École Du Sabbat, 4ème trimestre 2018 – l’Unité en Christ

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Sommaire


Contributeur principal Traducteur


Denis Fortin Hanoukoume Cyril Kparou


Éditeurs Directeurs de Publication


Clifford R. Goldstein Lea Alexander Greve


Soraya Homayouni Sharon Thomas-Crews


Coordinateur – Pacific Press® Coordinateurs de l’édition française


Wendy Marcum Abraham Dada Obaya


Michael Eckert


Directeur Artistique Vincent Same


Lars Justinen


Contributeur du guide moniteur


Dr. Wendy Jackson est un Enseignant-Chercheur en Théologie et Histoire Chrétienne, Avondale College, NSW, Australie.


1 La création et la chute – 28 Septembre – 5 Octobre 5


2 Les causes de la désunion – 6-12 Octobre 18


3 « Qu’ils soient tous un » – 13-19 Octobre 31


4 La clé de l’unité – 20-26 Octobre 44


5 L’expérience de l’unité dans l’église primitive – Octobre au 2 Novembre 57


6 Les métaphores de l’unité – 3-9 Novembre 72


7 Quand les conflits surgissent – 10-16 Novembre 85


8 L’unité dans la foi – 17-23 Novembre 98


9 La preuve la plus convaincante – 24-30 Novembre 111


10 L’unité et les relations brisées – 1er au 7 Décembre 124


11 L’unité dans l’adoration – 8-14 Décembre 137


12 L’organisation de l’église et l’unité – 15-21 Décembre 150


13 La restauration finale de l’unité – 22-28 Décembre 163


Bureau Éditorial — 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904.


Visitez-nous sur le site web: http://www.absg.adventist.org


L’église est la famille de Dieu sur la terre où Ses enfants servent, étudient Sa parole et adorent ensemble. L’église est appelée à annoncer la bonne nouvelle du salut à tous les peuples en regardant à Jésus, son Chef et son Rédempteur,


La croyance fondamentale numéro 14 de l’Église Adventiste du Septième Jour stipule en partie que: « L’Église est la communauté des croyants qui confessent Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. En continuité avec le peuple de Dieu au temps de l’Ancien Testament, nous sommes appelés à sortir du monde. Nous nous assemblons pour adorer, pour fraterniser, pour nous instruire dans la Parole, pour célébrer la sainte cène, pour venir en aide à nos semblables et pour proclamer l’Évangile au monde entier ». Manuel d’église, 2010, p. 220.


Mais qu’entendons-nous par « église »? Qui appartient à l’église? La réponse à ces questions dépend en partie de notre définition de l’église. Une église est certainement une communauté locale des croyants en Jésus en tant que leur Seigneur, et qui s’assemblent pour l’adoration et le service. Ils peuvent se rencontrer dans des églises de maison ou dans les grands rassemblements (Rom. 16:10, 11). Par le mot « église », on entend aussi le bâtiment dans lequel se rassemblent les chrétiens. Mais ce n’est guère la meilleure définition de l’église. L’église, ce sont des gens, et non des bâtiments.


Dans le Nouveau Testament, l’église se réfère souvent à un groupe de croyants dans une zone géographique particulière. Ainsi, lorsque Paul s’adressait à l’église de Galatie, il a évoqué plusieurs congrégations locales dans les villes et villages de cette région (Galates 1:2 ; Voir aussi 1 Pierre 1:1). Par église, on entend parfois aussi un groupe de personnes appartenant à une confession particulière ou qui s’identifient elles-mêmes par un nom particulier à leurs croyances et leur patrimoine.


Pourtant, toutes ces définitions sont incomplètes. L’église est le peuple de Dieu partout sur la terre. Et même si Christ a aussi de fidèles croyants dans diverses dénominations (dont beaucoup rejoindront l’église du reste de Dieu dans la crise finale [Apo. 18:1-4]), ce trimestre, nous mettrons l’accent sur notre église, l’Église Adventiste du Septième Jour, et nous étudierons ce que l’unité en Christ signifie pour nous.


La croyance fondamentale n° 14 dit: « L’Église est un corps composé de nombreux membres, issus de toute nation, de toute ethnie, de toute langue et de tout peuple. En Christ, nous sommes une nouvelle création; les distinctions de race, de culture, d’instruction, de nationalité, les différences de niveau social ou de sexe ne doivent pas être une cause de division parmi nous. Nous sommes tous égaux en Christ, qui par Son Esprit nous a unis dans une même communion avec Lui et les uns avec les autres. Aussi devons-nous servir et être servis sans parti pris ni arrière-pensée. Grâce à la révélation de Jésus-Christ dans les Écritures, nous partageons la même foi et la même espérance en vue de rendre un témoignage unanime devant tous les humains. Cette unité trouve sa source dans l’unité du Dieu trinitaire, qui nous a adoptés comme Ses enfants ». L’objectif du guide de ce trimestre est de fournir l’instruction biblique sur l’unité des chrétiens en tant qu’Adventistes du Septième Jour, qui, maintenant, comme toujours, font face aux défis relatifs à cette unité. Toutefois, dans les Écritures, nous trouvons des instructions sur la façon de vivre le don de l’unité de Dieu en Christ. Ces instructions sur la façon de vivre cette unité que nous avons reçue font l’objet de notre étude ce trimestre.


Denis Fortin est professeur de théologie au Séminaire de Théologie de l’Église Adventiste du Septième Jour à Andrews University, Berrien Springs, Michigan. Depuis son arrivée à la faculté de théologie en 1994, Fortin a servi également comme directeur du programme de Master en divinité (1999-2001), Vice-Doyen (2000-2004), Chef du Département de Théologie et de Philosophie Chrétienne (2006) et jusqu’à tout récemment, Doyen (2006-2013).


Notre unité en Christ


Grâce à la révélation de Jésus-Christ dans les Écritures, nous partageons la même foi et la même espérance en vue de rendre un témoignage unanime devant tous les humains. Cette unité trouve sa source dans l’unité du Dieu trinitaire, qui nous a adoptés comme Ses enfants.


Soyez motivés à explorer, à appliquer et à créer.


Nous espérons que cette version du guide du moniteur encouragera les membres dans les cellules de l’École du Sabbat Adulte, à faire exactement cela — explorer, appliquer et créer. Chaque leçon hebdomadaire du moniteur amène votre classe à suivre le processus d’apprentissage suivant, basé sur le cycle d’apprentissage naturel:


  1. Pourquoi cette leçon est-elle importante pour moi? (Motiver);

  1. Que dois-je savoir de la parole de Dieu? (Explorer);

  1. Comment puis-je pratiquer ce que j’ai appris de la parole de Dieu? (Appliquer); et

  1. Que puis-je faire de ce que j’ai appris de la parole de Dieu? (Créer).

Et pour les moniteurs qui n’ont pas eu le temps de se préparer suffisamment pendant la semaine, il y a un résumé d’une page, facile à assimiler, dans la section « La leçon en bref ».


Voici un bref aperçu des quatre étapes du cycle d’apprentissage naturel et des suggestions sur la façon dont vous, en tant que moniteur, pouvez aborder chaque partie:


Étape 1—Motiver: Établissez un lien entre les expériences des membres et la notion centrale de la leçon pour montrer pourquoi la leçon est importante pour leur vie. Aidez-les à répondre à la question: pourquoi la leçon de cette semaine est-elle importante pour moi?


Étape 2—Explorer: Présentez aux membres les informations bibliques dont ils ont besoin pour comprendre la notion centrale de la leçon. (Ces informations pourraient inclure des faits sur des personnes; des lieux; des détails sur des faits culturels, historiques et/ou géographiques; l’intrigue ou ce qui se passe; et les conflits ou les tensions dans les textes que vous étudiez). Aidez les apprenants à répondre à la question: que dois-je savoir de la parole de Dieu?


Étape 3—Appliquer: Fournir des occasions aux membres pour pratiquer les informations données à l’étape 2. Cette étape est cruciale; les informations à elles seules ne suffisent pas pour aider une personne à grandir en Christ. Aidez les membres à répondre à la question: comment puis-je appliquer à ma vie ce que j’ai appris?


Étape 4—Créer: Enfin, encouragez les membres à appliquer la parole suivante: « Mettez la Parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s’abusent eux-mêmes » (Jacques 1:22, BJ). Invitez-les à répondre à la leçon d’une manière pratique. Cette étape donne aux membres, individuellement et en groupe, des occasions d’expression de soi et d’exploration créative. Toutes ces activités devraient aider les membres à répondre à la question: par la grâce de Dieu, que puis-je faire de ce que j’ai appris de la leçon de cette semaine?


Si les moniteurs utilisent le matériel de chacune de ces quatre étapes, ils toucheront presque chaque membre de leurs classes: ceux qui aiment parler de ce qui se passe dans leur vie, ceux qui veulent plus d’informations sur les textes en cours d’étude, ceux qui veulent savoir comment tout s’applique dans la vie pratique, et ceux qui veulent sortir et appliquer ce qu’ils ont appris.


Comment utiliser ce guide du moniteur



*29 Septembre au 5 Octobre


Création et chute


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Gen. 1:26, 27; 1 Jean 4:7, 8, 16; Genèse 3:16-19; Genèse 11:1-9; Gal. 3:29; Deutéronome 7:6-11.


Verset à mémoriser: « Et après l’avoir conduit dehors, il dit: regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité. Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice » (Genèse 15:5, 6, LSG).


L’histoire du peuple de Dieu commence par la création des humains et leur chute tragique dans le péché. Toute tentative de comprendre la nature de l’unité dans l’église doit commencer par le plan initial de Dieu à la création, puis la nécessité d’une restauration après la chute.


Les premiers chapitres de la Bible révèlent que la volonté de Dieu était que l’humanité reste une famille. Malheureusement, cette unité a été brisée après la tragédie du péché. Avec le péché, les racines de la discorde et de la division sont apparues et les mauvaises conséquences de la désobéissance ont suivi. Nous voyons apparaitre cette division dans l’interaction immédiate entre Adam et Ève quand Dieu est venu vers eux après qu’ils aient mangé de l’arbre interdit (voir Gen. 3:11). De tout ce qui constitue le plan du salut, la restauration de cette unité originelle en est un objectif crucial.


Abraham, le père du peuple de Dieu, est devenu un acteur incontournable dans le plan du salut de Dieu. Abraham est représenté dans l’Écriture comme le grand exemple de la « justice par la foi » (voir Rom. 4:1-5), le genre de foi qui unit les enfants de Dieu entre eux et avec le Seigneur Lui-même. Dieu agit par le biais des personnes pour restaurer l’unité et faire connaitre Sa volonté à l’humanité perdue.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 6 octobre.


Leçon


1


(page 6 du guide standard)


30 Septembre


L’amour comme fondement de l’unité


Un message clair qui ressort de l’histoire de la création dans Genèse 1 et 2 est l’harmonie générale qui existait à la fin de la semaine de la création. Les dernières paroles de Dieu, que tout était « très bon » (Gen. 1:31), se réfèrent non seulement à l’esthétique, mais aussi à l’absence de tout élément nuisible ou de désaccord au moment où Dieu a fini de créer ce monde pour que les humains le remplissent. Le but originel de Dieu dans la création inclut la coexistence harmonieuse et une relation d’interdépendance de toutes les formes de vie. C’était un beau monde créé pour la famille humaine. Tout était parfait et digne de son créateur. Le but idéal et originel de Dieu pour le monde entier était l’harmonie, l’unité et l’amour.


Lisez Genèse 1:26, 27. Qu’est-ce que ces versets nous enseignent sur l’unicité humaine, contrairement au reste de la création terrestre telle que représentée dans Genèse 1 et 2?





Genèse dit que Dieu a créé l’homme à Son image, quelque chose qui n’est pas dite du reste de la création dans le récit de Genèse. « Puis Dieu dit: faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… Dieu créa l’homme à Son image, Il le créa à l’image de Dieu, Il créa l’homme et la femme » (Gen. 1:26, 27, LSG). Bien que les théologiens aient débattu pendant des siècles sur la nature exacte de cette image et la nature de Dieu Lui-même, plusieurs passages de l’Écriture présentent la nature de Dieu comme étant l’amour.


Lisez 1 Jean 4:7, 8, 16. Comment ces versets peuvent-ils nous aider à comprendre comment nous avons été créés à l’origine et comment cela aurait pu influencer l’unité originelle à la création?





Dieu est amour et parce que l’homme peut aussi aimer (et d’une manière que le reste de la création terrestre ne peut certainement pas), être créé à Son image doit inclure la capacité d’aimer. Or, l’amour ne peut exister que dans une relation avec autrui. Ainsi, quelle que soit l’implication du fait d’être créé à l’image de Dieu, cela doit inclure la capacité d’aimer et d’aimer profondément.


Dimanche


(page 7 du guide standard)


1er Octobre


Les conséquences de la chute


Les conséquences de la chute sont énormes. La désobéissance d’Adam et Ève fut le début de la rupture d’une interdépendance harmonieuse entre toutes les formes de vie. Pire encore, elle a causé la désunion, la discorde et les divisions entre les êtres humains, et ces faits sont monnaie courante aujourd’hui. Le manque d’harmonie se voit immédiatement dans la façon dont Adam et Ève ont cherché à rejeter la responsabilité de la chute sur autrui (Gen. 3:12, 13). Les choses n’ont fait que s’empirer depuis lors.


Lisez Genèse 3:16-19 et Genèse 4:1-15. Qu’est-ce qui révèle dans ces versets les résultats du péché et son impact sur le monde harmonieux que Dieu avait créé?




La désobéissance d’Adam est devenue la source de nombreux évènements et conséquences qui, au fil du temps, ont atteint toute la création de Dieu sur la terre. La nature elle-même a commencé à souffrir des conséquences du péché. Les relations humaines sont également affectées. Caïn et Abel, deux frères qui devraient s’aimer et prendre soin l’un de l’autre, furent séparés parce que l’un voulait suivre ses propres penchants égoïstes au lieu de suivre le model d’adoration prescrit par Dieu. Cette séparation aboutit à la violence et à la mort. Cependant, la réaction de Caïn visait plus Dieu qu’Abel. Il était en colère contre Dieu (Genèse 4:5), et cette colère a conduit au ressentiment envers Abel. La désobéissance continua de rompre les relations humaines.


« L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6:5, LSG). Ce mal a finalement conduit au déluge et à la dévastation incroyable de la création originelle de Dieu abandonnée aux flots. Et même dans ce cas, Dieu n’a pas renoncé à la race humaine, mais Il a laissé un reste, Noé et sa famille, pour recommencer.


Après le déluge, Dieu a fait une promesse à Noé et sa famille. L’arc-en-ciel dans le ciel leur rappellera toujours Ses soins, Ses promesses, Sa bonté et Sa miséricorde (Genèse 9:12-17, Ésaïe 54:7-10). Dieu institua une alliance avec Noé et rétablit Son plan originel d’avoir une famille humaine unie et fidèle à Lui et à Sa parole.


Quels sont les moyens par lesquels le péché amène la discorde? Quels sont les choix que vous pouvez faire dès maintenant pour aider à rétablir l’harmonie avec et entre ceux que votre choix peut influencer de manière significative?



Lundi


(page 8 du guide standard)


2 Octobre


Plus de désunion et de séparation


Lisez Genèse 11:1-9. Que s’est-il passé ici et qui empire le problème de la séparation et de la désunion?





Les évènements que la Bible rapporte après le déluge sont la construction de la tour de Babel, la confusion des langues, puis la dispersion des gens qui, jusqu’alors, parlaient une seule langue. Peut-être attirés par la beauté et la fertilité du sol entre le fleuve Euphrate et le Tigre, certains descendants de Noé avaient décidé de se construire une ville et une structure de haute tour au pays de Schinear, au sud de l’actuel Irak (Genèse 11:2).


L’archéologie a montré que la Mésopotamie fut une région densément peuplée depuis les temps historiques immémoriaux. Parmi les peuples de cette région figuraient les Sumériens qui sont reconnus pour avoir inventé l’art d’écrire sur des tablettes d’argile. Ils habitaient des maisons bien construites et étaient maitres dans la production des bijoux, de divers outils et des ustensiles de ménage. Les fouilles ont révélé également de nombreux temples dédiés au culte de diverses divinités.


Les descendants de Noé qui s’étaient installés dans le pays de Schinear avaient très tôt oublié le Dieu de Noé et les promesses qu’Il avait faites de ne plus détruire le monde par une inondation. La construction de la tour de Babel était la preuve de leurs grandes compétences et de leur sagesse. Leur désir de notoriété et de réputation de « [se faire] un nom » (Genèse 11:4), a été une motivation pour ce projet de construction. « Selon le dessein divin, les humains devaient conserver l’unité grâce à la vraie religion. Quand l’idolâtrie et le polythéisme ont brisé ce lien spirituel interne, ils ont perdu non seulement l’unité de la religion, mais aussi l’esprit de fraternité. Un projet comme celui de la tour de Babel, visant à préserver par des moyens extérieurs l’unité intérieure qui avait été perdue, ne pouvait jamais réussir. » – The SDA Bible Commentary, vol. 1, p. 284, 285.


La chute d’Adam et Ève a rompu l’unité de la race humaine et le plan initial de Dieu. Le résultat de ce fait est la confusion au sujet de l’adoration; la propagation exponentielle du mal et de l’immoralité sur la terre; et enfin, la division de l’humanité en plusieurs cultures, langues et races qui sont souvent en désaccord les unes avec les autres.


Quelles sont les mesures concrètes que nous pouvons prendre pour aider à cicatriser les divisions de race, de culture et de langue qui nous affectent, même dans l’église?




Mardi


(page 9 du guide standard)


3 Octobre


Abraham, père du peuple de Dieu


Les trois grandes religions monothéistes du monde, le judaïsme, le christianisme et l’islam, s’identifient à Abraham comme leur père. Pour les chrétiens, cette association à Abraham est une relation spirituelle. Lorsqu’il reçut l’appel en Mésopotamie à quitter son pays, Dieu lui dit qu’en lui (Abraham) « toutes les familles de la terre seront bénies » (Genèse 12:3, LSG; Voir aussi Gen. 18:18, 22:18). Cette promesse de bénédiction est accomplie à travers Jésus.


Lisez Hébreux 11:8-19, Romains 4:1-3 et Galates 3:29. Quels sont les éléments de la foi d’Abraham qui sont mentionnés dans ces textes, et comment ils se rapportent à l’unité des chrétiens? Autrement dit, quels éléments de ces textes peuvent nous aider aujourd’hui à comprendre ce que doit être la composante essentielle de l’unité des chrétiens?




En tant que père de tous les croyants, Abraham nous donne certains des éléments de base à l’unité des chrétiens. Tout d’abord, il était obéissant. « C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait » (Heb. 11:8, LSG). Deuxièmement, il avait foi aux promesses de Dieu. « C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. » (Heb. 11:9, 10, LSG). En troisième lieu, il croyait que Dieu lui donnerait un fils, et qu’un jour ses descendants seraient aussi nombreux que les étoiles. Sur la base de sa réponse, Dieu l’a justifié par la foi (Romains 4:1-3). Quatrièmement, il avait confiance au plan du salut de Dieu. Le plus grand test de la foi d’Abraham est venu quand Dieu lui a demandé de sacrifier Isaac sur le mont Morija (Genèse 22:1-19, Hébreux 11:17-19).


L’Ancien Testament décrit Abraham comme un ami de Dieu (2 Chron. 20:7, Ésaïe 41: 8). Sa vie de foi, sa confiance aux promesses de Dieu et son obéissance sans faille font de lui un exemple de ce que notre vie chrétienne doit être maintenant.


Pensez à vos actions et à vos paroles dans les prochains jours. De quelle manière pouvez-vous chercher à vous assurer que tout ce que vous dites ou faites reflète la réalité de votre foi?




Mercredi


(page 10 du guide standard)


4 Octobre


Le peuple élu de Dieu


Dans l’appel de Dieu à Abraham pour être Son serviteur, Dieu choisissait pour Lui-même un peuple pour Le représenter dans le monde. Sa vocation et son élection étaient un acte de l’amour et de la grâce de Dieu. L’appel de Dieu à Israël était central à Son plan de restauration de toute l’humanité après la dévastation et la désunion causées par la chute. L’histoire sacrée est l’étude de l’œuvre de Dieu dans le cadre de cette restauration, et un élément majeur de ce plan était la nation de l’alliance, Israël.


Lisez Deutéronome 7:6-11. Pourquoi Dieu appelle-t-Il Israël Son peuple? Pourquoi a-t-Il choisi les descendants d’Abraham comme Son peuple?



L’amour de Dieu pour l’humanité est au centre de l’élection d’Israël comme Son peuple. Dieu fit alliance avec Abraham et ses descendants afin de préserver la connaissance de Dieu par l’intermédiaire de Son peuple et pour aboutir à la rédemption de l’humanité (Ps. 67:2). C’est en effet un acte suprême de l’amour que Dieu ait choisi Israël. Les descendants d’Abraham n’avaient rien à se vanter que de s’approprier l’amour immérité de Dieu. « Ce n’est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que l’Éternel s’est attaché à vous et qu’Il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples. » (Deut. 7:7, LSG).


C’est une étrange inversion des valeurs que Dieu utilise pour choisir Son peuple. Alors que les humains cherchent la puissance, la sagesse et la confiance en soi pour choisir les dirigeants, Dieu ne choisit pas le fort et le puissant pour Le servir, Il choisit plutôt ceux qui reconnaissent leur faiblesse, leur folie et leur néant, afin que personne ne se glorifie devant Lui (1 Cor. 1:26-31).


Cependant, regardez le privilège qui était le leur: « Dieu désirait que Son peuple serve à la louange et à la gloire de Son nom. Il lui accorda tous les avantages spirituels. Il ne lui refusa rien de ce qui pouvait contribuer à la formation d’un caractère qui le représente dignement.


Par sa soumission aux commandements de Dieu, Israël devait connaitre une prospérité qui émerveillerait les autres nations. Celui qui pouvait lui donner la sagesse et l’habileté dans tous les travaux était disposé à continuer son enseignement. Il voulait l’élever et l’ennoblir par l’obéissance à Ses lois. S’il les observait, il serait préservé des maladies qui affectaient les autres peuples, et une grande vigueur intellectuelle devait être son partage. Sa prospérité mettrait en relief la gloire, la majesté et la puissance de Dieu, et il serait un royaume de prêtres et de princes. Le Seigneur lui fournissait tous les avantages voulus pour devenir la nation la plus puissante du monde. » – Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 249.


Quels parallèles peut-on trouver, d’une part, entre ce que Dieu a fait pour l’ancien Israël et l’appel qu’Il leur a fait, et d’autre part, entre ce qu’Il a fait pour nous et l’appel qu’Il nous a adressé en tant qu’Adventistes du septième jour? Présentez vos réponses en classe le sabbat.


Jeudi


(page 11 du guide standard)


5 Octobre


Réflexion avancée: Ellen G. White, « La création », pp. 20-27 et « L’appel d’Abraham, » p. 97-103, dans Patriarches et prophètes.


Le dessein originel de Dieu dans la création de l’humanité se reflète également dans l’institution de la famille (Genèse 2:21-24) et du jour du sabbat. Le sabbat était destiné à l’humanité tout entière, comme Jésus l’a clairement indiqué dans Marc 2:27, 28. En fait, son caractère universel est vu dans le récit de la Genèse, où Dieu a mis de côté le septième jour, non seulement avant l’appel d’Israël comme Son peuple de l’alliance, mais aussi même avant le péché. Le sabbat a vraiment une puissance unificatrice si chacun de nous le gardait. C’était un jour de repos que Dieu destinait à rappeler aux descendants d’Adam et Ève leur relation avec Dieu et avec les uns les autres. « Le jour du sabbat et la famille sont des institutions semblables en Éden, et dans le dessein de Dieu, elles sont indissolublement liées. Au jour du sabbat, plus que tout autre jour, il est possible pour nous de commémorer la vie du jardin d’Éden. C’était un plan de Dieu pour les membres de la famille d’être ensemble dans l’étude de la parole de Dieu, dans l’adoration et dans la récréation, le père étant le prêtre de sa famille, et le père et la mère étant des enseignants et compagnons de leurs enfants. » – Ellen G. White, Child Guidance, p. 535.


Discussion:


Comment le récit de la création de la femme à côté d’Adam révèle la relation étroite et intime qui doit exister entre les époux? Qu’est-ce que cela nous dit sur pourquoi, tout au long de la Bible, Dieu utilise l’image d’un mari et de la femme comme un exemple du genre d’intimité qu’Il cherche avec Son peuple?


Alors que l’histoire de la tour de Babel nous dit que la diversité humaine, ethnique et linguistique ne faisait pas partie du plan initial de Dieu pour l’humanité, comment pouvons-nous transcender ces divisions naturelles aujourd’hui? Comment l’église peut-elle toujours vivre l’unité et l’harmonie, même si elle est composée de personnes issues de différents pays et parlant différentes langues?


Quels sont les parallèles que vous trouvez entre l’appel de l’ancien Israël et notre appel en tant qu’Adventistes du septième jour? Plus important encore, quelles leçons pouvons-nous apprendre d’eux et qui puissent nous aider à être fidèles à notre vocation divine en Christ?


Résumé: Le plan originel de Dieu à la création était que les humains vivent harmonieusement et dans l’unité comme une seule famille. La désobéissance de nos premiers parents a causé une interruption dans le plan de Dieu. Cependant, Dieu a appelé Abraham pour établir un peuple par l’intermédiaire duquel Il accomplira la promesse de restauration que nous trouvons uniquement en Christ.


Vendredi


(page 12 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Plus de cours le sabbat


par Andrew Mcchesney, Mission adventiste


Des étudiants adventistes du septième jour désireux de devenir infirmiers ne font plus face au conflit de sabbat avec l’ouverture de la première école d’infirmerie de l’Église Adventiste au Bangladesh. Le bâtiment à trois étages qui abrite l’Institut adventiste de soins infirmiers au Bangladesh a été financé en partie par une offrande du treizième sabbat et se tient sur le campus du Séminaire Adventiste de Bangladesh à Gowalbathan Kaliakoir, une ville située à deux heures de route de la capitale, Dhaka. « Cet institut enverra des centaines de missionnaires partout dans ce vaste et puissant pays, et ce sera une bénédiction du ciel », déclarait Ted N. C. Wilson, Président de l’Église Adventiste lors d’une cérémonie d’inauguration de l’école d’infirmerie en fin 2016. « Que Dieu bénisse cet institut de soins infirmiers. »


L’école a commencé effectivement en 2017 avec 100 élèves. Le nouveau bâtiment de 10 salles de classe, quatre laboratoires, une salle de conférence et autres installations, a reçu $ 150 000 de subvention de son coût total de $ 400 000, grâce à une offrande du treizième sabbat donnée par les membres de l’église dans le monde entier au troisième trimestre 2015, a déclaré Bold Ju Lee, Président du Séminaire Adventiste de Bangladesh. Une autre somme de $ 100 000 provenait de la Division de l’Asie-Pacifique Sud de l’Église Adventiste, dont le territoire de 14 pays comprend le Bangladesh, et le reste provenait des donateurs individuels en Corée du Sud. Saw Samuel, Président de la Division de l’Asie-Pacifique Sud, décrit la création de l’école d’infirmières comme un accomplissement remarquable qui n’aurait pas été possible sans l’offrande du treizième sabbat. « C’est une étape importante », a déclaré Samuel. « C’est le premier institut adventiste de formation de santé au Bangladesh ».


L’école propose également aux étudiants adventistes locaux la possibilité d’étudier en soins infirmiers dans leur propre pays. « C’est vraiment important pour notre école ici au Bangladesh d’être en mesure d’avoir une école d’infirmières parce qu’il n’y a aucun endroit où les jeunes adventistes peuvent aller à l’école pour prendre les cours en soins infirmiers sans avoir à aller à l’école le jour du sabbat », a déclaré Kevin Costello, Secrétaire-adjoint de la Division. « Maintenant nous aurons finalement un centre qui sera ouvert et disponible pour eux afin qu’ils puissent obtenir un diplôme en soins infirmiers et honorer Dieu le jour du sabbat aussi. »


Merci pour vos offrandes missionnaires qui ont énormément contribué à l’ouverture de l’école adventiste d’infirmerie de Bangladesh.


Ted Wilson, Président de l’Église Adventiste, (deuxième à gauche), en visite à l’Institut adventiste de soins infirmiers de Bangladesh (en arrière-plan).


La leçon en bref


Texte clé: Galates 3:29


Objectifs:


Savoir: Exprimer le désir de Dieu de restaurer l’unité de Sa création après que le péché ait détruit l’harmonie qui existait dans le jardin d’Éden.


Ressentir: Aspirer au jour où les relations seront rétablies grâce à l’accomplissement du plan de restauration de Dieu.


Agir: Répondre à l’appel de Dieu à être un représentant de Son amour et de Sa réconciliation.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Le péché et l’unité

A Quelle est la preuve du désir de Dieu de l’unité dans l’histoire de la création?


B Pourquoi le péché peut-il être décrit comme la cause première de la désunion?


C Que représente Abraham dans le plan de la restauration de l’unité de Dieu?


  1. Ressentir: Le désir d’harmonie

A Comment le péché a-t-il influencé vos relations?


B Comment notre aspiration aux relations harmonieuses se rapporte-t-elle au plan de restauration de Dieu?


III. Agir: Devenir un ambassadeur.


A Pourquoi est-il important de comprendre que l’amour était la base du choix de Dieu des descendants d’Abraham pour Le représenter sur terre?


