École Du Sabbat, 3ème trimestre 2019 – L’un de Ces Plus Petits: Un Appel à Servir les Nécessiteux
Contributeur principal Traducteur
Jonathan Duffy Hanoukoume Cyril Kparou
Éditeurs Directeurs de Publication
Clifford R. Goldstein Lea Alexander Greve
Soraya Homayouni Sharon Thomas-Crews
Coordinateur – Pacific Press® Coordinateurs de l’édition française
Tricia Wegh Abraham Dada Obaya
Michael Eckert
Directeur Artistique Vincent Same
Lars Justinen
Contributeurs du guide moniteur
Gaspar Colón, pasteur à l’église Adventiste du Septième Jour à Spencerville, Silver Spring, Md, U.S.A.; May-Ellen Colón, directrice d’ADRA International pour la Conférence Générale de l’Église Adventiste du Septième Jour, Silver Spring, Md, U.S.A.
1 Dieu créa – 29 Juin – 5 Juillet 5
2 Le plan d’un monde meilleur – 6 – 12 Juillet 18
3 Le sabbat: un jour de liberté – 13-19 Juillet 31
4 La miséricorde et la Justice dans les Psaumes et les Proverbes – 20-26 Juillet 44
5 Le cri des prophètes – 27 Juillet – 2 Aout 57
6 Adorer le Créateur 3-9 Aout 72
7 Jésus et les indigents – 10-16 Aout 85
8 L’un de ces plus petits 17-23 Aout 98
9 Ministère dans l’église du Nouveau Testament – 24-30 Aout 111
10 Vivre l’évangile – 31 Aout – 6 Septembre 124
11 Vivre l’espérance adventiste 7-13 Septembre 137
12 Aimer la miséricorde 14-20 Septembre 150
13 Une communauté de serviteurs 21-27 Septembre 163
Bureau Éditorial — 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904.
Visitez-nous sur le site web: http://www.absg.adventist.org
L’un de ces plus petits
Les Adventistes du septième jour sont appelés à proclamer « l’évangile éternel » (Apo. 14:6) au monde entier. Ce faisant, nous obéissons simplement au mandat de faire des disciples, les baptisant et leur enseignant à observer tout ce qu’Il nous a commandé (Matthieu 28: 20, LSG). Et parmi ces choses, il a commandé que nous servions les opprimés, les pauvres, les affamés, et les prisonniers.
Après tout, c’est Jésus qui, après avoir raconté la parabole du bon Samaritain (Luc 10:30-36), commanda à Ses auditeurs : « allez et faites de même » (Luc 10:37). C’est Jésus qui, en décrivant le temps où Il séparerait les nations devant Lui comme un « berger sépare ses moutons des chèvres » (Matthieu 25: 32), a parlé de l’importance d’aider ceux qui ont faim, ceux qui sont malades, nus et en prison. « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à Moi que vous les avez faites » (Mat 25:40 NEG).
En d’autres termes, tout comme nous devons proclamer les grandes vérités sur le salut, le sanctuaire, l’état des morts et la perpétuité de la loi, nous devons aussi pourvoir aux besoins des autres. Et qu’y a-t-il de mieux dans l’évangélisation que de pourvoir aux besoins des autres? Comme Ellen G. White l’a si bien écrit: « La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant Sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis Il leur disait: “Suivez-moi.” » – Le ministère de la guérison, p. 143.
Selon une recherche, l’Écriture contient 2103 versets exprimant la préoccupation particulière de Dieu pour les pauvres et les opprimés. Par rapport à beaucoup d’autres aspects de la foi, la doctrine et la vie du chrétien en général, le poids des références sur le soin qu’il faut apporter aux indigents est écrasant. Nous devons prendre au sérieux ce ministère qui consiste à soulager la douleur et la souffrance qui existe autour de nous. Cela ne nous empêche pas de mener à bien notre œuvre de diffusion de l’évangile; au contraire, cela peut devenir un puissant moyen de le faire.
Bien sûr, c’est une bonne chose d’aider les autres, juste pour le plaisir de les aider. Nous devons « faire le bien » (Michée 6:8) tout simplement parce que c’est juste et bon de « faire la justice ». Et pourtant, n’est-il pas encore mieux qu’en faisant la justice, en aidant les autres dans leurs besoins immédiats et temporels, de les diriger aussi vers « la raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pie. 3:15), c’est-à-dire, la promesse de la vie éternelle en Christ?
Jésus a guéri les malades, rendu la vue aux aveugles, guéri les lépreux, et même ressuscité les morts. Mais tous ceux auprès de qui Il a exercé Son ministère allaient mourir tôt ou tard de toute façon, n’est-ce pas? Ainsi, à long terme, quel que soit ce qu’Il a pu faire pour eux et pour leurs besoins immédiats, le plus important est qu’Il a aussi fait plus. Oui, après avoir pourvu à leurs besoins immédiats, Il leur disait: « suis-Moi ». Et c’est précisément la raison pour laquelle nous devrions aussi pourvoir aux besoins des indigents et leur dire: « suivez-Le ».
Il est évident qu’en recherchant la justice et la bonté dans le monde, nous répandions le royaume de Dieu (Luc 4:18, 19) d’une manière aussi fidèle et valide, peut-être aussi efficace que la prédication. Quand nous prenons soin des pauvres et des opprimés, nous rendons effectivement gloire et honneur à Dieu (Ésaïe 58: 6-10). Mais si nous échouons dans le ministre auprès des indigents, nous donnons une mauvaise image de Dieu (Prov. 14:31).
Ce trimestre, nous explorons ce que dit la parole de Dieu (et elle en dit long) sur notre devoir de pourvoir aux besoins de ceux qui nous entourent.
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:8). Ce passage résume toute la pensée.
Jonathan Duffy a servi comme président d’ADRA International depuis 2012. Avant de rejoindre ADRA Australie en 2008, Duffy a servi comme directeur de la santé adventiste pour la Division du Sud Pacifique où il a eu beaucoup d’expérience dans le développement de la santé communautaire et de la promotion de la santé.

« La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant Sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis Il leur disait: “Suivez-moi.” » – Le ministère de la guérison, p. 143.
« Le vrai enseignant ne se contente pas des pensées ternes, d’un esprit indolent ou d’une mémoire lâche. Il cherche constamment les meilleures méthodes et techniques d’enseignement. Sa vie est en croissance continuelle. Dans le travail d’un tel enseignant, il y a une fraicheur, une puissance d’accélération, qui éveille et inspire la classe. »
—(Traduit d’Ellen G. White, Counsels on Sabbath School Work, p. 103).
Être un moniteur de l’école du sabbat est à la fois un privilège et une responsabilité. Un privilège parce que cela offre au moniteur l’opportunité de diriger l’étude et la discussion de la leçon de la semaine, afin de permettre à la classe d’avoir à la fois une appréciation personnelle de la parole de Dieu et une expérience collective de communion spirituelle avec les membres de la classe. À la fin de la leçon, les membres devraient avoir un sentiment de la bonté de la parole de Dieu et de sa puissance éternelle. La responsabilité du moniteur exige qu’il soit pleinement conscient de l’Écriture et qu’il étudie en suivant le flux de la leçon, l’interconnexion des leçons au thème du trimestre et l’application de chaque leçon à la vie personnelle et au témoignage collectif.
Ce guide est conçu pour aider les enseignants à s’acquitter adéquatement de leur responsabilité. Il comprend trois parties:
1. Aperçu introduit le sujet de la leçon, les textes essentiels, les liens avec la leçon précédente et le thème de la leçon. Cette partie répond aux questions telles que: pourquoi cette leçon est-elle importante? Que dit la Bible à ce sujet? Quels sont les principaux thèmes abordés dans la leçon? Comment cette leçon affecte-t-elle ma vie personnelle?
2. Commentaire est la partie principale du guide moniteur. Il peut avoir deux ou plusieurs sections, chacune portant sur le thème introduit dans la partie « Aperçu ». Le commentaire peut comprendre plusieurs discussions approfondies qui élargissent les thèmes décrits dans l’aperçu. Le commentaire fournit une étude approfondie des thèmes et offre du matériel de discussion scripturaire, exégétique, illustrative, qui mène à une meilleure compréhension des thèmes. Le commentaire peut également être une étude biblique ou l’exégèse appropriée à la leçon. Sur un mode participatif, le commentaire peut avoir des points de discussion, des illustrations appropriées à l’étude et des questions à méditer.
3. Application est la dernière partie du guide moniteur dans chaque leçon. Cette section permet à la classe de discuter de ce qui a été présenté dans le commentaire et de comment cela affecte la vie chrétienne. L’application peut nécessiter une discussion, l’analyse de ce que dit la leçon, ou peut-être un témoignage sur la façon dont on peut sentir l’impact de la leçon sur la vie.
Note finale: ce qui est mentionné ci-dessus est seulement suggestif. Il y a plusieurs façons de présenter la leçon, et donc, cette explication n’est pas exhaustive ou prescriptive dans son champ d’application. Le monitorat ne doit pas devenir monotone, répétitif ou spéculatif. Le monitorat de l’école du sabbat devrait être basé sur la Bible, centré sur Christ, renforcer la foi et bâtir la communion fraternelle.
Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat Adulte.
Comment utiliser le guide moniteur?
*29 Juin au 5 Juillet
Dieu créa...
Sabbat Après-Midi
Lecture de la semaine: Genèse 1-3, Actes 17:28, Psaume 148, Psaume 24:1, Genèse 4:1-9, Matthieu 22:37-39, Apocalypse 14:7.
Verset à mémoriser: « Opprimer le pauvre, c’est outrager Celui qui l’a fait; mais avoir pitié de l’indigent, c’est L’honorer. » (Prov. 14:31 NEG).
Avez-vous une fois créé quelque chose, peut-être un objet d’art ou artisanal, un repas ou autre, juste pour la voir brisée ou rejetée par la personne à qui vous l’avez offerte? Si oui, vous pourriez avoir juste un petit aperçu de ce que Dieu a ressenti après avoir créé ce monde et donné la vie, juste pour voir Sa créature brisée par le péché.
La Bible dit que le monde a été créé, et c’était « très bon ». Comment Dieu se sentait après Sa création est évident dans les récits de la création dans Genèse 1 et 2. C’est le contexte dans lequel nous devrions lire le récit de la chute dans Genèse 3 et la tristesse de Dieu quand Il rencontre Ses créatures déchues.
Fait remarquable, notre monde continue d’être l’objet de l’attention de Dieu, même malgré les millénaires de péché, de violence, d’injustice et de rébellion. Et encore plus remarquable, alors que Dieu a mis en place Son plan du salut qui consiste à recréer le monde, Il nous a donné, en tant que croyants, un rôle à jouer dans l’accomplissement de Son plan. Oui, nous sommes les destinataires de Sa grâce; mais, la grâce que nous avons reçue implique notre responsabilité en tant que collaborateurs de notre Seigneur. Quelle responsabilité solennelle et sacrée!
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 6 Juillet.

Leçon
1
(page 6 du guide standard)
30 Juin
Dieu: un aperçu de la création
Ce monde et toute vie, notre propre vie et tout ce que nous en faisons, la vie de tout le monde autour de nous et comment nous interagissons avec les autres, la vie elle-même et comment elle est vécue au mieux – tout ceci commence par Dieu, « car en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être », (Actes 17:28 NEG).
Voici comment commence le récit de la Bible: « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1, LSG). Et le fait qu’Il a parlé et tout est venu à l’existence indique une puissance et un processus que nous ne pouvons même pas imaginer.
Et pourtant, Dieu n’a pas créé à distance; Il était intimement impliqué, surtout en ce qui concerne la création du premier être humain (Gen. 2:7).
Lisez l’histoire de la création des premiers êtres humains dans Genèse 1:26-31. Qu’est-ce que cela nous apprend sur Dieu? Qu’est-ce que cela nous apprend sur les humains?
On a souvent dit que nous pouvons apprendre beaucoup de choses sur Dieu en passant du temps dans la nature, en observant Sa création et en voyant en elle le caractère du Créateur Lui-même. Mais nous pouvons aussi voir un aperçu de comment Dieu a créé le monde en examinant notre compréhension de Dieu Lui-même. Par exemple, si Dieu est un Dieu d’ordre, nous devrions nous attendre à trouver l’ordre dans Sa création. Ou si nous croyons que Dieu est un Dieu de créativité, nous ne devrions pas être surpris de trouver des exemples incroyables de cette créativité dans le monde qu’Il a créé.
De même, nous croyons que Dieu est un Dieu des relations, et donc, nous trouvons les relations comme un élément fondamental dans la façon dont Dieu a organisé le monde en système. Il a créé chaque élément du monde par rapport au reste de la création. Il a créé les animaux dans une harmonie relationnelle. Il a créé les êtres humains en relation avec Lui-même, en harmonie l’un avec l’autre et avec le reste de la création.
Alors que notre compréhension de Dieu est limitée à bien des égards, ce que nous pouvons voir de Son caractère devrait nous inciter à reconsidérer la façon dont le monde devrait être.
Combien trouvez-vous utile votre compréhension du monde, à le voir comme un reflet du caractère de Dieu, même avec les ravages du péché si évidents?
Dimanche
(page 7 du guide standard)
1er Juillet
Un monde complet
Il est facile d’avoir la nostalgie de l’Eden. Il y a quelque chose dans les brèves descriptions du jardin que Dieu a créé pour Adam et Êve qui suscite une note de nostalgie dans nos cœurs. Nous ne comprenons pas comment un tel monde fonctionnait, mais nous pensons que ce devrait être une très bonne expérience. Cela dénote aussi un sentiment de satisfaction et d’exhaustivité: « Dieu vit tout ce qu’Il avait fait et voici, cela était très bon » (Gen 1:31 NEG).
Dieu a fait quelque chose de beau et fonctionnel. La terre était exquise dans sa conception, sa forme et son aspect pratique. Tout était palpitant de vie et de couleurs, mais aussi rempli de tout le nécessaire pour la vie et l’épanouissement. Il n’est pas étonnant que Dieu s’arrête de temps en temps pour affirmer que ce monde qu’Il faisait était bon.
Lisez Genèse 1. Que pensez-vous du sens des déclarations répétées que « Dieu vit que cela était bon »? Voir Genèse 1:4, 10, 12, 18, 25 et 31.
Bien qu’écrite entièrement après la chute, la Bible est remplie des célébrations du monde naturel, comme dans Job 38 à 41 et Psaume 148. Et nous devons nous rappeler que celles-ci ne sont pas écrites comme un aperçu de comment le monde a été créé avant tout péché; elles sont écrites au présent, célébrant la bonté qui est encore évidente dans notre monde.
Jésus aussi a pris des exemples des soins et de la bonté de Dieu dans le monde naturel (voir Matthieu 6:26, 28-30), en révélant aussi bien notre dépendance à l’égard de Dieu que notre appréciation des dons simples qui nous entourent avec émerveillement. Si nous ouvrons nos yeux et regardons les merveilles de la création, nous pouvons voir que nous sommes vraiment les destinataires des merveilleux dons de notre Créateur. Notre réponse, même face aux épreuves de la vie, devrait être la gratitude et un humble abandon au Dispensateur du don. En tant qu’Adventistes du Septième Jour – ceux qui célèbrent la création pour anticiper le royaume de Dieu à venir – il nous faut comprendre que les beautés, les joies et la bonté, que nous voyons et vivons dans ce monde sont un aperçu de ce que notre monde était autrefois et encore une fois, ce qui sera.
Selon votre expérience du monde naturel, qu’est-ce qui vous plait particulièrement des merveilles de la création? Dans votre vie quotidienne, comment pouvez-vous être en mesure de mieux connaitre le Seigneur à travers les merveilles du monde naturel?
Lundi
(page 8 du guide standard)
2 Juillet
Intendants de la terre
Selon la Bible, le jardin d’Éden et la terre nouvellement créée étaient remplis d’abondance et de jouissance pour la vie et l’épanouissement, en particulier pour les êtres humains.
Mais Dieu a aussi donné au premier couple et au reste d’entre nous qui viendraient après eux, un rôle à jouer dans Sa création. Il devient clairement évident – et pas seulement de Sa méthode de création – qu’Adam et Ève étaient d’un statut spécial dans ce nouveau monde.
Adam reçut tout d’abord la tâche de nommer les animaux et les oiseaux (voir Gen. 2:19). Puis il reçut un autre rôle, présenté comme une bénédiction de Dieu Lui-même: « Dieu les bénit, et Dieu leur dit: soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. (Gen 1:28 NEG).
Lisez et comparez Genèse 1:28 et 2:15. Comment qualifieriez-vous la description du travail humain en une ou deux phrases?
Trop souvent dans l’histoire du christianisme, Genèse 1:28 a été utilisé par certains comme une licence pour exploiter la terre, même au point de détruire le monde naturel. Oui, évidemment le monde fut créé pour le plaisir, le bonheur et la vie humaine. Mais la responsabilité humaine est de « cultiver et prendre soin » de la terre – selon les mots de Genèse 2:15.
Lorsque nous parlons de l’intendance, notre première pensée va souvent vers l’argent, mais le premier ordre d’intendance dans la Bible est de prendre soin de la terre que Dieu a créée et qui nous a été confiée. L’ordre donné à Adam et Ève prévoyait aussi que la responsabilité de garder la terre soit partagée avec leurs enfants et les générations futures. Dans le plan initial pour le monde, le monde créé continuerait d’être une source de vie, de bonté et de beauté pour tous les êtres humains, et Adam et Ève auraient un grand rôle à jouer.
La terre appartient toujours au Seigneur (voir Psaume 24:1), et nous sommes toujours appelés à être les gardiens de tout ce que Dieu nous a donné. Peut-être nous pourrions conclure, ainsi, que dans un monde déchu, notre responsabilité en tant qu’intendants est encore plus grande.
Que signifie pour vous le fait d’être un intendant de la terre aujourd’hui, dans un monde déchu? Comment la réalisation de cette responsabilité devrait affecter comment vous vivez au quotidien?
Mardi
(page 9 du guide standard)
3 Juillet
Un monde brisé
Une chose que Dieu a donnée à Adam et Ève, et qu’Il n’a pas donnée aux autres créatures sur la terre était la liberté morale. Ils étaient des êtres moraux, et cela les différentiait des plantes, des animaux, et des arbres. Cette liberté morale a une valeur inestimable aux yeux de Dieu au point qu’Il donnât à Son peuple la possibilité de choisir de Lui désobéir. Ce faisant, Il risquait de perdre tout ce qu’Il avait créé au détriment d’une relation intime avec Ses créatures humaines, celles-ci étant dotées du libre arbitre.
Mais il y avait aussi un destructeur (cette liberté morale était aussi donnée aux anges), celui qui voulait perturber le monde merveilleux et complet que Dieu avait créé et utiliser la création spéciale de Dieu sur la terre – les êtres humains – pour le faire. S’exprimant par le serpent, le diable a mis en doute l’exhaustivité et la suffisance de ce que Dieu avait fourni (voir Genèse 3:1-5). La tentation primitive consistait à convoiter plus que ce que Dieu leur avait donné, à douter de la bonté de Dieu et à compter sur eux-mêmes.
Dans ce choix, les relations qui faisaient partie intégrante de la création furent rompues. Adam et Ève ne pouvaient plus jouir de la relation avec leur Créateur comme Il l’avait prévue (voir Genèse 3:8-10). Ils se rendirent soudainement compte qu’ils étaient nus et avaient honte, et leur relation l’un avec l’autre fut presque irrémédiablement modifiée. Leur relation avec le reste de la terre fut aussi tendue et brisée.
Lisez Genèse 3:16-19. Que nous disent ces versets sur les relations modifiées entre les êtres humains et le monde naturel?
À cause de la réalité du péché, la vie devint soudainement très difficile pour Adam, Ève et le reste de la création. Les conséquences du péché sont réelles, en particulier en ce qui concerne nos relations et l’humanité. En effet, nous sommes éloignés de notre Créateur. Nos familles sont également touchées à bien des égards, et nos relations avec autrui sont souvent un défi. Nous luttons encore en relation avec l’environnement naturel et le monde dans lequel nous vivons. Tous les aspects de nos vies et notre monde montrent la brisure causée par le péché. Mais ce n’est pas ainsi que Dieu a créé le monde. Les « malédictions » de Genèse 3 sont également accompagnées de la promesse que Dieu a un plan qui consiste à recréer notre monde et à réparer les relations qui avaient été brisées par le péché. Alors que nous continuons à lutter contre le péché et ses conséquences dans notre vie, nous sommes appelés à défendre la beauté originelle du monde et à chercher à vivre selon le plan de Dieu pour ce monde.
Mercredi
(page 10 du guide standard)
4 Juillet
Les liens familiaux de l’humanité
Avec l’arrivée du péché, il n’a pas fallu longtemps pour que le monde se décompose davantage. Inspiré par la jalousie, l’incompréhension et la colère, le premier meurtre fut commis au sein de la première fratrie. Lorsque Dieu a interrogé Caïn sur son péché, sa réponse est sans doute ironique et rhétorique – « Suis-je le gardien de mon frère? » (Genèse 4:9) – et la réponse implicite à la question de Dieu était: « Oui, absolument, vous êtes gardien de votre frère. »
Lisez Proverbes 22:2. Qu’est-ce qui est implicite dans cet énoncé apparemment simple? Qu’est-ce que cela nous apprend sur notre relation avec les autres humains?
Toute personne que nous rencontrons est l’une des créatures de Dieu, créée à Son image et faisant partie du réseau des relations qui nous unissent tous dans la création de Dieu, bien que ces relations soient endommagées par le péché. « Nous sommes tous tissés ensemble dans l’âme de l’humanité. Le mal qui arrive à n’importe quelle partie de la grande fraternité humaine apporte des périls à tous. » – Ellen G. White, Le ministère de guérison, p. 340. Qu’on le veuille ou non, à cause de ce lien commun, nous avons une responsabilité donnée qui consiste à prendre soin les uns des autres (voir Matthieu 22:37-39). Tout au long de la Bible, l’affirmation que Dieu est notre Créateur est récurrente. Par exemple, c’est l’une des raisons invoquées pour rappeler le jour du sabbat (voir Exode 20:11) et pour l’adoration de Dieu au temps de la fin (voir Apo. 14:7). C’est aussi une motivation primaire pour prendre soin des autres, pour pourvoir aux besoins des moins fortunés. Nous sommes tous liés par nos origines communes qui remontent à Dieu. « Opprimer le pauvre, c’est outrager Celui qui l’a fait; mais avoir pitié de l’indigent, c’est L’honorer » (Pro 14:31 NEG). Ce verset est tout à fait clair.
Dieu notre Créateur a un droit sur nous qui exige toute notre vie, y compris notre culte, nos services et les soins pour les autres. Aussi difficile, frustrant et gênant que cela puisse être parfois, nous sommes, en effet, « le gardien de notre frère. »
Pourquoi pensez-vous que les revendications de Dieu comme le Créateur sont un thème récurrent tout au long de la Bible? Pourquoi est-ce si important, et comment cette réalité devrait-elle affecter comment nous traitons les autres?
Jeudi
(page 11 du guide standard)
5 Juillet
Réflexion avancée: Lisez Ellen, « La création », Patriarches et prophètes, pp. 20-27.
« “Dieu est amour.” Sa nature, Ses lois, Ses voies, tout en Lui est amour. Tel Il est, tel Il a été, tel Il sera. En Celui “qui siège sur un trône éternel”, qui “habite dans une demeure haute et sainte”, “il n’y a aucune variation ni aucune ombre de changement”. Chaque manifestation de Sa puissance créatrice est l’expression d’un amour infini. À tous les êtres, la souveraineté de Dieu assure des bienfaits sans bornes. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 8.
« Si les hommes faisaient leur devoir en tant qu’intendants fidèles des biens de leur Seigneur, il n’y aurait aucun cri d’alarme pour le pain, aucune souffrance dans le dénuement, aucune nudité et aucun manque. C’est l’infidélité des hommes qui est responsable de l’état de souffrance dans lequel est plongé l’humanité... Dieu a fait des hommes Ses intendants, et donc, on ne devrait pas L’accuser de la faute de l’humanité, de la nudité, des souffrances et de la misère. Le Seigneur a fait ample provision pour tous. » – Ellen G. White, Welfare Ministry, p. 16.
Discussion:
Lisez attentivement la dernière instruction d’Ellen White ci-dessus. Que dit-elle? Qui est responsable de tant de pauvreté dans le monde? Qu’est-ce que cela devrait nous dire sur l’importance de l’intendance fidèle?
Après des millénaires de brisure causée par le péché, comment est-ce possible de voir la bonté de la création? En tant qu’un peuple qui croit en un Dieu Créateur, que pouvons-nous faire pour aider les autres à voir la bonté de Sa création?
Que veut dire pour vous le mot économat ou intendance? Y a-t-il quelque chose dans cette leçon qui élargit votre réflexion sur ce que cela signifie d’être un intendant, surtout en tant qu’enfants de Dieu?
