École Du Sabbat, 3ème trimestre 2017 – l’Évangile Dans l’Épitre Aux Galates

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1 Paul: Apôtre des Gentils—24-30 Juin 5


2 L’autorité et l’évangile de Paul—1-7 Juillet 18


3 L’unité de l’évangile —8-14 Juillet 31


4 La justification par la foi seule— 15–21 Juillet 44


5 La foi dans l’Ancien Testament — 22–28 Juillet 57


6 La priorité de la promesse —29 Juillet - 4 Aout 72


7 Le chemin de la foi —5 -11 Aout 85


8 Des esclaves aux héritiers — 12–18 Aout 98


9 L’appel pastoral de Paul — 19–25 Aout 111


10 Les deux alliances—26 Août – 1er Septembre 124


11 La liberté en Christ — 2–8 Septembre 137


12 Vivre par l’Esprit — 9–15 Septembre 150


13 L’évangile et l’église — 16–22 Septembre 163


14 Se glorifier de la croix — 23–29 Septembre 176


Contributeur principal


Carl P. Cosaert


Édition anglaise


Clifford R. Goldstein


Soraya Homayouni


Coordinateur – Pacific Press®


Wendy Marcum


Contributeurs du guide moniteur:


Alan Hecht: Bibliothécaire à Rebok Memorial Library, Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour


Cheryl Des Jarlais : écrivain pigiste, Ringgolg, Géorgie, États-Unis


Jennifer Schmidt: écrivain pigiste, Stevensville, Maryland, États-Unis


Dwain Esmond: directeur adjoint de la Fondation Ellen G. White, Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour


Dan Solis: pasteur assistant à Village Seventh-day Adventist Church, College Place, Washington, États-Unis.


© 2015 Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ®. Tous droits réservés. Aucune partie du Guide Moniteur d’Étude Biblique de l’École du Sabbat Adulte, ne peut être éditée, changée, adaptée, traduite, reproduite ou publiée par une personne physique ou morale sans autorisation écrite de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ®. Les bureaux des divisions de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ® sont autorisés à prendre des dispositions pour la traduction du Guide Moniteur d’Étude Biblique de l’École du Sabbat Adulte, en vertu des lignes directrices spécifiques. Le droit d’auteur de ces traductions et de leur publication doit dépendre de la Conférence Générale. “Adventiste du Septième Jour,” “Adventiste,” et la flamme du logo sont des marques commerciales de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour et ne peuvent être utilisés sans autorisation préalable de la Conférence Générale.


Sommaire


Bureau Éditorial — 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904.


Visitez-nous sur le site web: http://www.absg.adventist.org


Direction de la Publication


Lea Alexander Greve


Sharon Thomas-Crews


Directeur Artistique & Illustrateur


Lars Justinen


Traduction et édition française


Cyril H. Kparou


Coordination – WAD


Abraham D. Obaya


Vincent Same


Coordination – MENA


Michael Eckert



Le monde protestant s’apprête à célébrer le 500e anniversaire de la réforme protestante, quand Martin Luther – inspiré par l’Esprit Saint – a révélé aux millions d’individus des vérités bibliques cruciales qui avaient été longtemps enfouies sous des siècles de tradition et de superstition. On pourrait soutenir que, sur les pages de l’épitre aux Galates (ainsi que l’épitre aux Romains), le protestantisme lui-même était né il y a un demi-millénaire! C’est en lisant les Galates que Martin Luther a été tout d’abord touché par la glorieuse bonne nouvelle de la justification par la foi, la grande vérité qui a engendré la réforme protestante, qui a libéré des millions d’individus des siècles d’erreurs théologiques et ecclésiastiques. Ce que Luther a lu dans ce livre l’a transformé, et le monde n’a jamais été le même.


Les Adventistes du septième jour, plusieurs siècles après Luther, sont également redevables à l’épitre aux Galates. Grâce à l’étude de Galates, E. J. Waggoner et A. T. Jones ont aidé l’Église Adventiste dans les années 1880 et 1890 à redécouvrir la vérité de la justification par la foi.


Qu’y a-t-il dans l’épitre aux Galates qui fait d’elle un tel pivot de la réforme protestante? Pourquoi ce livre a-t-il pu toucher les cœurs de tant de personnes, telles que Martin Luther? À la différence de n’importe quel autre livre dans la Bible, Galates aborde un certain nombre de thèmes cruciaux pour l’âme chrétienne. C’est dans Galates que Paul aborde des questions comme la liberté, le rôle de la loi dans le salut, notre condition en Christ et la nature de la vie axée sur l’Esprit, ainsi que la sempiternelle question: comment l’homme pécheur peut-il être rendu juste devant un Dieu saint et juste? C’est cette question, peut-être plus que tout, qui a mis Martin Luther sur la piste où il a commencé et n’a jamais tourné le dos.


Bien sûr, les autres livres, tels que Romains, répondent à certaines de ces mêmes questions, mais Galates est différent. Non seulement il est plus succinct, mais aussi ses thèmes riches sont rédigés sur un ton pastoral puissamment personnel et passionné qui ne peuvent que toucher le cœur ouvert à l’Esprit de Dieu, même aujourd’hui.


Même si la lettre de Paul nous parle personnellement, notre compréhension peut être renforcée si nous sommes conscients du contexte historique original dans lequel Paul écrivait, sous la direction de l’Esprit Saint.


De nombreux chercheurs pensent que l’épitre aux Galates est probablement la première des lettres de Paul, peut-être écrite à l’an 49, après le célèbre Concile de Jérusalem (Actes 15). Le livre est peut-être le plus ancien document chrétien connu. Comme Actes et Galates le montrent clairement, l’église primitive se trouvait dans une bataille féroce sur la nature du salut, surtout dans le cas des Gentils. Selon un groupe de croyants juifs appelés les judaïsants, la foi en Jésus seul n’était pas suffisante pour les Gentils. Les Gentils devraient également être circoncis et suivre les lois de Moïse (Actes 15:1). Il n’est pas surprenant, alors, que quand Paul a fondé une église des Gentils en Galatie, certains de ces judaïsants y ont voyagé pour « mettre les choses à l’ordre. »


Lorsque ce problème a atteint Paul, il a réagi avec ferveur. Reconnaissant que ce faux évangile du salut par la foi et les œuvres menaçait de saper l’œuvre de Christ, Paul a écrit aux Galates une défense passionnée de l’évangile. Dans des mots les plus forts, il a identifié ce faux enseignement à ce qu’il était vraiment – un légalisme pur et simple.


Le Guide d’Étude Biblique de ce trimestre nous invite à cheminer avec l’apôtre Paul, alors qu’il plaide avec les Galates de rester fidèles à Jésus. Dans le même temps, il nous donne aussi une occasion de réfléchir sur notre propre compréhension des vérités qui ont ouvert la voie à la rupture inévitable de Martin Luther d’avec Rome et la restauration de l’évangile biblique.


Dr. Carl Cosaert est professeur d’études bibliques à l’Université Walla Walla College Place, Washington.


Martin Luther et l’épitre aux Galates


Reconnaissant que ce faux évangile du salut par la foi et les œuvres menaçait de saper l’œuvre de Christ, Paul a écrit aux Galates une défense passionnée de l’évangile.


Soyez motivés à explorer, à appliquer et à créer.


Nous espérons que cette version du guide du moniteur encouragera les membres dans les cellules de l’École du Sabbat Adulte, à faire exactement cela — explorer, appliquer et créer. Chaque leçon hebdomadaire du moniteur amène votre classe à travers le processus d’apprentissage suivant, basé sur le cycle d’apprentissage naturel:


  1. Pourquoi cette leçon est-elle importante pour moi? (Motiver);

  1. Que dois-je savoir de la parole de Dieu? (Explorer);

  1. Comment puis-je pratiquer ce que j’ai appris de la parole de Dieu? (Appliquer); et

  1. Que puis-je faire de ce que j’ai appris de la parole de Dieu? (Créer).

Et pour les moniteurs qui n’ont pas eu le temps de se préparer suffisamment pendant la semaine, il y a un résumé d’une page, facile à assimiler, dans la section « La leçon en bref ».


Voici un bref aperçu des quatre étapes du cycle d’apprentissage naturel et des suggestions sur la façon dont vous, en tant que moniteur, pouvez aborder chaque partie:


Étape 1—Motiver: Établissez un lien entre les expériences des membres et la notion centrale de la leçon pour montrer pourquoi la leçon est importante pour leur vie. Aidez-les à répondre à la question: pourquoi la leçon de cette semaine est-elle importante pour moi?


Étape 2—Explorer: Présentez aux membres les informations bibliques dont ils ont besoin pour comprendre la notion centrale de la leçon. (Ces informations pourraient inclure des faits sur des personnes; des lieux; des détails sur des faits culturels, historiques et / ou géographiques; l’intrigue ou ce qui se passe; et les conflits ou les tensions dans les textes que vous étudiez). Aidez les apprenants à répondre à la question : que dois-je savoir de la parole de Dieu?


Étape 3—Appliquer: Fournir des occasions aux membres pour pratiquer les informations données à l’étape 2. Cette étape est cruciale; les informations à elles seules ne suffisent pas pour aider une personne à grandir en Christ. Aidez les membres à répondre à la question : comment puis-je appliquer à ma vie ce que j’ai appris?


Étape 4—Créer: Enfin, encouragez les membres à appliquer la parole suivante: « Mettez la Parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s’abusent eux-mêmes » (Jacques 1:22, BJ). Invitez-les à répondre à la leçon d’une manière pratique. Cette étape donne aux membres, individuellement et en groupe, des occasions d’expression de soi et d’exploration créative. Toutes ces activités devraient aider les membres à répondre à la question: par la grâce de Dieu, que puis-je faire de ce que j’ai appris de la leçon de cette semaine?


Si les moniteurs utilisent le matériel de chacune de ces quatre étapes, ils toucheront presque chaque membre de leurs classes: ceux qui aiment parler de ce qui se passe dans leur vie, ceux qui veulent plus d’informations sur les textes en cours d’étude, ceux qui veulent savoir comment tout s’applique dans la vie pratique, et ceux qui veulent sortir et appliquer ce qu’ils ont appris.


Comment utiliser ce guide du moniteur


*du 24 au 30 Juin


Paul: Apôtre des Gentils


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Actes 6:9-15, 9:1-9, 1 Sam. 16:7, Matthieu 7:1, Actes 11:19-21, 15:1-5.


Verset à mémoriser: « Après avoir entendu cela, ils se calmèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant: Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu’ils aient la vie. » (Actes 11:18, LSG).


Ce n’est pas si difficile de comprendre Saul de Tarse (également connu comme l’apôtre Paul après sa conversion), et pourquoi il a fait ce qu’il faisait. En tant qu’un juif pieux éduqué toute sa vie sur l’importance de la loi et sur la rédemption politique à venir d’Israël, l’idée du Messie tant attendu honteusement exécuté comme le pire des criminels était juste trop pour être tolérée.


Pas étonnant alors qu’il fût convaincu que les disciples de Jésus étaient déloyaux envers la Torah, et ainsi, entraveraient le plan de Dieu pour Israël. Leurs revendications que Jésus crucifié était le Messie et qu’Il était ressuscité d’entre les morts étaient, selon lui, au rang d’apostasie. Il ne pourrait y avoir aucune tolérance pour une telle absurdité ou pour tous ceux qui ont refusé de renoncer à ces notions. Saul était déterminé à être un agent de Dieu pour débarrasser Israël de ces croyances. Par conséquent, il apparait tout d’abord dans les pages de l’Écriture comme un persécuteur violent de ses compatriotes juifs, ceux qui avaient cru que Jésus était le Messie.


Dieu, cependant, avait plusieurs desseins différents pour Saul, desseins qu’il n’aurait jamais pu prévoir pour lui-même : non seulement ce Juif allait prêcher Jésus comme le Messie, il allait le faire parmi les païens!


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 1er Juillet.



Leçon


1


25 Juin


Persécuteur des chrétiens


Saul de Tarse apparait pour la première fois dans les Actes comme un participant à la lapidation d’Étienne (Actes 7:58), puis dans le cadre de la persécution à plus grande échelle qui a éclaté à Jérusalem (Actes 8:1-5). Pierre, Étienne, Philippe et Paul jouent un rôle important dans le livre des Actes parce qu’ils étaient impliqués dans les évènements qui ont conduit à la propagation de la foi chrétienne au-delà du monde juif. Étienne est d’une importance particulière parce que sa prédication et son martyre semblent avoir eu une influence profonde sur Saul de Tarse.


Étienne était lui-même un Juif de langue grecque et l’un des sept premiers diacres (Actes 6:3-6). Selon Actes, un groupe juif d’étrangers qui étaient venus vivre à Jérusalem (Actes 6:9) a eu un différend avec Étienne sur le contenu de sa prédication sur Jésus. Il est possible, peut-être même probable, que Saul de Tarse fût impliqué dans ces débats.


Lisez Actes 6:9-15. Quelles accusations étaient portées contre Étienne? Que vous rappellent ces accusations? (Voir aussi Matthieu 26 : 59-61.)


L’hostilité farouche envers la prédication d’Étienne apparait à la suite de deux choses différentes. D’une part, Étienne avait attiré la colère de ses adversaires en ne donnant pas une importance primordiale à la loi juive et au temple, lesquels étaient devenus le point focal du judaïsme et de précieux symboles de l’identité religieuse et nationale. Mais Étienne a fait plus que simplement minimiser ces deux icônes précieux; vigoureusement, il a proclamé que Jésus, le Messie crucifié et ressuscité, était le véritable centre de la foi juive.


Pas étonnant, donc, qu’il ait mis en colère le pharisien Saul (Phil. 3:3-6), dont le zèle contre les premiers chrétiens indiquait sa probable appartenance à une faction stricte et militante du pharisaïsme, dont les partisans étaient pleins de ferveur révolutionnaire. Saul a vu que les grandes promesses prophétiques du royaume de Dieu n’avaient pas encore été accomplies (Daniel 2, Zach. 8:23, Ésaïe 40-55), et il pensait probablement que c’était sa responsabilité d’aider Dieu en faisant ce qui est nécessaire afin d’expurger Israël de la corruption religieuse, y compris l’idée que Jésus était le Messie.


Convaincu qu’il avait raison, Saul était disposé à mettre à mort ceux qu’il croyait hérétiques. Alors que nous avons besoin du zèle et de la ferveur dans ce que nous croyons, comment apprenons-nous à tempérer notre ardeur en sachant que parfois nous sommes zélés dans l’erreur?


Dimanche


(page 7 du guide standard)


26 Juin


La conversion de Saul


« Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. » (Actes 9:5, LSG).



Bien que la persécution de Saul infligée à l’église primitive eût commencé plutôt discrètement (tant qu’il ne tient que les manteaux des bourreaux d’Étienne), elle s’intensifie rapidement (Voir Actes 8:1-3 ; 9:1, 2, 13, 14, 21 ; 22:3-5). Plusieurs des mots que Luc utilise pour décrire Saul brossent un portrait d’une bête sauvage féroce ou d’un soldat au pillage, décidé à détruire son adversaire. Le mot traduit par « ravager » dans Actes 8:3, par exemple, est utilisé dans la traduction grecque de l’Ancien Testament (Psaume 80:13) pour décrire le comportement incontrôlé et destructeur d’un sanglier. La croisade de Saul contre les chrétiens n’était clairement pas une question timide de commodité; il s’agissait d’un plan délibéré et soutenu en vue d’exterminer la foi chrétienne.


Regardez les trois descriptions de la conversion de Saul (Actes 9:1-18 22:6-21 et 26 : 12-19). Quel rôle la grâce de Dieu a-t-elle eu dans cette expérience? En d’autres termes, combien Saul méritait-il la bonté que le Seigneur a manifestée à son égard?


La conversion de Saul, du point de vue humain, doit avoir semblé impossible (d’où le scepticisme que beaucoup ont exprimé quand ils ont tout d’abord appris ce fait).


La seule chose que méritait Saul était la punition, mais Dieu étendit Sa grâce à ce Juif fervent. Il est important de noter, toutefois, que la conversion de Saul n’est pas arrivée par hasard, ni forcée.


Saul n’était pas un athée. C’était un religieux, bien que sérieusement erroné dans sa compréhension de Dieu. Les paroles de Jésus à Saul, « Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. » (Actes 26 : 14), indiquent que l’Esprit était en train de le convaincre. Dans l’antiquité, un « aiguillon » était un bâton pointu utilisé pour redresser les bœufs chaque fois qu’ils désistaient à labourer. Saul avait résisté à l’insistance de Dieu pendant un certain temps, mais finalement, alors qu’il se rendait à Damas, grâce à une miraculeuse rencontre avec Jésus ressuscité, Saul a choisi de ne plus se battre.


Pensez à votre propre expérience de conversion. Peut-être que ce n’était pas aussi dramatique que Paul (cela ne l’est pas la plupart du temps), mais de quelles manières semblables avez-vous bénéficié de la grâce divine? Pourquoi est-il important de ne jamais oublier ce qui nous a été donné en Christ?


Lundi


(page 8 du guide standard)


27 Juin


Saul à Damas


Lors de la rencontre de Saul avec Jésus, il fut aveuglé, et puis, il reçut l’ordre d’aller à la maison d’un homme nommé Judas et d’y attendre un autre homme, Ananias. Sans aucun doute, la cécité physique de Saul était un rappel puissant de sa cécité spirituelle, plus importante d’ailleurs, qui l’avait amené à persécuter les disciples de Jésus.


L’apparition de Jésus sur la route de Damas a tout changé. Lorsque Saul pensait avoir bien raison, il avait gravement tort. Au lieu de travailler pour Dieu, il travaillait contre Lui. Saul entra dans Damas étant un autre homme, différent du fier et zélé pharisien qui avait quitté Jérusalem. Au lieu de manger et de boire, Saul passa ses trois premiers jours à Damas dans le jeûne et la prière, car il réfléchissait à tout ce qui s’était passé.


Lisez Actes 9:10-14. Imaginez ce qui doit avoir été dans l’esprit d’Ananias: non seulement que Saul le persécuteur était maintenant devenu un croyant en Jésus, il était aussi Paul, l’apôtre chargé d’apporter l’évangile au monde païen (Voir Actes 26 : 16-18).


Pas étonnant qu’Ananias eût été un peu confus. Si l’église de Jérusalem était hésitante à accepter Paul environ trois ans après sa conversion (Actes 9:26-30), on peut imaginer quelles questions et préoccupations emplissaient les cœurs des croyants à Damas quelques jours seulement après l’évènement!


Remarquez aussi qu’Ananias avait reçu une vision de l’Éternel, lui relatant les nouvelles surprenantes et inattendues de Saul de Tarse; rien d’inférieur à une vision ne pouvait avoir convaincu Ananias que ce qu’il apprenait de Saul était vrai – que l’ennemi des Juifs croyants était devenu l’un d’eux.


Saul avait quitté Jérusalem avec l’autorité et le mandat des principaux sacrificateurs d’éteindre la foi chrétienne (Actes 26 : 12); Dieu avait, cependant, un mandat très différent pour Saul, qui reposait sur une bien plus grande autorité. Saul devait amener l’évangile au monde païen, une idée qui doit avoir été encore plus choquante pour Ananias et pour les autres croyants juifs que l’était la conversion de Saul lui-même.


Alors que Saul cherchait à limiter la propagation de la foi chrétienne, Dieu l’utilisait pour l’étendre bien au-delà de tout ce que les croyants juifs n’auraient jamais imaginé.


Lisez 1 Samuel 16:7, Matthieu 7:1 et 1 Corinthiens 4:5. Quel est le message de ces textes en ce qui concerne le pourquoi nous devons être prudents dans la façon dont nous considérons l’expérience spirituelle d’autres personnes? Quelles erreurs avez-vous faites dans vos jugements sur les autres, et qu’avez-vous appris de ces erreurs?


Mardi


(page 9 du guide standard)


28 Juin


L’évangile annoncé aux Gentils


Où fut établie la première église des Gentils? Quels sont les évènements qui ont conduit les croyants à y aller? (Actes 11:19-21, 26). Qu’est-ce que cela vous rappelle à l’époque de l’Ancien Testament? (Voir Daniel 2.)


La persécution qui a éclaté à Jérusalem après la mort d’Étienne a amené un certain nombre de croyants juifs à fuir à environ cinq cents km au nord d’Antioche. Capitale de la province romaine de Syrie, Antioche était la deuxième plus importante cité après Rome et Alexandrie qui s’équivalaient. Sa population, estimée à cinq cent mille, était extrêmement cosmopolite, ce qui en faisait un emplacement idéal non seulement pour une église des Gentils, mais aussi comme base de départ pour la mission de l’église primitive dans le monde entier.


Qu’est-ce qui a eu lieu à Antioche et qui a abouti à la visite de Barnabas à la ville et à sa décision ultérieure d’inviter Paul à se joindre à lui à Antioche? Quel genre d’image cela donne sur l’église? (Actes 11:20-26).


La construction d’une chronologie de la vie de Paul est difficile, mais il semble qu’environ cinq années se sont écoulées entre sa conversion et sa visite à Jérusalem (Actes 9:26-30) et l’invitation de Barnabas à se joindre à lui à Antioche. Que faisait Paul toutes ces années? Il est difficile de dire avec certitude. Mais en prenant pour fondement ses observations dans Galates 1:21, il peut avoir été en train de prêcher l’évangile dans les régions de la Syrie et de la Cilicie. Certains ont suggéré que, peut-être, c’est à cette époque qu’il fut déshérité par sa famille (Phil. 3:8) et qu’il subit un certain nombre de difficultés qu’il décrit dans 2 Corinthiens 11:23-28. L’église à Antioche s’épanouit sous la direction de l’Esprit. La description dans Actes 13:1 indique que le caractère cosmopolite de la ville reflétait la diversité ethnique et culturelle de l’église elle-même. (Barnabas était de Chypre, Lucien de Cyrène, Paul de Cilicie, Simon probablement d’Afrique, et tous les Gentils convertis). L’Esprit cherche maintenant à amener l’évangile aux Gentils encore plus à partir d’Antioche en tant que base pour plusieurs activités missionnaires profondes, au-delà de la Syrie et de la Judée.


Lisez à nouveau Actes 11:19-26. Que pouvons-nous apprendre de l’église d’Antioche, une église très culturellement et ethniquement diversifiée, qui puisse aider les églises à imiter aujourd’hui ce qu’il y avait de bien?


Mercredi


(page 10 du guide standard)


29 Juin


Conflit au sein de l’église


Bien sûr, aucune œuvre humaine n’est parfaite, et il ne fallut pas longtemps avant qu’il y ait des conflits au sein de la communauté de foi.


Pour commencer, ce n’était pas tout le monde qui était satisfait de l’entrée des croyants Gentils dans l’église primitive. Le désaccord n’était pas basé sur le concept d’une mission envers les Gentils, mais sur la base sur laquelle les païens devraient être autorisés à se joindre à l’église. Certains estimaient que la foi en Jésus seul ne suffisait pas en tant que marque de définition du chrétien; la foi, soutenaient-ils, doit être complétée par la circoncision et l’obéissance à la loi de Moïse. Pour être de vrais chrétiens, revendiquaient-ils, les Gentils devaient être circoncis. (Dans Actes 10:1-11:18, nous pouvons voir l’étendue de la division entre les Juifs et les non-Juifs par l’expérience de Pierre Corneille et la réaction qui a suivi.)


Les visites officielles de Jérusalem, qui ont suivi les travaux de Philippe parmi les Samaritains (Actes 8:14) et le travail avec les Gentils à Antioche (Actes 11:22), peuvent suggérer certaines préoccupations concernant l’inclusion des non-Juifs dans la communauté chrétienne. Pourtant, la réaction au baptême de Pierre de Corneille, un soldat romain incirconcis, est un exemple clair du désaccord qui existait quant à la présence des croyants autrefois païens dans l’église primitive. L’inclusion d’un Gentil occasionnel tel que Corneille peut avoir mis certains mal à l’aise, mais les efforts intentionnels de Paul qui consistaient à ouvrir grandement les portes de l’église aux Gentils sur la base de la foi en Jésus seul a donné lieu à des tentatives délibérées par certains de saper le ministère de Paul.


Comment certains croyants de Judée essayèrent-ils de contrecarrer le ministère de Paul avec les chrétiens non-Juifs à Antioche? Actes 15:1–5.


Bien que le Concile de Jérusalem, dans Actes 15, eût approuvé finalement la position de Paul sur la question de la circoncision, l’opposition au ministère de Paul a continué. Environ sept ans plus tard, au cours de la dernière visite de Paul à Jérusalem, plusieurs chrétiens étaient toujours méfiants envers l’évangile de Paul. En fait, quand Paul a visité le temple, il a failli perdre sa vie quand les Juifs d’Asie ont crié : « Hommes Israélites, au secours! Voici l’homme qui prêche partout et à tout le monde contre le peuple, contre la loi et contre ce lieu; il a même introduit des Grecs dans le temple, et a profané ce saint lieu » (Actes 21:28; voir aussi 21:20, 21).


Mettez-vous dans la position de ces croyants juifs qui s’inquiétaient de l’enseignement de Paul. Pourquoi leur inquiétude et leur opposition étaient-elles relativement raisonnables? Que pouvons-nous apprendre de ce sujet sur comment nos propres idées préconçues, mais aussi des notions culturelles (et même religieuses), peuvent nous égarer? Comment pouvons-nous apprendre à nous abstenir de commettre le même genre d’erreur, peu importe combien nous sommes bien intentionnés?


Jeudi


(page 11 du guide standard)


30 Juin


Réflexion avancée: Pour un aperçu de la relation entre une conversion personnelle et l’église, lisez Ellen G. White: « L’esprit d’indépendance », chap. 73, dans Témoignages pour l’église, vol. 3. Pour un aperçu utile du début de la vie de Paul et des commentaires sur sa conversion, consultez The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 226-234.


« Paul—autre nom de Saul—était réputé pour être un défenseur ardent de la religion juive, et un persécuteur acharné des chrétiens. Intrépide, indépendant, persévérant, ses talents et son éducation lui auraient permis de servir n’importe quelle cause avec compétence. Il pouvait discuter avec une remarquable clarté et, grâce à son sarcasme foudroyant, placer son adversaire dans une fâcheuse posture. Or, les Juifs voyaient maintenant ce jeune homme à l’avenir si extraordinaire s’unir à ceux qu’il avait persécutés, et prêcher résolument le nom de Jésus.


Dans une bataille, un général tué est perdu pour son armée, mais sa mort n’apporte aucune force supplémentaire à l’adversaire. Au contraire, lorsqu’un homme de valeur passe à l’ennemi, non seulement ceux qui le perdent sont privés de ses services, mais l’armée à laquelle il se rallie acquiert dans la bataille une supériorité décisive. Saul de Tarse, en se rendant à Damas, aurait pu être frappé mortellement par le Seigneur, privant ainsi les persécuteurs juifs d’une grande force. Cependant, Dieu, dans Sa providence, non seulement lui épargna la vie, mais aussi, Il le convertit, faisant ainsi passer un champion du camp de l’ennemi à celui de Christ. Paul, orateur éloquent et critique sévère, au courage indomptable et aux desseins arrêtés, possédait toutes les qualités requises pour l’Église primitive. » – Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 110.


Discussion:


Quelle leçon pouvons-nous apprendre du fait que certains des opposants les plus durs de Paul étaient des compatriotes juifs qui avaient cru en Jésus?


Comment pouvez-vous rester fermes sur les questions de principes religieux et en même temps être sûr que vous ne luttez pas contre Dieu?


Résumé: La rencontre de Saul avec Jésus ressuscité sur la route de Damas a été le moment décisif dans sa vie et dans l’histoire de l’église primitive. Dieu a transformé le persécuteur de l’église et fait de lui son apôtre choisi pour apporter l’évangile au monde païen. Cependant, l’inclusion de Paul des païens dans l’église par la foi seule, s’avère un concept difficile à accepter pour certains au sein de l’église, un puissant exemple de comment les idées préconçues et les préjugés peuvent entraver notre mission.


Vendredi


(page 12 du guide standard)


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Histoires missionnaires et bien plus


Chaque trimestre, le Bureau de la Mission Adventiste vous apporte de passionnantes histoires missionnaires dans le Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat adulte. Saviez-vous qu’en plus de ces histoires, nous fournissons aussi gratuitement un certain nombre d’autres ressources contenant des histoires de la grande mission? Toutes les ressources énumérées ci-dessous sont disponibles pour téléchargement gratuit sur www.adventistmission.org/resources.


La Mission Trimestrielle des Jeunes et des Adultes, mettant en phase les passionnantes histoires missionnaires chaque semaine pour partager à l’École du Sabbat, dans les services d’adoration des explorateurs à l’école et à la maison, et plus.


  • La Mission Trimestrielle des Enfants. Outre des histoires passionnantes de mission pour les enfants, les recettes, l’artisanat et les jeux sont inclus. Cet excellent matériel peut être utilisé pour enseigner l’École du Sabbat des enfants, pour les services d’adoration des enfants à l’école, à la maison et plus.

  • Mission Projecteur. Produit par le Bureau de la Mission adventiste à la Conférence Générale, ces programmes courts vous donnent un aperçu direct des endroits où sont utilisées vos offrandes missionnaires et vous donnent l’occasion de rencontrer certaines personnes qui bénéficieront de votre générosité.

En plus de visiter les sites des projets des offrandes du treizième sabbat, Mission Projecteur vous mènera à un certain nombre d’endroits où vos offrandes missionnaires régulières font une différence.


Le DVD Mission Projecteur est très populaire et conçu pour être projeté au cours de l’École du Sabbat, avant le service d’adoration, lors des programmes des jeunes, des réunions de prière et plus encore. Il est absolument gratuit et disponible sur le site Web de la Mission Adventiste.


Projets du Treizième Sabbat


Ce trimestre, l’offrande du treizième sabbat se rendra à la Division d’Asie du Sud (SUD) et sera bénéfique pour les projets suivants en Inde :


  1. Centre de formation à Ibrahimpatnam. Ce centre de formation sera utilisé pour des programmes de formation des membres laïcs. L’auditorium sera au rez-de-chaussée, avec des dortoirs dans les deuxième et troisième étages.

  1. Dortoirs des filles au Lycée adventiste du septième jour à Dimapur. Ce lycée adventiste a commencé il y a sept ans. Les dortoirs des filles sont maintenant nécessaires pour accueillir plus d’étudiants.

  1. Dortoirs des filles au Lycée de James Memorial à Prakasapuram Tamil Nadu. Le bâtiment actuel peut accueillir 100 filles et n’est pas assez grand pour répondre à la demande.

  1. Quatorze nouvelles salles de classe au lycée adventiste du septième jour à Vellarada. Les salles de classe actuelles sont très vieilles et construites avec des murs de boue et un toit en tôle d’étain. Les normes de construction du ministère de l’éducation n’autorisent plus la tenue des classes dans les bâtiments en toit d’étain. Les nouvelles salles de classe permettront à l’école de fonctionner à nouveau.

  1. Construction de nouvelles salles de classe au Lycée adventiste du septième jour de Hatkanangale. Cette école est ouverte en 1931 comme l’une des plus prestigieuses du pays. Cependant, les salles de classe sont vieilles et ont besoin d’être remplacées.

Merci de votre généreux soutien à la mission!


Histoire Missionnaire


La leçon en bref


Texte clé: Actes 11:18


Objectifs:


Savoir: Décrire les épreuves difficiles qui ont conduit à la prédication de l’évangile aux païens.


Ressentir: Ressentir les tensions qui entourent la transformation de Paul, de pharisien zélé en prédicateur zélé de l’évangile aux païens.


Agir: Offrir nos talents et notre ministère à Dieu pour être utilisés à Son service.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Aller à tout le monde

A Quelles circonstances entouraient le développement du ministère de la jeune église auprès des païens?


B Pourquoi la prédication de l’évangile aux païens était-elle une telle pratique révolutionnaire pour les premiers chrétiens, et comment ont-ils répondu à ce défi?


  1. Ressentir: Défis et tensions

A Quel effet les persécutions de Saul ont-elles eu sur l’église primitive?


B Quelles sont les différentes façons par lesquelles les dirigeants de l’église primitive ont répondu à l’appel transformateur de Paul au ministère évangélique?


C Comment la jeune église a-t-elle résolu les tensions soulevées par le ministère révolutionnaire de l’évangile aux païens


III. Agir: Équipé pour le service


A De quelles transformations avons-nous besoin afin d’être équipés pour le ministère?


B Comment pourrions-nous apprendre à s’adapter aux changements du ministère évangélique, à l’instar de l’église primitive?


C Quels défis différents avons-nous en tant qu’une église, et de quelles transformations avons-nous besoin


Résumé: Dans un premier temps, la jeune église fait face à une opposition déterminée du zélote Saul de Tarse; mais sa transformation en réponse à l’appel de Dieu a conduit au développement d’un ministère en faveur des païens.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Concept clé de croissance spirituelle: Tout comme Saul de Tarse, nous pouvons être absolument surs tout en ayant absolument tort – à propos de tout ce que nous croyons. Être ouvert aux directives de Dieu signifie être ouvert aux surprises, même lorsqu’elles ne sont pas faciles ou agréables à supporter.


Coin du moniteur: Mettez l’accent sur le fait que Saul/Paul et l’église chrétienne primitive devaient permettre à Dieu d’ouvrir leurs esprits. Paul avait besoin de la vision pour comprendre que ce qu’il pensait ne pas être vrai était, en effet, vrai. Les premiers chrétiens juifs, à leur tour, devaient être réveillés sur le fait que l’évangile est pour tout le monde, même pour les païens.


