École Du Sabbat, 3ème trimestre 2018 – Le Livre des Actes

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Sommaire

 

Contributeur principal Traducteur

 

Wilson Paroschi Hanoukoume Cyril Kparou

 

Éditeurs Directeurs de Publication

 

Clifford R. Goldstein Lea Alexander Greve

 

Soraya Homayouni Sharon Thomas-Crews

 

Coordinateur – Pacific Press® Coordinateurs de l’édition française

 

Wendy Marcum Abraham Dada Obaya

 

Michael Eckert

 

Directeur Artistique Vincent Same

 

Lars Justinen

 

Contributeur du guide moniteur

 

Jacques B. Doukhan, professeur d’hebreu et d’exégèse de l’Ancien Testament au Séminaire de Théologie Adventiste à Andrews University, Berrien Springs, Michigan, États-Unis d’Amérique.

 

1 Vous serez Mes témoins – 30 Juin au 6 Juillet 5

 

2 La Pentecôte – 7-13 Juillet 18

 

3 La vie dans l’église primitive – 14-20 Juillet 31

 

4 Les premiers dirigeants de l’église – 21-27 Juillet 44

 

5 La conversion de Paul – 28 Juillet au 3 Aout 57

 

6 Le ministère de Pierre – 4-10 Aout 72

 

7 Le premier voyage missionnaire de Paul – 11-17 Aout 85

 

8 Le concile de Jérusalem – 18-24 Aout 98

 

9 Le deuxième voyage missionnaire – 25-31 Aout 111

 

10 Le troisième voyage missionnaire – 1-7 Septembre 124

 

11 Arrestation à Jérusalem – 8-14 Septembre 137

 

12 Détention à Césarée – 15-21 Septembre 150

 

13 Voyage à Rome – 22-28 Septembre 163

 

Bureau Éditorial — 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904.

 

Visitez-nous sur le site web: http://www.absg.adventist.org

 

Bon nombre d’historiens croient que les trois décennies les plus cruciales dans l’histoire mondiale sont celles au cours desquelles un petit groupe d’hommes, principalement des Juifs, sous la puissance du Saint-Esprit, a annoncé l’évangile au monde. Le livre des Actes est un récit de ces trois décennies cruciales, qui ont duré de la résurrection de Jésus, en l’an 31 de notre ère, jusqu’à la fin du premier emprisonnement de Paul à Rome, en l’an 62 (Actes 28:30). Le livre doit avoir été écrit peu de temps après cela, car son récit s’arrête à ce moment-là, bien qu’il y ait des preuves que Paul fût libéré de prison et qu’il reprît ses activités missionnaires, prêchant et voyageant jusqu’à ce qu’il fût arrêté quelques années plus tard et exécuté à Rome, à l’an 67 de notre ère.

 

Le livre est muet au sujet de son auteur, mais la tradition religieuse a toujours identifié Luc comme étant son auteur, lui qui était « le médecin bienaimé » (Colossiens 4:14) et compagnon de voyage de Paul (2 Tim. 4:11, Philémon 24). Luc est également traditionnellement identifié comme l’auteur du troisième évangile, sans doute « le premier livre » mentionné dans Actes 1:1 (Cf aussi Luc 1:3). Les livres de Luc et des Actes sont deux volumes sur les débuts du christianisme, respectivement son origine (la vie et le ministère de Jésus) et son expansion (les efforts missionnaires des Apôtres).

 

Les deux livres constituent environ 27% des écrits du Nouveau Testament, la contribution la plus importante d’un seul auteur. En écrivant aux Colossiens, Paul se réfère à Luc comme un Gentil, un collègue autrefois païen, quelqu’un qui n’était pas « du nombre des circoncis » (Col. 4:7-14). Alors, Luc est le seul auteur non-juif du Nouveau Testament.

 

Cela semble expliquer un de ses thèmes principaux: l’universalité du salut. Dieu n’a pas de favoris. L’église est appelée à annoncer l’évangile à tous les peuples, indépendamment de leur race, de leur classe sociale, ou de leur sexe (Actes 1:8 ; 10:28, 34, 35, 2:21, 39, 40; 3:25). Manquer de le faire, que ce soit par des préjugés ou par la commodité, est une déformation de l’évangile et cela va à l’encontre des vérités les plus élémentaires de la parole de Dieu. Nous avons un même statut devant Dieu: des pécheurs ayant besoin de la rédemption qui se trouve en Jésus-Christ.

 

Ce n’est pas par hasard que le personnage principal de Luc est Paul, « l’Apôtre des Gentils » (Rom. 11:13), à qui l’auteur consacre près de deux tiers du livre des Actes.

 

D’autres thèmes importants dans les Actes incluent la souveraineté de Dieu et Son dessein divin (Actes 17:24, 25, 20:27; 23:11); l’exaltation de Jésus comme Seigneur et Sauveur (Actes 2:32, 36, 3:13, 15, 4:10-12, 5:30, 31); et surtout le rôle de l’Esprit qui donne la puissance et guide l’église dans sa mission (Actes 2:1-4, 4:24-31, 8:14-17, 29, 39; 10:19, 20). En fait, les réalisations de l’église primitive n’étaient pas le résultat de la sagesse ou de la capacité humaine, bien qu’il a plu à Dieu d’utiliser quelqu’un comme Paul pour influencer le monde d’une manière qu’aucun autre apôtre n’a fait ou n’a été peut-être en mesure de faire (1 Cor. 15:10).

 

Le livre des Actes est un récit de la période formative de l’église primitive où il y avait une croissance considérable administrative et même théologique. Nous pouvons le voir, par exemple, dans la façon dont l’église traite des questions relatives à la seconde venue de Jésus, au statut des Gentils et au rôle de la foi dans le salut. Cependant, ce que l’église primitive a été en mesure d’accomplir dans un laps de temps est un témoignage perpétuel de ce que Dieu peut faire par ceux qui humilient leur cœur dans la prière, vivent au-delà des différences individuelles et se laissent utiliser par l’Esprit pour l’honneur et la gloire de Dieu. Le livre des Actes est l’histoire de ceux qui sont appelés par Dieu pour commencer Son œuvre. Que pouvons-nous apprendre de leur histoire, nous qui sommes appelés par Dieu à la fin des temps?

 

Wilson Paroschi est professeur de l’Interprétation du Nouveau Testament à l’Université Adventiste du Brésil (UNASP), à Engenheiro Coelho, São Paulo. Il est titulaire d’un doctorat sur le Nouveau Testament d’Andrews University (2004) et un diplôme d’études postdoctorales à l’Université de Heidelberg, Allemagne (2011).

 

La victoire de l’évangile

 

Le livre des Actes est un récit de la période formative de l’église primitive où il y avait une croissance considérable administrative et même théologique.

 

Soyez motivés à explorer, à appliquer et à créer.

 

Nous espérons que cette version du guide du moniteur encouragera les membres dans les cellules de l’École du Sabbat Adulte, à faire exactement cela — explorer, appliquer et créer. Chaque leçon hebdomadaire du moniteur amène votre classe à suivre le processus d’apprentissage suivant, basé sur le cycle d’apprentissage naturel:

 

  1. Pourquoi cette leçon est-elle importante pour moi? (Motiver);

 

  1. Que dois-je savoir de la parole de Dieu? (Explorer);

 

  1. Comment puis-je pratiquer ce que j’ai appris de la parole de Dieu? (Appliquer); et

 

  1. Que puis-je faire de ce que j’ai appris de la parole de Dieu? (Créer).

 

Et pour les moniteurs qui n’ont pas eu le temps de se préparer suffisamment pendant la semaine, il y a un résumé d’une page, facile à assimiler, dans la section « La leçon en bref ».

 

Voici un bref aperçu des quatre étapes du cycle d’apprentissage naturel et des suggestions sur la façon dont vous, en tant que moniteur, pouvez aborder chaque partie:

 

Étape 1—Motiver: Établissez un lien entre les expériences des membres et la notion centrale de la leçon pour montrer pourquoi la leçon est importante pour leur vie. Aidez-les à répondre à la question: pourquoi la leçon de cette semaine est-elle importante pour moi?

 

Étape 2—Explorer: Présentez aux membres les informations bibliques dont ils ont besoin pour comprendre la notion centrale de la leçon. (Ces informations pourraient inclure des faits sur des personnes; des lieux; des détails sur des faits culturels, historiques et/ou géographiques; l’intrigue ou ce qui se passe; et les conflits ou les tensions dans les textes que vous étudiez). Aidez les apprenants à répondre à la question: que dois-je savoir de la parole de Dieu?

 

Étape 3—Appliquer: Fournir des occasions aux membres pour pratiquer les informations données à l’étape 2. Cette étape est cruciale; les informations à elles seules ne suffisent pas pour aider une personne à grandir en Christ. Aidez les membres à répondre à la question: comment puis-je appliquer à ma vie ce que j’ai appris?

 

Étape 4—Créer: Enfin, encouragez les membres à appliquer la parole suivante: « Mettez la Parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s’abusent eux-mêmes » (Jacques 1:22, BJ). Invitez-les à répondre à la leçon d’une manière pratique. Cette étape donne aux membres, individuellement et en groupe, des occasions d’expression de soi et d’exploration créative. Toutes ces activités devraient aider les membres à répondre à la question: par la grâce de Dieu, que puis-je faire de ce que j’ai appris de la leçon de cette semaine?

 

Si les moniteurs utilisent le matériel de chacune de ces quatre étapes, ils toucheront presque chaque membre de leurs classes: ceux qui aiment parler de ce qui se passe dans leur vie, ceux qui veulent plus d’informations sur les textes en cours d’étude, ceux qui veulent savoir comment tout s’applique dans la vie pratique, et ceux qui veulent sortir et appliquer ce qu’ils ont appris.

 

Comment utiliser ce guide du moniteur

 

*30 Juin au 6 Juillet

 

Vous serez Mes témoins

 

Sabbat Après-Midi

 

Lecture de la semaine: Actes 1:6-8, Luc 24:25, Luc 24:44-48, Deut. 19:15, Actes 1:9-26, Prov. 16:33.

 

Verset à mémoriser: « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Ac. 1, 8, LSG).

 

La mission de Christ sur la terre était achevée. Dieu enverrait bientôt l’Esprit Saint qui donnerait la puissance aux disciples, soutiendrait leurs efforts avec de nombreux signes et merveilles et les conduirait dans leur mission qui devrait atteindre les extrémités de la terre. Jésus ne pouvait rester avec eux pour toujours dans la chair humaine. Non seulement l’incarnation Lui imposait une limitation physique dans le cadre d’une mission dans le monde entier, mais aussi, Son ascension et Son exaltation dans le ciel étaient nécessaires pour permettre à l’Esprit de venir.

 

Cependant, jusqu’à la résurrection de Jésus, les disciples n’avaient pas encore une claire compréhension de ces choses. Quand ils avaient tout abandonné pour Le suivre, ils croyaient qu’Il était un libérateur politique qui chasserait un jour les Romains du royaume d’Israël, afin de rétablir la dynastie de David et restaurer la gloire d’Israël. Ce n’était pas facile pour eux de penser le contraire.

 

Cette leçon aborde la principale question qui fait objet des instructions finales de Jésus aux disciples dans Actes 1. La promesse de l’Esprit est faite à cet effet. Le chapitre 1 des Actes décrit également le retour de Jésus au ciel et comment l’église primitive s’était préparée à la Pentecôte.

 

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 7 Juillet.



Leçon

 

1

 

(page 6 du guide standard)

 

1er Juillet

 

La restauration d’Israël

 

Il y a deux types de prophéties messianiques dans l’Ancien Testament. L’une annonce un Messie Royal qui règnerait pour toujours (Psaume 89:3, 4, 35-37; Ésaïe 9:6, 7; Ézéchiel 37:25; Daniel 2:44; 7:13, 14) et l’autre prédit que le Messie allait mourir pour les péchés du peuple (Ésaïe 52:13-53, 12; Daniel 9:26). Ces prophéties ne se contredisent pas. Elles pointent plutôt à deux phases consécutives du ministère du Messie: tout d’abord, Il souffre, et puis, Il devient Roi (Luc 17:24, 25; 24:25, 26).

 

Le problème avec l’attente messianique juive du premier siècle est qu’elle était focalisée sur une partie de la prophétie. L’espoir d’un Messie royal qui apporterait la délivrance politique a obscurci la notion d’un Messie qui aurait à souffrir et à mourir.

 

Dans un premier temps, les disciples partageaient cette espérance d’un Messie royal. Ils croyaient que Jésus était le Messie (Matt. 16:16, 20) et ils discutaient parfois entre eux sur qui s’assiérait plus près de Lui quand Il serait intronisé (Marc 10:35-37, Luc 9:46). Malgré les avertissements de Jésus sur le sort qui L’attendait, ils ne comprenaient simplement pas ce qu’Il voulait dire. Alors, quand Il est mort, ils étaient confus et découragés. En leurs propres termes, « nous espérions que ce serait Lui qui délivrerait Israël » (Luc 24:21, LSG).

 

Lisez Actes 1:6. Que dit cette question sur ce qu’ils ne comprenaient pas encore? Dans Actes 1:7, comment Jésus répond-Il à cette question?




Même si la mort de Jésus était un coup fatal à l’espoir des disciples, la résurrection a ranimé leurs attentes politiques, peut-être à un niveau sans précédent. Il semblait naturel de concevoir la résurrection comme un bon indicateur que le royaume messianique serait enfin instauré.

 

Dans Sa réponse à leur question, cependant, Jésus n’a donné aucune affirmation directe. Il n’a pas rejeté le principe derrière la question des disciples d’un royaume imminent, mais Il ne l’a non plus accepté. Il a laissé la question sans réponse en leur rappelant que le temps des actions de Dieu appartient à Dieu Lui-même, et comme tel, cela est inaccessible aux humains.

 

Selon Luc 24:25, quel était le vrai problème des disciples? Pourquoi est-il facile de croire ce que nous voulons croire, contrairement à ce que la Bible enseigne réellement? Comment pouvons-nous éviter ce piège?




Dimanche

 

(page 7 du guide standard)

 

2 Juillet

 

Mission des disciples

 

Lisez Actes 1:8. Au lieu de se livrer à des spéculations prophétiques, qu’est-ce que les disciples étaient censés faire?




Il y a quatre éléments importants dans ce passage sur la mission des disciples:

 

  1. Le don de l’Esprit. L’Esprit a toujours été actif parmi le peuple de Dieu. Cependant, selon la prophétie, il y aurait une dotation spéciale de l’Esprit à l’avenir (Ésaïe 44:3; Joël 2:28, 29). Puisque Jésus Lui-même a été oint de l’Esprit, l’Esprit Saint était déjà à l’œuvre pendant Son ministère (Luc 4:18-21), mais Il n’a été inauguré officiellement qu’après l’exaltation de Christ dans le ciel (Jean 7:39, Actes 2:33).

 

  1. Le rôle du témoignage. Un témoignage est un compte rendu de premier plan. Les disciples étaient pleinement qualifiés pour donner un tel témoignage (Ac. 1:21, 22, 4:20; comparez à 1 Jean 1:1-3), et ils ont alors reçu l’ordre de partager leur expérience unique avec Jésus dans le monde.

 

  1. Le plan de la mission. Les disciples devaient témoigner tout d’abord à Jérusalem, puis en Judée, à Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. C’était un plan progressif. Jérusalem était le centre de la vie religieuse juive, l’endroit où Jésus avait été condamné et crucifié. Judée et Samarie étaient des régions voisines où Jésus avait également travaillé. Cependant, les disciples ne devaient pas se limiter à ces seuls lieux. Leur mission s’étendrait au monde entier.

 

  1. L’orientation de la mission. Dans l’Ancien Testament, c’était les autres nations qui devraient être attirées par Dieu (voir Ésaïe 2:1-5), et non Israël qui devrait « annoncer » Dieu aux nations. Les quelques exceptions (par exemple, Jonas) n’invalident pas la règle générale. Maintenant, la stratégie était différente. Jérusalem était encore le centre, mais au lieu de rester et d’y construire les bases, les disciples devaient aller jusqu’aux extrémités les plus lointaines de la terre.

 

Lisez Luc 24:44-48. Quel était le message fondamental que les disciples devaient prêcher?



Pendant les quarante jours qu’Il a passés avec les disciples après la résurrection (Actes 1:3), Jésus leur aurait expliqué beaucoup de vérité sur le royaume de Dieu, même s’il y avait encore beaucoup de choses qu’ils ne comprenaient pas, comme le prouve leur question dans Actes 1:6. Ils étaient familiers avec les prophéties, mais ils pouvaient alors les voir sous un nouveau jour, grâce à la lumière qui a jailli de la croix et du tombeau vide (Voir Actes 3:17-19).

 

Lundi

 

(page 8 du guide standard)

 

3 Juillet

 

Il reviendra

 

Lisez Actes 1:9-11. Comment Luc décrit-il l’ascension de Jésus? Quelle est l’importance dans le fait qu’il y ait eu deux anges s’adressant à eux (voir Deut. 19:15)?





Le compte rendu de Luc sur l’ascension est plutôt bref. Jésus était avec les disciples sur le mont des Oliviers, et pendant qu’Il les bénissait (Luc 24:51), Il fut enlevé au ciel. Le langage, bien sûr, est phénoménologique; autrement dit, la scène est représentée comme il paraissait aux yeux des humains, non pas telle qu’elle s’est réellement produite. Jésus quittait la terre, et il n’y avait aucun autre moyen visible de le faire que de monter vers les cieux. L’ascension de Jésus était un acte surnaturel de Dieu, un des nombreux mystères tout au long de la Bible. Cela est implicite par la façon dont Luc décrit la scène avec le passif epērthē (« Il a été enlevé » Actes 1:9, LSG). Bien qu’utilisé seulement ici dans le Nouveau Testament, cette forme verbale apparait plusieurs fois dans la version grecque de l’Ancien Testament (la Septante), et tous les faits se rapportant à ce verbe décrivent Dieu, ce qui donne à penser que c’est Dieu Lui-même qui a enlevé Jésus au ciel, car c’était Lui aussi qui L’avait ressuscité d’entre les morts (Actes 2:24, 32; Romains 6:4; 10:9).

 

Après que Jésus ait déjà disparu dans un nuage, Luc rapporte, uniquement dans les Actes, l’épisode des deux personnages vêtus de blanc et qui se tenaient à côté de Ses disciples. La description coïncide avec celle des anges dans leurs robes étincelantes (Actes 10:30, Jean 20:12). Ils sont venus rassurer les disciples que Jésus reviendra de la même manière qu’Il était allé au ciel, et c’est aussi le livre des Actes qui nous informe que Jésus fut enlevé « pendant qu’ils Le regardaient » (Actes 1:9, LSG).

 

Ainsi, l’ascension visible devint la garantie du retour visible, qui arrivera aussi dans un nuage, mais « avec puissance et grande gloire » (Luc 21:27), pas comme un évènement exclusif, mais plutôt, « tout œil le verra » (Apo. 1:7, LSG), et Il ne sera pas seul (Luc 9:26 2 Thess. 1:7). La gloire de la seconde venue dépassera de loin celle de l’ascension.

 

Comment pouvons-nous apprendre à garder toujours vivantes la réalité et la promesse de la seconde venue? Comment cette grande vérité doit-elle influencer tous les aspects de notre vie, tels que les finances, les priorités et les choix moraux?




Mardi

 

(page 9 du guide standard)

 

4 Juillet

 

Préparation de la Pentecôte

 

Dans Sa réponse dans Actes 1:7, 8, Jésus n’a pris aucun engagement en ce qui concerne le temps. Mais l’implication naturelle de Ses paroles était que, juste après que l’Esprit soit venu et que les disciples aient achevé leur mission, Il reviendrait (voir aussi Matthieu 24:14). Remarquez que les anges aussi (Ac. 1:11) n’ont pas répondu à la question concernant le moment où viendrait le royaume, mais cela pouvait être compris que ce serait bientôt. Cela semble expliquer pourquoi les disciples « retournèrent à Jérusalem avec une grande joie » (Luc 24:52). La promesse de la seconde venue de Jésus à un moment non précisé, qui devrait leur donner un encouragement supplémentaire pour leur mission, a été interprétée comme signifiant que la fin était imminente. Les faits nouveaux intervenus dans les Actes illustrent clairement cette idée.

 

Lisez Actes 1:12-14. Qui d’autre était dans la chambre haute, et comment ils se sont préparés à la venue de l’Esprit Saint?




De retour du mont des Oliviers, les disciples se sont réunis dans une chambre à l’étage (en Latin, cenaculum) d’une maison privée à deux étages à Jérusalem. Certaines femmes (Luc 8:1-3, 23:49, 24:1-12), ainsi que la mère et les frères de Jésus, étaient là avec les disciples.

 

Les frères de Jésus (Marc 6:3) seraient les deux plus jeunes fils de Joseph et de Marie (Matthieu 1:25, Luc 2:7) ou, plus probablement, les fils du premier mariage de Joseph, au cas où Joseph était veuf avant d’épouser Marie. Leur présence parmi les disciples était une surprise, parce qu’ils avaient toujours été plutôt sceptiques envers Jésus (Marc 3:21, Jean 7:5). Pourtant, la résurrection et l’apparition particulière de Jésus à Jacques (1 Cor. 15:7) semblent avoir fait toute la différence. Par la suite, Jacques remplaçait, apparemment, même Pierre dans la direction de la communauté chrétienne (Actes 12:17; 15:13; 21:18; Galates 2:9, 12). Constamment dans la prière (Actes 1:14) et sans cesse dans le temple, louant Dieu (Luc 24:53), ils s’étaient engagés tous sans doute dans un moment de confession, de repentance et d’abandon de tout péché. Même si dans leur esprit, la venue de l’Esprit conduirait immédiatement au retour de Jésus, leur attitude spirituelle était en pleine harmonie avec ce qui était sur le point d’arriver, ainsi l’Esprit Saint vint en réponse à la prière.

 

Dans nos choix quotidiens, quelles sont les différentes façons de nous aider à préparer la voie à l’œuvre de l’Esprit dans nos vies?




Mercredi

 

(page 10 du guide standard)

 

5 Juillet

 

Le douzième apôtre

 

La première action administrative de la première communauté chrétienne, qui comptait environ 120 croyants (Ac. 1:15), était de choisir un successeur à Judas.

 

Lisez Actes 1:21, 22. Quelles qualifications le successeur de Judas devrait-il avoir? Pourquoi était-ce si important?




Il était nécessaire que la personne soit témoin de la résurrection de Jésus (Voir Ac. 4:33); cela est crucial car à bien des égards, la résurrection est considérée comme une preuve puissante de la messianité de Jésus et de la véracité de la foi chrétienne entière. Cependant, le choix devait être fait parmi ceux qui avaient accompagné les apôtres dans tout le ministère de Jésus. Paul insiste plus tard que, bien qu’il n’ait pas été avec le Jésus terrestre, il avait néanmoins droit à la prérogative apostolique parce que sa rencontre avec Jésus sur le chemin de Damas le qualifiait pour témoigner de Sa résurrection (1 Cor. 9:1). Bien qu’il admet n’être qu’« un avorton » (1 Cor. 15:8, LSG), Paul a refusé de se considérer moins apôtre que les autres (1 Cor. 9:2, Galates 2:6-9). Seuls les douze et Paul étaient alors des « apôtres » au sens technique et en terme d’autorité (Ac. 1:25, 26); mais, dans son sens général d’envoyés ou de messagers, le terme « apôtre » pourrait aussi être utilisé pour désigner les autres ouvriers de l’évangile (Actes 14:4, 14; Gal. 1:19).

 

Lisez Ac. 1:23-26. Comment Matthias a-t-il été choisi?




La méthode qu’ils ont utilisée pour choisir Matthias peut sembler étrange, mais le tirage au sort était un moyen établi de longue date pour la prise de décisions (par exemple, Lev. 16:5-10, Nombres 26 : 55). En outre, le choix était entre deux candidats préalablement reconnus comme ayant des qualifications égales. Ce n’était pas un pas vers l’inconnu. Les croyants aussi priaient Dieu, croyant que le résultat reflèterait Sa volonté (cf. Prov. 16:33). Il n’y a aucune preuve que la décision fut contestée. Après la Pentecôte, le tirage au sort n’était plus nécessaire à cause de la conduite directe de l’Esprit (Actes 5:3, 11:15-18, 13:2, 16:6-9).

 

Si quelqu’un venait à vous demander: « Comment puis-je connaitre la volonté de Dieu pour ma vie? », que lui répondrez-vous et pourquoi?



Jeudi

 

(page 11 du guide standard)

 

6 Juillet

 

Réflexion avancée: « Tout l’intervalle entre la Pentecôte et la parousie [la seconde venue de Christ] (qu’elle soit pour longtemps ou dans l’immédiat) doit être occupé par la mission mondiale de l’église dans la puissance de l’Esprit. Les disciples de Christ devaient annoncer ce que Christ a fait à Sa première venue, amener les gens à se repentir et à croire à la préparation pour la deuxième venue. Ils devaient être Ses témoins « jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac. 1:8) et « jusqu’à la fin des temps. »... Nous n’avons aucune liberté d’arrêter jusqu’à ce que les deux extrémités soient atteintes. » – Jean R. W. Stott, The Message of Acts: The Spirit, the Church & the World (Downers Grove: InterVarsity, 1990), p. 44.

 

« L’ordre donné par le Sauveur s’adresse à tous les croyants, jusqu’à la fin des temps. C’est une erreur fatale de s’imaginer qu’il appartient aux seuls ministres consacrés de travailler au salut des âmes. Tous ceux qui ont reçu l’inspiration céleste sont associés à l’évangile. Tous ceux qui reçoivent la vie du Christ sont mis à part pour travailler au salut de leurs semblables. C’est en vue de cette œuvre que l’église a été établie, et tous ceux qui entrent dans l’église s’engagent solennellement, par-là, à devenir des collaborateurs du Christ. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 822, 823.

 

Discussion:

 

Actes 1:7 rappelle Marc 13:32: « Ce n’est pas à vous de connaitre les temps ou les moments que le Père a fixés de Sa propre autorité » (LSG). Ellen G. White dit: « Il n’y aura plus de message pour le peuple de Dieu basé sur le temps. Notre devoir n’est pas de connaitre l’heure définie pour l’effusion de l’Esprit Saint ou de la venue de Christ. » – Selected Messages, vol. 1, p. 188. Elle ajoute: « Toute personne qui commence à proclamer un message sur l’heure, le jour ou l’année où Christ apparaitra, aura pris un joug et annoncé un message que le Seigneur ne lui a jamais donné. » – Advent Review and Sabbath Herald, Sept. 12, 1893. Quelle est la pertinence de ces déclarations pour nous aujourd’hui?

 

Quelqu’un a dit un jour: « Dieu a plus besoin de témoins que d’avocats ». Que pensez-vous de cette affirmation?

 

Quel était le rôle de la prière dans l’église primitive? Est-ce une coïncidence que, dans presque chaque moment décisif dans Sa vie, nous trouvons une référence à la prière (Actes 1:24; 8:14-17; 9:11, 12; 10:4, 9, 30; 13:2, 3)? Quel est le rôle de la prière dans nos vies?

 

Vendredi

 

(page 12 du guide standard)

 

Histoire Missionnaire

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org

 

« Je veux tuer les gens »

 

par Andrew McChesney, Mission Adventiste

 

Le téléphone portable de Li Fengyan sonna brusquement.

 

« Maman, je suis misérable », dit la voix à l’autre extrémité. C’est la belle-fille de Fengyan, Yang-yang. Elle pleurait hystériquement. « Ma vie est si difficile. Je ne sais que faire. »

 

Inquiète, Fengyan amena Yang-yang à son domicile, et les deux se mirent à parler. Yang-yang dit qu’elle entendait des voix qui lui commandaient d’agir violemment. « Je veux battre les gens. Je veux tuer des gens », déclara Yang-yang. « Cachez vos couteaux. Si je vois un couteau, je vais tuer quelqu’un. »

 

Fengyan appela son pasteur, de l’Église Adventiste du Septième Jour des Chinois à Tokyo. Pasteur Yu Chuanfu conduisait la réunion de prière du soir, mais il vint chez elle, pria et lut la Bible avec Yang-yang.

 

Yang-yang aima les prières et la Bible, et elle commença à lire la Bible régulièrement, car elle était restée avec sa belle-mère pendant un certain temps. Elle lit aussi les livres d’Ellen G. White. La voix de violence cessa et elle commença à sourire. Elle commença à fréquenter les services du sabbat à l’Église chinoise de Tokyo.

 

Le mari de Yang-yang était étonné de voir le changement dans la vie de son épouse. Il commença à aller à l’église avec elle et sa mère. Un an plus tard, ils furent baptisés.

 

Puis la mère de Yang-yang tomba malade, et les médecins ne savaient que faire. Yang-yang demanda aux membres d’église de prier. Elle dit à sa mère de jeter l’idole bouddhiste de la famille et de faire confiance à Dieu. Quand les membres d’église ont prié, sa mère fut guérie miraculeusement.

 

« Avant les prières, sa mère ne croyait pas en Jésus », déclare Fengyan. « Mais après les prières, elle croit en Dieu. »

 

La mère s’est débarrassée de l’idole et quelques mois plus tard, elle et son mari furent baptisés. Et ce n’est pas tout. Yang-yang et Fengyan de retour en Chine annonçaient Jésus aux proches, et plusieurs personnes commencèrent à fréquenter les Églises Adventistes. Fengyan, 53 ans, reconnait Dieu et l’Église chinoise de Tokyo comme source de la transformation de sa famille. « Chaque sabbat, nous avons un lieu d’adoration » dit-elle.

 

Huit personnes furent baptisées dans l’Église chinoise de Tokyo en raison de son influence. L’Église chinoise de Tokyo, seule Église Adventiste de langue chinoise au Japon, a commencé avec environ cinq membres en 2012, grâce à l’appui d’une offrande du treizième sabbat. Aujourd’hui, l’église compte environ 50 membres et envisage de doubler la taille de son temple. « Priez pour nous alors que nous grandissons », dit le pasteur Yu.

 

Vous pouvez suivre Li Fengyan, à gauche, chanter dans l’église sur bit.ly/want-to-kill.

 

La leçon en bref

 

Texte clé:: Actes 1:1-8, Luc 24:50-53

 

Objectifs:

 

Savoir: Reconnaitre la continuité de la mission rédemptrice de Jésus.