B Quelles sont les conséquences pratiques du fait d’être choisi par Dieu?


C Comment pouvez-vous être un fidèle représentant de Dieu et de Son plan de réconciliation?


Résumé: L’entrée du péché dans le monde a perturbé l’unité et l’harmonie que Dieu destinait à l’humanité. Cependant, Dieu a exprimé Son amour pour l’humanité en planifiant un moyen de restauration de l’unité perdue. Alors que la restauration ultime viendrait par l’œuvre de Christ, Dieu a aussi choisi les humains pour être les représentants de Son amour et de Sa grâce.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 1 Jean 4:16



Concept clé de croissance spirituelle: Le plan de Dieu pour l’humanité consiste à ramener l’unité et l’harmonie. En attendant la restauration finale de l’unité rendue possible en Christ, le peuple de Dieu est appelé à être les représentants de Son amour et de Sa grâce.


Coin du moniteur: La discussion d’ouverture est basée sur une histoire vraie. Elle encourage les membres à considérer l’impact d’une action. En discutant de l’histoire avec votre classe, mettez l’accent sur l’impact de cette action sur les relations et les émotions.


Discussion d’ouverture: Une fiancée a passé des mois à planifier un bon mariage. Elle a minutieusement tout choisi pour avoir l’ambiance qu’elle voulait. Le jour du mariage, le soleil brillait et la cérémonie se passait très bien. Avant qu’elle ne s’en rende compte, elle avait prononcé ses vœux et joui de son premier baiser de mariée. Mais par la suite, les choses ont commencé à aller mal. Un invité avait donné un coup de poing à un autre suite à une dispute mineure. Plusieurs personnes essayaient de calmer les choses, mais d’autres s’étaient joints à la bagarre. L’ambiance festive a été remplacée par la colère et la violence de plus en plus grandissantes. Quand la police est arrivée, le mariage était dans le chaos. Seize personnes furent arrêtées, dont le marié qui passa sa nuit de noces en prison. Le plan parfait a été ruiné par une action irréfléchie.


Discussion: Quel était l’impact d’une action sur les relations des personnes impliquées dans le mariage? Comment les choses auraient pu être différentes si certains invités avaient tenté d’être des pacificateurs? Pensez à quelque chose que vous avez planifié avec soin, juste pour voir vos plans ruinés par les actions d’une autre personne. Qu’avez-vous ressenti? Quel impact cela a-t-il eu sur votre relation avec cette personne après l’incident? Comment pensez-vous que Dieu s’est senti quand Son plan parfait pour l’humanité fut détruit par les actions d’Adam et Ève?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: La nature et le caractère de Dieu sont essentiels à la compréhension de l’unité. En consultant les sections suivantes, cherchez des indices qui révèlent la façon dont la nature et le caractère de Dieu ont impacté (1) Son plan originel, (2) Son comportement envers le couple coupable et (3) Son plan pour restaurer ce qui a été perdu suite au péché.


Commentaire biblique


  1. Fondements de l’amour et de l’Unité (Revoyez 1 Jean 4:7, 8, 16, avec votre classe.)

Le livre de la Genèse commence par Dieu qui crée et met de l’ordre dans le chaos. Ce Dieu, bien qu’existant en trois personnes, est unique et illustre une unité parfaite dans Sa nature. Dieu est aussi l’incarnation de l’amour. Par conséquent, nous pouvons anticiper que tous deux, l’amour et l’unité existeront là où le règne de Dieu est reconnu et honoré.


Nous pouvons trouver les traces de l’amour de Dieu et de l’unité dans le récit biblique de la création; dans l’élimination de l’abime et dans la déclaration que tout ce qui était créé était « très bon ». L’amour et l’unité de Dieu continuent de s’exprimer à travers la création de l’homme à l’image de Dieu et la consécration du jour du sabbat. Pendant six jours, Dieu a formé et rempli les différentes parties des cieux et de la terre, en préparant ainsi une maison à l’humanité. Ensuite, il crée, avec amour, Adam et Ève, et souffle la vie en eux. Il crée les humains spécifiquement pour être en relation avec Lui, car Dieu désire partager l’amour qui existe déjà entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit. « Il nous a créés non seulement pour que nous puissions L’aimer, mais aussi pour qu’Il puisse nous aimer. Son amour L’a amené à partager, dans la création, l’un des plus grands dons qu’Il puisse dispenser – l’existence. » – Seventh-day Adventists Believe, second edition, p. 83. La création de l’homme à Son image n’était pas seulement un acte affectueux du Créateur souhaitant établir une relation avec Sa création, c’était aussi un appel à l’être humain à refléter Son caractère et à proclamer Ses louanges.


Par conséquent, l’harmonie avait existé dès lors que Dieu a parlé pour amener la création à l’existence jusqu’à l’entrée du péché dans le monde.


Considérez ceci: Quelle relation y a-t-il entre l’amour et l’unité? Quels autres aspects du caractère de Dieu sont importants dans la réalisation de l’harmonie et de l’unité?


  1. L’interruption de l’harmonie (Revoir Genèse 3:16-19 avec votre classe.)

Un acte délibéré de désobéissance des parents de la race humaine a eu des conséquences désastreuses. Le péché a dès lors envahi ce monde et perturbé l’harmonie que Dieu avait conçue. La relation entre Dieu et le couple du jardin, et au sein du couple lui-même ne serait plus la même. Ils parlaient avec Dieu face à face avant le péché, mais maintenant, ils se cachent, tourmentés par la culpabilité et la peur (Genèse 3:8). Le fait de se blâmer réciproquement détruit leur relation harmonieuse, ceci dans leur vaine tentative de maintenir leur propre innocence. L’envie, la colère et le ressentiment ont suivi plus tard.


Dieu a averti Adam et Ève dans Genèse 3:16 que le bonheur partagé dont ils jouissaient alors serait en péril. Avant le péché, les deux gouvernaient ensemble, puisque tous deux avaient reçu le même mandat (Genèse 1:26-28). Après le péché, Dieu les a avertis que l’harmonie serait rompue, puisque l’un dominerait sur l’autre.


Considérez ceci: Faites une liste des conséquences du péché et examinez l’impact de chaque conséquence sur les relations humaines. Nous considérons communément l’impact du péché sur notre relation avec Dieu et les autres êtres humains, mais nous pensons rarement à son effet sur nos relations avec le reste de la création de Dieu. Comment le péché a-t-il influencé la relation entre les humains et le reste de la création?


III. La restauration de ce qui était perdu (Relisez Deutéronome 7:6-11, avec votre classe.)


Le plan du salut démontre la volonté de Dieu à restaurer l’unité qui a été perdue suite au péché. Dans le cadre de ce plan, Dieu a choisi Abraham comme père d’un peuple qui représenterait Son caractère aux nations environnantes et à travers ses descendants, Dieu a promis une bénédiction à toutes les nations de la terre (Genèse 12:3). Cette bénédiction promise désignait Jésus, le « Fils d’Abraham » (Matthieu 1:1), dont la mort et la résurrection apporterait la réconciliation entre Dieu et l’humanité.


Abraham a démontré sa foi et sa confiance aux promesses de Dieu. Ses actions illustrent bien ce que Dieu exige de nous. Cependant, ce n’est pas pour ces raisons que les descendants d’Abraham sont appelés à représenter Dieu. Dieu a choisi Abraham avant qu’il ne démontre sa foi, et avant qu’il se fût docilement préparé à sacrifier Isaac. Abraham et ses descendants étaient choisis parce que Dieu est un Dieu d’amour qui est fidèle à Ses promesses. Cette vérité est particulièrement importante, car elle implique que le fondement de la relation entre Dieu et Son peuple est le caractère de Dieu et non ce qu’ils sont, ou ce qu’ils ont fait.


Considérez ceci: Dieu a fait quatre promesses spécifiques à Abraham: des terres, une multitude de descendants, un grand nom et le fait d’être une bénédiction pour toutes les nations. Comment chacune de ces promesses se rapporte-t-elle au dessein de Dieu de restaurer l’unité au sein de Sa création? Pourquoi est-il important de comprendre que la relation entre l’homme et Dieu est fondée sur le caractère de Dieu?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Les questions d’application invitent la classe à mettre en pratique le fait de représenter Dieu, et comment cette représentation fidèle peut influencer la mission de l’église.


À méditer:


  1. Que signifie le fait d’être créé à l’image de Dieu? Comment cela devrait-il impacter vos actions?

  1. Dieu a appelé l’église à représenter Son caractère. Comment l’église représente-t-elle l’amour et l’unité de Dieu dans le monde aujourd’hui? Comment peut-elle mieux faire à cet égard?

  1. De quelle manière pouvez-vous personnellement être un meilleur témoin de l’amour de Dieu et de Son désir d’harmonie?

  1. Que nous révèle l’histoire de la tour de Babel sur les formes d’unité qui sont agréables à Dieu?

  1. Discutez de la déclaration suivante écrite par Ellen G. White en 1906: « L’argument le plus convaincant que nous pouvons donner au monde sur la mission du Christ doit se trouver dans une unité parfaite... Notre capacité à sauver les âmes sera proportionnelle à notre unité avec le Christ. » – Our High Calling, p. 170.

ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Tout comme Dieu a appelé Abraham et ses descendants pour représenter Son nom et Son caractère, de même, Dieu a appelé l’église à être Ses représentants sur la terre. Les activités suggérées ci-dessous invitent les membres à embrasser leur vocation d’être les représentants de l’amour et de l’harmonie de Dieu dans leur église et quartiers.


Activités de groupe:


  1. Passez du temps dans la prière en demandant à Dieu d’aider les membres de votre classe à déterminer les meilleurs moyens par lesquels ils peuvent représenter Dieu dans leurs quartiers.

  1. Choisissez une rue dans votre quartier et organisez un programme d’évangélisation par le service où les membres de votre classe de l’école du sabbat démontrent l’amour de Dieu en faisant de petits travaux que les résidents devraient faire.

Activités personnelles:


  1. Utilisez un manuel de théologie pour explorer les différentes approches des théologiens sur l’image de Dieu. Ensuite, créez une affiche illustrant la diversité des implications de votre vie.

  1. Examinez chacune de vos relations. Choisissez une relation que vous souhaitez améliorer. Priez au sujet de cette relation. Puis faites une liste des choses que vous pourriez faire dans cette relation pour mieux témoigner l’amour de Dieu. Identifiez une de ces actions comme un premier pas à faire dans votre relation au cours de la semaine à venir.

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* 6 au 12 Octobre


Les causes de la désunion


Sabbat après-midi


Lecture de la semaine: Deut. 2: 1-14, Jérémie 3:14-18, Juges 17:6, 1 Rois 12:1-16, 1 Corinthiens 1:10-17, Actes 20:25-31.


Verset à mémoriser: « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel; et la science des saints, c’est l’intelligence » (Proverbes 9:10, LSG).


Les prophètes de l’Ancien Testament ont appelé à plusieurs reprises le peuple d’Israël à obéir aux instructions de Dieu. La désobéissance et la négligence entrainaient l’apostasie et la désunion. L’obéissance aux commandements de Dieu était aussi un moyen de protéger le peuple contre les conséquences naturelles du péché et de les consacrer au milieu de nombreux pays étrangers. Suivre la voie de Dieu créerait l’harmonie parmi le peuple et renforcerait leur détermination commune à résister à la percée des pratiques du culte païen et du mal qui les entouraient de presque tous les côtés. Le dessein de Dieu était que Son peuple soit saint et un témoin auprès des nations d’alentours.


C’était ce dessein que le Seigneur a énoncé après avoir délivré les Hébreux du pays d’Égypte: « Voici, je vous ai enseigné des lois et des ordonnances, comme l’Éternel, mon Dieu, me l’a commandé, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession. Vous les observerez et vous les mettrez en pratique; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront: Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent! » (Deut. 4:5, 6, LSG).


Sans aucun doute: si les Hébreux étaient restés fidèles, ils seraient grandement bénis et auraient été une bénédiction pour les autres. Cependant, leur infidélité les a conduits à une foule de problèmes, la désunion n’étant qu’un des nombreux exemples.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 13 Octobre.


Leçon


2


(page 14 du guide standard)


7 Octobre


« Revenez, ô enfants égarés »


Le récit du peuple d’Israël est rempli d’histoires de désobéissance et d’anarchie, suivies d’un retour à Dieu et d’obéissance et puis encore, à maintes reprises, d’un retour à davantage de désobéissance et de conflits. Ce schéma se répète tout au long de l’histoire. Chaque fois que le peuple de Dieu suivait consciemment Sa volonté, il était béni avec la paix et la vie. Chaque fois qu’il désobéissait et suivait ses propres voies, sa vie devenait misérable, troublée par les guerres et les conflits. Même avant qu’Israël n’entre dans la terre promise, Dieu avait prédit cette tendance et avait offert une solution pour éviter ses conséquences désastreuses à leur existence.


Lisez Deutéronome 28: 1-14. Quelles bénédictions viendraient à Israël si le peuple était obéissant à la volonté de Dieu?




Lisez Jérémie 3:14-18. Qu’apprenons-nous de l’appel de Dieu à Israël à se repentir et à revenir à Lui? Qu’est-ce que cela nous apprend sur l’amour et la patience de Dieu envers Son peuple?



Ce qui est étonnant dans le livre de Jérémie, c’est la façon dont Dieu est amour, miséricordieux et généreux envers Son peuple en dépit de sa rébellion, de l’anarchie et de l’idolâtrie qui le caractérisaient. Dieu invite constamment Son peuple à revenir à Lui et à se repentir de ses agissements capricieux. Encore et encore, Dieu promet de restaurer Ses enfants et de leur donner l’espérance en l’avenir. « Va, crie ces paroles vers le septentrion, et dis: Reviens, infidèle Israël! dit l’Éternel. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère; car Je suis miséricordieux, dit l’Éternel, Je ne garde pas Ma colère à toujours. Reconnais seulement ton iniquité, reconnais que tu as été infidèle à l’Éternel, ton Dieu, que tu as dirigé çà et là tes pas vers les dieux étrangers, sous tout arbre vert, et que tu n’as pas écouté Ma voix, dit l’Éternel » (Jérémie 3:12, 13, LSG).


Les paroles de Jérémie furent prononcées à un moment d’abandon général de la parole de Dieu. Bien que certaines réformes fussent commencées à l’époque du roi Josias, la plupart des gens ne sentaient aucune envie spirituelle de continuer dans l’obéissance fidèle à Dieu. Leurs péchés, leur idolâtrie et leur vie égocentrique causaient la ruine spirituelle et politique. Plus ils régressaient dans la volonté de Dieu, plus terribles étaient leurs perspectives d’avenir. Toutefois, par l’intermédiaire de Jérémie, Dieu a plaidé avec eux. Dieu avait un meilleur avenir à l’esprit pour eux, et Il était disposé à les ramener à l’unité, à la prospérité et à la santé. Mais cela ne pouvait venir que s’ils vivaient par la foi et tout ce que la vraie foi implique.


Quelle a été la différence entre l’obéissance et la désobéissance dans votre propre vie?



Dimanche


(page 15 du guide standard)


8 Octobre


Juste à ses propres yeux


Les histoires du livre des juges décrivent les nombreuses conséquences négatives d’Israël dues à sa désobéissance à la volonté du Seigneur. Peu de temps après l’entrée d’Israël en Canaan, les gens ont commencé à fonder leur vie spirituelle sur les fausses religions des Cananéens autour d’eux – exactement ce qu’on leur avait dit de ne pas faire! Malheureusement, ce n’était pas le seul problème auquel ils étaient confrontés.



Lisez Juges 17:6 et Juges 21:25. Qu’est-ce que ces versets enseignent sur plusieurs problèmes qui avaient surgi parmi le peuple de Dieu?




Il s’agit d’une recette pour la division et la désunion parmi le peuple de Dieu. L’unité de la nation devait se trouver dans son obéissance fidèle au Seigneur de l’alliance, cette alliance même qu’ils avaient conclue avec Dieu. Cependant, dans la pratique, ce qui a eu raison de leurs propres yeux, surtout alors qu’ils étaient influencés par les nations environnantes, c’était la route du désastre. Nous sommes tous des êtres déchus, et si nous sommes laissés à nous-mêmes, si nous devons suivre les penchants de nos cœurs, nous allons surement errer loin de la voie que Dieu nous appelle à suivre.


Qu’est-ce que les passages suivants nous disent sur la situation spirituelle et sociale d’Israël à l’époque des juges?


Juges. 2:11–13


Juges. 3:5–7


« Moïse avait décrit les résultats de l’infidélité. En refusant d’observer les clauses de son alliance, les Israélites se privaient eux-mêmes de la vie de Dieu et de la bénédiction qui en découle. Parfois ils écoutaient ses avertissements, et de riches bénédictions s’ensuivaient, dont ils faisaient profiter les nations voisines. Mais, la plupart du temps, ils oubliaient Dieu et perdaient de vue le grand privilège de Le représenter ici-bas. Ils Le frustraient du service qu’Il réclamait d’eux, et ils frustraient en même temps leurs semblables d’instructions religieuses et d’un saint exemple. Ils désiraient s’approprier eux-mêmes les fruits de la vigne dont ils avaient été faits les économes. Leur convoitise et leur cupidité les firent mépriser des païens. C’est ainsi que les Gentils furent amenés à méconnaitre le caractère de Dieu, ainsi que les lois de son royaume. » – Ellen G. White, Prophètes et rois, pp. 12, 13.


Comment nos propres actions en tant qu’église influencent-elles ceux qui nous entourent? Que voient-ils chez les Adventistes du septième jour et qui les influence d’une manière positive?


Lundi


(page 16 du guide standard)


9 Octobre


La division de la nation hébraïque


L’apostasie et ses conséquences désastreuses n’ont pas apparu du jour au lendemain. Les mauvais choix et les mauvaises décisions accumulés pendant les longs siècles conduisaient à coup sûr aux conséquences terribles pour le peuple de Dieu.


Lisez l’histoire du roi Roboam dans 1 Rois 12:1-16. Qu’est-ce qui a causé cette terrible division du peuple de Dieu?



« Si Roboam et ses conseillers inexpérimentés avaient compris le dessein de Dieu au sujet d’Israël, ils auraient tenu compte des revendications du peuple, exigeant des réformes énergiques dans l’administration royale. Mais lors de l’assemblée de Sichem, ils ne comprirent pas la cause profonde de ces revendications et affaiblirent ainsi leur influence auprès de la majorité du peuple. Leur détermination [à] perpétuer et [à] alourdir le joug imposé par Salomon s’opposait formellement au dessein de Dieu, et fit naitre chez les Israélites de sérieux doutes sur la sincérité de leurs mobiles. En voulant exercer le pouvoir d’une manière si insensée, le roi et ses conseillers firent preuve d’orgueil et de despotisme. » – Ellen G. White, Prophètes et rois, pp. 113, 114.


Que disent les instructions suivantes quant à la nécessité de la sagesse dans la prise des bonnes décisions? Quelle est la source de la vraie sagesse?


Prov. 4:1–9


Prov. 9:10


Jacques 1:5


L’histoire de Roboam et sa décision téméraire et imprudente d’imposer plus d’impôts à son peuple est un évènement triste dans la vie du royaume d’Israël. Le roi a demandé le conseil des deux groupes de conseillers, mais sa décision définitive à suivre les conseils des jeunes moins expérimentés de son âge causa une catastrophe au royaume que son père Salomon et son grand-père David avaient construit pendant les 80 années précédentes. Le conseil selon lequel le roi devrait intimider la foule, en déclarant qu’il est plus dur que son père, était très mauvais. Les jeunes conseillers pensaient que le fait d’être attentif aux demandes du peuple d’être moins rigoureux n’était pas le type de leadeurship que le roi devrait adopter. Il devrait, disaient-ils, se présenter comme impitoyable et cruel. En fin de compte, il s’est montré lui-même comme un tyran et indigne de l’allégeance et de la fidélité de son peuple. Par conséquent, une division s’est produite au sein du peuple de Dieu, une division qui n’aurait jamais dû être là et qui n’a jamais été le plan de Dieu pour Son peuple.


Mardi


(page 17 du guide standard)


10 Octobre


Le schisme à Corinthe


Malheureusement, la question de la désunion au sein du peuple de Dieu ne finit pas, même à l’époque du Nouveau Testament.


Par exemple, les quatre premiers chapitres de la première épitre de Paul aux Corinthiens sont un appel à l’unité. Quand Paul était à Éphèse, il a appris que des divisions avaient éclaté dans l’église de Corinthe. Ainsi, il a commencé sa lettre avec une longue introduction sur l’unité de l’Église et la nécessité d’éviter le schisme. Paul est préoccupé par cette évolution, et il cherche à fournir des conseils inspirés pour remédier à cette situation regrettable.


Selon 1 Corinthiens 1:10-17, qu’est-ce qui semble avoir été la cause de la désunion, des divisions et des querelles?





Paul était inquiet pour ses frères et sœurs à Corinthe quand quelqu’un de Chloé lui a décrit les divisions et les querelles parmi eux. Ses premières paroles montrent la profondeur de son inquiétude: « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment » (1 Cor. 1:10, LSG). Quelle que soit la cause exacte de ce conflit, et de la division qui s’en est suivie, Paul voulait qu’il cesse.


Paul rappelle aux Corinthiens que les chrétiens sont appelés à suivre Christ, pas un être humain – quels que soient les compétences et les dons de cette personne. Alors qu’ils semblaient eux-mêmes être divisés dans des « partis pris », l’apôtre a déclaré sans équivoque que ces divisions n’étaient pas conformes à la volonté de Christ. Il a affirmé que l’unité des chrétiens est centrée sur Christ et Son sacrifice sur la croix (1 Cor. 1:13).


L’unité chrétienne trouve sa source dans la vérité, car elle se trouve en Jésus Christ et Sa croix et non chez un quelconque individu, quels que soient le mentorat et le charisme de la personne. Au pied de la croix, nous sommes tous sur le même terrain. Notre baptême est en Jésus, qui seul peut nous purifier du péché. Ainsi, nous devons œuvrer de façon pratique pour cette unité en Christ.


Ce que cela devrait nous dire est que, en tant qu’Adventistes du septième jour, nous ne pouvons pas prendre pour acquis notre unité de foi et de mission. Les divisions et les querelles peuvent miner l’unité de notre Église aujourd’hui si l’amour et la seigneurie de Christ ne nous unissent à Lui.


Comment pouvons-nous apprendre à éviter le genre de dangers que Paul résout ici? Pourquoi devons-nous être toujours prudents sur la façon dont nous risquons de donner plus de loyauté à une personne qu’à Christ?


Mercredi


(page 18 du guide standard)


11 Octobre


« Les loups viendront »


Lisez Actes 20:25-31. Quel est l’avertissement de Paul aux anciens d’Éphèse? Que devraient-ils faire pour empêcher cela?


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Pendant son ministère, Paul faisait souvent face à l’opposition, et il savait qu’il serait difficile de préserver la pureté de l’évangile de Jésus Christ. Dans ses adieux aux anciens d’Éphèse, il utilise l’analogie de la sentinelle dans Ézéchiel 33: 1-6 pour dire à ses collaborateurs qu’ils étaient également responsables de la sauvegarde de l’évangile. Ils devaient être des bergers fidèles de leurs congrégations.


L’usage de l’expression « loups cruels » pour décrire les faux enseignants (Actes 20:29, LSG) fait penser à l’avertissement similaire de Jésus que les faux enseignants se déguiseraient en vêtements de brebis (Matthieu 7:15). Ces faux enseignants ont apparu peu de temps après que Paul ait donné cet avertissement, et ils ont envahi les croyants dans les églises asiatiques qu’il avait établies. Dans Éphésiens 5:6-14 et Colossiens 2:8, nous voyons certains des avertissements de Paul aux églises d’Asie mineure.


Dans sa deuxième épitre à Timothée, Paul dit également à Timothée, qu’il est responsable de l’église d’Éphèse, et il doit lutter contre les erreurs dans l’église et l’impiété dans les derniers jours.


Lisez 2 Timothée 2:14-19 à 3:12-17. Que dit Paul à Timothée sur la façon de contrer les faux docteurs et de préserver l’unité de l’église?


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Tout d’abord, Timothée devrait connaitre sa Bible: il doit « [dispenser] droitement la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15, LSG). L’antidote à ces litiges inutiles et à ces spéculations consiste à bien comprendre et à enseigner la parole donnée par Dieu. Les vérités de la Bible doivent être bien interprétées de sorte qu’aucune partie des Écritures ne soit mise en opposition avec l’intégralité de l’image présentée dans la Bible, et aussi, afin d’éviter les mauvaises interprétations qui peuvent amener les gens à perdre la foi en Jésus. Les remarques et les questions secondaires doivent être subordonnées aux principes de la parole de Dieu qui prépareront effectivement les croyants à mener une vie victorieuse en Christ. La deuxième recommandation de Paul est que Timothée lui-même « évite les discours vains et profanes » (2 Tim. 2:16, LSG). Des sujets triviaux et spéculatifs ne doivent pas faire partie du ministère d’enseignement de Timothée s’il veut être un ministre fidèle de l’évangile. Ces types de conversations ne conduisent qu’à plus d’impiété et n’édifient pas la foi des croyants (2 Tim. 2:16). Seule la vérité mène à la piété et à l’harmonie parmi les croyants. La raison pour laquelle Timothée doit éviter de telles erreurs est qu’elles contaminent l’église comme une maladie (2 Tim. 2:17). En fin de compte, l’obéissance à la parole de Dieu est l’antidote aux faux enseignements (2 Tim. 3:14-17) qui menacent l’unité de l’église.


Comment pouvons-nous, en tant qu’église, nous protéger nous-mêmes contre les mêmes types de personnes qui, par le biais de faux enseignements, apportent des divisions?


Jeudi


(page 19 du guide standard)


12 Octobre


Réflexion avancée: Ellen G. White, « Division du royaume » chap. 6, dans Prophètes et rois; « Avertissement et conseils » pp. 265-274, dans Les conquérants pacifiques.


« Le Seigneur veut que Ses serviteurs choisissent d’apprendre à s’unir dans l’effort harmonieux. Cela peut paraitre à certains comme si le contraste entre leurs dons et les dons des collaborateurs est trop grand pour leur permettre de s’unir dans un effort harmonieux; mais quand ils se souviennent qu’il y a des esprits variés à atteindre, et que certains rejetteront la vérité telle qu’elle est présentée par un ouvrier, et que les mêmes personnes ouvriront leur cœur à la vérité de Dieu telle qu’elle est présentée de façon différente par un autre ouvrier, ils auront le courage de collaborer pour œuvrer ensemble dans l’unité. Leurs talents, quoique divers, peuvent tous être sous le contrôle du même Esprit. Dans chaque mot et chaque action, la bonté et l’amour se révèleront; et alors que chaque ouvrier accomplit fidèlement sa part du service, la prière de Christ pour l’unité de Ses disciples sera exaucée, et le monde saura qu’ils sont Ses disciples. » – Ellen G. White, Gospel Workers, p. 483.


Discussion:


La question de faire ce qui est juste à « ses propres yeux » n’est pas nouvelle. Le postmodernisme, qui rejette l’idée de toute autorité centrale, intellectuelle ou morale, pourrait potentiellement ouvrir la voie au genre d’anarchie morale contre lequel la Bible nous avertit. Comment nous, en tant que chrétiens et en tant qu’église dans son ensemble, faisons face à ce genre de défi?


Réfléchissez à l’histoire du roi Roboam et à la division d’Israël (1 Rois 12). Quelles leçons pouvons-nous en tirer pour nous aujourd’hui?


Que peuvent faire les dirigeants et les membres d’église pour aider à prévenir les conflits et les divisions dans une église locale lorsqu’ils surgissent? Combien il est important d’arrêter ces problèmes avant qu’ils ne grandissent et n’infectent toute l’église? Comment pouvons-nous, en tant que membres d’église, faire attention à ne pas tomber dans le piège où sont tombés certains à Corinthe?


étudiez le contexte du passage sur la discorde dans Proverbes 6:16-19. Qu’Apprenez-vous de cette option pour empêcher les conflits dans votre église locale?


Résumé: Dans la Bible, nous trouvons des situations qui ont conduit à la désunion. Quand le peuple de Dieu vivait dans l’obéissance fidèle, les dangers de la désunion diminuaient grandement. Les exemples de l’époque des juges, ainsi que ceux du règne de Roboam ont ouvert la porte à la division. Même à l’époque du Nouveau Testament, le risque de la désunion n’était pas écarté. Une bonne compréhension de la parole de Dieu et l’effort d’y obéir sont la meilleure protection contre la désunion et le schisme parmi nous.


Vendredi


(page 20 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Des Adventistes ont chanté et le prêtre a maudit


par Elvis Dumitru,


Je suis un pasteur parce que mon grand-père, un croyant orthodoxe, soutenait l’Église Adventiste du Septième Jour. Quand mon grand-père devenait de plus en plus vieux, il parla à mon père dans leur maison de Răteşti, un petit village en Roumanie. « Si jamais tu veux appartenir à la seule vraie église chrétienne, il faut aller à l’Église Adventiste du Septième Jour », dit mon grand-père, Gherase Dumitru. Ces paroles furent comme une graine qui a conduit mon père, Aurélien, à Rechercher l’Église Adventiste et à y être baptisé en Roumanie à l’époque communiste. En conséquence, j’ai grandi dans un foyer adventiste, et mon frère et moi sommes tous deux pasteurs adventistes. Mais comment mon grand-père connaissait-il les Adventistes? L’histoire remonte au début des années 1960 en Răteşti, située à environ 135 km au nord de la capitale de la Roumanie, Bucarest.