4 Comment cela pourrait-il changer la façon dont nous traitons les autres si nous devions voir un panneau sur chaque personne que nous rencontrons et qui nous rappelle que cette personne est « créée par Dieu à Son image et aimée de Lui »?
Résumé: Dieu a créé un monde bon et complet, et Il a nommé des êtres humains, créés à Son image, d’« entretenir et de prendre soin » de Sa création. Bien que le péché ait brisé les relations que Dieu avait prévues pour nous, nous avons encore un rôle à jouer en tant qu’intendants de la bonté de la création et gardiens de nos frères humains. S’acquitter de cette responsabilité, c’est honorer Dieu en tant que notre Créateur.
Vendredi
(page 12 du guide standard)
Histoire Missionnaire

Une fille a prié de voir les anges
par Andrew McChesney, Mission Adventiste
Jeanne, 9 ans, n’avait rien à manger un dimanche matin.
Le père de Jeanne avait abandonné la famille après que sa mère eût commencé à fréquenter l’Église Adventiste du Septième Jour dans l’État américain de l’Oregon. Leur père, qui avait émigré avec la famille aux États-Unis de Corée du Sud, avait clairement dit qu’il ne permettrait jamais cela. « Si vous choisissez suivre Dieu, que votre Dieu vous nourrisse », dit-il. « Que votre Dieu vous vêtisse. » La mère, qui n’avait pas d’emploi, pria et pleura dans sa chambre ce dimanche. Lorsque midi sonna, la sœur cadette de Jeanne se plaignit mélancoliquement: « j’ai faim. » Son frère ainé était assis triste, essayant d’être courageux, même s’il était impuissant. Jeanne se rappela avoir lu une histoire d’Arthur sur les enfants qui ont prié et reçu l’aide des anges. « Tout ce que nous devons faire c’est de prier! » s’exclama-t-elle. Arthur a dit que si nous prions, les anges nous apporteront de la nourriture. Prions! »
Le frère fronça les cils. La sœur cadette se plaignit à nouveau de sa faim. Jeanne ne savait pas comment prier. « Bonjour Dieu », déclara Jeanne. « Nous avons tellement faim. » Arthur a dit que vous pouvez nous envoyer la nourriture, s’il vous plait, envoyez-nous quelque chose à manger. » Les enfants attendirent. Pas de nourriture. Des heures passèrent, l’heure du diner passa. Jeanne pensa: « Quel est le problème? Dieu est en retard! » Les enfants avaient très faim. La mère continua à prier et à pleurer dans la chambre à coucher. Jeanne dit: « Oh, je sais ce que nous avons manqué de faire! Dieu ne croit pas que nous avons foi en Lui parce que nous n’avons pas préparé la table. » Elle dit à sa petite sœur d’aller chercher des baguettes métalliques de la cuisine. Les enfants préparèrent la table et s’assirent. « Désolé pour cela, Dieu », pria Jeanne. « Nous avons mal agi. Pourriez-vous nous envoyer de la nourriture maintenant? Nous sommes prêts! » Mais rien ne vint. Les enfants allèrent au lit déçus et affamés cette nuit-là. Tôt dans la matinée, ils se réveillèrent pour aller à l’école. Ils n’avaient pas de nourriture pour le petit déjeuner et pas d’argent pour acheter le déjeuner. « Ne perdez pas votre temps, mère », murmura Jeanne. La mère continuait à prier et à pleurer. Les enfants ouvrirent la porte pour quitter la maison, mais leur chemin était bloqué – par une énorme cargaison remplie de nourriture. Avec enthousiasme, les enfants appelèrent la mère à la porte. La mère ne pouvait pas croire ses yeux. Jeanne était folle de joie. « Les anges étaient un peu en retard! » dit-elle. C’était alors que Jeanne sut que Dieu vit et qu’Il entend et répond aux prières. Jeanne Kim (née Park) est maintenant mère de quatre enfants. Elle et son mari, Jon, un dentiste, sont missionnaires en Mongolie.
Après le miracle de nourriture, Jeanne, photo à gauche, fut convaincue que les anges sont des Coréens. « Je vais vous dire aujourd’hui que les anges sont coréens », dit-elle. « Les aliments qu’ils ont livrés étaient tout à fait coréens – tout le nécessaire pour préparer de la soupe de riz, kimchi et des algues. »
Partie I: Aperçu
L’émerveillement et la révérence sont essentiels pour une vie de plénitude. Quand nous lisons le récit de la création dans Genèse, chapitres 1 et 2, nous sommes émerveillés en voyant Dieu appelant le cosmos à l’existence. Nous Le voyons alors formant l’humanité de Ses propres mains et créant l’homme et la femme à Son image. Nous nous tenons avec émerveillement et crainte devant le mystère de la création. Comme le Psalmiste le dit: « Quand je contemple les cieux, ouvrage de Tes mains, la lune et les étoiles que Tu as créées: qu’est-ce que l’homme, pour que Tu Te souviennes de lui? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui? »(Ps 8:3-4 NEG).
Dans cette leçon, nous nous émerveillons du caractère du Créateur et apprécions Sa création. À l’inverse, nous déplorons les résultats de nos relations brisées avec Dieu et la nature. Cette leçon nous incite à être les gardiens de l’ouvrage de Dieu en répondant favorablement à Son appel à une existence basée sur l’amour, la compassion et l’intendance dans ce monde brisé.
Objectif du moniteur: En enseignant la leçon de cette semaine, explorez comment notre focalisation sur la merveille de la création de Dieu et notre appel à prendre soin de Sa terre et tout ce qu’elle renferme, affecte nos attitudes et nos actions.
Partie II: Commentaire
Illustration:
Isaac Newton avait un ami athée. Parce que l’ami ne croyait pas en Dieu, il croyait que l’univers avait juste paru. Un jour, quand l’ami de Newton lui rend visite, Newton lui montre un modèle du système solaire. Le soleil, les planètes et la lune étaient tous à leur place. Les tailles des sphères planétaires et lunaires étaient en proportion et tournaient autour du soleil à leur vitesse relative. L’athée fut impressionné par le modèle. « C’est fascinant », dit-il, « qui l’a fait? »
« Personne », dit Newton, « Tout a paru de nulle part! »
Écriture:
Albert Einstein a dit que « celui qui ne pouvait pas s’arrêter et s’émerveiller dans la crainte est comme mort: ses yeux sont fermés ». La gloire de la création indique clairement une machine intelligente: « Dieu vit tout ce qu’Il avait fait et voici, cela était très bon » (Gen 1:31 NEG).
L’humanité fait partie de la création parfaite de Dieu (Gen. 1:31). Dieu dit: « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gen 1:26 NEG).
Discutez en classe: qu’est-ce que cela signifie d’être créé à l’image de Dieu?
« Quand Adam sortit des mains de son Créateur, il Lui ressemblait, physiquement, mentalement et spirituellement. » – Ellen White, Education, p. 15. L’image de Dieu en l’humanité se reflète également dans Genèse 1:28: « Et Dieu les bénit, et Dieu leur dit: fructifiez et multipliez et remplissez la terre. » Dieu peut créer; Il a donné certains de ces attributs à l’humanité.
Discutez en classe: Comment Dieu utilise vous et votre église pour restaurer « l’image de Dieu » brisée chez les gens dans la communauté autour de votre église? Vraiment, combien le « très bon » de Dieu est-il bon? Donnez quelques exemples. Voici un exemple de comment le « très bon » de Dieu est bon: « Si Adam, lors de sa création, n’avait pas été doté de vingt fois autant de force vitale que les hommes en ont aujourd’hui, la race, avec ses habitudes actuelles de vie en violation de la loi naturelle, serait éteinte. » – (Traduit d’Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 3, pp. 138, 139).
Nous ne savons pas vraiment ce qu’Ellen White entendait exactement par « force vitale ». Certains scientifiques ont suggéré qu’une partie de la réponse se rapportait aux organites productrices d’énergie appelée « grandes puissances » dans la structure cellulaire des créatures vivantes. Ces puissances sont appelées les mitochondries. Plus vous avez les mitochondries plus vous aurez de l’énergie. Les recherches démontrent que les athlètes d’endurance ont plus de deux fois (200%) ces mitochondries que les non-athlètes. Lorsque l’énergie a été mesurée chez ces athlètes, il a été constaté qu’ils avaient environ 25% d’énergie de plus que les non-athlètes. Adam avait 20 fois la force vitale que les gens d’aujourd’hui (2000%). Si une augmentation des mitochondries est associée à une augmentation de la « force vitale », cela pourrait signifier qu’Adam avait 20 fois plus de mitochondries (2000%) que la personne moyenne aujourd’hui. Pouvez-vous imaginer à quoi cela ressemblerait d’être en présence d’Adam? Probablement, on pouvait sentir l’énergie que respire son corps! Adam et Ève n’étaient pas seulement doués d’une grande force vitale, mais on apprend aussi que, « quand Adam sortit de la main de son créateur, il était noble de taille et d’une belle symétrie. Il était environ deux fois plus grand que les hommes vivant sur la terre et était bien proportionné. » – (Traduit d’Ellen G. White, Spiritual Gifts, vol. 3, p. 34). Quand Dieu dit que Sa création est « très bonne », en effet, elle est très bonne!
Discutez en classe:
1. À quoi cela ressemble d’être en présence d’Adam – quelqu’un avec plus de 20 fois de force vitale que nous. À quoi cela ressemblerait-il de marcher avec lui?
2. Comparez l’ouvrage « très bon » de Dieu et l’humanité faite à Son image, à une perspective évolutionniste dans laquelle l’humanité est un produit du temps + matière + chance.
3. Comment la perspective évolutionniste affecte-t-elle la façon dont nous considérons les gens?
Dans notre condition brisée, nous avons besoin d’une « correction de la vision ». Ces « lunettes » spirituelles nous permettront de voir tout le monde comme des êtres humains faits à l’image de Dieu (Gen. 1:26, 27), même si nous sommes tous brisés et certaines personnes ne peuvent pas regarder et agir comme vous le souhaitez. Il est important de voir les gens à travers les yeux d’amour et du respect, pas nécessairement tels qu’ils sont maintenant mais tels qu’ils peuvent l’être si Dieu travaille dans leur vie pour les restaurer. « Le Seigneur est déçu quand les siens montrent peu de respect pour eux-mêmes. Il désire que Ses élus s’estiment en proportion de la valeur de leur rachat, sinon, Il n’aurait pas envoyé son Fils pour accomplir une mission aussi douloureuse assurant leur salut. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 668.
Discutez en classe: Pourquoi tous les humains sont-ils précieux? Quelle est la différence entre la fierté et la confiance en soi à la lumière de la création et de la rédemption? Comment la haute valeur de chaque personne affecte-t-elle le ministère de l’église?
Écriture: « Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » (Gen 1:26 NEG). « Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez -la; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » (Gen 1:28 NEG). « L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. » (Gen 2:15 NEG).
La domination ou l’autorité sur les créatures de Dieu et sur la terre fait partie du fait d’être à l’image de Dieu. La terre est la propriété de Dieu (Ps. 24:1) et c’est Lui qui gouverne la terre, et nous sommes Ses intendants – les économes de Sa terre et de Ses créatures. Il est incroyable que le Seigneur ait fait des humains Ses corégents!
Chaque personne est liée aux autres humains; toute la création est ainsi liée. Dieu Lui-même est lié à Ses créatures. (Actes 17:24-26). Examinez les similitudes dans l’Écriture entre les humains et les animaux, essayez de les lier étroitement ensemble. Les humains et les animaux (les textes se réfèrent à toutes les créatures vivantes sauf indication contraire):
• Sont créés par Dieu à partir de la terre [les créatures terrestres (Gen. 1:24, 25; Gen. 2:19); les humains (Genèse 2:7); les oiseaux (Gen. 2:19)].
• Ont en leur sein le souffle de vie (Genèse 2:7, 7:15).
• Reçoivent la bénédiction de Dieu [les créatures aquatiques et les oiseaux ailés; les humains (Gen. 1:21, 22, 28)] et la bénédiction divine [toutes les créatures vivantes (Gen. 1:31)].
• Ont reçu à l’origine un régime végétarien [les animaux sur la terre, les humains (Gen. 1:29); les oiseaux ailés (Gen. 1:30)].
• Sont capables de tuer [les humains (Genèse 4:8); les animaux sauvages (Genèse 37: 33; 2 Rois 2:23, 24; Dan. 6:24); les animaux domestiques (Exode 21:28-32); les reptiles (Nombres 21:6)].
• Sont inclus dans l’alliance de Dieu (Gen. 9:12).
• Sont bénéficiaires du repos du sabbat [les humains, les animaux domestiques (Exode 20:10)].
• Sont consacrées à l’Éternel, si c’est un mâle premier-né [les humains, les animaux domestiques (Exode 13:12, Num. 3:13)].
• Ont reçu l’ordre d’être féconds, de multiplier [créatures aquatiques; oiseaux ailés (Gen 1:22); les humains (Gen. 1:28)].
Comment votre théologie est-elle liée à votre écologie? Que sous-tend notre intendance de « toute la terre »? Comment votre entretien de l’environnement, de toute la création, et le fait d’être le « gardien de votre frère » (Genèse 4:9) impacte-t-il votre style de vie et votre ministère? Que les membres du groupe partagent ce qu’ils font déjà de ces vérités importantes.
Partie III: Application
N’oubliez pas que le but d’une classe de l’école du sabbat ne consiste pas simplement à s’assoir et à faire une discussion agréable sur des questions historiques et théologiques fascinantes. Dans cette leçon, nous avons noté que le péché a brisé la relation que Dieu avait prévue pour nous. Mais nous avons encore un rôle à jouer en tant qu’intendants de la bonté de la création et comme gardiens de nos frères humains. Dans cet esprit:
1. Observez et appréciez ce qui reste du « très bon » dans la nature. Cette semaine, faites une promenade dans la nature. Regardez autour de vous et notez tout le « bien » que vous voyez. Ramenez à la maison une belle pierre ou une coquille, une plume ou des feuilles. Gardez cela comme un rappel que nous devons apprécier plus la création de Dieu.
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2. La prochaine fois que vous ou votre église sort pour servir les pauvres, demandez-vous: « ce que nous faisons les rend-il esclaves de notre générosité? » En d’autres termes, donnez-vous des services qui les aident à quitter leur état de pauvreté au développement individuel, en les aidant à envisager un avenir meilleur, tout en favorisant en eux un esprit d’intendance? Discutez de votre réponse à la lumière de cette réflexion: si nous limitons notre rayonnement au fait de donner du pain et autres aliments tous les mercredis, et les mêmes personnes reviennent, mois après mois, année après année, depuis 10 ans, cela veut dire que nous en tant qu’église, n’arrivons pas à aider les pauvres à quitter leur état de dominé vers une vie épanouie. Envisagez des ministères parallèles qui fournissent des compétences telles que la budgétisation, l’alphabétisation, les compétences professionnelles, etc. qui fourniront un horizon de possibilités pour une vie meilleure.
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* 6 au 12 Juillet
Le plan d’un monde meilleur
Sabbat après-midi
Lecture de la semaine: Exode 3:7, Matthieu 22:37-40, Exode 22:21-23, Deutéronome 14:22-29, 26: 1-11, Lévitique 25: 9-23.
Verset à mémoriser: « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel. » (Lévitique 19:18 NEG).
Dans Sa miséricorde, Dieu a toujours eu un peuple avec qui Il entretient une relation particulière. Dans les histoires d’Hénoch, Noé, Abraham, Isaac et Jacob – entre autres – nous voyons Dieu désirant reconstruire la relation brisée avec les êtres humains. Mais ce n’était pas juste pour l’intérêt de ces quelques individus et leurs familles. À travers leur relation avec Dieu, Il les a bénis, et cela faisait partie d’un plan plus grand qui consistait à réparer la relation entre l’humanité et Dieu. C’est dans ce contexte que Dieu dit à Abraham: « Je ferai de toi une grande nation, et Je te bénirai; Je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et Je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » (Gen 12:2-3 NEG). Par sa bénédiction, Abraham devint une bénédiction pour les autres.
Cette bénédiction devait venir par la nation d’Israël et, en fin de compte, le Messie, qui proviendrait de cette nation. Avec la création du peuple d’Israël, Dieu œuvrait alors avec toute une nation. Ainsi, Il leur donna des lois, des statuts, des cérémonies et des pratiques qui seraient une façon de vivre afin que ceux qui ont été bénis par Dieu soient capables de bénir les autres aussi. Sans doute, ce principe existe toujours aujourd’hui.
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 13 Juillet.

Leçon
2
(page 14 du guide standard)
7 Juillet
Le Dieu qui entend
« L’Éternel dit: J’ai vu la souffrance de Mon peuple qui est en Égypte, et J’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car Je connais ses douleurs. » (Exo 3:7 NEG). Quatre cents ans est une longue période d’attente, surtout quand c’est une attente dans des conditions d’esclavage de plus en plus dures. Dieu avait promis qu’Il visiterait Son peuple et le ferait sortir d’Égypte, mais pendant des générations, ils ont été réduits en esclaves pour générer de la richesse et du prestige à leurs oppresseurs idolâtres, et pendant tout ce temps, Dieu semblait silencieux.
Puis Dieu se manifesta d’une manière unique. Il apparut à un dirigeant improbable, un prince fugitif et un humble berger nommé Moïse dans un buisson ardent, dans un désert lointain. Il confia une responsabilité au réticent Moïse, et la première partie de ce travail était d’aller vers les Israélites en Égypte avec le message que Dieu a entendu et vu leur oppression – et, oui, Il se souciait. En fait, Il s’apprêtait à faire quelque chose pour changer leur situation de façon spectaculaire.
Lisez Exode 3:16, 17. Pourquoi était-il important pour Dieu de décrire d’abord Son plan à ces gens avec ce message spécifique? Qu’est-ce qui attire votre attention sur cette déclaration de Dieu?
Cependant, Dieu ne s’arrêta pas là. Non seulement Il avait un plan de leur donner une meilleure terre, Il ne voulut pas que le peuple quitte l’Égypte sans ressources. Des centaines d’années, ils avaient contribué à la richesse de l’empire égyptien. Dieu a prédit la résistance initiale de Pharaon, mais Il a assuré à Moïse que les Israélites seraient indemnisés pour leurs années de travaux forcés: « Je ferai même trouver grâce à ce peuple aux yeux des Égyptiens, et quand vous partirez, vous ne partirez point à vide. » (Exo 3:21 NEG).
Après leurs années d’oppression, Dieu intervint pour établir un nouveau type de société avec ces anciens esclaves. Dieu voulait qu’ils vivent d’une manière différente afin d’établir une société qui continuerait à être viable et durable. Son plan était que ce nouveau type de société soit un modèle pour les nations environnantes et, comme Abraham, que les bénédictions qu’ils ont reçues de Dieu soient aussi rependues au monde entier.
Combien est-il important pour vous que Dieu est un Dieu qui voit les souffrances des gens dans le monde et entend leurs cris et leur vient au secours? Qu’est-ce que cela vous dit sur Dieu? Lisez Exode 4:31.
Dimanche
(page 15 du guide standard)
8 Juillet
Les dix commandements
Lisez Matthieu 22:37-40, puis Exode 20:1-17. Comment le résumé de Jésus des commandements vous aide à mieux comprendre en lisant chacun des dix commandements?
Les dix commandements sont comme une constitution. Après un bref préambule qui décrit la base sur laquelle ces déclarations sont faites, dans ce cas, la délivrance que Dieu a donnée à Son peuple, le document énumère les principes fondamentaux sur lesquels repose la nation. Dans ce cas, il y avait des commandements spécifiques sur comment les êtres humains pouvaient mieux vivre leur amour pour Dieu et pour le prochain. Ce n’est pas étonnant que beaucoup de nations avec un héritage chrétien aient pris pour base de leur législation ces principes directeurs. Alors que bon nombre de ces déclarations sont brèves, nous ne devrions pas sous-estimer l’ampleur de leur impact et l’exhaustivité des dix commandements, comme la loi de la vie. Par exemple, le sixième commandement, « Tu ne tueras point » (Exode 20:13), résume et inclut « toute injustice tendant à abréger la vie » ainsi que « tout égoïsme qui fait négliger les soins dus aux indigents et aux malades. » – Patriarches et prophètes, p. 269. De même, l’interdiction de voler (voir Exode 20:15) condamne « la traite des esclaves, les guerres de conquête… exige une stricte probité dans les plus petits détails de la vie… enseigne que tout acte consistant à tirer avantage de l’ignorance, de la faiblesse ou du malheur d’autrui est enregistré dans les livres célestes à l’égal de la fraude. » – Patriarches et les prophètes, p. 269.
Nous pouvons facilement nous dire que nous ne sommes pas des méchants. Par exemple, si nous ne sommes pas directement impliqués dans le meurtre ou le vol manifeste, il peut sembler que nous n’avons rien fait de mal. Mais quand Jésus parlait des commandements, Il a précisé que les commandements ne sont pas accomplis simplement en évitant de faire quelques actes spécifiques. Au contraire, nos pensées, nos motivations et même le fait de ne pas faire des choses que nous savons que nous devrions faire peut enfreindre la loi de Dieu (voir Matt. 5:21-30). Alors, imaginez une société dans laquelle chacun des dix commandements est pris au sérieux et vécu pleinement. C’est une société active et dynamique dans laquelle tout le monde agit avec enthousiasme à cause de son amour pour Dieu qui le pousse à aimer et à prendre soin des autres.
Pourquoi avons-nous tendance à lire les dix commandements en ignorant souvent les applications les plus larges de ces principes importants à nos vies? Pourquoi une lecture étroite est plus facile à suivre dans la pratique?
Lundi
(page 16 du guide standard)
9 Juillet
Esclaves, veuves, orphelins, étrangers
Lisez Exode 23:9. Quel est le message de Dieu à Israël ici?
En tant qu’esclaves nouvellement libérés, les Israélites savaient ce que c’était d’être opprimés, exploités et marginalisés. Et alors qu’ils célébraient leur liberté, Dieu craignait qu’ils n’oublient d’où ils viennent, comment ils étaient marginalisés et comment Il les avait sauvés. Il a instauré la Pâque comme un évènement commémoratif et une occasion de raconter l’histoire: « Et lorsque ton fils te demandera un jour: Que signifie cela? tu lui répondras: Par Sa main puissante, l’Éternel nous a fait sortir d’Égypte, de la maison de servitude » (Exode 13:14 NEG).
Lisez Exode 22:21-23. Quelle est l’importance du souvenir de leur propre esclavage dans les instructions sur la façon dont les gens devraient traiter les indigents dans leur nouvelle société?
Après leur avoir apparu en tant que nation pour leur proclamer les dix commandements, Moïse fut appelé à passer plus de temps avec Dieu, et Dieu lui donna des instructions quant à comment ces grands commandements devraient être vécus dans la société israélite. Bien avant même les instructions de la construction du tabernacle, Dieu a donné trois chapitres des lois sur des choses telles que le traitement approprié des esclaves, et ces lois étaient un contraste direct du traitement que les Israélites avaient connu. Il y avait des lois traitant des crimes violents, des lois relatifs à la propriété, des lois sur la vie quotidienne, et des principes pour l’établissement des tribunaux chargés de veiller à l’application de ces lois et à l’administration de la justice (voir Exode 21 à 23).
Parmi ces lois, on voit une préoccupation particulière de Dieu des concitoyens, des étrangers et des personnes les plus vulnérables dans cette nouvelle société. Ces gens ne devaient pas être exploités; ils avaient même droit d’accès aux aliments d’une manière qui respecte leur dignité, tel que glaner les restes des cultures dans les champs récoltés. Ce traitement des étrangers n’était pas commun dans le monde antique. Aujourd’hui encore, certains semblent oublier les principes moraux importants qu’on trouve ici concernant le traitement des autres.
Quel évènement mémorable dans votre expérience vous rend plus compatissant et plus préoccupé par la souffrance ou l’injustice d’autrui?
Mardi
(page 17 du guide standard)
10 Juillet
La deuxième dime
Beaucoup de chrétiens reconnaissent et suivent les instructions de la Bible concernant la prière – ou – le prélèvement de la dime. Généralement référencée dans Malachie 3:10, c’est une formule simple qui demande aux croyants de donner 10% de leurs revenus pour soutenir les activités de l’église et la propagation de l’évangile. Les églises à leur tour ont habituellement des directives strictes sur l’utilisation de ces fonds, principalement en les utilisant dans l’évangélisation et le ministère direct.
Lisez Deutéronome 14:22-29. Dans ces instructions, quel est le but principal de la dime?
Il y a une tentation qui consiste à penser que nous avons accompli notre devoir d’offrande quand nous prélevons les 10%. Mais les instructions données aux Israélites donnent à penser que les 10% étaient un point de départ. Des études suggèrent qu’un Israélite antique donnait régulièrement selon les lignes directrices dans les lois Lévitiques, et cela s’évaluait entre un quart et un tiers du revenu annuel, pour soutenir les prêtres, entretenir le sanctuaire et aider les pauvres.