 

Ressentir: Apprécier comment la mission rédemptrice a commencé dans l’église et comment elle a eu sa puissance et son élan.

 

Agir: Examiner dans quelle mesure nous sommes engagés à la proclamation de l’évangile, en tant que disciples de Christ.

 

Plan de l’étude:

 

  1. Savoir: La continuité de la mission rédemptrice de Dieu

 

Comment savons-nous que la bonne nouvelle du salut est une histoire continue de la mission rédemptrice de Dieu pour les pécheurs?

 

  1. Ressentir: La puissance des débuts de l’église

 

A Qu’est-ce que cela signifie d’affirmer que la propagation de l’évangile dépendait, non de la planification et de l’intelligence humaine, mais de la puissance de l’Esprit Saint?

 

B L’élargissement historique de l’église n’était pas uniquement le résultat du travail de l’homme, mais de la puissance du Saint-Esprit. On peut même dire que nous n’étudions pas tant des actes des apôtres ce trimestre que des actes du Saint-Esprit. Comment le livre des Actes confirme-t-il cette évaluation?

 

III. Agir: Participer à la croissance de l’église.

 

A Puisque les Actes des apôtres est une chronique inachevée de la croissance de l’église qui exige votre participation, quel est votre engagement pour atteindre cet objectif?

 

Résumé: L’ordre de Jésus ressuscité à Ses disciples est d’annoncer Son message du salut. Il fournit également la puissance pour accomplir cet ordre. « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous » (Actes 1:8, LSG). Comment avez-vous reçu cet ordre? Comment avez-vous été saisi par cette puissance?

 

Cycle d’apprentissage

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Luc 24:50-52, Actes 1:6-8



Concept clé de croissance spirituelle: Le livre des Actes nous rappelle constamment que la croissance spirituelle ne nait pas dans le vide. Tout ce qui est accompli soit dans nos vies individuelles soit dans la vie collective de l’église est le résultat du ministère de Jésus, et cela s’accomplit par la puissance du Saint-Esprit. Peut-être aucun autre livre de la Bible ne raconte si clairement et dans un tel laps de temps, la naissance, la croissance, la mission et la continuation de la vie chrétienne comme le fait le livre des Actes. Les cinq points du résumé initial de Luc dans les Actes sont remarquables: (1) ressentir la nécessité de la mission de Jésus – Actes 1:1-3; (2) être prêt et attendre la réception du Saint-Esprit – Actes 1:4-5; (3) être plus préoccupé par le « quoi » plutôt que le « quand » du royaume de Dieu – Actes 1:4-7; (4) être prêt à recevoir l’Esprit – Actes 1:8 ; (5) être témoins en tous lieux, dans nos maisons et dans le monde – Actes 1:8.

 

Coin du moniteur: Sans les Actes des apôtres, notre connaissance et notre compréhension des débuts de l’église chrétienne seraient très limitées. Bien que le livre porte en son titre le mot « Apôtres » au pluriel, deux apôtres seulement y ont joué un rôle important. Pierre (Actes 1-15) a reçu toute l’attention à travers l’histoire de l’église depuis la Pentecôte jusqu’au Concile de Jérusalem, témoignant des évènements majeurs tels que la Pentecôte, la conversion des païens, le Concile de Jérusalem et ainsi de suite. Paul (Actes 13-28) est le personnage principal du livre des Actes, conduisant le plan missionnaire de l’église, de Jérusalem à Rome. Avec la mention de Jean et de Jacques à maintes reprises, ainsi que d’autres porte-étendards de l’église (Étienne, Philippe, Corneille, Barnabas, Jean-Marc, Priscille et Aquila, Dorcas, Luc, etc.), le livre des Actes offre une double assurance: (1) toute personne qui porte le nom de Christ a un rôle dans la mission qui porte Son nom; et (2) l’évangile du royaume de Dieu sera prêché « en toute liberté » (Actes 28:31) dans le monde entier.

 

Discussion d’ouverture: Actes 28:24 fait une déclaration remarquable: « Les uns furent persuadés… et les autres ne crurent point » (LSG). Ces quelques paroles crient à l’univers que Jésus est le juge ultime de l’humanité. Si vous L’acceptez, la vie éternelle est la vôtre. Si vous Le rejetez, la damnation est la vôtre. Avec cette conclusion du livre des Actes, Luc clôt son récit sur l’église avec un défi à ceux qui acceptent Jésus: prêchez le royaume de Dieu; apprenez tout sur Jésus avec confiance. Pourquoi peut-on estimer que, en tant que chrétiens, nous n’avons aucune autre plus grande responsabilité que celle-ci?

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Coin du moniteur: Actes 1:1 nous dit qu’avant que le livre des Actes fût écrit, son auteur avait écrit un « premier » livre (LSG). Les récits – le troisième évangile et le livre des Actes (Luc 1:3, Actes 1:1) – sont adressés à Théophile, un noble grec, riche et instruit. Théophile est un ami de Luc et peut-être un nouveau converti en Christ. Étant donné que les Actes et le troisième évangile sont adressés à Théophile, l’église primitive a communément admis que les deux récits sont écrits par un seul auteur, Luc. Les deux récits de Luc, mis ensemble, peuvent être nommés « Origine et histoire de l’église chrétienne ». Le premier récit traite de la vie et des enseignements de Jésus-Christ. Le deuxième traite de la propagation de l’évangile de Jérusalem à Rome.

 

Commentaire biblique

 

Quand Jésus enseignait à Ses disciples à prier, « que Ton règne vienne » (Matthieu 6:10, LSG), Il semait les graines d’anticipation urgente dans les cœurs des douze disciples et, partant, des générations à venir. Le royaume de Dieu est le thème motivateur de Son message. Être avec Dieu, vivre en communion avec les saints de tous les âges, s’éloigner pour toujours du royaume du mal au profit du royaume de la justice est le désir de chaque disciple de Jésus. Ainsi, entourés de la gloire de la puissance de la résurrection, animés de la puissance incommensurable du Sauveur ressuscité, les disciples ont posé la question qui troublait leurs cœurs: « Seigneur, est-ce en ce temps que Tu rétabliras le royaume d’Israël? » (Actes 1:6, LSG). La parole de Dieu répond à cette préoccupation avec une assurance et une mission.

 

  1. La question des disciples

 

Avec Satan vaincu à la croix, avec la mort vaincue le matin de la résurrection, les disciples avaient encore une question en attente d’une réponse: quand le royaume sera-t-il établi? Le royaume de Dieu est le thème central des enseignements de Jésus. Le mot « royaume » et ses termes associés, par exemple, « royaume de Dieu » et « royaume des cieux », apparaissent à maintes reprises dans les Évangiles: 50 fois dans Matthieu, 13 dans Marc, 37 dans Luc et 5 dans Jean. Partout où se trouve la référence au royaume, il y a un sentiment de nouveauté, d’urgence et d’attente. Nouveauté, parce que l’entrée de Jésus dans l’histoire a introduit un élément nouveau et dynamique: Dieu est entré dans le temps et dans l’espace humains et a causé un changement unique dans l’ordre créé. L’urgence, parce que, avec Jésus, le temps prend une nouvelle qualité. Le temps doit être mesuré, à partir de Bethlehem, en référence à un nouvel évènement. Les spectres de l’histoire humaine et de l’histoire personnelle devront être datés en termes d’une relation – Avant Christ ou Après Christ. L’espérance humaine n’est sure et certaine qu’au sein de la dynamique du royaume de Dieu. D’où la question exprimant l’attente: quand le royaume viendra-t-il?

 

Considérez ceci: « Ce règne n’est pas temporel et terrestre comme Ses auditeurs l’espéraient; le Fils de l’homme voulait leur faire comprendre en quoi consiste ce royaume spirituel de l’amour, de la grâce, de la justice, dont Il était le symbole vivant. » – Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 16.

 

Qu’est-ce qui doit caractériser une vie vécue dans l’esprit du royaume de Dieu?

 

  1. L’assurance de Christ et la mission (Lisez Jean 14:2, 3 et Actes 1:11 avec la classe.)

 

En réponse à la requête préoccupante des disciples quant à quand viendrait le royaume, Jésus leur a donné une assurance et une mission.

 

Assurance: Jésus ne laisse aucun doute quant à la certitude du royaume. Il dit: « Je vais vous préparer une place. Et, lorsque Je m’en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. » (Jean 14:2, 3, LSG). Pour rappeler et renforcer cette assurance chez les disciples, Dieu a envoyé Ses anges avec une assurance après l’ascension: « Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » (Ac. 1:11, LSG).

 

Mission: L’assurance de Christ qu’Il reviendra pour établir Son royaume, implique une mission – que le message de Son royaume et les moyens d’y entrer doivent être proclamés jusqu’aux extrémités de la terre. Alors que nous ne saurons ni le jour ni l’heure de la venue de ce royaume, la mission de proclamer ce royaume nous incombe aujourd’hui (Actes 1:8).

 

Considérez ceci: « Ce mandat évangélique est la grande charte missionnaire du royaume du Christ. Les disciples devaient travailler ardemment pour les âmes, donnant à [tous] l’invitation miséricordieuse. Il ne fallait pas attendre que le peuple vînt à eux, mais aller vers lui avec le message divin. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 27.

 

Combien et comment êtes-vous impliqué dans cette mission?

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Coin du moniteur: Dans l’étude des Actes chapitre 1 jusqu’ici, nous avons observé trois vérités sur le royaume: (1) nous avons vu le désir ardent des disciples de Christ de l’établissement de Son Royaume. (2) Nous avons vu qu’avec l’assurance de Jésus ressuscité, le royaume n’admet ni retard ni incertitude. (3) Nous avons constaté que la proclamation du royaume et son message salvateur s’adressent au monde entier. Il y a un domaine, nous dit Actes 1, qui n’était pas encore clair dans la mission globale du royaume: l’occupation des postes de direction.

 

Discussion: Comment occupons-nous les postes vacants qui peuvent surgir dans le leadeurship de l’église?

 

Ac. 1:15-26 énonce deux qualifications clés. (1) L’expérience personnelle avec Jésus (Actes 1:21): un leadeur potentiel doit avoir vécu avec Jésus « depuis le baptême… jusqu’au jour où Il a été enlevé du milieu de nous » (Ac.1:21, 22, LSG). L’enseignement, la théologie, la culture, la gestion et la persuasion sont toutes des compétences que l’église peut utiliser, mais aucune de ces compétences ne peut se substituer à la connaissance personnelle de Jésus, cœur à cœur, esprit à esprit, seul à seul. (2) Un « témoin de Sa résurrection » (Ac. 1:22, LSG): la résurrection ne peut être isolée de la croix. La croix justifie le plan rédempteur de Dieu pour le péché, et la résurrection offre l’espérance de la nouveauté. On ne peut pas être un chrétien, et encore moins un leadeur chrétien, sans éprouver la puissance de la croix et du tombeau vide. L’expérience personnelle de la puissance de la résurrection est impérative pour annoncer l’évangile (1 Cor. 15:8).

 

ÉTAPE 4—Créer

 

Coin du moniteur: « Dieu prend les hommes tels qu’ils sont et les façonne pour Son service s’ils se soumettent à Lui.... Le caractère faible et vacillant devient fort et ferme. Par une adoration continuelle, le chrétien crée, entre lui et Jésus, une relation si étroite qu’il Lui devient peu à peu semblable par l’esprit et le caractère. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 233, 234.

 

  1. En ayant à l’esprit la citation ci-dessus, invitez les volontaires dans votre classe à raconter des exemples de dirigeants d’église, soit dans l’histoire ou dans le ministère actuel, qui illustrent comment Dieu prend des personnes ordinaires pour en faire des responsables.

 

  1. Quels personnages bibliques reflètent le principe de Dieu à l’œuvre dans le choix de Ses témoins? Gardez toujours à l’esprit, cependant, qu’en dehors de la puissance transformatrice de Christ dans leur vie, ces individus choisis peuvent ne pas être assez utiles.

 

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* 7 au 13 Juillet

 

La pentecôte

 

Sabbat après-midi

 

Lecture de la semaine: Actes 2:1-4, Jean 14:16, Actes 2:5-13, Joël 2:28-32, Actes 2:22-39, Ps. 110: 1-3.

 

Verset à mémoriser: « C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en sommes tous témoins. Élevé par la droite de Dieu, Il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et Il L’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez. » (Actes 2:32, 33, LSG).

 

Le mot « Pentecôte » vient de pentēkostē, le nom grec de la fête juive des semaines (Exode 34:22); elle est également connue comme la fête des prémices (Nom. 28:26). Le terme signifie « cinquantième » et doit son usage au fait que la fête est célébrée le cinquantième jour de l’offrande de la gerbe d’orge, le premier jour après la Pâque. C’était un jour de joie et d’actions de grâce, quand le peuple d’Israël apportait devant le Seigneur « les prémices de la récolte du froment » (Exode 34:22, LSG).

 

Cette fête devint un symbole qui représente mieux la première récolte spirituelle de l’église chrétienne, lorsque le Saint-Esprit a été répandu plus abondamment que jamais auparavant, et trois mille personnes furent baptisées en une seule journée (Ac. 2:41). Après l’ascension de Jésus et Son exaltation dans le ciel, cette effusion de l’Esprit arriva comme un évènement soudain et surnaturel qui a transformé les apôtres, de Galiléens obscurs qu’ils étaient, en hommes de conviction et de courage qui iraient changer le monde.

 

La Pentecôte est souvent appelée l’anniversaire de l’église, le temps où les disciples de Christ, Juifs et Gentils (plus tard), furent légitimés comme nouvelle communauté de Dieu sur la terre.

 

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 14 Juillet.



Leçon

 

2

 

(page 14 du guide standard)

 

8 Juillet

 

La venue de l’Esprit

 

Dans l’obéissance à l’ordre de Jésus, les croyants attendaient la promesse de l’Esprit à Jérusalem, et ils attendaient au milieu des louanges, de la prière fervente et dans une repentance sincère. En ce jour, ils « étaient tous ensemble dans un seul endroit » (Actes 2:1), probablement la même chambre haute d’Actes 1. Bientôt, cependant, ils passeraient à un lieu plus public (Actes 2:6-13).

 

Lisez Actes 2:1-3. Quels sont les éléments surnaturels qui accompagnaient l’effusion de l’Esprit?





La scène était intense. Il y avait tout d’abord un bruit soudain venant du ciel semblable au rugissement d’une violente tempête qui a rempli tout le lieu, et puis, ce qui ressemblait à des flammes de feu apparut et se posa sur eux.

 

Dans les Écritures, le vent et le feu sont fréquemment associés à une « théophanie » ou une manifestation divine (par exemple, Exode 3:2, 19:18, Deut. 4:15). En outre, le vent et le feu peuvent également être utilisés pour représenter l’Esprit de Dieu (Jean 3:8, Matthieu 3:11). Dans le cas de la Pentecôte, quelle que soit la signification précise de ces phénomènes, ils étaient les signes d’un moment unique dans l’histoire du salut, la promesse de l’effusion de l’Esprit. L’Esprit a toujours été à l’œuvre. Son influence sur le peuple de Dieu dans l’Ancien Testament était souvent révélée de façon notoire, mais jamais dans Sa plénitude. « À l’époque des patriarches, l’influence du Saint-Esprit s’était souvent révélée, mais jamais dans sa plénitude. Maintenant, pour obéir à la parole du Sauveur, les disciples réclamaient ce don, et, dans le ciel, le Christ y ajoutait Son intercession. » – Ellen G. White, Les Conquérants Pacifiques, p. 35.

 

Jean-Baptiste avait prédit le baptême de l’Esprit à la venue du Messie (Luc 3:16; comparez à Actes 11:16), et Jésus Lui-même en a parlé à maintes reprises (Luc 24:49, Actes 1:8). Cette effusion serait Son premier acte d’intercession devant le Père après Son ascension (Jean 14:16, 26; 15:26). À la Pentecôte, la promesse fut accomplie.

 

Bien que le baptême de l’Esprit à la Pentecôte fût un évènement unique se rapportant à la victoire de Jésus sur la croix et à Son exaltation dans le ciel, le fait d’être rempli de l’Esprit est une expérience répétitive et continue dans la vie des croyants (Actes 4:8, 31; 11:24; 13:9, 52; Eph. 5:18).

 

Quelles preuves avez-vous de l’œuvre de l’Esprit dans votre vie?



Dimanche

 

(page 15 du guide standard)

 

9 Juillet

 

Le don des langues

 

Dans Actes 2:4, le don de l’Esprit s’est manifesté par le parler en langues. Cependant, ce don n’était que l’une des nombreuses manifestations différentes de l’Esprit (Actes 10:45, 46; 19:6). D’autres incluent la prédiction de l’avenir (Actes 11:28), les visions (Actes 7:55), l’inspiration des discours (Actes 2:8, 28:25), la guérison (Actes 3:6, 12, 5:12, 16) et la consécration pour le service (Actes 6:3, 5).

 

Le don des langues à la Pentecôte n’a pas eu lieu parce que c’est le don typique ou la preuve la plus importante de la dotation de l’Esprit. Il s’est manifesté afin de lancer la mission de l’église mondiale. Autrement dit, la vocation donnée dans Actes 1:8 requiert le don des langues. Si les apôtres devaient traverser les barrières culturelles et rejoindre les extrémités de la terre avec l’évangile, ils auraient besoin de s’exprimer dans les langues de ceux qui avaient besoin d’entendre ce qu’ils avaient à dire.



Lisez Actes 2:5-12. Quelle est la preuve qu’à la Pentecôte les apôtres parlaient en langues étrangères existantes?





On estime qu’au premier siècle, il y avait huit à 10 millions de Juifs dans le monde et que jusqu’à 60 pour cent d’entre eux vivaient en dehors de la Judée. Pourtant, plusieurs d’entre ceux qui étaient à Jérusalem pour la fête venaient des pays étrangers et ne parlaient pas l’araméen, la langue des Juifs de Judée à l’époque. Il n’y a aucun doute que la plupart des convertis à la Pentecôte fussent des Juifs de diverses régions qui pouvaient maintenant entendre l’évangile dans leur langue maternelle. Que les apôtres aient parlé en langues étrangères existantes, plutôt que dans des langues extatiques inconnues, est attesté par le terme dialektos (Acte 2:6, 8), qui signifie une variante linguistique, la langue d’un pays ou d’une région (comparez à Actes 21:40, 22:2, 26:14).

 

De toute évidence, ils s’exprimaient en ces différentes langues. Le miracle est que de simples Galiléens pouvaient maintenant parler une langue que, même quelques heures auparavant, ils ne parlaient pas. Pour ces Juifs qui étaient témoin de la scène, mais qui ne se reconnaissaient pas dans ces langues, la seule explication possible était que les apôtres étaient ivres, proféraient des sons étranges qui n’avaient aucun sens pour eux. « Mais d’autres se moquaient, et disaient: ils sont pleins de vin doux. » (Ac. 2:13, LSG).

 

Une puissante manifestation de Dieu qui se passe sous leurs yeux, et pourtant ces gens pensent que c’est juste de l’ivresse? Comment peut-on veiller à ne pas être aussi spirituellement aveugle nous-mêmes?



Lundi

 

(page 16 du guide standard)

 

10 Juillet

 

Le sermon de Pierre

 

L’accusation d’ivresse a donné l’occasion à Pierre d’expliquer ce qui se passait réellement. Dans son discours, l’apôtre se réfère tout d’abord à l’Écriture (Ac. 2:16-21), et en décrivant l’effusion de l’Esprit comme l’accomplissement de la prophétie.

 

Comparez Actes 2:17 à Joël 2:28. Comment Pierre comprenait-il le temps de l’accomplissement de la prophétie de Joël?



La prophétie de Joël parlait du temps du salut futur (Joël 2:32), qui serait caractérisé par plusieurs signes dans le monde naturel et une abondante effusion de l’Esprit (Joël 2:28-31). En interprétant l’évènement de la Pentecôte à la lumière de cette prophétie, Pierre le destinait à souligner l’importance historique de ce moment. Mais il y a une différence importante dans la façon dont il cite Joël. Au lieu du mot « après », introductif de Joël (Joël 2:28), qui pointait à l’avenir, Pierre dit: « dans les derniers jours » (Actes 2:17), indiquant que l’acte final dans le grand drame du salut venait juste de commencer. Ce n’est pas, bien sûr, une description complète des évènements des derniers jours mais l’évidence du sens élevé de l’urgence qui distingue l’église primitive. Ils ne savaient pas quand sera la fin, mais ils étaient convaincus que cela ne prendrait pas du temps.

 

Lisez Actes 2:22-32. Quel était le point principal dans la présentation de l’évangile par Pierre?




Après avoir souligné la portée prophétique de la Pentecôte, Pierre s’est tourné vers les récents évènements de la vie, la mort et la résurrection de Jésus. Cependant, c’est la résurrection qui a le plus retenu l’attention, car elle représente le facteur décisif dans l’histoire de l’évangile. Pour Pierre, la résurrection était la justification ultime de Jésus (Actes 2:22, 27), et il a cité l’Écriture pour étayer le sens de la résurrection.

 

Jésus étant le Messie, la mort ne pouvait pas Le retenir. Donc pour Pierre et pour tous les écrivains du Nouveau Testament, la résurrection de Jésus était devenue une puissante preuve, non seulement pour prouver que Jésus est le Messie, mais aussi pour le message chrétien du salut tout entier.

 

Avec la mort toujours menaçante autour de nous, emportant nos amis et nos proches, pourquoi la résurrection de Jésus est-elle une vérité si importante?




Mardi

 

(page 17 du guide standard)

 

11 Juillet

 

L’exaltation de Jésus

 

« Élevé par la droite de Dieu, Il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et Il L’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez. » (Actes 2:33).

 

Dans la troisième partie du discours, Pierre revient à la question des langues, qui avait attiré l’attention des gens en premier lieu. Au lieu de l’ivresse (ce qui aurait été étrange à neuf heures du matin [Actes 2:15]), les croyants parlaient en langues, parce que le Saint-Esprit était descendu du ciel.

 

Lisez Actes 2:33-36. Quel est le lien entre l’exaltation de Jésus à la droite de Dieu et l’effusion de l’Esprit?





La droite de Dieu est une position d’autorité (Psaume 110:1-3). L’argument de Pierre, qu’il a d’ailleurs fondé sur l’Écriture, est que c’est parce que Jésus a été élevé à une telle position dans le ciel qu’Il a envoyé l’Esprit à Ses disciples. L’exaltation n’a pas accordé à Jésus un statut qu’Il ne possédait pas avant (Jean 1:1-3, 17:5). Au contraire, elle représentait la reconnaissance suprême du Père de la prérogative de Christ comme Seigneur et Sauveur (Ac. 2:36). Cet évènement nous amène en fait à l’un des thèmes les plus importants dans les Écritures: le conflit cosmique entre le bien et le mal. Le point est que l’Esprit ne pouvait pas venir dans Sa plénitude si Jésus n’était pas exalté (Jean 7:39), et Jésus ne serait pas exalté s’Il n’avait pas triomphé de la croix (Jean 17:4, 5). En d’autres termes, l’exaltation de Jésus était la condition pour la venue de l’Esprit parce que c’était l’approbation de Dieu des mérites de Jésus sur la croix, dont celui de la défaite de celui qui avait usurpé le règne de ce monde (Jean 12:31).

 

L’entrée du péché dans le monde a laissé une ombre sur Dieu. La mort de Jésus était nécessaire, non seulement pour racheter les êtres humains, mais aussi pour défendre Dieu et exposer Satan comme un imposteur. Le salut était déjà enclenché lors du ministère de Jésus sur la terre (Luc 4:18-21). Quand Il chassait les démons ou pardonnait les péchés, Il délivrait les captifs du pouvoir de Satan. Cependant, c’est la croix qui Lui donnerait la pleine autorité de le faire. Ainsi, lorsque le sacrifice de Christ a été authentifié dans le ciel, Satan avait reçu un coup décisif, et l’Esprit était alors descendu pour préparer un peuple pour la venue de Christ.

 

Mercredi

 

(page 18 du guide standard)

 

12 Juillet

 

Les prémices

 

Les auditeurs de Pierre avaient le souffle coupé à l’ouï de ses paroles. Certains d’entre eux seraient parmi ceux qui avaient demandé que Jésus soit crucifié il y a quelques semaines (Luc 23:13-25). Mais maintenant, persuadés que Jésus de Nazareth était en effet le Messie désigné de Dieu, ils crièrent dans la douleur: « Que ferons-nous? » (Ac. 2:37).

 

Lisez Actes 2:38. Quels sont les deux exigences de base pour le pardon?

 

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La repentance signifie un changement radical de direction dans la vie, c’est le fait de se détourner du péché (Ac. 3:19, 26:20), plutôt qu’un simple sentiment de tristesse ou de remords. Tout comme la foi, la vraie repentance est un don de Dieu, et comme tous les autres dons, elle peut être rejetée (Actes 5:31-33, 26:19-21, Rom. 2:4).

 

Depuis l’époque de Jean-Baptiste, la repentance était associée au baptême (Marc 1:4). Autrement dit, le baptême est devenu l’expression publique de la repentance, un rite symbolisant le lavement des péchés et la régénération morale produite par l’Esprit Saint (Actes 2:38, 22:16; comparez à Tite 3:5-7).

 

Lisez 2:38, 39. Quelle promesse spéciale est donnée à ceux qui se repentent et sont baptisés?

 

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À la Pentecôte, le peuple a reçu non seulement le pardon des péchés, mais aussi la plénitude du Saint-Esprit pour la croissance personnelle, pour le service dans l’église et surtout pour la mission. C’était peut-être la plus grande de toutes les bénédictions, car la raison principale de l’existence de l’église est de propager la bonne nouvelle de l’évangile (1 Pierre 2:9). Ainsi, à partir de ce moment, ils auraient l’assurance du salut et la puissance du Saint-Esprit, ce qui leur permettrait d’achever la mission à laquelle l’église avait été appelée.

 

Pourquoi le fait de se rendre compte que nous avons « la rémission de nos péchés » est-il si important pour tous ceux qui veulent proclamer l’évangile? Après tout, quelle espérance en Jésus pouvez-vous offrir à d’autres si vous ne l’avez pas vous-même?




Jeudi

 

(page 19 du guide standard)

 

13 Juillet

 

Réflexion avancée: L’effusion de l’Esprit Saint à la Pentecôte a révélé une vérité essentielle de ce qui s’est passé dans le ciel et de comment Dieu le Père a accepté le sacrifice de Christ pour les péchés du monde. Aussi, l’effusion de l’Esprit a montré que l’œuvre de Christ dans le ciel en notre faveur, ayant pour fondement Son sacrifice sur la terre, a été inaugurée. Ces étonnants évènements illustrent mieux la merveilleuse vérité que le ciel et la terre sont liés d’une manière que nous ne pouvons simplement pas comprendre maintenant.

 

« L’ascension du Christ annonçait aux disciples qu’ils recevraient la bénédiction promise. Lorsque le Sauveur franchit les portes du ciel, Il fut intronisé au milieu de l’adoration des anges. Aussitôt cette cérémonie terminée, le Saint-Esprit descendit sur les disciples en effluves abondants, et le Christ fut alors glorifié de la gloire même qu’Il partageait avec le Père de toute éternité. Par l’effusion de la Pentecôte, le ciel révélait que le règne du Rédempteur avait commencé. Selon Sa promesse, le Saint-Esprit descendait sur Ses disciples pour témoigner qu’Il avait reçu toute autorité sur la terre et dans les cieux en tant que Sacrificateur et Roi, et qu’Il était l’Oint de Son peuple. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 36.

 

Discussion:

 

Quels effets de la Pentecôte l’église peut-elle vivre aujourd’hui? Qu’est-ce qui peut être répété et qu’est-ce qui ne peut pas l’être?

 

Attardez-vous plus sur le fait que Pierre fait de la résurrection de Jésus une partie importante de son message à la Pentecôte. Ce qui rend la résurrection encore plus étonnante, c’est que quelles que soient les espérances messianiques juives à l’époque, personne ne s’attendait à ce que le Messie ressuscitât d’entre les morts. Cela n’était sur le radar spirituel de personne; ce n’est pas ce que ceux qui attendaient la venue du Messie prévoyaient. Quelles leçons pouvons-nous apprendre de cela sur la façon dont nous devons savoir ce que la Bible enseigne, plutôt que les enseignements populaires du moment?

 

Actes 2:38 a parlé de la nécessité du baptême. Cela signifie-t-il que tous ceux qui croyaient en Jésus, mais qui sont morts sans être baptisés seront nécessairement perdus? Justifiez votre réponse.

 

Vendredi

 

(page 20 du guide standard)

 

Histoire Missionnaire

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Les meilleures amies

 

Par Ben Abdallah Yasine

 

La première fois que j’ai visité l’église, j’étais au collège. La raison est plutôt embarrassante. Je suis allée parce que ma meilleure amie avait décidé de dormir avec son petit ami.

 

Mais tout d’abord, mon amie Otko avait demandé mon avis dans la cour de notre lycée, dans la capitale de la Mongolie, à Oulan-Bator. J’avais juste 16 ans, mais j’étais sure qu’elle prenait une mauvaise décision. Je lui ai dit de ne pas le faire. Puis, juste pour être sure, j’ai demandé à ma sœur ainée ce qu’elle en pensait. Ma sœur, qui fréquentait une Église Adventiste du Septième Jour, alla droit à Otko et lui dit d’attendre jusqu’à ce qu’elle soit mariée.

 

Otko était furieuse que j’aie révélé son secret. Elle fit circuler des commérages sur moi auprès de mes camarades de classe, et ceux-ci commencèrent à m’ignorer. En une seule semaine, je perdis ma meilleure amie et tous mes amis à l’école.

 

Je me sentais si seule. Je demandai à ma sœur si je pouvais aller avec elle à l’église. Les membres d’église m’accueillirent avec joie. Ils étaient chaleureux et conviviaux et ils m’enseignèrent beaucoup de choses sur Dieu. Après quelques mois, mes camarades de classe commencèrent lentement à me parler à nouveau. Ils avaient remarqué que j’allais à l’église et ils demandèrent: « que fais-tu? Pourquoi tu vas à l’église? » Je leur dis que j’allais devenir chrétienne.

 

Mais je n’étais pas si ouverte avec mes parents. Mes parents sont bouddhistes, tout comme la plupart des gens en Mongolie, et ils étaient en colère contre mon intérêt pour le christianisme. Je continuais à aller à l’église chaque sabbat, mais je me cachais de mes parents. Finalement, j’ai dit la vérité et je découvris que mes parents savaient tout déjà. Ils acceptèrent ma décision d’être baptisée.