Il y avait environ huit Adventistes dans le village, et les autorités ordonnèrent leur arrestation au milieu d’une vague de répression sur la religion. Un charretier fut appelé pour amener les Adventistes en prison dans un chariot à cheval. Quand la charrette secouait et balançait sur le chemin à cause de la boue, les prisonniers commencèrent à chanter des cantiques. Le charretier, en écoutant, fut surpris par les belles paroles de Jésus et de Son amour. Il se demandait comment ces Adventistes pouvaient chanter avec une telle joie en allant en prison? Une semaine plus tard, le même charretier fut appelé à prendre le prêtre orthodoxe du village pour l’amener dans son église. Quand le chariot balançait en cours de route vers l’église, le prêtre se mit en colère et déclencha un torrent de blasphèmes. Le conducteur écouta en état de choc. Il se demandait: pourquoi le prêtre maudit-il son Dieu à cause de la boue sur le chemin de l’église? Et pourquoi les Adventistes chantaient-ils ces beaux chants de louange à Jésus quand ils allaient en prison?


Les deux incidents laissèrent une profonde impression sur le charretier, et il décida de chercher à en savoir plus sur les Adventistes. Après un certain temps, il fut baptisé dans l’Église Adventiste. Le charretier était un bon ami de mon grand-père. Aujourd’hui, Răteşti est encore un petit village mais avec une forte présence adventiste, avec environ 40 membres d’église. Nous pensons souvent que les gens ne sont pas intéressés par ce que nous faisons, mais les gens regardent toujours. Des prisonniers adventistes dans un charriot ne savaient pas qu’un charretier écoutait avec crainte leurs chants de louange – et que leur fidélité façonnerait deux générations d’adventistes dans ma famille.



Elvis Dumitru, 26 ans, est un pasteur de l’Église Adventiste du Septième Jour à Cuza Voda, Bucarest.



La leçon en bref


Texte clé: Proverbes 9:10


Objectifs:


Savoir: Comprendre que la parole de Dieu donne la sagesse qui, lorsqu’elle est suivie, favorise l’harmonie parmi le peuple de Dieu.


Ressentir: Sentir la nécessité d’une compréhension personnelle de la volonté de Dieu conformément à Sa parole.


Agir: Décider de suivre la parole de Dieu plutôt que de suivre les inclinaisons personnelles de ce qui est juste.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: L’obéissance favorise l’unité

A Comment le livre des Proverbes définit-il la sagesse dans les chapitres 4 et 9?


B La liste des bénédictions dans Deutéronome 28:1-14 ne mentionne pas directement l’unité. Quels sont les aspects de ce passage qui impliquent que l’obéissance à la parole de Dieu favorise l’unité?


C Comment le fait de suivre la parole de Dieu aboutit-il à l’harmonie? Comment les conseils de Paul aux Corinthiens peuvent-ils vous aider à répondre à cette question?


  1. Ressentir: L’importance de la compréhension de la volonté de Dieu

A Pourquoi les conseils des jeunes amis de Roboam lui ont semblé justes?


B Avez-vous une fois été si attaché à une idée au point que vous avez conclu que c’est la volonté de Dieu pour vous? Quel a été le résultat de votre décision?


C Quels sont les facteurs dans l’église aujourd’hui qui montrent qu’une compréhension personnelle de Dieu est nécessaire?


III. Agir: Suivre la volonté de Dieu


A Comment pouvons-nous faire la différence entre nos propres penchants et la volonté de Dieu?


B Que faire, si vous n’êtes pas sûr de la volonté de Dieu?


Résumé: Les exemples de l’Écriture révèlent que l’obéissance fidèle à la volonté de Dieu favorise l’unité et l’harmonie parmi le peuple de Dieu. Par contre, la désobéissance et la tendance à suivre les inclinaisons personnelles créent les conditions qui favorisent la désunion.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Proverbes 9:10


Concept clé de croissance spirituelle: La tendance humaine à faire ce qui semble juste en se basant sur un jugement personnel conduit fréquemment à des problèmes qui créent la discorde et la désunion. Les chrétiens peuvent éviter ce piège en cherchant la sagesse dans la parole de Dieu, en se concentrant particulièrement sur Christ, le centre de l’évangile.


Coin du moniteur: Le jugement personnel peut facilement être confondu au fait de faire ce qui est juste. Aidez les membres de la classe à voir comment il est facile de créer des problèmes en suivant les inclinaisons personnelles plutôt que les conseils judicieux.


Discussion: En mai 2015, des pluies torrentielles ont conduit à d’importantes inondations au nord de Brisbane, en Australie. Bien que les services d’urgence aient averti les conducteurs de ne pas tenter de traverser les eaux inondées, beaucoup de personnes ont ignoré ces avertissements. Certains individus fondaient leurs décisions à traverser la marée haute sur le souvenir que les inondations n’avaient jamais été trop profondes sur les routes qu’ils ont utilisées régulièrement. D’autres ont soutenu qu’ils connaissaient assez bien la région pour traverser la route inondée. C’est ainsi que la perception du risque a tendance à être faible en situation d’urgence. Comme conséquence directe de suivre leur propre jugement erroné, cinq personnes moururent dans leurs voitures, emportées par les eaux d’inondation. Beaucoup d’autres personnes se sont retrouvées en situations dangereuses face aux courants rapides des eaux d’inondation.


Question de Discussion: L’histoire que nous venons de lire donne deux raisons d’ignorer les conseils judicieux. Quelles autres raisons peuvent amener quelqu’un à ignorer les conseils judicieux dans ce genre de situation? Comment classez-vous les raisons que les gens utilisent généralement pour ignorer ce qui est vrai?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: La Bible fournit un certain nombre d’exemples de personnes qui ont fait de mauvais choix tout en mentionnant également les raisons d’un meilleur choix. Aidez votre classe à reconnaitre l’importance de chercher la sagesse de Dieu dans leurs décisions et les conséquences qui découlent du fait de faire les mauvais choix.


Commentaire méthodique


  1. Le Jugement humain du bien et du mal (Revoir Juges 17:6 et 1 Rois 12:1-16).

Le livre de Josué est rempli de célébration et d’espoir étant donné que les descendants d’Abraham, qui avaient erré dans le désert pendant quarante ans, s’étaient finalement installés sur la terre promise. Émerveillés par les hauts faits de Dieu, les Israélites se sont engagés à servir Dieu pour toujours, et ils ont renouvelé leurs vœux d’engagement. Mais l’humeur change brusquement dans les premières pages du livre des Juges. Le livre des Juges dépeint Israël comme une nation qui essaie simplement de survivre, puisqu’elle subit des invasions répétées et même la guerre civile. La grandeur spirituelle dont ils ont joui à leur arrivée sur la terre promise avait depuis longtemps disparu et était remplacée par l’apathie spirituelle et l’apostasie pure et simple. Israël avait servi Dieu sous la conduite de Josué et tous ceux qui vivaient alors avaient vu la puissance de Dieu. La nouvelle génération après Josué n’avait pas connu Dieu ou compris ce qu’Il avait fait pour Israël (Josué 24:31, Juges 2:7-10). En l’absence de cette connaissance, ils ont refusé d’être régis par les lois de Dieu, choisissant plutôt de fonder leur choix sur ce qui était juste à leurs propres yeux. En conséquence, la discipline et la cohésion du peuple de Dieu se sont détériorées, faisant place à l’anarchie et à la rébellion. La triste histoire du livre des Juges est un cycle répété d’apostasie, ce qui entraine l’oppression des nations environnantes, les appels à l’intervention de Dieu, la délivrance de Dieu, puis encore, l’apostasie. Il semble qu’après que Dieu ait délivré Israël, Son rôle fut rapidement oublié, et Israël a une fois de plus perdu de vue son propre rôle.


Environ cent ans plus tard, le roi Roboam, fils de Salomon, a pris le trône de la nation. Bien que David et Salomon eussent suivi Dieu, les gens étaient toujours enclins à faire les choses à leur propre façon. Roboam était aussitôt face à la décision sur le fait de poursuivre la politique de son père ou de faire des réformes. Pendant les trois jours de délibération qu’il a alloués à la prise de cette décision, Roboam a consulté les conseillers de son père et ses pairs; mais il n’a pas du tout consulté Dieu. Sa décision finale de rendre la vie plus difficile à la nation fut le catalyseur final d’une division parmi le peuple de Dieu.


Considérez ceci: Qu’est-ce qui a conduit les enfants d’Israël à faire ce qui était juste à leurs propres yeux? Comment auraient-ils pu éviter cette erreur? En méditant sur Juges 21:25, pensez-vous que l’auteur des Juges estime qu’un roi humain est la solution au problème d’Israël? Quel est le fondement de votre réponse? Comment le règne de Roboam démontre-t-il qu’un roi humain n’était pas la réponse au problème d’Israël?


  1. La véritable source de sagesse (Revoir Psaume 9:10 et Jacques 1:5 avec votre classe.)

Contrairement aux actions égocentriques décrites dans Juges et 1 Rois, l’Écriture indique que la vraie sagesse vient d’une autre source. Le livre des Proverbes et le livre de Jacques ont tous deux identifié clairement la sagesse comme appartenant à Dieu. Proverbes met l’accent sur l’aspect relationnel de la sagesse, invitant ses auditeurs à reconnaitre que « la crainte de l’Éternel est le commencement de la science » (Prov. 1:7, LSG). Proverbes 9 confirme que « le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel; et la science des saints, c’est l’intelligence. » (Prov. 9:10, LSG). La sagesse est sous-entendue ici comme vécue et trouvée dans la rencontre de soi avec le Dieu puissant. La relation elle-même est identifiée comme un élément indispensable de la sagesse. Jacques souligne également Dieu comme celui qui donne la sagesse (Jacques 1:5). L’apôtre souligne la générosité et la bienveillance de Dieu qui donne volontiers la sagesse à tous ceux qui la cherchent. Ici, Dieu est le fournisseur de la sagesse à ceux qui en ont besoin dans leurs prises de décisions.


Considérez ceci: Pensez-vous que l’expression de la sagesse dans le livre des Proverbes soit opposée à celle mentionnée dans Jacques? Pourquoi ou pourquoi pas? Comment les deux idées sont-elles liées? Pourquoi les deux idées sont-elles importantes?


III. Assurer un centre d’intérêt correct (Revoir 1 Corinthiens 1:10-17 et 2 Timothée 2:14-19).


Corinthe était un important centre commercial, situé sur l’isthme de la Grèce. La proximité de Corinthe à Athènes impliquait une prospérité de la culture gréco-romaine, tandis que sa position géographique, en tant que port, encourageait toutes sortes de vice. Étonnamment, une église y existait déjà, mais les lettres de Paul, et plus tard, Clément, indiquent que l’église avait beaucoup de problèmes. L’un de ces problèmes était la division interne (1 Cor. 1:10-17). Bien que nous retrouvions, dans 1 Corinthiens, un certain nombre de motifs de division, le chapitre 1 décrit les divisions qui ont surgi à cause du fait que des membres se concentraient sur les personnalités et les enseignements des différents dirigeants. Les Corinthiens n’avaient pas abandonné leur foi, mais ils annonçaient fièrement leur allégeance à des leadeurs chrétiens. Paul a recommandé un recentrage principal. Les Corinthiens ne devraient pas se centrer sur les dirigeants humains mais sur Jésus Christ, le centre de leur foi. Les chrétiens ne sont pas appelés à suivre les dirigeants humains, mais plutôt, ils sont appelés à suivre Jésus, qui, Paul le souligne, n’est ni orgueilleux ni divisé. L’unité peut exister uniquement lorsque les chrétiens se centrent sur celui qui les avait réunis en abattant les barrières qui les divisaient. C’est Sa mort sur la croix qui est à la fois la puissance (1 Cor. 1:18) et la sagesse de Dieu (1 Cor. 1:24), même si le choix de ce symbole de honte paraissait insensé à un public gréco-romain.


Considérez ceci: Quel type d’unité Paul attend-il des Corinthiens? Attend-il d’eux qu’ils s’entendent sur tous les points? (Comparez 1 Corinthiens 1:10 et 1 Corinthiens 8:7-13). Comment le fait de se centrer sur Christ apporte-t-il l’unité que Paul décrit?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Il est facile d’accepter tout simplement que la sagesse de Dieu est la meilleure, mais ne pas permettre à cette connaissance de changer la façon dont nous concevons la vie. Aidez votre classe à méditer sérieusement sur la raison pour laquelle cette résistance au changement survient, et ensuite, aidez les membres à se concentrer sur le rôle d’une relation avec Dieu dans la détermination de la volonté de Dieu.


À méditer:


  1. Pourquoi les êtres humains trouvent-ils que le fait de faire ce qu’ils veulent est si attrayant? Comment chercher Dieu devient-il plus attrayant?

  1. Pourquoi perdons-nous de vue souvent ce que Dieu a fait pour nous peu après que Dieu nous ait délivrés d’une crise? Comment pourrions-nous empêcher cet oubli dans le futur?

  1. L’obéissance à Dieu conduit-il toujours à l’unité? Justifiez votre réponse.

  1. Que pouvons-nous apprendre de la sagesse par le simple fait d’être en relation avec Dieu? Comment cela nous aide-t-il quand nous cherchons la sagesse sur des questions spécifiques?

  1. Comment pouvons-nous continuer à nous concentrer sur Christ dans notre monde agité?

ÉTAPE 4 — Créer


Coin du moniteur: Paul relie la sagesse à Christ et appelle les Corinthiens à se concentrer sur ce que le monde considère comme folie, c’est-à-dire, la mort de Jésus sur la croix. Aidez votre classe à se donner à l’application pratique de la solution de Paul à la désunion dans l’église.


Activités:


  1. Passer du temps à étudier les quatre premiers chapitres de 1 Corinthiens. Créez ensuite une étude biblique ou une présentation PowerPoint qui présente la solution de Paul au problème de la désunion.

  1. Rédigez un court sketch qui aide les observateurs à penser à ce que signifie le fait de mettre Jésus et Sa mort au centre de notre vie, au lieu de la sagesse du monde.

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*13 – 19 Octobre


« Qu’ils soient tous un »


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Jean 17:1-26, 1 Jean 5:19, Jean 13:18-30, Jean 5:20-23, Marc 9:38-41, Apocalypse 18:4, 1 Jean 2:3-6.


Verset à mémoriser: « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jean 17:20, 21, LSG).


L’Évangile de Jean nous donne un aperçu sur les préoccupations immédiates de Jésus juste avant Sa trahison et Sa mort. Dans ces cinq chapitres cruciaux (Jean 13-17), nous recevons les dernières paroles d’instruction de Jésus, culminant avec ce qu’on a parfois appelé Sa « prière sacerdotale » (Jean 17).


« C’est une appellation bien convenable, car notre Seigneur dans cette prière se consacre au sacrifice dans lequel Il est à la fois prêtre et victime. De plus, c’est une prière de consécration en faveur de ceux pour qui le sacrifice est offert – les disciples qui étaient présents dans la chambre haute et ceux qui viendraient par la suite à la foi grâce à leur témoignage. » – F. F. Bruce, The Gospel of John, (Grand Rapids: Eerdmans, 1983), p. 328. Au cœur de cette prière se trouve la préoccupation de Jésus pour l’unité entre Ses disciples et ceux qui croiraient plus tard en Lui. Cela se présente comme un thème clé dans Sa prière: « C’est pour eux que Je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que Tu M’as donnés, parce qu’ils sont à Toi; et tout ce qui est à Moi est à Toi, et ce qui est à Toi est à Moi; et Je suis glorifié en eux. » (Jean 17:9, 10, LSG).


Aucune discussion significative sur l’unité de l’église, sur notre unité en Christ, ne peut être complète sans prêter une attention particulière à cette prière. Pourquoi Jésus a-t-Il prié? Pour qui a-t-Il prié? Et que signifie Sa prière pour nous aujourd’hui?


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 20 Octobre.



Leçon


3


(page 22 du guide standard)


14 octobre


Jésus prie pour lui


La prière sacerdotale a trois parties. Tout d’abord, Jésus prie pour Lui-même (Jean 17:1-5), puis pour Ses disciples (Jean 17:6-19), et enfin pour ceux qui croiraient plus tard en Lui (Jean 17:20-26).


Lisez Jean 17:1-5. Quelle est l’essence de Sa prière, et qu’est-ce que cela signifie pour nous?




Jésus intercède premièrement pour Lui-même. Dans les évènements précédents Sa prière dans l’Évangile de Jean, Jésus avait indiqué que Son heure n’était pas encore arrivée (Jean 2:4, 7:30, 8:20). Mais maintenant, il sait que l’heure de Son sacrifice est arrivée. Le moment de la fin dramatique de Sa vie terrestre est arrivé, et Il a besoin de force pour accomplir Sa mission. C’est un temps de prière.


Jésus glorifiera Son Père en faisant Sa volonté, même si cela signifie qu’Il doit endurer la croix. Son acceptation de la croix n’est pas une fatalité; au contraire, c’est de cette façon qu’Il devra exercer l’autorité que le Père Lui a donnée. Il n’est pas mort en martyr, mais c’est plutôt un choix volontaire pour glorifier Son Père, en accomplissant l’objectif même de Son incarnation, ce qui n’est autre chose que Sa mort sacrificielle sur la croix pour les péchés du monde.


Qu’est-ce que la vie éternelle selon Jean 17:3? Que signifie connaitre Dieu?




Tout d’abord, Jésus nous dit que la vie éternelle consiste à connaitre personnellement Dieu. Ce n’est pas le salut par les œuvres ou par la connaissance, mais c’est plutôt l’expérience de la connaissance du Seigneur à cause de ce que Jésus a fait pour nous sur la croix. Cette connaissance est médiée par une relation personnelle avec le Père. Notre tendance humaine est de limiter la connaissance des faits et des détails, mais ici, Jésus vise quelque chose de plus profond et de plus épanouissant: une relation personnelle avec Dieu. La première venue de Jésus avait aussi pour but de guider l’humanité dans sa quête d’une connaissance plus significative et salvatrice de Dieu et de l’unité les uns avec les autres comme résultat de cette connaissance.


Quelle est la différence entre la connaissance (à propos) de Dieu et la connaissance personnelle de Dieu? Quelle expérience avez-vous eue qui vous ait aidé à apprendre à connaitre Dieu?



Dimanche


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15 Octobre


Jésus prie pour Ses Disciples


Lisez Jean 17:9-19. Qu’est-ce que Jésus demande spécifiquement dans Sa prière pour Ses disciples?


Jésus prie ensuite pour Ses disciples, qui risquent de perdre leur foi en Lui dans les jours à venir, quand Lui, Jésus, ne sera plus avec eux dans la chair. Ainsi, Il les confie aux soins de Son Père.


Jésus prie pour leur protection dans le monde. Par conséquent, Jésus ne prie pas pour le monde, parce qu’Il sait bien que le monde s’oppose à la volonté du Père (1 Jean 5:19). Mais étant donné que le monde est le lieu où les disciples feront leur service, Jésus prie afin qu’ils soient préservés du mal dans le monde. Jésus s’inquiète du monde; en effet, Il est le Sauveur du monde. Mais la propagation de l’évangile est laissée à Ses témoins qui iront prêcher la bonne nouvelle. C’est pourquoi Jésus a besoin d’intercéder pour eux afin que le malin ne les conduise pas à la défaite (Matthieu 6:13).


Un disciple, cependant, a été vaincu. Plus tôt ce soir-là, Jésus avait mentionné que l’un d’eux avait décidé de Le trahir (Jean 13:18-30). Bien que Jésus se réfère au fait que l’Écriture avait prédit la trahison de Judas (Psaume 41: 9), Judas n’était pas la victime du destin. Au cours de la dernière cène, Jésus a fait appel à sa conscience dans un geste d’amour et d’amitié (Jean 13:26-30). « Pendant le souper de Pâque, Jésus avait montré Sa divinité en dévoilant le dessein du traitre. Il avait eu la bonté d’inclure Judas dans le ministère exercé en faveur des disciples. Mais le dernier appel de l’amour resta sans réponse. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 721.


Sachant que l’envie et la jalousie pouvaient diviser les disciples, comme cela s’était manifesté à maintes reprises auparavant, Jésus pria pour leur unité. « Père saint, garde en Ton nom ceux que Tu M’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous. » (Jean 17:11, LSG). Cette unité est au-delà de tout entendement humain. Elle peut être le résultat et le don de la grâce divine. Leur unité est fondée sur l’unité du Père et du Fils, et cette unité est une condition sine qua non pour assurer un service efficace à l’avenir.


Leur sanctification ou la consécration dans la vérité est aussi indispensable pour le service. L’œuvre de la grâce de Dieu dans les cœurs des disciples se transforme. Mais s’ils veulent témoigner de la vérité de Dieu, ils doivent être transformés par cette vérité.


Que signifie « ne pas être du monde »? Qu’y a-t-il de nous-mêmes, de nos vies et de notre façon de vivre qui fait que nous ne sommes « pas de ce monde »?


Lundi


(page 24 du guide standard)


16 Octobre


« Pour ceux qui croiront en Moi »


Après que Jésus ait prié pour Ses disciples, Il étend Sa prière pour inclure « ceux qui croiront en Moi par leur parole » (Jean 17:20, LSG).


Lisez Jean 17:20-26. Quel était le souhait le plus cher de Jésus pour ceux qui croiraient plus tard au message de l’évangile? Pourquoi est-il si important que cette prière s’accomplisse?


Tout comme le Père et le Fils sont un, Jésus a prié pour que ceux qui croiront en eux soient également un. Dans quelques endroits dans l’Évangile de Jean, Jésus a parlé de l’unité du Père et du Fils. Ils n’agissent jamais indépendamment l’un de l’autre, Ils sont toujours unis dans tout ce qu’Ils font (Jean 5:20-23). Ils partagent une passion commune pour l’humanité déchue, dans la mesure où le Père était disposé à donner Son Fils pour sauver le monde, et le Fils était disposé à donner Sa vie pour le monde aussi (Jean 3:16, 10:15).


L’unité à laquelle Jésus se réfère dans cette prière est une unité d’amour et de but, car c’est entre le Père et le Fils. « À ceci tous connaitront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:35, LSG). La manifestation de cette unité dans l’amour constitue une confirmation publique, aussi bien de leur relation avec Jésus qu’avec le Père. « La manifestation de leur véritable unité devait fournir un témoignage convaincant à la véracité de l’évangile. » – Andreas J. Köstenberger, John, Baker Exegetical Commentary on the New Testament (Grand Rapids: Baker Academic, p. 498. Voilà comment le monde connaitra que Jésus est le Sauveur. En d’autres termes, cette unité pour laquelle Jésus priait ne pouvait pas être invisible. Comment le monde peut-il être convaincu de la véracité de l’évangile s’il ne voit pas l’amour et l’unité au sein du peuple de Dieu?


« Dieu conduit un peuple à se tenir dans une unité parfaite sur la plateforme de la vérité éternelle... Le dessein de Dieu est que Son peuple soit uni dans la foi. La prière de Christ avant Sa crucifixion était que Ses disciples soient un, tout comme Il est un avec le Père, afin que le monde puisse croire que le Père L’a envoyé. Cette prière plus touchante et plus merveilleuse résonne à travers les générations, même jusqu’à nos jours; Ses paroles étaient: ‘‘Je ne prie pas pour eux seuls, mais pour ceux qui croiront en Moi par leur parole.’’ Combien de fois les disciples de Christ devraient chercher sérieusement la réponse à cette prière dans leur vie. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 4, p. 17.


Que faisons-nous dans nos vies et nos églises pour aider à atteindre le genre d’unité présentée ici? Pourquoi la mort en soi est-elle cruciale pour chacun de nous si nous voulons que notre église soit unie comme il se doit?


Mardi


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17 Octobre


L’unité entre les chrétiens


Lisez Marc 9:38-41 et Jean 10:16. Qu’est-ce que la réponse de Jésus à l’apôtre Jean nous enseigne sur l’exclusivisme et le jugement précipité au sujet de qui est un vrai disciple de Jésus?


Les Adventistes du septième jour ont eu tendance à comprendre la prière de Jésus dans Jean 17 comme s’appliquant directement à l’unité de leur dénomination. Nous devons être unis en tant qu’église pour accomplir notre mission qui consiste à annoncer les messages des trois anges dans le monde. Sur ce point, il y a un petit désaccord.


Qu’en est-il de l’unité avec les autres chrétiens? Comment devons-nous nous rapporter à eux à la lumière de la prière de Jésus?


Sans aucun doute, nous croyons que Dieu a des serviteurs fidèles dans d’autres églises en dehors de l’Église Adventiste. En outre, la Bible est claire que Dieu a Ses fidèles à Babylone (l’église apostate), et Il les appelle à sortir: « Sortez du milieu d’elle, Mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. » (Apocalypse 18:4, LSG).


Dans le même temps, nous savons que, d’après le livre de l’Apocalypse, il y a une grande apostasie parmi ceux qui professent le nom de Christ et que dans les derniers jours, de nombreux faux chrétiens s’uniront entre eux et avec l’État afin de déclencher la persécution graphiquement décrite dans Apocalypse 13:1-17. Par conséquent, les Adventistes ont toujours été très prudents en ce qui concerne les appels à l’unité avec les autres églises, comme on le voit avec le mouvement œcuménique.


Alors, comment devrions-nous nous rapporter à d’autres confessions? Ellen G. White a écrit ce qui suit en ce qui concerne le fonctionnement de l’Église Adventiste du Septième Jour ainsi que d’autres chrétiens, du moins sur cette question précise: « Quand l’agent humain soumet sa volonté à la volonté de Dieu, le Saint-Esprit agira sur le cœur de ceux qu’il sert. Le Seigneur m’a montré que nous ne devons pas fuir les adhérentes du W.C.T.U. [association des chrétiennes pour la tempérance]. En s’unissant avec elles en faveur de l’abstinence totale d’alcool, nous ne changeons pas notre position concernant l’observation du septième jour, et nous pouvons présenter notre point de vue sur leur position concernant le sujet de la tempérance. En ouvrant la porte et en les invitant à s’unir à nous sur la question de la tempérance, nous avons leur soutien sur les principes de la tempérance; et elles, en s’unissant à nous, entendront des vérités nouvelles que l’Esprit Saint est prêt à leur faire comprendre. » – Welfare Ministry, p. 163.


Bien qu’elle parlât d’un problème spécifique à un moment précis, elle donne les principes que nous pouvons suivre concernant comment nous rapporter aux autres chrétiens, en particulier sur la question de l’union autour d’une cause.


Tout d’abord, nous pouvons travailler avec eux sur des intérêts sociaux communs. Deuxièmement, si nous nous unissons à eux, nous devons le faire d’une manière qui ne nuise pas à nos croyances ou pratiques. Troisièmement, nous pouvons et devons utiliser cette « unité » pour partager avec d’autres les précieuses vérités dont nous avons été bénis.


Mercredi


(page 26 du guide standard)


18 Octobre


Une seule foi partagée dans l’amour


Dans Jean 17:3, Jésus a dit que la vie éternelle est de connaitre Dieu. Lisez 1 Jean 2:3-6. Que signifie connaitre Dieu? Comment démontrons-nous notre connaissance de Dieu dans notre vie quotidienne?


En général, alors que les gens dans la société d’aujourd’hui se disent citoyens respectueux des lois, ces mêmes personnes minimisent souvent l’obligation biblique à garder les commandements de Dieu. Certains prétendent même que la grâce de Dieu fait disparaitre les commandements de Dieu. Mais ceci est contraire à l’enseignement biblique: « garder les commandements n’est pas une condition pour connaitre Dieu, mais c’est la preuve que nous connaissons Dieu/Jésus et L’aimons. Par conséquent, la connaissance de Dieu n’est pas seulement théorique, elle conduit plutôt à l’action. » – Ekkehardt Mueller, The Letters of John (Nampa, Idaho: Pacific Press, 2009), p. 39. Jésus Lui-même a souligné: « Si vous M’aimez, gardez Mes commandements ». « Celui qui a Mes commandements et qui les garde, c’est celui qui M’aime » (Jean 14:15, 21, LSG). « Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons Ses commandements. Car l’amour de Dieu consiste à garder Ses commandements. Et Ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:2, 3, LSG).


Lisez Jean 13:34, 35. Quel nouveau commandement Jésus donne-t-Il à Ses disciples, et comment est-il lié à l’idée d’unité des disciples de Jésus?


Le commandement d’aimer son prochain n’était pas nouveau en soi; on le trouve dans les instructions que Dieu a données à Moïse (Lévitique 19:18). Ce qui est nouveau, c’est le commandement de Jésus à Ses disciples de s’aimer comme Il les a aimés. L’exemple de l’amour désintéressé de Jésus est la nouvelle éthique pour la communauté chrétienne.


Quelle norme merveilleuse Jésus nous a donnée! La vie de Jésus avait été une démonstration pratique de l’amour en action. L’ensemble de l’œuvre de grâce est un service continu d’amour, d’effort sacrificiel et d’abnégation. On peut imaginer que la vie de Christ était une manifestation incessante d’amour et de sacrifice pour le bien des autres. Le principe qui a poussé Christ à cette vie doit pousser aussi Son peuple dans toutes leurs relations avec les autres. Quel témoignage puissant un tel amour serait aux yeux du monde! Et quelle puissante force pour l’unité entre nous!