Certains chercheurs décrivent ce qu’ils donnent, en particulier pour prendre en charge les étrangers, les orphelins et les veuves – comme la deuxième dime. Il est évident que le peuple devrait jouir des résultats de leurs travaux et de leurs récoltes. Dieu a promis de les bénir, particulièrement dans leur nouveau pays, mais ils ne devaient pas prendre cette bénédiction pour acquise ou oublier les indigents.
Au cours des années ordinaires, cette partie de la récolte devait être amenée au sanctuaire et partagée à partir de là. Mais tous les trois ans, il devait y avoir un accent particulier sur le partage de leurs bénédictions dans leur propre communauté. Pendant ces fêtes de la moisson, il y avait une attention particulière à ceux qui pouvaient facilement être négligés ou oubliés: « Tu la donneras au Lévite, à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve; et ils mangeront et se rassasieront, dans tes portes » (Deu 26:12 NEG).
Conformément aux instructions de Dieu, au moins une partie de ce que donnent les Israélites devait être utilisée pour aider financièrement ceux qui en avaient le plus besoin. Encore une fois, cela reposait sur la mémoire du peuple et l’appréciation de la bonté et de la miséricorde de Dieu.
Lisez Deutéronome 26:1-11. Que dit le Seigneur? Comment devrions-nous appliquer cela à notre propre attitude envers le fait de donner à ceux qui en ont besoin?
Mercredi
(page 18 du guide standard)
11 Juillet
L’année du jubilé
En rencontrant les Israélites comme un peuple sans abri et qui attendaient leur arrivée dans la terre promise, Dieu savait l’importance que la terre aurait dans leur vie aussitôt établis dans leur nouvelle société au pays de Canaan. Sous la direction de Josué, Dieu a supervisé une distribution ordonnée des terres par tribu et par groupes familiaux.
Mais Il savait aussi qu’au fil du temps la possibilité et les ressources liées à la propriété foncière auraient tendance à se concentrer dans les mains d’une minorité. Les problèmes familiaux, les problèmes de santé, les mauvais choix et autres malheurs pourraient amener certains propriétaires fonciers à vendre leurs terres pour des gains à court terme ou tout simplement pour survivre, mais cela signifie que la famille serait dépossédée de ses terres pour des générations successives. La solution de Dieu était de décréter que la terre ne pouvait jamais être vendue pour toujours. Au contraire, les terres seraient vendues uniquement jusqu’à la prochaine « année du jubilé », date à laquelle la terre reviendrait à sa famille, et tout terrain vendu pouvait être racheté par le vendeur ou par un autre membre de la famille du vendeur à tout moment. Encore une fois, Dieu rappelle à Ses enfants leur relation avec Lui et comment cela affecte leurs relations avec les autres: « Les terres ne se vendront point à perpétuité; car le pays est à Moi, car vous êtes chez Moi comme étrangers et comme habitants » (Lev 25:23 NEG).
Lisez Lévitique 25:8-23. Comment pensez-vous que la société serait différente si ces principes étaient appliqués, en particulier les mots « vous ne devez pas opprimer un autre »?
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« Or les lois établies par Dieu en Israël avaient pour but de préserver l’égalité sociale; l’année sabbatique et le jubilé [avaient pour but] de rétablir et de reconstituer ce qui, dans l’intervalle, s’était désaxé dans l’économie sociale et politique de la nation. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 495.
Les historiens de la Bible sont incertains quant à savoir si ces rythmes économiques et sociaux étaient entièrement suivis pendant une longue période (voir 2 Chron. 36:21). Malgré tout, ces règles offrent un aperçu fascinant sur la façon dont fonctionne le monde si les lois de Dieu étaient entièrement respectées. En outre, elles soulignent la préoccupation particulière de Dieu pour les pauvres et les marginalisés, et aussi le désir de voir l’équité se manifester concrètement dans notre monde.
Jeudi
(page 19 du guide standard)
12 Juillet
Réflexion avancée: Lisez Ellen White, Chapitre 27, « La loi proclamée au Sinaï »; Chapitre 51, « Le soin des pauvres », dans Patriarches et prophètes.
« Bien que Dieu eût promis à son peuple d’abondantes bénédictions, il n’avait jamais dit que la pauvreté y serait entièrement inconnue. Il y aurait toujours, dans le pays, des pauvres et des gens qui feraient appel à la sympathie et à la bienfaisance. Comme aujourd’hui, on était sujet au malheur, à la maladie et à des pertes matérielles. Mais aussi longtemps qu’Israël fut fidèle aux divins préceptes, on n’y vit jamais de mendiants, ni personne souffrant de la faim. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 491. « Il s’agissait là du bien des riches tout autant que de celui des pauvres. Il fallait réprimer la cupidité et l’ambition en cultivant de nobles sentiments de bienfaisance. L’encouragement à la bienveillance et à la confiance entre toutes les classes de la société ne pouvait que consolider l’ordre social et assurer la stabilité de l’État. Membres d’une même humanité, mailles d’un vaste filet, nous sommes tous liés les uns aux autres. Ce qui contribue au bonheur et au relèvement du prochain a sur nous une répercussion bienfaisante. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 495.
Discussion:
De la loi de Dieu donnée à Moïse et aux Israélites pour le type de société qu’ils devaient bâtir, quelle caractéristique, loi ou règlement, attire plus votre attention?
Dans les lois qu’Il a données à Son peuple, pourquoi pensez-vous que Dieu semble tellement concentré sur les plus vulnérables?
Comment doit-on comprendre et se rapporter à ces lois aujourd’hui? Comment choisissons-nous celles qui sont applicables et pertinentes pour nous aujourd’hui? Qu’y a-t-il de plus important que nous pouvons apprendre de ces instructions détaillées sur la façon dont les Israélites devaient établir l’ordre dans leur société et leur vie?
Résumé: Dieu a entendu les cris du peuple souffrant d’Israël en Égypte et est intervenu pour les délivrer. Il a cherché à construire une relation d’alliance spéciale avec eux et à travailler avec eux pour établir une nouvelle société qui serait une bénédiction pour tous, même ceux souvent oubliés, marginalisés et vulnérables.
Vendredi
(page 20 du guide standard)
Histoire Missionnaire

L’homme avec un bâton tordu
Par Wilson Measapogu
Des villageois indiens faisaient face aux menaces constantes d’un tigre. L’animal sauvage allait chaque nuit à Gudem Madhavaram, un village isolé sans électricité au flanc montagneux dans l’État d’Andhra Pradesh de l’Inde.
Les villageois – dépendants de chèvres, vaches et taureaux pour produire du lait, et produisant des produits agricoles pour leurs riches propriétaires terriens – voyaient dans le désespoir leurs animaux précieux dévorés un par un. Ils prièrent leurs dieux de protéger leurs animaux, mais rien n’arriva. Un jour, un grand homme blanc avec un bâton tordu arriva à cheval. Il parlait la langue télougou locale, et les villageois regardaient son bâton tordu. Quand le bâton toussait, les animaux allaient s’endormir pour toujours.
Les villageois apprirent que l’homme était un Américain du nom de Dr. Theodore R. Flaiz. Il avait ouvert un petit hôpital de Nuzvid, à 50 kilomètres du village et une école de formation pour les ouvriers bibliques à Narsapurm, à 180 kilomètres. Quand il voulait se reposer de son travail, il chassait du sanglier sur leur montagne. Il apprit le jeu aux villageois. Le samedi, il s’asseyait à l’ombre d’un arbre du village, enlevait son manteau et chantait des cantiques.
Lorsque les villageois lui demandèrent ce qu’il chantait, il expliqua qu’il adorait le Dieu créateur. « Nous voulons voir le Dieu créateur », déclarèrent les villageois. L’homme blanc ouvrit un livre noir et lut à haute voix à propos du Dieu créateur. Comme le problème de tigre grandissait, les anciens du village reçurent la promesse de l’homme blanc de les aider. Ils attachèrent une chèvre à un tronc d’arbre au centre du village. Dans les branches, ils construisirent une cage où l’homme blanc pouvait dormir. Cette nuit-là, ils attachèrent une corde à sa jambe et se retirèrent dans leurs huttes pour surveiller.
Dans l’obscurité de la nuit, un grand tigre s’approcha. Les villageois tirèrent la corde, ce qui réveilla l’homme blanc. Il fit tousser son bâton tordu. Le tigre, cependant, fut seulement blessé et s’enfuit. Plus tard, le tigre retourna, et s’enfuit à nouveau. Après plusieurs tentatives, le tigre fut tué par balle. Après cela, l’amitié entre Flaiz et les villageois augmenta considérablement, et une petite congrégation Adventiste du Septième Jour y fut établie. L’un des premiers convertis – un jeune homme qui avait contribué à attacher la chèvre à l’arbre et à surveiller pendant la nuit – était Sundar Rao, mon père. Il fut baptisé en 1955. Gudem Madhavaram est aujourd’hui un village adventiste. Il a produit 40 pasteurs et ouvriers bibliques et de nombreux éducateurs et professionnels de santé. Le samedi, le village entier arrête le travail pour adorer le Dieu créateur.
Wilson Measapogu, à gauche, est Secrétaire exécutif de la Division Asie du Sud de l’Église Adventiste du Septième Jour, dont le territoire comprend l’Inde. Dr. Theodore R. Flaiz était un missionnaire médical qui a dirigé l’œuvre médicale de l’Église Adventiste mondiale de 1947 jusqu’à sa retraite en 1966. Il est mort en 1977 à l’âge de 80 ans.
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Partie I: Aperçu
Dans notre étude de la leçon de la semaine dernière, nous avons célébré la création de Dieu et reconnu la triste réalité que, avec l’entrée du péché, ce monde parfait est devenu un monde brisé. Cependant, Dieu a mis en place un plan de restauration afin de refléter la façon dont Son monde « devrait » être. Nous vivons dans l’étape de « maintenant, mais pas encore » de ce plan de restauration, ce qui signifie que le royaume de Dieu ne sera entièrement restauré qu’à la venue de Jésus, qui mettra fin au péché. Mais nous pouvons embrasser et vivre certaines des bénédictions de Son royaume maintenant.
Le thème de l’équité biblique, pour ce trimestre, reflète le modèle de Dieu pour un monde meilleur, en attendant le « pas encore. » L’équité peut être définie comme la manifestation de la justice de Dieu par une action juste. En fait, « l’équité » et « la justice » sont souvent interchangeables dans la traduction de l’hébreu et du grec. « Équité » et « justice » peuvent toutes signifier « justesse » ou « rectitude ».
Objectifs du moniteurs:
• Dans cette leçon, explorez avec votre classe les implications de la relation entre l’équité et la justice.
• Réjouissez-vous ensemble que Dieu entend et sait le sort de l’humanité brisée.
• Aidez la classe à comprendre le sens profond des dix commandements à la lumière de la justice biblique.
• Mettez l’emphase sur l’exhortation de Dieu à Son peuple de donner des offrandes au-delà des 10% de la dime pour appuyer la cause du Seigneur.
• Faites des recherches et informez-vous sur le système du Jubilé institué par Dieu pour équilibrer la situation économique et sociale de l’humanité.
Partie II: Commentaire
Écriture: « La justice [tsedeq] et l’équité [mishpat] sont la base de ton trône » (Psaume 89:14 NEG)
« Le juste [dikaios] vivra par la foi » (Romains 1:17). Ces versets ne sont que deux des nombreux exemples de comment « l’équité » et « la justice » sont étroitement liées dans l’Ancien et le Nouveau Testament et peuvent être utilisées de façon interchangeable. Si vous avez un Nouveau Testament grec, cherchez d’autres références à « l’équité » et traduisez ce mot aussi par « justice ». Remarquez comment cet exercice illumine l’interchangeabilité de ces deux mots. Discutez avec votre classe des implications dans la vie quotidienne de la relation étroite entre « l’équité » et « la justice ». Comment appliquer cette relation entre « l’équité » et « la justice » aux humains?
Écriture: « Et l’Éternel dit: Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché est énorme. C’est pourquoi Je vais descendre, et Je verrai s’ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu’à Moi; et si cela n’est pas, je le saurai ». (Gen 18:20-21 NEG).
« Je le saurai » implique que Dieu « a pris connaissance; remarqué; discerné ». D’autres passages dépeignent « savoir » comme signifiant « sauver » ou « avoir pitié » (cf. Ps. 1:6 et Amos 3:2). Amos 3:2 dit: « Je vous ai choisis, vous seuls parmi toutes les familles de la terre » (NEG). En hébreu, ce verset se lit comme: « Vous seuls, Je vous ai connus » (TOB). Le verbe hébreu yāda ici est utilisé dans le contexte d’alliance, pour « reconnaitre d’une manière spéciale. »
Invitez les membres de la classe à partager les expériences au cours desquelles ils ont remarqué de façon marquée, que Dieu « a pris connaissance » de leurs cris. Comment Dieu a eu pitié d’eux et les a sauvés? Demandez aux membres de la classe de partager des exemples de personnes qu’ils « savent » qu’elles gémissent (Exode 2:23, 24) et crient à Dieu, à cause de l’oppression. Par quels moyens pratiques peuvent-ils, ainsi que leur église, collaborer avec Dieu pour exprimer la miséricorde à ceux qui sont opprimés, et soulager leurs souffrances?
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Dieu connait la situation réelle de chaque personne dans le monde. En revanche, considérez l’histoire d’un propriétaire d’entreprise qui a appris une leçon précieuse sur comment interférer quand on « l’ignore ». Ce propriétaire a décidé de faire un tour autour de son entreprise pour voir comment les choses se passaient et comment ses employés travaillaient. Il descendit aux quais d’expédition et vit un jeune homme appuyé contre un mur, apparemment, ne faisant rien. Le propriétaire se dirigea vers le jeune homme et dit: « Fils, combien faites-vous par jour? » Le jeune homme répondit: « 150 dollars. » Le propriétaire de l’entreprise sortit son portefeuille, lui remit 150 dollars et lui dit de sortir et de ne jamais revenir. Après le départ du jeune homme, le commis à l’expédition sortit, regarda tout autour et demanda au propriétaire, « avez-vous vu le livreur de l’UPS (United Parcel Service)? Je lui ai demandé de m’attendre ici! »
Nous devons prier que Dieu nous ouvre les yeux pour lire Son plan dans les situations qui nous entourent. Nous devons surtout veiller à ne pas porter de jugement sur les gens que nous rencontrons.
Discutez avec votre classe: Que devons-nous faire pour s’assurer que nous avons une connaissance fiable et précise des besoins et des situations désespérées qui nous entourent? Comment « être bien informé » nous aidera à être plus pertinents, plus efficients et plus efficaces au service des autres?
Écriture: « Tu n’auras pas d’autres dieux devant Ma face... Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain ». (Exo 20:3, 17 NEG). Le premier et le dernier commandements sont comme les deux bouts d’un livre, englobant les huit autres (Exode 20:4-16) et posant une fondation pour le « décalogue ». Par exemple, ne pas avoir d’autres dieux devant le Seigneur et ne pas convoiter ce qui appartient à une autre personne peuvent aider à identifier les choses que nous mettons devant Dieu. Ces deux commandements indiquent également tout ce qui est égoïste et ce qui empêche les gens de garder les huit autres commandements. Discutez des exemples qui montrent comment les autres commandements se rapportent aux « deux bouts du livre » du décalogue – le premier et le dixième commandements. Comment Jésus a-t-Il résumé les dix commandements, le « premier » et le « deuxième » commandements (Matthieu 22:37-40)? Comparez-les avec les « deux bouts du livre ».
Passez en revue chacun des six derniers commandements et expliquez comment chacun se rapporte à la justice biblique. Par exemple, comment les gens qui sont victimes d’injustice dépérissent émotionnellement à chaque fois que nous leur manquons de respect ou leur refusons des opportunités qui leur appartiennent légitimement? Discutez des exemples de groupes de personnes, peut-être juste au milieu de nous, qui meurent émotionnellement chaque jour parce qu’ils éprouvent un manque de respect ou parce qu’ils n’ont pas d’opportunité. En outre, comment les quatre premiers commandements peuvent-ils se rapporter à la justice biblique?
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Quelqu’un a dit qu’il y a trois types de donneurs: le silex, l’éponge et les rayons d’abeilles. Pour faire sortir quelque chose du silex, vous devez le marteler. Même dans ce cas, vous n’obtenez que des jetons et des étincelles. Pour faire sortir un liquide d’une éponge, vous devez presser. Plus vous pressez, plus vous recevez. Cependant, les rayons d’abeilles débordent simplement avec leur propre douceur. Les membres d’église peuvent être classés comme des « donneurs en éponge » qui se sentent obligés de donner 10% de leur revenu à cause du commandement de Malachie 3:10. Mais ils ne peuvent pas « faire sortir » toute offrande supplémentaire au-delà des 10% prévus. Cependant, le verset 8 exhorte le peuple de Dieu qu’Il s’attend qu’ils donnent les dimes et les offrandes pour soutenir Son œuvre. Les donneurs « rayons d’abeilles » donnent joyeusement des offrandes au-dessus de la dime requise pour soutenir ceux qui en ont besoin (Deut. 26:1-12). Ainsi, le donneur et le récepteur sont bénis.
Anthony Rossi était un pauvre immigré de Sicile qui a accepté Jésus comme son Sauveur personnel. Un matin, il pria à l’église: « Seigneur, si Tu me donnes une idée pour une entreprise, je serai fidèle pour investir dans votre œuvre une partie de tout ce que je gagne. » Ce matin-là, « le jus d’orange frais » sauta dans sa tête. Rossi devint un éminent homme d’affaires chrétien et fonda la compagnie Tropicana. Il tint sa promesse à Dieu et donna non seulement 10%, mais 50% de son revenu à l’œuvre de Dieu depuis 60 ans!
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L’Institut de Finance Internationale (IFI) a publié un rapport troublant que la dette globale atteint un niveau record de 247 milliards de dollars au premier trimestre de 2018. Cela représente une augmentation de 32 milliards de dollars par rapport au premier trimestre de 2017. Le chiffre comprend les ménages, les gouvernements, les sociétés financières et non financières.
Certains estiment qu’il est impossible de se libérer de cette énorme dette. Beaucoup de pays ont des lois sur la faillite qui visent à protéger les citoyens qui sont incapables de respecter leurs obligations financières. Ces lois permettent à l’endetté d’avoir un nouveau départ. Cependant, il y a souvent de graves conséquences pour ceux qui choisissent la protection de la faillite.
Dans Lévitique 25, Dieu révèle une alternative à la faillite – le jubilé. Le jubilé a été conçu pour être un redémarrage de la société, un paquet de relance économique. C’est un mode de vie avec un mandat pour la société de pourvoir pour les marginalisés et les défavorisés, tout en prévenant l’inégale répartition des richesses.
À quoi ressemblait ce redémarrage? Pour aider votre classe à avoir une idée de ce que comportait ce plan, listez sur une planche, le cas échéant, des éléments du jubilé tels que:
• La restitution des biens au propriétaire d’origine.
• La remise de la dette.
• L’émancipation des esclaves et des prisonniers.
Discussion: Comment la dette, la propriété et l’oppression se comparent-elles aujourd’hui aux scénarios décrits dans Lévitique 25? Comment l’église de Dieu peut-elle vivre les principes du jubilé aujourd’hui? Invitez les membres de la classe à raconter comment le Seigneur a été le Dieu des nouveaux départs dans leur vie. Demandez-leur ensuite de partager comment ils collaborent avec Dieu pour aider d’autres à réaliser des nouveaux départs.
Partie III: Application
Dieu lance un défi aux membres d’église d’aller au-delà du simple fait de penser uniquement à la justice et aux réformes en fonction de leur propre situation. Souvent, ces situations peuvent être centrées autour des questions de race et de liberté religieuse qui les affectent personnellement, telles que le droit d’observer le sabbat ou le droit d’être un militaire sans porter d’arme. Cependant, la justice biblique pour tous les hommes devrait être un moyen automatique de vie qui favorise en nous un sujet de préoccupation pour ce qui va arriver aux autres, non seulement nous.
Cherchez des moyens pour aider les membres de votre classe à appliquer les principes de cette leçon à leur vie. Utilisez les exemples qui sont liés aux expériences personnelles ou aux problèmes traités dans la leçon. En le faisant, considérez ce qui suit:
1. Invitez les membres de la classe à donner un témoignage personnel sur l’application de cette citation à leur vie: « Les contributions exigées des Hébreux pour des buts religieux et charitables s’élevaient donc pour le moins à un quart de leur revenu. On serait tenté de croire qu’une charge aussi lourde aurait dû les réduire à la pauvreté. Bien au contraire, la fidèle observation de ces libéralités était une condition de leur prospérité » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 486. (Voir Malachie 3:8-12).
2. Le jubilé consistait à une restauration et à un nouveau départ: financièrement, spirituellement et socialement (voir Lévitique 25:8-17). Le jubilé était aussi lié au jour des expiations, un temps de restauration spirituelle et de la rédemption (Lévitique 25:9). Supposons qu’il est porté à votre connaissance qu’il y a une famille qui vient de tout perdre, y compris un de leurs enfants, dans un incendie. Comment votre église peut-elle faire sa part en donnant à cette famille dépourvue un nouveau commencement, une expérience de jubilé – aussi bien financièrement que spirituellement?
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*du 13 au 19 Juillet
Le sabbat: jour de liberté
Sabbat Après-Midi
Lecture de la semaine: Exode 16:16-18, Exode 20:8-11, Deut. 5:12-15, Matthieu 12:9-13, Lev. 25: 1-7.
Verset à mémoriser: « Puis Il leur dit: le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat », (Mar 2:27 NEG).
Dieu a créé le sabbat comme l’acte final de la semaine de la création. Il est écrit que le septième jour, Dieu s’est non seulement reposé, mais aussi, Il a créé le repos comme faisant partie intégrante de la façon dont le monde devrait être. Le sabbat était une démonstration de la façon dont nous avons été créés pour interagir avec Dieu et les uns avec les autres.
Ainsi, il est peu surprenant de trouver le jour du sabbat, comme l’un des commandements dans le plan de Dieu pour Son peuple, qui apparaissent très tôt dans l’établissement de la nouvelle nation israélite. Le sabbat devait avoir un rôle central dans la vie des Hébreux.
Souvent, lorsque nous parlons du sabbat, la conversation passe rapidement à la façon de le garder. Quelles sont les choses que nous ne devrions pas faire? Bien que cela soit important, nous devons comprendre le rôle essentiel que le sabbat a été conçu pour jouer dans le monde et dans la vie du peuple de Dieu. Il est comme un symbole de la grâce et de la providence de Dieu. Comme Jésus l’a dit: le sabbat du septième jour a été créé pour toute l’humanité. Quand nous nous « rappelons du jour du sabbat », il nous transforme tous les jours de la semaine, et comme Jésus l’a démontré, il peut aussi être un moyen de bénir les autres.
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 20 Juillet.

Leçon
3
(page 22 du guide standard)
14 Juillet
Assez de la manne
Après des générations d’esclavage et la dégradation sociale qu’une telle condition peut infliger à Son peuple opprimé, Dieu a voulu élever les Israélites nouvellement libérés, en leur enseignant une meilleure façon de vivre et en leur donnant des lois pour établir l’ordre dans leur nouvelle société. Mais les premières pièces de ce processus sont venues sous la forme d’une leçon pratique et instructive.
Pendant les 40 années d’errance dans le désert, ce rythme de vie continu est un signe visible de la providence de Dieu et de la générosité pratique, et il devrait faire désormais partie de la culture de la société israélite. Il a pris la forme de la manne, un aliment qui apparaissait chaque matin sur le terrain autour du camp des Israélites.
Lisez Exode 16:16-18. Quelle est la signification de la mesure spécifique mentionnée dans ces versets pour chaque personne?
Dans 2 Corinthiens 8:10-15, Paul fait référence à cette histoire comme un exemple de comment les chrétiens devraient donner: « afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu’il y ait égalité » (2 Cor. 8:14 NEG).
La leçon pour les Israélites et nous, était que Dieu a pourvu suffisamment pour Son peuple et Sa création. Si nous utilisons seulement ce dont nous avons besoin et partageons notre excédent avec les autres, tous pourront subvenir à leurs besoins. Prendre juste assez pour la journée amenait le peuple à avoir foi qu’il y en aura assez le lendemain. Les peuples opprimés, tels que les esclaves israélites, tendent à se concentrer sur leur propre survie, mais Dieu voulait leur enseigner une vie de confiance, de générosité et de partage.
Mais il y avait aussi une autre dimension plus remarquable, à cette pratique. Chaque vendredi une double portion de manne apparaissait sur le terrain, et c’est en ce jour seulement que le peuple devait ramasser la manne supplémentaire en préparation pour le sabbat. La disposition spéciale du sabbat est un moyen supplémentaire pour eux d’apprendre à faire confiance au Seigneur pour tous leurs besoins. Cette portion supplémentaire de la manne, un acte de grâce de la part de Dieu, leur permettait de jouir encore plus pleinement du repos que Dieu leur a promis le sabbat du septième jour.
