École Du Sabbat, 3ème trimestre 2019 – L’un de Ces Plus Petits: Un Appel à Servir les Nécessiteux - 2

*10 au 16 Aout

Jésus et les nécessiteux

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: Luc 1:46-55, Luc 4:16-21, Luc 7:18-23, Matthieu 12:15-21, Matthieu 21:12-16, Marc 11:15-19, Ésaïe 53:3-6.

Texte à mémoriser: « Pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. Ensuite, Il roula le livre, le remit au serviteur, et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur Lui. » (Luc 4:19-20 NEG).

Parmi tant d’autres raisons de l’incarnation de Jésus, Il est venu pour nous montrer comment est Dieu. Il a fait cela par Son enseignement, Sa vie et Son sacrifice; autrement dit, par la façon dont Il interagissait avec les gens ordinaires. Bon nombre de Ses actions ont apporté des changements immédiats dans la vie d’autrui.

Cet aspect du ministère du Messie avait été prédit par les prophètes de l’Ancien Testament, par Marie, Sa mère, et même par Jésus Lui-même, lorsqu’Il définissait Sa mission dans Son premier sermon rapporté dans le Nouveau Testament (Luc 4). En outre, les auteurs des Évangiles ont souvent utilisé le langage des prophètes de l’Ancien Testament pour expliquer ce que faisait Jésus. De cette façon, la vie de Jésus était clairement vue dans la tradition de ces prophètes, y compris leur compassion pour les pauvres et les opprimés.

Toutefois, les chefs religieux voyaient Jésus comme une menace. Dans un exemple horrible d’injustice et de cruauté, ils ont fait arrêter Jésus, L’ont jugé injustement et L’ont crucifié. En Jésus, Dieu sait ce qu’est l’injustice – et, à Sa mort, Il a exposé l’horreur du mal. À Sa résurrection, cependant, Il a triomphé pour la vie, la bonté et le salut.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 17 Aout.

Leçon

7

(page 56 du guide standard)

11 Aout

Le cantique de Marie

Imaginez la scène: Marie avait reçu un message de l’ange Gabriel à quelques jours plus tôt. Il lui avait dit qu’elle était la mère de Jésus, le Fils du Très-Haut. Elle ne l’avait encore dit à personne, mais elle rendit visite à Élisabeth, sa parente plus âgée, qui aussi attend un bébé miracle. Avec une vision divine, Élisabeth reconnait la nouvelle de Marie avant que Marie n’eût dit mot, et ensemble, elles célébrèrent les promesses et la bonté de Dieu. Lisez Luc 1:46-55. Remarquez le mélange de louange entre ce qu’elle espérait comme un don personnel, « Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses » (Luc 1:49 NEG) – et l’aspect le plus général. Pourquoi notre louange et notre adoration à Dieu doivent-elles inclure des accents personnels et généraux?

C’est une chanson remarquable qui pourrait s’adapter bien aux Psaumes ou aux écrits des prophètes hébreux. Marie est débordante avec un sentiment d’émerveillement et de gratitude envers Dieu. Elle a évidemment vu Dieu à l’œuvre dans sa propre vie, mais elle est également bien consciente des incidences sur le plus grand plan de Dieu pour Sa nation et pour l’humanité.

Dans la compréhension de Marie, non seulement Dieu est puissant et digne de louanges, mais aussi Il est miséricordieux et semble avoir une estime particulière pour les humbles, les opprimés et les pauvres. L’ange avait à peine quitté après l’annonce de la « bonne nouvelle » de la naissance imminente à Marie avant qu’elle chantât ce qui suit: « Il a renversé les puissants de leurs trônes, et Il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, et Il a renvoyé les riches à vide » (Luc 1:52-53 NEG).

Dès le début de l’histoire de la vie de Jésus sur la terre, Il est présenté comme un souverain (voir Luc 1:43) – mais comme le souverain d’un royaume différent du monde. Comme beaucoup de commentateurs l’ont décrit, le royaume de Dieu que Jésus est venu inaugurer et établir devait être un « royaume à l’envers » par rapport à l’ordre social habituel des royaumes de ce monde. Dans les descriptions que nous avons du royaume de Jésus, les puissants et les riches de ce monde sont les moindres, et les pauvres et les opprimés sont libérés, bénis et élevés.

Si l’église doit être une expression du royaume de Dieu, que fait cette église pour modeler le « royaume à l’envers » que décrit Marie? Comment quelque chose de pareil peut-elle être modélisée, sans être injuste envers les riches et les puissants, envers qui Christ a également manifesté Son amour?

 

 

 

 

Dimanche

(page 57 du guide standard)

12 Aout

L’énoncé de Mission de Jésus

Que cela fût la lecture prescrite pour ce jour ou que Jésus ait intentionnellement trouvé ces versets (Ésaïe 61:1, 2) dans le manuscrit, ce n’est aucun hasard que ces versets fussent le texte de Son premier sermon public. Ce n’est pas une coïncidence que Luc commence l’histoire du ministère public de Jésus par un court sermon de Jésus dans Luc 4:16-21, et en concluant « Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie » (Luc 4:21 NEG).

Jésus semblait prendre la mélodie du cantique de Marie d’un « royaume à l’envers » et commençait à la mettre en pratique dans Son ministère. Jésus – de même que Luc dans son récit de l’histoire de Jésus – a utilisé la prophétie d’Ésaïe pour expliquer ce que Jésus faisait et s’apprêtait à faire, mais c’était aussi une autre façon d’exprimer ce que Marie avait décrit 30 ans plus tôt. Les pauvres et les opprimés sont l’accent et les bénéficiaires de la bonne nouvelle que Jésus apportait. Jésus a adopté ces versets d’Ésaïe 61 comme Son énoncé de mission. Son ministère et Sa mission devaient être spirituels et pratiques, et Il démontrerait que le spirituel et la pratique ne sont pas aussi éloignés que nous le supposons parfois. Pour Jésus et Ses disciples, prendre soin des personnes physiquement était une partie de leurs besoins spirituels.

Lisez et comparez Luc 4:16-21 et Luc 7:18-23. Pourquoi pensez-vous que Jésus ait répondu de cette façon? Comment réagiriez-vous à des questions similaires sur la divinité et la messianité de Jésus?

 

 

Lorsque Jésus envoya Ses disciples, le mandat qu’Il leur a donné était également en accord avec Sa mission. Alors qu’ils devaient annoncer que « Le royaume des cieux est proche » (Mat 10:7 NEG), les instructions supplémentaires de Jésus à Ses disciples étaient: « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Mat 10:8 NEG). Leur ministère en Son nom devait refléter et adopter les valeurs et les principes du ministère de Jésus et du royaume auquel Il invite les gens. Les disciples aussi devaient se joindre à Jésus dans Sa mission de relever les derniers, les moindres et les perdus.

Comment devons-nous concilier cette œuvre avec le message essentiel de la prédication des messages des trois anges pour un monde perdu? Pourquoi tout ce que nous faisons doit-il être lié d’une manière ou d’une autre, à la proclamation de la « vérité présente »?

 

Lundi

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13 Aout

Jésus guérit

Les Évangiles sont parsemés des histoires de miracles de Jésus, en particulier la guérison. Comme Ésaïe l’avait prophétisé, Il a guéri l’aveugle et libéré ceux qui avaient été détenus captifs par la maladie, parfois après des années de souffrance (voir, par exemple, Marc 5:24-34, Jean 5:1-15). Il a aussi fait que des boiteux ont marché; Il a guéri des lépreux, non seulement par la parole, mais aussi en les touchant, malgré leur « impureté »; Il a chassé les démons qui possédaient les gens; et Il a même ressuscité les morts.

Nous pourrions nous attendre à ce que ces miracles attirent une foule et prouvent Ses pouvoirs à Ses nombreux sceptiques et critiques. Mais ce n’était pas toujours le cas. Au contraire, Jésus donnait souvent des instructions à la personne guérie de ne dire à personne à ce sujet. Alors qu’il semblait improbable que ces gens qui sont guéris suivent ces instructions et gardent leur merveilleuse nouvelle pour elles-mêmes, Jésus essayait de montrer que Ses miracles sont quelque chose de plus important qu’un spectacle. Le but ultime, bien sûr, est que les gens reçoivent le salut en Lui.

Toutefois, les miracles de guérison de Jésus étaient une expression de Sa compassion. Par exemple, dans la période précédant l’alimentation des 5 000, Matthieu raconte que « quand Il sortit de la barque, Il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et Il guérit les malades » (Mat 14:14 NEG). Jésus ressentait la douleur de ceux qui souffraient et aidait ceux avec qui Il était en contact, et Il les relevait.

Lisez la prophétie d’Ésaïe dans Matthieu 12:15-21. De quelles façons Ésaïe et Matthieu décrivent-ils ce que Jésus faisait comme quelque chose de plus grand que la guérison de quelques centaines de personnes?

 

 

« Tout miracle accompli par le Christ était un signe de sa divinité. Les Juifs comprenaient l’œuvre annoncée comme devant être celle du Messie; mais les pharisiens considéraient les œuvres miséricordieuses du Christ comme des délits. Les chefs de la nation juive voyaient la souffrance humaine avec une parfaite indifférence; dans bien des cas leur égoïsme et leur oppression étaient la cause des souffrances que le Christ soulageait. Ses miracles étaient, par conséquent, un blâme à leur adresse. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 400, 401.

Les miracles de guérison de Jésus étaient des actes de compassion et de justice. Mais dans tous les cas, ils n’étaient pas une fin en soi. En fin de compte tout ce que Christ faisait avait pour but de conduire les gens à la vie éternelle (voir Jean 17:3).

Mardi

(page 59 du guide standard)

14 Aout

Les vendeurs chassés du temple

Quand nous lisons l’histoire de Jésus dans les Évangiles, nous sommes souvent attirés par les douces images de Jésus – Son soin pour les malades et pour les enfants, Ses histoires de recherche des perdus et Ses paroles sur le royaume de Dieu. C’est peut-être pourquoi d’autres histoires dans lesquelles on Le voit agir avec force et sans ménagement, notamment contre les chefs religieux de Son époque et certaines de leur pratiques, peuvent nous surprendre.

Lisez Matthieu 21:12-16, Marc 11:15-19, Luc 19:45-48 et Jean 2:13-17. Quelle est la portée du fait que ces histoires similaires sont racontées dans tous les récits évangéliques?

 

 

Ce n’est pas étonnant que cet incident soit inclus dans chacun des Évangiles. C’est une histoire pleine d’action, du drame et de passion. Jésus était manifestement mécontent de l’utilisation du temple de cette manière et du remplacement de la véritable adoration par la vente d’animaux sacrificiels. C’était une profanation flagrante de tout ce que ces sacrifices étaient censés représenter, c’est-à-dire, Sa mort substitutive pour les péchés du monde! Cette action directe s’intègre bien dans la tradition des prophètes hébreux. Ce point est suggéré dans chacun des récits de l’évangile de Jésus où les auteurs des Évangiles citent Ésaïe, Jérémie ou les Psaumes pour expliquer ce qui se passait dans cette histoire. Le peuple reconnaissait Jésus comme un prophète (voir Matthieu 21:11) et vint à Lui car Il guérissait et enseignait dans la cour du temple, après qu’Il ait chassé les marchands et les changeurs. C’est le peuple qui trouvait la guérison dans Son toucher et la foi qui grandissait de plus en plus dans leurs cœurs alors qu’ils écoutaient Son enseignement.

Les chefs religieux reconnaissaient également Jésus comme un prophète – comme quelqu’un qui était dangereux pour leur autorité et la stabilité de leur ordre social – et ils allèrent tracer un plan pour tuer Jésus, de la même manière que leurs prédécesseurs avaient comploté contre les prophètes des siècles précédents (voir ce contraste dans Luc 19:47, 48).

En tant que membres d’église, comment pouvons-nous faire notre part pour s’assurer que nos églises locales ne deviennent jamais des lieux qui aient besoin de ce dont le temple avait besoin au jour de Christ? Comment éviter ces dangers spirituels?

 

 

 

Mercredi

(page 60 du guide standard)

15 Aout

La croix de Christ

Que Dieu soit un Dieu qui voit et qui entend les cris des pauvres et des opprimés est réconfortant. Que Dieu soit un Dieu qui, en Jésus, ait connu et subi la pire inhumanité de notre monde, l’oppression et l’injustice, est stupéfiant. Malgré toute la compassion et la bonté dont Jésus a fait preuve dans Sa vie et Son ministère, Sa mort survint à la suite de la haine, de la jalousie et de l’injustice.

Des prières douloureuses de Jésus dans le jardin de Gethsémané à Son arrestation, aux comparutions, aux tortures, à la moquerie, à la crucifixion et à la mort, Il a enduré une épreuve épuisante de douleur, du pouvoir maléfique, d’oppression et de cruauté. Tout cela a été exacerbé par l’innocence, la pureté et la bonté de Celui qui a souffert: « Il s’est dépouillé Lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et Il a paru comme un vrai homme, Il s’est humilié Lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Phil. 2:7-8 NEG). À travers le prisme de l’histoire du salut, nous voyons la beauté du sacrifice de Jésus pour nous, mais nous ne devons pas oublier la brutalité de la souffrance et l’injustice qu’Il a connue.

Lisez Ésaïe 53:3-6. Qu’est-ce que cela nous dit sur ce qui est arrivé à Jésus, un innocent souffrant pour les coupables? Comment cela nous aide-t-il à comprendre ce qu’Il a vécu en notre faveur?

 

 

 

En Jésus, Dieu sait ce que l’on ressent en étant une victime du mal et de l’injustice. L’exécution d’un innocent est un outrage; le meurtre de Dieu plus encore. Dieu s’est tellement identifié à nous dans notre condition brisée et tombée au point que nous ne pouvons douter de Sa compassion, de Son empathie et de Sa fidélité: « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché ». (Heb 4:15 NEG). Voilà une révélation du caractère de notre Dieu! Comment pouvons-nous commencer même à imaginer la bonne nouvelle de Dieu présentée par la croix?

Dans tout ce que nous faisons pour le Seigneur, en particulier en prenant soin des nécessiteux, pourquoi devons-nous toujours garder la mort de Jésus, notre Substitut – pas seulement pour nous-mêmes, mais pour ceux que nous aidons – au centre de notre mission et de notre but?

 

Jeudi

(page 61 du guide standard)

16 Aout

Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « Les jours du ministère » pp. 19-31, dans Le ministère de la guérison; « Le temple purifié à nouveau » chap. 65; « Dans le prétoire de Pilate » chap. 77, dans Jésus-Christ.

« Dans Sa Parole, Dieu affirme qu’Il punira les transgresseurs de Sa loi. Ceux qui s’imaginent que Dieu est trop miséricordieux pour exécuter Sa justice sur les pécheurs n’ont qu’à porter les regards sur la croix du calvaire. La mort de l’immaculé Fils de Dieu affirme que “le salaire du péché, c’est la mort”, et que toute transgression de la loi de Dieu recevra sa juste rétribution. Voyez l’Être sans péché écrasé sous la culpabilité du monde; la face de Son Père se voile; son cœur se brise; Il expire. Ce grand sacrifice fut consenti pour racheter l’homme perdu. En conséquence, toute âme qui refuse la propitiation acquise à un tel prix doit porter la culpabilité et le châtiment de sa transgression » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 476.

Discussion:

Lisez la déclaration d’Ellen G. White ci-dessus. Parlez de la réalité de l’injustice: Christ, l’innocent, souffrant du châtiment des coupables! Pourquoi est-il si important de garder cette vérité essentielle devant nous?

Jésus n’a jamais prôné une réforme politique afin d’obtenir le genre de « royaume » qu’Il annonçait. Après tout, l’histoire est remplie de tristes histoires de personnes qui ont utilisé la violence et l’oppression, tout cela sous le voile du secours des opprimés. Si souvent, tout ce qui a été accompli par cette méthode est le remplacement d’une classe oppressive par une autre. Bien que les chrétiens puissent et doivent travailler avec les pouvoirs en place afin d’essayer d’aider les opprimés, pourquoi devraient-ils toujours se méfier du recours à la politique pour parvenir à ces fins?

Pensez à tout ce que le plan du salut a entrainé. Jésus, le juste, souffrant pour les injustes, c’est-à-dire, chacun d’entre nous. Pourquoi ce grand sacrifice en notre faveur devrait-il faire de nous de nouvelles personnes en Christ?

Résumé: Dans les Évangiles, le ministère de Jésus est présenté et expliqué en référence à l’œuvre des prophètes de l’Ancien Testament. La bonne nouvelle aux pauvres, la liberté aux opprimés et la guérison des malades, étaient proclamées comme attributs du Messie – et Jésus démontra cela tout au long de Son ministère. Toutefois, en Sa mort, Il a également subi le choc de l’injustice et a finalement surmonté la pire inhumanité de l’humanité déchue. Grâce à Sa mort injuste en notre faveur, nos péchés peuvent être pardonnés, et nous avons la promesse de la vie éternelle.

Vendredi

(page 62 du guide standard)

Histoire Missionnaire

Licenciée à cause du sabbat

par Aurora Carlos Justino

J’ai grandi dans la troisième ville de Nampula, Mozambique, où 80% de la population est musulmane. Je ne me sentais pas à l’aise avec la foi de ma mère, qui avait divorcé quand j’étais petite. Quelque chose dans mon esprit me disait que je devais devenir chrétienne pour trouver la paix du cœur. Un jour, j’ai discuté cela avec ma mère. « Maman, je veux être une chrétienne », lui dis-je. Ma mère dit: « si tu veux être chrétienne, ne m’appelle plus ‘’maman’’ ». Tu ne serais plus ma fille. » J’eus très peur de ses paroles. Je cessai d’aller à son lieu de culte. Je n’allai à aucun lieu de culte. Je voulais voir comment ma mère allait réagir.

Quand ma mère vit que je n’allais à aucun lieu de culte, elle dit: « ok, tu peux aller chercher une église chrétienne. »

J’étais tellement heureuse! Mais je ne commençai pas immédiatement à chercher une église, parce que je buvais et allais aux bars.

Un jour, un jeune homme s’approcha de moi dans la rue. « Savez-vous que Dieu vous aime? » dit-il. « Oui », dis-je. « Vous devez abandonner tous vos péchés », dit-il. Ces paroles me dérangeaient. L’homme se présenta comme Armando et m’invita à son église à proximité. Cependant, après que nous nous soyons séparés, je ne pus me souvenir du nom de l’église. Un mois plus tard, je regardai dans le quartier et appris que la seule église locale était une Église Adventiste du Septième Jour. Le pasteur de l’église, Eleuterio Marage, ne connaissait pas Armando, mais il fit des études bibliques avec moi. Trois mois plus tard, je fus baptisée.

La vie devint difficile immédiatement. Le restaurant où je travaillais me demanda de travailler le samedi, et je pensai: « si je ne travaille pas le jour du sabbat, alors je n’aurai aucun emploi. Si je n’ai pas d’emploi, comment ma mère et ma sœur cadette survivront-elles? » C’est moi seule qui les prenais en charge.

Après mes inquiétudes, je lus la promesse de Jésus dans Matthieu 6:33 « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Mat 6:33 NEG).

J’abandonnai mon travail.

Ma mère était bouleversée au départ, mais Dieu pourvut. L’un de mes trois frères ainés intervint pour soutenir ma mère et ma sœur. Mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est la façon dont je suis devenue radicale. J’ai une paix que je n’ai jamais eue avant. Je remercie mon Seigneur d’avoir changé ma vie. J’ai maintenant 22 ans, et je n’ai pas encore trouvé d’emploi à temps plein. Mais par la grâce de Dieu, j’ai amené quatre personnes au baptême l’année dernière.

Partie I: Aperçu

Dans Matthieu 11:1-15, nous lisons qu’après que Jésus eût fini d’instruire Ses douze disciples, Il est allé pour enseigner et prêcher dans les contrées de la Galilée. Alors que Jean-Baptiste était en prison, ses disciples rendirent visite à Jésus. Ils Lui firent un rapport des œuvres de Jésus et comment les gens affluaient autour de Lui. Mais les disciples de Jean « lui demandèrent, si ce nouveau Maitre était le Messie, pourquoi Il ne faisait rien pour libérer Jean. Ces questions ne furent pas sans effet. Les doutes qui, autrement, ne seraient jamais survenus, vinrent à l’esprit de Jean. » – (Traduit d’Ellen G. White, The Desire of Ages, p. 214, 215).

Jean espérait que Jésus vienne juger et libérer le peuple de Dieu. Mais quand Jésus ne fit pas ce qu’attendait Jean, ce dernier devint perplexe et troublé. Jean envoya deux de ses disciples pour demander à Jésus des précisions au sujet de Sa mission. Les disciples de Jean dirent à Jésus: « Es -tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? » (Mat 11:3 NEG). « Jésus leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. » (Mat 11:4-5 NEG).

Cette leçon nous rappelle que, bien que la plupart des gens, dont Jean-Baptiste, aient mal compris la véritable nature du ministère de Jésus, les Écritures hébraïques l’avaient prédit. En outre, Jésus a exprimé Sa mission aux pauvres et aux opprimés comme un accomplissement de la prophétie d’Ésaïe 61.

Objectifs du moniteur:

• Explorez avec votre classe une comparaison du cantique joyeux de Marie dans Luc 1:46-55 et le cantique d’Anne dans 1 Samuel 2:1-10.

• Ensuite, explorez les implications de la déclaration de mission de Jésus sur l’énoncé de mission de l’église.

• Demandez: qu’est-ce que « l’esprit de victimisation »?

• Discutez: Quel est le rôle de la croix de Christ dans l’œuvre que nous faisons pour Lui?

• Explorez avec votre classe, comment la croix est la manifestation ultime de l’amour de la divinité pour l’humanité.

Partie II: Commentaire

Écriture: Après que l’ange ait annoncé la naissance de Jésus à Marie, elle est allée rendre visite à sa cousine enceinte, Élisabeth. Au cours de cette visite, Marie, Élizabeth et son bébé à naitre, se réjouissent. Lisez Luc 1:41-44. Marie s’éclate alors en chants de louange (Luc 1:46-55). Cette chanson est remplie de paroles et des concepts de l’Ancien Testament. Elle révèle l’abandon total de Marie à la volonté de Dieu, sa compréhension de l’Écriture et sa gratitude pour son Sauveur. Tout comme le cantique d’Anne (1 Samuel 2:1-10), le cantique de Marie révèle un Dieu qui justifie les opprimés et vient au secoure des affamés. Aussi, il exprime un élément messianique et montre la conscience humble de Marie de son propre rôle exalté d’une élue de Dieu.

Lisez le cantique d’Anne dans 1 Samuel 2:1-10. Quels parallèles voyez-vous entre le cantique de Marie et celui d’Anne?

Écriture: dans Luc 4:14-30, nous avons lu le retour de Jésus dans Sa ville natale pour annoncer Sa déclaration de mission, qui se trouve dans les versets 18 et 19. Là, Jésus cite Ésaïe 61:1, 2 et finit Sa lecture juste en deçà de la dernière moitié du verset 2, omettant les paroles « et un jour de vengeance de notre Dieu; pour consoler tous ceux qui pleurent ». Jésus veut souligner que le temps n’était pas encore venu pour un jugement de vengeance (voir Jean 3:17). Au contraire, Jésus était concerné par la restauration du jubilé. En fin de compte, un véritable engagement pour la restauration du jubilé entrainerait une transformation de la communauté. Notez ce qui est promis dans Ésaïe 61:3, 4: le Seigneur désire « accorder aux affligés de Sion… un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l’Éternel, pour servir à Sa gloire. Ils rebâtiront sur d’anciennes ruines, ils relèveront d’antiques décombres, ils renouvèleront des villes ravagées, dévastées depuis longtemps. » (Ésaïe 61:3-4 NEG).

Il y a très peu de preuves de la conformité totale d’Israël aux mandats de jubilé. À l’époque de Jésus, les dirigeants du Sanhédrin avaient conçu une façon de contourner les mandats légalement, ce qui rendait la proclamation de Jésus dans Luc 4:19 de l’année de grâce du Seigneur (jubilé) encore plus remarquable.

Discutez: Comment l’énoncé de mission de Jésus se compare-t-elle à la déclaration de mission de l’église? Examinez les évènements et les projets de votre église pour l’année dernière et notez la direction dans laquelle va votre église.

Illustration

Sundar Singh (1889-1929) était un missionnaire chrétien de l’Inde, qui annonça la parole de Dieu au peuple du Tibet dans les chaines des montagnes de l’Himalaya.

Un après-midi, alors que lui et son compagnon voyageaient à pied le long d’un chemin vallonné au Tibet, ils furent pris dans une tempête de neige grave. Au cours d’une brève accalmie dans la tempête, Sundar arriva à regarder en bas par le bord d’une pente raide et vit le corps d’un voyageur couché dans la neige au pied de la falaise, à trente mètres environ au-dessous de la trajectoire. De toute évidence, l’étranger était tombé en passant par le chemin et avait besoin d’une aide d’urgence. Alors que Sundar descendait pour secourir l’homme, son compagnon le découragea de le faire. Le compagnon avertit Sundar que s’ils perdent du temps dans le but de sauver l’étranger, tous les trois gèleraient à mort dans la tempête de neige. Cependant, Sundar était déterminé à sauver l’homme impuissant et demanda à son compagnon de coopérer. Mais il refusa d’aider et s’éloigna pour sauver sa propre vie.

Sundar descendit soigneusement la pente et arriva près de l’homme impuissant. Il était gravement blessé et avait cassé une jambe dans sa chute. Sundar porta l’étranger sur ses épaules, lui couvrit avec sa couverture, et essaya de remonter la pente glissante et escarpée avec la lourde charge. Après des heures de voyage difficile avec la lourde charge dans la tempête de neige terrible, Sundar s’approchait du village le plus proche juste avant la nuit. Il était tout mouillé. Tout à coup, il trébucha sur un corps humain, semi-enterré, « sur la route couverte de glace. » C’était le cadavre congelé du compagnon qui a abandonné Sundar et continua seul pour sauver sa propre vie.

Sundar transporta l’étranger dans la chaleur et la sécurité d’un abri dans le village et lui fournit toute l’assistance nécessaire. Il se rendit compte qu’en assistant l’étranger, il s’est sauvé lui-même. En s’efforçant de porter la lourde charge, la transpiration et le contact de leurs corps vivants les avaient réchauffés et ils eurent la vie sauve. Il se souvint de la parole de Jésus, « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de Moi la sauvera. » (Luc 9:24 NEG).

Un jour, un des disciples de Sundar Singh lui demanda, « qu’est-ce qui est plus difficile dans la vie? » Sundar répondit: « de n’avoir aucun fardeau à porter! » Le don de service désintéressé est qu’il sert aussi celui qui sert.

Écriture: Lisez Jean 5:1-15. Jésus marche un jour du sabbat vers la porte de moutons près de la piscine de Bethesda (maison de la miséricorde/grâce) juste au nord du temple de Jérusalem. Il voit un homme qui était invalide pendant 38 ans. Jésus lui demande: « veux-tu être guéri? » On s’attendait que la réponse du paralytique soit simplement « Oui, je veux être guéri! » Au contraire, l’homme met l’accent sur les obstacles: « Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » (Jean 5:7 NEG).

Lorsque vous êtes confrontés à un obstacle, vous focalisez-vous sur l’obstacle au lieu de la grâce offerte pour la surmonter? Dans l’affirmative, vous arriverez à soupçonner que là où vous êtes, c’est là où vous allez terminer votre vie. Mettre l’accent sur les obstacles vous oblige à croire que vous n’avez pas le pouvoir de faire quoi que ce soit dans votre condition. En outre, vous croirez que tout le monde veut aller avant vous. Vous croirez que vous ne pouvez pas atteindre votre but, parce que votre mère ne vous l’avait pas dit lorsque vous étiez enfant, ou parce que votre père vous a abandonné ou que votre famille n’est pas là pour vous aider. Vous pouvez ne pas avoir le contrôle sur les circonstances. Vous pouvez même être victimes d’intimidation. Mais vous avez un choix dans la façon dont vous répondez à ces conditions. Vous ne devez pas laisser l’esprit de la victimisation contrôler votre vie ou vos choix.

