École Du Sabbat, 3ème trimestre 2016 – Le Rôle de l’Église dans la Communauté

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1    La restauration de toutes choses— 25 Juin–1 Juillet                                     5


2    Restaurer la domination— 2–8 Juillet                                                       18


3    Justice et miséricorde dans l’Ancien Testament: 1e partie – 9–15 Juillet       31


4    Justice et miséricorde dans l’Ancien Testament: 2e partie –16–22 Juillet       44


5    Jésus dans la sensibilisation communautaire — 23–29 Juillet                      57


6    Jésus se mêlait aux foules — 30 Juillet–5 Août                                           72


7    Jésus désirait leur bien — 6–12 Août                                                        85


8    Jésus a éprouvé de la sympathie — 13–19 Août                                         98


9    Jésus pourvoyait à leurs besoins — 20–26 Août                                        111


10    Jésus gagnait leur confiance – 27 Août– 2 Septembre                                       124


11    Jésus leur dit: « Suivez-Moi ! » — 3–9 Septembre                                      137


12    Le ministère urbain à la fin des temps — 10–16 Septembre                        150


13    Comment L’attendre?— 17–23 Septembre                                                163


Bureau Éditorial — 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904. Visitez-nous sur le site web: http://www.absg.adventist.org



Contributeurs principaux


Gaspar F. Colón & May-Ellen M. Colón


Éditeur


Clifford R. Goldstein


Éditeur Adjoint


Soraya Homayouni



Directrice de Publication


Lea Alexander Greve


Directeur Artistique & Illustrateur


Lars Justinen


Assistant Éditorial


Sharon Thomas-Crews



Traduction et édition française


Dr. Cyril H. Kparou


Coordinateur – WAD


Dr. Abraham D. Obaya


Coordinateur – MENA


Michael Eckert




Coordinateur – Pacific Press®


Wendy Marcum


Les commentaires pour les moniteurs sont écrits par:


— Gary Krause, Directeur de la Mission Adventiste


— Bettina Krause, Conseillère spéciale du Président de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième



© 2015 Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ®. Tous droits réservés. Aucune partie du Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat Adulte (Moniteur), ne peut être éditée, changée, adaptée, traduite, repro- duite ou publiée par une personne physique ou morale sans autorisation écrite de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ®. Les bureaux des divisions de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ® sont autorisés à prendre des dispositions pour la traduction du Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat Adulte (Moniteur), en vertu des lignes directrices spécifiques. Le droit d’auteur de ces traductions et de leur publication doit dépendre de la Conférence Générale. “Adventiste du Septième Jour,” “Adventiste,” et le logo de la flamme sont des marques commerciales de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour et ne peuvent être utilisées sans autorisation préalable de la Conférence Générale.


1






















U


n Pasteur tenait sa Bible devant l’assemblée. Elle était en lambeaux, pleine de trous. Au séminaire, quelques collègues d’amphi et lui avaient parcouru sa Bible et souligné presque tous les passages qui traitaient de la justice, de la pauvreté, de


la richesse et de l’oppression. Puis, avec une paire de ciseaux, ils ont découpé chaque verset traitant de ces sujets. Quand ils ont fini, sa Bible était en ruine. Tout au long des Écritures, ces thèmes sont si basiques qu’il y aurait un grand vide dans la Bible si on les enlevait. Cette Bible en lambeaux parle puissamment haut et fort des choses qui comptent pour Dieu.


Qu’est-ce que cette histoire devrait nous dire en tant qu’Adventistes du septième jour? Elle devrait nous en dire beaucoup. La recherche montre qu’environ 30 pour cent des Adventistes du septième jour sont impliqués dans la satisfaction des besoins de la com- munauté en dehors de l’église. Qu’en est-il du reste des 70 pour cent? Jésus appelle toute Son Église des derniers temps à proclamer et à vivre tout « l’évangile éternel » (Apocalypse 14: 6).


Qu’est-ce que l’évangile entier? La mission et le ministère de Jésus représentés dans Luc 4: 16-21 dépeignent l’évangile entier tout aussi comme le fait de prêcher la vérité du salut par la foi, bien que ce dernier aspect soit fondamental, c’est tout ce que nous faisons. Jésus nous montre que la prédication de l’évangile signifie également l’expression tangible d’amour et de compassion pour les pauvres, les affamés, les malades, les affligés, les oppri- més, les parias et les prisonniers. Cela concerne la justice biblique et le fait de défaire ce que le diable a fait, du moins à quelque degré que nous le pouvons maintenant en ayant le regard sur le triomphe ultime de Jésus sur le mal à la fin des temps.


Ce trimestre, nous allons explorer cette version holistique de « l’évangile éternel » et examiner le rôle de l’église pour influencer la communauté avec cet évangile. Nous défi- nissons « l’église » comme une communauté d’individus qui, ensemble, n’existent pas pour



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eux-mêmes, mais qui sont appelés à vivre et à prêcher l’évangile éternel comme exprimé dans le ministère de Jésus. Cela signifie que non seulement nous prêchons l’évangile, nous le manifestons aussi dans notre vie à travers le ministère aux besoins de ceux qui sont dans nos communautés locales.


Sur le plan organisationnel, comment votre église locale sert-elle ceux qui sont dans le besoin? Tous les ministères de l’église (par exemple, la santé, la famille, la jeunesse, l’école du sabbat, les diacres / diaconesses, etc.) existent pour travailler ensemble pour servir la communauté ainsi que les membres de l’église. Les centres ou unités des Services Communautaires Adventistes (ACS) œuvrent pour l’église afin de démon- trer l’évangile et préparer la voie pour l’écoute de la


Jésus nous montre que la prédication de l’évangile signifie


également l’expression tangible d’amour et de compassion.


Parole de Dieu. Dans certaines parties du monde les ACS sont appelés Dorcas, Hommes Adventistes, ou un autre nom. L’Agence de Développement et de Secours Adventiste (ADRA), une agence humanitaire de l’Église Adventiste du Septième Jour avec un statut d’organisation non gouvernementale, même si elle ne fonctionne pas à partir de l’église locale, est une autre partie importante qui permet d’atteindre ceux qui sont dans le besoin.


Comment exprimez-vous personnellement votre appréciation pour ce que Dieu a fait pour vous en Christ? Un membre de l’église l’a exprimé de la façon suivante.


Dans la rue, je vis une petite fille, froide, frissonnant dans une robe fine, avec peu d’espoir d’un repas décent. Je me mis en colère et dis à Dieu:


« Pourquoi as-Tu permis cela?


Pourquoi ne fais-Tu pas quelque chose? » Pendant un moment, Dieu ne dit rien. Alors cette nuit Il répondit tout à coup:


« Certainement j’ai fait quelque chose à ce sujet.


Je t’ai créé. » – Dans Dwight Nelson, Pursuing the Passion of Jesus (Nampa, Idaho: Pacific Press® Publishing Association, 2005), p. 78.



Au moment de la rédaction de ce guide d’étude Biblique, Gaspar Colón était le Chef du Département des Sciences Religieuses à l’Université Adventiste de Washington à Takoma Park, Maryland, États-Unis. Mai-Ellen Colón est une directrice adjointe des Départements de l’École du Sabbat et des Ministères personnels à la Conférence Générale et directrice de l’agence internationale des Services Communautaires Adventistes. Ils ont servi en tant que missionnaires en Afrique et dans l’ex-Union soviétique pendant neuf ans, et ont deux enfants adultes et deux petits-enfants.






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Comment  utiliser ce  guide du moniteur


Soyez motivé à explorer, appliquer et créer.


Nous espérons que cette version du guide du moniteur encouragera les membres dans les cellules de l’École du Sabbat Adulte, pour faire exactement cela — explorer, appliquer, et créer. Chaque leçon hebdomadaire du moniteur amène votre classe à travers le processus d’apprentissage suivant, basé sur le cycle d’apprentissage naturel:


  1.  Pourquoi cette leçon est-elle importante pour moi? (Motiver);

  1.  Que dois-je savoir de la Parole de Dieu? (Explorer);

  1.  Comment puis-je pratiquer ce que j’ai appris de la Parole de Dieu? (Appliquer); et

  1.  Que puis-je faire de ce que j’ai appris de la Parole de Dieu? (Créer).

Et pour les moniteurs qui n’ont pas eu le temps de se préparer suffisamment pendant   la semaine, il y a un résumé d’une page, facile à assimiler, dans la section « La leçon en bref ».


Voici un bref aperçu des quatre étapes du cycle d’apprentissage naturel et des sugges- tions sur la façon dont vous, en tant que moniteur, pouvez aborder chaque partie:


Étape 1—Motiver: Établissez un lien entre les expériences des membres  et la notion centrale de la leçon pour montrer pourquoi la leçon est importante pour leur vie. Aidez-les à répondre à la question: pourquoi la leçon de cette semaine est-elle importante pour moi?


Étape 2—Explorer: Présentez aux membres les  informations bibliques dont ils ont besoin pour comprendre la notion centrale de la leçon. (Ces informations pour- raient inclure des faits sur des personnes; des lieux; des détails sur des faits culturels, historiques et / ou géographiques; l’intrigue ou ce qui se passe; et les conflits ou les tensions dans les textes que vous étudiez). Aidez les apprenants à répondre à la ques- tion : que dois-je savoir de la Parole de Dieu?


Étape 3—Appliquer: Fournir des occasions aux membres pour pratiquer les informations données à l’étape 2. Cette étape est cruciale; les informations à elles seules ne suffisent pas pour aider une personne à grandir en Christ. Aidez les membres à répondre à la question : comment puis-je appliquer à ma vie ce que j’ai appris?


Étape 4—Créer: Enfin, encouragez les membres à appliquer la parole suivante:


« Mettez la Parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s’abusent eux-mêmes » (Jacques 1:22, BJ). Invitez-les à répondre à la leçon d’une manière pra- tique. Cette étape donne aux membres, individuellement et en groupe, des occasions d’expression de soi et d’exploration créative. Toutes ces activités devraient aider les membres à répondre à la question: par la grâce de Dieu, que puis-je faire de ce que j’ai appris de la leçon de cette semaine?


Si les moniteurs utilisent le matériel de chacune de ces quatre étapes, ils toucheront presque chaque membre de leurs classes: ceux qui aiment parler de ce qui se passe dans leur vie, ceux qui veulent plus d’informations sur les textes en cours d’étude, ceux qui veulent savoir comment tout s’applique dans la vie pratique, et ceux qui veulent sortir et appliquer ce qu’ils ont appris.



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*25 Juin – 1er Juillet


(page 6 de l’édition standard)



La restauration « de












Sabbat aprèS-Midi


Lecture         de la semaine: Gen. 1:26, 27; Deut. 6:5;


Gen. 3:8–19; Jacques 4:4; Gal. 4:19; Marc 2:1–12; Jean 10:10.


I


Verset à mémoriser: « Dieu créa l’homme à Son image, à l’image de Dieu Il le créa; mâle et femelle Il les créa. » (Gen. 1:27, TOB).



l suffit de regarder tout autour, le monde, son quartier et soi-même pour comprendre. Comprendre quoi? Que quelque chose va terriblement mal. C’est ce qui est appelé la chute, le péché, la rébellion et le grand conflit. Cependant, la bonne nouvelle est que ce fait n’est pas permanent. Il ne va pas durer éternellement. Jésus est venu, est mort pour les péchés du monde, et a promis de revenir. Et comme Il l’a dit, rien de ce monde ne restera. Au contraire, un nouveau royaume, Son royaume éternel, sera établi. « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. »


(Dan. 2:44, LSG).


Quelle restauration!


Mais nous n’attendons pas Sa seconde venue avant que la restauration ne commence. Ceux qui sont en Christ sont une nouvelle créature maintenant (2 Cor 5:17); et nous sommes prédestinés à être à la ressemblance de Jésus maintenant (Rom. 8:29). Aussi, Il nous appelle et nous équipe, en tant que Son église, afin que nous puissions œuvrer à la restauration des autres aussi.



* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 2 Juillet.



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26 Juin



À l’image de Dieu



(page 7 de l’édition standard)


La Bible dit que l’humanité a été créée à l’origine « à l’image » de Dieu (Genèse 1:27). Une image peut être soit bidimensionnelle, telle qu’un miroir de réflexion ou une photographie, ou tridimensionnelle, telle qu’un hologramme ou une statue. Une image peut être aussi immatérielle, comme une image mentale, une idée que nous avons dans notre esprit. Que veut dire la Bible?


Lisez Genèse 1:26, 27. Comment l’Écriture explique-t-elle ce que signifie être fait « à l’image » de Dieu? Voir aussi Gen. 1:31, Deut. 6:5, et 1 Thess. 5:23.







Avec la création de nos premiers parents, Dieu a établi un nouveau principe de vie sur terre: l’homme et la femme. Ils sont les seuls, parmi toutes les autres créatures faites en ce temps, à être à l’image de Dieu. Ils n’étaient pas des singes évolués. En tant qu’êtres humains, eux et nous sommes radicalement différents de toutes les autres formes de vie sur la terre, et toute théologie qui diminue cette différence dégrade l’humanité. Dieu les appela du nom d’« Adam » (Genèse 5: 2). Autrement dit, tous deux, mâle et femelle, bien qu’êtres différents et distincts, étaient tou- jours un. Ensemble, dans leur plénitude et exhaustivité, ils représentaient


l’image de Dieu.


La nature de l’image de Dieu est holistique: « Quand Adam sortit des mains de son Créateur, il Lui ressemblait, physiquement, mentalement et spirituellement. » – Ellen G. White, Éducation, p. 17. (C’est les auteurs qui soulignent.)


Le mot « image » en hébreu est tselem; le mot pour « ressemblance » est Demuth. Ces mots peuvent connoter le physique (tselem) et l’intérieur (Demuth), ce qui comprend le spirituel et les aspects mentaux de l’huma- nité. Ellen G. White reconnait cela quand elle dit que l’homme a été fait  à l’image de Dieu, « aussi bien physiquement que par son caractère ». Patriarches et prophètes, p. 22.


Deutéronome 6: 5 mentionne les différentes dimensions de l’être humain: l’âme (le spirituel), le cœur (l’esprit, le mental), et la force (corps physique). Il y a une tendance similaire dans 1 Thessaloniciens 5:23. Un être humain fait à l’image de Dieu peut naturellement inclure toutes ces dimensions.



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27 Juin



La chute et ses conséquences



(page 8 de l’édition standard)


La Bible ne dit pas combien de temps il y a eu entre la création finie et la chute. Jours, semaines, années, nous ne le savons.


Ce que nous savons, cependant, c’est qu’il y avait une chute, et les conséquences ont été immédiates et apparentes.


Le premier résultat mentionné chez Adam et Ève en mangeant le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal était la soudaine réali- sation de leur nudité. (Genèse 3: 7) Ils ont cherché à se couvrir et à se cacher loin de la présence de Dieu. Leurs robes de lumière ayant disparu. (Voir Ellen G. White, Patriarches et prophètes, chap. 2: « La tentation et la chute ».) Leur intimité avec Dieu fut perturbée en raison de leur nou- velle intimité découverte avec l’égocentrisme du mal. Alors Dieu chercha à éduquer le premier couple en ce qui concerne les conséquences que leur péché leur apportait.


Lisez les textes suivants  et identifiez les conséquences  immédiates du péché d’Adam et Ève comme on le voit dans chaque passage. Aussi, comment ces mêmes conséquences se manifestent-elles aujourd’hui?


Gen. 3:8–10                                                                             




Gen. 3:12                                                                                




Gen. 3:13                                                                                   Gen. 3:16


Gen. 3:17–19                                                                           




Sans aucun doute, la chute était réelle, la chute était difficile, et la chute était terriblement consécutive pour la race humaine. La longue  et triste histoire humaine, jusqu’à l’actualité, révèle les conséquences tragiques du péché.


Combien alors devons-nous être reconnaissants, pour la promesse qu’un jour la tragédie du péché va finir et ne jamais se répéter.



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28 Juin



Inimitié et expiation



(page 9 de l’édition standard)


Lisez Genèse 3:14, 15. Que veut dire Dieu quand Il dit à Satan: « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et ta postérité » (Genèse 3:15, LSG)? Quel espoir pouvons-nous trouver ici pour nous-mêmes?







Le mot « inimitié » en hébreu partage sa racine avec le mot haine et le mot ennemi. En mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, le couple se plaçait, eux et toute l’humanité, en inimitié contre Dieu (voir Rom. 5:10, Col. 1:21, Jacques 4: 4). La promesse de Dieu ici implique que Dieu mettra en application Son plan pour attirer l’hu- manité à Lui-même, en dirigeant ainsi leur inimitié contre Satan. Ainsi, en déplaçant l’inimitié de Lui-même à Satan, Dieu établira une voie par laquelle Il pourra sauver l’humanité et au même moment, en ne violant pas les principes de Son gouvernement divin. C’est ce qui est connu au sens original comme étant « la réparation », ce que Dieu a fait et fait pour restaurer finalement ce qui avait été perdu à la chute.


Qu’est-ce que les textes suivants révèlent sur l’expiation? Lev.  1:3, 4; 1 Cor. 5:7; 1 Jean 1:9.







Les théologiens utilisent parfois le mot expiation pour parler de com- ment la réparation fonctionne. La racine latine expiare signifie « faire l’expiation de », et l’idée concerne la réparation d’un tort. Quelqu’un  a fait quelque chose de mal, il a violé une loi, et la justice exige une pénalité à payer pour cette erreur. On dit parfois que la personne est coupable d’une « dette envers la société » à cause de ce qu’elle a fait.


Dans notre situation, nous avons péché, mais dans le plan du salut, l’expiation, la mort sacrificielle de Christ, nous épargne les consé- quences juridiques de ce méfait. Au lieu que nous portions la peine, Christ a payé la pénalité pour nous. La punition qui aurait dû être la nôtre légalement (en effet, le gouvernement de Dieu a des lois) a été transférée sur Jésus en lieu et place. De cette façon, les exigences de la justice ont été remplies, mais elles l’ont été en Jésus à notre place. Bien que pécheurs, parce que nous avons commis le mal, nous sommes pardonnés, pardonnés et justifiés devant Lui. Ceci est l’étape cruciale et fondamentale dans « le rétablissement de toutes choses » (Actes 3:21, LSG).



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29 Juin



(page 10 de l’édition standard)


La restauration en Jésus


« Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous » (Gal. 4:19, LSG).



Nous avons été initialement créés en êtres parfaits et complets dans un monde parfait et complet. Malheureusement, ce paradis pré-chute a été perdu par le péché, et le monde comme nous le savons, est rempli de mort, de violence, de souffrance, de peur et d’ignorance. Le plan du salut a été mis en place afin d’amener ce monde à sa perfection origi- nelle. Christ est venu afin de retrouver ce qui a été perdu à la chute.


« Au commencement, Dieu créa l’homme à Son image et l’enrichit de facultés nobles et bien équilibrées. Par la chute et ses conséquences, ces dons ont été pervertis. Le péché a souillé et presque oblitéré l’image de Dieu en l’homme. C’est pour restaurer cette image que le plan du salut a été formé et qu’un temps d’épreuve nous a été accordé. Revenir à notre perfection originelle, tel est l’objet principal de la vie présente et le vrai but de l’éducation. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 592. Même si cette restauration ne sera pas terminée jusqu’à ce que les nouveaux cieux et la nouvelle terre n’arrivent, le processus a déjà commencé en nous maintenant!



Lisez Galates 4:19. Quelles que soient ses préoccupations immédiates, quel point spirituel important Paul soulève-t-il ici?







Dans Hébreux 1: 3, Christ Lui-même est présenté comme l’image de Dieu – « le reflet de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne » (LSG). (Comparer avec Jean 14: 9, 2 Cor. 4: 4, Colossiens 1:15). Il désire s’unir à nous afin de restaurer l’image de Dieu en nous. Si nous y consentons, Christ, l’image de Dieu, peut être en nous: « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Col. 1:27, LSG).


L’expérience ultime d’être restauré à Son image se produira à la seconde venue de Jésus (cf. 1 Cor 15:49, 1 Jean 3: 2).




Toutefois, quand Christ est en nous, et nous en Christ, le processus de restauration à l’image de Dieu commence sur ce côté du ciel. Lorsque cela se produit, nous irons avec hardiesse amener ceux qui sont dans notre communauté à Celui qui peut aussi les restaurer.



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              JeuDi



30 Juin



(page 11 de l’édition standard)


Le rôle restaurateur de l’église


Comme nous l’avons vu, notre monde, bien que créé parfait, était tombé, avec des résultats dévastateurs. Mais Dieu ne nous avait pas abandonnés à ce qui aurait été notre destin, la destruction éternelle (le sort que la science dit nous attendre). Au lieu de cela, avant même le commencement du monde, le plan du salut a été formulé (voir 1 Pierre 1: 2) et à grand coût personnel pour Lui, Jésus est venu dans ce monde, a souffert sur la croix, et a promis de revenir. Et quand tout sera fini et que le péché sera détruit, ce monde perdu sera entièrement restauré. Ce qui est merveilleux, cependant, est que Dieu nous appelle, en tant que Son église, même maintenant, à avoir un rôle à jouer dans l’œuvre


de restauration.


Lisez Marc 2: 1-12, L’histoire de quelques amis qui ont œuvré ensemble avec persistance pour apporter un paralytique à Jésus. Comment cette histoire illustre-t-elle le rôle de l’église dans la gué- rison et le rétablissement des personnes?





La maison était remplie parce que Jésus y était. Son amour pour les personnes attirait les foules. Les quatre hommes ont fait un grand trou dans le toit afin d’amener l’homme spirituellement, mentalement et physiquement malade à Jésus. Alors Jésus l’a restauré en pardonnant ses péchés, en lui donnant la tranquillité d’esprit, et en lui ordonnant de se lever et de marcher. Jésus a démontré que personne n’est vraiment guéri sans qu’il ou elle ne soit restauré sur tous les aspects.


Comment l’apôtre Jean décrit-il la raison pour laquelle Christ est apparu sur cette terre? Quel espoir peut-on tirer de ces promesses? Lisez Jean 10:10, 1 Jean 3:8.





Il a été dit que Jean 10:10 est le message des Adventistes du septième jour en un mot. C’était clairement la déclaration de mission de Christ. Un rôle majeur pour le corps de Christ, Son église, est de suivre Ses traces et de défaire l’œuvre du diable en remplaçant la mort par la vie en abondance (voir Actes 10:38, 1 Jean 2: 6). L’église est appelée à collaborer avec Christ en amenant les gens à la restauration à l’image de Dieu, physiquement, mentalement et spirituellement.






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1er Juillet



(page 12 de l’édition standard)


Réflexion avancée: Voyez  d’autres passages sur la  restaura- tion à l’image de Dieu: Rom. 8:29, Colossiens 1:15, 3: 9-11, 2 Cor. 3: 18, 5: 17. Lisez Ellen G. White, « La Création », « La tentation    et la chute », et « Le plan de la rédemption », pp. 8 - 46, dans Patriarches et Prophètes.



En tant que peuple, nous avons été appelés par Dieu à œuvrer pour d’autres, pour le bien des autres, à chercher à diriger les autres vers  les promesses d’espoir et de restauration qui nous ont été données en Jésus. Il y a différentes façons par lesquelles le Seigneur peut œuvrer  à travers nous pour ce faire. Certaines églises offrent la restauration physique aux gens dans leur communauté grâce aux programmes et aux services de santé. En outre, le système des hôpitaux et des cliniques de l’église œuvre pour le même objectif. La restauration mentale et l’en- richissement peuvent avoir lieu à travers des classes qui équipent les membres de la communauté en leur donnant les moyens pour répondre à leurs besoins de la vie.


Les églises peuvent également établir ou améliorer les écoles locales, enseigner des compétences professionnelles, dispenser un enseigne- ment d’alphabétisation, de soutien scolaire, le mentorat et un soutien psychologique, etc. En poursuivant leur quête de restauration et de vie abondante, beaucoup de gens dans la communauté se rendront compte qu’ils ont aussi besoin de restauration spirituelle et morale, même s’ils n’avaient pas initialement pensé à cela. En fait, ceci est une facette clé de la restauration à l’image de Dieu (cf. Eph. 4: 22-24). L’église est positionnée de façon unique et équipée pour répondre à ces besoins  spirituels, mieux que toute organisation de santé laïque ou sociale.