Que pouvons-nous faire le vendredi qui nous aide à mieux jouir de ce que Dieu nous offre le sabbat?
Dimanche
(page 23 du guide standard)
15 Juillet
Deux raisons d’être du sabbat
Lisez Exode 20:8-11 et Deutéronome 5:12-15. Comment ces deux versions du quatrième commandement sont-elles complémentaires?
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Se souvenir est une partie importante de la relation que Dieu souhaite rétablir avec Son peuple, une relation centrée sur le fait que Dieu est notre Créateur et Rédempteur. Les deux rôles apparaissent dans les deux versions du quatrième commandement et sont donc étroitement liés au sabbat et à sa pratique.
Étant sortis d’une nation dominée par tant de faux dieux, les Israélites devaient recevoir un rappel du rôle du vrai Dieu en tant que Créateur. Le sabbat était un moyen essentiel de le faire, d’autant plus important dans le cadre du cycle hebdomadaire, de fournir une manne supplémentaire le vendredi, un puissant exemple de Sa puissance créatrice. Dans la version d’Exode 20 du quatrième commandement, Dieu notre Créateur se révèle plus clairement. En revanche, la délivrance, la rédemption et le salut, sont avancés comme raisons du quatrième commandement dans Deutéronome 5. C’était une histoire que les Israélites devaient raconter régulièrement; ils pouvaient renouer avec elle surtout chaque sabbat. Leur première histoire se rapportait à la délivrance physique de l’esclavage en Égypte, mais quand leur compréhension de Dieu et Son salut grandissait, le sabbat deviendrait également un symbole hebdomadaire et la célébration de leur salut spirituel.
Ces deux raisons d’être du sabbat devraient conduire à la restauration de la relation entre Dieu et Son peuple: « Je leur donnai aussi Mes sabbats comme un signe entre Moi et eux, pour qu’ils connaissent que Je suis l’Éternel qui les sanctifie ». (Ézéchiel 20:12 NEG). Et, comme nous l’avons vu, ce n’était pas à ce groupe de personnes seulement. Sur le fondement de cette relation, ils devaient mettre en place un nouveau type de société, celle qui débordait de bienveillance et de bénédiction pour le reste du monde. « C’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du repos ». (Deu 5:15 NEG). En gardant le sabbat en guise de souvenir et de célébration de notre création et de notre rédemption, nous pouvons continuer à grandir dans notre relation, non seulement avec le Seigneur, mais aussi avec ceux qui nous entourent. Dieu est miséricordieux envers nous; par conséquent, nous devons être aimable envers d’autres.
De quelle manière l’observation du sabbat nous rend mieux, plus gentils, plus bienveillants et plus compatissants?
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Lundi
(page 24 du guide standard)
16 Juillet
Un jour d’égalité
Une des choses évidentes à la lecture rapide des dix commandements dans Exode 20 et Deutéronome 5 est que le quatrième commandement est le plus détaillé. Alors que certains des commandements sont rapportés en aussi peu de mots, trois mots dans certaines versions (en hébreu certains commandements peuvent être exprimés en deux mots seulement), le quatrième commandement décrit en détails le qui, le pourquoi, et le comment du rappel du jour du sabbat.
Lisez Exode 20:8-11. Que dit-il des serviteurs et des étrangers, même des animaux, et qu’est-ce que cela signifie?
Parmi ces détails du sabbat, il y a un accent particulier sur les autres. Sigve K. Tonstad soutient que ce type de commandement est unique parmi toutes les cultures du monde. Le commandement du sabbat, explique-t-il, « donne la priorité aux couches les plus basses, donne les premières considérations aux membres les plus faibles et les plus vulnérables de la société. Ceux qui ont plus besoin du repos, l’esclave, l’étranger, les résidents et même les animaux, sont l’objet d’une mention spéciale. Dans le repos du septième jour, les animaux défavorisés, même muets, trouvent un allié. » – The Lost Meaning of the Seventh Day (Michigan : Andrews University Press, 2009), p. 126, 127. Le commandement a une mention spéciale en demandant que le sabbat soit un jour de réjouissance pour tout le monde. À la lumière du jour du sabbat, nous sommes tous égaux. Si vous êtes un employeur au cours de la semaine, vous n’avez pas le droit de forcer vos employés à travailler le sabbat. Et c’est parce que Dieu leur a donné un jour de repos. Si vous êtes un salarié – ou même un esclave – pour le reste de vos jours, le jour du sabbat vous rappelle que vous êtes tout aussi créé et racheté par Dieu, et Dieu vous invite à célébrer cela de manière différente de vos tâches habituelles. Même ceux en-dehors de ceux qui observent le sabbat – « tout étranger résidant dans tes portes » (Exode 20:10) – devraient jouir du jour du sabbat.
Cette idée aurait été un remarquable changement de perspective pour les Israélites, qui ont encore à la mémoire leurs propres expériences d’esclavage et de marginalisation. Maintenant qu’ils devaient s’établir dans une terre nouvelle, Dieu ne voulait pas qu’ils adoptent des habitudes de leurs anciens oppresseurs. En plus des lois détaillées pour leur société, Il leur donna un rappel hebdomadaire, d’une manière puissante, à quel point nous sommes tous égaux devant Dieu.
Comment pouvez-vous partager le sabbat dans votre communauté et permettre aux autres de bénéficier de votre sabbat?
Mardi
(page 25 du guide standard)
17 Juillet
Une journée de guérison
Alors que l’objectif initial du sabbat et de son observance fut large et inclusif, le sabbat était devenu tout autre chose pour beaucoup de chefs religieux au moment où Jésus était venu sur la terre. Au lieu d’un jour de liberté et d’égalité, le sabbat était devenu un jour de règlements humains, et des restrictions traditionnelles. En son temps, Jésus se tint contre de telles attitudes, surtout quand elles étaient imposées aux autres. Il est intéressant qu’Il le fait surtout en opérant un certain nombre de guérisons le jour du sabbat. Il semble que Jésus opérait intentionnellement ces miracles le jour du sabbat, par opposition aux autres jours, pour montrer quelque chose d’important à propos de ce que devrait être le jour du sabbat. Souvent, dans ces histoires, Jésus fait des commentaires sur la pertinence de la guérison sur le sabbat, et souvent les pharisiens utilisaient Ses déclarations comme une accusation contre Jésus afin de le tuer.
Lisez les histoires de guérisons pendant le sabbat dans Matthieu 12:9-13, Marc 1:21-26, 3:1-6 et Jean 9:1-16. Que remarquez-vous de plus important dans ces histoires?
Jésus a confirmé que le sabbat est important. Nous devons mettre des limites autour du sabbat pour le garder spécial et permettre à ce temps hebdomadaire d’être une occasion de développer nos relations avec Dieu, nos familles, notre église et notre communauté. Mais le sabbat ne devrait pas être un acte égoïste. Comme Jésus l’a dit, « Il est permis de faire le bien le jour du sabbat » (Matthieu 12:12, LSG).
De nombreux membres d’église travaillent beaucoup pour prendre soin des autres. Mais beaucoup d’entre nous aussi sentent qu’il faut faire plus pour aider. Nous savons que Dieu se soucie de ceux qui souffrent, des opprimés, ou des gens oubliés, et que nous devrions nous soucier d’eux. Puisque nous avons reçu l’ordre de ne pas faire notre travail régulier et que nous sommes libérés des pressions de la semaine, le sabbat nous donne le temps de se concentrer sur le soin des autres comme l’un des moyens par lesquels le sabbat est observé d’une manière active: « Selon le quatrième commandement, le sabbat était dédié au repos et à l’adoration. Tout le travail séculier était suspendu, mais les œuvres de miséricorde et de bienveillance étaient en conformité avec le dessein de Dieu. Soulager les affligés, consoler ceux qui pleurent, est un travail d’amour qui honore le jour saint de Dieu. » – (traduit d’Ellen G. White, Welfare Ministry, p. 77).
Que faites-vous pour le bien d’autrui le sabbat?
Mercredi
(page 26 du guide standard)
18 Juillet
Un repos de sabbat pour la terre
Comme nous l’avons vu, le sabbat était une partie fondamentale du cycle de vie de la nation israélite. Mais le principe du sabbat n’était pas un jour chaque semaine. Cela comprenait également un repos spécial chaque septième année, qui aboutissait à l’année du Jubilé après sept séries de sept ans, ce qui signifie chaque 50e année.
Lisez Lévitique 25:1-7. Qu’est-ce qui est remarquable dans ce genre d’instruction? De quelles façons possibles pourriez-vous intégrer ce genre de principe dans votre vie et votre travail?
L’année sabbatique permettait à la terre de rester en jachère toute une année. C’est un acte remarquable d’être un économe de la terre, et la sagesse de cette pratique dans l’agriculture est largement reconnue. La septième année était aussi importante pour les esclaves (voir Exode 21:1-11). Dans le cas où un des Israélites était tellement endetté au point de se vendre en esclavage, il devait être libéré à la septième année. De même, les dettes devaient être annulées à la fin de la septième année (voir Deut. 15:1-11).
Tout comme la manne que Dieu avait donnée aux Israélites dans le désert, ne rien cultiver pendant une saison était un acte de confiance que Dieu pourvoirait assez l’année précédente et que la terre produirait par elle-même pendant l’année sabbatique. De même, libérer les esclaves et annuler les dettes était un acte de miséricorde, mais aussi un acte de confiance en la puissance de Dieu de subvenir à nos besoins. En un sens, les gens devaient apprendre qu’ils ne devaient pas opprimer les autres afin de subvenir à leurs besoins.
Le modèle et les principes du sabbat devaient être étroitement liés à la structure de la société israélite dans son ensemble. De même, l’observation contemporaine du sabbat devrait être une discipline spirituelle qui transforme tous nos autres jours. En pratique, le sabbat est une façon de vivre selon les instructions de Jésus de chercher d’abord Son royaume: « Votre Père céleste sait que vous en avez besoin… et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Mat 6:32-33 NEG).
Quelle différence l’observation du sabbat devrait-elle apporter aux six autres jours de votre semaine? Après tout, si vous êtes gourmand, égoïste et insensible du dimanche au vendredi, qu’est-ce que cela changerait si vous êtes gentil le sabbat? (Ou en effet, pouvez-vous ne pas vivre ces comportements le sabbat si c’est votre mode de vie le reste de la semaine?)
Jeudi
(page 27 du guide standard)
19 Juillet
Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « de la mer rouge au Sinaï, » chap. 26, dans Patriarches et prophètes; « Le sabbat », chap. 29, dans Jésus-Christ.
« Jésus leur fit savoir que l’acte de travailler au soulagement des affligés était en harmonie avec la loi du sabbat, en harmonie aussi avec le ministère des anges de Dieu qui font constamment la navette entre ciel et terre pour soulager l’humanité souffrante… L’homme a, lui aussi, une œuvre à accomplir en ce jour. La vie a des besoins qui réclament notre attention; les malades doivent être soignés; les nécessiteux doivent être secourus. Celui-là ne sera pas exaucé qui néglige de soulager la souffrance le jour du sabbat. Le saint jour de repos de Dieu a été fait pour l’homme, les actes de miséricorde s’accordent parfaitement avec cette intention. Dieu ne veut pas qu’une seule heure de douleur afflige ses créatures qui pourraient être soulagées un jour de sabbat ou tout autre jour. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 206, 207.
Discussion:
Comment avez-vous fait l’expérience du sabbat comme une démonstration de votre confiance en Dieu? Avez-vous eu une expérience comme la manne dans votre vie, où Dieu a pourvu en réponse à votre confiance en Lui? Dans l’affirmative, partagez avec la classe et dites ce que vous avez appris.
Comme nous l’avons vu dans le quatrième commandement que l’on trouve dans Exode 20:8-11 et Deutéronome 5:12-15, Dieu a insisté sur les différents aspects du sabbat. Quel aspect du sabbat aimez-vous le plus?
En classe ou individuellement, rappelez certains moyens par lesquels vous pouvez partager les bénédictions et les avantages du sabbat dans votre communauté.
4 Quels sont les moyens par lesquels le sabbat change votre vie? Existe-t-il d’autres parties de votre vie où les fondements et les principes du sabbat devraient avoir un plus grand impact?
Résumé: Dieu a donné le sabbat en guise de souvenir de la création et de la rédemption, mais il a aussi de nombreux avantages pratiques. Il nous enseigne à faire confiance à la providence de Dieu; il nous enseigne l’égalité pratique; et il peut devenir une discipline spirituelle qui transforme toutes nos relations. Jésus démontra Son idéal pour le sabbat en guérissant les malades et en mettant l’accent sur le sabbat comme un jour qui doit servir à soulager la souffrance.
Vendredi
(page 28 du guide standard)
Histoire Missionnaire

Une morsure de serpent transforme tout un village
Par Wilson Measapogu
Sundar Rao, un ouvrier agricole de 27 ans, a été intrigué quand un homme blanc s’est présenté à son village indien le samedi et lut un livre noir sur un Dieu Créateur. Sundar fut attiré par les histoires de la Bible du missionnaire américain Theodore R. Flaiz et décida de suivre son Dieu.
L’employeur de Sundar était furieux quand il n’est pas allé sur le terrain le premier sabbat. Il devint plus furieux quand Sundar continuait à être absent au travail le samedi. À la maison, les parents de Sundar étaient furieux parce qu’il refusait de prendre part aux fêtes religieuses de la familles, y compris le culte de Naga, un dieu serpent. Après un certain temps, Sundar chercha la paix en construisant une maison juste après le ruisseau qui marque la frontière du village. Bientôt, il se maria et eut une fille. Un jour quand Sundar avait 29 ans, l’employeur lui demanda de travailler le samedi. « À la fin de votre culte le samedi, venez m’aider à compter les balles de foin », dit-il. Sundar obéit à contrecœur. Il arriva sur le terrain après le coucher du soleil, mais avant l’obscurité. Avec l’aide des autres, il compta les balles. Remarquant une petite balle d’un côté, il la lança vers une plus grande balle. En une fraction de seconde, un jeune cobra jaillit de la balle, le mordit à la jambe et s’enfuit. Aucun médecin n’était disponible, et Sundar crut qu’il allait mourir bientôt. Les villageois n’avaient aucun doute que c’est Naga qui le punissait. « Naga est très en colère contre vous », dit l’un. « C’est parce que vous avez désobéi à tous les dieux du village », dit l’autre.
Sundar commença à transpirer. Ses anciens membres de la famille qui l’avaient abandonné se réunirent autour de lui et se mirent à pleurer. Le village attendait qu’il ferme les yeux et meure. Mais rien n’arriva. Une heure passa. Deux heures. Un spécialiste de morsure de serpent fut convoqué pour vérifier sa jambe. Le spécialiste était stupéfait par ce qu’il trouva. Il déclara que le cobra avait frappé Sundar au-dessus de sa bouche, pas avec les crocs venimeux, et il s’était enfui sans prendre la peine de mordre une seconde fois. Le lendemain, les villageois étaient très surpris de voir que Sundar était sain et sauf. « La protection du Dieu de l’homme blanc l’a sauvé de la morsure du cobra », disaient-ils. Dès ce moment, en 1957, de nombreux villageois rejoignirent Sundar pour observer le sabbat. Cinq ans après la morsure du serpent, je naquis à Sundar.
Gudem Madhavaram est aujourd’hui un village adventiste. Il a produit 40 pasteurs et ouvriers bibliques et de nombreux éducateurs et professionnels de santé. Le samedi, le village entier cesse de travailler pour adorer le Dieu Créateur. C’est la puissance de Dieu qui a transformé une morsure de serpent en une bénédiction.
Wilson Measapogu est Secrétaire exécutif de la Division Asie du Sud de l’Église Adventiste du Septième Jour, dont le territoire comprend l’Inde. Son père est mort en aout 2017 à l’âge de 77 ans.
Partie I: Aperçu
Le septième jour de la semaine de la création, ce qui est le premier jour d’existence d’Adam et Ève, était un jour de repos. « Dieu acheva au septième jour Son œuvre qu’Il avait faite: et Il se reposa au septième jour de toute Son œuvre, qu’Il avait faite » (Gen 2:2 NEG). Le sabbat est un monument qui honore Dieu comme notre grand Créateur. La réitération du quatrième commandement dans Deutéronome 5:15 rapproche l’observation du sabbat à l’œuvre de la rédemption de Dieu. Par conséquent, Dieu a institué le sabbat comme mémorial de Son œuvre créatrice et rédemptrice. Il n’est pas conçu pour être une récompense pour notre propre travail et labeur tout au long de la semaine.
Objectifs du moniteur:
• Rappelez aux membres de votre classe que Dieu a accompli le miracle de la manne pendant 40 ans avant que Moïse réitère la loi de Dieu à la frontière de la terre promise (voir Deut. 4:1, Deutéronome 5:6-21). Ce miracle incluait une provision quotidienne de la manne (du dimanche au vendredi), ainsi qu’une provision pour le sabbat donnée chaque vendredi.
• Notez que le quatrième commandement appelle le peuple de Dieu à accorder le privilège universel, égal, du repos du sabbat à toutes personnes, y compris les esclaves et les étrangers. L’injonction de Dieu pour le repos du sabbat s’étend aussi à nos animaux domestiques. Notre croyance au privilège égal du repos du sabbat pour toutes les personnes et les animaux domestiques doit régir nos pensées, nos attitudes à l’égard des autres et nos activités personnelles pendant les six autres jours de la semaine.
• Rappelez aux membres que même la terre sous le contrôle de la nation israélite devrait se reposer tous les sept ans.
• Attirez l’attention des membres sur l’attitude de Jésus en guérissant les malades le jour du sabbat. Rappelez-les que l’attitude de Jésus en guérissant les malades doit régir leurs attitudes et leurs actions pendant les six autres jours aussi.
Partie II: Commentaire
Illustration
« Mange ton repas! Il y a des milliers d’enfants dans d’autres parties du monde qui meurent de faim! » Ce cliché parental a été entendu dans bon nombre de maisons afin d’éviter que les enfants jettent des aliments. Il y a une certaine vérité dans cette réprimande familiale. Aux États-Unis, par exemple, plus de 35 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année, ce qui représente 40% de tous les aliments achetés annuellement par cette nation.
L’histoire de la manne illustre le principe de prendre seulement ce dont nous avons besoin de notre alimentation donnée par Dieu, en évitant le gaspillage. Ce principe devrait régir la manière dont nous pourvoyons à tous nos autres besoins. Les Israélites avaient du mal à faire confiance à ce principe dans un premier temps. Plutôt que de croire en la providence continue de Dieu, certaines personnes ont amassé la manne supplémentaire dont ils n’avaient pas besoin ce jour, et ce faisant, ils ont échangé le miracle de Dieu contre les asticots. Cette leçon de la manne enseigne un précepte biblique qui se répète dans d’autres contextes tout au long de l’Écriture. Par exemple, invitez la classe à lire Lévitique 19:9, 10 et Marc 6:34-44.
Discutez: Qu’est-ce que le Seigneur nous demande de laisser aux pauvres dans Lévitique et Marc? Est-ce la nourriture? L’argent? Le temps?
• Comment Dieu perçoit-Il la thésaurisation? (Voir Luc 12:16-21).
• Quels principes supplémentaires du sabbat voyons-nous démontrés dans la providence de la manne pour le sabbat?
• Comment l’absence de la manne le sabbat et le manque d’asticots dans la provision supplémentaire de la manne recueillie avant le jour du sabbat nous enseigne des leçons de (1) la confiance en Dieu et (2) l’importance de la préparation pour le sabbat?
• Comment l’ordre de Dieu à Son peuple de se reposer du travail régulier le jour du sabbat renforce-t-il le principe d’égalité?
• Quels sont les autres principes bibliques que l’absence de la manne et le manque d’asticots nous enseignent?
Écriture: La création et la rédemption vont de pair. La Bible relie l’activité créatrice de Christ à Son activité rédemptrice. Hébreux 1:1-3 décrit Christ comme Celui qui a « fait l’univers » (Hébreux 1:2). Immédiatement après cette affirmation, Paul mentionne Christ comme Celui qui a « fait la purification des péchés » (Hébreux 1:3). Colossiens 1:16, 20 présente une tendance similaire, en présentant Christ comme Créateur et Rédempteur. Pour couronner le tout, Paul appelle le chrétien à « une nouvelle création » (2 Cor. 5:17). Vraiment, la rédemption est un acte créateur. Deutéronome 5:15 présente la délivrance de l’esclavage comme une raison d’observer le sabbat. Pour les esclaves, c’est une fabuleuse nouvelle! Ils n’ont plus à travailler pour leurs anciens maitres, et la liberté fait partie de leur vie pour toujours. Les esclaves ne peuvent pas passer une journée entière sans travailler, mais les personnes libres le peuvent. Observer le sabbat c’est exercer sa liberté. Ainsi, le jour du sabbat, la liberté du travail signifie la liberté de l’esclavage.
Discussion: Comment exercez-vous votre liberté le jour du sabbat? Quelles lignes directrices utilisez-vous? Quelle est la différence entre les principes et les règles? Partagez en classe certains principes d’obéissance au commandement du sabbat et des règles qui peuvent dériver de ces principes. Partagez et évaluez certaines règles qui ne reposent pas sur des principes. Quelle est l’efficacité ou le bienfondé de ces règles?
Illustration:
Oui, le sabbat est un jour de guérison. Jésus a opéré au moins sept miracles de guérison le jour du sabbat. Les auteurs des Évangiles rapportent ces miracles comme un témoignage de l’intention de Dieu que le sabbat soit un jour de guérison. (Voir Matt. 12:9-15; Marc 1:21-28; Luc 4:38, 39; Luc 13:10-17; Luc 14:1-6; Jean 5:1-18; Jean 9:1-41.) Par le biais de ces miracles de guérison, Jésus veut rééduquer l’esprit de Son peuple à l’observance du sabbat. Sa nature festive était transformée en un jour de règles contraignantes imposées, une journée infectée par l’attitude des règles nées des traditions. Jésus guérit aussi les gens les autres jours. Le sabbat donne le ton pour le travail qu’Il a fait – et qu’Il nous appelle à faire – pour le reste de la semaine. Abraham Joshua Heschel dit: « le sabbat inspire les autres jours de la semaine ». La paix curative du sabbat se repend dans la nouvelle semaine, imprégnant nos attitudes et notre mode de vie. Voici quelques illustrations qui dépeignent la réalité du vrai sabbat.
1. La cérémonie de Havdala des Juifs marque la clôture du sabbat. En plus de la bougie de Havdala, avec ses mèches multiples qui symbolisent la convivialité familiale du sabbat, les adorateurs placent un gobelet dans une soucoupe et versent le jus de raisins ou du vin dans le bol jusqu’à ce qu’il déborde. Cet acte signifie que le sabbat a débordé de joie et de bénédiction pour la famille. Il symbolise aussi le débordement de l’influence du sabbat dans la nouvelle semaine.
2. La famille passe ensuite autour d’une boite spéciale de sabbat remplie d’un mélange d’épices appelées besamim. (On peut le faire en remplissant une petite boite décorative avec de la cannelle et des clous de girofle). La besamim représente le parfum de la vie dont jouit la famille pendant le sabbat. Quand les membres de la famille passent autour de la boite, ils pourraient dire: « Que le parfum du sabbat reste avec vous tout au long de la semaine prochaine », ou quelque chose de pareil.
3. Le jour du sabbat est comme du jus d’orange concentré qu’on mélange avec de l’eau. Quand nous nous concentrons sur Jésus le jour du sabbat, nous recevons de Lui une dose concentrée. Au cours de la semaine (dont les jours sont symbolisés par l’eau), nous mélangeons le concentré « le sabbat » dans notre travail, nos activités et nos interactions avec les gens. De cette façon, les jours de la semaine sont remplis de la saveur du sabbat.
Discutez: Comment le parfum de guérison le jour du sabbat affecte-t-il la façon dont nous nous rapportons aux gens qui nous entourent tous les jours? Lisez 2 Corinthiens 2:15 pour plus de détails.
Écriture: Les trois sabbats
1. Le sabbat hebdomadaire: Lévitique 23:3 fait échos à Exode 20:8-11. Lévitique 25 nous montre que la préoccupation sabbatique s’étend des sabbats hebdomadaires aux années sabbatiques et au Jubilé.
2. Les années sabbatiques suivent le modèle du cycle hebdomadaire de six jours, suivis du jour de repos du sabbat, étendant le modèle à un cycle de sept ans. La terre, et pas seulement les habitants, était incluse dans le repos du sabbat. Lors du sabbat de la septième année, le modèle du sabbat hebdomadaire se présente encore une fois, car le sabbat hebdomadaire donne la priorité du bas vers le haut et non du haut vers le bas, donnant les premières considérations aux membres les plus faibles et les plus vulnérables de la société. Ceux qui ont le plus besoin du repos, l’esclave, l’étranger, le résident et l’animal, sont l’objet d’une mention spéciale.