Voulez-vous devenir vraiment mauvais? Pas mauvais comme dans le cas où vous êtes « mal compris » ; pas mauvais dans le sens d’avoir un caractère dur; mais mauvais comme les gens les plus mauvais du monde. Vous devez commencer par vous convaincre que vous êtes bon. Si bon, en fait, que vous croyez que vous êtes mieux que quiconque. Ou que vous ne pouvez jamais avoir tort. Non seulement cela, mais aussi, que vous avez Dieu de votre côté et quiconque s’oppose à vous s’oppose à Dieu. Le philosophe et mathématicien français Blaise Pascal a écrit: « Les hommes ne font jamais le mal aussi complètement et joyeusement que lorsqu’ils le font par conviction religieuse. » Cela pourrait être vous. Cela pourrait être l’un d’entre nous si, dans une dévotion égarée, nous nous mettons à la place de Dieu et cessons d’écouter le vrai Dieu.


Cette semaine, nous allons étudier une personne qui suivait ce chemin, Saul de Tarse. Saul était bien parti sur sa voie pour devenir, comme il l’a dit plus tard, le chef des pécheurs (1 Tim. 1:15). Mais Dieu avait d’autres plans.


Discutez avec la classe: Il est important pour nous d’être raisonnablement surs de ce que nous croyons et pourquoi nous le croyons. Comment pouvons-nous concilier cette exigence avec la nécessité de l’humilité pour se rendre compte que nos idées et nos perceptions sont faillibles et devraient peut-être changer à mesure que nous approfondissons notre relation avec Dieu et notre compréhension de Sa parole?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Dans les évangiles, on nous présente Jésus-Christ. Nous devenons familiers avec Sa personnalité, Sa nature, Sa mission, Sa relation et Son accomplissement de tout ce qui avait précédé. Dans les Actes des Apôtres, nous voyons comment les premiers disciples avançaient à la lumière de la mission et du message de Jésus. Nous voyons nos vieilles manières passer et se transformer en une vie nouvelle. Ce processus n’est plus clair que dans la vie et la carrière de Saul/Paul. Mettez l’accent sur comment ce processus d’épreuve et de transformation est mis en parallèle dans notre vie en tant qu’individus.


Commentaire biblique


  1. Spectateur coupable (Examinez Actes 7:58 et 8:1-5)

Il y a une expression qui dit: « Je vais tenir votre manteau ». Comme pour beaucoup d’autres expressions, elle pourrait provenir de la Bible, dans ce cas, il s’agit d’Actes 7:58. Elle peut être utilisée de deux façons différentes. On peut soit approuver un acte de violence ou d’agression mais pas tout à fait disposé à le faire soi-même, ou cela peut être un commentaire incisif sur la ferveur de quelqu’un d’autre pour l’effusion de sang qui ne se manifeste jamais tout à fait dans la prise de risques personnels.


En tant que chrétiens et étudiants de la Bible, nous voyons Saul de Tarse, comme un grand persécuteur. Mais nous savons peu de choses sur lui ou ses activités avant les évènements rapportés dans ces versets. Avait-il des opinions bien arrêtées sur les premiers chrétiens avant d’avoir vu Étienne prêcher? Évidemment la prédication d’Étienne était suffisante pour le motiver à s’engager dans une sorte d’action, mais pourquoi? Était-il attiré par le message et dans le même temps, révolté par lui? Savait-il que c’était vrai, même s’il efforçait lui-même et d’autres à penser que c’était faut?


Et voyons ses actions. Il n’a pas été un participant actif dans la mort d’Étienne, à en juger par le passage. L’auteur ne pouvait pas prendre la peine de mentionner Saul du tout, sauf pour le présenter comme un personnage qui allait devenir important dans le récit des Actes. Si Paul ne s’était tenu là qu’en tant qu’un spectateur innocent, il aurait été difficile de le blâmer, encore moins l’accuser, à partir des renseignements fournis dans le texte des Actes. Peut-être qu’il incitait les meurtriers d’Étienne à le tuer, mais cela n’est pas rapporté. Contrairement à l’expression mentionnée plus haut, il n’a même pas tenu les manteaux. Il observait ses collègues lapider Étienne. Deux versets plus loin, on nous dit qu’il a approuvé la mort d’Étienne. Mais nous pouvons supposer que ce n’était probablement pas son idée.


Cela signifie-t-il que Paul n’était pas coupable de la mort d’Étienne? Il a lui-même estimé qu’il l’était; il a porté la culpabilité pour le reste de sa vie. Nous avons de bonnes raisons de croire que le récit des évènements ici était rapporté à Luc (généralement considéré comme l’auteur des Actes, ainsi que de l’Évangile qui porte son nom) par Paul lui-même, et que Paul avait assez insisté que Luc mentionne son rôle et son approbation. Et plusieurs versets plus tard, dans Actes 8:1-5, il s’est avéré être le persécuteur assoiffé de sang, comme nous le savons tous.


Pourquoi Paul n’a-t-il pas pris une part plus active à la lapidation d’Étienne? Était-il un manipulateur dans les coulisses, ou attendait-il de voir comment les autorités qu’il vénérait et considérait comme modèles allaient agir? En tout état de cause, sa décision de faciliter cet acte de violence de la foule, déguisée en justice théocratique, fait de lui un coupable, tout comme s’il avait jeté toutes les pierres lui-même, bien qu’il semble n’avoir rien fait du tout. Seulement la grâce de Dieu pouvait le détourner de la voie qu’il avait librement choisie lui-même.


Considérez ceci: Avez-vous déjà pris une mauvaise décision, une décision qui a eu des répercussions bien au-delà de la situation immédiate, en ne manifestant aucune action du tout ou en agissant passivement pour faciliter l’injustice ou la faute? Dans l’affirmative, comment l’avez-vous fait?


  1. La conversion de Saul (Revoyez Actes 9:1-18 ; 22:6-21 ; 26 : 12-19 ; 1 Cor. 9:1; 15:3 ; Galates 1:11, 12, 15, 16, avec votre classe.)

Faire référence à l’évènement mentionné ou discuté dans les passages ci-dessus comme une conversion est exact, mais pas réellement efficace. Les mots bibliques que nous traduisons généralement comme « conversion » (sub en hébreu et epistrophe en grec) se réfèrent au retour à Dieu ou au fait de prendre le chemin qui mène à Dieu. Par conséquent, c’est un acte de volonté, avec l’aide de Dieu ou de Son Esprit.


Saul, en revanche, n’a pas tellement changé de direction par lui-même, il était plutôt contraint de changer. Jusqu’au moment où Christ vivant apparait et le rend impuissant, nous ne voyons aucun signe d’un revirement chez Saul. Les passages dans les chapitres 8 et 9 ne disent rien du tout sur son état interne. Nous voyons beaucoup de son état externe, très bien décrit en termes évoquant un animal prédateur féroce (Actes 8:3). Le Saint-Esprit travaillait-il avec lui? Sans aucun doute, mais pour le voir, il aurait fallu une plus grande foi que la plupart n’avaient alors ou n’ont maintenant.


L’expérience de Saul était une conversion qui a abouti à un tournant dramatique de sa voie précédente. Et aussi écrasant que l’appel et l’expérience eurent été, et aussi absurde que puisse être l’idée pour le lecteur, Saul pouvait refuser – du moins en théorie. Mais que s’est-il passé? Tout d’abord, Saul a été privé de ses facultés, y compris la vue. Dieu a enlevé les choses dont dépendait Saul. Tout ce qu’il pouvait faire était de s’assoir et d’écouter. Et quand Dieu a finalement eu son entière attention, Il donna à Saul une révélation qu’il décrit plus tard dans plusieurs passages comme une vision de Christ ressuscité. Aussi sceptique que d’autres auraient pu être, Paul n’a pas hésité à relier cette expérience à celle des apôtres, qui avaient marché et parlé avec Jésus-Christ, l’Homme, pendant Son ministère terrestre.


Jésus-Christ a donné le meilleur qu’Il avait à Saul, un homme qui le méritait moins. Pour certains, cette générosité aurait pu être déconcertante ou même rageante. Mais si on est conscient que nous somme des pécheurs ayant besoin de la grâce, la conversion de Saul démontre combien la grâce est illimitée et puissante).


Considérez ceci: Alors que nous prétendons tous croire en la grâce de Dieu, nous pouvons parfois être tentés de Le dépeindre en train de distribuer cette grâce dans des cuillerées strictement mesurées. Pourquoi sommes-nous tentés de penser de cette façon? Quand pouvons-nous parfois souhaiter que cela soit le cas?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Utilisez ce qui suit pour aider les membres de votre classe à voir ce que la conversion de Saul de Tarse nous enseigne au sujet de Dieu et comment nous devons répondre aux questions suivantes.


À méditer:


Nous avons très peu d’information sur la vie de Saul et les influences qui l’ont façonné. Que pensez-vous être les motivations qui le poussaient à persécuter les chrétiens?


Dans Actes 9:5, la voix mystérieuse se réfère à Saul se regimbant contre les aiguillons. Comment Dieu aiguillonnait-Il exactement Saul, même lorsque Saul semblait agir d’une manière plus à l’encontre de Dieu?


Application:


Nous avons tous rencontré ou entendu des gens ayant des histoires de conversion spectaculaire, et peut-être la nôtre est un peu plus prosaïque. De quelle manière voyez-vous la grâce de Dieu manifestée dans votre vie, peut-être pour la simple raison que vous n’aviez pas eu à traverser toutes ces choses?


Comment réagissez-vous quand une personne dont vous vous méfiez ou que vous craignez à juste titre ou n’aimez pas semble avoir changé pour le mieux?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: L’histoire de Saul est en grande partie une histoire de grâce. Dieu lui a fait grâce quand il ne la cherchait pas encore et semblait n’en avoir pas besoin. Et ceux que Saul persécutait, ou pourrait avoir persécuté, apprirent comment on peut véritablement être changé par cette grâce et la montrer à son tour. L’activité suivante est destinée à encourager les membres à faire de la grâce une partie intégrante de leurs pensées quotidiennes et de leur vie.


Activités: Nous sommes tous confrontés aux situations ou aux gens difficiles dans notre vie quotidienne. Comment réagissons-nous? Nous mettons-nous en colère? Allons-nous dire certaines paroles quand nous pensons que personne ne peut les entendre? Soignons-nous silencieusement nos ressentiments?


La semaine prochaine, ayez la grâce dans vos pensées face à une situation ou une relation difficile. Voyez cela comme une occasion d’apprentissage ou une occasion de pratiquer la grâce. Là où les pensées habituelles entrent dans votre esprit et peut-être sortent de votre bouche, pensez et dites consciemment quelque chose d’autre. Protégez vos pensées avec un verset biblique pertinent. Rapportez cela la semaine prochaine. Comment la pratique de la grâce a-t-elle transformé votre façon d’agir et de ressentir dans de telles situations?


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* 1er–7 Juillet


L’autorité de Paul et l’Évangile


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: 2 Pie. 3:15, 16; Gal. 1 ; Philippiens 1:1 ; Gal. 5:12.


Verset à mémoriser: « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. » (Galates 1:10, LSG).


Les étudiants d’une université avaient construit un centre sur leur campus où tout le monde – sans distinction de race, de sexe, de statut social ou des convictions religieuses – serait le bienvenu. Imaginez si des années plus tard ces élèves reviennent au campus seulement pour découvrir que les autres étudiants avaient refait le centre. Au lieu de la grande salle avec beaucoup d’espace pour socialiser – conçue pour apporter un sentiment d’unité pour tout le monde – la salle avait été subdivisée en plusieurs petites pièces avec une restriction d’entrée fondée sur la race, le sexe et ainsi de suite. Les étudiants, responsables de la refonte pourraient faire valoir que leur pouvoir d’effectuer ces modifications provenait de la pratique établie depuis des siècles.


C’est quelque chose de semblable à la situation de Paul quand il a écrit sa lettre aux églises de Galatie. Son plan que les Gentils pouvaient rejoindre l’église sur la base de la foi seule a été contesté par les faux docteurs, qui insistaient pour que les Gentils aussi soient circoncis avant qu’ils ne puissent devenir membres d’église.


Cette position, comme le dit Paul, était une attaque contre l’essence de l’évangile lui-même; par conséquent, il devait répondre. La réponse vient dans l’épitre aux Galates.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 8 Juillet.



Leçon


2


(page 14 du guide standard)


2 Juillet


Paul, l’auteur de la lettre


Lisez 2 Pierre 3:15, 16. Que nous disent ces versets sur comment l’église primitive considérait les écrits de Paul? Qu’est-ce que cela nous enseigne sur comment fonctionne la source d’inspiration?


Quand Paul écrit aux Galates, il ne cherche pas à produire un chef-d’œuvre littéraire. Au lieu de cela, sous la direction du Saint-Esprit, Paul s’adresse à des situations spécifiques impliquant les croyants et lui-même en Galatie.


Les lettres telles que celle adressée aux Galates ont joué un rôle essentiel dans le ministère apostolique de Paul. En tant que missionnaire dans le monde païen, Paul a fondé un certain nombre d’églises dispersées autour de la Méditerranée. Bien qu’il se rendît à ces églises chaque fois qu’il le pût, il ne pouvait pas rester trop longtemps en un endroit. Pour compenser son absence, Paul écrivait des lettres aux églises afin de leur donner des directives. Au fil du temps, les copies des lettres de Paul étaient partagées avec les autres églises (Col. 4:16). Bien que certaines des lettres de Paul fussent perdues, au moins treize livres dans le Nouveau Testament portent son nom. Comme les paroles de Pierre ci-dessus le montrent aussi, à un certain point, les écrits de Paul étaient considérés au même titre que l’Écriture d’alors. Cela montre à quel point son ministère avait acquis une autorité très tôt dans l’histoire de l’église.


En même temps, certains chrétiens croyaient que la présentation des lettres de Paul était unique, un format spécial créé par l’Esprit, afin de contenir la parole inspirée de Dieu. Ce point de vue a changé quand deux jeunes chercheurs d’Oxford, Bernard Grenfell et Arthur Hunt, ont découvert en Égypte environ cinq cent mille fragments de papyrus antiques (documents écrits sur papyrus, un matériau populaire écrit utilisé plusieurs centaines d’années avant et après J.C.). En plus de trouver certains des plus anciens exemplaires du Nouveau Testament, ils ont trouvé des lettres personnelles, déclarations d’impôt, des reçus et des factures.


À la surprise générale, le format de base des lettres de Paul s’avérait être commun à tous les auteurs de lettres à son époque. Le format inclut (1) une salutation d’ouverture mentionnant l’expéditeur et le destinataire, et un message d’accueil; (2) un mot de remerciement; (3) le corps de la lettre; et, enfin, (4) une remarque finale.


En bref, Paul suit le format de base de son temps, s’adressant à ses contemporains par un moyen et un style auxquels ils seraient familiers.


Si la Bible devait être écrite aujourd’hui, quel type de support, de format et de style pensez-vous que le Seigneur utiliserait pour nous atteindre maintenant?


Dimanche


(page 15 du guide standard)


3 Juillet


L’appel de Paul


Bien que les épitres de Paul suivent généralement le format de base des lettres anciennes, Galates contient un certain nombre de caractéristiques uniques, introuvables dans les autres épitres de Paul. Lorsque reconnues, ces différences peuvent nous aider à mieux comprendre la situation à laquelle Paul s’adressait.


Comparez la salutation d’ouverture de Paul dans Galates 1:1, 2 avec ce qu’il écrit dans Éphésiens 1:1, Philippiens 1:1 et 2 Thessaloniciens 1:1. De quelle manière la salutation de Paul dans Galates est-elle à la fois semblable et différente des autres?


La salutation d’ouverture de Paul dans Galates n’est pas seulement un peu plus longue que dans ses autres lettres, mais il va un peu plus loin pour décrire le fondement de son autorité apostolique. Le mot apôtre signifie littéralement « un envoyé » ou « un messager ». Dans le Nouveau Testament, au sens strict du terme, il se réfère aux douze disciples originaux de Jésus et d’autres personnes auxquelles le Christ ressuscité est apparu et à qui Il a demandé d’être Ses témoins (Galates 1:19, 1 Cor. 15:7). Paul déclare qu’il appartient à ce groupe d’élus.


Le fait que Paul nie si fortement que son apostolat repose sur un quelconque être humain suggère qu’il y avait une tentative par certains en Galatie de saper son autorité apostolique. Pourquoi? Comme nous l’avons vu, certains dans l’église n’étaient pas heureux avec le message de Paul, que le salut est fondé sur la foi en Christ seul et non sur les œuvres de la loi. Ils estimaient que l’évangile de Paul portait atteinte à l’obéissance. Ces fauteurs de troubles sont subtils. Ils savaient que la base du message de l’évangile de Paul était directement liée à la source de son autorité apostolique (Jean 3:34), et ils étaient déterminés à lancer une attaque puissante contre cette autorité.


Pourtant, ils ne niaient pas directement l’apostolat de Paul; simplement, ils faisaient valoir qu’il n’était pas vraiment assez important. Ils ont probablement fait valoir que Paul n’était pas un des disciples originaux de Jésus; et donc, son autorité n’était pas de Dieu mais des humains – peut-être des dirigeants de l’église d’Antioche qui avaient recommandé Paul et Barnabas comme missionnaires (Actes 13:1-3). Ou, peut-être, cela venait seulement d’Ananias, qui a baptisé Paul (Actes 9:10-18). Paul, selon eux, était simplement un messager d’Antioche ou de Damas – rien de plus! Par conséquent, ils ont fait valoir que son message était simplement sa propre opinion, pas la parole de Dieu.


Paul a reconnu le danger que représentent ces allégations, et donc il défend immédiatement son apostolat donné par Dieu.


De quelles façons, même subtilement, l’autorité de l’Écriture est-elle contestée aujourd’hui au sein de notre église? Comment pouvons-nous reconnaitre ces défis? Plus important encore, comment (peut-être) cela influence-t-il votre propre réflexion en ce qui concerne l’autorité de la Bible?


Lundi


(page 16 du guide standard)


4 Juillet


L’évangile de Paul


En plus de défendre son apostolat, quoi d’autre Paul souligne-t-il dans son message d’ouverture aux Galates? (Comparez Galates 1:3-5 avec Eph. 1:2, Phil. 1:2 et col. 1:2.)


L’une des particularités des lettres de Paul est la façon dont il relie les mots grâce et paix dans ses salutations. La combinaison de ces deux mots est une modification des salutations les plus caractéristiques dans le monde grec et juif. Là où un auteur grec écrit « salutations » (chairein), Paul écrit « grâce », un mot de consonance similaire en grec (charis). Pour cela, Paul ajoute la salutation typique juive de « paix ».


La combinaison de ces deux mots n’est pas une simple plaisanterie. Au contraire, les mots décrivent son message de l’évangile. (En fait, Paul utilise ces deux mots plus que tout autre auteur dans le Nouveau Testament.) La grâce et la paix ne proviennent pas de Paul, mais de Dieu, le Père, et du Seigneur Jésus-Christ.


Quels sont les aspects de l’évangile que Paul inclut dans Galates 1:1-6?


Bien que Paul ait peu d’espace dans ses vœux d’ouverture pour développer la nature de l’évangile, il décrit magistralement l’essence de l’évangile en seulement quelques courts versets. Quelle est la vérité centrale sur laquelle se base l’évangile? Selon Paul, ce n’est pas notre conformité à la loi – le point que les adversaires de Paul faisaient résonner. Au contraire, l’évangile repose entièrement sur ce que Christ a accompli pour nous par Sa mort sur la croix et Sa résurrection d’entre les morts. La mort et la résurrection de Christ a fait quelque chose que nous ne pourrions jamais faire par nous-mêmes. Elles ont brisé la puissance du péché et de la mort, libérant ainsi Ses disciples de la puissance du mal, qui détient plusieurs personnes dans la peur et la servitude.


Alors que Paul réfléchit sur la merveilleuse nouvelle de la grâce et de la paix que Dieu a créée pour nous en Christ, il tombe dans une doxologie spontanée, qui apparait dans le verset 5.


En autant de mots que Paul a utilisés dans Galates 1:1-5, écrivez votre compréhension de l’essence même de l’évangile. Apportez vos paroles en classe le sabbat.


Mardi


(page 17 du guide standard)


5 Juillet


Aucun autre évangile


Qu’est-ce qui suit normalement la salutation d’ouverture dans les lettres de Paul? Comment l’épitre aux Galates est-elle différente? (Comparez Gal. 1:6 avec Rom. 1:8, 1 Cor. 1:4, Phil. 1:3 et 1 Thess. 1:2.)


Bien que Paul aborde toutes sortes de problèmes et défis locaux dans ses lettres aux églises, il a toujours pris l’habitude de faire suivre ses vœux d’ouverture d’une parole de prière ou d’action de grâces à Dieu pour la foi de ses lecteurs. Il le fait même dans ses lettres aux Corinthiens, qui étaient aux prises avec toutes sortes de comportements douteux (cf. 1 Cor. 1:4 et 5:1). Cependant, la situation en Galatie est tellement bouleversante, au point que Paul omet entièrement les remerciements et va droit au point.


Quels sont les mots forts que Paul utilise et qui montrent le degré de sa préoccupation au sujet de ce qui se passait en Galatie? (Lisez Galates 1:6-9, 5:12.)


Paul ne retient aucun mot dans son accusation contre les Galates. Autrement dit, il les accuse d’avoir trahi leur vocation en tant que chrétiens. En fait, le mot se détourner (LSG), qui apparait au verset 6, était souvent utilisé pour décrire des soldats qui renonçaient à leur loyauté envers leur pays en désertant l’armée. Spirituellement parlant, Paul dit que les Galates étaient des transfuges qui tournent le dos à Dieu.


Comment les Galates désertaient-ils le camp de Dieu? En se tournant vers un autre évangile. Paul ne dit pas qu’il n’y a plus d’évangile, mais qu’il y avait un dans l’église qui – en enseignant que la foi en Christ n’était pas assez (Actes 15:1-5) – était comme tout un autre évangile. Paul est tellement bouleversé par cette distorsion de l’évangile qu’il désire que quiconque prêche un autre évangile tombe sous la malédiction de Dieu! (Galates 1:8). Paul est donc catégorique sur ce point qu’il dit essentiellement la même chose deux fois (Galates 1:9).


On tend, aujourd’hui, même dans notre église (dans certains endroits) de privilégier l’expérience à la doctrine. Ce qui importe le plus (nous dit-on) est notre expérience, notre relation avec Dieu. Quelle que soit l’importance de l’expérience, qu’est-ce que Paul écrit ici qui nous enseigne l’importance d’une bonne doctrine?


Mercredi


(page 18 du guide standard)


6 Juillet


L’origine de l’évangile de Paul


Les fauteurs de troubles en Galatie clamaient que l’évangile de Paul était vraiment motivé par son désir d’obtenir l’approbation des autres. Qu’aurait fait Paul dans sa lettre s’il cherchait simplement l’approbation humaine? (Examinez Galates 1:6-9, 11-24.)


Pourquoi Paul n’exigeait-il pas que les Gentils convertis soient circoncis? Les adversaires de Paul clamaient que c’était parce que Paul voulait à tout prix des conversions. Peut-être pensaient-ils que Paul savait que les Gentils auraient des réserves au sujet de la circoncision, et ce serait pour cela qu’il ne l’a pas exigée. Selon eux, il voulait juste plaire au peuple! En réponse à ces allégations, Paul renvoie ses adversaires aux mots forts qu’il avait juste écrits dans les versets 8 et 9.


Si tout ce qu’il voulait était l’approbation, il aurait surement répondu autrement.


Pourquoi Paul dit qu’il est impossible d’être un disciple de Christ tout en essayant de plaire aux gens?


Après la déclaration de Paul dans les versets 11 et 12, qu’il a reçu son évangile et son autorité directement de Dieu, comment ses paroles dans les versets 13-24 éclairent-elles son point de vue?


Les versets 13-24 fournissent un récit autobiographique de la situation de Paul avant sa conversion (v. 13, 14), à sa conversion (v. 15, 16) et par la suite (vs. 16-24). Paul affirme que les circonstances qui entouraient chacun de ces évènements rendaient absolument impossible à quiconque de prétendre qu’il ait reçu son évangile d’une personne autre que Dieu. Paul ne va pas s’assoir et permettre à quiconque de dénigrer son message en remettant en cause sa vocation. Il savait ce qui lui était arrivé, il savait ce qu’il était appelé à enseigner, et il le ferait, peu importe le prix.


Combien êtes-vous certain de votre vocation en Christ? Comment pouvez-vous savoir avec certitude ce que Dieu vous a appelé à faire? Dans le même temps, même si vous êtes sûr de votre appel, pourquoi devez-vous apprendre à écouter les conseils des autres?


Jeudi


(page 19 du guide standard)


7 Juillet


Réflexion avancée: « Dans presque toutes les églises, il y avait quelques membres qui étaient des Juifs de naissance. À travers ces convertis, les enseignants juifs trouvèrent facilement accès et à travers eux, ils se tinrent fermes dans les églises. C’était impossible de renverser les doctrines enseignées par Paul par des arguments scripturaires; par conséquent, ils ont eu recours à des mesures sans scrupules pour contrer son influence et pour saper son autorité. Ils déclaraient qu’il n’avait pas été un disciple de Jésus et qu’il n’avait reçu aucun mandat de Lui; et pourtant il prétendait enseigner des doctrines directement opposées à celles détenues par Pierre, Jacques et les autres apôtres.


L’âme de Paul était agitée en voyant les maux qui menaçaient rapidement de détruire ces églises. Il a immédiatement écrit aux Galates, exposant leurs fausses théories et avec grande sévérité pour convaincre ceux qui avaient quitté la foi de revenir à Christ » – Ellen G. White, Sketches From the Life of Paul, p. 188, 189.


Discussion:


En classe, lisez vos explications de ce que vous comprenez de ce qu’est l’évangile. Que pouvons-nous apprendre des écrits des uns et des autres?


Dans les salutations de Paul aux Galates, il a déclaré que la mort de Jésus s’est produite pour une raison précise. Quelle était cette raison, et quel sens cela a pour nous aujourd’hui?


Dans Galates 1:14, Paul dit qu’il était très zélé pour les traditions de leurs pères. Par « traditions », il veut signifier probablement à la fois les traditions orales des Pharisiens et de l’Ancien Testament lui-même. Quelle est la place (le cas échéant) qu’occupent les traditions dans notre foi? Quel avertissement l’expérience de Paul peut-elle nous donner aujourd’hui en ce qui concerne la question de la tradition?


Pourquoi Paul était-il apparemment si « intolérant » envers ceux qui avaient un point de vue différent de lui? Relisez quelques-unes des paroles qu’il a écrites sur ceux qui avaient une vision différente de l’évangile. Comment une personne qui tient une telle position forte, sans concession, peut-elle être lue dans notre église aujourd’hui?


Résumé: Les faux enseignants en Galatie essayaient de saper le ministère de Paul en prétendant que son apostolat et le message de l’évangile n’étaient pas donnés par Dieu. Paul confronte ces deux accusations dans les premiers versets de l’épitre aux Galates. Hardiment, il déclare qu’il n’y a qu’un seul moyen de salut et décrit comment les évènements entourant sa conversion montrent que son appel et son évangile ne peuvent être que de Dieu.


Vendredi


(page 20 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Sauvetage dans la rivière: 1e partie


Benjamin Murmu était paralysé par la polio, mais il pouvait marcher avec une canne. Il était bien connu dans les collines de Bihar, en Inde, comme un guérisseur traditionnel et plus tard comme un leadeur politique. Puis un jour, Dieu se révéla à Benjamin.


Alors qu’il était sur son cheval, Benjamin arriva à une rivière qu’il devait traverser. La rivière était en crue, et le courant d’eau avait l’air dangereux. Benjamin descendit doucement à cheval dans les eaux tourbillonnantes. Le cheval luttait pour garder la tête hors de l’eau, mais l’eau renversa rapidement le cheval et son maitre.


En serrant ses jambes, le cheval tentait encore de trouver un équilibre, mais l’eau était trop profonde. Benjamin ne pouvait pas nager; son seul espoir de survie était de s’accrocher au cheval. Son cœur battait sauvagement alors qu’il tentait de guider son cheval vers le rivage, mais l’animal était impuissant contre le courant. Craignant une mort certaine, Benjamin cria à Dieu pour la première fois dans sa vie. « Dieu! Si Tu existes, s’il Te plait, aide-moi! Aide-moi! »


Tout à coup, Benjamin vit deux hommes à côté de lui dans l’eau. Sans un mot, ils saisirent le cheval et son cavalier et les tirèrent jusqu’à la terre ferme. Benjamin s’étala sur le rivage, essayant de reprendre son souffle. Lorsqu’il se tourna pour remercier les deux hommes qui l’avaient sauvé, ils étaient partis. Ses yeux écarquillés parcoururent le paysage plat et sans arbres à la recherche de ces hommes, mais ils avaient purement et simplement disparu.


Lentement, Benjamin se rendit compte que Dieu avait répondu à sa prière et envoyé Ses anges pour le sauver. Ce moment marqua un tournant dans sa vie. Là, sur la berge, tremblant encore de son calvaire, Benjamin décida de devenir un chrétien.


Quelque temps plus tard, les évangélistes adventistes du septième jour tinrent des réunions dans le village de Benjamin. Benjamin assista et accepta la vérité. Il demanda à être baptisé à la fin des séances.


Mais ce n’est pas tout le monde qui était heureux que les évangélistes prêchent dans leur village. Plusieurs fois, les gens tentèrent d’interrompre les rencontres, mais leurs efforts échouèrent, et un certain nombre de nouveaux croyants demandèrent à être baptisés.


Le jour du baptême, les pasteurs rencontrèrent une foule d’hommes ivres le long de la route qui conduit au site du baptême. Les hommes permirent aux pasteurs de passer, mais ensuite, ils bloquèrent la route et empêchèrent les croyants de passer.


Pendant ce temps, les pasteurs attendaient que les nouveaux croyants arrivent. Mais comme le temps passait et personne ne venait, les pasteurs étaient inquiets. Ils chantèrent et prièrent pendant un certain temps, mais encore, les nouveaux croyants n’arrivaient pas.


À suivre ....


La leçon en bref


Texte clé: Galates 1:10


Objectifs:


Savoir: Décrire comment Paul définit l’authenticité de son appel évangélique et de ses enseignements.


Ressentir: Faites preuve d’empathie envers la passion zélée et la détermination avec laquelle Paul a défendu la vérité de l’évangile et lutté contre les enseignements erronés en Galatie.


Agir: Être déterminé à se fonder fermement sur les vérités de l’Écriture.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: La défense de Paul

A Comment les premiers paragraphes de Paul dans Galates énoncent-ils sa position au sujet de son appel et de son autorité à traiter et à corriger les enseignements doctrinaux?


B Comment le rapport de l’histoire personnelle de Paul dans le ministère a renforcé son affirmation sur son autorité? Comment ces revendications ont-elles été soutenues par d’autres dans le leadeurship de l’église?


  1. Ressentir: La passion de Paul

A Quelles sont les expressions au début de la lettre de Paul qui illustrent ses sentiments forts concernant la doctrine erronée et ses effets sur les membres de l’église? Pourquoi Paul se sent-il si fort?


B Comment les erreurs doctrinales ont-elles causé des ravages dans l’histoire de l’église?


III. Agir: L’appel à la défense passionnée aujourd’hui.


A Quels sont les défis doctrinaux uniques auxquels font face l’église aujourd’hui qui nécessitent une défense dévote, déterminée et audacieuse de notre part?


B Que devons-nous faire pour s’assurer que notre défense des vérités bibliques travaille en collaboration avec Christ et Son corps pour la gloire de l’évangile?


Résumé: Paul ouvre sa lettre aux Galates avec une référence succincte, et qui fait autorité, sur la suprématie des dons de la grâce de Dieu et une dénonciation déterminée de toute doctrine contradictoire.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Concept clé de croissance spirituelle: L’évangile prêché par Paul est toujours le fondement inébranlable de la foi chrétienne aujourd’hui. Tout dans notre vie doit être soumis à son autorité.


Coin du moniteur: Mettez l’accent sur le fait qu’en défendant sa propre autorité, Paul a attiré l’attention sur la seule véritable autorité: Jésus-Christ.



L’internet et autres formes de la technologie moderne ont permis à ceux d’entre nous qui sont « branchés » d’avoir accès à un nombre incroyable d’informations. Dans le même temps, cette accessibilité rend plus facile que jamais d’être simplement à l’écoute des voix que nous désapprouvons ou qui nous interpellent. Par conséquent, notre vision du monde est façonnée par les autorités que nous choisissons de considérer digne de confiance.


Le monde dans lequel Paul a écrit Galates n’était pas si différent. Il y avait beaucoup de gens prétendant être des autorités, avec toutes sortes de raisons plausibles pour soutenir que leurs adversaires n’étaient pas des autorités. Les adversaires de Paul, préconisant un évangile qui n’était rien d’autre qu’un faux évangile, attaquent Paul en sapant ses prétentions à l’autorité et en semant la confusion et la méfiance au sein de l’église. Paul a répondu en fondant son autorité, non sur ses propres qualités personnelles, mais sur le meilleur de tous les terrains: sa rencontre avec Jésus-Christ et le message, l’évangile qu’il a reçu.


Discutez avec la classe: Paul a placé toute sa confiance et sa foi en l’évangile qu’il avait été appelé à prêcher et en celui qui lui avait donné le mandat de prêcher. Où placez-vous votre confiance? En dernière analyse, qui ou qu’est-ce qui est votre autorité?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Dans l’église primitive, tout comme aujourd’hui, l’essence de l’enseignement était basé sur une personne, Jésus-Christ, Sa vie et Son ministère. À cette époque, l’église primitive n’avait pas la collection complète des documents que nous connaissons comme le Nouveau Testament. Mais ils avaient les apôtres, ceux qui avaient connu et marché avec Jésus au cours de Son existence terrestre. Forcément, il y avait une grande confiance et une autorité qui se rattachaient à eux. Mettez l’accent sur l’importance du rôle de Paul en tant qu’apôtre et l’importance des efforts déployés pour les mettre en cause ou les minimiser.


