École Du Sabbat, 3ème trimestre 2015 – Missionnaires Bibliques

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Guide


d’Étude Biblique


de l’École du Sabbat Adulte


Juillet |Août |Septembre 2015



MISSIONNAIRES


BIBLIQUES






1           La nature missionnaire de Dieu — 27 Juin – 3 Juillet                 6


2           Abraham : le premier missionnaire — 4 –10 Juillet                 14


3           Un missionnaire pas comme les autres — 11–17 Juillet             22


4           L’aventure de Jonas — 18–24 Juillet                                      30


5           Missionnaires en exil — 25 –31 Juillet                                    38


6           Esther et Mardochée — 1–7 Août                                           46


7           Jésus: le Maître des missions — 8 – 14 Août                            56


8           Missions transculturelles — 15 – 21 Août                                64


9           Pierre et les Gentils — 22 – 28 Août                                       72


10             Philippe comme missionnaire — 29 Août – 4 Septembre            80


11             Paul: son passé et son appel — 5 – 11 Septembre                      88


12             Paul: sa mission et son message — 12 – 18 Septembre               96


13             Le monde entier doit-il entendre? — 19 – 25 Septembre          104


Editorial Office: 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904 Come visit us at our Web site: http://www.absg.adventist.org




Principal Contributor


Børge Schantz


Co-contributor


Steven Thompson


Editor


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Associate Editor


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Editorial Assistant


Sharon Thomas-Crews


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Art Director and Illustrator


Lars Justinen



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French Translation & Layout


Dr. Hanoukoume Kparou


WAD Coordinator


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MENA Coordinator


Michael Eckert



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ventis


ésus, s’étant approché, leur parla ainsi : tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je


suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matt. 28: 18-20, LSG).


Comment pouvait-Il être plus clair ? Voici Jésus, Jésus ressuscité, Jésus qu’ils adoraient (v. 17), donnant à Son peuple, même dans les premiers jours de l’église, Sa vocation et Sa mission : faire des disciples dans toutes les nations du monde, un point et c’est tout. Ce n’est pas difficile, non plus, de voir le lien entre ces mots, adressés aux Onze en Galilée, et ceux adressés à Jean sur l’île de Patmos quelques années plus tard : « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. » (Apocalypse 14: 6, 7, LSG, vous pouvez aussi consulter vss. 8-12).


On pourrait dire que les messages des trois anges d’Apocalypse 14 constituent le Grand Mandat dans le contexte des derniers jours de l’histoire de la terre.


Sans polémique : Dieu a dit à Son église, à Son peuple, d’atteindre et de répandre l’évangile dans le monde entier. C’est ce que nous avons été appelés à faire. Répan- dre la vérité sur Jésus et ce qu’Il a fait pour nous (Jean 3:16), ce qu’Il est en train de faire pour nous (Rom. 8:34), et ce qu’Il fera pour nous dans l’avenir (1 Thess. 4:16)




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est, en vérité, notre mission.


La mission elle-même signifie «un envoi ou le fait d’être envoyé pour effectuer un service.


» C’est-à-dire, les gens s’en vont pour faire quelque chose. Dans le cas du Grand mandat, ce qu’ils font est de répandre l’évangile dans le monde.


Ce trimestre, nous examinerons la mission, premièrement et avant tout comme moyen de Dieu pour communiquer l’Évangile à ceux qui ne


le connaissent pas. La mission est une partie essentielle de l’activité souveraine de Dieu dans le processus de la rédemption de l’humanité. Ainsi, nous allons étudier comment le dessein éternel de Dieu a été accompli dans la vie des personnages bibliques qu’Il a utilisés pour être missionnaires auprès des perdus.


En fin de compte, la mission chrétienne est la mis- sion de Dieu, pas la nôtre. Elle est née dans le cœur de Dieu. Elle est basée sur l’amour de Dieu. Et elle est accomplie par la volonté de Dieu. Pour mieux com-


prendre l’engagement de la mission de Dieu et ce qu’elle implique, les leçons de ce trimestre sont basées sur le modèle de l’histoire du salut structuré comme suit :


  1.  Dieu a créé les hommes et les femmes et leur a donné le libre arbitre.

  1.  Le premier homme et la première femme ont abusé de leur libre arbitre pour désobéir à Dieu, et ils ont dû quitter le Paradis.

  1.  Dieu ne pouvait pas utiliser la force pour les ramener au Paradis.

  1.  Dieu a envoyé Son Fils avec pour mission de mourir à leur place et de les réconcilier avec Lui.

  1.  La mission de Dieu est de faire connaître le don du salut à toutes les personnes et, par conséquent, ouvrir la voie à quiconque pour avoir la Rédemption.

A son niveau le plus élémentaire, la mission est de laisser le monde entier connaître Jésus et ce qu’Il a fait pour chacun de nous et ce qu’Il promet de faire pour nous, maintenant et pour l’éternité. En bref, nous qui connaissons ces promesses avons été appelés à parler aux autres, de même.



Le Dr. Børge Schantz était professeur à Loma Linda University. Son épouse, Iris, et Lui, ont servi pendant 14 ans comme missionnaires en Afrique et au Moyen-Orient. Il est décédé en Décembre 1014. Le co-auteur Steven Wayne Thompson, avant d’aller à la retraite, était Directeur (1984-1990) à Newbold College en Angleterre, et Doyen de la faculté de théologie et professeur à Avondale College en Australie (1991-2008).














“Confiez-vous en l’Eternel, votre Dieu, et vous serez affermis; con- fiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez” (2 Chron 20:20, LSG.)




Quatre ans de voyage à travers les Ecritures et l’Esprit de Prophétie


Programé pour être lancé le 12 Juillet 2015 comme suite du programme Revived by His Word (Ravivé par Sa Parole), le programme Bilieve His Prophets (Croire en Ses Prophètes) est un voyage de quatre ans à travers la Bible et les écrits d’Ellen G. White. Ce programme inclut la lecture journalière de la Bible, les échanges sur les blogs et une sélection heb- domadaire de l’Esprit de Prophétie. Les participants liront la Bible, Le meilleur chemin, Les paraboles de Jésus, Jésus-Christ, Patriarches et Prophètes, Prophètes et rois, Conquérants pacifiques, Le grand conflit.


  •  Rejoignez ce voyage qui changera votre vie

  •  Découvrez les desseins de Dieu dans les écrits inspirés

  •  Explorez Son message prophétique plus que jamais

  •  Invitez les membres de l’Ecole du Sabbat à participer


Faites-vous enregistrer avec des milliers de coyants dans le  monde sur le site: www.BelieveHisProphets.org. Suivez sur Twitter au #BHP20.





evival







SoiS la RéponSe à  leuRS pRièReS

















Ø Plusieurs         étudi- ants non-chétiens et chrétiens fréquentent


l’Université & Sémi- naire Adventiste de Lakpahara au Sri Lan- ka. Ils ont besoin d’une salle de prière.


Ø Les enfants de la ville de Dili, Tamor-Leste, ont besoin d’une école qui promeut l’espérance éternelle.


Ø Plusieurs         jeunes femmes et hommes au Bangladesh veulent ser- vir comme infirmiers, mais ils ont besoin d’un centre de formation.



offrande           du


du Septieme Jour


Treizième  Sab- bat de ce trimestre va aider ses gens et plus. Veuillez planifier cette offrande au 26 Sepem- bre 2015. Ou donnez à tout moment sur le site sécurisé au:


www.adventistmission. org/giving.




*27 Juin – 3 Juillet


La nature missionnaire













Sabbat apRèS-Midi


Lecture de la semaine: Gen. 1:26–28; 2:15–17; 1 Jean 2:16;


Jean 3:14, 15; 2 Cor. 5:21; Matt. 5:13, 14.


AdEglise te


Verset à mémoriser: « Voici, je  l’ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et dominateur des peuples» (Esaïe 55: 4, LSG).



otre monde est un gâchis, et nous les humains, nous sommes la grande raison d’un tel gâchis. Et cela parce que nous sommes des pécheurs, des créatures déchues dont la nature est corrompue par le


mal jusqu’à la moelle. Même si nous aimons penser que nous avançons, que les choses s’améliorent, l’histoire du siècle passé n’est pas si encourageante. Et nous voici, pas même un quart du chemin dans ce siècle, et les choses ne semblent pas si lumineux non plus. Si le passé est le précurseur de l’avenir, tout ce à quoi nous pouvons nous attendre, pour citer un ancien homme politique britannique, c’est «du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. » Tout n’est pas perdu cependant. Au contraire, Jésus-Christ est mort pour nos péchés, et par Sa mort, nous avons la promesse du salut, de la restauration, de toutes choses étant faites nouvelles. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre


avaient disparu » (Apo. 21: 1, Ostervald révisée).


Nous ne sommes pas laissés à nous-mêmes, abandonnés dans l’étendue infinie d’un univers froid et apparemment indifférent pour se débrouiller nous-mêmes. Nous ne pourrions jamais le faire ; les forces déployées contre nous sont trop grandes plus que ce que nous sommes. C’est pourquoi avant même le commencement du monde, Dieu avait établi le plan du salut afin de faire pour nous ce que nous ne pourrions jamais faire par nous-mêmes.



* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 4 Juillet.




28 Juin


Dieu créa l’homme et la femme


L’une des questions les plus vivaces que les humains se posent est: d’où est-ce que je viens ? Dans les deux premiers chapitres de la Bible (en fait, tout au long de la Bible), nous avons reçu la réponse à ce que beaucoup considéreraient comme la plus importante question qu’une personne peut se poser. Après tout, si nous ne savons pas d’où nous venons, nous sommes bien partis pour ne pas savoir qui nous sommes, pourquoi nous existons, comment nous devons vivre, et où nous allons finalement..


Parcourez Genèse 1 et 2, en se concentrant particulièrement sur Genèse 1: 26-28. Quelles grandes différences apparaissent dans la création de l’humanité par opposition à toute autre chose dans le texte ? Qu’y a-t-il à propos de l’homme qui le distingue des autres choses de cette création ?




  1.  L’homme et la femme ont été créés en dernière position. Ils avaient toute la création visible devant eux pour étudier et entretenir.

  1.  Le moyen de Dieu pour la création de l’homme et de la femme dif- fère de celui des autres créatures. Jusqu’à ce point, l’ordre divin avait été

«qu’il y ait » (lumière, firmament, eau, poissons et oiseaux, animaux,  etc.) Maintenant, la commande s’est transformée en entretien : «Faisons l’homme... ». Les trois personnes de la Divinité – le Père, le Fils, et le Saint-Esprit – se sont consultées à ce sujet. Bien que ces deux chapitres parlent de la création de la terre et des créatures sur elle, il n’y a nul doute que l’accent est mis sur la création de ‘humanité elle-même.


  1.  L’homme et la femme ont été créés à l’image de Dieu et à Sa res- semblance, un fait qui n’est pas dit de tout ce qui était créé à ce moment. Bien que le texte ne dise pas ce que cela signifie d’être créé à l’image et   à la ressemblance de Dieu, cela devrait signifier que les humains reflètent d’une certaine façon le caractère de leur Créateur. Parce que les humains ont une capacité morale qu’on ne voit pas dans d’autres créatures (les papillons pourraient être beaux, mais ils ne sont pas confrontés aux ques- tions du bien et du mal), être fait à la ressemblance et à l’image de Dieu signifie sûrement que les humains doivent refléter un certain degré de Son caractère moral.

  1. L’homme et la femme devraient avoir la domination, pour représenter Dieu sur la terre, et régner sur le reste de la création. Cet appel comporte

une responsabilité.




29 Juin


Le libre arbitre


Au sein du récit de la création se trouve l’avertissement de Dieu      à ne pas manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2: 9). Ainsi, on peut voir dès le début, l’élément moral accordé à l’humanité, chose jamais vue dans aucun des autres êtres vivants.


Comme nous le disions hier, la capacité morale de juger est un moyen par lequel les humains reflètent l’image et la ressemblance de Dieu.


Que dit Genèse 2: 15-17 sur la réalité du libre arbitre dans l’humanité ?




Dieu aurait pu créer l’homme  pour qu’il fasse automatiquement Sa volonté. C’est la façon d’être des autres choses créées, comme la lumière, le soleil, la lune et les étoiles. Ils obéissent à Dieu sans aucun élément de choix. Ils remplissent automatiquement la volonté de Dieu à travers les lois naturelles qui guident leurs actions.


Mais la création de l’homme et de la femme était spéciale. Dieu les a créés pour Lui-même. Dieu voulait qu’ils fassent leur propre choix, choisir l’adorer volontairement. Autrement, ils ne pouvaient l’aimer, car l’amour, pour être un vrai amour, doit être donné librement.