La victimisation invalide notre personnalité, en transformant ceux qui sont offensés en invalides. Nous devons tourner nos yeux du problème vers la solution. Jésus est proactif dans la providence d’une solution instantanée à l’homme: « Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha » (Jean 5:8-9 NEG).

Questions: Qui, en raison de sa réaction négative face aux circonstances malheureuses, est devenu « invalide » dans votre communauté? Suis-je cette personne? Dans l’affirmative, de quelle manière? Ceux que nous servons souffrent-ils de la victimisation? Comment pouvons-nous les aider à s’élever au-dessus de leur situation?

Écriture: L’apôtre Paul déclare: « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde! » (Gal. 6:14 NEG). Notez dans ce passage trois aspects de la croix: (1) la croix de notre Seigneur Jésus Christ, est le seul objet digne de nos louanges; (2) la crucifixion du monde dans le cœur du croyant; et (3) la crucifixion de soi au monde. Que peut signifier ces trois aspects de la croix dans notre marche quotidienne avec Dieu? Comment ces aspects de mourir à soi-même et au monde affectent-ils tout ce que nous faisons?

Partie III: Application

« Il y a dix-neuf siècles, le monde désirait ardemment la révélation du Christ. Il en est encore ainsi aujourd’hui. Il nous faut une réforme totale. Seule la grâce du Sauveur peut accomplir cette œuvre de restauration qui s’impose au triple point de vue physique, mental et spirituel. » – Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 94. « Ne perdez jamais de vue que le but du travail missionnaire médical est de conduire les malades du péché au divin crucifié qui ôte le péché du monde. En le contemplant, ils seront transformés à Son image. » – p. 144.

Invitez votre classe à profiter de toutes les opportunités pour conduire les gens à servir le « divin crucifié ». Demandez-leur de partager les moyens par lesquels ils peuvent faire cela. Faites le suivi avec eux dans les semaines à venir, en leur demandant de partager avec la classe leurs expériences de succès. Pour vous aider à démarrer, voici quelques idées que d’autres ont essayées:

1. Invitez quelqu’un à une étude de petits groupes, à l’aide d’une Bible annotée spécifiquement conçue avec l’étude des petits groupes à l’esprit. Les questions que les gens apportent là peuvent déclencher des occasions pour que vous donniez des études bibliques doctrinales approfondies aux membres intéressés.

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2. Partagez votre témoignage personnel avec une personne que vous sentez que Dieu veut toucher à travers votre expérience de conversion. Voyez Actes 26:11-27 et lisez comment Paul l’a fait. En suivant l’approche de Paul devant le roi Agrippa, incluez dans votre témoignage (1) votre vie avant Jésus Christ, (2) comment vous avez rencontré Christ et (3) le résultat de la rencontre de Christ. Alors demandez une réponse. Invitez les membres de la classe à pratiquer le partage de leurs témoignages personnels par groupes de deux.

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3. Selon les directives de l’Esprit, présentez l’évangile à une personne qui désire suivre Jésus. Incluez ces éléments: le problème du péché (Rom. 3:23, Ésaïe 59:2); la solution au problème du péché (Rom. 6:23); l’acceptation personnelle de la solution (Éphésiens 2:8, 9). Ensuite, invitez la personne à accepter Christ comme son Sauveur personnel. Faites une prière, en l’invitant à répéter chaque phrase après vous, comme suit: « Je sais que je suis un pécheur et que je mérite la mort. J’accepte le don de la vie éternelle en Christ. Je veux que tu sois mon Seigneur et mon Sauveur. Je Te remercie pour Ton don. »

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*17 au 23 Aout

L’un de ces plus petits

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: Matthieu 5:2-16, 38-48; Romains 12:20, 21; Luc 16:19-31; 12:13-21; Matthieu 25:31-46.

Verset à mémoriser: « Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de Mes frères, c’est à Moi que vous les avez faites. » (Mat 25:40 NEG).

Après avoir vu que Jésus a vécu une vie au service des autres, en particulier les misérables et les perdus, nous devrions nous attendre à ce que Jésus eût également beaucoup à dire sur les soins des autres. Il l’a fait. L’enseignement de Jésus est pratique, axé sur ce que cela signifie de vivre comme un disciple de Dieu. Par conséquent, nous pouvons voir que Jésus nous pousse vers les actes de justice, de bonté et de miséricorde, comme ceux que Jésus Lui-même a faits quand Il était sur la terre. Si nous suivons Son exemple, nous serons au service des autres, comme Il l’a fait.

Jésus a également parlé du royaume des cieux. Dans la description de Jésus, le royaume des cieux est une réalité à laquelle nous pouvons faire partie, même maintenant. C’est un mode de vie avec un ensemble de priorités, de valeurs et de morale différentes de ce qu’on trouve dans les royaumes terrestres. Les enseignements de Jésus établissent le plan d’action de ce royaume avec un accent particulier sur la façon dont nous servons Dieu, et en Le servant, comment nous nous rapportons aux autres. Nous découvrons également que le service aux autres – en prenant soin d’eux et en les relevant – est l’un des moyens par lesquels nous pouvons offrir directement service à Dieu.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 24 Aout.

Leçon

8

(page 64 du guide standard)

18 Aout

Introduction au sermon sur la montagne

Le plus long sermon de Jésus – ou la collection de Ses enseignements – est le sermon sur la montagne. Son survol de la vie dans le royaume de Dieu dans les trois chapitres commence par un énoncé des valeurs qu’on a pu appeler les béatitudes.

Lisez Matthieu 5:2-16. Quels sont les points communs de ces neuf valeurs ou les gens décrits par Jésus comme « bienheureux »?

 

 

Avec l’application spirituelle profonde de ces paroles, nous ne devons pas manquer la lecture pratique. Jésus a parlé de reconnaissance de la pauvreté en nous et dans notre monde. Il a également parlé de la justice, de l’humilité, de la miséricorde, du rétablissement de la paix et de la pureté du cœur. Nous devrions prendre note de la différence pratique que ces qualités feront dans nos vies et dans notre monde quand elles sont vécues comme telles. Une telle interprétation pratique est soulignée dans les instructions suivantes de Jésus dans lesquelles Il a demandé instamment à Ses disciples d’être le sel et la lumière du monde (Matthieu 5:13-16).

Lorsqu’il est utilisé correctement, le sel et la lumière font une différence dans les contextes dans lesquels ils sont ajoutés. Le sel fait ressortir les saveurs, mais aussi préserve les aliments auxquels il est ajouté; il symbolise le genre d’ingrédient que nous devrions être pour ceux qui nous entourent. De même, la lumière repousse les ténèbres, révélant les obstacles et les dangers, rend plus sécurisant une maison ou une ville en fournissant des points de repère, même à distance. Comme une lumière dans la nuit, Jésus a dit: « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5:16 NEG).

Ces deux symboles, le sel et la lumière, indiquent la responsabilité des disciples dans l’influence et l’amélioration de la vie de leur entourage. Nous sommes le sel et la lumière quand nos vies ont la pureté du cœur, l’humilité pratique, la miséricorde, la paix et l’endurance devant l’oppression. Ainsi, Jésus commence ce sermon avec l’appel à incarner dans Son royaume ces « valeurs parfois sous-estimées ».

Comment votre église fonctionne-t-elle comme le sel et la lumière dans votre communauté? Comment votre collectivité est-elle un meilleur endroit parce que votre église y est en œuvre? En revanche, si vous vous dispersiez, quelle différence cela ferait-il dans votre communauté?

 

 

Dimanche

(page 65 du guide standard)

19 Aout

Vaincre le mal par le bien

Si l’on considère l’enseignement de Jésus, il convient de garder à l’esprit les gens à qui Il s’adressait et les circonstances dans lesquelles ils vivaient. Jésus avait commencé à attirer des foules de gens provenant des régions où Il avait servi (voir Mat 4:25, 5:1). La plupart étaient des gens ordinaires, vivant sous la domination impériale romaine, mais certains étaient des dirigeants juifs et des chefs religieux. L’existence du commun du peuple était difficile. Ils avaient peu de choix pour leur propre vie, accablés d’une part par les lourdes taxes et d’autre part par la tradition religieuse.

En enseignant ces gens, Jésus était évidemment préoccupé par l’amélioration de leur condition de vie, pour vivre avec dignité et courage, quelle que soit leur situation. Un exemple de ceci se trouve dans Matthieu 5:38-48. Les instructions – « tends l’autre joue », « donne-lui ton manteau », et « va plus loin » – sont souvent bien connues. Mais cette familiarité ignorait les actions radicales et les attitudes que Jésus enseigne ici. Les scénarios que Jésus décrit ont été des expériences communes pour un grand nombre de Ses auditeurs. Ils étaient souvent violemment agressés par leurs « supérieurs » ou leurs maitres. Ils étaient souvent endettés et perdaient leurs biens au profit de leurs propriétaires et de leurs créanciers. Ils étaient souvent exploités dans le manœuvrage par les soldats romains. Jésus enseignait le peuple à répondre avec intégrité, à traiter les oppresseurs mieux qu’ils le méritaient, et ce faisant, à résister à la perte de leur humanité. Alors que ces oppresseurs tentaient d’exercer leur pouvoir, les opprimés avaient toujours la liberté de choisir le type de réaction, en résistant par la non-violence et en répondant généreusement, alors qu’ils étaient exposés à la méchanceté de l’oppression et de l’injustice.

Lisez Comparez Matthieu 5:38-48 avec Romains 12:20, 21. Comment allons-nous vivre ces principes radicaux dans nos vies?

 

 

Jésus résume toute « la loi et les prophètes » – tous les écrits sacrés que nous décrivons souvent comme l’Ancien Testament – en un principe simple qui est venu à être connu comme la règle d’or: « tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux » (Mat 7:12 NEG). Comment pouvez-vous, dès à présent, faire un effort pour faire ce qu’Il nous commande ici, quel que soit le prix?

 

 

 

Lundi

(page 66 du guide standard)

20 Aout

Le bon Samaritain

Lisez Luc 10:25-27. Le maitre de la loi qui a interrogé Jésus donne un résumé standard des commandements de l’Ancien Testament pour vivre une vie agréable à Dieu. Comment ces deux commandements sont-ils liés?

 

 

Lorsque Jésus était interrogé, il concluait souvent Ses réponses avec un résultat tout à fait différent de ce que cherchait celui qui posait la question. En réponse à l’instruction dans Lévitique 19:18, « aime ton prochain comme toi-même », il semble que beaucoup de gens religieux de Son époque avaient passé assez du temps et d’énergie pour débattre de l’étendue et des limites de ce principe de « prochain ».

Jésus avait déjà cherché à élargir la compréhension de Ses disciples sur ce terme, en les exhortant qu’ils doivent non seulement aimer leurs prochains, mais aussi faire du bien à tout le monde: « Mais Moi, Je vous dis: aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car Il fait lever Son soleil sur les méchants et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » (Mat 5:44-45 NEG).

Mais lorsqu’un expert en droit religieux a voulu tester Jésus, il retomba sur la question très controversée: « Qui est mon prochain? » (Luc 10:29). En réponse, Jésus a raconté l’histoire du bon Samaritain, mais la réponse définitive à la question du juriste ne consistait pas à définir le terme « prochain ». Au contraire, Jésus dit: – en effet – « allez et soyez un voisin à quiconque a besoin de votre aide » (voir Luc 10:36, 37).

Lisez Luc 10:30-37. Quelle est l’importance du contraste que Jésus fait entre les trois personnages qui voient l’homme au bord de la route ayant besoin de leur aide?

 

Comme cela était courant dans l’enseignement de Jésus, Ses plus sévères critiques étaient destinées à ceux qui prétendaient être religieux, mais qui montraient peu d’intérêt pour la souffrance des autres. « Par l’histoire du bon Samaritain, Christ nous fait comprendre que la vraie religion ne consiste pas en des systèmes, des crédo ou des rites, mais en l’accomplissement d’œuvres de miséricorde, en la bienfaisance. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 494. Dans l’enseignement de Jésus, Il prend une personne étrangère, ou une personne considérée comme infidèle à Dieu, pour montrer à quoi ressemble l’appel de Dieu à tous ceux qui affirment être Ses disciples. Tout comme Ses premiers auditeurs, quand nous venons à Jésus pour Lui demander ce qu’il faut faire pour hériter la vie éternelle, Il nous envoie d’aller être un voisin à toute personne dans le besoin.

Mardi

(page 67 du guide standard)

21 Aout

L’homme riche et Lazare

Dans la parabole de l’homme riche et de Lazare (voir Luc 16:19-31), Jésus compare la vie de deux hommes – un riche et un homme désespérément pauvre. En l’absence de protection sociale, des hôpitaux communautaires ou de repas populaires, c’est une pratique courante pour les pauvres, défavorisés, de mendier devant les résidences des riches. Il était prévu que les riches soient généreux en partageant un peu de leur richesse pour soulager les souffrances des pauvres. Mais dans cette histoire, l’homme riche était « égoïstement indifférent des besoins de son frère souffrant. » – (Traduit d’Ellen G. White, Christ Object Lessons, p. 261). Dans la vie, leur situation respective est demeurée inchangée; mais à la mort, après le jugement de Dieu, leurs positions ont été radicalement inversées.

Comparez Luc 16:19-31 avec Luc 12:13-21. Quelles sont les similitudes et les différences entre ces deux histoires, et qu’est-ce que les deux récits nous enseignent?

 

 

Il n’y a aucun élément de preuve dans aucune de ces histoires que ces hommes sont devenus riches en faisant quelque chose de mauvais. Peut-être, ils avaient tous deux travaillé dur, géré avec soin et étaient bénis par Dieu. Mais quelque chose semble être mauvais dans leurs attitudes envers la vie, Dieu, l’argent et d’autres, et cela leur a couté beaucoup et éternellement.

En s’inspirant de l’imagerie populaire au-delà du temps de Jésus, l’histoire de l’homme riche et Lazare enseigne que les choix que nous faisons dans cette vie déterminent notre condition dans le monde à venir. Comment nous répondons à ceux qui cherchent ou ont besoin de notre aide est un moyen par lequel nos choix et nos priorités sont démontrées. Comme « Abraham » le signale à l’homme riche dans la souffrance, la Bible fournit une orientation plus qu’adéquate pour bien choisir: « ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent. » (Luc 16:29 LSG).

Jésus a enseigné que les tentations de la richesse – que ce soit en la possédant, en la gardant ou en cherchant à l’acquérir – peuvent nous emmener loin de Son royaume, loin des autres et vers l’égocentrisme et l’autosuffisance. Jésus nous a appelés à chercher d’abord Son royaume et de partager les bénédictions que nous recevons avec ceux qui nous entourent, en particulier ceux dans le besoin.

Quelle que soit votre situation financière, comment pouvez-vous faire attention à ne pas laisser l’argent ou l’amour de l’argent fausser votre orientation et vous amener loin de ce qui est important dans la vie?

 

Mercredi

(page 68 du guide standard)

22 Aout

L’un de ces plus petits

Une autre occasion où on a posé une question à Jésus et Il a donné une réponse tout à fait différente de ce qui pourrait avoir été anticipé se trouve dans le sermon rapporté dans Matthieu 24 et 25. Les disciples s’étaient approchés de Jésus pour Lui poser la question sur la destruction du temple de Jérusalem et le temps de la seconde venue de Christ (voir Matthieu 24:1-3). La conclusion de la réponse prolongée de Jésus à cette question parle de nourrir les affamés, de donner à boire aux assoiffés, d’accueillir les étrangers, de vêtir les nus, de soigner les malades et de visiter les prisonniers. Il les assura: « toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de Mes frères, c’est à Moi que vous les avez faites » (Mat 25:40, 45 NEG).

Cela se rapporte aux questions énoncées au début de cette leçon comme une image du jugement final. Dans Matthieu 24, Jésus a présenté des réponses plus directes aux questions des disciples, donnant des signes et des avertissements au sujet de la destruction de Jérusalem et de la fin des temps; mais Il a aussi souligné la nécessité de « veiller » et de vivre à la lumière de la promesse de Sa seconde venue. Dans la première partie de Matthieu 25, l’histoire des vierges sages et folles exhortait les gens sur la nécessité d’une préparation pour un retour inattendu ou retardé; l’histoire des trois serviteurs introduit la nécessité de vivre bien et de façon productive en attendant Sa venue; la parabole des brebis et des chèvres est beaucoup plus précise sur le type d’activités qui doivent préoccupé le peuple de Dieu.

Lisez Matthieu 25:31-46. Que nous dit Jésus ici? Pourquoi ceci est-il différent du salut par les œuvres? Qu’est-ce que Ses paroles ici nous enseignent sur ce que cela signifie vraiment d’avoir une foi salvatrice?

 

 

La déclaration de Jésus – que lorsque nous servons les autres, nous le faisons pour Lui – devrait transformer toutes nos relations et attitudes. Imaginez-vous pouvoir inviter Jésus pour un repas ou Lui rendre visite à l’hôpital ou en prison. Jésus a dit que nous le faisons quand nous offrons ce service aux gens dans notre communauté. Quelle opportunité incroyable de toujours être avec Jésus!

Lisez dans la prière ce que Jésus dit dans ces versets. Comment comprendre l’idée qu’Il s’assimile à ceux qui ont faim, qui sont nus, ou emprisonnés? Quelle puissante obligation cela nous donne-t-il et comment cela devrait se refléter sur notre vie?

 

 

Jeudi

(page 69 du guide standard)

23 Aout

Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « Le bon Samaritain », chap. 54, et « L’un de ces plus petits », chap. 70, dans Jésus-Christ, « Un grand abime », pp. 221-220; « Qui est mon prochain? » pp. 321-342, dans Les paraboles de Jésus.

« Christ a brisé les murs de séparation, l’égoïsme, le préjudice de démarcation, de nationalité, et Il enseigne l’amour à toute la famille humaine. Il relève les hommes du cercle étroit de leur égoïsme; Il supprime toutes les barrières entre les peuples et les distinctions artificielles de la société. Il ne fait aucune différence entre les voisins et les inconnus, les amis et les ennemis. Il nous enseigne à considérer chaque âme dans le besoin comme notre voisin et le monde comme notre domaine. » – (traduit d’Ellen G. White, Thoughts From the Mount of Blessing, 18)

« L’idéal de la règle d’or est, en réalité, celui du christianisme lui-même. Tout ce qui ne l’atteint pas n’est que vanité et mensonge. Une religion qui nous permettrait de mépriser nos semblables quand Jésus les a estimés assez précieux pour leur donner sa vie, ou de rester indifférents devant leurs besoins, leurs souffrances ou leurs droits matériels, serait une religion inconséquente. En dédaignant les appels de ceux qui se débattent dans la misère, la douleur ou le péché, nous trahissons le Sauveur. C’est parce que les hommes portent le nom du Christ tout en reniant son caractère par leur conduite, que le christianisme a si peu de puissance dans le monde et que ce nom est blasphémé. » – Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 111.

Discussion:

Lequel est votre favori parmi les passages étudiés cette semaine? Pourquoi?

v Analysez ce qu’écrit Ellen White au sujet de comment une religion qui nous amènerait à « rester indifférents devant leurs besoins, leurs souffrances ou leurs droits matériels, serait une religion inconséquente. » Pourquoi devons-nous veiller à éviter le piège facile de penser que parce que nous avons la « vérité » (ce qui est vrai), alors rien d’autre n’est important?

w Comment les versets dans la leçon de jeudi nous montrent-ils ce qu’implique le fait d’avoir la « vérité »?

Résumé: Les enseignements de Jésus énoncent une façon différente de vivre pour ceux qui sont citoyens et agents du royaume de Dieu. S’appuyant sur le fondement de l’Écriture de l’Ancien Testament, Il élargit l’accent sur les soins aux pauvres et aux opprimés, en soulignant que Ses disciples doivent vivre comme des agents de compassion et de miséricorde alors qu’ils attendent Son retour.

Vendredi

(page 70 du guide standard)

Histoire Missionnaire

Le médecin demande d’avorter

par Andrew McChesney, Mission Adventiste

Dina, une grand-mère de 60 ans vivant dans l’Union Soviétique, priait tous les matins, « Seigneur, envoie-moi quelqu’un à qui je puisse parler de Toi. »

Un jour après la prière, Dina attendit à l’arrêt de bus à Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région de l’est du Kamtchatka. Apercevant une femme enceinte, elle demanda: « attendez-vous quelqu’un? »

La femme commença à pleurer. Dina apprit que la femme, Lyuda Savostina, attendait son premier fils, mais le médecin avait insisté sur le fait qu’elle devrait avorter.

« J’ai déjà une petite fille, et j’ai toujours voulu un garçon », déclara Lyuda, les larmes aux yeux. « Mais le médecin a dit que si j’essaie de mettre au monde cet enfant, il sera un mort-né, et je vais mourir. »

Dina réconforta la femme et l’invita à visiter son église de maison le sabbat. Lyuda n’avait jamais fréquenté l’église, mais elle accepta de s’y rendre.

Le jour du sabbat, Dina et Lyuda rejoignirent 12 autre membres d’église et écoutèrent le pasteur Yakov Kulakov prêcher sur la fidélité de Dieu. Par la suite, Lyuda partagea son dilemme avec le pasteur. Il l’encouragea à faire confiance à Dieu, et il pria pour elle.

Lundi, Lyuda annonça au médecin qu’elle garderait le bébé. « Avez-vous perdu la raison? », déclara le médecin.

Quand il ne pouvait pas convaincre Lyuda, il fit venir son mari, Vladimir. Plus tard à la maison, Vladimir gronda Lyuda. « Vous êtes si égoïste au point d’être prête à mourir et à laisser votre fille sans mère? » dit-il. « Je vais garder ce bébé », répondu Lyuda. « J’ai confiance en Dieu. » « Qui est ce Dieu dont vous parlez? » dit-il. « Il n’y a pas de Dieu! »

Le sabbat suivant, Lyuda retourna à l’église, puis, le sabbat suivant. Bientôt elle fut baptisée.

Le médecin avait tort. Le bébé naquit vivant, et Lyuda ne mourut pas. Le petit Sergei, cependant, était maladif et piquait des crises.

Un jour quand Sergei avait environ un an, il souffrait d’une crise d’épilepsie sévère. Sa respiration s’arrêta pendant 10 secondes. Vingt secondes. Ses lèvres devinrent bleues.

Lyuda tomba sur ses genoux et cria: « Seigneur, Tu as donné la vie à ce garçon, s’il Te plait ne la retire pas de Lui! »

Son mari entra précipitamment dans la chambre.

« Vient ici prier! » Lui dit Lyuda. « Nous avons besoin de ta foi aussi! » Vladimir alla sur ses genoux. « Seigneur, je crois! » pleura-t-il.

À ce moment-là, le bébé commença à respirer.

Toute la famille est devenue Adventiste, et les enfants, désormais dans leur 40 ans, restent de fidèles membres d’église, déclara le pasteur Kulakov, 66 ans, qui prend sa retraite après 41 ans de ministère et vit à Podolsk, au sud de Moscou. Pourquoi cette famille est-elle devenue adventiste? C’est parce qu’une femme âgée priait tous les matins, « Seigneur, envoie-moi quelqu’un à qui je puisse parler de Toi », dit pasteur Kulakov, photo à gauche. « Il y a la puissance dans cette prière », dit-il.

Partie I: Aperçu

En considérant le ministère de Jésus sur la terre, nous sommes impressionnés par Son approche désintéressée envers les gens au quotidien. Il cherchait à approfondir les relations avec les autres en évaluant d’abord et en découvrant leurs besoins superficiels et en les amenant alors à reconnaitre leurs plus grands besoins. « Notre Seigneur Jésus-Christ est venu en ce monde comme le serviteur inlassable des besoins de l’homme. Il est venu ôter le fardeau de la maladie, de la misère et du péché. Restaurer totalement l’homme, telle était sa mission. Il vint pour lui rendre la bonté, la paix et la perfection du caractère. » – Ellen G. White, Le ministère de guérison, p. 16.

Objectifs du moniteur:

• Examinez avec votre classe les principes de base dans le sermon sur la montagne (Matthieu 5-7), y compris les bénédictions et les attitudes (les béatitudes) que Jésus a voulu clarifier dans l’esprit de Ses disciples.

• Encouragez les membres de la classe à lutter contre l’injustice.

• Défiez-les à examiner sous un nouveau jour les injustices commises à leur encontre.

• Rappelez à vos membres que lorsqu’ils sont devant les besoins urgents d’un « prochain », ils doivent donner priorité à ces besoins plus qu’à leurs propres besoins.

• De même, rappelez aux membres que, bien que nous sommes sauvés par la grâce par la foi en Jésus, nous serons jugés par la façon dont cette foi a œuvré au service de « l’un de ces plus petits ».

• Explorez avec votre classe comment le fait de vivre les enseignements et le ministère de Jésus au cours de Son premier avènement préparera nos communautés et nous-mêmes pour Son second avènement.

Partie II: Commentaire

Écriture

Dans le sermon de Christ sur la montagne, Il a exposé les valeurs du royaume des cieux qu’Il espère que Son peuple manifeste également sur la terre. La prière du Seigneur donnée pendant le sermon sur la montagne implore: « que Ton règne vienne; que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » (Mat 6:10 NEG). Il a été dit que les béatitudes sont le manifeste du royaume de Christ. Ces principes se manifesteront dans nos actions. Les béatitudes font référence à la justice. Par exemple, le mot grec pour « équité » ou « droiture » dans la béatitude connue dans Matthieu 5:6 est parfois traduit comme « justice ».

En effet, comme nous l’avons noté dans une leçon précédente, les mots droiture et justice sont parfois utilisés interchangeablement dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Principalement, un mot hébreu (tsedeq) et un mot grec (dikaiosune) sont utilisés pour exprimer les deux termes.

Matthieu 5:6 présente une métaphore de la droiture morale. Cette image peut être une allusion au psaume 37:12-17, qui parle d’un temps où la puissance des oppresseurs sera « brisée » (Ps. 37:17). Demandez à votre classe de lire et de discuter ce passage qui exprime un désir de droiture personnelle ainsi que de tout un monde caractérisé par la justice de Dieu.

Discuter aussi: Quels sont les autres parties des béatitudes liées à la justice et à la miséricorde?

Directement après les béatitudes, Jésus établit l’identité des chrétiens: « Vous êtes le sel de la terre »; « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5:13, 14, LSG). Et en effet, nous sommes le sel et la lumière quand nous vivons les principes des béatitudes. Quelqu’un a dit un jour qu’il est plus difficile d’être le sel que la lumière. Demandez aux membres de discuter cette affirmation dans le contexte de s’engager à se mêler à la communauté. Quel rôle important jouent le sel et la lumière au ministère social? (par exemple, la lumière brille de loin, fait disparaitre les ténèbres, et nous aide à trouver ce qui est perdu. Cependant, être le « sel » nécessite un engagement supplémentaire parce qu’il va falloir se mêler aux ingrédients différents de soi-même afin que ses propriétés adoucissantes aient un impact.)

Illustration

Il y a quelques années, des psychologues ont fait une étude basée sur l’histoire du bon Samaritain. Ils ont rencontré un groupe d’étudiants en théologie et ont demandé à chacun d’entre eux de préparer un bref exposé sur le thème du bon Samaritain. Ensuite, ils devaient traverser une allée d’un immeuble voisin pour présenter l’exposé. Sur le chemin, chaque étudiant rencontrait un acteur jouant le rôle d’un malade, vautré dans la ruelle, gémissant et toussant.