Commentaire biblique


  1. « Selon la sagesse qui lui a été donnée. » (Relisez 2 Pierre 3:15, 16, avec votre classe.)

Les étudiants de la Bible les plus éclairés sont conscients du fait que les premiers chrétiens n’avaient aucune autre source d’Écriture que l’Ancien Testament, et que, le Nouveau Testament, comme nous le savons, n’a pris forme qu’à partir du deuxième siècle. Cependant, 2 Pierre désigne les lettres de Paul comme saintes Écritures, ou du moins, il implique ce statut en les assimilant aux « autres Écritures ». Certains érudits ont, par conséquent, proposé une date tardive pour 2 Pierre, niant même sa paternité à Pierre. Ils se demandent: comment l’auteur savait-il que les lettres de Paul auraient un statut canonique?


Tout d’abord, l’église primitive a vivement reconnu la présence de l’inspiration vivante en son sein. Les apôtres, dont Paul, n’étaient pas seulement charismatiques, mais des individus hautement spirituels qui étaient animés de bonnes idées et de la finesse d’esprit, tout comme nous pourrions considérer un pasteur ou un enseignant consacré aujourd’hui. Une partie de leur estime venait du fait qu’ils avaient connu et marché avec le Christ vivant et avaient été trouvés dignes de Le représenter dans le monde.


Par conséquent, ce que les apôtres écrivaient ou enseignaient avait autorité supplémentaire. Que ces écrits ou enseignements fussent considérés au même plan que le Pentateuque ou les prophètes du canon normatif de l’Ancien Testament reste ouvert au débat. Mais ils étaient certainement considérés comme contenant beaucoup d’autorité.


Ce point nous amène à la situation spécifique que Paul adresse dans Galates. La principale différence entre Paul et ses adversaires est que Paul pouvait s’affirmer apôtre, et il se proclamait comme tel, alors que ses adversaires ne pouvaient pas et ne prétendaient avoir ce statut pour eux-mêmes. On peut deviner qu’ils auraient pu prétendre à ce statut s’ils pouvaient l’étayer, ou même si les membres de l’église n’avaient pas de preuves suffisantes pour réfuter ou questionner cela. Mais clairement, leur (manque de) statut était bien connu. Tout ce qui leur restait à faire était de dire: « Hé, nous pourrions ne pas être des apôtres, mais Paul n’est pas vraiment un apôtre. »


Considérez ceci: Comment l’attitude des adversaires de Paul est-elle vue aujourd’hui dans les tentatives de saper l’autorité des Écritures?


  1. L’autorité de Paul (Lisez Galates 1:11-24 avec votre classe.)

Comme nous l’avons vu, les adversaires de Paul l’attaquaient sur la base de ses qualités personnelles et de la solidité de sa vocation et de ses enseignements. En apparence, leur attaque cinglante aurait été attrayante pour les gens du premier siècle, dans la société gréco-romaine. Paul n’avait jamais rencontré Jésus en chair; il a même admis cela. Ainsi, qu’il le veuille ou non, il ne pouvait pas être considéré de la même façon que, disons, Pierre.


Aussi, les adversaires judaïsants de Paul parlent-ils de la tradition. Le respect de la tradition était une chose que Juifs, Romains et Grecs acceptaient. Contrairement à la croyance moderne en cours, les gens de l’époque croyaient que l’âge d’or littéral avait été dans le passé et que les choses avaient dégénéré depuis. Par conséquent, tout ce qui était classé dans un passé immémorial était supérieur aux choses qui s’étaient produites dans un passé récent. De nombreux Grecs et Romains méprisaient la tradition juive comme étant étrange, désagréable ou contraire au bon sens. Mais plusieurs la considéraient avec une sorte de crainte, comme une révélation à un âge où leurs propres ancêtres sortaient à peine de la barbarie. Certains d’entre eux même croyaient aux Juifs hellénisants, comme Philon d’Alexandrie, qui prétendait (entre autres) que Platon a reçu toutes ses idées de Moïse. En bref, l’innovation n’avait pas de valeur. Et Paul était considéré, à tort ou à raison, comme un innovateur.


La réponse de Paul? Ses adversaires avaient tout à fait raison. Il n’avait pas reçu ses doctrines d’un contact physique avec le Jésus historique au cours de Son ministère terrestre. Il les avait reçues du Jésus ressuscité, céleste, étant maintenant à la droite du Père dans les cieux. Cette révélation était évidemment puissante et si authentique que même ceux qui avaient marché avec Jésus pendant Son ministère terrestre furent obligés de la reconnaitre et en effet, ils « glorifiaient Dieu » à cause de cela (v. 24).


En ce qui concerne le fond des traditions juives dans l’interprétation biblique et la pratique religieuse, Paul l’avait, encore plus que ses détracteurs. Et cette connaissance l’avait fait peu de bien! Elle l’avait autrefois mis sur le mauvais chemin, ce qui l’avait conduit à persécuter les chrétiens juifs, ceux-là même qui prétendaient alors qu’il était insuffisamment enraciné dans le judaïsme. En effet, avant de devenir l’apôtre qu’il était, il avait dû se débarrasser de plusieurs attributs qui l’auraient rendu plus crédible aux yeux de ses détracteurs.


Considérez ceci: Dans son ministère, Paul ne pouvait pas dépendre beaucoup des choses que d’autres pourraient utiliser pour s’assurer eux-mêmes de leur propre valeur et autosuffisance. Sur quoi fondez-vous l’assurance de votre appel et la présence de la grâce de Dieu dans votre vie?


Étape 3—Appliquer


Coin du moniteur: Utilisez les questions suivantes pour défier vos élèves à fonder leur vie sur l’autorité de Jésus-Christ sur laquelle Paul dépendait pour son autorité d’enseignement et de prédication.


À méditer:


Les adversaires de Paul basaient leurs enseignements sur ce qui était essentiellement un appel à la tradition. Quelle est la place de la tradition dans la vie de l’église et dans votre propre vie spirituelle?


L’apostolat de Paul était probablement, dans un premier temps, difficile à accepter pour les « piliers » de l’église de Jérusalem. Mais il est écrit que finalement ils ont loué Dieu pour cela. Et même les détracteurs de Paul en Galatie n’attaquaient pas en face les revendications de Paul. Qu’y avait-il du ministère de Paul qui a clairement montré son authenticité lorsqu’apparemment les adversaires auraient pu facilement dire qu’il inventait des choses?


Application:


Comment notre vie peut-elle prouver aux sceptiques la réalité de Dieu?


Paul parle d’un vrai évangile et des faux « autres évangiles ». Parfois, la différence est assez subtile. Comment pouvons-nous savoir que nous sommes guidés par le vrai évangile, même quand les faux évangile semblent plausibles?


Étape 4—Créer


Coin du moniteur: Galates va au cœur de pourquoi nous croyons ce que nous croyons, ce qui est une question d’autorité. Soulignez que dans la vie chrétienne, il n’y a qu’une autorité ultime et c’est Jésus-Christ et l’évangile qu’Il a vécu et prêché. Nous sommes attirés vers cet évangile à cause de la façon dont il se manifeste dans notre vie et dans notre expérience, tout comme les revendications de l’autorité de Paul se sont manifestées dans son ministère efficace et dans son changement radical de vie. L’activité suivante mettra au défi les membres en les amenant à évaluer les autorités qu’ils acceptent et à donner à Dieu et à Sa parole la première place dans leur vie.


Activité: Demandez aux membres comment ils savent ce qu’ils savent. Pourquoi croient-ils en l’existence de l’Antarctique, par exemple? Combien y ont été? Peut-être qu’ils connaissent quelqu’un qui y a été, mais comment savent-ils que cette personne est digne de confiance? Après que les membres aient accumulé des preuves de la crédibilité des autorités qu’ils acceptent, comparez-les aux Écritures.


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*8 – 14 Juillet


L’unité de l’Évangile


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Galates 2:1-14, 1 Corinthiens 1:10-13, Genèse 17:1-21, Jean 8:31-36, 3:11.


Verset à mémoriser: « Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée » (Philippiens 2:2, LSG).


Le réformateur protestant Jean Calvin croyait que la désunion et la division étaient un chef-d’œuvre du diable contre l’église, et il a averti que les chrétiens doivent éviter le schisme comme ils éviteraient la peste.


Mais, l’unité devrait-elle être préservée au prix de la vérité? Imaginez si Martin Luther, le père de la réforme protestante, avait choisi d’abjurer sa position sur le salut par la foi seule au nom de l’unité, quand il a été traduit en justice à la diète de Worms.


« Si le réformateur avait fléchi sur un seul point, Satan et ses armées eussent remporté la victoire. Mais son inébranlable fermeté fut le gage de l’émancipation de l’Église et l’aube d’une ère nouvelle. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 142.


Dans Galates 2:1-14, on voit que l’apôtre fait tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir l’unité du cercle apostolique au milieu des tentatives de certains croyants de la détruire. Mais bien que cette unité fût si importante pour Paul, il a refusé de permettre que la vérité de l’évangile soit compromise. Bien que la diversité dans l’unité ait sa place, l’évangile ne doit jamais être compromis dans le processus.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 15 Juillet.



Leçon


3


(page 22 du guide standard)


9 Juillet


L’importance de l’unité


Lisez 1 Corinthiens 1:10-13. Que nous apprend ce passage sur l’importance que Paul donnait à l’unité dans l’église?


Après avoir réfuté les allégations selon lesquelles son évangile n’était pas de Dieu, Paul dirige son attention dans Galates 2:1, 2 sur une autre accusation portée contre lui. Les faux enseignants en Galatie affirmaient que l’évangile de Paul n’était pas en harmonie avec ce que Pierre et les autres apôtres enseignaient. Paul, disaient-ils, était un renégat.


En réponse à cette accusation, Paul raconte un voyage qu’il avait fait à Jérusalem au moins quatorze ans après sa conversion. Bien que nous ne soyons pas vraiment surs du moment exact de ce voyage, aucun voyage dans l’antiquité n’était une affaire facile. S’il a voyagé par voie terrestre d’Antioche à Jérusalem, ce trajet d’environ cinq-cents kilomètres aurait pris au moins trois semaines et aurait entrainé toutes sortes de difficultés et de dangers. Pourtant, en dépit de ces difficultés, Paul a entrepris le voyage, non pas parce que les apôtres l’avaient convoqué, mais parce que l’Esprit le voulait. Et alors qu’il y était, il a étayé son évangile devant les apôtres.


Pourquoi a-t-il fait cela? Certainement pas parce qu’il avait un doute sur ce qu’il enseignait. Il n’avait certainement pas besoin d’une quelconque assurance de leur part. Après tout, il avait déjà proclamé l’évangile pendant quatorze ans. Et bien qu’il n’eût pas besoin de leur autorisation ou approbation, il accordait une grande importance au soutien et à l’encouragement des autres apôtres.


Ainsi, l’accusation que son message était différent était non seulement une attaque contre Paul, mais aussi une attaque contre l’unité des apôtres et l’église elle-même. Le maintien de l’unité apostolique était indispensable, car une division entre la mission auprès des Gentils menée par Paul et l’église-mère de Jérusalem aurait eu des conséquences désastreuses. Sans aucune communion entre les Gentils et les Judéo-chrétiens, « Christ serait divisé et toute l’énergie que Paul avait consacrée et espérait consacrer à l’évangélisation au monde païen serait peine perdue. » – F. - F. Bruce, The Epistle to the Galatians (Grand Rapids, Mich.: William B. Eerdmans Publishing Company, 1982), p. 111.


Quels sont les problèmes qui menacent l’unité de l’église aujourd’hui? Plus important encore, après les avoir définis, comment les gérer? Quels enjeux sont plus importants que l’unité elle-même?


Dimanche


(page 23 du guide standard)


10 Juillet


La circoncision et les faux frères


Pourquoi la circoncision était-elle un tel point focal dans le conflit entre Paul et certains chrétiens juifs? Voir Genèse 17:1-22 ; Galates 2:3-5 ; 5:2, 6; Actes 15:1, 5. Pourquoi n’est-il pas difficile de comprendre pourquoi certains pouvaient croire que même les païens devaient se circoncire?


La circoncision était le signe de la relation d’alliance que Dieu a établie avec Abraham, le père de la nation juive. Bien que la circoncision fût seulement pratiquée par les descendants mâles d’Abraham, tout le monde était invité dans la relation d’alliance avec Dieu. Le signe de la circoncision était donné à Abraham dans Genèse 17. Cela s’est produit après la désastreuse tentative d’Abraham, en devenant le père d’un enfant avec l’esclave égyptienne – la servante de sa femme – d’aider Dieu à accomplir Sa promesse selon laquelle il aurait un fils.


La circoncision était un signe d’alliance approprié. Elle rappelait que les plans les mieux conçus des humains ne peuvent jamais accomplir ce que Dieu a promis. La circoncision extérieure devait être un symbole de la circoncision du cœur (Deut. 10:16, 30:6, Jérémie 4:4, Rom. 2:29). Elle représentait le dévêtissement de notre confiance en nous-mêmes et une dépendance fidèle à Dieu.


Au cours du temps de Paul, cependant, la circoncision était devenue un précieux signe de l’identité nationale et religieuse, et ainsi, ayant perdu son sens originel. Environ cent cinquante ans avant la naissance de Jésus, quelques patriotes trop zélés contraignaient non seulement tous les Juifs non circoncis en Palestine à être circoncis, mais ils l’exigeaient également de tous les hommes vivant dans les nations environnantes qui relevaient de leur juridiction. Certains croyaient même que la circoncision était un passeport pour le salut. Ceci peut être vu dans les épigrammes antiques qui déclarent avec assurance que « les hommes circoncis ne descendent pas dans la géhenne [enfer]. » —C. E. B. Cranfield, A Critical and Exegetical Commentary on the Epistle to the Romans (Edinburgh: T. & T. Clark Ltd., 1975), p. 172.


Il serait erroné de présumer que Paul s’opposait à la circoncision elle-même. Ce que Paul rejetait était l’insistance que les Gentils devaient se soumettre à la circoncision. Les faux enseignants disaient: « Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. » (Actes 15:1, LSG). Alors, le problème n’était pas vraiment une question de circoncision, mais plutôt une question de salut. Le salut est soit basé sur la foi en Christ seul, ou soit une chose qu’on gagne par l’obéissance humaine.


Peut-être aujourd’hui la circoncision n’est pas un point de discorde. Mais qu’est-ce qui (le cas échéant) est source de tant de conflits à l’église et qui ressemble à ce problème?


Lundi


(page 24 du guide standard)


11 Juillet


L’unité dans la diversité


Lisez Galates 2:1-10. Paul dit que les faux frères « s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l’intention de nous asservir » (Galates 2:4, LSG). De quoi sont libérés les chrétiens? Lisez Jean 8:31-36; Romains 6:6, 7; 8:2, 3; Gal. 3:23-25; 4:7, 8; Heb. 2:14, 15. Comment avons-nous vécu nous-mêmes la réalité de cette liberté?


La liberté, en tant qu’une description de l’expérience chrétienne, est un concept important pour Paul. Il a le plus fréquemment utilisé ce mot que tout autre auteur dans le Nouveau Testament, et dans l’épitre aux Galates, les mots libre et liberté apparaissent à plusieurs reprises. Toutefois, la liberté pour le chrétien signifie liberté en Christ. C’est l’occasion de vivre une vie de dévouement sans obstacle à Dieu. Cela implique la liberté de l’asservissement aux désirs de notre nature pécheresse (Romains 6), la liberté de la condamnation de la loi (Rom. 8:1, 2) et de la puissance de la mort (1 Cor. 15:55).


Les apôtres avaient reconnu que Dieu avait confié à Paul « l’évangile […] pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis » (Galates 2:7, LSG). Qu’est-ce que cela suggère quant à la nature de l’unité et la diversité au sein de l’église?


Les apôtres ont reconnu que Dieu avait appelé Paul pour prêcher l’évangile aux païens, tout comme Il avait appelé Pierre à prêcher aux Juifs. Dans les deux cas, l’évangile était le même, mais la manière dont il était présenté dépendait du peuple que les apôtres essayaient d’atteindre. Implicite dans ce verset « est la marque de reconnaissance importante et la même formule qui est tenue de se faire entendre différemment et d’avoir une force différente dans différents contextes sociaux et culturels … C’est précisément cette unité qui est le fondement de l’unité des chrétiens, précisément comme unité dans la diversité. » —James D. G. Dunn, The Epistle to the Galatians (Peabody, Mass.: Hendrickson Publishers, Inc., 1993), p. 106.


Jusqu’où sommes-nous ouverts aux méthodes d’évangélisation et de témoignage qui nous font sortir de notre « zone de confort »? Y a-t-il certaines formes d’évangélisation qui vous dérangent? Dans l’affirmative, quels sont-elles, pourquoi est-ce qu’elles vous dérangent, et pourquoi devrez-vous être plus ouverts à propos de ces choses?


Mardi


(page 25 du guide standard)


12 Juillet


Confrontation à Antioche (Galates 2:11-13)


Quelque temps après la consultation de Paul à Jérusalem, Pierre a effectué une visite à Antioche en Syrie, l’emplacement de la première église des Gentils et la base de l’activité missionnaire de Paul décrite dans les Actes. Là, Pierre mangeait librement avec les chrétiens non-juifs, mais quand un groupe de chrétiens juifs arrivait de chez Jacques, Pierre – ayant peur de ce qu’ils penseraient – changea son attitude.


Pourquoi Pierre aurait-il dû mieux savoir? Cf. Galates 2:11-13 et Actes 10:28. Qu’est-ce que son action nous dit sur combien la culture et la tradition peuvent être puissamment ancrées dans notre vie?



Certains ont supposé par erreur que Pierre et les autres Juifs avec lui avaient cessé de suivre les lois de l’Ancien Testament sur les aliments purs et impurs. Ceci, cependant, ne semble pas être le cas. Si Pierre et tous les chrétiens juifs avaient abandonné les lois alimentaires juives, un tumulte majeur dans l’église aurait certainement suivi. Si c’était le cas, cela serait surement rapporté, mais rien n’a été dit à ce propos. Il est plus probable que la question fût sur le partage des repas avec les Gentils. Puisque beaucoup de Juifs voyaient les Gentils comme impurs, c’était une pratique chez certains d’éviter le contact social avec les Gentils autant que possible.


Pierre lui-même avait eu du mal avec cette question, et c’était seulement une vision de Dieu qui l’avait aidé à voir clairement. Pierre dit à Corneille, le centurion romain, après qu’il fût entré dans sa maison: « Vous savez, leur dit-il, qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur » (Actes 10:28, LSG). Bien qu’il connût mieux, il avait tellement peur d’offenser ses propres compatriotes au point qu’il revînt à ses anciennes habitudes. C’est apparemment la façon dont l’attraction de la culture et de la tradition a été forte dans la vie de Pierre.


Cependant, Paul a appelé les actions de Pierre par ce qu’elles étaient exactement: le mot grec qu’il a utilisé dans Galates 2:13 est hypocrisie. « Barnabas même fut entrainé par leur hypocrisie » (LSG), dit-il. Ce sont des mots forts d’un homme de Dieu à l’autre.


Pourquoi est-il si facile d’être un hypocrite? (N’est-ce pas, peut-être, que nous avons tendance à nous aveugler sur nos propres défauts tout en regardant avec impatience les défauts des autres?) Quel genre d’hypocrisie trouvez-vous dans votre propre vie? Plus important encore, comment pouvez-vous reconnaitre et ensuite délaisser l’hypocrisie?


Mercredi


(page 26 du guide standard)


13 Juillet


La préoccupation de Paul (Gal. 2:14)


La situation à Antioche était surement tendue: Paul et Pierre, deux dirigeants de l’église, étaient en conflit ouvert. Et Paul ne retient rien en son cœur alors qu’il demande à Pierre de rendre compte de son comportement.


Quelles raisons Paul donne-t-il pour affronter publiquement Pierre? Gal. 2:11–14.


Comme Paul l’a vu, le problème n’était pas que Pierre avait décidé de manger avec les visiteurs de Jérusalem. Certainement, les traditions anciennes sur l’hospitalité exigeaient cela.


La question était « la vérité de l’évangile ». Autrement dit, ce n’était pas seulement une question de pratiques de communion ou de manger. Les attitudes de Pierre, dans un sens réel, compromettaient l’ensemble du message de l’évangile.


Lisez Galates 3:28 et Colossiens 3:11. Comment la vérité dans ces textes nous aide-t-elle à comprendre les vives réactions de Paul?


Au cours de la rencontre de Paul à Jérusalem avec Pierre et les autres apôtres, ils étaient venus à la conclusion que les Gentils pouvaient bénéficier de toutes les bénédictions en Christ sans avoir à se soumettre à la circoncision. L’attitude de Pierre alors mettait en danger cet accord. Alors que les chrétiens juifs et non-juifs étaient réunis dans un environnement de communion ouverte, la congrégation se voyait être divisée, et cela mettait en perspective une église divisée à l’avenir.


Du point de vue de Paul, le comportement de Pierre impliquait que les chrétiens non-juifs fussent des croyants médiocres, au mieux, et il croyait que les actions de Pierre mettaient une pression forte sur les Gentils à se conformer s’ils voulaient expérimenter une communion pleine. Ainsi Paul dit: « Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser? » (Gal. 2:14, LSG). L’expression « vivre à la manière des Juifs » peut être plus littéralement traduite « judaïser. » Ce mot était une expression courante qui signifie « adopter un mode de vie juif. » On l’utilisait pour parler des Gentils qui prenaient part à certaines coutumes juives et venaient adorer à la synagogue. C’est aussi la raison pour laquelle les adversaires de Paul en Galatie, qu’il appelle les faux frères, sont souvent dénommés « judaïsants ».


Comme si les actions de Pierre n’étaient pas assez mauvaises, Barnabas fut pris dans ce comportement – encore une fois – quelqu’un qui aurait dû aussi savoir mieux. Quel exemple clair de la puissance de la « pression des pairs »! Comment pouvons-nous apprendre à nous protéger d’être influencés dans la mauvaise direction par ceux qui nous entourent?


Jeudi


(page 27 du guide standard)


14 Juillet


Réflexion avancée: Pour une étude complémentaire sur la question de l’unité et de la diversité dans l’église, lisez Ellen G. White, “Investigation of New Light,” pp. 45, 47, dans Counsels to Writers and Editors; “An Explanation of Early Statements,” p. 75, dans Selected Messages, book 1; “Tactfulness,” pp. 117–119, dans Gospel Workers; et “Manuscript Release 898,” pp. 1092, 1093, dans 1888 Materials, vol. 3.


« Même le meilleur des hommes, s’il est laissé à lui-même, fera des fautes graves. Plus les responsabilités sont confiées à l’agent humain, plus sa position consiste à dicter et à contrôler, et plus il sera enclin à mal agir en pervertissant les esprits et les cœurs, s’il ne suit pas soigneusement la voie du Seigneur. À Antioche, Pierre a échoué dans les principes d’intégrité. Paul a dû résister à son influence subvertie face à face. Ceci est rapporté afin que d’autres puissent tirer profit, et que la leçon puisse être un avertissement solennel aux hommes qui occupent une haute position, qu’ils ne doivent pas échouer dans l’intégrité, mais observer de près les principes divins. » — Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1108.


Discussion:


Très peu de gens aiment la confrontation, mais elle est parfois nécessaire. Dans quelles circonstances une église devrait-elle condamner l’erreur et punir ceux qui refusent d’accepter la correction?


Alors que l’Église Adventiste du Septième Jour se développe partout dans le monde, elle devient plus diversifiée en même temps. Quelles mesures l’église peut-elle prendre pour s’assurer que l’unité n’est pas perdue au milieu de cette diversité? Comment pouvons-nous apprendre à accepter et même apprécier la diversité des cultures et des traditions parmi nous, tout en préservant l’unité?


Lors de la prédication de l’évangile dans une culture différente, quels sont les éléments essentiels qui ne devraient pas changer, et qu’est-ce qui peut être changé ? Comment apprenons-nous à faire la distinction entre ce qui doit rester et ce que nous pouvons, si nécessaire, laisser tomber?


Résumé: L’insistance de certains chrétiens juifs que les Gentils doivent être circoncis afin de devenir de véritables disciples de Christ pose une grave menace pour l’unité de l’église primitive. Au lieu de laisser cette question diviser l’église en de-ux mouvements différents, les apôtres travaillaient ensemble, malgré des dissensions entre eux, pour faire en sorte que le corps de Christ reste uni et fidèle à la vérité de l’évangile.


Vendredi


(page 28 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Sauvetage dans la rivière: 2e partie


L’atmosphère était tendue. Certains bagarreurs menaçaient les candidats au baptême avec des bâtons. « Nous ne voulons pas de chrétiens dans notre village! » cria un homme. « Nous avons nos propres dieux et nos propres manières d’adorer. Vous ne devez pas suivre ces hommes qui sont venus enseigner leur religion. Vous devez continuer dans la voie de nos ancêtres. »


« Cela n’a pas l’air d’être un jour de baptême aujourd’hui », dit l’un des pasteurs. Peut-être qu’ils doivent revenir un autre jour.


En ce moment les pasteurs entendirent montée la voix d’une jeune femme au milieu des cris de colère de la foule. C’était Rebecca Tudu, une candidate au baptême. « Personne ne va m’empêcher d’être baptisée aujourd’hui ! » cria-t-elle. « Nous vivons dans un pays laïc. Je vais adorer le Dieu que j’ai choisi. J’ai choisi Jésus-Christ, et je vais être baptisée aujourd’hui, que vous le vouliez ou pas! »


Avec ces mots, Rebecca marcha à travers la foule et avança vers le site baptismal. Aucun des hommes n’osa l’arrêter. Voyant son esprit intrépide, 15 autres candidats baptismaux la suivirent.


Ces 16 nouveaux croyants furent baptisés ce jour-là, sous le regard des villageois en colère. Les croyants, poussés par le Saint-Esprit et l’action courageuse de Rebecca, prirent position pour Jésus-Christ.


Benjamin était parmi les baptisés de ce jour. Son baptême apporta un autre miracle dans sa vie. Avant son baptême, sa vue était si pauvre qu’il pouvait à peine voir. Après son baptême, sa vue s’améliora, et maintenant il est capable de lire la Bible sans difficulté.


« Dieu s’est révélé à moi, deux fois », dit Benjamin. « Je n’ai aucun doute que Dieu est vivant et qu’Il entend mes prières. » Benjamin passe une grande partie de son temps à donner son témoignage aux gens dans les villages voisins.


Une semaine après son baptême, Rebecca alla dans son village natal dire à ses parents ce qu’elle avait appris au cours des dernières semaines. Elle partageait les vérités de la Bible et leur raconta l’excitation le jour du baptême. Ses parents étaient désireux d’en savoir plus sur Dieu et demandèrent à Rebecca d’inviter les pasteurs à visiter leur village pour leur enseigner.


Les pasteurs vinrent faire des études bibliques avec les parents de Rebecca pendant plusieurs semaines. Un jour, Rebecca très heureuse, se tenait au bord de la rivière et regardait les parents se baptiser. Ses deux frères prirent également position, avec d’autres personnes de son village.



  1. S. Marandi, l’auteur, a été le Président de la Section de Bihar, Ranchi, en Inde, avant sa retraite.

La leçon en bref


Texte clé: Philippiens 2:2


Objectifs:


Savoir: Examiner la vraie base de l’unité entre les croyants qui sont aussi différents que les Juifs et les non-Juifs.


Ressentir: Apprécier le niveau de tension et d’inquiétude qui entoure la question de la circoncision à la lumière de l’évangile de la grâce.


Agir: Être déterminé à se tenir ferme sur les doctrines fondamentales de la foi et de la grâce.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Un nouveau visage sur une vieille tradition.

A Comment les commandements de Dieu au sujet de la circoncision étaient-ils devenus une tradition légaliste qui aveuglait beaucoup de gens sur les vrais moyens du salut?


B Pourquoi l’évangile de la grâce est-il le meilleur moyen d’unifier les membres très divers de l’église?


  1. Ressentir: Trouble dans l’église.

A Pourquoi, malgré la nécessité de l’unité dans la jeune église, Paul a-t-il senti qu’il était nécessaire de s’opposer publiquement à Pierre, qui cherchait à adopter une attitude moins conflictuelle sur les coutumes juives?


B Quels dangers graves menaçaient ceux qui ne voulaient pas faire face à la question de la circoncision?


III. Agir: L’unité dans la diversité.


A Quels défis la diversité apporte-t-elle à notre église?


B Que devons-nous faire pour identifier et s’appuyer sur la vraie base de l’unité sans compromettre l’évangile?


Résumé: À cause des traditions juives qui aveuglaient l’église primitive sur la question critique de la foi en Christ et en Son œuvre, l’église était en danger de perdre sa compréhension de l’évangile.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Concept clé de croissance spirituelle: L’unité est une caractéristique clé de la vraie église chrétienne, mais elle ne consiste pas simplement à éviter les conflits ou à couvrir les différences légitimes. Elle doit être fondée sur l’évangile.


Coin du moniteur: Soulignez que, bien que la tolérance et le respect mutuel soient généralement ce qu’on attend de la vie ecclésiale, l’unité des chrétiens est parfois mieux servie en confrontant l’erreur d’une manière qui sème apparemment la discorde.


Êtes-vous un diviseur ou un regroupeur? Dans la plupart des disciplines (la biologie, par exemple), il devient nécessaire de classer les exemples individuels dans un cadre plus large. Dire que vous avez une créature verte et écailleuse. Est-ce un reptile, un amphibien ou quelque chose d’entièrement nouveau et inédit? Est-ce un amphibien, une grenouille? Est-ce un crapaud? Serait-ce même une salamandre? Ou encore une fois, c’est tout à fait nouveau? Si vous êtes un biologiste, votre réponse peut varier selon que vous soyez un associateur ou un séparateur. L’associateur va chercher la catégorie avec laquelle le nouveau spécimen partage plus de caractéristiques communes et aura tendance à considérer les différences comme moins importantes. Le séparateur mettra l’accent sur les différences et aura tendance à multiplier les catégories et sous-catégories pour définir restrictivement l’identité de l’échantillon. Un observateur objectif aura habituellement à admettre que les deux classifications sont pertinentes.


Ces deux dynamismes existent aussi dans l’église, et la plupart d’entre nous auront une préférence d’une façon ou d’une autre. Les associateurs auront tendance à rechercher l’unité. Au pire, cette tendance devient la recherche de la paix à tout prix, dans laquelle l’immoralité et l’hérésie sont ignorées ou passées sous silence pour éviter tout conflit.


Les diviseurs auront tendance à diviser l’église sur les questions arcanes de doctrine ou de pratique qui ont peu d’incidence sur les questions centrales de la foi chrétienne. Nous tous avons entendu ou vu des églises et confessions qui se transforment en multiples factions rivales. Si nous examinons leur étroite collaboration, nous trouverons probablement une prédominance des diviseurs dans ces groupes.


Paul plaidait pour l’unité, et en ce sens, il était un regroupeur. Mais il n’accepterait pas l’unité à moins qu’elle repose sur l’évangile. Il n’était pas disposé à accueillir ceux qui prêchaient un autre évangile qui n’était pas l’évangile même, et en ce sens, il était un séparateur. En tant que chrétiens, nous devons savoir quand jouer à l’associateur et quand être un diviseur, et seul Dieu peut nous donner la sagesse et le discernement nécessaires pour cela.


Discutez avec la classe: Qu’est-ce qui est la vraie unité au sens du Nouveau Testament, et pourquoi les gens qui sont naturellement enclins à être regroupeurs ou répartiteurs peuvent échouer à saisir ce sens.


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Mettez l’accent sur l’importance de l’unité dans l’église comme un moyen de révéler l’unité et l’harmonie incarnée dans la divinité et dans la grâce et la paix que Dieu nous donne en tant qu’individus.


Commentaire biblique


  1. Le fondement de l’unité chrétienne (Revoyez Jean 17:21 et 1 Corinthiens 1:10-13.)

L’unité dans l’église chrétienne n’a pas été et n’est pas seulement un impératif organisationnel, mais aussi un impératif théologique. En prédisant l’avenir de Son église, une des premières choses que Jésus-Christ leur souhaite est « que tous soient un » (Jean 17:21). Cet objectif avait plusieurs raisons. Évidemment, l’église fonctionnerait mieux si ses membres étaient unis dans la foi, la pratique et les objectifs. C’est pourquoi même les organisations laïques et même les sociétés commerciales exigent souvent que leurs employés consentent à une déclaration de mission.


Et pour un ensemble de personnes qui prétendent servir Dieu ou un but plus élevé, la désunion est clairement mauvaise. Si l’église est censée combler le fossé entre Dieu et l’humanité, tout le monde serait (comme les Beatles le disent) « ravi de voir le plan ». Et on peut voir le plan dans la façon dont l’église fonctionne sous leurs yeux. Quand on voit une église en plein désarroi, c’est raisonnable de se demander si elle est vraiment une église. Ainsi, l’unité nous aide à mieux représenter Dieu à ceux qui ne Le connaissent pas encore, mais peuvent être ouverts à la bonne nouvelle de l’évangile.


Et ceci nous amène au point théologique. L’église représente Dieu dans la mesure où c’est Son corps sur la terre (Rom. 12:5, 1 Cor. 12:12-27, Eph. 3:6, 5:23). Si nous laissons de côté le fait qu’un corps est une unité fonctionnelle formée de nombreuses parties (pas que cette distinction de la diversité soit insignifiante), l’église, dans un sens, c’est Christ. Christ est Dieu, et Dieu est une harmonieuse unité de trois personnes: Père, Fils et Saint-Esprit. Si l’église doit refléter Dieu, elle devrait être une unité harmonieuse des différentes personnalités qu’elle renferme. Si ce n’est pas vrai la plupart du temps, si l’église ne fonctionne pas systématiquement vers cet idéal, elle devient juste un autre organisme voué à se perpétuer et à servir les agendas égoïstes. C’est vraiment aussi simple que cela.