3. Le jubilé: L’année du jubilé se joint à l’année sabbatique et fournit des soins à la terre et à ceux qui sont défavorisés. (Ce sabbat était discuté dans la leçon 2).
Discutez: En tant que chrétiens de l’Église Adventiste du Septième Jour, avec quel succès appliquons-nous les principes de l’idée des « trois sabbats » dans nos vies aujourd’hui? Cette question suggère-t-elle que nous devons observer tous les trois sabbats littéralement? Pourquoi ou pourquoi pas?
Partie III: Application
Dieu nous commande de se reposer le jour du sabbat de notre travail hebdomadaire et de cesser de poursuivre notre propre intérêt, financier ou autre, au cours de ces heures sacrées. Néanmoins, la plume d’inspiration nous dit que, même le sabbat, nous sommes redevables à la puissance active continue de Dieu en notre faveur: « Si Dieu retirait Sa main un seul instant, l’homme languirait et mourrait. L’homme a, lui aussi, une œuvre à accomplir en ce jour. La vie a des besoins qui réclament notre attention; les malades doivent être soignés; les nécessiteux doivent être secourus. Celui-là ne sera pas exaucé qui néglige de soulager la souffrance le jour du sabbat. Le saint jour de repos de Dieu a été fait pour l’homme, les actes de miséricorde s’accordent parfaitement avec cette intention. Dieu ne veut pas qu’une seule heure de douleur afflige ses créatures qui pourraient être soulagées un jour de sabbat ou tout autre jour. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 190. Comment les « actes de miséricorde » que nous effectuons le jour du sabbat s’harmonisent-ils avec l’enseignement de Jésus que le sabbat a été fait pour l’humanité (Marc 2:27)? Invitez les membres de la classe à partager des témoignages dans lesquels ils ont mis les enseignements de Jésus en pratique. Peut-être, dans leurs expériences, les membres rencontrent des gens dans le besoin ou dans une situation d’urgence – les gens qui étaient dans le scénario qu’on appelle « le bœuf dans un puits » (Luc 14:2-5). Comment les membres de votre classe maintiennent-ils le caractère sacré du sabbat en cherchant à alléger les souffrances d’autrui en ce saint jour? _______
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Commentaires pour les moniteurs
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*20 au 26 Juillet
La miséricorde et la justice dans les Psaumes et les Proverbes
Sabbat Après-Midi
Lecture de la semaine: Ps. 9:7-9, 13-20; Psaume 82; Psaume 101; Psaume 146; Prov. 10:4; Prov. 13:23, 25; 30:7-9.
Verset à mémoriser: « Rendez justice au faible et à l’orphelin, Faites droit au malheureux et au pauvre, Sauvez le misérable et l’indigent, Délivrez -les de la main des méchants. » (Ps 82:3-4 NEG).
Les Psaumes et les Proverbes décrivent l’expérience de la vie avec Dieu dans les choses ordinaires de la vie, en dehors du temps de culte ou d’autres activités religieuses. Alors que le livre des Proverbes propose une gamme de sagesse pratique – des relations et des familles aux entreprises et au gouvernement – les Psaumes sont un recueil de chansons qui couvrent une variété d’émotions et d’expériences spirituelles, des lamentations aux louanges et autres. Il est facile de voir que notre foi devrait faire une différence dans tous les aspects et expérience de notre vie, parce que Dieu se soucie de tous les aspects de nos vies. Pendant ce temps, toute réflexion sur la vie dans ce monde déchu ne pourrait guère ignorer l’injustice qui imprègne la condition humaine.
En fait, l’injustice est maintes fois décrite comme une préoccupation de notre Seigneur. Dieu veut soulager la souffrance et Il se présente comme l’espérance de ceux qui sont sans espoir. Bien que nous ne pouvons que toucher ce que ces livres disent à ce sujet, peut-être cette leçon peut vous inciter à être plus proactifs dans le ministère aux besoins des pauvres, des opprimés et des indigents qui existent tout autour de nous et que nous devons aider.
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 27 Juillet.

Leçon
4
(page 30 du guide standard)
21 Juillet
Psaumes: chansons d’espoir pour les opprimés
Comme nous l’avons déjà noté, Dieu voit et entend ceux qui sont dans la détresse. Plus souvent dans les Psaumes, nous entendons les cris des gens qui ont fait confiance en Dieu, mais qui ne voient pas Sa justice être faite. La bonté, la justice, et la puissance de Dieu peuvent sembler être mises en cause par l’injustice et l’oppression que ces chants expriment. Cependant, ce sont les hymnes de ceux qui chantent. Ni leur vie ni leur foi n’a été éteinte. Il y a encore de l’espoir; et il urge que Dieu agisse avant qu’il ne soit trop tard, avant que le mal ne triomphe, avant que les opprimés ne soient détruits par le poids du mal porté contre eux. De cette façon, les auteurs des Psaumes essayent de combler le fossé entre les affirmations de leur foi, et les épreuves et les tragédies de la vie.
Lisez Psaumes 9:7-9, 13-20. Pouvez-vous imaginer les conditions dans lesquelles se trouvait David – l’auteur de ce Psaume? Pouvez-vous sentir la tension entre sa foi en la bonté de Dieu et son expérience actuelle? Comment avez-vous pu avoir foi en Dieu à l’heure de l’épreuve sévère?
Tout au long des Psaumes, la réponse répétée à ce dilemme est l’espoir et la promesse du bon et juste jugement de Dieu. Le mal et l’injustice peuvent sembler triompher pour l’instant, mais Dieu jugera les méchants et les injustes. Ils seront punis tandis que ceux qu’ils ont maltraités et opprimés seront rétablis et bénis.
Dans ses réflexions sur les Psaumes, Lewis a décrit sa surprise initiale devant l’excitation et le désir du jugement de Dieu tel qu’exprimé à plusieurs reprises dans les Psaumes. Ayant observé que beaucoup de lecteurs de la Bible aujourd’hui considèrent le jugement comme quelque chose à craindre, il se réfère à la perspective juive originelle et écrit: « des milliers de personnes qui ont été dépouillées de tout ce qu’ils possèdent seront enfin entendues. Bien sûr, ils n’ont pas peur du jugement. Ils savent que leur cause est juste – si seulement on pouvait l’entendre. Quand le temps de Dieu arrive, Il prononce enfin Son jugement. » – (Traduit de C. S. Lewis, Reflexions on the Psalms, New York: Harcourt, Brace and Company, 1958, p. 11).
Dans les Psaumes, nous voyons l’espoir pour les opprimés, même maintenant, malgré leurs souffrances et leurs déceptions présentes.
Quelles raisons avons-nous de voir le jugement comme positif et non pas comme une chose à craindre?
Dimanche
(page 31 du guide standard)
22 Juillet
« Ô Dieu, fais quelque chose! »
Lisez Psaume 82. Quel message y a-t-il ici pour nous?
Malgré l’ordre et les lois sociales que Dieu leur a donnés, à divers moments de leur histoire, les Israélites n’ont pas été à la hauteur de ce plan. Ils sont devenus semblables aux nations qui les entouraient, vivant dans l’injustice et l’oppression. Les dirigeants et les juges ne s’occupaient que d’eux-mêmes, et leur faveur pouvait être achetée avec des pots de vin. Sans tribunaux pour les protéger, les gens ordinaires et les pauvres en particulier, étaient soumis à l’exploitation.
Psaume 82 est une réponse à une telle situation. Il décrit le rôle de Dieu en tant que juge suprême, et il présente une scène dans laquelle Il juge les dirigeants et même les juges du peuple. Ce psaume souligne que ceux qui occupent des positions dans la société « sont nommés pour agir en tant que juges sous Lui. » – Ellen G. White, (Traduit de Prophets and Kings, p. 198). Ils occupent leur poste et organisent leur travail en tant que représentants et subalternes de Dieu. Selon le psalmiste, la justice de Dieu est un modèle de justice et exprime la façon dont la justice terrestre devrait fonctionner, et elle fournit également la mesure dans laquelle cette justice ou injustice – et ceux qui la dispensent – seront jugés.
Le psaume termine par un appel à Dieu d’agir (Psaume 82:8), d’intervenir et d’arrêter l’injustice qui est tellement répandue dans la nation. Comme beaucoup de Psaumes, celui-ci donne une voix aux sans-voix et aux opprimés, ceux dont les voix ont été réduites au silence par les systèmes injustes dans lesquels ils vivent et travaillent.
Psaume 82 fait appel à Dieu dans son rôle de Juge Suprême et Souverain de l’univers et de toutes les nations. Il n’y a aucune autre juridiction ou autorité plus haute à laquelle ils peuvent faire appel. Il y a de l’assurance que quand les tribunaux terrestres n’entendent ou ne défendent pas les cris des pauvres et des opprimés, ce qui est souvent le cas, il y a toujours une opportunité indéniable d’appeler Dieu à l’aide.
À différents moments dans nos vies, nous pourrions nous retrouver comme des victimes de l’injustice, mais à d’autres moments, nous pourrions être ceux qui commettent ou qui profitent de l’injustice. Dans des passages tels que Psaume 82, nous pouvons voir un aperçu et la sagesse, que nous soyons les opprimés ou l’oppresseur. Dieu est aussi concerné par la vie des juges injustes, les qualifiant de Ses enfants et voulant qu’ils choisissent de vivre mieux (voir Psaume 82:6). Ainsi, il y a de l’espoir même pour ceux du mauvais côté de l’oppression, s’ils permettent à Dieu de les changer.
Lundi
(page 32 du guide standard)
23 Juillet
Les promesses d’un roi
Lisez Psaume 101. Bien qu’écrit pour les dirigeants, quel conseil important pouvons-nous en tirer, quel que soit notre position dans la vie?
Psaume 101 est un texte pour les dirigeants. On estime que ces versets ont été composés par David dans les premiers jours de son règne en tant que roi d’Israël. Ils peuvent même avoir été adaptés des vœux qu’il a faits au moment de devenir roi. Dans ses expériences de guerrier pour Saül et alors qu’il était un fugitif recherché, il a été témoin lui-même de comment un roi qui perd la raison peut détruire la nation et sa famille. David était déterminé à être un autre type de dirigeant.
Peu d’entre nous peuvent être des dirigeants politiques ou nationaux, mais nous avons tous des rôles dans la vie où nous avons la possibilité d’influencer et d’encourager les autres. Cela peut être dans notre vie professionnelle, dans notre participation à la vie communautaire, dans la famille ou à l’église. Comme Ellen G. White a commenté sur un de ces paramètres du leadership, « Les vœux de David, rapportés dans le Psaume 101, devraient être ceux de tous ceux qui ont la responsabilité de protéger leur foyer. » – Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 99.
Tant nous avons l’occasion, nous devons être prêts à proposer et à défendre ces principes auprès de ceux qui occupent des positions de leadeurship sur nous. Et nous, dans notre leadeurship et lieux d’influence, nous avons tous la possibilité d’appliquer les principes de leadeurship de David afin de nous aider à être une bénédiction pour les autres.
Le point de départ pour David est d’honorer Dieu pour Sa miséricorde et Sa justice (Ps. 101:1), qui sont la base de tout ce que David voulait avoir comme principes en tant que dirigeant. Il voulait apprendre et pratiquer ces mêmes caractéristiques dans sa vie et son œuvre. Pour ce faire, il doit résister aux tentations de commettre des actes répréhensibles, tels que la corruption et la malhonnêteté, qui sont des pièges particuliers pour des positions d’autorité et de leadeurship.
Sachant bien l’importance de bons conseillers dans son désir de faire le bien, David s’engage à rechercher des conseillers dignes de confiance et de nommer les officiers honnêtes. La justice et la miséricorde étaient recherchées dans son leadeurship, même parmi ceux qui travaillaient avec lui.
Nous pouvons ne pas être dans une position d’avoir des conseillers et des fonctionnaires, mais comment pouvons-nous remplir nos vies d’influences qui nous aident à vivre et à nous conduire dans la justice et la miséricorde envers ceux qui en ont besoin?
Mardi
(page 33 du guide standard)
24 Juillet
Marcher avec le Seigneur
Vers la fin du livre des Psaumes, les exclamations de louanges semblent se développer en crescendo. Les cinq derniers psaumes commencent avec l’ordre simple et direct de « louer le Seigneur! », mais le premier de ces cinq psaumes – le Psaume 146 – a un accent particulier sur la préoccupation de Dieu pour les pauvres et les opprimés comme étant les principales raisons de ces louanges.
Lisez Psaume 146. Quel est le message ici pour nous? Que dit Dieu, notamment dans Psaume 146:5-9?
Dieu étant le Créateur de ce monde (voir Ps. 146:6), Psaume décrit Son œuvre continue dans le monde comme juge, pourvoyeur, libérateur, guérisseur et défenseur – tout ceci se concentre sur les gens qui ont spécifiquement besoin de ce type d’aide. C’est une vision stimulante de ce que Dieu fait et cherche à faire dans nos vies, dans nos communautés et notre monde.
Parfois, nous pensons que le soin des nécessiteux est une chose que nous devrions faire parce que Dieu l’a dit. Mais c’est quelque chose que Dieu Lui-même fait déjà, dit le Psaume 146 – et nous sommes invités à nous joindre à Lui. Lorsque nous œuvrons pour alléger la pauvreté, l’oppression et la maladie, nous travaillons vraiment avec Dieu pour accomplir Ses desseins. Quel grand privilège peut-il y avoir que dans l’accomplissement de quelque chose d’aussi inspirante que Psaume 146 en partenariat avec Dieu?
Mais il y a aussi des avantages pour nous. Les chrétiens parlent souvent de leur recherche de Dieu et de leur désir d’avoir une relation plus étroite avec Lui. Pourtant, Psaume 146:7-9 et tant d’autres tout au long de la Bible, nous indiquent que la seule façon de trouver Dieu est de nous joindre à ce qu’Il fait. Donc, si Dieu relève les pauvres, les malades et les opprimés, comme le dit Psaume 146, nous devrions travailler avec Lui aussi. « Christ est venu sur cette terre pour marcher et travailler parmi les pauvres et les indigents. Il veillait sur eux avec une attention particulière. Et aujourd’hui, en la personne de Ses enfants, Il visite les pauvres et les nécessiteux, soulage leur malheur et leurs souffrances. S’il n’y avait pas la souffrance, nous n’aurions aucun moyen de comprendre la miséricorde et l’amour de Dieu, aucun moyen de connaitre le Père céleste compatissant et sympathique. L’évangile revêt un aspect de la plus grande beauté quand il est amené dans des régions des plus démunis » – (Traduit d’Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 7, p. 226).
Quelle a été votre expérience de comment devenir proche de Dieu par le service aux autres?
Mercredi
(page 34 du guide standard)
25 Juillet
Proverbes: avoir pitié des pauvres
En tant qu’une collection des paroles de sagesse, le livre des Proverbes aborde un large éventail de sujets et des expériences de la vie. Parmi ceux-ci sont des réflexions sur la pauvreté, la richesse, le bonheur, la justice et l’injustice – et parfois sous des angles différents. La vie n’est pas toujours simple et directe, et les Proverbes nous alertent sur les différentes circonstances et des choix qui influencent la vie, même parmi ceux qui sont fidèles à Dieu.
Lisez et comparez ces textes des Proverbes 10:4; 13:23, 25; 14:31; 15:15, 16; 19:15, 17; et 30:7-9. Qu’y a-t-il dans ces textes qui se rapportent à la richesse, à la pauvreté, à l’aide à ceux qui sont dans le besoin?
Les Proverbes mettent l’accent sur le souci et l’attention de Dieu pour les pauvres et les vulnérables. Parfois les gens sont pauvres en raison des circonstances, des mauvais choix ou de l’exploitation, mais quelles que soient les causes de leur situation, le Seigneur est toujours décrit comme leur Créateur (voir Prov. 22:2) et leur Défenseur (voir Prov. 22:22, 23). Ces personnes ne doivent pas être opprimées ou exploitées, quelles que soient leurs erreurs.
Alors que les Proverbes proposent une vie meilleure grâce à la sagesse en choisissant Dieu et en Lui obéissant, les richesses ne sont pas toujours le résultat de la bénédiction de Dieu. La fidélité à Dieu est toujours considérée comme plus importante et finalement plus gratifiante que le gain matériel: « Mieux vaut peu, avec la justice, que de grands revenus, avec l’injustice. » (Pro 16:8 NEG). Une autre préoccupation dans les Proverbes est l’honnêteté et la loyauté dans les affaires, le gouvernement et dans l’administration de la justice (Prov. 16:11-13; 17:15, 20:23; 21:28, 14:5, 25; 28: 14-16). Proverbes ne parlent pas seulement de la vie des individus, mais ils offrent également un aperçu sur la société dans son ensemble et dans l’intérêt de tous, en particulier pour ceux qui ont besoin de protection. Il nous est rappelé encore qu’à leur meilleur, ceux qui gouvernent et dirigent bien le font avec l’aide de Dieu (Prov. 8:15, 16) et devraient se comporter comme des agents de Sa grâce et manifester la compassion envers les vulnérables.
Il est facile pour quiconque de sentir la pitié envers ceux qui sont dans de mauvaises situations. Cependant, comment pouvons-nous transformer ce sentiment de pitié en action?
Jeudi
(page 35 du guide standard)
26 Juillet
Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « Les dernières années de David » chap. 73, Patriarches et prophètes; C. S. Lewis, « Judgment in the Psalms » pp. 15-22, dans Reflections on the Psalms.
« Les psaumes du roi d’Israël, en effet, nous font passer à travers toutes les phases de l’expérience religieuse. Des profondeurs de la culpabilité consciente et du remords, ils nous transportent jusque sur les hauteurs séraphiques de la foi la plus sereine et de la communion avec Dieu. La vie du roi David nous enseigne que si le péché n’apporte que le malheur et la honte, l’amour et la miséricorde de Dieu descendent jusque dans les plus noirs abimes du mal pour en ramener l’âme repentante et la transporter sur les sommets sublimes réservés aux fidèles. La carrière du roi-berger est l’un des plus puissants témoignages qui soient de la fidélité, de la justice et de la miséricorde de Dieu. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 690.
En se référant à la sagesse du livre des Proverbes: « Du respect de ces principes dépend le bienêtre de la société et des communautés, tant profanes que religieuses. Ce sont ces principes qui garantissent la sécurité de la propriété et de la vie. Pour tout ce qui rend possibles la confiance et la collaboration, le monde est redevable à la loi divine, telle que nous la donne la Parole, cette loi dont il subsiste encore des traces, souvent bien légères, presque effacées, dans le cœur de l’homme. » – Ellen G. White, Education, p. 110. .
Discussion:
Dans quelles mesures vous considérez-vous comme un leadeur ou dans une position d’influence? Comment pouvez-vous être un agent de la justice dans cet aspect de votre vie?
Pensez à la culture et aux structures sociales de l’endroit où vous habitez. De quelle manière pouvez-vous travailler dans le système existant pour améliorer le sort des nécessiteux?
Pourquoi les principes de justice et d’équité sont-ils si importants pour bâtir une société solide?
4 Alors que le livre des Proverbes est axé sur la sagesse pour bien vivre, qu’est-ce qu’il nous apprend sur notre relation avec Dieu?
Résumé: Les Psaumes et les Proverbes sont deux livres qui parlent particulièrement des défis de vivre fidèlement au milieu des difficultés, des expériences communes et des épreuves. Les deux livrent offrent des aperçus de la vision de Dieu sur la société et Son intérêt particulier pour les pauvres et les opprimés. Le cri des Psaumes et la sagesse des Proverbes sont que Dieu connait la condition de ceux qui souffrent et Il interviendra pour les défendre et les protéger. Et si c’est ce que Dieu fait, c’est ce que nous devrions faire aussi.
Vendredi
(page 36 du guide standard)
Histoire Missionnaire

Le 4x4 missionnaire
par Andrew McChesney, Mission Adventiste
En parquant à la maison dans l’État du Maryland aux États-Unis, Joe Marcellino vit de l’huile coulant de son Isuzu Trooper 4x4. « Oh-oh », dit-il à sa femme, Susan. « Quelque chose va mal ».
Joe, un directeur informaticien âgé de 33 ans au siège mondial de l’Église Adventiste à Silver Spring, Maryland, appela un ami à l’aide. L’ami, Eric Armer, trouva que l’huile coulait du filtre à huile et avertit que les réparations du moteur couteraient probablement plus de 3000 dollars. Joe et Susan, récemment mariés, avaient exactement 3000 dollars à la banque. Mais Joe était peu disposé à dépenser de l’argent sur sa 4x4, parce que le couple avait pris du retard dans le prélèvement de la dime. Ils devaient 1500 dollars au cours des trois derniers mois.
Susan trouvait qu’il n’y avait rien à discuter. « Nous devons donner nos premiers fruits », dit-elle. Joe et Susan prièrent et décidèrent de retourner la dime plutôt que de réparer leur 4x4. Après la décision, Eric conseilla à Joe d’appeler la station d’essence qui avait changé l’huile peu avant que l’huile commence à couler. La station-service envoya un mécanicien à la maison de Joe et, après une inspection, proposa de remonter le moteur gratuitement. Toutefois, Joe n’était pas sûr des services de cette station d’essence, donc il accepta plutôt un paiement de 3000 dollars. Joe demanda à un autre ami, Bill Brody, un garagiste, de remonter le moteur. Lorsque les réparations sont terminées, Joe reçut une facture de 1500 dollars. À sa grande surprise, les 3000 dollars avaient été suffisants pour couvrir les réparations et la dime.
Bill conseilla Joe comme un ami de vendre sa 4x4, en disant: elle pourrait tomber en panne à tout moment. Quelques jours plus tard, Wayne Calbi, directeur markéting au siège de l’Église Adventiste, demanda à Joe s’il serait disposé à vendre sa 4x4.
« Un missionnaire en Afrique a demandé spécifiquement de lui acheter un Isuzu Trooper », dit-il.
Joe partagea immédiatement l’histoire de la 4x4, mais Wayne se dit prêt à prendre le risque. Il donna à Joe un prix au rabais et expédia le véhicule vers l’Afrique. La 4x4 avait 64 000 kilomètres.
Environ 18 mois après, Wayne dit à Joe: « vous vous rappelez de la voiture que vous aviez vendue? Elle a maintenant plus de 161 000 km. » « Gloire à Dieu! », dit Joe. « Je ne croyais qu’elle pouvait durer longtemps. »
Quelques années plus tard, Wayne annonça que la 4x4 avait atteint 322 000 km. Puis 482 000 km. Joe était surpris. « C’est le Seigneur qui a gardé cette voiture pour ce missionnaire! », déclara-t-il.
Joe, maintenant 61 ans et sur la photo de gauche, a déclaré que l’expérience lui a appris une leçon sur la mission et la dime. « Le Seigneur a pourvu à nos besoins quand nous nous sommes mariés, et nous ayons décidé de Lui retourner nos premiers fruits », dit-il. « Il n’a pas seulement pourvu à nos besoins, mais Il a également pourvu aux besoins du missionnaire en Afrique. La 4x4 est devenue une bénédiction qui continue de produire année après année. »
Partie I: Aperçu
La musique est un dispositif mnémonique. Nous apprenons mieux l’alphabet en le chantant. De même, une des meilleures façons de mémoriser l’Écriture est de la mettre dans une chanson. Les psalmistes établissaient indirectement ce lien entre la mémoire et la musique, entre le message que Dieu leur a donné et la mélodie comme un véhicule de cette vérité. Pas étonnant, donc, que les cris et les appels à la miséricorde de Dieu et à Sa justice soient exprimés mélodiquement dans les Psaumes.
Dans ces paroles divinement inspirées, on trouve des expressions du désir et de la nostalgie de la présence de Dieu. Nous retrouvons de ferventes prières et des chants sacrés exprimant la joie, la colère, l’injustice, la louange, la repentance, la confiance et même le désespoir. Ces prières et ces chants sont exprimés en de beaux rythmes. De même, dans le livre des Proverbes, nous trouvons des thèmes similaires et des exhortations à dépendre de la justice et de la miséricorde de Dieu. À travers ces maximes et ces aphorismes, la splendeur de la sagesse infinie de Dieu nous est révélée. Dans cette rencontre, Dieu éclaire Son peuple avec des directives divines sur la compassion envers les exclus, les opprimés et les marginalisés. Cette leçon discute la valeur des hymnes d’espoir pour les opprimés et tous ceux qui espèrent la miséricorde et la justice de Dieu.
Objectifs du moniteur:
• Défiez les membres de la classe à reconnaitre la passion de Dieu pour la compassion et Son jugement intentionnel en faveur de ceux qui souffrent.
• Invitez les membres à écouter les paroles de plaidoirie des sans-voix dans Psaume 82, faisant appel à l’intervention de Dieu en leur faveur parce que les tribunaux terrestres n’ont pas réussi à entendre leurs cris.