Peu d’étudiants se sont arrêtés pour aider l’homme ou pour lui demander s’il se portait bien. Certains même ont dépassé la victime pour aller prêcher dans le bâtiment voisin. Les psychologues ont conclu que la compassion et l’amour pour l’humanité fonctionnent trop souvent en théorie mais pas en pratique. C. S. Lewis a dit: « Il est plus facile d’être enthousiaste pour l’humanité avec un grand « H » que d’aimer les hommes et les femmes, surtout ceux qui sont sans intérêt, exaspérants, dépravés, ou sans attrait. Aimer tout le monde en général peut être une excuse pour n’aimer personne en particulier. »

Discutez avec votre classe les implications personnelles et ecclésiales de l’histoire ci-dessus et de la citation de C. S. Lewis. Listez sur un tableau (si disponible) des idées précises sur la façon de passer de la théorie au service de personnes particulières ou des groupes dans leur communauté.

Écriture: Invitez les membres de la classe à lire Luc 10:25-37 à haute voix, en assignant un verset à chaque membre. Alors, si c’est possible, chantez ensemble un couplet de « Jésus te confie une œuvre d’amour » (HL 185). Posez la question: est-il possible qu’après avoir chanté cet hymne, que je passe et détourne le regard quand je vois quelqu’un dans le besoin?

Partagez et discutez ce qui suit:

1. Parlez d’un moment où quelqu’un vous a secouru.

2. Mentionnez une fois où vous avez rencontré quelqu’un dans le besoin et vous l’avez aidé.

3. Comment avons-nous, mon église et moi, regardé dans l’autre direction de la souffrance et des besoins d’autrui?

4. Que nous arrive-t-il, ainsi qu’à d’autres, quand nous refusons d’aider?

Résumez la parabole du bon Samaritain en comparant l’attitude des principaux personnages de l’histoire. Ensuite, demandez à vos membres de répondre aux questions suivantes, selon les différents états d’esprit dans l’histoire:

État d’esprit du prêtre et du lévite: si je m’arrête pour aider cet homme, que m’arrivera-t-il?

État d’esprit du bon Samaritain: Si je ne m’arrête pas pour aider cet homme, que lui arrivera-t-il?

Écriture: Lisez Marc 14:7. Certains utilisent ce verset comme une excuse pour ignorer un type de « l’un de ces plus petits » – les pauvres. Ils raisonnent ainsi: « Puisque les pauvres seront toujours avec nous, le problème ne disparaitra pas. De toute façon, Jésus Lui-même a dit: « car vous avez toujours les pauvres avec vous » (Marc 14:7). Alors pourquoi essayer de résoudre le problème? Veuillez noter ceci: Jésus citait Deutéronome 15 dans Marc 14:7. En étudiant Deutéronome, on peut mieux comprendre le contexte de son commentaire dans Marc 14:7. Il y a deux références importantes aux pauvres dans Deutéronome 15. Le verset 11 dit: « Il y aura toujours des indigents dans le pays; c’est pourquoi Je te donne ce commandement: tu ouvriras ta main à ton frère, au pauvre et à l’indigent dans ton pays. » (Deut 15:11 NEG). Sept versets plus tôt, au verset 4, cependant, on peut lire: « il n’y aura point d’indigent chez toi » (Deut 15:4 NEG). Alors, comment concilier les versets 4 et 11?

Il y aura toujours des pauvres à cause de l’injustice d’autrui. Mais la volonté de Dieu est qu’il n’y ait point de pauvre (Deut. 15:4), parce que Dieu a fourni des ressources pour s’occuper de ceux qui ont faim et de ceux qui sont pauvres.

Malheureusement, l’injustice des êtres humains assure qu’il y aura toujours des pauvres (Deut. 15:11). L’existence continue de la pauvreté dans le monde n’est pas une excuse pour l’inaction, au contraire, cela doit nous pousser au mandat de la générosité.

Discutez cette citation: « Christ entend que ceux qui possèdent des biens terrestres se considèrent comme les économes des richesses qu’Il leur a confiées pour soulager les malheureux et les nécessiteux. Le Rédempteur sympathise avec les plus pauvres et les plus humbles de Ses enfants. Ce sont Ses représentants sur la terre, pour éveiller dans nos cœurs l’amour qu’Il ressent pour les infortunés et les opprimés. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 495.

Partie III: Application

Pendant que vous attendez le Second avènement, évaluez votre église et vous-mêmes sur votre efficacité à vivre les méthodes et les enseignements que Christ a illustrés lors de Son premier avènement. Par exemple:

1. Évaluez-vous sur chacune des béatitudes: 1 étant faible et 4 étant élevé.

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2. À la lumière de Matthieu 5:14, la lumière dans votre vie personnelle et dans votre vie ecclésiale brille-t-elle comme une ampoule de 5 200 lumens ou une ampoule de 200 lumens? Pourquoi?

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3. Lisez la citation suivante sur la parabole de l’homme riche et de Lazare: « Ce riche n’appartenait pas à la catégorie du juge inique, qui affichait ouvertement son mépris pour Dieu et les hommes. Il se disait fils d’Abraham. Il ne traitait pas le mendiant avec rudesse, il ne lui disait pas de s’éloigner de lui parce que sa vue l’importunait. Si ce pauvre et repoussant spécimen de l’humanité pouvait retirer quelque soulagement à le voir passer, le riche voulait bien tolérer qu’il reste à sa porte. Mais il était égoïstement indifférent aux besoins de son frère souffrant. » –Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 222. Cette citation pourrait impliquer des membres d’église. Pensez à ce que « l’homme riche » n’a pas fait. Que peut faire votre église pour les « Lazare » dans votre communauté? Comment pouvez-vous vaincre l’indifférence?

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4. Listez sur un tableau certaines des questions pressantes de « l’un de ces plus petits » aujourd’hui dans votre communauté: par exemple, les personnes ayant des besoins spéciaux, et la traite des êtres humains (un problème extrêmement grave et répandu). Même s’il peut être presque impossible pour votre église d’intervenir dans chaque cas, choisissez un seul problème et planifiez une première étape.

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*24-30 Aout

Ministère dans l’église du Nouveau Testament

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: Actes 2:42-47; 4:32-37; Matthieu 25:38, 40; Actes 9:36; 2 Corinthiens 8:7-15; Romains 12; Jacques 2:1-9.

Texte à mémoriser: « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde. » (Jacques 1:27 NEG).

Les versets connus comme le grand mandat (Matthieu 28:18-20) sont parmi les plus connus de la Bible, du moins par les chrétiens. Souvent, ces textes ont été décrits comme notre énoncé de mission et ils ont été une inspiration pour toutes sortes de projets évangéliques et missionnaires. En effet, inspirés par ces textes, les chrétiens sont allés partout dans le monde, parfois à grands frais personnels, afin de répandre l’évangile. Et que dit Jésus dans le grand mandat? De faire des disciples, de les baptiser et de leur enseigner à « observer tout ce que Je vous ai prescrit » (Matthieu 28:20, LSG). Et, comme nous l’avons vu, beaucoup de ce que Jésus nous a prescrit se rapporte au soin des indigents, des malades, de ceux qui sont incapables de prendre soin d’eux-mêmes.

Par conséquent, nous devons nous rappeler que ces instructions données aux premiers disciples de Jésus n’étaient pas tellement une nouvelle charge, quelque chose qu’ils n’avaient pas entendue ou vue avant, mais plutôt une continuation de la mission que Jésus avait déjà commencée parmi eux. Comme tel, cet aspect de l’enseignement de Jésus peut être clairement vu dans la vie de la communauté ecclésiale nouvelle dans le cadre de l’accomplissement du grand mandat.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 31 Aout

Leçon

9

(page 72 du guide standard)

25 Aout

Un nouveau type de communauté

Après l’ascension de Jésus et la venue de l’Esprit Saint à la Pentecôte, le nombre des croyants a augmenté rapidement pour former la première église, un nouveau type de communauté parmi les disciples de Jésus, initialement dirigé par Ses disciples originaux. Toutefois, cette nouvelle communauté n’était pas juste quelque chose qu’ils composaient entre eux; au contraire, elle était formée sur les enseignements et le ministère de Jésus et s’inspirait de la longue histoire des Écritures hébraïques et des prophètes.

Lisez Actes 2:42-47 et 4:32-37. Qu’identifiez-vous comme éléments clés de ces descriptions de la première communauté de l’église?

 

 

Alors qu’il semble que les Israélites aient failli dans le dessein de Dieu d’une société juste et généreuse, la première communauté ecclésiale a pris au sérieux l’instruction qu’ « il n’y aura point de pauvres parmi vous » (Deut. 15:4). L’une des expressions concrètes de leur foi était le partage de leurs ressources matérielles – même au point de vendre leurs terres pour contribuer aux fonds collectés (voir Actes 4:34-5:2) – pour répondre aux besoins de leurs frères et sœurs dans la foi, et pour être une bénédiction pour toute la communauté, notamment par le ministère de la guérison (voir Actes 3:1-11, 5:12-16).

Toutefois, cette communauté n’était pas une société utopique née de l’imagination. Quand le nombre des croyants augmentait, les tensions augmentaient surtout à propos de l’administration de ces ressources, en particulier en ce qui concerne la distribution quotidienne des vivres aux veuves (voir Actes 6:1). Les disciples, qui étaient les leadeurs naturels du groupe, voulaient se concentrer sur la prédication de l’évangile. Pour remédier à la situation à portée de main, ils devaient faire une réorganisation.

Ainsi, sept personnes furent nommées pour se concentrer sur les questions concrètes de la communauté ecclésiale. C’était peut-être la première reconnaissance des différents ministères dans l’église; dans le même temps, cela démontre l’importance du ministère pratique pour la vie et le témoignage de l’église. « Ces principes de piété et de justice qui conduisaient les chefs du peuple de Dieu, au temps de Moïse et de David, devaient être suivis de la même manière par ceux qui étaient chargés d’une direction, dans la nouvelle organisation de l’Église, au temps de la dispensation évangélique. » – Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 83.

Essayez d’imaginer ce que cette première communauté doit avoir été. Comment pouvons-nous refléter ces mêmes principes aujourd’hui?

 

 

 

Dimanche

(page 73 du guide standard)

26 Aout

Le ministère et le témoignage de Dorcas

Quand l’église commença à s’étendre, comme Jésus l’avait prédit – « à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Acte 1:8 NEG), de nouveaux croyants acceptèrent la foi et le ministère de Jésus. Parmi ceux-ci se trouvait Dorcas – également connue comme Tabitha – dans la ville de Joppé. Elle avait évidemment pris au sérieux l’instruction particulière de Jésus que lorsqu’on couvre quelqu’un qui est nu, c’est à Jésus Lui-même qu’on l’a fait (voir Matthieu 25:38, 40).

Lisez la description de Dorcas et de son ministère dans Actes 9:36. Comment votre vie et votre ministère peuvent-ils être décrits de la même manière? Comment aimeriez-vous être décrit?

 

 

Il semble que le ministère de Dorcas était à tel point qu’elle est décrite comme un « disciple » (voir Actes 9:36) et sa fidélité, son énergie à se concentrer sur d’autres, étaient reconnues même au-delà de sa ville natale.

Pierre était en visite à la ville voisine de Lydda, et les gens de Joppé lui ont demandé de venir en réponse à la mort prématurée de Dorcas (voir Actes 9:37-41). À son arrivée à Joppé, Pierre fut accueilli par beaucoup de gens que Dorcas avait aidés grâce à son service aux pauvres. Ils lui montrèrent les vêtements qu’elle avait faits et lui dirent sans aucun doute beaucoup d’histoires sur comment elle les avait aidés.

Alors Pierre pria pour Dorcas et Dieu la ramena à la vie. Bien sûr, cela ne représente aucune garantie que la vie sera toujours rose pour ceux qui consacrent leur vie au service des autres. Après tout, Dorcas avait déjà souffert de la maladie et du décès, et Étienne, l’un des premiers diacres nommés au ministère auprès des veuves dans l’église, était également devenu le premier martyr (voir Actes 7:54-60). Une vie de service n’est pas facile; parfois, cela peut même être la route la plus rugueuse.

Toutefois, dans cette histoire, Dieu a utilisé la reconnaissance de Son amour et Sa puissance dans la vie et la mort de Dorcas pour faire un fort impact sur le peuple de Joppé: « Cela fut connu de tout Joppé, et beaucoup crurent au Seigneur. » (Actes 9:42 NEG).

Si vous deviez mourir, les gens manqueraient-ils votre contribution comme le ministère de Dorcas? Comment peut-on laisser un meilleur héritage du service? Quelles compétences pratiques avez-vous – tout comme Dorcas qui tissait des vêtements – que vous pouvez utiliser dans le service aux autres?

 

 

Lundi

(page 74 du guide standard)

27 Aout

Le don: un moyen d’évangéliser

Après sa conversion, l’apôtre Paul a embrassé la mission d’apporter l’évangile au monde païen. Le succès que Dieu lui a donné souleva des questions importantes sur la relation entre les racines juives de la foi chrétienne émergente et les Gentils qui sont alors de nouveaux disciples de Jésus. Un Concile de dirigeants chrétiens juifs et non-Juifs se réunit à Jérusalem pour discuter de la question et solliciter les conseils de Dieu à l’égard de ces questions complexes. La réunion et ses résultats sont rapportés dans Actes 15.

Toutefois, dans le rapport de Paul de cette réunion dans Galates 2, il ajoute un autre élément important sur les instructions qu’il a reçues du concile de Jérusalem pour la suite de son ministère continu parmi les païens: « Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai eu bien soin de faire. » (Galates 2:10, NEG).

Et Paul continua cette discussion personnellement (voir, par exemple, Actes 20:35) et tout au long de son ministère. Tout comme l’église primitive à Jérusalem, Paul a élargi la vision de la communauté chrétienne pour inclure tous les autres croyants.

Lisez 2 Corinthiens 8:7-15. Quelle relation Paul établit-il entre l’évangile et le fait de donner généreusement?

 

 

Paul a également fait référence à l’Ancien Testament pour demander instamment aux croyants d’être généreux et de prendre soin des croyants dans des circonstances difficiles. Il a cité l’histoire de la providence généreuse de Dieu de la manne pour les Israélites dans le désert comme un modèle du don et du partage entre la communauté de l’église (voir 2 Cor. 8:15). Il a aussi cité Psaume 112:9: « Il a fait des largesses, Il a donné aux indigents; Sa justice subsiste à jamais. » (2 Cor. 9:9 NEG).

Paul exhorte ses lecteurs à être intentionnels à donner, à mettre de côté régulièrement une partie de leur revenu afin qu’il soit facile de donner quand Tite ou lui-même visitait leur église pour recueillir leurs offrandes et les donner aux chrétiens dans le besoin à Jérusalem. Il utilisait l’exemple d’une église pour encourager les autres églises à être généreuses. « En considération de ce secours dont ils font l’expérience, ils glorifient Dieu de votre obéissance dans la profession de l’évangile de Christ, et de la libéralité de vos dons envers eux et envers tous. » (2 Cor. 9:13 NEG).

Comment devrions-nous prioriser le fait de donner lorsque nous sommes incapables de donner pour toute cause ou toute nécessité qui nous est présentée?

 

 

Mardi

(page 75 du guide standard)

28 Aout

Le guide de Paul pour bien vivre et aimer

L’Épitre de Paul aux Romains est surtout connue pour ses explications en profondeur de la grande doctrine du salut par la foi, par l’intermédiaire de la mort de Christ. Mais après 11 chapitres de ce type d’enseignement, il y a un changement d’orientation. Paul propose un guide pratique pour bien vivre et aimer, fondé sur la grâce et l’amour de Dieu révélés en Jésus et dans l’histoire de l’évangile: « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Rom 12:1 NEG). En effet, Paul dit que c’est ainsi que nous devons vivre à cause de ce que Dieu a fait pour nous en Jésus.

Lisez et résumez Romains 12, en remarquant notamment les instructions d’aimer et de prendre soin des autres, particulièrement ceux dans le besoin.

 

Dans un sens, Romains 12 est comme un résumé de plusieurs sujets auxquels Paul donne plus d’attention dans certaines de ses autres lettres. Il explique les différents rôles et dons dans le corps de Christ, y compris le service et l’encouragement des autres et le don généreux (voir vs. 3-8). Non seulement il faut faire ces choses, il faut le faire avec enthousiasme et surtout avec amour (voir vs. 9-11).

Paul décrit en termes pratiques ce dont parle ce genre de vie. Il exhorte les croyants à faire preuve de patience dans les difficultés et la persécution, à prendre soin des nécessiteux, à être artisans de la paix, dans la mesure du possible et – comme nous l’avons vu précédemment – à répondre au mal et à l’injustice avec gentillesse, à surmonter le mal en faisant le bien (voir Rom. 12:20, 21).

Le présent chapitre décrit ce que cela signifie de vivre comme une nouvelle personne, de servir Dieu, individuellement et dans le cadre d’une communauté de foi. Paul a dit à ces nouveaux croyants en Jésus que leurs vies, leurs priorités et leurs actions doivent changer à cause de leur réaction à ce que Jésus avait fait pour eux par Sa mort sur la croix, et à cause de l’espérance de la vie éternelle. Bien qu’ils soient dans une société oppressive et souvent cruelle au cœur de l’empire romain, Paul leur ordonne de vivre différemment: « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvèlement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu: ce qui est bon, agréable et parfait. » (Rom 12:2 NEG).

Quelles sont certaines attitudes et pratiques auxquelles vous devez résister dans votre communauté afin de bien vivre et aimer comme un disciple de Jésus aujourd’hui?

 

 

Mercredi

(page 76 du guide standard)

29 Aout

Jacques « le juste »

La tradition chrétienne donne à penser que Jacques, le frère ou le demi-frère de Jésus, est devenu un leadeur de l’église primitive à Jérusalem, et ce fut lui qui avait présidé le concile de Jérusalem (voir Actes 15, ainsi que Galates 1 et 2). Ainsi, il est probable qu’il ait été l’auteur de la lettre conservée dans la Bible comme l’Épitre de Jacques.

Jacques était un nom commun à l’époque, mais s’il s’agissait de la même personne, il peut aussi avoir été le dirigeant de l’église connu comme Jacques « le juste », ce qui suggère un dirigeant sage qui prenait bien soin des autres, en particulier les indigents. Le livre qui porte son nom a été décrit comme « le livre des proverbes du Nouveau Testament », axé sur la piété pratique et le fait de vivre sagement en tant que disciples de Dieu.

L’auteur de l’Épitre de Jacques tenait à rappeler à ses lecteurs chrétiens: « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écoutez en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. » (Jacques 1:22 NEG) et que la religion qui compte – celle qui est pure et durable aux yeux de Dieu – est axée sur les soins pour les pauvres et les opprimés et la résistance à l’influence corruptrice de la société qui les entoure (voir Jacques 1:27).

Lisez Jacques 2:1-9 et 5:1-5. Comment l’attitude de Jacques envers les riches est-elle différente de celle communément admise dans la plupart des sociétés? Quels sont ses consignes particuliers au sujet de comment les riches et les pauvres doivent être traités au sein de la communauté ecclésiale?

 

 

Jacques affirme que le fait de souhaiter du bien à une personne – en lui souhaitant la bénédiction de Dieu – serait une maigre consolation si la personne souffre du froid et de la faim. La provision de la vraie nourriture et du vêtement sera beaucoup plus utile pour exprimer et démontrer notre préoccupation pour la personne plus que tous les sentiments nobles et tous les bons souhaits (voir Jacques 2:14-16). Jacques utilise cela comme un exemple de l’interaction entre la foi et les œuvres dans le contexte de notre relation avec Dieu. Il réitère aussi (Jacques 2:8) ce que Jésus a enseigné sur le fait d’aimer son prochain comme soi-même, en montrant comment ce commandement doit être respecté dans la vie quotidienne. Ce commandement est vécu dans le service à Dieu et aux autres, non pas pour gagner le salut, mais parce que c’est la manifestation de la vraie foi.

 

Pourquoi est-il si facile, même inconsciemment, de préférer le riche au pauvre?

 

 

Jeudi

(page 77 du guide standard)

30 Aout

Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, “Dorcas – Her Ministry and Its Influence,” pp. 66, 67, dans Welfare Ministry; « Une église généreuse » chap. 32, dans Conquérants pacifiques; “This Is Pure Religion,” pp. 35–41, in Welfare Ministry.

« Le Sauveur a donné Sa vie précieuse afin d’établir une église capable de s’occuper des âmes affligées et tentées. Un groupe de croyants pauvres, sans instruction et ignorés, peut avec l’aide du Christ accomplir une œuvre au foyer, dans le voisinage, dans l’église, et même au loin, dont les résultats seront visibles jusque dans l’éternité. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 643. « La libéralité désintéressée mit l’église primitive dans un transport de joie; car les croyants savaient que leurs efforts contribuaient à amener le message de l’évangile à ceux qui croupissent dans les ténèbres. Leur bienveillance témoignait qu’ils n’avaient pas reçu la grâce de Dieu en vain. Qu’est-ce qui pouvait produire une telle libéralité si ce n’était la sanctification de l’esprit? Aux yeux des croyants et des incroyants c’était un miracle de la grâce de Dieu. » – (Traduit d’Ellen G. White, The Acts of the Apostles, p. 344).

Discussion:

Comment votre communauté ecclésiale peut-elle devenir comme celle décrite dans les premiers chapitres du livre des Actes? Quelles peuvent être les quelques mesures pratiques que votre église peut prendre pour encourager les membres dans cette direction?

L’Église Adventiste du Septième Jour dans le monde entier utilise certains des principes discutés dans l’étude de cette semaine pour établir comment les dimes et les offrandes doivent être partagées entre les différentes parties du monde. Quels sont les avantages de ce type de système de partage des ressources dans le monde entier?

Les instructions de la vie, comme celles résumées dans Romains 12, par exemple, sont-elles des moyens pratiques et réalistes à vivre? Sont-elles efficaces dans le « monde réel »? Ou sont-elles comme des images idéalisées irréalistes?

4 Jacques 5:1-5 utilise un langage fort qui fait écho aux sévères avertissements donnés par les prophètes de l’Ancien Testament. Pourquoi ce genre d’expression est-il fort approprié et nécessaire?

Résumé: Sous l’impulsion du mandat de Jésus et de la puissance de l’Esprit Saint, les disciples et les premiers croyants rependaient le message et la mission de Jésus aussi largement que possible. En s’inspirant des enseignements de Jésus et des Écritures hébraïques, l’église primitive était un nouveau type de communauté, partageant ce qu’ils avaient avec les pauvres, au sein et au-delà de leur communauté. Par leur exemple et leur enseignement rapportés dans leurs lettres à ces églises, les premiers leadeurs chrétiens ont exhorté les croyants à une vie de fidélité et de service, en particulier à ceux dans le besoin.

Vendredi

(page 78 du guide standard)

Histoire Missionnaire

Le pardon d’un père finnois

par Sakari Vehkavuori

La Finlande était enlisée dans une guerre civile très sanglante en 1918. Les Rouges, composés principalement de la classe ouvrière, étaient en conflit contre les Blancs, la plupart des classes moyennes et supérieures.

Mon arrière-grand-père Viktor Ståhlberg a plaidé avec son fils, mon grand-oncle Väinö Ståhlberg, de ne pas rejoindre les troupes de Blancs. Viktor, qui avait rejoint l’Église Adventiste du Septième Jour trois ans plus tôt, récita les paroles de Jésus dans Matthieu 26:52, « car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » (Mat 26:52 NEG).

« S’il vous plait, mon fils, ne suis pas tes amis pour se joindre à l’armée », dit-il.

Mais Väinö ressentit une forte envie de se battre pour ce qu’il croyait, et il quitta la maison dans l’obscurité de la nuit. Il rencontra des amis au golfe de Finlande, couvert de glace un dimanche matin.

Presque immédiatement, des soldats du camp des Rouges saisirent Väinö et les autres. On apprit plus tard qu’une femme de ménage qui était l’amant de Väinö avait révélé ses plans à un sympathisant des Rouges, qui, à son tour, avait averti l’armée rouge.

Cette nuit-là, les jeunes hommes furent mis sur un traineau tiré par des chevaux, et deux soldats armés des Rouges les tirèrent sur le golfe glacé de la Finlande. Les soldats firent un trou dans la glace et ordonnèrent aux prisonniers de s’y tenir en ligne. Väinö refusa et il fut abattu sur place. Puis les trois jeunes hommes furent tués. Deux essayèrent de fuir mais ils furent également abattus.

Après cela, un deuxième groupe s’enfuit. Quand les deux soldats les poursuivaient, l’un des prisonniers, qui avait fait semblant d’être mort près du trou de glace, se leva et s’enfuit. Il dit à d’autres ce qui était arrivé.

De retour au golfe, les Rouges jetèrent les corps des morts dans le trou de glace. Le père de Väinö, Viktor, et le reste de la famille, pleurèrent pendant des jours.

Après un certain temps, les Blancs prirent le dessus. Ils capturèrent 10 prisonniers rouges et décidèrent de les exécuter pour se venger de la mort de Väinö et de ses amis. Viktor prit sa Bible et se précipita vers le lieu d’exécution sur la colline. « Maintenant, cette tuerie suffit », dit-il. « Vous ne pouvez pas tuer les Rouges pour la perte de mon fils, pas un seul ». Quand il a prêché sur la colline, le cycle de vengeance fut brisé, et la vie des prisonniers rouges furent épargnée. Parmi ces 10 rouges étaient les deux fils d’un forgeron local. Voyant son fils sauvé, le joyeux forgeron commença à lire la Bible et rejoint l’Église Adventiste.

Dieu a également béni la famille de Viktor, photographié à gauche. Huit membres de la famille ont servi comme pasteurs adventistes, y compris moi et le frère de Väinö Toivo Seljavaara, un évangéliste qui a déjà baptisé plus de 1500 personnes.

Partie I: Aperçu

Jésus commence le grand mandat (Matthieu 28:19, 20, TOB, DRB) avec le mot « donc ». Chaque fois que nous rencontrons ce mot, il faut regarder ce qui précède pour trouver la raison de l’instruction suivante. Dans ce cas, le grand mandat est basé sur la déclaration de Jésus: « Toute autorité M’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » (Mat 28:18 DRB).

L’ordre de Jésus de faire des disciples, de les baptiser, et de leur enseigner à demeurer en Lui, est issu de Son autorité. Trop souvent, nous voyons ce grand mandat simplement comme un ordre: « allez ». Pourtant, c’est un appel à dépendre de Son pouvoir et de Son autorité, alors que nous reflétons Son caractère et Ses enseignements à d’autres. Son appel au Ministère comprend Sa compassion pour les pauvres et les démunis telle que révélée dans les Évangiles.

Dans la leçon de cette semaine, nous examinons comment l’église du Nouveau Testament a répliqué la compassion de Christ envers les pauvres. Nous avons vu comment l’église primitive après la Pentecôte s’est organisé autour du ministère de compassion et comment les disciples et les dirigeants de l’église chrétienne croissante ont accompli leurs ministères de compassion dans la mission de l’église.

Objectifs du moniteur:

1. Explorez avec votre classe le modèle équilibré du ministère holistique dépeint dans Actes 2:41-47.

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2. Examinez le rôle des dons spirituels qui ont été donnés afin de faciliter le ministère de l’église et l’appel à tous les membres à pourvoir aux besoins des autres.

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3. En tant que classe, évaluez l’efficacité de l’église alors que vous vous efforcer, avec l’aide de l’Esprit Saint, à poursuivre le ministère holistique de l’église du Nouveau Testament.