 

Un an et demi après qu’Otko ait cessé d’être mon amie, elle vint chez moi un soir afin de reconnaitre que j’avais eu raison. Elle me dit que malheureusement elle était tombée enceinte et qu’elle avait subi un avortement. « Mais », dit-elle, « tu es une personne céleste. Je ne veux pas te perdre comme amie. Je suis prête à mourir même pour toi. »

 

Otko ne le savait pas, mais ses paroles sont aussi dans la Bible. Dans Jean 15:13, Jésus dit: « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.» (LSG).

 

Otko et moi sommes de bonnes amies à ce jour, mais mon meilleur Ami a donné Sa vie pour moi.



Batdelger Battsetseg, 32 ans, à gauche, est enseignante à l’école de Tusgal, la seule école adventiste en Mongolie. L’offrande du treizième sabbat ce trimestre aidera à construire une Académie pour les élèves du collège, libérant ainsi des salles de classe pour les élèves de l’école primaire.

 

La leçon en bref

 

Texte clé: Actes 2:1-13, 22-39; Joël 2:28-32

 

Objectifs:

 

Savoir: Reconnaitre l’importance fondamentale de la Pentecôte.

 

Ressentir: Faire l’expérience de l’influence de l’Esprit Saint dans la vie chrétienne individuelle et dans l’église en tant que communauté.

 

Agir: Partager des incidents de la vie réelle de comment le Saint-Esprit a enrichi notre vie personnelle et communautaire.

 

Plan de l’étude:

 

  1. Savoir: La promesse et la Pentecôte

 

A Quelles sont quelques-unes des promesses que Jésus a faites au sujet de l’Esprit Saint (Lisez Jean 14:15-18, 16:8-14, Actes 1:8)?

 

B Comment ces promesses étaient-elles accomplies à la Pentecôte (Lisez Actes 2:1-12 ; 16-21, 38, 39) ?

 

  1. Ressentir: La préparation et la proclamation

 

A Comment les disciples s’étaient-ils préparés pour recevoir l’Esprit le jour de la Pentecôte (Actes 2:1, 2)?

 

B Est-il possible de séparer la réception de l’Esprit de la proclamation du message qu’Il donne? Expliquez.

 

C À la Pentecôte, comment l’Esprit permettait-Il aux disciples de proclamer le message qui leur était confié?

 

III. Agir: La puissance de l’Esprit et la moisson des âmes

 

A Quand le plan rédempteur de Dieu est prêché par la puissance de l’Esprit-Saint, quel résultat peut-on espérer (Lisez Ac. 2:36-41)?

 

Résumé: À la Pentecôte, quand les disciples se sont réunis dans un commun accord, dans l’étude et la prière, Dieu déversa sur eux l’Esprit Saint. Comment pouvons-nous vivre cette effusion aujourd’hui?

 

Cycle d’apprentissage

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Actes 2:38

 

Concept clé de croissance spirituelle: Même si la Pentecôte n’est pas la première effusion de l’Esprit sur le peuple de Dieu, nous ne devons jamais oublier que l’effusion de l’Esprit Saint à la Pentecôte représente une puissante occurrence dans l’histoire de la rédemption. Jésus ressuscité a passé 40 jours avec Ses disciples, en les instruisant, sans doute, sur le sens et la portée de la croix et du tombeau vide, sur l’accomplissement de la promesse selon laquelle Il ne laisserait pas Ses disciples impuissants après Son ascension (Jean 14:16, 17) et sur l’effusion de l’Esprit pour accomplir le grand mandat évangélique (Matthieu 28:19, 20; Actes 1:8). L’Esprit qui était présent à la création et lors de l’expérience de la nouvelle naissance (Jean 3:5) est aussi Celui qui achèvera le grand mandat évangélique.

 

Coin du moniteur: Bien que la Pentecôte fût un évènement important dans l’histoire de l’église, nous ne devons pas commettre l’erreur de supposer que l’œuvre de l’Esprit a commencé seulement ce jour-là. Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit sont éternellement présents, coéternels, coexistants et égaux. Quand Dieu dit: « faisons l’homme à notre image » (Gen. 1:26, LSG), Il se réfère à la pluralité des trois personnes et à la singularité d’un seul but. Quand Paul dit: « Toute Écriture est inspirée de Dieu » (2 Tim. 3:16), il se réfère au rôle actif du Saint-Esprit dans la parole écrite de Dieu. Depuis la création jusqu’aux nouveaux cieux et à la nouvelle terre, tous les trois membres de la divinité sont des participants actifs. La leçon de cette semaine sur l’Esprit Saint est un rappel sur l’œuvre de l’Esprit dans la vie individuelle du disciple et dans la communauté des fidèles. Luc mentionne le Saint-Esprit environ 55 fois dans le livre des Actes (LSG), ce qui conduit certains chercheurs à qualifier ce livre d’Évangile de l’Esprit Saint. L’église primitive était en effet une église remplie de l’Esprit. Ainsi doit être l’église actuelle.

 

Discussion: Depuis l’époque de la Pentecôte, le Saint-Esprit est devenu la réalité omniprésente de la vie et du ministère de l’église. Invitez les membres de la classe à choisir entre les passages suivants et indiquer la façon dont l’Esprit a guidé les travaux de l’église:

 

Actes 2:14-21________________________________________________

 

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Actes 4:31 __________________________________________________

 

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Actes 8:29__________________________________________________

 

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Actes 10:19 ; 11:12___________________________________________

 

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ÉTAPE 2—Explorer

 

Coin du moniteur: Bien que non-juif, Luc avait une connaissance imposante de l’histoire, des coutumes et des lois juives. Ainsi, dans son récit sur les débuts de l’église chrétienne, Luc se penche sur les fêtes de l’Ancien Testament: la Pâque et la Pentecôte. La pâque commémore la délivrance d’Israël par Dieu de l’esclavage égyptien (Exode 12:1-28, Lev. 23:5-8), et la Pentecôte est une fête d’actions de grâce envers Dieu pour les prémices (Exode 34:22, Nombres 28:26) et la récolte (Exode 23:16). Le Nouveau Testament interprète la Pâque comme étant accomplie à la croix: « Christ, notre Pâque, a été immolé » (1 Cor. 5:7, LSG). Le Nouveau Testament voit aussi la Pentecôte, 50 jours après la Pâque ou alors la crucifixion, comme étant accomplie dans les évènements des Actes 2, lors de l’effusion de l’Esprit Saint qui a conduit à la première grande moisson de 3 000 âmes (Actes 2:31). Cette étude renforce trois aspects de l’Esprit Saint: (1) la préparation pour la réception de l’Esprit; (2) la prédication après être rempli de l’Esprit; (3) les résultats de la prédication.

 

Commentaire méthodique

 

  1. Se préparer à recevoir l’Esprit (Relisez Actes 2:1-13, avec la classe.)

 

Après Sa résurrection, Jésus a passé quarante jours avec Ses disciples, « parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu » (Actes 1:3). Leur temps avec Jésus était peut-être la période de préparation la plus intense pour les disciples – à la fois pour en savoir plus sur l’évangile et pour mieux comprendre leur tâche qui consiste à rependre l’évangile jusqu’aux extrémités de la terre. Jésus « leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis » (Actes 1:4, LSG). L’évangélisation, sans la plénitude de l’Esprit, est vide et inutile. D’où l’importance de la préparation: « Pendant ces jours de préparation, les disciples sondèrent leurs cœurs. Ils sentaient leurs besoins spirituels, et suppliaient le Seigneur de leur accorder l’onction sainte qui les rendraient propres à sauver les âmes… Ils étaient accablés par le fardeau du salut de leurs semblables. Ils savaient que l’évangile devait être porté au monde, et ils désiraient recevoir la puissance promise par le Christ. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 35. Les disciples attendaient. Ils priaient. Ils étudiaient la parole de Dieu. Puis tout à coup, le jour de la Pentecôte, alors qu’ils étaient tous ensemble dans l’unité en un seul endroit, dans la prière et ayant un même objectif (Actes 2:1), l’Esprit vint. L’Esprit de Dieu, comme un « vent impétueux… remplit toute la maison », « et ils furent tous remplis du Saint-Esprit » (Actes 2:2, 4, LSG). Avec la venue de l’Esprit, tous les jours que les disciples avaient passés avec Jésus – tous leurs questionnements, la croix, le tombeau vide – étaient imbus de sens et d’une portée plus profonde.

 

Considérez ceci: Un incident qui a « surpris et émerveillé » les multitudes qui se sont réunies à Jérusalem en provenance de diverses régions du monde est que chaque groupe entendait les disciples prêcher dans sa propre langue (Actes 2:7, 8). Au moins 16 de ces groupes linguistiques sont identifiés dans Actes 2:9-11. Que comprenez-vous par ce « don des langues »? (Comparez à 1 Corinthiens 14.)

 

  1. Prédication remplie de l’Esprit (Examinez Actes 2:14-19 avec la classe.)

 

Le premier sermon de l’église chrétienne, rapporté dans Actes 2:14-39, nous donne trois principes fondamentaux de la prédication – son inspiration, son fondement et son contenu.

 

L’inspiration pour prêcher reste la même aujourd’hui comme à la Pentecôte: « ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler » (Actes 2:4, LSG). Sans la puissance du Saint-Esprit, sans l’engagement total à la parole que l’Esprit a inspiré, il ne peut y avoir de véritable prédication. C’est la puissance de l’Esprit qui a poussé Pierre à prêcher son premier sermon. Un prédicateur est né, non par les diplômes académiques ou l’éloquence ou les compétences ou la richesse, mais par l’Esprit. Un sermon est un miracle, forgé par l’Esprit, construit par l’engagement à l’Écriture et exprimé à travers les lèvres humbles d’un vase d’argile.

 

Le fondement de chaque sermon est la parole de Dieu. Près de cinquante pourcents du sermon de Pierre dans Actes 2 sont des citations de l’Ancien Testament. Un sermon qui ne vient pas de la Bible ne peut pas mettre en évidence la Parole vivante devant la congrégation. Sans la parole inspirée, comment pourrions-nous parler du Verbe incarné? Un sermon doit commencer par cette compréhension et être fermement ancré dans la révélation de Dieu. C’est ce point de vue biblique, illuminé par l’Esprit Saint, qui a conduit les apôtres à rapporter ce qui se passait ce jour-là à la prophétie de Joël. « C’est ici… », tonna Pierre du haut de la chair (Ac. 2:16). La prédication doit être en mesure de relier le présent au passé et pointer vers l’avenir.

 

Le contenu de la prédication doit toujours être Jésus – Jésus incarné, crucifié, ressuscité, qui est monté au ciel et qui revient bientôt. Pour les disciples de Jésus, il n’y avait aucun doute à ce sujet: « Les disciples devaient accomplir leur œuvre au nom du Christ. Chacune de leurs paroles, chacun de leurs actes allaient fixer l’attention sur Son nom, car Il possédait le pouvoir vital par lequel les pécheurs étaient sauvés. Leur foi se concentrerait sur Lui, source de miséricorde et de puissance. En Son nom, ils présenteraient leurs requêtes au Père pour qu’Il leur [réponde]. Ils devaient baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Il fallait que le nom du Christ soit leur mot d’ordre, l’insigne qui les distinguerait, l’autorité sur laquelle s’appuierait leur action, et la source de leur succès. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, pp. 27, 28.

 

Considérez ceci: Le sermon de Pierre fait souvent référence à « ce Jésus ». Comment l’apôtre utilise-t-il cette expression pour convaincre son auditoire?

 

III. Les résultats d’une prédication remplie du Saint-Esprit (Revoyez Actes 2:38-42 avec la classe.)

 

Une prédication efficace, remplie de l’Esprit doit conduire le public à un but singulier: en effet, le public doit avoir « le cœur vivement touché » et demander, « que ferons-nous? » (Actes 2:37, LSG). La prédication à la Pentecôte, avec la manifestation évidente de la puissance de l’Esprit, l’enracinement biblique de l’apôtre et son discours animé par l’Esprit, a secoué la ville de Jérusalem, et les masses se tournèrent vers Pierre, pour demander: « Que ferons-nous? » Aucun sermon ne devrait se terminer sans que les gens ne posent cette question. La prédication n’est pas un divertissement. Ce n’est non plus une liste d’informations à donner. La prédication parle de « ce Jésus », en amenant les gens à Sa croix, en leur montrant Ses blessures, en décrivant Sa victoire, en leur offrant Son espérance et en les invitant à L’accepter comme leur Seigneur et Sauveur. Un sermon qui n’invite pas les auditeurs à répondre à Jésus reflète soit la timidité du prédicateur soit le manque de confiance en la puissance de l’Esprit Saint à changer la vie des gens.

 

Considérez ceci: Un sermon efficace devrait amener le pécheur au baptême au nom de Jésus. Il devrait raffermir le croyant dans la réception du Saint-Esprit. Comment un disciple moderne de Jésus peut-il faire d’un tel sermon une partie intégrante de sa vie?

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Coin du moniteur: Êtes-vous surpris par le résultat de la Pentecôte? 3000 âmes baptisées en un seul jour à Jérusalem! La où il y a la Parole, là où il y a l’Esprit, il y a la puissance, et l’église se développe. C’était le message de Pierre. Et c’est notre défi.

 

À méditer: Depuis le début de leur histoire, les Adventistes étaient connus comme de bons évangélistes. Nos méthodes d’évangélisation sont-elles efficaces aujourd’hui? Si non, pourquoi?

 

ÉTAPE 4 — Créer

 

Coin du moniteur:: Dans certaines églises chrétiennes, le parler en langues est considéré comme un signe essentiel qui prouve que l’on a reçu le Saint-Esprit. Actes 2:6 parle de groupes linguistiques variés dont les locuteurs natifs s’étaient rassemblés à Jérusalem, et chacun entendait le message dans sa propre langue maternelle. Certains étaient surpris. D’autres pensaient que les gens qui parlaient étaient ivres. La question du parler en langues a été problématique dans l’église depuis lors. L’apôtre Paul donne de bons conseils sur la façon de traiter la question du parler en langues d’une manière qui n’affecte pas négativement l’unité des croyants. Discutez des conseils de Paul à l’église au sujet de la question des langues dans 1 Corinthiens 14.

 

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*du 14 au 20 Juillet

 

La vie dans l’église

 

primitive

 

Sabbat Après-Midi

 

Lecture de la semaine: Actes 2:42-46; Actes 4:34, 35; Actes 3:1-26; Actes 4:1-18; Actes 5:1-11; Actes 5:34-39.

 

Verset à mémoriser: « Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’église ceux qui étaient sauvés » (Ac. 2:46, 47, LSG).

 

Le sentiment d’urgence de l’église primitive n’aurait pas pu être aussi fort. La façon dont Jésus avait répondu à la question concernant l’établissement du royaume messianique laissait ouverte la question du temps (Actes 1:6-8), et cela pouvait être compris comme signifiant que tout dépendait de la venue de l’Esprit et de l’achèvement de la mission apostolique. Ainsi, après la Pentecôte, les premiers croyants pensaient que tout était accompli: ils avaient reçu l’Esprit et propagé l’évangile au monde entier. Ce n’était pas que les apôtres eussent quitté Jérusalem et fussent allé dans le monde. En effet, le monde était venu vers eux (Actes 2:5-11).

 

Ce qui est arrivé ensuite était le dépouillement de l’église de ses biens matériels. Sentant que le temps était court, ils ont vendu tout ce qu’ils avaient et se sont consacrés à l’étude et à la communion tout en continuant à témoigner au sujet de Jésus, mais seulement à Jérusalem. La vie communautaire qu’ils ont développée, bien qu’efficace pour aider les pauvres, devint rapidement un problème, et Dieu dut intervenir pour maintenir l’église unie. Ce fut aussi l’époque où ils faisaient face à l’opposition. Pourtant, au milieu de tout cela, leur foi était restée inébranlable.

 

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 21 Juillet.



Leçon

 

3

 

(page 22 du guide standard)

 

15 Juillet

 

Enseignement et communion fraternelle

 

Après la Pentecôte, Luc se penche sur la description générale de la vie interne de l’église de Jérusalem. « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2:42, LSG). Les quatre éléments mentionnés dans ce verset semblent se résumer essentiellement à l’enseignement et à la communion fraternelle. Selon le verset 46, l’enseignement était dispensé dans le temple, tandis que la communion fraternelle était effective dans des maisons privées. La cour du temple était entourée d’auvents qui étaient fréquemment utilisés pour l’enseignement rabbinique. Que les croyants fussent assidus à l’enseignement des apôtres montre que le don de l’Esprit n’avait pas pour conséquence une religion contemplative, mais un processus d’apprentissage intense sous le leadeurship des apôtres, dont l’autorité était authentifiée par des prodiges et des signes (Ac. 2:43).

 

La communion spirituelle est un autre signe distinctif de la piété chrétienne de l’église primitive. Les croyants étaient constamment ensemble, pas seulement dans le temple mais aussi dans des maisons privées, où ils partageaient les repas, célébraient la sainte cène du Seigneur et priaient (Ac. 2:42, 46). Avec ces célébrations journalières, les premiers chrétiens exprimaient leur espoir au retour imminent de Jésus, quand Sa communion avec eux serait rétablie dans le royaume messianique (Matthieu 26:29).

 

Des résidences privées ont joué un rôle clé dans la vie de l’église primitive. Les croyants allaient encore aux réunions d’adoration quotidiennes du temple (Actes 3:1), et aux sabbats où ils étaient sans doute dans les synagogues avec leurs compatriotes juifs (Jacques 2:2); toutefois, les éléments distinctifs de la dévotion chrétienne étaient effectués dans les maisons.

 

Lisez Actes 2:44, 45; 4:34, 35. Quel était l’aspect important de la communion chrétienne dans l’église primitive?




Croyant que la fin était proche, ils ont décidé que leurs possessions matérielles, leur « propriété privée » (pour employer un terme plus à jour), n’étaient plus si importantes. Par conséquent, utiliser leurs ressources matérielles semblait approprié. Il n’y avait aucune raison de s’inquiéter de l’avenir, étant donné que le Messie Lui-même subviendrait à leurs besoins dans le Royaume messianique (Luc 22:29, 30). Ce partage leur a permis de découvrir un sens plus profond de l’unité, en plus de devenir un exemple extraordinaire de générosité chrétienne.

 

Combien êtes-vous généreux avec ce que vous avez reçu du Seigneur?




Dimanche

 

(page 23 du guide standard)

 

16 Juillet

 

La guérison d’un paralytique

 

Dans Actes 3:1, Pierre et Jean étaient allés au temple pour le service de la prière de trois heures. Ceci indique le caractère essentiellement juif de la foi de l’église à cette époque. Autrement dit, les apôtres ne vont pas seulement au temple pour instruire ou faire des nouveaux convertis, mais parce que Pierre et Jean étaient encore des Juifs, et comme tels, ils obéissaient toujours aux traditions religieuses juives (Actes 20:16, 21:17-26), au moins jusqu’à ce point. Là, ils ont opéré un incroyable miracle (Actes 3:1-10) qui a donné à Pierre l’occasion de prêcher un sermon.

 

Lisez Ac. 3:12-26. Quelles sont certaines des priorités principales de Pierre dans son sermon?

 

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Cinq points fondamentaux caractérisent la prédication chrétienne primitive: Jésus était le Messie souffrant (Ac. 3:18); Dieu L’a ressuscité (Actes 3:15); Jésus a été exalté dans le ciel (Ac. 3:13); Il reviendra (Ac. 3:20); et la repentance est nécessaire pour le pardon des péchés (Actes 3:19).

 

À bien des égards, c’est le même message que nous prêchons aujourd’hui au monde, même si le contexte a changé. Les apôtres étaient encore dans un contexte juif où, au lieu de changer de religions, les gens devraient juste « migrer » de l’ancienne alliance à la nouvelle alliance. Pour le peuple de Dieu, il devait accepter le Messie et faire l’expérience de la nouvelle naissance qui suit une véritable acceptation de Jésus.

 

Maintenant, même si la situation est différente, le message est toujours essentiellement le même: Christ est mort pour nos péchés, Il est ressuscité, et Il reviendra. Alors, cela signifie que nous pouvons trouver le salut en Lui. Même dans le contexte des messages des trois anges d’Apocalypse 14, Jésus-Christ crucifié, Jésus-Christ ressuscité et Jésus-Christ qui revient, doit être le centre de ces messages que nous proclamons.

 

« De toutes les confessions chrétiennes, les Adventistes du septième jour devraient exalter avant tout Christ devant le monde. La proclamation du message du troisième ange appelle à la présentation de la vérité du sabbat. Cette vérité, ensemble avec les autres vérités du message, doit être proclamée; mais le grand centre d’attraction, Jésus-Christ, ne doit pas être ignoré. C’est à la croix de Christ que la miséricorde et la vérité se rencontrent, et la justice et la paix s’embrassent. Le pécheur doit être conduit à se tourner vers le calvaire; avec la foi simple d’un petit enfant, il doit faire confiance aux mérites du Sauveur, accepter Sa justice, croire en Sa miséricorde. » – Ellen G. White, Gospel Workers, pp. 156, 157.

 

Lundi

 

(page 24 du guide standard)

 

17 Juillet

 

La montée de l’opposition

 

Il ne fallut pas longtemps pour que le succès de l’église suscitât l’opposition de certains dirigeants de Jérusalem. Le temple de Jérusalem était dirigé par le grand prêtre et ses associés, dont la plupart était des Saducéens. Le souverain sacrificateur était également le Président du Conseil Sanhédrin, qui à l’époque était composé principalement des Saducéens et des Pharisiens. Les Saducéens, étant donné qu’ils ne croyaient pas à la résurrection, étaient considérablement dérangés quand Pierre et Jean enseignaient que Jésus est ressuscité d’entre les morts. Arrêtés par les gardes du temple, les apôtres furent mis en garde à vue jusqu’au lendemain, où ils furent amenés devant le Sanhédrin (Actes 4:1-7).

 

Lisez Actes 4:1-18. Lorsqu’on leur demande par quelle autorité ils avaient agi, comment Pierre répond-il? Quel était le message sous-jacent dans ce que dit Pierre, et que les dirigeants auraient trouvé si menaçant?

 

Le défi d’autorité lancé par les dirigeants juifs suggère une préoccupation à propos du pouvoir. Cependant, Pierre déclara non seulement que le miracle avait été effectué au nom de Jésus, mais aussi que le salut vient de Lui seul. Les apôtres étaient amenés devant la plus haute instance juive; toutefois, ils étaient au service d’une autorité bien supérieure. Ces hommes étaient de simples pêcheurs galiléens, non scolarisés, c’est aussi pourquoi leur courage et leur éloquence étaient frappants. Bien que les dirigeants ne le sussent pas, le point était que les apôtres étaient remplis de l’Esprit Saint, exactement comme Jésus l’avait prédit (Matthieu 10:16-20). Ne pouvant pas renier le miracle – l’homme guéri étant également présent afin que tous puissent le voir – le Sanhédrin ordonna aux apôtres d’arrêter de prêcher. Ils craignaient aussi bien le message que la popularité croissante du mouvement. Négligeant d’évaluer la preuve, ils laissèrent les préjugés et le désir d’autoprotection dicter leurs actions.

 

Les dernières paroles de Pierre sont parmi les plus précieuses du livre des Actes: « Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » (Actes 4:19, 20, LSG).

 

Pensez au désir du pouvoir et à comment cela peut être potentiellement dangereux, à tous les niveaux et dans tous les contextes. En tant que chrétiens appelés à être des serviteurs, pourquoi devons-nous être prudents envers l’attrait du pouvoir?

 

Mardi

 

(page 25 du guide standard)

 

18 Juillet

 

Ananias et Saphira

 

La communauté des biens dans l’église primitive n’était pas obligatoire; autrement dit, ce n’était pas une condition formelle d’adhésion. Cependant, il y avait certainement plusieurs exemples de générosité volontaire qui inspiraient l’ensemble de la communauté. Un de ces exemples était Barnabas (Actes 4:36, 37), qui jouera un rôle important plus tard dans le livre.

 

Cependant, on trouve aussi des exemples négatifs qui menaçaient l’unité interne de l’église, juste à un moment où les attaques externes venaient de commencer.

 

Lisez Actes 5:1-11. Quelles sont les leçons de cette histoire?

 

Bien que Luc ne nous ait pas donné tous les détails, il n’y a aucun doute que le problème fondamental d’Ananias et Saphira n’était pas la tentative de garder l’argent, mais la pratique de la tromperie au sein de la communauté. Leur péché n’était pas le résultat d’un acte impulsif, mais d’un plan soigneusement conçu, une tentative délibérée de « tenter l’Esprit du Seigneur » (Actes 5:9, LSG). Ils n’étaient pas dans l’obligation de vendre leurs biens et de donner l’argent à l’église. Ainsi, lorsqu’ils se sont engagés à le faire, peut-être qu’ils agissaient dans leur propre intérêt seulement, peut-être même qu’ils essayaient de gagner de l’influence parmi les frères, avec ce qui semblait être un acte louable de charité.

 

Cette possibilité peut aider à expliquer pourquoi Dieu les a punis si sévèrement. Même si la vie en commun de l’église découle de la conviction que Jésus était sur le point de venir, un acte comme celui d’Ananias et Saphira à un stade aussi précoce pourrait dénigrer l’importance de la fidélité à Dieu et devenir une mauvaise influence parmi les croyants. Le fait qu’il n’y ait aucune mention qu’Ananias ait eu la chance de se repentir, de même que Saphira (Actes 5:8), peut être dû uniquement à la brièveté du récit.

 

L’essentiel est que, du début à la fin, ils avaient agi dans le péché, et le péché est une affaire sérieuse aux yeux de Dieu (Ézéchiel 18:20, Rom. 6:23), même s’il n’est pas toujours puni immédiatement. En effet, que la punition soit souvent différée doit constamment nous rappeler combien Dieu est miséricordieux (2 Pierre 3:9).

 

Pourquoi devons-nous être prudents de repousser les limites de la grâce, tout comme ces deux membres de l’église primitive?

 

Mercredi

 

(page 26 du guide standard)

 

19 Juillet

 

La deuxième arrestation

 

Si les apôtres pouvaient faire venir le jugement de Dieu sur le péché, comme c’est le cas d’Ananias et de Saphira, ils pouvaient également servir à faire venir la grâce de Dieu sur les pécheurs. Leur ministère de guérison puissante (Actes 5:12-16) était la preuve tangible que l’Esprit de Dieu œuvrait à travers eux. Le fait que même la silhouette de Pierre puisse guérir les gens est un acte frappant. Le parallèle le plus proche dans les Évangiles, c’est à propos d’une femme qui avait été guérie en touchant le vêtement de Jésus (Luc 8:43, 44). Toutefois, Luc ne dit pas que l’ombre de Pierre eût effectivement un pouvoir de guérison, mais que les gens le croyaient. Pourtant, même si la superstition populaire était impliquée, Dieu répandait toujours Sa grâce.

 

Malgré tout, plus les apôtres étaient remplis de l’Esprit et accomplissaient des signes et des prodiges multipliés, plus les chefs religieux étaient remplis de jalousie. Cela les a conduits à arrêter les apôtres une seconde fois (Actes 5:17, 18). C’est seulement après leur évasion miraculeuse (Actes 5:19-24) et l’autre discours « intrépide » de Pierre, soulignant qu’ils devraient « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29), que certaines autorités avaient commencé à envisager la possibilité qu’une influence surnaturelle fût à l’œuvre.

 

Lisez Actes 5:34-39. Comment Gamaliel essayait-il de dissuader le Sanhédrin de mettre à mort les apôtres?

 

Le Sanhédrin était dominé par les Saducéens. Bien que les Pharisiens fussent influents, ils étaient minoritaires. Gamaliel était un Pharisien et un docteur de la loi. Il était très apprécié parmi les Juifs au point qu’il était connu comme « rabban » (notre maitre), plutôt que simplement « rabbi » (mon maitre). Paul était l’un de ses disciples (Actes 22:3).

 

Gamaliel a rappelé deux autres mouvements rebelles dans l’histoire récente d’Israël qui avaient également attiré des adeptes et provoqué des troubles. Cependant, leurs dirigeants furent tués et leurs partisans furent complètement dispersés. La leçon qu’il a rappelée, c’était que si le mouvement chrétien était d’origine humaine, il allait bientôt disparaitre. En revanche, si c’était un mouvement divin, tel que les apôtres l’affirmaient, comment pouvaient-ils espérer lui résister? Les conseils de Gamaliel furent pris en considération. Le Sanhédrin fit fouetter les apôtres et leur ordonna une fois encore de ne plus parler au nom de Jésus.

 

Qu’est-ce que cette histoire nous apprend sur combien les bons conseils peuvent souvent être si nécessaires et précieux? Comment pouvons-nous apprendre à être plus ouverts pour avoir les conseils, même s’ils ne sont que ce que nous n’avons pas forcément envie d’entendre?

 

Jeudi

 

(page 27 du guide standard)

 

20 Juillet

 

Réflexion avancée: « Nous sommes des économes, et notre Seigneur absent nous a confié la responsabilité de prendre soin de la famille et des intérêts pour lesquels Il est venu dans ce monde servir. Il est retourné au ciel, nous laissant dans notre responsabilité, et Il nous demande de veiller et d’attendre Son apparition. Soyons fidèles à notre devoir, de peur que venant tout à coup, Il nous trouve endormis. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 8, p. 37.

 

« Nous devons être inspirés par le caractère sacré de nos vœux et de nos engagements à la cause de Dieu. Ces promesses ne doivent pas être considérées comme obligatoires au même titre qu’un contrat d’homme à homme. Qu’y a-t-il de plus sacré et de plus contraignant qu’une promesse faite à Dieu? Parce qu’elle manque quelques termes techniques et ne peut être protégée par la loi, le chrétien ignore l’obligation à laquelle il a donné sa parole? Aucune note légale ou obligation n’est plus obligatoire qu’un engagement pris à la cause de Dieu. » – Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1056.

 

Discussion:

 

Entre autres choses, Jésus a laissé deux héritages immédiats aux disciples: l’attente de Son proche retour et une mission dans le monde entier. Comment ces deux facteurs devraient-ils impacter notre sens de la mission et l’appel à prêcher l’évangile dans le monde?