Discussion:




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Histoire


Rejeté mais déterminé: 1e partie


par Isaiah Malek Garang, Soudan du Sud


L’archevêque anglican en visite regarda à peine le prêtre à genoux  devant lui, alors qu’il trempait son doigt dans un bol de cendres pour faire une petite croix sur le front du prêtre. C’était le mercredi des Cendres, et nous nous sentions honorés d’avoir un tel haut responsable de l’église visiter le Soudan du Sud. Mais quand mon tour est venu d’avancer et me mettre à genoux, je ne suis pas allé. Mes confrères m’invitèrent à me mettre à genoux pour recevoir la croix, mais je refusai. Dans toutes mes années en tant que prêtre au Soudan, je n’avais jamais trouvé une référence à une telle cérémonie dans la Bible. Et si ce n’était pas dans la Bible, je sentais que je ne devrais pas y participer.


L’archevêque rapporta mes actions à l’église, qui eut une action rapide. Dans les deux jours, un autre prêtre et moi fûmes rejetés de nos positions pour avoir refusé la croix de cendre. Dix ans de loyaux services à l’église étaient comme de la poussière sous nos pieds. Les anciens des 17 églises que j’avais supervisées furent appelés et interrogés. Tous ceux qui étaient réputés fidèles à moi furent relevés de leurs fonctions ecclé- siastiques. Pour couronner le tout, 82 personnes – depuis les dirigeants de l’église jusqu’aux membres – furent innocemment démises de leurs fonctions dans l’église ou de leur appartenance.


Je fus profondément ébranlé. Qu’ai-je fait qui soit une menace pour mon église? Demandais-je. On m’interdit même d’entrer dans l’église que j’avais récemment dirigée. Certains membres de l’église craignaient que si on les voyait me parler, eux aussi seraient radiés. Mais avec le temps, j’entendis dire que d’autres étaient mécontents de ce qui était arrivé.


Je voulais savoir la vérité sur Dieu, la vérité qui avait entrainé mon licenciement. Je passais des heures par jour à étudier la Bible, cherchant à connaitre la vérité de Dieu. Quelque temps plus tard, Salomon, un lointain cousin, vint rendre visite à ma famille. Nos conversations tour- nèrent autour des choses spirituelles, et je lui posai des questions sur ses croyances. Solomon me dit qu’il était un Adventiste du septième jour. Plus tard, je réfléchis longuement à propos de ce que Salomon avait dit au sujet du sabbat.


Je l’avais entendu parler des gens qui gardaient le sabbat avant, mais je pensais qu’ils étaient comme des Juifs et ne croyaient pas en Jésus.  Je me souviens que pendant mes études au séminaire, j’avais demandé au prêtre pourquoi le saint jour avait été changé du samedi au dimanche. Mais il n’avait pu me donner une réponse satisfaisante. Certains disaient que c’est Jésus qui avait fait le changement; d’autres disait qu’on avait fait ce changement pour honorer Jésus qui est ressuscité des morts le dimanche. Ces réponses me laissaient insatisfait.



À suivre ….



Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste.


12             Site web: www.AdventistMission.org



comment aires pour les moniteurs





La leçon en bref



Texte clé: Genèse 1:26, 27


Objectifs:

Savoir: Comprendre que le péché a défiguré l’image de Dieu chez les humains, mais que Ses disciples sont appelés à aider à restaurer cette image en prévision de la restauration finale quand Jésus reviendra.


Ressentir: Éprouver de la sympathie plutôt que de simplement critiquer ceux qui ne sont pas dans l’idéal de Dieu.


Agir: Planifier les moyens pour suivre personnellement l’exemple de Christ en traitant chacun avec respect, en pourvoyant aux besoins des autres, en prenant une part active à la restauration de l’image de Dieu en eux.


Plan d’apprentissage:

  1. Savoir: La réparation des dommages

A Quels sont les points clés de l’image de Dieu qu’Il a conférés à Adam et Ève à la création?


B Donnez quelques exemples de ce qui se passe avec les gens quand ils se départent de l’image de Dieu.


C Qu’est-ce qui reste de l’image originelle de Dieu chez les êtres humains, image en laquelle ils étaient créés?



  1. Ressentir: La joie de la restauration

A Comment réagissons-nous lorsque nous voyons la preuve du bri- sement causé par le péché? Cela touche-t-il toujours nos cœurs? Ou sommes-nous devenus endurcis?


B Quelles influences contribuent à ternir notre sensibilité au brisement humain? Quel rôle les médias jouent-ils dans tout cela?



III. Agir: Restaurer l’image

A Quels processus devrions-nous prendre pour que l’image de Dieu soit restaurée dans notre propre vie?


B Qu’est-ce que cela signifie de restaurer l’image de Dieu chez les autres? Comment pouvons-nous être utiles à ce ministère?



Résumé: Dieu a créé les êtres humains avec la liberté de choix, un attribut qui reflète l’image de Dieu. Tragiquement, Adam et Ève ont utilisé à mauvais escient ce don, et en conséquence, le péché a presque effacé l’image de Dieu dans l’humanité. En tant que disciples de Christ, nous sommes appe- lés à aider à réparer cette image en attendant avec impatience le jour où elle sera complètement rétablie.


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comment aires pour les moniteurs





Développement


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Genèses 1:27


Concept clé de croissance spirituelle: Les résultats de la puis-  sance destructrice du péché peuvent être vus chaque jour dans les journaux de par le monde: les guerres, la famine, les catastrophes natu- relles, le terrorisme – la liste est longue. Nous éprouvons maints reflets de la création originelle de Dieu, tels que l’amour, la joie et la beauté de la nature. Mais nous sommes aussi témoins des relations brisées, des familles aliénées, de la pauvreté, de la maladie et de la criminalité. En tant qu’Adventistes du septième jour, nous attendons avec impatience le retour de Jésus, quand Il apportera la guérison, rendra toutes choses nouvelles, et nous rendra à l’image de Dieu (Genèse-. 1:27).


Pour les moniteurs: Au cours de la discussion de la leçon de cette semaine, cela peut être facile de se laisser prendre dans la théorie et les généralisations. Ramenez la discussion sur le plan concret, avec des exemples concrets sur la façon dont nous, en tant qu’Adventistes, pou- vons être impliqués dans la restauration de l’image de Dieu.



Activité d’ouverture: Invitez la classe à prendre en considération les effets néfastes du péché. Demandez aux membres de donner des exemples précis de brisement – dans l’anonymat – dont ils ont été témoins la semaine dernière. Cela peut avoir été un ami qui traversait une période de rupture de mariage ou un collègue de service dont l’enfant est sous traitement désespéré.


Après quelques minutes de partage et de discussion sur ces exemples, faites deux rubriques à l’aide d’un tableau blanc ou du papier graphique:


« Brisé » et « Restauration » (si vous ne disposez pas de ces ressources, il suffit de discuter). Invitez la classe à suggérer cinq exemples significatifs de brisement dans la communauté locale – des problèmes relatifs à l’usage de drogues jusqu’à la criminalité. Après que la classe ait accepté les cinq exemples, listez-les sous « Brisé ». Ensuite, demandez aux membres de suggérer des exemples concrets de la façon dont l’église peut aider à appor- ter la guérison et la restauration dans les cinq domaines énumérés. Écrivez les suggestions sous la rubrique « Restauration ». Ensuite, invitez la classe à prendre quelques instants pour prier spécialement pour chacun des cinq exemples de brisement mentionnés et pour l’occasion et la sagesse de mettre en pratique, en tant qu’une église, les solutions proposées pour intervenir dans ces domaines.





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ÉTAPE 2—Explorer


Pour les moniteurs: Dieu est à l’œuvre pour restaurer l’être humain à Son dessein et au statut pour lequel Il l’a créé. Ce proces- sus de restauration commence maintenant, mais ne sera pleinement accompli que quand Jésus reviendra. Jusque-là, Il invite chacun de nous à se joindre à Lui dans Son ministère de restauration d’un monde brisé. Dans votre discussion en classe, assurez-vous d’explorer des mesures concrètes que nous pouvons prendre pour faire partie de cette restauration.

Commentaire biblique


  1. Guérir le brisement (Relisez avec votre classe Genèse 1:26, 27; 9:6, 7.)

Des hauteurs et des profondeurs insondables de Son amour et de Sa per- fection, Dieu a créé notre monde. À maintes reprises lors du processus, Il a déclaré Son œuvre créatrice « très bonne » (Genèse 1: 4, 10, 12, 18, 21, 25, 31). À la création, Dieu a fait les humains, homme et femme, et « à l’image de Dieu » (Genèse 1:27). Et après les avoir créés, Il les a bénis (Genèse 5: 2). Nous ne pouvons qu’imaginer ce que ce monde aurait été si Adam et Ève, fraichement créés et nouvellement bénis, avaient choisi d’obéir à Dieu en ne mangeant pas du fruit défendu. Au contraire, dans Genèse 3-6, la Bible dresse un tableau bien trop clair de la création glorieuse et parfaite de Dieu en lambeaux – complètement brisée. Adam et Ève ont désobéi à Dieu (Genèse 3: 6, 7), Caïn assassine son frère Abel (Genèse 4: 8), ce qui déclenche plus de meurtre (Genèse 4:23, 24), et les gens connaissent main- tenant la douleur dans les luttes quotidiennes, plutôt que la joie (Gen. 5:29). Dieu vit que « la méchanceté des hommes était grande sur la terre » (Genèse 6: 5, LSG). À cause de l’intensification de la méchanceté, et du fait que Sa création soit maintenant brisée, Dieu est triste, et « Il fut affligé en Son cœur » (Genèse 6: 6, LSG). Juste là, au début de l’histoire de ce monde, nous voyons un Dieu qui aime et prend soin de Sa création et qui est profondément affligé parce qu’elle se sépare de Lui. Dans Son angoisse,


Dieu décida un « redémarrage », pour recommencer le monde en envoyant un déluge purificateur.


C’est dans ce contexte de la terre sortie des inondations – l’évènement le plus catastrophique de l’histoire de la jeune terre – que Dieu fait une alliance avec Noé et sa famille (Genèse 9:11). Ce contexte est crucial, parce que Dieu dit à Noé et à sa famille que dans ce monde nouvellement créé, il y aura d’importantes règles de conduite morale. Ils ne devraient plus vivre comme des gens brisés, mais comme des personnes restaurées. Et en insis- tant sur cela, en utilisant exactement la même langue qu’Il a utilisée à la



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création du monde, Il leur rappelle qu’ils sont faits à l’image de Dieu (Genèse 9: 6).


Dans la recréation, ils doivent vivre en humains faits à l’image de Dieu. D’abord, ils doivent traiter la vie humaine avec le plus grand respect et ne jamais verser le sang de l’autre (Genèse 9: 6). Les gens brisés tuent, alors que ceux qui vivent à l’image de Dieu devraient être à l’œuvre de l’amour, de la guérison et du rétablissement. Deuxièmement, Il leur dit d’avoir des enfants (Genèse 9: 7), ce qui rend les êtres humains créés à l’image de Dieu capables de créer la vie comme Il le fait.



Considérez ceci: Étudiez avec votre classe le thème de la restauration dans la Bible. Quels sont les principaux passages de la Bible qui soulignent ce thème?


n Quels exemples spécifiques voyons-nous dans notre communauté ecclésiale propres au brisement? Qu’en est-il de la communauté à l’extérieur de notre église?


n Paul parle de nous comme ayant reçu le ministère de la réconciliation (2 Cor. 5:18). Comment ce ministère porte-t-il sur la restauration? Comment pouvons-nous personnellement être impliqués dans la restauration et la réconciliation?



ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Gerald Schroeder, un ancien physicien du Massachusetts Institute of Technology, qui vit et enseigne aujourd’hui à Jérusalem, décrit combien de scientifiques reconnaissent actuellement com- ment l’univers est finement équilibré.


Il cite, par exemple, l’astrophysicien Michael Turner, qui dit que la pré- cision de l’univers est « comme si on pouvait lancer une fléchette sur l’en- semble de l’univers et frapper un centre de la cible d’un millimètre de dia- mètre de l’autre côté. » De même, le prix Nobel Steven Weinberg soutient que pour que toute vie existe, les énergies présentes au début de la vie devraient être exactes à environ 120 décimales. En d’autres termes, si ces énergies sont en « unités arbitraires », pas 10000000000000000000000000000000000000 0000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000


000000000000000000000,  mais 10000000000000000000000000000000000


0000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000


000000000000000000000001, il n’y aurait aucune vie dans l’univers.


Roger Penrose, professeur de mathématiques à Oxford, va encore plus  loin. Il fait valoir que la probabilité de l’univers ayant l’énergie utilisable nécessaire à la création serait un sur dix à la puissance de 123 – un nombre incommensurable qui s’énonce a un million de milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de zéros. (http:// www.geraldschroeder.com/FineTuning.aspx ).


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Tout comme Dieu a créé les lois physiques qui maintiennent l’univers en activité, Il a également établi des lois morales pour s’assurer que l’être humain fonctionne à son plein potentiel. Si nous essayons de défier la phy- sique en sautant d’une falaise pour essayer de voler, nous vivrons avec les conséquences. De la même manière, nous subissons les conséquences de la violation des lois morales de Dieu.


Tout comme nous ne pouvons jamais faire fonctionner l’équipement high-tech sans lire le manuel d’utilisateur, il est donc important pour nous de lire le manuel d’utilisateur de Dieu, la Bible, qui nous montre comment nous devons vivre. Notre Créateur sait comment nous pouvons mieux trou- ver la vraie joie, l’accomplissement, et le sens.


Questions à méditer:

Discutez avec votre classe à propos de l’univers finement équilibré dans lequel nous vivons et comment cela vaut, non seulement pour le domaine physique, mais aussi sur les plans moral et spirituel.


Invitez les membres à partager leurs propres exemples de comment les choix différents ont eu des conséquences positives et négatives dans leur vie.


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: L’idée de réparer le brisement du monde est un thème fort dans la tradition juive. L’expression Tikkun Olam, qui signi- fie « réparer le monde », est répétée trois fois par jour dans la prière par les Juifs pratiquants. Beaucoup de savants juifs voient cela comme un appel à œuvrer pour la paix, la justice et la guérison.

Bien sûr, avant que le peuple juif ne sorte pour aider à réparer le brisement du monde, il doit commencer à la maison. Et ainsi, la famille et son bien-être est d’une importance centrale dans la pensée juive.



Activité: En fonction de la taille de votre classe, répartissez-vous en petits groupes ou restez ensemble pour cette activité. Identifiez des mesures concrètes que nous, Adventistes du septième jour, pouvons prendre pour suivre le concept Tikkun Olam quand nous apprenons que:


Ê Une famille d’immigrants vient d’emménager dans une maison de notre quartier.



Ë Un membre de l’église est hospitalisé dans un centre de désintoxication.



Ì Un groupe de membres d’église se réunit pour critiquer le pasteur.



Í Notre ville locale est confrontée à un problème d’adolescents délin- quants qui errent dans les rues la nuit.



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* 2–8 Juillet



(page 14 l’édition standard)


Restaurer la  Domination




Sabbat aprèS-Midi


Étude de la semaine: Gen. 1:26–28, Ps. 8:3–8, Gen. 2:15, Rom. 8:20–22, Exode. 20:1–17, Rom. 1:25, 2 Thess. 3:10.


À


Verset à  mémoriser:  « Dieu dit:  Faisons les humains  à notre image, selon notre ressemblance, pour qu’ils dominent sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur toutes les bestioles qui fourmillent sur la terre » (Gen. 1:26, NBS).


la chute, nos premiers parents ont perdu plus que leur image originelle de Dieu.


« Non seulement l’homme, mais aussi la terre est tombée sous le contrôle du malin à cause du péché, et elle devrait être restaurée par le plan de la rédemption. Lors de sa création, Adam a reçu la domination sur la terre. Mais en cédant à la tentation, il a été placé sous la puissance de Satan, et la domination qu’il tenait passa à son vainqueur. Ainsi, Satan est devenu « le dieu de ce monde ». Il avait usurpé cette domination sur la terre qui avait été à l’origine donnée à Adam. Mais Christ, en payant la peine du péché par Son sacrifice, ne rachète pas seulement l’homme, mais récupère aussi la domination qu’il avait perdue. Tout ce qui a été perdu par le premier Adam sera restauré par le second. » – Ellen G. White, dans Signs of the Times, November 4, 1908.


Sans aucun doute, après la chute, les êtres humains ont tellement perdu, y compris la « domination » qui nous avait été initialement donnée.


Quelle était cette domination perdue? Bien que l’idée de « domination » ait souvent des connotations négatives aujourd’hui, ce n’était certainement pas le cas en Éden. Qu’est-ce que cela veut dire que la domination ait d’abord été donnée aux humains sur la terre? Et qu’est-ce que l’église peut faire pour aider les gens à retrouver certains aspects de ce qui était perdu après la chute tragique de nos premiers parents en Éden?


* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 9 Juillet.


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3 Juillet



Créé pour dominer



(page 15 l’édition standard)


Quelqu’un a récemment écrit ce qui suit à propos d’une amie athée qui a dit que parfois elle se « réveille au milieu de la nuit et médite sur un tas de questions profondes: « Ce monde est-il vraiment le résultat d’un big bang cosmique accidentel? Comment est-il possible qu’il n’y ait eu aucune conception, aucun grand dessein pour notre existence et pour l’univers dans son ensemble? Est-ce vrai que la vie – y compris la mienne, celle de mon époux et de mes deux enfants – est totalement hors de propos et sans signification? Est-ce vrai que ma vie n’a aucun sens ni de but? »


Après la chute, l’humanité a tant perdu. Nous sommes devenus, tels que l’histoire de la chute l’a montré, aliénés, non seulement de Dieu, mais aussi l’un de l’autre. Même notre relation avec la terre elle-même a changé. Et tout comme les questions posées par la femme ci-dessus le montrent, nous luttons également pour savoir qui nous sommes et à quelle fin nous vivons. Ce sont des problèmes qui ont causé beaucoup de tort à plusieurs avec l’idée populaire selon laquelle notre existence ne résulte que du hasard, sans aucune idée préconçue d’un Dieu Créateur.


Qu’est-ce que les textes suivants enseignent à propos du  but de Dieu en créant les humains? Gen. 1:26–28; Ps. 8:3–8; Esa. 43:6,


  1. Qu’est-ce que « Créés pour Ma gloire » (Ésaïe 43: 7) signifie? Comment « Ma gloire [la gloire de Dieu] » se rapporte-t-elle à la domination?






Comme nous pouvons le voir dans Genèse, quelles que soient les autres raisons pour lesquelles Dieu a créé Adam et Ève, ils ont égale- ment été créés afin d’avoir la domination sur la terre (Genèse 1: 26-28). Ensemble, en reflétant la gloire et le caractère de Dieu, le premier couple devait être les canaux par lesquels Lui, le Seul ayant l’ultime gloire et la domination (Apocalypse 1: 5, 6), nourrirait, prendrait soin et administre- rait le reste de Sa création terrestre. Qui sait comment la gloire de Dieu serait révélée à travers eux et leur domination dans le monde entier, n’eût été le péché?


Maintenant, cependant, par la foi en Jésus, par l’abandon de notre vie à Lui dans la foi et l’obéissance et la coopération, nous pouvons dire avec David: «Yahvé aura tout fait pour moi » (Ps. 138: 8, JB). Savoir que Dieu a un plan pour chacun de nous est une source de confiance et de joie, surtout quand nous nous confions en Lui pour que Sa volonté s’accomplisse en nous.



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4 Juillet



Le privilège de la domination



(page 16 de l’édition standard)


Quelle est la « domination » que les humains devaient avoir sur la terre, comme exprimée dans Genèse 1:26–28?






Le mot biblique pour « domination » vient du verbe hébreu radah. Ce mot indique le droit et la responsabilité de se prononcer. Cela implique, dans ce contexte, une hiérarchie de pouvoir et d’autorité dans laquelle la race humaine est positionnée  au-dessus du reste du monde naturel. Alors que le verbe radah, tel qu’il est utilisé dans le reste de l’Ancien Testament, ne définit pas lui-même comment cette domination doit être exercée, que ce soit avec bienveillance ou malveillance, le contexte d’une création sans péché et non déchue montre que l’intention doit être bienveillante en nature.


Des conclusions similaires peuvent être tirées à propos de soumettre la terre dans Genèse 1:28. Le verbe « dompter », de l’hébreu kavash, dépeint également une relation hiérarchique dans laquelle les humains sont position- nés au-dessus de la terre et ayant pouvoir et autorité sur elle. Ailleurs dans l’Ancien Testament, le verbe kavash est encore plus énergique que radah, décrivant l’acte même d’assujettir, de contraindre l’autre dans une position de subordination (Nom. 32:22, 29; Jer. 34:11, 16; Esther 7:8; Neh. 5:5). Dans la plupart de ces cas, l’abus de pouvoir est évident et le mécontente- ment de Dieu est exprimé. Mais encore une fois, en prenant en considération le contexte, dans le récit de la création, d’un couple sans péché créé à l’image de Dieu pour administrer la terre, cet assujettissement de la terre peut être caractérisé uniquement comme des services bienveillants à la création au nom du Créateur. Ce n’était certainement pas l’exploitation.


Nous trouvons une dimension supplémentaire à ce concept de domination dans Genèse 2:15, où Dieu place Adam dans le jardin pour façonner (abad


– travailler, servir, labourer) et garder (shamar – protéger, prendre soin de, garder, veiller sur, assister, regarder étroitement, observer, préserver, avoir égard pour).


En gardant cela à l’esprit, nous découvrons que la domination est la gérance ou la gestion attentionnée et avec amour. Dans leur relation avec Dieu, nos premiers parents devaient avoir toutes les ressources et l’auto-  rité dont ils avaient besoin pour exercer leur domination, ce qui refléterait l’amour divin de Dieu sur Sa création.




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Les limites



5 Juillet



(page 17 de l’édition standard)


La domination de l’humanité sur « toute la terre » (Genèse 1:26) indique-t-elle qu’il n’y a pas de limites à notre domination? L’histoire biblique indique que la domination (qui peut également être entendue comme « l’intendance ») doit avoir des limites.


Par exemple, Dieu dit à Adam que l’arbre de la connaissance du bien et du mal était interdit (voir Genèse 2: 15-17). Le premier péché se situe alors dans le contexte de l’intendance. Adam et Ève ont outre- passé les limites que Dieu avait établies sur leur domination. La créa- tion souffre encore de ce dépassement des limites (voir Rom. 8:20–22).


Lisez Exode 20: 1-17. Quels types de « limites » sont définis pour nous dans la loi de Dieu? Qu’est-ce que la loi nous dit au sujet des limites de la domination humaine?







Tout au long de l’histoire humaine (par exemple, le Pharaon d’Exode 1-14; Hérode dans Matthieu 2), jusqu’à la fin des temps (voir Apocalypse 13), les dominateurs contrôlés par Satan sont connus pour avoir tenté de dominer ce sur quoi ils n’ont pas la domination légitime. Ils imitent Satan, qui a pris le pouvoir et s’est fait lui-même « Le prince de ce monde » (Jean 12:31). La domination a mal tourné et est devenue oppressive.


D’autre part, il y a ceux qui refusent d’accepter le contrôle sur ce ou ceux qu’ils doivent dominer (voir Matt. 25: 14-30, Luc 19: 12-27).


Même si le péché a amené l’humanité à perdre le niveau de domination donnée lors de la création, notre domination initiale n’était pas entière- ment perdue à cause du péché. Il y a beaucoup de choses qui dépendent actuellement de notre responsabilité: par exemple, la maitrise de soi dans notre vie personnelle par Christ (voir 1 Cor. 9: 25-27; Gal. 5:22, 23), et le soin de la terre et de Ses créatures, et de tout ce que Dieu a donné (voir Jacques 1:17, Matt. 25: 14-30). Nous devons, en tant que chrétiens, comprendre ce que sont nos limites et travailler ensuite pour être des intendants fidèles dans ces limites.









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6 Juillet



Prendre soin de la terre



(page 18 de l’édition standard)


« L’Éternel Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. » (Genèse 2:15, Colombe).


Quels principes, le cas échéant, peut-on tirer de ce texte qui puissent influencer la façon dont nous nous adressons à notre planète en termes de prendre soin d’elle?





Avant le péché, l’intendance avait été déléguée à Adam et Ève sur tout ce que Dieu leur avait confié. Ils avaient la maitrise sur la vie végétale et animale. Pourtant, après le péché, toute la nature semblait se rebeller contre eux de la même manière qu’ils s’étaient révoltés contre Dieu. Les êtres humains ont commencé à se voir impuissants face aux éléments (météorologie, agriculture, règne animal).