Dans le même temps, l’unité des chrétiens n’est pas seulement l’unité ou des relations harmonieuses entre les membres. L’unité des chrétiens est l’unité en Christ. Dans l’église primitive, une grande partie de la désunion qui s’est manifestée résultait d’une confiance erronée aux dirigeants humains, comme le mentionne Paul dans 1 Corinthiens 1:10-13. Et, dans une certaine mesure, cette confiance erronée avait également beaucoup à voir avec le dilemme des Galates. Les adversaires de Paul savaient qu’ils pouvaient jeter la suspicion sur Paul comme une personne douteuse, et peut-être, inspirer la confiance en eux-mêmes en raison de leur charisme et de leurs qualités personnelles. En revanche, Paul portait son attention sur le vrai évangile, qui devrait être la vraie force unificatrice parmi les chrétiens.


Considérez ceci: Quels sont certains des pièges les plus évidents de placer sa confiance dans les dirigeants humains plutôt qu’en Christ Lui-même?


  1. Parlons de la circoncision (Examinez Galates 5:2-6 avec votre classe.)

Il est souvent dit que les adversaires de Paul, dénommés judaïsants, voulaient que les convertis au christianisme deviennent des Juifs, et c’est vrai. Certains prennent cette déclaration pour signifier que les judaïsants voulaient exiger que les chrétiens non-juifs deviennent circoncis et observent les autres coutumes juives, lesquelles coutumes étaient d’ailleurs vues comme absconses. La plupart des chercheurs acceptent, cependant, que ce n’était pas vrai pour tous les judaïsants. En outre, il y avait une place pour les Gentils justes dans les deux judaïsmes normatifs d’alors et dans l’esprit de certains Chrétiens judaïsants. Il y avait une classe de gens connus comme Craignant Dieu, des païens qui ont adopté certaines croyances, coutumes et pratiques juives. Ils participaient à la vie de la synagogue, dans une certaine mesure, et ils étaient acceptés jusqu’à un certain niveau. Mais ils n’étaient pas des convertis complets, principalement parce qu’ils n’avaient pas été circoncis. Par conséquent, le statut qu’ils occupaient était décidément de seconde zone.


L’église chrétienne à l’époque n’avait pas encore eu un consensus sur ce qu’il fallait réserver aux Gentils convertis, mais ils existaient et jouaient un rôle majeur dans les premières églises chrétiennes. C’était un fait accompli, en ce sens.


Il semble d’après les preuves bibliques disponibles que les dirigeants de l’église de Jérusalem, étant juifs eux-mêmes et observateurs pieux des lois et coutumes juives, n’avaient pas pris une part active au conflit quand il avait surgi. D’autres, plus particulièrement les judaïsants que Paul affrontait en Galatie, avaient activement pris sur eux la responsabilité de transformer les Gentils en de « meilleurs » convertis, et ils avaient à l’esprit la perspective d’un niveau supérieur d’appartenance ou d’aboutissement spirituel des Gentils qui s’engageaient à se convertir entièrement au judaïsme. Un corps d’élite de super-convertis, si vous voulez.


Paul voyait à juste titre cet agenda comme portant atteinte à l’unité et à l’égalité devant Dieu, choses qui doivent exister dans l’église. Les judaïsants déformaient l’évangile en suggérant qu’on pouvait l’améliorer ou le fortifier par autre chose et que ceux qui ajoutaient (ou soustrayaient) ce petit quelque chose occupaient en quelque sorte une position plus élevée. C’est pourquoi Paul dit dans Galates 5:2 que quiconque se faisait circoncire avec une telle hypothèse ne se fait aucun bien et éventuellement se cause un dommage spirituel.


Considérez ceci: Nous avons tous nos idées de comment un bon chrétien doit regarder ou agir. Certaines d’entre elles sont très profondément enracinées dans l’éducation ou l’endoctrinement dans une tradition donnée. Certaines de nos idées peuvent même avoir quelque fondement scripturaire. Comment pouvons-nous éviter de polluer l’évangile en tentant de contrôler les gens avec nos propres idées de la façon dont ils devraient regarder ou agir?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Utilisez les questions suivantes pour aider les membres à être capables de comprendre l’importance de la vraie unité chrétienne.


À méditer:


De quelle manière Paul s’efforce-t-il de promouvoir l’unité au sein de l’église, même alors qu’il fait face à l’erreur et à la calomnie?


Comment les arguments avancés par les judaïsants peuvent-ils avoir fait sens pour les personnes qui n’avaient qu’une demie compréhension de l’évangile? (Après tout, la circoncision était biblique).


Application:


Comment pouvons-nous identifier si une pratique ou une politique donnée – qu’elle s’égare dans le sens de la rigueur ou du laxisme – est destructrice de l’unité dans l’évangile?


Les mesures prises par Pierre à faire semblant d’adhérer à la coutume qu’il ne considérait plus pertinente (Galates 2:11-13, Actes 10:28) pourraient, dans certains contextes, être considérées comme par souci d’unité. Dans quels contextes un désir de protéger d’autres sensibilités devient, comme dans ce cas, de la lâcheté et de l’hypocrisie?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Dans Galates nous voyons Paul faire face aux personnes qui pourraient être appelées apôtres de la désunion, sinon, des apôtres comme tels. Bien que les adversaires de Paul illustrent un exemple extrême de l’esprit de désunion – souvent basé sur des questions complètement arbitraires – cette tendance existe en chacun de nous. Nous pouvons tous donner des valeurs extrêmes et de l’importance aux choses qui, à la lumière de l’évangile et de son message de la grâce pour tous, deviennent insignifiantes et inutiles. L’activité suivante nous aidera tous à reconnaitre et à modifier cette tendance en nous-mêmes.


Demandez à votre classe: « Que considérez-vous comme manifestations de l’extériorisation du christianisme? Pourquoi considérez-vous cela comme important? » Faites attention à ne pas porter un jugement sur les points de vue des autres. Vous connaissez les personnalités et les préjugés de votre classe; soyez prudents envers tout ce qui pourrait avoir tendance à devenir sujet à controverse ou qui ressort de l’opinion personnelle.


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*15 – 21 Juillet


La justification par la foi seule


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Gal. 2:15-21; Eph. 2:12; Phil. 3:9; Rom. 3:10-20; Gen. 15:5, 6; Rom. 3:8.


Verset à mémoriser: « J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré Lui-même pour moi » (Galates 2:20, LSG).


Comme nous l’avons vu la semaine dernière, Paul a confronté publiquement Pierre à Antioche pour le manque de cohérence entre la foi, qu’il défendait, et le comportement qu’il affichait. La décision de Pierre de ne plus manger avec les ex-païens suggérait qu’ils étaient des chrétiens médiocres, au mieux. Ses actions montraient implicitement que, si les Gentils voulaient vraiment faire partie de la famille de Dieu et jouir des bénédictions de la compagnie complète à la table, ils doivent se soumettre d’abord au rite de la circoncision.


Qu’est-ce que Paul a dit à Pierre à cette occasion? Dans cette leçon, nous allons étudier ce qui est probablement un résumé de ce qui se passait réellement. Ce passage contient certains des passages les plus condensés du Nouveau Testament, et il est extrêmement important, car il nous introduit pour la première fois à plusieurs mots et expressions qui sont essentiels à la compréhension de l’évangile dans son entièreté et du reste de la lettre de Paul aux Galates en particulier. Ces mots clés comprennent la justification, la justice, les œuvres de la loi, la croyance, et, non seulement la foi, mais aussi la foi de Jésus.


Que signifie Paul par ces termes, et qu’est-ce qu’ils nous apprennent sur le plan du salut?


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 22 Juillet.



Leçon


4


(page 30 du guide standard)


16 juillet


La question de « la justification » (Gal. 2:15, 16)


Dans Galates 2:15, Paul écrit: « Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens. » (LSG). Quel est selon vous le sens de son affirmation?


Les paroles de Paul doivent être comprises dans leur contexte. Dans l’intention de convaincre ses compatriotes juifs chrétiens de sa position, Paul commence par affirmer quelque chose qu’ils accepteraient – la distinction traditionnelle entre les Juifs et les non-Juifs. Les Juifs étaient les élus de Dieu, qui ont reçu Sa loi, et ils jouissaient des avantages de la relation d’alliance avec Lui. Les Gentils, cependant, étaient des pécheurs; la loi de Dieu ne restreignait pas leur comportement, et ils ne faisaient pas partie des alliances de la promesse (Éphésiens 2:12, Romains 2:14). Bien que les païens fussent évidemment « pécheurs », au verset 16, Paul avertit les chrétiens juifs que leurs privilèges spirituels ne les rendaient pas plus acceptables à Dieu, parce que nul n’est justifié par « les œuvres de la loi ».


Paul utilise le mot justifié quatre fois dans Galates 2:16, 17. Que veut-il dire par « justification » ? Lisez Exode 23:7 et Deut. 25 : 1.


Le verbe justifier est un terme clé pour Paul. Des trente-neuf fois où il apparait dans le Nouveau Testament, vingt-sept occurrences se retrouvent dans les lettres de Paul. Il l’utilise huit fois dans Galates, y compris quatre références dans Galates 2:16, 17. La justification est un terme juridique, utilisé par les tribunaux. Il décrit le verdict qu’un juge prononce lorsqu’une personne est déclarée innocente des accusations portées contre elle. C’est le contraire d’une condamnation. Le mot juste vient du grec; pour une personne, « être justifié » revient à être compté comme « juste ». Par conséquent, la justification implique plus qu’une simple réhabilitation ou le pardon; c’est la déclaration positive qu’une personne est juste.


Cependant, pour certains croyants juifs, la justification était relationnelle. Cela se basait sur leur relation avec Dieu et Son alliance. Être « justifié » aussi signifiait qu’une personne était considérée comme un membre fidèle de la communauté d’alliance de Dieu, la famille d’Abraham.


Lisez Galates 2:15-17. Que dit Paul ici et comment pouvez-vous appliquer ces mots à votre propre expérience chrétienne?


Dimanche


(page 31 du guide standard)


17 juillet


Les œuvres de la loi


Paul dit trois fois dans Galates 2:16 que nul n’est justifié par les « œuvres de la loi ». Que veut-il dire par l’expression « œuvres de la loi »? Comment ces textes (Galates 2:16, 17; 3:2, 5, 10; Rom. 3:20, 28) nous aident-ils à comprendre le point de vue de Paul?


Avant que nous ne puissions comprendre l’expression « œuvres de la loi », nous devons d’abord comprendre ce que Paul veut dire par le mot loi. Le mot loi (nomos en grec) apparait 121 fois dans les lettres de Paul. Il peut se référer à un certain nombre de choses différentes, y compris le dessein de Dieu exprimé à l’égard de Son peuple, les cinq premiers livres de Moïse, l’Ancien Testament entier ou même juste un principe général. Toutefois, Paul l’utilise principalement pour désigner l’ensemble des commandements de Dieu donnés à Son peuple par l’intermédiaire de Moïse.


L’expression « œuvres de la loi » implique probablement, par conséquent, toutes les exigences qui se trouvent dans les commandements donnés par Dieu par Moïse, ayant une portée morale ou cérémonielle. Le point de vue de Paul est que, quelle que soit la ferveur avec laquelle nous suivons et obéissons à la loi de Dieu, notre obéissance ne sera jamais assez bonne pour que Dieu nous justifie, ou que nous puissions être déclarés justes devant Dieu. C’est ainsi parce que Sa loi exige une fidélité absolue en pensée et en action, et pas seulement une partie du temps, mais tout le temps, et pas seulement pour certains de Ses commandements, mais pour chacun d’eux.


Bien que l’expression « œuvres de la loi » n’apparaisse pas dans l’Ancien Testament, et introuvable dans le Nouveau Testament en dehors des lettres de Paul, une magnifique confirmation de sa signification est apparue en 1947 avec la découverte dans la mer morte d’un recueil d’écrits copiés par un groupe de Juifs appelés Esséniens, qui vivaient à l’époque de Jésus. Bien qu’écrit en Hébreu, un des manuscrits contient exactement cette expression. Le titre du rouleau est Miqsat Ma’as Ha-Torah, qui peut se traduire, « œuvres importantes de la loi ». Le rouleau décrit un certain nombre de questions en se fondant sur la loi biblique, avec la préoccupation d’éviter que les choses saintes ne deviennent impures, y compris plusieurs choses qui mettaient une démarcation entre les Juifs et les Gentils. À la fin, l’auteur écrit que si quelqu’un se conforme à ces « œuvres de la loi », « il sera considéré juste » devant Dieu.


Contrairement à Paul, l’auteur n’offre pas sa justice au lecteur sur la base de la foi, mais sur la base du comportement.


Selon votre expérience, quel est votre degré d’observation de la loi de Dieu? Avez-vous vraiment le sentiment que vous la gardez si bien que vous pouvez être justifié devant Dieu, sur la base de votre observation de la loi? (Voir Romains 3:10-20.) Si non, pourquoi pas – et comment votre réponse vous aide-t-elle à comprendre le point de vue de Paul?


Lundi


(page 32 du guide standard)


18 Juillet


Le fondement de notre Justification


« Et d’être trouvé en Lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi » (Phil. 3:9, LSG).


Nous ne devrions pas supposer que les judéo-chrétiens laissaient entendre que la foi en Christ n’était pas importante; après tout, ils étaient tous des croyants en Jésus. Ils avaient tous foi en Lui. Cependant, leur comportement montrait que, selon eux, la foi n’était pas suffisante en soi; elle devait être complétée par l’obéissance, comme si notre obéissance ajoutait quelque chose à l’acte de justification. La justification, affirmeraient-ils, s’obtient par la foi et les œuvres. La manière dont Paul oppose à plusieurs reprises la foi en Christ aux œuvres de la loi indique sa vive opposition à cette approche de « tout à la fois ». La foi et la foi seule, est la base de la justification.


Pour Paul, toutefois, la foi n’est pas un simple concept abstrait; elle est inséparablement liée à Jésus. En fait, l’expression traduite deux fois par « la foi en Christ » dans Galates 2:16 est beaucoup plus riche que toute autre traduction. L’expression en grec est traduite littéralement comme « la foi » ou « la fidélité » de Jésus. Cette traduction littérale révèle le contraste puissant que Paul fait entre les œuvres de la loi que nous faisons et l’œuvre que Christ a accomplie en notre faveur, les œuvres que Lui, par le biais de Sa fidélité (par conséquent, la « fidélité de Jésus »), a faites pour nous.


Il est important de se rappeler que la foi elle-même n’ajoute rien à la justification, comme si la foi était méritoire en elle et par elle-même. Au lieu de cela, la foi est le moyen par lequel nous nous attribuons Christ et Ses œuvres. Nous ne sommes pas justifiés sur la base de notre foi, mais sur la base de la fidélité de Christ pour nous, cette fidélité que nous réclamons pour nous-mêmes par la foi.


Christ a fait ce qu’aucun humain n’a pu faire: Lui seul a été fidèle à Dieu dans tout ce qu’Il a fait. Notre espérance se trouve en la fidélité de Christ, pas en la nôtre. C’est la grande et importante vérité qui, entre autres, a déclenché la réforme protestante, une vérité qui reste aussi importante aujourd’hui tout comme elle l’était quand Martin Luther avait commencé à prêcher il y a des siècles.


Une traduction syriaque originale de Galates 2:16 transmet bien la signification de Paul: « C’est pourquoi nous savons qu’un homme n’est pas justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus le Messie, et nous croyons en Lui, en Jésus le Messie, afin que par Sa foi, celle du Messie, nous fussions justifiés, et non à partir des œuvres de la loi. »


Lisez Romains 3:22, 26; Galates 3:22; Éphésiens 3:12; et Philippiens 3:9. Comment ces textes, et ce que nous lisons ci-dessus, nous aident à comprendre la merveilleuse vérité que la fidélité de Christ pour nous, Sa parfaite obéissance à Dieu, est le seul fondement de notre salut?


Mardi


(page 33 du guide standard)


19 Juillet


L’obéissance de la foi


Paul indique clairement que la foi est absolument fondamentale à la vie chrétienne. C’est le moyen par lequel nous nous approprions les promesses que nous avons en Christ. Mais qu’est-ce exactement la foi? Qu’implique-t-elle?


Que nous enseigne les textes suivants quant à l’origine de la foi? Genèse 15:5, 6; Jean 3:14-16; 2 Corinthiens 5:14, 15; Galates 5:6.


La véritable foi biblique est toujours une réponse à Dieu. La foi n’est pas une sorte de sentiment ou une attitude que les humains décident un jour d’avoir parce que Dieu l’exige. Au contraire, la vraie foi trouve son origine dans un cœur touché par un sentiment de gratitude et d’amour pour la bonté de Dieu. C’est pourquoi quand la Bible parle de la foi, cette foi suit toujours des initiatives que Dieu a prises. Dans le cas d’Abraham, par exemple, la foi est sa réponse aux merveilleuses promesses que Dieu lui a faites (Genèse 15:5, 6), alors que dans le Nouveau Testament, Paul dit que la foi est finalement enracinée dans notre réalisation de ce que Christ a fait pour nous sur la croix.


Si la foi est une réponse à Dieu, que devrait inclure cette réponse? Considérez ce que les textes suivants disent sur la nature de la foi. Jean 8:32, 36; Actes 10:43; Romains 1:5, 8; 6:17; Hébreux 11:6; Jacques 2:19.


Beaucoup de gens définissent la foi comme « croyance ». Cette définition est problématique, parce qu’en grec le mot « foi » est simplement la forme nominale du verbe « croire ». Utiliser une des formes pour définir l’autre revient à dire que « la foi est le fait d’avoir la foi. » Cela ne veut rien dire.


Un examen attentif de l’Écriture révèle que la foi implique non seulement la connaissance de Dieu, mais aussi un consentement mental ou l’acceptation de ces connaissances. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est très important d’avoir une image fidèle de Dieu. Des idées déformées au sujet du caractère de Dieu peuvent effectivement rendre plus difficile le fait d’avoir la foi. Mais un assentiment intellectuel à l’évangile n’est pas suffisant, « même les démons croient. » La vraie foi affecte également la façon dont une personne vit. Dans Romains 1:5, Paul écrit à propos de « l’obéissance de la foi ». Paul ne dit pas que l’obéissance est la même chose que la foi. Il veut dire que la vraie foi touche l’ensemble de la vie d’une personne, et non seulement son esprit. Il s’agit de l’engagement total envers notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, par opposition au simple fait d’avoir une liste de règles. La foi est aussi bien ce que nous faisons et comment nous vivons et en quoi nous mettons notre confiance, que ce que nous croyons.


Mercredi


(page 34 du guide standard)


20 Juillet


La foi promeut-elle le péché?


L’une des principales accusations contre Paul était que son évangile de la justification par la foi seule encourageait les gens à pécher (voir Rom. 3:8, 6:1). Sans doute, les accusateurs raisonnaient que, si les gens n’avaient pas besoin d’observer la loi avant d’être acceptés par Dieu, pourquoi devraient-ils être concernés par la façon dont ils vivaient? Luther aussi avait fait face à des accusations similaires.


Comment Paul répond-il à l’accusation selon laquelle la doctrine de la justification par la foi seule encourage un comportement pécheur? Gal. 2:17, 18.


Paul répond aux accusations de ses adversaires en des termes les plus forts possibles: « Dieu nous en préserve! » ou « loin de là! » (LSG). Bien que ce soit possible qu’une personne tombe dans le péché après la venue de Christ, la responsabilité ne revient certainement pas à Christ. Si nous désobéissons à la loi, nous sommes nous-mêmes malfaiteurs.


Comment Paul décrit-il son union avec Jésus-Christ? En quoi cette réponse réfute-t-elle les objections soulevées par ses adversaires? Gal. 2:19–21.


Paul trouve que le raisonnement de ses adversaires est tout simplement absurde. Accepter Christ par la foi n’est pas quelque chose de trivial; ce n’est pas un jeu de faux-semblants célestes, où Dieu compte une personne comme juste, bien qu’il n’y a aucun réel changement dans la façon dont cette personne vit. Au contraire, accepter Christ par la foi est extrêmement radical. Il s’agit d’une complète union avec Christ, une union dans Sa mort et dans Sa résurrection. Spirituellement parlant, Paul dit que nous sommes crucifiés avec Christ et nos anciennes habitudes pécheresses enracinées dans l’égoïsme sont finies (Rom. 6:5-14). Nous avons fait une rupture radicale avec le passé. Tout est nouveau (2 Cor. 5:17). Nous avons également été élevés à une vie nouvelle en Christ. Le Christ ressuscité vit en nous, nous transforme chaque jour en Son image.


La foi en Christ, par conséquent, n’est pas un prétexte pour le péché, mais un appel à une relation beaucoup plus profonde, plus riche avec Christ, qui ne pourrait jamais être trouvée dans une religion basée sur la loi.


Comment vous rapportez-vous au concept du salut par la foi sans les œuvres de la loi? Peut-être, cela vous effraie-t-il un peu, vous fait penser que cela peut être une excuse pour le péché – ou vous vous réjouissez en cela? Que vous dit votre réponse sur votre compréhension du salut?


Jeudi


(page 35 du guide standard)


21 Juillet


Réflexion: « Le danger m’a été présenté à maintes reprises sur le fait d’avoir, en tant que peuple, des idées fausses sur la justification par la foi. Il m’a été montré pendant des années que Satan travaille d’une manière spéciale pour confondre l’esprit sur ce point. La loi de Dieu a été en grande partie attardée et présentée aux congrégations, presque aussi indigentes de la connaissance de Jésus-Christ et de Sa relation à la loi, comme l’était l’offrande de Caïn. Il m’a été montré que beaucoup ont abandonné la foi à cause des idées mixtes et confuses sur le salut, parce que les pasteurs travaillent de manière erronée pour atteindre les cœurs. Ce qui a été manifeste à mon esprit pendant des années, c’est la justice imputée de Christ …


Il n’y a aucun point qui nécessite sincèrement plus d’emphase, d’être répété plus fréquemment ou d’être établi plus fermement dans l’esprit de tous, que l’impossibilité de l’homme déchu à mériter quoi que ce soit par ses propres bonnes œuvres. Le salut vient par la foi en Jésus-Christ seul. » – Ellen G. White, Faith and Works, 1 pp. 18, 19.


« La loi exige la justice, et c’est ce que le pécheur doit à la loi; mais il en est incapable. C’est par la foi seulement qu’il peut atteindre la justice. Par la foi il peut apporter à Dieu les mérites de Christ, et le Seigneur place l’obéissance de Son Fils sur le compte du pécheur. La justice de Christ est acceptée à la place de la chute de l’homme, et Dieu reçoit, pardonne, et justifie l’homme repentant et croyant, le traite comme s’il était juste, et l’aime comme Il aime Son propre Fils. » – Ellen G. White, Messages choisis, Vol. 1, p. 430.


Discussion:


Dans le premier passage cité plus haut, Ellen G. White dit qu’aucun sujet ne mérite d’être souligné que la justification par la foi. En tant que classe, Discutez si ses observations sont aussi applicables à nous aujourd’hui qu’elles l’étaient lorsqu’elle les a écrites il y a plus de cent ans, et, dans l’affirmative, pourquoi.


Pensez à la réforme protestante et à Luther. Quelle que soit la différence du temps, du lieu et des circonstances, pourquoi la vérité que Paul a présentée ici est-elle un facteur si crucial qui libère des millions de l’esclavage spirituel de Rome?


Résumé: Le comportement de Pierre à Antioche faisait croire que les ex-païens ne pouvaient pas être de vrais chrétiens, à moins d’être circoncis. Paul a souligné la fausseté de cette pensée. Dieu ne peut déclarer personne juste sur la base du comportement, car même les meilleurs humains ne sont pas parfaits. C’est seulement en acceptant ce que Dieu a fait pour nous en Christ que les pécheurs peuvent se justifier à Ses yeux.


Vendredi


(page 36 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


L’étonnante découverte de David: 1e partie


David Pan lut ces paroles dans sa Bible en langue bengali: « Le septième jour est le sabbat de l’Éternel, ton Dieu. » En tant qu’enseignant dans une église chrétienne traditionnelle, David était étonné de n’avoir jamais remarqué ces paroles.


Qu’est-ce que cela voulait dire? Quel jour était le septième jour ? Selon son calendrier, le septième jour c’est le samedi. Il ne connaissait personne qui adorait Dieu le samedi. « Je dois demander à l’évêque à ce sujet » dit-il à sa femme Swana. « Surement il va falloir une réponse. »


« Oublie ce que la Bible dit », conseilla l’évêque à David. « Continue d’adorer le dimanche comme tu l’as toujours fait. »


La réponse de l’évêque rendit encore plus perplexe David. Pourquoi l’évêque refuse-t-il de discuter du sabbat avec moi? Se demanda-t-il.


En arrivant à la maison, David partagea sa perplexité avec Swarna. « La Bible dit clairement que nous devrions sanctifier le septième jour. Mais l’évêque ne pouvait pas me donner une satisfaisante réponse sur pourquoi nous adorons le dimanche. Je ne sais que faire. »


« Peut-être que nous devrions jeûner et prier à ce sujet », suggéra Swarna. « Si nous observons le mauvais jour, Dieu va nous le révéler. » Quand David et Swarna jeûnaient et priaient, ils devenaient de plus en plus convaincus qu’ils doivent observer le septième jour.


Le lendemain, un visiteur entra dans leur maison. « Avez-vous déjà entendu parler d’une église qui adore le samedi, le septième jour de la semaine ? » lui demanda David.


« Oui », répondit le visiteur. « Il y a une église à Calcutta qui tient ses services de culte le samedi. » Le visiteur leur donna l’adresse de l’église.


Le lendemain matin du samedi, David et Swana allèrent à Calcutta et trouvèrent l’église. Ils étaient ravis d’y trouver les gens d’étudier la Bible. Après le service, le couple rendit visite à un homme d’affaires nommé John et sa femme. Au cours de leur conversation, David et Swarna leur parla de leur recherche de la vérité. « Nous voulons que quelqu’un vienne chez nous pour nous en dire plus sur pourquoi vous observez le samedi », déclara David.


« Nous viendrons », promit John.


Peu de temps après, John et un autre homme visitèrent David et Swarna à la maison. Quelque temps après, David et sa famille invitèrent John et un ami à tenir les services d’adoration du sabbat dans leur maison. Quelques autres membres de l’église à Calcutta entrèrent pour soutenir le couple dans leur recherche de la vérité.


Convaincu que l’Église adventiste enseignait la vérité biblique,


David démissionna de son poste d’enseignant dans son église et commença à partager la vérité du sabbat avec les autres. Après plus de sept mois d’études, David et Swana furent baptisés avec beaucoup d’autres avec qui ils avaient partagé leur nouvelle foi.


À suivre ....


La leçon en bref


Texte clé: Galates 2:20


Objectifs:


Savoir: Expliquer le seul moyen par lequel nous pouvons être justifiés devant Dieu en jugement.


Ressentir: Ressentir le repos qui vient en abandonnant nos propres œuvres de justice pour dépendre de la justice de Christ.


Agir: S’identifier complètement à la mort de Christ et vivre la vie de Christ plutôt que la nôtre.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Rendus justes en Christ.

A Pourquoi est-il impossible de devenir juste par le dur labeur, une vie de sacrifice et l’obéissance aux commandements de Dieu?


B Comment Dieu peut-Il être juste en nous attribuant les mérites de la justice de Christ? Quel rôle joue notre foi dans cette transaction?


  1. Ressentir: Rien en moi.

A Pourquoi est-il si important de renoncer à toute prétention de notre propre justice, et au lieu de cela, mettre complètement notre foi en Christ?


B Quels avantages émotionnels, physiques et spirituels viennent du fait de se reposer complètement dans ce que Christ a fait?


C Le repos en Christ conduit-il à une vie de paresse? Pourquoi ou pourquoi pas


III. Agir: Vivre la vie de Christ.


A Comment le fait de s’identifier à la mort et à la vie de Christ apporte-t-il une différence dans la façon dont nous vivons?


B Quels choix faisons-nous, à chaque instant, et qui rendent la mort et la vie de Christ possibles pour nous?


Résumé: La foi rend possible le fait de venir devant Dieu et d’accepter Ses provisions, fournies par la mort de Christ, pour notre pardon et notre restauration pour nous tenir justifiés devant Lui. Par la foi nous pouvons mourir à nous-mêmes et laisser Christ entrer et vivre Sa vie en nous.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Concept clé de croissance spirituelle: Être justifié aux yeux de Dieu ne vient que par la foi en la mort de Christ en notre faveur et par l’acceptation de Ses mérites comme nôtres.


Coin du moniteur: Cette activité d’ouverture permet d’aider votre classe à s’identifier au thème de la justification sur les plans émotionnel et spirituel.


Activité d’ouverture: Philip P. Bliss était un jeune missionnaire évangéliste et auteur-compositeur qui avait travaillé avec Dwight Moody dans ses campagnes. Philip et sa femme, Lucy, avaient laissé un jour leurs bébés de 4 ans et d’1 an avec des amis et la famille pour prendre un train afin d’assister à une cérémonie de fiançailles au tabernacle Moody en décembre 1876. Quand le train franchissait la rivière Ashtabula, en Ohio, le pont sur chevalets s’effondra, laissant tomber le train dans la rivière glacée. Philip s’en échappa, mais il retourna dans le train pour secourir sa femme qui était prise au piège dans l’épave ardente. Par la suite, ni le corps de Philip ni celui de Lucy ne fut retrouvé, mais on retrouva le coffre de Philip. Dans le coffre était un manuscrit des paroles de ce qui allait devenir sa plus célèbre chanson, « Je chanterai à mon Rédempteur » (http://en.wikipedia.org/wiki/Philip_Bliss). Demandez à quelqu’un de chanter ce cantique pour votre classe ou dans l’assemblée (voir Hymne et Louanges français, No. 287).


Considérez ceci: Cela semble-t-il paradoxal d’être si joyeux à propos de la mort de Christ sur une croix cruelle? Pourquoi est-il si merveilleux de contempler l’histoire du prix que Jésus a payé pour notre salut? Comment cette chanson aurait-elle été une source de réconfort pour les enfants que Philip et Lucy avaient laissés?


n Quelles cantiques dans l’Apocalypse sont chantés sur le même thème, le prix que Jésus a payé pour notre salut? (Voir Apo. 5:9-13, 7:9-17, 12:10-12). Listez les raisons dans ces chansons qui rendent éternellement reconnaissants les fidèles autour du trône.


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Utilisez cette étude pour aider votre classe à examiner la relation entre la foi, l’obéissance et la justification?


Commentaire biblique


  1. Les origines de la foi (Revoyez Genèse 12:1-8 et 15:5, 6 avec votre classe)

L’histoire d’Abraham (autrefois appelé Abram) et sa marche avec Dieu est à l’origine de douze chapitres courts dans le premier livre de la Bible, bien qu’Abraham naquit plusieurs centaines d’années après le déluge et environ deux mille ans après Adam. Bien que d’autres personnages aient déjà eu une relation avec Dieu, Abraham est la première personne à qui l’auteur de la Genèse consacre beaucoup de temps pour développer son histoire. Au cours de la vie d’Abraham, il a eu de nombreuses expériences de première main et des conversations avec Dieu, et nous avons l’image d’une relation de foi en développement chez l’homme qui est devenu très célèbre à travers les âges, comme un exemple de la vraie foi.


Nous apprenons d’Abram pour la première fois quand Dieu lui demande de quitter son pays et la maison de son père et lui fait alors la promesse d’une bénédiction qui consiste à faire de lui le père d’une multitude de nations. Finalement, nous trouvons, comme Abram l’a découvert un peu plus tard, que cette promesse ne sera pas accomplie de son vivant. Quand Abram fait remarquer qu’il n’a pas d’enfant, Dieu lui promet une famille qui rivaliserait avec les étoiles en nombre. Le Seigneur lui promet la possession d’une terre en héritage et « Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice » (Genèse 15:6, LSG). Puis Dieu mentionne que cette terre promise sur laquelle Abram errait ne sera pas sienne ou même celle de sa famille pendant environ quatre cents ans.


Abram dût attendre jusqu’à 100 ans d’âge avant d’avoir le fils que Dieu lui avait promis, un bébé miracle. C’est bien loin des chiffres incomptables que Dieu a promis, mais c’est un début. Enfin, dans un drame ultime de la vie d’Abraham, il a reçu l’ordre de sacrifier ce garçon tant attendu, sur le sommet d’une montagne solitaire, avec seulement les anges et l’univers comme témoins.


Abraham avait démontré un exemple sur l’échiquier de la foi. Parfois il a fait preuve de foi; d’autres fois, il a pris les choses en mains. Cependant, Abraham a grandi dans la foi. Quand Dieu lui a demandé de sacrifier son fils bienaimé, il ne s’est pas arrêté pour raisonner ou faire des excuses ou poser de questions. « Convaincu que Dieu est juste dans toutes ses exigences, il a obéi à la lettre. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 125. « Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu. » (Jacques 2:23). Cet acte de foi brille comme un grand phare de lumière, éclairant la voie de la foi pour ceux d’entre nous, les enfants d’Abraham, qui apprennent aussi à marcher dans la foi.


Considérez ceci: Quelles leçons l’histoire d’Abraham démontre-t-elle sur la nature du développement à long terme de la foi? Comment ses défaillances contribuent-elles à nous donner encouragement et réconfort lorsque nous sommes tentés de créer nos propres réponses à la prière?