 

Quelqu’un a dit un jour: « Nous devrions être prêts comme si Jésus viendrait aujourd’hui, mais continuer à travailler [dans la mission de l’église] comme s’Il ne viendrait qu’après cent ans. » Quelle sagesse se trouve dans ce sentiment, et comment pouvons-nous l’appliquer à notre vocation dans la vie?

 

Pourquoi la vie, la mort, la résurrection et le retour de Jésus sont-ils au centre de tout ce que nous prêchons? Ou autrement, analysez cela sous cet angle: à quoi servirait tout ce que nous prêchons sans ces évènements?

 

Que devrait nous apprendre l’histoire d’Ananias et Saphira sur combien il est difficile pour nous de connaitre le cœur des autres, soit en bien ou en mal?

 

Qui sont les Gamaliel modernes que vous connaissez? Ou, peut-être, êtes-vous en mesure de jouer ce rôle pour les autres? Quoi qu’il en soit, dans la classe, partagez des exemples sur comment le fait de donner ou de recevoir de sages conseils est utile. Quelles leçons pouvons-nous apprendre de ces récits?

 

Vendredi

 

(page 28 du guide standard)

 

Histoire Missionnaire

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org

 

Trop peur d’adopter

 

par Sang Sook Park

 

Depuis que j’étais une petite fille, j’ai voulu adopter un enfant. Ce désir est resté fort, après je me suis mariée et j’ai élevé un fils, mais j’avais toujours peur, je doutais de moi-même.

 

Enfin, j’ai rempli les formalités administratives. « Envoyez-moi une fille que je peux élever », priai-je. « Seigneur, donne-moi ce signe que l’enfant que j’adopte est de Toi: que la première fillette que je rencontre soit celle que Tu veux que j’adopte. »

 

C’était ma prière pendant deux mois. L’orphelinat envoya une fille de deux ans, Bomin. Mais quand elle arriva, elle me regarda. Je voulais gagner son cœur, alors je lui ai donné une poupée et de la nourriture. Mais elle jeta la poupée, et elle ne voulait pas que je la touche. Je renvoyai Bomin à l’orphelinat.

 

« J’ai trop peur d’adopter », dis-je à mon mari. Mais je sentis Dieu me dire: « Qu’est-il advenu de toutes tes prières et ta requête pour un signe du choix d’une première enfant? » Je pleurai et dis à Dieu, « J’ai trop peur de vivre avec cette enfant. »

 

Mais ensuite j’ai changé ma prière. « Si je dois prendre cette fille, donne-moi la confiance et l’assurance que Tu l’élèveras Toi-même », priai-je. « Si je ne dois pas l’adopter, enlève de moi ce lourd fardeau que je dois adopter un enfant. »

 

C’est ainsi que j’ai prié pendant cinq jours. Le cinquième jour, j’ai lu 2 Samuel 24:14 pendant mes dévotions et je me suis rendue compte que c’était la réponse. Dans ce verset, le roi David dit: « Je suis dans une grande angoisse! Oh! tombons entre les mains de l’Éternel, car Ses compassions sont immenses. » Je me suis souvenue que Dieu m’avait toujours guidée et je savais qu’Il continuerait à prendre soin de ma famille avec grande bonté. Je décidai de tomber entre les mains du Seigneur.

 

« Nous irons chercher l’enfant », dis-je à mon mari. Les larmes coulaient sur mes joues, alors que nous allions à l’orphelinat. Je voyais toujours ses yeux éblouissants. Puis je pensai: attendez, je vais rencontrer cette fille précieuse qui est mienne. Je priai: « Dieu, aide-nous à l’aimer ». Nous attendions un peu à l’orphelinat, et puis Bomin entra dans la chambre. Elle se dirigea tranquillement vers moi et mit ses petites mains dans la mienne. C’était comme si le Seigneur tenait mes mains. Je priai: « Je veux conduire cette main au ciel. » Et nous partîmes à la maison.

 

SUNG Sook Park, 58 ans, à gauche, dirige une agence d’adoption qu’on appelle Famille Calme du Matin, qui a placé 238 enfants dans 160 familles Adventistes en Corée du Sud ces dix dernières années. Elle a adopté quatre enfants.

 

La leçon en bref

 

Texte clé: Actes 2:41-47, 4:32-37, 5:1-11

 

Objectifs:

 

Savoir: Reconnaitre l’importance de la bonne réponse à l’appel de l’évangile.

 

Ressentir: Cultiver une nouvelle relation avec Dieu et avec la communauté de foi.

 

Agir: S’engager à vivre et à partager sa foi.

 

Plan de l’étude:

 

  1. Savoir: Les réponses fondamentales

 

A Quelles sont les réponses négatives et positives attendues de nouveaux croyants?

 

B Comment rejeter les réponses négatives et affirmer celles positives?

 

  1. Ressentir: Entretenir de nouvelles relations

 

A Comment l’église primitive a-t-elle cultivé de nouvelles relations?

 

B Quels sont les facteurs qui renforcent ou qui affaiblissent les relations communautaires?

 

C Comment les offrandes volontaires et désintéressées contribuent-elles à l’annonce de l’évangile et au développement communautaire?

 

III. Agir: Faire avancer la cause de Dieu en faisant face à l’adversité

 

A Comment l’église primitive a-t-elle fait face à l’adversité, même en avançant dans la croissance de l’église?

 

B Comment réagissons-nous envers les différentes personnalités dans l’église primitive: Barnabas, Paul, Ananias et Saphira?

 

Résumé: L’église est engagée non seulement dans l’avancement du mandat évangélique, mais aussi dans la victoire sur les tentatives de Satan pour contrecarrer la mission de l’église.

 

Cycle d’apprentissage

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Actes 2:41-47

 

Concept clé de croissance spirituelle: L’effusion de l’Esprit Saint à la Pentecôte a produit deux grands miracles parmi les disciples (Ac. 2:40-47). Tout d’abord, ils ont vu le caractère universel de l’évangile: Jésus est Sauveur, non seulement « pour vous, pour vos enfants » (c’est-à-dire les Juifs seulement), mais aussi « pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (Actes 2:39, LSG). Deuxièmement, les disciples ont appris que la croissance de l’église ne dépend pas de ce que les humains peuvent accomplir, mais de ce que l’Esprit accomplit à travers l’étude de la Parole, à travers la promotion de la communion spirituelle et en vivant une vie de foi et de témoignage.

 

Coin du moniteur: Être baptisé au nom de Jésus et recevoir l’Esprit Saint ne sont que les premières étapes pour devenir membres de la famille de Dieu. Après ces étapes initiales, les membres d’église ont plusieurs expériences à traverser: la fermeté dans la doctrine, la croissance dans la communion, la « fraction du pain », la vie de prière personnelle et publique, les visites porte-à-porte, la simplicité de vie et la croissance de l’église (voir Actes 2:42-47). Discutez de l’importance d’une telle vie holistique de l’église.

 

Discussion: « À l’école du Christ, les disciples avaient été amenés à sentir la nécessité de recevoir le Saint-Esprit. C’est par cette puissance que s’acheva leur formation, et qu’ils entreprirent l’œuvre de leur vie. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 41. Remarquez deux expressions dans cette citation: « À l’école du Christ » et « C’est par cette puissance [celle de l’Esprit] ». Que signifient ces expressions pour vous?

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Coin du moniteur: Qu’est-ce que l’église? Est-ce cet imposant bâtiment au bord de la route ou à côté du marché? Est-ce un club de personnes partageant les mêmes idées et se réunissant pour promouvoir des intérêts communs et le bienêtre? Est-ce un centre pour la prévention de la cruauté envers les êtres humains? Est-ce un lieu de culte où les gens se rencontrent pour l’adoration, l’étude et la prière chaque sabbat? Est-ce une société de bienfaisance ayant pour but de prendre soin des nécessiteux, de soigner les malades et de nourrir les affamés? Même s’il peut y avoir quelque chose de vrai dans ces déclarations, considérez ce qui suit: « Quelque faible et imparfaite qu’elle puisse paraitre, [l’église] est néanmoins l’unique objet sur lequel Dieu jette, d’une manière toute spéciale, un suprême regard. Elle est le théâtre de Sa grâce, l’endroit où Il se plait à révéler Sa puissance qui transforme les cœurs. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 12.

 

La leçon de cette semaine indique trois facteurs sur l’église: une communion des rachetés; un corps vivant constitué de croyants et axé sur la croix; et un corps ecclésial fait de miracles, d’unité, et aussi, de problèmes.

 

Commentaire biblique

 

  1. L’église: la communion des rachetés (Relisez Actes 2:42-45, 4:34, 35, avec la classe.)

 

« Sauvez-vous » (Actes 2:40, LSG). C’était l’appel final de Pierre après son sermon à la Pentecôte. Que voulait dire Pierre par ce cri d’alarme? Lui-même donne la réponse: « Sauvez-vous de cette génération perverse. » (LSG). Être sauvé est une double expérience. Tout d’abord, c’est un rejet et une délivrance des perversités de la vie. Cela consiste à se repentir du péché et à rejeter toutes ses tentations. Deuxièmement, être sauvé signifie appartenir entièrement et sans réserve à Celui qui sauve, Jésus. Là où il y a un rejet consciencieux et continu du péché et une acceptation totale de l’appel de Jésus, le salut devient une réalité. Ceux qui sont sauvés ainsi constituent alors l’église, le corps de Christ. Le salut précède le statut de membre d’église.

 

Le Nouveau Testament utilise le mot « église » pour traduire le mot grec ekklesia, qui signifie littéralement « appelé ». Le plus souvent, le mot « église » est utilisé pour décrire ceux qui sont appelés du péché à la justice, de l’égocentrisme à une vie christocentrique, des choses de ce monde aux réalités inébranlables de la maison céleste. Les « appelés » croient en Jésus comme le Fils de Dieu, L’acceptent comme leur Sauveur et Seigneur et se réunissent pour étudier Sa parole, L’adorent comme leur Seigneur et partagent Son message avec ceux qui ne Le connaissent pas. La foi, la communion, l’étude, l’adoration, le témoignage, sont des points essentiels de l’église. Avec cela à l’esprit, Jésus fait Sa promesse, « Je bâtirai Mon Église, et… les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18, LSG).

 

Considérez ceci: « Ceux qui, au jour de la Pentecôte, furent revêtus du don d’en haut, n’étaient pas pour cela préservés de tentations et d’épreuves. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 45. Appartenir à l’église n’est pas une garantie que nous continuerons à être en Christ ou que nous aurons une vie exempte de douleur et de souffrance. Que devons-nous faire alors, pour rester des membres inébranlables du corps de Christ, malgré l’adversité et la tentation?

 

  1. L’église: un corps vivant et christocentrique (Relisez Actes 3, 4, 1-31 avec la classe.)

 

Une église vivante est une église qui se développe. À la Pentecôte, 3 000 personnes venant de 15 régions linguistiques du monde (Actes 2:9-11, 41) avaient accepté Jésus comme leur Seigneur et Sauveur et furent remplies de l’Esprit. Ainsi commença l’église, « et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’église ceux qui étaient sauvés » (Ac 2:47, LSG). Dès lors, un nouvel élément entra dans l’histoire humaine, défiant les systèmes religieux et philosophiques du monde, afin que le monde sache « avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus… crucifié. » (Ac. 2:36, LSG). À cause de Celui qui est crucifié, toute l’humanité rendra compte de comment elle s’est rapporté à Jésus: L’ayant accepté comme Sauveur, et par conséquent, entrer dans la vie éternelle; ou L’ayant rejeté et ignoré comme n’étant pas important, et alors, faire face à la mort éternelle. La croix devient donc la grande division entre la vie éternelle et la mort éternelle. Ceux qui choisissent d’être identifiés à la croix du Seigneur deviennent le corps du Christ vivant.

 

Considérez ceci: « Chaque chrétien voyait en son frère une révélation de l’amour divin. Un seul intérêt prévalait, un seul sujet d’émulation éclipsait tous les autres: refléter le caractère du Christ, travailler à l’édification de Son royaume. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 44. Nous, en tant que chrétiens, devons imiter cette expérience des premiers croyants. Comment procédons-nous?

 

III. L’église: un corps de miracle, de communion et de problèmes (Relisez Actes 3; 4; 5:1-11 avec la classe.)

 

L’initiative divine et les participants humains à la composition de l’église en font un corps marqué par le miracle, la communion et les problèmes.

 

Tout d’abord, remarquez le miracle de la croissance: « Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’église » (Actes 2:47). Les mathématiques de la croissance de l’église primitive étaient stupéfiantes: 12, 120, 3000, autres ajouts quotidiens, 5000 (Actes 4:4), et avant la fin du siècle, tout le monde entier était devenu la paroisse de la foi et la cible de l’évangélisation. Le miracle va plus loin, quand l’évangile est prêché dans le monde entier, apportant la liberté physique à un homme boiteux de naissance. Voilà un cas de misère suprême. Cet homme était accablé physiquement, socialement méprisé et condamné à mendier les pièces de monnaie ou un morceau de pain auprès de ceux qui venaient au temple. Mais il retrouve soudain une lueur d’espoir dans ce que Pierre a dit: « Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: [le] nom de Jésus-Christ de Nazareth » (Actes 3:6, LSG). Dans ce nom, l’apôtre commanda à l’homme estropié: « lève-toi et marche » (Actes 3:6, LSG) et instantanément, la puissance invisible de la résurrection de Jésus rendit la vie dans toute sa plénitude aux nerfs morts et aux tissus de l’homme estropié et il se réjouissait en « marchant, sautant, et louant Dieu » (Actes 3:8, LSG). Jésus continue d’être la source de la rédemption, du renouvèlement et de la revitalisation.

 

En second lieu, observez la communion fraternelle et l’unité dans l’église primitive, de même que les problèmes qui avaient surgi. L’église était unie, non seulement dans « l’enseignement [ou la doctrine] des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 2:42, LSG), mais aussi dans la communauté de biens (Actes 4:34, 35). Aimer Dieu et vivre avec les autres croyants dans le partage de la foi et des moyens devint le symbole ouvert d’une joyeuse communion: « Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun » (Ac. 2:44, LSG). Par conséquent, Barnabas, qui « vendit un champ qu’il possédait, apporta l’argent, et le déposa aux pieds des apôtres » (Ac. 4:36, 37, LSG) est un excellent exemple de ce que cela signifie d’avoir une vie de communion chrétienne. Barnabas (Actes 4:36) avait une bonne connaissance de Jésus. Sa gratitude était totale et sans réserve, son caractère était clair et propre, sa vie était transformée et transparente. Il connaissait Jésus, et Jésus le connaissait. Il devint la force tranquille derrière la puissante église d’Antioche et derrière la croissance spirituelle de Paul lui-même (Actes 9:27; 11:25, 26). Mais au sein de l’église aussi se trouvent les graines de la tragédie: tandis que l’église est la demeure des fidèles, elle abrite également un élément égocentrique. Tandis que le pèlerinage chrétien embrasse la grâce et la bonté de Barnabas, il révèle également l’avarice et la prétention d’Ananias et de Saphira (Actes 5:1-11). La véracité de la communauté chrétienne est constamment mise au défi par la facilité avec laquelle des expériences contrefaites et des prétentions peuvent se revendiquer le droit de cité dans l’église.

 

Considérez ceci: Jésus a donné les paraboles du blé et de l’ivraie, des brebis et des boucs (Matthieu 13:24-30, 25:31-46), concernant les fidèles et les infidèles qui se proclament tous chrétiens. Comment faisons-nous la différence entre les deux groupes?

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Coin du moniteur: « Prenez à cœur d’obéir à ce que vous connaissez de la Parole de Dieu, qui renferme puissance et vie. Dans la mesure où vous recevrez cette Parole avec foi, elle vous donnera la force d’obéir. Si vous accueillez la lumière qui vous est envoyée, des rayons plus puissants viendront éclairer votre route. Ainsi, vous bâtirez sur la Parole de Dieu et votre caractère deviendra semblable à celui du Sauveur. » – Ellen G. White, Heureux ceux qui, pp. 120, 121.

 

Application:

 

u Que signifie être un chrétien? Comment cela affecte-t-il le fait de devenir et d’être un fidèle membre d’église?

 

v Comment notre relation avec la parole de Dieu affecte-t-elle notre vie au sein de l’église?

 

ÉTAPE 4 — Créer

 

Coin du moniteur: Examinez les différences de caractère entre Barnabas, Ananias et Saphira. Discutez de ce qui suit:

 

u En supposant que tous les trois individus fussent exposés au même degré de vérité, pourquoi ont-ils porté des fruits différents dans la vie?

 

v Comment les meilleures intentions peuvent-elles se transformer en catastrophes spirituelles?

 

Commentaires pour les moniteurs

 

Commentaires pour les moniteurs

 

Commentaires pour les moniteurs

 

Commentaires pour les moniteurs

 

Commentaires pour les moniteurs

 

*21 au 27 Juillet

 

Les dirigeants de l’église primitive

 

Sabbat Après-Midi

 

Lecture de la semaine: Actes 6, Actes 7:48, Heb. 5:11-14, Michée 6:1-16, Actes 7, Actes 8:4-25.

 

Verset à mémoriser: « La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi. » (Actes 6:7, LSG).

 

Beaucoup de convertis à la Pentecôte étaient des Juifs hellénistes, autrement dit, les Juifs du monde gréco-romain qui vivaient désormais à Jérusalem (Actes 2:5, 9-11). Bien qu’étant Juifs, ils étaient différents des Juifs de la Judée – les « Hébreux » mentionnés dans Actes 6:1 – à bien des égards, la différence la plus évidente étant qu’en général, ils ne parlaient pas l’araméen, la langue parlée en Judée à l’époque.

 

Il y avait aussi plusieurs autres différences aussi bien culturelles que religieuses. Étant nés à l’étranger, ils n’avaient pas de racines dans les traditions juives de Judée, ou du moins leurs racines n’étaient pas aussi profondes que celles des Juifs de la Judée. Ils n’étaient sans doute pas tellement attachés aux services du temple et aux autres éléments de la loi de Moïse qui ne s’appliquaient qu’à la terre d’Israël.

 

Aussi, pour avoir passé l’essentiel de leur vie dans un environnement gréco-romain et ayant vécu en contact étroit avec les Gentils, ils seraient naturellement plus disposés à comprendre le caractère inclusif de la foi chrétienne. En fait, c’était des croyants hellénistes que Dieu avait utilisés pour accomplir le mandat évangélique dans le monde entier.

 

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 28 Juillet.



Leçon

 

4

 

(page 30 du guide standard)

 

22 Juillet

 

La nomination des sept

 

Lisez Actes 6:1. Quelle était la plainte des croyants hellénistes?

 

« Ils se plaignirent de ce qu’on négligeait leurs veuves dans la distribution qui se faisait chaque jour. Toute injustice à cet égard était contraire à l’esprit de l’évangile. Cependant, Satan réussit à faire naitre le doute parmi eux. Il fallut alors prendre des mesures immédiates pour supprimer toute occasion de mécontentement, sans quoi l’ennemi aurait triomphé dans ses efforts pour susciter la division parmi les chrétiens. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 78.

 

La solution proposée par les apôtres était que les Juifs choisissent sept hommes parmi eux pour « servir à tables [diakoneō] » (Actes 6:2), alors qu’eux, les apôtres, allaient passer leur temps dans la prière et le « ministère [diakonia] de la parole » (Actes 6:4). Puisque diakoneō et diakonia ont une même base nominale, la seule vraie différence est entre « tables » (Actes 6:2) et « parole » (Actes 6:4). Ceci, ainsi que l’adjectif « quotidien » (Actes 6:1), semble pointer vers les deux principaux éléments de la vie quotidienne de l’église primitive: l’enseignement (« la parole ») et la communion (« tables »), cette dernière comprenant le repas communautaire, la sainte cène et les prières (Ac. 2:42, 46; 5:42).

 

Autrement dit, en tant qu’administrateurs des enseignements de Jésus, les apôtres s’occupaient surtout de l’enseignement doctrinal et de la prière, tandis que les sept étaient chargés des activités de la communion dans les nombreuses églises établies dans des maisons. Leurs fonctions, toutefois, n’étaient pas limitées à celles des diacres au sens moderne du terme. En fait, ils étaient les premiers dirigeants de la congrégation ecclésiale.

 

Lisez Actes 6:2-6. Comment les sept étaient-ils choisis et établis dans leur fonction?

 

Les candidats devraient se distinguer par des qualités morales, spirituelles et pratiques: ils devraient avoir une réputation honorable et être remplis du Saint-Esprit et de sagesse. Avec l’approbation de la communauté, les sept étaient sélectionnés et ensuite consacrés par la prière et l’imposition des mains. Le rite semble consacrer la reconnaissance officielle et publique du diaconat.

 

Il est si facile de semer la dissension dans les rangs, n’est-ce pas? Comment pouvons-nous faire tout ce qui est à notre pouvoir pour maintenir la paix entre nous et nous concentrer sur la mission?

 

Dimanche

 

(page 31 du guide standard)

 

23 Juillet

 

Le ministère d’Étienne

 

Après leur nomination, les sept s’engagèrent non seulement au ministère de l’église, mais aussi à l’évangélisation efficace. Le résultat fut que l’évangile a continué à se répandre, et le nombre de croyants continuaient d’augmenter (Actes 6:7). Cette croissance a commencé, bien sûr, à créer des opposants à l’église primitive. Le récit se concentre ensuite sur Étienne, un homme de stature spirituelle rare.

 

Lisez Actes 6:8-16. Qu’est-ce que ces versets nous enseignent sur Étienne, sa foi et son caractère? En outre, qu’y avait-il dans la prédication d’Étienne qui rendaient si furieux ses adversaires?

 

En tant que Juif helléniste, Étienne annonçait l’évangile dans les synagogues hellénistes de Jérusalem. Il y avait plusieurs synagogues dans la ville; Actes 6:9 se réfère probablement à deux d’entre elles, l’une d’entre elle était fréquentée en majorité par des migrants du Sud (les Juifs de Cyrène et d’Alexandrie) et l’autre par des migrants du Nord (ceux de Cilicie et d’Asie). Jésus était sans doute la question centrale des débats, mais les accusations contre Étienne indiquent une compréhension de sa part de l’évangile et de ses implications qui dépassait peut-être celle des croyants de Judée. Étienne était accusé de prononcer des blasphèmes contre Moïse et Dieu; c’est-à-dire, contre la loi et le temple. Même s’il était mal compris sur certains points – ou ses paroles étaient délibérément tordues – et même si les gens avaient fait venir des faux témoins pour parler contre lui, les accusations n’étaient peut-être pas totalement fausses, comme dans le cas de Jésus Lui-même (Marc 14:58, Jean 2:19). La condamnation explicite du Sanhédrin par Étienne d’avoir vénéré le temple, un acte idolâtre, (Actes 7:48) révèle qu’il a compris les conséquences profondes de la mort de Jésus et où cela conduit, du moins en ce qui concerne le temple et ses services sacrificiels.

 

En d’autres termes, alors que peut-être beaucoup de croyants Juifs d’origine judéenne étaient encore trop attachés au temple et à d’autres cérémonies pratiques (Actes 3:1; 15:1, 5; 21:17-24) tout en ayant du mal à les abandonner (Galates 5:2-4, Heb. 5:11-14), Étienne et peut-être les autres croyants hellénistes, avaient rapidement compris que la mort de Jésus signifiait la fin de l’ordre du temple tout entier.

 

Pourquoi devons-nous veiller à ne pas être tellement enfermés dans certaines de nos idées chéries au point de rejeter la nouvelle lumière quand elle arrive à nous?

 

Lundi

 

(page 32 du guide standard)

 

24 Juillet

 

Devant le Sanhédrin

 

Lisez Actes 7:1-53. Que disait Étienne à ses accusateurs?



Les accusations contre Étienne ont conduit à son arrestation et à son procès par le Sanhédrin. Selon la tradition juive, la loi et les services du temple étaient deux des trois piliers sur lesquels le monde repose, le dernier pilier étant les bonnes œuvres. La simple insinuation par Étienne que les cérémonies mosaïques fussent devenues obsolètes était vraiment considérée comme une atteinte grave à un pilier des plus sacrés du judaïsme, d’où l’accusation de blasphème (Actes 6:11). La réponse d’Étienne est le plus long discours dans le livre des Actes, ce qui en soi est une indication de sa portée. Bien qu’à première vue, ce discours ne ressemble à rien de plus qu’un récit fastidieux de l’histoire d’Israël, nous devons le comprendre dans le cadre de l’alliance de l’Ancien Testament et la façon dont les prophètes utilisaient sa structure lorsqu’ils se levaient comme réformateurs religieux pour appeler Israël à retourner à ses exigences. Quand cela se produisait, ils employaient parfois le mot hébreu rîḇ, dont la meilleure traduction est probablement « justice de l’alliance », pour exprimer l’idée que Dieu engage une action de justice contre Son peuple en raison de son incapacité à garder l’alliance.

 

Dans Michée 6:1, 2, par exemple, rîḇ apparait trois fois. Ensuite, suivant le modèle de l’alliance du Sinaï (Exode 20-23), Michée rappelle au peuple l’action puissante de Dieu en leur faveur (Michée 6:3-5), les dispositions et les violations de l’alliance (Michée 6:6-12) et enfin les malédictions qui résultent des violations de l’alliance (Michée 6:13-16). C’est probablement le fond du discours d’Étienne. Quand on lui demande d’expliquer ses actes, il ne fait aucun effort pour réfuter les accusations, ni pour défendre sa foi. Au contraire, il éleva la voix de la même façon que les anciens prophètes faisaient quand ils apportaient la rîḇ de Dieu contre Israël. Son long examen des relations passées de Dieu avec Israël visait à illustrer leur ingratitude et leur désobéissance.

 

En effet, dans Actes 7:51-53, Étienne n’est plus le défendeur mais plutôt un procureur prophétique de Dieu présentant la justice de l’alliance de Dieu contre ces dirigeants. Si leurs pères étaient coupables du meurtre des prophètes, eux l’étaient plus encore. Le changement de « nos pères » (Actes 7:11, 19, 38, 44, 45) à « vos pères » (Actes 7:51) est significatif: Étienne rompt sa solidarité avec son peuple et prend une position définitive pour Jésus. Le prix serait énorme; mais, ses paroles révèlent qu’il était sans crainte et ne regrettait rien.

 

Quand était la dernière fois où vous avez eu besoin de prendre une position ferme et intransigeante pour Jésus? L’avez-vous fait, ou bien vous étiez là à baratiner? Dans ce dernier cas, qu’est-ce qui doit changer?

 

Mardi

 

(page 33 du guide standard)

 

25 Juillet

 

Jésus dans la cour céleste

 

Puisque par définition, un prophète (en Hébreu, nāḇî) est une personne qui parle pour Dieu, Étienne est devenu un prophète au moment où il a prononcé la rîḇ de Dieu contre Israël. Cependant, son ministère prophétique était assez court.

 

Lisez Actes 7:55, 56. Quelle était la signification de la vision d’Étienne?



« Lorsqu’il arriva à cet endroit de l’Écriture, un tumulte se produisit dans la foule. Quand il relia le Christ aux prophéties et parla du temple, le grand prêtre, prétendant être frappé d’indignation, déchira ses vêtements. Cet acte avertit Étienne que sa voix serait bientôt réduite à jamais au silence. Conscient de la résistance que rencontraient ses paroles, il comprit qu’il rendait son témoignage pour la dernière fois. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 87. Quand Étienne se tenait devant les dirigeants juifs pour leur déclarer les charges de Dieu contre eux, Jésus se tenait debout dans la cour céleste – autrement dit, dans le sanctuaire céleste, à côté du Père, une indication selon laquelle le jugement sur la terre n’était qu’une expression du véritable jugement qui aurait lieu dans le ciel. Dieu jugera les faux enseignants et les dirigeants d’Israël.

 

C’est ce qui explique pourquoi l’appel à la repentance, une caractéristique commune dans les discours précédents dans les Actes (Ac. 2:38; Ac. 3:19; Ac. 5:31), est absente ici. La théocratie d’Israël était à sa fin, ce qui signifie que le salut du monde ne serait plus médié par Israël en tant que territoire national comme promis à Abraham (Gen. 12:3, 18:18, 22:18), mais par les disciples de Jésus, les Juifs et les Gentils, qui devaient désormais quitter Jérusalem et apporter l’évangile au monde (Actes 1:8).

 

Lisez Actes 7:57-8:1, 2. Comment Luc rapporte-t-il la mort d’Étienne?



La lapidation était la peine pour blasphème (Lev. 24:14), bien que ce ne soit pas clair si Étienne était condamné à mort ou simplement lynché par une foule de fanatiques. En tout cas, c’était le premier croyant en Jésus à être tué à cause de sa foi. Que les témoins aient mis leurs vêtements aux pieds de Saul suggère qu’il était le chef des opposants d’Étienne; pourtant, quand Étienne priait pour ses bourreaux, il a prié aussi pour Saul. Seule une personne avec un caractère supérieur et une foi inébranlable pouvait faire une telle chose, une puissante manifestation de sa foi et la réalité de Christ dans sa vie.

 

Mercredi

 

(page 34 du guide standard)

 

26 Juillet

 

La propagation de l’évangile

 

Le triomphe sur Étienne alluma une persécution massive contre les croyants à Jérusalem, sans doute fomentée par le même groupe d’opposants. Le chef du groupe était Saul, qui a causé un grand dommage à l’église (Actes 8:3, 26:10). Cependant, Dieu a transformé la persécution en opportunité.

 

En effet, dispersés dans toute la Judée et la Samarie, les croyants allaient prêcher l’évangile. L’ordre de prêcher dans ces régions (Actes 1:8) était alors accompli.

 

Lisez Actes 8:4-25. Quelles leçons trouvons-nous dans ce récit?

 

Les Samaritains étaient à moitié Israélites, même du point de vue religieux. Ils étaient monothéistes et acceptaient les cinq premiers livres de Moïse (le Pentateuque), pratiquaient la circoncision et attendaient le Messie. Pour les Juifs, cependant, la religion samaritaine était altérée, ce qui signifie que les Samaritains n’avaient aucunement part aux promesses de grâce de l’alliance d’Israël.

 

La conversion inattendue des Samaritains surprit l’église de Jérusalem. Alors, les apôtres envoyèrent Pierre et Jean pour évaluer la situation. Le fait que Dieu retienne l’Esprit jusqu’à l’arrivée de Pierre et Jean (Actes 8:14-17) était probablement destiné à convaincre les apôtres que les Samaritains devaient être acceptés comme membres à part entière de l’église (Voir Actes 11:1-18).