En raison de son origine divine, le libre arbitre humain est protégé et respecté par Dieu. Le Créateur ne s’interfère pas avec les choix les plus profonds, les plus persistants des hommes et des femmes. Les mauvais choix ont des conséquences, parfois très terribles, mais c’est contre le caractère de notre Seigneur, l’Éternel, de nous forcer à le respecter ou à l’obéir.


Le principe du libre arbitre des humains a trois implications fonda- mentales :


Sur le plan religieux : un Dieu omnipotent ne dirige pas unilatérale- ment la volonté et le choix des individus.


Sur le plan éthique : les individus seront tenus moralement respon- sables de leurs actes.


Sur le plan scientifique : les actions du corps et du cerveau ne sont pas entièrement déterminées par la relation de cause à effet. Les lois physiques sont impliquées dans nos actions, mais le libre arbitre sig- nifie que nous avons un choix devant nos actions, en particulier celles morales.




30 Juin


La chute


« Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures.» (Genèse 3: 6, 7, Ostervald révisée).


Manger un peu du fruit n’était pas un acte de péché en soi. Cependant, nous devons considérer les circonstances dans lesquelles cet acte a été réalisé. Adam et Ève étaient des êtres dotés du libre arbitre, créés par Dieu à Son image. Cela incluait la liberté – mais aussi le devoir – de  se conformer à la volonté de Dieu clairement exprimée. Ils ont mangé le fruit, pas comme une vraie nécessité, mais plutôt par choix. C’était l’expression du libre arbitre d’Adam et Ève au mépris des instructions claires et précises de Dieu.


De même, nous devons choisir par nous-mêmes de suivre Dieu ou on, de chérir ou de défier la Parole de Dieu. Dieu ne force personne à croire en Sa Parole. Il ne veut jamais nous forcer à Lui obéir, et Il ne peut pas nous forcer à L’aimer. Dieu permet à chacun de nous de choisir par lui-même le chemin à suivre. Mais, à la fin, nous devons être prêts à vivre avec les conséquences de nos choix.


En mangeant le fruit, Adam et Ève, en fait, disaient à Dieu qu’Il n’était pas un parfait souverain. Sa souveraineté était contestée par eux. Ils ont fait preuve de désobéissance, et par conséquent, ils ont amené le péché et la mort à la race humaine.


« Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. » Genèse 3:23, 24, Ostervald révisée).


Adam et Ève ont dû quitter le Paradis. C’était encore une con- séquence nécessaire et miséricordieuse. Le Seigneur ne saurait per- mettre à l’humanité rebelle d’accéder à l’arbre de vie. Avec Ses soins pleins d’amour, Il a gardé Adam et Ève loin du fruit qui les rendrait immortels, et ainsi, perpétuerait le terrible état où le péché les avait amenés. (Imaginez à quoi ressemblerait la vie éternelle dans un monde rempli de douleurs, de souffrance et de mal, ces malheurs dans lesquels nous sommes !) Adam et Ève ont été chassés du joli jardin pour tra- vailler le sol moins propice à l’extérieur (v. 23, 24).


.




1er Juillet



L’initiative de Dieu pour nous sauver


La Bible montre que, après la chute de nos premiers parents, c’est Dieu qui est venu les chercher, et non vice versa. Au contraire, l’homme et la femme ont essayé de se cacher de la présence du Seigneur. Quelle puissante métaphore pour décrire la race humaine déchue : ils fuient Celui qui vient à leur recherche, le Seul qui pouvait les sauver. Adam et Ève l’ont fait en Éden, et à moins d’être conduits par l’Esprit Saint, les gens continuent de faire la même chose aujourd’hui.


Heureusement, Dieu n’a pas mis de côté nos premiers parents, et Il ne nous met pas de côté non plus. Depuis le temps où Dieu a appelé Adam et Ève pour la première fois en Éden : «où êtes-vous ? » (Genèse 3: 9, LSG) jusqu’aujourd’hui, Il nous appelle encore.


« Par le don ineffable de son Fils, Dieu a entouré le monde entier d’une atmosphère de grâce tout aussi réelle que l’air qui circule autour de notre globe. Tous ceux qui consentent à respirer cette atmosphère vivifiante  vivront et croîtront jusqu’à la stature d’hommes et de


femmes en Jésus-Christ » — Ellen G. White, Le meilleur chemin, p. 66. Bien sûr, la plus grande révélation de l’activité missionnaire de Dieu peut être vue dans l’incarnation et le ministère de Jésus. Bien que Jésus soit venu sur cette terre pour faire beaucoup de choses – pour détruire Satan, pour révéler le vrai caractère du Père, pour prouver que les accu- sations de Satan étaient infondées, pour montrer que la loi de Dieu peut être observée – l’objectif le plus crucial était de mourir sur la croix à la place de l’humanité, afin de nous sauver de l’ultime résultat du  péché,


qui est la mort éternelle.


Qu’est-ce que chacun de ces textes nous enseigne à propos de la mort de Jésus ?

Jean 3:14, 15                                                                           




Esa. 53:4–6                                                                             




2 Cor. 5:21                                                                               




« Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a fait devenir péché pour nous » (LSG). C’est ce qu’il a fallu « afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (LSG). Cette idée a été appelée le « grand échange », Jésus prenant sur Lui nos péchés et nos souffrances comme un pécheur, afin que nous puissions, bien que pécheurs, être comptés comme justes devant Dieu, comme Jésus Lui-même.




2 Juillet



Les métaphores de la Mission


La mission est l’initiative de Dieu pour sauver l’humanité perdue. La mission salvatrice de Dieu est motivée par Son amour pour chacun de nous. Il n’y a aucune autre raison plus profonde que cela. Dieu a envoyé Christ pour une mission, celle d’apporter le salut au monde entier.


L’Évangile de Jean contient à lui seul plus de quarante déclarations sur la dimension cosmique de la mission de Jésus. (Voir, par exemple, Jean 3 :17 ; 12 :47.) Comme Christ a été envoyé par le Père pour sauver le monde, Il envoie à Son tour Ses disciples avec les mots « comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi.» (Jean 20 :21, Ostervald révisée).


Lisez Matthieu 5:13, 14. Quels sont les deux métaphores utilisées pour la mission dans ces textes, et que représentent-elles ?




Les métaphores du sel et les fonctions essentielles de la lumière expri- ment l’influence chrétienne sur l’humanité. Bien que le sel opère en interne, pour accoler la masse avec laquelle il entre en contact, la lumière fonctionne à l’extérieur, illuminant tout ce qu’il atteint.


Le terme terre dans la métaphore du sel se réfère aux hommes et femmes auxquels les chrétiens sont appelés à se mêler, tandis que l’expression lumière du monde se réfère à un monde de personnes dans l’obscurité qui doivent être éclairés.


Les enfants d’Israël ont été encouragés à vivre dans les principes moraux et les règles de santé que Dieu leur avait donnés. Ils devaient être une lumière, illuminant et attirant les autres vers Dieu – vous êtes « une lumière pour les nations » (Esaïe 49: 6, LSG). Leur existence collective dans un état de santé, de prospérité et de fidélité au sabbat de Dieu et d’autres com- mandements, annoncerait aux nations environnantes les hauts faits de la Création et de la Rédemption de Dieu. Les nations, voyant leur prospérité, les approcheraient et apprendraient à être enseignés du Seigneur. (C’était l’idée, de toute façon.)


Lorsque Christ est venu, Il a également parlé du sel, une autre façon de témoigner. Par leur influence dans le monde, les chrétiens doivent freiner la corruption du monde. Les non-croyants sont souvent gardés de mauvaises actions en raison d’une conscience morale due à l’influence chrétienne. Les chrétiens ont non seulement une bonne influence sur le monde cor- rompu en raison de leur présence en elle, mais ils se mêlent aussi avec des gens dans le but de partager le message chrétien du salut.




3 Juillet


Approfondissement: Nous  avons traité de certains  aspects de la nature missionnaire de Dieu. La mission est une entreprise de Dieu trinitaire. La mission est essentiellement liée à Jésus-Christ, dont l’Incarnation est au cœur de la conception chrétienne de la mission. Par Sa vie et Sa mort, Jésus a ouvert la voie pour le salut de tout le genre humain.


Nous devons, en tant que Ses disciples et Ses missionnaires, apprendre aux gens la Bonne Nouvelle de tout ce que Jésus a fait pour eux.


« L’église de Christ sur la terre a été organisée à des fins mission- naires, et le Seigneur désire voir l’Église entière trouver les voies       et moyens, qu’ils soient élevée et bas, pour que riches et pauvres puissent entendre le message de la vérité. Ce ne sont pas tous qui sont appelés à un ministère personnel dans les champs missionnaires étrangers, mais tout le monde peut faire quelque chose par la prière    et les dons pour faciliter le travail missionnaire ». – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 6, p. 29.


Discussion:

Ê Pensez encore à la question des origines. Pourquoi est-ce une question importante ? Comment une bonne compréhension de nos origines nous aide-t-elle à mieux comprendre qui nous sommes et quel est le but réel de notre existence ?


Ë Comment la citation suivante nous aide-t-elle à comprendre l’existence du libre arbitre, l’amour, et le mal dans notre monde ?


« Ainsi, si Dieu veut créer des êtres aimants (en imitation de Son amour parfait), Il doit créer des êtres libres capables de causer la souffrance et le mal dans le monde par leurs choix. La dynamique de l’amour et de la liberté exige que Dieu nous donne la latitude de croître dans l’amour grâce à notre liberté humaine. La seule alternative de Dieu en permettant aux êtres libres de choisir des actes sans amour est de s’abstenir complètement de créer des êtres aimants. » —Robert J. Spitzer, New Proofs for the Existence of God: Contributions of Contemporary Physics and Philosophy, Kindle Edition (Eerdmans Publishing Co., 2010), p. 233.



Ì La mort de Jésus était un acte unique qui a eu lieu dans une petite nation au milieu du vaste empire romain il y a près de deux mille ans. Pourtant, cet acte est d’une importance éternelle pour chaque être humain. Quelle responsabilité nous incombe, nous qui connaissons ce fait et ce que cela signifie, de l’annoncer à ceux qui ne savent rien à ce sujet ? Autrement, comment apprendront-ils de Lui si ceux qui connaissent ce fait ne leur en parlent ?




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Le fusil ne tirerait


Hd Seisttoorirye



pas : première partie

par Max de los Reyes, Philippines



Fernando Lopez a grandi dans une ville à 60 miles au sud de Manille. Comme beaucoup aux Philippines, la famille de Fernando n’a pas beaucoup d’argent. Et comme beaucoup de jeunes garçons, Fernando a quitté l’école pour aider ses parents en vendant de petits objets et en faisant des courses. Fernando était actif dans son église, ce qui contribuait à alléger son ennui. Plus que tout, Fernando aspirait à une éducation pour mieux servir Dieu,


mais il savait qu’humainement parlant, ce n’était pas possible.


Puis un jour, Fernando a entendu parler du Mouvement Missionnaire 1000, un programme de formation des missionnaires bénévoles qui servent Dieu pendant un an aux Philippines ou dans l’un des nombreux autres pays. Excité, Fernando a demandé la permission à ses parents pour se joindre au programme. Avec leur bénédiction, il fit sa demande et fut retenu.


La formation que reçu Fernando l’aida à combler son désir pour l’éducation et le prépara pour servir Dieu quelque part aux Philippines. Lorsque la formation prit fin, il attendit son affectation à un territoire, mais eu des sentiments mitigés quand il apprit qu’il était affecté pour travailler dans une zone à quatre cents miles (environ 640 km) de son domicile.


Fernando arriva dans son nouveau domaine et commença à chercher ceux qui s’intéressaient à apprendre davantage  au sujet de Dieu. Bientôt, il donnait plusieurs études bibliques par semaine. Certaines personnes qui prenaient des études bibliques vivaient dans un petit village dans les mon- tagnes, un tour de quatre heures à vélo.


Malgré les difficultés, Fernando devint  très impliqué dans son travail au point qu’il dépensait plus souvent sa petite allocation mensuelle pour acheter des matériaux pour construire une église adventiste du septième jour, le laissant sans argent pour acheter de la nourriture. Ce test de sa foi le prépara pour encore plus de tests qui viendraient. Mais tout au long de son expérience, sa foi en Dieu ne faiblit pas.


Un des convertis de Fernando était Julie Taguinod. Elle et sa sœur,  Essie, avaient étudié la Bible avec Fernando puis assisté à ses réunions d’évangélisation. Julie et sa sœur furent baptisées récemment en dépit des objections de Lem, le mari de Julie.


Fernando était au courant des objections de Lem à l’égard de sa femme. Lem avait interdit Julie d’aller à l’église et avait menacé de lui faire du mal si elle continuait d’y aller. Mais Julie avait tenu bon et continuait d’aller à l’église. Fernando apprécia son désir sincère d’honorer Christ. Et Lem com- mença à ignorer la fréquentation de l’église de Julie. Peut-être il a réalisé que ses objections n’arrêteraient pas sa femme de suivre Christ.