Comment pouvons-nous apprendre à révéler ce genre d’amour et d’abnégation à d’autres personnes tout comme Jésus l’avait révélé?


Jeudi


(page 27 du guide standard)


19 Octobre


Réflexion avancée: Ellen G. White, « La loi de Dieu est immuable », pp. 379-394, dans La tragédie des siècles. Lisez les articles “Denominations, Relations to Other,” pp. 763, 5 764, and “Roman Catholic Church,” p. 1110, dans The Ellen G. White Encyclopedia.


« Bien que l’Église Adventiste du Septième Jour soit présente dans le monde entier avec beaucoup d’églises locales, les Adventistes ne prétendent pas être l’église universelle de Christ. L’église universelle est plus grande que toutes les confessions. Elle est à la fois visible et invisible, dans la mesure où elle se compose de ceux qui croient en Jésus et Le suivent. Cette question théologique devient plus importante si nous considérons l’apostasie parmi les chrétiens, décrite de façon poignante dans le livre de l’Apocalypse. L’église pure de l’Apocalypse 12 est en contraste avec la « prostituée » d’Apocalypse 17, Babylone la grande ville, qui à son tour est en contraste avec l’épouse de l’agneau, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem d’Apocalypse 21 ou 22. Au premier siècle, l’église universelle pouvait avoir été tout à fait visible, c’est beaucoup plus difficile et plus complexe de la voir, par exemple, au cours du moyen-âge.


Par conséquent, les Adventistes ne limitent pas le concept de la véritable Église de Dieu à leur seule confession, et ne l’étendent non plus automatiquement à d’autres églises chrétiennes. La véritable Église de Dieu se compose de ceux qui croient vraiment en Lui. Dieu les connait. Les Adventistes, en revanche, affirment qu’ils sont le peuple spécial visible de Dieu, le reste de la fin des temps d’Apocalypse 12:17 et les chapitres 12 à 14. Ce reste a un caractère à la fois local et universel (Apo. 2:24 et 12:17). » – Ekkehardt Mueller, “The Universality of the Church in the New Testament,” dans Ángel Manuel Rodríguez, ed., et Message, Mission, and Unity of the Church (Silver 13 Spring, Md.: Biblical Research Institute, General Conference of Seventh-day Adventists, 2013), p. 37.


Discussion:


Pourquoi l’accomplissement de la prière de Jésus dans Jean 17 est-il si important pour notre église? Qu’est-ce que le désir de Jésus pour l’unité de l’église du premier siècle révèle sur Son désir pour notre église aujourd’hui?


Votre église locale a-t-elle travaillé avec d’autres chrétiens sur certaines questions? Comment cela s’est-il passé? Comment pouvons-nous collaborer avec eux, lorsque cela est nécessaire, sans compromettre aucune des vérités que nous avons reçues?


Quelles sont les implications de cette déclaration dans La tragédie des siècles? Comment pouvons-nous rendre cela réel parmi nous? « Si le peuple de Dieu recevait la lumière telle qu’elle brille dans les Écritures, il réaliserait l’unité entrevue dans la prière de Jésus, et que l’apôtre appelle “l’unité de l’esprit par le lien de la paix”. “Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême.” Éphésiens 4:3-5. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 379?


Résumé: La prière sacerdotale de Jésus dans Jean 17 est un rappel que Jésus est toujours préoccupé par l’unité de l’église aujourd’hui. Sa prière doit être notre prière, et nous devrions chercher des moyens de consolider notre foi dans la parole de Dieu. L’amour pour les uns et les autres doit également caractériser nos relations envers tous, y compris les autres chrétiens, quelles que soient nos divergences théologiques.


Vendredi


(page 28 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Dieu ferme le trou


par Andrew Mcchesney, Mission adventiste


Frank Cantrill, un ancien pasteur des Adventiste du septième jour en Australie, était choqué quand les médecins lui ont diagnostiqué un cancer de la peau. Mais une surprise encore plus grande est venue deux semaines plus tard, quand un trou béant dans sa tête fut guéri dans ce que les médecins, stupéfaits, appellent un miracle. Les diagnostics avaient révélé chez Frank un mélanome au stade 4, une sorte de cancer de la peau sur sa tête, en 2014. « Ce fut un choc de se faire dire que si les nouveaux médicaments ne réussissaient pas à guérir le mal, je n’aurais pas de chance de vivre », déclara Frank, 72 ans. Un pasteur consacré et les membres commencèrent à prier pour lui. Frank subi une série d’opérations, des traitements de radiothérapie et des immunothérapies avec sa femme, Marlene, à ses côtés.


Des complications surgirent après une opération au cours de laquelle les médecins avaient supprimé un grand mélanome à l’arrière de la tête de Frank, laissant la partie de son crâne exposé. Les infirmières couvrirent la plaie, en attendant que la peau se développe sur le crâne, et plus tard, sa femme continua les soins. La plaie guérissait bien au début, mais ensuite, la peau cessa de croitre.


Un jour, la couleur du crâne exposé vira du blanc au jaune. Un chirurgien plasticien donna à Frank le diagnostic inquiétant que son crâne était mort. Le chirurgien appela un autre chirurgien plasticien pour des consultations, et les deux décidèrent d’effectuer une chirurgie majeure avec l’aide d’un neurochirurgien. Cette opération complexe prendrait 8 à 10 heures et les médecins remplaceraient le crâne de Frank par une valvule artificielle. « La nouvelle était un choc pour nous », déclara Marlene dans un courriel à des amis. Quelques jours plus tard, alors que Marlene changeait le pansement sur la tête de Frank, un morceau de crâne décoloré sorti avec le pansement et tomba dans sa main. « J’étais presque effondrée dans un choc ! », dit Marlene. Mais sous le morceau de crâne qui s’était détaché, elle pouvait voir que la chair de Frank avait connu une croissance à travers le crâne et avait couvert le trou béant.


Au cours des deux prochains jours, Frank visita trois médecins spécialistes pour savoir ce qui se passait. Il apprit que le crâne humain a trois couches, et sa chair s’était développée sous la première couche, forçant finalement la couche supérieure du crâne à tomber. Les médecins spécialistes déclarèrent que c’était un miracle. « Ils dirent: « qui prend soin de vous? », « Marlene, dit-il ».



Frank, photo à gauche, et Marlene Cantrill, sa femme, ont cru en Dieu comme leur grand médecin. L’opération fut annulée, et Frank fut envoyé à la maison. « Dieu sait ce qui se passe, et Il a un emploi du temps parfait », a déclaré Marlene. « Tout ce que nous pouvons dire est « Gloire au Seigneur ! »


La leçon en bref


Texte clé: Jean 17:20, 21


Objectifs:


Savoir: Décrire la préoccupation de Jésus que Ses disciples soient un.


Ressentir: Discerner l’importance de l’unité pour l’église et sa mission.


Agir: Chercher à représenter de manière précise le caractère amour et uni de Dieu au monde.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Un mandat pour l’unité

A Qu’est-ce que la nature et le caractère de Dieu ont à voir avec l’unité des chrétiens?


B La prière pour l’unité est l’une des nombreuses autres requêtes en faveur des disciples de Jésus. Comment les requêtes sont-elles liées les unes aux autres et à quoi les premiers chrétiens seraient confrontés après la mort de Jésus?


C Pourquoi Jésus était-Il si préoccupé par l’unité de Ses disciples?


  1. Ressentir: L’unité est nécessaire pour la mission

A De quelles manières spécifiques la désunion parmi les disciples de Jésus impacte-t-elle la mission de l’église?


B Qu’implique la désunion dans l’église à propos de la nature et du caractère de Dieu?


III. Agir: Montrer l’amour et le respect


A Quelle image de Dieu vos relations actuelles présentent-elles au monde?


B Quels obstacles empêchent une représentation précise du caractère de Dieu?


C Quelles mesures devez-vous prendre pour mieux refléter le caractère de Dieu?


Résumé: La prière de Jésus dans Jean 17 illustre l’immense désir de Jésus que Ses disciples représentent fidèlement la nature et le caractère de Dieu dans le monde qui les entoure. L’unicité de but entre le Père et le Fils signifie que l’unité des chrétiens est indispensable à cet objectif.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Jean 17:20, 21


Concept clé de croissance spirituelle: Les disciples de Jésus sont appelés à présenter l’amour et le caractère de Dieu au monde qui les entoure à travers leur unité avec les autres.


Coin du moniteur: Soulignez que lorsque nous nous appelons chrétiens, les personnes autour de nous commencent à juger la chrétienté et le caractère de Dieu en se basant sur ce qu’ils observent de nos interactions, que nous soyons conscients ou non de notre impact.


Discussion: Quand j’ai déménagé aux États-Unis pour les études de troisième cycle, je me suis retrouvé sans le vouloir ambassadeur de mon pays. Quand les gens m’écoutaient parler, ils supposaient que mon accent était représentatif des accents de tous les Néo-Zélandais. Ils supposaient que mon style vestimentaire reflétait la mode en Nouvelle Zélande. En fait, toutes mes paroles, actions et même mes choix alimentaires étaient examinés et considérés comme le reflet de ma culture d’origine. Dans de nombreux cas, les hypothèses faites par ceux qui m’entouraient étaient correctes; mais dans d’autres domaines, les hypothèses les induisaient en erreur.


Tout chrétien est appelé à être un ambassadeur de Dieu. La manière dont nous pensons et agissons impacte la façon dont le monde comprend Son caractère. Lorsque nous agissons de manière égoïste, causant la mésentente, le monde perçoit un Dieu divisé et impuissant. Mais lorsque nous affichons l’amour et l’unité envers les autres, nous affichons le vrai caractère de Dieu


Discussion: Quand avez-vous été un ambassadeur involontaire? Quel genre d’impression vos actions avaient laissé en ce qui concerne la personne, le pays ou le sport que vous aviez représenté? Êtes-vous plus susceptible de faire une meilleure impression quand vous aviez choisi d’être ambassadeur? Justifiez votre réponse.


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Cette section fournit une revue centrée sur les aspects relationnels de la prière de Jésus dans Jean 17.


Commentaire biblique


La longue prière dans Jean 17 suit ce que certains chercheurs ont identifié comme un discours d’adieu. Le contenu de la prière elle-même suggère qu’elle a été conçue comme un encouragement pour les disciples, qui auraient à relever bientôt des défis sans la présence physique de Jésus.


  1. La relation clé (Revoir Jean 17:2, 3, 20-23 avec la classe).

Au cœur de la prière de Jean 17 se trouve la relation entre le Père et le Fils. C’est une relation d’amour parfait et d’unité qui a existé « avant la fondation du monde » (Jean 17:24, LSG). Le Père est identifié comme « le seul vrai Dieu » (Jean 17:3, LSG), le Père saint (Jean 17:11) et le Père juste (Jean 17:25). Ces titres décrivent Son caractère et Ses actes de justice. Jésus est identifié dans la prière comme le Christ (Jean 17:3), le Fils (Jean 17:1) et l’envoyé (Jean 17:3), qui fait ce que demande le Père.


La relation entre le Père et le Fils donne la base et l’exemple de ce que Jésus demande à Ses disciples. La relation entre le Père et le Fils se fait voir également, dans les paroles que Jésus a prononcées concernant la vie éternelle. La vie éternelle dépend du fait de connaitre, et le Père, et le Fils. Mais il ne s’agit pas d’une simple reconnaissance de leur existence. La clarification qu’il faut avoir, selon laquelle le Père est « le seul vrai Dieu » et le Fils a été envoyé par le Père donne à penser qu’une connaissance personnelle et expérientielle est exigée pour avoir la vie éternelle. Le symbolisme des noms utilisés pour le Père renforce cette pensée, tant il laisse entendre que ceux qui reçoivent la vie éternelle ont connu les actions justes et rédemptrices de Dieu.


Ce passage caractérise le Père et le Fils non seulement par leur divinité et unité, mais aussi par leur don généreux. Le Père donne au Fils et le Fils, à Son tour, transmet une grande partie des choses que le Père Lui a données.


Considérez ceci: Comment l’utilisation des titres Père et Fils se rapporte aux principaux messages de Jean 17? Dans quel sens le Père et le Fils sont-ils un? Que signifie le caractère généreux de Dieu pour Son église?


  1. La gloire et la mission de Jésus (Revoyez Jean 17:1-5 avec votre classe).

La mission de Jésus était de révéler le nom et les paroles de Dieu au monde (Jean 17:6-8) et de Lui apporter honneur et gloire. Un nom dans la culture hébraïque était une marque distinctive et une définition du caractère. Ainsi, lorsque Jésus a déclaré qu’Il avait révélé le nom du Père, nous devons comprendre qu’Il avait révélé la nature et le caractère de Dieu. Jésus a révélé ces deux choses en révélant le caractère aimant de Dieu par Ses actions.


Jésus commence Sa prière en demandant à Dieu de Le glorifier. La demande n’était pas une demande égoïste. Elle reposait sur l’unité du Père et du Fils, et elle contribuait à la mission de Jésus, celle de révéler le caractère du Père. La nature de l’unité du Père et du Fils signifiait que si Jésus était glorifié, le Père serait automatiquement glorifié. Ainsi, Jésus priait pour accomplir Sa mission afin que l’amour du Père soit connu, et qu’Il reçoive l’honneur et la gloire qui Lui sont dus.


Considérez ceci: Revoyez l’utilisation des mots « gloire » et « glorification » ailleurs dans Jean; puis définissez ce que Jean entend par le mot « glorification ». Se réfère-t-il à ce qui s’est passé à l’ascension de Christ ou à autre chose? Dans quel sens les disciples de Christ reçoivent-ils la gloire?


III. Jésus prie pour tous Ses Disciples (Revoir Jean 17:6-26 avec votre classe)


Dans la prière de Jésus, la mission des croyants est également révélée comme consistant à faire connaitre le caractère de Dieu et à Lui apporter gloire. La prière de Jésus pour Ses disciples reconnait les difficultés qui les attendent quand ils essayeront de s’acquitter de cette mission.


Jésus commence par prier pour la protection de Ses disciples en invoquant le nom et le caractère de Dieu. En effet, Il demande au Père de garder et de protéger les croyants, parce qu’Il est un Dieu aimant et miséricordieux, qui est fidèle à Ses promesses. La protection de Dieu est nécessaire à Ses disciples, car ils sont dans un monde hostile aux valeurs et aux principes qu’ils épousent. Pour cela, ils sont des cibles de Satan, ce dernier cherchant à empêcher leur témoignage au monde.


Jésus démontra que représenter Dieu dans le monde peut se faire de la meilleure manière en démontrant Son caractère à travers notre vie quotidienne. Conscient du fait que Ses disciples étaient en train de discuter de celui qui serait le plus grand dans le royaume, Jésus a prié pour l’unité des croyants. La jalousie, l’orgueil et la cupidité peuvent diviser et détruire l’image de Dieu, cette image qu’ils devaient révéler au monde. En revanche, l’unité démontrerait non seulement la nature et le caractère de Dieu, mais aussi Son pouvoir de transformation. Il est significatif que Christ n’ait pas seulement prié pour l’unité entre les croyants. Il a également prié pour leur unité avec Lui-même et Son Père. Jésus a reconnu que l’unité entre eux dépend de leur unité avec Dieu. C’est quand nous sommes unis avec Lui que nous développons une unité de but avec Lui, et c’est alors que nos relations seront transformées.


La transformation est également manifeste dans la demande de Jésus que les disciples soient sanctifiés par la vérité. Pendant qu’ils interagissent avec la vérité, telle qu’elle est en Jésus, les disciples de Christ verront leur vie transformée. Cette transformation est essentielle si les disciples de Christ doivent être témoins de la vérité.


Considérez ceci: Pourquoi pensez-vous que Jésus prie que Ses disciples soient avec Lui et voient Sa gloire? Qu’est-ce que Jésus demande à Dieu de protéger et pourquoi? Quelles transformations se produisent lorsque nous sommes connectés à Jésus? Comment les chrétiens peuvent-ils rester connectés à Jésus?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Les questions ci-dessous peuvent aider les membres de la classe à évaluer leurs propres rôles et motivations pour représenter le caractère de Dieu.


À méditer:


  1. Pourquoi est-il important de connaitre Dieu personnellement et non pas simplement de savoir des choses sur Lui?

  1. Quels sont les aspects du nom et du caractère de Dieu qui motivent votre témoignage au monde?

  1. Laquelle des requêtes de Jésus en faveur de Ses disciples est la plus significative dans l’église du vingt-et-unième siècle?

  1. Comment évaluerez-vous votre témoignage actuel pour le caractère et la nature de Dieu? Comment pouvons-nous améliorer notre témoignage?

  1. Quel type d’unité Jésus souhaite-t-Il voir chez Ses disciples? Astuce: Considérez le type d’unité qu’Il a avec Son Père. À quoi ressemble cette unité dans la pratique?

ÉTAPE 4 — Créer


Coin du moniteur: Les activités ci-dessous permettent de mener une réflexion personnelle ou en groupe sur la relation entre nos actions et notre témoignage.


Activités:


  1. Comparez la prière du Seigneur dans Matthieu 6 avec la prière de Jésus dans Jean 17 et ensuite répondez aux questions suivantes. Quelles similitudes et différences notez-vous? L’unité est-elle mentionnée dans Matthieu 6? Si oui, où? Quels aspects du caractère de Dieu sont invoqués dans chaque prière?

  1. Écrivez une rubrique de journal qui explore votre réponse honnête aux relations et à la mission à laquelle vous avez été appelé.

  1. Cherchez les récents articles de presse sur les Adventistes du septième jour. Classez-les en deux groupes: (1) les articles qui reflètent une image positive du caractère de Dieu et (2) les articles qui reflètent mal le caractère de Dieu. Choisissez un ou deux pour la réflexion. Quelles mesures pourraient avoir conduit à un résultat différent? La désunion était-elle un facteur dans les résultats? Pourquoi ou pourquoi pas?


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*20 – 26 Octobre


La clé de l’unité


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Éphésiens 1:3-14; Galates 4:7; Eph. 2:11-22; 4:1-6, 11; Matthieu 20:25-28; Eph. 5:15-6:9.


Verset à mémoriser: « Nous faisant connaitre le mystère de Sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’Il avait formé en Lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre » (Éphésiens 1:9, 10, LSG).


Éphèse était un important centre de commerce et d’influence en Asie mineure. L’église d’Éphèse était composée à la fois de Juifs et des Gentils de tous les milieux sociaux. Une telle diversité des membres aurait pu aussi être sujette à des conflits reflétant le monde dans lequel ils vivaient, si ce n’était à cause de Christ et de l’unité qu’ils avaient en Lui en tant que membres de Son corps. La préoccupation de Paul pour l’unité entre les disciples de Christ est donc le thème central de Son Épitre aux Éphésiens.


Le concept d’unité de Paul comporte deux volets: l’unité dans l’église, où les Juifs et les Gentils sont réunis dans un seul corps de Christ, et l’unité dans l’univers, dans lequel toutes choses dans le ciel et sur la terre trouvent leur unité ultime en Christ.


La source de cette unité est Christ. L’expression de Paul « en Christ » ou « avec Christ » est utilisée plusieurs fois dans cette épitre pour illustrer ce que Dieu a accompli pour nous et pour l’univers par le biais de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ. Le but ultime de Dieu dans le plan du salut est de réunir toutes choses en Christ. Cette unité sera pleinement manifeste à la fin des temps.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 27 Octobre.


Leçon


4


(page 30 du guide standard)


21 Octobre


Les bénédictions en Christ


Lisez Éphésiens 1:3-14. Selon Paul, qu’est-ce que nous avons reçu en Christ?


Les disciples de Jésus ont beaucoup de choses pour lesquelles ils doivent louer Dieu. En Christ, Dieu a choisi de nous adopter comme fils et filles pour Le représenter dans le monde. Paul utilise beaucoup d’images pour décrire notre nouvelle relation à Dieu en Christ. L’image d’adoption est particulièrement importante dans le thème de cette leçon sur l’unité. En Christ, nous avons été adoptés, et nous appartenons à la famille de Dieu. Cette image de la famille est aussi une référence à l’alliance de Dieu avec les enfants d’Israël. Dans le contexte de l’épitre de Paul, les Gentils qui acceptent Jésus comme Messie sont également les enfants de Dieu, héritiers des promesses faites à Israël (Rom. 8:17, Galates 4:7). Le bienfondé de cette relation avec Christ, ou en Christ, est fondamental à l’unité de tous les chrétiens. Ce passage nous dit aussi que cela a toujours été le désir de Dieu de réunir toute l’humanité en Christ. Et, dans la famille de Dieu, connaitre Jésus ne garantit pas un statut spécial: nous sommes tous les enfants de Dieu, tout aussi aimés et chéris.


Certains sont confus en lisant dans ce passage à propos de la prédestination (Éphésiens 1:5, 11). La promesse selon laquelle Dieu nous a choisis pour être sauvés semble impliquer aussi que Dieu a choisi certains pour être perdus. Mais cette interprétation est contraire à l’enseignement biblique. En effet, Dieu a mis en place un plan du salut avant la fondation du monde afin que tout le monde soit sauvé. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16, LSG; Voir aussi 1 Timothée 2:6, 2 Pierre 3:9). Dieu sait au préalable qui acceptera Son offre de salut, mais cela n’est pas la même chose que de prédéterminer la décision d’une personne. Le salut est offert à toute l’humanité à cause de ce que Christ a fait pour nous. La question est: comment réagissons-nous à cette offre? Dieu ne fait pas usage de la force ou de la contrainte pour sauver les gens.


« Dans les parvis célestes, la décision avait été prise que les hommes, bien que transgresseurs, ne périssent pas dans leur désobéissance, mais, par la foi en Christ comme leur substitut et leur garant, qu’ils puissent devenir élus de Dieu, prédestinés à l’adoption par Jésus Christ Lui-même selon le bon plaisir de Sa volonté. Dieu veut que tous les humains soient sauvés. Un sacrifice plus que suffisant a été offert à cet effet, le don de Son fils unique pour payer la rançon de l’homme. Ceux qui périssent le sont parce qu’ils refusent d’être adoptés en tant qu’enfants de Dieu en Jésus Christ. » – Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 6, p.


Dimanche


(page 31 du guide standard)


22 Octobre


Faire tomber les murs


Certaines des divisions les plus profondes chez les gens sont causées par des différences de race, d’ethnie et de religion. Dans de nombreuses sociétés, les cartes d’identité indiquent l’origine ethnique ou la religion d’appartenance, et ces distinctions sont souvent liées aux privilèges ou aux restrictions que les gens vivent au quotidien. Lorsque les guerres ou les conflits surviennent, ces marques d’identité et les différences qu’elles sous-tendent deviennent souvent des catalyseurs de la répression et de la violence.


Dans Éphésiens 2:11-22, Paul indique la bonne attitude pour la communauté chrétienne. Comment notre unité en Christ affecte-t-elle nos différences? Qu’est-ce que la mort de Jésus a brisé sur la croix?


Paul invite les Éphésiens à se rappeler de comment leurs vies étaient avant d’avoir reçu la grâce de Dieu en Christ. L’animosité des différences ethniques, culturelles et religieuses créent des conflits entre les groupes de personnes. Mais la bonne nouvelle est que, en Christ, nous sommes tous un seul peuple avec en commun un seul Sauveur et Seigneur. Nous sommes tous peuple de Dieu. « Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:13, LSG).


L’ancien temple de Jérusalem avait un mur de séparation pour distinguer les sections du temple accessibles uniquement aux Juifs. Sur ce mur se trouvait une inscription qui interdisait aux étrangers d’aller plus loin, sous peine de mort. C’est cette loi que Paul avait été accusé d’avoir enfreinte quand il était entré dans le temple après ses voyages missionnaires. Quand Paul était arrêté, on l’inculpa d’avoir fait rentrer dans la section juive du temple un Éphésien nommé Trophime (Actes 21:29). Dans cette épitre, Paul affirme que Christ « est notre paix, Lui qui des deux [groupes ethniques] n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié. » (Éphésiens 2:14, LSG).


En Christ, les croyants sont les descendants d’Abraham et reçoivent la circoncision du cœur. La circoncision physique que Dieu avait donnée à Abraham pointait vers la circoncision spirituelle que recevraient les croyants en Christ (voir Deut. 10:16). « C’est en Lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair » (Col. 2:11, LSG).


Lisez à nouveau Éphésiens 2:11-22. Comment voyons-nous dans notre propre église la réalité de ce que Paul a écrit ici? Quels défis restent?


Lundi


(page 32 du guide standard)


23 Octobre


L’unité en un seul corps


Paul est pratique dans ses paroles inspirées aux Éphésiens. L’unité qui existe entre Juifs et Gentils, entre les gens de différentes origines ethniques et culturelles, n’est pas un mythe ou simplement une construction théorique; c’est une réalité qui nous amène à « marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée » (Eph. 4:1, LSG).


Selon Éphésiens 4:1-3, de quelle manière les chrétiens doivent-ils marcher dignes de leur appel en Christ?



Le résultat pratique de ces vertus et les grâces dans la vie chrétienne contribuent à « conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. » (Eph. 4:3, LSG). Tous ces attributs sont enracinés dans l’amour (1 Corinthiens 13:1-7). La pratique active de l’amour préserve les relations entre frères et sœurs et promeut la paix et l’unité de la communauté chrétienne et au-delà. L’unité dans l’église manifeste l’amour de Dieu d’une façon unique que d’autres personnes peuvent témoigner. L’église est appelée à être un tel témoignage, surtout à une époque de troubles, de divisions et de guerres.


Lisez Éphésiens 4:4-6. Quel est le thème crucial dans ces trois versets?


Dans les premiers versets de ce chapitre, Paul exprime son profond intérêt pour l’unité de l’église. Il commence par une exhortation à l’unité (Eph. 4:1-3) et dresse une liste de sept éléments qui unissent les croyants (Éphésiens 4:4-6). L’unité est en même temps une chose que les croyants possèdent déjà (Eph. 4:4-6), quelque chose qui doit être constamment travaillée et maintenue (Eph. 4:1-3) et quelque chose qui constitue l’objectif que nous nous efforçons d’atteindre (Eph. 4:13).


« L’apôtre exhorte ses frères à manifester dans leur vie la puissance de la vérité qu’il leur avait présentée. Par la douceur et la gentillesse, la patience et l’amour, ils devaient révéler bien le caractère de Christ et la bénédiction de Son salut. Il n’y a qu’un seul corps et un seul Esprit, un seul Seigneur, une seule foi. En tant que membres du corps de Christ, tous les croyants sont animés par le même esprit et le même espoir. Les divisions dans l’église portent atteinte à la religion de Christ devant le monde et donne l’occasion aux ennemis de la vérité de justifier leurs actes. Les instructions de Paul ne s’adressaient pas seulement à l’église de son temps. Le dessein de Dieu était qu’elles soient laissées comme héritage pour nous aujourd’hui. Que faisons-nous pour maintenir l’unité dans les liens de la paix? » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 5, p. 239.


Quels choix pouvez-vous faire dès maintenant afin d’être sûr que votre marche est « digne de votre vocation » ?


Mardi


(page 33 du guide standard)


24 Octobre


L’unité et les dirigeants de l’église


« Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. » (Éphésiens 4:7, LSG). Alors que le salut est un don dispensé à tous ceux qui désirent le recevoir, certains dons spirituels sont dispensés à certaines personnes pour un but particulier.


Lisez Éphésiens 4:11. Quels talents de leadeurship Dieu donne-t-Il à l’église?



Selon Éphésiens 4:12, quel est le but de Dieu en dispensant les dons spéciaux du leadeurship à l’église? Comment ces dons sont-ils liés les uns aux autres?



Tous les chrétiens sont en un sens, ministres et serviteurs de Dieu et de l’évangile. Le mandat de Christ dans Matthieu 28: 19, 20 est donné à tous les chrétiens d’aller, de faire des disciples toutes les nations, de baptiser et d’enseigner. L’œuvre ministérielle n’est pas donnée seulement à quelques privilégiés, tels que les pasteurs ou les évangélistes, mais à tous ceux qui portent le nom de Christ. Personne ne peut prétendre être exclu de l’œuvre qui consiste à répandre l’évangile, et aucun dirigeant de l’église ne peut se vanter d’avoir un ministère exclusif. Les dons spirituels de leadeurship sont spécifiquement dispensés pour édifier l’église. Les dirigeants de l’église sont nécessaires pour favoriser, promouvoir et encourager l’unité.


La liste des dons de leadeurship nous dit que ceux-ci ont également pour rôle d’équiper le peuple de Dieu pour atteindre les perdus. C’est la responsabilité de certaines personnes spécialement appelées au sein de l’église à aider les autres à s’acquitter de leur ministère et service pour Christ et à édifier le corps de Christ, « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ », (Éphésiens 4:13, LSG). L’exemple du style de leadeurship de Jésus doit nous guider dans notre ministère. Jésus est venu pour servir les autres et non pour être servi (Matthieu 20:25-28); nous devons aller et faire de même.


Il y a une forte tendance parmi les humains à être indépendants et à ne pas être responsable des autres. La société occidentale, en particulier, est en proie à cette inclinaison. Paul nous rappelle, toutefois, qu’aucun chrétien n’est seul dans ce monde et que nous formons une communauté de foi avec les leadeurs spirituels pour s’encourager les uns les autres dans notre voyage commun. Nous faisons tous partie du corps de Christ.


Quels dons spirituels avez-vous, et comment les utilisez-vous pour l’unité de votre église locale?