 

Cependant, cela ne s’est pas arrêté là. Dans Actes 8:26-39, nous avons l’histoire de Philippe et l’Éthiopien, un eunuque qui, après une étude biblique, demanda le baptême. « Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque » (Actes 8:38, LSG).

 

Tout d’abord, il y avait les Samaritains, puis l’Éthiopien, un étranger qui était venu à Jérusalem pour adorer et était maintenant sur son chemin de retour. L’évangile franchissait les frontières d’Israël et atteignait le monde, comme prédit. Cependant, tout cela n’était que le début, parce que ces premiers croyants juifs voyageraient bientôt partout dans le monde connu d’alors pour prêcher la bonne nouvelle de la mort de Jésus, qui a payé la pénalité pour leurs péchés et offert à chacun, partout, l’espérance du salut.

 

Pierre a dit à Simon qu’il était « dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité » (Actes 8:23, LSG). Quelle était la solution à son problème? Quelle est la solution pour tous ceux qui sont dans une situation similaire?

 

Jeudi

 

(page 35 du guide standard)

 

27 Juillet

 

Réflexion avancée: « La persécution qui sévit dans l’église donna une grande impulsion à l’œuvre évangélique. En effet, le ministère de la Parole avait été couronné de succès à Jérusalem; mais en y prolongeant leur séjour, les disciples risquaient de négliger le mandat que le Sauveur leur avait confié, d’aller par tout le monde. Oubliant que c’est en travaillant avec zèle au service de Dieu qu’on acquiert le plus de force pour résister au mal, ils commencèrent à croire qu’ils n’avaient pas de tâche plus importante que celle de se rendre à Jérusalem pour protéger l’église des assauts de l’ennemi. Au lieu d’apprendre aux nouveaux convertis à proclamer l’évangile à ceux qui ne l’avaient pas encore entendu, ils couraient le danger d’être satisfaits du travail qu’ils avaient accompli. Afin de disperser Ses représentants partout où ils pourraient travailler au salut de leurs semblables, Dieu permit que la persécution sévît contre eux. Chassés de Jérusalem, les chrétiens “allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole”. » – Ellen, Les conquérants pacifiques, pp. 92, 93.

 

Discussion:

 

Lisez attentivement la citation d’Ellen G. White ci-dessus sur les dangers auxquels faisaient face les membres de l’église primitive au sujet d’être satisfaits d’eux-mêmes, et de ce qui était accompli à travers eux. Tout d’abord, cela signifie que, contrairement à des notions populaires, beaucoup de Juifs avaient en effet accepté Jésus comme le Messie. Mais plus important encore, quel avertissement devrions-nous tirer aujourd’hui en tant que peuple de Dieu? Comment pouvons-nous être surs que nous ne sommes pas trop concernés par la protection de ce que nous avons déjà au détriment de ce que nous devons vraiment faire – tendre la main au monde?

 

Au temps des apôtres, les relations entre les Juifs et les Samaritains étaient marquées par des siècles d’hostilités féroces. Que pouvons-nous apprendre du fait que Philippe, probablement un Juif, annonça l’évangile de Jésus dans la Samarie? Même en tant qu’Adventistes du septième jour, nous ne sommes pas immunisés contre les préjugés ethniques et culturels. Que devrait nous apprendre la croix sur combien nous sommes tous pareils devant Dieu? De même, que devrait nous apprendre l’universalité de la mort de Christ sur la valeur infinie de tout être humain?

 

Comment Philippe a-t-il abordé l’Éthiopien (Ac. 8:27-30)? Comment pouvons-nous être plus ouverts aux opportunités de partager l’évangile avec les autres?

 

Qu’avons-nous appris des Actes 6-8 qui puisse nous aider à s’acquitter plus efficacement de la mission de l’église?

 

Vendredi

 

(page 36 du guide standard)

 

Histoire Missionnaire

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



La conversion d’une copine

 

par Andrew McChesney, Mission Adventiste

 

Yamaji Hiroshi, 25 ans, fils d’un pasteur, était profondément amoureux. Mais il y avait un problème: sa petite amie, Sakiko, n’était pas une Adventiste du septième jour.

 

Hiroshi avait rencontré Sakiko dans une école adventiste des sciences infirmières située dans la banlieue de la capitale du Japon, Tokyo. Après cela, ils ont travaillé ensemble au centre médical adventiste sur l’ile japonaise d’Okinawa. C’est là qu’ils ont commencé à se fréquenter.

 

Hiroshi tenta de convaincre Sakiko de devenir adventiste. Il l’invitait à l’église chaque sabbat. Il demanda au pasteur de lui donner des études bibliques. Il expliqua à son amie les bénédictions de la vérité biblique et la vertu de devenir chrétien.

 

« Mais elle ne voulait pas devenir chrétienne », dit Hiroshi. « Avec insistance, elle m’a dit: je ne deviendrai jamais une chrétienne! » Hiroshi abandonna l’affaire. Il se rendit compte qu’il ne pouvait pas convaincre Sakiko d’accepter Christ et que peut-être ils devraient cesser leurs fréquentations. « Mais je l’aimais encore », dit-il.

 

Un passage qu’il avait lu des Messages à la jeunesse d’Ellen White lui vint à l’esprit. Il avait lu attentivement ce livre dans son adolescence au lycée adventiste. Le passage dit: « Si l’on avait l’habitude de prier deux fois par jour avant de songer au mariage, on devrait prier quatre fois par jour quand on se met à y penser » (p. 456).

 

Hiroshi emballa sa Bible et un livre d’Ellen White et se retira sur une montagne voisine pour jeuner et prier pendant trois jours. « Je demandai à Dieu: que dois-je faire? », dit-il. « Je lisais et j’avais un agenda quotidien de prière. »

 

Après le jeûne, Hiroshi accepta un emploi dans une maison de retraite, loin de là sur l’ile japonaise. Il pensait que la distance l’aiderait à oublier la relation, et il pria que le résultat s’harmonise avec la volonté de Dieu. La distance était difficile pour lui à gérer. « Je ne pouvais plus être avec elle, l’emmener à l’église ou lui donner des études bibliques », dit-il. « Je ne pouvais faire autre chose que de prier. Je priais beaucoup. »

 

C’est alors que Dieu est intervenu, dit-il. En quelques semaines, Sakiko annonça qu’elle voulait se faire baptiser. Son cœur était entièrement converti, dit-il. Sakiko fut baptisée, et plus tard, le couple se Maria.

 

Hiroshi, maintenant 56 ans, n’a jamais oublié l’histoire de la conversion de Sakiko, et elle est devenue la base de son travail comme un leadeur de l’Église Adventiste au Japon. Il sert en tant que Directeur de la Mission Adventiste, Directeur des Ministères de la Santé et assistant au Président de la Mission pour l’évangélisation.

 

« En tant que pasteur, je donne des études bibliques, je prêche et j’aime les gens, mais c’est tout ce que je peux faire », dit Hiroshi (photo à gauche), père de cinq enfants. « Changer le cœur des gens et les amener à accepter Jésus est l’œuvre de Dieu. C’est l’affaire de Dieu. ».

 

La leçon en bref

 

Texte clé: Actes 6:7

 

Objectifs:

 

Savoir: Savoir que Dieu a un plan infaillible pour le développement de Sa mission.

 

Ressentir: Apprécier comment Dieu choisit les dirigeants et oriente Sa mission rédemptrice dans l’histoire.

 

Agir: Chercher à être un participant actif dans les desseins rédempteurs de Dieu.

 

Plan de l’étude:

 

  1. Savoir: La mission infaillible de Dieu

 

A Quelle est la mission infaillible de Dieu, et comment affecte-t-elle votre vie?

 

B Quels sont les principaux exemples de méthodes par lesquelles Dieu accomplit Sa mission?

 

  1. Ressentir: Des exemples historiques de comment Dieu a guidé Sa mission

 

A Comment la nomination des diacres illustre-t-elle les différentes caractéristiques du leadeurship dans l’église?

 

B Qui sont les personnages principaux dans le récit que donne Étienne, retraçant comment Dieu conduit Ses desseins à travers l’histoire? Quelles leçons pouvez-vous apprendre de ces dirigeants?

 

III. Agir: Faire partie de la Mission de Dieu

 

A Examinez votre propre engagement envers la mission de Dieu. Que feriez-vous pour mieux faire avancer les intérêts et les mouvements de cette mission?

 

Résumé: Du début de l’histoire de l’humanité jusqu’à son aboutissement, Dieu veille pour que Ses desseins pour Son peuple soient connus et accomplis. Comment voyez-vous votre rôle dans ce plan divin?

 

Cycle d’apprentissage

 

ÉTAPE 1—Motiver



Pleins feux sur l’Écriture: Actes 6:1-7

 

Concept clé de croissance spirituelle: Certains chercheurs ont estimé que, au moment des évènements d’Actes 6, l’église de Jérusalem atteignait environ 20 000 croyants. Cette croissance remarquable venait principalement de deux groupes: les Juifs de langue hébraïque vivant à Jérusalem et dans ses environs et les Juifs de langue grecque, ou des convertis au judaïsme, de la diaspora juive. Quand les Grecs accusaient les chrétiens juifs de partialité dans la distribution de l’aide sociale, les apôtres pressentirent que la plainte pouvait causer plusieurs dangers: elle compromettrait l’unité de l’église; elle détournerait les apôtres de la mission principale de l’étude, la prière et l’évangélisation; et elle serait à l’origine des litiges au sein de l’église en développement. Qu’ont fait les apôtres pour résoudre cette controverse? Quelles sont les caractéristiques que les apôtres cherchaient chez les membres de l’équipe qui s’occuperait de ce problème? (Voir Actes 6:3-7).

 

Coin du moniteur: La croissance dans tous les domaines de la vie apporte ses propres problèmes. Que ce soit la population, les sciences, la communication, l’éducation, la politique, l’économie, la famille ou autres, la croissance doit être gérée avec soin pour éviter que les problèmes n’endommagent la nature positive du développement. C’est ainsi que dans l’église primitive, quand « le nombre des disciples augmentait, il y eut des murmures » (Actes 6:1, BJ). La discorde entre les chrétiens hébreux et hellénistes est devenue si vive au point que les apôtres durent trouver un moyen pour résoudre le conflit afin d’assurer l’unité et la croissance de l’église. Commencez votre étude cette semaine avec la pensée suivante: nous ne devrions laisser aucun problème entraver la mission et la croissance de l’église de Dieu.

 

Discussion: Chaque crise est une opportunité. Les nouvelles situations exigent de nouvelles approches et de nouvelles personnes pour apporter de nouvelles solutions. Comment savons-nous que la solution que les apôtres avaient trouvée était appropriée? Quel est le sens de « l’imposition des mains » (Voir Actes 6:6)? Comment le choix des sept a-t-il affecté l’église? (Actes 6:7).

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Coin du moniteur: Des sept membres qui ont été choisis par l’église de Jérusalem, Luc rapporte les contributions importantes des deux premiers, Étienne et Philippe, dans le développement historique de l’église. Étienne a été le premier martyr. Il fut le premier des millions qui allaient suivre depuis lors jusqu’à présent, à laisser le défi perpétuel et la leçon immortelle que la vie d’un chrétien n’a de sens que dans le contexte du Sauveur souffrant. La croix doit être l’élément qui définit le chrétien, car c’est alors seulement que les chrétiens seront en mesure de voir « les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:56, LSG). Étienne était un chrétien extraordinaire. Il connaissait Jésus. Il connaissait le récit biblique et son histoire. Il comprenait ce que Jésus a fait. Il savait ce que cela signifie de vivre une vie chrétienne. Il n’est pas étonnant que Luc, le savant auteur des Actes, parle d’Étienne en termes superlatifs (Actes 6:3-15, Actes 7). Étienne était rempli de l’Esprit Saint, de foi, de sagesse, de grâce et de puissance; c’était aussi une personne de prière, de miracles, de vérité, de lumière et de pardon.

 

Philippe était connu pour son zèle évangélique à Samarie où il était salué comme un homme ayant reçu une grande puissance de Dieu (Actes 8:5-8). À l’apogée de son succès en Samarie, un ange lui demanda d’aller vers le sud et de suivre la route du désert entre Jérusalem et Gaza, et là, l’Esprit Saint l’utilisa dans la conversation avec l’Éthiopien, qui aboutit à la conversion et au baptême de cet officier, peut-être le premier converti qui rependrait l’évangile dans sa patrie (Actes 8:26-38). Mission accomplie, Philippe fut inspiré par l’Esprit pour prêcher dans toutes les villes à partir d’Ashdod au sud jusqu’à Césarée au nord sur la route méditerranéenne.

 

De ces deux héros de la foi, Étienne et Philippe, nous pouvons tirer quelques enseignements profonds: l’importance de connaitre l’histoire de notre foi et de la proclamer.

 

Commentaire biblique

 

  1. Connaitre l’histoire de notre foi (Examinez Actes 7 avec la classe.)

 

Le livre des Actes est un livre historique: l’histoire des débuts de l’église, son engagement inébranlable à Jésus, ses luttes et ses souffrances, ses héros – hommes et femmes, diacres et apôtres, prédicateurs et évangélistes, prophètes et pasteurs. Le livre des Actes nous informe que la croissance de l’église primitive est à considérer comme l’accomplissement en Jésus de la prophétie de l’Ancien Testament qui dit que « La pierre rejetée… est devenue la principale de l’angle » (Ac. 4:11, LSG). Les grands sermons rapportés dans les Actes, à savoir les semons de Pierre, Étienne et Paul – n’ont jamais manqué de souligner que Dieu s’est révélé dans l’histoire de l’Ancien Testament à travers les gens tels qu’Abraham, Jacob, Joseph, Moïse, David et autres. C’est dans cette marche de l’histoire biblique que l’église chrétienne a hérité de sa responsabilité de présenter au monde l’aboutissement du plan du salut de Dieu en Jésus.

 

Dans sa défense de l’évangile de Jésus, Étienne a présenté un panorama de l’histoire rédemptrice en partant de l’appel d’Abraham par Dieu (Actes 7:2) jusqu’à Jésus, assis à la droite du Père (Actes 7:55). Ce rappel historique retrace les hauts et les bas, la montée et la chute, la fidélité et la trahison, dont a fait preuve le peuple élu de Dieu, comme étant des puissants jalons dans l’histoire de la rédemption de l’humanité. Dans cet aperçu historique, Étienne dresse la liste des hommes, des femmes et des évènements – l’appel d’Abraham; le don de l’alliance; la fidélité de Joseph; Moïse le libérateur et le prédicteur d’un « prophète comme moi »; le tabernacle du désert; David; Salomon et le temple; et puis, plus récemment, le « Juste » trahi et meurtri. C’est cette histoire d’accomplissement et de trahison qui forme la majeure partie du témoignage d’Étienne et qui a fait que les gens « étaient furieux dans leur cœur, et ils grinçaient des dents contre lui. » (Actes 7:54, LSG). Quand par la foi Étienne a fait ce survol tumultueux de l’histoire, il fut « rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu » (Actes 7:55, LSG). Dès lors, l’église a compris que Jésus est le pivot incontournable de l’histoire et le propulseur du mouvement mené par les fidèles jusqu’à ce que la communauté de foi s’unisse à la communauté des cieux.

 

Considérez ceci: Lisez Actes 7:51. Que signifient les expressions suivantes: « hommes au cou raide »; « incirconcis de cœur et d’oreilles [LSG] »? Quelles sont les circonstances dans lesquelles nous semblons être fidèles dans les rites externes de la religion tout en niant la puissance de la vraie foi?

 

  1. Proclamer notre foi (Examinez Actes 8 avec la classe.)

 

« Dieu accomplit mystérieusement Ses merveilles! », nous dit une chanson. Ainsi dans l’expérience de l’église primitive, le résultat de la présence de Dieu était une réalité puissante et visible. Notez les deux faits. Tout d’abord, Saul, un des hommes chargés de la lapidation d’Étienne et de la persécution massive consécutive des chrétiens (Actes 8:1-3, 26:9-11), est devenu le plus puissant annonciateur de Jésus. Deuxièmement, à cause de la persécution déclenchée après le martyre d’Étienne, les chrétiens « se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie » (Actes 8:1, LSG).

 

L’un de ces chrétiens dispersés était le diacre Philippe. Philippe se dirigea vers Samarie, où Jésus avait autrefois évangélisé une femme de mauvaise réputation (Jean 4). Le ministère de Philippe a marqué une avancée merveilleuse de l’évangile, si bien que Pierre et Jean quittèrent Jérusalem pour vérifier par eux-mêmes que l’évangile avait en effet trouvé un terrain fertile à Samarie. La présence apostolique a apporté aux croyants samaritains l’assurance et la puissance du Saint-Esprit. Alors même que l’église trouve son enracinement et sa croissance à Samarie, le pionnier de cette mission devait se déplacer. Un évangéliste est constamment en mouvement pour trouver un nouveau territoire à évangéliser, et bientôt, Philippe se retrouva dans un charriot avec un fonctionnaire éthiopien en provenance de Jérusalem. L’œuvre de l’Esprit Saint est merveilleuse. L’étude biblique de Philippe avec l’Éthiopien a conduit à son baptême sur la route de Gaza, et l’Éthiopie s’ouvrit alors à l’évangile. Puis Philippe l’évangéliste reçut de nouvelles injonctions de l’Esprit Saint, et il prit la route de la Méditerranée vers Césarée, prêchant dans toutes les villes d’Ashdod vers sa destination finale dans la ville gréco-romaine de Césarée. Un évangéliste est un prédicateur de l’évangile toujours debout, marchant sur les ordres de l’Esprit Saint. Cette vérité est restée dans l’histoire de la mission chrétienne depuis lors.

 

Considérez ceci: Entre Philippe et le fonctionnaire éthiopien, il y avait beaucoup de murs de séparation: la race, la nationalité, la religion, le statut social, l’économie, la couleur et ainsi de suite. Philippe aurait pu éviter l’Éthiopien pour toutes sortes de raisons, mais il était d’abord et avant tout un évangéliste. Il est porteur de la bonne nouvelle. Il n’avait aucun autre choix que d’exécuter et de commencer une conversation.

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Coin du moniteur: Les sept disciples choisis pour s’occuper des besoins des veuves et des pauvres étaient appelés à « servir » (Actes 6:2). Le verbe grec pour « servir » est diakonein, d’où vient le mot diakoneõ, le mot dérivé traduit comme « diacre » et « diaconesse ». « La nomination des sept pour la direction d’une œuvre définie fut une grande bénédiction pour l’église. Ces diacres veillèrent avec un soin jaloux aux besoins individuels ainsi qu’aux intérêts financiers en général. Par leur sage administration et leur saint exemple, ils apportèrent un secours précieux à leurs collaborateurs, en formant un tout des intérêts variés de l’église. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 79.

 

Application:

 

Comment votre église locale perçoit-elle le travail du diacre ou de la diaconesse? Comment les diacres et les diaconesses sont-ils considérés comme des partenaires égaux dans le ministère? Comment leur contribution à la vie et au ministère de votre église peut-elle être améliorée?

 

ÉTAPE 4 — Créer

 

Coin du moniteur: Demandez aux membres de lister ce qu’ils pensent être des qualifications pour les diacres/diaconesses et les responsabilités des diacres/diaconesses. Discutez de comment vous pouvez mieux apprécier le ministère des diacres et des diaconesses dans votre église. Si possible, incluez un diacre ou une diaconesse ou un ancien de votre église dans votre discussion en classe sur ce sujet.

 

Commentaires pour les moniteurs

 

Commentaires pour les moniteurs

 

Commentaires pour les moniteurs

 

Commentaires pour les moniteurs

 

Commentaires pour les moniteurs

 

*28 Juillet – 3 Aout

 

La conversion de Paul

 

Sabbat Après-Midi

 

Lecture de la semaine: Actes 26:9-11, Deut. 21:23, Actes 9:1-20, 1 Corinthiens 9:1, Galates 1:1, Actes 9:20-30..

 

Verset à mémoriser: « Va, car cet homme est un instrument que J’ai choisi, pour porter Mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël » (Actes 9:15, LSG).

 

La conversion de Saul de Tarse (qui deviendra Paul) a été l’un des évènements les plus remarquables de l’histoire de l’église apostolique. Cependant, l’importance de Paul va bien au-delà de la conversion elle-même, car Paul n’est certainement pas le seul ennemi de l’église à devenir un véritable chrétien. La question se rapporte plutôt à ce qu’il a fini par faire pour l’amour de l’évangile. Paul avait été un adversaire incorrigible des premiers croyants et le préjudice qu’il a pu causer à l’église naissante était énorme. Il avait la détermination et le soutien officiel pour détruire l’église. Pourtant, il a répondu fidèlement à l’appel de Dieu sur le chemin de Damas et il est devenu le plus grand des apôtres. « Parmi les persécuteurs les plus méchants et les plus implacables de l’église de Christ est né le défenseur le plus habile et l’un des hérauts les plus efficaces de l’évangile. » – Ellen G. White, Sketches From the Life of Paul, p. 9.

 

Les actions précédentes de Paul en persécutant l’église primitive lui apporteraient pendant longtemps un profond sentiment de sa propre indignité, bien qu’il puisse dire avec un sentiment de gratitude encore plus profond, que la grâce de Dieu pour lui n’avait pas été vaine. Avec la conversion de Paul, le christianisme a changé pour toujours.

 

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 4 Aout.



Leçon

 

5

 

(page 38 du guide standard)

 

29 Juillet

 

Persécuteur de l’église

 

Paul était un juif helléniste. Son lieu de naissance était Tarse, la capitale de la Cilicie (Actes 21:39). Malgré tout, dans une certaine mesure il a dévié du stéréotype hellénistique, car il a été amené à Jérusalem, où il a étudié sous Gamaliel (Actes 22:3), le professeur pharisaïque le plus influent à l’époque. En tant que Pharisien, Paul était strictement orthodoxe, bien que son zèle fût mêlé de fanatisme (Galates 1:14). C’est pourquoi il conduit Étienne à sa mort et devient le personnage-clé dans la persécution qui a suivi.

 

Lisez Actes 26:9-11. Comment Paul a-t-il décrit ses actions contre l’église?

 

Paul dit ailleurs que l’évangile était une pierre d’achoppement pour les Juifs (1 Cor. 1:23). Outre le fait que Jésus ne cadrait pas avec les croyances traditionnelles juives d’un Messie royal, ils ne pouvaient en aucun cas accepter l’idée que celui qui était mort sur une croix pouvait être le Messie de Dieu, car l’Écriture dit que quiconque est pendu au bois est sous la malédiction de Dieu (Deut. 21 : 23). Pour les Juifs, par conséquent, la crucifixion était en soi une contradiction grotesque, la preuve la plus évidente que les revendications de l’église à propos de Jésus étaient fausses.

 

Actes 9:1, 2 décrit Saul de Tarse en action contre les croyants. Damas était une ville importante d’environ 218 km au nord de Jérusalem, et il y avait une importante population juive. Les Juifs vivant en dehors de la Judée étaient organisés en une sorte de réseau dont le siège était à Jérusalem (le Sanhédrin), avec les synagogues fonctionnant comme centres de soutien pour les collectivités locales. Il y avait une communication constante entre le Sanhédrin et ces communautés par le biais des lettres, normalement portées par un shaliaḥ, « celui qui est envoyé » (de l’hébreu shalaḥ, « envoyer »). Un shaliaḥ était l’agent officiel nommé par le Sanhédrin pour remplir plusieurs fonctions religieuses.

 

Paul a demandé au souverain sacrificateur, Président du Sanhédrin, des lettres adressées à des synagogues de Damas; il devient un shaliaḥ, avec l’autorisation d’arrêter les disciples de Jésus et de les emmener à Jérusalem (Cf. Actes 26:12). En grec, l’équivalent de shaliaḥ est apostolos, d’où est dérivé le mot « apôtre ». Ainsi, avant d’être un apôtre de Jésus-Christ, Paul était un apôtre du Sanhédrin.

 

À quand remonte la dernière fois où vous étiez très zélé pour (ou contre) quelque chose et plus tard vous avez changé d’avis? Quelles leçons devriez-vous apprendre de cette expérience?

 

Dimanche

 

(page 39 du guide standard)

 

30 Juillet

 

Sur la route de Damas

 

Lisez Actes 9:3-9. Qu’est-il arrivé lorsque Paul approchait de Damas? Quelle est la signification des paroles de Jésus dans Actes 9:5 (voir aussi Actes 26:14)?

 

Alors que Paul et ses compagnons s’approchaient de Damas, l’imprévu est arrivé: vers midi, ils ont vu une intense lumière venant du ciel et une voix se fit entendre. Ce n’était pas simplement une vision au sens prophétique mais une manifestation divine, visant un peu exclusivement Paul. Ses compagnons ont vu la lumière; mais, Paul seul est aveuglé; ils ont entendu la voix; mais, Paul seul a compris le message. La lumière était la gloire divine de Jésus ressuscité, qui a apparu personnellement à Paul à ce moment (Actes 22:14). Ailleurs Paul insiste sur le fait qu’il avait vu Jésus, ce qui le rendait égal aux douze en tant que témoin de Sa résurrection et égal à eux en autorité apostolique (1 Cor. 9:1, 15:8).

 

Le dialogue qui s’ensuit avec Jésus a eu un impact profond sur Paul plus que la lumière elle-même. Paul était absolument convaincu que, en attaquant les disciples de Jésus de Nazareth, il faisait l’œuvre de Dieu qui consistait à épurer le judaïsme de cette hérésie dangereuse et redoutable. À sa grande consternation, cependant, il a appris non seulement que Jésus était vivant, mais aussi, qu’en infligeant des souffrances à Ses fidèles, il s’attaquait à Jésus Lui-même.

 

En parlant à Saul, Jésus a utilisé un dicton proverbial prétendument d’origine grecque auquel Paul était certainement familier: « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons » (Actes 26:14, LSG). L’image est celle d’un bœuf d’attelage essayant de se défaire du bâton du joug qui sert à le guider. Quand cela arrive, l’animal ne fait que se blesser davantage.

 

Cet adage peut indiquer une lutte dans l’esprit de Paul – la Bible se réfère à cela comme l’œuvre du Saint-Esprit (Jean 16:8-11) – qui pourrait être liée à ce qui s’est passé avec Étienne. « Saul avait pris une part active au jugement et à la condamnation d’Étienne, et des preuves frappantes de la présence de Dieu chez les martyrs l’avaient amené à douter de la justice de la cause qu’il avait épousée en persécutant les disciples de Jésus. Son esprit était profondément troublé. En proie à la perplexité, il fit appel au sage jugement de ceux en qui il avait une entière confiance. Les arguments des prêtres et des magistrats finirent par le convaincre qu’Étienne était un blasphémateur, et le Christ prêché par le martyr, un imposteur. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, pp. 99, 100.

 

Pourquoi est-il sage de prêter attention à votre conscience?

 

Lundi

 

(page 40 du guide standard)

 

31 Juillet

 

Visite d’Ananias

 

Quand il se rendit compte qu’il parlait à Jésus Lui-même, Saul a posé la question qui donnerait à Jésus l’occasion qu’Il cherchait: « Que ferai-je, Seigneur? » (Actes 22:9, LSG). La question indique une contrition compte tenu de ses actions jusqu’à ce moment, mais plus important encore, il exprime une volonté inconditionnelle de laisser Jésus orienter sa vie. Conduit à Damas, Saul devait attendre des instructions qu’on lui donnerait.

 

Dans Actes 9:10-19, la Bible révèle comment le Seigneur s’efforce de préparer Saul de Tarse à sa nouvelle vie d’apôtre Paul. Dans une vision, Jésus envoya Ananias de visiter Saul et de poser ses mains sur lui pour la restauration de sa vue. Cependant, Ananias savait déjà qui était Saul, ainsi que la façon dont beaucoup de frères avaient souffert et même perdu la vie à cause de lui. Il était également bien informé de la raison pour laquelle Saul allait à Damas, et donc, sans aucun doute, il ne voulait pas devenir la première victime de Saul. Son hésitation était compréhensible.

 

Pourtant, ce qu’Ananias ne savait pas, c’était que Saul venait d’avoir une rencontre personnelle avec Jésus qui a changé sa vie pour toujours. Il ne savait pas que, au lieu de toujours travailler pour le Sanhédrin, Saul – au grand étonnement d’Ananias – était appelé par Jésus pour travailler pour Lui, ce qui signifie que Saul n’était plus un apôtre du Sanhédrin, mais plutôt l’instrument choisi par Christ pour apporter l’évangile à la fois aux Juifs et aux Gentils.

 

Lisez Galates 1:1, 11, 12. Quelle affirmation particulière Paul fait-il sur son ministère apostolique?

 

Dans Galates, Paul insiste sur le fait qu’il a reçu son message et son apostolat directement de Jésus-Christ, et non d’un humain. Cela ne contredit pas nécessairement le rôle joué par Ananias dans son appel. Lors de sa visite, Ananias a confirmé le mandat que Saul avait déjà reçu de Jésus Lui-même sur la route de Damas.

 

En fait, le changement dans la vie de Saul était si dramatique qu’aucune cause humaine ne pouvait en être la source. Seule l’intervention divine peut expliquer comment l’adversaire le plus obsessionnel de Jésus L’a soudainement reçu comme Seigneur et Sauveur, en laissant tout derrière lui – condamnations, réputation, carrière – et en devenant Son apôtre le plus dévoué et le plus prolifique.

 

De quelles façons la conversion de Saul illustre-t-elle la merveilleuse grâce de Dieu? Que pouvez-vous apprendre de son histoire au sujet de ceux que vous pensez qu’ils ne peuvent jamais accepter la vraie foi?

 

Mardi

 

(page 41 du guide standard)

 

1er Aout

 

Le début du ministère de Paul

 

Actes 9:19-25 donne l’impression qu’après sa conversion, Paul est resté à Damas pendant un certain temps avant de retourner à Jérusalem (Actes 9:26). Dans Galates 1:17, cependant, Paul ajoute qu’avant d’aller à Jérusalem, il s’était rendu en Arabie, où il a apparemment vécu dans l’isolement pendant un certain temps. « Là, dans la solitude du désert, il put s’adonner à [l’étude de la parole et à] la méditation. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 111.

 

Lisez Actes 9:20-25. Comment Luc décrit-il le ministère de Paul à Damas? Comment cela s’était passé?