« Adam avait régné sur les créatures inférieures et, aussi longtemps qu’il était resté fidèle à Dieu, la nature entière avait reconnu son auto- rité; mais par sa désobéissance, il perdit cette domination. L’esprit de rébellion, auquel il avait lui-même cédé le premier, se répandait à tra- vers toute la création animale. Ainsi la vie de l’homme, mais aussi les bêtes, les arbres des forêts, l’herbe des champs, l’air qu’il respirait, tout répétait la triste leçon de la connaissance du mal » – Ellen G. White, Éducation, p. 21.


Aujourd’hui, nous sommes toujours ravagés par des catastrophes naturelles et la détérioration de l’écosystème, du moins dans certains endroits. Ainsi, nous faisons de grands efforts pour utiliser la techno- logie et l’industrie pour nous protéger. Cependant, si la technologie et l’industrie peuvent nous aider à nous protéger, parfois la même tech- nologie peut endommager notre planète. L’écologie est une question morale, éthique et théologique, surtout lorsque l’exploitation de la terre peut mettre la vie humaine en danger.


« Les Adventistes du Septième Jour préconisent un mode de vie simple et sain, où les gens ne marchent pas sur le tapis roulant du consumérisme débridé, de possessions des biens et de la production  de déchets. Nous encourageons le respect de la création, la restriction dans l’usage des ressources du monde, la réévaluation des besoins, et la réaffirmation de la dignité de la vie créée ». Tiré de la « Déclaration officielle de l’Église Adventiste du Septième Jour sur l’environne- ment », 1995.



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7 Juillet



Restaurer la domination



(page 19 de l’édition standard)


À cause de la chute, nous, les humains avons tant perdu, y compris le type de domination que nos premiers parents ont eu le privilège d’avoir en Éden. Christ est venu nous rendre ce que nous avions perdu.


Et à cause de ce que Christ a fait pour nous, nous aussi, avons été appelés par Dieu à aller vers les autres pour les aider à retrouver en Christ ce qu’Il nous a donné. Bien que ce processus ne soit pas complet jusqu’à la seconde venue de Jésus et au-delà, il y a tant que nous pouvons faire maintenant, en tendant la main à ceux qui sont dans le besoin, qui sont perdus et accablés par le monde. Nous pouvons être utilisés par Dieu pour aider à commencer cette restauration, même maintenant, en approchant et en aidant ceux qui sont dans le besoin.


Qu’est-ce que chacun des textes suivants disent sur ce qui peut être appli- qué pour aider les autres à retrouver une partie de la « domination » perdue par le péché?


Deut. 15:7–12                                                                                                                                                                                               Luc 14:12–14 1 Pie. 3:15                              Jacques 1:27 Esa. 58:7 2 Thess. 3:10


En tant que corps de l’église, il y a beaucoup que nous pouvons faire, que nous devons faire, que nous avons été appelés à faire, à tendre la main à ceux qui en ont besoin. Parfois, c’est aussi fondamental que de fournir de la nourriture, des vêtements, ou un abri à quelqu’un dans un besoin urgent. Même si donner du secours matériel est nécessaire, quelque chose au-delà du soutien matériel est nécessaire pour aider les gens à restaurer la domination dans leur vie.


Bien que nous devions toujours être prêts à expliquer l’espérance qui est en nous, nous devons quand et où nous pouvons, répondre à leurs besoins phy- siques et les diriger vers un meilleur mode de vie.


Bien que chaque situation soit différente, et les besoins différents, nous avons été appelés par Dieu à être une lumière et une source de guérison et d’espoir dans nos communautés. Ceci est un élément essentiel et une partie de ce que signifie être un témoignage auprès du monde au sujet du Dieu d’amour qui sauve et que nous servons. Nous devons faire tout ce que nous pouvons, par la force du Seigneur, pour être un phare de lumière et d’espoir pour ceux qui sont dans le besoin. En tant que chrétiens, nous ne pouvons pas faire moins. En nous acquittant de ce rôle du service, nous les aidons à apprendre ce qu’est Dieu. Et aussi, en pourvoyant à leurs besoins physiques, nous ouvrons la voie à leur cœur à être atteint par le Saint-Esprit. C’est ce que Jésus a fait, et c’est aussi ce que nous sommes appelés à faire.


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8 Juillet



(page 20 de l’édition standard)


Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « Tempérance dié- tétique », pp. 165-168; « La discipline », pp. 229-336, dans Éducation;


« Besoin de maitrise de soi », pp. 86 dans Conseils sur la nutrition et les aliments; « Les principes de l’économat », pp. 117-119; « Partager la joie des rachetés », pp. 363-366, dans Conseils à l’économe.



C’est si difficile de notre point de vue aujourd’hui, submergés comme nous sommes dans un monde fortement rabaissé, d’imaginer ce que nous avons perdu par la chute. Ce monde de mal est tout ce que nous connais- sons et n’eût été la Parole de Dieu et comment elle nous révèle nos origines et les origines du péché, de la mort et du mal, nous prendrions tout le mal simplement pour acquis, comme partie de la vie elle-même. Pourtant, l’histoire de la chute nous montre que, en effet, ce n’est pas ainsi que les choses devaient être. Genèse dit qu’Adam et Ève devaient avoir la domination sur le monde; puis, juste après qu’ils eurent péché, tout à coup leur relation avec le monde a changé parce qu’ils ont changé, et le monde physique lui-même a changé aussi. Soudain, la domination qui était la leur fut perdue, et les conséquences sont devenues énormes.


« L’épine et le chardon » (Genèse 3:17, 18), les séquelles du déluge (Genèse 7:12), le désert et la sécheresse, le gémissement de la terre pour la délivrance (Rom 8: 19-22) sont quelques-unes des images que la Bible utilise pour décrire l’effet du péché sur le monde. » – Handbook of Seventh-day Adventist Theology, Hagerstown, Md.: Review and Herald® Pub. Assn., vol. 12, p. 254. Combien devrions-nous être reconnaissants pour le plan du salut, qui rétablira tout ce qui était perdu et qui nous offre la promesse d’un avenir tellement meilleur que le passé ou le présent.




Discussion:


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Histoire


Rejeté mais déterminé: 2e Partie


par Isaiah Malek Garang, Soudan du Sud


La question du sabbat et du dimanche revint à nouveau. Le sab-     bat est-il toujours valable? Si oui, pourquoi la plupart des chrétiens célèbrent-ils le culte le dimanche au lieu du sabbat?


Je n’étais pas autorisé à entrer dans l’église que j’avais une fois diri- gée, donc le dimanche je priais à la maison. D’autres, ceux qui étaient radiés et certains qui pensaient que l’église avait commis une grave erreur, me rejoignaient pour le culte. Huit autres groupes furent créés et se réunissaient dans des maisons de mon ancien quartier.


La question du sabbat était constamment dans mon esprit. Je savais que certaines personnes adoraient le vendredi, certains le samedi, et d’autres le dimanche. En étudiant la Bible, je trouve de nombreuses références au sabbat, mais aucune mention de vendredi ou de dimanche comme jour de culte. Je demandai à nos membres en petits groupes d’étudier et de prier au sujet de cette question. Finalement, nous étions convaincus que Dieu n’a jamais changé le jour d’adoration du samedi à un autre jour. Nous commençâmes immédiatement à nous réunir le samedi au lieu du dimanche. Nous avons également constaté le comman- dement sur la viande impure. Certaines personnes à l’extérieur de nos petits groupes qui apprirent de nos décisions nous étiquetèrent « Juifs. » Solomon vit les changements dans ma vie et m’invita à étudier les doctrines de la foi adventiste. Je me demandai quelle différence peut-il y avoir entre ce que nous avions découvert et les croyances adventistes. Je me mis à trouver des dirigeants adventistes pour savoir plus sur ce qu’ils croient. Je trouvai une église adventiste dans un village à quelque distance de chez moi. Je me présentai au pasteur et expliquai que je


voulais savoir ce que sa dénomination enseigne.


Je restai dans ce village pendant trois mois pour étudier la Bible,    les écrits d’Ellen G. White, et pour comprendre les croyances fonda- mentales de l’église. Ce que j’appris était tellement incroyable! C’était devenu clair que j’ai trouvé ce que mon âme cherchait. Je demandai à être baptisé dans l’Église Adventiste du Septième Jour.


Au cours de la semaine avant mon baptême, je continuais à reconsi- dérer ma décision. Mon frère exigeait que je quitte le pays. Je fus invité à me joindre à une église non confessionnelle, et mon ancienne église envoya un message demandant que je retourne à mon poste sacerdotal.


À suivre… .





Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste.


Site web: www.AdventistMission.org                                                                                       25



comment aires pour les moniteurs

La leçon en bref


Texte clé: Psaume 8:3–8




Objectifs:

Savoir: Reconnaitre la place des êtres humains dans la création de Dieu et l’im- portance de donner à Dieu Sa place en tant que Créateur et Maitre de l’univers. Ressentir: S’humilier devant le Créateur et ressentir la responsabilité de prendre soin des êtres humains et des autres créatures avec amour et bienveillance. Agir: Refléter la compassion et la gérance de Dieu dans la façon d’interagir et se soucier des autres humains et du reste de la création de Dieu.


Plan d’apprentissage:

  1. Savoir: Mettre notre rôle en perspective

A Quels principes pouvons-nous apprendre sur la façon dont Dieu exerce la domination sur nous? Comment pouvons-nous appliquer ces principes dans notre interaction avec d’autres personnes et notre traitement de la nature?


B Quel rôle l’adoration devrait-elle jouer dans notre compréhension de notre rôle et place dans l’univers?


C Si un jour Dieu détruira et rétablira la terre, pourquoi comment nous traitons l’environnement maintenant importe-t-il?



  1. Ressentir: La joie de l’intendance

A Comment pouvons-nous mieux nourrir un sentiment d’humilité en tant qu’êtres créés? Comment concilier cette humilité avec l’assurance que nous sommes fils et filles de Dieu?


B Quelle est la dernière fois où nous avons exprimé la gratitude à Dieu pour Sa création?



III. Agir: La responsabilité de la domination

A Comment mon comportement montre-t-il que j’ai accepté la responsabilité d’œuvrer aux besoins de la création de Dieu?Y a-t-il des choses que je dois chan- ger dans mon comportement?


B En tant qu’Adventistes du septième jour, nous savons que nous devons adorer Dieu en tant que Créateur et ne pas adorer les choses créées. Mais quelles sont les


« idoles » de ma vie que je devrais abandonner par la prière?



Résumé: Le psalmiste nous rappelle notre place dans l’ordre de la création de Dieu. Quand nous essayons de nous conformer à cet ordre, tout le reste s’aligne auto- matiquement. Notre tâche est de refléter l’image de Dieu dans la façon dont nous interagissons avec les autres et la façon dont nous prenons soin de Sa création.


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Développement


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Psaume 8:3–8


Concept clé de croissance spirituelle: Pour bien comprendre la domination que nous avons reçue en tant qu’êtres humains, nous devons la voir dans le contexte de notre place précis dans l’univers – au-dessus des animaux, mais dans la soumission à Dieu.


Pour les moniteurs: La domination est comme un vieux mot, rarement utilisé aujourd’hui. Le mot suggère la propriété, le pouvoir et le contrôle, mais parfois nous oublions que la domination implique également l’in- tendance, le soin et la responsabilité. Découvrez ce que ce mot signifie pour nous en tant qu’Adventistes du septième jour d’aujourd’hui, quand nous cherchons à être fidèles à ce que Dieu nous a demandé de faire.



Discussion d’ouverture: Dans Psaume 8, David décrit clairement l’ordre de l’univers. Au sommet, Dieu règne en Maitre, ayant la domination sur toute chose: « Éternel, notre Seigneur! Que Ton nom est magnifique sur toute la terre! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux » (Ps 8. 1, LSG).


Sous Dieu se trouvent les anges – les « êtres célestes » – et sous eux sont les êtres humains (Ps 8, 3-5).


Enfin, au-dessous des êtres humains se trouve le règne animal (Ps 8, 6-8). L’ordre de l’univers est clair: Dieu est avant tout, les anges sont juste en-des- sous de Lui, nous suivons en troisième position, et en dessous de nous se trouve le règne animal, sur lequel nous avons reçu la domination.


Tout au long de l’histoire, nous avons vu des exemples de ceux qui ont essayé de réorganiser l’ordre de Dieu en fonction de leurs propres préférences. Certains ont essayé de se placer au-dessus de Dieu avec des conséquences désastreuses. Et ces derniers temps, nous avons vu les efforts de la biotech- nologie de supprimer la distinction entre les humains et les animaux. Mais la Bible enseigne que nous sommes créés « à l’image de Dieu. » Quelles que soient les similitudes génétiques et physiques entre les animaux et nous, Dieu a créé les êtres humains en tant qu’un ordre moral distinct. Une partie impor- tante de notre but est de prendre soin du reste de la création; cela n’implique guère que nous soyons identiques aux animaux.



Considérez ceci: Comment notre perception de soi est déformée si nous essayons de nous élever au-dessus de l’ordre de Dieu de la création? D’autre part, quels sont les effets de nous considérer en-dessous du dessein de Dieu pour nous? Quelles sont les conséquences pratiques qui peuvent découler de toute distorsion de la réalité?



n Qu’est-ce qu’une véritable compréhension de notre position au sein de l’ordre de Dieu de la création ajoute-t-elle à nos relations avec les autres?


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ÉTAPE 2—Explorer


Pour les moniteurs: : En classe, concentrez-vous sur les aspects pra- tiques de l’exercice de la vraie domination. Comment cette responsabi- lité reçue de Dieu devrait-elle se manifester dans notre vie quotidienne et notre prise de décision? Comment une compréhension inexacte de la

« domination » peut-elle fausser notre pensée?


Commentaire biblique


  1. Que Dieu domine. (Relisez avec votre classe Genèse 1:26–28, 3:1–7.)

Nous ne pouvons être efficaces dans l’exercice de notre domination donnée par Dieu que si nous reconnaissons les limites de cette domination. Après que Dieu ait créé Adam et Ève, Il leur a donné la domination sur les animaux. De même, Il leur a donné pleine domination sur la terre et la liberté de manger tout ce qu’ils aimaient dans le jardin de fruits, de noix, de céréales, à l’exception du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais le serpent leur a dit que Dieu essayait de limiter leur pouvoir. Il a fourni le premier exemple rapporté comme étant une technique que le monde politique d’aujourd’hui appellerait « astuce » – dans lequel la vérité est tordue pour donner une impression erronée ou incomplète. L’astuce rend le réel irréel et l’irréel réel.


Le serpent parlant, « le plus rusé de tous les animaux des champs que l’Éternel Dieu avait faits » (Genèse 3: 1, LSG), mit son astuce dans l’injonc- tion de Dieu. Il exprima l’incrédulité au fait que Dieu ait pu ordonner à Adam et Ève de ne pas manger tous les fruits du jardin (un ordre qu’il connaissait n’être pas de Dieu). « Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? » (Genèse 3: 1, LSG, c’est les auteurs qui soulignent).


Ève répond : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » (Genèse 3: 2, 3, LSG).


Immédiatement le serpent contredit: « Vous ne mourrez point » (Genèse 3: 4, LSG)! Ève fut convaincue. L’astuce du joli serpent l’a non seulement convaincue à voir que le fruit « était précieux pour ouvrir l’intelligence », mais aussi qu’il était « agréable à la vue » (Genèse 3: 6, LSG). Depuis lors, les humains sont confrontés à une variété de « fruits » attrayants qui promettent beaucoup de choses – sagesse, paix, pouvoir, bonheur, santé, satisfaction, succès. Mais la promesse est vide; ce n’est pas vrai. Le véritable accomplis- sement ne vient que lorsque nous nous rendons compte que Dieu a la domi- nation totale sur tout et que notre droit de domination sur la terre n’est valable que dans la mesure où nous reconnaissons qu’Il est souverain sur tout.



Considérez ceci: Dans les sociétés démocratiques, le pouvoir politique est dit tirer sa légitimité du « peuple ». Ainsi, les dirigeants élus exercent le pouvoir au


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nom de ceux qu’ils représentent et sont, en définitive, responsables devant eux.


Dans quelle mesure est-ce une bonne analogie pour la responsabilité que Dieu nous a donnée sur la terre? En quoi cette idée de « domination déléguée » – d’être respon- sables devant Dieu pour nos actions – influence-t-elle la façon dont nous traitons les autres et les ressources de la planète?



  1.  La domination sur les autres (Relisez avec votre classe Psaume 8: 3-8 et Marc 10:35–45.)


Le psalmiste décrit clairement l’ordre établit par Dieu dans l’univers (Ps 8. 3-8). Le péché sape cet ordre et conduit les êtres humains à un comportement inapproprié. Un exemple de ceci peut être vu dans l’ambition mondaine de Jacques et Jean, les « fils du tonnerre ». Non contents de la domination que Dieu leur a donnée sur la nature, ils veulent la domination sur leurs semblables. Quant à l’avenir, ils demandent à Jésus: « Accorde-nous, Lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à Ta gauche, quand Tu seras dans Ta gloire. » (Marc 10:37, LSG). Ils ne demandaient pas cette position pour être des servi- teurs plus efficaces. Ils demandaient sans vergogne des places d’honneur et de prestige dans un royaume terrestre où ils espéraient voir Jésus régner.


Une fois de plus, Jésus a dû se demander si au moins un de Ses disciples avait écouté une seule parole de ce qu’Il leur avait dit. Les choses s’enflam- mèrent, bien sûr, quand les autres disciples apprirent de ce que Jacques et Jean avaient demandé.


Gentiment, mais franchement, Jésus leur dit qu’ils ne parlaient pas comme des disciples, mais plutôt comme les dirigeants du monde séculier. Cette demande était le genre de chose que Jésus dit être l’apanage des dirigeants politiciens et de hauts fonctionnaires, mais pas de Ses disciples. Selon Jésus, la grandeur ne vient pas de la puissance et de la domination sur les autres. Jacques et Jean ont encore à apprendre qu’Il ne voulait pas un royaume terrestre et les valeurs qui l’accompagnent. Il n’était pas intéressé par la gloire, la fortune et le pouvoir. Si Ses disciples voulaient vraiment être bons, ils devraient s’humilier comme des serviteurs et des esclaves. Jésus Lui-même, le Créateur de l’univers, n’est pas venu sur la terre pour être servi, mais pour servir (Marc 10: 42-45). C’était l’humilité qui L’a pris tout le chemin vers la croix.



Considérez ceci: Demandez à votre classe de nommer les gens, que ce soit des personnalités publiques ou non – qui présentent ce genre de « vraie grandeur » que Jésus a démontré. Quels sont les traits de caractère que ces gens partagent? Expliquez comment ce concept de « vraie grandeur » peut être lié au bon ou au mauvais exercice de la domination.



ÉTAPE 3—Appliquer


Activité: Dans l’activité suivante, vous allez présenter deux scénarios à votre classe qui illustrent comment les êtres humains se rapportent aux animaux. Utilisez-les comme un tremplin pour discuter et appliquer les grands principes


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retenus de la leçon de cette semaine.


  1.  Le « Bayside Pet Spa » en Floride est une station de luxe pour les chiens qui propose, entre autres, un service de « corps et âme » appelé le « paquet détente ultime ». Selon son site Web: « Cette journée au Spa comprend un massage de luxe, des orteils peints (le cas échéant), 30 minutes de massage, une thérapie d’arôme, un repas gastronomique et 2 activités correspondantes à leur personnalité. » (http://www.baysidepetspa.com).

  1.  Selon Ingrid Newkirk, co-directrice des agents de traitement éthique des animaux, « il n’y a aucune base rationnelle pour dire que l’être humain a  des droits spéciaux. Un rat est un cochon est un chien est un garçon. Ils sont tous des mammifères. » Elle ajoute: « Même si la recherche animale produi- sait un remède contre le sida, nous serions contre lui. » Michael Fox de la Société Américaine des Humains dit: « La vie d’une fourmi et la vie de mon enfant méritent un respect égal. » (http://njabr.com/education/general-back- ground-on-biomedical-research/animal-welfare-and-animal-rights ).


Questions à méditer:

Ê Les animaux domestiques peuvent apporter la joie, la compagnie, et la guérison émotionnelle, même pour les personnes. Mais comment ces deux scénarios soulignent-ils l’importance de maintenir une perspective biblique de notre place dans la création?


Ë À la lumière de ces deux scénarios, pourquoi l’enseignement biblique de la domination est-il si important?


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: Rappelez à votre classe que nous essayons d’ap- pliquer fidèlement les principes bibliques à notre vie quotidienne, parfois dans des situations difficiles. En tant que classe, explorez la différence entre le simple fait de parler de nos croyances et de les vivre fidèlement.


Activité: En fonction de la taille de votre classe, fractionnez-vous en petits groupes ou restez ensemble pour cette activité. Défiez les groupes (ou l’en- semble de la classe) à compléter un ou deux des exercices suivants:


  1.  Proposez cinq choses que chacun peut faire cette semaine pour être un meilleur intendant de l’environnement et des ressources que Dieu a confiées à nos soins.

  1.  Composez une courte lettre à l’éditeur du journal local qui suggère la façon dont la communauté peut mieux prendre soin de ses ressources naturelles.

  1.  Venez avec trois suggestions pour le pasteur ou le conseil de l’église pour insérer les principes bibliques de « domination » dans les priorités auprès de la communauté de votre église.


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* 9–15 Juillet



(page 22 de l’édition standard)


Justice et Miséricorde dans l’Ancien


Testament: 1e partie




Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine: Exode. 22:21–23, 23:2–9, Amos 8:4–7, Esa. 1:13–17, 58:1–14, Actes 20:35.


I


Verset à mémoriser: « Il fait droit aux  opprimés; Il donne du pain aux affamés; L’Éternel délivre les captifs; L’Éternel ouvre les yeux des aveugles; L’Éternel redresse ceux qui sont courbés; L’Éternel aime les justes. L’Éternel protège les étrangers, Il soutient l’orphelin et la veuve, Mais il renverse la voie des méchants. » (Psaume 146: 7-9, LSG).



l y a des années, par une froide journée à New York, un garçon de 10 ans, pieds nus et grelottant, regardait fixement par la fenêtre d’un maga- sin de chaussures. Une femme vint à l’enfant et lui demanda pourquoi


il observait si ardemment par la fenêtre. L’enfant dit qu’il avait demandé à Dieu de lui donner une paire de chaussures. La femme le prit par la main et entra au magasin. Elle demanda au gérant de lui donner six paires de chaussettes; elle demanda également une bassine d’eau et une serviette. Prenant l’enfant à l’arrière de la boutique, elle enleva ses haillons, lava ses pieds, et les essuya avec la serviette. Le gérant revint avec les chaussettes. La femme plaça une paire sur les pieds du garçon, puis lui acheta une paire de chaussures. Elle tapota sa tête et lui demanda s’il se sentait plus confor- table maintenant. Comme elle se retournait pour partir, l’enfant très surpris de son acte lui prit par la main et en pleurant, il lui demanda : « Êtes-vous la femme de Dieu? » www.inspirationalstories.com/1/198.html.


Ce petit garçon a dit une vérité sans se rendre compte. L’église de Dieu est Son épouse, Sa femme. Son caractère est exprimé dans le verset à mémoriser. En tant que membres de Son église transformée, nous devons refléter ce caractère. Si nous Lui appartenons vraiment, nous allons pas- sionnément prendre soin des pauvres et des nécessiteux et pouvoir à leurs besoins.



* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 16 Juillet.


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     Dimanche



10 Juillet



(page 23 de l’édition standard)


Miséricorde et justice: marque du peuple de Dieu


Depuis le commencement, la justice sociale constituait une très bonne partie des lois de Dieu et de Son idéal pour Son peuple. La justice sociale est l’intention initiale de Dieu pour la société humaine: un monde dans lequel les besoins de base sont satisfaits, où les gens prospèrent, et où règne la paix.


Lisez les versets suivants et résumez ce qu’ils disent à propos de la miséricorde et de la justice, ou ce qu’on appelle parfois la « justice sociale ». Exode. 22:21–23, 23:2–9, Lev. 19:10, Prov. 14:31, 29:7.









La miséricorde et la justice sont également mises en évidence dans les lois du sabbat données à l’ancien Israël. Dieu a décrit trois types  de sabbats.


Comment l’idée de miséricorde et de justice se reflète-t-elle dans chacun des sabbats? Exode. 20:8–10; 23:10, 11; Lev. 25:8–55.





  1.      Les instructions sur l’observation du sabbat du septième jour incluaient le fait de donner des chances égales à tout le monde pour se reposer, y compris les serviteurs, les animaux et les étrangers.

  1.   Tous les sept ans, l’année sabbatique était un temps pour l’annula- tion des dettes, pour prendre soin des pauvres, et pour libérer les esclaves. Dieu a ordonné à Son peuple d’inclure les animaux dans les bénéfices de l’année sabbatique (voir Lévitique 25: 6, 7).