  1. La foi et l’obéissance (Lisez Galates 2:15-21 avec votre classe.)

Par la foi, Abraham a été strictement obéissant à l’ordre de Dieu d’offrir son fils. Il a cru en Dieu, l’a pris au mot et il a agi. Cette croyance et cette action (basée sur la croyance) étaient ce qui lui a été compté comme justice. « Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel? Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite » (Jacques 2:21, 22, LSG).


Cependant, ce n’est pas en suivant la loi qu’Abraham ou quelqu’un d’autre est considéré comme justifié devant Dieu. Paul n’a pas de problème avec l’obéissance à la loi; il affirme clairement que c’est la foi en Jésus qui rend possible la vraie obéissance. Abraham, répondant à la demande de Dieu de sacrifier son fils, « s’encourage en pensant à la bonté et à la fidélité de son Créateur. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 122. Il se rappela la promesse selon laquelle il naitra d’Isaac des enfants aussi innombrables que les grains de sable de la mer et comme les étoiles dans le ciel. La foi lui donna la force d’obéir, et c’est cette foi qui lui a été comptée comme justice.


Considérez ceci: Comment la foi est-elle strictement obéissante, même face à la tragédie et aux grands inconnus? Quels autres exemples scripturaires illustrent la foi obéissante, malgré les obstacles, la tragédie et tout ce qui semblait être un avenir sombre?


III. La foi, l’obéissance et la justification (Lisez Galates 2:15-21, avec votre classe.)


Paul dit clairement qu’il n’est pas possible d’être justifié devant Dieu en observant la loi. Jésus-Christ, dans Sa justice, nous justifie, une justice que nous nous approprions par la foi, une foi qui se traduit par l’obéissance. Si nous avons foi en Jésus, nous ne lui refusons rien, même jusqu’à la mort. Si nous mourons à nous-mêmes tous les jours, en laissant tout ce que nous valorisons sur la croix et en acceptant la vie de Christ en remplacement de nos propres actes et mérites, alors le seul moyen par lequel nous pouvons vivre est par la foi au Fils de Dieu. Bien que le fait de vivre par la foi en Jésus résulte en l’obéissance – car Jésus Lui-même a été « obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix! » (Philippiens 2:8, LSG) – l’obéissance n’est pas le moyen par lequel nous devenons justes devant Dieu. Notre dossier de bonté ne peut jamais équivaloir à celui de Christ. Son dossier a été une parfaite obéissance, et c’est ce qu’il faut pour être justifié. La seule façon de recevoir ce dossier parfait d’obéissance est d’avoir la foi, de nous accrocher aux promesses de Christ pour qu’Il nous donne Son dossier parfait de justice comme un substitut pour notre dossier défectueux, plein d’échecs et de méfaits.


Considérez ceci: Face à un tel don incroyable de bonté que nous ne pouvons jamais imaginer, beaucoup moins mériter, pourquoi sommes-nous tentés d’ignorer notre besoin des offres que Jésus nous accorde et tentons-nous de nous justifier sur la base de nos propres bonnes actions? Quels sont les résultats de telles tentatives? Quels exemples bibliques nous informent sur les conséquences du fait de chercher à gagner la faveur de Dieu en suivant nos propres idées de ce qui est juste ?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Utilisez ce jeu de rôle comme un moyen pour aider votre classe à avoir une image du fait de se crucifier soi-même et de choisir de vivre par la foi en Christ?


Jeu de rôle: Donnez à un volontaire deux grands clous à tenir, comme s’il était sur la croix. Posez cette situation: quelqu’un dans votre famille d’église, que vous avez essayé d’aider, vous dénigre auprès d’un autre membre d’église. Vous êtes déterminé à être crucifié avec Christ et à vivre uniquement de Sa vie. Qu’allez-vous faire?


Demandez à plusieurs autres volontaires de porter les clous et posez-leur ces autres situations: (1) vous avez un moment difficile de pénurie de nourriture, même si vous en aviez eu assez; (2) vous êtes fatigué, et vos enfants sont sur leurs nerfs ; (3) vous êtes dérangé de donner la véritable raison d’être en retard à une réunion importante: vous n’étiez tout simplement pas parti à temps. Il serait plus facile de parler de circulation comme une excuse.


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Suggérez les idées suivantes à faire pendant la semaine.


Créez une liste des raisons pour lesquelles les adorateurs de l’Apocalypse louent Jésus pour ce qu’Il a fait. Affichez cette liste dans un lieu où vous pouvez la voir pendant une semaine


Recherchez un certain nombre de chansons qui illustrent la joie de notre rédemption. Mémorisez et chantez-les pendant vos dévotions privées et ensemble avec d’autres adorateurs


3 Remplissez un petit panier avec des rappels des dons de Christ de la rédemption et placez-le dans un lieu où vous pouvez le voir souvent.


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*22 – 28 Juillet


La foi dans l’Ancien Testament


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Galates 3:1-14, Rom. 1:2, 4:3, Genèse 15:6, 12, 1-3, Lev. 17:11, 2 Corinthiens 5:21.


Verset à mémoriser: « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit: maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3:13, LSG).


Un petit garçon avait fabriqué un petit bateau, et il l’avait coloré magnifiquement. Un jour, quelqu’un vola son bateau, et le petit garçon fut très angoissé. Un autre jour, en passant dans une boutique de prêteur sur gages, il y vit son bateau. Il courut avec joie vers le prêteur sur gages et dit: « c’est mon petit bateau. » « Non », dit le prêteur sur gages, « c’est le mien, car je l’ai acheté ». « Oui », dit le garçon, « mais c’est le mien, car c’est moi qui l’ai fabriqué. » « Bien », dit le prêteur sur gages, « si tu peux me payer deux dollars, tu peux l’avoir. » C’était beaucoup d’argent pour un garçon sans un sou. De toute façon, le petit garçon se résolut de récupérer son objet; alors il commença à couper de l’herbe, à faire des corvées de toutes sortes et eut bientôt son argent.


Il courut à la boutique et dit: « Je veux mon bateau ». Il versa de l’argent et reçut son bateau. Il prit le bateau dans ses bras, le serra contre lui-même, l’embrassa et dit: « toi, cher petit bateau, je t’aime. Tu es à moi. Deux fois, tu es mien. Je t’ai fabriqué, et maintenant je t’ai acheté. »


Notre cas est pareil. Nous sommes, en un sens, deux fois la propriété du Seigneur. Il nous a créés, et nous sommes entrés dans la boutique du prêteur sur gages du diable. Ensuite, Jésus est venu et nous a racheté à un prix terrible, et non avec de l’argent ou de l’or, mais avec Son sang précieux. Nous appartenons au Seigneur par création et par rédemption. » – William Moses Tidwell, Pointed Illustrations (Kansas City, Mo.: Beacon Hill Press, 1951) p. 97.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 29 Juillet.



Leçon


5


(page 38 du guide standard)


23 Juillet


Les Galates insensés


Lisez Galates 3:1-5. Résumez ci-dessous ce que Paul leur dit. En quel sens pouvons-nous être en danger de tomber dans le même piège spirituel, de bien commencer et puis tomber dans le légalisme?


Plusieurs traductions modernes ont essayé de capturer le sens des mots de Paul au verset 1 à propos des Galates « insensés ». Le mot que Paul utilise en grec est encore plus fort que cela. Le mot est anoetoi, et il vient du mot se rapportant à l’esprit (du grec nous). Littéralement, il signifie « aveugle ». Les Galates ne pensaient pas. Paul ne s’arrête pas là; il dit que, parce qu’ils agissent ainsi sans réfléchir, il se demande si un magicien leur aurait jeté un sort. « Qui vous a fascinés, vous? » Son choix de mots ici pourrait même suggérer que la source ultime derrière leur condition est le diable (2 Corinthiens 4:4).


Ce qui déconcerte tellement Paul sur l’apostasie des Galates face à l’évangile, c’est qu’ils savaient que le salut s’enracinait dans la croix de Christ. Ce n’était pas quelque chose qui pouvait leur manquer. Le mot traduit par « dépeint » (NBS, Colombe) ou « exposé » (TOB) dans Galates 3:1 signifie littéralement « peint ». Il a été utilisé pour décrire toutes les déclarations publiques. Paul dit que la croix était un tel élément fondamental de sa prédication au point que les Galates avaient, en effet, vu de leur yeux le Christ crucifié (1 Cor. 1:23, 2:2). Dans un sens, il dit que, par leurs actions, ils se détournent de la croix.


Paul compare ensuite l’expérience actuelle des Galates à la façon dont ils sont venus à la foi en Christ. Il fait cela en leur posant certaines questions rhétoriques. Comment ont-ils reçu l’Esprit, c’est-à-dire, comment sont-ils devenus chrétiens? Et dans une perspective légèrement différente, pourquoi Dieu a-t-Il donné Son Esprit? Était-ce parce qu’ils ont fait quelque chose pour le mériter? Certainement pas! Au contraire, c’est parce qu’ils croyaient en la bonne nouvelle de ce que Christ avait déjà fait pour eux. Ayant commencé si bien, qu’est-ce qui les ferait penser qu’alors, ils devaient se fonder sur leur propre comportement?


Combien de fois, le cas échéant, vous vous trouvez en train de penser: j’ai fait assez bien. Je suis un chrétien assez solide, je ne fais pas ceci et cela … et puis, même subtilement, vous pensez en quelque sorte, que vous êtes assez bon pour être sauvé? Quel est le problème avec cette image de vous-même?


Dimanche


(page 39 du guide standard)


24 Juillet


Enracinés dans l’Écriture


Jusqu’ici, dans sa lettre aux Galates, Paul a défendu son évangile de la justification par la foi en faisant appel à l’accord conclu avec les autres apôtres à Jérusalem (Galates 2:1-10) et à l’expérience personnelle des Galates eux-mêmes (Galates 3:1-5). Commençant dans Galates 3:6, Paul se tourne maintenant vers le témoignage de l’Écriture pour la confirmation définitive et ultime de son évangile. En fait, Galates 3: 6-4: 31 est constitué d’arguments progressifs enracinés dans les Écritures.


Que veut dire Paul quand il écrit à propos de « l’Écriture » dans Galates 3: 6-8? Examinez Romains 1:2, 4: 3, 9:17.


Il est important de se rappeler qu’au moment où Paul écrivait sa lettre aux Galates, il n’y avait point de « Nouveau Testament ». Paul a été le premier auteur du Nouveau Testament. L’Évangile de Marc est probablement le plus ancien des quatre Évangiles, mais il ne fut écrit que vers l’époque de la mort de Paul (65 ap. JC.), c’est-à-dire, une quinzaine d’années après la lettre de Paul aux Galates. Donc, quand Paul se réfère à l’Écriture, il a seulement l’Ancien Testament à l’esprit.


Les Écritures de l’Ancien Testament jouent un rôle important dans les enseignements de Paul. Il ne les considère pas comme des textes désuets, mais comme la parole vivante de Dieu qui fait autorité. Dans 2 Timothée 3:16, il écrit: « Toute Écriture est inspirée de Dieu. » Le mot traduit par « inspiration » est theopneustos. La première partie du mot (theo) signifie « Dieu », tandis que la seconde partie signifie « souffle ». L’Écriture est donc le « souffle de Dieu. » Paul utilise l’Écriture pour démontrer que Jésus est le Messie promis (Rom. 1:2), pour donner des instructions sur la vie chrétienne (Romains 13:8-10) et pour prouver la validité de ses enseignements (Galates 3:8, 9).


Il est difficile de déterminer exactement combien de centaines de fois Paul cite l’Ancien Testament, mais les citations se trouvent partout dans toutes ses lettres, excepté ses plus courtes lettres, adressées à Tite et à Philémon.


Lisez attentivement Galates 3:6-14. Identifiez les passages correspondant aux citations de Paul de l’Ancien Testament dans ces versets. Qu’est-ce que cela nous apprend sur combien l’Ancien Testament faisait autorité?


Vous trouvez-vous parfois en train de penser qu’une partie de la Bible est plus « inspirée » que les autres? En tenant compte de la déclaration de Paul dans 2 Timothée 3:16, quel est le danger d’un tel point de vue?


Lundi


(page 40 du guide standard)


25 Juillet


Comptés comme justes


Pourquoi pensez-vous que Paul fait premièrement appel à Abraham alors qu’il se réfère aux Écritures pour valider son message de l’évangile? (Gal. 3:6).


Abraham était une figure centrale dans le judaïsme. Non seulement il était le père de la race juive, mais aussi, les Juifs au temps de Paul aussi voyaient en lui le prototype d’un vrai Juif. Plusieurs estiment que, non seulement la principale caractéristique d’Abraham est son obéissance, mais aussi, que Dieu l’avait déclaré juste à cause de cette obéissance. Après tout, Abraham abandonna sa patrie et sa famille, accepta la circoncision, et était même prêt à sacrifier son fils sur ordre de Dieu. C’est l’obéissance! Avec leur insistance sur la circoncision, les adversaires de Paul se défendaient certainement dans ce même sens.


Cependant, Paul renverse l’ordre des choses en s’adressant à Abraham à neuf reprises dans Galates comme un exemple de foi plutôt qu’un observateur de la loi.


Examinez la citation de Paul dans Genèse 15:6. Que veut-il dire quand il affirme que la foi d’Abraham lui était « imputée à justice » ? (Voir aussi Romains 4:3-6, 8-11, 22-24).



Alors que la justification est une métaphore tirée du vocabulaire juridique, le mot compté est une métaphore tirée du domaine des affaires. Il peut signifier « créditer » ou « placer quelque chose sur le compte de quelqu’un ». Non seulement il l’utilise en rapport avec Abraham dans Galates 3:6, mais aussi, il apparait 11 fois en relation avec le patriarche. Certaines versions de la Bible le traduisent comme compté, considéré ou attribué.


Selon la métaphore de Paul, ce qui est placé sur notre compte est la justice. Cependant, la question est, sur quelle base Dieu nous compte-t-il justes? Cela ne saurait être sur la base de l’obéissance, malgré ce que prétendent les adversaires de Paul. Peu importe ce qu’ils ont dit sur l’obéissance d’Abraham, l’Écriture dit que c’était à cause de la foi d’Abraham que Dieu l’a compté comme juste.


La Bible est claire: l’obéissance d’Abraham n’était pas le motif de sa justification; c’était plutôt le résultat. Il n’a pas fait les choses qu’il a faites pour être justifié; il les a faites parce qu’il était déjà justifié. La justification mène à l’obéissance, pas l’inverse.


Attardez-vous sur ce que cela signifie – que vous êtes justifiés, pas à cause de ce que vous avez fait, mais uniquement à cause de ce que Christ a fait pour vous. Pourquoi est-ce une bonne nouvelle? Comment pouvez-vous apprendre à vous approprier cette vérité, autrement dit, croire qu’elle s’applique à vous personnellement, peu importe vos luttes passées et même présentes?


Mardi


(page 41 du guide standard)


26 Juillet


L’évangile dans l’Ancien Testament


« Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: toutes les nations seront bénies en toi! » (Galates 3:8, LSG). Paul écrit que non seulement l’évangile était prêché à Abraham, mais aussi, c’est Dieu qui l’a prêché; donc, cela doit avoir été le véritable évangile. Mais quand Dieu a-t-Il prêché l’évangile à Abraham? La citation de Paul tirée de Genèse 12: 3 indique qu’il a en tête l’alliance que Dieu a faite avec Abraham, lorsqu’Il l’a appelé dans Genèse 12:1-3.


Lisez Genèse 12:1-3. Qu’est-ce que cela nous apprend sur la nature de l’alliance que Dieu a faite avec Abraham?


La base de l’alliance de Dieu avec Abraham est centrée sur les promesses de Dieu pour lui. Dieu dit à Abraham quatre fois, « Je ferai. » Les promesses de Dieu à Abraham sont merveilleuses parce qu’elles sont complètement unilatérales. C’est Dieu qui fait la promesse; Abraham ne promet rien. C’est le contraire de comment la plupart des gens essaient de se rapporter à Dieu. Habituellement, nous promettons que nous Lui serons fidèles, si seulement Il faisait quelque chose pour nous en retour. Mais c’est le légalisme. Dieu n’a pas demandé à Abraham de promettre quelque chose, sinon, d’accepter Ses promesses par la foi. Bien sûr, ce n’est pas une tâche facile, parce qu’Abraham a dû apprendre à avoir entièrement confiance en Dieu et pas en lui-même (voir Genèse 22). L’appel d’Abraham illustre, par conséquent, l’essence de l’évangile, qui est le salut par la foi.


Certains concluent à tort que la Bible enseigne deux voies du salut. Ils affirment que, dans l’Ancien Testament, le salut reposait sur l’obéissance aux commandements; ensuite, parce que cela ne fonctionnait pas très bien, Dieu a abolit la loi et rendu possible le salut par la foi. Ceci est vraiment très loin de la vérité. Comme l’écrit Paul dans Galates 1:7, il n’y a qu’un seul évangile.


Quel autres exemples pouvez-vous trouver dans l’Ancien Testament sur le salut par la foi seule? voir, par exemple, Lev. 17:11, Psaume 32 : 1-5, 2 Sam. 12:1-13, Zach. 3:1-4.


On entend souvent l’expression « la grâce est moins chère. » Pourtant, c’est un terme impropre. La grâce n’est pas moins chère, elle est gratuite (du moins pour nous). Mais nous la ruinons lorsque nous pensons que nous pouvons ajouter quelque chose à elle par nos œuvres, ou lorsque nous pensons que nous pouvons l’utiliser comme une excuse pour pécher. Selon votre propre expérience, vers laquelle de ces deux façons êtes-vous plus enclin à vous pencher, et comment pouvez-vous arrêter votre attitude?


Mercredi


(page 42 du guide standard)


27 Juillet


Rachetés de la malédiction (Gal. 3:9–14)


Les adversaires de Paul étaient sans doute assommés par ses « puissantes » paroles dans Galates 3:10. Ils ne pensaient certainement pas être eux-mêmes sous la malédiction; si rétribution il y a, ils devraient être bénis pour leur obéissance. Pourtant, Paul est sans équivoque : « Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique. » (LSG).


Paul oppose deux possibilités complètement différentes: le salut par la foi et le salut par les œuvres. Les bénédictions et les malédictions de l’alliance énoncées dans Deutéronome 27 et 28 étaient évidentes. Ceux qui obéissaient étaient bénis, ceux qui désobéissaient étaient maudits. Cela signifie que si une personne veut s’appuyer sur l’obéissance à la loi pour être acceptée par Dieu, elle doit observer toute la loi. Nous n’avons pas la liberté de choisir ce que nous voulons suivre; ni de supposer que Dieu est prêt à oublier quelques erreurs ici et là. C’est tout ou rien.


C’est, bien sûr, une mauvaise nouvelle, non seulement pour les Gentils, mais aussi pour les opposants légalistes de Paul, ainsi, parce que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3:23). Quelle que soit la façon dont nous essayons d’être bons, la loi ne peut que nous condamner en tant que transgresseurs.


Comment Christ nous délivre-t-Il de la malédiction de la loi? Voir Gal. 3:13, 2 Corinthiens 5:21.


Paul présente une autre métaphore pour expliquer ce que Dieu a fait pour nous en Christ. Le mot racheter signifie « acheter à nouveau ». Il a été utilisé dans le contexte du prix de la rançon versée pour libérer des otages ou le prix payé pour libérer un esclave. Puisque le salaire du péché c’est la mort, la malédiction pour n’avoir pas observé la loi était souvent une condamnation à mort. La rançon payée pour notre salut n’était pas négligeable; cela a couté à Dieu la vie de Son propre Fils (Jean 3: 16). Jésus nous a rachetés de la malédiction en devenant notre porteur de péché (1 Corinthiens 6: 20, 7: 23). Volontairement, Il a pris notre malédiction sur Lui et a subi en notre nom le plein châtiment du péché (2 Cor. 5:21).


Paul cite Deutéronome 21:23 comme preuve scripturaire. Selon la coutume juive, une personne était sous la malédiction de Dieu, si, après son exécution, le corps était pendu à un arbre. La mort de Jésus sur la croix a été considérée comme un exemple de cette malédiction (Actes 5:30, 1 Pie. 2:24).


Pas étonnant, alors, que la croix fût une pierre d’achoppement pour certains Juifs qui ne pouvaient pas comprendre l’idée que le Messie fût maudit par Dieu. Mais c’était exactement le plan de Dieu. Oui, le Messie portait une malédiction, mais ce n’était pas la sienne, c’était la nôtre!


Jeudi


(page 43 du guide standard)


28 Juillet


Réflexion: « Le Christ s’est substitué à nous, Il a porté l’iniquité de tous. Il a été mis au nombre des transgresseurs, afin de pouvoir nous racheter de la condamnation de la loi. La culpabilité de tous les descendants d’Adam pesait sur Son cœur; l’effroyable manifestation de la colère que Dieu éprouve contre le péché remplissait de consternation l’âme de Jésus. Pendant toute Sa vie, le Christ n’avait pas cessé de publier à un monde perdu la bonne nouvelle de la grâce du Père et de l’amour qui pardonne. Son thème constant c’était le salut du plus grand pécheur. Maintenant, sous le poids de la culpabilité qui L’accable, il ne Lui est pas donné d’apercevoir le visage miséricordieux du Père. Personne ne comprendra jamais la douleur mortelle qu’éprouva le Sauveur en cette heure d’angoisse suprême où la présence divine Lui était retirée. Son agonie morale était si grande qu’Il en oubliait Ses tortures physiques. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 757.


« Luther entra alors résolument dans la lice comme champion de la vérité. Montant en chaire, il fit entendre de solennels avertissements. Mettant en relief la nature odieuse du péché, il affirma qu’il est impossible à l’homme, par ses propres efforts, d’atténuer sa culpabilité ou d’éluder le châtiment de Dieu. Seules la repentance et la foi en Jésus-Christ peuvent sauver le pécheur. La grâce, don gratuit de Dieu, ne s’obtenant pas à prix d’argent, Luther conseillait à ses auditeurs, non d’acheter des indulgences, mais de compter avec foi sur un Sauveur crucifié. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 111


Discussion:


Même aujourd’hui dans notre propre église, il est encore difficile pour certains d’accepter le salut par la foi seule, cette grâce de Dieu qui nous sauve par Christ, en dehors de nos œuvres. Qu’est-ce qui se cache derrière les hésitations de certains à accepter cette vérité essentielle?


Paul a parlé très fortement contre l’erreur théologique du salut par les œuvres. Qu’est-ce que cela nous apprend sur l’importance de la bonne théologie? Pourquoi devrions-nous, en tant qu’église, défendre la vérité avec force s’il le faut, lorsque l’erreur est enseignée chez nous?


Résumé: Du début jusqu’à la fin de la vie chrétienne, le fondement de notre salut est la foi en Christ seul. C’était à cause de la foi d’Abraham aux promesses de Dieu qu’il a été compté comme juste, et ce même don de la justice est disponible aujourd’hui pour quiconque partage la foi d’Abraham. La seule raison pour laquelle nous ne sommes pas condamnés pour nos erreurs, c’est que Jésus a payé le prix pour nos péchés en mourant à notre place.


Vendredi


(page 44 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


L’étonnante découverte de David:


2e partie


Un couple, les Sircar, étaient membres de la même église que David et Swarna avant leur découverte. Ils furent aussi enthousiasmés par la vérité qu’ils ont découverte. « Nous ne savions jamais que ces choses étaient dans la Bible », disaient-ils.


Une des choses qu’ils ont apprises était qu’on pouvait communiquer personnellement avec Dieu dans la prière, sans l’aide d’un prêtre ou d’un livre de prières. Ces nouvelles découvertes étaient passionnantes, car ils avaient longtemps voulu s’adresser directement à Dieu.


Une nuit, les Sircar furent réveillés par les cris de leur fille de 13 ans. Elle avait une douleur terrible dans sa poitrine qui ne disparaissait pas. Ses gémissements et cris inquiétaient les parents au point qu’ils pensaient à une mort éventuelle.


« Que ferons-nous ? » s’inquiéta Mme Sircar. « Il n’existe aucun moyen pour que nous ayons une aide médicale maintenant et elle peut être morte au matin. »


« Nous pouvons prier pour elle », proposa son mari. « Nous avons appris qu’on n’avait pas besoin du prêtre; nous allons juste dire à Jésus notre besoin et Lui demander de la guérir. »


Le couple se mit à genoux à côté du lit de la jeune fille malade et cria à Dieu de sauver leur fille. Les larmes coulaient de leurs joues alors qu’ils Le priaient de toucher leur fille chérie.


Tout à coup, ils remarquèrent que leur fille avait cessé de gémir. Par le temps, ils dirent Amen, elle dormait. Ses parents étaient convaincus que c’est Dieu qui les avait emmenés aux études bibliques à la maison de David. Ils continuèrent à assister et ils furent parmi le premier groupe baptisé.


Dans un village voisin, un homme nommé Victor et sa femme priaient pour que quelqu’un vienne les aider à comprendre la Bible.


Un jour quelqu’un invita le couple à participer aux études bibliques dans la maison de David et de Swarna. Victor et sa femme étaient surs que Dieu avait envoyé ce visiteur en réponse à leurs prières. Le samedi suivant, ils allèrent à la réunion dans la maison de David. « Merveilleux ! » commenta Victor alors qu’il écoutait l’enseignement. « Je trouve des réponses aux questions de la Bible qui me tenaient à cœur depuis des années. Je suis tellement heureuse. »


Le message se propage rapidement parmi les villages autour de la maison de David et de Swarna. Les gens sont venus frapper à leur porte, en leur demandant de venir enseigner ce qu’ils avaient appris.


Il y a quelques années David et Swarna ont participé à une formation des Pionniers de la Mission globale et ils devinrent l’une des 20 équipes de pionniers de la Mission globale qui ont été envoyés aux villes et villages avec l’évangile. Comme résultat de leur travail et celui d’autres pionniers de la Mission globale, des milliers de gens ont appris à connaitre la vérité, et ils ont accepté le baptême en Jésus.


La leçon en bref


Texte clé: Galates 3:13


Objectifs:


Savoir: Expliquer dans les grandes lignes le fondement pour la compréhension de la rédemption et de la justification par la foi dans l’Ancien Testament.


Ressentir: Ressentir la tristesse et l’angoisse de la malédiction de la séparation d’avec le Père que Christ a endurée par amour pour nous.


Agir: Accepter et apprécier les profondeurs du sacrifice de Christ en notre faveur, et par la foi, demander qu’Il nous pardonne nos péchés et nous couvre de Sa justice.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: La rédemption dans l’Ancien Testament.

A Comment le thème de la rédemption était-il illustré tout au long de l’Ancien Testament dans le système sacrificiel?


B Quelles histoires de l’Ancien Testament développent le thème d’un substitut payant un prix tragique afin de sauver les autres?


  1. Ressentir: Il a porté notre malédiction.

A Pourquoi Dieu a-t-Il pris tant de peine pour illustrer la mort substitutive de Christ longtemps avant que Jésus-Christ ne vienne sur la terre?


B Pourquoi est-il essentiel pour nous de s’identifier avec l’humiliation et la honte de l’arrestation, des accusations, de la nudité et du sentiment d’abandon de la crucifixion de Christ?


III. Agir: Accepter le prix.


A Le système sacrificiel de l’Ancien Testament était un rappel quotidien physique des peines que Christ portait en notre faveur. Comment conservons-nous ces images fraiches aujourd’hui?


B Que devons-nous faire pour prendre part à la mort de Christ, et par la foi, accepter Son don de la vie?


Résumé: À travers le système sacrificiel, l’Ancien Testament a illustré le prix terrible du péché et l’offre d’un substitut parfait pour prendre la place du pécheur à la mort.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Concept clé de croissance spirituelle: La foi en Christ seul est ce qui nous rend fils et filles de Dieu.


Coin du moniteur: Dans cette leçon, les moniteurs sont encouragés à suivre l’exemple de Paul dans Galates 3 pour présenter et donner des exercices de réflexion qui encouragent et aident la classe à délaisser la pensée omniprésente selon laquelle nos œuvres nous sauvent. Nous devons réorienter continuellement nos pensées et nous concentrer sur le concept étonnant que, c’est la grâce, par la foi en Christ seul, qui nous sauve.


Dans Galates, nous trouvons un paradoxe intéressant: Paul, un homme formé dans la loi, déploie son talent immense du raisonnement et de la persuasion pour affirmer que c’est la foi seule qui nous lie à Dieu, pas la logique ou la raison.


Discutez avec la classe: Demandez à la classe d’évaluer honnêtement le degré auquel ils peuvent s’identifier aux Galates. Les Galates peuvent être appelés « insensés », mais nous vivons à une époque dans l’histoire qui définit la « vérité » comme ce qui peut être connu empiriquement par un raisonnement logique, des hypothèses testées, la preuve de l’analyse statistique, et ainsi de suite. Comment partageons-nous le défi des Galates à sortir par la foi et à croire en quelque chose et en quelqu’un que nous ne pouvons pas « prouver » hors de notre propre expérience?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: L’histoire d’Abraham est familière à nous tous. Pourtant, notre familiarité avec cette histoire pose également le plus grand obstacle au fait de la voir comme si c’était pour la première fois et en ayant un sentiment d’étonnement pour son audace: à la fois l’impossibilité (du point de vue humain) des promesses de Dieu à Abraham et la lutte épique simultanée de la foi révélée à travers la vie d’Abraham. Cette leçon est l’occasion de redécouvrir l’histoire d’Abraham, qui a le potentiel de fonctionner comme un modèle de la façon dont il faut vivre une vie de foi absolue et de confiance en Dieu.


Commentaire biblique


Savoir que nous sommes sauvés par la grâce par la foi en Christ devrait faire de l’histoire d’Abraham une pierre de touche pour chacun d’entre nous, un outil pour nous réorienter vers une vie axée sur la foi. Selon la lettre de Paul aux Galates, l’histoire d’Abraham fournit un plan intemporel pour la foi. Trois aspects les plus saillants de cette histoire vont nous aider à mettre l’accent sur ce que cela signifie de vivre une vie de foi.


Étudions dans les détails ce que la Bible nous dit de (a) comment Dieu se révèle à Abraham, (b) la progressivité des promesses de Dieu à Abraham et (c) le voyage d’Abraham dans une vie centrée sur la foi en la promesse de Dieu. Si ce voyage est critiqué par quelque norme autre que la foi (par ex., la raison, l’expérience humaine, etc.), il apparait carrément ridicule.


  1. Les trois leçons de foi dans l’histoire d’Abraham (Examinez avec votre classe Genèse 12:1-8, 13:14-18, 15:1-10).

L’idée qu’il s’agit d’une possibilité pour chacun d’entre nous est implicite dans l’utilisation par Paul d’Abraham comme l’exemple singulier de la vraie foi. En effet, cela est non seulement une possibilité, mais aussi, quelque chose que Dieu désire ardemment entretenir avec chacun d’entre nous. L’histoire d’Abraham nous aide à savoir comment on s’engage avec Dieu dans un cheminement de foi personnelle dans lequel Dieu peut se révéler Lui-même, révéler Ses promesses et Son dessein pour chacun d’entre nous.


Trois moments d’enseignement: La Bible dit que Dieu a parlé à Abraham (Genèse 12:1, 4 ; 13:14), est apparu à Abraham (Genèse 12:7) et est venu chez Abraham dans une vision (Genèse 15:1). Dans ces passages, nous trouvons les méthodes de la révélation, la progression croissante de l’information et aussi la lutte d’Abraham dans l’acceptation des promesses étonnantes qui lui étaient faites.


  1. L’élément central et essentiel de ce que révèle l’histoire d’Abraham sur la vie de foi est que c’est plus qu’une simple croyance en Dieu; c’est une relation avec Dieu. La foi est une ouverture de votre esprit et de votre cœur pour avoir une relation personnelle avec le divin. C’est d’être ouvert à l’idée que Dieu parle à chacun d’entre nous d’une manière que nous soyons mieux équipés pour entendre, que ce soit par la nature, les conseils, les signes, les rêves – quel que soit le moyen de communication qu’Il choisit. C’est un voyage et une relation qui peuvent défier les attentes et la logique humaines et que ne peuvent pas être établis par le raisonnement scientifique, la raison ou l’apprentissage commun de l’expérience humaine.

  1. Nous trouvons dans l’histoire d’Abraham que, au fil du temps, Dieu révèle des informations plus spécifiques sur Sa promesse. Au départ, Dieu lui promet la terre et les descendants, contenus qui deviennent plus spécifiques au fil du temps, aboutissant bientôt à la connaissance qu’Abraham sera le père d’un fils né de Sarah. Nous pouvons poser beaucoup de questions au sujet de cette histoire, ce qui peut nous guider dans nos efforts de mener une vie de foi :

(1) Que démontre l’histoire d’Abraham sur la révélation continue?


(2) Pourquoi pensez-vous que les promesses de Dieu sont révélées peu à peu au fil du temps?


  1. La promesse de Dieu à Abraham d’être le père d’une grande nation, qui sera issue d’un fils né de sa femme dont les entrailles avaient perdu depuis longtemps la capacité de reproduction, défie la raison et la logique humaine. Pourtant, Abraham a l’audace de croire. La plupart du temps quand même. Nous voyons notre propre expérience de foi dans la vie d’Abraham. Comme les années passent, Abraham lutte. Il fait de mauvaises décisions qui ne sont pas le résultat de la foi. Par exemple, il ment à Pharaon sur ses relations avec Sarah, en raison de sa peur de mourir, malgré la promesse de Dieu qu’il vivrait et serait le père d’une grande nation. En outre, il prend les choses en mains pour concevoir un fils avec Agar. Il interroge les promesses de Dieu lorsqu’il lui semble que Dieu n’a que des paroles vides d’action. Dans cet élément de l’histoire, il y a un grand espoir pour nous. Malgré tous ces « défauts », Paul cite Abraham comme un exemple incontournable dans le domaine de la foi. Nous pouvons prendre beaucoup de courage, sachant que nous sommes appelés à toujours revenir à la foi, même après avoir lutté et échoué.