 

La cible initiale de Paul lorsqu’il quittait Jérusalem avec des lettres du grand prêtre était les croyants juifs qui ont sans doute cherché refuge dans les synagogues de Damas (Actes 9:2). Maintenant, après son retour d’Arabie, il a finalement rendu visite aux synagogues, pas pour arrêter les croyants, mais pour augmenter leur nombre; pas pour calomnier Jésus comme un imposteur, mais pour Le présenter comme le Messie d’Israël. Qu’ont dû penser ceux qui, ayant entendu parler de lui seulement comme l’un de leurs persécuteurs, l’entendent maintenant témoigner au sujet de Jésus? Qu’auraient-ils pu faire que de s’émerveiller de ce qu’était devenu Saul de Tarse et de ce qu’il faisait pour l’église? (Ils n’avaient sans doute aucune idée de l’influence que ce nouveau converti aurait finalement!)

 

N’étant pas en mesure de contredire Paul, certains de ses adversaires complotèrent de lui ôter la vie. Son récit de l’épisode (2 Cor. 11:32, 33) donne à penser que ses adversaires l’avaient dénoncé auprès des autorités locales afin d’atteindre leur but. Cependant, avec l’aide des croyants, Paul a pu s’échapper dans un panier, éventuellement par la fenêtre d’une maison construite au pied de la muraille de la ville.

 

Paul savait dès le départ qu’il ferait face aux défis (Actes 9:16). L’opposition, la persécution et la souffrance de diverses sources seraient une constante dans son ministère, mais rien n’a secoué sa foi ou son sens du devoir, malgré les difficultés et les épreuves auxquelles il faisait face pratiquement à chaque étape de sa nouvelle vie en Christ (2 Cor. 4:8, 9).

 

Malgré les luttes et l’opposition, Paul n’a pas abandonné. Comment pouvons-nous apprendre à faire la même chose quand il s’agit de la foi – c’est-à-dire, comment persévérer malgré le découragement et l’opposition?

 

Mercredi

 

(page 42 du guide standard)

 

2 Aout

 

Le retour à Jérusalem

 

Ayant échappé au complot à Damas, Paul retourne à Jérusalem pour la première fois depuis qu’il était parti en tant qu’un persécuteur. Cela s’est produit trois ans après sa conversion (Galates 1:18). Ce n’était pas un retour glorieux, puisqu’il ferait face aux problèmes aussi bien internes qu’externes à l’église.

 

Lisez Actes 9:26-30. Qu’est-il arrivé à Paul lorsqu’il est arrivé à Jérusalem?

 

Paul a essayé de rejoindre les apôtres à Jérusalem. Bien qu’il fût déjà un chrétien il y a de cela trois ans, la nouvelle de sa conversion était tellement incroyable au point que les apôtres, tout comme Ananias avant eux, étaient plutôt sceptiques. Ils craignaient que ce ne fût juste un complot soigneusement orchestré. C’était Barnabas, un lévite de Chypre (Ac. 4:36, 37), donc un helléniste, qui a brisé la résistance des apôtres en leur présentant Paul. Eux aussi doivent avoir été émerveillés de ce que Dieu avait fait dans la vie de Paul, une fois qu’ils s’étaient rendus compte qu’il était authentique.

 

Cependant, cette résistance ne disparut jamais entièrement, si ce n’est à cause des actions passées de Paul en persécutant l’église, c’est du moins à cause de l’évangile qu’il prêchait. Comme dans le cas d’Étienne, les croyants de Judée, y compris les apôtres, étaient très lents à comprendre la portée universelle de la foi chrétienne, une foi qui n’était plus basée sur le système cérémoniel de l’Ancien Testament, en particulier le système sacrificiel, qui avait perdu sa validité avec la mort de Jésus sur la croix. Le cercle de relation le plus proche de Paul au sein de l’église en Judée serait toujours les croyants hellénistes: outre Barnabas lui-même, il y avait Philippe, l’un des sept diacres (Actes 21:8) et Mnason, également de Chypre (Actes 21:16). Plusieurs années plus tard, les dirigeants de l’église de Jérusalem accusèrent encore Paul de prêcher essentiellement la même doctrine qu’Étienne avait prêchée (Actes 21:21).

 

Pendant les quinze jours où Paul avait séjourné à Jérusalem (Galates 1:18), il avait apparemment décidé de partager l’évangile avec les Juifs non-croyants, mêmes ceux qu’il avait incité contre Étienne quelque temps auparavant. Tout comme Étienne, ses efforts ont rencontré une forte opposition, sa propre vie était menacée. Dans une vision, Jésus lui dit de quitter Jérusalem pour sa propre sécurité (Actes 22:17-21). Avec l’aide des frères, il descendit vers le port de la ville de Césarée, et de là, il partit en Cilicie, sa ville natale, où il resta pendant plusieurs années avant de commencer ses voyages missionnaires.

 

Jeudi

 

(page 43 du guide standard)

 

3 Aout

 

Réflexion avancée: « Dans une bataille, un général tué est perdu pour son armée, mais sa mort n’apporte aucune force supplémentaire à l’adversaire. Au contraire, lorsqu’un homme de valeur passe à l’ennemi, non seulement ceux qui le perdent sont privés de ses services, mais l’armée à laquelle il se rallie acquiert dans la bataille une supériorité décisive. Saul de Tarse, en se rendant à Damas, aurait pu être frappé mortellement par le Seigneur, privant ainsi les persécuteurs juifs d’une grande force. Cependant, Dieu, dans Sa providence, non seulement lui épargna la vie, mais Il le convertit, faisant ainsi passer un champion du camp de l’ennemi dans celui du Christ. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 110.

 

« Christ avait donné comme mandat à Ses disciples d’aller et d’enseigner à toutes les nations; mais les enseignements précédents qu’ils avaient reçus des Juifs leur rendaient la tâche difficile de comprendre pleinement les paroles de leur Maitre, et c’est pourquoi ils ont été lents à agir en conséquence. Ils s’appelaient les enfants d’Abraham et se considéraient comme les héritiers de la promesse divine. Il fallut attendre plusieurs années après l’ascension du Seigneur, pour que leurs esprits fussent suffisamment éclairés pour comprendre clairement la portée des paroles de Christ, pour comprendre qu’ils devaient accomplir leur mandat pour la conversion des païens et des Juifs. » – Ellen G. White, Sketches From the Life of Paul, p. 38, p. 38.

 

Discussion:

 

Attardez-vous plus sur la question de Jésus à Paul sur le chemin de Damas: « Pourquoi Me persécutes-tu? » (Actes 9:4, LSG). Pour Paul, cette question était une indication que Jésus de Nazareth était en effet ressuscité d’entre les morts. Mais plus que cela, c’est aussi une indication de l’identification spirituelle qui existe entre Jésus et Son église (voir aussi Matthieu 25:34-45). L’implication est évidente: tout préjudice causé à l’église est une attaque contre Jésus Lui-même. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie pour nous aujourd’hui?

 

Témoigner pour Jésus implique le fait de souffrir pour Jésus. Ce n’est pas par hasard que le mot grec pour « témoin » (martys) est associé au mot « martyr ». Que signifie souffrir pour Jésus?

 

Un vieux dicton latin dit: Credo ut intelligam, ce qui signifie, « Je crois afin de pouvoir comprendre. » Comment cette idée nous aide-t-elle à comprendre ce qui était arrivé à Saul de Tarse? Autrement dit, avant sa conversion, avant que Paul ne devienne un croyant en Jésus, il ne comprenait pas. C’est seulement après son expérience qu’il fût en mesure de comprendre. Quelle leçon pouvons-nous tirer de ceci pour toutes les fois où nous pouvons être frustrés par ceux qui ne croient pas aux vérités qui semblent tellement claires à nos yeux?

 

Vendredi

 

(page 44 du guide standard)

 

Histoire Missionnaire

 

Facebooker l’évangile

 

par Andrew McChesney, Mission Adventiste

 

Les Sud-Coréens sont parmi les ouvriers les plus diligents de l’évangile dans l’Église Adventiste du Septième Jour. Visitez le Moyen-Orient et vous y trouverez des fidèles Coréens en Turquie et au Liban. Les Coréens vivent en Afrique et en Amérique du Sud. Des endroits encore isolés au Bangladesh et en Inde ont une présence active des Coréens.

 

Mais malgré cet esprit missionnaire, certains jeunes en Corée du Sud éprouvent des défis énormes. Le problème est lié à un fossé culturel entre les générations et les défis de carrière dans un pays où le samedi est un jour de travail. Mais la dérision des autres chrétiens constitue aussi un défi. Alors que plus d’un quart de la population de la Corée du sud de 51 millions d’habitants est chrétienne, les Adventistes représentent une infime minorité. L’Église Adventiste est considérée par certains comme une secte, et les membres sont appelés par dérision « sdas », un jeu de lettres sur le sigle de l’Église Adventiste en anglais, SDA.

 

Six étudiants d’une université adventiste décidèrent que s’en était assez. Ils créèrent un groupe Facebook et une station radiophonique en ligne visant à nourrir spirituellement les jeunes adventistes. « Notre but était d’atteindre les jeunes qui se sentent comme n’appartenant pas à l’adventisme du grand public », déclare le cofondateur du projet Hansu Hyun, 27 ans, un étudiant en infographie à Sahmyook University, une institution universitaire adventiste basée à Séoul, la capitale de la Corée du Sud.

 

Les jeunes adventistes prirent connaissance du projet. Le groupe Facebook, inauguré en 2014, a environ 900 amis, un nombre important pour l’Église Adventiste en Corée du Sud. Le groupe publie plusieurs mèmes, y compris les recettes végétariennes et les témoignages. Pour les témoignages, les administrateurs interviewent les jeunes adultes ou parfois un acteur national adventiste, et le témoignage est réparti en cinq mèmes ou plus. Un grand succès fut réalisé avec Desmond Doss, un adventiste, héros de la guerre, lors d’une sortie théâtrale intitulée Hacksaw Ridge.

 

« Nous avons constaté que ce contenu informel est facile à comprendre pour les jeunes », déclara le co-fondateur du projet Taegyun Bong, 25 ans, un étudiant en théologie à Sahmyook University. « Des jeunes adventistes qui avaient quitté l’église nous ont dit qu’ils trouvent la guérison par le biais de notre ministère. »

 

La station radiophonique rattachée au groupe Facebook porte le nom coquin de RadioSda en référence à l’insulte envers les Adventistes, et la chaine propose une émission hebdomadaire de deux heures. Les sujets incluent des jeunes leadeurs de l’église qui parlent de comment ils passent le sabbat après-midi et un étudiant en droit qui discute des défis de l’observation du sabbat. 700 à 2 000 personnes écoutent l’émission chaque semaine.

 

« Notre projet dans son ensemble peut être décrit en un mot: la volonté », dit le cofondateur Hyunho Kim, 27 ans, un étudiant en Littérature Anglaise. « Il est facile de devenir passif dans notre vie chrétienne, mais nous sommes des jeunes qui sont prêts à agir pour avoir un impact sur la communauté adventiste. »



Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org

 

Commentaires pour les moniteurs

 

La leçon en bref

 

Texte clé: Actes 26:8-19

 

Objectifs:

 

Savoir: Identifier les étapes de la conversion de Saul.

 

Ressentir: Apprécier la réaction de Saul aux directives de Dieu.

 

Agir: Partager la détermination de Saul dans le service de Dieu.

 

Plan de l’étude:

 

  1. Savoir: Les étapes de la conversion de Saul

 

A Quels étaient les principaux motifs qui dirigeaient la vie de Saul avant sa conversion?

 

B Qu’est-ce qui a permis de transformer un persécuteur en apôtre?

 

  1. Ressentir: La réponse et l’obéissance de Saul

 

A Qu’est-ce qui a conduit à la réponse de Saul à l’appel de Dieu?

 

B Quelle est la relation entre l’ordre de Dieu, « Lève-toi, entre dans la ville » (Actes 9:6, LSG) et plus tard la déclaration de Paul, « je n’ai point résisté à la vision céleste » (Actes 26:19, LSG)?

 

C Comment Saul est-il resté fidèle à la déclaration de Dieu qu’il était Son « instrument choisi » (Actes 9:15)?

 

III. Agir: Servir résolument Dieu

 

A Comment pouvez-vous être un instrument choisi par Dieu dans votre communauté?

 

B Quelles sont les choses que vous devez abandonner et celles que vous devez faire afin d’éprouver la vraie conversion?



Résumé: La transformation du persécuteur le plus zélé du christianisme en défenseur le plus ardent montre que le changement total est possible pour chacun d’entre nous.

 

Cycle d’apprentissage

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Galates 1:1, 1 Corinthiens 9:1

 

Concept clé de croissance spirituelle: Paul était un homme de grande foi, d’assurance et de courage – tout cela à cause de son engagement sans réserve pour Jésus, qu’il a rencontré sur le chemin de Damas. Ce seul incident a eu un impact continu sur Paul. Il a fait de Paul l’intrépide messager rempli de l’Esprit. Ainsi, Paul pouvait écrire avec confiance à l’église de Corinthe sur la Source de sa force au milieu du conflit: « Ne suis-je pas libre? Ne suis-je pas apôtre? N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur? » (1 Cor. 9:1, LSG). La leçon d’aujourd’hui nous montre que notre confiance chrétienne et le courage ne viennent que de notre obéissance à la vocation d’être des disciples de Jésus.

 

Coin du moniteur: Paul s’est décrit lui-même comme « le moindre des apôtres » (1 Corinthiens 15:9, LSG). Mais pas une seule personne n’a eu autant d’influence que Paul dans la propagation de la bonne nouvelle de Jésus au monde. Ce « moindre des apôtres » a franchi des frontières pour répandre l’évangile, implanté la plupart des églises et écrit la plupart des textes dans la théologie chrétienne. Paul témoigne de sa vocation comme « non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père » (Galates 1:1, LSG). C’est Jésus qui, ayant rencontré Paul sur le chemin de Damas, a changé sa vie pour toujours. La formation de ce grand apôtre est au centre de notre leçon de cette semaine.

 

Discussion: Même si Paul excelle dans de nombreux domaines de la vie et du ministère, pourquoi s’est-il décrit lui-même comme « le moindre de tous les saints » (Eph. 3:8, LSG)? Quel rôle l’humilité joue-t-elle dans le fait d’être des disciples et des témoins efficaces de Jésus? Pensez à quelqu’un qui a laissé une impression indélébile sur vous. Comment cela vous a-t-il changé en bien?

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Coin du moniteur: « C’est par le moyen de la foi que la vérité ou l’erreur se loge dans un esprit. Un même acte de l’esprit permet d’accepter la vérité ou l’erreur, mais croire à la Parole de Dieu ou aux affirmations des hommes, cela fait toute la différence. Quand le Christ se révéla à Paul, et que celui-ci acquit la conviction qu’il avait persécuté Jésus en la personne de Ses saints, il accepta la vérité telle qu’elle est en Jésus. Son esprit et son caractère subirent une grande transformation et il devint un homme nouveau en Christ Jésus. Désormais ni la terre ni l’enfer ne pourraient ébranler sa foi, tant il avait reçu pleinement la vérité. » – Ellen G. White, Messages choisis, Vol. 1, pp. 406, 407.

 

Cette leçon explore la vie de Saul, le persécuteur converti en Apôtre.

 

Commentaire biblique

 

  1. Saul le persécuteur (Revoyez Actes 7:58; 8:1, 3; 26:9-11 avec la classe.)

 

Les quatre premières références à Saul dans Actes retracent sa vie comme un persécuteur des premiers chrétiens. Dans la première référence, on voit Saul garder les vêtements des hommes qui ont lynché Étienne (Actes 7:58). Deuxièmement, Actes 8:1 rapporte que Saul a donné son consentement à la mort d’Étienne – un acte qui a conduit à sa nomination comme « membre du Sanhédrin » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 89.

 

La recherche de la gloire commence souvent par des compromis silencieux, et on embrasse rapidement la voie de l’autopromotion. Chaque acte mauvais mène à un autre encore plus odieux. Chaque mauvais acte conduit à la vente aux enchères de sa conscience, étape par étape. Troisièmement, dans Actes 8:3, Saul fit son mouvement diabolique à Jérusalem, où il « ravageait l’église; pénétrant dans les maisons, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison » (LSG). Quatrièmement, Actes 9:1 montre que Jérusalem n’était pas suffisante pour satisfaire l’oppression des croyants par le jeune Pharisien. Le zèle de Paul pour anéantir l’église le conduit à Damas, où se trouvait un nombre important de disciples de Jésus. Sa mission de mort a maintenant le sceau du grand prêtre de Jérusalem (Actes 9:1). « Pendant un certain temps, [Saul] fut un puissant instrument entre les mains de Satan pour encourager la rébellion contre le Fils de Dieu. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 89. Puis vint cette vision aveuglante sur la route de Damas.

 

Considérez ceci: Gamaliel était un Pharisien de premier plan et un enseignant renommé du judaïsme. C’est Gamaliel qui a dissuadé les Pharisiens de leur complot visant à tuer les apôtres, grâce à ses conseils sages, que si le christianisme est de Dieu, « vous ne pourrez la détruire » (Actes 5:39, LSG). Saul était un brillant élève de Gamaliel. Qu’est-ce qui a alors poussé Saul à aller à l’encontre du conseil de son professeur et de poursuivre sa mission de mort contre les chrétiens?

 

  1. Saul le converti (Revoyez Actes 9:1-19, 22, 1-10, 26:12-18 avec la classe.)

 

Quand Dieu a besoin d’une personne pour accomplir une mission, Il choisit quelqu’un. C’est pourquoi Il a choisi Abraham d’Ur, Moïse du désert, Daniel à Babylone, Esther en Médo-Perse, Jean-Baptiste dans le désert, Pierre du commerce de pêche en Galilée. Et Saul de Tarse. La conversion de Saul, du statut de destructeur du christianisme à son premier évangéliste et missionnaire mondial est d’une rare importance. La rencontre de Jésus et la vision aveuglante sur la route de Damas ont transformé Saul d’ennemi juré du christianisme à son défenseur de choix. La route de Damas a cessé d’être une voie au meurtre pour devenir plutôt un rendez-vous avec Jésus ressuscité. « Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu? », tonna la voix des cieux (Actes 9:4, LSG). « Qui es-tu, Seigneur? », demanda le persécuteur (Actes 9:5, LSG). La réponse stupéfia Saul: « Je suis Jésus » (Actes 9:4, LSG). Jésus est toujours l’interrupteur dans la vie humaine – de la vie de Nicodème, un Pharisien, Jaïrus le dirigeant de la synagogue, la veuve de Naïn, la femme sans nom près du puits samaritain, le centurion avec un serviteur malade, Lazare et ses sœurs, Simon le lépreux, Anne et Caïphe, Hérode et Pilate, à la vie de Saul et d’innombrables autres. Béni soit celui qui cède à cette divine interruption. Saul s’est soumis à Jésus, en posant la question la plus importante dans la vie, « Seigneur, que veux-Tu que je fasse? » (Actes 9:6 LSG).

 

La conversion de Saul était complète, et à Damas, on allait lui dire ce qu’il devait faire.

 

Considérez ceci: Le Sauveur ressuscité a posé à Saul la question pointue, « pourquoi Me persécutes-tu? » (Actes 9:4, LSG). L’implication de la question est assez profonde: toute activité ou toute parole contre une personne, ou qui rabaisse cette personne, est considérée par Jésus comme un acte contre Lui-même. Comment la question de Jésus à Saul vous informe-t-elle sur les aspects relationnels de votre vie?

 

III. Saul l’apôtre (Examinez Ac. 9:26-30, 26:12-19 avec la classe.)

 

La transformation de Saul, du plus redouté persécuteur de l’église à son défenseur le plus passionné, est une histoire sans pareille. Ce qui est arrivé après sa rencontre avec Jésus sur la route de Damas peut se résumer à partir des extraits des Actes 9 et Galates 1:15-24: (1) Quand Ananias prononce ces paroles chaleureuses, « frère Saul », l’hostilité de Saul le persécuteur des chrétiens s’effondre (Actes 9:17). Ananias baptise Saul. (2) Saul prêche à Damas avec conviction au sujet de Jésus. (3) Saul part en Arabie (Galates 1:17) pour s’isoler, prier, méditer et avoir la révélation divine sur la meilleure façon de servir son Seigneur. (4) Saul retourne à Damas et y entreprend son ministère pendant trois ans. (5) Saul retourne à Jérusalem pour se joindre aux disciples (Actes 9:26). (6) les apôtres n’étant pas surs de la conversion de Saul, et il faut un autre converti – Barnabas, pour dire aux apôtres comment Saul « avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment à Damas il avait prêché franchement au nom de Jésus. » (Actes 9:27, LSG). (7) Saul reste à Jérusalem, prêche avec audace, mais les Hellénistes veulent à sa vie. (8) Saul s’enfuit à son village natal, Tarse. (9) Peut-être Saul aurait été oublié de l’histoire chrétienne, n’eut été la merveilleuse œuvre de l’Esprit Saint. Les apôtres, ayant appris d’une croissance merveilleuse et multiculturelle dans l’église d’Antioche, envoyèrent Barnabas pour étudier le cas. L’arrivée de Barnabas déclencha un développement sans précédent de l’église, et Barnabas fit le long trajet jusqu’à Tarse pour recruter Saul afin de l’aider à Antioche (Actes 11:25, 26). Bientôt les deux ouvriers effectuèrent le premier voyage missionnaire de l’église – ce voyage qui continue de tourner encore autour du globe, en attendant le Maitre qui a promis de revenir quand la « bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier » (Matthieu 24:14, LSG).

 

Considérez ceci: Le sang des martyrs est la semence de l’église. Prenez quelques instants pour discuter de comment le martyre d’Étienne et la persécution qui a suivi, ont contribué à faciliter la croissance la plus rapide possible de l’église primitive.

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Coin du moniteur: Dans le livre des Actes, Luc utilise 25 fois le nom « Saul » et 129 fois le nom « Paul ». Quelle est la signification des deux noms? L’apôtre lui-même donne un indice dans Actes 26:14: « j’entendis une voix qui me disait en langue hébraïque: Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu? » (LSG). En tant qu’un Pharisien, Saul était bien instruit en langue hébreu (ou la forme la plus commune, l’araméen), et dans cette langue il s’appelait Saul. Mais le nom grec est Paul. Étant donné que son appel doit faire de lui un apôtre des Gentils et que beaucoup d’entre eux parlaient le grec, l’apôtre a dû préférer prendre la forme grecque du nom. L’apôtre était un maitre dans la contextualisation: « J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns » (1 Cor. 9:22, LSG).

 

À méditer: Donnez quelques moyens par lesquels nous pouvons contextualiser la prédication de l’évangile.

 

ÉTAPE 4—Créer

 

Coin du moniteur: Après avoir raconté l’histoire de sa conversion devant le roi Agrippa, Saul a stipulé la devise convaincante de sa vie depuis l’expérience sur la route de Damas: « je n’ai pas été rebelle à la vision céleste » (Actes 26:19, BJ). Cette courte phrase résume la vie entière, faite de témoignage et de martyre du grand apôtre. Encouragez chaque membre à dire ou à écrire une seule instruction qui résume sa vie et son but en tant que chrétien.

 

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Helen Yen

 

Unis par la Mission

 

Qu’ont en commun ces trois personnes? Elles sont Unies par le désir de voir l’évangile se répandre dans leurs pays dans la Division de l’Asie-Pacifique Nord.

 

Découvrez Kurihara Kimiyoshi; un pionnier de la Mission Globale au Japon; Soyloo Serjkhuu, une fille de 14 ans en Mongolie; et Ki-Jo Moon, un pasteur de dimanche, qui est devenu Adventiste en Corée du Sud, dans les rapports missionnaires trimestriels des adultes (bit.ly/adultmission) et des enfants (bit.ly/childrensmission).

 

Merci de soutenir la

 

Mission Adventiste par

 

vos prières et vos

 

offrandes missionnaires

 

de l’école du sabbat.

 

Soyloo Serjkhuu

 

Ki-Jo Moon

 

ETM Engagement Total de chaque Membre

 

LE TEMPS DE L’ETM

 

Qu’est-ce que l’engagement total de chaque membre?

 

ETM est un programme d’évangélisation de grande envergure par l’église sur le plan mondial et qui implique chaque membre, chaque église locale, chaque entité administrative, chaque ministère de sensibilisation du public, mais aussi de la sensibilisation personnelle et institutionnelle.

C’est un plan d’évangélisation intentionnel, axé sur un calendrier, qui détecte les besoins des familles, des amis et des voisins. Le programme partage ensuite comment Dieu répond à chaque besoin, aboutissant à l’implantation d’églises et à la croissance de l’église, en mettant l’accent sur la retenue, la prédication, le partage et le discipulat.

COMMENT METTRE EN ŒUVRE ETM À L’ÉCOLE DU SABBAT

 

Dédiez les 15 premières minutes* de chaque leçon pour planifier, prier et partager:

 

ETM INTERNE : Planifiez de visiter, de prier, et de prendre soin des membres manquants ou malades, et assignez des quartiers aux membres. Priez et discutez des moyens de pourvoir aux besoins des familles ecclésiales, des membres inactifs, des jeunes, des femmes, des hommes, et des diverses façons d’impliquer la famille de l’église.

ETM COMMUNAUTAIRE: Priez et réfléchissez aux moyens d’atteindre votre communauté, ville et monde, en accomplissement du mandat évangélique qui consiste à semer, récolter et conserver. Impliquez tous les ministères dans l’église lorsque vous planifiez les projets d’évangélisation à court et à long terme. ETM est un programme d’actes intentionnels de bonté. Voici quelques façons pratiques de s’impliquer personnellement:

  1. Développez l’habitude de trouver des besoins de votre communauté.

 

  1. Faites des plans pour répondre à ces besoins.

 

  1. Priez pour l’effusion de l’Esprit Saint.

 

ETM EXTERNE: Étudiez la leçon. Encouragez les membres à s’engager dans l’étude biblique individuelle. Adoptez une méthode participative à l’école du sabbat. Étudiez pour la transformation, et non pour l’information.

ETM: Communion fraternelle, Évangélisation, Mission Mondiale. 15 minutes. Activités: Prier, planifier, organiser pour l’action. Prendre soin des membres manquants. Planifier des sorties.

 

ETM: Étude de la leçon. 45 Min. Activités: Impliquer tout le monde dans l’étude de la leçon. Poser des questions. Mettre en évidence les principaux textes.

 

ETM: Déjeuner. Planifier un déjeuner pour la classe après le culte. PUIS SORTIR POUR VISITER QUELQU’UN !

 

* Ajuster le temps si nécessaire.

 

* 4 au 10 Aout

 

Le ministère de Pierre

 

Sabbat Après Midi

 

Lecture de la semaine: Actes 9:32-43, Actes 10:9-16, Éphésiens 2:11-19, Actes 11:1-26, Actes 12:1-18.

 

Verset à mémoriser: « Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: en vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui Le craint et qui pratique la justice Lui est agréable. » (Actes 10:34, 35, LSG).

 

Avec le départ de Paul de Tarse, Pierre est à nouveau le personnage principal dans le récit de Luc des débuts de l’église chrétienne. Pierre est dépeint dans un ministère itinérant dans toute la Judée et les régions avoisinantes. Le livre des Actes rapporte ici deux histoires miraculeuses brèves, la guérison d’Énée et la résurrection de Tabitha (Dorcas), qui sont ensuite suivies de l’histoire de Corneille dans le chapitre 10.

 

La conversion des païens était la question la plus controversée dans l’église apostolique. Bien que les discussions qui ont suivi le baptême de Corneille fussent loin de résoudre toutes les difficultés, l’effusion de l’Esprit, suite à ce qui était arrivé à la Pentecôte, a contribué à convaincre Pierre et les frères à Jérusalem que les bénédictions de l’évangile n’étaient pas réservées aux Juifs uniquement. Pendant ce temps, l’église à Antioche avait commencé déjà à prêcher aux païens.

 

L’étude de cette semaine parle également d’une nouvelle montée d’un court temps de persécution, sous le roi Hérode – et son impact sur les apôtres, qui avaient échappé aux persécutions menées par Saul.

 

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 11 Aout.



Leçon

 

6

 

(page 46 du guide standard)

 

5 Aout

 

À Lydde et Joppé

 

Pierre visitait les communautés chrétiennes à travers la région côtière de la Judée. Son but était sans doute de leur donner une instruction doctrinale (Ac. 2:42), mais Dieu l’a utilisé puissamment pour faire des miracles de la même envergure que ceux opérés par Jésus Lui-même.

 

Lisez Actes 9:32-35. Quelles ressemblances voyez-vous dans le miracle de Jésus dans Luc 5:17-26 et la guérison d’Énée?

 

Malgré la brièveté du récit, le miracle nous rappelle l’histoire bien connue du paralytique de Capharnaüm guéri par Jésus (Luc 5:17-26). Même les détails sur le lit sont similaires. Cependant, plus important encore, la guérison d’Énée a eu un grand impact, non seulement à Lydde, mais aussi dans la plaine côtière de Saron. Après avoir vérifié par eux-mêmes la réalité du miracle, beaucoup de gens se sont donnés au Seigneur.

 

Lisez Actes 9:36-43. Revoyez l’histoire de la résurrection de Tabitha. Qu’y a-t-il de si spécial à son sujet?

 

Tabitha – un nom araméen signifiant « gazelle »; et Dorcas en grec – était une croyante très aimée dans son quartier en raison de ses œuvres de charité chrétienne. L’histoire de sa résurrection correspond également à un miracle opéré par Jésus, la résurrection de la fille de Jaïrus (Luc 8:41, 42, 49-56), dont Pierre avait été témoin oculaire. Suivant l’exemple de Jésus, il a demandé à tout le monde de quitter la salle (voir Marc 5:40). Puis il se mit à genoux et pria. Après, il a ordonné au mort, « Tabitha, lève-toi » (Actes 9:40, LSG).

 

Certains pensent que si seulement ils pouvaient voir un vrai miracle, comme ce qui s’est passé ici, alors ils croiraient. Et bien que parfois les miracles aient aidé certaines personnes à avoir la foi, la Bible est remplie d’histoires de gens qui ont vu des miracles et qui n’ont pas cru. Sur quoi, alors, notre foi devrait-elle se fonder?