Mercredi


(page 34 du guide standard)


25 Octobre


Relations humaines en Christ


Le christianisme est une religion de relations: relation avec Dieu et des uns avec les autres. Il est insensé de prétendre avoir une relation profonde avec Dieu sans que cette relation n’ait un impact sur les relations que la personne a avec les autres. Le christianisme ne peut être vécu dans le vide. Les principes de l’unité dont parle Paul dans son épitre aux Éphésiens s’appliquent aux relations que nous devons avoir avec les autres.


Lisez Éphésiens 5:15-21. Que nous dit Paul au verset 21? Quelle est la relation entre la soumission et l’unité?


L’exhortation de Paul à être soumis les uns aux autres est liée à l’expression « remplis de l’Esprit » dans Éphésiens 5:18. Une des expressions de la plénitude de l’Esprit est la soumission aux autres. C’est la bonne attitude d’humilité et de prévenance que nous devrions avoir envers les gens. Bien sûr, ce n’est pas un attribut naturel de la plupart des gens, c’est plutôt le fruit de l’Esprit vivant dans nos cœurs. C’est un don du même Esprit, qui est le lien d’unité en Christ. Vu sous cet angle, la soumission est une qualité intérieure qui exprime notre respect pour Christ et Son sacrifice pour nous.


Lisez Éphésiens 5:22-6:9. Quel impact cette qualité de soumission mutuelle a sur notre relation humaine à la maison et au travail?


Dans une certaine mesure, l’unité dans l’église dépend de l’unité à la maison. Paul a souligné que l’unité, l’amour et le respect qui doit exister entre mari et femme doivent incarner l’amour de Christ envers l’église, un amour désintéressé. Ainsi, Dieu demande du respect à l’image de Christ au foyer ainsi que dans l’église entre les époux et les membres d’église. Cet attribut à l’image de Christ doit aussi être illustré dans les relations entre parents et enfants et entre employés et employeurs (esclaves et maitres). Le genre d’harmonie et de sérénité qui devrait envahir nos maisons devrait aussi imprégner notre vie ecclésiale.


Quels principes pouvez-vous tirer des versets d’aujourd’hui qui puisse vous aider à mieux comprendre comment vous devez agir (selon votre situation) envers un membre de votre famille ou un collègue?


Jeudi


(page 35 du guide standard)


26 Octobre


Réflexion avancée: Ellen G. White, “The Spirit of Unity,” pp. 179–188, dans Testimonies for the Church, vol. 9.


« Christ ne reconnait aucune distinction de nationalité ou de grade ou de croyance. Les scribes et les Pharisiens voulaient faire de tous les dons du ciel une prestation locale et nationale et exclure le reste de la famille de Dieu dans le monde. Mais Christ est venu pour faire tomber tous les murs de séparation. Il est venu pour montrer que Son don de miséricorde et d’amour est aussi gratuit comme l’air, la lumière ou les gouttes de pluie qui rafraichissent la terre.


La vie de Christ a établi une religion dans laquelle il n’y a point de caste, une religion où Juif et Gentil, libre et esclave, sont liés dans une fraternité commune et égale devant Dieu. Aucun règlement n’a influencé Ses mouvements. Il ne fait aucune différence entre voisins et étrangers, amis et ennemis. Ce qui brulait dans Son cœur était l’âme assoiffée d’eau de vie. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 9, p. 190, 191.


Discussion:


Réfléchissez sur cette déclaration: « Dans le quatrième chapitre d’Éphésiens, le dessein de Dieu consiste purement et simplement à révéler que tous Ses enfants peuvent vivre la vérité. Dans ce chapitre, les moyens qu’Il a désignés pour garder l’unité dans Son église et pour permettre aux membres de révéler au monde entier une saine expérience religieuse, sont clairement exprimés. » – Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1117. Que voyez-vous dans Éphésiens 4 qui pointe du doigt l’unité de l’église? Que pouvons-nous faire pour aider à assurer cette unité?


L’humilité et la soumission sont fondamentales à la question de l’unité. Sans ces traits de caractère, comment toute l’unité existerait-elle dans l’église? Si nous sommes fiers, surs de nos points de vue et de nos positions, et en n’étant pas disposés à écouter les autres, nous n’avons aucune chance d’avoir l’unité. Comment pouvons-nous apprendre l’humilité et la soumission?


Comment pouvons-nous avoir l’unité, même quand nous ne sommes pas d’accord sur certaines choses?


Résumé: Dans son épitre aux Éphésiens, Paul donne de nombreux conseils au sujet de ce que cela signifie pour les chrétiens d’être « en Christ ». Le salut en Jésus transforme nos vies de façon pratique. Toutes nos relations humaines, y compris les relations entre frères et sœurs dans l’église, sont transformées par la puissance de Christ dans nos vies. Et cette transformation est indispensable afin que nous puissions être unis.


Vendredi


(page 36 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Une bombardière baptisée


par Philippe Baptiste


Amina purge une peine de cinq ans d’emprisonnement en Afrique centrale après avoir été arrêtée alors qu’elle se dirigeait vers l’Inde pour bombarder un grand établissement. Mais les visites persistantes d’un pasteur adventiste du septième jour l’amenèrent à renoncer à sa compréhension radicale de l’Islam et à être baptisée dans l’Église Adventiste. « Je loue Dieu pour le pasteur adventiste qui priait constamment pour moi et me rendait visite dans mon grand besoin », déclara Amina. Pour sa sécurité, Mission adventiste ne divulgue pas le vrai nom d’Amina ou son emplacement. Amina était isolée dans une cellule, en raison de la nature de son crime, quand le pasteur l’a visitée pour la première fois. Elle avait comploté l’attaque après avoir été enseignée par les dirigeants musulmans radicaux qu’elle pourrait atteindre la justice et vivre au paradis si elle éliminait le mal.


Au départ, Amina repoussa le pasteur, dont les visites d’assistance étaient organisées par le directeur de la prison. Mais comme le pasteur persistait dans ses visites, elle céda parce que les séances d’assistance se tenaient à l’extérieur de sa cellule et qu’elle manquait du soleil. Amina refusa la première demande du pasteur à prier pour elle. Elle dit au pasteur qu’il doit plutôt prier pour lui-même. Le pasteur pria pour elle en tout cas, et il continua de prier. Après quelques séances d’assistance, le pasteur dut aller servir ailleurs pendant quelques semaines. Amina commença à manquer de ses visites. Comme le pasteur ne retournait pas au moment où elle l’attendait, elle commença à lire une Bible qu’il avait laissée dans sa cellule.


Quelques mois plus tard, l’Église Adventiste organisa un camp meeting à la prison, et Amina fut invitée à y assister. Amina décida d’aller dans un souci de socialiser avec les autres détenus. À sa grande surprise, lorsque le pasteur a lancé un appel du haut de la chair, elle se leva et abandonna sa vie à Jésus. Peu de temps après, elle fut baptisée. Amina dit qu’elle ne comprend pas comment, durant les séances d’assistance, elle a perdu tout intérêt pour sa foi musulmane. Elle croit que Dieu a utilisé son emprisonnement pour lui révéler Sa vérité, et maintenant elle est impatiente de rejoindre ses amis. « Quand je sortirai de prison, je ferai tout possible pour les atteindre », dit-elle.


Philippe Baptiste est un conseiller spécial du Président de la Division de l’Afrique du Centre et de l’Est.


La leçon en bref


Texte clé: Éphésiens 2:9, 10


Objectifs:


Savoir: Identifier la vie et la mort de Christ comme essentielles à la réalisation du but ultime de Dieu qui consiste à apporter l’harmonie et l’unité à toute la création.


Ressentir: Adopter des attitudes qui aident à maintenir l’unité en Christ.


Agir: Chercher à rester connecté à Christ afin de pouvoir éprouver la plénitude des bénédictions qu’Il donne.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Réaliser le dessein de Dieu

A Quel est le dessein de Dieu pour Sa création?


B Qu’est-ce que la mort de Christ a fait pour nous? Listez autant de conséquences que possible.


C Nous limitons souvent nos discussions de ce que Christ a accompli au sujet théologique du salut. De quelles façons particulières la vie et la mort de Jésus impactent-elles les relations et l’unité?


  1. Ressentir: L’humilité et la soumission

A Quelles attitudes Paul considère-t-il nécessaires pour maintenir l’unité que Christ nous ordonne de rechercher?


B Comment pouvons-nous cultiver ces attitudes essentielles pour qu’elles deviennent des réactions naturelles dans nos vies?


C Que signifie en termes pratiques la soumission à autrui?


III. Agir: Rester connecté


A Quels avantages découlent du fait d’être connecté à Christ?


B Comment pouvons-nous maintenir une connexion continue avec Christ sur une base quotidienne?


Résumé: Dieu nous a donné toutes sortes de bénédictions spirituelles en Christ. Cette magnifique vérité se traduit dans notre adoption, le pardon de nos péchés et notre rédemption, mais aussi dans la guérison de nos relations. En restant connectés à Christ, nous éprouvons une transformation de nos attitudes et actions qui favorisent l’unité.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver



Pleins feux sur l’Écriture: Éphésiens 2:19-22


Concept clé de croissance spirituelle: Pour expérimenter l’unité que Dieu attend de Son église, nous devons être constamment connectés à Christ, la Source de l’unité.


Coin du moniteur: Le Nouveau Testament met clairement Jésus au centre de la vie chrétienne. C’est Sa mort et Sa résurrection qui donnent le salut, l’espérance et une compréhension de la façon dont l’unité est possible entre les chrétiens. Pendant la discussion sur la leçon, mettez l’accent sur la manière dont la vie et la mort de Jésus donnent la clé pour atteindre l’unité des chrétiens.


Discussion d’ouverture: Donnez à votre classe un message codé en rapport avec le sujet de la leçon, mais ne leur donnez pas la clé pour le résoudre. Choisissez un code complexe que les membres du groupe ne peuvent trouver eux-mêmes. Laissez la classe passer du temps en réfléchissant ensemble sur la façon dont le message pourrait être résolu. Après avoir travaillé ensemble pendant environ cinq minutes, donnez un indice de la clé sans en donner tous les détails. Laissez la classe essayer pendant quelques minutes de comprendre ce que vous leur avez dit. S’ils ont encore besoin d’aide, donnez la clé entière pour résoudre le message. Passez quelques minutes à discuter sur l’idée centrale du message qu’ils ont reçu avant d’aborder les questions suivantes.


À méditer: Pourquoi une clé était-elle nécessaire pour résoudre le message? Maintenir l’unité interne de l’église semble être comme un casse-tête pour beaucoup d’églises. Que pensez-vous être la raison de cette difficulté? Comment le fait de savoir que Christ est la clé de l’unité est-il utile pour résoudre les problèmes dans l’église locale?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: L’épitre aux Éphésiens résume la bonne nouvelle de l’évangile et décrit la vision de Dieu d’une église qui agit dans l’amour et l’unité pour réaliser Son dessein. Pendant que vous explorez plusieurs passages des Éphésiens, soulignez que l’église et son unité dépendent de Christ et de notre relation continue avec Lui.


Commentaire biblique


La discussion sur la désunion se centre souvent sur la doctrine ou la vérité. Les chrétiens estiment souvent que si nous pouvons être d’accord sur ce que nous croyons, la désunion cesserait. Bien que l’unité dans la doctrine joue un rôle dans l’unité de l’église, elle n’est pas la clé principale pour comprendre l’unité et la désunion. La clé de l’unité se trouve en Jésus-Christ


  1. La Source de l’unité (Revoir Éphésiens 1:3-14 avec votre classe).

Aucune discussion au sujet de l’unité de l’église ne peut avoir lieu sans la reconnaissance du fait que Jésus Christ ait primitivement créé l’unité à travers Sa mort et Sa résurrection. Ce sont ces évènements qui donnent lieu à la déclaration de louange au début des Éphésiens. Alors que les versets sont conformes au style de louange juif, ils sont marqués par la référence répétée au fait que tout ce que Dieu a fait pour nous est « en Christ » ou « en Lui ». La longue liste de bénédictions réservées aux croyants « en Lui » inclut le fait d’être élu, prédestiné et adopté, ainsi que le fait d’avoir la grâce, la rédemption, le pardon et un sceau garantissant notre héritage. En effet, en Christ, aucune bénédiction spirituelle ne nous manque (Éphésiens 1:3). Mais notez également la manière dont cette relation et cette unité sous-tendent une grande partie du passage avant d’être directement introduites au verset 10: nous avons été choisis pour être saints et irréprochables. Dieu a voulu que nous soyons comme Lui et que nous communiions avec Lui. Nous étions reconnectés à Dieu par adoption, et nos relations rompues étaient guéries grâce à la rédemption et au pardon. Paul résume l’effet cumulatif de ces bénédictions dans Éphésiens 1:9, 10. Ces bénédictions ont été conçues de sorte que Dieu puisse apporter l’unité à Sa création en Christ.


Le fait de se baser sur Christ en tant que clé de l’unité, continue dans Éphésiens 2:11-22, où Christ est dépeint comme celui qui ôte les obstacles, afin que tous puissent avoir accès à Dieu de façon égale. Le passage fait allusion au mur dans le temple juif qui restreignait l’accès au temple naturel et donc à l’accès à Dieu à ceux qui n’étaient pas Juifs. La mort de Christ a de façon figurée démoli ce mur afin que les Juifs et les Gentils puissent être réconciliés avec Dieu. Mais ce n’était pas seulement les Juifs et les non-Juifs qui étaient alors susceptibles d’être réconciliés. Paul enseigne que Christ a démoli toutes les barrières, qu’elles soient raciales, relatives aux classes, ou fondées sur le genre. Tout le monde a maintenant un accès égal à Dieu et à Son grand salut.


Considérez ceci: Que signifie le fait d’avoir toutes les bénédictions spirituelles en Christ? Quel intérêt y a-t-il à s’approprier les bénédictions célestes maintenant? Quels indices Paul donne-t-il dans Éphésiens 1 pour nous aider à comprendre la motivation et le but de Dieu à nous bénir? Qu’est-ce que cette motivation a à voir avec l’unité?


  1. Rester connecté à la Source (Revoir Éphésiens 4:1-6 avec votre classe).

Comme conséquence de ce que Dieu a fait en Christ, nous sommes un seul corps, habité par un seul Esprit, vivant dans une seule espérance (Éphésiens 4:4). Nous avons un seul Seigneur et une seule foi qui a été témoignée à travers un seul baptême (Éphésiens 4:5). Parce que Dieu a fait ces grands efforts pour apporter l’unité de toutes choses, ceux qui se disent chrétiens sont appelés à vivre d’une manière à maintenir cette unité. Les chapitres 4 à 6 du livre des Éphésiens décrivent les attitudes et les actions qui contribuent à maintenir cette unité. Certaines attitudes clés sont l’humilité (Eph. 4:2), la douceur (Eph. 4.2), la patience (Eph. 4:2), la sincérité (Eph. 4:25), l’amour (Eph. 5:1), la soumission (Eph. 5:22, 23) et l’obéissance (Ephésiens 6).


Cependant, nous ne pouvons pas éprouver l’unité sans être connectés à Christ. Paul fait allusion à cette vérité dans Éphésiens quand il parle de toutes les bénédictions que nous avons et qui sont « en Lui » (Éphésiens 1:4, 7, 9, 10, 13, LSG). Jean est plus explicite quand il illustre la nécessité de la connexion à Christ en utilisant l’image d’une vigne (Jean 15:1-17). Une branche vit et prospère seulement lorsqu’elle est connectée à la source de vie. Étant donné que nous avons cru en l’acte rédempteur de Christ et que nous sommes baptisés dans Sa mort et Sa résurrection, nous sommes connectés à la Source de la vie, de la puissance, et de l’unité. Toutefois, l’action singulière du baptême ne garantit pas la connexion continue avec la source de vie. Nous devons chercher continuellement à rester connectés à Christ afin de porter des fruits, tels que les attitudes transformées qui sous-tendent notre capacité à aimer et à se soumettre à autrui. Par conséquent, être connecté à Christ constitue la base de l’unité avec autrui. Plus nous seront proches de Christ, plus nos relations avec ceux qui nous entourent se rapprocheront.


Considérez ceci: En quel sens sommes-nous « en Christ »? Comment pouvons-nous rester connectés à Christ afin de faire l’expérience de la fécondité et de la transformation que Dieu désire de nous?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Tandis que Christ est la Source de l’unité de l’église, chaque membre est appelé à maintenir l’unité de son église. Aidez les membres à comprendre leur besoin de rester connectés à la Source de la vie et de l’unité afin d’accomplir la volonté de Dieu pour l’église.


À méditer:


u Pourquoi toutes les bénédictions qui sont répertoriées au début du livre des Éphésiens sont-elles axées sur l’unité de la création de Dieu?


v Si Christ est la clé de l’unité et si l’unité de tous les chrétiens dépend directement de Lui, quel rôle joue chaque membre dans l’unité de l’église?


w Discutez la citation suivante d’Ellen G. White:


« Même alors que le scion est uni extérieurement au cep, il se peut qu’il n’y ait entre eux aucune relation vitale; donc pas de croissance ni de fécondité. Il peut aussi y avoir un rapport apparent avec le Christ, sans l’union réelle de la foi. Une profession de piété introduit les hommes dans l’église, mais seul leur caractère et leur conduite prouvent leur intimité avec le Christ. S’ils ne portent pas de fruits, ce sont de faux sarments. Leur séparation d’avec le Christ les expose à une ruine aussi complète que celle qui attend le sarment desséché. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 681.


x Laquelle des attitudes décrites dans Éphésiens, pensez-vous être la plus importante pour le maintien de l’unité et de l’harmonie de l’église? Sur quelles preuves basez-vous votre réponse?


ÉTAPE 4 — Créer


Coin du moniteur: L’idée selon laquelle Christ est la clé de l’unité et de l’harmonie peut sembler très théorique. Il est important que votre classe comprenne que le rôle de Christ est très pratique.


Activités :


  1. Dessinez un diagramme dans lequel vous tentez de connecter les idées de la leçon d’une manière significative. Veillez à montrer comment Christ est la clé de l’unité.

  1. Créez une grande clé à partir de tout matériel que vous avez à votre disposition. Distribuez les étiquettes à clés à chaque membre de la classe et demandez-leur de compléter l’une des phrases suivantes sur l’étiquette:

  1. Christ est la clé pour améliorer ma relation avec....

  1. Christ est la clé pour éliminer les barrières entre moi et....

  1. Christ est la clé pour débloquer le dessein de Dieu pour ma vie en ce qui concerne....

  1. Christ m’a pardonné, c’est pourquoi je dois pardonner....

  1. Christ m’a fait grâce, c’est pourquoi je dois ....

Quand tout le monde finit de décrire, utilisez des épingles pour accrocher les étiquettes remplies sur la clé.



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*27 Octobre au 2 Novembre


L’expérience de l’unité dans l’église primitive


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Actes 1:12-14, Actes 2:5-13, 14:12, Actes 2:42-47, Actes 4:32-37, Actes 5:1-11, 2 Corinthiens 9:8-15.


Verset à mémoriser: « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 2:42, LSG).


L’unité de l’Église est le résultat d’une expérience spirituelle commune en Jésus, qui est Lui-même la vérité. « Je suis le chemin, la vérité et la vie: nul ne vient au Père que par Moi » (Jean 14:6). Des liens solides de communion naissent dans un voyage spirituel commun et une expérience partagée. Les premiers Adventistes avaient eu une telle expérience dans le mouvement millérite. Leur expérience commune de 1844 unissait leurs cœurs alors qu’ils cherchaient une explication à leur déception. Cette expérience a donné naissance à l’Église Adventiste du Septième Jour et la vérité sur le jugement précédant la venue de Christ, et tout ce que cela entraine.


L’expérience des disciples de Jésus après Son ascension au ciel est un témoignage de la puissance de la parole de Dieu, de la prière et de la communion dans la création de l’unité et de l’harmonie parmi les croyants de différentes origines. Cette même expérience est encore possible aujourd’hui.


« J’insiste que la communion est un élément particulièrement important dans l’adoration commune... Il n’y a aucune alternative pour le chrétien dans sa réalisation du lien spirituel qui l’unit aux autres croyants et au Seigneur Jésus Christ... Jésus Christ amène d’abord l’âme à Lui-même, mais ensuite, Il unit toujours cette âme aux autres croyants dans Son corps, l’église. » – Robert G. Rayburn, O Come, Let Us Worship (Grand Rapids: Baker Book House, 1980), p. 91.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 3 Novembre.



Leçon


5


(page 38 du guide standard)


28 Octobre


Jours de préparation


Lors des dernières heures passées avec les disciples avant Sa mort, Jésus a promis qu’Il ne les laisserait pas seuls. Un autre Consolateur, l’Esprit Saint, serait envoyé pour les accompagner dans leur ministère. L’Esprit les aiderait à se souvenir de tout ce que Jésus avait dit et fait (Jean 14:26) et les guiderait dans la découverte de plus de vérités (Jean 16:13). Le jour de Son ascension, Jésus renouvela cette promesse. « Vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint Esprit... vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous » (Actes 1:5, 8, LSG). La puissance de l’Esprit Saint sera accordée aux disciples pour leur permettre d’être des témoins dans Jérusalem, dans la Judée, en Samarie et jusqu’au bout de la terre (Actes 1:8).


Lisez Actes 1:12-14. Qu’ont fait les disciples pendant cette période de dix jours?


On peut imaginer ces dix jours comme une période d’intense préparation spirituelle, une sorte de retraite au cours de laquelle ces disciples partagent leurs souvenirs de Jésus, Ses actes, Ses enseignements et Ses miracles. Tous « d’un commun accord persévéraient dans la prière » (Ac. 1:14).


« Tandis que les disciples attendaient l’accomplissement de la promesse, ils humiliaient leurs cœurs dans une véritable repentance et confessaient leur incrédulité. Tout en se remémorant les paroles que le Christ avait prononcées avant Sa mort, ils en pénétraient davantage le sens. Les vérités qui s’étaient effacées de leur mémoire leur revenaient à l’esprit, et ils se les répétaient les uns aux autres, tout en se reprochant leur manque de compréhension à l’égard du Sauveur. Les scènes de Sa vie merveilleuse défilaient devant eux, telle une procession. Comme ils méditaient sur Sa vie pure et sainte, ils sentaient que pour eux nulle peine ne serait trop dure, nul sacrifice trop grand, si leur vie rendait témoignage de la beauté de Son caractère. Oh, si seulement il leur était donné de revivre les trois années écoulées, comme ils agiraient différemment! S’ils pouvaient seulement revoir le Maitre, avec quelle ferveur ils s’efforceraient de Lui montrer la profondeur de leur amour et la sincérité de leur douleur de L’avoir peiné par une parole ou un acte d’incrédulité! Mais ils se réconfortaient en pensant qu’ils étaient pardonnés. Et ils résolurent, dans la mesure de leurs forces, d’expier cette incrédulité en confessant courageusement le Christ devant le monde. Les disciples priaient avec une intense ferveur, afin de pouvoir affronter les pécheurs et prononcer des paroles qui les amèneraient à la repentance. Faisant table rase de toutes divergences, de tout désir de suprématie, ils s’unissaient étroitement dans la communion chrétienne. Ils se rapprochaient de plus en plus de Dieu. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, pp. 34.


Que souhaiteriez-vous pouvoir refaire dans votre marche de la foi? Que pouvez-vous apprendre de vos regrets sur le passé qui puisse vous aider à vous améliorer dans le futur?


Dimanche


(page 39 du guide standard)


29 Octobre


De Babel à la Pentecôte


Les jours de préparation spirituelle juste après l’ascension de Jésus ont culminé avec les évènements de la Pentecôte. Le premier verset nous dit que ce jour-là, juste avant que le Saint-Esprit ne soit répandu sur les disciples, ils étaient tous ensemble, « d’un commun accord », en un seul endroit (Actes 2:1).


Dans l’Ancien Testament, la Pentecôte est la deuxième des trois grandes fêtes à laquelle chaque Israélite mâle devrait participer. Elle était célébrée cinquante jours (en grec, pentekoste, cinquantième jour) après la Pâque. Au cours de cette fête, les Hébreux présentaient à Dieu les premiers fruits de leur récolte comme une offrande d’action de grâces.


À l’époque de Jésus, la fête de la Pentecôte incluait aussi une célébration du don de la loi sur le Mont Sinaï, (Exode 19:1). Ainsi, nous voyons ici l’importance continue de la loi de Dieu comme une partie intégrante du message chrétien au sujet de Jésus, dont la mort offre le pardon à quiconque se repent de la violation de la loi divine. Il n’est pas étonnant que l’un des textes essentiels concernant les derniers jours porte sur la loi et l’évangile: « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apo. 14:12, LSG).


En outre, tout comme sur le Mont Sinaï quand Moïse recevait les dix commandements (Exode 19:16-25, Hébreux 12:18), plusieurs phénomènes extraordinaires se produisirent à cette Pentecôte. « Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (Actes 2:2-4, LSG).


Lisez Actes 2:5-13. Quelle est le sens et la portée de cet évènement extraordinaire?


La Pentecôte devait être une joyeuse fête d’action de grâces au Seigneur pour Ses bienfaits. C’est peut-être la raison de la fausse accusation d’ivresse (Ac. 2:13-15). La puissance de Dieu est surtout vue dans le miracle consistant à parler et à comprendre diverses langues. Les Juifs de tout l’empire romain, venus à Jérusalem pour cette fête, entendaient le message de Jésus, le Messie, dans leurs propres langues.


D’une manière unique, la Pentecôte aide à vaincre la dispersion de la famille humaine originelle et la formation des groupes ethniques, qui a commencé à la tour de Babel. Le miracle de la grâce commence par la réunification de la famille humaine. L’unité de l’église de Dieu à l’échelle mondiale témoigne du caractère de Son royaume comme la restauration de ce qui était perdu à Babel.


Lundi


(page 40 du guide standard)


30 Octobre


L’unité dans la communion


En réponse au sermon de Pierre et à son appel à la repentance, environ trois mille personnes prirent la décision d’accepter Jésus comme le Messie et l’accomplissement de la promesse d’Israël dans l’Ancien Testament. Dieu était à l’œuvre dans les cœurs de tous ces gens. Beaucoup avaient entendu parler de Jésus de loin et peuvent avoir voyagé à Jérusalem dans l’espoir de Le voir. Certains peuvent avoir vu Jésus et entendu Son message de salut de Dieu, mais ne s’étaient pas engagés à devenir Ses disciple. À la Pentecôte, Dieu est miraculeusement intervenu dans la vie des disciples et les a utilisés en tant que témoins de la résurrection de Jésus. Maintenant, ils savent qu’au nom de Jésus, les gens peuvent avoir le pardon de leurs péchés (Actes 2:38).


Lisez Actes 2:42-47. Quelles activités ces premiers disciples de Jésus faisaient en tant qu’une communauté de croyants? Qu’est-ce qui créait cette étonnante unité de communion?


Il est remarquable que la première activité dans laquelle cette communauté de nouveaux croyants s’est engagée fût d’apprendre l’enseignement des apôtres. L’enseignement de la Bible est un moyen important pour faciliter la croissance spirituelle des nouveaux croyants. Jésus avait donné comme mandat à Ses disciples d’enseigner aux croyants « à observer tout ce [qu’Il les a] prescrit » (Matthieu 28: 20, LSG). Cette nouvelle communauté a passé du temps à apprendre auprès des apôtres tout ce qui concerne Jésus. Ils avaient probablement entendu parler de la vie et du ministère de Jésus; Ses enseignements, Ses paraboles, Ses sermons et Ses miracles, tout est expliqué comme l’accomplissement des Écritures hébraïques dans les écrits des prophètes.


Ils ont également passé du temps dans la prière et la fraction du pain. On ne sait pas si la fraction du pain est une allusion directe à la sainte cène ou simplement une référence au partage du repas entre eux, comme Actes 2:46 semble l’impliquer. La mention de la communion implique certainement que cette nouvelle communauté passait du temps ensemble, souvent et régulièrement, aussi bien dans le temple à Jérusalem, qui a toujours servi de centre de leurs dévotions et d’adorations, que dans leurs maisons privées. Ils partageaient une vie intime. Ils mangeaient et priaient ensemble. La prière est un élément vital d’une communauté de foi, et elle est essentielle à la croissance spirituelle. Cette nouvelle communauté passait du temps à adorer Dieu. La Bible rapporte que ces activités étaient faites « résolument ».


Cette communion inébranlable créait de bonnes relations entre les membres et la communauté à Jérusalem. Les nouveaux croyants sont décrits comme « ayant grâce auprès de tout le peuple » (Ac. 2:47, LSG). Sans doute l’œuvre de l’Esprit Saint dans leur vie a un impact puissant sur leur entourage et servait comme un puissant témoignage à la vérité de Jésus, le Messie.


Qu’est-ce que votre église locale peut apprendre de l’exemple donné ici en ce qui concerne l’unité, la fraternité et le témoignage?


Mardi


(page 41 du guide standard)


31 Octobre


La générosité et la cupidité


Luc nous dit que l’une des excroissances naturelles de la fraternité vécue par les disciples de Jésus peu de temps après la Pentecôte était leur soutien mutuel. « Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. » (Ac. 2:44, 45, LSG).


Ce partage des biens communs n’est pas une exigence de la communauté, mais une conséquence volontaire de leur amour dans la communion. C’est aussi une expression concrète de leur unité. Ce soutien mutuel a continué pendant un certain temps, et nous avons plus de détails à ce sujet dans Actes 4 et 5. C’est également un thème qu’on retrouve dans d’autres passages dans le Nouveau Testament, comme nous le verrons par la suite.