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Partie II: Commentaire

Écriture: Invitez la classe à lire Actes 2:41-47 et à lister les cinq éléments du ministère dans la vie de l’église primitive, comme en témoigne ce passage. Combien de ces éléments font intentionnellement partie du ministère de votre église?

• L’adoration (Actes 2:42, 46, 47)

• La communion (Actes 2:42)

• Les services communautaires (Actes 2:45)

• La moisson (Actes 2:41, 47)

• La formation des disciples (Actes 2:42)

Écriture: Lisez Actes 9:36-42. Dorcas, appelée Tabitha, une chrétienne, vivait dans la ville de Joppé, sur la côte de la mer Méditerranée. Dorcas est un nom grec signifiant « gazelle », et Tabitha est la traduction araméenne du même nom. Dorcas était une personne charitable qui faisait beaucoup de choses, notamment la fabrication des vêtements, pour les nécessiteux à Joppé. Dorcas était très appréciée dans la communauté de Joppé. Lorsqu’elle tomba malade et mourut, les croyants qui connaissaient Dorcas envoyèrent chercher Pierre.

Quand Pierre est arrivé à la maison où se trouvait le corps de Dorcas, il y avait beaucoup de veuves qui se lamentaient. Elles montrèrent à Pierre les vêtements que Dorcas avaient tissés. Ayant envoyé tout le monde dehors, Pierre pria et dit à la femme morte « Tabitha, lève-toi » (Actes 9:40). Elle ressuscita d’entre les morts. En conséquence, beaucoup de gens à Joppé crurent au Seigneur.

La résurrection de Dorcas d’entre les morts n’était pas faite pour l’amour de Dorcas seule. Pierre était certainement touché par les lamentations des veuves à Joppé, qui avaient besoin du service continu de Dorcas. Dorcas est un bel exemple de la façon dont nous devons pourvoir aux besoins de ceux qui nous entourent.

Y a-t-il un esprit de Dorcas dans votre église? Quel ministère votre église mène-t-elle et que la communauté regretterait cruellement si l’église disparaissait soudainement?

Illustration

Les caractéristiques de l’église primitive dépeinte dans Actes 2:4-46 et dans la vie de Dorcas existent aujourd’hui. Voici un exemple: pendant les 18 dernières années, un groupe de membres de l’Eglise Adventiste du Septième Jour de Spencerville, Maryland, ont participé à un ministère qu’ils appellent « Garder les points ». Ils se réunissent chaque semaine un matin pour étudier et prier, et ils travaillent ensemble pour répondre aux besoins de leur communauté externe. À midi, ils « rompent le pain » en mangeant le déjeuner ensemble. Ils ont rencontré des dirigeants dans leur quartier et découvert qu’il y avait de nombreux besoins. Ils fournirent aux besoins exprimés en cousant des couvertures de bébé pour les enfants des femmes sans abri; ils firent des taies d’oreiller; ils pourvurent des kits d’hygiène pour des hommes sans abri; et ils répondirent aux besoins des projets missionnaires à l’étranger en pourvoyant des couettes, des couvertures, des chapeaux et des vêtements. Qu’a fait votre église pour découvrir les besoins de votre communauté? Que faudrait-il faire lorsque vous découvrez les besoins?

Écriture: Lisez les trois passages bibliques suivants sur les dons spirituels dans l’église primitive: Romains 12:4-6; 1 Corinthiens 12:4, 5; 1 Pierre 4:10.

Notez que ces dons spirituels ne sont pas simplement des talents fournis aux gens pour faire ce que bon leur semble. C’étaient des dons dispensés à l’église afin de répondre aux besoins de son ministère. L’apôtre Paul fait une impressionnante liste de dons spirituels que Dieu donne à Son église par le biais de ses membres. Avec votre classe, consultez ces listes dans Romains 12:6-8, 1 Corinthiens 12:7-11, 27-31 et Éphésiens 4:11-13. Faites une liste des dons de l’Esprit que les membres de votre classe pensent qu’ils ont. Demandez-leur de partager comment ils utilisent leurs dons spirituels pour le ministère interne et externe de votre église.

Illustration

Considérez ceci: « Les églises du Nouveau Testament par le biais de la communion fraternelle. Il n’y avait aucune différence de position ou de statut entre le peuple de Dieu. Les dirigeants de l’église étaient principalement responsables de la préparation de la congrégation pour le service productif et du témoignage. L’église n’était pas considérée comme une société musicale qui employait des artistes ou des exécutants et s’asseyait en arrière pour apprécier la performance. L’église était comme un orchestre où chaque membre avait son rôle à jouer. » (Traduit de Rex Edwards, A New Frontier: Every Believer a Minister, Mountain View, CA: Pacific Press Publishing Association, 1979). pp. 6, 7).

Discutez des implications de la citation ci-dessus. Demandez à votre classe: comment chacun d’entre vous a-t-il été appelé à servir d’autres au nom de Jésus? Encouragez les membres de la classe à discuter leurs réponses en relation avec le concept « chaque croyant est un missionnaire. »

Illustration

Dans l’église du Nouveau Testament et aujourd’hui, des communautés chrétiennes dynamiques ont été et sont pleines de croyants qui servent les autres et qui participent au ministère holistique. Les congrégations holistiques prennent de nombreuses formes, mais elles ont certaines caractéristiques communes: (1) une compréhension holistique de la mission de l’église, (2) la spiritualité centrée sur Christ, (3) une saine dynamique congrégationaliste et (3) une pratique holistique du ministère.

Ce qui suit sont quelques activités intentionnelles dans lesquelles une église holistique peut s’engager:

La recherche d’une compréhension holistique de la mission de l’église, l’église holistique:

• Encourage une vision du ministère bien équilibré qui comprend le discipulat, l’évangélisation et l’action sociale.

• Fait la charité, exprime la compassion, promeut le développement communautaire et la justice. Partout où les humains souffrent, l’église voit une occasion de briller comme le corps de Christ.

• Voit le ministère comme fondamentalement relationnel, cherchant à développer des relations à long terme avec les bénéficiaires du ministère et les accueille dans la communion de l’église.

• Voit la mission comme une responsabilité à la fois locale et mondiale.

En s’efforçant dans la sanctification et l’adoration centrée sur Christ, l’église holistique:

• Met au centre de la vie ecclésiale, une adoration significative, en mettant l’accent sur la profonde gratitude pour le salut par la grâce, par la foi en Christ.

• S’appuie sur la puissance de l’Esprit de Dieu pour un ministère fructueux.

• Est dirigée par la parole inspirée de Dieu et enseigne les doctrines qui sont solidement ancrées dans le principe de Sola Scriptura – la Bible et la Bible seule – comme la règle absolue de la morale basée sur la distinction entre le bien et le mal.

• Encourage une vie de dévotion basée sur l’adoration, la prière et l’étude, dans le but de la croissance et de la formation des disciples.

• Partage l’amour désintéressé de Dieu pour les perdus, les délaissés et les coupables, et cultive un engagement dans l’évangélisation comme un produit naturel de la vraie adoration de Dieu.

En cultivant une saine dynamique congrégationaliste, l’église holistique:

• Se rend compte que les relations au sein de l’église doivent être affectueuses et saines. Personne ne veut entrer dans une église où la tension peut être ressentie parce que les familles ne s’entendent pas.

• Prie et veille sur les pasteurs et les dirigeants, en les soutenant dans la charge que le Seigneur a placée sur leurs épaules. L’église se souvient aussi d’être patiente et indulgente s’ils font des erreurs. Nul n’est parfait.

En s’efforçant dans la pratique du ministère holistique, l’église holistique:

• Appelle, entraine, équipe et organise les membres pour le ministère, en s’appuyant sur l’ensemble des dons spirituels.

• Soutient le ministère en travaillant harmonieusement avec les autres d’une manière organisée. Ne pas penser de soi comme indépendant, ou comme un martyr qui n’est pas responsable et qui dépend des frères et sœurs en tout.

• Se souvient que le ministère a un double objectif: pour ceux à l’intérieur de l’église et ceux à l’extérieur. Un accent déséquilibré sur l’un peut parfois saper l’autre.

En tant que classe, évaluez comment votre église pèse dans les catégories ci-dessus. Prions ensemble que l’approche holistique du ministère de l’église du Nouveau Testament devienne une réalité dans votre église.

Partie III: Application

Dans le Nouveau Testament, le ministère est un service à Dieu et à la communauté en Son nom. Jésus a donné le modèle pour tout ministère chrétien. Il n’est pas venu pour être servi, mais pour servir (voir Matt. 20:28, Jean 13:1-17).

1. Demandez aux membres de votre classe ce qu’ils attendent de l’église, ce qu’ils veulent que l’église fasse pour eux.

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2. Défiez-les de comprendre que le succès du ministère de l’église dépend plus de ce que chaque membre contribue au ministère que de ce que les membres d’église s’attendent à recevoir.

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3. Faites la liste des ministères et des services que votre église mène en interne et dans le voisinage.

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4. Invitez les membres de votre classe à déterminer les ministères énumérés et les services auxquels ils participent et d’écrire leurs noms sur la liste du ministère dans lequel ils sont impliqués.

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5. Remerciez ceux qui sont impliqués et défiez les autres à servir dans ces domaines.

_______

Le ministère devrait certainement mettre l’accent sur le partage de l’évangile de Jésus Christ avec d’autres afin qu’ils arrivent à Le connaitre et à Le recevoir comme Sauveur et Seigneur de leur vie. Le ministère devrait les inciter à aller encore plus loin, à aspire à connaitre Christ comme l’essence de leur existence et de leur ministère. En outre, les chrétiens sont appelés au ministre en réponse aux besoins de la population, en servant dans l’amour et l’humilité au nom de Christ. Lisez ce qui suit à tour de rôle: Matthieu 20:26; Jean 2:5, 9; Actes 6:1-3; Romains 1:1; Galates 1:10; et Colossiens 4:12. Si vous deviez examiner le procès-verbal de votre Comité d’église sur une période de temps, quel est le pourcentage des décisions faites en faveur d’un ministère direct dans la communauté? Comment les réunions de votre comité peuvent-elles devenir plus missionnaires?

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*31 Aout au 6 Septembre

Vivre l’évangile

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: Romains 8:20-23; Jean 3:16, 17; Matthieu 9:36; Eph. 2:8-10; 1 Jean 3:16, 17; Apocalypse 14:6, 7.

Verset à mémoriser: « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » (Eph 2:8-10 NEG).

Dès que nous parlons des commandements de Dieu, des exigences ou des instructions, nous courons le risque – ou même faisons face à la tentation – de penser qu’en quelque sorte ce que nous faisons peut gagner ou contribuer à notre salut ou sinon gagner la faveur de Dieu. Mais la Bible nous dit à plusieurs reprises que nous sommes des pécheurs sauvés par la grâce de Dieu à travers Jésus et Sa mort substitutive pour nous sur la croix. Que pouvons-nous éventuellement ajouter à cela? Ou, comme Ellen White a écrit: « si vous rassemblez tout ce qui est bon, saint et noble chez l’homme, et ensuite, présentez le sujet aux anges de Dieu jouant un rôle dans le salut de l’âme humaine ou comme un mérite, la proposition serait rejetée comme étant une trahison. » – (Traduit de Faith and Works, p. 24).

De même, nos œuvres de miséricorde et de compassion envers ceux qui sont dans le besoin ne doivent pas être vues comme légalistes. Toutefois, quand nous cultivons notre compréhension et notre appréciation du salut, la relation entre l’amour de Dieu et Sa sollicitude envers les pauvres et les opprimés se répercute sur nous, les bénéficiaires de Son amour. Nous avons reçu, alors nous devons donner. Quand nous voyons comment Dieu nous a tant aimés, nous voyons également combien Il aime d’autres et nous appelle à les aimer aussi.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 7 Septembre.

Leçon

10

(page 80 du guide standard)

1er Septembre

« Car Dieu a tant aimé... »

Jean 3:16 dit : « car Dieu a tant aimé le monde... » (LSG) – et le mot grec pour monde est kosmos, ce qui signifie « le monde comme une entité créée, organisée. » – (Traduit de The SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 929). Ce verset parle du salut pour l’humanité, mais le plan du salut a des implications pour l’ensemble de la création aussi.

Lisez Romains 8:20-23. Qu’est-ce que ce texte nous enseigne sur les questions plus vastes dans le plan du Salut?

 

 

Bien sûr, sur un plan, le salut concerne chacun d’entre nous dans notre relation personnelle avec le Seigneur. Mais il y a plus que cela. La justification n’est vraiment pas seulement le pardon de nos péchés. Idéalement, elle devrait également couvrir comment, grâce à Jésus et à la puissance de l’Esprit Saint, le Seigneur crée la famille de Dieu, qui célèbre le pardon et l’assurance du salut, entre autres, en étant des témoins dans le monde par le biais des bonnes œuvres.

Lisez Jean 3:16, 17. Comment le verset 17 contribue-t-il à une meilleure compréhension du verset 16?

 

 

Nous pouvons accepter que Dieu aime les autres à part nous. Il aime ceux que nous aimons, et nous nous réjouissons de cela. Il aime aussi ceux que nous évangélisons, et notre reconnaissance de cette vérité est souvent notre motivation d’aller les chercher. Mais Il aime aussi ceux que nous n’aimons pas, ou même ceux que nous craignons. Dieu aime tout le monde, partout, même ceux que nous n’aimerions pas particulièrement.

La création est une façon de voir ce fait bien démontré. La Bible pointe toujours vers le monde qui nous entoure comme une preuve de la bonté de Dieu: « Il fait lever Son soleil sur les méchants et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » (Mat 5:45 NEG). Même la vie elle-même est un don de Dieu, et quelle que soit la réponse ou l’attitude de l’individu envers Dieu, chaque personne est un destinataire de ce don.

Comment cela devrait-il changer notre attitude envers les autres et leur situation quand nous les reconnaissons comme des êtres créés et aimés par Dieu?

Dimanche

(page 81 du guide standard)

2 septembre

Compassion et repentance

Les histoires du salut entremêlées des évènements du grand conflit appellent à reconnaitre une vérité sur la vie qui est à la base de notre compréhension de notre monde et nous-mêmes, parce que notre monde et nous sommes tombés, brisés et pécheurs. Notre monde n’est pas ce qu’il a été créé pour être, et bien que nous portons encore l’image du Dieu qui nous a créés, nous faisons partie du brisement du monde. Le péché dans nos vies est de la même nature que le mal qui provoque la douleur, l’oppression et l’exploitation partout dans le monde.

Ainsi, il est juste que nous ressentions le mal, l’inconfort, la douleur et la tragédie du monde et de la vie qui nous entoure. Il faudrait être un robot pour ne pas sentir la douleur de la vie ici-bas. Les lamentations dans le livre des Psaumes, les chagrins de Jérémie et les autres prophètes, et les larmes et la compassion de Jésus, démontrent ce genre de réponse au monde et au mal, et en particulier à ceux qui sont si souvent touchés par ce mal.

Lisez Matthieu 9:36, 14:14, Luc 19:41, 42 et Jean 11:35. Qu’y a-t-il dans chacun de ces versets qui ait touché Jésus? Comment pouvons-nous avoir un cœur plein de compassion envers la douleur qui nous entoure?

 

 

Il faut également se rappeler que le péché et le mal ne sont pas seulement « là-bas » ou le résultat de la brisure de quelqu’un d’autre: « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. » (1 Jean 1:8 NEG). Dans la compréhension des prophètes bibliques, le péché était une tragédie, non pas principalement parce que quelqu’un avait violé les « règles », mais parce que le péché a rompu la relation entre Dieu et Son peuple et aussi parce que notre péché blesse d’autres personnes. Cela peut se produire à une petite ou une grande échelle, mais c’est le même mal. L’égoïsme, la cupidité, l’avarice, le préjudice, l’ignorance et l’insouciance sont à l’origine de tout le mal, l’injustice, la pauvreté et l’oppression. La confession de nos péchés est une première étape dans la lutte contre ce fléau, ainsi qu’une première étape vers l’acceptation de l’amour de Dieu pour prendre sa juste place dans nos cœurs: « Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1:9 NEG).

Regardez à vous-même (mais pas trop près, ni trop longtemps). De quelle manière êtes-vous brisé et une partie du problème du mal? Quelle est la seule réponse et le seul endroit à regarder?

 

 

Lundi

(page 82 du guide standard)

3 Septembre

La grâce et les bonnes œuvres

Résumez Éphésiens 2:8-10 en vos propres termes. Que nous disent ces versets sur la relation entre la grâce et les bonnes œuvres?

 

 

 

La Bible nous dit, entre autres choses, que nous avons été créés pour adorer Dieu et pour servir les autres. C’est dans notre imagination seulement que nous pouvons essayer de comprendre à quoi ressembleraient ces actes dans un environnement sans péché.

Pour l’instant, à cause du péché, nous ne connaissons qu’un monde brisé et déchu. Heureusement pour nous, la grâce de Dieu, exprimée et promulguée par le sacrifice de Jésus pour les péchés du monde, ouvre la voie au pardon et à la guérison. Ainsi, malgré cette existence brisée, nos vies deviennent entièrement une entreprise de Dieu, et Dieu nous utilise comme Ses partenaires pour chercher à guérir et à réparer les dégâts et le mal dans la vie des autres (voir Eph. 2:10). « Ceux qui reçoivent doivent transmettre aux autres. De toutes les directions viennent des appels au secours. Dieu demande aux hommes de rendre un service volontaire à leurs semblables. » – (Traduit d’Ellen G. White, The Ministry of Healing, p. 103).

Encore une fois, nous ne faisons pas de bonnes œuvres – en prenant soins des pauvres, en secourant les opprimés, en nourrissant les affamés – afin de gagner le salut ou être juste devant Dieu. En Christ, par la foi, nous avons toute la justice devant Dieu. Toutefois, nous nous reconnaissons en tant que pécheurs et victimes du péché, mais néanmoins, aimés et rachetés par Dieu.

Alors que nous luttons toujours contre les tentations de l’égocentrisme et de la cupidité, l’abnégation et l’humble grâce de Dieu nous propose un nouveau genre de vie et d’amour qui transformeront notre vie. Quand nous regardons la croix, nous voyons le grand sacrifice complet fait pour nous et nous nous rendons compte que nous ne pouvons rien ajouter à ce qu’Il nous offre en Christ. Mais cela ne signifie pas que nous ne devrions pas faire quelque chose en réponse à ce qui nous a été donné en Christ. Au contraire, nous devons répondre, et quelle meilleure façon de répondre à l’amour de Dieu envers nous que de démontré le même amour à d’autres!

Lisez 1 Jean 3:16, 17. Comment ces versets capturent-ils si puissamment ce que devrait être notre réponse à la croix?

 

 

Mardi

(page 83 du guide standard)

4 Septembre

Notre humanité commune

Par Son enseignement et Son ministère, Jésus a exhorté les gens à une inclusion radicale. Tous ceux qui cherchaient Son attention avec des motifs honnêtes – que ce soient les femmes de mauvaise réputation, les collectionneurs d’impôt, les lépreux, les Samaritains, les centurions romains, les chefs religieux ou les enfants – Il les accueillait chaleureusement. Comme l’église primitive allait le découvrir d’une manière transformatrice, ceci incluait l’offre du don du salut.

Quand les premiers croyants reconnaissaient lentement le caractère inclusif de l’évangile, ils ajoutaient les bonnes œuvres à leur foi, non pas comme une chose « gentille » à faire. Cela était essentiel à la compréhension de l’évangile, comme ils en avaient fait l’expérience dans la vie, le ministère et la mort de Jésus. Alors qu’ils luttaient contre les enjeux et les questions qui se posaient, tout d’abord individuellement pour les responsables tels que Paul et Pierre (voir, par exemple, Actes 10:9-20), puis en tant qu’église lors du concile de Jérusalem (voir Actes 15), ils ont commencé à se rendre compte du changement radical que cette bonne nouvelle avait introduit dans leur compréhension de l’amour de Dieu et de l’inclusivité et comment cela devrait être vécu dans la vie de ceux qui professent Le suivre.

Qu’est-ce que chacun des textes suivants nous apprend sur notre humanité commune? Comment chaque idée devrait influencer notre attitude envers autrui?

Mal. 2:10

Actes 17:26

Rom. 3:23

Gal. 3:28

Galates 3:28 est une synthèse théologique de l’histoire concrète que Jésus a racontée à propos du bon Samaritain. Plutôt que d’argumenter sur qui nous devons servir, il suffit d’aller servir et peut-être même être prêt à être servi par ceux que nous n’espérions pas qu’ils nous servent. L’élément commun de la famille humaine globale est réalisé à un niveau supérieur dans la famille commune de ceux qui sont liés entre eux par l’évangile, par l’amour salvateur de Dieu qui nous appelle à l’unité en Lui: « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul esprit. » (1 Cor. 12:13 NEG).

Mercredi

(page 84 du guide standard)

5 Septembre

L’évangile éternel

L’invitation à la transformation ou l’appel de l’évangile « à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple » (Apo. 14:6) s’est poursuivie tout au long de l’histoire chrétienne.

Cependant, Apocalypse décrit une proclamation renouvelée de cette bonne nouvelle, le message de Jésus et tout ce que cela implique – à la fin des temps.

Lisez Apocalypse 14:6, 7. Comment la compréhension commune de l’évangile – plus communément résumé dans Jean 3:16 – est-elle incluse dans le message spécifique de l’ange au verset 7?

 

 

Apocalypse 14:7 contient trois éléments clés que nous avons déjà remarqués dans cette étude de la préoccupation de Dieu du mal, de la pauvreté et de l’oppression tout au long de l’histoire de la Bible:

Le jugement. L’appel du jugement – afin que la justice soit faite – a été un appel répétitif de ceux qui étaient opprimés tout au long de l’histoire. Heureusement, la Bible dépeint Dieu comme Celui qui entend les cris des personnes en détresse. Comme cela est souvent exprimé dans les Psaumes, par exemple, ceux qui sont injustement maltraités considèrent le jugement comme une bonne nouvelle.

L’adoration. Les écrits des prophètes hébreux établissent souvent un lien entre l’adoration et les bonnes œuvres, en particulier lorsque l’on compare l’adoration de ceux qui prétendaient être le peuple de Dieu aux innombrables péchés qu’ils commettaient. Dans Ésaïe 58, par exemple, Dieu est explicite sur le fait que l’adoration qu’Il désirait plus était les actes de bonté et des soins pour les pauvres et les nécessiteux (voir Ésaïe 58:6, 7).

La création. Comme nous l’avons vu, l’un des éléments fondamentaux de l’appel à la justice de Dieu est la famille commune de l’humanité, car nous sommes tous créés à Son image et aimés par Lui, et nous sommes tous importants à Ses yeux et que personne ne doit être exploité ou opprimé pour l’injustice et la cupidité de l’autre. Il semble clair que cette proclamation de l’évangile au temps de la fin est un appel étendu et profond d’accepter le salut, la rédemption et la restauration que Dieu donne à l’humanité déchue. Par conséquent, même dans les questions concernant la vraie et la fausse adoration et la persécution (voir Apo. 14:8-12), Dieu aura un peuple qui s’attachera à ce qui est juste, aux commandements de Dieu et à la foi de Jésus, bien que confrontés aux pires des maux.

Comment pouvons-nous trouver des moyens de servir ceux qui sont dans le besoin tout en partageant avec eux l’espoir et l’avertissement que l’on retrouve dans les messages des trois anges?

 

 

Jeudi

(page 85 du guide standard)

6 Septembre

Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « Dieu avec nous » chap. 1, dans Jésus-Christ; « Sauvés pour servir » pp. 59-68, dans Le ministère de la guérison.

« La terre entière est la vigne du Seigneur. Bien qu’elle soit aujourd’hui entre les mains de l’usurpateur, elle appartient à Dieu, aussi bien par droit de création que par droit de rédemption. Le sacrifice du Christ fut accompli en faveur de l’humanité. “Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique.” (Jean 3:16). C’est par ce don que tous les autres sont accordés aux hommes. Quotidiennement, le monde entier reçoit la bénédiction divine. Chaque goutte de pluie, chaque rayon de soleil, chaque feuille, chaque fleur et chaque fruit sont des manifestations de la longue patience et du grand amour de Dieu envers un monde ingrat. » – Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 261.

« En Christ, il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre. Tous sont unis par Son sang précieux » (Gal. 3:28; Eph. 2:13). Quelle que soit la religion d’un homme, son cri de détresse ne doit pas rester sans réponse…

Tout autour de nous se trouvent des âmes éprouvées en quête d’un mot compatissant, d’un geste d’assistance. Des veuves ont besoin d’aide et de sympathie. Le Seigneur invite Ses disciples à recueillir les orphelins comme un dépôt sacré. Ils sont trop souvent négligés. Ils peuvent être en haillons, maladroits et repoussants à bien des égards; ils n’en sont pas moins la propriété de Dieu. Ils ont été rachetés à un grand prix et sont aussi précieux que nous à Ses yeux. Ils sont membres de la grande famille divine. En leur qualité d’économes du Seigneur, les chrétiens sont responsables d’eux. » – Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 340, 341.

Discussion:

En cherchant à faire des bonnes œuvres et à aider les autres, comment pouvons-nous résister à la tentation de penser que cela nous rend mieux et nous fait gagner un mérite que Dieu devrait reconnaitre en quelque sorte?

Votre église est-elle une communauté dans laquelle il n’y a « aucune différence », et tous sont un en Christ? Comment pouvez-vous faire mieux? Combien votre église est-elle inclusive?

w Comment pouvons-nous trouver le juste équilibre entre le fait de faire le bien pour ceux qui sont dans le besoin, pour la seule raison qu’ils sont dans le besoin et que nous pouvons les aider, et en même temps, aller vers eux avec les vérités de l’évangile? Comment pouvons-nous apprendre à faire les deux, et pourquoi est-il toujours préférable de faire les deux?

Résumé: L’amour de Dieu tel qu’exprimé dans le plan du salut et promulgué dans la vie et le sacrifice de Jésus nous offre le pardon, la vie et l’espérance. En tant que bénéficiaires de cette grâce, nous cherchons à la partager avec les autres, non pas pour gagner le salut, mais parce que c’est ce que nous avons été créés et recréés pour faire. Ainsi, l’évangile transforme les relations et nous pousse à servir, particulièrement ceux qui sont dans le besoin.

Vendredi

(page 86 du guide standard)

Histoire Missionnaire

Une miche de pain

par Andrew McChesney, Mission Adventiste

Maya s’approcha de Valentina avec une miche de pain blanc après le culte. « Valya, s’il vous plait prenez ceci », dit-elle en lui tendant la miche. Valentina, 40 ans, regarda avidement le pain. Elle n’avait pas mangé une miette depuis plus de six mois. Il était impossible de trouver le pain sur les étagères à Soukhoumi, capitale de la région séparatiste de la Géorgie de l’Abkhazie. C’était en 1993, et il y eut un mois de conflit armé entre les forces géorgiennes et abkhazes qui avait entrainé une pénurie alimentaire majeure. « Prenez ceci, s’il vous plait », Maya, 45 ans, dit encore une fois, en offrant le pain. « C’est moi qui vous le donne. » Valentina secoua lentement la tête. « Je ne peux pas prendre cela de vous », dit-elle. « Vous avez aussi besoin de cela tout comme nous. »

Maya se mit à pleurer. « S’il vous plait, prenez ceci » dit-elle. « Vous avez marché si longtemps pour nous aider. C’est un cadeau que je vous offre, mais vous refusez de l’accepter. » Valentina dit: « OK ». « Mais nous allons couper le pain en deux. Vous prenez la moitié, et je prends l’autre moitié. » Les femmes morcelèrent le pain avec un couteau de cuisine de l’église de maison, où environ 40 personnes se réunissent régulièrement pour prier et lire la Bible sous la direction du mari de Valentina, Pavel Dmitrienko, un pasteur adventiste du septième jour. Quelques instants plus tard, Valentina et Pavel quittèrent la maison et commencèrent à marcher 15 kilomètres pour retourner à leur maison. Valentina sourit quand elle pensait au pain dans son sac. Elle attend avec impatience d’en jouir avec une simple soupe d’orge et d’eau le soir. « Je vais faire la soupe, et nous allons la manger avec du vrai pain » dit-elle. Pavel répondit avec un grand sourire. Il voulait aussi manger du pain.