  1.    L’année du jubilé venait à la cinquantième année, après sept années sabbatiques. Les propriétés qui avaient été vendues étaient retournées à leur propriétaires d’origine; les dettes étaient pardonnées; et les prison- niers et esclaves libérés. Le Jubilé était un égaliseur de la société, un redémarrage pour donner à chacun l’occasion de recommencer. « Cette sage mesure constituait une garantie contre les extrêmes de la richesse et de la pauvreté. » – Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 156. Ici, dans le tissu même de la société hébraïque, nous pouvons voir comment la justice et la miséricorde ont œuvré ensemble en faveur des

plus démunis dans la société.


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             LunDi



11 Juillet



(page 24 de l’édition standard)


Préoccupations universelles


Lisez Genèse 2: 1-3. Qu’est-ce que cela nous apprend sur l’universa- lité du sabbat?







Si nous observons vraiment le jour du sabbat, nous ne serons pas seulement satisfaits de notre propre repos (Ex. 23:12), rédemption (Deut. 5: 12-15), et ultime restauration dans la nouvelle terre (Ésaïe 66:22, 23). En effet, le septième jour, le sabbat, nous dit que Dieu est le créateur et le fournisseur du repos pour tous ceux qui vivent sur cette terre. L’universalité du repos du sabbat implique une com- munauté de nous tous, riches ou pauvres. La paternité commune de Dieu signifie l’égalité et le souci commun entre les êtres humains.


En outre, comme nous l’avons vu hier, le souci de justice sociale s’étend des sabbats hebdomadaires aux années sabbatiques et à l’année du jubilé. Les principes derrière les trois sabbats dépeints dans Lévitique 23 et 25 s’étendent aux chrétiens aussi. Le sabbat du septième jour pointera toujours vers la création, ainsi qu’à la croix et à la nouvelle terre. Il permettra de renforcer notre relation avec notre Créateur et Sauveur compatissant, en nous rapprochant ainsi de ceux qu’Il aime profondément – ceux qui sont dans des besoins extrêmes, qui sont pauvres ou qui souffrent.




Veuillez noter, cependant, que l’année sabbatique et l’année du jubilé illustrent les principes éternels, mais cela ne signifie pas que nous devions littéralement observer ces fêtes maintenant. Ce n’est pas le cas. Contrairement au sabbat du septième jour qui a été institué à la création dans un monde pré-chute, les autres sabbats font partie des rituels qui étaient une « ombre des choses à venir » (Colossiens 2:16, 17), poin- tant vers le ministère et le sacrifice de Jésus et s’achevant ensuite par Sa mort sur la croix. En outre, ces cérémonies sabbatiques soulignent un principe en ce qui concerne la façon dont nous devrions traiter les autres, en particulier ceux dans le besoin. En tant que peuple racheté, Israël avait l’obligation d’être une lumière pour le monde, faisant preuve de miséricorde de Dieu envers les autres sans partialité. C’est avec actions de grâces qu’ils devaient représenter le caractère de Dieu à ceux qui ne le connaissent pas.



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12 Juillet



(page 25 de l’édition standard)


Voix prophétique: première partie


« Ouvre ta bouche pour le muet, Pour la cause de tous les délais- sés. Ouvre ta bouche, juge avec justice, Et défends le malheureux et l’indigent. » (Prov. 31:8, 9, LSG).


Comment prenons-nous ces principes en les appliquant à notre temps?








Jusqu’à présent, cette semaine, nous avons noté que Dieu veut que Son peuple exprime Ses caractéristiques de miséricorde et de justice comme partie intégrante de son comportement idéal. Les prophètes hébreux parlaient souvent au nom des nécessiteux, appelant le peuple de Dieu à la repentance pour avoir déformé Sa préoccupation pour les marginalisés et les opprimés. En fait, Dieu assimile le comportement altruiste rédempteur à la vraie adoration.


Lisez Ésaïe 1: 13-17. Qu’est-ce que cette déclaration dit au sujet de la définition que Dieu donne du vrai culte? Comment pouvons-nous prendre ce qui est dit ici, dans ce contexte immédiat, et l’appliquer à nous-mêmes aujourd’hui? C’est-à-dire, qu’est-ce que ces versets devraient nous dire maintenant?








Bien que, bien sûr, beaucoup de prophètes de l’Ancien Testament aient parlé des événements futurs au-delà de leur vie, ils ont égale- ment mis l’accent sur la réforme spirituelle et morale, et sur le service désintéressé au quotidien. La voix prophétique des serviteurs de Dieu sonnait plus fort quand Son peuple faisait des efforts extravagants pour adorer mais en ne reflétant pas la compassion de Dieu pour la souffrance de ceux qui étaient autour d’eux. On ne peut imaginer un mauvais et pire témoin que celui qui est trop occupé à « adorer » Dieu qu’il ne dispose plus du temps pour aider ceux qui sont dans le besoin. Ceux qui servent le Seigneur par leur ministère pour les besoins des autres ne révèlent-ils pas une forme de « culte »?


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13 Juillet



(page 26 of Standard Edition)


Voix prophétique: deuxième partie


Ésaïe 58 fournit un  message prophétique spécial  de réprimande et d’espoir pour le peuple de Dieu au temps d’Ésaïe et pour nous aujourd’hui.


Après avoir annoncé qu’Il est en colère contre  Son peuple (voir Esa. 58: 1), quelle description Dieu fait-Il de ceux à qui Il s’adresse? Lisez Ésaïe 58: 2.





Bien que nous ne connaissions pas le « ton de la voix » exactement exprimé ici, c’est clair que le Seigneur condamne leurs spectacles extérieurs de piété et de foi parce qu’Il sait comment tout cela est  faux. La Bible Ostervald Revisée traduit ainsi: « Car, jour après jour, ils Me cherchent et ils veulent connaitre Mes voies, comme une nation qui aurait pratiqué la justice et n’aurait pas abandonné la  loi de son Dieu ; ils Me demandent des jugements justes, ils veulent s’approcher de Dieu » (Ésaïe 58: 2, OR).


Lisez Ésaïe 58: 3-14. Qu’est-ce que le Seigneur dit de plus sur ce qui ne va pas avec leurs formes religieuses (dans ce cas de jeûne)? Quel est le plus grand problème ici?




Remarquez ici quelque chose de crucial: si souvent, le culte peut être auto-centré: Seigneur, fais ceci et cela pour moi. Et, bien sûr, il    y a un temps et un lieu pour chercher le Seigneur pour nos besoins personnels. Mais ce que le Seigneur dit ici est que la vraie adoration comprend le fait de tendre la main à « l’affamé », à « l’affligé » et  aux « pauvres ». Mais le plus étonnant est que ce ministère aux autres bénit non seulement les destinataires, mais aussi ceux qui donnent de l’aide. Lisez ce que disent les textes à propos de ce qui arrive à ceux qui sortent et aident ceux qui sont dans le besoin. Dans le ministère aux autres, en donnant à d’autres, nous sommes bénis nous-mêmes. Qui n’a pas, à un certain point, connu dans une certaine mesure la réalité de ces promesses de Dieu? Qui n’a pas vu la joie, la satisfaction et l’espoir venir à ceux qui aident ceux qui ne peuvent pas se prendre en charge? Il est difficile d’imaginer une meilleure façon de refléter le caractère de Christ dans le monde à part cela.



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              JeuDi 14 Juillet



Une force pour le bien



(page 27 de l’édition standard)


Avoir la vérité, c’est merveilleux, mais cela ne suffit pas. Dans Ésaïe 58, le peuple de Dieu était passionné par les formes religieuses et les pratiques mais faible dans l’application de leur foi de manière pratique. Dieu appelle Son église aujourd’hui à être une force pour le bien, en écho à l’appel des prophètes de l’Ancien Testament à démon- trer la vérité de Son caractère.


Lisez les textes suivants. Comment pouvons-nous, en tant qu’église  locale et mondiale, chercher à faire ce que nous avons été appelés par Dieu à faire dans ce domaine?


Ps. 82:3                                                                                  





Esa. 1:17                                                                                 





Une église urbaine se trouve dans une communauté en proie à la violence armée. En 2011, la voix prophétique claire de son pasteur retentit pendant un congrès du ministère urbain dans une grande ville. Voici l’échantillon des pensées de son discours: « Les chrétiens doivent arrêter l’avancée de la mort! » Se référant à l’histoire biblique de Jésus arrêtant le cortège funèbre du fils de la veuve de Naïn (Luc 7: 11-17), il expliqua comment l’église ne pouvait pas rester les bras croisés alors que la violence de rue escalade dans sa communauté. Il demanda à son auditoire : « Sommes-nous tout simplement une église qui se lève pour faire des éloges? N’est-ce pas pour demander à Dieu: pourquoi permets-Tu la souffrance? Dieu Lui-même dit: pourquoi permettez-vous la souffrance? »


Cette église est également très active dans le développement commu- nautaire. Depuis sept ans, la chorale de l’église est allée dans les rues     de leur communauté. Ils ont chanté, distribué des dépliants et offert des services de l’église à ceux qui avaient des besoins. À partir de ce contact avec leur communauté, l’église a aidé dans leur quartier de nombreuses façons qui ont bénéficié grandement à ceux dans le besoin. À travers divers et nombreux programmes, l’église a fait une grande différence dans la communauté.




Cette église est un exemple des nombreuses façons que nous, en tant que corps de l’église, pouvons être une force dans le ministère et la guérison dans nos communautés.


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     VenDreDi



15 Juillet



(page 28 de l’édition standard)


Réflexion avancée: Lisez Ellen  G. White: « La loi proclamée  au Sinaï », pp. 263-266; « Les soins des pauvres », pp. 490-596, dans Patriarches et prophètes.



Les concepts de justice et de miséricorde sont présents tout au long de l’Ancien Testament. Voyez par exemple Deutéronome 24: 10-22. Voyez les instructions spécifiques données dans ces cas. Nous pouvons voir, très clairement, la préoccupation du Seigneur pour les pauvres, pour les travailleurs, pour ceux qui se sont endettés. Cette préoccupa- tion est exprimée, non dans un langage abstrait et général sur les soins pour les moins fortunés, mais plutôt, du moins ici, cela est également exprimé dans des instructions pratiques sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire dans des cas spécifiques, comme dans le cas d’une personne endettée ou d’un travailleur pauvre. Ces concepts étaient trop importants pour être laissés totalement aux notions personnelles de ce que sont la justice et la bienveillance. Remarquez aussi comment le Seigneur leur a rappelé l’endroit où ils avaient été autrefois, quand ils étaient certainement parmi les infortunés. « Tu te souviendras que tu as été esclave dans le pays d’Égypte; c’est pourquoi je te donne ces com- mandements à mettre en pratique ». (Deut. 24:22, LSG). En tant que chrétiens, nous devons, indépendamment de notre situation financière, nous souvenir toujours de la grâce et de la faveur imméritée que Dieu nous a accordées. Ainsi, nous devons, avec la richesse et la plénitude que nous avons en Christ (Eph. 3:19, Col. 2 :10), être prêts à servir et à aider ceux qui ont besoin de notre service et de notre aide.


Discussion:


Ê Comment la déclaration du quatrième commandement que les travailleurs devraient se reposer le sabbat aide à révéler l’idée d’égalité de tous les hommes devant le Seigneur? Comment cela devrait-il aussi nous aider à comprendre en général comment nous devrions traiter avec justice ceux qui travaillent pour nous, ou ceux qui sont du moins, dans une certaine mesure, sous notre autorité? Aussi, comment l’universalité de ce que Christ a fait sur la croix révèle-t-elle beaucoup plus fortement l’égalité de tous les êtres humains devant Dieu?


Ë « Quand l’esprit de Christ devient notre esprit, et Son œuvre notre œuvre, nous serons en mesure d’observer le jeûne décrit par le prophète Ésaïe: « Voici le jeûne auquel je prends plaisir: détache les chaines de la méchanceté, dénoue les liens de la servi- tude, renvoie libres les opprimés, Et que l’on rompe toute espèce de joug [Esa. 58: 6]. Découvrez les besoins des pauvres et des indi- gents et ensuite, avec amour et tendresse, insufflez-leur le courage, l’espoir et la confiance en partageant avec eux les bonnes choses que Dieu vous a données. » – Ellen G. White, in Pacific Union Recorder, July 21, 1904. Comment faisons-nous cela, c’est-à-dire, comment partageons-nous ce que nous avons reçu en Christ, mais en le faisant de façon tangible qui puisse vraiment aider ceux qui sont dans le besoin?


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Histoire


Rejeté mais déterminé: 3e partie


Par Isaiah Malek Garang, Soudan du Sud


La nuit avant mon baptême, je fis un rêve. Je me voyais debout sur une terre qui était propre et lumineuse. Je levai les yeux et vit une échelle allant de la terre vers le ciel. Les gens couraient dans toutes les direc- tions et gravissaient les escaliers. Ils chantaient : « Nous ne pouvons pas arrêter de suivre Jésus, car nous marchons vers le ciel. » L’échelle était pleine de gens qui chantaient cette chanson. Ensuite, je me voyais esca- lader l’échelle. Je me réveillai brusquement et me redressai, me deman- dant si je suis encore en vie. Puis je me suis agenouillé pour remercier Dieu pour la belle leçon et le courage qu’Il m’avait donnés.


Je fus baptisé dans une rivière près de la maison du pasteur. Peu de temps après, on m’invita à travailler comme volontaire avec la mission globale. J’appréciais ce travail pendant trois mois, mais je me suis aperçu que je devais revenir voir ma femme et les petits groupes que j’avais laissés. J’informai mon chef d’équipe de ma décision et exprimai l’espoir que Dieu amènerait ces nouveaux croyants à l’église comme Il l’avait fait pour moi.


Je rentrai chez moi et visitai les huit groupes qui se réunissaient dans mon ancien quartier pastoral. Ils continuaient le culte le sabbat et étaient impatients d’entendre ce que j’avais appris pendant mon absence. La plupart d’entre eux acceptèrent le message adventiste et furent baptisés. Ma femme fut l’un des premiers à être baptisés.


Combien je suis heureux de l’avoir avec moi dans ce nouveau minis- tère. Même le prêtre qui était radié avec moi plusieurs mois plus tôt prit sa décision et demanda à adhérer à l’Église Adventiste du Septième Jour. À la suite de ma radiation de mon ancienne église, aujourd’hui, nous avons environ 355 membres dans 13 églises adventistes, des groupes et des petits groupes de ma région du Soudan du Sud. Je sers les personnes mêmes


que je servais en tant que prêtre dans mon ancienne église.


Notre œuvre n’est pas facile. Certaines de nos églises furent démolies au cours de la nuit, avec seulement des tas d’immondices laissés à leur place. Mais même ces reculs furent une bénédiction, parce que nous reconstrui- sons simplement et invitons les destructeurs à se joindre à nous pour le culte. Il est difficile de faire des incursions dans de nouvelles régions, mais nous travaillons dur, et Dieu bénit.


Nous vous remercions de votre partenariat avec nous dans le Soudan du Sud, pour accomplir l’œuvre que Dieu a pour nous ici.



Isaiah Malek Garang sert maintenant dans le Grand Champ Équatorial comme secré- taire adjoint de l’Association Pastorale, et en tant que directeur adjoint aux ministères de la famille et au département de l’École du Sabbat et des Ministères personnels.



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Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site web: www.AdventistMission.org



comment aires pour les moniteurs





La leçon en bref



Texte clé: Ésaïe 1:13–17


Objectifs:

Savoir: Reconnaitre l’importance aux yeux de Dieu des soins appro- priés aux personnes en marge de la société: les pauvres, les orphelins, les veuves, les immigrants.


Ressentir: Exprimer la sympathie envers ceux qui sont aux prises avec des circonstances difficiles dans la communauté.


Agir: Éprouver la compassion de Christ envers ceux qui en ont besoin, non seulement en paroles aimables, mais aussi en soins pratiques.


Plan d’apprentissage:

  1. Savoir: Pour l’un de ces plus petits

A Pourquoi y a-t-il tant de références aux pauvres et aux indigents dans les Écritures?


B Notre objectif majeur ne devrait-il pas être de hâter l’avènement de Christ, où toute injustice prendra fin? N’est-il pas mieux de passer notre temps à la prédication de l’évangile, plutôt que de planifier et de travailler


pour les pauvres et les marginalisés? Quelle est votre opinion? Expliquez.



  1. Ressentir: Plus de bonheur

A Dans Actes 20:35, Paul dit que nous devons aider les faibles, et il ajoute en citant Jésus: « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » En quoi sommes-nous plus heureux? Décrivez vos sentiments quand vous


aidez quelqu’un qui est moins heureux que vous.



III. Agir: Dans la mesure où vous avez fait cela . . .

A Jésus a dit que lorsque nous aidons ceux qui sont pauvres et mal- heureux, nous sommes en train de L’aider Lui-même (Matt. 25:40). Que pensez-vous de ce qui se passerait si cette semaine, en voyant quelqu’un


dans le besoin, vous considérez cette personne comme Jésus?


B Cherchez l’opportunité de service dans lequel vous pouvez fournir régulièrement une aide pratique à quelqu’un qui souffre dans votre com- munauté.



Résumé: Cela n’a jamais été l’intention de Dieu que les êtres humains souffrent


– qu’il y ait la pauvreté, la solitude, la douleur, le brisement. Mais face à cette réalité, Il a fait appel à nous – Ses disciples – pour prendre soin de ceux qui sont marginalisés.



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Développement


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Ésaïe 1:17


Concept clé de croissance spirituelle: Dieu a une place spéciale dans Son cœur pour les parias et les pauvres. Il appelle Ses disciples à mettre dans leurs priorités les soins pour ces personnes.


Pour les moniteurs: Dans le livre d’Ésaïe, les péchés mentionnés à maintes reprises sont la maltraitance des veuves, des orphelins, des immi- grants et des pauvres. Bien sûr, Ésaïe parle aussi de péchés personnels relatifs à la morale, mais la tentation pour nous en tant que chrétiens est de se concentrer uniquement sur ces péchés et d’ignorer les systèmes qui sont en place et qui marginalisent et discriminent. Profitez de l’occasion de cette semaine pour explorer avec votre classe pourquoi les questions de justice sociale doivent être importantes pour nous en tant que disciples de Christ.



Discussion d’ouverture: En 1909, Ferdinand et Ana Stahl sont allés en mission dans les Andes péruviennes. Tout comme beaucoup d’autres mission- naires adventistes du septième jour, ils ont commencé en essayant la méthode classique de la vente de livres en porte à porte. Le seul problème était qu’ils avaient affaire à une population autochtone avec 95% vivant dans l’ignorance et la pauvreté, maintenue dans cet état par une aristocratie religieuse et politique. La plupart des gens ne savaient pas lire les livres que les Stahl offraient.


Donc, ils ont changé leur approche. Ils ont commencé des cliniques, des marchés, des chapelles, et la première école mixte dans la région. Ils ont aidé à faire tomber les barrières raciales, religieuses et sociales. Bientôt, il y avait environ deux cents écoles qui parsemaient le lac Titicaca, avec des milliers d’élèves inscrits.


L’héritage des Stahl fut profond. Beaucoup de politiciens non-adventistes, des chefs religieux et des éducateurs, reconnaissent l’impact social énorme réalisé par ces missionnaires adventistes du septième jour. « Face à la grave injustice, la souffrance et l’oppression », écrit le théologien péruvien Gustavo Gutierrez, « les Stahl s’identifiaient aux plus pauvres des pauvres et ils ont incarné l’évangile d’une manière qui a profondément affecté la vie spirituelle, sociale, économique et politique des hauts plateaux péruviens. » (http://lasierra.edu/campus-services/centers/stahl-center/history).



Considérez ceci: Discutez avec votre classe dans quelle mesure les Adventistes du septième jour doivent être impliqués dans les questions de justice sociale.





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ÉTAPE 2—Explorer


Pour les moniteurs: Beaucoup de gens pensent que le christianisme consiste juste à amener les gens au ciel. Bien que cela soit au centre de la bonne nouvelle, ce n’est pas toute l’histoire. Profitez de l’occasion pour aider votre classe à découvrir combien l’enseignement de Jésus et l’Écri- ture en général, est consacré à notre responsabilité de prendre soin des pauvres et des marginalisés.

Encouragez votre classe à voir que le christianisme est plus qu’une simple formule de salut futur. C’est aussi un appel à manifester l’amour transformateur de Dieu maintenant grâce à la responsabilité sociale envers les pauvres et les parias de nos communautés.


Commentaire biblique


  1. Rituel vide (Revoyez avec votre classe Ésaïe 1: 11-17 et Jérémie 6:13–15.)

Les prophètes de l’Ancien Testament, tels qu’Ésaïe, ont parlé avec passion et colère à propos de l’injustice sociale. Mais leur préoccupation n’était pas seu- lement que le supposé peuple de Dieu maltraitait, ou, au mieux, négligeait les orphelins, les veuves et les immigrants. Ils étaient particulièrement bouleversés que les gens fassent étalage d’une religiosité bidon, d’un rituel vide, et de l’hy- pocrisie spirituelle. Il est assez mauvais de maltraiter les plus vulnérables, mais le faire au nom de la religion est doublement pire.


Ceci est un thème courant tout au long de la Bible. Jérémie était en colère que même les supposés prophètes et prêtres de Dieu – ceux de qui on attendait un niveau de comportement plus élevé – soient « avides de gain » et trompeurs (Jer. 6:13). Mais ce qui est encore plus pénible pour Jérémie était qu’ils ne manifestent aucun embarras à propos de leur comportement: « ils commettent des abomi- nations; Ils ne rougissent pas, ils ne connaissent pas la honte » (Jer. 6:15, LSG).


Ésaïe illustre un Dieu qui souffre de voir le rituel religieux vide: « Qu’ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices? dit l’Éternel. Je suis rassasié des holo- caustes … Cessez d’apporter de vaines offrandes: J’ai en horreur l’encens, Les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées; Je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes; Elles Me sont à charge; Je suis las de les supporter. » (Esa 1: 11-14. LSG). Amos fait écho de ce thème. « Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis sentir vos assemblées. » (Amos 5:21, LSG).


Dans Ésaïe 58, nous apprenons que Dieu souffrait du jeûne soi-disant pieux. Le jeûne auquel Il était intéressé était de:


  1. Délier les chaines de l’injustice (Esa. 58: 6).

  1. Libérer l’opprimé (Esa. 58: 6).

  1. Nourrir les affamés (Esa. 58: 7).

  1. Loger les sans-abris (Esa. 58: 7).

  1. Vêtir ceux qui sont nus (Esa. 58: 7).

Les preuves suggèrent qu’Ésaïe faisait partie de l’aristocratie juive. Il avait des amis bien connectés et l’accès au palais royal. Mais il était plus soucieux des per-


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comment aires pour les moniteurs






sonnes en marge – les détenus, les immigrants, les orphelins, les veuves, les pauvres.


« Apprenez à faire le bien », tonne-t-il. « Recherchez la justice, reprenez l’oppresseur; défendez l’orphelin, défendez la veuve. » (Esa. 1:17).


Plusieurs centaines d’années plus tard, Jésus a continué à dépouiller le placage pieux de la religiosité de ceux qui ignoraient l’injustice sociale. « Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites! », dit-Il. « Vous payez la dime de la menthe, de l’aneth et du cumin » (Matt. 23:23, LSG). Les Pharisiens étaient stricts sur la lettre de la loi. Ils donnaient la dime de tous les produits de leurs jardins, sans doute même les brins de persil. Mais, ajoute Jésus, « vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses ». Pour arriver à Son point culminant, Jésus ajouta: « Conducteurs aveugles! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau. » (Matt. 23:24, LSG).



Considérez ceci: À maintes reprises, les prophètes de l’Ancien Testament ont parlé au nom des orphelins, des veuves, des immigrants et des autres membres vulnérables de la société. Pourquoi pensez-vous que Dieu soit si préoccupé spé- cifiquement avec ces groupes de personnes? Comment l’agenda de votre église locale est-il concerné par les besoins de ces personnes?



n Jésus a accusé les chefs religieux de tendre des moucherons tout en avalant des chameaux. Pouvez-vous suggérer des domaines dans lesquels nous pour- rions être tentés de faire la même chose aujourd’hui?


ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Certains Adventistes du septième jour deviennent nerveux quand les questions sociales sont discutées. Ils estiment que cela est en quelque sorte, moins important que l’appel « spirituel » que nous avons en ce qui concerne le salut « des âmes. » Ils admettent l’importance des choses telles que la santé et l’œuvre médicale, mais ils voient ces choses surtout comme une

« porte d’entrée » pour l’évangile. Saisissez l’occasion pour explorer ces ques- tions à la lumière du conseil biblique de la leçon de cette semaine. Assurez- vous d’orienter la classe à ne pas partager seulement des opinions person- nelles, mais à soutenir aussi leurs suggestions avec les références bibliques.