• Discutez des principes du leadeurship juste que le roi David s’est engagé à vivre.
• Encouragez les membres à mettre en pratique ces principes dans leurs cercles d’influence le plus intime.
• Assurer les membres de la classe que Dieu soutient et délivre les opprimés et les personnes défavorisées.
• Mettre l’accent sur le fait que Dieu nous appelle à être des partenaires dans Son service.
• Encourager les membres à imiter Dieu.
• En fin de compte, alors que nous cherchons à comprendre les thèmes de justice et de miséricorde, cherchez avec votre classe à répondre à la question suivante: pourquoi existons-nous? Pourquoi l’église existe-t-elle?
Partie II: Commentaire
L’Écriture:
Le roi David était la seule personne que Dieu a décrite comme « l’homme selon Mon cœur » (Actes 13:22). Pourtant, David n’était pas sans péché. David a commis l’adultère avec Bathshéba, et après ce péché ignoble, il s’est arrangé à tuer Urie, son mari. En réponse, le prophète Nathan est allé voir le roi avec une histoire de condamnation de l’homme riche qui a pris la brebis unique d’un pauvre homme.
Le verdict de David dans 2 Samuel 12:5, 6 en réponse à la parabole de Nathan était que l’homme doit mourir et retourner quatre fois ce qu’il avait extorqué du meurtre. Lorsque David a été confronté au fait qu’il était l’extorqueur, il n’a pas nié. Sa réponse était simple et directe: « J’ai péché contre le Seigneur » (2 Sam. 12:13). David se repentit profondément. En conséquence, Dieu lui exprima profondément Sa miséricorde, et David lui-même ne mourut pas pour son propre péché, car Dieu lui a permis de continuer à régner sur Israël. Mais la miséricorde de Dieu envers David n’élimine pas les répercussions qui incluent la mort de quatre de ses fils. À la suite de sa chute et la contrition ultérieure, David a écrit le Psaume 51, un de ses plus émouvants poèmes. Il exprime ses remords et son repentir. David a demandé à Dieu de lui pardonner et d’étendre la miséricorde à lui: « aie pitié de moi, Ô Dieu, selon Ta bonté... Car je reconnais mes transgressions: et mon péché est toujours devant moi » (Ps. 51: 1-3).
Discutez avec votre classe: Pourquoi Dieu a-t-Il éprouvé tant de miséricorde envers le roi David, et pourtant, Il permet encore que de terribles conséquences de ses péchés se produisent? Comment la miséricorde et la justice se rapportent-elles l’une à l’autre?
Écriture & Illustration
« Sauvez le misérable et l’indigent, délivrez-les de la main des méchants… Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! » (Ps 82:4, 8 NEG).
Les Psaumes révèlent que les gens luttent pour justifier le sentiment d’injustice et d’inégalité dans le monde (voir, par exemple, Psaume 73). De nombreuses tragédies continues et insensées dans le monde entier amènent les gens à poser des questions telles que: pourquoi les innocents souffrent-ils aux mains des mauvaises personnes? Pourquoi Dieu n’empêche-t-Il pas la violence? Quand l’oppression et la violence croissantes prendront-elles fin? Aux États-Unis seuls, trois fusillades massives et exceptionnellement brutales ont secoué la nation dans l’espace de 17 mois, depuis la fin du printemps 2016, jusqu’à l’automne 2017, comme suit:
• Le 5 novembre 2017 – un homme armé entra dans un service de culte dans une petite église à Sutherland Springs, au Texas, et il abattit et tua 26 personnes, laissant 20 personnes grièvement blessées.
• Le 1er octobre 2017 – à Las Vegas (Nevada), un homme armé a ouvert le feu depuis sa chambre d’hôtel au 32e étage. Il a tiré sur une foule de personnes dans un concert en plein air, faisant 58 morts et plus de 500 blessés. Ce crime a été la fusillade massive la plus meurtrière commise par une personne aux États-Unis.
• 12 Juin 2016, un homme armé a tué 49 personnes et blessé plus de 50 autres dans une boite de nuit à Orlando, en Florida.
Invitez les membres de la classe à lire Psaume 73:2-16 et Psaume 82 à haute voix. Que nous enseignent ces Psaumes sur la dure réalité de l’oppression humaine et de l’injustice dans ce monde? Mettez fin à votre discussion en lisant le reste du Psaume 73. Au verset 17, le Psalmiste dit qu’il ne comprenait pas pourquoi les méchants prospéraient « Jusqu’à ce que j’aie pénétré dans les sanctuaires de Dieu, et que j’aie pris garde au sort final des méchants » (Ps 73:17 NEG). Comment la doctrine du sanctuaire, avec son enseignement d’un jugement dans lequel nous devons rendre compte de notre vie, nous aide à mettre cette vie, avec son injustice et l’iniquité, dans la bonne perspective? Lisez aussi 1 Corinthiens 4:5 et 2 Thessaloniciens 1:3-10. Comment ces versets, ainsi que Psaume 73, vous aident-ils avec vos questions concernant la justice de Dieu et l’injustice dans ce monde? (Pour une étude plus approfondie, lisez Habacuc.)
Illustration
Psaume 146:7-9 décrit les activités de notre Dieu. En tant que Son peuple, nous sommes invités à se joindre à Lui dans Son travail. À la lumière de ce Psaume, considérez ce qui suit: un pasteur local organisait une retraite chaque année pour les dirigeants de l’église. Lors de la plus récente retraite, ils ont lutté avec deux questions:
1. Où est-ce que Dieu est actif dans notre communauté?
2. Où et comment Dieu veut-Il que nous Le rejoignions? Si votre classe est assez grande, divisez-la en petits groupes afin de répondre aux deux questions du pasteur. Comment votre classe peut-elle se joindre Dieu dans ce qu’Il fait déjà dans votre communauté par d’autres personnes et organisations? Sur un tableau, au cas échéant, listez les bonnes choses qui se passent dans la communauté ecclésiale. Demandez à votre classe comment leur église peut-elle se joindre et soutenir les bonnes choses qui sont déjà en cours. Commencez à établir des plans. Si vous ne savez pas ce qui se passe dans votre communauté, prenez des rendez-vous pour visiter les dirigeants de la communauté. Demandez-leur ce qui se passe et comment aider votre église.
Illustration
Alors que le train quittait une grande gare, le conducteur a commencé à faire des tours pour prendre les tickets. Il regarda le ticket du premier passager et dit: « Ami, je pense que vous vous êtes trompés de train! » L’homme répondit: « mais l’agent de tickets m’a dit que c’était mon train. » Le conducteur décida de vérifier auprès de l’agent des tickets, et il découvrit que lui-même, le chauffeur, s’était trompé de train!
Discutez avec votre classe: Quand un leadeur est perdu, comment ceux qui suivent peuvent rester sur la bonne voie? Dans la foulée de son péché contre Bathshéba, comment le roi David a-t-il pu rester sur la bonne voie, en dirigeant avec justice et miséricorde? Examinez Psaume 101 avec votre classe.
Écriture: En s’inspirant de John Stott, un défenseur de la justice et de la miséricorde présente un portrait des pauvres que l’on trouve dans le livre des Proverbes. Le portrait des pauvres est basé sur trois versets dans les Proverbes: Proverbes 31:8, Proverbes 29:7 et Proverbes 14:31. Si possible, quelques jours avant l’étude, donnez chacun de ces trois passages aux membres de la classe; leur demandant de préparer quelques commentaires sur ce que leur verset signifie pour eux. Invitez-les à partager leurs observations avec le reste de la classe.
1. Proverbes 14:31: « Opprimer le pauvre, c’est outrager celui qui l’a fait; mais avoir pitié de l’indigent, c’est l’honorer. » (Prov. 14:31, NEG). Notre attitude envers les pauvres se reflète dans notre attitude envers Dieu. Notre attitude envers Dieu se reflète dans notre attitude envers les pauvres. Les pauvres ont leur dignité donnée par Dieu et sont d’une valeur inestimable. Prenez un billet usé et montrez-le à la classe. Demandez-leur: « combien vaut le billet usé? Vaut-il moins parce qu’il est froissé et fané? »
2. Proverbes 29:7: « Le juste connait la cause des pauvres, mais le méchant ne comprend pas la science. » (Pro. 29:7 NEG). Lisez ce verset ensemble, en mettant l’accent d’abord sur le bon peuple [juste], puis sur les soins et sur la justice. Discutez de ce que chaque mot en italique signifie en action. Comment ce verset clarifie-t-il ce que veut dire être juste ou méchant?
Lisez 2 Corinthiens 8:13, 14 en classe. Notez ceci: l’égalité apparait deux fois. Le mot grec isoteis est utilisé ici pour l’égalité et peut signifier équité ou justice, qui, à son tour, doit être appliqué à toutes les personnes. Affichez une image de la balance de la justice pour illustrer le concept: égalité = justice.
3. Proverbes 31:8 « Ouvre ta bouche pour le muet, pour la cause de tous les délaissés » (Pro 31:8 NEG). Ces versets décrivent clairement la troisième caractéristique du portrait biblique des pauvres: les pauvres sont impuissants et sans voix. Comment nous et notre église, pouvons prendre la parole pour défendre les impuissants et les sans voix? Quelle place le plaidoyer en faveur des pauvres et des opprimés a dans la mission de l’église? Notez comment le Saint-Esprit et Jésus jouent le rôle de Défenseur de l’humanité impuissante. Voir Jean 14:26 et 1 Jean 2:1. Le mot grec paráklētos dans Jean 14:26 est parfois traduit Avocat, Consolateur ou Aide. L’action sociale est une caractéristique de Dieu et Son église doit refléter Son caractère.
Partie III: Application
Alors que vous passez à l’application de la leçon, voici deux histoires à partager et à appliquer:
1. Dietrich Bonhoeffer était un courageux défenseur de la justice et de la miséricorde et il fut emprisonné en conséquence. Il écrivit de sa prison: « Ici les gens fuient les altercations publiques et restent dans le sanctuaire de la vertu privée. Mais quiconque fait cela doit fermer sa bouche et ses yeux sur l’injustice autour de lui. »
Demandez à votre classe: Que signifie pour vous la déclaration de Dietrich Bonhoeffer ci-dessus? Quelles sont ses implications dans le fait de vivre comme un chrétien adventiste où il y a l’injustice et un manque de miséricorde?
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2. Alex et plusieurs hommes dans son église se relayaient pour passer la nuit dans un refuge des sans-abri. C’est là où Alex a rencontré Greg. Greg avait juste été libéré de prison et dit: « excusez-moi si je ne souris pas beaucoup; c’est parce que j’ai perdu une dent dans un combat en prison. » Le Saint-Esprit poussa Alex à faire quelque chose pour le sourire de Greg. Alex raconta l’histoire de Greg à sa classe de l’école du sabbat et à son dentiste compatissant à l’église. La générosité de la classe et du dentiste résolut le problème de Greg. Greg dit en pleurant: « Je ne veux pas gâcher ma nouvelle apparence, donc je n’utilise plus du tabac. » Puis il ajouta à son ami: « Voilà Alex! J’ai retrouvé mon sourire. » Alex conclut qu’il existe une relation entre l’école du sabbat et la compassion. Comment votre classe peut-elle faire qu’une histoire pareille se produise?
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*27 Juillet – 2 Aout
Le cri des prophètes
Sabbat Après-Midi
Lecture de la semaine: 1 Samuel 8:10-18, Amos 5:10-15, Michée 6:8, Genèse 19:1-13, Ézéchiel 16:49, Ésaïe 1:15-23.
Verset à mémoriser: « On t’a fait connaitre, ô homme, ce qui est bien; et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Michée 6:8, NEG).
Les prophètes de l’Ancien Testament sont parmi les personnages les plus intéressants de la Bible. Leurs voix stridentes, leurs messages intrépides, leur sentiment de chagrin, de colère et d’indignation et les représentations occasionnelles de leurs messages, font d’eux des gens qui ne pouvaient pas être ignorés, même si on ne pouvait pas toujours être confortable en leur présence. Envoyés principalement d’Israël et de Juda, ils indiquaient au peuple élu sa vocation en Dieu. Le peuple et ses dirigeants étaient trop facilement emportés par les idoles et les modes de vie des nations environnantes. C’était le travail des prophètes de les inciter à se repentir, parfois en leur rappelant l’amour de Dieu envers eux et Son action passée en leur faveur, et parfois en les avertissant des conséquences s’ils continuaient à marcher loin de Dieu.
Comme nous le verrons, parmi les péchés et les maux contre lesquels ils mettaient les dirigeants et le peuple en garde, l’un des plus grands était l’oppression des pauvres et des démunis parmi eux. Il est vrai, l’adoration des idoles était mauvaise; de même que les fausses pratiques religieuses; mais, en plus, profiter des faibles et des pauvres était aussi condamnable.
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 3 Aout.
Leçon
5
(page 38 du guide standard)
28 Juillet
L’appel récurrent à la Justice
Malgré le plan clairement détaillé de Dieu pour la nation israélite, le peuple israélite a rarement vécu sa vocation. Quelques générations après leur établissement sur la terre, ils ont demandé à Samuel, le prophète et le juge, de nommer un roi pour diriger leur nation, « comme toutes les autres nations » (1 Samuel 8:5).
Lisez 1 Samuel 8:10-18. Quelle est la mise en garde de Samuel au peuple en réponse à leur demande d’un roi?
Samuel a reconnu cela comme une étape vers la ressemblance aux autres nations. Alors que Samuel a demandé à conseiller le premier roi, Saül, il ne fallut pas longtemps avant que sa prophétie commença à devenir réalité. Même à l’apogée du royaume israélite, David et Salomon n’ont pas échappé aux tentations, à la corruption et aux excès dans l’abus de leur pouvoir.
Pendant les règnes des rois d’Israël et de Juda, une des réponses de Dieu était d’envoyer des prophètes pour exprimer Sa volonté et rappeler aux dirigeants israélites et au peuple leur responsabilité de prendre soin des membres oubliés de leur société.
Dans les écrits des prophètes hébreux, nous voyons un appel récurrent et continu à vivre dans la justice et à rendre justice dans la société. Face à l’infidélité d’Israël et de ses dirigeants, les prophètes étaient une voix récurrente et urgente pour les sans-voix, particulièrement ceux qui ont été blessés par le non-respect des principes de Dieu par Israël.
En réfléchissant sur la passion des prophètes de l’Ancien Testament, Abraham Joshua Heschel contraste notre complaisance à leurs appels d’urgence pour la justice: « les choses qui horrifiaient les prophètes sont récurrentes aujourd’hui encore, tous les jours et partout dans le monde... Leur impatience haletante avec l’injustice peut nous frapper comme l’hystérie. Nous-mêmes sommes continuellement témoins des actes d’hypocrisie, de mensonge, d’indignation, de misère, d’injustice, mais nous sommes rarement indignés. Pour les prophètes, même une injustice mineure suppose des proportions cosmiques. » – (Traduit d’ Abraham Joshua Heschel, The Prophets, New York: Jewish Publication Society of America, 1962, pp. 3, 4). Ces prophètes nous donnent un aperçu du cœur et de l’esprit de Dieu. S’exprimant au nom de Dieu, ils peuvent nous aider à voir l’injustice et la souffrance de notre monde à travers des yeux pleins de larmes de Dieu. Mais cette passion est aussi un appel à l’action, à travailler avec Dieu pour soulager et soigner l’oppression et la tristesse de ceux qui nous entourent.
Comment cherchons-nous parfois à être comme « les autres nations » d’une manière nocive pour nous et pour les autres?
Dimanche
(page 39 du guide standard)
29 Juillet
Amos
« Je n’étais pas prophète, et je n’étais pas fils de prophète; mais je gardais le bétail, et je cueillais le fruit des sycomores; et l’Éternel me prit quand je suivais le menu bétail, et l’Éternel me dit: va, prophétise à Mon peuple Israël. » (Amos 7:14-15 DRB).
Amos était assez ouvert en admettant son manque de qualités pour être un prophète, mais en présentant son message à la nation israélite, il montre une capacité évidente à attirer ses auditeurs à ce qu’il veut leur dire.
Il commence sur une note populaire, en listant les nations environnantes – la Syrie, la Philistie, la Phénicie, Édom, Ammon et Moab – et les détails de leurs crimes, attentats et atrocités dont Dieu les punira (voir Amos 1:3-2:3). Il est facile d’imaginer les Israélites applaudir ces condamnations de leurs ennemis, en particulier parce que bon nombre des crimes de ces nations avaient été dirigés contre les Israélites eux-mêmes.
Puis Amos amène son argument au point culminant, déclarant le jugement de Dieu contre le peuple de Juda, les voisins du Sud d’Israël dans les royaumes séparés d’alors. S’exprimant au nom de Dieu, Amos cite leur rejet de Dieu, leur désobéissance à Ses ordres et les peines qui viendraient sur eux (voir Amos 2:4, 5). Encore une fois, nous pouvons imaginer les gens dans le Royaume du Nord applaudir quand Amos souligne les péchés de ceux qui les entourent.
Mais Amos se tourne ensuite vers son auditoire. Le reste du livre se concentre sur le mal d’Israël, l’idolâtrie, l’injustice et les péchés répétés aux yeux de Dieu.
Lisez Amos 3:9-11; 4:1, 2; 5:10-15; et 8:4-6. Quels péchés font objet de mise en garde?
Alors qu’Amos n’est pas diplomatique dans son langage et que ses avertissements n’annoncent que des malheurs, son message est assaisonné des supplications à retourner à Dieu. Il s’agit notamment du renouvèlement de leur sens de la justice et des soins pour les pauvres parmi eux: « Mais que la droiture soit comme un courant d’eau, et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit. » (Amos 5:24 NEG). Les quelques derniers versets de la prophétie d’Amos parlent d’une future restauration du peuple de Dieu (voir Amos 9:11-15): « Dans leur apostasie la plus profonde et dans leur plus grand besoin, le message de Dieu pour eux était celui du pardon et d’espoir. » – (Traduit d’Ellen G. White, Prophets and Kings, p. 283).
Y a-t-il des moments où nous devons être prêts à parler durement afin de corriger le mal? Comment pouvons-nous discerner le langage qui convient?
Lundi
(page 40 du guide standard)
30 Juillet
Michée
« On t’a fait connaitre, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Michée 6:8 NEG). Quels sont les moyens par lesquels vous pouvez vivre ces paroles?
Michée 6:8 est peut-être l’un des textes les plus connus dans l’Écriture. Pourtant, comme beaucoup de ces versets que nous utilisons comme slogans ou « affiches », nous sommes sans doute moins familiers avec le contexte de ce verset que nous pourrions l’admettre.
Lisez Michée 2:8-11 et 3:8-12. Quel mal commettaient ces gens et que Michée condamne?
Le règne d’Achaz comme roi de Juda a amené le peuple de Dieu dans un nouveau creux dans l’histoire et la spiritualité de leur nation. L’idolâtrie et ses différentes pratiques maléfiques se sont multipliées. Dans le même temps, tout comme d’autres prophètes de l’époque l’ont également noté, les pauvres continuent d’être exploités.
Michée n’est pas moins un prophète de malheur que ses contemporains. La plus grande partie de ses trois premiers chapitres expriment la colère et le chagrin pour le mal que son peuple avait fait, en plus de la destruction que Dieu ferait venir sur eux.
Mais Dieu n’avait pas renoncé à Son peuple. Même la voix stridente et les rudes messages des prophètes sont une indication de l’intérêt constant de Dieu pour Son peuple. Il leur donna des avertissements à cause de Son amour et des soins pour eux. Il avait très envie de les pardonner et de les restaurer. Il ne restait pas en colère pour toujours (voir Michée 7:18-20).
Tel est le contexte de la formule « bien connue » – agir avec justice, aimer la miséricorde, marcher humblement. Cela peut sembler simple, mais vivre une telle foi de façon pratique est beaucoup plus difficile, surtout quand faire ainsi semble tellement en déphasage avec la société environnante. Lorsque d’autres profitent de l’injustice, se moquent de la miséricorde et vivent fièrement, agir avec justice, aimer la miséricorde et marcher humblement nécessite du courage et de la persévérance. Toutefois, nous ne faisons pas cela tout seul; lorsque nous agissons ainsi, nous marchons avec notre Dieu.
Quel est le lien entre faire la justice, aimer la miséricorde et marcher humblement devant Dieu?
Mardi
(page 41 du guide standard)
31 Juillet
Ézéchiel
Si l’on demandait à un groupe de chrétiens de dire les « péchés de Sodome », les chances sont grandes qu’ils se lancent dans une description de ses divers péchés sexuels et autres formes de dépravation. Après tout, Genèse 19:1-13 dépeint une société malade et déformée prête à être détruite.
Curieusement, cependant, la réponse est plus compliquée que cela. Examinez la description d’Ézéchiel: « Voici quel a été le crime de Sodome, ta sœur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. » (Ez. 16:49 NEG). Bien que le Seigneur ne sous estimait pas les autres formes de corruption dans la ville, Ézéchiel met ici l’accent sur l’injustice économique et le manque de soins pour les vulnérables.
Serait-ce que, aux yeux de Dieu, ces péchés économiques étaient tout aussi mauvais que ceux sexuels?
Venant après le temps d’Amos, Michée et Esaïe, les premières prophéties d’Ézéchiel sont semblables à la mise en garde contre la destruction à venir.
Cependant, après la chute de Jérusalem par les Babyloniens, évènement au cours duquel son peuple a été fait prisonnier, les messages d’Ézéchiel se concentrent plus sur les détails des promesses de restauration de Dieu.
Lisez Ézéchiel 34 : 2-4, 7-16. Comparez l’évaluation de Dieu des dirigeants corrompus d’Israël à Sa propre personne en tant que Berger. Comment leur traitement des plus faibles « brebis » contraste avec les méthodes de Dieu?
Aussi mauvais qu’ils aient été, au point d’être comparés à Sodome, le Seigneur leur tendait encore la main dans l’espoir de les détourner de leur méchanceté. Dans le plan renouvelé de Dieu pour Son peuple, ils retourneraient dans leur pays, Jérusalem serait rétablie et le temple serait reconstruit. Les fêtes de Dieu seraient célébrées à nouveau et la terre serait encore une fois acquise au peuple comme leur héritage (voir Ézéchiel 47:13-48:29). Il semble évident que l’intention de Dieu était que Son plan pour Son peuple, tout comme le premier plan donné à Moïse et au peuple d’Israël après leur délivrance d’Égypte, soit rétabli au retour de Son peuple de la captivité. Cela comprenait la prise en charge des membres les plus faibles de la société, ainsi que ceux qui étaient considérés comme des étrangers.
Combien il est important que vous sachiez que notre Dieu est un Dieu qui donne toujours une deuxième chance – et plus encore, même à Son peuple qui avait mal agi après avoir eu l’opportunité de faire de meilleurs choix?
Mercredi
(page 42 du guide standard)
1er Aout
Ésaïe
Lisez Ésaïe 1:15-23; 3:13-15; et 5:7, 8. Comment décririez-vous la réponse du prophète à ce qu’il observe dans la société autour de lui?
Le sermon d’ouverture d’Ésaïe – les cinq premiers chapitres – est un mélange d’une critique cinglante du type de société qu’était devenu le peuple de Dieu, des menaces du jugement imminent en réponse à leur rejet de Dieu et de la poursuite des maux, et la promesse de rétablissement si le peuple revenait à Dieu et réformait sa vie et sa société. Mais peut-être la plus forte émotion qui vient à travers ses paroles est un sentiment de chagrin. En se basant sur sa compréhension de qui est Dieu et de ce qu’Il veut pour Son peuple, le prophète se lamente sur ce qui a été perdu, le peuple innombrable oublié qui souffre et le jugement qui va venir sur la nation.
Ésaïe maintient ce rythme tout au long de son ministère prophétique. Il exhorte le peuple à se rappeler ce que Dieu a fait pour eux. Il offre également à ces gens l’espoir de ce que Dieu veut faire pour eux. Ainsi, ils chercheront l’Éternel maintenant, car cette relation renouvelée avec Lui prendra effectivement effet dès qu’ils se repentent de leurs péchés et changent la façon dont ils traitent les autres.
Dans les chapitres 58 et 59, Ésaïe renvoie spécifiquement au souci de la justice. Il décrit à nouveau une société dans laquelle « le jugement est repoussé en arrière, et la justice se tient loin; car la vérité a trébuché sur la place publique, et la droiture ne peut entrer. » (Ésaïe 59:14, DRB). Mais il affirme aussi que Dieu est au courant et que Dieu sauvera Son peuple – le « Rédempteur viendra » (Ésaïe 59:20, DRB).
Dans le livre d’Ésaïe, une partie importante de l’attention du prophète est donnée à l’annonce de la venue du Messie, Celui qui rétablira finalement le règne de Dieu sur la terre et apportera la justice, la miséricorde, la guérison et la restauration.