Juste avant d’arriver à la maison, le couple rencontra une femme âgée sur un pont. Elle était maigre, et ses vêtements étaient sales. Elle regarda Valentina. « Fille », dit-elle d’une voix vacillante, « Auriez-vous peut-être un morceau de pain? » Valentina prit immédiatement le pain de son sac à main et le présenta à la femme. « Oui, j’ai du pain, chère grand-mère », dit-elle. « S’il vous plait, prenez cela. » La femme âgée pleurait en prenant le pain. « Merci beaucoup », dit-elle, alors que les larmes inondaient ses joues sales et ridées. « Je n’ai pas mangé depuis trois jours. Vous m’avez sauvée de la mort. » Valentina et Pavel continuèrent leur chemin du retour, avec des sourires joyeux sur leurs visages. Ils étaient heureux d’avoir été capables de sacrifier leur pain précieux.

« Nous avons donné la seule chose que nous voulions à la grand-mère et cela a sauvé sa vie », déclara Valentina, maintenant 65 ans et sur la photo de gauche, dans une interview à son domicile de Belgorod, en Russie. « C’était un vrai sacrifice – et cela nous a rendus plus heureux que jamais auparavant. »

Partie I: Aperçu

Dieu est proactif dans Son désir d’attirer les gens à Lui-même. Il cherche à faire des disciples qui deviennent à leur tour, les agents de Sa grâce au monde. Ce principe est clairement annoncé dans Tite 2:11-14: « Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartiennent, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. » (Tite 2:11-14 NEG).

Dans cette leçon, nous méditons sur l’amour de Dieu, sur lequel repose l’ensemble du plan de la rédemption. Nous sentons la compassion de Jésus pour la brisure de l’humanité autour de Lui. Chacun de nous fait partie de cette brisure. Nous reconnaissons que quand nous confessons notre brisure et nous nous repentons, nous ferons l’expérience de Dieu. Cette expérience change alors la façon dont nous vivons nos vies personnelles. En réponse à la grâce de Dieu pour nous, nous serons motivés, habilités à vivre sans condamnation, à témoigner de Dieu, de Son amour, de Son sacrifice de soi et Sa grâce à d’autres personnes brisées. Cet amour sera démontré lorsque nous vivons l’évangile éternel en paroles et en actes dans notre interaction avec toute l’humanité, sans discrimination de nationalité, de race ou de culture.

Objectifs du moniteur:

Explorez avec votre classe une meilleure compréhension de ces vérités à la fois familières et puissantes qui changent la vie...

Partie II: Commentaire

Écriture

Apportez en classe une photo ou un dessein du corps humain. Demandez à la classe: que signifie-t-il d’être humain? Lisez Genèse 1:26. Examinez ce que cela signifie d’être créé à l’image de Dieu (cf. leçon 1).

« Quand Adam sortit des mains de son Créateur, il lui ressemblait, physiquement, mentalement et spirituellement. » – Ellen G. White, Education, p. 11. L’image de Dieu chez l’homme fut endommagée par le péché. Ainsi, le but de la rédemption est de restaurer l’humanité à l’image de Dieu.

Depuis l’entrée du péché jusqu’à présent, le peuple de Dieu est appelé à révéler gracieusement Christ et l’évangile en s’associant à Lui dans le rétablissement de l’humanité physiquement, mentalement et spirituellement. En quoi cette collaboration divine et humaine pour la restauration est-elle manifeste dans l’Église Adventiste du Septième Jour? Voici un exemple: l’église opère presque 500 hôpitaux, sanatoriums, cliniques et dispensaires, sans compter les maisons de repos, les orphelinats, etc.

Plus de 8 539 écoles adventistes du primaire à l’université servent et impactent plusieurs communautés du monde entier. En outre, les églises existent également pour aider à la restauration de l’être tout entier. Cependant, « Plusieurs fois, l’église a promu des concepts non bibliques en assignant la restauration physique des personnes simplement aux professions de la santé, la partie mentale aux éducateurs, tandis que les pasteurs et les évangélistes étant chargés de faire face à la restauration de la partie spirituelle de la personne. Il s’agit d’un arrangement très commode, mais non biblique parce qu’une personne ne peut être divisée en ces parties. Une personne est un être humain. » (Traduit de Rudi Maier, Working With the Poor: Selected Passages from Ellen G. White on Social Responsibility, Berrien Springs, Michigan, Andrews University, 2007, p. 2)

Si nos églises ne proclament pas pleinement « l’évangile de Christ » (Romains 15:19) d’une manière holistique, en adressant les dimensions spirituelle, physique, mentale et sociale de l’humanité, notre présentation de l’évangile sera déficiente. Notre mission n’est pas seulement de sauver les âmes à travers la proclamation de l’évangile, mais de sauver et de servir les gens holistiquement.

Dessinez trois colonnes sur une planche avec des titres: physique, mental, spirituel. Demandez à votre classe de penser à comment votre église sert votre communauté localement dans chacun de ces trois domaines. Listez les idées dans les colonnes appropriées. Discutez des domaines où votre église peut améliorer.

Illustration

Un graffiti dans le métro de New York disait: « Dieu est vivant – Il évite simplement de s’impliquer. » Parfois, au milieu de nos expériences douloureuses, nous pourrions être tentés de se demander si Dieu s’intéresse à notre désespoir et à notre douleur. Demandez à votre classe: puisque Dieu veut réellement s’impliquer dans la vie de chacun de nous individuellement et aime aussi tout le monde dans le monde entier (Jean 3:16), dans quelle mesure pensez-vous Le voir aimer et prendre soin de vos besoins? Comment vous utilise-t-Il comme un canal pour montrer Son amour et prendre soin des autres? Pensez à cette exhortation pour le peuple de Dieu: « Si l’esprit de sacrifice ne se manifeste pas d’une manière pratique, en faveur d’autrui, dans le cercle de la famille, dans le voisinage, dans l’église, et où que nous nous trouvions, nous ne sommes pas de vrais chrétiens, quelle que soit notre profession de foi. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 500.

Écriture: Les disciples de Jésus croyaient que Jésus, en tant que Messie, délivrerait Israël de l’oppression romaine et apporterait le jugement et la condamnation sur leurs ennemis. Mais dans Jean 3:16, Jésus renverse cette pensée erronée. Il révèle l’amour de Dieu à ce monde brisé. Dieu a donné Son fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il hérite la vie éternelle. Puis, au verset 17, Jésus indique clairement que Son but, au cours de Sa première venue, n’était pas d’amener la condamnation et le jugement, mais d’apporter le salut. Jésus a dû venir comme Rédempteur avant qu’Il ne puisse venir en tant que juge.

Par Sa vie, Sa mort et Sa résurrection, Jésus a payé la pénalité pour nos péchés afin que toute l’humanité ait le choix entre périr et avoir la vie éternelle. Avec ce choix, toute l’humanité fera face à Jésus à Son second avènement. Lisez 2 Thessaloniciens 1:6-8.

Comment vivre la mission de Christ à Sa première venue prépare-t-il le monde à Sa seconde venue? Comment pouvons-nous par nos paroles et nos actes proclamer, de manière équilibrée, les vérités de la première et de la seconde venues de Christ?

Écriture: Dans Éphésiens 2:1-11, il est rappelé aux enfants de Dieu qu’ils étaient morts dans les transgressions et les péchés. Mais Dieu dans Son grand amour et Sa grâce, les a rendus à la vie avec Christ et les a réconciliés avec Lui. (Voir aussi 2 Corinthiens 5:17, 18).

Remarquez le même message dans Ézéchiel 37: 1-10. Dieu utilise l’imagerie des ossements desséchés pour dire à Son peuple brisé qu’Il le fera revivre. Au verset 6, nous voyons que Dieu choisit de faire ce travail en plaçant les tendons, la chair et la peau sur les os, et ensuite la respiration pour les ramener à la vie. Quelles leçons spirituelles sur le réveil pouvez-vous tirer de ce processus de réveil?

La grâce de Dieu, qui apporte la nouvelle vie à Son peuple brisé, est donnée à deux fins telles que décrites dans Éphésiens 2:7 et Éphésiens 2:10.

Avoir l’espérance du salut n’est pas suffisant. Nous sommes sauvés « pour faire de bonnes œuvres. » Même si nous ne sommes pas sauvés par les bonnes œuvres (Eph. 2:9), nous sommes sauvés pour faire de bonnes œuvres (Éphésiens 2:10). Faire les bonnes œuvres ne devrait pas être rejeté comme un moyen d’éviter les risques du légalisme. Plutôt une compréhension profonde de la grâce nous incite aux bonnes œuvres en réponse et en partenariat avec Dieu. Tout ce que nous faisons doit être vu à travers la croix de Christ. Nous ne travaillons pas vers le salut, mais du salut.

Discutez: Comment votre salut change-t-il votre communauté?

Illustration

L’évangile n’est pas seulement un « évangile éternel » (Apo. 14:6) pour tous les temps, c’est un évangile « tout inclusif » pour toute l’humanité (Jean 3:16). Tous ceux qui acceptent Jésus sont sauvés (voir aussi Jean 1:12), et Dieu continue d’aimer tous ceux qui ne L’acceptent pas. Demandez à votre classe: Quels autres versets inclusifs pouvez-vous trouver?

Rappelez-vous la chanson que beaucoup ont connue tôt à l’école du sabbat: « Jésus m’aime, je le sais »? À la lumière de notre compréhension de l’évangile, il faudrait peut-être une autre strophe: « Jésus les aime, je le sais. » Quand nous voyons l’amour de Dieu envers les autres, même envers ceux que nous pourrions trouver difficiles à aimer, nous gagnons une plus grande perspicacité dans la grandeur de l’amour de Dieu. L’amour que Jésus a pour toute l’humanité réclame que nous modifiions les paroles de ce chant comme suis: « Jésus nous aime, je le sais. » Cet état d’esprit inclusif demandera aussi probablement une révision des autres chansons que nous pourrions chanter et qui s’appliquaient à nos vies seules. Invitez la classe à penser à d’autres chansons gospels qui peuvent nécessiter des strophes supplémentaires inclusives. Terminez la classe en chantant ensemble un chant « révisé ».

Écriture: Lisez les paroles de Paul sur la réconciliation dans 2 Corinthiens 5:14-21 ensemble en classe:

« Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu’Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne Le connaissons plus de cette manière. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et Il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! Celui qui n’a point connu le péché, Il L’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu. » (2 Cor 5:14-21 NEG)

L’évangile s’emploie à briser les murs érigés par des distinctions sociales. Il sert également à amener la réconciliation, non seulement entre Dieu et les humains, mais aussi dans les relations de l’homme à l’homme. Comment cet enseignement s’applique-t-il à nous? Que veut dire Paul quand il dit « ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes »? Que signifie le fait d’être « ambassadeurs » pour Christ? Pourquoi devons-nous devenir d’abord des créatures nouvelles?

Partie III: Application

La justice biblique holistique est centrale à l’évangile et à l’évangélisation. Partager l’évangile peut être fait en l’adoptant et en vivant ses implications, tout en la proclamant. Cette intention peut être accomplie plus efficacement avec l’ensemble de la méthode holistique du ministère de Christ qui apporte le « vrai succès ». Quelle que soit l’étape que nous franchissons dans la méthode de Christ, nous pouvons l’appeler « réussite ». Être un maillon de la chaine est aussi important qu’être le dernier maillon.

Discutez: Alors que nous cherchons à aider les autres, pourquoi est-il important de fournir des occasions pour eux de suivre Jésus? Où le ministère social seul est-il suffisant? Pourquoi ou pourquoi pas? En réfléchissant à vos réponses, envisagez la pensée suivante: lorsque les gens acceptent Jésus dans leur vie, Il leur donne la puissance de faire et d’entretenir des changements de vie positive. En fait, l’évangile éveille une puissante impulsion dans le cœur converti vers la réforme sociale. Mais cette impulsion doit découler avant tout d’une relation authentique avec Jésus Christ, une relation dans laquelle Son amour demeure en nous et nous demeurons en Lui. Unis de cette façon, comme la branche et la vigne (Jean 15:5-7), nos efforts pour rendre meilleure la vie des autres et les amener à Jésus porteront beaucoup de fruit. « L’argument le plus fort en faveur de l’évangile est un chrétien affectueux et aimable. » – (Traduit d’Ellen G. White, Counsels on Sabbath School Work, p. 100).

Demandez aux membres de la classe de partager les expériences dans lesquelles ils ont introduit directement les gens qu’ils servaient à Jésus. Comment faut-il traiter ceux qui, jusqu’à présent, n’ont pas accepté Jésus? Pourquoi est-il important de servir les gens de toute façon, simplement parce qu’ils sont dans le besoin?

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*7 au 13 Septembre

Vivre l’espérance de Sa venue

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: Luc 18:1-8; Matthieu 24 et 25; 1 Corinthiens 15:12-19; Ecclésiastes 8:14; 12:13, 14; Apocalypse 21:1-5; 22:1-5.

Verset à mémoriser: « Ainsi, mes frères bienaimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. » (1 Cor 15:58 NEG).

Jésus a annoncé le royaume de Dieu comme une réalité présente dont nous pouvons faire partie aujourd’hui. Il a envoyé Ses disciples pour annoncer la même chose et adopter Son royaume par la prédication de l’évangile et le service aux autres; autrement dit, en donnant aussi librement qu’ils avaient reçu (voir Matthieu 10:5-8). Mais Jésus était aussi clair que Son royaume était un autre type de royaume, « pas de ce monde » (Jean 18:36), et qui vient dans son intégralité. Par Son incarnation, Son ministère, Sa mort et Sa résurrection, Christ a inauguré le royaume de Dieu, mais Il annonce également un moment où Son royaume remplacerait entièrement les royaumes de ce monde, et alors le règne de Dieu serait complet.

Par définition, les Adventistes – ceux qui attendent cette venue et ce royaume, sont un peuple d’espérance. Mais cet espoir n’est pas seulement celui d’un monde nouveau à venir. Bien que l’espérance soit tournée vers l’avenir, elle transforme aussi le présent. Avec cette espérance, nous vivons dans le présent quand nous pensons à l’avenir, et nous commençons à travailler pour faire une différence maintenant de façon à s’adapter au monde que nous attendons.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 14 Septembre.

Leçon

11

(page 88 du guide standard)

8 Septembre

« Jusqu’à quand, Seigneur? »

Tout au long de l’histoire de la Bible, il y a un appel répété des enfants de Dieu – en particulier ceux qui subissent l’esclavage, l’exil, l’oppression, la pauvreté, ou autre injustice ou tragédie – demandant à Dieu d’intervenir. Les esclaves en Égypte, les Israélites à Babylone et beaucoup d’autres ont crié à Dieu de voir et d’entendre leur souffrance et de corriger ces erreurs. Et la Bible propose des exemples d’actions pour ramener le peuple de Dieu, parfois même en prenant Sa revanche sur leurs oppresseurs et les ennemis de Dieu.

Mais ces délivrances sont habituellement de courte durée, et les divers prophètes ont continué à pointer du doigt à une intervention finale, quand Dieu mettra fin au mal et rachètera les opprimés. Dans le même temps, ces prophètes ont continué à crier, « jusqu’à quand, Seigneur? » Par exemple, l’ange du Seigneur L’a interrogé sur l’exil des Israélites en ces termes: « Éternel des armées, jusqu’à quand n’auras-Tu pas compassion de Jérusalem et des villes de Juda, contre lesquelles Tu es irrité depuis soixante-dix ans? » (Zach. 1:12 NEG). Les Psaumes sont pleins des lamentations sur la prospérité apparente et la bonne fortune des méchants tandis que les justes sont maltraités, exploités et pauvres. Le Psalmiste appelle Dieu de façon répétitive à intervenir, sachant que le monde n’est pas actuellement ordonné de la façon dont Dieu l’a créé, et le psalmiste reprend le cri des prophètes et des oppressés, « Jusqu’à quand, Seigneur? » (voir, par exemple, Ps. 94:3-7).

En un sens, l’injustice est plus difficile à supporter parmi ceux qui croient en un Dieu juste qui veut la justice pour tout Son peuple. Le peuple de Dieu aura toujours un sentiment d’impatience envers le mal dans le monde – et l’inaction apparente de Dieu est une autre source d’impatience. Ainsi, les questions parfois difficiles des prophètes: « Jusqu’à quand, ô Éternel? J’ai crié, et Tu n’écoutes pas! J’ai crié vers Toi à la violence, et Tu ne secours pas! » (Hab 1:2 NEG).

Un cri semblable est repris dans le Nouveau Testament, où même la création elle-même est dépeinte comme poussant des gémissements envers Dieu pour la sauver et la recréer (voir Rom. 8:19-22). Dans Apocalypse 6:10, ce cri « jusqu’à quand, Seigneur? » – est repris au nom de ceux qui ont été martyrisés pour leur foi en Dieu. Mais c’est le même cri, demandant à Dieu d’intervenir en faveur de Son peuple opprimé et persécuté.

Lisez Luc 18:1-8. Que dit Jésus au sujet de la réponse de Dieu aux cris répétés et aux prières de Son peuple Lui demandant d’agir en leur faveur? Comment cela est-il lié au besoin de foi?

 

 

 

 

Dimanche

(page 89 du guide standard)

9 Septembre

Une certaine forme d’espoir

La religion a souvent été critiquée pour sa tendance à attirer les croyants loin de la vie sociale, vers une vie éternelle meilleure. La critique est que l’accent mis sur un autre royaume devient une forme d’évasion sanctifiée et restitue le croyant moins bénéfique au monde et à la société. À certains moments, les croyants eux-mêmes se sont adonnés à cette critique, parfois même en cultivant, en prédisant et en pratiquant ce genre d’attitudes.

Et, aussi, nous avons des exemples terribles des gouvernants disant aux pauvres et aux opprimés d’accepter leur triste sort maintenant, parce que, quand Jésus reviendra, tout ira bien.

Oui, notre monde est un endroit brisé et tragique – et il n’y a rien de mal à désirer le temps où Dieu amènera le jugement dans ce monde; quand il mettra fin à l’injustice, à la douleur et à la tristesse; et quand Il remplacera le désordre actuel par Son royaume glorieux et juste. Après tout, sans espoir, sans cette promesse, nous n’avons vraiment aucun espoir.

Dans Son sermon sur la fin du monde (voir Matthieu 24 et 25), Jésus a passé la première moitié de Son discours en détaillant le besoin de fuir, même jusqu’à dire que « si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé » (Matt 24:22 NEG). Mais c’est plus une introduction à Son explication de la signification de ces promesses de Dieu. Se concentrer uniquement – ou même principalement sur l’aspect « fuir » de la foi du chrétien pour l’avenir, c’est de manquer certains des points les plus profonds de la vie de Jésus. .

Lisez Matthieu 24 et 25. Quels sont les points les plus importants de votre lecture de ce sermon de Jésus? Comment pourriez-vous résumer les instructions de Jésus sur la manière dont nous devons vivre dans l’attente de Son retour?

 

 

Ce que nous croyons sur l’avenir a des implications importantes sur la façon dont nous vivons aujourd’hui. Une dépendance saine des promesses de Dieu de Son avenir pour notre monde doit être le catalyseur pour l’engagement énergique, l’étincelle d’une vie qui est riche et profonde et qui fait la différence dans la vie des autres.

Comment l’espérance et la promesse de la venue de Jésus devraient-elles impacter comment nous vivons maintenant, surtout dans le contexte d’aider ceux qui sont dans le besoin?

 

 

Lundi

(page 90 du guide standard)

10 Septembre

L’espérance de la résurrection

L’espérance chrétienne en la seconde venue de Jésus ce n’est pas seulement d’attendre un bel avenir. Pour les premiers chrétiens, la résurrection corporelle de Jésus était un fondement solide et réel de la promesse de Son retour. S’il a pu ressusciter des morts – fait dont ils ont été témoins – alors Il reviendra surement pour terminer le plan d’élimination du péché et de ses effets, et recréer le monde (voir 1 Cor. 15:22, 23).

Pour l’apôtre Paul, la résurrection était l’élément clé de l’espoir de l’avènement de Christ. Il était prêt à jalonner la crédibilité de tout ce qu’il prêchait par le couronnement de ce miracle dans l’histoire de Jésus: « et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés. » (1 Cor. 15:17 NEG). Pensez à ses paroles ici et à combien la résurrection de Christ est importante dans tout ce que nous espérons et croyons.

Lisez 1 Corinthiens 15:12-19. Comment expliqueriez-vous à un incroyant pourquoi la vérité de la résurrection est si essentielle à l’espérance chrétienne?

 

 

Le témoignage de la résurrection de Jésus a transformé les premiers disciples. Comme nous l’avons vu, Jésus les avait précédemment envoyés pour annoncer et promulguer le royaume de Dieu (voir Matt. 10:5-8), mais la mort de Jésus a brisé leur courage et leurs espoirs. Leur mandat ultérieur (voir Matthieu 28:18-20), donné par Jésus ressuscité et nourri par la venue du Saint Esprit (voir Actes 2:1-4), les met sur la voie pour changer le monde et vivre le royaume que Jésus a établi.

Libéré de la puissance et de la peur de la mort, les premiers croyants vivaient et annonçaient avec courage le nom de Jésus (voir, par exemple, 1 Cor. 15:30, 31).

Le mal qui entraine la mort est le même mal qui apporte la souffrance, l’injustice, la pauvreté et l’oppression sous toutes leurs formes. Pourtant, à cause de Jésus et de Sa victoire sur la mort, tout cela finira un jour. « Le dernier ennemi qui sera réduit à l’impuissance, c’est la mort. » (1 Co 15:26 NEG).

En fin de compte, quel que soit le nombre de ceux que nous aidons maintenant, ils finiront tous par mourir. Que nous enseigne cette dure vérité sur combien il est important de laisser les autres connaitre l’espérance qu’il y a dans la mort et la résurrection de Jésus?

 

Mardi

(page 91 du guide standard)

11 Septembre

L’espérance du jugement

Lisez Ecclésiaste 8:14. Comment voyez-vous la réalité dure et puissante de ce qui est écrit ici?

 

 

Alors que la souffrance, l’oppression et la tragédie sont difficiles à endurer, l’injure ou l’insulte est encore plus difficile surtout si elle semble dénuée de sens ou inaperçue. L’insignifiance possible de la douleur est plus grande que son poids initial. Un monde sans justice finale est le summum de l’absurdité cruelle. Il n’est alors pas surprenant que les écrivains athées du XXe siècle se lamentent sur ce qu’ils croyaient être « l’absurdité » de la condition humaine. Sans aucun espoir de justice, sans espoir de jugement, sans espoir des choses faites dans la justice, notre monde serait en effet absurde.

Mais le cri de l’Ecclésiaste 8:14 n’est pas la fin de l’histoire. À la fin de ses protestations, Salomon prend une tournure soudaine. Au milieu de ses lamentations sur l’insignifiance, il dit essentiellement: attendez, si Dieu va juger, donc tout n’est pas dénué de sens; en fait, maintenant toute chose et tout le monde compte.

Lisez Ecclésiaste 12:13, 14. Qu’est-ce que cela nous apprend sur combien tout ce que nous faisons ici est important?

 

 

L’espoir d’un jugement se résume à ce qu’on croit sur la nature essentielle de Dieu, la vie et le monde dans lequel nous vivons. Comme nous l’avons vu, la Bible insiste sur le fait que nous vivons dans un monde que Dieu a créé et aime, mais un monde qui est tombé dans le péché et dans lequel Dieu œuvre selon Son plan de recréation, à travers la vie et la mort de Jésus. Le jugement de Dieu est un élément clé de Sa réparation de notre monde. Pour ceux qui sont victimes des torts du monde – ceux qui sont marginalisés, brutalisés, opprimés et exploités – la promesse du jugement est certainement une bonne nouvelle.

Que signifie pour vous le fait de savoir que, un jour, et d’une façon inimaginable, la justice que nous recherchons tant viendra enfin? Comment pouvons-nous tirer de l’espoir de cette promesse?

 

Mercredi

(page 92 du guide standard)

12 Septembre

Ni douleur ni larmes

Contrariés par le fait qu’ils n’avaient pas encore réussi à se débarrasser de Paul par des voies légales, des individus décidèrent d’orchestrer un plan à travers lequel ils feraient une embuscade et le tueraient.

Lisez Apocalypse 21:1-5, 22:1-5 et passez du temps à essayer d’imaginer ce que sera la vie telle que décrite ici. Pourquoi est-il si difficile d’imaginer la vie sans péché, ni mort, ni douleur et ni larmes?

 

Les descriptions de la Bible de notre vie après le péché sont incontestablement glorieuses et merveilleuses et sans doute représentent à peine ce qui nous attend. Même dans ces versets, les descriptions portent plus sur ce qui ne sera pas là que ce qui sera. Quand ce monde est tout ce que nous avons connu, il peut être difficile d’imaginer la vie sans la douleur, la souffrance, la mort, la peur, l’injustice et la pauvreté.

Non seulement il n’y aura plus ces choses, mais aussi cette description ajoute une touche personnelle: « Il essuiera toute larme de leurs yeux » (Apocalypse 21:4). Dans le contexte de ceux qui sont sauvés, la compassion de Dieu pour ceux qui ont souffert tout au long de l’histoire humaine a atteint son paroxysme dans cette seule phrase. Non seulement Il met fin à leurs souffrances, mais aussi, Il essuie personnellement leurs larmes.

Abattus et marqués par une vie de péché et un monde d’injustice et de tragédie, nous pouvons voir dans le livre de l’Apocalypse une allusion à un processus de guérison pour tous ceux qui ont été victimes du péché de différentes manières. En décrivant l’arbre de vie, Jean explique que « les feuilles de l’arbre servent à la guérison des nations » (Apo. 22:2). Encore une fois, Dieu montre Sa compréhension et Sa compassion pour ce que cela a couté d’être humain, de sentir, d’éprouver, d’être témoin et même de participer à la méchanceté de ce monde. Son plan de recréation de notre monde comprend le rétablissement et la guérison de chacun d’entre nous.

D’ici là, nous cherchons à être tout ce que nous pouvons en Christ, en faisant notre part, quelque chancelante et petite soit-elle, nous devons prendre soin de ceux qui sont autour de nous, qui ont besoin de ce que nous avons à offrir. Quelle que soit notre contribution – des paroles de tendresse, un repas chaud, une aide médicale, des soins dentaires, des vêtements, des conseils – ce que nous pouvons faire, nous devrions le faire avec gentillesse, abnégation, amour, tout comme Jésus quand Il était ici.

Bien sûr, le monde va encore de pire en pire, malgré tous nos efforts. Jésus savait cela, mais rien ne l’a empêché de prêcher cette vérité aux autres, et rien ne devrait nous arrêter non plus.

Jeudi

(page 93 du guide standard)

13 Septembre

Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « Vers un idéal plus élevé », chap. 30, dans Conquérants pacifiques; « La terre désolée » chap. 41, dans La tragédie des siècles.