Questions à méditer:


Ê Invitez la classe à discuter de cette déclaration: « Pourvoir aux besoins physiques des gens n’est pas seulement la préparation de la voie à l’évangile; c’est aussi une partie essentielle de l’évangile. »






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Ë Les Adventistes du septième jour rejettent la séparation platonicienne du corps humain de l’âme. Quelles implications cela devrait-il avoir sur la façon dont nous nous rapportons aux besoins physiques et spirituels des gens? Quelle connexion établissez-vous entre notre vision holistique de la nature humaine et notre éducation étendue sur le plan médical, la liberté religieuse et l’œuvre humanitaire?





ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: Encouragez les membres à réfléchir aux activi- tés des personnes religieuses d’aujourd’hui qui peuvent attrister Dieu. Réservez du temps à la fin de l’activité pour mettre l’accent sur le positif

– le type d’attitude qui plait à Dieu.


Activité: En préparation à cette activité, imprimez le texte suivant sur du papier et remettez à chaque membre du groupe:



« Je suis rassasié de                     Cessez d’apporter ! J’ai en horreur vos            Je ne puis voir vos . Mon âme hait vos


              et vos  Je suis las de les supporter. »



Si vous n’avez pas accès à un ordinateur et à une imprimante, vous pouvez écrire ce texte modifié sur un tableau noir ou blanc ou sur un grand mor- ceau de carton ou de papier ou tout simplement discuter.



Étape 1. Lisez avec la classe Ésaïe 1: 11-14.


Étape 2. Invitez la classe à considérer ce que Dieu pourrait dire aujourd’hui sur ce thème.


Étape 3. En fonction de la taille de la classe et des matériaux que vous avez, vous pouvez:


  1.      Donner une feuille de papier à chaque personne à remplir les vides.

  1.       Diviser la classe en petits groupes pour remplir les vides ensemble.

  1.    Discuter des possibilités des vides avec toute la classe en utilisant une planche ou une feuille de carton.

Étape 4. Venez ensemble en tant qu’une classe pour discuter des diffé- rentes réponses que les gens ont données.


Étape 5: Laissez le temps à la fin pour conclure sur une note positive en discutant du type d’attitude qui plairait à Dieu aujourd’hui.  43



*16–22 Juillet



(page 30 de l’édition standard)


Justice et Miséricorde dans l’Ancien


Testament: 2e partie




Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine: Ez. 37:1–14; Eph. 2:10;  Ez. 47:1–8; Matt. 5:16; Apo. 22:1, 2; Esa. 61:1–11.


U


Verset à mémoriser: « Tout être vivant qui se meut vivra partout où le torrent coulera, et il y aura une grande quantité de poissons; car là où cette eau arrivera, les eaux deviendront saines, et tout vivra partout où parviendra le torrent » (Ézéchiel 47: 9, LSG).



ne zone environnante qui avait fleuri dans les années 1950 et au début des années 1960 était devenue comme une zone de guerre dans les années 1960 et au début des années 1970. La majorité des


familles avaient quitté les lieux, laissant derrière elles une trainée d’aban- dons, immeubles délabrés et en ruines. Les entreprises déménagèrent et les drogues et le crime prirent place et le quartier devint très indésirable.


En 1986, une famille chrétienne quitta sa maison confortable dans la banlieue et déménagea dans cette communauté urbaine déprimée. Un pas- teur d’une autre ville se joignit à eux. Ils reconstruisirent deux bâtiments incendiés et en firent leurs maisons. Les deux familles passèrent du temps dans les rues, rencontrant des groupes communautaires et se mêlant avec ceux qui étaient restés dans la zone. Ces deux familles furent les catalyseurs que Dieu a utilisés pour commencer une église qui a amené la guérison et la transformation de cette communauté morte. Leur œuvre et leur impact se poursuit aujourd’hui, après y avoir fait une grande différence dans de nombreuses vies.


Dieu a quelque chose à dire sur le rôle de Son église dans des situations « désespérées » de ce genre. La leçon de cette semaine continue d’« écouter » l’écho de la voix prophétique de l’Ancien Testament qui interpelle le peuple de Dieu à révéler Son caractère de bienveillance au monde.


* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 23 Juillet.


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    Dimanche



Vivre en Christ



17 Juillet



(page 31 de l’édition standard)


La grâce de Dieu qui apporte le renouveau à ceux  qui sont morts dans la transgression et le péché est révélée de façon imagée dans Ézéchiel 37. Dans une vision, le prophète Ézéchiel est transporté par l’Esprit dans une vallée remplie d’ossements des morts, secs, et épars. Ces os représentent l’ensemble de la maison d’Israël. Dieu demande: « Fils de l’homme, ces os pourront-ils revivre? » (Ez. 37: 3). La réponse à cette question se déroule quand le prophète prophétise sur les os.


Lisez Ézéchiel 37: 1-14. Qu’est-ce que Dieu va faire pour Son peuple?





Les résultats du message délivré aux ossements desséchés sont (1) qu’ils « se tinrent sur leurs pieds: c’était une armée nombreuse, très nombreuse » (Ézéchiel 37:10, LSG); (2) Dieu installera Son peuple  dans son propre pays (Ézéchiel 37:14); (3) et ils sauront que c’était Dieu qui l’a fait (Ez. 37:14).


Mais, être ressuscité ne suffit pas. Le peuple de Dieu est ravivé pour une mission, un but. Israël devait être une lumière pour les nations.


Lisez Éphésiens 2:10. Pourquoi sommes-nous rendus à la vie spirituel- lement – recréés en Christ?




« Notre acceptation par Dieu n’est sûre que par Son Fils bien-aimé, et les bonnes œuvres ne sont que le résultat de l’action de Son pardon des péchés avec amour. Les bonnes œuvres ne nous accordent aucun crédit, et nous n’avons rien qui nous soit accordé à cause de nos bonnes œuvres, par lesquelles nous pouvons prétendre avoir contribué pour le salut de nos âmes. Le salut est un don gratuit de Dieu pour le croyant, cela lui est donné pour l’amour de Christ seul. L’âme troublée peut trouver la paix par la foi en Christ, et sa paix est en proportion de sa foi et de sa confiance. Personne ne peut présenter ses bonnes œuvres comme un plaidoyer pour le salut de son âme.


Mais les bonnes œuvres sont-elles sans valeur réelle? Le pécheur qui commet impunément le péché tous les jours, est-il considéré par Dieu avec la même faveur que celui qui, par la foi en Christ, essaie de travailler avec inté- grité? L’Écriture répond :


« Nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous marchions en elles ».


Dans Son arrangement divin, par Sa grâce imméritée, le Seigneur a ordonné que les bonnes œuvres soient récompensées. Nous sommes acceptés par les seuls mérites de Christ; et les actes de miséricorde et de charité que nous effec- tuons, sont les fruits de la foi. » – Ellen G. White, Selected Messages, book 3, pp. 199, 200.


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18 Juillet



Une rivière qui coule



(page 32 de l’édition standard)



Lisez Ézéchiel 47: 1-8. Qu’est-ce qui se passe avec le temple qu’Ézé- chiel a vu en vision?





Du temple semble avoir jailli une fuite d’eau. Vous pouvez vous demander, est-ce un tuyau rompu? Dans ce cas, la fuite était une bonne chose. Cette fuite d’eau du temple allait « vers l’orient ». À l’Est de Jérusalem se trouve la mer salée (également connue sous le nom de Mer Morte), l’eau la plus basse de toute la terre. Entre Jérusalem et   la Mer Morte, il y a environ 34 km de la partie désertique du pays, qui comprend la plaine, également connue comme la dépression du Jourdain et la Mer Morte. Cette mer elle-même est tellement salée que rien ne peut y vivre.


Toutefois, quand l’eau du temple y parvient, les eaux mortes de la mer sont « guéries ». Cela peut être compris symboliquement comme l’église de Dieu, le temple (1 Pierre 2: 4, 5), tendant la main et étant une source de santé et de guérison à ceux qui sont morts dans leurs  offenses et dans le péché.


Lisez Matthieu 5:16. Qu’est-ce que Jésus est en train de nous dire ici en ce qui concerne la façon dont nous devons Le représenter dans le monde?





Le fleuve Zambèze en Zambie, en Afrique, commence comme un ruisseau peu profond qui prend sa source sous un arbre. Lorsqu’il coule vers les chutes de Victoria, il se développe d’un ruisseau (la taille des chevilles) à la taille des genoux, puis à une rivière qui est assez pro- fonde pour la nage.


De même, bien que petite au début, la rivière du temple a augmenté dans l’élan et l’impact, et est devenue une rivière « si profonde qu’il fallait y nager » (Ez. 47: 5, LSG).


L’influence de la guérison de votre église peut commencer petite, mais elle peut croitre jusqu’à ce qu’elle transforme votre communauté!


« Notre œuvre m’a été présentée petite à son début, très petite, un ruis-




seau. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 7, p. 171.


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19 Juillet



L’église: une source de vie



(page 33 de l’édition standard)


« Tout être vivant qui se meut vivra partout où le torrent cou- lera, et il y aura une grande quantité de poissons; car là où cette eau arrivera, les eaux deviendront saines, et tout vivra partout où parviendra le torrent » (Ez. 47:9, LSG).



La prophétie d’Ézéchiel montre que là où jaillit la rivière provenant de l’Église de Dieu, il y a la vie. Ézéchiel 47:10 ajoute à la grande surprise de tout cela. Quel étrange spectacle: les rives d’une source  d’eau connue comme étant sans poissons parce que rien ne peut y vivre deviennent soudainement un endroit où les pêcheurs jettent leurs filets parce que de nombreux poissons y sont pris.


Toute la question est que, grâce à la puissance de Dieu à l’œuvre au sein de Son peuple, la vie peut exister là où elle n’était pas.


« Là où Dieu est à l’œuvre, il n’y a aucune situation désespérée, aucun groupe de personnes qui soit au-delà de la rédemption, pas d’hé- ritage d’un passé malheureux qui puisse nous condamner à un avenir livré au désespoir. » – The Interpreter’s Bible, (Nashville: Abingdon Press, 1956), vol. 6, p. 328.


La merveilleuse grâce de Dieu fait des choses incroyables pour tous ceux qui l’acceptent. Là encore, nous avons le message de l’Évangile. Dieu, à travers nous, peut donner de l’espoir à ceux qui sont découra- gés, abattus, asséchés et mourants, à la fois spirituellement et physi- quement.


Comparez Ézéchiel 47:12 avec Apocalypse 22: 1, 2. Qu’est-ce que  ces deux passages vous disent sur le destin ultime de ceux qui sont guéris et rendus à la vie par Jésus à travers Son église?





Un jour, le peuple de Dieu – y compris les membres de la commu- nauté que Dieu a guéris et rendus à la vie par le service désintéressé de l’église – sera dans la nouvelle terre, où il y a une autre rivière, celle qui sort du trône de Dieu. Il n’y aura pas de déserts, ni de séche- resse, ou de mort.




Pendant que nous attendons cette réalité bénie  – Dieu veut que Ses églises soient des endroits d’où jaillissent la guérison et la vie     en abondance pour la communauté. Il veut œuvrer par nous pour revitaliser et transformer les déserts, les dépressions, et la mer morte dans notre pays, en leur apportant la vie en abondance en Jésus (Jean 10:10), c’est le message holistique adventiste en un mot.


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20 Juillet



Promesses du Jubilé



(page 34 de l’édition standard)


L’Ancien Testament est parsemé de l’idée que ceux qui sont bénis maté- riellement et spirituellement doivent tendre la main à ceux qui ne le sont pas.


Lisez Ésaïe 61: 1-11. Que dit Dieu à Son peuple ici, et comment pou- vons-nous appliquer ce qui est dit ici à nous-mêmes et à notre appel devant le Seigneur? Voir aussi Luc 4:18.







Ésaïe 61 commence avec une déclaration que l’Esprit du Seigneur travaille à travers l’Oint pour prêcher la bonne nouvelle aux pauvres, en pansant les cœurs meurtris, en annonçant la liberté aux captifs et la libé- ration de ceux qui sont dans le cachot du désespoir (Esa 61: 1). Tous les éléments de cette promesse ont leur accomplissement dans « l’année de grâce du Seigneur ». « L’année de grâce du Seigneur » est une référence à l’année du jubilé, que nous avons déjà vue comme étant remplie des implications pour la nécessité de se mettre au service des besoins des pauvres.


Ainsi, les personnes en deuil qui sont consolées, ceux en deuil dans Sion qui ont été soulagés, ceux qui reçoivent « un diadème au lieu des cendres » et « l’huile de joie au lieu du deuil », et ceux qui portent « un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu » (Esa 61: 3 LSG) sont ceux-là mêmes qui vont reconstruire les anciennes ruines et restaurer les lieux longtemps dévastés. Ceux qui sont bénis par le jubilé messianique deviennent les transformateurs de la société, en renouvelant les villes  en ruines (Esa. 61: 4). Les serviteurs de Dieu sont appelés prêtres et ministres et sont pris en charge par la richesse des nations d’alentour (Es. 61: 5, 6).


Les images que nous trouvons dans Ésaïe 61 à propos de l’Oint de Dieu transformant les peuples environnants grâce à la prospérité de ceux qui sont en alliance avec Lui (Ésaïe 61: 8, 9) s’appliquent à ceux qui, de nos jours, ont été appelés à être prêtres et ministres dans les commu- nautés dans le monde entier. La même influence transformatrice de cette prophétie ne devrait-elle pas se faire sentir lorsque nous trouvons notre plaisir dans le Seigneur, nous réjouissant de notre Dieu, et nous tenant debout en vêtements du salut et de justice au sein de notre communauté (Esa. 61:10, 11)?







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21 Juillet



(page 35 de l’édition standard)


L’église – un agent de changement


Lisez Michée 6. Qu’est-ce que le Seigneur dénonce ici?





Michée rejoint les autres prophètes de l’Ancien Testament en men- tionnant que les formes extérieures de religion vides d’une humble manifestation intentionnelle de la justice et de la miséricorde ne sont jamais acceptables devant un Dieu juste et miséricordieux.


Quel est le message essentiel de Michée 6: 8?





« La vraie religion est pratique. Certes, elle comprend les rites et les cérémonies de l’église, mais … elle est moins une question d’abstention de nourriture que du partage de la nourriture avec les affamés. La miséri- corde pratique est la seule religion reconnue à la barre du jugement de Dieu (Matthieu 25: 34-46) » – Ellen G. White, The SDA Bible Commentary, vol. 4, p. 306.


Aujourd’hui, Dieu continue de rejeter l’apostasie d’une religion externe qui exclut la piété pratique exprimée dans Michée 6: 8. Nos formes reli- gieuses ne sont pas une fin en soi; elles sont un moyen pour une fin, et cette fin est Christ, qui doit être révélé en nous.


Dans l’introduction à la leçon de cette semaine, nous avons mentionné deux familles qui ont déménagé dans une communauté « désespérée » pour se mettre au service des nécessiteux. Les deux familles ont formé un petit groupe dans une de leurs salles de séjour avec de nouveaux amis du quartier. Les membres de ce petit groupe prièrent Dieu de plus en plus avec ferveur de leur montrer comment faire revivre leur communauté. Ils firent un partenariat avec une agence chrétienne de développement et commen- cèrent à recruter des bénévoles à se joindre à eux dans la reconstruction des immeubles délabrés autour d’eux.


Si vous visitez cette communauté aujourd’hui, vous verrez une nouvelle communauté florissante faisant beaucoup mieux qu’avant. Cela est devenu une réalité, car une petite église avait l’intention de démontrer l’amour de Jésus d’une manière pratique, qui a transformé leur communauté. Ce que ce travail révèle est l’un des moyens les plus pratiques et les plus puissants par lesquels Christ a été en mesure d’œuvrer à travers Son peuple pour atteindre et servir les autres.



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     VenDreDi



22 Juillet



(page 36 de l’édition standard)


Réflexion avancée: Lisez Jer. 22: 1-16; Ez. 16: 49;  Za. 7: 9, 10. Lisez les commentaires d’Ellen White, dans SDA Bible Commentary, vol. 4, pp. 1165, 1166, « Le dessein de Dieu dans nos Sanatoriums », pp. 227, 228, dans Testimonies for the Church, vol. 6.



« On t’a fait connaitre, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l’Éternel demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la misé- ricorde, Et que tu marches humblement avec  ton Dieu. » (Michée 6: 8, LSG). Comment le Seigneur pourrait-Il être plus clair dans ce qu’Il demande de Son peuple? Dieu nous a montré « ce qui est bien » et ce qui est « bien » est le même mot utilisé encore et encore dans Genèse 1, se référant à la création pré-chute. Ainsi, nous sommes implicitement redirigés vers l’idéal, vers ce que Dieu avait à l’origine pour nous et, en fin de compte, ce qu’Il nous restaurera après la venue de Jésus. La traduction de l’expression « demande de toi » pourrait aussi être (et peut-être avec plus de précision) « cherche de toi ». Autrement dit, qu’est-ce que Dieu cherche de « nous », nous, Son peuple racheté couvert par la grâce de Christ? La réponse se trouve dans la façon dont nous devons interagir avec les autres et avec Dieu. Premièrement, nous devons agir avec justice. Cela est si approprié étant donné le sujet de ce trimestre, c’est-à-dire, la façon dont nous pouvons aider ceux qui sont souvent impuissamment victimes de l’injustice. Deuxièmement, nous devons aimer la miséricorde. Nous vivons dans un monde qui, parfois, peut être si impitoyable. Quel témoignage puissant nous serions si nous aimions la miséricorde en montrant cet amour par la bonté dans notre vie envers les autres.


Troisièmement, nous devons marcher humblement devant Dieu. Si le Seigneur dans Michée 6: 4 se réfère à leur délivrance d’Égypte comme une raison pour qu’ils soient humbles et fidèles devant Lui, combien plus cela devrait s’appliquer à nous, nous qui sommes rachetés par le sang de Jésus? La réalité de la croix, et ce que cela a coûté pour nous racheter, devrait toujours nous garder humbles devant notre Dieu.


Ê Quels autres textes de l’Ancien Testament pouvez-vous trouver qui parlent de notre obligation envers les nécessiteux?



Ë Dans Amos 5, versets 21-24 en particulier, nous trouvons des mots forts sur les gens religieux dans le temps d’Amos, au sujet de Dieu montrant plus d’intérêt dans la façon dont les autres sont traités que dans les rituels religieux que Lui-même a institués. Qu’est-ce que cela devrait nous dire sur ce sur quoi nous devrions mettre notre accent?



Ì Comment peut-on se prémunir contre le danger d’être telle- ment préoccupé à pourvoir aux besoins matériels des gens au point de négliger leurs besoins spirituels? Comment pouvons-nous trou- ver le juste équilibre dans notre désir d’œuvrer auprès des moins fortunés et des nécessiteux parmi nous?


Discussion:














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Histoire


Études bibliques de Baxter


En raison de la guerre civile au Soudan, Baxter a dû quitter son domi- cile pendant une longue période. Pendant son absence, il rencontra des Adventistes du septième jour et étudia la Bible avec eux. Il rejoignit l’Église Adventiste et voulut partager sa nouvelle foi avec sa famille. Quand il a pu finalement rentrer chez eux, il apprit à sa grande conster- nation que sa famille n’était pas intéressée par quoi que ce soit à propos des Adventistes du septième jour.


« Quel est le problème avec l’église que nous fréquentons déjà? » Demanda le frère de Baxter. « Pourquoi reprendre tout à zéro? »


Puis le neveu de Baxter mourut. Lors des funérailles, Baxter partagea son espoir qu’il reverrait son neveu quand Jésus reviendra. Après les funérailles, le prêtre local le confronta.


« Qui vous a donné la permission de prêcher ici? » Demanda le prêtre. Baxter répondit: « Ma permission vient de Jésus-Christ, qui a dit d’al-


ler dans le monde entier et de prêchez l’évangile. »


Le prêtre devint encore plus furieux et menaça de frapper Baxter, mais un autre homme intervint entre les deux. « Nous ne pouvons pas nous battre à un enterrement », dit l’homme. « Asseyons-nous et discutons attentivement cette question. »


Après les funérailles, Baxter et le prêtre s’assirent sous un manguier et discutèrent pendant qu’environ 200 personnes s’étaient rassemblées pour écouter. Les deux hommes parlèrent pendant plusieurs heures. Le prêtre affirmait une croyance traditionnelle, et Baxter lui montra ce que dit la Bible à ce sujet. Peu à peu, les gens réunis tout autour commen- cèrent à comprendre les différences entre ce qu’ils avaient appris toute leur vie et ce que la Bible enseigne.


Certains étaient mécontents que Baxter discrédite leur église, mais d’autres voulaient en savoir plus sur cette nouvelle foi.


Baxter commença à visiter chaque maison dans le village. La culture du peuple jugeait impoli le fait de refuser de s’asseoir pour écouter un visiteur qui vient à eux, donc, encore et encore, Baxter fut invité à parta- ger sa foi avec les villageois. Même ceux qui ne voulaient pas entendre ce qu’il avait à dire voulait l’entendre juste pour être polis. Une famille, ayant peur d’offenser leur visiteur, l’invita à s’asseoir. Puis ils quittèrent leur foyer pour ne pas avoir à l’écouter!


Mais Baxter n’abandonna pas. Il revenait jusqu’à ce que des membres de la famille commencent à écouter. Après cinq mois d’études, cette  famille fut parmi les premiers à prendre position pour la Bible et rejoi- gnit l’Église Adventiste du Septième Jour.


Baxter enseigna aux nouveaux croyants à donner des études bibliques, et bientôt le petit groupe doubla pour atteindre 32 membres. Ils construi- sirent une petite église et une école avec des matériaux locaux, et la congrégation continue de croitre.




Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste.


Site web: www.AdventistMission.org                                                                                       51



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La leçon en bref



Texte clé: Ésaïe 61


Objectifs:

Savoir: Comprendre la mesure de l’amour de Dieu pour les pauvres et les marginalisées dans sa communauté et la responsabilité de leur apporter de l’aide.


Ressentir: Faire l’expérience d’un sens renouvelé de l’engagement à rejoindre Dieu dans le soin des pauvres et des nécessiteux.


Agir: Montrer son intérêt pour les pauvres et les malheureux à travers la prière, les finances, et un service personnalisé.


Plan d’apprentissage:

  1. Savoir: Comprendre la justice

A Que veut dire Paul en disant que nous avons été créés pour  de bonnes œuvres (Eph. 2:10)? Il conclut en disant que nous sommes sau- vés par la foi, sans les œuvres! (Eph. 2. 8, 9). Et nos meilleurs efforts ne


sont-ils pas comme un vêtement souillé? (Esa. 64: 6). Discutez-en.


B Quelles bonnes œuvres feraient la plus grande différence dans votre communauté locale?


C Quelle bonne nouvelle pouvons-nous annoncer aux pauvres, en tant que disciples de Christ (Esa 61: 1)?



  1. Ressentir: Exprimer la sympathie

A Ésaïe 61 parle de remplacer le deuil par la joie et un « esprit brisé » par


« un vêtement de louange » (Ésaïe 61: 3). Beaucoup de gens aujourd’hui –


y compris les coreligionnaires adventistes du septième jour – vivent avec le fardeau de la dépression, du désespoir et de la solitude. Beaucoup pleurent. Comment pouvons-nous exprimer des meilleurs soins sympathiques et de confort pour ces personnes?



III. Agir: Travailler pour la justice

A Ésaïe 61: 8 dit que Dieu aime la justice. Que pouvons-nous faire pour œuvrer pour une plus grande justice dans nos communautés?



Résumé: Quand Jésus sépare les brebis des chèvres à la fin des temps, Sa mesure ne sera pas une question théologique profonde qui aurait retenu l’attention des meilleurs membres de l’église. Les questions qui les séparent sont simples: « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli. » (Matt. 25:35, 36, LSG).



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Développement


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Ésaïe 61.


Concept clé de croissance spirituelle: Les questions d’aider les pauvres et les marginalisés ne sont pas seulement des concepts poli- tiques à débattre, ce sont des thèmes que l’Écriture souligne et que Jésus proclame. Cela concerne le traitement équitable et humain de l’autre, une expression pratique de la bonne nouvelle du salut.