À suivre ...




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*4–10 Juillet


Abraham: le premier


Missionnaire




Sabbat apRèS-Midi


Étude de la semaine: Gen. 12:1–3; 14:8–24; Gal. 3:6;


Heb. 11:8–19; Gen. 12:6, 7; 18:18, 19.


J


Verset à mémoriser: « Comme Abraham crut  à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice, reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham. Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu jus- tifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham:Toutes les nations seront bénies en toi! » (Galates 3: 6-8, LSG).

e n’est pas une coïncidence que trois religions les plus grandes du monde – le judaïsme, le christianisme et l’islam – soient parfois appelées les « religions abrahamiques ». Ceci parce  que


toutes les trois, d’une manière ou d’une autre, relient leurs racines à ce grand homme de Dieu.


Bien qu’Abraham soit admiré comme l’exemple illustratif de la défi- nition de la fidélité, la leçon de cette semaine examinera cette fidélité sous un angle différent. C’est-à-dire, nous voulons le voir comme un missionnaire, comme quelqu’un appelé par le Seigneur pour aller à   un autre pays et témoigner auprès des autres peuples à propos du vrai Dieu, Créateur et Rédempteur.


Dieu a donné à Abraham et à sa famille après lui (voir Gal. 3 :29)  un objectif triple: (1) être bénéficiaires et gardiens de la vérité divine du royaume de Dieu qui avait été perdue dans l’histoire antérieure de l’humanité; (2) comme étant le canal par lequel le Rédempteur allait entrer dans l’histoire; et (3) d’être, en tant que fidèles serviteurs de Dieu, une lumière pour les nations, une lumière pour ceux qui ont besoin de connaître le Seigneur.


* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 11 Juillet.




5 Juillet


L’appel d’Abraham


« L’Éternel dit à Abram: Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » (Genèse 12: 1-3, LSG).


Abram – dont le nom signifie «le père est exalté», nom qui fut changé en Abraham, « le père de multitudes » – grandit dans Ur, ce  qui est aujourd’hui l’Irak. Dieu l’appela de se séparer de son contexte socio-spirituel coutumier et de migrer vers un pays inconnu, où Dieu lui fit une métamorphose spirituelle pendant 100 ans, en faisant de lui le «père des croyants ». Au milieu des luttes personnelles et familiales, Abraham devint un missionnaire modèle auprès de plusieurs groupes de personnes et un leader respecté qui témoigna de sa foi en Dieu.


Lisez Genèse 12: 1-3. Quels principes pouvez-vous trouver ici qui pourraient s’appliquer à chacun d’entre nous dans notre propre situation particulière; c’est-à-dire, qu’est-ce qu’Abraham a expéri- menté que nous pourrions aussi expérimenter à notre façon? Voir aussi Héb. 11: 8-10.




Le patriarche a été appelé à laisser son passé derrière lui, à sortir par la foi, à croire à ce qui semblait incroyable, à faire ce que Dieu l’avait appelé de faire. Et comme résultat de sa fidélité, toutes les nations du monde seraient bénies.


Plusieurs d’entre nous sont testés, comme le fut Abraham. Bien sûr, nous pourrions ne pas entendre la voix de Dieu nous parlant directe- ment, mais Il nous appelle par les enseignements de Sa Parole et les évé- nements de Sa providence. Nous pourrions être obligés d’abandonner une carrière qui promet la richesse et l’honneur; nous pourrions avoir à quitter notre cadre congénital, les associations rentables, et être séparé de la famille; en effet, nous pourrions avoir à entrer dans ce qui semble seulement être un chemin d’abnégation, de difficultés et de sacrifice. Mais si le Seigneur nous appelle, comment pouvons-nous refuser?




6 Juillet


Témoignage d’Abraham auprès des rois


Lot était un parent d’Abraham qui l’accompagnait lors de certains de ses voyages. Son choix de la vallée du Jourdain bien arrosée, le fit entrer dans la société des méchants de Sodome (Genèse 13: 1-13). Il a ensuite été sauvé, d’abord par Abraham (Genèse 14: 11-16), et plus tard par deux anges (Genèse 19).


Quand Abraham apprit que son neveu Lot était en difficulté, il décida de l’aider. Lors du secours, Abraham se mit en tête d’une force militaire de plus de trois cents hommes de sa propre maison. De nombreux rois ont participé à la bataille pour Sodome, et Abraham sortit vainqueur.


Lisez Genèse 14: 8-24. Que nous disent les actions d’Abraham à pro- pos de son caractère et, par conséquent, sur sa foi et son Dieu?






Pour les rois qu’il avait conquis, Abraham a révélé la puissance de Dieu. Même lors de cette mission de sauvetage, le «père des croyants» n’a pas perdu son appel divin à être une bénédiction pour les nations.


« L’adorateur de Jéhovah avait non seulement rendu un service au pays, mais il s’était montré un homme de valeur. On reconnut que la piété n’est pas synonyme de lâcheté, et que sa religion ne l’empêchait pas d’être courageux dans la défense du droit et la protection des oppri- més. Son geste héroïque le fit connaître de toutes les tribus d’alentour. Le roi de Sodome, accompagné de sa suite, se rendit à la rencontre du patriarche pour lui présenter ses hommages. Renonçant à récupérer ses biens, il le pria seulement de lui rendre les prisonniers. De par les lois de la guerre, le butin revenait au vainqueur. Abram, qui avait entrepris cette expédition sans aucun but intéressé, refusa de tirer profit du mal- heur d’autrui et se contenta d’exiger que ses associés eussent leur juste part. » – Ellen G. White, Patriarches et Prophètes, pp.114-115.




7 Juillet


Un modèle de foi


Bien qu’à peine parfait, Abraham était un homme de Dieu, et maintes fois dans la Bible, même dans le Nouveau Testament, on se réfère à lui comme étant un exemple de fidélité et ce que cela signifie d’être sauvé par la foi (voir Genèse 15: 6, Gal 3: 6).


Lisez Hébreux 11: 8-19. Qu’est-ce que cela nous apprend sur Abraham et sa foi qui est si important pour quiconque veut être un missionnaire pour Dieu à tout prix?




Le Seigneur a voulu utiliser Abraham, mais la première chose qu’Il eu à faire était de lui faire laisser son passé derrière lui. Une leçon devrait être évidente pour chacun d’entre nous, en particulier ceux dont le passé n’est pas en harmonie avec la volonté et la loi de Dieu, ce qui nous inclut tous.


Ce qui est étonnant aussi, c’est le fait qu’Abraham ait quitté, « sans savoir où il allait » (Hébreux 11: 8, LSG). Bien que la plupart des mis- sionnaires savent où ils vont, au moins dans un sens géographique, dans un autre sens, lorsque l’un d’entre nous fait un bond de géant de la foi et donne totalement son cœur à Dieu, nous ne savons vraiment pas (du moins à court terme), où nous allons terminer (bien qu’à long terme, nous ayons une assurance absolue). Si nous le savions, il n’aurait pas fallut beaucoup de foi; par conséquent, ne pas savoir est une condition préalable pour être vraiment capable de vivre par la foi.


Un autre point crucial ici est qu’Abraham cherchait « la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le Constructeur » (v. 10, LSG). Abraham avait à l’esprit cette grande image; il savait que quelque soit ce à quoi il fait face ici, quelle que soit les fatigues et les luttes, tout cela vaudra la peine à la fin.


Il savait aussi qu’il n’était pas seulement un étranger sur «la terre promise », mais qu’il était l’un des nombreux « étrangers et pèlerins sur la terre » (v. 13, LSG). Ce monde, et notre vie en lui, aussi précieuse qu’elle nous paraisse maintenant (c’est tout ce que nous avons mainten- ant), n’est pas toute l’histoire, c’est si petit, en fait.


Et bien sûr, le plus grand exemple de foi dans l’Ancien Testament était ce qu’Abraham était prêt à faire de son fils sur le mont Morija sur ordre de Dieu.




8 Juillet


Abraham, le nomade


Une étude de la vie d’Abraham révèle que sa foi incluait les luttes difficiles contre le doute et l’incrédulité en  la puissance de Dieu. Les ancêtres d’Abraham étaient idolâtres (Jos. 24: 2), et peut-être ce contexte explique pourquoi il n’a pas toujours eu pleine confiance en la puissance de Dieu. A deux reprises, il a fait preuve de lâcheté et a dit à Sarah de ne dire qu’une demi-vérité (Gen.12: 11-13, 20: 2). Il à rit (Genèse 17:17) quand on lui a dit qu’il aurait un fils avec Sarah. Malgré ses défauts, Abraham était encore utilisé par le Seigneur parce qu’Abraham voulait être utilisé par Lui; et donc, le Seigneur a pu mod- eler son caractère.


Un des moyens que Dieu a utilisé pour façonner Abraham comme réformateur et missionnaire était ses nombreuses pérégrinations. Voyager est une éducation en soi. Cela permet à une personne de s’ouvrir aux nouvelles idées et aux possibilités de changement. Les pèlerinages à Jérusalem étaient une partie importante et nécessaire du culte israélite. Les changements que les pèlerins connaissent quand ils devaient marcher de longues distances, dormir dans d’autres endroits, manger de différentes nourritures, faire face à un autre climat, et ren- contrer d’autres personnes, amélioraient leur foi par leur vulnérabilité. Leur culte, avec ses sacrifices et offrandes, des danses sacrées et la récitation des psaumes, aidait le peuple de Dieu à confirmer son iden- tité et ses traditions.


Dans ses voyages de son lieu de naissance à Ur jusqu’au site de   son enterrement à Hébron, Abraham a visité au moins 15 zones géographiques différentes. La plupart des changements et épisodes missionnaires les plus importants de sa vie se rapportent à ses voyages.


Quelles leçons spirituelles Abraham a-t-il connues dans les endroits suivants?

Moré à Sichem (Genèse 12: 6, 7)                                                  




Hébron (Genèse. 13: 18-14: 20)                                                    




Mamré (Genèse 18: 1, 20-33)                                                     




MontdeMorija(Genèse22:1-14)                                                   




9 Juillet


Abraham: un missionnaire dans sa propre maison


« Abraham deviendra certainement une nation grande et puis- sante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre. Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites » (Gen.18:18, 19, LSG)?

Quelles importantes leçons à propos de la fidélité et au fait de servir Dieu trouvons-nous dans ces textes?





« Dieu appela Abraham à enseigner sa Parole, il le choisit pour être le père d’une grande nation parce qu’il voyait qu’Abraham élèverait ses enfants et sa maison dans le respect de la loi divine. Ce qui donna toute sa force à l’enseignement d’Abraham fut l’exemple de sa propre vie. Sa maison comprenait plus de mille personnes, beaucoup d’entre elles étaient des chefs de famille, et la plupart n’avait abandonné le paganisme que récemment. » – Elle Ellen G. White, L’éducation, p.187. Les activités missionnaires auront plus de succès si elles sont soutenues par une vie de famille qui est en harmonie avec les desseins de Dieu. L’histoire biblique et celle de l’église nous disent que la plu- part des églises chrétiennes étaient internes et basée sur la famille. Une des raisons pour lesquelles Abraham fut choisi était le fait que Dieu vit sa capacité à diriger ses enfants et sa maison dans la voie du Seigneur. Le but de Dieu dans la famille est égal à Son but dans les missions;


à savoir «la pratique de la justice et de l’équité» (Prov. 21: 3, LSG) .


Quels exemples de la famille d’Abraham pouvez-vous trouver qui montrent qu’ils étaient fidèles au Seigneur? Voir, par exemple, Héb. 11:11, 20.




Bien sûr, dans la Bible, nous pouvons également trouver des exemples d’hommes pieux dont les familles n’ont pas suivi la voie du Seigneur. Néanmoins, le point important des textes d’aujourd’hui est clair: la foi et l’exemple d’Abraham étaient si forts à tel point que ceux de sa maison apprirent à « garder la voie de l’Éternel.» (Gen. 18:19).




10 Juilet


Approfondissement: «  Appelé, honoré, béni  de Dieu, il faisait briller la lumière dans tous les pays où il séjournait. Il ne craignait pas d’entrer en contact avec les hommes qui l’entouraient. Il avait des rela- tions amicales avec les rois des nations environnantes, dont quelques-uns l’honoraient de leur respect. Sa droiture, son désintéressement, sa bravoure, sa bienfaisance firent successivement connaître le caractère de Dieu aux habitants de la Mésopotamie, de l’Égypte et même de Sodome. » — Ellen


  1. White, Patriarches et Prophètes, pp. 344 - 345..

Discussion:

Ê Pendant des milliers d’années, l’histoire d’Abraham et d’Isaac sur le mont Morija a fait vibrer et défié le croyant, tout en évo- quant le mépris et le ridicule parmi ceux qui l’ont vue comme un acte cruel et barbare. Lisez l’histoire plusieurs fois dans Genèse

  1. Quelles grandes leçons pouvons-nous en tirer ? Qu’est-ce que cela nous apprend à propos de la croix et du grand prix du péché? Qu’est-ce que cela nous enseigne à propos de ce qu’un acte de foi implique? Pourquoi cette histoire est-elle si troublante pour plus- ieurs personnes?