« Lorsque la voix du Seigneur proclame la délivrance de son peuple, il se produit un terrible réveil chez ceux qui ont tout perdu dans le combat de la vie. Pendant le temps de grâce, ils se laissaient aveugler par les sophismes de Satan et justifiaient leur vie de péché. Les riches se rengorgeaient dans le sentiment de leur supériorité sur les moins favorisés. Mais ils avaient acquis leurs richesses au mépris des lois divines; ils n’avaient pas donné à manger à ceux qui avaient faim; ils n’avaient pas vêtu ceux qui étaient nus; ils n’avaient pas agi avec équité, et avaient ignoré la miséricorde… Ils ont vendu leur âme en échange des richesses et des jouissances terrestres, et n’ont rien fait pour devenir riches en Dieu. En conséquence de leur vie manquée, leurs trésors sont vermoulus, leurs plaisirs changés en amertume et les gains de toute une vie anéantis en un instant. » –Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 578, 579.

« La grande tragédie est terminée. Le péché et les pécheurs ne sont plus: l’univers est purifié. Dans l’immense création, tous les cœurs éprouvent la même allégresse. Des ondes de vie, de lumière et de joie, jaillissant du trône du Créateur, envahissent les derniers recoins de l’espace infini. De l’atome le plus imperceptible aux mondes les plus vastes, tant des êtres animés que des objets inanimés, s’élève, par la voie de leur beauté incomparable et de leur joie sans mélange, un cantique d’allégresse proclamant que Dieu est amour. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 601.

Discussion:

Expliquez comment ce que vous avez étudié cette semaine montre que la vie, ici et maintenant, est importante. Comparez cela à ce que certains soutiennent, que nous ne devons pas nous inquiéter de cette vie et de ce monde car Dieu détruira tout pour récréer. Comment pouvons-nous être prudents, aussi, à ne pas utiliser cette vérité de la promesse d’une nouvelle existence pour négliger ceux qui sont dans le besoin (après tout, en fin de compte, Dieu réparera tout)? Pire encore, comment pouvons-nous faire en sorte que nous ne devenions pas l’un de ceux qui ont utilisé cette vérité pour exploiter les autres?

La compréhension des Adventistes du Septième Jour de la prophétie biblique s’attend à plus de mal et de souffrance, puisque nous sommes plus près du retour de Jésus. Quand ces choses arrivent, nous nous référons souvent à Matthieu 24. Comment devrions-nous considérer ces tragédies à la lumière de Matthieu 25?

Résumé: Notre Dieu ne permettra pas au mal de continuer pour toujours. Le grand espoir de la Bible est le retour de Jésus pour mettre un terme au mal, pour guérir l’injustice et créer un monde nouveau. Fondée sur la résurrection de Jésus, cette espérance nous transforme et nous donne du courage dans notre service pour Dieu et pour les humains alors que nous attendons Son retour.

Vendredi

(page 94 du guide standard)

Histoire Missionnaire

Attirés par la Télévision

par Andrew McChesney, Mission Adventiste

En tant qu’enfant en Nouvelle Zélande, Coralie Schofield a été mise en garde sur les dangers potentiels de la télévision et avertie de rester à l’écart.

Aujourd’hui, elle est surprise de joie – que des gens affluent vers les Églises Adventistes du Septième Jour à travers le pays à cause de la télévision. « C’est l’expérience la plus humble à voir. C’est juste la télévision », dit Coralie, épouse de Neale Schofield, directrice de Hope Channel Nouvelle Zélande, la filiale locale de la chaine internationale de l’Église adventiste. « Quand je grandissais dans l’Église Adventiste, regarder la télévision était soumis à une analyse prudente », dit Coralie, qui supervise la correspondance pour Hope Channel. « Mais maintenant on a élargi les choix. Vous avez une chaine adventiste qui émet 24/7. Pouvez-vous avoir une bonne chose en trop? » Les téléspectateurs approchent Coralie et son mari au services d’adoration le jour du sabbat partout en Nouvelle-Zélande. À une église, un vieux couple dit comment une fille adulte parcourait les chaines et s’est arrêtée sur Hope Channel. Bientôt, elle regardait régulièrement, et elle invita ses parents et sa sœur à suivre la chaine. Toute la famille commença à regarder. « Maintenant les quatre sont baptisés », déclara Coralie. À une autre église, Coralie entendit parler d’une femme qui habitait à côté d’une rue et demanda des études bibliques. Lorsque le pasteur arriva chez elle, il trouva 11 femmes en attente des études bibliques. La femme avait invité 10 amies. La moitié d’entre elles sont baptisées maintenant.

Hope Channel a commencé des émissions dans l’ensemble de la Nouvelle-Zélande en 2016 avec l’aide d’une offrande du treizième sabbat. Aujourd’hui, la chaine a une audience mensuelle d’environ 200 000 personnes, soit 5% de la population, selon Nielsen qui a fait une recherche sur le sujet. L’Église Adventiste a environ 12 000 membres en Nouvelle-Zélande, un pays avec une société hautement sécularisée où l’église a du mal à faire des percées.

Les téléspectateurs se manifestent dans des endroits inattendus. Lors d’un voyage, Neale Schofield travaillait sur son ordinateur portable et un autre passager vit le logo de Hope channel sur son écran.

« Vous êtes associé à Hope Channel? » demanda l’étranger.

L’homme se présenta comme le pasteur d’une autre confession chrétienne à Auckland et dit que lui et ses filles de 15 et 18 ans regardaient Hope Channel.

Dans une autre surprise, les parents venaient dans les 16 écoles de l’Église Adventiste en Nouvelle Zélande et cherchaient à inscrire leurs enfants à cause de Hope Channel.

« Ils savent que Hope Channel est une chaine adventiste, et ils veulent que leurs enfants aient la morale que cette église enseigne », déclara Coralie.

Coralie est particulièrement touchée par une mère avec ses trois jeunes filles qui ont conduit la voiture autour de l’Église Adventiste pendant trois semaines chaque sabbat matin avant d’avoir le courage d’y venir. Une fois à l’intérieur, elle fut chaleureusement accueillie, et elle fut baptisée quelques mois plus tard.

Récemment, elle a été diagnostiquée d’un cancer en phase terminale.

« C’est tragique », déclara Coralie. « Mais vous pouvez voir que Dieu l’a conduite à un endroit où elle et ses filles peuvent avoir un soutien. »

La voix de Coralie est pleine d’émotion quand elle parlait de la femme malade et tous les autres qui sont entrés dans les Églises Adventistes en raison de Hope Channel. Personne ne sait précisément combien de personnes sont venues.

« Je trouve cela très touchant de faire partie du processus – de rencontrer ces gens et de voir la joie absolue sur leurs visages », déclara Coralie. « C’est comme si ces gens sont venus à la maison. »

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Partie I: Aperçu

En considérant la croissance sans précédent du christianisme dans les trois premiers siècles, l’historien Rodney Stark conclut: « la puissance du christianisme ne résidait pas dans ses promesses de compensations surnaturelles de la souffrance dans cette vie, comme on l’a si souvent proposé. Non, le changement essentiel qui a eu lieu au IIIe siècle a été la prise de conscience rapide et la propagation d’une foi qui a pourvu un puissant antidote aux misères de la vie ici et maintenant! L’aspect véritablement révolutionnaire du christianisme se trouve dans les impératifs moraux tels que « aime ton prochain comme toi-même », « fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent », « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir », et « tout ce que vous avez fait à l’un des plus petits de mes frères, c’est-à-Moi que vous l’avez fait. »

En étudiant la leçon de cette semaine, nous sommes mis au défi de vivre chaque jour avec un espoir brulant pour le royaume de Dieu à venir, tout en démontrant ces valeurs du royaume dans nos vies et dans les vies de ceux que nous servons. Nous partageons le cri prophétique d’un retour imminent de Christ dans Son royaume. En attendant le royaume de gloire, nous rappelons les possibilités de servir dès maintenant, en laissant entrer Christ pour qu’Il vive Sa vie en nous.

Objectifs du Moniteur:

• Demandez aux membres d’examiner et de discuter des questions suivantes: qu’est-ce qui vous motive, vous et votre église, dans ce monde injuste, pendant que vous attendez la seconde venue de Christ?

• Comment utilisez-vous le temps dont vous disposez alors que la venue de Christ devient de plus en plus imminent chaque jour qui passe?

Partie II: Commentaire

Écriture

Lisez ensemble Tite 2:11-14. Ce passage décrit deux royaumes: le royaume de grâce et le royaume de gloire. Tout d’abord, demandez à la classe d’effectuer les opérations suivantes:

1. Expliquez ce que nous entendons par « royaume ». Réponse: un gouvernement ou un territoire qui a un roi à sa tête; qui contient un trône; des citoyens; des lois, etc.

2. Qu’est-ce que le royaume de Dieu ou le royaume des cieux? Réponse: C’est le domaine sur lequel la souveraineté de Dieu ou de Christ s’étend, aussi bien dans le ciel que sur la terre, tel que démontré par les paroles: « que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » (Mat 6:10 NEG). C’est également le règne de grâce de Christ en tant que Roi dans votre cœur/vie.

3. Qu’est-ce que le royaume de grâce? Réponse: le royaume de grâce est une phase du règne de Dieu dans laquelle Sa grande faveur envers nous (Sa grâce) nous permet de devenir Ses enfants et citoyens du royaume. Notre accès à ce royaume se fait par la foi en Jésus comme Sauveur, Seigneur et Roi. Le royaume de grâce existait avant « la fondation du monde » (1 Pierre 1:20). Ce royaume existe maintenant, et il mène au royaume de gloire.

4. Qu’est-ce que le royaume de gloire? Réponse: « Lorsque le Fils de l’homme viendra dans Sa gloire, avec tous les anges, Il s’assiéra sur le trône de Sa gloire. » (Mat 25:31-32, NEG).

Le royaume de gloire est la seconde venue de Jésus et le jugement final.

5. Lisez Matthieu 3:1-12 et Matthieu 11:2-6. Qu’attendait Jean-Baptiste lors de la première venue de Jésus? Pourquoi était-il confus de l’approche et de la mission de Jésus? Réponse:

« Tout comme les disciples du Sauveur, Jean-Baptiste ne comprenait pas la nature du royaume du Christ. Il s’attendait à voir Jésus accéder au trône de David; mais comme le temps s’écoulait sans que le Sauveur revendiquât Son autorité royale, Jean finit par être perplexe et troublé… Semblable à Elie, dont il avait apporté à Israël l’esprit et la puissance, il pensait que le Seigneur allait se manifester au milieu du feu… Dans sa prison il songeait maintenant au Lion de la tribu de Juda qui allait, croyait-il, abaisser l’orgueil de l’oppresseur et délivrer le misérable qui criait vers lui. Mais Jésus paraissait vouloir se contenter de grouper des disciples autour de lui tout en guérissant et enseignant le peuple. On le voyait s’assoir à la table des péagers alors que le joug romain s’appesantissait chaque jour davantage sur Israël, alors qu’Hérode et sa vile maitresse en faisaient à leur guise tandis que les cris des misérables montaient vers le ciel. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 200. Par conséquent, Jean était confus.

6. Quel royaume Jésus est-Il venu vivre au cours de Sa première venue? Réponse: Le royaume de grâce, avec sa restauration holistique de l’humanité. Le jugement devait venir à Sa seconde venue, lors de l’établissement de Son royaume de gloire. Lisez et discutez quelques passages sur le royaume de grâce: Luc 19:1-10; Marc 5:21-42, etc. Voir aussi Ellen G. White, La tragédie des siècles, chap. 19.

7. L’église de Christ doit prendre une position qui favorise le paradis sur terre. Pourquoi l’église doit-elle faire cela maintenant, en attendant Sa venue? Réponse: Dans Sa prière, Jésus a dit: « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10). Encore une fois, lisez Matthieu 25:31-46.

8. En quoi l’action sociale est-elle « un témoignage vivant de la venue imminente de notre Seigneur? » Réponse: Lorsque nous prenons une position ferme pour la justice, la compassion et la guérison, nous démontrons les valeurs du royaume de Dieu qui vient.

Illustration

Illustrations du royaume en deux:

1. Patricia en Afrique du Sud a illustré les valeurs du royaume de gloire à venir et du royaume de grâce maintenant, car elle s’occupe avec amour de près de vingt enfants qui ont contracté le sida ou qui ont perdu leurs parents du sida. Elle le fait dans sa maison. Quand on lui demande pourquoi elle le fait, elle répond: « je veux qu’ils goutent un peu de la seconde venue maintenant. » (Comment cet exemple du royaume de grâce démontre magnifiquement ce que sera le royaume de gloire?)

2. Les paroles suivantes ont été publiées au bord d’une fourgonnette de plomberie en Afrique du Sud: « il n’y a pas d’endroit trop profond, trop sombre ou trop sale que nous ne pouvons gérer. » (Comment ce slogan exprime-t-il avec justesse le contexte et l’œuvre du royaume de grâce?)

Illustration

Certains pensent que tout souci d’écologie et tous les soins sociaux sont une perte de temps parce que ce monde sera détruit à la fin des temps de toute façon. Aujourd’hui, certains chrétiens voient ce monde comme un navire en perdition. Non seulement ils ne voient aucun avantage à tracer un parcours sur un tel navire désastreux, ils ne voient aucun sens à boucher les fuites d’eau afin de rendre le navire navigable à nouveau. Au contraire, ils passent leur temps sur des canots de sauvetage, à une distance sure, en avertissant les passagers du navire que le bateau va bientôt couler. Ces prophètes de malheur voient toute tentative visant à réparer le navire (c’est-à-dire, améliorer les conditions sociales dans le monde) comme inutile, parce que Christ va détruire l’ordre mondial actuel à Son arrivée.

Commentez sur la « sainte évasion » illustrée ci-dessus. Une telle perspective philosophique est-elle bibliquement défendable? Pourquoi ou pourquoi pas?

Écriture: Miah Arnold a écrit un article dans la revue trimestrielle de Michigan intitulé « Vous me devez. » Il décrit l’injustice absurde de la souffrance des innocents, des enfants mourant dans le Centre Cancérologique d’Anderson au Texas. Arnold écrit: « Comme tout le monde, j’essayais de donner du sens à ce qui est absurde. » Discutez de la signification de cette déclaration par Clifford Goldstein, concernant les tragédies dans le monde, l’absurdité du mal: « Aussi mauvaises que soient ces tragédies, ce serait pire si elles avaient un sens. » – (Traduit de Clifford Goldstein, “It Makes No Sense”, dans Adventist Review, April 18, 2013, p. 16.)

Demandez à la classe: Pourquoi ainsi? Lisez cette déclaration de La tragédie des siècles à votre classe et discutez:

« Il n’est pas possible de donner de l’apparition du péché une explication qui en justifie l’existence… Le péché est un intrus mystérieux et inexplicable; sa présence est injustifiable. L’excuser, c’est le défendre. S’il pouvait être excusé, s’il avait une raison d’être, il cesserait d’être le péché. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 433.

Lisez et discutez 1 Corinthiens 4:5, 2 Thessaloniciens 1:5-10, Apocalypse 21:4 et d’autres passages qui peuvent aider la classe à se rassurer que, à son temps, Dieu amènera la justice et mettra fin au péché. Actuellement, ce monde pécheur est plein d’oppression, de souffrance et de tristesse. En attendant l’heure précise de la seconde venue de Jésus, nous poursuivons le processus de la défaite de l’œuvre du diable comme Jésus l’a fait (1 Jean 3:8). Son corps, l’église, a été envoyé dans le monde pour « porter de bonnes nouvelles aux malheureux… guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance… Mais vous, on vous appellera sacrificateurs de l’Éternel, on vous nommera serviteurs de notre Dieu. » (Ésaïe 61:1-4, 6 NEG).

Partie III: Application

Être un chrétien adventiste qui vit quotidiennement à la lumière de l’espoir de l’avènement de Christ signifie qu’il faut éviter deux extrêmes.

(1) La surexcitation sur notre espérance de la seconde venue de Christ qui décrit le monde actuel comme perdu et par conséquent présente comme vain tout effort à travailler pour le bien de la société dans laquelle nous vivons; et (2) l’indifférence à l’avènement de Christ qui fait du monde d’aujourd’hui l’objectif principal de vie et du travail. Pour ces indifférents, le monde actuel n’est pas une salle d’attente pour le monde à venir, mais une salle de séjour à occuper confortablement de manière détendue.

Invitez les membres de la classe à discuter de ce qui suit: dans quelle « pièce » vous trouvez-vous? Alors que vous attendez activement le « royaume de gloire », comment votre église progresse-t-elle dans la création d’un « royaume de grâce » dans la « salle d’attente » (à l’intérieur et à l’extérieur de votre église) qui pointe vers le « royaume de gloire »? Dans le « royaume de gloire », il y aura un « arbre de vie » avec les feuilles pour « la guérison des nations » (Apo. 22:2 ; voir aussi Ézéchiel 47:12). Pourquoi les nations devraient-elles être guéries si le mal a été effacé de l’existence? Tout comme la rivière guérissante d’Ézéchiel 47:9, l’eau de vie produit la guérison partout où elle va, même dans le ciel! Invitez les membres de la classe à partager des histoires de comment votre église constitue un « lieu de santé » sur le plan interne et externe.

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Commentaires pour les moniteurs

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*14 au 20 septembre

Aimer la miséricorde

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: Matthieu 6:25-33; Jacques 1:5-8; 2:15, 16; Ésaïe 52:7; 1 Jean 3:16-18; Ésaïe 58:1-10.

Verset à mémoriser: « La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits, pour celui qui est miséricordieux, compatissant et juste. Heureux l’homme qui exerce la miséricorde et qui prête. Qui règle ses actions d’après la justice. » (Psaumes 112:4-5 NEG).

Comme nous l’avons vu, la Bible est remplie de descriptions passionnées de la préoccupation de Dieu pour les pauvres et les opprimés, ainsi que des appels à Son peuple à travailler en leur faveur. Malgré l’attention accordée à ces questions, ce mandat biblique n’a eu qu’un accomplissement sporadique et partiel et sera totalement accompli avec le retour de Christ et les évènements surnaturels qui s’ensuivront. Jusqu’alors, le mal persiste sous de nombreuses formes, alimenté par les sombres influences spirituelles du diable et de ses anges. Ce mal est souvent rendu plus visible dans la pauvreté, la violence, l’oppression, l’esclavage, l’exploitation, l’égoïsme et la cupidité.

Dans un tel monde, nos familles, nos églises et nos communautés ont besoin de se dresser contre ces maux quelle que soit la difficulté. En réponse à l’amour et aux commandements de Dieu, vivant à la lumière du ministère et du sacrifice de Jésus et avec la puissance et la directive du Saint Esprit, nous devons être compatissants, créatifs et courageux dans la recherche des mesures pour accomplir ceci: « que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Michée 6:8, NEG).

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 21 Septembre.

Leçon

12

(page 96 du guide standard)

15 Septembre

Les priorités du royaume

Tel que précisé dans les enseignements de Jésus et des auteurs du Nouveau Testament, ceux qui choisissent de vivre en tant que membres du royaume de Dieu suivent un ensemble de valeurs et de priorités différentes de celles du monde.

Lisez Matthieu 6:25-33. Quelle est l’assurance que nous donnent ces versets, et comment cette assurance devrait-elle influencer nos priorités?

 

 

Jésus a enseigné que la vie est plus que la nourriture et le corps plus que les vêtements (Matthieu 6:25). Ces choses sont importantes, bien sûr, mais nous devons les voir à la lumière du royaume de Dieu, ce qui signifie que nous devons modifier la priorité de nos vies de manière réelle et concrète. Lorsque nous reconnaissons l’appel tout au long de la Bible à prendre soin des autres, cet appel devient également une de nos priorités alors que nous cherchons à suivre les traces de Jésus. Idéalement cet appel devrait nous aider à mettre moins l’accent sur nous-mêmes et plus sur d’autres.

Cet ensemble de priorités change également notre relation avec les gens qui ont autorité sur nous et sur les opprimés. Alors que la Bible indique que les chrétiens doivent respecter et obéir à leurs gouvernements, autant que possible (voir, par exemple, Romains 13:1-7), elle est également claire sur un point, que nous devons répéter les paroles de Pierre: « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » (Actes 5:29 NEG). Jésus a mis ces deux principes en harmonie dans Sa réponse à ceux qui essayaient de Le jouer sur cette question: « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Mat 22:21 NEG). Ceux qui ont le pouvoir, que ce soit dans le gouvernement ou ailleurs, renforcent et maintiennent souvent ce pouvoir par des menaces ou la force. Comme nous l’avons vu dans la vie de Jésus, une vie de fidélité n’est pas toujours et dans toutes les situations faite de passivité face au mal.

Par exemple, traitant de l’esclavage en Amérique, Ellen G. White a écrit: « Lorsque les lois des hommes s’opposent à la parole et à la loi de Dieu, nous devons obéir à ce dernier, quelles que soient les conséquences. Nous n’obéirons pas à la loi de notre pays qui exige de nous de rendre l’esclave à son maitre; et nous pouvons subir les conséquences de la violation de cette loi. L’esclave n’est pas la propriété d’un homme. Dieu est son maitre ultime, et l’homme n’a pas le droit de s’arroger la main d’œuvre de Dieu. » – (Traduit de Testimonies for the Church, vol. 1, pp. 201, 202).

Quelle est la ligne de démarcation entre l’obéissance aux autorités et la défense de ceux qui sont victimes d’une autorité tyrannique?

 

Dimanche

(page 97 du guide standard)

16 Septembre

La compassion

En résistant à la possibilité de laisser nos bonnes intentions être submergées par « tout le mal dans le monde », beaucoup d’entre nous aimeraient faire davantage pour faire une différence dans la vie des pauvres et des opprimés. Il y a un certain nombre d’attitudes et d’actions qui peuvent nous aider à donner des réponses positives à ceux qui sont dans le besoin.

La compassion: Comme nous l’avons vu, reconnaitre et sympathiser avec la douleur de ceux qui souffrent sont les premiers pas vers l’action. Nous devons développer et maintenir notre sensibilité à la souffrance. Aujourd’hui, on parle de « l’usure de la compassion », l’idée que nous sommes trop exposés à la tristesse et à la tragédie que beaucoup d’entre nous sont fatigués des nombreux appels à utiliser notre énergie émotionnelle et un soutien financier pour venir au secours des autres. Jésus était conscient du mal et de la douleur autour de Lui; pourtant, Il est resté compatissant. Donc, nous aussi devons être compatissants.

L’éducation: Puisque que beaucoup de situations d’injustice et de pauvreté sont complexes, écouter et apprendre de ce que nous pouvons sur ces situations est important. Il y a eu beaucoup d’exemples où des gens bien intentionnés ont causé des dommages à la vie d’autres personnes en essayant d’aider. Alors que ce n’est pas une excuse pour l’inaction, nous devrions chercher à s’impliquer de manière éclairée et réfléchie.

Prière: Quand on voit un problème, notre première pensée est de prendre des mesures « concrètes ». Mais la Bible nous rappelle que la prière est pratique. Nous pouvons faire une différence dans la vie des pauvres et des opprimés par nos prières pour eux et pour ceux qui ont le pouvoir sur eux (voir 1 Timothée 2:1, 2), ainsi qu’en cherchant les conseils de Dieu sur la façon dont nous pouvons mieux répondre en offrant une aide (voir Prov. 2:7 8).

Attentes: Un autre élément important dans l’œuvre pour soulager la souffrance est d’avoir des attentes appropriées, étant donné la complexité des circonstances sociales, politiques et personnelles. Notre espoir doit être de donner aux gens des choix et des possibilités qu’ils ne peuvent avoir autrement. Parfois ce que les gens font avec ces possibilités nous déçoit, mais nous devons respecter ces choix. De quelque manière que nous pourrions œuvrer en faveur des opprimés, notre principe directeur doit être de « [faire] aux autres ce que vous voudriez qu’on fasse pour vous » (Matthieu 7:12).

Lisez Jacques 1:5-8. Quel rôle devrait jouer les prières dans l’action chrétienne? Que suggère Jacques 2:15, 16 sur comment nous pouvons contribuer à répondre à nos prières dans la vie des autres?

 

 

 

Lundi

(page 98 du guide standard)

17 Septembre

La générosité

« Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9:7 NEG), et les offrandes généreuses sont un aspect important de la vie chrétienne. Alors que nous devons laisser la Bible diriger nos priorités financières et nos dons, la générosité est plus que juste jeter de l’argent dans une cause, quelle que soit son importance.

Au contraire, la générosité est l’une des plus grandes attitudes de vie et une qualité clé de « ceux qui craignent le Seigneur », comme indiqué plusieurs fois dans Psaume 112: « Heureux l’homme qui exerce la miséricorde et qui prête. Qui règle ses actions d’après la justice. » (Psaume 112:5 NEG).

Qu’enseignent les textes suivants sur la générosité envers ceux qui sont dans le besoin? Lévitique 25 : 35-37, Ps. 119:36, 2 Cor. 8:12-15, 1 Jean 3:16-18, 1 Timothée 6:17-19.

 

 

Dans ses épitres, Paul cite régulièrement la générosité de Dieu pleinement exprimée en Jésus qui a donné Sa vie pour nous – comme la source de l’espérance chrétienne. En retour, Sa mort pour nous est la raison pour laquelle nous devons mener une vie de générosité envers les autres: « Puisse cette foi rendre agissant son esprit d’entraide en t’éclairant pleinement sur tout le bien qu’il est en notre pouvoir d’accomplir pour le Christ. » (Phm 1:6 FBJ).

La générosité est une attitude envers la vie qui parle plus que les mots. Beaucoup de choses dans nos vies individuelles, nos sociétés et nos cultures nous incitent à se concentrer sur nous-mêmes, à garder autant que nous pouvons pour nous-mêmes. Et avouons-le, pour la plupart d’entre nous, le mode de vie par défaut est toujours moi, moi, moi.

Si cela est vrai, notre foi nous fera mourir à soi-même et vivre plus pour les autres. Notre foi nous aide à imaginer le monde et ses habitants comme Dieu les voit, dans leur bien et dans leur mal, et cela nous pousse à vouloir aider ceux qui sont dans le besoin, à quelque degré possible.

En tant qu’une qualité de vie, la générosité est facilement appréciée dans les collectes de fonds et les organismes de bienfaisance.

Cette générosité est mesurable et directement pratique. Mais les dons importants n’indiquent pas nécessairement une vie généreuse (voir Marc 12:41-44). Une vie généreuse est plus grande et plus précieuse que tout don. Nous devons mieux apprécier et cultiver un esprit généreux dans tout ce que nous faisons. Pour la plupart des gens, la générosité ne vient pas naturellement; c’est la grâce que nous devons exprimer dans nos vies de manière proactive et volontaire, indépendamment de l’attraction de notre humanité pécheresse et égoïste.

En plus de donner de l’argent, même généreusement, quels sont les autres façons par lesquelles nous devons manifester un esprit de générosité?

 

 

Mardi

(page 99 du guide standard)

18 Septembre

Le rétablissement de la paix

Lisez Matthieu 5:9. Dans le genre de monde dans lequel nous vivons, comment pouvons-nous faire ce que Jésus dit ici? Comment pouvons-nous réussir ces principes? Voir Marc 13:7.

 

 

Le conflit violent est une cause importante de la souffrance. Dans les couts de la guerre se trouvent les victimes directes, les morts, et les énormes ressources consacrées aux armes et aux militaires, l’attention et les ressources utilisées pour soulager les autres besoins humains et la souffrance des survivants de la guerre et des anciens combattants, même parmi les « vainqueurs. » Puis il y a de nombreux conflits qui défigurent le nombre incalculable de vies dans les familles et les communautés. Par conséquent, une passion pour la justice ne peut ignorer le mandat de maintien de la paix.

Au cœur de l’évangile de Jésus se trouve la bienveillance et le grand acte de Dieu du rétablissement de la paix, de la réconciliation des êtres humains pécheurs avec leur Créateur (voir 2 Corinthiens 5:18-21). La réconciliation que nous recevons devient le modèle dans notre vie d’« ambassadeurs » de cette réconciliation pour d’autres.