Pour les moniteurs: Profitez de l’occasion pour déplacer le concept de l’aide aux nécessiteux hors de la rhétorique théorique et politique et le mettre en pratique: comment devrions-nous en tant que disciples de Christ, traiter ceux qui sont moins heureux que nous?



Discussion d’ouverture: Si vous visitez le Musé Mémorial des Holocaustes à Washington DC aux États-Unis, vous verrez une citation attribuée au pasteur luthérien allemand Martin Niemöller:


« D’abord ils sont venus chercher les socialistes, et je n’ai pas parlé – parce que je ne suis pas un socialiste.


Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai pas parlé – parce que je ne suis pas un syndicaliste.


Puis ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit – parce que je ne suis pas un Juif.


Puis ils sont venus pour moi et il n’y avait personne pour me parler. » Niemöller est devenu un critique virulent de la politique nazie et a servi dans des camps de concentration à partir de 1938 jusqu’à la fin de la guerre.


Personne ne connait les mots exacts que Niemöller a utilisés dans la déclaration ci-dessus: il parlait souvent hors-le-brassard, et il modifiait la liste de temps à autre. Mais le point de sa citation est clair: si nous ne par- lons pas et n’œuvrons pas pour la justice en faveur des autres, alors nous ne devrions pas attendre que quelqu’un demande justice pour nous.



Considérez ceci: Que diriez-vous à quelqu’un qui affirme que les préoccupations au sujet de la justice sont une distraction de notre véritable vocation, qui est de prêcher l’évangile?


ÉTAPE 2—Explorer


Pour les moniteurs: En vous plongeant dans la veine profonde de l’Écriture sur les thèmes de la justice, vous avez l’occasion d’aider votre classe à voir les questions et les défis actuels de la société à tra- vers un prisme distinctement chrétien. Demandez aux membres de la classe de séparer l’idée de la justice de tout bagage politique que cela

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peut avoir acquis et de se demander comment Dieu, par Sa Parole, nous demande de répondre aux injustices que nous voyons autour de nous.


Commentaire biblique


  1. Jésus et le jubilé (Relisez Ésaïe 61: 1-11 votre classe 61:1–11.)


Quand Jésus est revenu en Galilée, Ses nouvelles se propagèrent rapide- ment à travers la contrée. Luc nous dit qu’Il a enseigné dans les synagogues


« et Il était glorifié par tous » (Luc 4:15, LSG).


Alors Jésus vint dans Sa ville natale de Nazareth et Il fut invité à prendre la parole dans la synagogue. Il se leva pour lire et Il établit immédiate- ment Ses liens étroits avec la lignée prophétique qui remonte à l’Ancien Testament. Jésus choisit de lire Ésaïe 61 qu’Il revendiqua comme le modèle de Son propre ministère. C’est un chapitre qui souligne l’importance du ministère auprès des exclus de la société et des marginalisés:


« L’Esprit du Seigneur est sur Moi, parce qu’Il M’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il M’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé. Pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. » (Luc 4:18, 19, LSG).


Et bien sûr, au début de Son ministère, Jésus proclame clairement que les soins à ces personnes seront au centre de Son ordre du jour.


Jésus va même jusqu’à proclamer « une année de grâce du Seigneur ». Cette année à laquelle Il se réfère a une signification particulière; c’est le jubilé de Lévitique – un temps de nouveaux départs au cours duquel les dettes sont annulées, les esclaves libérés, et la terre retournée à ses proprié- taires d’origine (Lev. 25: 10-13). Or, Jésus affirme ce verset dans le cadre de Son énoncé de mission: « Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie. » (Luc 4:21, LSG).


Les gens dans la synagogue de Nazareth, comme ceux d’ailleurs en Galilée, étaient heureux d’entendre l’enseignement de Jésus: « Et tous  Lui rendaient témoignage; ils étaient étonnés des paroles de grâce qui sor- taient de Sa bouche. » (Luc 4:22, LSG). Il y avait même quelques allusions et des commérages qui passaient où les gens se demandaient avec étonne- ment: « N’est-ce pas le fils de Joseph? » Et ils étaient plus que désireux d’accueillir les miracles qu’Il accomplissait.


Cependant, la marée de l’opinion publique à Nazareth a rapidement changé alors que Jésus décrit la portée plus large de Sa vision missionnaire. À leur grande déception, Il n’avait pas l’intention d’animer un spectacle de miracle à Nazareth. Au contraire, Il en a profité pour révéler comment Sa mission d’amour ne serait pas limitée à Galilée ou à Israël – c’était une mission pour le monde entier. Il a souligné à deux reprises l’histoire dans laquelle Dieu a choisi de faire des miracles parmi les Gentils – la veuve de Sarepta et Naman le Syrien, plutôt que chez le peuple juif.



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Ceux qui étaient dans la synagogue furent choqués. Ils cessèrent de chanter Ses louanges et ils conduisirent Jésus hors de la ville et tentèrent de Le jeter par-dessus une falaise (Luc 4: 28-30).



Considérez ceci: Pourquoi Jésus a-t-Il choisi de porter atteinte à la bonne répu- tation qu’Il jouissait en Galilée? Pourquoi Son message de justice et de salut pour tous les peuples était-il une menace pour Ses auditeurs?


  1. L’ouvrage de Dieu (Relisez avec votre classe Éphésiens 2:10.)


L’apôtre Paul écrit: « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » (Eph. 2:10, LSG). La plupart des versions de la  Bible


traduisent le mot grec poie-ma par « ouvrage ». Le seul autre endroit où ce


mot apparait dans le Nouveau Testament est dans Romains 1.20: « En effet, les perfections invisibles de Dieu, Sa puissance éternelle et Sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables. » (LSG). Ici, la plupart des


versions traduisent poie-ma par « ce qui a été fait ».


Certains chercheurs ont souligné que le mot « poème » dérive de poie-ma,


et cela suggère que, dans ces versets, il porte le sens de la création de Dieu de la nature et de Sa création des êtres humains tout comme une œuvre poétique ou de l’art. Quelle que soit la véritable signification, ce verset nous dit que nous sommes créés pour un but très précis: « pour faire de bonnes œuvres ».



Considérez ceci: Ce verset nous donne un but très précis dans notre vie en tant que chrétiens; nous sommes créés pour vivre et « faire de bonnes œuvres. » Quels types de bonnes œuvres pensez-vous que Paul avait à l’esprit?


ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Ce n’est pas assez pour nous en tant que chrétiens de se sentir simplement désolés pour les pauvres ou les opprimés. Profitez de l’occasion pour discuter avec les membres de diverses manières par lesquelles nous pouvons répondre de façon positive et utile aux injustices que nous observons.

Questions à méditer:


Ê Comment les Adventistes peuvent-ils promouvoir un ordre public au nom des pauvres? Les Adventistes du septième jour sont-ils censés rester en marge de la politique? Discutez-en.




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Ë Votre église est-elle impliquée dans le parrainage ou participe-t-elle aux programmes qui traitent des causes des pauvres? Sinon, devrait-elle le faire? Justifiez votre réponse. Comment voulez-vous commencer une telle activité?




Ì Qu’est-ce que cela signifie de mener « une vie de simplicité et de modestie »? Comment cela peut-il faire une différence dans la lutte contre les problèmes sociaux?



ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: Notre attente de la seconde venue et de la restau- ration ultime de la justice par Jésus ne devrait pas laisser la classe avec une attitude telle que « Eh bien, je ne dois rien faire si Dieu va résoudre tout cela en fin de compte ». Utilisez cette dernière partie de l’étude de la leçon pour se concentrer sur les avantages des soins aux pauvres et aux nécessiteux, pour ceux qui font le partage, et aussi pour ceux qui reçoivent ces soins.


Activité:  Tracez deux colonnes sur un tableau noir ou blanc. (Si vous    ne disposez pas de ces fournitures, discutez avec la classe.) Mettez les rubriques « aider » à la colonne 1 et « recevoir » dans la colonne 2. Quand la classe participe à la discussion, résumez leurs idées sur le tableau.


Posez les questions suivantes:


Quelles différences cela fait-il dans la vie d’un(e) chrétien(ne) quand   il ou elle prend soins des personnes dans le besoin et travaille pour la justice?


Pouvez-vous être un chrétien et ne pas prendre soins des pauvres et des nécessiteux? Pourquoi ou pourquoi pas?


Demandez aux membres de partager leur propre expérience ou ce qu’ils ont observé chez d’autres.


Après avoir examiné les effets sur la personne impliquée dans le service, concentrez-vous sur la personne qui reçoit. Comment pouvons-nous éviter de laisser cette personne se sentir comme s’il ou elle n’est qu’un « cas social »? Comment préserver sa dignité? Comment pouvons-nous parta- ger de manière appropriée, spirituellement, avec les gens dans le besoin sans les laisser penser qu’il y a des intentions cachées derrière notre aide? Enfin, invitez la classe à faire une liste des moyens pratiques par lesquels ils peuvent participer à la mission de Dieu dans le monde.



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* 23–29 Juillet



(page 38 de l’édition standard)



Jésus dans la sensibilisation


communautaire










Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine: Luc 4:16–19, 10:25–37, Mat. 5:13, Esa.


2:8, Jean 4:35–38, Mat. 13:3–9.


R


Verset à mémoriser: « Jésus parcourait toute la Galilée, ensei- gnant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume,  et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. » (Matthieu 4:23, LSG).


obert Louis Stevenson, mieux connu pour son histoire d’aventure Treasure Island, avait été un garçon maladif qui ne pouvait pas aller à l’école régulièrement. Enfin, ses parents ont engagé un


enseignant pour l’instruire et une nourrice pour aider à ses besoins personnels. Une nuit lorsque sa nourrice est venue pour veiller sur    lui avant d’aller se coucher, il était hors du lit, et ses mains et son nez étaient pressés contre la fenêtre. Sa nourrice le pressa de revenir au lit puisqu’il faisait froid.


Robert lui dit: « Viens à la fenêtre voir ce que je regarde ».


La nourrice vint regarder. En bas, dans la rue, il y avait quelqu’un qui allumait les lampadaires. « Regardez », dit Robert, « un homme qui creuse des trous dans l’obscurité! » – Margaret Davis, Fear Not! Is There Anything Too Hard for God? (Aspect Books), p. 332.


Nous avons vu un peu de ce que l’Ancien Testament a dit sur le fait d’aider ceux qui sont dans le besoin. Nous allons maintenant voir ce qu’en dit le Nouveau Testament, et il n’est pas meilleure introduction que de commencer avec Jésus. n des enseignements bien connus de Jésus est que nous devons être « la lumière du monde » (Matt. 5:14). Ce faisant, nous reflétons Jésus, la Vraie Lumière du monde (Jean 8:12). Les enseignements de Jésus, qu’Il a modelés lors de Son ministère ter- restre, fournissent de puissantes instructions concernant la façon dont nous, à travers Lui, pouvons faire des trous dans l’obscurité.


* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 30 Juillet.


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24 Juillet



(page 39 de l’édition standard)


Déclaration de mission de Jésus


Jésus, le jeune rabbin de Nazareth, était devenu très populaire dans la région de Galilée (Luc 4:15). Quand Il parlait, « la foule fut frappée de Sa doctrine; car Il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes » (Matt. 7:28, 29, LSG). Un jour de sabbat, prenant le rou- leau d’Ésaïe, Jésus lut les deux premiers versets d’Ésaïe 61, et s’arrêta au milieu de la phrase juste avant l’expression « et le jour de vengeance de notre Dieu » (Esa. 61:2, LSG).


Lisez Luc 4: 16-19. Où avons-nous entendu ces mots auparavant? (Voir Ésaïe 61: 1, 2). Qu’est-ce que Jésus proclame par la lecture de ces textes?







Comme nous l’avons déjà vu, l’expression « l’année de grâce du Seigneur » est identifiée à l’année du jubilé (voir Lévitique 25). Dans cette visite à Nazareth, Jésus cite un passage messianique de l’Écriture et assure à Ses auditeurs qu’ « Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie. » (Luc 4:21, LSG). Dans ce sermon, Il se révèle comme l’Oint qui prêche la bonne nouvelle aux pauvres, la libération des prisonniers, la vue aux aveugles, la liberté pour les opprimés, et la restauration du jubilé. Cette liste décrit bien Son ministère terrestre, qui était axé sur l’enseignement, la guérison, et Son service, en particulier à ceux dans le besoin.


Pourquoi Jésus s’est-Il arrêté sans terminer la phrase d’Ésaïe 61: 2?






Peut-être que Jésus a coupé l’expression « le jour de la vengeance de notre Dieu » parce qu’Il ne voulait pas que Son ministère soit associé au concept dominant que le Messie viendrait à la tête des armées pour vaincre les oppresseurs d’Israël et pour les amener sous la puissance d’Israël. C’était une fausse conception qui empêchait malheureusement beaucoup de Ses compatriotes de Le voir, Lui et Son ministère, pour ce qu’Il était vraiment. Au contraire, Il se concentra sur ce qu’Il ferait pour ceux qui avaient besoin de ce qu’Il avait à offrir tout de suite et là, indépendamment de la situation politique du moment.


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25 Juillet



Aimer son prochain



(page 40 de l’édition standard)


« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. » (Luc 10:27).


Lisez Luc 10: 25-37. Quel message nous est donné ici en ce qui concerne le fait d’aider ceux qui sont dans le besoin?







Le maitre de la loi comprenait que tous les commandements tournent autour du fait d’aimer Dieu plus que tout ce que l’on a et d’aimer son prochain comme soi-même. La question qui reste sans réponse était: « Qui est mon prochain? »


Étant donné la pensée dominante à l’époque de Christ qui était de favoriser les siens comme étant des prochains et de reléguer tous les autres comme des étrangers, cet expert de la loi cherchait à ce que Jésus clarifie le problème. La parabole que Jésus raconte révèle un point de vue tout différent. Notre prochain c’est quelqu’un que nous rencon- trons dans le besoin. Être un prochain c’est répondre aux besoins d’un prochain. Le prêtre et le lévite étaient plus préoccupés par le fait de se protéger eux-mêmes contre la profanation et leurs droits divins de la souillure. Quel moyen pratique d’utiliser leur religion comme excuse pour ne pas avoir à mourir à soi afin d’aider quelqu’un qui, très proba- blement, ne pourrait jamais les rembourser.


En revanche, le Samaritain a vu « cet étranger » et « ennemi » blessé comme étant son prochain, pourvut gracieusement à ses besoins plutôt qu’aux siens. L’importance est que, au lieu de demander: « Qui est mon prochain? », nous devons nous poser la question: « Qui sera le prochain des opprimés? » Ce n’est pas important de savoir qui la personne est: celui qui est dans le besoin c’est celui que nous devrions aider – un point et c’est tout.


« Dieu ne connait pas les distinctions de nationalité, de race ou de rang social, car il est le Créateur de l’humanité entière. Par voie de création, tous les hommes font partie de la même famille, et tous sont aussi unis par le fait de la rédemption. Jésus-Christ est venu abattre toutes les murailles de séparation ; Il a ouvert les différents compar- timents du temple, afin que chacun accède librement auprès de Dieu. Son amour est si vaste, si complet, si profond qu’il pénètre partout » – Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 339.






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Toute la recette



26 Juillet



(page 41 de l’édition standard)


«Vous êtes le sel de la terre » (Matt. 5:13, LSG).


Dans ce passage, Jésus appelle Ses disciples à être le « sel », c’est-à- dire, un agent de transformation. L’église est une « salière », qui contient le « sel de la terre ». Avec quoi ou qui devons-nous, ce « sel », nous mélanger? Seulement avec nous-mêmes, ou avec des ingrédients diffé- rents de nous?


Vous pouvez mieux comprendre la réponse à cette question si vous remplissez un moule à pain avec du sel et un autre moule à pain, dont le sel est l’un des ingrédients. Dans la première casserole, le sel est la recette entière; ce ne serait ni savoureux ni digestible. Dans la deuxième casserole, le sel fait partie de la recette et est mélangé avec des ingrédients autres que lui-même. Et, à ce titre, le sel transforme une miche de pain fade en un repas délicieux. Le sel fait plus de bien quand il se mélange aux éléments différents de lui-même. La même chose est vraie pour les chrétiens. Cela ne se produira pas si nous restons confortablement dans l’église « salière ». Ainsi, il y a un point ici que nous ne devrions pas manquer. Nous pouvons, dans tous les sens, être moral, parce que nous ne fumons pas, ne buvons pas ou ne mangeons pas diverses choses ou ne jouons pas ou ne participons pas aux activités criminelles. Tout cela est important. Mais la question n’est pas seulement ce que nous ne faisons pas. C’est aussi bien « Que faisons-nous? »


Que disons-nous, faisons-nous, pour aider notre communauté et ceux qui sont dans le besoin?


Lisez Matthieu 5:13 à nouveau, en se concentrant sur le reste du verset.


Comment le sel peut-il perdre sa saveur?





« Mais si le sel a perdu sa saveur, s’il n’y a qu’une simple profession de piété sans l’amour du Christ, cela n’est utile à rien. Aucune influence salu- taire n’est exercée sur le monde. » –Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 436.


Retournons au symbolisme de la recette. Comme nous l’avons vu, si tout ce que nous avons n’est que du sel, ce n’est pas bon. En fait, trop de sel dans l’alimentation peut être toxique. Le sel doit être mélangé à quelque chose de différent. Ainsi, si nous sommes comme le monde, ou même trop comme le monde, nous ne ferons aucune différence en lui. Nous n’aurons rien à offrir. Le sel devient bon à rien. Et à quoi sert ce que Jésus a dit de lui?


Cependant, imprégné de l’odeur de l’amour de Christ, nous allons désirer devenir des « prochains » avec les « étrangers », nous mélangeant avec les autres afin d’être un agent de transformation, d’être quelque chose qui fasse une différence positive dans leur vie et, par la suite, conduire les autres à ce qui compte vraiment dans la vie: le salut en Jésus.



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     mercreDi



27 Juillet



(page 42 de l’édition standard)


Le métier d’agriculteur


Lisez Jean 4: 35-38. Qu’est-ce que Jésus nous dit ici à propos des différentes étapes nécessaires pour atteindre les âmes?





Le travail d’un agriculteur est multiforme. D’autres activités agricoles doivent être faites avant que la récolte ne puisse être abondante (Matt. 9: 35-38). Ce n’est pas les moissonneurs seulement qui sont nécessaires dans la moisson du Seigneur. Pouvez-vous imaginer un agriculteur à la moisson dire à ses serviteurs : « La moisson est prête, donc nous devons commencer à planter des graines »? La moisson est belle après que vous ayez pris beau- coup de temps pour semer.


L’exploitation comprend la préparation du sol, car, tout le terrain ne peut être un bon sol au même moment (Lisez Matt. 13: 3-9).


Que peut faire votre église dans votre communauté pour adoucir le « sol dur » et enlever les « rochers » et les « épines »?





Des ouvriers ont fait le travail agricole le plus dur avant la récolte, et d’autres ouvriers récoltent les fruits de leur labeur. Parfois les stratégies d’évangélisation et de sensibilisation mettent l’accent sur la récolte plus que la culture préparatoire. Ce n’est pas ainsi que cela doit être fait. Le sol doit être préparé longtemps avant que l’évangéliste ne se montre et ne commence à prêcher dans l’espoir d’une moisson.


Nous devrions voir l’œuvre dans le domaine de la récolte comme étant un processus: tester le sol, préparer / cultiver le sol, planter, arroser, fertiliser, lutter contre les ravageurs, attendre, moissonner, et conserver la récolte.


La moisson n’est qu’une partie du processus. Dans l’église, le proces- sus « agricole » pourrait inclure des activités de test du sol, telles que les besoins des communautés, des enquêtes d’évaluation, la démographie, et des entretiens avec les dirigeants communautaires. Cela peut inclure des activités de préparation/culture du sol, telles que le fait de pourvoir aux besoins de la communauté qui sont révélés par l’évaluation communau- taire; les activités de semence et de plantation, telles que les séminaires, les études bibliques, et les petits groupes; et prier pour la pluie du Saint-Esprit. Peu de gens sont gagnés à Christ avec une seule exposition. Nous devons les nourrir avec un processus d’expositions multiples, en augmentant la probabilité qu’ils soient prêts pour la récolte. Si nous comptons unique- ment sur les événements dispersés, c’est peu probable que les nouvelles plantes survivent jusqu’à la prochaine récolte.






Quel rôle êtes-vous en train de jouer dans l’ensemble du processus de gain d’âmes, par opposition au rôle, le cas échéant, que vous êtes en train de jouer maintenant?


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              JeuDi 28 Juillet



Implantation d’église


(page 43 de l’édition standard)


Lisez Matthieu 10: 5-10. Pourquoi Jésus envoie-t-Il Ses disciples dans les villes et villages environnants, sans aucune ressource?







Il semble étrange que les disciples de Jésus aient reçu des ordres directs à entrer sur leur territoire du ministère avec peu de ressources pour se soutenir eux-mêmes. Apparemment, Jésus a mis Ses disciples dans cette situation pour leur enseigner la dépendance à Dieu et aussi l’importance de créer des amitiés à travers le service aux résidents locaux. Ces derniers, reconnaissant la valeur du service rendu, fourniraient un soutien au ministère.


La fédération locale du pasteur Frank lui demanda de planter une église dans une section d’une grande ville qui n’avait pratiquement aucune présence adventiste. Initialement, il n’y avait pas de budget pour le faire. Il consulta une carte et détermina les limites de cette section de la ville et étudia la démogra- phie de la population locale. Puis il gara sa voiture dans la partie la plus animée du quartier et commença à aller d’une entreprise à une autre pour poser des questions sur la vie dans cette région. Il visita les leaders politiques, les chefs d’entreprises et d’organismes sociaux, en posant des questions sur les plus grands besoins dans cette communauté. Il se lia d’amitié avec certains des résidents locaux, ceux-ci l’invitèrent à se joindre à un club civique local. Dans ce cadre, il découvrit d’autres dirigeants qui ont ouvert la voie à louer l’annexe d’une église presbytérienne locale. Les membres du club civique fournirent les fonds de démarrage pour acheter la peinture et les fournitures de nettoyage pour rénover l’annexe à utiliser pour les services communautaires. Les entre- tiens avec les dirigeants de la communauté indiquaient que la santé était un besoin important dans la communauté. Par conséquent, le pasteur Frank réunit une équipe de bénévoles qui dirigeaient divers programmes de santé et des réunions de dépistage et de suivi dans l’annexe pour les résidents de la commu- nauté. Ceux qui bénéficiaient des programmes payaient une somme modeste, ce qui aidait à payer les frais. Bientôt une branche de l’École du Sabbat fut lancée, et certains des résidents commencèrent à y assister.


Pasteur Frank apprit bientôt que l’une des meilleures façons de planter une église est de planter premièrement un ministère qui réponde aux besoins de  la communauté et ensuite, faire naitre une église à travers ce ministère. Ce ministère communautaire a engendré une Église Adventiste du Septième Jour de plus de 140 membres.


L’histoire du Pasteur Frank illustre ce qui peut arriver lorsque nous suivons les enseignements de Jésus sur le moyen d’atteindre notre communauté. Comment Jésus vivait-Il Ses propres enseignements à propos du ministère? La semaine prochaine nous allons commencer à explorer la méthode du ministère de Christ, qui « donnera un véritable succès pour atteindre les gens. » – Ellen


  1. White, Le Ministère de la guérison, p. 117.


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29 Juillet



(page 44 de l’édition standard)


Réflexion avancée: Lisez d’autres enseignements  de Jésus qui vous informent sur le rôle de votre église dans la communauté: Matt.  7 : 12, 23: 23, 25: 31-46, Marc 4: 1-34, 6: 1-13, Luc 6:36, 11:42, 12:


13-21, 14: 16-24, 16:13, 18: 18-27, 19: 1-10, Jean 10:10, 12: 8, 17:


13-18. Lisez Ellen White, « L’un de ces plus petits », pp. 639-644, dans Jésus-Christ; “The Missionary’s Pattern,” dans Signs of the Times, March 19, 1894.



« À moins que l’église ne soit la lumière du monde, elle sera ténèbres ».


– Ellen G. White, dans Signs of the Times, September 11, 1893. Voilà une pensée puissante. Elle nous rappelle les paroles de Jésus, « Celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi, et celui qui n’assemble pas avec Moi disperse » (Matt. 12: 30, LSG). Jésus est très clair: il n’y a pas de territoire neutre dans le grand conflit. Nous sommes soit du côté de Christ ou soit du diable. Pour avoir reçu une grande lumière et n’avoir rien fait avec elle, c’est vraiment travailler contre elle. Nous avons été appelés à être des lumières dans le monde; si nous ne sommes pas la lumière, alors nous sommes obscurité. Bien que le contexte immédiat soit différent, le principe est le même: « Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres! » (Matt. 6:23, LSG). Peut-être que tout cela pourrait se résumer en ces mots: « On deman- dera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié » (Luc 12:48).