Ë Lisez Genèse 12: 11-13, 20: 2, deux récits, où Abraham, l’homme de Dieu, a fait preuve d’un manque de foi. Que pouvons- nous retirer de ces histoires?


Ì L’un des textes les plus célèbres dans la Bible est Genèse 15:


  1. Que dit-il? Dans quel contexte est-il donné? Comment ce texte est-il utilisé dans le Nouveau Testament (voir Rom. 4: 3, Gal. 3: 6, Jac. 2:23) ? Qu’est-ce que cela nous apprend sur la foi, les œuvres, et le salut?


Í Quels sont quelques-uns des grands chefs religieux dont les membres de la famille ne suivirent pas « la voie de l’Eternel »? Que pouvons-nous apprendre de leurs histoires qui puisse aider toute personne qui s’efforce d’aider les membres de sa famille à être fidèles?



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Le fusil ne tirerait pas : deuxième partie

par Max de los Reyes, Philippines



Lem Lem était un soldat, et ses missions l’amenaient souvent loin de la maison. Quand il était à la maison, il passait beaucoup de temps et d’argent à boire avec ses amis.


Un jour, les amis de Lem commencèrent à le taquiner sur l’intérêt de sa femme dans la religion. « Quel est le problème, Lem? » contesta un homme. «Ne pouvez-vous pas empêcher votre femme de se joindre à cette église ? » Comme les taquineries s’intensifiaient, Lem devint agité.


« Vous avez tort !» Finit-il par tempêter. «Je vais vous prouver que je peux contrôler ma femme !» Avec ces mots, Lem se pavana sur la barre et se dirigea vers la maison.


Cet après-midi, Fernando avait rendu visite aux personnes qui s’intéressaient à étudier la Bible. Il n’était pas loin de la maison de Julie quand il décida de s’arrêter pour s’assurer que Julie prévoyait toujours sa visite le lendemain. Comme il s’approchait de sa maison, Fernando fut surpris par une forte explosion qui ressemblait à un coup de feu.  Au début, il ne s’était pas préoccupé, mais quand un autre coup de feu retentit, il regarda tout autour pour voir qui tirait.


C’est alors qu’il vit Julie courir vers lui. « Fuyez ! Sauvez-vous ! » Cria-t-elle. « Lem tente de vous tuer ! »


Fernando se cacha derrière un grand arbre. Il savait que Lem était un tireur d’élite, et si l’homme voulait frapper Fernando, il pourrait le faire facilement. Julie courut vers la maison où elle trouva son mari en colère, tirant son arme, en essayant de retirer une balle qui s’était logée dans le canon. Quand Julie vit ce qu’il faisait, elle s’enhardit. « Lem, tu sais que Dieu a coincé ton fusil pour que tu ne fasse pas du mal à Fernando ! »


Aucun effort de Lem ne pouvait débloquer le pistolet. Surpris par la tournure inattendue des événements, Lem mit le pistolet vers le bas et écouta Julie expliquer comment Dieu avait travaillé pour sauver Son messager de la mort. Quand il fut apaisé, Lem admit que sa femme avait raison. Fernando n’avait rien fait pour lui nuire.


Lem ne s’opposa plus quand sa femme et ses enfants assistaient aux services religieux. Il accepta l’amitié de Fernando et accepta les études bibliques. Il dit à ses compagnons de boisson qu’il est heureux de sa famille à l’église, et ils cessèrent de se moquer de lui.


Ceux qui ont assisté aux événements de ce jour étaient d’accord que Dieu avait réellement opéré un miracle pour sauver la vie de Fernando. Mais le changement dans le cœur de Lem n’est pas moins un miracle.



Max de los Reyes était secrétaire exécutif de la Mission des Provinces Montagneuses aux Philippines quand il écrivit cet article.



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* 11–17 Juillet


Un missionnaire pas comme les autres





Sabbat apRèS-Midi


Lecture de la semaine: 2 Rois 5, Marc 1: 40-45, 2 Rois 2: 1-15,


Jean 15: 5, Rom. 6: 4-11, Rom. 6: 1.


N


Verset à mémoriser: « Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël au temps d’Élisée le prophète ; toutefois aucun d’eux ne fut guéri ; si ce n’est Naaman, le Syrien. » (Luc 4:27, Ostervald révisée).



es livres des Rois, couvrant l’histoire des royaumes d’Israël d’environ 970 à 560 avant Jésus-Christ, rapportent des événe- ments à la fois passionnants et dramatiques, ayant une grande portée politique en ce qui concerne les bouleversements touchant le peuple de Dieu. Dans ces comptes rendus se trouvent les histoires d’Élie et d’Élisée, des prophètes audacieux de Dieu dont les aventures


ont saisi l’imagination des enfants et des adultes de tous les temps.


On y trouve également d’intéressantes similitudes entre le ministère d’Élisée et le ministère de Jésus. Dans les deux ministères, des morts ont été ressuscités, des lépreux purifiés, et des affamés nourris à partir de petites quantités de nourriture.


La leçon de cette semaine traite de l’un de ces miracles: la guérison de Naaman, un riche, puissant, et très fier idolâtre qui, dans sa grande nécessité, est venu expérimenter la puissance du Dieu vivant, et ceci, d’abord grâce au témoignage d’un missionnaire très peu probable.


Parmi les nombreuses vérités spirituelles qui peuvent être trouvées dans ce récit, nous pouvons avoir un modèle de témoignage intercul- turel au milieu des tensions internationales imbues de rivalité. Nous pouvons aussi voir dans cette histoire un modèle de la façon dont œuvre le plan du salut.


*Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 18 Juillet.




12 Juillet


Il avait tout . . . mais


« Naaman, chef de l’armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d’une grande considération; car c’était par lui que l’Éternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux. » (2 Rois 5: 1, LSG).


Ce verset ne contient pas moins de quatre titres ou descriptions qui mettent Naaman au premier rang de la société syrienne, ou araméenne. Il avait une grande influence sur le roi d’Aram, était tenu en haute estime, et était le bras droit du roi dans le domaine religieux, ainsi que dans les questions militaires (v. 18). Il était aussi extrêmement riche  (v. 5).


Cependant, le verset 1 a un «mais». Toute la puissance de Naaman, son honneur et sa bravoure pâlissaient à l’ombre de la maladie la plus redoutée de l’époque, la lèpre. Et c’est exactement ce que ce pauvre homme avait, le principal « mais » qui jetait une ombre sur tous ses grands exploits. Cette maladie, cependant, le mit en contact avec le prophète de Dieu, et à travers ce contact, il devint un croyant au vrai Dieu.


Lisez Marc 1: 40-45, Luc 8: 41-56, et Marc 2: 1-12. Malgré le fait évident que Jésus ait fait des guérisons miraculeuses ici, quel est  le dénominateur commun de ces comptes rendus? Qu’est-ce qui a amené tous ces gens à Jésus?






Les perturbations de la vie personnelle, les tragédies et les transitions peuvent rendre les gens plus ouverts à la vérité spirituelle et les mettre à la recherche de Dieu. Les catastrophes physiques, psychologiques, politiques, ou d’autres encore, peuvent ouvrir les gens à la réalité divine. Les pertes personnelles, les catastrophes nationales, et les guerres sont d’importantes motivations qui amènent les gens à recher- cher une plus grande puissance qu’eux-mêmes. L’église a longtemps été consciente que l’augmentation des résultats de gain d’âmes tend à se produire dans les régions où les gens sont frappés par la souffrance personnelle ou sociétale.




13 Juillet


Un témoin pas comme les autres


Lisez 2 Rois 5: 1-7. Qu’est-ce qui se passe ici? Pourquoi les Syriens écouteraient-ils même ce qu’une fille esclave et captive avait à dire? Quelles pourraient être les conséquences cachées de ce qui arriva?






La Bible ne nous donne pas de détails réels de la façon dont cette jeune fille a agi dans la maison, mais il est clair qu’il y avait quelque chose en elle qui a attiré l’attention de la famille. Pensez-y: sur la parole d’une petite fille captive, un chef militaire riche et puissant     va auprès de son roi, lui dit ce qu’elle a dit, puis obtient la permis- sion du roi d’aller. Plus encore, il charge même des dons à remettre au prophète. Évidemment, plus de choses se passaient que ce qui est explicitement mentionné dans les textes. Néanmoins, l’agent de Dieu pour semer la connaissance de Lui dans les cercles des dirigeants de Syrie était une petite esclave hébreu sans nom, cruellement arrachée à son domicile par un groupe de ravisseurs syriens. Au lieu de rester à se soucier de la cruauté et de l’injustice de cette loi, et de sa vie de servi- tude, elle a partagé sa foi inébranlable au Dieu de puissance et de vie, qui travaillait par Élisée à Samarie (v. 3). Ainsi, tout comme Daniel et ses compagnons à Babylone, elle était capable de transformer sa propre adversité en une manière de glorifier Dieu, et ainsi, Dieu changea sa captivité en une occasion pour partager sa foi. Selon Ellen White, « la conduite de la jeune captive dans ce foyer idolâtre est la démonstration frappante de l’influence profonde qu’exerce l’éducation familiale sur un enfant » — Prophètes et rois, p. 337.


Qu’est-ce que cela devrait nous dire à propos  de comment notre foi, notre mode de vie, et nos actions peuvent attirer les autres à nous et aux vérités auxquelles nous nous confions ?




Ce qui est intéressant aussi dans cette histoire, c’est la réaction du roi d’Israël après avoir reçu la lettre. Suis-je Dieu? Puis-je guérir la lèpre? Ses paroles révèlent à quel point cette maladie était redoutable et pourquoi seul un miracle pouvait apporter le remède. Pour une raison quelconque, la lettre impliquait l’espoir que le roi était capable d’ap- porter la guérison. Le roi ayant su qu’il ne pouvait pas faire cela, pensa que c’était une astuce pour semer des troubles.




14 Juillet


Élisée, le prophète


Le ministère du prophète Élisée au IXe siècle av. J.C. nous vient dans une série de 18 épisodes, s’étendant sur plus de cinquante ans. Son ministère a été mené principalement à la tête de l’école des prophètes et a été largement public. Il incluait une exploration des signes et des prodiges aussi bien personnels que nationaux. Élisée était un prophète dont les conseils et l’aide étaient sollicités à la fois par les rois et le commun des peuples.


Lisez  2 Rois 2: 1-15. Qu’est-ce que cela nous apprend sur l’appel et  le ministère d’Élisée?





Il n’y a point de question si Élisée a été appelé de Dieu; il y avait  d’incroyables expériences qui doivent avoir confirmé sa vocation en son propre esprit. Plus important encore, sa demande d’une «double portion » de l’Esprit a montré sa prise de conscience à ce qu’il était appelé à faire, il aurait besoin de la puissance divine, parce qu’en lui et par lui-même, il serait impuissant. Ainsi, même à l’époque, cet homme de Dieu a compris ce que Jésus dira plusieurs siècles plus tard: «Je  suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.» (Jean 15: 5, LSG). C’est une leçon que, peu importe notre posi- tion dans l’œuvre du Seigneur, nous devons tous reconnaître.


Évidemment, comme nous pouvons le voir dans l’histoire de l’appel d’Élisée, cette puissance, en effet, lui était accordée. Ainsi, Élisée a révélé qu’il avait une saine et honnête compréhension de son propre rôle et appel quand il a déclaré au roi: « laisse-le [Naaman] venir à moi, et il saura qu’il y a un prophète en Israël » (2 Rois 5: 8).


Une chose aussi intéressante doit avoir été la scène où ce comman- dant d’armée et sa suite se sont montrés dans toute leur gloire à la porte de la maison d’Élisée, probablement quelque chose relativement faible et modeste, à comparer au luxe que Naaman apprécia. Élisée, cependant, ne semblait pas être intimidé par Naaman et ses troupes. En fait, Élisée n’a même pas mis pied dehors pour rencontrer son puissant demandeur; au contraire, il envoya un messager, qui donna un ordre  au commandant d’armée! La seule récompense de son long voyage de Damas était un ordre brusque d’aller au Jourdain et se baigner! Mais il était accompagné d’une promesse: « tu seras pur » (v. 10, LSG).


Sans doute, la fierté de cet homme important a été blessée. Cependant, il se pourrait que ce soit le moment.