C’est dans ce contexte que Barnabas est introduit pour la première fois. Il semble être une personne riche qui possédait des terres. Après avoir vendu ses biens au profit de la communauté, il a apporté tout l’argent aux apôtres (Actes 4:36, 37). Barnabas est dépeint comme un modèle.


Lisez Actes 4:32-37 et 5:1-11. Comparez les comportements et les attitudes de Barnabas à ceux d’Ananias et Saphira. Qu’y avait-il de mal avec ce couple?


En plus de leur péché de mensonge à l’Esprit Saint, ces gens ont aussi exprimé la cupidité et la convoitise. Peut-être aucun péché ne peut détruire la communion et l’amour fraternel aussi vite que l’égoïsme et la cupidité. Si Barnabas sert d’exemple positif dans l’église primitive, Ananias et Saphira sont l’opposé. Luc est honnête dans le partage de cette histoire de gens moins vertueux dans la communauté.


Dans les dix commandements (Exode 20:1-17), le dernier commandement, celui de la convoitise, est différent des autres. Tandis que les autres commandements parlent d’actions qui transgressent visiblement la volonté de Dieu pour l’humanité, le dernier commandement concerne ce qui est caché dans le cœur. Le péché de convoitise n’est pas une action; c’est plutôt un processus de pensée. La convoitise et l’égoïsme son compagnon, ne sont pas des péchés visibles mais une condition de la nature humaine pécheresse. La convoitise devient visible lorsqu’elle se manifeste dans des actions égoïstes, telles que ce qui est décrit sur Ananias et Saphira. Dans un sens, le dernier commandement est la racine du mal qui se manifeste dans les actions condamnées par tous les autres commandements. Leur convoitise a ouvert leurs cœurs à l’influence de Satan, qui les a amenés à mentir à Dieu; ceci n’est pas contraire à ce que la convoitise de Judas l’a amené à faire.


Quels sont les moyens par lesquels nous pouvons chercher à déraciner la convoitise de nos propres vies? Pourquoi la louange et les actions de grâces à Dieu pour ce que nous avons est un puissant antidote contre ce mal?


Mercredi


(page 42 du guide standard)


1er Novembre


N’oubliez pas les pauvres


Le partage des ressources est souvent une expression tangible de l’unité dans l’église primitive. La générosité décrite dans les premiers chapitres du livre des Actes se poursuit plus tard avec Paul invitant les églises qu’il a fondées en Macédoine et en Achaïe à apporter une contribution pour soutenir les pauvres à Jérusalem (Voir Actes 11:27-30, Gal. 2:10, Romains 15:26, 1 Corinthiens 16:1-4). Ce don devient une expression tangible du fait que les églises, constituées principalement des Gentils croyants, aimaient leurs frères et sœurs du patrimoine juif à Jérusalem et ils étaient disposés à les soutenir. Malgré les différences culturelles et ethniques, ils forment un seul corps en Christ et profitent ensemble du même évangile. Ce partage avec ceux qui en ont besoin révèle non seulement l’unité qui existait déjà dans l’église, mais également, cela renforce cette unité.


Lisez 2 Corinthiens 9:8-15. Selon Paul, quels seront les résultats de la générosité révélée par l’église de Corinthe?


L’expérience de l’unité dans l’église primitive nous montre ce qui peut encore être fait aujourd’hui. L’unité, cependant, n’est pas arrivée sans engagement volontaire de tous les croyants. Les dirigeants de la communauté voyaient cela comme leur ministère de favoriser l’unité en Christ. Tout comme l’amour entre mari et femme, où entre parents et enfants, est un engagement qui doit être intentionnellement cultivé tous les jours, ainsi est l’unité parmi les croyants. L’unité que nous avons en Christ est encouragée et rendue visible de plusieurs manières.


Les éléments évidents qui ont favorisé cette unité dans l’église primitive étaient la prière, l’adoration, la communion, une vision commune et l’étude de la parole de Dieu. Non seulement ils comprenaient leur mission de prêcher l’évangile à toutes les nations, ils savaient aussi qu’ils avaient une responsabilité d’aimer et de prendre soin des autres. Leur unité se manifeste dans leur générosité et le soutien mutuel au sein de leurs propres communautés locales et entre les communautés ecclésiales, même s’il fallait parcourir de longues distances.


« Leur générosité prouvait qu’ils n’avaient pas reçu la grâce de Dieu en vain. Quelle pouvait être la cause d’une telle générosité, sinon la sanctification de l’Esprit? Pour les croyants et les non-croyants, cette générosité semblait être un miracle de la grâce. » – Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 305.


De quelles façons vous et votre église avez connu les avantages de la générosité envers les autres? Autrement dit, quelles bénédictions viennent à ceux qui donnent aux autres?


Jeudi


(page 43 du guide standard)


2 Novembre


Réflexion avancée: Ellen G. White, « La Pentecôte », pp. 33-42, dans Conquérants pacifiques.


« Ces libéralités de la part des croyants résultaient de l’effusion de l’Esprit. Les néophytes “n’étaient qu’un cœur et qu’une âme”. Un intérêt commun les dirigeait: le succès du mandat qui leur était confié. La cupidité ne trouvait aucune place dans leur vie. L’amour de leurs frères et de la cause qu’ils avaient épousée était plus grand que celui de l’argent et des biens matériels. Leurs œuvres attestaient que le salut des âmes avait pour eux une bien plus grande valeur que toutes les richesses terrestres.


Il en sera toujours ainsi lorsque l’Esprit de Dieu prendra possession d’une vie. Ceux dont le cœur est rempli de l’amour de Christ suivront l’exemple du Sauveur qui se “fit pauvre par amour pour nous, afin que, par Sa pauvreté, nous fussions enrichis”. L’argent, le temps, la réputation, tous ces dons reçus de la main divine, ils ne les considèrent que comme un moyen de contribuer à l’avancement du règne de Dieu. Il en était ainsi dans l’église primitive. Lorsque dans l’église de nos jours on verra, animés de la puissance de l’Esprit, les membres détourner leurs affections des choses de la terre, et accepter de faire des sacrifices pour que leurs semblables aient la possibilité d’entendre prêcher l’évangile, les vérités qu’ils proclameront auront une puissante influence sur leurs auditeurs. » – Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 64.


Discussion:


Relisez dans cette leçon les facteurs qui ont contribué à créer l’unité que l’église primitive avait vécue. Comment pouvons-nous, en tant qu’église aujourd’hui, faire des choses semblables? Autrement dit, que nous manque-il, contrairement à ce qui se passait chez ces croyants à ce moment-là?


En quoi l’histoire de ces premières églises du Nouveau Testament donnant une offrande généreuse pour aider les pauvres à Jérusalem est-il un exemple de ce que nous devrions faire aujourd’hui? Qu’en est-il des autres questions sociales? Comment les églises locales peuvent-elles être impliquées dans leur communauté afin de réduire la pauvreté et de fournir d’autres services essentiels?


w Quels enseignements pouvons-nous tirer de la triste histoire d’Ananias et Saphira? Quelle est l’importance de l’expression qu’on trouve dans Actes 5:5 et 5:11 sur la « grande crainte » qui a saisi l’église en ce qui concerne ces deux décès?


Résumé: L’église primitive a connu une croissance rapide parce que les disciples de Jésus s’étaient intentionnellement préparés pour l’effusion de l’Esprit Saint promis. Leur communion et leur foi communes étaient les moyens utilisés par le Saint-Esprit pour préparer leur cœur à la Pentecôte. Après la Pentecôte, le Saint-Esprit a continué à transformer cette communauté nouvelle, comme cela se manifeste dans leur générosité les uns envers les autres et la croissance rapide de l’église.


Vendredi


(page 44 du guide standard)


Histoire Missionnaire


De rockeur au médecin


par Vyacheslav Koshkodan


À l’âge de 16 ans, j’étais un rockeur qui écoutait Nirvana et Metallica. J’avais les cheveux longs et portais des vêtements déchirés. Je passais mes nuits dans une salle de danse, à boire de l’alcool et à fumer de la marijuana dans ma petite ville natale de l’ex République Soviétique de Moldavie. Puis un membre de l’Église Adventiste du Septième Jour s’intéressa à moi. Il ne me condamnait pas, il parlait seulement de son amour pour Jésus. Il me demandait souvent: « Avez-vous lu la Bible? » Après un certain temps, je commençai à me demander pourquoi ce gars me demandait de lire la Bible. Un soir, j’amenai une Bible avec moi à la salle de danse et me mis à lire. C’était comme un conte de fée pour moi, et je ne prenais pas cela au sérieux. Mais je continuais à lire, et quelque chose d’étrange se passa.


Ma vie commença à changer. Les choses que j’aimais n’étaient plus excitantes pour moi. Une nuit, je regardai autour de la piste de danse et je pensai, « que fais-tu ici? » Je suis allé à la maison pour ne plus jamais revenir. À la maison, je continuai la lecture de la Bible. Je posais beaucoup de questions à celui qui m’avait dit de lire la Bible, et je commençai à observer le sabbat. Bientôt, je m’inscrivis à l’Université pour étudier la médecine à Chisinau, la capitale de la Moldavie. Nous avions cours six jours par semaine, du lundi au samedi, mais j’étais allé dire au doyen que je ne pouvais pas étudier le samedi. Il me répondit que je devrais changer mon cursus. À la maison, je tombai sur mes genoux et pria: « Dieu, si Tu veux que je devienne médecin, aide-moi à l’école. » Quand j’ai prié, j’eus l’idée de parler directement à l’enseignant qui faisait cours les samedis. Je lui ai parlé de mes convictions, et il m’a donné la permission de faire mes devoirs un autre jour.


Quand j’ai eu mon diplôme six ans plus tard, mes camarades de classe me regardaient avec respect. Ils dirent : « vous veniez aux cours seulement cinq jours par semaine, mais vous avez une meilleure mention que nous. Comment est-ce possible? » Je leur dis: « j’apprends de Dieu, et Il est mon Maitre. » Mais vraiment, Dieu est plus que mon professeur. Il a fait de moi une nouvelle personne. Aujourd’hui, j’ai 33 ans et je suis père de trois enfants. En plus d’être un médecin, je suis un pasteur et directeur du département de la santé pour l’Église Adventiste en Moldavie. Tout est possible avec Jésus. Si Jésus a pu me changer, il peut changer quelqu’un.


Une partie de l’offrande du treizième sabbat du quatrième trimestre 2017 a contribué à transformer le sanatorium soviétique en un centre de conférences et de camp des explorateurs en Moldavie. Merci pour vos offrandes missionnaires.


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: Actes 2:42-47


Objectifs:


Savoir: Comprendre que l’unité est forgée à travers un voyage spirituel que les croyants font sous la houlette du Saint-Esprit.


Ressentir: Apprécier le lien entre la dévotion à Dieu et l’amour pour les autres.


Agir: S’engager à accroitre l’amitié entre les membres de votre église.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: L’expérience spirituelle commune favorise l’unité

A Quelles croyances, pratiques et valeurs ont été considérées importantes par les membres de l’église primitive décrite dans Actes 2?


B Pourquoi était-il important que les croyants se réunissent dans les temples et dans leurs maisons?


C Quel rôle spécifique le Saint-Esprit a-t-il joué dans la nouvelle communauté?


  1. Ressentir: La dévotion à Dieu impacte les autres

A En considérant la liste des activités dans Actes 2:42-47, y a-t-il une activité qui semble plus importante qu’une autre? Pourquoi ou pourquoi pas?


B Comment la dévotion à Dieu pourrait-elle mener au changement d’attitude envers les autres?


C Comment avez-vous vécu ce changement d’attitude dans votre propre vie?


III. Agir: Favoriser la communion


A Comment la communion chrétienne diffère-t-elle d’une simple association avec des amis?


B Quels obstacles empêchent l’église contemporaine de connaitre tous les avantages de la communion avec l’autre?


C Quelles mesures pouvez-vous prendre pour améliorer la communion au sein de votre classe de l’école du sabbat et au sein de toute votre famille ecclésiale?


Résumé: Grâce à la puissance de l’Esprit Saint, l’église primitive a vécu l’unité et son expression d’amour et de générosité alors que les gens passaient du temps ensemble, partageant leur amour et dévouement à Dieu.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Actes 2:42-47


Concept clé de croissance spirituelle: Quand nous communions dans l’adoration et la communion fraternelle, le Saint-Esprit travaille en nous pour changer nos mauvaises attitudes en semant en nous l’amour les uns envers les autres. Cette transformation rend gloire à Dieu.


Coin du moniteur: Il y a plusieurs avantages de l’unité décrite dans Actes 2. Le facteur le plus important souligné par cette histoire, c’est que le fait de travailler avec un but commun nous aide à oublier les choses qui nous divisent, transformant ainsi la façon dont nous voyons les autres.


Discussion d’ouverture: Pendant la première moitié du XIXe siècle, sur le continent nord-américain, les églises chrétiennes ont connu un réveil religieux, communément appelé le deuxième grand réveil. Bien qu’il soit souvent connu pour ses niveaux excessifs d’émotivité, ce réveil avait d’autres impacts importants. Conscients, non seulement de leurs propres péchés, mais aussi du mal autour d’eux, les chrétiens ont décidé de réformer leur société. Des milliers de chrétiens se sont joints aux sociétés bénévoles qui avaient des objectifs singuliers, tels que réduire la consommation de l’alcool ou la pauvreté. Plusieurs de ces sociétés avaient tout à fait réussi à atteindre leurs objectifs. Mais il y avait un effet secondaire auquel personne ne s’attendait. Les chrétiens de différents milieux confessionnels, qui normalement se critiquaient sur la doctrine ou tout simplement, s’ignoraient, ont trouvé que travailler étroitement ensemble sur un projet ayant des objectifs communs leur a permis de profiter les uns des autres, et ils ont souhaité adorer ensemble. Tout comme l’église des Actes, les chrétiens impliqués dans les sociétés bénévoles ont trouvé que passer du temps dans des relations étroites avec d’autres personnes qui partagent une motivation commune était source d’harmonie entre eux.


Discussion: Pensez à d’autres exemples dans lesquels travailler étroitement ensemble avec un objectif ou un but commun a, de façon inattendue, rassemblé les gens en harmonie. Quelle a été la motivation centrale qui réunissait l’église primitive? Combien de fois vous souvenez-vous de la motivation qui vous a uni à d’autres chrétiens?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Les discussions des Actes 2:42-46 sont souvent axées sur la liste des comportements dans l’église primitive. Pendant que vous explorez ces versets, essayez de déplacer l’attention vers les attitudes, les valeurs et les relations. Examinez ce qui a motivé les comportements.


Commentaire biblique


Actes 2 donne un aperçu de la vie de la première communauté chrétienne. C’était une communauté touchée par la puissance de l’Esprit Saint et convaincue de l’importance du message de l’évangile. C’était aussi une communauté qui a démontré l’amour de Dieu pratiquement à travers une profonde unité dans l’Esprit qui est soulignée à plusieurs reprises dans les premiers chapitres des Actes. Une telle unité n’arrive pas par hasard.


  1. Définir la dévotion (Revoir Actes 2 avec votre classe).

Les premiers disciples de Jésus sont décrits comme des gens qui se consacrent continuellement à l’enseignement et à la communion des apôtres. Se consacrer à une chose consiste à être fidèle à cette chose. L’attention totale qu’exige la fidélité signifie que la dévotion ne peut se faire sans un niveau élevé d’engagement et de discipline. Par conséquent, la dévotion ne peut être commandée ou imposée aux autres. Plutôt, la vraie dévotion découle des attitudes et des priorités d’une personne. C’est une réponse du cœur.


Considérez ceci: Comment décririez-vous la dévotion? Quelles formes la dévotion prend-elle au vingt-et-unième siècle? Toutes ces formes de dévotion sont-elles correctes ? Pourquoi ou pourquoi pas?


  1. La dévotion à Dieu (Revoir Actes 1:12-14 et 2:42-47 avec votre classe).

Le premier objectif de la dévotion de l’église primitive était Dieu. Cela est démontré par leur dévotion à adhérer à l’enseignement des apôtres, à la prière et à la louange à Dieu. L’engagement a ouvert la voie à l’effusion de l’Esprit Saint à la Pentecôte (Actes 1:12-14) et a continué après cela. La dévotion à Dieu a donc précédé tout changement dans les interactions du chrétien avec d’autres personnes. Quand les croyants ont accepté Christ et se sont consacrés à Lui, ils se sont placés à une position où le Saint-Esprit pouvait travailler afin de transformer leur vie. Luc est prudent en soulignant que tous ceux qui ont connu la puissance de Dieu étaient ensemble et partageaient la même dévotion. Mais n’oublions pas que les interactions aimantes avec d’autres personnes à l’intérieur et à l’extérieur de leur communauté étaient également des actions de dévotion à Dieu. Lorsque nous répondons à la grâce de Dieu de façon tangible, nous L’honorons.


Considérez ceci: Qu’est-ce qui est à la base de la motivation des premiers chrétiens à se consacrer à Dieu? À quoi ressemble la dévotion totale à Dieu au vingt-et-unième siècle? Est-il possible d’imiter l’église primitive?


III. La dévotion à la communion fraternelle (Revoir Actes 2:42-44 avec votre classe).


Le mot « communion » est traduit du grec koinōnia. Il est dérivé du radical grec koinos, qui signifie « commun », « partagé », ou « mutuel ». Il désigne ainsi, ce qui se fait en commun entre les personnes. Le mot koinōnia lui-même était souvent utilisé dans la littérature grecque pour décrire la proximité, l’engagement et le lien mutuel de la relation conjugale. Cela inclue l’idée d’association étroite où il y a un partage mutuel entre eux, ainsi que l’idée de la bonne volonté qui se manifeste sous forme de partage avec les autres. Dans Actes 2, la communion est exprimée comme un temps commun, une activité commune, une mission commune et des biens communs. Cependant, la communion des croyants ne s’est produite que grâce à la fondation qu’ils avaient en commun: leur relation commune avec Christ. Bien qu’il soit facile d’énumérer les activités de l’église primitive qui étaient une manifestation de la communion, dans le Nouveau Testament, la communion concerne principalement la relation, non pas l’activité. Les croyants avaient des relations les uns avec les autres et vivaient une vie commune, précisément parce qu’ils avaient une relation avec Christ. La nature des relations entre les croyants était intime. Cette intimité était connue dans l’église primitive à travers l’acte exceptionnel de partager les repas avec d’autres croyants, indépendamment du statut socioéconomique ou ethnique.


Considérez ceci: Quels mots clés trouvez-vous dans Actes 2:42-46 qui révèlent davantage la nature de la communion entre les premiers chrétiens? Pourquoi Luc insiste-t-il sur l’idée de joie et de gratitude dans ce passage?


  1. Les résultats de la dévotion (Revoir Actes 2:45-47 et Actes 4:32-37 avec votre classe)

Étant donné que les croyants se sont consacrés à Dieu et à la communion, ils ont non seulement reconnu leur lien commun en Christ, mais ils sont également devenus plus conscients des besoins de leur entourage. Ils ont répondu en aidant par tous les moyens, y compris la vente de leurs biens et la distribution de leurs possessions. La construction grecque des versets 44-45, avec l’utilisation répétée du temps imparfait, donne à penser que ce n’était pas un évènement occasionnel, mais plutôt une pratique régulière et continue dans la communauté. C’était une réaction qui est née de l’amour pour Dieu et pour l’autre. Toutefois, cette prise de conscience des besoins de leur entourage n’était pas le seul résultat de la dévotion des premiers croyants. Luc souligne également leur joie, qui s’exprimait en action de grâces et en louange à Dieu et le fait que les autres personnes étaient attirées vers cette communauté chrétienne saine et dynamique.


Considérez ceci: Quels autres résultats positifs pouvez-vous attendre d’une communauté entièrement consacrée à Dieu? Si donner était une action volontaire des membres de la communauté chrétienne, pourquoi Ananias et Saphira sont-ils morts?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Cette section vise à aider les membres à découvrir les motivations pour un comportement et une dévotion responsables, et à encourager ensuite la considération de la manière dont les membres peuvent se placer à un endroit où l’Esprit Saint peut transformer ces attitudes.


Application:


  1. Quelles choses ou personnes demandent votre dévotion? Quelle est la base de votre engagement envers ces choses? Y a-t-il quelques-unes d’entre elles qui aident dans la mission de l’église? Avez-vous besoin de repenser à l’objectif de votre dévotion?

  1. De quelles manières exprimez-vous votre joie et action de grâces pour la grâce que vous avez reçue en Christ?

À méditer:


  1. De quelles façons tangibles pouvez-vous passer plus de temps ensemble avec d’autres chrétiens dans l’adoration et la communion?

  1. Quels obstacles empêchent le partage de votre voyage avec Christ? Comment pouvez-vous surmonter ces obstacles?

ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Les activités suivantes sont conçues pour aider les membres à répondre aux domaines dans lesquels l’Esprit Saint les a invités à renouveler leur dévotion à Dieu ou leur communion. Elles fournissent des mesures concrètes afin d’améliorer la communion entre les membres.


Activité individuelle:


Écrivez une lettre à Dieu dans laquelle vous avouez les objets et les personnes qui ont été au centre de votre dévotion et ensuite demandez-Lui de vous placer à un endroit où votre dévotion sera centrée sur Lui.


Activités de groupe :


  1. Élaborez un plan pour votre classe de l’école du sabbat pour approfondir leur communion les uns avec les autres en dehors des services du sabbat matin.

  1. Planifiez une activité commune dans le but d’aider les autres ou de faire avancer la mission de l’église. Alors, invitez des collègues à se joindre à vous, y compris ceux avec qui vous pouvez avoir des relations tendues.

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Lambeth Sriwattanapapha



Unis par la Mission


Qu’est-ce qu’un garçon de 11 ans en Thaïlande, un chien en Indonésie, et un pilote missionnaire aux Philippines ont en commun? Ils sont unis par la mission dans la Division de l’Asie-Pacifique Sud, qui recevra l’offrande du treizième sabbat de ce trimestre.


Lisez la suite dans les rapports missionnaires trimestriels des adultes (bit.ly/adultmission) et des enfants (bit.ly/childrensmission).


Merci de soutenir la


Mission Adventiste par


vos prières et vos


offrandes missionnaires


de l’école du sabbat.


Dolby


Dwayne


ETM Engagement Total de chaque Membre


LE TEMPS DE L’ETM


Qu’est-ce que l’engagement total de chaque membre?


ETM est un programme d’évangélisation de grande envergure par l’église sur le plan mondial et qui implique chaque membre, chaque église locale, chaque entité administrative, chaque ministère de sensibilisation du public, mais aussi de la sensibilisation personnelle et institutionnelle.

C’est un plan d’évangélisation intentionnel, axé sur un calendrier, qui détecte les besoins des familles, des amis et des voisins. Le programme partage ensuite comment Dieu répond à chaque besoin, aboutissant à l’implantation d’églises et à la croissance de l’église, en mettant l’accent sur la retenue, la prédication, le partage et le discipulat.

COMMENT METTRE EN ŒUVRE ETM À L’ÉCOLE DU SABBAT


Dédiez les 15 premières minutes* de chaque leçon pour planifier, prier et partager:


ETM INTERNE : Planifiez de visiter, de prier, et de prendre soin des membres manquants ou malades, et assignez des quartiers aux membres. Priez et discutez des moyens de pourvoir aux besoins des familles ecclésiales, des membres inactifs, des jeunes, des femmes, des hommes, et des diverses façons d’impliquer la famille de l’église.

ETM COMMUNAUTAIRE: Priez et réfléchissez aux moyens d’atteindre votre communauté, ville et monde, en accomplissement du mandat évangélique qui consiste à semer, récolter et conserver. Impliquez tous les ministères dans l’église lorsque vous planifiez les projets d’évangélisation à court et à long terme. ETM est un programme d’actes intentionnels de bonté. Voici quelques façons pratiques de s’impliquer personnellement:

  1. Développez l’habitude de trouver des besoins de votre communauté.

  1. Faites des plans pour répondre à ces besoins.

  1. Priez pour l’effusion de l’Esprit Saint.

ETM EXTERNE: Étudiez la leçon. Encouragez les membres à s’engager dans l’étude biblique individuelle. Adoptez une méthode participative à l’école du sabbat. Étudiez pour la transformation, et non pour l’information.

ETM: Communion fraternelle, Évangélisation, Mission Mondiale. 15 minutes. Activités: Prier, planifier, organiser pour l’action. Prendre soin des membres manquants. Planifier des sorties.


ETM: Étude de la leçon. 45 Min. Activités: Impliquer tout le monde dans l’étude de la leçon. Poser des questions. Mettre en évidence les principaux textes.


ETM: Déjeuner. Planifier un déjeuner pour la classe après le culte. PUIS SORTIR POUR VISITER QUELQU’UN !


* Ajuster le temps si nécessaire.


* 3 au 9 Novembre


Métaphores de l’ unité


Sabbat Après Midi


Lecture de la semaine: 1 Pierre 2:9 ; Exode 19:5, 6; Ep. 2:19-22; 1 Corinthiens 3:16, 17; 1 Corinthiens 12:12-26; Jean 10:1-11; Psaume 23.


Verset à mémoriser: « Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ. » (1 Corinthiens 12:12, LSG).


Comme tout étudiant de la Bible le sait, elle est pleine d’images et de symboles qui pointent vers les réalités supérieures à ces images et symboles eux-mêmes. Par exemple, le système sacrificiel biblique entier est une symbolisation d’une réalité beaucoup plus grande: Jésus et l’ensemble du plan du salut.


Beaucoup d’autres types d’images sont utilisés dans la Bible et parfois des éléments plus fondamentaux, tels que l’eau, le feu, le vent. Selon le contexte, ces images peuvent se rapporter aux vérités théologiques et spirituelles. Par exemple, Jésus dit: « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » (Jean 3:8, LSG), le vent a été utilisé comme un symbole de l’Esprit Saint.


La Bible utilise un certain nombre de représentations pour décrire le type d’unité que nous trouvons dans l’église, l’unité que Dieu nous appelle à manifester devant le monde. Chaque image n’est pas complète en soi. Au contraire, dans l’ensemble, ces images révèlent beaucoup de choses sur l’unité de l’église, telles que la relation de l’église à Dieu, les relations entre les membres et la relation de l’église à la communauté dans son ensemble. Cette leçon se penchera sur certaines des images et ce qu’elles nous révèlent sur l’unité en Christ.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 10 Novembre.


Leçon


6


(page 46 du guide standard)


4 Novembre


Le peuple de Dieu


Lisez 1 Pierre 2:9; Exode 19:5, 6; Deutéronome 4:20; et Deutéronome 7:6. Que disent ces versets sur le statut spécial du peuple de Dieu?


L’église est formée d’individus, mais pas n’importe quel genre d’individus. L’église c’est le peuple de Dieu, les gens qui appartiennent à Dieu, qui reconnaissent Dieu comme leur Père et Sauveur, et qui ont été rachetés par Christ et qui Lui obéissent. Cette image met en évidence la notion selon laquelle Dieu a eu un peuple sur la terre depuis l’introduction du plan du salut et qu’il y a continuité entre Israël dans l’Ancien Testament et l’église dans le Nouveau. Depuis l’époque d’Adam, tous les patriarches avant et après le déluge et jusqu’à Abraham, Dieu a fait une alliance avec Son peuple pour être des représentants de Son amour, de Sa miséricorde et de Sa justice dans le monde.


Le peuple de Dieu est appelé « une race élue, un sacerdoce royal ». Ces termes indiquent qu’ils sont mis à part pour un usage spécifique, celui de « [proclamer] les vertus de celui qui [les] a appelés des ténèbres à Son admirable lumière » (1 Pierre 2:9, LSG). Ce texte fait écho à une description du caractère miséricordieux de Dieu, tel que décrit dans Exode 34:6, 7. « Dieu a acquis l’église comme Sa propre possession spéciale afin que ses membres puissent refléter Ses précieux traits de caractère dans leur propre vie et proclamer Sa bonté et Sa miséricorde à tous les hommes. » – The SDA Bible Commentary, vol. 7, p. 562.


Lisez Deutéronome 7:6-8. Qu’est-ce qui a poussé Dieu à choisir les descendants d’Abraham comme Son peuple? Comment cela peut-il être applicable aujourd’hui?


Peut-être nous pourrions nous demander, quel pays aujourd’hui mérite l’étiquette de « nation sainte » (une autre image de l’église)? Aucun. Toutes les nations et les groupes ethniques sont composés de personnes qui ne méritent pas l’amour et la grâce de Dieu. Et bien que la Bible nous appelle à être un peuple saint, l’Écriture enseigne également que le choix et la création d’Israël reposait entièrement sur Son amour et non sur quelque chose que les êtres humains pouvaient Lui apporter. La formation du peuple de Dieu est un acte de Sa création imbue d’amour, et malgré le péché et l’apostasie qui se sont répandus dans toute la nation, Dieu tint Sa promesse envers Abraham que par le biais de sa postérité, Christ, Dieu sauverait Son peuple. Tout comme l’élection du peuple de Dieu était un acte de Sa grâce, c’est de même pour leur salut. Ce thème nous rappelle nos racines communes dans la grâce imméritée de Dieu.


Pourquoi devons-nous garder toujours devant nous la vérité sacrée que notre salut repose sur ce que Christ a fait pour nous et non sur ce que nous pouvons toujours faire pour nous-mêmes, même si nous sommes « le peuple de Dieu »?