Discussion:


Ê Discutez de comment nous devons nous mêler avec le monde afin d’aller vers les autres. Comment parvenons-nous au juste  équilibre ici; c’est-à-dire, comment pouvons-nous nous mêler avec le monde d’une manière que nous puissions apporter aux autres quelque chose de bon tout en ne nous laissant pas prendre au point de devenir nous-mêmes une partie du problème au lieu d’en être la solution?


Ë Très souvent, si nous sommes impliqués dans notre commu- nauté, la question politique se pose. Après tout, bon nombre des problèmes que nous voulons aider à résoudre, la pauvreté, l’édu- cation, les soins de santé, etc. – font partie du débat politique. Comment pouvons-nous veiller à ce que nous ne permettions pas à la polarisation inévitable de la politique de contaminer ce que nous voulons faire? Certains engagements politiques semblent inévitables, comment pouvons-nous nous positionner de manière à nous garder hors de la mêlée politique autant que possible?



Ì Ou, d’autre part, y a-t-il des situations dans lesquelles nous devons être dans l’arène politique pour mieux servir la commu- nauté? Si oui, quelles sont-elles, et comment opérer de manière à


ce que nous ne compromettions pas notre mandat évangélique?                  63



Histoire


Le Compagnon invisible


Les pionniers de la Mission globale furent appelés par Dieu à vivre dans des zones où il n’y a pas d’églises organisées. Ils se faisaient des amis, conduisaient des gens à Christ,  encourageaient, nourrissaient les croyants et assuraient le leadership dans les églises. Ces pionniers restent dans leur région assignée aussi longtemps que possible, établis- sant une assemblée centrale puis des congrégations satellites dans les villages voisins.


Au Soudan du Sud, ils travaillent dans des conditions difficiles, sans électricité, sans routes décentes, sans eau potable, ou beaucoup d’autres commodités que la plupart d’entre nous tiennent pour acquis. Voici une histoire incroyable qui a eu lieu au Soudan du Sud il y a quelques années. William et Charles avaient construit une église dans un village et avaient demandé à deux autres pionniers de Mission globale à les rejoindre dans la tenue des réunions d’évangélisation dans un village voisin. Ils invitèrent tout le monde aux réunions, et beaucoup vinrent.


Nuit après nuit, les gens écoutaient le message de l’évangile, mais pas une seule personne ne prenait position pour la vérité.


William et ses collègues furent intrigués. Les gens étaient gentils envers eux, ils leur avaient offert un endroit pour rester et des vivres. Nuit après nuit, ils écoutaient les messages. Pourquoi n’y avait-il aucune réponse?


Les pionniers allèrent de maison en maison en demandant aux gens d’accepter Jésus, mais personne ne voulait se joindre à l’église. Les quatre furent attristés par le manque de résultats, mais ils s’encoura- gèrent les uns les autres qu’ils avaient semé les graines de la foi.


Il était temps pour deux des pionniers de la Mission globale de retour- ner dans leur propre zone. Avant leur départ, Charles voulait prendre une photo de groupe. Les quatre grimpèrent une colline où ils avaient sou- vent prié. Les trois se présentèrent ensemble quand Charles prit l’image. Quand Charles développa la photo, il trouva non pas trois, mais quatre hommes debout sur la colline. L’homme debout à côté de William était vêtu de blanc et tenait une Bible à la main. Les fidèles pionniers surent


que Dieu avait envoyé un ange pour les encourager dans leur travail.


« Nous savions par cette image que l’œuvre de l’évangile est l’œuvre de Dieu », déclara William. « Il a envoyé Ses anges pour nous aider et pour confirmer nos croyances. Nous savions que Dieu était satisfait de notre travail, même si nous n’avons pas vu les résultats. C’est sûr que les semences porteront les fruits à la fin. »



Une partie de l’offrande du treizième sabbat de ce trimestre aidera à construire le centre de discipulat pour enfants à l’église adventiste centrale de Juba dans la capitale du Soudan du Sud. Les enfants, qui représentent environ 45 pour cent des membres de l’église, se réunissent actuellement sous un arbre pour l’école du sabbat et les autres réunions des enfants.



64             Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: Luc 10:25–37


Objectifs:

Savoir: Comparer les églises qui se concentrent à l’intérieur sur les besoins et le confort des membres et les églises qui se concentrent sur le ministère auprès de la communauté.


Ressentir: Favoriser un sentiment de préoccupation pour les gens de la commu- nauté qui n’ont pas encore entendu ou accepté la bonne nouvelle du salut.


Agir: S’engager à trouver des moyens de se connecter avec les gens et servir dans la communauté.


Plan d’apprentissage:

  1.  Savoir: servir la communauté

A Dans la parabole du bon Samaritain, les religieux ont dépassé la personne dans le besoin, tandis que quelqu’un complètement inattendu s’arrête pour aider. Quels exemples, le cas échéant, montrent que ce genre de chose se produit aujourd’hui?


B Votre église s’engage-t-elle à aider ceux qui sont dans le besoin, ou passe-t-elle par l’autre côté de la route? Dans ce dernier cas, comment pouvez-vous aider à changer cela?



  1.  Ressentir: Le défi du service

A Cela peut être une expérience effrayante de se déplacer dans une communauté, où vous ne savez pas comment les gens vont réagir. Que ressentez-vous quand vous savez que Celui qui nous demande d’aller a« tout pouvoir dans le ciel et sur la terre »? (Matt.


28:18)?


B Souvent, dans notre mission, nous cherchons des moyens pour attirer la com- munauté à venir à notre église. Que ressentez-vous lorsque vous inversez le para- digme et pensez aux moyens par lesquels l’église peut aller vers la communauté?



III. Agir:Aller vers la communauté

A Dans quelles possibilités spécifiques du service pouvez-vous être impliqué au cours des prochaines semaines?


B Quelles mesures concrètes pouvons-nous prendre pour surmonter une menta- lité de club à l’église, dans lequel nous nous concentrons plus sur nous-mêmes plutôt que sur la communauté qui nous entoure?



Résumé: Un ancien cantique parle de la « largeur » de la miséricorde de Dieu. Elle s’étend sur toute la création. Dieu désire que Son église suive Son exemple et devienne une communauté « de terrain », pas une qui se contente de rester sur les bancs d’église, mais celle qui atteint les gens par la bonne nouvelle du salut là où ils vivent, tra- vaillent et jouent.


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Développement


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Luc 10:25–37


Concept clé de croissance spirituelle: La vraie religion ne se démontre pas par la connaissance biblique et théologique, elle se voit plutôt dans des expressions pratiques de soins et de préoccupations pour ceux qui vivent en marge de la société.


Pour les moniteurs: La parabole du bon Samaritain est une his- toire puissante sur plusieurs plans. Elle nous enseigne l’importance de prendre soin non seulement de ceux qui en ont besoin, mais aussi de ceux qui sont différents de nous – même ceux qui peuvent être considérés comme nos ennemis. Concentrez-vous sur le maintien de la discussion loin des simples généralités ou de la théologie théorique et trouvez des moyens pratiques pour aider les membres à appliquer les principes de la leçon dans leur vie.



Discussion d’ouverture: Dans les années 1970, les psychologues de l’Université de Princeton, John Darley et Daniel Batson, ont mené une expérience moderne de « bon Samaritain ». Dans cette étude classique,  ils se sont arrangés pour que 200 séminaristes marchent individuellement à pied entre deux bâtiments sur le campus. On avait dit à chaque étudiant qu’il « participait à une étude sur la carrière professionnelle des étudiants du séminaire. » Chaque étudiant s’était dirigé à pied vers l’autre bâtiment et en y arrivant là, il présentait un court exposé sur un sujet donné. On avait dit à certains étudiants de prendre la parole sur le thème de la parabole du bon Samaritain.


Quand chaque étudiant se dirigeait vers l’autre bâtiment, il « rencontrait une personne en haillons et couchée au bord de la route. » Quand chaque étudiant passait, la « victime », au bon moment, toussait deux fois et gémis- sait. Les chercheurs ont voulu savoir comment les étudiants du séminaire réagiraient.


Darley et Batson publièrent leurs résultats dans un article au Journal of Personality and Social Psychology, intitulé « De Jérusalem à Jéricho. » Ils ont découvert que les étudiants qui étaient plus pressés d’atteindre leur destination étaient plus susceptibles de continuer sans s’arrêter. Ils ont également trouvé très significatif – que les étudiants qui se trouvaient sur leur chemin pour livrer un exposé sur le bon Samaritain n’étaient pas sus- ceptibles de s’arrêter, de même que tout autre étudiant qui demandait de parler des possibilités de travail pour les diplômés du séminaire. En fait, les chercheurs ont constaté que, à plusieurs reprises, les étudiants pressés de livrer leur discours sur le bon Samaritain ont littéralement dépassé la victime! En d’autres termes, la réflexion sur l’histoire du bon Samaritain ne fait aucune différence sur leur comportement réel.


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Considérez ceci: Quels facteurs peuvent empêcher notre capacité à voir et à prendre soins des personnes dans le besoin?



n Quelles mesures pouvons-nous prendre pour éviter d’avoir seulement une « connaissance de la tête » sur la religion et appliquer ce que nous pensons à notre vie?


ÉTAPE 2—Explorer


Pour les moniteurs: L’histoire du bon Samaritain a subi l’épreuve du temps, et l’expression « bon Samaritain » est venue à être utilisée pour toute personne qui fait du bien à un autre. L’histoire a inspiré la poésie, des chansons et des peintures. Beaucoup de gens n’ayant jamais lu la Bible sont familiers avec l’expression et sa signification. Discutez avec votre classe ce qui rend cette parabole si puissante. Quelle est sa signification pour nous aujourd’hui? Comment pou- vons-nous appliquer ses principes à notre propre vie?

Commentaire biblique


  1. Pikuach Nefesh (Relisez Luc 10: 31-33 avec votre classe 10:31–33.)

Le verset « tu ne mettras pas en cause le sang de ton prochain » (Lev. 19:16, BJ), traduit littéralement, signifie: « Tu ne t’élèveras point contre le sang de ton prochain. » (LSG). De ce verset vient le principe juif de pikuach nefesh, l’obligation d’aider toute vie en danger. Pikuach nefech va plus loin et enseigne que lorsque deux règles sont en tension, l’obligation de sauvegarder la vie humaine l’emporte sur toutes les autres obligations. Ainsi, par exemple, il serait considéré comme approprié de mener une intervention  chirurgi- cale d’urgence le jour du sabbat pour sauver la vie de quelqu’un. Ou si la consommation d’aliments malsains est considérée essentielle pour être guéri d’une maladie, alors, la loi alimentaire peut être abrogée. Les savants juifs aujourd’hui étendent le principe de pikuach nefech jusqu’à inclure des choses telles que le don d’organes corporels pour sauver la vie.


C’est la base de l’enseignement de Jésus qu’il est permis de faire du bien le jour du sabbat. Il fait remarquer aux chefs religieux  qu’ils appliquent avec bonheur le principe lorsque leur bœuf est tombé dans un fossé le jour du sabbat, mais ils sont réticents à appliquer le même principe quand la vie humaine est en cause. Bien que les dirigeants fassent appel à pikuach nefesh pour sauver la vie, ils décourageraient le traitement dans des conditions non mortelles le jour du sabbat. Jésus, d’autre part, a enseigné qu’une partie de la bénédiction du sabbat devait être la force de guérison pour ceux qui souffrent. Et ainsi, dans l’histoire du bon Samaritain, nous voyons pikuach nefech être évité par ceux qui étaient supposés le mettre en pratique: le lévite et le prêtre. Bien sûr, Jésus a mis en place une situation difficile pour le prêtre dans cette



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histoire. En raison des lois de pureté, le prêtre courrait un grand risque de devenir impur en touchant le corps de cet homme. Comment doit-il interpréter la loi? Qui l’emporte: l’amour du prochain, ou la loi de la pureté? Comme il se trouve, ni le prêtre, ni le Lévite n’a montré d’intérêt pour la vie en danger. Outrageusement et choquant, c’est l’un des Samaritains – des cousins éloignés détestés et méprisés des Juifs – qui montre le vrai pikuach nefech.



Considérez ceci: Comment pouvons-nous appliquer les principes de pikuach nefech dans notre vie quotidienne? Utilisez des exemples concrets de situations qui peuvent se présenter.


  1. Les Juifs et les Samaritains (Relisez Jean 4: 1-26 avec votre classe)

Sans avoir besoin de consulter des sources extrabibliques, nous savons qu’il n’y a pas d’amour perdu entre les Juifs et les Samaritains. Quand Jésus rencontre la Samaritaine au puits, elle lui dit: « Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? » (Jean 4: 9, LSG). Au cas où l’un de ses lecteurs ne comprend pas ce qui se passe avec son commentaire, Jean explique en aparté: « Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. » (Jean 4: 9). À une autre occasion, Jacques et Jean se mettent en colère quand Jésus n’est pas accueilli dans un village samaritain. Leur réponse?


« Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume? » (Luc 9:54, LSG).


C’est donc dans une tension de longue date, en effet, la haine entre les Juifs et les Samaritains, que nous devons bien voir cette  histoire. Le Samaritain de la parabole de Jésus n’était pas un incroyant, un païen. Il avait adhéré de toute évidence à la Torah et suivait les Dix Commandements. Le grand problème est que personne ne s’attendait qu’un Samaritain interprète correctement la Torah, et encore moins se révéler être le héros de l’histoire.



Considérez ceci: À quoi pensez-vous que la signification du maitre de la loi se référait comme « celui qui a eu pitié de lui » plutôt que de l’appeler « un Samaritain », comme Jésus l’a fait? (Luc 10:37).



n Y a-t-il des tensions de type Juifs / Samaritains dans votre communauté? Que pouvez-vous faire pour aider à construire des ponts entre ces deux groupes?


ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Il y a quelques années, l’Église Adventiste du Septième Jour a adopté un slogan: « L’Église bienveillante ». C’était un beau slogan, quelque chose dont nous les Adventistes pourrions être fiers. Dans ces deux mots se résume notre vocation de prendre soin de notre com- munauté, suivant la méthode de Christ avec le ministère-mélange, en éprou- vant la sympathie, en répondant aux besoins, en gagnant la confiance, et en attendant le bon moment pour les amener à suivre Jésus. Cela implique le soin de leurs besoins mentaux, physiques, émotionnels, spirituels et le

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partage de la bonne nouvelle du salut avec eux.


Le seul problème avec le slogan est que « L’Église bienveillante » n’est pas vraiment une étiquette que vous pouvez vous donner vous- mêmes – cela se mérite. C’est une description qui doit provenir des autres, pas de nous.


Questions à méditer:


Comment votre communauté voit-elle l’Église Adventiste du Septième Jour? Sommes-nous connus comme des gens qui aiment et prennent soin des autres? Si non, pourquoi? Quelles sont les choses spécifiques que nous pouvons faire cette semaine pour nous montrer comme une église bienveillante?




ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: Dans l’activité d’aujourd’hui, les membres du groupe examineront leur église et sa relation avec la communauté locale. Soyez prêt pour certaines évaluations négatives. Soyez sûr de finir positivement en sollicitant des suggestions pour des moyens pratiques par lesquels l’église peut améliorer ses relations avec la communauté locale.


Activité: Dans cet exercice, invitez la classe à penser à votre église et à sa relation avec la communauté. Considérez ceci du point de vue de quelqu’un qui peut-être vit dans la même communauté où votre église est située, mais qui n’a jamais assisté et sait peu de choses des croyances adventistes. Examinez des questions telles que: L’église est-elle connectée à la communauté? Si c’est le cas, comment? Est-ce que l’église est perti- nente pour les personnes qui vivent dans le voisinage? Les non-membres regretteraient-ils l’église si elle n’était plus là?


Demandez aux membres de faire un dessin ou un schéma qui illustre la relation de l’église à la communauté. En fonction des ressources dispo- nibles:


  1. Distribuez à chaque membre une feuille de papier et un crayon ou un stylo ou

  1.   Utilisez un tableau blanc ou noir et invitez les membres à se lever et à dessiner ou

  1.  Demandez aux membres de peindre une image verbale. Prenez le temps de discuter en classe des différentes images. Pour conclure, discutez des mesures qui pourraient être prises pour améliorer l’image du ministère de l’église dans la communauté.




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Guérir et aider


















Avez-vous déjà évité d’être témoin à une personne qui serait pro- bablement peu digne de votre église? Que faudrait-il pour vous et votre église pour trouver la grâce suffisante pour embrasser ces « pécheurs »?


a nouvelle faculté de médecine à l’Université Adventiste d’Afrique


Centrale au Rwanda forme des professionnels médicaux pour continuer la guérison, le minis- tère holistique de Jésus, dans une région où le ratio méde-


cin-patient est de 1 pour 16 000. Mais ils ont besoin des dortoirs et d’un restaurant.



Au Soudan du Sud, l’Église Adventiste a ouvert son bureau annexe dans la capitale de Juba en 2011. Les membres à Juba célèbrent le culte dans une petite église, et les enfants se réunissent sous un arbre pour



l’École du Sabbat. Vous pouvez les aider à avoir leur propre « abri d’agneau ».



Merci de donner généreuse- ment une offrande au treizième sabbat le 24 Septembre 2016, ou à tout moment sur notre site web sécurisé.
















Dr. Nikolaus Satelmajer & Dr. Ivan L. Williams Sr.



Que nous dit Psaume 51:17? Comment la connaissance de notre propre péché nous aide-t-elle à mieux comprendre le sens de ce texte?


alled examine les sept qualités fondamen- tales que le Département des Ministères Personnels de la Division Nord-Américaine

des Adventistes du septième jour a identifiées comme points de repère. Ces critères sont essen- tiels pour un ministère effectif.



Ceux qui servent dans l’œuvre de Dieu sont constamment mis au défi de répondre aux besoins de  la communauté et de la congréga- tion. Called a été écrit pour aider les ouvriers de Dieu à trouver et   à expérimenter l’accomplissement dans le ministère tout en répon- dant aux défis du monde en con- stante évolution.



Trois voies de commande



* 30 Juillet 5–Août


(page 46 de l’édition standard)

Jésus se mêle  aux foules




Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine: Matt. 1:22, 23; Jean 1:14; Luc 15:3–24;


Matt. 9:10–13; Ps. 51:17; 1 Jean 2:16; Phil. 2:13–15.


Ê Discutez de l’idée exprimée ci-dessus qu’en s’isolant nous- mêmes, nous sommes dans « l’apostasie ». Pensez-vous que cela soit trop fort, ou que cela vaille la peine d’être dit? Si oui, quelle justification biblique pouvez-vous trouver pour appuyer votre réponse?



Ë Bien que nous devions nous mêler pour le ministère, pourquoi le soutien et le compte-rendu à la famille de l’église sont-ils un facteur important que nous ne devons pas négliger? Comment pouvons-nous comme un corps d’église, s’aider l’un et l’autre quand nous cherchons à évangéliser le monde, et ne pas se faire emporter par le monde?



Ì Discutez de cette idée d’églises dépensant plus d’énergie à chamailler sur des questions internes au lieu d’aller évangéliser. Comment pouvons-nous éviter ce piège mortel?


Verset à mémoriser: « Tous les publicains et les gens de mau- vaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant: Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux » (Luc 15:1, 2, LSG).


n diacre dans une église locale conduisait une camionnette qui ame- nait les jeunes à une maison de retraite pour un service d’adoration tous les mois.  La première semaine, quand les jeunes s’y étaient


réunis, un vieil homme dans un fauteuil roulant saisit la main du diacre et la tint pendant le service. La même chose se reproduisit mois après mois. Une fois, quand le groupe de jeunes est venu, l’homme au fauteuil rou- lant n’était plus là. Le personnel déclara qu’il ne vivrait probablement pas la nuit suivante. Le diacre alla dans sa chambre, et il gisait là, évidemment inconscient. Prenant la main du vieil homme, le diacre pria pour que le Seigneur lui accorde la délivrance pour avoir la vie éternelle. L’homme apparemment inconscient serra fortement la main du diacre, et le diacre sut que sa prière avait été entendue. Les larmes aux yeux, il trébucha hors de la salle, se cogna contre une femme qui dit: « Je suis sa fille. Il vous attendait. Mon père disait: « Une fois par mois, Jésus vient et me tient la main. Et je ne veux pas mourir avant d’avoir la chance de tenir la main de Jésus une fois de plus. » – Adapté de The Least of These, une vidéo


produite par Old Fashioned Pictures (2004). Utilisé avec permission.


Le christianisme est le fait de devenir « Jésus » pour quelqu’un. Les pro- chaines leçons se concentreront sur les aspects de la méthode du ministère de Jésus et comment Son Église peut vivre Son ministère.


* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 6 Août.



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    Dimanche



31 Juillet



(page 47 de l’édition standard)


La méthode de Christ seule


Ellen G. White, dans un paragraphe souvent cité, résume ce que Jésus a fait pour atteindre et amener les gens au salut. (Voir aussi Matt. 9:35, 36.)


« La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui réus- sisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant Sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis Il leur  disait: Suivez-Moi. » – Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 118.


Analysons cela un peu.


  1.  Jésus s’est mêlé au peuple comme le Seul qui voulait leur bien. (Il a ouvert les réseaux.)

  1.   Jésus a sympathisé avec les gens. (Il a formé des liens de connexion.)

  1.   Jésus a œuvré pour leurs besoins. (Cela forme également des liens).

  1.  Quand Il a associé les premier, deuxième, et troisième éléments, Il a gagné la confiance du peuple.

  1.  « Puis Il leur disait: Suivez-Moi » (pour devenir des disciples).

Ce que nous voyons ici est un modèle holistique de l’évangile. Cette méthode du ministère nous guide à proclamer l’évangile plus plei- nement. Jésus n’a pas séparé les aspects sociaux (numéros 1 – 4) du fait de leur donner l’invitation de Le suivre (numéro 5), et donc nous ne devrions pas le faire. Toutes les étapes concourent ensemble pour donner « le vrai succès. » Cette leçon portera sur la première étape de la méthode de Jésus. Les leçons 7-11 porteront sur les autres aspects.


Qu’est-ce que les versets suivants disent de Dieu le Fils se mêlant à nous? Matt. 1:22, 23; Jean 1:14.









Nous sommes tous profondément blessés et endommagés par le péché. Mais tout ce qui a mal tourné dans le monde à cause du péché est concerné par la réconciliation de Dieu avec l’humanité à travers le ministère holis- tique d’incarnation de Jésus. Il se mêlait et désirait le bien de l’ensemble de la personne et de l’humanité tout entière, même Il servait ceux qui dans cette culture étaient jugés « pires ».


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             LunDi



1er Août



(page 48 de l’édition standard)


Perdu et retrouvé


Jésus dit trois paraboles dans Luc 15, en réponse directe à l’accusa- tion des pharisiens et des docteurs de la loi que Jésus « accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. » (Luc 15:2, LSG).


Lisez les passages suivants et notez l’essence de la réponse de Jésus à ces accusations.


Luc 15:3–7                                                                             


Luc 15:8–10                                                                           


Luc 15:11–24                                                                          


Chaque parabole commence par quelque chose de perdu et se ter- mine avec une fête, une expression de l’amour de Dieu pour nous et Son profond intérêt pour notre salut.


Un pasteur faisait le suivi de la Voix de la Prophétie et découvrit  que toute une famille était intéressée par des études bibliques, sauf une personne. La mère, le père, et leur fille cadette avaient accepté Christ et étaient désireux de recevoir régulièrement le pasteur dans leur mai- son. Le fils ainé était révolté contre le christianisme et ne voulait rien entendre de cela. Chaque soir, quand le pasteur visitait la famille, le jeune homme quittait la salle et ne participait pas aux études bibliques. Après six semaines de cordiale et productive étude de la Bible, le jeune pasteur a commencé à défier les trois qui étudiaient avec lui d’envisa- ger le baptême. Chacun avait sa propre raison pour laquelle il devait attendre quelques mois avant de décider. De façon inattendue, le jeune homme entra dans la salle à manger où se tenait l’étude et annonça qu’il voulait se faire baptiser dès que le pasteur estimait qu’il était prêt. Il s’asseyait dans sa chambre et suivait avec la Bible qu’il avait achetée dans une librairie d’occasion après la première leçon, et tout au long de l’étude, il sentait de plus en plus la conviction qu’il avait besoin de faire une confession publique de sa foi. Deux semaines plus tard, le jeune homme était baptisé, et un mois après, le reste de la famille prit aussi position. Considérant ce que nous venons de lire dans les paraboles, nous pouvons imaginer qu’il y avait plus de joie dans le ciel à cause  de ces décisions.