Lisez Ésaïe 9:6, 7; 11:1-5; 42:1-7; et 53:4-6. Comment ces prophéties correspondent-elles à ce que vous comprenez de la vie, du ministère et de la mort de Jésus? Que disent ces prophéties sur le but de Sa venue dans ce monde?
Jeudi
(page 43 du guide standard)
2 Aout
Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « La captivité assyrienne », chap. 23; « L’appel d’Ésaïe » chap. 25, dans Prophètes et rois.
« Les prophètes élevèrent la voix contre l’oppression excessive, l’injustice flagrante, le luxe effréné et insensé qui régnaient en leur temps. Ils blâmèrent les festins et l’ivresse, la licence impudique et la débauche; mais c’est en vain qu’ils adressaient leurs protestations au peuple idolâtre et dénonçaient ses péchés. » – Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 389. Pour Ésaïe, « La situation sociale du peuple était particulièrement défavorable. Poussés par l’appât du gain, les hommes ajoutaient maison à maison, champ à champ (Voir Ésaïe 5:8). La justice était faussée, le pauvre extorqué. Dieu s’écriait au sujet de ces procédés iniques: « La dépouille du pauvre est dans vos maisons! De quel droit foulez-vous mon peuple, et écrasez-vous la face des pauvres? » (Ésaïe 3:14, 15) Les magistrats eux-mêmes, qui auraient dû protéger les êtres sans défense, restaient insensibles aux cris des pauvres, des malheureux, des veuves et des orphelins... On ne s’étonne donc pas qu’en présence d’une telle situation, qu’Ésaïe se soit dérobé à l’appel qui lui était adressé, sous le règne de Josias, de donner un message d’avertissement et de reproche au royaume de Juda. Il n’ignorait pas qu’il se heurterait à une résistance opiniâtre. », pp. 420, 421.
« Ces déclarations des prophètes… devraient être considérées comme la voix de Dieu s’adressant à chaque âme. Saisissons toutes les occasions pour faire preuve de miséricorde, de tendre sollicitude, de charité chrétienne, à l’égard des faibles et des opprimés. » – p. 450.
Discussion:
Nous comprenons souvent la prophétie comme une prédiction de l’avenir. Comment la reconnaissance de l’accent des prophètes de l’Ancien Testament sur le monde dans lequel ils vivaient change votre perception du rôle d’un prophète?
La vie et le message des prophètes démontrent combien il peut être difficile et dangereux de se lever pour la vérité. Pourquoi croyez-vous qu’ils aient accompli leur ministère et parlé de cette manière?
3 Dans les écrits des prophètes, Dieu semble faire le va-et-vient entre la colère et une profonde préoccupation pour Son peuple. Comment situez-vous ces deux aspects du caractère de Dieu?
Résumé: Les prophètes de l’Ancien Testament étaient des défenseurs passionnés et souvent en colère et bouleversés de la voie et de la volonté de Dieu auprès de leur peuple. Reflétant l’inquiétude de Dieu Lui-même, cette passion incluait un fort accent sur la justice pour les pauvres et les opprimés. Les appels des prophètes à revenir à Dieu incluent l’abandon de l’injustice, quelque chose que Dieu a également promis de faire dans Son plan d’un avenir meilleur.
Vendredi
(page 44 du guide standard)
Histoire Missionnaire
Vengeance et pardon
par Andrew McChesney, Mission Adventiste
La longue machette tranchante scintillait quand le jeune de 21 ans la balançait au-dessus de sa tête. Ses yeux étaient rouges de colère. Il visait la tête de son beau-père. À cet instant, son beau-père, Alberto Rui Quaresma, leva son bras, et la machette trancha profondément son avant-bras.
Alberto passa les 24 prochains jours à l’hôpital de São Tomé, capitale de la nation de l’ile de São Tomé – non loin de la côte ouest-africaine. Il fut opéré, et les médecins mirent une plaque de métal dans son bras. Il était en colère et planifiait la vengeance. Il préparait une machette pour couper aussi le bras de Wilder.
Wilder n’a pas été arrêté après que son père biologique ait négocié avec la police. Il avait attaqué son beau-père suite à une réprimande.
Couché dans son lit d’hôpital, Alberto remarqua qu’une femme, Maria Rita, venait tous les jours visiter son frère dans la même pièce, ce dernier était blessé dans un accident de moto. Il admirait sa bonté envers son frère et annonça un jour, « je suis tombé amoureux de vous. » « Non », répondit Maria Rita. « Je ne veux pas avoir de mari. Tous les hommes doivent être jetés au feu ». Sa réaction surprit Alberto, qui s’est rendu compte qu’elle était victime d’une relation brisée. Il pouvait comprendre. À l’âge de 44 ans, il avait eu trois concubines, et le fils de sa dernière épouse avait essayé de le tuer. Maria Rita ne voulait pas discuter de mariage. Elle changea de sujet pour parler de Dieu. « Dieu est amour, et Dieu peut changer votre vie et faire de vous une nouvelle créature », dit-elle. « Dieu vous aidera à oublier ce qui s’est passé afin que vous puissiez pardonner ce garçon. »
Après avoir été libéré de l’hôpital, Alberto voyait Maria Rita parfois dans la rue. Un jour, elle l’invita à participer à une réunion de réveil de 40 jours dans son Église Adventiste du Septième Jour. Alberto était fasciné par les présentations et il fut baptisé cinq mois plus tard. Plus tard, il proposa d’épouser Maria Rita, et elle accepta.
Aujourd’hui, Alberto, photo à gauche, a 50 ans et travaille comme contremaitre dans un entrepôt de ciment. Il est également trésorier, directeur de l’économat et moniteur de l’école du sabbat dans son église locale. Il prie pour l’occasion d’échanger avec Wilder sur comment Dieu a changé sa vie. Les deux se rencontrent parfois dans la rue et échangent des salutations. Il rit quand il se rappelle que Wilder a essayé de le tuer la dernière fois qu’ils ont eu une conversation sérieuse. « Je ne suis pas inquiet parce que Dieu est avec moi », dit-il.

Commentaires pour les moniteurs
Partie I: Aperçu
Les prophètes de l’Ancien Testament se voyaient souvent comme des sentinelles sur les murs de Sion. Ils défendaient jalousement le bienêtre du peuple de Dieu et l’avertissait du danger interne et externe. Ils étaient appelés par Dieu à annoncer la justice et à déclarer les jugements de Dieu. Cette obligation était une affaire sérieuse pour les prophètes tels qu’Ézéchiel, dont les ordres sont très clairs: « Fils de l’homme, Je t’établis comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu écouteras la parole qui sortira de Ma bouche, et tu les avertiras de Ma part. Quand je dirai au méchant: Tu mourras! si tu ne l’avertis pas, si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa mauvaise voie et pour lui sauver la vie, ce méchant mourra dans son iniquité, et Je te redemanderai son sang. Mais si tu avertis le méchant, et qu’il ne se détourne pas de sa méchanceté et de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité, et toi, tu sauveras ton âme. » (Ézéchiel 3:17-19 NEG).
Dans cette leçon, nous prenons conscience de la persistance de Dieu dans l’appel de Son peuple à retourner à la justice. La leçon ouvre les yeux sur des réformes sociales et spirituelles prônées par divers prophètes, tels que: (1) le berger-prophète Amos qui appelle son peuple à la justice et à la droiture, (2) Michée dont le message à Achaz est donné à l’époque où le royaume a atteint un niveau plus bas dans la justice, (3) Ézéchiel qui parle aux exilés à Babylone et (4) Ésaïe qui appelle le peuple de Dieu à vivre l’espoir messianique d’une nation juste. Où sont les voix qui appellent à la justice et à la miséricorde aujourd’hui?
Objectif du moniteur:
Défiez votre classe à rejoindre les voix qui annoncent toujours la justice aujourd’hui, selon la tradition des prophètes de l’Ancien Testament.
Partie II: Commentaire
Illustration
Il y a rarement eu un besoin des défenseurs de justice comme il y avait à l’époque de l’esclavage américain et au lendemain de la guerre civile en Amérique. L’adventisme avait alors l’occasion de montrer s’il aurait à relever les défis de l’époque et commencer à devenir sérieux au sujet du ministère auprès de leurs frères noirs. Delbert Baker, dans sa série Search of Roots: Adventist African Americans, partage un tournant dans l’histoire des Adventistes à ce sujet en disant: « Le tournant décisif dans l’histoire de l’œuvre de l’Église auprès des Noirs était l’année 1892, lorsque Ellen White a présenté un message historique: « Notre devoir envers les gens de couleur ». Il a été remis aux délégués de la vingt-neuvième session de la Conférence Générale, qui s’est tenue à Battle Creek, Michigan. Ellen White a insisté ‘’qu’après des années de négligence, l’église ne pouvait plus continuer à ignorer son obligation envers la race noire sans encourager le mécontentement grandissant de Dieu’’. Pleinement consciente du contenu de son message conflictuel, elle a concédé: ‘’je sais que ce dont je parle maintenant m’apportera du conflit. Je n’envie pas cette situation, car le conflit a semblé être continu ces dernières années; mais je ne veux pas vivre dans la lâcheté ou mourir comme une lâche, en abandonnant ma responsabilité. Je dois suivre les traces de mon Maitre. »
Discutez: Il est intéressant qu’Ellen White identifie la lâcheté et par conséquent, le courage, comme une dynamique de la justice biblique. Quelles questions bibliques de la justice requièrent le courage aujourd’hui dans votre contexte local?
Écriture: La Bible a une vision orientée vers autrui. Ce principe peut être vu dans le travail accompli par les prophètes bibliques. Les prophètes étaient des défenseurs. Ils n’étaient pas préoccupés par la défense de leur propre cause. Au contraire, ils plaidaient, persuadaient, priaient et protestaient en faveur d’autrui. Ils ont parlé en faveur de ceux qui n’avaient pas de voix ou qui étaient réprimés lorsqu’ils protestaient légitimement. Ils plaidaient pour le bienêtre et la qualité de vie de l’humanité.
Les membres d’église évitent parfois de s’engager dans les mouvements de protestation et de plaidoyer par crainte d’être considérés comme trop politique.
Lisez Jérémie 22:1-3, 13-17. Jérémie, un autre prophète de la défense, a intercédé en faveur des opprimés devant les autorités de son époque. Ensuite, lisez la citation de Jan Paulsen et discutez de ses implications.
« Il y a une grande différence entre le fait de lever sa voix pour une cause publique et la recherche du pouvoir politique. En tant qu’église – et en tant qu’individus – nous avons non seulement le droit, mais aussi l’obligation, d’être une voix morale dans la société; pour parler clairement et de façon éloquente sur ce qui se rapporte à nos valeurs. Les droits de l’homme, la liberté religieuse, la santé publique, la pauvreté et l’injustice, ce sont quelques-uns des domaines dans lesquels nous avons une responsabilité donnée par Dieu pour défendre ceux qui ne peuvent parler pour eux-mêmes. »
Écriture: Invitez les membres de la classe à tour de rôle à lire ces versets supplémentaires d’Amos, Michée, Ézéchiel et Ésaïe. Comment ces passages sont-ils liés à la défense? Les conseils aux moniteurs sont entre parenthèses.
1. Amos 5:21-24. (Même si Dieu a créé les fêtes religieuses et les rites rapportés dans ces versets d’Amos, Dieu est encore plus intéressé par la façon dont nous traitons les gens autour de nous, ces gens qu’Il a créés à Son image. En revanche, qu’est-ce que Dieu aime? Voir Ésaïe 61:8, Jérémie 9:24).
2. Michée 6:1-5. (Dans ces versets, le prophète plaide la cause du Seigneur, comme Son avocat, dans une scène de jugement devant les collines et les montagnes, qui servent de témoins [Michée 6:1, 2]. Quand Dieu donnait Sa loi morale [Exode 20], les collines et les montagnes étaient également présentes. Dans Michée 6:6, 7, nous lisons des questions rhétoriques de Michée au nom du peuple. Trouvez une réponse à ces questions rhétoriques dans 1 Samuel 15:22. Alors lisez Michée 6:8, un point que le peuple de Dieu avait oublié. Leur aveuglement spirituel conduit à offrir à Dieu tout sauf une chose qu’Il voulait tant – l’engagement du cœur qui traduit le comportement juste [voir Deut. 10:12-19 et Matthieu 22:37-39]. Voir aussi Jésus-Christ, p. 396.)
3. Ézéchiel 16:49-52. (Comparées à Juda, les villes de Sodome et de la Samarie paraissaient innocentes. Habituellement, nous sommes plus préoccupés par les péchés commis. Matthieu 25:41-46 précise que les péchés d’omission de simples gestes d’amour ne sont pas pris à la légère au jour du jugement final. « Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. » [Jacques 4:17])
4. Ésaïe 59:2-4, 8, 9, 14-16. (Dieu dit que les péchés et les iniquités de Son peuple les ont séparés de Lui. Leur péchés incluent une pénurie de la justice dans leur pays, qui se manifeste par l’oppression des pauvres. Dieu était triste de voir qu’il n’y avait personne pour intervenir et prendre la parole au sujet de ce péché [Ésaïe 59:16]. Le péché est la transgression de la loi d’amour et de justice de Dieu [1 Jean 3:4]).
Discutez: De quelles manières pouvons-nous en termes pratiques nous joindre aux prophètes et aider de tout cœur notre église à accomplir sa mission, qui inclut la défense des pauvres (Ésaïe 59:16)?
Écriture: Les principes de Michée 6:8 nous emmènent au-delà des simples formes de culte (holocaustes, etc.) à trois principes qui forment le cœur de « ce qui est bon »: (1) « pratiquer la justice », 2 « aimer la miséricorde » et (3) « marcher humblement avec ton Dieu. » Les deux premiers principes concernent la relation horizontale entre les humains et le troisième traite de la relation verticale de l’homme avec Dieu. Marcher humblement avec notre Dieu permettra d’améliorer nos relations horizontales humaines, pour qu’Il nous aide à refléter Son caractère juste et miséricordieux à l’humanité.
Illustration
Le prédicateur britannique William E. Sangster pose la question suivante: « peut-on être bon et ne pas être religieux – ou être religieux et ne pas être bon? » Certains affirment qu’ils sont bons et décents sans la religion. Par exemple, ils nous rappellent de regarder toutes les actions désintéressées et justes qu’ils font et prétendent que toute cette bonté est accomplie sans un régime hebdomadaire d’adoration et de sermons. Vraiment? La religion et la morale peuvent-elles être séparées?
Sangster, dans l’un de ses sermons intitulé « Bon sans Dieu », un sermon sur Michée 6:8, fait remarquer que les gens qui sont cités comme étant « bons sans Dieu » sont souvent, dans un sens spécial, un produit de la foi qu’ils ont choisi de mépriser. Le fondement même de leur caractère a été construit sous l’influence directe du christianisme. Un des nombreux exemples est la vie de Sir Samuel Romilly, qui a renié la foi chrétienne, mais qui a fait un travail remarquable en humanisant les codes du pénitencier national en Angleterre. En effet, il était un homme bon, mais pas un religieux. Cependant, son biographe indique clairement qu’il était le petit-fils des réfugiés huguenots, qui avaient choisi de fuir vers un pays étranger plutôt que de renoncer à leur foi en Dieu. Il a grandi dans une maison où Christ avait la première place, et sa haute moralité qui défendait la justice et la miséricorde a ses sources dans ces années d’enfance.
Partie III: Application
Encore une fois, la voix prophétique d’Ellen White est claire sur le sujet de la justice. Lisez cette citation dans la classe: « beaucoup déplorent les torts qu’ils voient, mais se considèrent comme exempts de toute responsabilité en la matière. Cela n’est pas juste. Chaque individu exerce une influence dans la société. » – (traduit de The Advent and Sabbath Review and Herald, Oct. 15, 1914).
Discutez des mesures réalistes et intentionnelles que chaque membre de la classe peut prendre pour accomplir l’appel de Dieu à être proactif et à « exercer une influence dans la société. » Tout au long de l’histoire de l’Église Adventiste, il y a eu une emphase sur le rôle eschatologique du prophète. Dans le même temps, l’Écriture montre un autre aspect important du ministère des prophètes et, par extension, de l’église: l’appel de Dieu de Son peuple à Ses principes éthiques et socioéconomiques. Jésus a été plus précis sur ces principes dans Matthieu 5:7-48, qui sont également résumés dans Matthieu 22:35-40 et Luc 10:27.
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Discutez: Comment peut-on équilibrer le rôle important de la proclamation des évènements futurs avant la seconde venue de Jésus avec l’appel à retourner aux principes de Dieu pour aider les nécessiteux, en se basant sur la loi et les prophètes et sur le modèle de la vie et du ministère du plus grand prophète de tout les temps – Jésus Christ? Non seulement cela, comment pouvons-nous incarner ces principes dans notre existence en tant qu’église? Invitez les membres de la classe à partager comment ils proclament et vivent personnellement cette partie importante et parfois sous-estimée de « l’évangile éternel », ainsi aux côtés de la proclamation de la bonne nouvelle de la seconde venue de Jésus.
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Commentaires pour les moniteurs
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Jaxon Stacey
Un garçon de 14 ans prie en Australie. Une jeune dame de 18 ans surprend ses camarades de classe dans le besoin dans les îles Salomon. Un jeune de13 ans était un mort-né en Nouvelle-Calédonie. Qu’ont-ils en commun? Ils sont unis par la mission dans la Division du Pacifique Sud, qui recevra l’offrande du treizième sabbat de ce trimestre.
Découvrez plus dans les rapports missionnaires trimestriels des adultes (bit.ly/adultmission) et des enfants (bit.ly/childrensmission).
Merci de soutenir la
Mission Adventiste par
vos prières et vos
offrandes missionnaires
de l’école du sabbat.
Unis par la Mission
Kinnie Aitorea
Jul ius P hilomin
ETM Engagement Total de chaque Membre
LE TEMPS DE L’ETM
Qu’est-ce que l’engagement total de chaque membre?
- ETM est un programme d’évangélisation de grande envergure par l’église sur le plan mondial et qui implique chaque membre, chaque église locale, chaque entité administrative, chaque ministère de sensibilisation du public, mais aussi de la sensibilisation personnelle et institutionnelle.
- C’est un plan d’évangélisation intentionnel, axé sur un calendrier, qui détecte les besoins des familles, des amis et des voisins. Le programme partage ensuite comment Dieu répond à chaque besoin, aboutissant à l’implantation d’églises et à la croissance de l’église, en mettant l’accent sur la retenue, la prédication, le partage et le discipulat.
COMMENT METTRE EN ŒUVRE ETM À L’ÉCOLE DU SABBAT
Dédiez les 15 premières minutes* de chaque leçon pour planifier, prier et partager:
- ETM INTERNE : Planifiez de visiter, de prier, et de prendre soin des membres manquants ou malades, et assignez des quartiers aux membres. Priez et discutez des moyens de pourvoir aux besoins des familles ecclésiales, des membres inactifs, des jeunes, des femmes, des hommes, et des diverses façons d’impliquer la famille de l’église.
- ETM COMMUNAUTAIRE: Priez et réfléchissez aux moyens d’atteindre votre communauté, ville et monde, en accomplissement du mandat évangélique qui consiste à semer, récolter et conserver. Impliquez tous les ministères dans l’église lorsque vous planifiez les projets d’évangélisation à court et à long terme. ETM est un programme d’actes intentionnels de bonté. Voici quelques façons pratiques de s’impliquer personnellement:
1. Développez l’habitude de trouver des besoins de votre communauté.
2. Faites des plans pour répondre à ces besoins.
3. Priez pour l’effusion de l’Esprit Saint.
- ETM EXTERNE: Étudiez la leçon. Encouragez les membres à s’engager dans l’étude biblique individuelle. Adoptez une méthode participative à l’école du sabbat. Étudiez pour la transformation, et non pour l’information.
ETM: Communion fraternelle, Évangélisation, Mission Mondiale. 15 minutes. Activités: Prier, planifier, organiser pour l’action. Prendre soin des membres manquants. Planifier des sorties.
ETM: Étude de la leçon. 45 Min. Activités: Impliquer tout le monde dans l’étude de la leçon. Poser des questions. Mettre en évidence les principaux textes.
ETM: Déjeuner. Planifier un déjeuner pour la classe après le culte. PUIS SORTIR POUR VISITER QUELQU’UN !
* Ajuster le temps si nécessaire.
* 3 au 9 Aout
Adorer le Créateur
Sabbat Après Midi
Lecture de la semaine: Ps. 115,1-8, Deut. 10:17-22, Ps. 101:1, Ésaïe 1:10-17, Ésaïe 58, Marc 12:38-40.
Verset à mémoriser: « Voici le jeûne auquel je prends plaisir: détache les chaines de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, renvoie libres les opprimés, et que l’on rompe toute espèce de joug; partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable. » (Ésaïe 58:6-7, NEG).
Même une lecture rapide des prophètes de l’Ancien Testament nous alerte sur leurs préoccupations au sujet de la maltraitance des pauvres et des opprimés. Les prophètes et le Dieu pour qui ils ont parlé étaient scandalisés par ce qui se faisait dans les nations environnantes (voir, par exemple, Amos 1 et 2). Mais ils étaient particulièrement en colère à cause des actes iniques commis par le peuple de Dieu lui-même, et ceux qui avaient été les bénéficiaires de tant de bénédictions divines. Compte tenu de leur histoire, ainsi que des lois que Dieu leur avaient données, ces personnes devraient avoir un mode de vie différent. Malheureusement, ce n’était pas toujours le cas, et les prophètes avaient beaucoup à dire sur ce triste état des choses.
Il est intéressant de découvrir aussi que bon nombre des déclarations les plus célèbres des prophètes de l’Ancien Testament concernant la justice et l’injustice sont effectivement faites dans le cadre des instructions sur l’adoration. Comme nous le verrons, la véritable adoration n’est pas juste un rituel religieux. La véritable adoration est une vie qui partage la préoccupation de Dieu pour le bienêtre des autres et qui cherche à relever ceux qui sont opprimés et oubliés.
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 10 Aout.

Leçon
6
(page 46 du guide standard)
4 Aout
L’idolâtrie et l’oppression
Peu de temps après que Dieu ait conduit le peuple d’Israël hors d’Égypte, Il leur a apparu sur le mont Sinaï, et leur a donné les dix commandements sous forme écrite, et les deux premiers commandements interdisent l’adoration d’autres dieux et la fabrication des idoles (voir Exode 20:2-6). En réponse, le peuple a promis de faire tout ce qu’Il lui avait commandé et de vivre comme Son peuple (voir Exode 24:1-13).
Mais alors, Moïse avait disparu vers le sommet de la montagne depuis près de six semaines et les gens commencèrent à se demander ce qui était advenu de lui. Sous la pression de la foule, Aaron fit un veau d’or et conduisit les gens à faire des sacrifices devant lui, après quoi « le peuple s’assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir » (Exode 32:6 NEG). Le Seigneur et Moïse étaient outrés par la vitesse à laquelle le peuple avait abandonné Dieu pour se livrer au culte des idoles – et il semble que c’étaient les intercession de Moïse qui ont pu sauver Israël de sa punition méritée (voir Exode 32:30-34).
L’idolâtrie, cependant, était une tentation à laquelle le peuple de Dieu a souvent cédé. L’histoire des rois d’Israël et de Juda est ponctuée de scènes d’idolâtrie, qui incluent les actes scandaleux que certains des rois ont conduit leur peuple à commettre dans le culte de ces dieux. Cette infidélité a été un thème récurrent des prophètes que Dieu a envoyés pour appeler les gens à revenir à Lui. Souvent, aussi, parmi les appels au réveil et à la réforme, il y avait des appels à un meilleur traitement des pauvres et des démunis parmi eux.
Lisez Psaume 115,1-8. Quel élément crucial l’auteur mentionne-il ici?
C’est une tendance humaine que nous devenons semblables à la chose ou à la personne que nous adorons et sur laquelle nous nous concentrons. Donc, c’était normal que la préoccupation pour les autres et pour la justice diminue lorsque le peuple de Dieu cesse d’adorer un Dieu de justice pour adorer des faux dieux des nations environnantes, qui étaient souvent décrits comme des êtres de guerre ou de fertilité. Quand ils choisissaient d’autres dieux, ils changeaient leur attitude en beaucoup de choses, y compris la façon de traiter les autres. S’ils avaient été fidèles au Seigneur, ils auraient partagé Sa sollicitude pour les indigents.
Méditez plus sur cette idée de devenir comme ce que nous adorons. Comment voyons-nous les manifestations contemporaines de ce principe?
Dimanche
(page 47 du guide standard)
5 Aout
La raison d’être de l’adoration
Tout au long de la Bible, le peuple de Dieu est instamment appelé à adorer Dieu, mais la Bible nous donne à plusieurs reprises des raisons de ce fait. Nous devons adorer Dieu à cause de qui Il est, ce qu’Il fait et en raison de Ses nombreux attributs. Parmi ceux-ci se trouvent Sa bonté, Sa justice et Sa miséricorde. Quand nous nous rappelons qui est Dieu, ce qu’Il a fait pour nous (en particulier à travers la croix de Christ), et ce qu’Il promet de faire, tous auraient des raisons d’adorer et de louer Dieu.