 

Dimanche

 

(page 47 du guide standard)

 

6 Aout

 

Chez Corneille

 

Pierre est resté avec un certain Simon à Joppé, un tanneur commerçant (Actes 9:43). Pendant ce temps, à Césarée, environ 40 kilomètres de Joppé, vivait un centurion romain appelé Corneille. Lui et sa famille étaient adorateurs dévots de Dieu, bien qu’ils n’eussent pas encore formellement adhéré au judaïsme, ce qui signifie que Corneille demeurait un Gentil incirconcis. Dans une vision donnée par Dieu, il a été chargé d’envoyer des messagers à Joppé et d’inviter Pierre à le visiter (Actes 10:1-8).

 

Lisez Actes 10:9-16, 28, 34, 35. Qu’est-ce que Pierre a eu comme expérience et comment il l’a interprété?

 

Il est important de savoir que la vision de Pierre n’était pas une révélation sur la nourriture, mais plutôt sur les gens. C’est vrai que c’était vers midi et Pierre avait faim, et la voix lui disait de tuer et de manger; cependant, Dieu utilisait la vision, pas pour supprimer la distinction entre les animaux purs et impurs, mais pour enseigner à Pierre le caractère inclusif de l’évangile.

 

La vision était explicitement destinée à briser la résistance de Pierre contre les païens. Pierre pensait que s’il entrait dans la maison de Corneille et communiait avec lui, il serait lui-même souillé et deviendrait par-là indigne à l’adoration dans le temple, ou impur pour se présenter devant la présence de Dieu. Les Juifs de la Judée et des régions avoisinantes du premier siècle ne s’associaient pas aux Gentils incirconcis.

 

Le problème venait de la théologie contemporaine, qui excluait les Gentils de la communauté d’Israël, même si cette opinion était devenue une perversion de la raison d’existence d’Israël en tant que nation, qui devait tendre la main au monde pour apporter à tous la connaissance du vrai Dieu.

 

Puisque la circoncision était le signe de l’alliance abrahamique, les Gentils incirconcis étaient séparés et traités avec mépris. Ils n’avaient aucune part que ce soit aux bénédictions de l’alliance, sauf s’ils acceptaient la circoncision et devenaient Juifs. Un tel concept, cependant, était incompatible avec la portée universelle de la mort de Jésus, telle que les premiers croyants devaient la comprendre au fil du temps.

 

Lisez Tite 2:11, Éphésiens 2:11-19 et Galates 3:26-28. Qu’est-ce que ces textes nous enseignent sur l’universalité du message évangélique? Qu’est-ce que cela devraient nous dire sur combien il est mauvais pour les chrétiens d’arborer des préjugés à l’encontre de quelque groupe que ce soit, fondés sur l’ethnicité?

 

Lundi

 

(page 48 du guide standard)

 

7 Aout

 

Le don de l’Esprit

 

Actes 10:44-48 révèle un moment critique dans l’histoire de l’église primitive. C’était la première fois que l’évangile était prêché aux Gentils incirconcis par l’un des apôtres. Contrairement aux croyants hellénistes, les apôtres et les autres croyants de Judée n’étaient pas prêts à recevoir des païens dans l’église. Épousant l’idée que Jésus était le Messie d’Israël (seulement), ils pensaient que l’évangile ne devait être partagé qu’avec les Juifs de près et de loin. Les Gentils devraient d’abord être convertis au judaïsme avant d’être acceptés dans la communauté de foi. En d’autres termes, avant que les Gentils ne deviennent chrétiens, ils devaient tout d’abord devenir des Juifs. C’est là une pensée qui devait être changée parmi ces premiers croyants juifs.

 

Le don des langues à Corneille et à sa famille s’ajoutait comme un signe clair et observable qu’un tel concept était erroné, et que Dieu n’a pas de favoris, et que sur le plan du salut, les Juifs et les Gentils étaient sur un pied d’égalité devant Lui.

 

Lisez Actes 11:1-18. Comment l’église de Jérusalem a-t-elle réagi à l’expérience de Pierre à Césarée?

 

Le préjudice juif établi de longue date concernant les Gentils a conduit les croyants de Jérusalem à critiquer Pierre d’avoir mangé avec des gens incirconcis. Il semble qu’ils étaient plus préoccupés par les scrupules des cérémonies juives juifs que par le salut de Corneille et de sa famille. Ils craignaient que l’église ne se rompît avec ces pratiques, ce qui représenterait un déni de la foi d’Israël; cela conduirait à la perte de la faveur de Dieu et ils devraient assumer la responsabilité eux-mêmes face aux mêmes accusations – de leurs compatriotes juifs – et c’est ce qui avait conduit à la mort d’Étienne.

 

« Le moment était venu où une nouvelle tâche allait être entreprise par l’église du Christ. La porte que de nombreux Juifs convertis avaient tenue fermée aux Gentils allait maintenant s’ouvrir sans plus tarder. Et les Gentils qui accepteraient l’évangile devaient être considérés sur un pied d’égalité avec les croyants juifs, sans avoir besoin d’observer le rite de la circoncision. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, p. 121.

 

Tout comme à la Pentecôte, ici aussi, ils parlaient en langues réelles mais inconnues par eux, plutôt que des langues extatiques ou célestes. Seulement, l’objectif était différent: alors que pour les apôtres, le don visait une mission d’envergure mondiale de l’église, pour Corneille, c’était comme une confirmation que Dieu opérait aussi parmi les païens.

 

Mardi

 

(page 49 du guide standard)

 

8 Aout

 

L’église à Antioche

 

Motivé par la conversion de Corneille, Luc interrompt brièvement son récit du ministère de Pierre pour décrire la progression initiale de l’évangile parmi les Gentils.

 

Lisez Actes 11:19-26. Qu’est-il arrivé lorsque certains réfugiés de Jérusalem vinrent à Antioche?

 

Cette section d’Actes 11 renvoie à la persécution de Paul dans le chapitre 8. Ainsi, alors que les développements précédents ont eu lieu en Judée et ailleurs, certains des croyants hellénistes qui étaient contraints de quitter Jérusalem répandaient l’évangile tout au long de leur passage au-delà des frontières de la Judée.

 

Luc accorde une attention particulière à la grande ville d’Antioche, en Syrie, où les réfugiés ont commencé à prêcher à leurs compatriotes juifs et aux Hellénistes, et beaucoup d’entre eux acceptaient la foi. Le mandat donné par Jésus dans Actes 1:8 était encore accompli grâce aux efforts de ces chrétiens juifs hellénistes. Ce sont eux qui sont devenus de véritables fondateurs de la mission auprès des Gentils. En raison du succès de l’église à Antioche, les apôtres à Jérusalem avaient décidé d’y envoyer Barnabas pour évaluer la situation. Remarquant les grandes possibilités pour la promotion de l’évangile, Barnabas alla chercher Paul qui était encore à Tarse, ayant eu le sentiment qu’il serait une aide vitale.

 

Barnabas avait raison. Au cours de l’année où Paul et lui ont travaillé ensemble, de grandes foules, pour la plupart des Gentils, ont pu entendre l’évangile. L’enthousiasme avec lequel ils parlaient de Jésus-Christ ont fait que les croyants étaient reconnus pour la première fois en tant que « chrétiens » (Actes 11:26). Qu’ils « [fussent] appelés » chrétiens indique que le terme avait une origine exogène (inventé par ceux de l’extérieur) à l’église, probablement comme une forme de moquerie, tandis que les croyants préféraient se considérer comme des « frères » (Ac. 1:16), « les disciples » (Actes 6:1), ou même « les saints » (Actes 9:13). Au moment où Actes était écrit, le terme « chrétien » était devenu une désignation commune (Actes 26:28), et Luc semble l’approuver. « Chrétien » signifie un disciple ou un adepte de Christ.

 

Que signifie pour vous le fait d’être appelé « chrétien »? Qu’y a-t-il de votre vie qui soit vraiment chrétien? Autrement dit, combien êtes-vous différent des non-chrétiens sur les choses qui comptent vraiment?

 

Mercredi

 

(page 50 du guide standard)

 

9 Aout

 

Les persécutions d’Hérode

 

Encore en Judée, les croyants sont confrontés à la persécution du roi Hérode, avec l’exécution de Jacques, le frère de Jean et fils de Zébédée (Marc 1:19). Il voulait faire de même avec Pierre.

 

Lisez Actes 12:1-4. Qu’est-ce que cela nous enseigne sur les défis de l’église primitive?

 

Le roi Hérode mentionné ici est Agrippa I, le petit-fils d’Hérode le Grand (Matthieu 2:1); Il a régné en Judée de l’an 40 à l’an 44 de notre ère. À la suite de son semblant de piété populiste, il a grandi en popularité parmi ses sujets juifs, en particulier les Pharisiens. Sa tentative de gagner la faveur des Juifs en attaquant les apôtres s’accorde parfaitement avec ce que nous savons de lui selon d’autres sources.

 

Puisque l’exécution de Jacques était efficace dans l’accomplissement du dessein d’Agrippa, il voulut aussi exécuter Pierre. Pierre fut arrêté et gardé par quatre escouades de quatre soldats chacune, une escouade devait le surveiller pendant quatre veilles de la nuit. Pierre avait quatre soldats à tout moment avec lui: il était enchainé par deux soldats, un de chaque côté, et les deux autres gardaient l’entrée. Ces précautions extrêmes étaient certainement prises pour tenter d’éviter ce qui était déjà arrivé à Pierre (et Jean) quelque temps auparavant (Actes 5:17-20).

 

Lisez Actes 12:5-18. Qu’est-il arrivé en réponse aux prières des frères et sœurs?

 

La nuit avant le jour où Agrippa avait prévu de juger et d’exécuter Pierre, ce dernier sort une nouvelle fois miraculeusement grâce à l’intervention d’un ange.

 

Ensuite, le récit rapporte aussi l’histoire de la mort d’Agrippa à Césarée (Actes 12:20-23). Des tentatives furent faites pour identifier la cause de sa mort (péritonite, ulcère, poison, etc.); cependant, Luc est clair que le roi est mort à cause d’un jugement divin.

 

Jacques est tué, Pierre est délivré et Hérode fait face au jugement divin. Dans certains cas, nous voyons la justice; dans d’autres, cela n’apparait pas aussi clairement. Qu’est-ce que cela devrait nous apprendre sur comment nous n’avons pas toutes les réponses à toutes nos questions et pourquoi nous devons vivre par la foi face à ce que nous ne comprenons pas?

 

Jeudi

 

(page 51 du guide standard)

 

10 Aout

 

Réflexion avancée: « Dans le dixième chapitre des Actes, nous avons encore un autre cas de l’intervention des anges de Dieu, ce qui entraine la conversion de Corneille et de sa famille. Ces chapitres [8-10] doivent être lus avec une attention particulière. Nous voyons dans ces chapitres que le paradis est beaucoup plus proche du chrétien engagé dans l’œuvre du salut que beaucoup ne le croient. Nous devons aussi apprendre à travers ces chapitres la leçon sur la crainte de Dieu pour chaque être humain, et que chacun devrait traiter l’homme comme l’un des instruments du Seigneur pour l’accomplissement de Son œuvre sur la terre. » – Ellen G. White, Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1059.

 

« Lorsque l’église prie, la cause de Dieu avance et Ses ennemis sont réduits à néant, même si cela ne dispense pas l’église de la souffrance et du martyre; la foi de Luc en la victoire de l’évangile est parfaitement réaliste et il reconnait que bien que la parole de Dieu ne soit pas entravée, Ses serviteurs peuvent avoir à souffrir et être liés. » – I. Howard Marshall, The Acts of the Apostles (Grand Rapids: Eerdmans, 1980), pp. 206, 207.

 

Discussion:

 

Corneille est décrit comme « pieux et [craignant] Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement » (Actes 10:2, LSG). Il est évident que l’Esprit de Dieu travaillait déjà avec Corneille longtemps avant sa rencontre avec Pierre. Serait-ce que sa vie de dévotion était une occasion pour Dieu de lui enseigner le message de l’évangile? Quelle leçon y a-t-il pour nous dans son histoire?

 

En classe, revenez à la question finale de lundi et posez-vous cette question: quel est le contexte culturel, social, et politique dans lequel vous vivez et qui cultive le genre de tensions ethniques que les chrétiens ne sont pas censés avoir? En d’autres termes, quand il le faut, comment pouvons-nous tous en tant que chrétiens, nous élever au-dessus de notre culture et de notre contexte?

 

Malgré leurs dégâts, les efforts de Paul pour persécuter les chrétiens sont transformés en bienfaits: les réfugiés qui sont venus à Antioche ont commencé à prêcher aux Juifs et aux Hellénistes. En classe, partagez une expérience personnelle où Dieu a transformé la douleur et la souffrance en bénédiction.

 

Jacques était l’un des disciples les plus proches de Jésus (Marc 5:37, 9:2, 14:33); pourtant, il fut le premier des douze à souffrir le martyre. Quels autres exemples trouvons-nous dans la Bible des gens fidèles souffrant injustement? Quels enseignements devrions-nous tirer de ces récits pour nous-mêmes sur la question de la souffrance?

 

Vendredi

 

(page 52 du guide standard)

 

Histoire Missionnaire

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Un cauchemar récurrent

 

par Andrew McChesney, Mission Adventiste

 

Le rêve effraya Helen Yen, une femme au foyer à la retraite à Taipei, capitale de Taïwan. Dans le rêve, elle allait quelque part, et puis, elle se rend compte qu’elle ne pouvait pas trouver son chemin du retour. Le cauchemar la tourmentait tous les soirs.

 

Les heures de la journée étaient plus agréables. Helen passait du temps avec son mari, ses enfants adultes et sa petite-fille. Elle commença à participer aux cours gratuits sur la ménopause à l’hôpital adventiste de Taiwan.

 

Lors de ses cours, Helen apprit que l’Église Adventiste voisine à Sung Shan cherchait des volontaires pour un nouveau programme de sensibilisation communautaire. L’église prévit d’offrir des classes chaque mardi sur la maladie d’Alzheimer, un enjeu majeur dans la communauté locale, ainsi que des cours de cuisine et des études bibliques les mercredis et jeudis. « J’avais toujours voulu faire du bénévolat dans la communauté », déclara Helen dans une interview à l’église. « Je n’avais jamais entendu parler des Adventistes avant. Mais je venais de visiter cette église, et le pasteur m’a invitée à aider dans la cuisine. » Helen allait à l’église à 6 h 00 les mardis pour cuire le pain à vendre lors des cours sur la maladie d’Alzheimer. Le pain, également offert à 180 membres de l’église, aide à compléter le financement de la sensibilisation communautaire dans la Fédération de Taiwan.

 

Helen dit que le bénévolat lui a donné un nouveau sens d’accomplissement et de joie. Elle a commencé à fréquenter l’église tous les jours ouvrables et bientôt, elle y a suivi des études bibliques dirigées par l’épouse du pasteur, Brenda Huang, qui supervise le programme de sensibilisation. Helen, autrefois pratiquante du dimanche, a appris le sabbat du septième jour.

 

« J’ai senti quelque chose d’étrange dans mon cœur » dit Helen. « Je ne pouvais plus vivre comme avant après la découverte de cette nouvelle vérité ». Elle commença à adorer à l’Église Adventiste chaque sabbat. « Avant, je pensais être si comblée parce que j’ai un mari, des enfants et une petite-fille », dit-elle. « Mais par la suite, je me suis rendue compte qu’il y avait quelque chose de plus dans la vie. »

 

Deux ans après qu’Helen ait commencé à faire du bénévolat, elle s’apprêta à rejoindre l’église par le baptême. « Elle est notre premier fruit », dit le pasteur de l’église, Raymond Ko. Au total, 300 personnes fréquentent les services d’adoration à l’église chaque sabbat suite au programme de sensibilisation communautaire, dit-il.

 

Helen avait ce cauchemar récurrent de ne pas être en mesure de trouver son chemin de retour à la maison pendant un an. « Mais après que je suis venue à cette église, j’ai cessé d’avoir ce rêve », dit-elle. « J’ai compris que la vérité de l’Église Adventiste du Septième Jour est le chemin de la maison céleste ».

 

Vos offrandes missionnaires de l’école du sabbat contribueront à soutenir les programmes de sensibilisation communautaire tels que celui qui a conduit Helen Yen, à gauche, au baptême.

 

La leçon en bref

 

Texte clé: Actes 9:32-43, Actes 10

 

Objectifs:

 

Savoir: Reconnaitre les dons de pastorat et d’administration chez l’apôtre Pierre.

 

Ressentir: Apprécier le courage et l’audace qui caractérisent le ministère de Pierre.

 

Agir: Appliquer les leçons de la vie et du ministère de Pierre pour édifier notre vie personnelle et la vie ecclésiale.

 

Plan de l’étude:

 

  1. Savoir: La force de Pierre

 

A Qu’est-ce qui a transformé une personne vacillante comme Pierre en un témoin audacieux et courageux pour Jésus?

 

B Comment la prière a-t-elle joué un rôle important dans la vie et le ministère de Pierre? Comment Pierre a-t-il fait face aux attentes des croyants dans divers endroits où il a exercé son ministère?

 

  1. Ressentir: Les caractéristiques de leadeur chez Pierre

 

A Bien que Pierre fût un chef éminent de l’église, comment s’est-il rendu disponible lui-même au commun du peuple dans l’église? Qu’est-ce que cela nous apprend sur le caractère de Pierre comme pasteur et leadeur?

 

III. Agir: Apprendre de Pierre

 

A Que pouvons-nous apprendre de l’approche de Pierre dans la réponse aux besoins individuels et ecclésiaux?

 

Résumé: Pierre en tant que membre d’église, homme de prière, évangéliste et dirigeant d’église, est un modèle que les chrétiens doivent imiter.

 

Cycle d’apprentissage

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Actes 9:32-43

 

Concept clé de croissance spirituelle: Après la résurrection, Jésus a pris le temps de préparer Ses disciples pour leur ministère à venir. Pierre avait renié Jésus trois fois avant Sa mort. Jésus ressuscité a posé trois fois la question s’il pouvait compter sur Pierre pour assumer les responsabilités de disciple. « La question que le Christ adressa à Pierre a une profonde signification. Il n’y a qu’une condition à remplir pour être disciple et pour entrer au service de Jésus. “M’aimes-tu?” demande-t-Il. C’est la chose essentielle. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 815.

 

Coin du moniteur: Commencez la classe avec un examen des échecs et des réussites de Pierre avant la résurrection.

 

Le souper étant achevé, et Jésus, ayant en vue Gethsémané, regarda Pierre et dit, « Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. » (Luc 22:31, 32, LSG). Pierre ne comprenait pas la portée de ces paroles, mais il jura son allégeance indéfectible à Jésus avec la volonté d’assurer Sa défense, et si cela était nécessaire, aller avec Lui, « et en prison et à la mort » (Luc 22:33, LSG). Cependant, tout au long, Pierre avait été une figure vacillante. À un moment donné, il a avoué que Jésus est le Christ de Dieu; à un autre, Pierre a nié L’avoir connu. Pierre a marché sur l’eau, mais sa foi fit place au doute, et le miracle faillit se transformer en catastrophe. Jésus a partagé Gethsémané avec Pierre, un rare privilège – mais Pierre a choisi de dormir. Pierre a coupé l’oreille d’un officier, mais il ne pouvait pas avoir le courage nécessaire pour affronter la requête d’une simple servante de chambre au sujet de Jésus. Le coq chanta, et Pierre pleura. Jésus fut crucifié à l’extérieur de Jérusalem pour les péchés de Pierre et pour les péchés du monde. Le troisième jour, Pierre vit Jésus ressuscité. Sa vie ne fut plus jamais la même. Le Seigneur transforma Pierre en une nouvelle personne, quelqu’un qui pouvait prêcher avec fermeté à la chaire le jour de la Pentecôte.

 

Discussion: La vie en Christ est à la fois un privilège et une responsabilité. Quels sont quelques-uns de ces privilèges et responsabilités? Comment échouons-nous souvent devant nos responsabilités?



ÉTAPE 2—Explorer

 

Coin du moniteur: Jésus dit à Pierre: « quand tu seras converti, affermis tes frères » (Luc 22:32, LSG). Pierre était un triste paradoxe des choses et leurs contraires – la force et la faiblesse, l’audace et la timidité, la fidélité et la trahison. Mais la prière de son Maitre était déjà avec lui, et Jésus avait assuré à Pierre qu’il reviendrait à Lui. Pierre pouvait Le renier, mais ce reniement ne serait pas la fin de l’histoire. C’est un échec temporaire, car le Seigneur l’a rassuré avec Ses prières. L’espoir que le Seigneur avait en Pierre ne sera pas vain: Pierre affermira ses frères. C’est alors que nous avons le puissant Pierre, versé dans la Parole et rempli de l’Esprit pour l’interpréter, un homme par l’intermédiaire duquel l’Esprit de Dieu convainc les foules à se repentir du péché et à accepter Jésus comme leur Sauveur. Et cet apôtre intrépide, audacieux et puissant fortifiait les croyants – les nécessiteux, les douteux, les mourants, les étrangers – dans l’accomplissement de l’espoir que Jésus avait en lui de raffermir ses frères.

 

La leçon de cette semaine se concentre sur Pierre, qui a raffermi les croyants et brisé les barrières raciales afin que l’église se développât.

 

Commentaire biblique

 

  1. Pierre: celui qui veille sur les croyants (Révisez Actes 9:32-35 avec la classe.)

 

Dans l’histoire des missions et de la croissance de l’église, nous constatons souvent un phénomène étrange. L’évangéliste principal derrière l’avancement est souvent très accablé par la croissance de l’effectif, le développement et la collecte de fonds au point que le contact personnel et les visites aux membres sont négligés ou assignés à d’autres. Bien que la séparation des tâches soit un concept important dans le ministère, les dirigeants ne doivent pas perdre contact avec « les racines de l’herbe ».

 

Pierre, dont la prédication a secoué Jérusalem et a été fondamentale dans la grande vague de la croissance de l’église, nous donne le bon exemple en visite pastorale: « Pierre visitait tous les saints » (Actes 9:32, LSG) pour les fortifier et les encourager. Il descendit à Lydde, où il rencontra Énée, paralysé et alité depuis huit ans. Pierre Lui apporta la guérison par ces paroles: « Jésus-Christ te guérit » (Actes 9:34, LSG). L’apôtre-pasteur-évangéliste ne voulait pas que les croyants à Lydde manquent l’essentiel: la guérison est importante, mais le plus important est de confesser que Jésus-Christ est le Guérisseur par excellence. C’est en Lui que se trouve la puissance miraculeuse du Créateur.

 

Bientôt un nouveau miracle se produit. À environ 17 km au nord-ouest de Lydde se trouve Joppé où l’église vient de subir un vide douloureux et inespéré: Dorcas, une femme qui « faisait beaucoup de bonnes œuvres et d’aumônes » était morte (Actes 9:36, LSG) – une femme qui a pris sa foi et son appel au sérieux et qui a fait parler l’évangile à travers le langage des « tuniques et des vêtements » (Actes 9:39). Jésus restaura Dorcas à son ministère de l’aiguille et du fil et redonna le sourire aux cœurs affligés des veuves de Joppé.

 

Considérez ceci: Puis un troisième miracle: « Pierre demeura quelque temps à Joppé, chez un corroyeur nommé Simon. » (Actes 9:43, LSG). Un corroyeur ou tanneur travaille avec le cuir, traite la peau d’animaux morts, une occupation qui faisait de Simon le corroyeur un « impur » (Nom. 19:11-13), ce n’est vraiment pas le genre de compagnon qu’un Juif consciencieux peut avoir. Comment les murs de séparation avaient-ils commencé à tomber dans cette rencontre?

 

  1. Pierre: celui qui a traversé les frontières (Examinez Actes 10 avec la classe.)

 

« Dieu accomplit mystérieusement Ses merveilles! » (William Cowper). C’est ainsi qu’Il a œuvré dans la vie de Pierre et de Corneille. L’histoire nous raconte comment Dieu a fait tomber les murs de séparation entre les Juifs et les Gentils afin de créer un seul corps uni en Christ. Les facteurs de division – Juifs ou Gentils, esclaves ou libres, hommes ou femmes, Blancs ou Noirs, riches ou pauvres – n’ont pas leur place dans la communion du Sauveur crucifié et ressuscité. Pierre ne proclamait pas encore complètement que Christ est « notre paix, Lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation… afin de créer en Lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix » (Eph. 2:14, 15, LSG). Mais Pierre avait commencé le processus d’apprentissage: il avait choisi de rester avec un tanneur à Joppé.

 

Le Saint-Esprit voulait que Pierre comprenne mieux les relations chrétiennes, et à travers cette vision de midi sur la terrasse du tanneur, il fut montré à l’apôtre qu’il n’avait ni l’autorité ni le droit d’appeler quelqu’un impur ou intouchable. C’était le message principal que Pierre devait apprendre plus tard de la vision des créatures impures que Dieu lui ordonnait de tuer et manger (Actes 10:13). Dieu ordonna à Pierre de descendre et de rencontrer la nouvelle réalité que l’évangile avait produite: les émissaires de Corneille étaient à la porte. Pierre s’empressa de faire passer le message: « Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur » (Actes 10:28, LSG). L’apôtre était prêt à violer la grande barrière entre les Juifs et les Gentils et entrer dans la maison de Corneille. Et Dieu a fait le reste.

 

Plus tôt, Corneille, un centurion romain à Césarée, était dans la prière. Un homme pieux, homme de prière, craignant Dieu, et généreux (Actes 10:2), Corneille était sur ses genoux pour le rendez-vous de 15 h avec Dieu. En réponse à sa requête persistante de connaitre la vérité et son sérieux à mieux connaitre Dieu, un ange demanda à Corneille d’aller chercher Pierre à Joppé, à quelques 65 km au sud de Césarée. Aucune recherche de la vérité de l’évangile ne reste vaine sans que Celui qui est la vérité et la vie ne réponde. La recherche sincère de la vérité ouvre immédiatement la voie aux anges célestes à venir au secours du demandeur.

 

Les premières paroles de Pierre chez Corneille étaient l’unité dans l’évangile: Dieu est impartial entre les Juifs et les Gentils, et Jésus-Christ est Seigneur de tous (Actes 10:34-36). Là où l’unité devient une insistance essentielle de l’évangile, c’est le signe le plus évident que le Saint-Esprit est à l’œuvre. Et c’est ainsi que, avant même que Pierre ne termine sa prédication, « le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole » (Actes 10:44, LSG). « Tous ceux » incluent circoncis et incirconcis, Juifs et Gentils, hommes et femmes. Face à cet agrément indéniable du ciel, qui sont des mortels pour continuer à s’accrocher aux murs de la division? La maison du centurion devint le premier endroit où ces murs de haine et de division furent démolis par l’Esprit Saint.

 

Considérez ceci: Le récit de la création a annoncé que l’humanité, créée à l’image de Dieu, avait hérité d’une unité commune (Gen. 1:26). La croix a affirmé que dans le Christ il n’y a « ni Juif ni Grec... ni esclave ni libre... ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Christ Jésus » (Galates 3:28, LSG). Pourquoi, alors, avons-nous encore des dissensions au sein des communautés chrétiennes? Comment faire face à ce problème? Où doit commencer la solution?

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Coin du moniteur: Pierre connaissait personnellement Jésus. Pierre pouvait parler de l’art de la pêche, que ce soit la pêche aux poissons ou aux personnes. Avec Christ au centre, Pierre pouvait s’attarder sur la guérison de sa belle-mère, l’alimentation des 5 000, la montagne de la transfiguration, l’homme à la piscine (réservoir de siloé), les 10 lépreux, la promenade sur la mer, Lazare, son propre reniement de Jésus, le baiser de Judas, la croix et la résurrection. Pour Pierre, la vie n’était pas un récit des évènements, mais le partage d’une certitude. Sa vie était un témoignage vivant de ce que le Seigneur a fait et peut faire!

 

Application:

 

Pierre était souvent une personne ambigüe et contradictoire. Le point de démarcation peut être vu en considérant Pierre avant la Pentecôte et Pierre après la Pentecôte. Que s’est-il réellement passé avec Pierre et qui a donné ce changement authentique dans sa vie? Comment la réception de l’Esprit Saint affecte-t-elle la vie spirituelle d’un individu?

 

ÉTAPE 4—Créer

 

Coin du moniteur: Apportez des bouts de papier en classe. Sur chaque papier, écrivez un incident dans la vie de Pierre ou un texte de l’évangile qui se rapporte à lui. À l’issue de l’étude de la leçon, rassemblez les feuilles dans un petit panier ou un sac. Demandez à chaque membre de choisir un papier et de partager avec la classe ses premières impressions sur l’incident ou le texte.

 

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*11 au 17 Aout

 

Premier voyage missionnaire de Paul

 

Sabbat Après-Midi

 

Lecture de la semaine: Actes 13, 2 Corinthiens 4:7-10, Romains 10:1-4, Rom. 3:19, Actes 14:1-26, Romains 9-11.

 

Texte à mémoriser: « Sachez donc, hommes frères, que c’est par Lui que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par Lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse » (Actes 13:38, 39, LSG).

 

Assurément, l’évangile devait être prêché aussi bien aux païens qu’aux Juifs. C’était un message que les premiers chrétiens juifs commençaient à saisir lentement mais surement.

 

Le premier rapport biblique explicite des Gentils se joignant à la foi à grande échelle se déroule à Antioche. En d’autres termes, c’est à Antioche que la première église des Gentils était fondée, même s’il y avait également un nombre important de croyants juifs (Galates 2:11-13). Grâce au zèle missionnaire de ses fondateurs et de la nouvelle impulsion fournie par l’arrivée de Barnabas et de Paul, l’église s’est rapidement développée, et elle est devenue le premier centre chrétien important en dehors de la Judée. En effet, sur certains plans, Antioche dépassait même l’église de Jérusalem.

 

Avec les Apôtres encore restés à Jérusalem, Antioche devint le berceau des missions chrétiennes. C’est de là et avec le soutien initial des croyants, que Paul a effectué tous ses trois voyages missionnaires. C’était à cause de leur engagement que le christianisme est devenu ce que Jésus avait voulu: une religion mondiale, celle dans laquelle l’évangile pouvait se propager « à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple » (Apo. 14:6, LSG).

 

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 18 Aout.