Dimanche


(page 47 du guide standard)


5 Novembre


La maison de Dieu


Une autre image du peuple de Dieu dans le Nouveau Testament est la maison de Dieu. C’est une métaphore des pierres et des bâtiments qui mettent en évidence la nature complexe et interdépendante des relations humaines dans l’église. Pierre fait référence aux chrétiens comme des « pierres vivantes » (1 Pierre 2:5). Cette métaphore contient également une qualité de permanence et de solidité.


Lisez Éphésiens 2:19-22. Quelles idées centrales Paul souligne-t-il dans ce passage? Que nous apprend cette image sur l’unité dans l’église?


Dans ce passage, Paul combine les deux images de l’église: l’une est inerte, une maison ou un bâtiment; tandis que l’autre est vivante, un foyer ou une maison composée de personnes.


Une pierre n’est pas très utile en soi, mais lorsqu’elle est associée à d’autres pierres, elle devient une structure pouvant supporter les tempêtes de la vie. Aucun chrétien ne peut être une pierre à lui-seul, chaque croyant doit être associé à d’autres dans la communauté de la maison de Dieu. Pour qu’un édifice soit solide, il doit reposer sur des bases solides. Jésus Christ est cette fondation et la « Pierre angulaire » de la maison de Dieu (voir aussi 1 Corinthiens 3:11). L’église aussi cesserait d’exister si elle ne fait pas de Christ la pierre angulaire de ses activités. L’église ne doit son existence qu’à Jésus Christ: Sa vie, Sa mort, Sa résurrection et Son retour. L’église constitue une communauté de croyants réunis pour partager la bonne nouvelle de Jésus au monde. L’ordre du jour de l’église, c’est Jésus: qui Il est, ce qu’Il a fait pour nous et en nous, et ce qu’Il offre à tous ceux qui L’accepteront comme Seigneur et Sauveur.


L’image d’une maison est aussi très significative. Elle repose sur les relations que les gens ont entre eux. C’est une image familière où on voit père et mère, frères et sœurs. Les liens familiaux peuvent être très forts, et les loyautés qui les accompagnent souvent transcendent tous les autres liens externes. La fidélité est une grande partie de l’unité, car comment peut-il y avoir une sorte d’unité sans loyauté?


Comment cette image est-elle liée à l’église? Les membres de l’église font également partie d’une grande famille. Nous sommes liés, non seulement parce que nous appartenons à la famille humaine par le biais de notre ancêtre commun Adam, mais aussi parce que nous sommes liés à Jésus, le Second Adam, par le biais de notre expérience commune de « nouvelle naissance ». Ainsi, nous devenons unis les uns aux autres, non seulement à cause des vérités doctrinales que nous avons en commun, mais aussi à cause de l’expérience d’être des âmes converties ayant une nouvelle vie en Jésus.


Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui garde un bon souvenir de sa propre famille. Par conséquent, cette image peut ne pas signifier grand-chose pour certains. Cependant, comment nous, en tant qu’église, devenons la famille que ces personnes n’ont jamais eue?


Lundi


(page 48 du guide standard)


6 Novembre


Le temple du Saint-Esprit


Une autre image relative au bâtiment que Paul utilise est celle du temple de Dieu ou de l’Esprit Saint. C’est l’image d’un bâtiment très couteux et précieux. Tout comme dans 1 Corinthiens 6:19, où l’image se réfère au corps personnel comme le temple du Saint-Esprit, Paul dans 1 Corinthiens 3:16-17, utilise l’image de l’édifice le plus sacré et le plus précieux de l’ancien Proche-Orient, le temple de Dieu.


Lisez 1 Corinthiens 3:16, 17. Qu’est-ce que cela signifie que l’église est le temple du Saint-Esprit? Quel est l’objet de son avertissement au verset 17?


Évidemment, Paul, en se référant à l’église, n’a pas à l’esprit un temple physique ou un lieu de résidence de Dieu. Le grec du Nouveau Testament établit une distinction entre la deuxième personne du singulier « tu », et la deuxième personne du pluriel « vous ». Dans ce passage, c’est le pluriel qui est utilisé. Cette métaphore se réfère à une entité morale: les chrétiens de Corinthe forment le temple du Saint-Esprit, et dans un sens spirituel, Dieu habite parmi eux.


Pour Paul, Dieu réside au sein de la communion chrétienne; d’où son avertissement que quiconque tente de détruire cette communion subira des conséquences du jugement divin. L’unité des croyants est au cœur de cette communion et de la présence de Dieu dans ce temple. Bien que ce texte soit souvent utilisé dans le sens de prendre soin de son corps physique (qui est, bien sûr, ce que les chrétiens sont censés faire de toute façon), ce n’est pas le point particulier que Paul souligne ici. Son message était une mise en garde contre ceux qui veulent détruire l’unité de l’église.


Plus tôt dans le chapitre 3 d’1 Corinthiens, Paul s’est référé à ce qu’il considère comme des défis à l’unité: « puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme? » (1 Cor. 3:3, LSG). Ces attitudes et comportements sont de véritables menaces à l’unité des chrétiens et provoquent le retrait de la présence de Dieu de Son temple. En d’autres termes, les conflits dans l’église peuvent détruire le temple de Dieu. Ainsi, il exhorte les membres à délaisser les attitudes et les comportements qui menacent l’unité.


Lorsque les conflits éclatent dans l’église, le conseil de Paul aux Corinthiens est toujours en vigueur aujourd’hui: « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. » (1 Cor. 1:10, LSG).


L’envie, les querelles et les divisions – ce ne sont pas seulement des problèmes de l’église au temps de Paul. Nous sommes aussi confrontés aux mêmes problèmes aujourd’hui. Quel rôle chacun d’entre nous a-t-il, dans la recherche des solutions à ces problèmes d’une manière qui ne menace pas notre unité?


Mardi


(page 49 du guide standard)


7 Novembre


Le corps de Christ


Peut-être – l’image la plus connue de l’église et celle qui parle le plus fortement de l’unité de ses différentes parties est le corps de Christ. « Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ… Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. » (1 Cor. 12:12, 27, LSG).


Tout comme un corps est une seule unité qui se compose de plusieurs parties différentes, chacune avec sa fonction différente et sa responsabilité, ainsi en est-il de l’église en tant que corps de Christ.


Lisez 1 Corinthiens 12:12-26. Comment cette image d’un corps avec plusieurs membres s’applique-t-elle à votre congrégation locale? Comment s’applique-t-elle à une organisation mondiale comme l’Église Adventiste du Septième Jour?


L’enseignement de Paul dans 1 Corinthiens 12 traduit la réalité profonde que l’unité authentique des chrétiens n’est non seulement dans la diversité, et certainement pas en dépit de la diversité, mais aussi et surtout à travers la diversité. Nous ne devrions pas être surpris que ce soit l’Esprit Saint qui soit à l’origine de ces expressions de la diversité. Tout comme le corps humain est incroyablement unifié et étonnamment diversifié, ainsi en est-il idéalement du corps de Christ, qui, à travers cette diversité, exprime sa complétude et sa richesse.


Cette image s’adresse directement à nous en tant qu’église. Dans les quelques années passées, l’Église Adventiste a connu une croissance fulgurante. L’Église Adventiste est composée de personnes de presque chaque milieu socioculturel et chaque environnement concevable. Nos différences ethniques, raciales, culturelles, éducatives et d’âge ne doivent pas nous diviser en Christ. Si possible, cette diversité devrait être moulée par le Saint-Esprit comme une force pour l’unité, en révélant la vérité que, malgré ces différences, nous sommes tous un en Christ.


Comme nous l’avons vu, au pied de la croix, nous sommes tous égaux, peu importe qui nous sommes, ou d’où nous venons. Comme le monde qui nous entoure devient de plus en plus fragmenté, l’église doit démontrer que l’unité dans la diversité est possible. Le peuple de Dieu peut démontrer la puissance de guérison et de réconciliation de l’évangile.


Paul va plus loin et nous dit comment cet idéal peut être accompli. « Christ est le chef de l’église, qui est Son corps, et dont Il est le Sauveur » (Eph. 5:23, LSG). « Il est la tête du corps de l’église » (Col. 1:18, LSG). Puisque chaque croyant est spirituellement connecté à Christ, le corps entier est donc nourri avec la même nourriture. On n’insistera jamais assez sur l’importance de l’étude de la parole de Dieu, l’obéissance à ce que nous apprenons dans la parole et des expériences communes de l’adoration et de la prière dans l’unité du corps de Christ.


Mercredi


(page 50 du guide standard)


8 Novembre


La brebis et le berger


Lisez Jean 10:1-11. Quels sont les aspects qui parlent de l’unité dans cette métaphore de l’église comme une bergerie? Voir aussi Psaume 23.


Dans le monde moderne des grandes villes, il est devenu très rare de voir de près l’élevage des animaux. La plupart des gens savent maintenant peu de choses sur la relation entre les moutons et les bergers. Cependant, quand Jésus avait dit cette parabole, les gens l’avaient bien comprise. Quand il dit: « Je suis le bon berger », ils ont immédiatement reconnu et apprécié Sa référence au Psaume 23:1, « L’Éternel est mon berger. » L’image était non seulement claire, mais aussi remplie de valeur émotionnelle qui la rendait vivante. Dans la culture du Proche-Orient antique et encore aujourd’hui au Moyen-Orient, les bergers sont connus pour être dévoués aux soins de leurs moutons, quels que soient les défis. L’image du berger est devenue l’une des métaphores les plus chères, utilisées dans l’Écriture pour décrire le caractère de Dieu et Sa relation avec Son peuple.


L’image du peuple de Dieu comme des brebis est une image intéressante. Une impression que nous avons souvent des moutons est leur caractère faible et sans défense. Ainsi, ils dépendent du bon berger pour la protection et les directives. Ils sont, très franchement, vus comme stupides. Parfois, par inadvertance, les brebis se perdent, et le berger va les chercher et les ramener à la bergerie. Les agneaux ont souvent besoin d’être transportés et requièrent souvent des soins supplémentaires. La patience et la compréhension sont nécessaires pour s’occuper des moutons. À bien des égards, c’est une image parfaite pour représenter l’église. Le membre d’église n’a rien à craindre, mais il a tout à gagner dans une relation avec le Berger.


Jésus a aussi souligné dans cette parabole de la brebis la nécessité d’écouter la voix du berger. Lorsque les conditions l’exigent, il est possible de protéger quelques troupeaux de moutons en les plaçant dans la même bergerie. Comment peuvent-ils être séparés plus tard? Il faut juste que le berger se tienne à la porte de l’enclos et qu’il appelle. Ses moutons reconnaissent sa voix et viennent à lui. « Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix » (Jean 10:4, LSG). Écouter la voix du berger est crucial pour l’église. En fait, l’unité et la sécurité du peuple de Dieu dépendent de sa proximité avec Lui, et cela se rapporte directement à leur obéissance à Sa voix.


En général, les gens n’aiment pas être dépeints comme des moutons. Néanmoins, pourquoi est-ce une métaphore appropriée pour nous? Qu’est-ce que cette image nous dit de notre besoin du Berger et de la nécessité d’obéir à Sa voix?


Jeudi


(page 51 du guide standard)


9 Novembre


Réflexion avancée: Ellen G. White, « Le divin Berger » pp. 474-481, dans Jésus-Christ », L’église sur la terre » pp. 194-196, dans Conseils à l’église.


« Dans le contexte du temple de Jérusalem ainsi que des structures gréco-romaines omniprésentes, les auteurs du Nouveau Testament emploient la métaphore du temple pour permettre aux croyants de voir la sainteté de l’église, le rôle de Dieu dans la création et dans l’église, l’œuvre déterminante de Christ et de l’Esprit et la solidarité des croyants au sein de l’église. Le domaine de l’architecture semble indiquer une image statique. Toutefois, la métaphore est utilisée en conjonction avec l’imagerie biologique et le processus de construction est souvent accentué. Plutôt que d’une image statique, c’est-à-dire un édifice, nous devons avoir à l’esprit le processus de construction. L’église a le privilège merveilleux de reconnaitre humblement dans sa vie et son histoire, ‘‘le temple du Dieu vivant’’ (2 Cor. 6:16) » – John McVay, “Biblical Metaphors for the Church: Building Blocks for Ecclesiology,” in Ángel Manuel Rodríguez, ed., Message, Mission, and Unity of the Church (Hagerstown, Md.: Review and Herald®, 2013), p. 2 52.


Discussion:


Réfléchissez sur les images bibliques de l’église. Laquelle aimez-vous le plus? Pourquoi cela vous impressionne-t-il tant? Quelles autres métaphores de l’église se trouvent dans ces passages: 1 Timothée 3:15, 2 Timothée 2:3-5, 1 Pierre 2:9? Quelles autres leçons ces métaphores de l’église nous enseignent-elles?


« Dieu veut que Son peuple soit uni dans les liens les plus sincères de la fraternité chrétienne; la confiance en nos frères et sœurs est essentielle à la croissance de l’église; l’union d’action est importante en cas de crise religieuse. Une action imprudente peut plonger l’église dans des difficultés et épreuves dans lesquelles elle peut sombrer pendant des années. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 3, p. 446. Qu’est-ce que cet avertissement devrait nous apprendre sur la nécessité d’être attentifs et toujours chercher à garder l’unité de l’église? Quel rôle chacun d’entre nous a dans cette responsabilité sacrée?


La leçon de dimanche a souligné qu’en tant que « peuple de Dieu », nous devons compter sur la grâce de Dieu pour avoir le salut et jamais sur nos propres mérites. En fait, n’est-il pas logique de dire que c’est notre dépendance aux mérites de Dieu pour avoir le salut qui fait de nous « le peuple de Dieu »? Pourquoi cet argument est-il ou n’est-il pas valable?


Résumé: Le Nouveau Testament utilise des métaphores différentes pour illustrer la nature et la mission de l’église. Plus important encore, ces métaphores enseignent que Dieu veille sur Son peuple avec attention et le protège. Ces images enseignent également que le peuple de Dieu est uni et que nous devons œuvrer mutuellement pour accomplir l’œuvre pour laquelle nous avons été appelés.


Vendredi


(page 52 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Contrebandier de livre


par Vladimir Borisov


Après avoir participé à une conférence des pasteurs dans un autre pays, les amis m’ont demandé de prendre avec moi une collection de 100 livres religieux. Je voulais aider, mais mon pays contrôle strictement la distribution des livres religieux. « Je prendrai la collection de livres uniquement si le chauffeur du bus s’engage à assumer la responsabilité de son contenu », dis-je à mes amis.


Les chauffeurs d’autobus acceptent souvent de transporter une cargaison supplémentaire en échange d’un paiement en espèces, et mon chauffeur de bus accepta d’aider pour 100 dollars. Un ami et moi étions prêts pour le long trajet. En arrivant à la frontière pendant la nuit, le chauffeur me contacta pour plus d’informations sur la caisse contenant les livres. Il voulait savoir comment parler avec les douaniers. Quand je lui ai dit que la caisse contenait des livres chrétiens, il enleva le billet de 100 dollars de sa poche et me le remis. « Il est plus facile pour moi de transporter la cocaïne que les livres chrétiens pour traverser la frontière », dit-il.


Mon ami et moi n’avions plus de choix. Nous nous mîmes à genoux à côté de l’autobus et remballâmes les livres pour les transporter nous-mêmes et traverser la frontière. Puis nous priâmes alors que nous rejoignions la ligne de passagers au poste de frontière. La personne devant nous mit ses valises sur la ceinture de scanner et traversa la douane. Puis, nous avons mis nos valises sur la ceinture. Le garde-frontière appuya sur le bouton pour démarrer la ceinture, mais elle ne bougeait pas. Il appuya sur le bouton à nouveau. Il appuyait sur le bouton à plusieurs reprises en jurant. Mais la ceinture ne bougeait pas. Le garde-frontière nous regarda. « Très bien, allez-y » dit-il, en nous faisant signe de prendre nos valises sur la ceinture. Quelques minutes plus tard, mon ami et moi arrivions au second poste pour entrer dans mon pays d’origine. Nous avons mis nos valises sur la ceinture, et le garde appuya sur le bouton. Rien ne bougea. Il se mit à jurer, et enfin, il se tourna vers nous. « Allez seulement », dit-il. Juste après avoir traversé la frontière, nous avons osé regarder en arrière. Le garde avait arrêté la personne qui nous suivait et inspectait ses valises manuellement.


Nous avons remercié Dieu dans nos sièges d’autobus. Le jour du sabbat, un membre d’église avait une étrange histoire à raconter. Une voix l’avait réveillé la nuit, disant: « Prie pour ton pasteur ». Elle ne savait pas que j’avais voyagé, et elle pensait que j’étais à la maison endormi. La voix vint encore une fois, « Prie pour ton pasteur. » Enfin, elle se mit à genoux et pria pendant une heure. Je demandai quand-est-ce qu’elle avait entendu la voix. C’était l’heure exacte où mon ami et moi traversions la frontière. Bien que je ne puisse pas citer mon pays, s’il vous plait, priez pour l’œuvre de Dieu. Merci pour les offrandes missionnaires qui contribuent à apporter le message du salut dans le monde entier.


La leçon en bref


Texte clé: Éphésiens 2:19-22


Objectifs:


Savoir: Explorer les métaphores bibliques de l’unité qui démontrent le rôle intégral que joue l’unité dans la nature et la mission de l’église.


Ressentir: Apprécier le rôle central de la trinité dans la vie et l’unité de l’église.


Agir: Valoriser les contributions de chaque membre à l’existence et à la mission de l’église.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: L’unité et les métaphore de l’église

A Comment la nécessité de l’unité des chrétiens est-elle soulignée par les métaphores de l’église, telles que, le peuple de Dieu, la maison de Dieu, le temple de l’Esprit Saint, le corps de Christ, et, les brebis et le Berger?


B Qu’apprenons-nous concrètement de la nature de l’unité et comment elle se présente à travers ces images?


  1. Ressentir: Dieu et l’unité de l’église

A De quelles façons chaque entité de la Trinité contribue-t-elle à l’unité de l’église dans les images étudiées dans cette leçon?


B Laquelle de ces contributions dont votre église locale a-t-elle le plus besoin?


III. Agir: Chaque membre est important


A Qu’est-ce que les images de l’unité de l’église enseignent sur les attitudes que chaque chrétien doit adopter à l’égard de Dieu et ses frères chrétiens?


B De quelles manières pouvez-vous, intentionnellement, reconnaitre la valeur de chaque membre de votre église?


Résumé: Les métaphores de l’église du Nouveau Testament illustrent la vitalité de la dépendance envers Dieu et les relations harmonieuses que les enfants de Dieu sont appelés à avoir les uns envers les autres.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 1 Corinthiens 12:12


Concept clé de croissance spirituelle: Notre relation avec Dieu nous mène à une relation unique avec d’autres chrétiens. Cela impacte la façon dont nous nous voyons et la manière dont nous voyons les autres, puisque nous faisons face à notre dépendance commune de Dieu pour tous nos besoins et notre appel commun pour Le servir.


Coin du moniteur: L’histoire ci-dessous illustre comment une seule relation peut changer d’autres relations. Aidez votre classe à voir l’importance de la relation initiale et le rôle que joue une mission collective dans l’évolution des relations entre les personnes impliquées dans la mission.


Discussion d’ouverture: Lorsque Wendy a accepté un emploi dans un hôpital à l’étranger, elle s’est retrouvée entourée de personnes inconnues dans une culture inconnue. Ses collègues immédiats venaient de diverses origines ethniques et appartenaient à diverses grandes religions du monde. À première vue, elle avait peu de choses en commun avec eux. Cependant, alors qu’elle passait du temps avec ses nouveaux collègues de travail, elle a découvert que l’un d’eux avait été formé dans son pays. L’autre était un Juif orthodoxe et, à ce titre, respecte le sabbat. Mais ce n’était pas ces éléments communs qui ont le plus impactés ses relations. C’était leur relation commune à l’hôpital qui les a vraiment réunis. Ils travaillaient tous pendant de longues heures de garde. Ils s’asseyaient tous ensemble pour rédiger des documents et faire des dictées, jusque tard dans la soirée, et ils participaient tous aux mêmes conférences. Ils se réjouissaient tous quand des patients hospitalisés se sentaient assez bien pour rentrer chez eux, et ils sont affligés quand d’autres mourraient. Leur relation commune à l’hôpital changea la façon dont ils se rapportaient les uns aux autres de sorte que pendant quelques mois, ils s’associaient régulièrement en dehors de l’hôpital.


Questions de discussion: Décrivez une relation qui a transformé les relations que vous aviez eues avec d’autres personnes. Quels sont les facteurs, concernant la première relation, qui ont fait la différence dans vos autres relations? Comment cela pourrait-il vous aider à comprendre la façon dont votre relation avec Jésus change votre relation avec les autres?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: La Bible contient un grand nombre d’images de l’église. Cinq métaphores ont été introduites dans la leçon de l’édition standard cette semaine. Cette section explore trois images qui ont été choisies pour représenter les relations que l’église a avec chaque entité de la divinité. En examinant chaque métaphore, essayez de comprendre comment cela dépeint l’unité que Dieu désire pour Son église et, aussi, de découvrir comment un membre de la divinité est dépeint comme faisant partie de cette unité.


Commentaire biblique


  1. Le peuple de Dieu (Revoir 1 Pierre 2:9; Exode 19:5, 6; et Lévitique 26: 12)

L’identification de l’église par l’apôtre Paul comme peuple de Dieu reliait l’église du Nouveau Testament à l’histoire et aux promesses d’Israël. Les croyants juifs associeraient immédiatement l’expression à leur riche histoire d’être un peuple de l’alliance, car le terme est fondamentalement relationnel. Cependant, l’emphase du terme n’est pas mise sur le peuple de Dieu, mais sur les actions et le caractère de Dieu. C’est Dieu seul qui a créé ce peuple. C’est Dieu qui a choisi Son peuple, et c’est Dieu qui achète, rachète et sauve Son peuple. Nous sommes, par conséquent, la possession de Dieu, et de Lui, nous recevons notre identité et notre direction.


Le terme « peuple de Dieu » souligne le statut privilégié que nous partageons, car nous avons été mis à part pour servir un Dieu juste et miséricordieux. En tant qu’individus et en tant que groupe de croyants, nous avons connu la grâce de Dieu. Ainsi la métaphore du peuple de Dieu insiste aussi sur les aspects communs de notre voyage. Ensemble, nous avons été choisis et mis à part, et nous avons connu la faveur et la grâce de Dieu. Ensemble, nous partageons une identité enracinée en Christ, et ensemble, nous avons un but commun, celui de proclamer les merveilles de notre Dieu. La métaphore, peuple de Dieu, a le potentiel de nous unir, car nous reconnaissons notre passé commun d’échec, notre présent commun de privilégiés et notre futur commun d’espérance en Christ.


Considérez ceci: Pourquoi Pierre insiste-t-il sur l’idée de devenir un peuple? Quelle différence notre identité en Dieu doit-elle faire dans notre vie quotidienne?


  1. Le temple du Saint-Esprit (Revoir 1 Corinthiens 3:16, 17).

La métaphore de l’église comme un temple a probablement déclenché des images différentes dans l’esprit de l’auditoire de Paul. Les croyants juifs reliaient l’église à l’histoire d’Israël et au magnifique temple de Jérusalem qui était au centre de la culture et de la religion juive. Les Gentils croyants à l’extérieur de la Palestine pouvaient avoir à l’esprit des temples païens gréco-romains, comme celui d’Apollon. Néanmoins, le message de Paul concernant l’église en tant que temple serait compris par tous. Les temples de l’ancien Proche-Orient partageaient des caractéristiques et des symbolismes communs. Les temples étaient soigneusement construits à partir de meilleurs matériaux, parce qu’ils étaient avant tout un lieu d’habitation pour la divinité. Alors que Dieu ne peut habiter dans un bâtiment, la présence de Son temple donne une assurance que Dieu, malgré tout, habite parmi Son peuple, comme Il l’avait promis. Parce que Dieu habitait dans le temple, le temple était saint et un lieu de communication entre Dieu et Son peuple. La présence d’un temple proclamait également la force et la puissance de Dieu. C’était une affirmation que Dieu était intéressé et impliqué dans les affaires de Son peuple.


L’église, comme un temple, doit être une représentante digne du Dieu qui habite en elle. Elle est ainsi appelée à refléter Son caractère. Alors que chaque membre est appelé à représenter Dieu, le reflet du caractère de Dieu par l’église, dans son ensemble, donne un témoignage plus fort au monde spectateur. Par conséquent, une église unie illustre le caractère et la puissance de Dieu. La détérioration de la démonstration commune du caractère de Dieu détruit le temple de Dieu en ayant une incidence sur son utilisation et sa fonction.


Considérez ceci: Comment la présence de Dieu est-elle visible dans Son église? Comment en termes pratiques, la fonction du temple du Saint Esprit est-elle compromise par la destruction de l’unité de l’église? Paul nous avertit que Dieu détruira celui qui détruit le temple. Pourquoi la peine de cette destruction est-elle si dure?


III. Le corps de Christ (Revoir 1 Corinthiens 12:12-26).


La métaphore du corps a été utilisée par certains politiciens gréco-romains, tels que Menenius Agrippa, pour mettre l’accent sur l’unité de l’État; ainsi, l’inclusion de Paul de cette métaphore pour illustrer l’unité n’était pas nouvelle. Cependant, l’interprétation de Paul de la métaphore était très différente de celle de Menenius. Le politicien voyait l’unité comme le moment où les classes inférieures acceptent leur place dans la hiérarchie et se soumettent à la règle des patriciens du pouvoir. Paul, en revanche, encourageait l’église à honorer les membres les plus faibles et les moins visibles du corps, dont la présence était également nécessaire pour le fonctionnement de l’église. La diversité des membres de l’église devait être adoptée, car Dieu Lui-même en avait organisé les différentes parties et les rôles. L’interdépendance de chaque partie était d’une importance égale dans l’illustration du corps selon Paul. Chaque partie a besoin de l’autre et, ensuite, est affectée par le succès et l’échec des autres.


Considérez ceci: Le point de vue de Paul concernant le corps était à l’encontre des opinions des anciens politiciens. Comment la métaphore du corps continue-t-elle de mettre en cause les attitudes et les valeurs de la société dans laquelle nous vivons?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Toutes les métaphores de l’unité de l’église étudiées dans cette leçon incluent une référence à une entité de la trinité. Aidez votre classe à comprendre le rôle central que notre relation avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit joue dans la réalisation de cette unité.


À méditer:


  1. La métaphore du peuple de Dieu nous invite à reconnaitre que notre identité est en Dieu. De quelles façons notre identité en Dieu se rapporte-t-elle à l’unité? Nous nous identifions souvent par d’autres moyens, tels que la nationalité. Quelles identités avez-vous tendance à révéler avant de révéler aux autres votre identité en Dieu? Ces identités alternatives ou étiquettes empêchent-elles l’unité dans l’église?

  1. Comment le fait de voir les autres comme membres du corps de Christ influence-t-il la façon dont vous les voyez et interagissez avec eux? Comment cela influence-t-il la façon dont vous vous voyez et votre propre valeur?

Activité: Écrivez une lettre de remerciement pour les dons ou le service d’un membre de votre église qui habituellement ne reçoit pas beaucoup de reconnaissance.


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Cette activité passe en revue les principes énoncés dans les métaphores étudiées cette semaine et les applique d’une nouvelle manière. Elle éveille l’importance de transmettre les principes de l’Écriture d’une manière qui puisse être facilement comprise dans chaque culture et époque dans l’histoire.


Activités: Les auteurs du Nouveau Testament ont utilisé des métaphores qui étaient facilement comprises par leurs lecteurs. Les auditeurs juifs pouvaient visualiser le temple puisqu’ils connaissaient son importance. De même, la plupart des auditeurs étaient familiers avec les bergers et leurs relations avec les brebis. Cependant, ces idées nous sont plus difficiles à visualiser aujourd’hui. Recherchez des métaphores possibles de l’unité de l’église au vingt et unième siècle, qui seraient plus facilement comprises dans votre propre culture. Puis choisissez l’une de ces idées pour écrire une parabole; ou racontez une histoire pour mettre l’accent sur la manière dont l’église devrait fonctionner.


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*10 au 16 Novembre


Quand surgissent des conflits


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Actes 6:1-6; Actes 10:1-23; Matthieu 5:17-20; Actes 11:3-24; Actes 15:1-22 ; Amos 9:11, 12.


Versets à mémoriser: « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ » (Galates 3:27, 28, LSG).


Une des tâches les plus difficiles de toute la communauté chrétienne est de maintenir l’unité quand surgissent les divergences d’opinions sur des questions relatives à l’identité et à la mission de l’église. Ces différences peuvent conduire à des conséquences catastrophiques. Les communautés chrétiennes d’aujourd’hui ne sont pas différentes de celles que nous voyons dans le Nouveau Testament. Les gens sont toujours les mêmes, et les différences viendront, même sur les points importants. Les premiers chrétiens faisaient face à certains conflits nés des préjugés interpersonnels et aux sérieuses différences d’interprétations des histoires clés de l’Ancien Testament et des pratiques. Ces conflits auraient pu détruire l’église à ses débuts n’eût été l’esprit de concertation des apôtres et des dirigeants, qui, d’un commun accord, ont demandé la direction de l’Esprit Saint et des Écritures afin de résoudre ces tensions.


Il y a quelques semaines, nous avons étudié comment l’église primitive a connu l’unité. Cette semaine, nous examinons comment l’église primitive résolvait les conflits internes qui fragilisaient son unité et menaçaient sa survie. Quels étaient ces conflits, comment étaient-ils résolus et que pouvons-nous apprendre aujourd’hui de ces expériences?