15 Juillet


La guérison de Naaman


Lisez 2 Rois 5: 11-14. Qu’est-ce que ce récit nous enseigne à propos   de Naaman et certaines des leçons qu’il devait apprendre? Que pouvons-nous retenir de cela pour nous aussi ?






Si le prophète Élisée avait personnellement rencontré Naaman, son hôte de premier plan, en employant des gestes d’exorciste accompagnés de formules magiques et autres rituels si communs dans les religions païennes, Naaman n’aurait pas hésité. Mais deux aspects de son accueil l’insultaient. Non seulement le prophète ne sort pas personnellement de sa maison pour rencontrer Naaman, mais aussi il le dirige vers le Jourdain comme lieu pour obtenir la guérison de sa lèpre.


Du point de vue du protocole, Naaman avait raison. Élisée aurait pu quitter sa maison pour l’accueillir. Et les rivières de Damas étaient sans doute mieux, parce que leur eau était plus claire que celle du boueux Jourdain. Cependant, par Élisée, Dieu dirigea Naaman au Jourdain, une rivière en Israël. Le processus de guérison était entièrement conçu pour démontrer, en premier lieu, qu’il y avait un prophète du vrai Dieu en Israël et, deuxièmement, que Dieu récompense une foi docile.


L’escorte de Naaman le convainquit de se soumettre à son nouveau


« commandant » divin et d’essayer au moins. L’argument des agents de Naaman selon lequel, si le remède suggéré était plus compliqué,    il l’aurait enduré, le persuada. Il a dû être difficile à Naaman d’avaler sa fierté, pour avoir écouté une fille esclave, un prophète étranger qui lui a montré peu de déférence, et enfin, ses propres fonctionnaires. Il était, cependant, désespéré pour la guérison. « Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l’homme de Dieu; et sa chair redevint comme la chair d’un jeune enfant, et il fut pur » (2 Rois 5:14, LSG).


Les exigences initiales pour la guérison de Naaman étaient la foi et la conformité. Aussitôt qu’il conquit sa fierté et se conforma à la volonté exprimée de Dieu en se baignant sept fois dans le Jourdain boueux, il fut guéri.




16 Juillet


Un nouveau croyant


« Voici,  je reconnais qu’il n’y a point de Dieu dans [sur] toute   la terre, si ce n’est en Israël. Et maintenant, veuille accepter une marque de reconnaissance de la part de ton serviteur » (2 Rois 5:15, Ostervald révisée). En quoi ces paroles aident à révéler l’expérience du salut ? Voir Apoc. 14:12; 1 Jean 5: 2, 3; Rom. 6: 1.


Il aurait été facile pour Naaman de revenir directement du Jourdain  à Damas après sa guérison. Toutefois, en geste de reconnaissance, lui et sa troupe retournèrent chez le prophète. Cette fois, ils ont rencontré Élisée en personne. La confession que le Dieu d’Israël est souverain dans le monde est le thème principal de la Bible. Ces mots venant de la bouche d’un païen constituent l’un des points forts dans la révélation de l’Ancien Testament. La conversion de Naaman était claire que sa nouvelle expérience devait être liée au Dieu d’Israël. Le prophète était Israélite, la rivière était le plus important en Israël, et le nombre sept était une connexion claire au Dieu de la création.


Ce que nous voyons avec Naaman est un exemple de la façon dont la vraie foi fonctionne: Naaman a reçu quelque chose qu’il n’aurait jamais pu gagner par lui-même. Le fait qu’Élisée refusa les dons (2 Rois 5:16) était une façon de montrer comment le salut ne peut être gagné ou acheté, il est entièrement une grâce de Dieu. Au même moment, cependant, la volonté de Naaman de donner quelque chose à Élisée  pour ce qu’il avait fait pour lui montre la réponse de la foi, une réponse de gratitude pour ce qui lui a été donné. Élisée refusa le don. Ici, il a suivi l’exemple d’Abraham quand ce dernier avait aidé des rois païens, mais refusa les récompenses avec les mots, que personne ne dise: «J’ai enrichi Abram» (Genèse 14:23, LSG). Élisée savait que l’acceptation d’un don aurait gâté la leçon que Naaman devrait apprendre. La guéri- son était l’œuvre de Dieu et un acte de la pure grâce.


«Que ce point soit entièrement clair dans tous les esprits: si nous acceptons Christ comme Rédempteur, nous devons l’accepter comme Souverain. Nous ne pouvons avoir l’assurance et une parfaite confiance en Christ comme notre Sauveur jusqu’à ce que nous le reconnaissons comme notre Roi en obéissant à Ses commandements. Ainsi, nous montrons notre allégeance à Dieu. Nous avons alors le véritable anneau dans notre foi, car c’est une foi active. Elle fonctionne par amour. » — Ellen G. White, Faith and Works, p. 16.




17 Juillet


Approfondissement: «  Des siècles après que  Naaman eut regagné sa demeure en Syrie, purifié de corps et d’esprit, le Christ fit allusion à sa foi admirable, et il la donna en exemple à ceux qui préten- daient servir Dieu. « Il y avait aussi, dit-il, plusieurs lépreux en Israël du temps d’Elisée, le prophète; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien. » (Luc 4:27). Le Seigneur ne fit aucun cas des nombreux lépreux d’Israël à cause de leur incrédulité, qui les privait de toute bénédiction. En revanche, un païen de qualité, qui avait été fidèle à ses convictions concernant la justice, et éprouvé le besoin d’être seco- uru, paraissait aux yeux du Seigneur plus digne de sa bénédiction que les Israélites égarés qui méprisaient les privilèges dont ils étaient les objets. Dieu opère en faveur de ceux qui apprécient ses faveurs et se conforment à ses lumières. » — Ellen G. White, Prophètes et Rois, pp. 346-347.


Discussion:

Ê Au fil des ans une grande discussion s’est ensuivie sur ce qui s’est passé après la guérison de Naaman. Dans 2 Rois 5: 17-19,  Naaman fait une puissante confession de foi, en disant, «car ton serviteur ne veut plus offrir à d’autres dieux ni holocauste ni sacrifice, il n’en offrira qu’à l’Éternel. » (v. 17, LSG). Cependant, juste après, il dit : « Voici toutefois ce que je prie l’Éternel de par- donner à ton serviteur. Quand mon maître entre dans la maison de Rimmon pour s’y prosterner et qu’il s’appuie sur ma main, je me prosterne aussi dans la maison de Rimmon: veuille l’Éternel pardonner à ton serviteur, lorsque je me prosternerai dans la mai- son de Rimmon! » (v. 18, LSG). Quels sont les implications de la réponse d’Élisée? Dans quelle mesure les missionnaires chrétiens doivent-ils faire preuve de patience et de compréhension envers les nouveaux convertis, surtout quand ils viennent d’un autre contexte religieux et culturel?


Ë Comment devrait avoir lieu la rapide enculturation des nou- veaux convertis? « La veuve de Sarepta et Naaman, le Syrien, avaient conformé leur vie à toute la lumière qu’ils avaient reçue. Aux yeux de Dieu, ils étaient plus justes que le peuple élu qui s’était détourné de lui et avait sacrifié sa foi aux convenances et aux honneurs du monde » — Ellen G. White, Conquérants paci- fiques, p. 368.



Ì La guérison et le salut sont venus à Naaman par une foi révé- lée dans ses actions. Discutez plus toute la question de la relation entre la foi et les œuvres. Pourquoi est-il si important de compren- dre les rôles cruciaux, toutefois distincts, des deux notions dans l’expérience du salut?



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Deux fois victorieux: première partie

par Nathalie Villanueva, Philippines



Les membres de la famille de Villanueva se consacraient les uns aux autres et à leur église. Napoléon, le père, travaillait souvent loin de la mai- son. Après un certain temps, un modèle de fin de soirée de socialisation avec ses collègues de travail commença. Il commença à dépenser plus de son salaire et à envoyer moins d’argent à la maison.


Lolita, son épouse, devenait de plus en plus concernée par le revenu familial en baisse. Elle savait que quelque chose n’allait pas et est allée voir son mari. Quand elle a appris de ses activités, elle a essayé de raisonner avec lui, mais elle retournait à la maison, frustrée et blessée.


Lolita trouva une Bible et commença à chercher des conseils et du récon- fort. Un jour, elle lit les Dix Commandements dans Exode 20, le quatrième commandement l’arrêta : « Souviens-toi du jour du sabbat ». Elle avait toujours adoré le dimanche. Mais si Christ est mort le vendredi, se reposa le sabbat, et ressuscita d’entre les morts le premier jour, dimanche, le jour du sabbat doit être samedi. Elle décida que si Dieu l’ordonnait, elle et ses enfants, de garder le jour du sabbat, elle obéirait.


Mais elle trouva plus difficile d’obéir aux deux premiers commande- ments. Toute sa vie, elle avait prié tout en regardant les statues du Christ ou d’un saint. « Seigneur », priait-elle, «je suis désolée, mais je ne peux pas prier sans vous regarder, toi ou un saint ! S’il vous plaît donnez-moi un signe qui montre que je ne dois pas m’adresser à ces statues ! »


Pendant la nuit, Lolita fut réveillée par le bruit de verre brisé, puis des battements des ailes. Elle pensait que le coq du voisin s’était introduit dans sa maison. Mais avant qu’elle n’enquête, elle retomba dans le sommeil. Le lendemain matin, elle constata que ses statues de saints étaient tombées et s’étaient allongées sur le sol, brisées en centaines de petits morceaux. Elle tomba à genoux et demanda à Dieu de lui pardonner pour avoir douté de Sa Parole.


Lolita trouva une Église Adventiste du Septième Jour et décida d’y assis- ter. Elle arriva longtemps avant que les services ne commencent, et elle s’agenouilla pour prier tranquillement. Pendant le culte, elle pleurait. Par la suite, une femme l’a invitée à étudier la Bible. Lolita accepta avec enthousi- asme et fut bientôt prête pour le baptême.


Lolita invita cinq enfants adolescents pour aller à l’église, mais ils étaient occupés. Cependant, quand ils étaient libres, ils allaient avec elle. Ils esti- maient que les services d’adoration de l’église étaient longs, mais ils appré- ciaient les rencontres de jeunes l’après-midi.


Napoléon rentra chez lui et apprit que Lolita était prévue pour être bap- tisée. Par respect, les membres de la famille assistaient à l’église avec elle quand ils le pouvaient. Un par un, le mari et les enfants de Lolita furent baptisés.


À suivre …






PPrroodduucietdpbayr tlheeCGoemneirtaél CdoenlfaerCenocneféOrffeicneceofGAédnveénrtaislet Mpiosusironla. AWdevbesnitteis: twew. wS.AitdevWenteisbt:Mwiswsiwon.A.odrgventistMission.org



Mission


29



* 18–24 Juillet


L’aventure de Jonas




Sabbat apRèS-Midi


Lecture de la semaine: Jonas 1-4, 2 Rois 14:25, Esa. 56: 7,


Esa. 44: 8, Matt. 12:40, Apocalypse 14: 6-12.


C


Verset à mémoriser: «En vérité, je reconnais que Dieu ne  fait point acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable (Actes 10:34, 35, LSG).



’aventure de Jonas est le compte rendu d’un prophète hébreu en mission au-delà de sa zone de confort. Vivant pendant le règne de Jéroboam II, environ 750 av. J.C. (2 Rois 14:25), Jonas est le seul prophète de l’Ancien Testament que nous connaissons qui soit directe- ment appelé à être missionnaire dans un autre pays. La vérité selon laquelle le Créateur de toutes les races n’a pas l’intention de limiter le salut à Son peuple élu seul est énoncée plusieurs fois dans l’Ancien Testament, en particulier dans Esaïe et dans les Psaumes, bien que la théologie israélite populaire à l’époque de Jonas n’acceptait pas l’idée que les Gentils fussent également dans le plan de Dieu pour prendre part au salut. Même au temps du Nouveau Testament ce fut une dure


leçon pour les croyants juifs.


Dans les quatre chapitres de Jonas, nous lisons un rapport honnête de la réticente expérience pionnière de Jonas en tant que mission- naire à l’étranger, rapport à la fois positif et négatif. Ici, la réaction intime de l’homme, typiquement humaine, face à l’appel de Dieu,     est préservée, et aussi un appel puissant à la nécessité des missions étrangères. Quelques lignes directrices pour les missionnaires étrangers et des témoins interculturels émergent du livre, qui souligne également quelques solutions à certains des problèmes auxquels font face les mis- sionnaires modernes.


*Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 25 Juillet.




19 Juillet



Un prophète imparfait


Lisez 2 Rois 14:25. Qu’est-ce que cela nous apprend sur Jonas? Dans quel contexte est-il présenté?