Lisez Deutéronome 10:17-22, Psaume 101:1, 146:5-Ésaïe 10, 5:16, 61:11. Quelles sont les raisons de l’adoration et de la louange à Dieu dans ces versets?
Ces raisons d’adoration n’étaient pas nouvelles au peuple de Dieu. Les moments les plus enthousiastes de l’adoration des Israélites récemment libérés de l’esclavage étaient en réponse à l’intervention évidente de Dieu en leur faveur. Par exemple, après être sortis d’Égypte et après avoir traversé la mer rouge, Moïse et Marie ont conduit le peuple dans la louange à Dieu parce qu’Il les avait secourus (voir Exode 15).
La justice et la miséricorde de Dieu, comme révélée lors de tels évènements, ne devraient pas être oubliées. Quand le peuple se rappelait de ces histoires en les racontant régulièrement, les œuvres et la justice de Dieu continuaient à être une source d’inspiration pour leur adoration et plus tard pour les générations suivantes. Un exemple de ce rappel et de l’adoration est rapporté dans Deutéronome 10:17-22.
La justice de Dieu est tout d’abord un attribut essentiel de qui Il est, une composante essentielle de Son caractère. « Dieu ne commet pas l’iniquité; le Tout-Puissant ne viole pas la justice » (Job 34:12 NEG). Dieu est juste et Ses œuvres sont justes – et c’est une raison de L’adorer et de Le glorifié.
En second lieu, la justice de Dieu est vue dans Ses œuvres justes en faveur de Son peuple et de tous ceux qui sont pauvres et opprimés. Sa justice n’est jamais une simple description de Son caractère. Au contraire, la Bible dépeint un Dieu qui « entend le cri des malheureux » (Job 34:28), et Il est actif et soucieux de redresser les torts qui sont si évidents dans notre monde. En fin de compte, la justice sera entièrement rétablie dans le jugement final de Dieu et de Sa recréation du monde.
Si l’ancien Israël avait une raison de louer le Seigneur, combien plus encore, après la croix, avons-nous des raisons de Le glorifier?
Lundi
(page 48 du guide standard)
6 Aout
Oppresseurs religieux
Pendant les meilleurs moments des royaumes d’Israël et de Juda, le peuple retournait au temple et adorait Dieu, bien que même dans ce cas, leur culte était souvent mêlé des séquelles d’idolâtrie et des religions des nations environnantes. Mais selon les prophètes, même leurs meilleures tentatives de religion ne suffisaient pas pour les détourner des maux perpétrés dans le pays dans leur vie quotidienne. Et quels que soient leurs durs labeurs religieux par le biais de leurs rituels de culte, la musique de leurs hymnes ne pouvait pas étouffer les cris des pauvres et des opprimés.
Amos a décrit le peuple de son époque en ces termes: « Écoutez ceci, vous qui dévorez l’indigent, et qui ruinez les malheureux du pays! » (Amos 8:4 NEG). Il a vu leur désir d’accomplir leurs rituels pour qu’ils puissent rouvrir le marché et revenir à leur commerce malhonnête, celui d’« acheter les misérables pour de l’argent, et le pauvre pour une paire de souliers » (Amos 8:6 NEG).
Lisez Ésaïe 1:10-17, Amos 5:21-24 et Michée 6:6-8. Que disait le Seigneur à ces gens religieux sur leurs rituels?
Par l’intermédiaire de ses prophètes, Dieu utilise un langage dur pour ridiculiser la religion et le culte qui est déconnecté de la souffrance et de l’oppression de leur entourage. Dans Amos 5:21-24, nous lisons de Dieu qui dit qu’Il « déteste », « méprise » et est généralement dégouté de leur culte. Leurs rencontres sont décrits comme une « odeur », et leurs offrandes et leur musique sont rejetées comme étant sans valeur.
Dans Michée 6, nous voyons une série de suggestions de plus en plus dures et ironiques sur comment ils peuvent mieux adorer Dieu. Le prophète se moque en proposant des holocaustes, puis augmente sa proposition en « milliers de béliers, des myriades de torrents d’huile » (Michée 6:7 NEG) avant d’aller à une chose horrible extrême – mais bien connue – en suggérant de sacrifier son premier-né pour gagner la faveur et le pardon de Dieu.
En fin de compte, cependant, ce que le Seigneur voulait vraiment d’eux était « que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Michée 6:8 NEG).
Vous êtes-vous jamais trouvé coupable d’être davantage préoccupé par les formes religieuses et les rituels que d’aider ceux qui sont dans le besoin autour de vous? Qu’avez-vous appris de cette expérience?
Mardi
(page 49 du guide standard)
7 Aout
Une facette de l’adoration
Pour leur expliquer la relation entre l’adoration et la justice, il y a une autre étape préconisée par les prophètes: qu’une préoccupation active pour soulager les pauvres et les opprimés et pour aider ceux qui sont dans le besoin est un élément important du culte lui-même. Ésaïe 58 est un chapitre qui rend ce lien évident.
Lisez Ésaïe 58. Qu’est-ce qui est mal dans la relation entre Dieu et Son peuple telle que décrite dans la première partie de ce chapitre?
Comme nous l’avons vu précédemment, cette critique s’adresse à ceux qui sont activement religieux. Ils semblent être sérieusement à la recherche de Dieu, mais apparemment ils ne Le trouvent pas. Alors, Dieu dit qu’ils devraient essayer de changer la façon dont ils adorent, en essayant une autre façon de servir Dieu. S’Il devait choisir comment adorer, ce serait de « Détacher les chaines de la méchanceté, dénouer les liens de la servitude, renvoyer libres les opprimés, et de rompre toute espèce de joug » (Ésaïe 58:6). Ils devaient également nourrir les affamés, donner refuge aux sans-abris et aider les nécessiteux.
Ces activités ne sont pas présentées comme le seul moyen d’adorer, mais Dieu les considère vivement comme une adoration – et une forme d’adoration qui serait peut-être préférable à certaines des pratiques les plus traditionnelles du culte populaire. Ainsi, le culte n’est pas juste un fait émotionnel, mais quelque chose qui apporte la bénédiction à tous ceux qui entourent les adorateurs de Dieu. « Le véritable objectif de la religion est de libérer les hommes de leurs fardeaux du péché, d’éliminer l’intolérance et l’oppression et de promouvoir la justice, la liberté et la paix. » – ( Traduit de The SDA Bible Commentary, vol. 4, p. 306).
Dans Ésaïe 58.8-12, Dieu promet des bénédictions en réponse à cette forme d’adoration. En effet, Dieu dit que si le peuple était moins centré sur lui-même, il trouverait Dieu œuvrant avec lui et à travers lui pour apporter la guérison et la restauration. Fait intéressant, ce chapitre connecte également ce genre d’adoration à un renouvèlement d’un sabbat de délices. Nous avons déjà examiné certaines des relations fortes entre le sabbat et le ministère, mais ces versets incluent ces activités dans cet appel au peuple à reformer l’adoration et à découvrir la bénédiction de Dieu. Commentant ces versets, Ellen White a écrit: « ceux qui observent le sabbat du Seigneur ont la responsabilité de faire une œuvre de miséricorde et de bienveillance. » – (traduit de Welfare Ministry, p. 121).
Mercredi
(page 50 du guide standard)
8 Aout
Miséricorde et fidélité
Lorsque Jésus était confronté à certains des chefs religieux de Son époque qui Le critiquaient de manger avec les « pécheurs », Il a cité le prophète Osée, leur disant de revenir à leurs livres pour découvrir ce que Dieu veut dire en affirmant: « Je désire la miséricorde et non le sacrifice » (Matthieu 9:13, voir Osée 6:6). Comme nous le verrons, Jésus a vécu une vie de service. Ses interactions avec d’autres, Ses miracles de guérison et plusieurs de Ses paraboles démontrent et affirment instamment qu’une vie vécue de cette manière était la meilleure façon d’exprimer la vraie dévotion à Dieu. Les chefs religieux étaient Ses plus grands critiques mais également la cible de ses réprimandes les plus dures. Tout comme les gens religieux aux jours d’Ésaïe, ils croyaient qu’ils assuraient leur relation spéciale avec Dieu à cause de leurs pratiques religieuses, alors qu’en même temps ils exploitaient les pauvres et négligeaient les nécessiteux. Leur culte contredisait leurs actions, et Jésus n’était pas réservé dans Sa condamnation d’une telle hypocrisie.
Lisez Marc 12:38-40. Le commentaire de Jésus qu’ils « dévorent les maisons des veuves ». Que veut-Il vraiment dire? Comment pouvez-vous expliquer pourquoi « ils seront jugés plus sévèrement »?
Peut-être c’est le sermon le plus effrayant de Jésus, en particulier pour les gens religieux dans Matthieu 23. Non seulement Jésus a décrit leur religion comme n’étant pas bénéfique aux démunis, Il a considéré cette religion comme un fardeau supplémentaire. Par leurs mauvaises actions, ou parfois, leur manque d’action et de compassion, Jésus disait: ils « ferment aux hommes le royaume des cieux » (Mat 23:13 NEG). Mais, en faisant l’écho des prophètes des siècles passés, Jésus reprochait aussi directement l’écart entre leurs pratiques religieuses strictes et les injustices qu’ils toléraient et dont ils profitaient. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dime de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c ‘est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. » (Mat 23:23 NEG). Jésus s’est empressé d’ajouter que les pratiques religieuses et les fêtes ne sont pas mauvaises en soi, mais elles ne devraient pas prendre la place du soin des autres et de l’équité.
Comment éviter le piège de penser qu’avoir et savoir la vérité suffit?
Jeudi
(page 51 du guide standard)
9 Aout
Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « Isaiah 58 – A Divine Prescription », dans Welfare Ministry, pp. 29-34, « Malheur à vous, pharisiens! », dans Jésus-Chrsit, chap. 67.
« En insistant sur la valeur de la piété pratique, le prophète répétait seulement le conseil donné à Israël plusieurs siècles avant... D’âge en âge, ces conseils ont été répétés par les serviteurs de l’Éternel à ceux qui étaient en danger de tomber dans les habitudes du formalisme et de l’oubli de la miséricorde. » – (Traduit d’Ellen G. White, Prophets and Kings, p. 326, 327). « J’ai été instruite de référer notre peuple au chapitre cinquante-huitième d’Ésaïe. Lisez ce chapitre attentivement et vous comprendrez le genre de ministère qui apportera la vie dans les églises. Le travail de l’évangile doit être mis en œuvre au moyen de notre libéralité, ainsi que par nos travaux. Quand vous rencontrez des âmes souffrantes qui ont besoin d’aide, donnez-leur de l’aide. Quand vous trouvez qu’ils ont faim, nourrissez-les. En faisant cela, vous êtes dans le ministère de Christ. L’œuvre sainte du Maitre était une œuvre de bienfaisance. Que notre peuple partout soit incité à prendre part à cette œuvre. » – Ellen G. White, Welfare Ministry, p. 29.
Discussion:
Avez-vous une fois pensé faire des actes de justice et de miséricorde comme des actes d’adoration? Comment cela peut-il changer votre approche dans les soins aux autres? Comment cela peut-il changer votre approche dans l’adoration?
Comment pouvons-nous nous garder de négliger « ce qui est plus important dans la loi » (Mat 23:23 NEG) dans notre vie chrétienne, aussi bien individuellement qu’en tant qu’une communauté ecclésiale? Pouvez-vous reconnaitre quelques exemples selon votre propre expérience où vous pourriez avoir « éliminé le moucheron, et avalé le chameau » (Mat 23:24 NEG)?
Pourquoi l’hypocrisie est-elle considérée comme un péché? N’est-il pas mieux au moins de tenter de paraitre comme si nous nous portions bien?
x Comment la vision de Dieu et la passion pour les pauvres et les nécessiteux, telles qu’exprimées par les prophètes, changent-elles votre perception du monde? Comment pourriez-vous lire ou entendre vos bulletins de nouvelles locales d’une manière différente, si vous voyiez et entendiez avec les yeux et les oreilles d’un prophète?
Résumé: Alors que les prophètes étaient préoccupés par le mal sur la terre, ils étaient particulièrement axés sur le mal commis par ceux qui croyaient et adoraient Dieu comme leur Père. Pour les prophètes et Jésus, l’adoration est incompatible avec l’injustice, et une telle religion est une hypocrisie. L’adoration véritable que Dieu cherche comprend la lutte contre l’oppression et la compassion pour les pauvres et les nécessiteux.
Vendredi
(page 52 du guide standard)
Histoire Missionnaire
Rêves de Jésus
par Andrew McChesney, Mission Adventiste
Susumu Kanai avait sa première vision de Jésus alors qu’il était dans son lit à 5 heures à Osaka, au Japon. Il passait quelque temps à contempler la vie tous les matins pendant 12 ans dans sa ville natale de 2,6 millions d’habitants, située à 500 kilomètres au sud-ouest de Tokyo. Mais cette fois, il était surpris de voir une lumière vive. À la lumière, il voit une figure rétroéclairée avec les bras tendus. Curieux d’en savoir plus, Susumu chercha en ligne et trouva une photo de la statue géante du « Christ Rédempteur » avec les bras tendus à Rio de Janeiro, au Brésil. Il conclut que peut-être c’est Jésus qu’il avait vu. Peu de temps, Susumu eut un rêve dans la nuit, dans lequel il était assis en face d’un homme à une table. L’homme avait ses mains sur la table et était entouré d’un arc-en-ciel lumineux. Susumu se rendit compte que l’homme dans son rêve était Jésus quand il a visité un salon de coiffure quelques jours plus tard. En feuilletant un livre des tableaux célèbres alors qu’il attendait qu’on lui coiffe les cheveux, il vit le tableau de « la sainte cène » de Leonardo da Vinci et reconnut Jésus comme l’homme de son rêve. Les rêves et les visions continuèrent. Susumu rêva que lui et sept autres hommes étaient capturés dans un pays étranger. Il vit que les sept hommes étaient tués l’un après l’autre. Quand son tour vint à mourir, quelqu’un l’arrêta par derrière et murmura, « je suis de la religion copte. Vient avec moi ». Susumu se réveilla à ce moment. Il chercha en ligne « Copte » et fut surpris de trouver qu’il y avait une église copte située à seulement 55 km. Pour la première fois, il se demanda s’il devait aller à l’église. Le matin un peu plus tard, Susumu eut une autre vision. Il vit les paroles « Évangile de Matthieu » courir à travers ses yeux de gauche à droite, comme une publicité numérique. Il ne savait pas ce que les mots signifiaient, alors il chercha en ligne et apprit que Matthieu était un livre de la Bible. Il téléchargea immédiatement une version audio de Matthieu et commença à écouter dans sa voiture. Dans le même temps, il demanda à sa maisonnière qu’il connaissait être une chrétienne, où elle adorait. Elle le conduisit à l’Église Adventiste d’Osaka centre.
Susumu, photo à gauche, est l’un des membres baptisés lors de l’évangélisation sans précédent sur 161 sites à travers le Japon en 2018. Les dirigeants de l’église n’ont jamais vu quelque chose de pareil dans un pays où les chrétiens représentent seulement 0,7 % de la population.
« L’Esprit Saint fait quelque chose d’extraordinaire au Japon, amenant les gens à l’église et à la repentance », dit Ted Wilson, président de l’Église Adventiste, qui a rencontré Susumu. « Nous devons prier pour la pluie de l’Esprit Saint afin que des pays comme le Japon et bien d’autres encore soient complètement inondés avec le message de l’avènement de Christ. »

Partie I: Aperçu
Il serait raisonnable pour ceux qui adorent un Dieu de justice, d’équité et de miséricorde de pratiquer ces vertus. Mais ce n’est pas toujours le cas avec le peuple de Dieu. La véritable adoration ne devrait pas être incompatible avec le caractère de Celui qui est adoré. Dans cette leçon, nous constatons que lorsque les enfants de Dieu s’adonnaient au culte des idoles, ils perdaient leur intérêt pour les autres. Nous sommes encouragés à prendre au sérieux le fait que l’adoration de Jéhovah comprend une relation de l’alliance dans laquelle Il œuvre par le biais de Ses disciples pour démontrer Ses valeurs, parmi lesquelles figurent la miséricorde et le service désintéressé pour les opprimés. On nous rappelle que le sacrifice religieux et la routine, ainsi que les offrandes insensées et sans cœur, ne remplacent pas la miséricorde et la justice envers les plus démunis. En outre, en étudiant le message dans Ésaïe 58, nous apprenons que Dieu définit le vrai jeûne comme un service désintéressé pour « délier les chaines de l’injustice », nourrir les affamés, offrir un abri aux sans-abris et vêtir les nus. Il n’entendra pas les prières qui découlent de l’adoration égocentrique. Il n’acceptera pas une adoration égocentrique pendant le sabbat. En regardant Son exemple, nous prenons conscience de la préoccupation ultime de Jésus que l’adoration de Ses disciples se traduira par une passion pour répondre aux besoins des autres.
Objectif du moniteur:
Explorez avec votre classe le sens de « l’intégrité dans l’adoration » qui donne à penser que notre vie doit correspondre à ce que nous connaissons afin d’être fidèle à Dieu. Par conséquent, nous devons adorer en esprit et en vérité.
Partie II: Commentaire
Illustration
L’ouragan Irene avait violemment frappé les Caraïbes et la côte est des États-Unis en fin aout 2011. Après qu’Irene ait cessé dans l’État du New Jersey, les membres d’une Église Adventiste locale voisine distribuèrent des matériels de secours pendant deux jours aux victimes restés dans leur quartier. Qui dans votre quartier a besoin de votre aide? Dans l’histoire du bon Samaritain, comment Jésus répond-Il à la question: qui est mon prochain (Luc 10:25-37)? Ce passage dit que notre voisin c’est quiconque vit dans notre entourage et qui a besoin de notre aide. Que peut faire votre église pour répondre aux besoins des gens dans votre quartier? Comment répondre aux besoins d’autrui nous aide-t-il à approfondir notre expérience d’adoration avec notre Créateur?
Écriture
Dans son livre intitulé À la passion de Jésus, Dwight Nelson explique qu’Ésaïe 58 a deux bouts: le jour des Expiations (le jugement/la purification du sanctuaire) au début du chapitre (Ésaïe 58:1) et le sabbat à la fin du chapitre (Ésaïe 58:13, 14).
La fête des trompettes marquait le début des dix jours de consécration et de repentance avant le jour des expiations. Les trompettes étaient sifflées le premier jour du septième mois en préparation au jour des expiations, le dixième jour du septième mois. (Voir Lev. 23:23-27). « Mon peuple » (le peuple de Dieu) à l’époque de l’Ancien Testament et aujourd’hui accueille le jugement et la purification du sanctuaire.
Le deuxième bout du livre, le jour du sabbat, est une autre croyance du peuple de Dieu. Le problème que soulève Dieu n’est pas la négligence de Son peuple d’une de ces croyances – le sabbat ou le jour des expiations. Au contraire, Il s’oppose avec colère à leur négligence flagrante de ce qui vient entre les deux bouts du livre – le vrai « jeûne » ou la miséricorde envers les pauvres et les opprimés.
Quand Ésaïe énonce les caractéristiques du vrai jeûne, deux mots résument les questions abordées dans Ésaïe 58: l’orthodoxie et l’orthopraxie. Ces termes peuvent être définis comme suit:
• « L’orthodoxie [du grec: orthos ‘’juste’’ et doxa ‘’opinion’’] ainsi, « pensée juste » ou « croyance juste ».
• « Orthopraxie [du grec: orthos – juste, et praxis – actes] ainsi, « pratique juste » ou « comportement juste. »
Une autre façon de définir l’orthodoxie est le fait de savoir la vérité, et l’orthopraxie montre (le comportement, la pratique) de la vérité.
Discutez cette affirmation: « la passion de l’orthodoxie doit être associée à la compassion pour l’orthopraxie ».
Discutez: où l’orthodoxie et l’orthopraxie sont-elles visibles dans Esaïe 58?
Maintenant, lisez la parabole de la fin des temps dans Matthieu 25, suivie de ce commentaire sur l’histoire dans Jésus-Christ: « C’est ainsi que le Christ décrivit à Ses disciples la scène du grand jour du jugement, alors qu’Il se tenait sur le mont des Oliviers. Il montra que Sa décision dépendrait d’un seul facteur. Quand les nations seront rassemblées devant Lui, Il n’y aura que deux classes, dont la destinée respective sera déterminée par ce qui aura été fait ou négligé par rapport à Lui dans la personne des pauvres et des affligés. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 639.
Comment la croyance et la pratique des doctrines justes sont-elles liées au jugement final dans Matthieu 25?
Écriture et Illustration
Lisez Jean 2:12-16, Matthieu 21:12-17 et Ésaïe 56:7. Au temps de Jésus, le lieu d’adoration du peuple de Dieu était devenu un club d’injustice.
Nous pouvons utiliser nos églises et nos services de culte du sabbat dans nos églises pour favoriser un climat d’espoir et d’entraide pour tous les peuples.
Discutez avec votre classe, comment votre service de culte peut promouvoir l’espoir et la compassion. Pendant les 15 dernières minutes, demandez aux membres de la classe de commencer à planifier un exemple de service de culte qui favorise la miséricorde biblique et l’aide aux pauvres et aux opprimés. Voici quelques idées pour les amener a commencer:
• Souvenez-vous des opprimés dans vos prières.
• Lisez les passages de l’Écriture qui mettent l’accent sur la justice et la miséricorde biblique. Il y a plus de deux mille versets parmi lesquels choisir.
• Planifiez un service de culte avec un thème de la justice et de la miséricorde; mettez l’emphase sur ce que fait votre église pour répondre aux besoins de la communauté.
• Même le temps des offrandes peut être utilisé pour mettre l’emphase sur la miséricorde et l’aide. Recueillez des offrandes spéciales pour un besoin social spécifique qui est annoncé dans votre service.
• Analysez les pratiques d’adoration de l’église. Sont-elles justes? Conviennent-elles aux pauvres et aux démunis? Conviennent-elles à toutes les races? Conviennent-elles aux jeunes enfants et aux personnes âgées? Conviennent-elles aux visiteurs de la rue? Les autres cultures et langues sont-elles incluses? Y a-t-il un programme des sourds? Y a-t-il des rampes pour les fauteuils roulants? Comment le sermon s’adresse-t-il aux sans-abris, aux victimes de la violence, aux infirmes et aux malades, aux enfants, ou à une personne atteinte du sida?
• Plus tard, discutez avec vos dirigeants d’église sur les moyens d’intégrer régulièrement la miséricorde biblique dans l’adoration de l’église.
Évaluez votre église. Est-elle un lieu de guérison ou d’oppression? Comment? Que peut-on faire?
Illustration
Si possible, consultez les hymnes et louanges de l’Église Adventiste du Septième Jour, version anglaise, numéro 581. Fred Prat Green a écrit cet hymne à une époque où l’église était critiquée d’être trop préoccupée par sa propre vie et de ne pas s’engager avec le monde autour d’elle.
Discutez comment votre église locale mesure le défi de cet hymne.
Partie III: Application
Une église avait affiché un panneau à la sortie de son garage. Quand les fidèles quittent l’église et entrent dans la communauté, ils dépassent ce panneau qui se lit: « Entrée du Service. » Si notre « culte » le jour du sabbat est la véritable adoration « en esprit et en vérité » (Jean 4:23, 24), nous quitterons le lieu de culte prêts à servir Dieu dans la voie qu’Il nous appelle dans le monde.
La véritable adoration est celle « du cœur, au lieu d’un culte consistant essentiellement en formes rituelles menées en un certain lieu. » « En esprit et en vérité » signifie en toute sincérité, avec les plus hautes facultés de l’esprit et les émotions, en appliquant les principes de vérité au cœur. » Si nous avons vraiment adoré, non seulement nous serons plus proches de notre Dieu, mais nous serons aussi plus près des objets de Son regard tendre – ceux qui sont pauvres, démunis et dans la souffrance. « Approchez-vous du plus grand cœur plein de miséricorde et d’amour et laissez le courant de ce flux de compassion divine dans votre cœur et que cela s’étende au cœur des autres. Que la tendresse et la miséricorde que Jésus a révélées dans Sa propre vie précieuse soient comme un exemple pour nous de la manière dont nous devons traiter nos frères » – (traduit d’Ellen G. White, Testimony Treasures, vol. 2, p. 255).
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Lisez Amos 5:21-24, Amos 8:4-6 et Jérémie 7:4-7. Ces textes montrent que l’appartenance religieuse n’est pas suffisante.
Posez la question: chaque sabbat, généralement, où est votre esprit pendant et après le culte? Où se trouvent l’attention et l’affection de votre esprit et de votre cœur pendant les heures restantes du sabbat? Discutez des moyens intentionnels de convertir le culte du sabbat en service pendant le reste de la semaine.
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