Considérez ceci: Le premier aspect sur lequel il faut se concentrer dans l’histoire est la dynamique entre Dieu et Abraham. Que pouvons-nous apprendre d’Abraham sur son ouverture à la voix de Dieu? Le deuxième aspect intéressant est la façon progressive avec laquelle Dieu se révèle Lui-même et Ses promesses à Abraham. Nous pouvons clairement voir que les promesses de Dieu à Abraham ont grandi en spécificité et en contenu au fil du temps. Qu’est-ce que cela peut nous enseigner à propos d’une vie de foi en relation avec Dieu? Le troisième élément qui sert d’enseignement dans cette histoire est le témoignage de la vie d’Abraham en vivant avec les promesses de Dieu. Que pouvons-nous apprendre de l’ouverture d’Abraham pour croire, laquelle ouverture semblait tout aussi associée à sa lutte pour croire? Après tout, il a reçu quelque chose qui, vue sous une perspective rationnelle et objective, serait douteuse, voire impossible à croire.


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Mettez l’accent sur la vérité simple mais profonde, que la foi est plus qu’une acceptation de Dieu une fois pour toute. Notre affirmation de Dieu consiste seulement à marcher à travers la porte ouverte; le reste de la foi constitue la vie entière dans une relation de foi avec Dieu.


À méditer:


À part la lecture des Écritures et la prière, que faites-vous pour cultiver l’écoute de la voix de Dieu? Comment Dieu révèle-t-Il Sa volonté et Ses promesses uniques pour votre vie? À quand remonte la dernière fois où vous avez senti la voix distincte de Dieu dans votre cœur ou dans votre esprit? Qu’est-ce qui vous a permis de suivre ce que vous avez entendu?


Dans votre communauté spirituelle, passez-vous assez de temps à témoigner au sujet des voyages de foi individuels? Quelles méthodes peuvent être utilisées pour affirmer et encourager les uns les autres à s’engager plus directement avec Dieu dans une relation de foi?


Application:


Que peut-on faire pour créer de réelles « communautés de foi » – des refuges paisibles pour affirmer que Dieu parle à chacun d’entre nous de différentes manières? Comment pouvons-nous affirmer que, tout comme Dieu sait le nombre de poils sur la tête, ainsi, Il a des plans pour chacune de nos vies, lesquels plans Il attend impatiemment nous révéler si nous sommes disposés à nous lancer dans un voyage de foi avec Lui?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: La foi est un premier saut dans l’inconnu pour nous, mais notre Père céleste promet de nous prendre dans Ses saints bras. Imaginez-vous dans Ses bras, comme un nouveau-né dans la foi. Continuez ensuite avec la métaphore de la croissance dans la foi en la comparant à la croissance d’un enfant. L’invitation de Dieu à faire ce premier saut est accompagnée d’une promesse selon laquelle Il nous donnera des opportunités toute notre vie pour développer une relation spéciale avec Lui.


1 Si vous sentez l’absence d’une pratique de la foi véritable, engagez-vous à passer au moins une soirée au cours de la semaine suivante à faire quelque chose de nouveau pour cultiver votre expérience de la foi. Demandez à Dieu d’ouvrir votre cœur à la manière dont Il vous parle déjà, et que vous manquez peut-être.


2 Si vous vous sentez profondément enrichi dans votre propre marche spirituelle de la foi, engagez-vous à sortir pour servir comme un mentor ou un appui à d’autres dans votre cercle d’amis, votre famille et votre communauté de foi. Demandez l’inspiration et la direction de Dieu sur comment votre expérience pourrait mieux servir à Ses desseins pour renforcer la foi des autres.


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72


*29 Juillet – 4 Aout


La priorité de la promesse


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Gal. 3:15-20, Genèse 9:11-17, Matthieu 5:17-20, Exode 16:22-26, Genèse 15:1-6.


Verset à mémoriser: « Car si l’héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse; or, c’est par la promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de Sa grâce. » (Galates 3:18, LSG).


Quelqu’un a demandé une fois à un politicien: « est-ce que vous avez tenu toutes les promesses que vous aviez faites pendant la campagne? » Il répondit: « Oui... Eh bien, du moins toutes les promesses que je voulais tenir. »


Qui n’a pas, à un moment ou un autre, été à une extrémité ou l’autre d’une promesse non tenue? Qui n’a pas une fois rompu une promesse ou reçu une promesse pour la voir ensuite oubliée ou rompue?


Parfois les gens font une promesse, avec pleinement l’intention de la tenir, mais, plus tard, ils l’ignorent; d’autres font une promesse, en sachant alors même que les sons quittent leurs lèvres ou les lettres leurs doigts, que c’est un mensonge.


Heureusement pour nous, les promesses de Dieu sont d’un ordre tout à fait différent. La parole de Dieu est sure et immuable. « C’est Moi qui appelle de l’orient un oiseau de proie, d’une terre lointaine un homme pour accomplir Mes desseins, Je l’ai dit, et Je le réaliserai; Je l’ai conçu, et Je l’exécuterai ». (Ésaïe 46:11, LSG).


Dans la leçon de cette semaine, Paul dirige notre attention sur la relation entre la promesse de Dieu à Abraham et la loi donnée à Israël 430 ans plus tard. Comment la relation entre les deux doit-elle être comprise, et quelles implications la compréhension de cette relation a sur la prédication de l’évangile?


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 5 Aout.



Leçon


6


(page 46 du guide standard)


30 Juillet


La loi et la foi (Galates. 3:15–18)


Même si ses adversaires admettent que la vie d’Abraham est principalement caractérisée par la foi, Paul savait qu’ils auraient encore des questions sur le pourquoi Dieu avait donné la loi à Israël environ quatre siècles après Abraham. Le don de la loi n’annule-t-il pas tout accord précédent?


Quel point Paul avance-t-il dans l’analogie entre la volonté définitive d’une personne, le testament et l’alliance de Dieu avec Abraham? Gal. 3:15–18.


Une alliance et une volonté sont généralement différentes. Une alliance est en général une entente mutuelle entre deux ou plusieurs personnes, souvent appelée un « contrat » ou un « traité »; en revanche, un testament (expression d’une volonté) est la déclaration d’une seule personne. La traduction grecque de l’Ancien Testament, la Septante, ne traduit jamais l’alliance de Dieu avec Abraham avec le mot grec utilisé pour les accords ou les contrats (syntheke). Au lieu de cela, elle utilise le mot qui se rapporte au testament ou à la volonté (diatheke). Pourquoi? Probablement parce que les traducteurs reconnaissaient que l’alliance de Dieu avec Abraham n’était pas un traité entre deux individus, où des promesses mutuellement contraignantes sont faites. Au contraire, l’alliance de Dieu ne reposait sur rien d’autre que Sa propre volonté. Il n’y avait aucune conjonction telle que « si, alors, et, ou mais ». Abraham devait simplement prendre Dieu au mot.


Paul passe en revue ce double sens de « volonté » et « alliance » afin de mettre en évidence les caractéristiques spécifiques de l’alliance de Dieu avec Abraham. Du côté de la volonté humaine, la promesse de Dieu concernait un bénéficiaire, Abraham et sa descendance (Genèse 12:1-5, Galates 3:16); elle implique également un héritage (13:15, 17:8, Rom. 4:13, Gal 3:29). L’immuabilité de la promesse de Dieu est plus importante pour Paul. De la même manière que la volonté d’une personne ne peut changer une fois exécutée, ainsi, le don de la loi à travers Moïse ne peut pas annuler l’alliance précédente de Dieu avec Abraham. L’alliance de Dieu est une promesse (Galates 3:16), et en aucun cas Dieu ne peut rompre Sa promesse (Ésaïe 46:11, Heb. 6:18).


Remplacez le mot « alliance » par « promesse » dans les passages suivants. Quelle est la nature de « l’alliance » dans chaque passage? Comment le fait de comprendre l’alliance de Dieu comme une promesse explicite le sens du passage, et comment cela nous aide à mieux comprendre ce qu’est une alliance? (Gen. 9:11-17, 15:18, 17:1-21). Qu’est-ce que cela nous enseigne aussi, au sujet du caractère de Dieu, et comment nous pouvons Lui faire confiance?


Dimanche


(page 47 du guide standard)


73


74


31 Juillet


La foi et la loi (Rom. 3:31)


Paul a fortement soutenu la suprématie de la foi dans la relation d’une personne avec Dieu. Il a répété que ni la circoncision ni aucune autre « œuvre de la loi » n’est une condition préalable au salut, « parce que nul ne sera justifié par les œuvres de la loi » (Galates 2:16, LSG). En outre, ce n’est pas l’œuvre de la loi, mais plutôt la foi qui est la marque de définition du croyant (Galates 3:7). Cette négation répétée des œuvres de la loi soulève la question: « La loi n’a-t-elle alors aucune valeur? Dieu a-t-Il fini avec la loi ?»


Étant donné que le salut vient par la foi et non par les œuvres de la loi, Paul veut-il dire que la foi abolit la loi? Que nous disent les textes suivants? Comparez Rom. 3:31 avec Romains 7:7, 12; 8:3 et Matthieu 5:17-20?


L’argument de Paul dans Romains 3 met en parallèle sa discussion sur la foi et la loi dans Galates. Sentant que ses commentaires pourraient conduire certains à conclure qu’il exaltait la foi au détriment de la loi, Paul pose la question rhétorique: « Anéantissons-nous donc la loi par la foi? » (LSG). Le mot traduit par « anéantir » dans Romains 3:31 (LSG) est katargeo. Paul emploie le mot fréquemment, et il peut être traduit par « annuler » (Romains 3:3, BJ), « supprimer » (Eph. 2:15, BJ), « détruire » (Romains 6:6, LSG), ou (1 Cor. 6:13, LSG). De toute évidence, si Paul voulait accepter l’idée que la loi a été en quelque sorte abolie avec la croix, comme certaines personnes aujourd’hui affirment qu’il a enseigné, ç’aurait été le temps. Mais Paul, non seulement rejette ce sentiment avec un non catégorique, mais aussi, il affirme que son évangile « établit » la loi!


« Le plan de la justification par la foi révèle l’importance que Dieu donne à Sa loi en exigeant et en offrant le sacrifice expiatoire. Si la justification par la foi abolit la loi, alors la mort expiatoire de Christ n’aurait pas été nécessaire pour libérer le pécheur de ses péchés et le restaurer dans sa condition de paix avec Dieu.


De plus, une foi authentique implique en soi une volonté sans réserve d’accomplir la volonté de Dieu dans une vie d’obéissance à Sa loi … La foi réelle, basée sur l’amour inconditionnel pour le Sauveur, ne peut conduire qu’à l’obéissance. » —The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 510.


Pensez aux implications si vraiment Paul avait dit que la foi annulait la nécessité d’observer la loi. Alors, par exemple, l’adultère, le vol, ou même le meurtre, seraient-ils encore des péchés? Pensez à la tristesse, à la douleur, et à la souffrance que vous auriez pu vous épargner si seulement vous obéissiez à la loi de Dieu. Quelle souffrance avez-vous traversée personnellement ou vu d’autres traverser à la suite d’une désobéissance à la loi de Dieu?


Lundi


(page 48 du guide standard)


1er Aout


Le but de la loi


Dans Galates 3:19-29, Paul fait plusieurs références à « la loi ». À quelle loi Paul fait-il principalement allusion dans cette section de Galates?


Certains, croyant que l’expression « jusqu’à » au verset 19 (LSG) indique que cette loi n’était que temporaire, ont pensé que le passage doit se référer à la loi cérémonielle, parce que le but de cette loi avait été accompli sur la croix et avait donc pris fin. Même si cela fait sens en soi-même, cela ne semble pas être le point de vue de Paul dans Galates. Alors que la loi cérémonielle, de même que celle morale, fut « ajoutée » au Sinaï à cause des transgressions, nous verrons en examinant la question suivante que Paul semble avoir principalement la loi morale à l’esprit.


Paul dit-il que la loi a été ajoutée? À quoi a-t-elle été ajoutée et pourquoi? Cf. Galates 3:19 et Rom. 5:13, 20?


Paul ne dit pas que la loi a été ajoutée à l’alliance de Dieu avec Abraham, comme s’il s’agissait d’une sorte d’additif à un testament qui modifiait les dispositions initiales. La loi avait existé depuis longtemps avant le Sinaï (Voir l’étude de demain). Paul veut dire, au contraire, que la loi a été donnée à Israël dans un but tout à fait différent. C’était pour rediriger les gens vers Dieu et la grâce qu’Il offre à tous ceux qui viennent à Lui par la foi. La loi nous révèle notre condition pécheresse et notre besoin de la grâce divine. La loi n’avait pas pour but d’être une sorte de programme pour « gagner » le salut. Au contraire, elle a été donnée, dit Paul, « pour que l’offense abondât » (Rom. 5:20, LSG); autrement dit, pour nous montrer plus clairement le péché dans notre vie (Rom. 7:13).


Alors que les lois cérémonielles annonçaient le Messie et insistaient sur la nécessité d’un Sauveur et de la sainteté, c’est la loi morale, avec ses « tu ne … pas » qui révèle le péché, qui nous montre que le péché n’est pas seulement une partie de notre état naturel, mais qu’il est aussi, en effet, une violation de la loi de Dieu (Rom. 3:20, 5:13, 20 ; 7:7, 8, 13). C’est pourquoi Paul dit: « Là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression » (Rom. 4:15, LSG). « La loi agit comme une loupe. En effet, ce dispositif n’augmente pas le nombre des taches sales qui sont sur un vêtement, mais plutôt, il les fait ressortir plus nettement et les révèle en plus grand nombre qu’on ne pourrait les voir à l’œil nu. » – William Hendriksen, New Testament Commentary, Exposition on Galatians (Grand Rapids, Mich.: Baker Book House, 1968), p. 141.


Mardi


(page 49 du guide standard)


75


2 Aout


La durée de la loi de Dieu


L’affirmation de Paul sur la loi de Dieu étant ajoutée au Mont Sinaï signifie-t-elle que la loi n’existait pas auparavant? Si non, quelle était la différence avant et après le Mont Sinaï? (Lisez Genèse 9:5, 6 ; 18:19; 26 : 5 ; 39:7-10 ; Exode 16:22-26.)


Dieu n’avait pas besoin de révéler Sa loi à Abraham avec le tonnerre, la foudre et une pénalité de mort (Exode 19:10-23). Pourquoi, alors, Dieu donne-t-Il la loi aux Israélites de cette manière? C’est parce que, au cours de leur esclavage en Égypte, les Israélites avaient perdu de vue la grandeur de Dieu et de Ses normes morales élevées. En conséquence, l’étendue de leur propre nature pécheresse et le caractère sacré de la loi de Dieu devaient leur être révélés. La révélation au Sinaï n’a certainement fait que cela.


Que veut dire Paul quand il dit que la loi a été ajoutée « jusqu’à ce que vint la postérité à qui la promesse avait été faite »? Gal. 3:16-19 (LSG).


Beaucoup ont interprété ce texte comme signifiant que la loi donnée au Mont Sinaï était temporaire. Elle est entrée en vigueur 430 ans après Abraham et a pris fin lorsque Christ est venu. Cependant, cette interprétation est contraire à ce que Paul dit de la loi dans l’épitre aux Romains, et aussi dans d’autres passages de la Bible, tels que Matthieu 5:17-19.


L’erreur que font souvent certains lecteurs avec ce passage doit supposer que l’expression « jusqu’à ce que » implique toujours une durée limitée de temps. Ce n’est pas le cas. En décrivant la personne qui craint le Seigneur, Psaume 112:8 (BFC) dit: « Ferme sur sa position, il attend sans peur de voir la défaite de ses adversaires. » Cela signifie-t-il que, lorsqu’il triomphe, il aura peur? Dans Apocalypse 2:25 (LSG) Jésus dit: « seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu’à ce que Je vienne. » Jésus signifie-t-Il que quand Il viendra, nous n’aurons plus besoin d’être fidèles?


Le rôle de la loi n’a pas pris fin avec la venue de Christ. La loi continuera à indiquer le péché tant qu’elle existe. Ce que Paul veut dire, c’est que la venue de Christ marque un tournant décisif dans l’histoire humaine. Christ peut faire ce que la loi ne peut jamais accomplir – prévoir un vrai remède contre le péché, c’est-à-dire, justifier les pécheurs, et par Son Esprit, accomplir Sa loi en eux (Rom. 8:3, 4).


Avez-vous déjà pensé, si seulement le Seigneur faisait ceci ou cela pour moi, alors je ne douterais plus ou ne Lui poserai plus de questions? Cependant, pensez à ce qui s’est passé au Sinaï, quelle puissante manifestation de la puissance de Dieu les Israélites ont vue – et après, qu’ont-ils fait? Qu’est-ce que cela devrait vous dire sur ce qu’est la vraie foi et comment nous l’avons et maintenons? (Voir Colossiens 2:6).


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Mercredi


(page 50 du guide standard)


3 Aout


La supériorité de la promesse


« C’est lui qui, lors de l’assemblée au désert, étant avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner. » (Actes 7:38, LSG).


Dans Galates 3:19, 20, Paul continue sa pensée sur le fait que la loi ne détruit pas l’alliance de grâce; ceci est important car, si la théologie de ses adversaires était correcte, la loi ne ferait exactement que cela. Pensez, alors, à ce que notre position de pécheurs serait si nous devions compter sur notre observance de la loi, par opposition à la grâce de Dieu, pour nous sauver. En fin de compte, nous serions sans espoir.


Bien que les détails des observations de Paul dans Galates 3:19, 20 soient difficiles, son point de base est clair: la loi complète la promesse, parce qu’elle a été véhiculée par les anges et Moïse. La connexion des anges à la transmission de la loi n’est pas mentionnée dans Exode, mais on trouve ce fait dans plusieurs autres endroits dans l’Écriture (Deutéronome 33 : 2 ; Actes 7:38, 53; Hébreux 2:2). Paul utilise le mot médiateur dans 1 Timothée 2:5 en référence à Christ, mais ses commentaires ici suggèrent fortement qu’il a Deutéronome 5:5 à l’esprit, où Moïse dit : « Je me tins alors entre l’Éternel et vous, pour vous annoncer la parole de l’Éternel. » (LSG).


Aussi majestueux que soit le don de la loi sur le Sinaï, avec d’innombrables anges présents, et aussi important que fut Moïse comme le législateur, l’octroi de la loi était indirect. En contraste, la promesse de Dieu a été faite directement à Abraham (et, par conséquent, à tous les croyants), car un médiateur n’était pas nécessaire. En fin de compte, quelle que soit l’importance de la loi, elle ne remplace pas la promesse du salut par la grâce au moyen de la foi. Au contraire, la loi nous aide à mieux comprendre à quel point cette promesse est vraiment merveilleuse.


Décrivez la nature des rencontres directes d’Abraham avec Dieu. Quel avantage a-t-il eu d’une telle immédiateté avec Dieu? Examinez Genèse 15:1-6, 18:1-33, 22, 1-18.


Pensez à d’autres rencontres que des gens ont eues avec Dieu dans la Bible – Adam et Ève en Éden (Genèse 3); l’échelle de Jacob (Genèse 28); Paul sur le chemin de Damas (Actes 9). Peut-être que vous n’avez pas connu quelque chose d’aussi dramatique, mais de quelle manière Dieu s’est-Il révélé à vous? Pensez aussi à ceci: y a-t-il quelque chose dans votre vie personnelle qui vous empêche d’avoir le genre d’intimité et d’immédiateté qu’Abraham a vécu avec Dieu? Si oui, quelles mesures pouvez-vous prendre pour changer cela?


Jeudi


(page 51 du guide standard)


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4 Aout


Réflexion: « Au cours de leur servitude, les Hébreux avaient en bonne partie perdu la connaissance de Dieu et des principes renfermés dans l’alliance avec Abraham. En outre, le Seigneur voulait les amener à L’aimer, à se confier en Lui et à sentir leur besoin de Son secours en les amenant à la mer Rouge dans un endroit où, poursuivis par les Égyptiens, il leur était impossible d’échapper. Ce but fut atteint. Leur délivrance les remplit d’amour et de reconnaissance envers Dieu, et aussi de confiance en Son puissant soutien. Une vérité plus grande encore devait leur être inculquée. Ayant vécu au milieu de l’idolâtrie, ils ne se faisaient une juste idée ni de la sainteté de Dieu, ni de la profonde perversité de leurs cœurs et de leur complète incapacité d’obéir par eux-mêmes à la loi divine et, par conséquent, de la nécessité d’un Sauveur. » -Ellen G. White, Patriarches et prophètes, pp. 331, 332.


« La loi de Dieu, prononcée dans la grandeur terrible du Sinaï, est l’énoncé de la condamnation du pécheur. La loi a le pouvoir de condamner, mais elle n’a aucun pouvoir de pardonner ou de racheter. » – Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1094.


Discussion:


Pensez à toute cette idée de promesses, surtout celles brisées. Comment vous sentez-vous envers ceux qui ont rompu leur promesse envers vous? Qu’est-ce que cela change si une personne voulait tenir sa promesse, mais n’a pas pu le faire, ou si la personne a changé d’avis, ou si vous avez réalisé que la personne n’avait jamais voulu tenir parole? Qu’est-il arrivé à votre niveau de confiance après la rupture de la promesse, peu importe la raison? Que signifie pour vous le fait de savoir que vous pouvez faire confiance aux promesses de Dieu? Ou peut-être la question devrait être, comment pouvez-vous apprendre à faire confiance aux promesses de Dieu en premier?


En quoi sommes-nous en danger d’être corrompu par notre environnement au point que nous perdons de vue les vérités importantes que Dieu nous a données? Comment pouvons-nous être conscients de toutes les influences corruptrices, et de comment nous pouvons les combattre?


Résumé: Le don de la loi sur le Sinaï n’invalidait pas la promesse que Dieu a faite à Abraham, et la loi elle-même ne modifie en rien les dispositions de la promesse. La loi a été donnée pour que les gens puissent être mis au courant de la véritable ampleur de leur nature pécheresse et pour qu’ils reconnaissent leur besoin de la promesse de Dieu à Abraham et à Ses descendants.


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Vendredi


(page 52 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Plus de pierres du diable: 1e partie


Yerakayya et Chinnammi vivent dans un petit village du nord-est de l’Inde.


Comme la plupart des gens dans leur village, ils travaillent comme ouvriers des champs de plantation de riz. Pour ce travail éreintant, le couple gagne environ 45 roupies (moins d’1$ US) par jour. C’est assez pour acheter de la nourriture, mais insuffisant.


Yerakayya est un leadeur dans son village, et la vie n’était pas facile. Une nuit les démons commencèrent à jeter des grosses pierres sur leur toit de tuiles. Les pierres les réveillèrent et cassèrent quelques tuiles sur leur toit. Nuit après nuit, les pierres perturbaient leur sommeil. Les démons restaient dans un arbre près de la maison du couple, mais Yerakayya n’a pas osé abattre l’arbre, de peur que les démons n’essayent quelque chose de pire.


Le couple priait à chaque temple dans la région, offrant des cadeaux et des sacrifices aux dieux pour faire cesser les pierres des diables, mais rien ne marchait.


Ils apprirent que dans un village éloigné, des gens pouvaient faire la magie pour chasser les démons. Ils firent le long voyage jusqu’au village et payèrent de l’argent pour que les gens fasse leur magie, mais quand ils sont retournés à la maison, ils trouvèrent plus de pierres sur le sol autour de leur maison.


Cette nuit-là, plus de pierres tombèrent sur leur toit. Les perturbations durèrent environ un an.


Un jour un pasteur Adventiste du septième jour, S. S. Rao, visita leur village. Il trouva Yerakayya et se présenta. Puis le pasteur dit à Yerakayya qu’il est venu parler au peuple dans ce village à propos du Dieu vivant, qui aime et veut les sauver.


Yerakayya s’assit sur sa véranda et écouta attentivement. Le pasteur s’imaginait qu’il avait bu de l’alcool et il se demandait combien il l’écoutait. Enfin, le pasteur demanda à Yerakayya ce qu’il pouvait faire pour aider les villageois comment rendre leur mode de vie meilleur.


Yerakayya regarda le pasteur dans les yeux et cria: « si votre Dieu est un vrai Dieu, prouvez-le moi. Que les démons cesse de lancer des pierres sur ma maison et je croirai! » Yerakayya montra le tas de pierres à côté du pasteur alors qu’il racontait son histoire.


Le pasteur écouta et lui dit : « je vais prouver que mon Dieu est plus fort que le diable. Je vais tenir des réunions dans ce village. Si les démons jettent des pierres au cours des réunions, je vais prier que Dieu les arrêtent. Si les démons cessent de jeter des pierres, vous saurez que le Dieu du ciel est le vrai Dieu et vivant. » Yerakayya accepta.


À suivre … .


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La leçon en bref


Texte clé: Galates 3: 18


Objectifs:


Savoir: Expliquer la relation entre la loi et la promesse du salut.


Ressentir: Ressentir le contraste entre notre relation à Dieu par le biais de Sa promesse de la grâce et par le biais de la loi.


Agir: Accepter la promesse de la grâce par la foi tout en étant bénéficiaire de la loi.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: La promesse de l’alliance.

A Comment l’importance que Dieu donne à la loi est-elle reflétée dans Son plan pour la justification par la foi?


B Quel est le but de la loi dans un système fondé sur la promesse de Dieu de la grâce?


  1. Ressentir: Les rencontres intimes.

A Comment la puissance et le drame de la rencontre avec Dieu au Mont Sinaï enseigne à Israël sur la nature de Dieu?


B Comment cette rencontre avec Dieu se compare et contraste avec la relation intime que Dieu avait avec Abraham et les promesses qu’Il lui a faites?


III. Agir: La voie de la promesse.


A Comment pouvons-nous choisir de bénéficier de notre relation à la loi comme un miroir, un enseignant et un guide qui mène à Christ?


B Comment pouvons-nous utiliser cette relation à la loi pour nous aider à développer une relation plus intime avec le dispensateur de la promesse?


C Comment la loi peut-elle augmenter notre foi?


Résumé: Notre salut est basé sur notre acceptation, par la foi, de la justice et de la rédemption de Christ. La loi sert à illustrer le caractère de Dieu et à nous révéler nos propres insuffisances, en nous conduisant à la seule source de la justice.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Concept clé de croissance spirituelle: La leçon de cette semaine vise à nous aider à comprendre le rôle de la loi – « la loi d’amour. » Notre capacité à observer cette loi dans notre marche de foi est la manifestation de la grâce divine.


Coin du moniteur: Un bon exercice de réflexion ou de discussion à mener avec votre classe est de réfléchir à pourquoi Paul passe tellement de temps à faire la distinction entre le rôle de la foi dans le salut et le rôle de la loi. Mettez l’accent sur le contexte culturel de l’époque pour aider à élucider plus loin pourquoi les Galates avaient besoin d’instructions en ce qui concerne le rôle de la foi et la loi dans le salut, et la leçon que Paul essaie de transmettre.


Discussion: Nous savons par la lecture de la Bible et l’étude de l’histoire du peuple juif que la loi morale et cérémonielle était essentielle à leur culture et liée étroitement à leur foi en la venue du Messie. Dans Exode, nous lisons à propos de Dieu donnant la loi, ainsi que Ses instructions sur les tribus et les personnes qui devaient assumer des responsabilités pour assurer l’exécution de ces lois, leur mise en œuvre et leur survie. Encore, n’est-ce pas intéressant que Jésus n’ait pas eu grand-chose à voir avec les chefs « religieux » établis d’alors – les rabbins, les scribes, les saducéens, les pharisiens, et ainsi de suite – alors que ceux-ci étaient les dirigeants mêmes qui étaient profondément impliqués dans l’observation et la préservation de la loi?


Considérez ceci: Nous pouvons discerner du manque d’engagement de Jésus avec ces dirigeants que la loi qu’ils portaient à cœur n’était pas celle qui importait Jésus. Les pharisiens et les saducéens voulaient « le respect » des normes, et lorsque les individus étaient en situation de non-conformité, ils étaient là pour juger et punir les contrevenants (Jean 8:1-11). Jésus et la loi qui Le concernait traitaient peu des choses auxquelles s’intéressait l’église établie d’alors en matière de la défense de la loi. Pourquoi était-ce donc?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: La culture du légalisme se produit dans les communautés de foi lorsque la compréhension et la pratique de la « loi » dévie de « la loi d’amour » de Dieu et se transforme en modèles ou en lois forgées par les humains et en systèmes juridiques. Nous savons par la lecture de la Bible que la culture religieuse dans laquelle naquit Jésus était devenue légaliste, même si, en principe, la religion juive a toujours été axée sur la grâce. Nous voyons des preuves que cette culture légaliste a continué tout au long de Sa vie et après Sa mort, ce qui rend nécessaire la lettre de Paul aux Galates, qui cherche désespérément à remettre l’accent sur l’évangile, à savoir que nous sommes sauvés par la grâce au moyen de la foi et que la loi de Dieu est une « loi d’amour et de grâce. » La mesure à laquelle nous nous battons avec les concepts énoncés dans Galates, plus précisément le rôle de la foi et la loi dans la vie des croyants, reflète le fait que trop souvent nous aussi, comme ceux au temps de Jésus, devons réorienter notre façon de penser.


Commentaire biblique


Afin d’apprécier pleinement le message que Paul cherche à transmettre dans Galates concernant le rôle et la relation entre la foi et l’obéissance à la loi, il est encore plus important de définir la loi en question. La recherche sur le contexte culturel dans lequel Paul écrivait peut aider à identifier la loi dont il parlait – et la loi dont il ne parlait pas.


À l’époque où il semblait comme si le monde entier était embrasé par la culture grecque, certains groupes juifs avaient surgi, avec l’intention de préserver leurs traditions culturelles et religieuses. Les sadducéens croyaient que seuls les cinq livres de Moïse (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome) faisaient autorité, et ces hommes souhaitaient préserver le respect des lois énoncées dans ces livres. Les pharisiens étaient intéressés par la préservation des coutumes juives et en particulier la loi de Moïse, à partir de laquelle ils avaient développé des applications de la loi à la vie courante. Il est intéressant, alors, que le pharisien le plus célèbre dans toute la Bible – bien que peu de gens réalisent que c’est ce qu’il avait autrefois été – soit l’apôtre Paul (Phil. 3:5). Qui peut alors mieux écrire les lettres de la Bible, comme Galates, qui visent à changer la façon de penser perpétuée par les enseignements des Pharisiens et des groupes similaires qui mettaient l’emphase sur l’application rigoureuse de la loi à toutes les facettes de la vie dans la société?


Le défi des Pharisiens et des Sadducéens, et comment leur histoire est instructive dans cette leçon, est que la loi à l’origine de leurs intérêts incluait, mais n’était pas limitée à cela, la même loi qui nous intéresse et sa valeur – les dix commandements. D’une importance primordiale, nous devons apprendre des erreurs qu’ils ont commises en renversant la loi même qu’ils prétendaient défendre. Lorsque Jésus était sur terre, Il leur a adressé Ses paroles les plus dures.


Il est important de se rappeler que la loi de Dieu provient de la nature parfaite du code moral et du caractère de Dieu. La loi de Dieu est universelle, transcendante et inspirée pour nous exhorter à vivre pleinement et complètement dans l’ombre de Sa grâce. La loi de Dieu a pour rôle de nous instruire et de nous guider dans la façon de nous rapprocher du divin et d’acquérir une compréhension plus riche et plus profonde de Son amour. Comme le dit Paul dans Galates 5:14, la loi se résume en une seule directive : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (LSG). Avoir la loi de Dieu dans votre cœur signifie avoir l’amour dans votre cœur (Ps. 40:8). Une communauté de foi où les croyants ont la loi d’amour dans leurs cœurs ne peut jamais être légaliste dans un sens humain. En outre, la croyance en Dieu et le fait de mettre l’accent sur Son don de la vie ne peut que nous inspirer l’amour pour autrui, et cela montre de façon naturelle comment la foi mène à la loi d’amour dans nos cœurs..


Considérez ceci: Comment la prise en compte du message de Paul dans Galates 3, dans le contexte culturel et religieux de l’époque, apporte la lumière sur la relation entre la foi et l’observance de la loi? Comment la loi fonctionne-t-elle dans notre croissance dans la grâce de Dieu – ce qui a pour résultat le fruit de l’Esprit, indiqué dans Galates 5:22 – dont le premier fruit est l’amour, suivi de la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur et la maitrise de soi?





ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: L’étude a utilisé la métaphore de la loi fonctionnant comme un microscope, afin que nous puissions mieux voir nos propres péchés. Encouragez la classe à discuter de comment la loi peut servir de différentes manières, par exemple, un moyen de nous aider à mettre l’accent sur le caractère magnifique de Dieu et la façon dont la loi peut nous aider à adopter les principes de vertu dans nos vies. Encouragez les membres à adapter de nouvelles façons de penser à la loi, puisque ce que nous pensons et prenons comme important se traduit dans la façon dont nous agissons et vivons, même de façon inconsciente. Comme le dit Hébreux 12:2 : « ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi » (LSG); mettre l’accent sur le caractère magnifique de Dieu nous aide à adopter les principes mêmes qu’Il a établis en obéissant Lui-même à la loi.


À méditer:


Comment le fait de comprendre le contexte de la culture religieuse dans le Nouveau Testament aide-t-il à éclairer ce que Paul dit aux Galates dans le chapitre 3?




Comment se fait-il que Galates 3 continue d’être aussi pertinent aujourd’hui, compte tenu particulièrement du fait que la question de la foi par rapport aux œuvres est un point permanent de dialogue et de discussion dans les communautés de foi?