En dehors du livre de Jonas, le prophète est mentionné dans un autre passage de l’Ancien Testament, 2 Rois 14:25. Ici, il est honoré pour avoir  prédit la reprise par Israël, des territoires autrefois conquis par la Syrie.


Jonas est né à Gath Hépher (nom hébreu signifiant «pressoir à trou d’eau »), une ville de Zabulon dans le nord d’Israël, à quelques kilo- mètres de Nazareth. Cela signifie que Jésus et Jonas étaient tous des prophètes galiléens, séparés par environ 750 ans.


Lisez Jonas 1: 1-3, 9, 12; 3: 3-10; 2: 1-9. Quel genre d’image ces versets présentent-ils de lui, que ce soit du bien ou du mal ?




Jonas apparaît dans son livre avec un étrange mélange de force et de faiblesse: à la fois incrédule et rebelle, mais enseignable et obéissant. Il était fidèle à Dieu, courageux, et croyant en l’efficacité de la prière, mais il était aussi étroit d’esprit, égoïste, et vindicatif. Alors que Jonas est décrit comme un serviteur du Seigneur dans 2 Rois 14:25, il passe pour être une figure un peu triste et tragique dans le livre qui porte son nom. C’est une marque d’intégrité et de fiabilité de la Bible qu’il soit décrit de manière si franche. La tendance naturelle et humaine d’un écrivain serait d’obscurcir et de masquer les aspects les moins acceptés des héros bibliques. Mais sous l’inspiration de l’Esprit, les auteurs de la Bible présentent l’héroïsme avec à côté la faiblesse dans la vie des personnes pour illustrer la vérité selon laquelle, que ces caractères soient faibles ou désagréables, Dieu est capable de travailler à travers eux s’ils sont disposés.



Quels sont les autres personnages de la Bible que Dieu a utilisés malgré leurs défauts de caractère? Quel espoir peut-on tirer pour nous-mêmes à partir du fait que Dieu utilise des gens sales et imparfaits pour travailler pour Lui en allant vers les autres ?



20 Juillet



Un missionnaire pionnier


« Va à Ninive! » était l’ordre de Dieu à Jonas. Dans l’Ancien Testament, l’appel courant pour les nations était « venez à Zion. » Le plan originel de Dieu pour Israël était de vivre leur religion, ce qui ren- drait leur nation attrayante au point que les autres nations viendraient s’en inspirer (Esa 56 : 7).


À Jonas, comme un précurseur des disciples dans le Nouveau Testament (Matt. 28: 18-20), il est dit d’aller à Ninive, qui lui semblait un centre impur d’idolâtrie, de brutalité et du totalitarisme. Jonas fit des préparatifs minutieux pour aller vers l’ouest par voie maritime, bien que Dieu lui ait ordonné d’aller à l’est par voie terrestre.


Jonas, le prophète à contrecœur, fuit dans la direction opposée.


Lisez Jonas 1: 3-17. Quelles leçons pouvons-nous tirer de cet étonnant récit ?






La réponse de Dieu à la fuite de Jonas est venue sous forme d’une puissante tempête. Les vents obéissent à leur Créateur, même si Son prophète ne le fait pas (Marc 4:41). Jonas dormait pendant la tempête tandis que l’équipage païen priait (Jon. 1:5). En toute honnêteté, Jonas avoua qu’il était la cause de la calamité, et il témoigna du vrai Dieu et Créateur. Remarquez que sa réponse «je suis Hébreu » se réfère à la fois à sa religion et à sa nationalité.


Dans leur alarme à la férocité de la tempête, les marins païens essa- yèrent de se sauver eux-mêmes et les passagers, et ils éprouvèrent de la compassion envers Jonas dans leur réticence à se conformer à ses instructions, savoir, le jeter par-dessus bord. (Le réticent prophète était prêt à se sacrifier pour sauver les autres.) Quand ils ont finalement  fait ce qu’il leur disait, la tempête cessa et la mer se calma (v. 15). Les marins très étonnés, devinrent les premiers convertis de Jonas à son Dieu, lequel continuait d’œuvrer par Jonas alors même qu’il fuyait son appel.


Le salut de Jonas était tout aussi miraculeux comme celui du navire. Dieu disposa «un grand poisson. » L’hébreu original ne précise pas quelle sorte de poissons a sauvé Jonas en l’avalant. Jonas dans le ven- tre du poisson est certainement l’épisode la plus connue de l’histoire; cependant, cela ne doit pas occulter le message le plus profond du livre, celui qui montre que Dieu aime, réconforte, et veut le salut de tous les peuples.




21 Juillet


Dans le ventre du gros poisson


L’expérience de trois jours dans le ventre du gros poisson est devenue un type de la mort et de la résurrection du Christ (Jon. 1: 17-2: 10, Matt. 12:40). Dieu a fourni et dirigé le gros poisson. Bien qu’il existe des témoignages de personnes qui ont survécu à la mer après avoir été avalés par une baleine, nous devons nous rappeler que Dieu a pourvu ce grand poisson particulier, ainsi que la puissance miraculeuse qui a soutenu Son serviteur lorsqu’il était dans le ventre du poisson.


C’est-à-dire, à la fin, c’était un événement miraculeux qui ne pouvait avoir lieu que par l’intervention surnaturelle du Seigneur, qui se révèle tout au long de la Bible comme un


Dieu personnel qui, en fait, intervient miraculeusement dans la vie des gens.


Il est prouvé que l’expression «trois jours et trois nuits » était une ancienne figure de style exprimant le temps nécessaire pour le voyage imaginaire au Sheol, nom hébreu pour le séjour des morts. Compte  tenu de ce qui lui était arrivé, Jonas en effet, aurait dû être aussi bon que mort.


Dans le ventre du poisson, Jonas commença à prier. Le capitaine avait supplié Jonas en vain d’« invoquer son Dieu» (Jon 1: 6). Maintenant dans une situation désespérée, Jonas commence à prier, et bien trop sérieux. Il a fallu quelque chose de si désespérée pour l’amener fina- lement à faire ce qu’il aurait dû faire tout le temps. Un résumé de la prière de Jonas a été conservé sous forme d’un psaume d’actions de grâce. De tels psaumes comprennent généralement cinq parties: (1) l’introduction; (2) la description de la détresse; (3) le cri à Dieu pour l’aide; (4) le rapport des hauts faits de Dieu; et (5) la promesse de garder toute promesse faite et de témoigner de l’action salvatrice de Dieu. C’est-à-dire, Seigneur, si Tu me sors de cela, je promets de faire telle ou telle chose. Qui n’a pas prié comme cela avant? La question est, avez-vous fait ce que vous avez convenu de faire?



Lisez Matthieu 12:40. Comment Jésus prend-Il l’histoire de Jonas et l’applique à Lui-même? Voir aussi Jean 2: 19-22.






Le chapitre se termine par les mots: « L’Éternel parla au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre » (Jon. 2:10, LSG). L’ordre de Dieu au grand poisson fit ce que les marins bien intentionnés n’ont pu faire pour Jonas. De la même manière, Christ a ordonné aux disciples après Sa résurrection d’aller dans le monde entier, tout comme Jonas après son aventure sous-marine est allé aux païens et est devenu le mission- naire ayant le plus réussi dans l’Ancien Testament. Le sauvetage de Jonas témoigne de la miséricorde salvatrice de Dieu. Son arrivée sur  la plage, drapé comme une algue, témoigne de la volonté de Dieu de sauver de la mort même les Assyriens pécheurs.




22Juillet


La génération ninivite


Lisez Jonas 3. Quel grand message trouve-t-on ici dans le cadre de la mission et de l’évangélisation ?






« La parole de l’Éternel fut adressée à Jonas une seconde fois, en ces mots: lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et proclames-y la publica- tion que je t’ordonne! » (Jon. 3: 1, 2, LSG). Deux verbes sont impor- tants dans le texte. Tout d’abord, c’est la deuxième fois que Dieu dit


« va! » Dieu n’abandonne pas. Il accorde aux humains défaillants une deuxième chance. Ici encore, nous avons le concept missionnaire du Nouveau Testament, qui est l’idée d’aller vers les nations, en opposition à attendre les nations de venir à vous.


L’autre verbe important est « proclamer. » La proclamation a tou- jours été importante dans la Bible. Il est toujours le moyen le plus efficace pour diffuser le message de l’Évangile. Dieu a souligné à Jonas qu’il doit annoncer la « publication que Je t’ordonne. » C’est-à-dire, le message que nous proclamons doit être de Dieu, pas de nous-mêmes, ou même une version tordue, modifiée ou expurgée de l’original.


Le message de Dieu est généralement fait de menace et de promesse, de jugement et d’évangile. Sa proclamation absolue était « Quarante jours et Ninive sera détruite » (Jon 3: 4, LSG). C’était le jugement. Toutefois, il y avait aussi une promesse d’espoir, de délivrance et de salut (il doit y avoir parce que les gens ont répondu au message et ont été sauvés).


Même avec l ‘«Évangile éternel» en son sein, Apocalypse 14: 6-12 avertit également du jugement. L’Évangile et le jugement vont main dans la main: l’Évangile nous offre la voie de Dieu pour éviter la condamnation que le jugement ferait venir à juste titre sur nous tous.


Il n’y a de prédication de l’Évangile pleinement efficace que si ces éléments sont présents. La «rectitude politique», qui conduit à une édulcoration de ces éléments de fond en minimisant les différences  entre les religions ou même entre différentes traditions chrétiennes, est un risque. Bien que dans la mission nous devons adapter notre présen- tation aux personnes que nous essayons d’atteindre (contextualisation), nous ne devons jamais faire cela au détriment du message que Dieu nous a donné de proclamer.


Dans Jonas 3: 5-10, que s’est-il? Les habitants de Ninive crurent, agirent sur leurs croyances, exercèrent leur foi, et furent sauvés.




23 Juillet


Lamentation de Jonas


Jonas 4: 1-11 confirme que le plus grand obstacle à Dieu pour impli- quer Son prophète dans la mission mondiale n’était pas la distance, le vent, les marins, les poissons, ou Ninive. C’est le prophète lui-même. La foi des Ninivites contraste avec l’incrédulité et l’esprit vindicatif de Jonas. Jonas est la seule personne dans les Écritures qui accusa Dieu d’être miséricordieux, compatissant, lent à la colère, riche en bonté et qui se repent des maux qu’Il envoie. On pourrait penser que la plupart des gens verraient ces aspects de Dieu avec reconnaissance.


«Lorsque Jonas apprit que Dieu avait décidé d’épargner la ville qui s’était repentie de ses péchés en prenant le sac et la cendre, au lieu d’être le premier à se réjouir de ce miracle de la grâce, il se laissa gag- ner par l’idée qu’on le considérerait comme un faux prophète. Jaloux de sa réputation, il perdit de vue la valeur infiniment grande des âmes de cette ville corrompue. La compassion manifestée par le Seigneur envers Ninive repentante ‘’déplut fort à Jonas, et il fut irrité… » — Ellen G. White, Prophètes et Rois, p. 373.


Lisez Jonas 4:10, 11. Qu’est-ce que ces textes nous enseignent à propos du caractère de Dieu contrairement à la nature humaine pécher- esse? Pourquoi devrions-nous être heureux que ce soit Dieu qui est notre juge ultime, et non les êtres humains?






Jonas a montré sa colère à deux reprises dans le chapitre 4. Il était en colère parce que Dieu a changé d’avis et a sauvé de Ninive plus de cent vingt mille habitants. Il était aussi en colère parce que le ricin est flétri. Dans son égoïsme, le prophète croyait ses priorités justes.


Dieu ordonna à Jonas de reconnaître la fraternité humaine basée sur la paternité de Dieu. Le prophète devrait accepter son humanité commune avec ces «étrangers», même s’ils étaient opiniâtres. 120 000 personnes n’étaient-elles pas plus importantes qu’un ricin ?




24 Juillet


Approfondissement:  « Le livre de Jonas  est très important pour la compréhension de la base biblique de la mission, car il traite du mandat de Dieu à Son peuple à l’endroit des peuples païens et sert ainsi d’étape préparatoire au mandat missionnaire du Nouveau Testament. Mais il est également important d’avoir un aperçu sur la résistance profonde que ce mandat rencontre chez le serviteur même que Yahvé a choisi pour s’acquitter de Sa mission mondiale » — Johannes Verkuyl, Contemporary Missiology (Grand Rapids, Mich.: Wm. B. Eerdmans Pub. Co., 1978), p.96.


Discussion:

Ê «Dans l’histoire de Ninive il y a une leçon que vous devriez étudier attentivement… Vous devez connaître votre devoir envers vos semblables qui sont ignorants et souillés et qui ont besoin de votre aide. » - Ellen G. White, The Southern Work, p. 80. Quel est notre devoir envers ces semblables?