Lisez Ésaïe 52:7. Comment vivons-nous le message de ce texte?

 

L’évangile de paix devient aussi la motivation, le modèle et la source pour travailler pour la paix dans notre monde violent: « le cœur qui est en harmonie avec Dieu participe à la paix du ciel et diffusera son influence bénie tout autour. L’esprit de paix viendra comme la rosée sur les cœurs fatigués et troublés par les luttes mondaines. » – (Traduit d’Ellen G. White, Thoughts From the Mount of Blessing, p. 28.)

Dans le sermon sur la montagne, Jésus a dit: « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu! » (Matthieu 5:9 NEG). En reprenant Ses propos, Il réaffirme le commandement contre le meurtre, et enseigne que nous ne devons pas être en colère ou garder rancune (voir Matthieu 5:21-26) et que nous devons aimer nos ennemis et prier pour ceux qui nous persécutent (voir Matthieu 5:43-48), ce qui signifie que nous devrions prendre des mesures actives pour chercher leur bien. Il y a plusieurs histoires passionnantes de personnes qui ont consacré leur vie au rétablissement de la paix dans les régions du monde en crise, apportant un aperçu de réconciliation et de guérison, et souvent soulageant une grande partie de l’injustice et de la souffrance que ces conflits ont apportées.

Quels sont les moyens par lesquels votre église locale, à l’échelon local, peut jouer le rôle de pacificateur?

Mercredi

(page 100 du guide standard)

19 Septembre

La voix des sans-voix

Salomon a écrit qu’il y a « un temps pour se taire et un temps pour parler » (Eccl. 3:7). Il avait raison, et trouver cet équilibre n’est pas simple pour chacun d’entre nous. Cependant, quand il s’agit de parler pour les opprimés et être une voix pour les sans-voix et chercher à vaincre le mal par le bien, est-il possible qu’en tant qu’église, nous ayons erré sur le côté trop silencieux lorsque nos voix auraient dû être entendues?

Les chrétiens se sont souvent décrits comme les mains et les pieds de Jésus, se référant à l’appel au service pratique pour les autres tout comme Jésus le fait. Mais dans le rôle prophétique, tel qu’illustré dans la Bible, le premier appel de Dieu est adressé aux hommes et aux femmes d’être Sa voix – et en s’exprimant au nom de Dieu, de défendre également ceux que Dieu veut défendre (voir Psaume 146:6-10).

Lisez Ésaïe 58:1-10. En considérant le contexte, le temps et le lieu de ce message, que devrait-il nous dire aujourd’hui dans un autre temps, lieu et contexte? Quel changement y a-t-il vraiment eu entre le moment où Ésaïe a écrit cela et notre monde aujourd’hui?

 

 

 

L’appel des prophètes à la justice n’a jamais été un chemin vers la popularité. Mais motivés par le mandat que Dieu leur avait donné, comprenant la passion de Dieu pour la justice, sympathisant avec le sort des pauvres et des opprimés et cherchant le meilleur pour leur société, ces prophètes ont osé être une voix pour les sans-voix en leur temps et lieu, malgré l’opposition, l’inconfort et le danger (voir 1 Pierre 3:17).

Selon notre compréhension de l’évangile et l’appel à refléter Jésus au monde, les Adventistes du Septième Jour ont aussi beaucoup de bonnes choses à offrir pour lutter contre le mal dans le monde.

« Les Adventistes du Septième Jour croient que les actions visant à réduire la pauvreté et ses injustices auxiliaires sont une part importante de la responsabilité sociale du chrétien. La Bible révèle clairement l’intérêt spécial de Dieu par Sa compassion pour les pauvres et Ses attentes quant à la façon dont Ses disciples doivent répondre à ceux qui sont incapables de prendre soin d’eux. Tous les êtres humains portent l’image de Dieu et sont bénéficiaires de la bénédiction de Dieu (Luc 6:20). En travaillant avec les pauvres, nous suivons l’exemple et l’enseignement de Jésus (Matthieu 25:35, 36). En tant qu’une communauté spirituelle, les Adventistes du Septième Jour défendent la justice pour les pauvres et ‘‘Ouvre[nt leur] bouche pour le muet, pour la cause de tous les délaissés’’ (Proverbes 31:8 DRB), et contre ceux qui ‘‘[refusent] justice aux pauvres, et [ravissent] leur droit aux malheureux’’ (Ésaïe 10:2 NEG). Nous participons avec Dieu qui ‘’fait droit aux misérables, justice aux indigents’’ (Psa 140:12 NEG). » – (Traduit de Seventh-day Adventist Official Statement on Global Poverty, June 24).

Jeudi

(page 101 du guide standard)

20 septembre

Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « Une expérience plus profonde », pp. 360-368, dans Le ministère de la guérison; « Testimonies for the Church », vol. 3; « Doing for Christ » pp. 24–37, in 7 Testimonies for the Church, vol. 2.

« Parcourez le ciel et la terre, vous n’y trouverez aucune vérité qui soit révélée avec plus de puissance que ce ministère de charité en faveur de ceux qui ont besoin de notre sympathie et de notre aide. Jésus, d’ailleurs, en était la personnification. Lorsque ceux qui professent le nom du Christ mettront en pratique les principes de cette règle d’or, la puissance même des temps apostoliques accompagnera la prédication de l’Évangile. » – Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 111.

« Le meilleur don que nous puissions recevoir de notre Père céleste, c’est un suprême amour pour lui et un amour désintéressé pour autrui. Cet amour n’est pas l’impulsion d’un moment, mais un principe divin, une force permanente. Il ne peut prendre naissance dans un cœur irrégénéré. Il ne se trouve que dans celui où Jésus règne…C’est le principe directeur de l’action dans l’être renouvelé par la grâce divine. Il modifie le caractère, gouverne les impulsions, contrôle les passions, et ennoblit les affections. Entretenu dans l’âme, il adoucit la vie et répand une influence qui purifie. » – Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 491, 492.

Discussion:

Comme nous l’avons vu dans l’étude de cette semaine, l’évangile continue à être le modèle et la motivation pour agir en faveur d’autrui, comme Jésus a agi en notre faveur. Comment cela peut-il augmenter votre compréhension et votre appréciation de la bonne nouvelle de ce que Dieu a fait pour nous et comment Il nous prouve Son amour?

En levant nos voix pour les sans-voix, en nous engageant dans le rétablissement de la paix et des activités similaires, nous pouvons nous exposer au public et à la politique. Cependant, l’Église Adventiste du Septième Jour a été un champion de la séparation entre l’église et l’État. Quelle est la différence entre l’engagement politique inapproprié et le fait de parler et d’œuvrer pour faire la paix dans les domaines publics?

Quelle démarche ou action discutée dans l’étude de cette semaine souhaitez-vous entreprendre dans votre vie et votre communauté? Comment pouvez-vous le faire?

4 Quelle question du mal et d’oppression avez-vous prise comme sujet de prière dans votre collectivité ou dans le reste du monde?

Résumé: Devenir un disciple de Jésus change notre vie à bien des égards, y compris ce qui produit en nous une passion associée à la préoccupation active de Dieu pour les pauvres et les opprimés. Cela n’a jamais été une tâche facile et populaire, mais cela change nos priorités et nous motive à prendre des mesures actives pour guérir le mal dans le monde qui nous entoure?

Vendredi

(page 102 du guide standard)

Histoire Missionnaire

Un motoriste américain accepte le sabbat

par Andrew McChesney, Mission Adventiste

 

L’invitation surprit Richard Smith, alors qu’il s’était arrêté à un centre d’affaires pour recueillir les repas et les livrer par sa moto aux retraités dans l’État de Virginie occidentale, aux États-Unis. « Voudriez-vous aller à l’Église Adventiste du Septième Jour avec moi? », demanda Ruth, qui avait également travaillé au centre d’affaires. « Je ne sais pas », déclara Richard. « Je ne sais rien de l’Église Adventiste. »

Richard, 72 ans, avait fréquenté et visité plusieurs églises de dimanche pendant ses deux mariages et ses deux emplois. Mais il n’avait jamais été baptisé. Il ne savait pas quelle église choisir, et il pensait souvent: « Si Dieu me réveille un jour et me dit d’aller à une autre église, je veux être en mesure de plier bagage et y aller. » Alors, quand Ruth l’a invité à l’église, il répondit: « nous allons essayer mes églises d’abord. » Il demanda à Ruth, une infirmière divorcée de moins de six ans que lui, son avis après avoir visité une première église ensemble le dimanche. « Si je voulais juste le petit déjeuner, c’est bon », dit Ruth au sujet des beignets et du jus de fruits offerts à l’église. En réponse à sa requête après la deuxième église, Ruth dit que le pasteur avait passé beaucoup plus de temps sur les annonces que le sermon. Les remarques de Ruth donnèrent à Richard une nouvelle perspective, et il accepta finalement d’aller avec elle à l’Église Adventiste. Bientôt, il se mit à poser des questions sur la Bible au pasteur Bill Hunt, et les réponses le surprirent. « C’était comme si j’avais un voile sur ma tête », déclara Richard. « Je pouvais voir à travers le voile, mais tout était flou. Bill arracha ce voile de ma tête et je dit: ‘’Wow, les choses sont aussi claires qu’une cloche!’’ ». Richard avait également un intérêt commun avec le pasteur; ils étaient tous motoristes. Le pasteur invita ensuite Richard à participer à une série d’évangélisation – une des 35 séries d’évangélisation en Virginie occidentale qui ont été financées par une offrande du treizième sabbat de 2015. Richard prit part au programme avec Ruth et fut baptisé. Au total, huit personnes furent baptisées après les réunions de 2016 à l’église de Huntington.

Aujourd’hui, Richard, photographié à gauche, a 72 ans et partage son amour pour Jésus avec tous ceux qui veulent l’entendre. « Le Seigneur prend tellement soin de moi, et je me demande: « Pourquoi? » dit-il. « Je sais qu’Il prend soin de tout le monde, mais pourquoi? C’est comme si je suis assis à la table, regardant mon assiette et j’aime manger tout ce qu’elle contient. Que puis-je demander encore? »

Partie I: Aperçu

Nous ne générons pas la miséricorde – nous reflétons la miséricorde de Dieu. La miséricorde fait partie de la réponse de Dieu à la fragilité humaine. Aussi, Dieu exerce la miséricorde à travers Ses serviteurs. Le mot hébreu pour « miséricorde » est hesed, qui signifie « amour loyal » ou « amour bienveillant. » Le mot grec est salem, ce qui signifie avoir une profonde préoccupation pour le bienêtre d’autrui. C’est une qualité de Dieu dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Il est significatif que, dans les instructions pour la construction du sanctuaire de l’Ancien Testament, dans Exode 25, Dieu dit à Moïse de construire un « propitiatoire » (siège/throne de miséricorde) d’or pur comme une couverture pour l’arche de l’alliance dans le lieu très saint (Exode 25:21), même si « propitiatoire » est un mot différent de hesed. Dans cette leçon, nous allons trouver l’assurance biblique que ceux qui servent Dieu peuvent être libres des inquiétude car ils mettent l’accent sur les priorités du royaume. Nous allons examiner les attitudes et les stratégies qui guident le miséricordieux et le généreux à faire efficacement face aux défis et aux possibilités du service.

Nous parlerons de l’appel miséricordieux et du rôle du peuple pour faciliter la réconciliation et le rétablissement de la paix, ainsi que la nécessité d’être la voix des sans voix. Si vous avez un manuel de l’Église Adventiste du Septième Jour, référez-vous aux conseils de l’église sur le maintien d’une position sans compromis pour la justice et la paix dans les affaires civiques. En classe, explorez les progrès de l’église en répondant aux appels à la clémence. Essayez d’évaluer l’efficacité de votre église dans les œuvres de miséricorde.

Partie II: Commentaire

Écriture

Notre ministère au monde n’est pas seulement dans le domaine des idées et des doctrines. Cela doit être démontré par des actes de miséricorde, d’équité, de compassion et de justice. « La pratique de la bienfaisance sera beaucoup plus efficace que tous les sermons du monde. Nous devons donner du pain à l’affamé, des habits à celui qui est nu, un abri à celui qui est sans asile. Et nous sommes appelés à faire plus encore. Seul l’amour de Jésus peut subvenir aux besoins de l’âme. » – Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 365.

L’amour de Jésus et Sa priorisation de la miséricorde a été démontrée clairement dans Ses paraboles et Ses guérisons, tant physiques que spirituelles. Par exemple, dans la parabole des brebis et des boucs à la fin des temps (Matthieu 25:31-40), Jésus établit un parallèle entre le salut et l’éthique miséricordieuse. Cette relation fait surface une fois encore dans l’histoire de la guérison spirituelle de Zachée. La grâce et la miséricorde de Christ a gagné le cœur de Zachée. Zachée a répondu en s’engageant à être miséricordieux en donnant la moitié de ses biens aux pauvres et en faisant la quadruple restauration à toute personne qu’il avait trichée. Alors Jésus lui annonça: « Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison » (Luc 19:9 NEG). Encore une fois, Jésus relie le salut à l’éthique sociale miséricordieuse – une priorité du royaume de Dieu. Dans Son ministère, Jésus a consacré plus de temps pour la guérison qu’à l’enseignement et Il a régulièrement fait preuve de miséricorde dans la guérison des gens possédés d’esprit démoniaque, des aveugles, des sourds, des sourds-muets, etc. « La tendance des religions de tous les temps a été de s’occuper plus de la religion que de l’humanité; Christ se souciait plus de l’humanité que de la religion – et Ses soins à l’humanité étaient l’expression de Sa religion. »

Invitez les membres de votre classe à discuter des répercussions de la citation ci-dessus. Invitez-les à lire Jacques 1:26, 27 et Jacques 2:15-18 à haute voix en prélude à la discussion.

Illustration

La justice et la miséricorde (Michée 6:8) peuvent sembler être des tâches impossibles à la lumière des problèmes écrasants et colossaux de la société.

Discutez: Comment votre église gère-t-elle le poids de la compassion en résistant à la tentation de ne rien faire, parce que vous ne pouvez pas tout faire?

On raconte l’histoire d’un garçon qui se promenait sur une plage où il a vu des centaines d’étoiles de mer, projetées sur le rivage et mourantes. Le garçon commença à lancer les étoiles de mer dans l’océan. Quelqu’un le vit et lui dit qu’il ne pouvait pas aider toutes ces étoiles de mer. Tout en jetant une autre étoile de mer dans l’océan, il répondit que le peu qu’il pouvait faire fait la différence. Même si vous êtes fatigués et accablés d’essayer d’aider chaque personne que vous rencontrez, commencez quelque part. Vous pouvez faire une différence dans la vie de ceux que vous aidez.

Écriture: Montrer la miséricorde requiert l’éducation parce que beaucoup de situations sont complexes. Dans le temps, la miséricorde rentre en collision avec une force d’opposition: l’injustice. Contre cette force irrésistible, les actes de miséricorde peuvent sembler terriblement inadéquats. À quoi sert une tasse de soupe et un sandwich quand une addiction sévère contrôle la vie d’un homme? Faire face inévitablement à la force accablante de l’injustice peut être la raison pour laquelle la Bible accorde une importance égale à la miséricorde et à la justice. Le plan de Dieu de base de la miséricorde est résumé dans Michée 6:8, qui enjoint les enfants de Dieu « à rendre justice et à aimer la miséricorde ». Rendre justice signifie traiter les autres avec justice et amour. Cela signifie prendre des décisions qui soient justes et raisonnables aussi. Aimer la miséricorde, c’est être compatissant, gentil et de pardonner à quelqu’un sur qui vous avez le pouvoir. Ensemble, ces deux vertus, selon les passages de Michée, nous amènent à la participation holistique, à l’autonomisation avec ceux que nous servons. Par exemple, le toxicomane a besoin de nourriture et du traitement. Les enfants des rues ont besoin d’amitié et d’emplois.

Quelles sont les implications des concepts ci-dessus pour la stratégie du ministère de l’église? Quelles histoires des miracles de guérison opérés par Jésus dans la Bible montrent des personnes coopérant avec le grand médecin dans leur amélioration/guérison? Par exemple, voir Luc 17:11-14, Jean 5:1-9, Jean 8:2-11, Jean 9:1-7.

Illustration

Pour illustrer l’importance de passer du soulagement (donner un poisson) au développement de la personne (enseigner quelqu’un à pêcher), discutez de l’histoire qui suit. Quelles sont les lignes directrices de la générosité? Un défenseur de la réforme sociale a coordonné un programme d’aide familiale pour des familles urbaines qui ne pouvaient pas se permettre d’acheter des cadeaux de Noël pour leurs enfants. Le jour de Noël, les généreux donneurs de cadeaux livraient des cadeaux à leurs familles urbaines d’adoption. Un jour, le coordinateur se trouvait dans les salons des familles dans le besoin lorsque les généreux donneurs de cadeaux arrivèrent. Les enfants étaient très excités et heureux d’avoir des cadeaux joliment emballés, mais les mères étaient réservées, bien qu’accueillantes. S’il y avait un père à la maison, il s’arrêtait par la porte arrière pour regarder les généreux donneurs de cadeaux. Ces parents ont souffert de la perte de dignité et de fierté. Leur échec en tant que pourvoyeurs de leurs enfants était mis à nu dans leur propre maison.

Après cette expérience, l’organisation d’aide familiale a ouvert un magasin familial. Au lieu de livrer des cadeaux emballés à leur famille de la ville d’adoption, les généreux donneurs de cadeaux étaient invités à apporter un cadeau déballé au magasin familial, où un magasin de jouets de Noël était mis en place. Un petit prix était placé sur chaque élément. Les parents de la communauté étaient invités à la boutique de Noël. Ceux qui n’avaient pas d’argent pouvaient travailler au magasin et gagner ce qui serait nécessaire pour acheter des cadeaux pour leur famille, parce qu’il y avait une somme recueillie de la vente des dons. Le jour de Noël, les parents pouvaient éprouver la joie de regarder leurs enfants ouvrir les cadeaux que les parents avaient fournis avec leurs propres mains. Le nom du programme est passé de « Adopte une famille » à « Fierté des parents ».

Que les pauvres aussi donnent!

Écriture: Le rétablissement de la paix est un acte de miséricorde. Grâce à Sa miséricorde, Jésus offre la paix au cœur troublé (Jean 14:27). Dieu nous a réconciliés avec Lui-même par l’intermédiaire de Christ. Il a donné à Son peuple le « ministère de la réconciliation » (2 Cor. 5:18) pour faciliter la paix entre les peuples dans l’accomplissement de Son mandat de « rechercher la paix avec tous » (Heb. 12:14). Dieu avait même ordonné aux Israélites: « Recherchez le bien de la ville où Je vous ai menés en captivité » (Jérémie 29:7 NEG).

Le rétablissement de la paix est lié à la famille de Dieu. (Matthieu 5:9). Ceux qui favorisent la paix messianique de Dieu recevront la récompense d’être Ses fils et Ses filles, car ils reflètent Son caractère. Cette paix est basée sur le mot hébreu shalom, qui signifie le bienêtre total, personnellement et collectivement. Dieu veut que Son peuple apporte ce shalomaux communautés qu’il servent.

Demandez à la classe de partager les moyens par lesquels leur église a été un artisan de paix – intérieurement et extérieurement.

Partie III: Application

Des gens bien intentionnés et miséricordieux peuvent transformer des tentatives de miséricorde en « charité toxique ». La miséricorde n’est pas une destination, c’est plutôt une porte, une ouverture pour faire une différence. La miséricorde qui n’est pas accompagnée de justice – ce qui comprend le développement des destinataires de notre miséricorde – fera plus de mal que de bien à la fois au bénéficiaire qu’au donneur. Faire pour, plutôt que faire avec ceux qui sont dans le besoin bien trop souvent produit une charité toxique. Nous devons profondément croire que chaque personne, chaque communauté, quelle que soit sa pauvreté, a quelque chose de vertueux à apporter à la table. Faire pour une communauté ce qu’elle peut faire d’elle-même est préjudiciable, aussi bien à la vie communautaire qu’individuelle.

Solution: une intervention miséricordieuse doit être dirigée par la communauté plutôt que par le volontariat. Si votre classe est assez grande, divisez-vous en paires et discutez des idées pour l’application de la vraie vie des concepts susmentionnés. Que les membres aient un rôle à jouer, à partir d’un plan visant à répondre à un besoin qu’ils ont découvert dans leur communauté. Ou les faire évaluer une intervention communautaire existante avec laquelle ils se sont familiarisés. Demandez-leur aussi de réfléchir à ces questions (qu’ils écrivent leurs idées sur les lignes):

1. Par quels moyens une communauté indigène ou locale est-elle capable de diriger un programme?

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2. Comment le programme indique-t-il qu’il a l’autosuffisance ultime du quartier comme un objectif prioritaire?

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3. De quelle manière le plan émane-t-il de l’église locale, qui fait partenariat avec des entités de la communauté?

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4. Comment le plan promeut-il l’interdépendance plutôt que la dépendance continue?

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Enfin, que les membres de la classe partagent avec l’ensemble du groupe ce qu’ils ont discuté.

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*21 au 27 Septembre

Une communauté de serviteurs

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: 2 Cor. 2:14-16, Exode 32:1-14, 1 Pie. 2:12, Phil. 2:15, Éphésiens 2:19, Hébreux 10:23-25.

Verset à mémoriser: « Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres. » (Hébreux 10:23, 24, NEG).

En cherchant à s’acquitter de la mission chrétienne, nous ne devrions pas sous-estimer le potentiel de l’église en tant que communauté organisée de croyants. Nous avons déjà noté les défis que nous pouvons rencontrer en cherchant à faire face à l’injustice et à la pauvreté. Mais en travaillant avec des frères et sœurs dans une communauté de foi, nous pouvons être une bénédiction pour ceux qui nous entourent.

La tentation, c’est que lorsque nous nous réunissons en tant qu’église nous devenons distraits en ne laissant pas l’église continuer sa mission, oubliant que l’église existe pour servir le monde dans lequel Dieu l’a placée. Comme un corps, nous ne devons pas ignorer les souffrances et les maux qui existent autour de nous. Si Christ ne l’a pas ignoré, il ne faut pas l’ignorer non plus. Nous devons être fidèles à notre mandat de prêcher l’évangile et parallèlement à cette prédication, nous devons aider les opprimés, ceux qui ont faim, qui sont nus et démunis.

Ensemble en tant que communauté ecclésiale et organisation, nous sommes le corps de Christ (voir 1 Cor. 12:12-20). À ce titre, en tant que communauté, nous devrions marcher comme Jésus a marché, tendre la main comme le fit Jésus et servir de mains, de pieds, de voix et du cœur à Jésus dans le monde aujourd’hui. .

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 28 Septembre.

Leçon

13

(page 104 du guide standard)

22 septembre

Agents de changement

Dans les premiers chapitres des Actes, nous avons vu comment les premiers croyants chrétiens ont formé un autre type de communauté, en prenant soin de ceux qui sont dans le besoin au milieu d’eux, et ensemble, ils sortirent dans la communauté locale pour servir, en leur offrant l’aide lorsque nécessaire et en invitant les gens à se joindre à ce que Dieu faisait parmi eux.

Pour ajouter aux descriptions de Jésus du sel et de la lumière, Paul utilise un certain nombre de métaphores pour représenter l’action de l’église dans le monde. Entre autres, il décrit ceux qui vivent comme peuple de Dieu comme étant un sacrifice (voir Rom. 12:1), le corps de Christ (voir 1 Cor. 12:12-20), des ambassadeurs (voir 2 Corinthiens 5:18-20) et comme un parfum (voir 2 Cor. 2:14-16). Chacune de ces images illustre un rôle de représentant ou d’agent du royaume de Dieu même maintenant, même au milieu d’un monde ravagé par la tragédie des siècles.

Examinez chacune de ces descriptions « représentatives » ci-dessus. Laquelle décrit le mieux comment vous souhaitez représenter Dieu et Ses voies dans votre communauté et pourquoi?

 

 

Chacune de ces images a une action associée, non comme un moyen d’être agréable à Dieu, mais comme des personnes déjà acceptées par Dieu par le sacrifice de Christ, ceux qui ont répondu à l’amour et à la grâce de Dieu en étant Ses agents dans un monde de péché et mourant.

Mais ces métaphores peuvent aussi être considérées à un niveau encore plus profond: puisque l’amour et la grâce de Dieu sont du royaume de Dieu, quand nous agissons ainsi, en reflétant l’amour et la grâce aux autres, nous adoptons et participons au royaume éternel, même maintenant.

En droit international, une ambassade est considérée comme une partie de la nation qu’elle représente, même si elle est géographiquement située dans un pays étranger, peut-être à une longue distance de la nation d’origine. De façon similaire, vivre selon les principes du royaume de Dieu vous donne un aperçu de cette réalité éternelle, ici et maintenant, et à ce titre, constitue un avant-gout de la défaite finale du mal. Et ce faisant – en tant qu’ambassadeurs de Christ, en tant qu’agents de Christ – nous pouvons connaitre la réalité de Son amour et Sa justice dans nos propres vies, dans l’église, et dans la vie de ceux que nous voulons servir.

Lisez 2 Corinthiens 2:16. Quelle est la différence entre les deux arômes, et comment pouvons-nous savoir lequel nous sommes?

 

 

Dimanche

(page 105 du guide standard)

23 septembre

Un reste de serviteur

La définition standard du peuple du reste identifié dans la prophétie biblique se trouve dans Apocalypse 12:17: « ceux qui gardent les commandements de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus. » (Apo 12:17 FBJ). Dans l’histoire de la Bible, ces caractéristiques décrivent le peuple de Dieu dans les derniers jours de l’histoire de la terre. Mais aussi, dans les histoires de la Bible, nous pouvons trouver des exemples de comment un reste similaire avait agi et notamment comment ces gens étaient au service des autres.

A cet égard, l’exemple de Moïse est intimidant. Lisez Exode 32:1-14. Quelle est la comparaison entre Moïse dans cette histoire et le reste décrit dans Apocalypse 12:17?

 

 

Dans Sa colère contre le peuple d’Israël, Dieu a menacé de les détruire et de transférer les promesses faites à Abraham – que ses descendants deviendraient une grande nation – à Moïse et à sa famille (voir Exode 32:10).

Mais Moïse ne voulait pas cela. Au contraire, Moïse a eu l’audace d’argumenter avec Dieu, ce qui suggère que si le Seigneur agissait comme Il menaçait d’agir, les gens auront de Lui une mauvaise image (voir Exode 32:11-13). Mais alors, Moïse va plus loin pour implorer Dieu d’agir autrement.

Moïse avait eu du mal à conduire ces gens à travers le désert. Ils se plaignaient et se querellaient presque dès l’instant où ils étaient mis en liberté. Et encore, Moïse dit à Dieu, si Tu ne peux pas leur pardonner, « efface-moi de ton livre que Tu as écrit » (Exo 32:32 NEG). Moïse était prêt à renoncer à l’éternité pour sauver ceux avec qui il voyageait dans le désert.

Quel puissant exemple d’abnégation et d’intercession en faveur de ceux qui ne le méritent! Et quel puissant symbole du plan du salut!

« En intercédant en faveur d’Israël, Moïse sentit sa timidité l’abandonner devant l’intérêt et l’amour profonds qu’il portait à ce peuple pour lequel, sous la direction de Dieu, il s’était tant dévoué. Dieu exauça ses supplications désintéressées. Il avait voulu mettre à l’épreuve la fidélité et l’affection de son serviteur pour ce peuple égaré et ingrat. Et cette épreuve, Moïse l’avait noblement subie. Son intérêt pour Israël n’avait aucun mobile égoïste. La prospérité du peuple de Dieu lui était plus chère même que la gloire d’être le père d’une grande nation. Le Seigneur prit plaisir à voir la simplicité de coeur et l’abnégation de son serviteur. Il lui confia, comme à un fidèle berger, la grande mission de conduire son peuple jusqu’à la terre promise. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 281.