ÉTAPE 4—Créer


Beaucoup d’entre nous, dans l’intimité de nos cœurs, se sentent jugés par nos propres normes internes, à cause du fait que nous ne parvenons pas à garder la loi de Dieu ou que d’autres ne parviennent pas à la garder. Comment la leçon de Paul dans Galates nous aide-t-elle à réorienter nos esprits et nos cœurs? Comment pouvons-nous nous recentrer sur notre foi en Dieu, sur Sa grâce, à travers le don parfait et le beau caractère de Jésus, pour adoucir nos cœurs au regard de nos propres défauts et ceux des autres? Comment pouvons-nous, en puisant dans cet esprit de pardon et de grâce, recentrer notre vie pour vivre vraiment notre plus haute vocation d’être fils et filles de Christ par la grâce seule, par la foi, par une vie en accord avec la loi de Dieu et en portant toutes les composantes du fruit de l’Esprit?


  1. Que pouvez-vous faire, d’abord dans votre propre vie, puis au sein de votre famille, de votre cercle d’amis, et enfin, votre communauté de foi – pour réorienter l’accent des conversations et des activités sur une expérience basée sur la foi en Dieu – (par opposition à une autre basée sur les œuvres)?

  1. Deuxièmement, si notre compréhension de la loi de Dieu n’est plus en accord avec des applications juridiques humaines, comment pouvons-nous recentrer notre compréhension de la loi de Dieu – une loi d’amour? Comment cela peut-il se traduire dans nos églises, nos écoles et autres collectivités, afin d’élever d’autres, en mettant l’accent sur la possibilité d’avoir le bonheur et la paix (pour nous-mêmes et pour les autres) par le biais de la loi d’amour?

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Atteindre l’âme


*5 – 11 Aout


La Voie qui mène à la Foi


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Gal. 3:21-25; Lévitique 18:5; Romains 3:9-19; 1 Corinthiens 9:20; Romains 3:1, 2 ; 8:1-4.


Verset à mémoriser: « L’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient. » (Galates 3:22, LSG).


Les pigeons voyageurs ont été connus depuis longtemps pour leur capacité à voler des centaines de kilomètres par jour et à arriver à leur destination, avec une précision étonnante. Pourtant, même les meilleurs pigeons voyageurs se sont parfois désorientés, pour ne jamais revenir à leur point de départ. L’incident le plus grave est arrivé en Angleterre, lorsqu’environ vingt mille oiseaux (d’une valeur de plus de six cent mille dollars) ne sont plus revenus dans leurs pigeonniers.


Comme la plupart d’entre nous l’ont expérimenté d’une manière ou d’une autre, être désorienté ou perdu n’est pas agréable. Cela nous remplit de peur et d’anxiété; cela peut nous conduire aussi à des moments de panique.


Il en va de même dans le domaine spirituel. Même après que nous ayons accepté Christ, nous pouvons être perdus ou désorientés, même au point de ne plus revenir au Seigneur.


Cependant, la bonne nouvelle est que Dieu ne nous a pas laissés à nous-mêmes. Il a tracé la voie qui mène à la foi, telle que révélée dans l’évangile, et cette voie d’accès à la foi inclut la loi. Beaucoup de gens essaient de séparer la loi de l’évangile; certains les considèrent même comme contradictoires. Non seulement c’est un point de vue erroné, cela peut aussi avoir des conséquences dramatiques. Sans la loi, nous n’aurions pas d’évangile. C’est vraiment difficile de comprendre l’évangile sans la loi.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 12 Aout.



Leçon


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(page 56 du guide standard)


6 Aout


La loi et la promesse


« La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? » (Galates 3:21, LSG).



Sentant que ses commentaires pourraient conduire ses adversaires à conclure qu’il avait une vision dévalorisante de la loi ou que ses commentaires au sujet de la priorité des promesses de Dieu étaient juste un dénigrement voilé de Moïse et de la Torah, Paul pose la question même que ces opposants avaient à l’esprit: « Êtes-vous en train de dire que la loi est en contradiction avec les promesses de Dieu? » Pour cela, Paul répond par un non catégorique, « Non! » Une telle conclusion est impossible, car Dieu n’est pas opposé à Lui-même. C’est Dieu qui a donné la promesse et la loi. La loi n’est pas en contradiction avec la promesse. Les deux ont simplement des rôles et attributs différents dans le plan global de Dieu du salut.


Quels concepts erronés les adversaires de Paul avaient-ils sur le rôle de la loi? Comparez Galates 3:21, Lévitique 18:5 et Deut. 6:24.


Ces gens croyaient que la loi était en mesure de leur donner une vie spirituelle. Leurs points de vue découlaient probablement d’une interprétation erronée des passages de l’Ancien Testament, tels que Lévitique 18:5 et Deutéronome 6:24, où la loi donnait des directives sur le mode de vie à tous ceux qui étaient bénéficiaires de l’alliance de Dieu. La loi était un instrument de régulation de la vie au sein de l’alliance, mais ils ont conclu que la loi était la source de la relation avec Dieu. Cependant, la Bible est claire que la capacité à « faire vivre » est un pouvoir exercé par Dieu seul et Son Esprit (2 Rois 5:7, Neh. 9:6, Jean 5:21, Rom. 4:17). La loi ne peut donner une vie spirituelle à personne. Cela ne signifie pas, cependant, que la loi s’oppose à la promesse de Dieu.


Cherchant à prouver l’incapacité de la loi à donner la vie, Paul écrit dans Galates 3:22: « l’Écriture a tout renfermé sous le péché » (LSG). Dans Romains 3:9-19, Paul puise dans une chaine de versets tirés de l’Ancien Testament pour montrer à quel point nous les humains sommes mauvais. Ces passages ne sont pas ficelés ensemble de manière aléatoire. Il commence par le cœur du problème du péché, l’attitude égoïste qui sévit dans les cœurs humains – et ensuite, il avance les versets qui décrivent l’omniprésence du péché, et enfin, son universalité.


Son point de vue? À cause de l’étendue du péché et des limites de la loi, la promesse de la vie éternelle ne peut venir à nous que par la fidélité de Christ, en notre faveur. Ici, encore une fois, c’est la grande vérité qui a propulsé la réforme protestante.


Bien que la loi ne puisse pas nous sauver, quels sont les grands avantages de notre adhésion à elle? Autrement dit, quelles bonnes pratiques avez-vous éprouvées dans votre propre vie par l’obéissance à la loi de Dieu?


Dimanche


(page 57 du guide standard)


7 Aout


« Gardés sous la loi »


Dans Galates 3:23, Paul écrit: « Avant que la foi vienne, nous étions gardés sous la loi » (LSG). Par « nous », Paul se réfère aux Juifs croyants dans les églises de Galatie. Ce sont eux qui ont une bonne connaissance de la loi, et Paul leur parlait en particulier depuis Galates 2:15. Ceci peut être vu dans le contraste entre le « nous » dans Galates 3:23 et le « vous » dans Galates 3:26 (LSG).


Galates 3:23 se lit « Avant que la foi vienne » (NBS); dans le grec littéral, cela se lit: « avant que la foi » vînt (LSG). Puisque Paul contraste la place de la loi avant et après Christ (Gal. 3:24), « la foi » est très probablement une référence à Jésus Lui-même et non une référence à la foi chrétienne en général.


Paul dit que les Juifs étaient « gardés sous la loi » avant la venue de Christ. Que veut-il dire par « sous la loi »? Comparez Galates 3:22, 23 et Rom. 6:14, 15 ; 1 Corinthiens 9:20 ; Galates 4:4, 5, 21; 5:18.


Paul utilise l’expression « sous la loi » douze fois dans ses lettres. Selon son contexte, l’expression peut avoir deux significations différentes.


  1. « Sous la loi » comme une voie alternative au salut (Galates 4:21). Les opposants en Galatie tentaient d’avoir une justice qui donne la vie par l’obéissance. Cependant, comme Paul l’a déjà précisé, c’est impossible (Galates 3:21, 22). Paul tient à préciser plus tard même que, en désirant être sous la loi, les Galates rejetaient vraiment Christ (Galates 5:2-4).

  1. « Sous la loi » dans le sens d’être sous sa condamnation (Romains 6:14, 15). Puisque la loi ne peut pas expier les péchés, la violation de ses exigences aboutit à la condamnation. Il s’agit de la condition dans laquelle se trouvent tous les êtres humains. La loi agit comme un gardien de prison, enfermant tous ceux qui l’ont violée et amené sur eux-mêmes la peine de mort. Comme nous le verrons dans l’étude de demain, l’utilisation du mot garde ou surveillant (Galates 3:23, Colombe) indique que c’est ce que Paul veut dire par l’expression « sous la loi » dans ce passage.

Un terme grec apparenté, ennomos, normalement traduit « sous la loi », signifie littéralement « à l’intérieur de la loi » et se réfère au fait de vivre selon les exigences de la loi par le biais de l’union avec Christ (1 Cor. 9:21). Par « les œuvres de la loi », c’est-à-dire, en essayant de garder la loi en dehors de Christ, il est impossible de se justifier, parce que c’est seulement ceux qui sont justes par la foi qui vivront (Gal. 3:11). Cette vérité n’annule pas la loi; elle montre seulement que la loi ne peut pas nous donner la vie éternelle. C’est beaucoup trop tard pour cela.


Lundi


(page 58 du guide standard)


8 Aout


La loi comme notre « garde »


Paul donne deux conclusions fondamentales concernant la loi: (1) la loi n’annule pas ou n’abolit pas la promesse de Dieu faite à Abraham (Galates 3:15-20); (2) la loi ne s’oppose pas à la promesse (Galates 3:21, 22).


Quel rôle joue alors la loi? Paul écrit qu’elle a été ajoutée « à cause des transgressions » (Galates 3:19), et il développe cette idée à l’aide de trois mots différents ou des expressions en rapport avec la loi: gardés (v. 23), enfermés (v. 23) et pédagogue (v. 24).


Lisez dans la prière et soigneusement Galates 3:19-24. Que dit Paul au sujet de la loi?


La plupart des traductions modernes interprètent les commentaires de Paul sur la loi dans Galates 3:19 en termes très négatifs. Mais l’original grec n’est pas aussi partial. Le mot grec traduit par « garder » (v. 23) signifie littéralement « veiller sur ». Bien qu’il puisse être utilisé dans un sens négatif, pour signifier « tenir assujetti » ou « surveiller » (2 Corinthiens 11:32), dans le Nouveau Testament, il a généralement un sens plus positif de « protéger » ou « garder » (Philippiens 4:7, 1 Pierre 1:5). Le même sens s’applique au mot traduit par « enfermés » (Gal. 3:23). Il peut être traduit par « fermer » (Exode 3:14, Josué 6:1, Jérémie 13:19), « enjoindre » (Luc 5:6), ou « limiter » (Rom. 11:32). Comme ces exemples l’indiquent, selon son contexte, ce mot peut avoir des connotations positives ou négatives.


Quels sont les avantages de la loi (morale et cérémonielle) pour les enfants d’Israël? Romains 3:1, 2 ; Deut. 7:12-24 ; Lévitique 18:20-30.


Alors que Paul peut parler de la loi en termes négatifs (Rom. 7:6, Gal. 2:19), il a aussi beaucoup de choses positives à dire à ce sujet (voir Rom. 7:12, 14 ; 8:3, 4 ; 13:8). La loi n’était pas une malédiction que Dieu a placée sur Israël ; au contraire, elle était censée être une bénédiction. Bien que son système sacrificiel ne pût supprimer totalement le péché, elle mettait l’accent sur le Messie promis qui pouvait ôter le péché, et la loi morale protégeait Israël contre un grand nombre de vices qui tourmentaient les autres civilisations antiques. À la lumière des commentaires positifs de Paul au sujet de la loi dans d’autres passages, il serait erroné de comprendre ses commentaires ici de manière totalement négative.


Pensez à quelque chose de bon qui est mal utilisée. Par exemple, un médicament pour traiter une maladie peut être utilisé par certaines personnes pour se droguer. Quels exemples avez-vous vu dans votre vie qui illustrent ce principe? Comment notre connaissance de comment quelque chose de bon peut être mal utilisée nous aide à comprendre ce que Paul dit ici?


Mardi


(page 59 du guide standard)


9 Aout


La loi comme notre pédagogue


Dans Galates 3: 23, Paul décrit la loi comme une force qui garde et qui protège. À quoi compare-t-il la loi au verset 24, et qu’est-ce que cela signifie?


Le mot traduit par « pédagogue » (LSG, BJ) vient du mot grec paidagogos. Certaines versions le traduisent comme « précepteur » (Colombe), « surveillant » (NBS, BFC, TOB) ou même « conducteur » (Ostervald Révisée), mais aucun de ces mots ne peut à lui seul couvrir entièrement sa signification. Le paidagogos était un esclave dans la société romaine qui était placé dans une position d’autorité sur les fils de son maitre dès qu’ils avaient l’âge de six ou sept ans jusqu’à ce qu’ils atteignent la maturité. En plus de subvenir aux besoins physiques de ces enfants, tels que le bain, la nourriture, les vêtements et la protection contre tout danger, le paidagogos devait aussi s’assurer que les fils du maitre allaient à l’école et faisaient leurs devoirs. En outre, il devait non seulement enseigner et pratiquer les vertus morales, mais aussi s’assurer que les fils apprenaient et pratiquaient les vertus eux-mêmes.


Bien que certains pédagogues fussent certainement aimables et aimés par leurs pupilles, la description dominante qu’on fait d’eux dans la littérature antique illustre un maitre stricte. Ils assuraient l’obéissance, non seulement par les menaces dures et les réprimandes, mais aussi par la flagellation et la bastonnade.


La description de Paul de la loi comme un pédagogue précise plus son interprétation du rôle de la loi. La loi a été ajoutée pour montrer le péché et donner l’instruction nécessaire. La nature même de cette tâche signifie que la loi a aussi un aspect négatif, et cela parce qu’elle nous reproche et nous condamne comme des pécheurs. Pourtant, même cet aspect « négatif », Dieu l’utilise pour notre bénéfice, car la condamnation que la loi apporte nous pousse à Christ. Ainsi, la loi et l’évangile ne sont pas contradictoires. Dieu les a conçus pour œuvrer ensemble pour notre salut.


« Dans ce passage [Gal. 3 :24], l’apôtre inspiré du Saint-Esprit a surtout voulu parler de la loi morale. C’est elle qui nous révèle le péché et nous fait éprouver le besoin de recourir à Christ pour obtenir le pardon et la paix en pratiquant la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. » –Ellen G. White, Messages choisis, Vol. 1, pp. 275, 276.


À quand remonte la dernière fois où vous avez comparé vos actions, vos paroles et vos pensées à la loi? Faites-le maintenant, en les comparant non seulement à la lettre de la loi, mais aussi à l’esprit (Matthieu 5:28, Rom. 7:6). Comment cela se passe-t-il? Que vous dit votre réponse sur le point de vue de Paul dans cette épitre?


Mercredi


(page 60 du guide standard)


10 Aout


La loi et le croyant (Gal. 3:25)


Beaucoup ont interprété le commentaire de Paul dans Galates 3:25 comme un rejet complet de la loi. Cependant, c’est très peu logique, à la lumière des commentaires positifs de Paul sur la loi ailleurs dans la Bible.


Que signifie-t-il donc?


Tout d’abord, nous ne sommes plus sous la condamnation de la loi (Romains 8:3). En tant que croyants, nous sommes en Christ et jouissons du privilège d’être sous la grâce (Rom. 6:14, 15). Cela nous donne la liberté de servir Christ sans réserve, sans craindre d’être condamnés pour les fautes que nous pourrions faire tout au long du processus du salut. C’est cela la vraie liberté dans l’évangile, quelque chose de radicalement différent du fait de ne plus avoir à obéir à la loi, et c’est ce que certains prétendent être la « liberté » en Christ. Cependant, la désobéissance à la loi est un péché – et le péché est tout sauf la liberté (Jean 8:34).


Lisez Romains 8:1-3. Que signifie le fait de ne plus être condamné par la loi? Comment cette merveilleuse vérité devrait-elle influencer notre façon de vivre?


À la suite du pardon accordé par Christ, notre relation à la loi change. Nous sommes désormais appelés à vivre une vie qui Lui est agréable (1 Thess. 4:1); Paul se réfère à cela comme la marche en Esprit (Galates 5:18). Cela ne signifie pas que la loi morale n’est plus applicable – ceci n’a jamais été le problème. Comment cela pourrait-il être ainsi quand nous avons vu clairement que la loi est ce qui définit le péché?


Au contraire, parce que la loi est une transcription du caractère de Dieu, en obéissant à la loi nous reflétons simplement Son caractère. Mais plus que cela, nous suivons, non un ensemble de règles, mais l’exemple de Jésus, qui fait pour nous ce que la loi elle-même ne pourrait jamais faire: Il écrit la loi dans nos cœurs (Heb. 8:10) et permet que la juste exigence de la loi soit accomplie en nous (Rom. 8:4). Autrement dit, grâce à notre relation avec Jésus, nous avons le pouvoir de respecter la loi plus que jamais auparavant.


Lisez Romains 8:4. Que dit Paul ici? Comment avez-vous vu cette promesse se manifester dans votre propre vie? Dans le même temps, malgré les changements positifs que vous avez vécus, pourquoi le salut doit-il toujours dépendre entièrement de ce que Christ a fait pour nous et rien d’autre?


Jeudi


(page 61 du guide standard)


11 Aout


Réflexion: « On m’interroge au sujet de la loi dans l’épitre aux Galates. Quelle est la loi qui fait les fonctions d’un pédagogue pour amener au Christ? Je réponds: À la fois la loi cérémonielle et le code moral des dix commandements.


Le Christ était à la base de toute l’économie juive. La mort d’Abel fut la conséquence du refus de Caïn d’accepter le plan de Dieu à l’école de l’obéissance pour être sauvé par le sang de Jésus-Christ préfiguré par les sacrifices annonçant le Christ. Caïn refusa l’effusion de sang qui symbolisait le sang du Christ destiné à être répandu en faveur du monde. Toute la cérémonie avait été préparée par Dieu, et le Christ est devenu le fondement du système tout entier. Ainsi commençait le ministère du pédagogue qui avait pour but d’amener les hommes pécheurs à voir en Christ le Fondement de toute l’économie juive.


Tous ceux qui participaient au service du sanctuaire recevaient constamment des instructions concernant l’intervention du Christ en faveur de la race humaine. Ce service avait pour but de créer en chaque cœur l’amour pour la loi de Dieu, qui est la loi du royaume. » – Ellen G. White, Messages choisis, vol. 1, p. 274.


« Dans la loi des dix commandements il convient de voir, non pas tant l’aspect prohibitif, mais plutôt l’aspect miséricordieux. Ses prohibitions garantissent surement le bonheur dans l’obéissance. Reçue en Christ, cette loi produit en nous la pureté de caractère qui fera notre allégresse pendant l’éternité. Nous contemplons en elle la bonté de Dieu qui en révélant aux hommes les principes immuables de la justice voudrait nous préserver des maux résultant de la transgression. » – Ellen G. White, Messages choisis, vol. 1, p. 276.


Discussion:


Nous avons souvent du mal avec la question de comment nous pouvons vaincre le péché dans notre vie. Quelles promesses avons-nous dans la Bible qui nous assurent la victoire sur le péché? Comment pouvons-nous mieux nous positionner pour aider à concrétiser ces promesses? Dans le même temps, pourquoi devons-nous veiller à s’assurer que nous plaçons entièrement notre espoir du salut, non pas sur quelques victoires que nous recevons, mais sur la victoire de Christ pour nous?


Nous entendons souvent des chrétiens prétendre que la loi a été abolie. Et pourtant, ces mêmes chrétiens parlent contre le péché, ce qui signifie, bien sûr, qu’ils ne signifient vraiment pas que la loi est abolie. En effet, que signifient-ils vraiment par cette revendication? (Astuce: dans le cadre de quel commandement cette revendication survient-elle généralement?)


Résumé: La loi a été donnée pour amener les pécheurs à ressentir leur besoin de Christ. En tant qu’un garde, elle nous enseigne sur Dieu et nous protège contre le mal. Mais en tant qu’un pédagogue, la loi révèle notre nature pécheresse et apporte la condamnation. Christ nous libère de la condamnation de la loi et écrit Sa loi dans notre cœur.


Vendredi


(page 62 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Plus de pierres du diable: 1e partie


Les réunions commencèrent quelques jours plus tard. Alors que les villageois construisaient un abri en chaume près de la maison de Yerakayya, le pasteur organisait des réunions près de la maison d’un autre villageois.


Lorsque la construction fut terminée, les grandes réunions commencèrent. Environ 150 villageois y venaient. Quand le pasteur a commencé à parler, une pluie de pierres s’abattit sur l’abri en toit de chaume. Elles tombèrent à travers le toit et chutèrent parmi la foule. Les esquivaient les pierres, et un homme se tint debout et interrompit le pasteur. « Les démons nous dérangent encore. Voyez ces pierres qui sont tombées parmi nous! »


Le pasteur Rao dit : « N’ayez pas peur. Nous allons prier le Dieu vivant pour qu’Il gère notre problème. » Puis il pria à haute voix : « Père, Tu es le Dieu vivant. Le diable dérange nos réunions, et ces gens veulent savoir plus sur Toi. Montre-leur que Tu es le seul vrai Dieu et empêche le diable de jeter des pierres ! » Puis pasteur Rao cria aux démons : « Au nom de Jésus, je commande que les démons quittent ce village! » À cet instant, une pierre frappa le toit de chaume, mais elle ne tomba pas; elle resta là où elle était tombée.


Le peuple se tint dans la crainte pendant un moment, puis tous s’assirent pour écouter le sermon. Pas une seule fois après la prière du pasteur une pierre ne tomba à travers le toit.


Et il n’y eut plus de pierres sur la maison de Yerakayya. Depuis ce jour, la famille dormait paisiblement toute la nuit.


Yerakayya était convaincu. Il adorerait le vrai Dieu, et il abandonna sa consommation d’alcool. Le couple invita leurs trois enfants et leurs petits-enfants à assister aux réunions et tous adorèrent le Dieu du ciel.


Chaque croyant qui donnait sa vie à Christ faisait sortir son ou ses idoles et les jetaient dans la rivière avoisinantes.


Yerakayya est tellement excité au sujet de la différence que Jésus a faite dans sa maison et dans son village au point qu’il a invité le pasteur à aller avec lui dans un village voisin où certains de ses proches et de ses amis vivent et ils partagèrent l’histoire de la rédemption. Yerakayya dit aux villageois comment Dieu a empêché les démons de jeter des pierres sur sa maison, et il exhorta les gens à écouter le pasteur parler du Dieu vivant. Ainsi, un deuxième village de la région fut ouvert à l’évangile, et plus de cent cinquante personnes furent baptisées.


L’œuvre en Inde continue de croitre rapidement et votre offrande généreuse du treizième sabbat fournira une assistance si nécessaire. Merci de donner.


Yerakayya et Chinnammi Balaga vivent dans le village de Konkarada à Andhra Pradesh, en Inde.


La leçon en bref


Texte clé: Galates 3:22


Objectifs:


Savoir: Expliquer comment la loi, bien que ne pouvant pas nous donner la vie, nous protège et nous dirige à Christ.


Ressentir: Nourrir un amour de la loi telle qu’elle se reflète dans le système sacrificiel et la fondation du royaume de Dieu.


Agir: Se soumettre à la discipline de la loi qui nous mène à Celui qui a écrit Sa loi dans nos cœurs.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Se soumettre à la discipline.

A Dans quelles mesures la loi est-elle une bénédiction en étant à la fois un garde et un pédagogue?


B Quelle relation les croyants en Christ ont-ils à la loi


  1. Comment les exigences de la loi s’accomplissent-elles en nous?

  1. Ressentir: Aimer la loi.

A Comment arriver à aimer la loi en réfléchissant à la profondeur à laquelle le Père et le Fils sont allés pour assurer notre salut?


B Comment le sacrifice de Christ illustre-t-il la grande valeur que Dieu accorde à Sa loi, bonne, sainte et éternelle?


III. Agir: Écrite sur nos cœurs.


A En contemplant le prix auquel Christ a satisfait aux exigences de la loi en notre faveur, comment réagissons-nous?


B Comment coopérer avec Dieu dans Son processus d’écrire Ses lois dans nos cœurs?


C Quel rôle joue la foi dans l’accomplissement de la loi dans nos cœurs?


Résumé: Alors que la loi agit comme un garde et un pédagogue, elle nous oriente vers Christ. En se soumettant à la volonté du Père, Christ a satisfait aux exigences de la loi. En vivant Sa vie, nous permettrons à Dieu d’écrire la loi dans nos cœurs.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Concept clé de croissance spirituelle: Sans la loi de Dieu, les êtres humains ne sauraient pas ce qu’est le péché ou ce que Dieu attend d’eux. Cependant, observer la loi exige plus que la simple connaissance; cela nécessite un pouvoir qui ne vient que du Législateur Lui-même, dispensé à travers Son Fils Jésus-Christ.


Coin du moniteur: Partagez ce qui suit en vos propres termes. Certains membres peuvent se souvenir de cette publicité emblématique et de son slogan inoubliable.


Il y a de nombreuses années une publicité d’automobile avait capturé l’imagination de l’audience nationale, sans doute en raison du message simple et profond qu’elle livrait. La publicité montrait une femme conduisant une voiture et pensant à ce que ce serait de traverser les lignes sur la route et de « jouer le tout pour le tout ». Elle se souvint de son enfance, quand elle « colorait hors des lignes », des figures dans son livre de coloriage. Le fantasme se termine brusquement lorsque la voix de son enseignante de la maternelle tapote dans son dos et la réveille. Que dit l’enseignante? « Reste entre les lignes. Les lignes sont nos amies. ».


Considérez ceci: Demandez à la classe pourquoi certaines personnes sont fascinées par la vie en dehors des lignes, tandis que d’autres sont obsédés de vouloir vivre entre les lignes. Comment pouvons-nous observer la loi de Dieu sans pour autant devenir légalistes?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Les Hébreux étaient choisis par Dieu pour être Ses représentants sur terre, pour conduire d’autres à Lui par leur exemple de la foi et la connexion avec Dieu. Cependant, cela n’a pas toujours fonctionné comme prévu.


Commentaire biblique


  1. La justice légale (Lisez Galates 3:8-10, 15 et Marc 7:1-7.)

La loi donnée par Dieu à Moïse était très détaillée. Des bénédictions particulières étaient rattachées à son observance, telles que ceci: « Si tu obéis à la voix de l’Éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous Ses commandements que je te prescris aujourd’hui, l’Éternel ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l’Éternel, ton Dieu » (Deut. 28 : 1, 2, LSG). Qui ne voudrait pas une bénédiction pareille?


Mais Dieu ne s’est pas arrêté à l’énonciation des bénédictions qui accompagneraient quiconque obéirait à Ses lois; Il a énuméré également un certain nombre de malédictions en cas de désobéissance, comme celle-ci: « Tu seras maudit dans la ville, et tu seras maudit dans les champs. » (v. 16, LSG). Puisque toute violation de la loi pourrait apporter la malédiction de Dieu, les Israélites se donnaient beaucoup de mal à « observer la loi. » Ce faisant, ils accomplissaient ses stipulations légales. Les observateurs de la loi possédaient une « justice légale ».


Finalement, le peuple de Dieu ajoutait plus de lois que Dieu n’eût données; ils faisaient cela pour s’assurer que les lois que Dieu avait données fussent conservées, du moins, c’était leur idée. Les Israélites étaient en mission à la maitrise des choses « à faire » et « à ne pas faire » données par Dieu..


Considérez ceci: Comment Jésus a-t-Il réagi face à la tradition religieuse promulguée et pratiquée par certains des dirigeants religieux de Son époque? (Marc 7:5-8). Pourquoi un tel type de religion est-elle si odieuse au Fils de Dieu? Qu’est-ce qui manquait à cette religion?


  1. La foi dans la pratique (Relisez Galates 3:19-23 et Genèse 12:1-4)

L’étude de mardi examine les déclarations « apparemment » négatives de Paul sur la loi morale et ses contreparties civiles et cérémonielles. Toutefois, Paul déclare sans équivoque que la loi n’annule pas la promesse de Dieu faite à Abraham et à sa postérité. En effet, elle amène la promesse (ou la semence) au pied de la croix de Jésus, où se produit la véritable justification (Galates 3:24, 25).


Il convient de rappeler ici que Paul adresse ses commentaires aux Juifs dans le but de partager l’évangile avec les Gentils croyants, qui en avaient désespérément besoin. L’effort de Paul est conforme à l’objectif initial de Dieu en appelant un peuple, Abraham et ses héritiers (Genèse 12:1-4), par l’intermédiaire duquel toutes les nations de la terre seraient bénies. « L’objectif de l’alliance de Dieu avec Abraham était la venue du Messie et le salut des hommes. » – The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 957.


Le peuple élu de Dieu ne L’a pas toujours suivi dans cette aventure. Les Israélites ont copié des pratiques hédonistes du monde. En d’autres termes, la foi qu’ils pratiquaient était celle qui démontrait très peu la sainteté de Dieu qu’ils prétendaient servir.


Considérez ceci: Comment la pratique de notre foi influence-t-elle notre entourage? Quelles vérités essentielles nous sommes appelés à partager avec un monde mourant? Beaucoup de gens dans l’ancien Israël estimaient que la bénédiction abrahamique est la leur et la leur seule. De quelles manières chérissons-nous parfois notre exclusivité au détriment de ceux qui aspirent à la bonne nouvelle du salut?


III. Un peu d’histoire (Lisez Galates 3:19 et Romains 7:7-13)


Le penchant de l’humanité pour l’aveuglement est grand. Par conséquent, Dieu fait tout effort pour ouvrir les yeux des humains sur le caractère sacré de Ses lois, de Ses voies et de Sa vie. C’était l’objectif de Dieu en donnant la loi morale au Mont Sinaï et les lois civiles et cérémonielles qui ont suivi.


Les humains ont besoin de la loi parce qu’ils ont besoin de savoir ce qui est juste et ce qui est faux. Par exemple, le Seigneur a réitéré la loi au Sinaï, parce que, après de longues années en Égypte, les Hébreux avaient perdu de vue les voies de Dieu.


« Pendant le long et sombre esclavage en Égypte, où ils habitaient au milieu du paganisme le plus obscur et de l’immoralité la plus dépravée, ils ont presque perdu leur compréhension ou la conscience des normes morales de Dieu et même les notions les plus rudimentaires des sacrifices. Et quand les humains arrivent à un tel état, ils sont insensibles au péché, car c’est par la « loi » que nous avons la connaissance du péché. Paul déclare ailleurs: « je n’ai connu le péché que par la loi » (Romains 7:7). » – The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 959.


Considérez ceci: Les lois de Dieu fonctionnent de la même façon aujourd’hui. Elles nous aident à voir à la lumière crue du jour comment Dieu voit le péché et nous conduit vers Christ, Lui qui a fait l’expiation pour le péché. Y a-t-il un point sur lequel l’influence sensibilisatrice de la loi de Dieu cesse de vous secouer pour vous amener à la réalité? Expliquez.


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Encouragez les membres à internaliser les questions ci-dessous. L’objectif est d’aider chaque personne à avoir un regard critique sur elle-même.


À méditer:


En contemplant la loi de l’Éternel, le roi David a écrit ce qui suit: « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme; Le témoignage de l’Éternel est véritable, il rend sage l’ignorant » (Ps. 19:7, LSG). Que pensez-vous du sens que le psalmiste donne au mot « parfait »? Qu’est-ce qui est parfait à propos de la loi de Dieu?


Dans Josué 1:8, Dieu conseille à Josué de garder le livre de la loi dans sa bouche et de la méditer jour et nuit. Pourquoi était-il important que le leadeur de la nation sache enseigner et vivre selon la loi? Comment cette exhortation s’étend-elle aux disciples de Dieu aujourd’hui?


Application:


1 Jérémie 17:9 déclare: « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: qui peut le connaitre? » (LSG). Comment les lois de Dieu aident-elles à transformer le cœur humain?


2 Parmi les lois de Dieu, laquelle avez-vous le plus du mal à obéir? Pourquoi ?


Questions de témoignage:


1 Quand est-il approprié de partager les exigences de Dieu avec les gens à qui nous annonçons l’évangile? Beaucoup de personnes étrangères à l’église sont souvent surprises par ce que la Bible a à dire sur différents sujets. Comment partons-nous de leur surprise initiale – et parfois, du mépris – afin de partager avec eux la bénédiction et les joies de l’obéissance aux préceptes de Dieu?


2 Pensez au ministère de Jésus à la femme près du puits (Jean 4:1-42). Qu’y avait-il de Jésus qui a attiré cette femme à Lui? En étendant la grâce à la femme, Jésus a-t-Il fait briller plus de lumière sur les préceptes de la loi concernant le mariage? Comparez cette expérience avec celle de la femme surprise en flagrant délit d’adultère (Jean 8:1-11). Pourquoi Jésus l’a-t-elle accueillie avec Son pardon et Son amour plutôt que de la condamner pour son comportement adultère? Comment Jésus a-t-Il été en mesure de trouver le juste équilibre entre l’application de la loi et celle de la grâce?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Partagez l’histoire vraie suivante en vos propres termes. L’objectif ici est de voir clairement l’incapacité de la loi à empêcher les êtres humains de se comporter de façon contraire à l’éthique et même d’être transgresseurs. Mettez l’accent sur notre besoin d’un profond respect de notre relation avec Dieu!


Aujourd’hui, nous vivons à l’ère de l’usurpation identitaire. Récemment, une femme était venue à la maison pour trouver une foule de messages frénétiques laissés sur son répondeur par une division anti gang de crédit d’un grand magasin. Quel était le problème? Quelqu’un dans une autre ville tentait d’acheter des marchandises d’une valeur de 1 500 dollars à l’aide de sa carte de crédit. Le voleur potentiel avait même essayé de changer l’adresse du détenteur de la carte dans sa propre ville. Parce que la femme qui possédait la carte n’avait jamais vécu dans cette ville, et n’y était non plus allée depuis plus de deux ans, l’épisode entier fut un signal tout à fait alarmant.