Ë L’Assyrie était l’une des superpuissances qui dominaient le Proche-Orient ancien d’environ 885 à 625 av. J.C. Israël et Juda ont souffert à plusieurs reprises sous son règne cruel. Jéhu, roi d’Israël, fut contraint de rendre hommage au souverain assyrien dominant, Salmanazar III. Israël tomba finalement aux mains des forces assyriennes environ 722 av. J.C. On ne s’étonne pas que Jonas fut réticent d’aller à Ninive, l’une des quatre principales villes d’Assyrie, et centre du culte d’Ishtar, déesse de l’amour et de la guerre. Dieu l’avait appelé pour visiter le cœur spirituel même du territoire ennemi pour appeler les belliqueux Assyriens à se repentir. Quelles leçons trouvons-nous ici pour nous à propos de la mission?



Ì Comment l’église du reste peut-elle éviter l’hypothèse que les conseils et les bénédictions du Seigneur dans des domaines tels que le sabbat, la santé et l’éducation sont donnés pour son propre bénéfice, plutôt que pour le bénéfice des nations? Lisez Apo. 3:17, 18.



Í De quelles manières les messages des trois anges d’Apocalypse 14: 6-12 reflètent-ils le message que Jonas avait pour les habitants de Ninive?



Î Certaines personnes rejettent automatiquement l’histoire de Jonas, en particulier la partie où il est dans le ventre du poisson. Quels présupposés les pousseraient à rejeter du revers de la main ce récit? De quels présupposés avez-vous besoin pour croire?



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Deux fois victorieux : deuxième partie

par Nathalie Villanueva, the Philippines



Les adolescents de Villanueva se joignirent au club des Explorateurs. Le club prévit une sortie au Mont Kitanglad, espérant gagner de la dis- tinction en escaladant la montagne.


James Villanueva, 16 ans, commença sa randonnée de six heures dans la montagne avec ses sœurs et 12 autres Explorateurs. Bientôt, il se trouva devant les autres et décida d’attendre. Il monta sur une souche d’arbre pour avoir une meilleure vue. Trois fils, semblables à ceux enfilés le long du sentier pour guider les randonneurs, étaient suspendus au-dessus de sa tête. Il tendit la main et saisit l’un des fils pour avoir l’équilibre. Quand il vit ses sœurs s’approcher, il se tourna et balança hors de la souche. Comme ses pieds ont quitté la souche, une vive dou- leur traversa sa main, et il s’effondra sur le sol.


Nathalie la sœur de James, le vit sauter. Elle vit des étincelles jaillir de ses mains quand il est tombé. Elle courut à l’endroit où elle le trouva immobile. Ses mains et ses bras étaient si gravement brûlés que la peau se décollait.


« Au secours ! » Cria-elle. « James a été électrocuté ! »


Alors que quelqu’un courut chercher du secours, Nathalie enleva sa chemise pour faire des bandages pour les bras de son frère. Toto, le chef- guide des Explorateurs, couru jusqu’à la montagne glissante. Il ordonna à certains Explorateurs de monter au sommet et appeler à l’aide. Il envoya les autres au bas de la montagne pour appeler une ambulance. Toto et Nathalie restèrent avec James, en priant pour que l’aide vienne  à temps.


Trois hommes qui travaillaient au sommet vinrent sur le lieu de l’accident. Les hommes firent une civière au moyen d’un sac de cou- chage et commencèrent le voyage dangereux en bas de la montagne glissante.


Il faisait nuit quand ils atteignirent le bas. Ils placèrent James dans une charrue à bœufs pour le transporter sur les deux miles et demie (4 km) à l’endroit où une ambulance attendait. James arriva à l’hôpital 12 heures après l’accident.


Nathalie resta avec son frère jusqu’à ce que leurs parents soient arrivés. Les médecins voulaient l’autorisation d’amputer les deux bras de James, mais Nathalie refusa. Quand ses parents sont arrivés, elle les pria de transporter James à Manille, où il pourrait recevoir de meilleurs soins. Mais même là, les médecins disaient que le bras gauche de James était trop gravement brûlé pour être sauvé.


À travers les mois difficiles qui ont suivi l’accident, la famille aurait pu perdre la foi. Mais les prières et le soutien des membres de l’église fortifièrent leur foi.


James prévoit déjà revenir en arrière pour conquérir sa distinction d’escaladeur du Mont Kitanglad. Mais aux yeux de plusieurs, il a déjà conquis plus qu’une montagne.


Nathalie Villanueva est la fille de Napoléon et de Lolita Villanueva et sœur de James.



21


PPrroodduuictepdabrylethCeoGmeitnéedrael lCaoCnofenrfeénrecnecOe fGficéenéorfaAledpveonutrislta MMisissisoionn.  Adventiste. SWiteebWsietbe:: wwwwww..AAddvveennttiissttMMisisssiioonn..oorrgg




*25–31Juillet


Missionnaires en exil





Sabbat apRèS-Midi


Lecture de  la semaine:  Dan 1–12; Esa.  39:5–7; Dan. 2:44; Matt. 24:14, 15; Gen 41.


L


Verset  à mémoriser:  «On lui donna  la domination, la  gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.» (Daniel 7:14, LSG).


n tant que peuple de la prophétie, les Adventistes du Septième Jour croient au prochain retour de Jésus-Christ. Sa venue mettra fin à ce monde que nous connaissons et Il inaugurera le royaume


de Dieu éternel, représenté dans le livre de Daniel comme suit: «Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront» (Dan. 7:27, LSG). Ce royaume est l’aboutissement de notre foi; c’est ce que Hébreux (He. 11:16) appelle le «meilleur pays », ce royaume qui est l’espoir de tout le peuple de Dieu à travers les âges viendra, celui dont l’« Architecte et le Constructeur est Dieu» (Héb. 11:10). Mais le livre de Daniel est aussi une sorte de manuel pour l’activité mission- naire.


De ce livre, nous pouvons tirer des leçons sur la façon dont le Seigneur était en mesure d’utiliser une partie de Son peuple pour témoigner auprès de ceux qui sont ancrés dans l’ignorance spirituelle et théologique.



*Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 1er Août.




26 Juillet


L’exil


Lisez Ésaïe 39: 5-7 et Daniel 1: 1, 2. Comment ces versets sont-ils liés ?






Daniel, dont le nom signifie «Dieu est mon juge » fut trainé d’une Jérusalem défaite jusqu’à la capitale babylonienne. Le livre de Daniel donne un aperçu de sa vie aux tribunaux de Babylone et de Perse. Après trois ans d’«études» à Babylone, Daniel fut employé comme serviteur civile et conseiller royal. Grâce à la puissance de Dieu, il émergea au- dessus du statut normal de captif pour devenir un missionnaire haut placé auprès de deux superpuissances.


Le livre de Daniel est plus qu’un trésor de littérature prophétique. Le lecteur rencontre certains des défis auxquels sont exposés les Hébreux en séjour dans une culture étrangère qui ne fournit aucun soutien apparent pour leur fidélité au Dieu d’Israël, et parfois, était ouverte- ment hostile. Le livre peint aussi une belle image des hommes qui ont appris à vivre leur engagement à la vérité en l’absence du temple, du sacerdoce et des sacrifices.


Lisez Daniel 1:8–13, 5:12, 6:4, 9:3–19. Qu’est-ce que ces textes nous renseignent sur le caractère de Daniel qui a fait de lui le grand mis- sionnaire qu’il était ?




« Chaque institution qui porte le nom d’Adventiste du Septième Jour doit être au monde tout comme Joseph en Égypte et comme Daniel et ses compagnons à Babylone. Dans la providence de Dieu, ces hom- mes furent emmenés captifs, afin qu’ils puissent apporter aux nations païennes la connaissance du vrai Dieu. Ils devaient être les représent- ants de Dieu dans notre monde. Ils ne devaient faire aucun compromis avec les nations idolâtres avec lesquelles ils étaient en contact, mais ils devaient rester fidèles à leur foi, portant comme un honneur spécial le nom d’adorateurs du Dieu qui a créé les cieux et la terre. » — Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 8, p. 153.




27 Juillet


Les témoins (Daniel 2–5)


Dans Daniel 2, Daniel a eu l’occasion, née de la nécessité, de témoigner de la puissance du vrai Dieu, contrairement aux fausses divinités de Babylone. Après avoir chanté un hymne de louange avec ses compatriotes juifs et en remerciant Dieu d’avoir répondu à leurs prières (Dan. 2: 20-23), il a interprété le rêve du roi et a témoigné de la grandeur et de la puissance de Dieu sur tous les royaumes de la terre.


Que dit le roi qui montre qu’il a appris quelque chose sur le vrai Dieu?

Voir Dan. 2 :47:47.





Dans Daniel 2, Daniel n’avait pas le choix: soit donner au roi ce qu’il voulait, soit faire face à la mort. En revanche, dans chapitre 3, ses trois amis auraient pu s’épargner la fournaise ardente s’ils avaient tout simplement obéi à l’ordre du roi. Au lieu de cela, par leur fidèle témoignage, ils ont pu témoigner de la puissance du vrai Dieu.


« Comment Nabuchodonosor sut-il que la forme du quatrième était comme le Fils de Dieu? Il avait entendu parler du Fils de Dieu par les Hébreux captifs qui étaient dans son royaume. Ils avaient apporté la connaissance du Dieu vivant qui domine toutes choses. » —Ellen G. White, Advent Review and Sabbath Herald, May 3, 1892.


Dans Daniel 4, quelle nouvelle confession fit le roi Nabuchodonosor à propos du vrai Dieu, tout cela grâce au témoignage de Daniel? Voir Dan. 4 :37.




Dans Daniel 5, nous avons la dernière apparition de Daniel à la cour de Babylone, où il est appelé à expliquer l’écriture extraordinaire sur le mur du palais de Belschatsar, prédisant la chute de l’empire babyl- onien aux mains des Mèdes et des Perses. Bien que sans aucun doute Belschatsar ait été impressionné par ce que fit Daniel, il était trop tard: le sort du roi était scellé. Le plus triste est que selon la Bible (voir Dan. 5: 17-23), Belschatsar avait  eu l’occasion d’apprendre la vérité et de s’humilié par elle. Comme nous savons, il n’a pas profité de ces opportunités.



Quelle importance y a-t-il quand nous regardons à notre pro- pre vie en nous demandant: Quel genre de témoignage ma vie représente-t-elle pour le monde? Que vous dit votre réponse ?



28 Juillet



Daniel en Perse


« En s’approchant de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole et dit à Daniel: Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec persévérance, a-t-il pu te délivrer des lions ? » (Dan. 6:20). Le roi appelle Daniel, le «serviteur du Dieu vivant ». Qu’est-ce qui est implicite dans ces mots ?







Dans Daniel 6, avec le changement d’empire et de roi, Daniel a tou- jours gardé sa position et a même été promu, devenant l’un des trois présidents à qui 120 satrapes faisaient rapport. Le roi Darius même pensait le nommer vizir sur tout le royaume, ce qui suscitait la jal- ousie des autres présidents et satrapes. Ils persuadèrent le roi de faire un décret pour tout l’empire, mais en réalité, ce décret visait Daniel seul. Il fut jeté dans une fosse aux lions, mais Dieu intervint de façon spectaculaire dans une situation que même le roi sympathique n’avait pu inverser. La délivrance de Daniel plut au roi à tel point qu’il émit un décret royal exaltant le Dieu de Daniel, lequel décret devrait être diffusé dans tout l’empire.


« Après cela, le roi Darius écrivit à tous les peuples, à toutes les nations, aux hommes de toutes langues, qui habitaient sur toute la terre: Que la paix vous soit donnée avec abondance! J’ordonne que, dans toute l’étendue de mon royaume, on ait de la crainte et de la frayeur pour le Dieu de Daniel. Car il est le Dieu vivant, et il subsiste éternel- lement; son royaume ne sera jamais détruit, et sa domination durera jusqu’à la fin. C’est lui qui délivre et qui sauve, qui opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre. C’est lui qui a délivré Daniel de la puissance des lions. » (Dan. 6: 25-27, LSG).




29 Juillet


Daniel et le royaume éternel de Dieu


Daniel n’était pas seulement un interprète des rêves des autres, quelque important que cela fut dans ce contexte. Dans Daniel 7-12,     il eut ses propres visions, qui révélaient l’avenir des superpuissances mondiales. Les visions de Daniel soulignaient particulièrement que, quelque soient les dirigeants terrestres et leurs plans et machinations, Dieu conserve le contrôle final des nations. À la fin, lui et Son royaume final triompheront, et ce triomphe sera complet (voir Dan. 2:44).


Lisez Daniel 7:13, 14. Qu’est-ce qui est décrit dans ces textes, et com- ment cela est liée à l’idée de chrétiens apportant l’Évangile au monde ?