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 17 Novembre.



Leçon


7


(page 56 du guide standard)


11 Novembre


Préjugés ethniques


Lisez Actes 6:1. Quel problème avait amené les gens à se plaindre de la répartition juste et équitable des vivres aux veuves?


Certains premiers chrétiens semblaient avoir des préjugés à l’égard des veuves de culture grecque au milieu d’eux, et ils leur servaient moins de vivres que les veuves de culture hébraïque. Ce favoritisme provoqua une rupture dans la communauté des croyants. Si le favoritisme était réel, le texte ne le dit. Il dit seulement que certaines personnes pensaient que c’était réel. Ce conflit était une menace à l’unité de l’église primitive. Il est surprenant que les divisions ethniques soient remarquées si rapidement dans l’église.


Lisez Actes 6:2-6. Quelles étaient les étapes prises par l’église primitive dans la résolution de ce malentendu?


L’église primitive était en plein essor, et cette croissance attirait des fardeaux de plus en plus lourds sur les apôtres. La nomination de ces sept hommes, traditionnellement appelés « diacres » (bien que le Nouveau Testament ne les identifient pas comme tels), a calmé la tension dans l’église de Jérusalem et a permis à plusieurs autres personnes de participer au ministère de l’église.


Les apôtres écoutèrent attentivement les plaintes des croyants hellénophones et proposèrent une solution. La sélection des sept hommes pour être associés aux apôtres était laissée à leur appréciation, et ils recommandèrent sept disciples, tous de langue grecque. « On [rendait] un bon témoignage de ces hommes » et ils étaient remplis [d’Esprit Saint et de sagesse] » (Actes 6:3, LSG). Le ministère des apôtres, qui, jusque-là, était de prêcher la parole de Dieu et de distribuer des vivres aux veuves, était divisé en deux, chacun faisant un ministère tout aussi précieux dans la proclamation de l’évangile. Luc utilise le même mot, « ministère » ou « service » (diakonia), pour désigner à la fois le ministère des apôtres qui consiste à prêcher la Parole (Actes 6:4) et le ministère des diacres dans la distribution des vivres (Actes 6:1).


Quelle importance voyez-vous dans le fait que les dirigeants aient réuni un bon nombre de croyants (Actes 6:2) afin d’essayer de trouver une solution?


Dimanche


(page 57 du guide standard)


12 Novembre


La conversion des païens


La conversion des païens à l’évangile de Jésus Christ dans le livre des Actes est un évènement qui prépare le terrain au plus grand conflit dans la vie de l’église primitive, ce qui constituerait une menace à son existence et à sa mission.


Lisez Actes 10:1-23. Quels sont les éléments dans ce passage qui indiquent que le Saint-Esprit était à l’œuvre dans les cœurs de beaucoup de gens pour préparer le chemin aux païens pour recevoir l’évangile?


La vision doit sembler tellement bizarre à Pierre. Il est choqué parce que, en tant que Juif fidèle, il n’avait jamais mangé d’aliments impurs ou souillés, tels que décrits dans la loi (voir Lévitique 11, Ézéchiel 4:14 et Dan. 1:8). Toutefois, cette vision n’avait rien à voir avec le régime alimentaire, c’était plutôt un message sur les barrières entre les Juifs et les non-Juifs qui entravaient la propagation de l’évangile. Ces obstacles étaient aussi répandus dans le monde antique comme ils le sont aujourd’hui. Dans les premières décennies, le christianisme était essentiellement composé de Juifs qui avaient accepté Jésus comme le Messie promis par les prophéties de l’Ancien Testament. Ces premiers croyants en Jésus étaient des fidèles juifs qui obéissaient à la loi qu’ils avaient apprise. Ils ne considéraient pas l’évangile de Jésus Christ comme ayant effacé ou aboli les prescriptions de l’Ancien Testament (voir Matthieu 5:17-20).


Lisez Actes 10:28, 29, 34, 35. Comment Pierre a-t-il fait comprendre la signification de la vision qu’il a reçue à Joppé? Qu’est-ce qui l’a amené à cette interprétation?


Ce qui arrive dans les Actes montre que le Saint-Esprit avait préparé la voie pour que les Gentils soient accueillis dans la communion de la communauté chrétienne. Et ils pouvaient faire cela sans avoir à être circoncis et devenir d’abord Juifs. Ce qui a convaincu Pierre et ses amis que c’était vraiment la volonté de Dieu est l’effusion de l’Esprit Saint sur Corneille et sa maisonnée de façon similaire à ce que les disciples de Jésus avaient connu le jour de la Pentecôte (Actes 10:44-47). Si le Saint-Esprit peut être donné aux Gentils de la même manière qu’Il était donné aux Juifs, alors c’était évident que la circoncision n’était pas une condition sine qua non pour devenir un croyant en Jésus en L’acceptant comme Messie. Cette conclusion a ouvert la voie à un conflit théologique majeur chez les premiers chrétiens.


Lundi


(page 58 du guide standard)


13 Novembre


L’Esprit est à la tête


Tout ce qui s’est passé à Césarée avec Corneille atteignit bientôt les leadeurs de la communauté chrétienne de Jérusalem, et ceux-ci demandèrent à Pierre d’en rendre compte. Ils étaient offensés par ce que Pierre avait fait parce que, selon leur compréhension juive de la loi de Moïse, les fidèles juifs ne pouvaient pas manger avec les Gentils (Actes 11:3).


Lisez Actes 11:4-18. Qu’a dit Pierre pour expliquer l’œuvre et la direction de l’Esprit Saint dans cet évènement? Quel était le point principal qu’il voulait faire ressortir en racontant ce qui s’était passé?


Bien que certains aient critiqué la légitimité des actions de Pierre et sa décision de baptiser ces Gentils, plusieurs témoins (Actes 11:12) ont affirmé que le Saint-Esprit a en effet manifesté Sa présence de la même manière qu’à la Pentecôte. L’orientation et la conduite de l’Esprit Saint dans ce cas est inattaquable et le don fut reconnu. « Après avoir entendu cela, ils se calmèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant: Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu’ils aient la vie » (Actes 11:18, LSG).


Lisez Actes 11:19-24. Qu’est-ce qui s’est passé par la suite dans la vie de l’église primitive?


Peut-être certains membres de l’église de Jérusalem pensaient que ce qui s’est passé avec Corneille et sa maison était une exception et qu’une telle expérience ne se répèterait pas. Mais ce n’est pas ce que le Saint-Esprit avait prévu. Quand les disciples de Jésus étaient disséminés au-delà de Jérusalem et Judée à cause de la persécution qui faisait rage après la mort d’Étienne (Actes 8:1), ils étaient allés à Samarie, en Phénicie, à Chypre et à Antioche, et plus de Gentils acceptaient Jésus comme leur Sauveur. C’est ce que Jésus avait prédit (Actes 1:8). Aussi merveilleux que fût cet afflux de Gentils, si nous nous mettons à la place de ces premiers croyants juifs, ce n’est pas difficile de voir qu’ils ne savaient pas très bien comment réagir.


Comment pourrions-nous avoir des points de vue très limités sur l’église et sur notre message, susceptibles d’entraver notre témoignage?


Mardi


(page 59 du guide standard)


14 Novembre


Le Concile de Jérusalem


Lisez Actes 15:1, 2 et Galates 2:11-14. Quels sont les deux questions qui ont provoqué de graves conflits dans l’église primitive?


La menace à l’unité de l’église à laquelle faisaient face les premiers chrétiens était réelle et difficile. Certains chrétiens juifs pensaient que le salut est possible seulement pour ceux qui appartenaient au peuple de l’alliance de Dieu, et cela impliquait que la circoncision fût une exigence. Et dans le cadre d’un mode de vie fidèle, ces croyants juifs croyaient également qu’ils devraient éviter tout contact avec les Gentils, sinon ils mettraient en danger leur propre salut.


Les Juifs avaient des traditions très strictes en ce qui concerne leur association avec les Gentils. Ces traditions étaient devenues très rapidement une pierre d’achoppement pour la nouvelle communauté chrétienne quand les apôtres ont commencé à évangéliser les Gentils qui souhaitaient devenir disciples de Jésus. Parce que le Messie est le Sauveur du peuple de l’alliance de Dieu, comme prédit dans l’Ancien Testament, les Gentils n’étaient-ils pas censés devenir d’abord Juifs, et ensuite, suivre les mêmes lois de l’alliance s’ils voulaient être sauvés?


Lisez Actes 15:3-22. Quels sont certains points litigieux soulevés durant le Concile de Jérusalem?


Le problème ici était enraciné dans des conflits sur des questions profondes d’interprétation des histoires de l’Ancien Testament au sujet de la circoncision et de la relation avec les Gentils. Quand les apôtres, les anciens et les délégués d’Antioche s’étaient réunis, il semble que la discussion a continué pendant une longue période sans arriver à une résolution commune.


Mais Pierre, Paul et Barnabas prononcent un discours. Le discours de Pierre fait allusion à la vision que Dieu lui a donnée et au don de l’Esprit Saint, qui a ouvert la voie à la mission auprès des Gentils. Ensuite, Paul et Barnabas partagent leurs histoires de ce que Dieu avait fait à travers eux pour les Gentils. Ainsi, bien des yeux furent ouverts à la nouvelle vérité. Pierre dit alors: « c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux », c’est-à-dire, les Gentils (Actes 15:11, LSG). Des siècles de tradition se dissipent à la lumière de l’évangile.


Y a-t-il eu un moment où vous avez changé d’avis sur comment vous avez compris une vérité profondément enracinée? Qu’avez-vous appris de l’expérience qui puisse peut-être vous aider encore quand vous avez à remettre en cause votre compréhension d’une croyance?


Mercredi


(page 60 du guide standard)


15 Novembre


Une solution difficile


Il a fallu un niveau de confiance de l’église d’Antioche pour envoyer des représentants à Jérusalem afin de trouver la meilleure solution à leur conflit. Toutefois, après des heures de discussion entre les apôtres et les anciens, Jacques, le frère de Jésus, qui semble être le chef de l’assemblée, a porté un jugement sur ce qui devrait être fait (Actes 15:13-20). Clairement, le Concile a décidé que les Gentils n’avaient pas besoin de devenir des Juifs convertis, en obéissant à tous les aspects des lois cérémonielles, y compris la circoncision, avant de devenir chrétiens.


Lisez Amos 9:11, 12 et Jérémie 12:14-16. Quelles prédictions ces prophètes de l’Ancien Testament ont faites au sujet des nations voisines d’Israël?


Quand Jacques cite Amos 9, nous voyons des allusions au salut des nations dans d’autres prophéties de l’Ancien Testament. C’était l’intention de Dieu de sauver le monde entier par le témoignage et l’expérience d’Israël. En fait, l’appel de Dieu à Abraham inclut une bénédiction pour toutes les nations à travers lui et ses descendants (Genèse 12:1-3). La direction de l’Esprit Saint; le ministère de Pierre, de Barnabas et de Paul parmi les Gentils, et la conversion de nombreux païens, étaient des évidences qui ne pouvaient pas être ignorées. Ces témoignages ont aidé les dirigeants de la communauté chrétienne de Jérusalem à se rendre compte que les nombreuses prophéties de l’Ancien Testament étaient maintenant accomplies. En fait, Dieu avait déjà donné des lois pour régir la présence des Gentils en Israël et les restrictions s’appliquaient à eux (Lévitique 17, 18). Jacques a également répété ces lois dans sa décision (Actes 15:29). Il est devenu évident pour tout le monde que Dieu appelle les Gentils à rejoindre les Siens et à recevoir le salut en Jésus. La direction de l’Esprit Saint leur a donné une meilleure compréhension de l’Écriture et révèle les vérités cruciales qu’ils n’avaient pas vues avant.


Actes 15:30-35 raconte la réaction des croyants à Antioche à ce qui a été décidé à Jérusalem: « Après l’avoir lue [la lettre], les frères furent réjouis de l’encouragement qu’elle leur apportait » (Actes 15:31, LSG).


En effet, nous voyons ici un puissant exemple de comment l’église primitive, à travers la soumission à la parole de Dieu, avec un état d’esprit d’amour, d’unité et de confiance, a pu éviter sous la direction de l’Esprit Saint ce qui aurait pu être une crise majeure de l’unité.


Qu’est-ce que ce récit nous enseigne sur combien il est important pour nous, non seulement d’écouter ce que les autres disent, mais aussi de considérer qu’ils ont peut-être raison, même quand ce qu’ils disent n’est pas exactement ce que nous voulons entendre?


Jeudi


(page 61 du guide standard)


16 Novembre


Réflexion avancée: Ellen G. White, « À la recherche de la vérité », pp. 117-126, « Juifs et Gentils », pp. 167-178, dans Les conquérants pacifiques.


« L’assemblée qui trancha le cas se composait des apôtres et des docteurs [de la loi] qui s’étaient signalés dans l’établissement des églises chrétiennes, tant parmi les Juifs que parmi les Gentils, ainsi que des délégués choisis dans différentes régions. Il y avait aussi les anciens de Jérusalem, les délégués d’Antioche et les membres les plus influents des églises. L’assemblée agissait conformément à l’inspiration divine, et avec la dignité d’une église établie par la volonté d’en haut. À la suite de leurs délibérations, ils furent convaincus que Dieu avait Lui-même tranché la question en litige, en répandant le Saint-Esprit sur les Gentils. Ils comprirent alors que tous devaient suivre les directives de l’Esprit. Le corps entier des chrétiens ne fut pas appelé à se prononcer sur cette question. Ce furent les “apôtres et les anciens”, hommes influents et au jugement sain, qui rédigèrent et émirent le décret, accepté en général par les églises chrétiennes. Cependant, tous ne furent pas d’accord au sujet de la décision qui avait été prise. Quelques frères, ambitieux et suffisants, la désapprouvèrent. Ils décidèrent donc de travailler pour le Seigneur sous leur propre responsabilité. Ils se complurent dans la critique, proposèrent de nouveaux plans de travail et cherchèrent à saper l’influence des hommes que Dieu avait choisis pour prêcher l’évangile. Dès ses débuts, l’église rencontra de tels obstacles, et elle en rencontrera toujours, jusqu’à la fin des temps » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, pp. 173, 174.


Discussion:


Quelles étapes vers la résolution des conflits constatées dans les récits que nous avons examinés cette semaine peuvent être appliquées à votre communauté ecclésiale, lorsque surviennent les désaccords? Bien que la question que traitait l’église ici fût théologique, que pouvons-nous apprendre de ces récits et qui puisse aider l’église lorsque les enjeux culturels, politiques ou ethniques menacent l’unité? Quels principes importants pouvons-nous tirer de ce que nous avons vu ici?


Regardez à nouveau la citation d’Ellen G. White ci-dessus. Malgré les résultats positifs, certains n’étaient toujours pas satisfaits. Quelle leçon faut-il apprendre de cette triste réalité?


Résumé: L’église primitive était menacée par des conflits internes sur un certain nombre de questions qui auraient pu avoir un effet dévastateur. Nous avons vu la façon dont l’église, sous la direction du Saint-Esprit et la soumission des dirigeants à la parole de Dieu, a pu résoudre ces conflits pour éviter les schismes.


Vendredi


(page 62 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Prier pour les brebis perdues


par Lloyd Perrin


L’église dans laquelle j’ai servi en tant que pasteur dans l’État américain d’Oregon a un effectif officiel de 491 membres. Mais seulement 38 % des membres sont actifs, un nombre qui atteint jusqu’à 44 % si vous incluez des membres âgés qui sont confinés chez eux en raison des déficiences physiques ou mentales. Cela signifie que 56 % de nos membres sont inactifs – un pourcentage que je n’ai pas trouvé inhabituel pendant mes décennies de pastorat aux États-Unis. Le problème n’est pas limité aux églises des États-Unis. Dans le monde entier, près de la moitié des personnes baptisées dans l’Église Adventiste du Septième Jour au cours des 50 dernières années ont fini par quitter. Mais l’église a une obligation de paitre le troupeau. L’apôtre Pierre dit dans 1 Pierre 5:2: « Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié » (LSG). Ainsi, nous avons commencé à vérifier les registres à l’Église Adventiste du Septième Jour de Milton, Oregon. Après cela, j’ai distribué une liste de ces membres manquants à chaque membre de l’église. Nous avons prié quotidiennement pour chaque membre manquant en mentionnant son nom et en demandant à Dieu de nous aider à reprendre contact avec lui.


Il y avait beaucoup de surprises quand j’ai donné un défi similaire de prière à mon église précédente à Spokane, Washington. Environ trois semaines après que nous avions commencé à prier, j’ai reçu une lettre d’une femme qui avait quitté l’église il y a de cela 15 ans. La femme avait quitté l’église après avoir manqué de retourner un livre d’histoire à la bibliothèque de l’église. Elle avait déménagé dans un autre État et, écrit-elle, avait été trop paresseuse pour trouver un moyen de retourner le livre. Mais la culpabilité rongeait son cœur et cela est devenu un cancer qui empoisonnait sa relation avec Dieu. La femme a écrit qu’elle s’était tout à coup souvenu du livre et sentait son besoin de se réconcilier avec l’église. Elle s’est excusée d’avoir pris le livre et joint $ 50 pour couvrir les frais du livre et 15 ans d’intérêt sur sa valeur. J’ai appelé la femme immédiatement et j’ai appris que son sentiment de culpabilité avait commencé seulement quand notre église avait commencé à prier à 2 400 kilomètres de chez elle. Je l’ai mise en contact avec le pasteur adventiste de sa localité, et elle est devenue un membre actif de cette église. Nous prions aussi pour nos membres manquants à Milton. Nous devons retrouver nos brebis perdues et les inviter à la maison


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Lloyd Perrin est le pasteur principal de l’Église Adventiste du Septième Jour à Milton, Oregon et de l’Église Adventiste de Blue Mountain Valley-Mission à Athena, Oregon.


La leçon en bref


Texte clé: Actes 11:17


Objectifs:


Savoir: Expliquer les principes utilisés par l’église primitive pour résoudre des conflits internes.


Ressentir: Reconnaitre que les conflits internes affaiblissent l’unité et le témoignage de l’église.


Agir: Chercher à être dirigé par l’Esprit Saint et l’Écriture lorsque surviennent les conflits.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Principes de résolution des conflits

A Quelle était la base des conflits rencontrés par l’église primitive?


B Quels sont les principes de règlement des conflits qu’on trouve dans tous les conflits examinés dans cette leçon? Y a-t-il certains principes qui soient uniques aux exemples individuels qui ont été étudiés? Expliquez.


C Quels facteurs ont contribué à la réussite des apôtres dans leurs tentatives de résolution des conflits?


  1. Ressentir: Protéger le témoignage de l’église

A Souvent, les conflits dans l’église sont ignorés pendant de longues périodes. Combien il est important de résoudre rapidement les conflits dans l’église et pourquoi?


B Quels indices indiquent dans chacun des exemples de conflit que l’unité et le témoignage de l’église ont été compromis?


III. Agir: La direction de l’Esprit Saint


A Comment pouvons-nous être surs de la direction de l’Esprit Saint quand nous tentons de résoudre les conflits aujourd’hui?


B Comment pouvons-nous éviter que nos propres préjugés aillent à l’encontre de la direction dans laquelle l’Esprit Saint nous conduit?


Résumé: Les conflits relationnels et théologiques rencontrés par l’église primitive ont été rapidement résolus par les dirigeants de l’église puisqu’ils étaient soumis à l’enseignement des apôtres et avaient reconnus la conduite de l’Esprit Saint.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Actes 15:1-22


Concept clé de croissance spirituelle: Alors que les conflits sont à éviter, notre réponse aux conflits dans l’église donne l’occasion aux membres de l’église de reconnaitre la direction de l’Esprit Saint et de grandir ensemble.


Coin du moniteur: Les conflits et les désaccords théologiques sont une caractéristique constante de l’histoire de l’église chrétienne. Toutefois, une critique de l’histoire suggère que des résultats positifs peuvent provenir des situations potentiellement conflictuelles. En étudiant l’histoire donnée, aidez les membres à reconnaitre que l’église a grandi lorsque le désaccord a amené les membres à étudier les Écritures.


Discussion d’ouverture: Marcion était un chrétien du IIe siècle qui a développé des croyances au sujet de Dieu, qui Le plaçaient en contradiction directe avec l’église. Il a séparé Jésus et Son Père du Dieu de l’Ancien Testament, en partie, parce qu’il ne pouvait pas concilier un Dieu de justice avec un Dieu d’amour. Il a également rejeté le fait que Christ fût vraiment humain, et il a affirmé que Christ n’a pas souffert sur la croix. À l’aide de ses croyances au sujet de Dieu comme la base d’une doctrine correcte, il a compilé une collection d’écrits qu’il considère comme étant inspirés et utile pour le chrétien. Il ne considérait pas les Écritures hébraïques comme utiles pour le chrétien, et il composa son canon d’épitres sélectionnées de Paul et un Évangile de Luc fortement modifié. En réponse à la théologie de Marcion, les savants de l’église ont utilisé les Écritures hébraïques et les écrits des apôtres pour expliquer le caractère et la nature de Dieu, montrant notamment que Dieu peut être à la fois juste et amour. La théologie de Marcion a également aidé l’église à reconnaitre que les chrétiens avaient toujours besoin des Écritures hébraïques et qu’en outre, ils avaient besoin d’identifier les écrits chrétiens qui ont été inspirés et qui devraient donc être considérés comme l’Écriture.


Questions de discussion: L’histoire de Marcion montre que les conflits et même les hérésies peuvent donner à l’église des opportunités d’étudier et de clarifier ses croyances. De quelles manières l’Église Adventiste du Septième Jour a évolué suite aux conflits et aux désaccords théologiques? Pouvez-vous penser à des conflits où l’église ne semble pas avoir trouvé un moyen de grandir? Pourquoi pensez-vous que certains évènements ont conduit à la croissance et d’autres ont simplement divisé l’église?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: En examinant les histoires de conflit dans le livre des Actes, aidez votre classe à comprendre pourquoi les apôtres ont réussi à résoudre le conflit. Mettez particulièrement l’accent sur le rôle de l’Esprit Saint et comment nous pouvons dépasser nos propres préjugés.


Commentaire biblique


  1. À la recherche d’une résolution (Revoir Actes 6:1-6, Actes 11:1-18 et Actes 15:1-22 avec votre classe).

Cela peut sembler surprenant que le conflit éclate si rapidement après la mise en place de l’église chrétienne, mais la réalité est que partout où il y a des personnes, il y a possibilité de conflit. Les conflits de l’église primitive comprenaient des dilemmes théologiques et des problèmes relationnels découlant de la diversité de ceux qui avaient cru en Jésus. Les apôtres n’ont pas ignoré les conflits survenus dans leur milieu. Ils ont entrepris de les résoudre afin que rien n’entrave la voie de la mission de l’église. Plusieurs principes importants sont visibles dans leur approche de solution au conflit.


  1. Les problèmes ont été reconnus ouvertement. Les conflits sont trop souvent ignorés dans l’espoir que, ce faisant, ils disparaitraient d’eux-mêmes. Les conflits doivent être reconnus et traités rapidement.

  1. Des gens étaient nommés pour chercher une solution au problème. Les personnes choisies étaient bien connues et approuvées par la congrégation.

  1. Les histoires et opinions des deux parties du conflit étaient entendues.

  1. L’Écriture était considérée. Par exemple, au Concile de Jérusalem, les dirigeants considéraient aussi bien la loi de Moïse, qui parlait de la circoncision, et les prophètes, qui avaient prédit qu’il y aurait des Gentils croyants.

  1. L’évidence de la direction de Dieu était présentée et recherchée.

  1. Enfin, la décision était communiquée, ainsi que les motifs de la décision. Si cela ne pouvait pas se faire directement par les dirigeants qui avaient pris la décision, l’église envoyait par une personne de confiance, un message écrit.

En suivant cette démarche, les divisions majeures avaient pu être évitées, et la transparence et la responsabilité étaient respectées.


Considérez ceci: Tous ces principes sont-ils transférables à l’église du vingt-et-unième siècle? Expliquez. Lequel des principes susmentionnés pose plus de difficultés dans la tentative de résolution des conflits? Pourquoi pensez-vous que le principe que vous avez identifié pose de problème?


  1. Suivre la direction de l’Esprit Saint (Revoir Actes 11:12-17 avec votre classe).

Le Saint-Esprit occupe une place importante dans l’histoire de Pierre et Corneille et lors du Concile de Jérusalem. Pierre était profondément conscient que Dieu préparerait la voie de sa rencontre avec Corneille. Il fait remarquer que « l’Esprit me dit de partir avec eux sans hésiter » (Actes 11:12, LSG), et après que le Saint-Esprit fût visiblement répandu sur les païens, Pierre conclut: « Or, puisque Dieu leur a accordé le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus Christ, pouvais-je, moi, m’opposer à Dieu? » (Actes 11:17, LSG). Alors que la manifestation visible de l’Esprit Saint était une preuve irréfutable de la conduite de Dieu, Pierre avait déjà constaté que Dieu le dirigeait vers Corneille. De même, lors du Concile de Jérusalem, Jacques a identifié l’intervention de Dieu pour montrer Son approbation pour les Gentils croyants. Les apôtres étaient clairement convaincus que le Saint-Esprit les guidait dans la vérité, comme Jésus l’avait promis avant Sa mort (Jean 16:13, 14).


Considérez ceci: Comment Pierre savait-il que l’Esprit le dirigeait avant d’avoir vu une confirmation visible de l’Esprit? Les apôtres ont suivi la conduite de l’Esprit sans hésiter. Quelle est votre réaction quand vous ressentez que Dieu vous conduit à faire quelque chose?


III. Changer les perceptions (Revoir Actes 15:1, 2, 13-20 et Actes 11:18 avec votre classe).


Suivre la conduite de l’Esprit n’est pas toujours facile. Nous risquons d’avoir à renoncer à nos idées chéries, avoir à admettre que nous avons tort et d’avoir à ajuster nos vies selon les plans de Dieu. Cet ajustement est particulièrement difficile dans une situation de conflit, car nous ressentons le besoin de sauver la face. Dans le livre des Actes, les croyants juifs se sont retrouvés dans la situation de devoir renoncer à des convictions profondément ancrées sur la circoncision et les non-Juifs, des convictions qui étaient au cœur de leur identité. Il y avait une opposition prévisible; et pourtant, Luc raconte aussi que lorsque les croyants avaient entendu l’histoire complète de la manière dont le Saint-Esprit a été répandu sur les Gentils, ils ont réalisé que Dieu était vraiment à l’œuvre (Actes 11:18). Le caractère visible de l’acceptation de Dieu des païens a contribué à faciliter la transition dans les pratiques de l’église.


Considérez ceci: Pourquoi le groupe qui voyageait à Jérusalem dans Actes 15 a pris le temps de raconter l’histoire de la conversion des Gentils à ceux de la Phénicie et de la Samarie? Pourquoi pensez-vous que Pierre a mis l’emphase sur la question autour de l’idée du choix de Dieu des Gentils? Y a-t-il des facteurs autres que la nature visible de la présence de l’Esprit Saint qui ont aidé l’église primitive à accepter le fait que les croyants ne sont pas obligés de devenir des Juifs avant de devenir des chrétiens?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Bien que la leçon ait examiné les conflits dans l’église plutôt que les conflits personnels, les membres individuels subissent inévitablement des conséquences des conflits de l’église. Cette section se centre sur la façon dont chaque membre réagit quand il fait face au conflit. Encouragez les membres à examiner personnellement leurs propres préjugés culturels et à chercher la volonté de Dieu lorsque surviennent des désaccords.


À méditer :


  1. Quelle est votre réaction normale aux conflits autour de vous? Sautez-vous dedans pour vous joindre à la querelle, ou faites-vous de votre mieux pour éviter les conflits? Quelle devrait être votre réaction personnelle lorsque le conflit éclate dans l’église?

  1. Comment pouvons-nous trouver la volonté de Dieu au milieu du désaccord?

  1. La façon dont les premiers chrétiens comprenaient leur héritage juif contredisait leur compréhension du fait que les Gentils pouvaient faire partie de l’église. Comment notre culture peut-elle contredire notre façon de reconnaitre la direction de Dieu, ou comment peut-elle affecter notre interprétation de l’Écriture? Priez que Dieu vous aide à identifier certains de vos propres préjugés qui constituent des obstacles à l’interprétation de l’Écriture.

ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: La section des activités contient des options pour communiquer les idées clés de la leçon ou pour aller plus profondément dans une étude spécifique de l’histoire des Adventistes du septième jour. Chaque activité est conçue pour renforcer l’importance du fait d’identifier la direction de Dieu dans l’église.


Activités:


  1. Développez une discussion ou une présentation visuelle pour les jeunes dans votre église qui décrive comment un chrétien peut identifier la direction de Dieu dans sa vie et dans l’église.

  1. En tant que classe, présentez un sketch improvisé dans lequel vous démontrez une compréhension de la manière dont l’église primitive résolvait les conflits.

3.Examinez le conseil d’Ellen G. White aux participants de la session de la Conférence Générale de 1888 qui faisaient face à un conflit sur la façon d’interpréter la loi dans Galates. Un bon point de départ est le manuscrit 15, qui se trouve aux pages 163 à 175 de The Ellen G. White 1888 Materials. Recherchez spécifiquement tous les principes qu’elle a énoncés pour aller de l’avant. Comparez ces principes à ceux utilisés par les apôtres.