Qu’est-ce que cela nous apprend sur la façon dont, dans la mesure du possible, nous devons aborder ceux qui sont perdus autour de nous?

 

 

Lundi

(page 106 du guide standard)

24 s²eptembre

Atteindre les âmes

Les discutions de l’église semblent parfois se concentrer sur la nécessité apparente de choisir entre l’accent sur l’œuvre sociale ou l’œuvre de l’évangile, la charité ou le témoignage, la justice ou l’évangélisation. Mais quand nous comprenons mieux chacun de ces concepts et observons de près le ministère de Jésus, la différence se dissipe, et nous nous rendons compte que la prédication de l’évangile et le service aux autres sont étroitement liés. Dans l’une des déclarations les plus connues d’Ellen White, elle a expliqué ce fait comme ceci: « La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait: “Suivez-moi”. C’est ainsi que, par des efforts personnels, il faut entrer en rapport intime avec les gens. On obtiendrait de meilleurs résultats si l’on passait moins de temps à prêcher et davantage à visiter les familles. Il faut secourir les pauvres, soigner les malades, réconforter ceux qui sont dans la peine, instruire les ignorants et conseiller ceux qui manquent d’expérience. Pleurons avec ceux qui pleurent et réjouissons-nous avec ceux qui se réjouissent. » – Ellen G. White, Le ministère de guérison, p. 94.

Comme nous l’avons vu, ces deux actions du royaume – la justice et l’évangélisation – étaient étroitement liées, non seulement au ministère de Jésus, mais aussi au premier mandat de Jésus à Ses disciples: « Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matt 10:7-8 NEG). En bref, le meilleur moyen d’atteindre les autres avec notre message est de pourvoir à leurs besoins.

Lisez 1 Pierre 2:12 et Philippiens 2:15. Que disent Pierre et Paul sur la puissance du témoignage des bonnes œuvres, accomplies par le peuple de Dieu?

 

 

Avec une meilleure compréhension de la bonne nouvelle de Dieu, l’évangélisation n’a aucun sens en l’absence d’une passion pour les gens. Les versets comme 1 Jean 3:16-18 et Jacques 2:16 mettent l’accent sur la contradiction qui consiste à prêcher l’évangile sans le vivre. Au mieux, l’évangélisation – apporter la bonne nouvelle de l’espérance, du secours, de la repentance, de la transformation et qui embrasse tout l’amour de Dieu – est une expression de la justice.

L’évangélisation et le désir de justice viennent de la reconnaissance de l’amour de Dieu pour les perdus, les opprimés et tous ceux qui souffrent, un amour qui grandit aussi dans nos cœurs sous l’influence de Dieu dans nos vies. Nous ne choisissons pas une action ou une autre; nous travaillons avec Dieu en travaillant avec les gens, en répondant à leurs besoins réels et en utilisant toutes les ressources que Dieu nous a confiées.

Comment pouvons-nous garantir, cependant, qu’en faisant les autres bonnes œuvres, nous ne négligions pas la prédication de la bonne nouvelle du salut?

Mardi

(page 107 du guide standard)

25 septembre

Grâce au sein de l’église

Au début du livre de Job, Dieu indique la fidélité de Job envers Lui comme une démonstration de la bonté des voies de Dieu et de Ses rapports avec l’humanité déchue (voir Job 1:8). Il est remarquable que Dieu permette que Sa réputation dépende de comment Son peuple mène sa vie sur cette terre. Mais Paul a élargi cette confiance que Dieu a en certains de ses « saints » pour inclure la communauté de l’église: « Les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd’hui par l’église la sagesse infiniment variée de Dieu » (Eph 3:10 NEG).

Lisez Éphésiens 2:19. Que signifie la description de la communauté ecclésiale comme la « maison » de Dieu? Comment cette description devrait-elle influencer le fonctionnement de l’église organisée?

 

 

Dans toute communauté ou organisation, comment cette entité traite ses membres reflète les valeurs fondamentales du groupe. En tant que maison de Dieu, corps de Christ et communauté spirituelle, l’église a la plus grande vocation à vivre à la mesure de son appel: « car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les églises des saints » (1 Cor 14:33 NEG).

Les valeurs de justice, de grâce et d’amour – comme le démontrent la justice, la grâce et l’amour de Dieu – devraient régir tout ce qui se passe au sein de l’église. Des congrégations locales à l’église mondiale, ces principes devraient guider les dirigeants de l’église sur comment ils conduisent, prennent des décisions et prennent soin de « l’un de ces plus petits » au sein de la communauté ecclésiale. Ces valeurs doivent également guider comment nous résolvons les différends qui surviennent de temps à autre entre les membres. Si nous ne pouvons pas traiter nos frères et sœurs avec équité et dignité, comment pouvons-nous le faire aux autres?

Lorsque l’organisation ecclésiastique emploie des personnes, elle doit être un employeur généreux, mettant la valorisation de la personne avant toute autre considération et luttant contre tout traitement inéquitable des membres. Les églises devraient être des endroits surs, où tous les membres font tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les plus vulnérables. Et, comme nous le voyons dans l’église primitive, les membres de la communauté ecclésiale doivent être surtout prêts à donner pour soutenir ceux qui souffrent dans leur église.

Jésus a donné ceci comme un ordre, disant que non seulement cela transformerait la communauté de foi, mais aussi cela démontrerait la réalité de leur foi à ceux qui Le cherchent: « Je vous donne un commandement nouveau: aimez-vous les uns les autres; comme Je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaitront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13:34-35 NEG).

Mercredi

(page 108 du guide standard)

*26 Septembre

Encourager les uns les autres à faire les bonnes œuvres

Même avec les meilleures motivations et intentions, et en croyant que nous sommes du côté de Dieu et en ayant la bonté, travailler pour le Seigneur peut être difficile et décourageant. La tristesse et la douleur de notre monde sont réelles. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons besoin d’une communauté ecclésiale. Jésus a modélisé ce genre de communauté solidaire avec Ses disciples. Il envoyait rarement les gens seuls, et même quand cela arrivait, ils revenaient s’unir à nouveau et partager leurs histoires et renouveler leur énergie et leur courage.

Lisez Hébreux 10:23-25. Hébreux 10:25 est le plus connu de ces versets, alors qu’ajoutent les deux versets précédents à notre compréhension du verset bien connu? Quelles sont quelques-unes des façons dont nous pouvons s’encourager mutuellement « pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres. » (Heb 10:24 NEG)?

 

 

Dans presque toute tâche, toute cause ou tout projet, un groupe de personnes travaillant ensemble peut atteindre plus d’objectifs que les gens travaillant individuellement. Cela nous rappelle encore une fois l’image de l’église comme corps de Christ (voir Rom. 12:3-6), en qui nous avons tous un rôle à jouer, différent mais complémentaire. Quand nous faisons chacun ce que nous pouvons le mieux, mais d’une manière qui permette à nos influences de collaborer, nous pouvons faire confiance par la foi que notre vie et notre œuvre feront une différence pour l’éternité.

Alors que les résultats sont importants en cherchant à faire ce qui est juste – les résultats concernent les gens et leur vie – il faut parfois faire confiance à Dieu pour les résultats. Parfois lorsque vous travaillez pour lutter contre la pauvreté, protéger les personnes vulnérables, libérer les opprimés et être la voix des sans-voix, vous verrez peu de progrès. Mais nous avons l’espoir que nous travaillons dans une cause bien plus grande et inévitablement victorieuse: « Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. » (Gal 6:9-10 NEG, voir aussi Hébreux 13:16).

C’est pourquoi nous sommes appelés à s’encourager réciproquement. Vivre fidèlement est à la fois joyeux et difficile. Notre Dieu de justice et notre communauté de justice sont nos plus grands supports et ceux à qui nous invitons les autres à se joindre.

Connaissez-vous quelqu’un qui travaille régulièrement pour soulager la souffrance des autres? Comment pourriez-vous encourager cette personne ou ce groupe dans ce bon travail?

 

Jeudi

(page 109 du guide standard)

29 Septembre

Réflexion avancée: lisez Ellen G. White, « Un fidèle témoin », chap. 54, dans Conquérants pacifiques; “Kindness the Key to Hearts,” pp. 81-86, in Welfare Ministry.

« Chaque chrétien doit aussi être un missionnaire. Il nous faut travailler avec sympathie et compassion en faveur de ceux qui ont besoin d’aide, cherchant avec une ferveur désintéressée à soulager les malheurs d’une humanité souffrante... Nous devons nourrir les affamés, vêtir les dépourvus, réconforter les affligés et ceux qui souffrent. Nous devons travailler pour les désespérés et inspirer l’espoir aux découragés. L’amour du Christ, manifesté dans un ministère désintéressé, sera plus efficace pour réformer les méchants que ne le seront l’épée et les cours de justice. Celles-ci sont nécessaires pour inspirer la terreur aux malfaiteurs, mais un missionnaire rempli d’amour peut faire davantage. Le coeur qui se durcit sous les reproches s’ouvrira souvent devant l’amour du Christ. » – Ellen G. White, Le ministère de la guérison, pp. 65, 67.

« Le système des castes, des préjugés raciaux injustes, l’oppression des pauvres, l’esclavage, la négligence de l’infortuné – sont tous antichrétiens et une grave menace pour le bienêtre de la race humaine, et constituent les maux que l’église de Christ est appelée par son Seigneur à renverser. » – A. G. Daniells, Président de la Conférence Générale, parlant de l’œuvre d’Ellen White lors de ses funérailles, Life Sketches of Ellen G. White, p. 473.

Discussion:

u Il y a beaucoup de personnes, groupes et organisations qui cherchent à soulager la souffrance dans le monde. Quelles forces uniques, idées et ressources l’Église Adventiste du Septième Jour peut-elle apporter à cette tâche?

v Vous souvenez-vous d’un moment où vous vous êtes senti encouragé et soutenu par votre communauté ecclésiale? En tirant des leçons de cette expérience, comment pouvez-vous étendre cet encouragement même à d’autres?

w En plus du soutien d’une communauté ecclésiale, quelles autres choses peuvent vous aider à éviter d’être « fatigué de faire le bien »?

x Quels sont les projets de justice et des initiatives de lutte contre la pauvreté que l’Église Adventiste du Septième Jour dans le monde entier soutient actuellement? Comment pouvez-vous contribuer à cet aspect de l’œuvre de l’église?

Résumé: Oui, en tant que chrétiens, nous sommes appelés à servir les autres, surtout ceux qui souffrent, et ceux qui sont opprimés. Et si nous avons nos responsabilités individuelles dans ce domaine, en tant qu’une communauté axée sur son ministère à d’autres, nous pouvons être beaucoup plus efficaces pour travailler ensemble comme une famille ecclésiale.

Vendredi

(page 110 du guide standard)

Histoire Missionnaire

Conduire des passagers à Christ

par Andrew McChesney, Mission adventiste

Byungeun Oh, un chauffeur de taxi en Corée du Sud, n’avait jamais conduit quelqu’un à Christ après des années dans l’église, et il décida de changer cela.

Byungeun avait de nombreux clients réguliers et il commença à avoir de bonnes relations avec eux. Il prenait des numéros de téléphone des passagers, et avec son épouse, ils les amenaient à manger et leur rendaient visite à la maison. Un après-midi de sabbat, Byungeun et son épouse, Mihyun Yun, visitèrent la maison d’un passager du nom de M. Choi. Ils causèrent pendant un certain temps, et Byungeun invita l’homme à diner. Alors qu’ils quittaient la maison, M. Choi montra une petite église à proximité et déclara qu’il y avait autrefois adoré. Byungeun trouva l’occasion de partager sa foi. « Nous avons une très belle église », dit-il. « Souhaitez-vous nous visiter? » M. Choi accepta de visiter l’église dans la ville de Chuncheon.

Byungeun alla à un restaurant local. Son propriétaire adventiste se réjouit que M. Choi a prévu d’aller à l’église. La gentillesse surprit M. Choi et renforça sa détermination à visiter l’église. Après ce premier sabbat, M. Choi retourna à l’église chaque semaine et fut baptisé.

Byungeun gagna sa première âme pour Christ, et il n’eut pas l’intention d’arrêter. Un jour, il vit un vieil homme sortant d’une maison. Il s’arrêta pour le saluer. « J’étais sur le point d’appeler un taxi », dit l’homme. Byungeun offrit rapidement d’emmener l’homme à sa destination. En conduisant, il apprit que l’homme s’appelait M. Park et décida de lui rendre visite à la maison ce soir-là.

Byungeun et son épouse se présentèrent avec plusieurs petits cadeaux. M. Park les conduisit dans la salle de séjour et les présenta à sa femme, Chunja An. Byungeun apprit que l’épouse avait un problème. Elle n’a pas pu assister aux services à son église de dimanche parce qu’elle travaillait six jours par semaine, avec seulement les samedis comme jour de repos. « Nous allons à l’église le samedi », déclara Byungeun. « Pourquoi ne pas venir avec nous? » Bientôt elle fut baptisée à l’Église Adventiste.

En deux ans, Byungeun, photo à gauche, a conduit trois p ersonnes à Christ. Il est convaincu que si lui, un chauffeur de taxi âgé de 58 ans, peut le faire, quelqu’un le peut aussi.

« Réduisez votre travail pour pouvoir faire l’œuvre de Dieu », dit-il. « Simplifiez la vie et puis remplissez-la avec la joie de rencontrer des âmes. »

Partie I: Aperçu

« Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que Son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les Siens qui étaient dans le monde, mit le comble à Son amour pour eux. » (Jean 13:1 NEG).

« Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre Ses mains… se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont Il était ceint. » (Jean 13:3, 5 NEG). Après cela, Jésus dit: « car Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme Je vous ai fait. » (Jeah 13:15 NEG). Le Fondateur de l’église chrétienne, dès le début, fit du leadeurship serviteur, le mode opératoire du corps de Christ.

La leçon de cette semaine ressemble à nouveau à la communauté des serviteurs de l’église primitive et à l’imagerie qui décrit leurs actions. Notons aussi que le reste de Dieu aura un cœur de serviteur pour l’intercession, le sacrifice de soi et la grâce. Nous avons aussi remarqué que le soin de ceux qui sont dans le besoin et la prédication de l’évangile sont interdépendants; nous sommes mis au défi d’examiner la justice, la grâce et l’amour comme fondement de ce que cela signifie de faire partie de la « maison de Dieu », et nous sommes davantage encouragés à cultiver un esprit collaboratif et solidaire dans le ministère que Dieu appelle Son église à accomplir.

Objectifs du moniteur:

• Explorez avec votre classe ce que cela signifie d’être une communauté de serviteurs pour la communauté en dehors de votre église.

• Aussi, découvrez pourquoi votre église existe et l’importance du leadeurship et des départements de votre église.

• Comment ces ministères fonctionnent-ils ensemble vers un changement positif, à l’intérieur et à l’extérieur de l’église?

Partie II: Commentaire

Illustration

Une communauté de serviteurs:

Appartenir à « une communauté de foi » est bon pour tout le monde, spirituellement, mentalement, émotionnellement, socialement et physiquement. La recherche montre que certaines personnes qui appartiennent à une communauté de foi et prennent part aux services religieux peuvent vivre plus longtemps.

Réfléchissez: Comment pouvez-vous contribuer à faire de votre église un environnement véritablement sain qui guérit et qui favorise la vie abondante (Jean 10:10), même qui donne potentiellement une vie plus longue, pour tous ceux qui font partie actuellement, ou qui feront partie de votre communauté de foi?

Faire partie d’une communauté de serviteurs élargit la bénédiction d’être dans une communauté ecclésiale. La dimension du serviteur est énoncée dans Galates 6:9, 10. Lisez ce passage dans la classe.

Lorsque vous et les membres de votre classe appartenez à une communauté aimante qui est également occupée à faire le « bien à tous », à l’intérieur et à l’extérieur, il y a des bénédictions holistiques pour les donneurs et les récepteurs. Dans une étude de 3 296 volontaires effectuant des actes de bonté, il a été établi une relation claire de cause à effet entre l’aide et la bonne santé. La santé physique et mentale des volontaires s’est améliorée considérablement. Par exemple, après avoir effectué un acte de gentillesse, les bénévoles étaient animés d’une sensation de bonheur. Cela est indiqué par une forte réduction du stress et la libération d’endorphines, les analgésiques naturels du corps. Ce bonheur est suivi d’une longue durée de bienêtre émotionnel. Ainsi, vous « faites le bien » pour vous-même aussi! Lorsque vous ajoutez la joie à votre service (Ps. 100:2), l’effet positif sur le donneur et le receveur est encore plus grand. Lisez Ésaïe 58:10, 11.

Invitez les membres de la classe à partager leurs propres expériences de comment la joie d’aider les autres a réduit « l’usure de la compassion » en les aidant personnellement d’une manière holistique. Invitez-les à partager comment leur service a aidé d’autres d’une manière holistique en dehors de leur église.

Écriture: Demandez à votre classe de lire Ésaïe 42:1-4, puis sa réalisation dans le ministère de Jésus dans Matthieu 12:18-21. Cette prophétie d’Ésaïe porte clairement sur le serviteur Jésus et Sa mission. Ésaïe 42:1-4 est le premier des chants du « serviteur », qui décrivent le ministère de Christ, un serviteur spécial qui accomplit le dessein de Dieu pour Son peuple et le monde. Les autres chansons du serviteur se référant au Messie se trouvent dans Ésaïe 49:1-13, Ésaïe 50.4-11 et Ésaïe 52 13-53, 12.

Que dit Ésaïe 42:1-4 sur les priorités de Christ? Sur Sa mission? Quelles sont vos priorités en tant que disciple de Christ? Quelle est votre mission? La mission de l’église? Si vous avez le temps, discutez des autres chansons du serviteur.

Le Nouveau Testament a une chanson de serviteur, connue comme la chanson de la kénose, dans Philippiens 2:5-11. Kénose est un mot grec qui signifie « rien ». Lisez cette chanson kénose, ainsi appelée, parce que Christ s’est « dépouillé Lui-même » (Philippiens 2:7, Segond) et ne se faisait « aucune réputation » (Philippiens 2:7). Notez le verset 7. Jésus ne s’accrocha pas à la divinité et à la souveraineté qui lui appartenaient à juste titre, mais à la servitude, qui est la passion qui a régné sur sa vie (voir Matthieu 20:26-28).

Selon les normes culturelles de Son temps, Jésus semblait avoir des priorités de la vie à l’envers. Il semble qu’Il tournait toujours les choses à l’envers. Dans un premier temps, le très exalté Fils de Dieu est devenu un serviteur. Lisez Matthieu 20:26 et Matthieu 23:11, 12. Plus tard, les disciples de Jésus seraient accusés de « bouleverser le monde » (Actes 17:6 NEG). Ils servaient au lieu de régner. Robert Banks a résumé leur philosophie non conventionnel en ces termes: « ce dont nous avons besoin aujourd’hui, comme nous l’entendons plus souvent, c’est des leadeurs serviteurs, mais en termes plus clairs, des serviteurs dirigeants. »

Discutez de la différence entre « leadeurs serviteurs » et « serviteurs dirigeants. » Aussi, pensez à un autre angle de la question: ce n’est pas suffisant de dire que nous sommes serviteurs de Christ, car il y a des mauvais serviteurs aussi qui prétendent être des serviteurs de Christ. Certains serviteurs ne comprennent pas la philosophie « à l’envers » de Christ. Dans leur zèle à être des serviteurs de Christ, ils ont essayé de prendre l’autorité, de gouverner et de dominer au nom de Christ. Fondamentalement, ils sont à l’envers de Christ.

Discutez: Quels exemples historiques viennent à l’esprit des serviteurs qui ont dominé au nom de Christ? Des exemples récents? Comment pouvons-nous éviter d’être des mauvais serviteurs qui sont des maitres/seigneurs sur ceux que nous servons?

Écriture: Pas longtemps avant qu’Il fût crucifié, Jésus a passé quelque temps intense de qualité avec Ses disciples, en leur donnant des paroles d’encouragement et de réconfort. Lisez Jean 15:15.

Discutez: Ce verset signifie-t-il que les disciples de Jésus devaient alors cesser d’être une communauté de serviteurs et devenir une communauté d’amis? Qu’est-ce que cela signifie? Une allusion à cette question se trouve dans le mot grec pour serviteurs, dans Jean 15:15, douloi, qui indique un serviteur dont l’état est probablement limité. Puisque Jésus avait mis Sa confiance en Ses disciples et les avait révélé beaucoup de choses, ils n’obéissaient pas aveuglément comme un esclave ordinaire. Il semble donc que Jésus appelle Ses disciples à Le voir maintenant plus comme un ami, plutôt qu’une personne d’autorité. En outre, Jésus savait que les serviteurs pouvaient se transformer en seigneurs, mais pas les amis.

Les serviteurs professionnels peuvent travailler à partir de l’hypothèse que « je serai mieux parce que je connais mieux », mais les amis sont des collaborateurs et pensent que « nous serons mieux parce que nous partageons les principes de vie des uns et des autres. » Comment cet examen affectera-t-il notre approche au service de nos collectivités?

Illustration

La définition de « synergie » est « l’interaction des éléments qui une fois combinés produisent un effet total qui est supérieur à la somme des éléments et contributions individuelles, etc. » Une église a une synergie en son sein lorsque ses membres et les ministères travaillent et servent leur collectivité ensemble plutôt que séparément. Cette synergie produira un effet total plus élevé que chacun des éléments séparés. Voici une petite « parabole » pour illustrer cela:

Une famille planifiait les vacances depuis six mois à l’avance. Le père partagea les différentes responsabilités de la planification aux membres de sa famille. Il était responsable de tout, choisit l’endroit et passa la commande. Il acheta des billets pour Orlando, en Floride. Son épouse fut chargée de trouver un hôtel, et elle réserva un hôtel à Los Angeles, en Californie. Son fils fut chargé de prendre soin de la nourriture, et il fit des réservations dans les restaurants de Chicago (Illinois). Sa fille était chargée des activités, et elle prévit des activités et les lieux à visiter à New York. Où iront-ils? Ils coopéraient, mais ne communiquaient pas entre eux sur leurs plans.

Il ne suffit pas de simplement planifier des évènements déconnectés de la communauté autour de votre église. Les ministères de l’Église doivent travailler ensemble afin d’élaborer un processus pour faire une plus grande différence dans votre collectivité. Discutez dans votre classe de comment tous les départements de votre communauté ecclésiale peuvent planifier ensemble pour être des agents de changement plus efficaces dans la communauté à l’extérieur de votre église.

Partie III: Application

Un médecin missionnaire est retourné dans son pays pour trouver une Église Adventiste du Septième Jour qui, lui avait-on dit, était proche de sa maison quand il grandissait. (Il n’était pas un Adventiste à l’époque). Il se rendit à l’endroit où on lui disait que l’église était située. Il ne trouva aucun bâtiment d’église, et il vit un homme en face d’où l’église était supposée être. Le médecin demanda s’il y avait une Église Adventiste. L’homme répondit: « il y a un groupe de gens qui se rassemblent dans cette maison près de la rue chaque samedi. Je ne sais pas grand-chose d’eux parce qu’ils viennent, ils chantent et s’en vont. »

Comparez l’église ci-dessus, qui n’était qu’un « club de santé spirituelle » pour les membres, à une église au Swaziland, en Afrique. Le besoin le plus urgent était une nutrition adéquate pour les nombreux orphelins du sida dans leur communauté. Mme Busi Vilakazi, une retraitée, et d’autres membres, commencèrent à nourrir ces orphelins avec un repas solide six jours par semaine. Ils avaient commencé avec 50 enfants et 10 ans plus tard, ils servaient 300 enfants par jour. En outre, ils ont commencé une école maternelle. D’autres services incluaient la distribution de vêtements, le partage des légumes de leur jardin, le soin des malades et la formation en compétences du pilotage du programme de développement pour les femmes et les hommes. Cette manifestation de l’amour de Jésus a engendré une nouvelle église. « Le Sauveur a donné Sa vie précieuse afin d’établir une église capable de prendre soin des âmes tristes et tentées. » – (traduit d’Ellen G. White, The Desire of Ages, p. 640). Ce n’est pas simplement que l’église de Dieu a une mission. C’est le Dieu missionnaire qui a une église.

Discutez: Pourquoi votre église existe-t-elle? Laquelle des églises décrites ci-dessus est comme votre église? Écrivez une liste d’idées sur comment votre église peut devenir une communauté « capable » de serviteurs.

Commentaires pour les moniteurs

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Le guide du quatrième trimestre, proposé par Jiří Moskala, est intitulé Ezra et Néhémie. Ces deux leadeurs exceptionnels portaient au cœur la prospérité du peuple de Dieu et la proclamation de la gloire de de Dieu dans le monde entier. Leur vie est un modèle de ce que Dieu peut faire par des leadeurs fidèles. Les leçons du trimestre se concentrent sur les livres qui portent leurs noms respectifs. Lorsque des obstacles apparaissent et que l’opposition surgit, seul Dieu peut fournir la victoire. Les thèmes de ces livres sont la providence de Dieu, Sa fidélité et Son alliance. Par Ses serviteurs, Dieu appela Son peuple au réveil et à la réforme. En étudiant attentivement le modèle révélé dans ces deux livres, nous pouvons discerner les actions et le leadeurship de Dieu. En étudiant ce trimestre, que le Seigneur transforme notre pensée et nous permette de Le suivre fidèlement au quotidien.

Leçon 1—Aperçu historique: Zorobabel et Esdras

La semaine en bref:

Dimanche: Le premier retour des exilés (Jérémie 25:11, 12)

Lundi: Aperçu des rois et des évènements (Esdras 4:1-7)

Mardi: Le second retour des exilés (Esdras 7:1-10)

Mercredi: Le décret d’Artaxerxès (Esdras 7:11-28)

Jeudi: L’importance de l’éducation (Esdras 7:6 et 10)

Verset à mémoriser: – Esdras 1:2

Idée centrale: Dieu avait promis que Son peuple retournerait dans son pays après 70 ans d’exil à Babylone. Le roi Cyrus fut l’instrument de Dieu pour permettre ce retour. Dieu a garanti que Jérusalem sera rebâtie, et il a touché le cœur de Cyrus à accorder l’autorisation de reconstruire le temple.

Leçon 2 Néhémie

La semaine en bref:

Dimanche: Néhémie reçoit de mauvaises nouvelle (Néhémie 1:1-4)

Lundi: Prière de Néhémie (Néhémie 1:5-11)

Mardi: Néhémie parle (Néhémie 1:11)

Mercredi: Néhémie envoyé (Néhémie 2:9, 10)

Jeudi: Néhémie se prépare pour sa tâche (Néhémie 2:11-20)

Verset à mémoriser Néhémie 1:4, 5

Idée centrale: La leçon parle de deux groupes de captifs sont rentrés à Juda dans l’accomplissement au moins partiel des promesses de Dieu à la nation hébraïque. Mais il y a un autre groupe d’exilés que Dieu préparait pour reconstruire la ville et sa muraille.

Leçons pour les malvoyants: Le Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat est disponible gratuitement chaque mois en braille et sur CD audio pour les malvoyants et les personnes handicapées physiques qui ne peuvent lire les imprimés à l’encre normale. Ceci inclut les personnes qui, en raison de l’arthrite, de la sclérose, de la paralysie, des accidents et autres, ne peuvent pas tenir ou se concentrer pour lire les publications imprimées à l’encre normale. Contactez les Services Chrétiens d’Enregistrement des Aveugles, B. P. 6097, Lincoln, NE 68506-0097. Téléphone:402-488-0981; e-mail: info@christianrecord.org; site Web: www.christianrecord.org.