Il y a des groupes criminels internationaux dont le seul but est de tirer profit de l’usurpation identitaire. Mais comment expliquer que des gens bien intentionnés falsifient des informations sur leur vie? Par exemple, un étudiant a récemment obtenu plus de $ 45 000 de l’argent de la bourse sous de faux prétextes, dont $ 14 000 provenaient d’une prestigieuse université. Lors de la demande de plusieurs bourses d’études, il a falsifié des recommandations, affirmé avoir eu une forte moyenne à un examen d’entrée à l’université, plagié le travail des professeurs, répertorié des livres qu’il prétendait avoir coécrits, de prétendus cours enseignés et des conférences. Tout cela étant faux.


Qu’est-ce qui pousse les gens à commettre des crimes tels que ceux mentionnés ci-dessus? Bien sûr, il y a une pathologie criminelle évidente, mais allons au-delà de l’évidence. Comment une relation avec Jésus aurait pu jouer un rôle significatif dans l’évolution du comportement des fraudeurs d’identité mentionnés ci-dessus? Comment quantifions-nous la différence que Jésus opère dans la vie?


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*12-18 Aout


D’esclaves en héritiers


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Gal. 3:26-4:20; Romains 6:1-11; Heb. 2:14-18; 4:14, 15; Romains 9:4, 5.


Verset à mémoriser: « Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu. » (Galates 4:7, LSG).


Paul dit aux Galates qu’ils ne devraient pas vivre et agir comme des esclaves, mais comme fils et filles de Dieu, avec tous les droits et privilèges de fils ou fille, une vérité que le jeune Martin Luther avait besoin d’entendre. Quand ses convictions du péché s’approfondissaient, le jeune homme cherchait à obtenir le pardon et la paix par ses propres œuvres. Il mena une vie plus rigoureuse, s’efforçant par le jeûne, les veillées, et la flagellation à vaincre les maux de sa nature que la vie monastique n’avait pu guérir. Il ne s’épargna aucun sacrifice par lequel il pourrait atteindre cette pureté du cœur qui lui permettrait d’être agréable à Dieu. Il était, il l’a dit plus tard, un moine pieux qui suivait strictement les règles de son ordre, et pourtant il n’avait trouvé aucune paix intérieure. « Si jamais un moine pouvait être admis au paradis par ses œuvres monacales, je devrais certainement y être. » Malheureusement, son expérience monacale ne fut qu’un échec.


C’est seulement plus tard, quand il a commencé à comprendre la vérité sur le salut en Christ, telle que révélée dans Galates, qu’il a commencé à avoir une liberté spirituelle et de l’espérance pour son âme. Aussi, comme résultat de sa conversion, notre monde fut-il secoué par la réforme.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 19 Aout.



Leçon


8


(page 64 du guide standard)


13 Aout


Notre condition en Christ (Gal. 3:26–29)


Lisez Galates 3:26 en ayant Galates 3:25 à l’esprit. Comment ce texte nous aide-t-il à comprendre ce qu’est notre relation à la loi, après que nous ayons été rachetés par Jésus?


Le mot « car » au début du verset 26 indique que Paul voit un lien direct entre ce verset et le précédent. De la même manière qu’un fils était sous un pédagogue tant qu’il était mineur, Paul dit que ceux qui viennent à la foi en Christ ne sont plus mineurs; leur relation à la loi est changée parce qu’ils sont maintenant des « fils » adultes de Dieu.


Le terme fils n’est pas, bien sûr, exclusif aux hommes; Paul inclut clairement les femmes dans cette catégorie (Gal. 3:28). Il utilise le mot fils au lieu des enfants parce qu’il a à l’esprit l’héritage familial qui était transmis à la descendance mâle, ainsi que le fait que l’expression « fils de Dieu » était la désignation spéciale d’Israël dans l’Ancien Testament (Deutéronome 14:1, Osée 11:1). En Christ, les Gentils sont également bénéficiaires de la relation spéciale avec Dieu qui avait été exclusive à Israël.


Qu’y a-t-il à propos du baptême qui en fait un évènement aussi important? Gal. 3:27, 28 ; Romains 6:1-11; 1 Pierre 3:21.


L’utilisation par Paul du mot car dans le verset 27 indique une fois de plus le développement logique étroit de son raisonnement. Paul voit le baptême comme une décision radicale d’unir notre vie à Christ. Dans Romains 6, il décrit le baptême symboliquement comme notre union avec Jésus, à la fois en Sa mort et en Sa résurrection. Dans Galates, Paul emploie une métaphore différente: le baptême est l’acte d’être vêtu de Christ. La terminologie de Paul est la réminiscence des merveilleux passages de l’Ancien Testament qui parlent du fait d’être revêtu de la justice et du salut (voir Ésaïe 61:10, Job 29 : 14). « Paul voit le baptême comme le moment où Christ, comme un vêtement, enveloppe le croyant. Bien qu’il n’emploie pas le terme, Paul décrit la justice qui est conférée aux croyants. » – Frank J. Matera, Galates (Collegeville, Minn. : The Liturgical Press, 1992), p. 145.


Notre union avec Christ symbolisée par le baptême signifie que ce qui est vrai de Christ l’est aussi de nous. Puisque Christ est la « semence » d’Abraham, en tant que « cohéritiers avec Christ » (Romains 8:17), les croyants sont aussi héritiers de toutes les promesses d’alliance faites à Abraham et à ses descendants.


Attardez-vous sur cette pensée que ce qui est vrai de Christ l’est aussi de nous. Comment cette merveilleuse vérité devrait-elle affecter tous les aspects de notre existence?


Dimanche


(page 65 du guide standard)


14 Aout


Esclave des principes rudimentaires


Ayant juste comparé notre relation à Dieu à celle des fils et des héritiers, Paul développe maintenant cette métaphore en incluant le thème de l’héritage dans Galates 4:1-3. La terminologie de Paul évoque une situation dans laquelle un propriétaire d’un vaste domaine est décédé, laissant tous ses biens à son fils ainé. Cependant, son fils est encore mineur. Comme c’est souvent le cas avec les testaments aujourd’hui, le père stipule que son fils doit être sous la supervision des tuteurs et des gestionnaires, jusqu’à ce qu’il atteigne sa maturité. Bien qu’il soit le maitre selon la loi de la succession de son père, tant qu’il est mineur, il est encore moindre qu’un esclave dans la pratique.


L’analogie de Paul est similaire à celle du pédagogue dans Galates 3:24, mais dans ce cas, le pouvoir des intendants et des gestionnaires est bien supérieur et beaucoup plus important. Ils sont responsables, non seulement de l’éducation du fils du maitre, mais ils sont également en charge de toutes les affaires administratives et financières jusqu’à ce que le fils soit assez mature pour assumer ces tâches lui-même.


Lisez Galates 4:1-3. Que dit Paul qui, encore une fois, devrait aider à clarifier ce que devrait être le rôle de la loi dans notre vie, maintenant que nous sommes en Christ?


Le sens exact que Paul entend donner au mot « rudiments » (Galates 4:3, 8, LSG) est contesté. Le mot grec stoicheia signifie littéralement « éléments ». Certains le voit comme une description des éléments de base qui composent l’univers (2 Pie. 3:10, 12); ou comme des puissances démoniaques qui contrôlent cet siècle méchant (Col. 2:15); ou comme les principes rudimentaires de la vie religieuse, l’ABC de la religion (Heb. 5:12). L’accent de Paul sur le statut des humains comme « mineurs » avant la venue de Christ (Galates 4:1-3) suggère qu’il se réfère ici aux principes rudimentaires de la vie religieuse. Ainsi, Paul est en train de dire que la période de l’Ancien Testament, avec ses lois et ses sacrifices, était simplement une amorce de l’évangile qui décrit les bases du salut. Ainsi, aussi importantes et instructives que fussent les lois cérémonielles en Israël, elles étaient seulement l’ombre de ce qui était à venir. Elles ne voulaient jamais prendre la place de Christ.


Baser sa vie autour de ces règles au lieu de Christ est comme vouloir revenir en arrière. Que les Galates reviennent à ces rudiments après avoir reçu Christ était comme le fils adulte dans l’analogie de Paul voulant être un mineur à nouveau!


Bien qu’une foi enfantine puisse être positive (Matthieu 18:3), est-ce nécessairement la même chose que la maturité spirituelle? Ou pourriez-vous dire que plus vous grandissez spirituellement, plus votre foi devient enfantine? Combien votre foi est-elle enfantine, « innocente » et confiante?


Lundi


(page 66 du guide standard)


15 Aout


« Dieu a envoyé Son Fils » (Gal. 4:4)


« Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né d’une femme, né sous la loi » (Galates 4:4, LSG).


Le choix de Paul du mot accompli indique le rôle actif de Dieu en travaillant pour atteindre Son but dans l’histoire humaine. Jésus n’est pas venu à n’importe quel moment; Il est venu à l’heure exacte que Dieu avait prévue. Dans une perspective historique, cette époque est connue comme la Pax Romana (la paix romaine), un délai de deux cents ans de relative stabilité et de paix dans l’ensemble de l’empire romain. La conquête du monde méditerranéen par Rome avait apporté la paix, une langue commune, des moyens de déplacement favorables et une culture commune qui facilitait la propagation rapide de l’évangile. D’un point de vue biblique, c’était également le temps décisif que Dieu avait établi pour la venue du Messie promis (voir Dan. 9:24-27).


Pourquoi Christ a-t-Il pris notre humanité pour nous racheter? Jean 1:14; Galates 4:4, 5; Romains 8:3, 4; 2 Corinthiens 5:21; Philippiens 2:5-8; Heb. 2:14-18; 4:14, 15.


Galates 4:4, 5 contient un des récits les plus succincts de l’évangile dans les Écritures. La venue de Jésus dans l’histoire humaine n’est pas fortuite. « Dieu a envoyé Son fils. » En d’autres termes, Dieu a pris l’initiative de notre salut.


Ce qui est également implicite dans ces mots est la croyance chrétienne fondamentale dans la divinité éternelle de Christ (Jean 1:1-3, 18; Philippiens 2:5-9; Col. 1:15-17). Dieu n’a pas envoyé un messager céleste. Lui-même est venu.


Bien que Jésus fût le divin Fils de Dieu, Il était aussi « né d’une femme. » Bien que la conception virginale soit implicite dans cette expression, elle affirme plus précisément Sa véritable humanité.


L’expression « né sous la loi », pointe non seulement au patrimoine juif de Jésus, mais inclut également le fait qu’Il a porté notre condamnation.


Il fallait que Christ assume notre humanité parce que, autrement, nous ne pourrions pas nous sauver. En unissant Sa nature divine à notre nature humaine déchue, Christ est juridiquement qualifié à être notre substitut, notre Sauveur et notre Souverain Sacrificateur. En tant qu’Adam, Il est venu récupérer tout ce que le premier Adam avait perdu suite à sa désobéissance (Rom. 5:12-21). Par Son obéissance, Il a accompli parfaitement les exigences de la loi, donc, en rachetant l’échec tragique d’Adam. Et par Sa mort sur la croix, Il a accompli la justice de la loi, qui exigeait la mort du pécheur, en acquérant ainsi le droit de racheter tous ceux qui viennent à Lui dans la vraie foi et l’abandon.


Mardi


(page 67 du guide standard)


16 Aout


Les privilèges de l’adoption (Gal. 4:5–7)


Dans Galates 4:5-7, Paul développe son thème, soulignant que Christ a maintenant racheté « ceux qui étaient sous la loi » (vs. 4, 5, LSG). Le mot racheter signifie « acheter à nouveau ». Il se rapporte au prix payé pour acheter la liberté d’un otage ou d’un esclave. Comme l’indique ce contexte, la rédemption implique un passé négatif: une personne avait besoin d’être libérée.


Cependant, de quoi avons-nous besoin d’être affranchis? Le Nouveau Testament présente quatre choses parmi tant d’autres: (1) libérés du diable et de ses ruses (Heb. 2:14, 15), (2) libérés de la mort (1 Cor. 15:56, 57), (3) libérés de la puissance du péché qui nous asservit par nature (Rom. 6:22) et (4) libérés de la condamnation de la loi (Rom. 3:19-24, Gal. 3:13, 4:5).


Quel but positif Christ a-t-Il accompli pour nous par la rédemption que nous avons en Lui? Galates 4:5-7; Éphésiens 1:5; Rom. 8:15, 16, 23 ; 9:4, 5


On parle souvent de ce que Christ a accompli pour nous comme étant « le salut. » Même si c’est vrai, ce mot n’est pas aussi vif et descriptif que l’utilisation unique par Paul du mot adoption (huiothesia). Bien que Paul fût le seul auteur du Nouveau Testament à employer ce mot, l’adoption était une procédure juridique bien connue dans le monde gréco-romain. Plusieurs empereurs romains contemporains de Paul utilisaient l’adoption comme un moyen de choisir un successeur au cas où ils n’avaient aucun héritier légal. L’adoption garantit un certain nombre de privilèges: « (1) le fils adoptif devient le fils de son parent adoptif; (2) l’adoptant s’engage à élever l’enfant correctement et à subvenir à ses besoins de nourriture et de vêtements; (3) l’adoptant ne peut répudier son fils adoptif; (4) l’enfant adoptif ne peut pas être réduit en esclave; (5) les parents naturels de l’enfant n’ont pas le droit de le réclamer; (6) l’adoption établit le droit à l’héritage. » – Derek R. Moore-Crispin, The Book of Galatians, by Carl P. Cosaert 171 “Galatians 4:1–9: The Use and Abuse of Parallels,” The Evangelical Quarterly, vol. LXI/No. 3 (1989), p. 216.


Si ces droits sont garantis sur le plan terrestre, imaginez combien plus grands sont les privilèges que nous avons en tant qu’enfants adoptifs de Dieu!


Lisez Galates 4:6, en se rendant compte que le mot hébreu Abba était le terme intime que les enfants utilisaient pour désigner affectueusement leur père, comme le mot papa aujourd’hui. Jésus l’a utilisé dans la prière (Marc 14:36), et en tant qu’enfants de Dieu, nous avons aussi le privilège d’appeler Dieu « Abba ». Aimez-vous cette proximité intime avec Dieu dans votre propre vie? Si non, quel est le problème? Que pouvez-vous modifier pour mener à bien cette proximité?


Mercredi


(page 68 du guide standard)


17 Aout


Pourquoi retourner à l’esclavage? (Gal. 4:8–20).


Lisez Galates 4:8-20. Résumez sur les lignes ci-dessous ce que dit Paul. Comment prend-il au sérieux les faux enseignements parmi les Galates?


Paul ne décrit pas la nature exacte des pratiques religieuses des Galates, mais il a clairement à l’esprit un faux système d’adoration qui a abouti à l’esclavage spirituel. En effet, il a jugé le fait aussi dangereux et destructeur au point d’écrire une telle lettre passionnée d’avertissement aux Galates que ce qu’ils faisaient était semblable au rejet de la filiation aux dépens de l’esclavage.


Bien qu’il n’ait pas entré dans les détails, que dit Paul que les Galates faisaient et qu’il trouvait tellement répréhensible? Galates 4:9-11.


Beaucoup ont interprété la mention « les jours, les mois, les temps et les années » de Paul (Gal. 4:10, LSG) comme une objection non seulement contre les lois cérémonielles, mais aussi contre le sabbat. Cependant, une telle interprétation va au-delà de la preuve. Pour commencer, si Paul voulait vraiment faire ressortir le sabbat et d’autres pratiques juives spécifiques, ce serait clairement dans Colossiens 2:16 qu’il pourrait facilement préciser leur nom. Ensuite, Paul est clair que quel que soit ce que faisaient les Galates, cela les amenait de la liberté en Christ à la servitude. « Si l’observance du sabbat du septième jour soumet un homme à la servitude, le Créateur Lui-même serait entré en servitude quand Il observa le premier sabbat du monde! » – The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 967. Aussi, pourquoi Jésus, non seulement a observé le sabbat, mais aussi, a appris à d’autres à l’observer, si sa bonne observance privait le peuple de la liberté qu’ils avaient en Lui? (Voir Marc 2:27, 28 ; Luc 13:10-16.)


Y aurait-il des pratiques dans l’adventisme du septième jour qui nous éloignent de la liberté que nous avons en Christ? Ou au lieu que les pratiques elles-mêmes soient problématiques, qu’en est-il de notre attitude envers les pratiques? Comment une mauvaise attitude peut-elle nous conduire dans le genre de servitude dont parle Paul avec véhémence dans Galates?


Jeudi


(page 69 du guide standard)


18 Aout


Réflexion: « Lors d’un conseil céleste, il était prévu que les hommes, bien que transgresseurs, ne périssent pas dans leur désobéissance, mais, par la foi en Christ comme leur substitut et leur garant, puissent devenir des élus de Dieu prédestinés à l’adoption d’enfants par Jésus-Christ à Lui-même, selon Son bon plaisir et Sa volonté. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés; car toute la provision a été suffisamment accordée, en donnant Son Fils unique pour payer la rançon de l’homme. Ceux qui sont perdus le sont parce qu’ils refusent d’être adoptés en tant qu’enfants de Dieu par Jésus-Christ. La fierté de l’homme l’empêche d’accepter les dispositions du salut. Mais aucun mérite humain n’admettra une âme dans la présence de Dieu. Ce qui rendra un homme agréable à Dieu, c’est la grâce conférée de Christ par la foi en notre faveur. Aucune confiance ne peut être placée dans les œuvres ou dans les sentiments comme la preuve que les hommes sont choisis de Dieu; car les élus sont choisis par Christ. » – Ellen G. White, “Chosen in Christ,” Signs of the Times, January 2, 1893.


Discussion:


Attardez-vous plus sur l’idée de ce que cela signifie et ne signifie pas d’être comme des enfants dans notre marche avec le Seigneur. Quels sont les aspects des enfants à imiter en ce qui concerne notre foi et notre relation avec Dieu? Dans le même temps, comment risquons-nous d’aller trop loin avec cette idée? Discutez.


Qu’y a-t-il des êtres humains qui leur font tellement peur à l’idée de la grâce, du salut par la foi seule? Pourquoi beaucoup de gens essayeraient plutôt de chercher par eux-mêmes le chemin du salut, si cela était possible?


En tant que classe, allez à la dernière question de l’étude de jeudi. De quelle manière pouvons-nous en tant qu’Adventistes du septième jour être pris au piège de l’esclavage duquel nous avions été libérés? Comment cela pourrait-il nous arriver, comment pouvons-nous savoir si cela nous arrive déjà, et comment pouvons-nous en être libérés?


Résumé: En Christ nous avons été adoptés dans la famille de Dieu comme Ses fils et Ses filles. En tant qu’enfants de Dieu, nous avons accès à tous les droits et privilèges que comporte une telle relation familiale. Essayer d’avoir accès à Dieu sur la base des lois et des règlements seuls serait stupide. Ce serait comme un fils désireux de renoncer à sa position et à son héritage pour devenir un esclave.


Vendredi


(page 70 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Innocemment emprisonné: 1e partie


La vie pourrait-elle devenir pire? Prabha demandait alors qu’elle était assise dans la cellule de la prison. Je suis innocent de ce crime. Pourquoi les dieux ne m’écoutent-ils pas? Prabha avait à peine 16 ans quand elle fut arrêtée pour un meurtre qu’elle n’avait pas commis.


La famille de Prabha était pauvre. Elle et ses sœurs n’étaient pas allées à l’école et elles travaillaient aux champs pour aider à nourrir leur famille. Quand elle avait 15 ans, son père mourut, plongeant plus profondément la famille dans la pauvreté. Le père était devenu un chrétien avant sa mort, mais à quoi bon? Prabha se demandait. Il est mort quand même.


Prabha travaillait pour une riche femme âgée qu’elle appelait respectueusement « Ma » (maman), et où elle cuisinait, faisait le nettoyage et parfois restait en sa compagnie.


Ma était bonne à Prabha, qui était souvent sa seule compagne depuis la mort de son mari.


Un soir, alors que Prabha se préparait à rentrer à la maison, Ma la pria de rester chez elle ce soir-là pour qu’elle ne soit pas seule. Prabha accepta. Elle savait que Ma était solitaire, parce que son fils adoptif était hors de la ville.


Environ 3 h du matin, Ma appela Prabha. « S’il te plait, chauffe de l’eau pour mon bain rituel. Je veux m’apprêter pour les prières du matin, car aujourd’hui, c’est la fête pour mon dieu. » Prabha hocha la tête et marcha à travers la maison à la cuisine.


En ouvrant la porte de la cuisine, elle découvrit plusieurs hommes qui s’y cachaient.


Avant qu’elle ne put crier, ils l’attrapèrent et attachèrent sa bouche.


Un homme sortit un couteau et la menaça, et il la coupa plusieurs fois. Un autre l’attacha avec une corde et la poussa dans le coin.


Tremblante, elle regardait les hommes se diriger vers la chambre de Ma.


Prabha entendit Ma crier alors que les hommes entraient dans sa chambre. Elle entendit les hommes exiger de Ma de l’argent, des bijoux et d’or. Puis elle entendit un cri assourdissant et un bruit sourd. Des échauffourées s’en suivirent, puis les hommes coururent hors de la maison.


Prabha lutta pour sortir de ses cordes, mais trouva la porte de la cuisine verrouillée. Elle brisa une fenêtre et s’en échappa, et elle appela au secours. Dans la chambre de Ma, elle trouva la vieille femme étalée sur le sol. « Ma, Ma ! » Prabha appela alors qu’elle secouait doucement la vieille femme. Mais c’était trop tard; Ma était morte.


Prabha cria par la fenêtre pour appeler un homme de passage d’appeler la police.


« Les voleurs sont venus et ont tué Ma ! », cria-t-elle hystériquement.


La police arriva, et Prabha leur dit ce qui était arrivé. Ils l’emmenèrent à l’hôpital, où ses blessures furent traitées. Mais quand elle était guérie, la police l’arrêta et l’emmena en prison. Ils étaient convaincus que Prabha avait tué Ma.


À suivre ....


La leçon en bref


Texte clé: Galates 4:7


Objectifs:


Savoir: Examiner le processus par lequel nous sommes revêtus de Christ par le baptême et devenus héritiers du Royaume de Christ.


Ressentir: Ressentir l’intimité d’une relation parent/enfant envers le Père par l’Esprit de Christ dans nos cœurs.


Agir: Vivre comme un enfant de Dieu, et non comme un mineur retenu dans la loi, mais comme étant libre d’accepter l’intégralité des droits d’héritage.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Héritiers, revêtus de Christ.

A Comment le baptême en Christ nous marque-t-il comme fils de Dieu?


B Pourquoi était-il nécessaire pour Christ d’être né d’une femme, en vertu de la loi, afin de nous libérer pour devenir Ses enfants et Ses héritiers?


  1. Ressentir: Abba, Père.

A Comment l’Esprit dans nos cœurs évoque-t-Il l’intimité aimante et informelle entre un père et l’enfant qui est aimé et le sait?


B Quelles expériences amènent cette chaleur, le fait de faire confiance à l’amour?


III. Agir: Héritiers du royaume.


A En tant qu’enfants de Dieu, comment pourrions-nous glisser dans l’esclavage des œuvres en échange de la grace?


B Comment pouvons-nous nous vêtir quotidiennement de la mort et de la résurrection de Christ?


  1. Comment notre liste de tâches quotidiennes reflète-t-elle notre statut d’enfants de Dieu et d’héritiers de Son royaume?

Résumé: Quand nous vivons la vie de Christ, nous sommes appelés enfants de Dieu. Nous nous adressons au Père avec amour et intimité, avec tous les droits de ceux qui hériteront le royaume de Christ à cause de Ses dons et non pas à cause de nos propres mérites.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Concept clé de croissance spirituelle: La vie, la mort, la résurrection et l’ascension de Jésus-Christ étaient les moyens que Dieu a utilisés pour libérer les êtres humains du pouvoir du péché et de la mort, et pour nous ramener à une bonne relation avec Lui. Nous sommes appelés à vivre dans la liberté en Christ.


Coin du moniteur: L’histoire vraie qui suit nous rappelle que la liberté qui nous est donnée par Dieu à travers Christ est l’un des dons les plus précieux que l’homme déchu possède et qu’il devrait être célébré comme telle.


En avril 2002, Ray Krone, un ex-détenu du couloir de la mort, est devenu le 100e prisonnier aux États-Unis à être exonéré après la preuve établie par l’ADN depuis le rétablissement de la peine de mort en 1976. Krone avait passé plus de dix ans en prison pour un crime qu’il n’avait pas commis.


Comment Krone a-t-il passé la première journée de sa liberté? Il a mangé un steak et est allé nager dans une piscine à l’hôtel, en laissant entendre un hurlement d’exultation quand l’eau froide l’enveloppait. Presqu’immédiatement après sa libération, il a commencé à décrier les faiblesses dans le système judiciaire qui l’avait amené à perdre la foi. Krone avait été condamné, pas une fois, mais deux fois pour le même crime, la dernière fois, il écopait d’une peine de prison à perpétuité. Quand on lui a demandé comment il prévoyait reconstruire sa vie, Ray Krone a répondu: « Je ne pense pas à la reconstruction. Je pense à recommencer. J’ai une vie toute neuve, des rêves tous neufs … Je ne veux pas être négatif, vengeur ou en colère. Je n’ai pas le temps pour cela. ».


Considérez ceci: Demandez à la classe d’examiner les questions suivantes: à quoi ressemble la liberté en Christ? Comment pouvons-nous savoir quand cette liberté est authentique et quand elle ne l’est pas – si c’est possible? Quelle vérité profonde à propos de notre nouvelle vie en Christ se révèle dans les paroles de Ray Krone sur le fait de tout recommencer?


ÉTAPE 2—Explorer


Commentaire biblique


Coin du moniteur: Comme le dit clairement la leçon de cette semaine, les prophètes de l’Ancien Testament ont fait face à la difficile tâche d’exposer ce qui est caché – et pas si caché – c’est-à-dire, les péchés de ceux qui ont souvent prétendu adorer le vrai Dieu.


  1. Une vraie mort (Lisez Romains 6:1-11, Galates 3:26, 1 Corinthiens 12:13.

Cette leçon décrit le rôle crucial que joue le baptême dans la transformation extrême de la vie du pécheur. Selon l’étude de dimanche, le baptême représente une « décision radicale d’unir notre vie à Christ ». Dans Romains 6:4, l’apôtre Paul étend le sens du baptême. Il décrit le processus comme étant le fait d’être « ensevelis avec Lui par le baptême en Sa mort » (LSG). C’est souvent l’un des concepts les plus difficiles à saisir – que par le baptême, on est vraiment mort à son ancien mode de vie. Pourtant, cette compréhension est le prédicat de Galates 3:26.


La mort du croyant au péché par le baptême est aussi réelle et complète comme la mort littérale de Christ. Tout comme la résurrection de Christ d’entre les morts signalait une renaissance totale, de même, notre émergence de la tombe du baptême signale un nouveau mode de vie en Christ.


Le baptême représente une union avec Christ. Paul note: « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. » (1 Cor. 12:13, LSG)


Considérez ceci: Pourquoi beaucoup de croyants ont-ils du mal à accepter la totalité de leur mort en Christ? Comment doit-on comprendre le fait que, même si nous sommes morts au péché, certains péchés continuent à nous mettre au défi? Comment Satan utilise-t-il cette tension entre l’ancienne et la nouvelle vie pour décourager le croyant?


  1. Même la puissance? (Revoyez Galates 4:7 et Matthieu 4:4-11.)

L’un des aspects vraiment grandioses du ministère de Jésus sur la terre était l’exercice brut de Sa maitrise sur Satan, en commençant par la tentation qu’Il a endurée dans le désert (Matt. 4:4-11). Comme l’auteur l’illustre clairement dans l’étude de cette semaine, puisque nous sommes cohéritiers avec Christ, tout ce qui Lui appartient nous appartient – même Sa puissance. Une partie de la liberté offerte par Christ est la capacité croissante à résister et à abandonner le péché sous toutes ses formes. Dieu nous a adoptés de « l’esclavage au péché ».


Pensez un instant à l’incapacité de Satan à réussir avec Jésus dans n’importe quel domaine, telle que décrite ici par Ellen G. White: « Lorsque Jésus vint dans le monde, la puissance de Satan se dressa contre Lui. Dès le moment où Il parut, tout petit enfant à Bethlehem, l’usurpateur s’efforça de Le faire périr. Par tous les moyens possibles, il voulut empêcher Jésus de réaliser une enfance et une jeunesse parfaites, un saint ministère et un sacrifice sans tache. Il échoua, ne pouvant réussir à entrainer Jésus dans le péché, ni à Le décourager, ni à Le détourner de l’œuvre qu’Il était venu accomplir sur la terre.


Depuis le désert jusqu’au calvaire, la colère de Satan se déchaina sans pitié contre Lui; mais le Fils de Dieu serra d’autant plus fort la main de Son Père et s’avança résolument sur Son sentier ensanglanté. Tous les efforts de Satan en vue de L’opprimer et de Le vaincre n’eurent d’autre effet que celui de faire paraitre, dans une lumière plus pure, Son caractère immaculé. » – Jésus-Christ, p. 763.


Considérez ceci: Beaucoup de chrétiens ne croient pas qu’à travers Jésus, ils peuvent être victorieux sur les ruses de Satan. Qu’est-ce qui les empêche de vivre la liberté de la puissance de certains péchés? Sont-ils destinés à lutter pour toujours? Expliquez.


III. Le témoignage vivant de Paul (Lisez Galates 3: 28, 4:12.)


L’étude de cette semaine s’achève avec le plaidoyer de Paul pour que les nouveaux croyants de Galates ne retournent pas aux « faibles et pauvres rudiments » qui une fois les retenaient en esclavage (Galates 4:9, LSG). Pour Paul, un retour au légalisme passé équivaudrait à revenir à un culte païen.


Paul exhorte son auditoire à être « comme moi, car moi aussi je suis comme vous » (v. 12). Il se trouve cachée dans ce langage apparemment sentimental, la vérité que Paul révèle dans Galates 3: 28; c’est-à-dire, en Christ, « il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ » (LSG). Comme nous allons le voir dans l’étude de la semaine prochaine, Paul a effectivement adopté certaines coutumes et modes de vie des Gentils.


On peut seulement commencer à imaginer comment cette déclaration a sonné dans les oreilles des auditeurs juifs de Paul. Paul rejette catégoriquement toute séparation entre lui et les Gentils. La première épitre aux Corinthiens 9:21 déclare que Paul est devenu comme un Gentil afin de pouvoir peut-être conduire certains à Christ: « avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. » (LSG).


La liberté de Paul en Christ l’avait dépouillé de toute étroitesse d’esprit en le rendant si ouvert pour partager l’amour de Dieu aussi loin que possible.


Considérez ceci: Comment devons-nous gérer l’unité que nous partageons avec tous les enfants de Dieu ?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: En tant que fils et filles adoptifs de Dieu, nous devons apprendre la vie du Père, ce que cela signifie de demeurer en Lui (Jean 15:1-7), et ce que veut dire le fait de partager Sa passion avec les membres perdus de la famille (Matthieu 28 : 18-20).


À méditer:


Quel rôle joue notre vie de dévotion dans le maintien de notre liberté en Christ? Lisez Marc 1:35-39. Que nous disent ces versets sur la vie de dévotion de Jésus et comment cette vie a influencé Sa prise de décision de chaque instant?


Pourquoi certains croyants doutent-ils de la réalité de leur adoption en Christ? Comment notre relation passée avec le péché peut-elle parfois saboter nos relations futures avec notre Père?


Application:


Comment concilier la liberté en Christ avec l’enseignement de la Bible sur les sujets tels que la modestie vestimentaire, le comportement chrétien et la réforme sanitaire? Que sommes-nous libres ou pas libres de faire?


En quoi devrions-nous rester enfantins dans notre marche chrétienne? Comment devrions-nous grandir en pleine maturité de fils et filles de Dieu?


Questions de témoignage:


« En collaboration avec leur Rédempteur, les disciples devaient travailler au salut du monde. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 818. Qu’est-ce que notre volonté à travailler pour le salut de nos frères et sœurs perdus nous dit de notre amour pour le Père?


Lisez la parabole du grand souper dans Luc 14:15-24. Jésus commande à Ses serviteurs d’aller « dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que Ma maison soit remplie » (v. 23, LSG). Pourquoi le Père est-Il tellement désireux de partager Ses largesses avec autant de personnes que possible? Comment devons-nous « contraindre » les gens à venir à la célébration de la grande adoption?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Partagez les messages suivants avec les membres et demandez-leur comment ils appliqueraient les vérités apprises cette semaine pour répondre au besoin intime de la personne mentionnée ci-dessous. Demandez aux membres de la classe de faire la liste des choses qu’ils diraient à cette personne.


Quelqu’un a posté l’appel à l’aide suivant sur un site Web chrétien: « Parfois je sens comme si Dieu n’était qu’une galaxie loin de moi. Je suppose que mes péchés passés continuent de me hanter. Je n’arrive pas à les oublier. Et juste au moment où je pense que tout va bien et que je ne le referais plus, boum! Cela m’arrive à nouveau. Je suis perdu. C’est comme si le diable me narguait: « Tu penses que tu peux t’en sortir? Tu ne le peux pas! » Et parfois je me sens comme si j’étais tombé si bas, si loin de Dieu, au point que je ne peux pas revenir. Je sais que ce n’est pas vrai, et que Dieu nous rencontre partout où nous sommes, mais je me demande parfois s’Il m’entend vraiment. »