Leçon

 

7

 

(page 56 du guide standard)

 

12 Aout

 

Salamine et Paphos

 

Dans Actes 13, Luc ramène le récit à Antioche afin d’introduire le premier voyage missionnaire de Paul, ce qui occupe deux chapitres entiers (Actes 13, 14). D’ici jusqu’à la fin du livre, l’accent est mis sur Paul et ses missions auprès des Gentils. Il s’agit du premier effort missionnaire dans les Actes qui soit délibéré et soigneusement planifié par une église individuelle; cependant, Luc est prudent en soulignant qu’une telle entreprise est un plan de Dieu et non une initiative des croyants eux-mêmes. Mais la vérité est que Dieu peut œuvrer par nous seulement quand nous nous plaçons volontiers dans une position où Il peut se servir de nous.

 

Lisez Actes 13:1-12. Quels points principaux Luc souligne-t-il en ce qui concerne les activités de Barnabas et de Paul à Chypre?

 

Une séance de jeûne et de prière d’intercession a précédé le départ des missionnaires; dans ce contexte, l’imposition des mains était essentiellement un acte de consécration, ou une disposition à la grâce de Dieu (Actes 14:26) pour la tâche à accomplir.

 

L’ile de Chypre se situe dans le coin nord-est de la mer Méditerranée, non loin d’Antioche. C’était un endroit naturel pour commencer, parce que non seulement Barnabas était de Chypre, mais aussi l’évangile avait déjà atteint l’ile. Cependant, il restait certainement encore beaucoup à faire.

 

Une fois à Chypre, Barnabas et Paul – et Jean Marc, cousin de Barnabas (Actes 15:39, Col. 4:10), qui était avec eux – prêchèrent dans les synagogues de Salamine. C’était la pratique régulière de Paul: prêcher d’abord, dans les synagogues avant de passer chez les Gentils. Puisque Jésus était le Messie d’Israël, c’était plus naturel de partager l’évangile aux Juifs premièrement. Après Salamine, ils se sont déplacés vers l’ouest, en prêchant (on peut le supposer) tout au long de leur passage, jusqu’à leur arrivée dans la capitale, Paphos. Le récit s’articule ensuite autour de deux personnes: un sorcier juif nommé Bar-Jésus, également connu sous le nom d’Élymas et Sergius Paulus, le gouverneur local romain. L’histoire fournit un bon exemple de comment l’évangile a été accueilli avec des réponses contrastantes: d’une part, une opposition ouverte; et d’autre part, une acceptation fidèle, même par les païens très prestigieux. Le langage utilisé dans Actes 13:12 implique clairement la conversion.

 

Pensez à comment, dans ce cas, c’était un Juif qui résistait à la vérité, alors qu’un Gentil l’avait acceptée. Comment cela peut-il nous aider à comprendre pourquoi parfois les croyants des autres confessions chrétiennes sont plus difficiles à atteindre avec la « vérité présente » que ceux qui n’ont pas encore cru du tout?

 

Dimanche

 

(page 57 du guide standard)

 

13 Aout

 

Antioche de Pisidie: 1ère Partie

 

De Chypre, Paul et ses compagnons firent voile pour Perge en Pamphylie, sur la côte sud de l’actuelle Turquie. Avant de partir pour Antioche de Pisidie, Luc rapporte deux changements indirects importants: Paul devient la figure de premier plan (jusqu’ici, Barnabas était toujours mentionné en premier) et Luc cesse d’utiliser le nom juif de Paul (« Saul ») et commence à se référer à lui comme « Paul » (Actes 13:9). C’est probablement parce qu’à l’avenir, Paul se retrouve surtout dans un environnement de lutte gréco-romaine. Actes 13:13 rapporte le retour de Jean Marc à Jérusalem. Le récit ne rapporte pas la raison de la désertion de Jean Marc. Ellen G. White a écrit que, face à la peur et au découragement à cause des difficultés devant eux, « [Marc] perdit courage, refusa d’aller plus loin, et retourna à Jérusalem. » – Les conquérants pacifiques, p. 170. Dieu n’a jamais promis que ce serait facile. Au contraire, Paul savait dès le départ que son service pour Jésus impliquerait beaucoup de souffrances (Actes 9:16), mais il a appris à se fonder entièrement sur la puissance de Dieu et c’est en cela que se trouve le secret de sa force (2 Corinthiens 4:7-10).

 

Lisez Actes 13:38. Quelle était l’essence du message de Paul dans la synagogue d’Antioche?

 

Actes 13:16-41 contient le premier des sermons de Paul rapportés dans le Nouveau Testament. Ce n’était pas, bien sûr, le premier sermon que Paul eût donné, et il n’y a aucun doute que ce soit un bref résumé de ce qu’il eût dit.

 

Le sermon est divisé en trois parties principales. Il commence par des convictions communes sur l’élection de Dieu d’Israël et de la royauté de David (Actes 13:17-23); cette partie est destinée à établir un point de contact avec son auditoire juif. Ensuite, il présente Jésus comme l’accomplissement des promesses de Dieu d’un descendant de David, qui apporterait le salut à Israël (Actes 13:24-37). La dernière partie est une mise en garde contre le rejet du salut offert par Jésus (Actes 13:38-41).

 

Le point culminant du sermon est aux versets 38 et 39, qui sont le cœur du message de Paul sur la justification. Le pardon et la justification sont disponibles uniquement par l’intermédiaire de Jésus et non par la loi de Moïse. Ce passage ne dit pas que la loi ait été abrogée. Il ne souligne que son incapacité à accomplir ce que les Juifs attendent qu’elle fasse, à savoir, la justification (Romains 10:1-4). Cette prérogative n’appartient qu’à Jésus-Christ (Galates 2:16).

 

Que signifie le fait que le salut se trouve seulement en Jésus? Comment concilier la nécessité de garder la loi morale de Dieu avec le fait que la loi ne peut justifier personne?

 

Lundi

 

(page 58 du guide standard)

 

14 Aout

 

Antioche de Pisidie: 2e Partie

 

Actes 13:38, 39, présente la question de l’incapacité de la loi à justifier; ce qui est un concept doctrinal important. Malgré le caractère contraignant de ses commandements moraux, la loi est incapable d’apporter la justification parce qu’elle ne peut pas produire une obéissance parfaite chez ceux qui l’observent (Actes 15:10, Romains 8:3). Même si la loi pouvait produire une obéissance parfaite en nous, cette obéissance parfaite ne peut pas expier les péchés passés (Rom. 3:19; Galates 3:10, 11). C’est pourquoi la justification ne peut pas être gagnée, même partiellement. Nous pouvons la recevoir uniquement par la foi dans le sacrifice expiatoire de Jésus (Romains 3:28, Gal. 2:16), un don que nous ne méritons pas. Bien que centrale à la vie chrétienne, nous ne gagnons pas le salut par l’obéissance.

 

Lisez Actes 13:42-49. Comment ont-ils reçu le message de Paul dans la synagogue?

 

Malgré la façon assez rude par laquelle Paul a terminé son message, la réaction de la plupart dans la synagogue était très favorable. Le sabbat suivant, cependant, les choses ont radicalement changé. Il est fort probable que « les Juifs » qui rejetaient le message de l’évangile fussent les chefs de la synagogue, ceux qui représentent le judaïsme officiel. Luc attribue leur attitude impitoyable envers Paul à la jalousie.

 

Dans l’antiquité, plusieurs aspects du judaïsme, tels que le monothéisme, le style de vie et même le jour du sabbat, ont exercé une forte attraction sur les non-Juifs, et beaucoup d’entre eux se joignaient à la foi juive comme prosélytes. La circoncision, cependant, était un obstacle sérieux, puisqu’elle était considérée comme une pratique barbare et dégoutante. En conséquence, beaucoup de Gentils fréquentaient les synagogues pour adorer Dieu, mais sans se convertir officiellement au judaïsme. Ceux-ci étaient connus comme « craignant-Dieu » et ce serait les craignant-Dieu, ainsi que les prosélytes, de la synagogue d’Antioche (Actes 13:16, 43) qui avaient contribué à répandre la nouvelle concernant le message de Paul en général, et les gens étaient venus en grand nombre. La possibilité de découvrir le salut sans avoir à se conformer au judaïsme était sans doute particulièrement attrayante pour beaucoup.

 

Cela peut aider à expliquer la jalousie des dirigeants juifs. En tout cas, en rejetant l’évangile, non seulement ils s’écartaient du salut de Dieu, mais aussi ils libéraient Paul et Barnabas pour tourner toute leur attention vers les Gentils, et ceux-ci se réjouissaient et louaient Dieu de les avoir inclus dans Son plan du salut.

 

Mardi

 

(page 59 du guide standard)

 

15 Aout

 

Icone

 

Sous l’impulsion des dirigeants juifs à Antioche, les autorités locales incitèrent une foule contre Paul et Barnabas en les précipitant hors de la ville (Actes 13:50). Les disciples, cependant, étaient remplis de joie et de l’Esprit Saint (Actes 13:52). Les missionnaires se dirigèrent vers la ville d’Icone.

 

Lisez Actes 14:1-7. Quel était le résultat des activités de Paul et Barnabas à Icone?

 

À Icone, Paul et Barnabas ont continué leur pratique d’aborder tout d’abord les Juifs avant de se tourner vers les Gentils. Le sermon de Paul à Antioche (Actes 13:16-41) propose la raison principale derrière la priorité juive dans leur ministère: l’élection d’Israël, avec toute son implication (Rom. 3:2; 9:4, 5), et l’accomplissement de Dieu de Sa promesse d’un Sauveur de la lignée de David. Malgré le rejet de l’évangile par beaucoup de Juifs, Paul n’a jamais perdu l’espoir d’une conversion juive importante. Dans Romains 9-11, Paul dit clairement que « les descendants d’Israël ne sont pas tous le vrai peuple d’Israël » (Romains 9:6, BFC) et que c’est seulement à cause de la grâce de Dieu que certains Juifs croient. Dieu n’a pas rejeté Son peuple, mais « dans le temps présent il y [a] un reste, selon l’élection de la grâce » (Romains 11:5, LSG). Paul a continué à prêcher l’évangile aux païens, quoiqu’il pensât qu’un jour les Juifs viendraient plus nombreux à la foi en Jésus.

 

« L’argument de Paul dans Romains 9-11 offre une explication de la stratégie missionnaire qu’il poursuit dans le récit des Actes et confronte toutes les générations de chrétiens à l’importance théologique de témoigner auprès des Juifs incrédules. » – David G. Peterson, The Acts of the Apostles (Grand Rapids: Eerdmans, 2009), p. 401. La situation n’était pas très différente de celle d’Antioche. La première réaction des Juifs et des païens envers l’évangile de Paul était très positive, mais encore une fois, les Juifs incrédules, éventuellement les dirigeants de la communauté juive locale, montèrent les Gentils contre les missionnaires, entrainant une division parmi le peuple. Puisque les opposants avaient l’intention d’attaquer et de lyncher Paul et Barnabas, les deux missionnaires décidèrent de quitter la ville et de passer à la cité suivante.

 

Plus qu’entendre l’évangile, le peuple juif veut voir ceux qui professent le nom de Jésus vivre cet évangile. Si vous avez des connaissances juives, quel genre de témoignage leur présentez-vous?

 

Mercredi

 

(page 60 du guide standard)

 

16 Aout

 

Lystre et Derbe

 

La prochaine destination de Paul et Barnabas fut Lystre, un village situé à environ 29 km au sud-ouest d’Icone. Bien qu’ils y aient passé quelque temps (Actes 14:6, 7, 15), Luc ne rapporte qu’une seule histoire et ses développements: la guérison d’un paralytique, probablement un mendiant, qui souffrait de cette maladie dès la naissance.

 

Lisez Actes 14:5-19. Qu’est-ce que la réaction des gens envers Paul révèle sur combien ils étaient imprégnés dans l’ignorance?

 

La foule fut si impressionnée par le miracle au point de confondre Paul et Barnabas aux dieux – pour eux, Barnabas était Zeus, le dieu suprême du Panthéon grec, et Paul était Hermès, compagnon et porte-parole de Zeus. En fait, les gens voulaient leur offrir des sacrifices.

 

Le poète latin Ovide (43 av. JC – 17/18 ap. JC) avait écrit plus tôt une légende sur ces deux dieux déguisés en humains et visitant une ville dans la même région (« les collines de Phrygie ») et qui cherchaient un endroit pour se reposer. Selon la légende, un couple de personnes âgées et humbles les a traités avec bonté en leur offrant l’hospitalité; le reste de la population était indifférente. En raison de leur gentillesse et de leur hospitalité envers les visiteurs incognito, le couple a transformé leur maison en un temple et eux-mêmes en prêtres, tandis que le reste de la ville a été complètement détruite (Metamorphoses 611-724).

 

Avec une telle histoire circulant dans cette région, la réaction du peuple au miracle de Paul est sans surprise. L’histoire aide aussi à expliquer pourquoi la foule suppose que les missionnaires fussent ces deux dieux et pas Asclépios, par exemple, le dieu de la guérison. Paul et Barnabas, cependant, ont pu arrêter leur fausse adoration d’eux-mêmes. En fin de compte, certains opposants d’Antioche et d’Icone provoquèrent un renversement complet de la situation, et Paul fut lapidé et laissé pour mort.

 

Lisez Actes 14:20-26. Où Paul et Barnabas ont-ils fini leur voyage? Et qu’ont-ils fait sur le chemin du retour?

 

Paul dit : « c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:22, LSG). Qu’est-ce que cela signifie? Comment connaissez-vous, peut-être, ce qu’il dit? Plus important encore, comment pouvez-vous apprendre à grandir dans la foi à travers toutes les « tribulations » de votre vie?

 

Jeudi

 

(page 61 du guide standard)

 

17 Aout

 

Réflexion avancée: « Au cours de la vie de Christ sur la terre, Il avait cherché à sortir les Juifs de leur exclusivité. La conversion du centurion et de la femme Syrophénicienne, étaient des exemples de Son œuvre directe hors de la communauté d’Israël. Le moment était venu pour un travail actif et continu parmi les Gentils, dont les communautés entières recevaient l’évangile avec joie et glorifiaient Dieu à cause de la lumière d’une foi intelligente. L’incrédulité et la méchanceté des Juifs n’ont pas changé le dessein de Dieu; car un nouvel Israël était greffé sur le vieil olivier. Les synagogues étaient fermées contre les apôtres; mais des maisons privées étaient grandement ouvertes pour accueillir l’évangile, et les bâtiments publics des Gentils étaient également utilisés pour prêcher la parole de Dieu. » – Ellen G. White, Sketches From the Life of Paul, p. 51.

 

« Dans toutes leurs entreprises missionnaires, Paul et Barnabas cherchaient à suivre l’exemple du Christ, exemple fait de sacrifice volontaire, de labeurs incessants pour les âmes. Toujours en éveil, débordants d’ardeur, infatigables, ils ne pensaient jamais à leur tranquillité personnelle. Avec des prières ferventes, ils allaient, inlassablement, semant la parole de vie. En répandant ainsi l’évangile, ils s’efforçaient d’inculquer à tous ceux qui acceptaient le Christ un enseignement pratique, d’une inestimable valeur. Cet esprit de ferveur et de révérence envers Dieu imprimait sur l’âme des nouveaux disciples un sentiment durable à l’égard du message évangélique. » – Ellen G. White, Les conquérants pacifiques, pp. 164, 165.

 

Discussion:

 

Attardez-vous plus sur l’histoire de Jean-Marc fuyant quand les choses se compliquaient. Paul et Barnabas, plus tard, avaient eu une discussion sévère sur Jean-Marc, quand Barnabas voulait l’utiliser à nouveau et Paul ne voulait pas (Voir Actes 15:37). Des années plus tard, cependant, Paul écrit: « Prends Marc, et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le ministère » (2 Timothée 4:11, LSG). Quelles leçons y a-t-il ici pour nous au sujet de ceux qui, dans certaines circonstances, s’avèrent infidèles à leur vocation?

 

Revoyez la réponse de Paul et Barnabas aux Lystriens lorsqu’ils se trompaient de dieux (Actes 14:14-18). Comment pouvons-nous répondre quand nous sommes tentés de recevoir la gloire pour ce que Dieu a fait?

 

Lisez Actes 14:21-23. En vous basant sur l’exemple de Paul et Barnabas, que pouvons-nous faire individuellement et en tant qu’église, pour nourrir ou renforcer la foi des nouveaux convertis?

 

x Comment pouvons-nous faire en sorte que nous ne laissons pas les traditions artificielles, ou même les croyances que nous avions eues pendant une longue période, nous empêcher de progresser dans la vérité, tout comme les dirigeants religieux qui s’opposaient à Paul?

 

Vendredi

 

(page 62 du guide standard)

 

Histoire Missionnaire

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Pornographie vs évangile

 

par Takahashi Toru

 

La journée était longue et décevante quand j’étais allé faire le porte à porte pour vendre des livres de l’Église Adventistes du Septième Jour au sud de la ville japonaise de Shizuoka. Personne ne voulait acheter les livres.

 

Vers la fin de la journée, je me suis retrouvé tout à coup dans une rue sombre et étrange. Avec malaise, je me dirigeai vers la maison la plus proche. Des magazines pornographiques étaient éparpillés tout au long de la cour. Des tas de magazines étaient empilés près de la porte d’entrée. Les magazines étaient partout. Je reculai. La peur me saisit, et j’eus envie de courir. J’étais dans la panique.

 

« Bonjour, je suis Takahashi Toru! », criai-je vers la maison. « Je suis un Adventiste du septième jour, et j’ai quelques livres qui changeront votre vie! » Les paroles me viennent d’un discours appris lors du programme de formation Youth Rush. Quand je panique, je commence à prononcer le discours. La porte fut ouverte, et un homme gravement obèse en sortie. Toujours suite à mon intervention, j’ai demandé: « Voudriez-vous un livre de santé? »

 

Je m’attendais que l’homme dise « Non » et j’étais prêt à courir.

 

Mais l’homme, de sa voix grondante dans une basse profonde, dit: « Oui, je veux un livre de santé. »

 

Je fis sortir nerveusement un petit livre missionnaire. L’homme le prit et l’ouvrit avec intérêt. « Oui, je veux l’acheter », dit-il, en faisant sortir de l’argent.

 

Après la vente, je m’enfuis. J’avais si peur, et je voulais aller le plus loin possible de là. Quand je courais, je priais pour l’homme et remerciais Dieu pour sa protection.

 

Puis je me suis arrêté dans mon élan. J’avais eu une révélation. Mon cœur était tout aussi sale comme la cour de cet homme. Mais cela n’a pas empêché Jésus d’y entrer pour m’offrir de l’espoir. Jésus dit: « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau » (Ézéchiel 36:26, LSG).

 

Quand je me tenais dans la rue, la gratitude remplit mon cœur. Je me sentais tellement reconnaissant que Jésus ait osé entrer dans mon cœur. Avec cela, je marchai vers la maison la plus proche et immédiatement je vendis un livre.

 

Takahashi Toru, à gauche, un étudiant de 21 ans en Mass Médias et Journalisme, a reçu sa formation de Youth Rush à l’Église Adventiste de Setagaya, Tokyo, qui forme des jeunes adventistes à travers le Japon à partager le message de l’évangile. Une partie de l’offrande du treizième sabbat de ce trimestre aidera l’église à étendre ses activités.

 

La leçon en bref

 

Texte clé: Actes 13

 

Objectifs:

 

Savoir: Identifier les lieux, les objectifs et les méthodes de la mission chrétienne.

 

Ressentir: Apprécier comment le succès dans la mission dépend de la foi et de la direction du Saint-Esprit.

 

Agir: S’impliquer dans l’œuvre missionnaire de l’église locale.

 

Plan de l’étude:

 

  1. Savoir: Les missions: pourquoi, où et comment?

 

A Comment votre église supporte-t-elle votre mission? Avez-vous un plan réalisable? Dans l’affirmative, en quoi consiste-t-il?

 

B Quelle équipe avez-vous formée pour vous aider dans votre mission? Quelles dispositions financières et organisationnelles avez-vous prises pour votre mission?

 

  1. Ressentir: L’exécution de la mission

 

A Même avant de commencer votre travail missionnaire, pourquoi devez-vous demander l’assistance du Saint-Esprit? Pourquoi les membres de votre équipe doivent-ils éprouver la puissance de l’unité entre eux avant de sortir pour la mission?

 

B Planifiez d’inclure dans votre plan missionnaire une activité communautaire sur les sites que vous comptez visiter. Quelles sont les personnes sur ces sites sur qui vous pouvez compter pour avoir de l’aide?

 

III. Agir: Impliquer les croyants

 

A Comment comptez-vous faire participer les croyants à l’œuvre missionnaire dans les villes que vous prévoyez visiter?

 

Résumé: Le succès de la mission dépend de la dépendance à l’Esprit Saint, du soutien de l’église qui envoie les missionnaires et du dévouement des missionnaires à la tâche planifiée.

 

Cycle d’apprentissage

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Actes 13:1-3

 

Concept clé de croissance spirituelle: La mission évangélique n’est pas une initiative humaine. Notre Seigneur dit très clairement juste avant Son ascension: « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez Mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8, LSG). Le plan de quitter Ur n’a pas surgi de la pensée d’Abraham. Moïse n’est pas allé délivrer Israël de lui-même. Josué n’a pas choisi de diviser les eaux du Jourdain. Ésaïe n’a pas choisi d’être prophète. Daniel n’a pas inventé un télescope prophétique. Esther n’a pas choisi de délivrer les Juifs. Pierre n’a pas abandonné la pêche de lui-même. Saul n’est pas devenu le premier grand missionnaire du christianisme de son propre chef. Dans chaque cas, c’est l’Esprit Saint qui a fait l’appel.

 

Coin du moniteur: Avant de considérer le premier voyage missionnaire de Paul, nous ferions bien de noter comment le Saint-Esprit avait planifié la tâche missionnaire de Paul. Tout a commencé à Antioche en Syrie. L’église était fondée par les croyants qui avaient fui la persécution qui a suivi la lapidation d’Étienne (Voir Actes 11:19). Antioche était parmi les premières assemblées à envisager une église sans barrières. Bien que l’évangile fût prêché d’abord aux Juifs, d’autres groupes ethniques l’avaient embrassé. Tous avaient reçu le don du Saint-Esprit. Cette nouvelle, tellement incroyable, a choqué l’église de Jérusalem. L’église mère décida donc d’envoyer un leadeur fiable pour étudier le phénomène d’Antioche. L’homme qu’ils ont choisi était Barnabas. Barnabas vit ce que le Saint-Esprit avait fait à Antioche. Une nouvelle création avait émergé, résultant en une église multiethnique en expansion. Barnabas avait besoin d’aide au ministère auprès de cette église sans cesse croissante, et il partit à Tarse pour chercher Paul. Ensemble, ils ont servi dans l’église d’Antioche. Elle n’était pas exclusivement juive, grecque ou romaine. Aucun nom ne pouvait décrire cette nouvelle communauté. Un nouveau nom apparut: « Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens » (Actes 11:26).

 

Avec la croissance, l’église d’Antioche avait en son sein des prophètes, des enseignants et des hauts fonctionnaires du gouvernement (Actes 13:1-3). Alors que ces croyants servaient, jeunaient et priaient, l’Esprit Saint leur ordonna: « Mettez-Moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle Je les ai appelés » (Actes 13:2, LSG). Ainsi commença le premier voyage missionnaire.

 

Discussion: Avez-vous déjà senti un battement du cœur, un chuchotement dans vos oreilles, ou un ordre direct de s’impliquer dans la mission? Comment pouvez-vous tracer votre voyage missionnaire? Où commence votre mission et où finit-elle? Partagez votre expérience missionnaire avec votre classe.

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Coin du moniteur: Jésus ressuscité a ordonné aux disciples de prêcher l’évangile à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. L’effusion de l’Esprit Saint à la Pentecôte et le témoignage puissant de Pierre, Étienne et d’autres ont déjà secoué Jérusalem et la Judée avec le message que l’espérance de l’Ancien Testament à propos du Messie a été accomplie en Jésus. Une base solide pour l’église chrétienne était établie à Jérusalem, et une opposition tout aussi forte contre Jésus a lancé des vagues de persécution, en commençant par la mort d’Étienne. Mais cette opposition et la persécution ont conduit à la propagation de l’évangile à Samarie et dans les territoires païens adjacents de l’empire romain. L’église d’Antioche a reconnu qu’il était alors temps que la mission de Jésus tende la main aux extrémités de la terre. Paul, Barnabas et leur équipe missionnaire se préparèrent à avancer dans le champ missionnaire.

 

Commentaire biblique

 

  1. La mission à Chypre (Revoyez Actes 13:4-12 avec votre classe).

 

  1. Chypre avait déjà reçu l’évangile grâce à ceux qui fuyaient la persécution déclenchée après la lapidation d’Étienne, et c’est de Chypre que les premiers prédicateurs de l’évangile étaient allés à Antioche (Actes 11:19, 20). Finalement, la communauté de foi d’Antioche, avec les directives de l’Esprit Saint, visait à transformer cette ville connue comme la « Reine de l’Orient » en un centre mondial pour la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Et donc, Barnabas, originaire de Chypre, et Paul, l’ancien persécuteur, arrivent à Chypre lors de leur premier voyage missionnaire.

 

  1. La présentation de l’évangile par Paul à Sergius Paulus, le gouverneur de Chypre, à Paphos, est la première fois où l’évangile a été présenté à un gouverneur romain. Satan était déterminé à perturber les efforts de Paul. Un magicien possédé par Satan vint dans la cour de Paulus, un homme du nom de Bar-Jésus (fils de Jésus). Paul confronta le magicien en lui disant ce qu’il était: fils du diable, un instrument entre les mains de Satan pour empêcher la lumière de la vérité d’atteindre Paulus. Le miracle immédiat de l’aveuglement du magicien convainquit le gouverneur de la véracité du message de Paul. Paulus était étonné, pas tellement à cause de l’aveuglement du magicien, mais à cause « de la doctrine du Seigneur » (Actes 13:12, LSG).

 

Considérez ceci: L’équipe missionnaire en arrivant à Perga en route vers Antioche de Pisidie, un triste évènement se produisit: Jean-Marc décida de quitter la mission pour retourner à Jérusalem. Aucune raison n’est donnée. Cependant, le départ de Marc est devenu tellement controversé au point que, lorsque les apôtres prévoyaient le deuxième voyage missionnaire environ trois ans plus tard, Paul refusa de prendre Marc. Barnabas, cependant, insista de prendre Marc. Le conflit était devenu si violent au point que le duo missionnaire s’est disloqué. En ce qui concerne Marc, l’Esprit Saint l’a utilisé finalement dans une tâche non moins importante: il a écrit l’Évangile qui porte son nom, le premier Évangile qui soit incidemment écrit. Des années plus tard, Paul, alors vieux prisonnier à Rome, a écrit à Timothée: « Prends Marc, et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le ministère » (2 Timothée 4:11, LSG). Il a fallu un long moment à Paul pour reconnaitre que la grâce consiste à donner des secondes chances. Un croyant peut échouer à un moment donné, mais pour « celui qui demeure sous l’abri du Très Haut » (Ps. 91:1, LSG), aucune chute ne doit être permanente.

 

  1. La mission à Antioche de Pisidie (Revoyez Actes 13:14-52 avec la classe.)

 

Le sermon de Paul à Antioche de Pisidie est peut-être le sermon le plus complet de l’apôtre dans le récit. Le sermon affirme que l’histoire n’est pas un hasard, mais c’est plutôt le plan d’action de Dieu pour accomplir Sa volonté. Cette philosophie est conforme à la pensée d’autres dirigeants, les premiers leadeurs apostoliques, à savoir Pierre et Étienne. Un seul thème domine tous les sermons: Dieu est un Dieu de l’histoire et le Seigneur de l’univers. Son message universel, c’est que Son amour, Sa miséricorde et Sa grâce sont destinés à tout le monde, aux Juifs et aux non-Juifs – et cette nouvelle a été transmise d’âge en âge depuis l’époque d’Abraham au temps de Jésus-Christ. Paul affirme que le lien entre l’ancien et le nouveau, les prophètes et l’évangile, l’espérance et son accomplissement, se retrouve dans la vie et le ministère de Jésus. Jésus est l’accomplissement de l’espoir messianique d’Israël, et en Lui, l’histoire nationale des Juifs a atteint son point culminant. Depuis lors, le salut des Juifs et des Gentils dépend de comment ces groupes de personnes se rapportent à la grâce salvatrice de Jésus.

 

Le sermon de Paul atteint son summum dans Actes 13:26-39 avec ces points saillants: (1) Dieu a révélé Son plan du salut à travers Jésus; cette révélation est au cœur de l’histoire d’Israël, d’Abraham à Jésus-Christ. (2) Bien que les gens pour qui Christ est venu L’aient rejeté et crucifié, Dieu ne pouvait pas être vaincu. En effet, dans le dessein de Dieu, la crucifixion était l’ultime sacrifice pour les péchés du monde. (3) Non seulement Jésus Lui-même s’est offert en sacrifice pour les péchés, mais aussi Il est ressuscité d’entre les morts, en ayant la victoire sur le péché et la mort. Il est le vainqueur de tous les temps. (4) La victoire de Jésus sur le péché et Sa puissance de résurrection sont mises à la disposition de tous ceux qui croient en Lui – aussi bien les Juifs que les Gentils, afin que tous puissent jouir de la communion de la nouveauté de vie en Jésus.

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Coin du moniteur: Antioche garantissait à ses habitants la sécurité, la richesse et la laïcité. Mais les croyants en fuite s’installaient à Antioche avec un but plus élevé: rendre possible l’impossible. Antioche a montré que le christianisme pouvait être une maison sans murs. Il est devenu tel. Mais ce n’était pas l’œuvre du Juif qui a abouti à ce résultat. Ce n’était non plus la persistance du Gentil, ni la bonté combinée des deux. Non, c’était la preuve manifeste de « la grâce de Dieu » (Actes 11:23).

 

Application:

 

Comment cette grâce peut-elle être vue à l’œuvre dans votre église ou dans votre communauté? Quels sont les moyens concrets par lesquels votre église peut susciter personnellement un intérêt chez votre communauté pour l’œuvre de la grâce divine?

 

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ÉTAPE 4—Créer

 

Coin du moniteur: Prenez quelques instants pour partager des témoignages. Les membres de l’église d’Antioche s’étaient enfuis vers Antioche dans le but d’échapper à la persécution et à l’oppression. Demandez à vos membres s’ils ont une fois été victimes de faits qui déshonorent ou qui rabaissent leur humanité. Demandez-leur comment ils ont fait face, ou auraient dû faire face à un tel problème. Comment faire de l’expérience d’Antioche une réalité dans la vie des fidèles?