Jésus Lui-même s’est volontairement mis en contact avec ces per- sonnes comme la femme samaritaine au puits, le centurion romain, la femme « pécheresse » qui a versé du nard de la valeur du salaire d’un an sur Ses pieds, et d’innombrables personnes non rapportées,


« indignes » de ceux qui se considéraient comme trop saints pour être en leur présence.



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2 Août



Manger avec les pécheurs



(page 49 de l’édition standard)


Lisez Matthieu 9: 10-13. Quel message essentiel devrions-nous, en tant qu’individus, prendre de la réponse de Jésus à Ses détracteurs? Lisez os. 6:6.







Jésus s’allongeait à la table du diner, où Il causait et mangeait avec ceux que cette société jugeait « indésirables »


Quel genre de personnes votre culture juge-t-elle « indésirables »?





Interrompu par la question des Pharisiens sur la pertinence de se mêler avec ces gens méprisables, Jésus les met au défi d’apprendre le sens de la miséricorde en contraste avec le sacrifice. « Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matt. 9:13, LSG). Que c’est triste, que Jésus dise aux dirigeants religieux d’ap- prendre une des vérités les plus cruciales de leur propre foi.


Nous voyons ici à nouveau le même problème que nous avons vu dans l’Ancien Testament, que des formalités religieuses et des cérémo- nies deviennent plus importantes dans l’esprit des gens que la question de la façon dont ils traitaient les autres. Combien intéressant qu’Il ait cité l’Ancien Testament ici (Osée 6: 6) pour faire valoir son point.


« Des milliers de personnes commettent la même erreur qui fut commise par les pharisiens que le Christ réprimanda à l’occasion du festin de Matthieu. Plutôt que d’abandonner une idée chérie, ou de rejeter quelque opinion devenue une idole, elles refusent d’accepter la vérité qui descend du Père des lumières. Confiantes en elles-mêmes, s’appuyant sur leur propre sagesse, elles ne se rendent pas compte de leur indigence spirituelle … Le jeûne et la prière inspirés par un esprit de propre justice sont une abomination aux yeux de Dieu. » – Ellen G. White, Jésus Christ, p. 266.


Il est facile de juger les actions des autres en utilisant nos propres préférences comme norme. Nous devons apprendre à mettre humble- ment notre ego de côté et laisser l’Esprit Saint transformer la miséri- corde en conviction.



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3 Août



Se mêler sagement



(page 50 de l’édition standard)


Un orateur a demandé à un groupe de dire combien « d’amis non-adventistes » ils avaient. Un homme au fond de la salle se leva et proclama triomphalement: « Je suis fier de dire aucun! » Cet homme pourrait avoir raison, mais ses paroles disent beaucoup sur le type de lumière du monde qu’il était.


Comme nous l’avons déjà vu, Matthieu 5:13 dit que nous sommes  le sel de la terre, mais ce sel peut perdre sa saveur. Un marchand de Sidon avait stocké beaucoup de sel dans des hangars, sur un sol nu. Quand le sel a été en contact direct avec la terre, il a perdu sa saveur. Ce sel fut jeté dehors et utilisé pour paver les routes. De la même manière, nous devons être prudents en nous mêlant avec le monde: devons-nous laisser le monde nous priver de notre saveur unique?  Nos valeurs sont-elles les mêmes que celles du monde?


Que pouvons-nous apprendre de ces histoires  sur la mauvaise façon de se mêler avec le monde? Gen. 13:5–13, 19:12–26, Nom. 25:1–3; voir également 1 Jean 2:16.







Ces exemples bibliques illustrent la nécessité de la prudence en se mêlant avec des gens qui vivent selon les valeurs mondaines listées dans 1 Jean 2:16. Nous nous trompons si nous pensons que nous ne devons pas faire preuve de prudence ou qu’il n’y a pas de danger de  se faire prendre dans les principes du monde déchu. Dans le même temps, en quoi sommes-nous utiles si nous nous cachons loin des autres de peur d’être touchés négativement par leurs manières?


Notons ce sage conseil équilibré: « Maintenant, les chrétiens doivent-ils refuser de s’associer aux inconvertis, et chercher à n’avoir aucune communication avec eux? Non, ils doivent être avec eux, dans le monde et non du monde, mais ne pas participer à leurs voies, ne  pas être attirés par eux, ne pas avoir un cœur ouvert à leurs coutumes et leurs pratiques. Leurs associations doivent avoir pour but d’attirer les autres à Christ. » – Ellen G. White, Selected Messages, book 3, p. 231.









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4 Août



(page 51 de l’édition standard)


Dans une génération perverse


Sans aucun doute, le monde a besoin de ce que nous avons reçu en Christ. Il n’y a rien en nous, en nous-mêmes, qui nous rende tellement importants. Au contraire, c’est seulement en vertu de ce que nous avons reçu de Christ et précisément parce que nous avons tant reçu qu’Il donne pour impératif d’atteindre les autres et de tendre la main à ceux qui ne l’ont pas. « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matt. 10:8, LSG).


Lisez Phil. 2: 13-15. Que nous dit-on ici et comment cela s’intègre-t-il avec notre mandat à aller vers les autres sans s’apostasier nous- mêmes?







Nous devons être prudents à propos du fait de chercher à nous protéger du monde au point que nous ne soyons plus en contact avec les âmes. C’est très facile de rester dans notre propre zone de confort théologique et spirituel et de devenir des introvertis spirituels. Une telle introversion peut se transformer en religion auto-centrée. Combien de fois les églises locales, par exemple, dépensent-elles plus d’énergie à lutter plus sur les styles de culte ou la doctrine que ce qu’elles dépensent dans l’évangéli- sation à un monde mourant?


Robert Linthicum, dans son livre intitulé Autonomisation des pauvres


(pp. 21-30), décrit trois types d’églises.


(1)  L’église dans la ville (communauté). Cette église n’a pratiquement aucun contact avec la communauté. La majeure partie de l’accent de l’église est mis sur la satisfaction des besoins des membres.


(2)  L’église de la ville (la communauté). Cette église sait qu’elle doit s’impliquer dans le ministère à la communauté. Elle devine ce dont a besoin la communauté sans consultation de la communauté qu’elle sert. Ensuite, elle présente des programmes à la communauté. Ses risques du ministère sont la non-pertinence et l’inappropriation à la communauté.


(3)  L’église avec la ville (la communauté). Cette église analyse la démographie pour comprendre ceux qu’elle sert. Les membres se mêlent avec les dirigeants et les résidents de la communauté, leur demandant quels sont leurs besoins réels. Leur service à la communauté est plus sus- ceptible d’être pertinent et bien accueilli parce que la communauté a déjà ouvert sa porte et fait confiance au processus. Cette église se joint à la communauté dans sa lutte pour décider du genre de communauté qu’ils veulent et reste un partenaire de la communauté pour la réalisation de cet objectif. Une telle église s’implique dans les organisations communau- taires et peut aider la communauté à combler le manque de services, si nécessaire. Il y a un sentiment d’appropriation mutuelle et la contribution à ce partenariat pour répondre aux besoins réels.


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     VenDreDi



5 Août



(page 52 de l’édition standard)


Réflexion avancée: Lisez Ellen G.  White, « Notre exemple », pp. 17-24, dans Le ministère de la guérison; « Lévi-Matthieu », pp. 257


- 267, dans Jésus-Christ.


La mission de l’église est aussi dans le monde et non seulement envers elle-même. Elle a été organisée pour servir les autres. Une église avait placé une plaque publicitaire au bord d’une ruelle qui débouche sur la voie principale de la communauté, juste en face de l’église. La plaque disait: « L’entrée du serviteur ». Tout est dit, n’est-ce pas? « On ne peut pas se rapprocher sans passer du temps avec le perdu ». Jésus était un grand sociable, et Ellen White indique que c’est ce que doit être l’église de Dieu aujourd’hui. Les membres sont le sel et doivent imprégner la communauté.


« Il n’y a pas d’appel ici à hiberner dans le désert en évangélisant les lièvres. C’est une invitation géniale donnée par le prophète du Seigneur à se mêler, comme Jésus, avec les disgracieux, les pauvres et les per- dus. Jésus était ami avec les pécheurs. Il a assisté à leurs fêtes – pour les rencontrer là où ils sont. Jésus n’a jamais compromis Sa foi, mais Il aimait aller là où il y avait des pécheurs. Les personnes les plus à l’aise autour de Jésus étaient des pécheurs, tandis que les plus inconfortables étaient les soi-disant saints. Mais Jésus n’a pas prêté attention à cela, car Il avait Ses priorités bien déterminées. Il est venu pour sauver les pécheurs. C’était Sa mission, et cela devrait être notre mission, même si cela dérange quelques saints …


Pendant trop longtemps, les Adventistes se sont isolés dans le paradis et les ghettos de sécurité, comme si le reste du monde n’existait pas. Ce temps est terminé. Nous ne pouvons pas, nous n’osons pas, vivre dans l’apostasie plus longtemps. Il est temps d’entrer dans la communauté en tant qu’individus et en tant qu’église. » – Russell Burrill, How to Grow an Adventist Church (Fall brook, Calif: Hart Books, 2009), p. 50.




Discussion:


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Histoire


Perdue et retrouvée: 1e partie


« Denise », appela sa mère. «Viens! » La mère saisit la main de la petite fille.


« Quel est le problème? », demanda la fille de quatre ans alors qu’elle courait pour suivre le rythme de sa mère.


« Les soldats! Ils arrivent! Nous devons nous cacher! » Denise ne comprenait pas les paroles de sa mère, mais elle sentait la peur de sa mère. Comme ils approchaient de leur petite maison au Rwanda, Denise vit son père attacher un colis.


Ensemble, la petite famille courut sur la piste poussiéreuse en direction de l’est. D’autres personnes se joignirent à eux, et bientôt le chemin fut bondé de gens qui couraient et pleuraient. C’était en 1994, et des millions fuyaient pour sauver leur vie.


Ils marchèrent pendant des heures, se cachant dans des hautes herbes ou des petites forêts quand quelqu’un pensait que les soldats se trouvaient à proximité. Enfin, la famille atteignit la frontière de la République Démocratique du Congo, où ils pouvaient se reposer.


La famille s’installa dans un camp de réfugiés sous des appentis et des bâches en plastique qui offraient un peu d’abri contre la chaleur du soleil et de la pluie battante. Mais au moins, ils étaient en sécurité, pensaient-ils.


Puis des hommes armés de couteaux et des pistolets entrèrent dans le camp, et les gens criaient et s’enfuyaient. Denise courut aussi. Mais où étaient papa et maman? Denise suivit la foule, appelant ses parents. Mais personne ne répon- dait.


Lasse, Denise s’assit pour se reposer. Un homme proposa de la porter sur ses épaules. Elle se sentait en sécurité. Mais ensuite, il devint fatigué et la déposa. Soudain, des coups de feu et des cris déchirèrent l’air. Denise courut à toute vitesse et se cacha jusqu’à ce que les tirs ne cessent. Puis elle rejoignit les autres en quête de sécurité. Elle vit des gens sur la route. Puis elle vit l’homme qui l’avait portée. Il était allongé si immobile. D’une certaine manière, Denise compris qu’il était mort.


Denise marchait, suivant aveuglément les autres personnes. Parfois, elle criait:


« Maman, Papa », mais elle n’a jamais eu de réponse. Denise trouva une famille qui lui permit de rester avec elle en échange de travail. Elle souffrait de leur abus. Elle s’enfuit de la maison et trouva un orphelinat où elle pouvait rester.


Lorsque Denise apprit que les combats avaient cessé, elle voulut rentrer à la maison et retrouver ses parents. Mais où était la maison?


Denise resta à l’orphelinat jusqu’à ce qu’elle soit assez grande pour quitter. Puis elle commença la longue marche de retour au Rwanda. Elle dormait dans la brousse la nuit. En marchant, elle demandait souvent à Dieu pourquoi elle a dû souffrir ainsi. Elle n’a pas entendu la réponse de Dieu, mais quand elle deve- nait découragée et affamée, les gens partageaient leur nourriture avec elle et lui donnaient l’espoir de continuer à marcher.


À suivre… .




Relisez les versets d’aujourd’hui. Comment reflètent-ils votre propre attitude envers les autres? Comment pouvons-nous apprendre à vivre la mort à soi qui est nécessaire pour révéler ces caractéristiques dans notre vie?


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: Luc 15:1, 2


Objectifs:

Savoir: Comprendre que la vie chrétienne ne doit pas être vécue dans une bulle spirituelle isolée, séparée des besoins et défis des gens de la communauté. Ressentir: Désirer être plus impliqué dans la construction d’amitié avec les non-croyants.


Agir: Prendre des mesures actives pour se déplacer en dehors des quatre murs de l’église et de la fraternité exclusive avec les Adventistes du septième jour et participer à la vie communautaire, en se liant d’amitié avec les non-croyants.


Plan d’apprentissage:

  1.  Savoir: Oiseaux de même plumage . . .

A Pourquoi la vie sociale d’un grand nombre d’Adventistes du septième jour tourne-t-elle autour d’autres Adventistes? Quels sont les avantages et les incon- vénients de cette situation?


B Que pouvons-nous apprendre davantage sur le fait de se mêler dans le contexte du conseil de Jésus à être dans le monde, mais pas de celui-ci (Jean 17:14, 15) ?


C Y a-t-il des personnes ou des lieux qui devraient être interdits pour un chré- tien qui veut se mêler avec les infidèles?



  1. Ressentir: Quitter le nid de l’église

A Le sentiment de sécurité dans la pratique de notre foi peut-il effectivement causer du tort à notre santé spirituelle?


B Quelles émotions pouvons-nous rencontrer lorsque nous commençons à nouer des amitiés avec des personnes qui ne partagent pas nécessairement nos valeurs fondamentales? Y a-t-il des obstacles pratiques à ces amitiés?



III. Agir: Se frotter

A Quelles mesures pouvez-vous prendre cette semaine pour se connecter de façon significative avec quelqu’un dans votre communauté?


B Prenez le temps cette semaine pour prier pour des occasions de suivre Jésus et de se mêler avec les non-croyants.



Résumé: Se sentir trop à l’aise dans l’église et avec les autres croyants devrait servir comme un signe d’avertissement pour les disciples de Christ. Même si nous apprécions la compagnie de notre famille spirituelle, la leçon de cette semaine nous rappelle que nous avons aussi une mission de côtoyer les non-croyants, c’est la première étape essentielle dans la méthode de Christ dans Son ministère.



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Développement


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Matthieu 9:10–13


Concept clé de croissance spirituelle: C’est un phénomène socio- logique naturel que les gens préfèrent passer du temps avec ceux qui leur ressemblent. Beaucoup d’Adventistes du septième jour se sentent plus à l’aise avec les gens qui croient aux mêmes principes, mangent les mêmes aliments, observent le sabbat, et partagent les mêmes valeurs. Cependant, si nous voulons être efficaces dans notre mission, nous devons suivre l’exemple de Jésus et se déplacer en dehors de nos zones de confort pour rencontrer et faire des amis avec les non-croyants.


Pour les moniteurs: Au cours de la discussion de la leçon de cette semaine avec la classe, il est important d’examiner de près l’exemple de Jésus qui se mêlait aux gens, y compris ceux considérés comme pécheurs et en marge de la société. Assurez-vous de conduire la classe plus loin que le fait de parler simplement de la théologie de mélange. Lisez le matériau de discussion d’ouverture à la classe. Discutez des moyens pratiques par lesquels nous pouvons aller au-delà d’une « mentalité isolationniste » et établir des liens avec les gens de la communauté.



Discussion d’ouverture: Le célèbre philosophe français  Jacques Derrida a fait valoir que chaque fois que nous rencontrons quelque chose en dehors de notre gamme normale d’expérience, cela nous donne l’occasion d’apprendre et de grandir. Il a comparé cette rencontre au fait de bien man- ger. Cependant, avec les nombreux avantages, des nouvelles expériences viennent aussi des risques, y compris le risque de ce que Derrida appelle


« être mangé » – le fait d’avoir une expérience qui ne nourrit pas la crois- sance et l’apprentissage. – « Des rencontres floues? Littérature religieuse, capital spirituel et langage », dans Faith in the Public Realm, ed. Adam Dinham, Robert Furbey, and Vivien Lowndes, (Great Britain: The Policy Press, 2009), p. 106.


Questions à méditer:

Ê En se mêlant aux non-croyants, comment pouvons-nous nous assurer que nous mangeons bien, plutôt que d’être mangé? Comment pouvons-nous suivre l’exemple de Christ, en partageant et en s’engageant dans la vie des autres, sans compromettre notre foi? Comment se mêler sans perdre notre identité unique en tant que croyants?


Ë Comment concilier l’injonction de « Sortez du milieu d’elle, mon peuple » (Apocalypse 18: 4) à la directive de suivre l’exemple de Christ en se mêlant? Comment saurons-nous si nous avons le bon équilibre ou non?



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ÉTAPE 2—Explorer


Pour les moniteurs: Se mêler avec les gens est la première étape cruciale dans la méthode de Christ dans Son ministère. La mission et le ministère ne peuvent se faire à distance, par télécommande. À certains moments, les Adventistes se sont déconnectés du contact avec les non- croyants, préférant la compagnie des autres croyants. Cependant, au cours de cette leçon, profitez de l’occasion pour examiner avec la classe l’importance de se faire des amis avec un large éventail de personnes au sein de la communauté.

Commentaire biblique


  1. Ami des pécheurs (Revoyez Matthieu 9: 10-13 avec votre classe.)

Quand les Pharisiens virent Jésus manger avec  les publicains et les


« pécheurs » à la maison de Matthieu, ils  allèrent derrière Lui vers Ses disciples et exigèrent une explication de leur part pour Son com- portement. En entendant leur enquête, Jésus dit: « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Matthieu 9:12, 13, LSG.)


Jésus cite Osée: « Car J’aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes » (Os. 6. 6, LSG). Le verset suivant ajoute ces mots douloureux: « Mais eux, à Adam, ont transgressé l’alliance, là, ils M’ont trahi. » (Os. 6: 7, BJ). Ici, on nous rappelle que l’infidélité humaine n’était  pas nouvelle à l’époque de Jésus; elle ne l’était non plus au temps d’Osée, elle remonte droit au Jardin d’Éden. Et pourtant, pendant tout ce temps, Dieu avait cherché à ramener Ses enfants infidèles à Lui-même. Et alors, enfin, Dieu était venu sous la forme de Son Fils – Jésus – en devenant physiquement semblable à la race humaine, pour devenir un avec nous afin de nous réconcilier à Lui.


Les Évangiles montrent comment Jésus a attiré les pécheurs. Le Saint Fils de Dieu connaissait, plus que quiconque, la puissance terrible du péché et comment il endommage la vie des gens. La raison pour laquelle Il est venu sur terre était de détruire la puissance du péché, et Il n’a jamais, même un instant, compromis avec le péché ou minimisé le danger; et encore les pécheurs aiment être près de Lui. Jésus a gagné une réputation – une mauvaise réputation aux yeux de plusieurs, de socialiser avec les exclus et les lépreux sociaux. En fait, Il a même obtenu la marque avec le nom « Ami des pécheurs » (Matt. 11:19) – un merveilleux hommage à la façon étonnante avec laquelle Il côtoyait et se mêlait aux pécheurs ordinaires.



Considérez ceci: Quelle différence cela fait-il pour Jésus de venir physi- quement sur la terre, plutôt que de simplement continuer Sa mission au ciel? Est-ce que les pécheurs aiment être près de nous, en tant qu’Adventistes du septième jour? Pourquoi ou pourquoi pas?


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  1.  L’attouchement du Maitre (Relisez Matthieu 8 et 9 avec votre classe.)


L’Évangile de Matthieu révèle un motif récurrent de Jésus expliquant les concepts et les mettant en pratique. Après avoir prononcé le puissant sermon sur la montagne, Il descend de la montagne et démontre ce qu’Il a dit.


Dans Matthieu 8 et 9, on Le voit mettre en pratique chaque aspect de ce qu’Ellen White appelle « la méthode de Christ », y compris une merveilleuse démonstration de ce que cela signifie de se mêler aux gens comme celui qui désire leur bien. Il est fascinant de constater combien de fois dans ces deux chapitres Jésus touche les personnes physiquement – le plus proche mélange que tout le monde peut faire:


  1.    Jésus tend Sa main et touche un lépreux (Matt. 8: 3). En faisant cela, Jésus se rendait rituellement impur – laquelle impureté est inversée et annulée quand le lépreux est nettoyé miraculeusement par l’attouchement guérisseur de Jésus.

  1.    Jésus touche la main de la belle-mère de Pierre et guérit sa fièvre (Matt. 8:15).

  1.    Jésus prend la main d’une jeune fille morte et la ressuscite d’entre les morts (Matt. 9:25).

  1.    Jésus touche les yeux des aveugles et leur restaure la vue (Matt. 9:29).


Considérez ceci: Quelle importance y a-t-il dans l’acte de Matthieu de rapporter le fait que Jésus a physiquement touché des gens? Qu’est-ce que cela nous apprend sur Jésus et Son approche dans le ministère?


ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Budiman Soreng est un pionnier adventiste-laïc qui œuvre à établir de nouvelles congrégations dans des territoires non atteints. Dans les années 1990, il est allé à la zone Bengkayang de Kalimantan, la partie indonésienne de l’ile de Bornéo. C’est une région où la féroce guerre tribale fait rage – conduisant aux décapitations et au cannibalisme. En dépit de cela, Budiman réussit à créer trois groupes de croyants.

Il dit que sa première tâche à son arrivée était « d’étudier la situation » – l’endroit et les gens. Ensuite, il a commencé à faire des amis avec les animistes, les musulmans et les bouddhistes chinois, ainsi que d’autres chrétiens. « Je jouais au football avec les gens, j’allais faire du jogging le matin, et travailler avec eux dans les champs de riz », dit-il. « À minuit, je priais: Seigneur, le premier travail c’est dans mon cœur. Ensuite, je peux travailler avec les gens. Permets-moi de dire ce que Jésus dirait. »


Budiman commença bientôt à visiter les maisons et à partager la Bible. Il communiquait avec les gens dans leur langue locale et composait des chansons spirituelles dans leur langue. Au cours des années qui suivirent, plus de deux cents personnes furent baptisées, et avec l’aide de quatre autres pionniers, Budiman ouvrit cinq nouvelles aires de mission adventiste.


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La première clé pour la sensibilisation réussie, dit Budiman, est d’être humble. « Nous avons une expression ici – nous foulons le sol ». Cela signi- fie que « nous venons ici; nous sommes comme les gens d’ici. » C’est par le mélange avec les gens dans leurs activités au jour le jour que Budiman trouvais l’ouverture pour partager l’amour de Jésus avec la communauté.


Question à méditer:


Comment l’histoire de Budiman nous aide-t-elle à comprendre ce que cela signifie de se mêler aux gens comme Jésus? Discutez de l’expression « nous foulons le sol. » Est-ce que notre église « foule le sol » dans la communauté locale, ou a-t-elle tendance à garder pour elle-même? Expliquez. Discutez des moyens spécifiques par lesquels vous pouvez « fouler le sol » cette semaine.


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: Rappelez à votre classe que nous ne par- lons pas seulement de quelque chose qui « est arrivée à l’époque » ou quelque chose qui n’est qu’un sujet de discussion théologique intéressant. Nous discutons de quelque chose qui doit être appli- quée dans notre vie aujourd’hui.


Activité: En fonction de la taille de votre classe, fractionnez-vous en petits groupes ou restez ensemble pour cette activité.


Étape 1. Lisez chacun des quatre passages suivants de l’Écriture où Jésus est critiqué:



Passage biblique


Situation


La critique contre Jésus


Application aujourd’hui


  1. Matt. 9: 10-13

La soirée chez Matthieu




  1. Luc 7: 36-50

La pécheresse lave les pieds de Jésus




  1. Luc 15: 1, 2

La critique qu’ins- pirent les histoires de la brebis perdue, de la pièce perdue, et du fils prodigue




  1. Luc 19: 1-10

La rencontre avec Zachée




Étape 2. Identifiez les critiques spécifiques contre Jésus dans chaque cas. Qu’est-ce qui est le thème commun, le cas échéant, qui se dégage de ces exemples de critique?


Étape 3. Quelle leçon peut-on tirer de chacune de ces situations que nous pouvons appliquer à notre vie aujourd’hui?


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  Leçon



7  * 6–12 Août




(page 56 de l’édition standard)