Peu importe ce que ces versets disent, la question centrale est l’établissement du royaume éternel de Dieu, qui ne vient pas avant le retour de Jésus. Et quel est le facteur important dans ce que Jésus Lui- même a dit concernant Son retour?


«Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désola- tion, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, que celui qui lit fasse attention! Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes» (Matt. 24: 14-16, LSG).


Les prophéties de Jésus de la fin du monde dans Matthieu 24 sont liées aux prophéties de Daniel. L’« abomination de la désolation


» prédite par Daniel (Dan. 11:31, 12:11) fut plus tard expliquée et appliquée par Jésus à Son propre jour et au-delà. Le point central est que Jésus lie étroitement le livre de Daniel à la fin des temps, ce qui bien sûr, n’est pas surprenant, parce Daniel à de nombreuses reprises, pointait vers les temps de la fin (Dan 8:17, 19; 11:35; 12:4, 13). Et d’après Jésus, la fin ne viendra pas jusqu’à ce que «cette bonne nou- velle du royaume [soit] prêchée dans le monde entier » (Matt.24: 14, LSG.




30 Juillet


Plus d’exilés comme missionnaires


Daniel était un Israélite en exil involontaire hors d’Israël, de même que Joseph et Moïse en Égypte, Néhémie à Babylone, et Esther en Perse. Leurs vies révèlent que c’est possible de rester fidèle à Dieu dans des contextes spirituellement et culturellement peu favorables. Avec la direction de Dieu, il était même possible d’atteindre d’éminentes posi- tions administratives dans ces milieux exotiques. Chacun vivait une vie créative et riche, négociant habilement les dynamiques complexes religieuses, sociales, politiques et économiques, bien différentes de celles de leur culture d’origine. Non seulement ils étaient des membres loyaux de la communauté hébraïque exilée – mais ils étaient aussi des missionnaires efficaces à leur manière pour le Dieu d’Israël.


Témoigner en exil comprenait aussi bien la présence passive que la proclamation active.



Esther


Daniel


  1. Ne s’était pas identifiée comme Hébreux jusqu’au moment où cela ne s’avéra nécessaire de se révéler.

  1. S’était identif ié comme Hébreux.

  1. A gardé sa religion pour elle- même cela ne s’avéra nécessaire de la révéler.

  1. Fit connaître ses convic- tions religieuses.

  1. Dieu l’a protégée, elle et sa famille.

3.Dieu l’a protégé, lui et ses amis.


  1. A témoigné au haut lieu pour sauver sa vie et son peuple.

  1. A témoigné au haut lieu pour sauver sa vie et d’autres per- sonnes.

  1. A aidé à établir la liberté reli- gieuse et le droit d’auto-défense de la minorité religieuse.

  1. A influencé indirectement le roi Cyrus pour permettre aux exilés Hébreux de reconstruire le temple de Jérusalem.

Lisez Genèse 41. De quelles manières Joseph était en mesure d’assister les Égyptiens? Comment son histoire est-elle parallèle à celle de Daniel et ses compagnons à Babylone ?



31 Juillet



Approfondissement: «  Des multitudes seront  choisies pour exercer un ministère plus vaste... Des quatre coins de ce monde qui est le nôtre, se fait entendre l’appel des cœurs blessés par le péché qui demandent à con- naître le Dieu d’amour... C’est à nous, qui avons reçu cette connaissance, c’est à nos enfants, à qui nous pouvons la communiquer, qu’il appartient de leur répondre. A chaque famille, à chaque école, à tous les parents, maîtres et enfants sur qui a brillé la lumière de l’Évangile se pose maintenant la question qui fut adressée à la reine Esther, à un moment critique de l’histoire du peuple d’Israël : “Qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ? » — Ellen G. White, Le foyer chrétien, pp. 469, 470.


Discussion:


Ê Discutez des prophéties du livre de Daniel, en particulier Daniel 2, 7 et 8. En quoi sont-elles un tel témoignage puissant, non seulement à la fiabilité prophétique de la Bible, mais à la prescience de Dieu en l’avenir? Par exemple, remarquez comment, entre Daniel 2, 7 et 8, trois des quatre principaux royaumes nous sont nommés. Comment cela devrait nous aider à apprendre à faire confiance en la parole de Dieu et à Ses promesses pour nous?


Ë Dans ces récits du livre de Daniel et d’autres histoires (comme Joseph), il y avait certains miracles qui, bien sûr, avaient grande- ment augmenté la crédibilité de leurs témoignages aux païens aut- our d’eux. Au même moment, aussi, quels aspects de leur carac- tère donnent encore plus de crédibilité à leur témoignage? C’est- à-dire, comment le caractère et la fidélité peuvent, même plus que les signes et les prodiges, être un plus puissant témoignage auprès des autres sur la réalité de Dieu et ce qu’Il peut faire dans nos vies?



Ì Comme nous l’avons vu dans la leçon de mercredi, Matthieu 24:14 dit que l’Évangile doit aller aux extrémités de la terre, puis viendra la fin. Est-ce à dire que Jésus ne reviendra pas jusqu’à ce que nous fassions le travail qu’Il nous a appelés à faire? Discutez.



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Un cadeau de la rivière : première partie

par Doneshor Tripura, Bangladesh


Doneshor Doneshor était heureux d’être à la maison, à regarder le kérabau de son père. Il avait été absent à l’école et venait de terminer ses examens de baccalauréat. Il faisait chaud dans la journée, et Doneshor décida d’aller à une baignade dans la rivière à côté tandis que le kérabau pâturait à proximité. Il pataugeait dans l’eau fraîche, à la recherche d’un endroit assez profond pour nager. C’était la saison sèche, et la rivière était beaucoup moins profonde que d’habitude.


Doneshor se trouvait dans l’eau jusqu’à la taille et regarda en amont. Il vit quelque chose flotter dans l’eau. Il n’était pas rare de trouver des débris dans la rivière, alors il ne savait pas pourquoi cet objet a attiré son attention. Il attendit qu’il balance plus près de lui, puis il se pencha et   le prit de l’eau. C’était une Bible. Il n’avait jamais vu une Bible avant, mais il savait instinctivement que c’était un livre saint. Il pataugea à terre et mit soigneusement le livre humide au soleil pour le sécher. Quand quelques pages séchaient, il tournait vers d’autres pages humides en permettant aux chauds rayons du soleil de les sécher.


Doneshor venait d’une famille religieuse. Chaque jour, ils adoraient leurs dieux, en apportant des dons du riz et d’encens sur l’autel dans leur maison. Les parents de Doneshor lui avaient appris à respecter toutes les choses saintes, y compris le livre qu’il avait trouvé dans la rivière.


Le livre n’était pas encore sec. Le soir venu, Doneshor le prit et alla  à la maison. Le lendemain matin, il l’amena sur le terrain et le laissa ouvert au soleil. Après trois jours, la Bible était assez sèche pour qu’il la lise. Curieux, il tourna les premières pages et commença à lire, «Au commencement Dieu créa… ».


Doneshor fut fasciné par le récit de la Création et le premier homme et la première femme. Il se souvenait de la lecture sur les premiers humains dans la Bhagavad Gita, le livre sacré hindou. Une idée lui vint, et il com- mença à comparer la Bhagavad Gita avec la Bible.


Un jour, il lit la prière que Jésus a enseignée à Ses disciples et qui con- trastait à ses propres prières. Je ne faisais rien d’autre que de demander, en voulant quelque chose pour moi ou ma famille. Maintenant, je com- prends que les chrétiens prient pour les autres.


Quand Doneshor continuait de lire, il découvrit un Dieu qui cherche et invite les gens à accepter Son don du salut. Ce Dieu est patient, et il aime à pardonner. Doneshor pensa à comment toute sa vie avait été un effort pour gagner la faveur des dieux en leur donnant des cadeaux coûteux et en faisant des pèlerinages longs et fatigants pour les apaiser.


À suivre ...





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*1er–7 Août

Esther et Mardochée




Sabbat apRèS-Midi


Lecture de la semaine: Esther 1–10, 1 Cor. 9:19–23,


Jean 4:1–26, Act. 17:26, Matt. 22:21, Rom. 1:18–20.


L


Verset à  mémoriser:  «Car, si tu te tais  maintenant, le secours  et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté?» (Esther 4:14, LSG).


sther a été utilisée pour réaliser une mission spéciale de haut niveau, dans un contexte politiquement dangereux de l’empire perse. Sa mission l’impliquait dans une série de contrastes saisis- sants. Fille orpheline, membre d’une minorité ethnique et religieuse méprisée, vivant dans la superpuissance de son époque, elle devint l’épouse du roi de Perse. Ce n’était pas un conte de fée, d’un person- nage qui passe de la pauvreté à l’opulence. Au contraire, elle fut prise de l’obscurité et élevée pour effectuer une mission très spécialisée. Il a fallu sa stratégie risquée de servir d’abord pour ensuite s’infiltrer. Plus tard, elle a dû faire une périlleuse divulgation de son origine ethnique


et de sa foi.


Soutenue par son cousin et père adoptif Mardochée, son témoignage audacieux à la cour du puissant empire perse intrigué a sauvé son peuple, renversé leur faible statut social, et fit d’eux des personnes haut placées de l’admiration.


Sans doute que leur fidélité et leur connaissance du vrai Dieu sont devenues plus répandues chez leurs ravisseurs païens. Bien que ce ne soit pas votre histoire missionnaire «typique», le récit d’Esther et de Mardochée présente certains principes intéressants qui peuvent nous aider à comprendre ce que cela signifie de témoigner dans des circon- stances particulières.



*Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 8 Août.




2 Août


Esther en Perse


Lisez Esther 1:2–20. Qu’est-ce qui se passe ici? Quelles sont les choses difficiles à comprendre à propos de cette histoire, de notre point de vue aujourd’hui? (En lisant, n’oubliez pas que beaucoup de détails ne sont pas présentés).






Le banquet d’une semaine que le roi Assuérus fit à ses nobles et fonctionnaires semble extravagant, même pour quelqu’un au sommet du pouvoir politique, bien au-delà de ce que la plupart des chrétiens pourraient trouver acceptable. La non-restriction de la consommation d’alcool (Esther 1: 7, 8) était attendue à ces occasions. De tels banquets n’étaient pas sans précédent. Des rapports existent sur d’anciens rois qui se sont vanté d’avoir nourri des milliers d’invités en ces occasions spéciales. L’excès du vin a certainement émoussé la raison du roi au point qu’il a ordonné à sa femme Vashi de fournir un divertissement pour tous ses hôtes ivres, tous hommes. C’était bien en-dessous de sa dignité de femme mariée et en tant que membre de la famille royale. Quel que soit sa réponse, elle a fait face au dilemme de perdre son statut, et son choix courageux de conserver l’estime de soi face aux désirs d’un dirigent autocrate, prépare le lecteur à comprendre le pou- voir de faire le bien qu’une femme de principe peut exercer, même dans une cour royale dominée par les hommes.


Pendant ce temps, cependant, nous devons composer avec les actions d’Esther. Esther 2: 3 donne l’impression que ces femmes n’étaient pas volontaires. Le roi a publié un décret, et ainsi, Esther a dû venir. Si elle avait refusé, qui connaît les conséquences ?


Lisez 1 Corinthiens 9: 19-23. De quelle manière pouvons-nous appliquer les principes vus dans ces versets à ce qui est arrivé avec Esther? Autrement dit, peuvent-ils s’appliquer?






Jusqu’à présent, la véritable héroïne dans l’histoire est Vashi, qui disparaît du coup de l’histoire. Sa modestie et sa fermeté au principe a ouvert la voie à Esther. Dans certains cas, cependant, la fermeté au principe ne conduit pas toujours à un bien mani- feste. En fin des comptes, pourquoi devrions-nous prendre des positions de principe, même si nous ne savons pas le résultat de nos actions ?




3 Août



Esther à la cour du roi


Lisez Esther 2:10, 20. Quelles situations pourraient survenir où la nationalité ou l’appartenance religieuse doit être cachée, au moins pour un temps ?







Lisez Jean 4: 1-26, l’histoire de Jésus et la femme au puits. Pourquoi Jésus lui dit ouvertement qu’Il était le Messie, alors que parmi les siens Il n’était pas si direct? Comment ce récit, peut-être, nous aide à comprendre les paroles de Mardochée à Esther?





Deux fois de suite, Mardochée a recommandé à Esther de ne pas révéler sa nationalité et son passé familial. Cela a troublé certains commentateurs, qui ont mis en doute la nécessité de cette attitude de dissimulation, en particulier à un moment où le peuple juif n’était pas menacé. Pourrait-elle ne pas être un témoignage auprès de ces païens pour son Dieu si elle s’était ouvertement révélée quant à qui elle était et au Dieu qu’elle adorait? Ou peut-on dire que le fait d’être un Juif manquait de crédibilité à la cour perse et que révéler son origine eth- nique l’aurait empêchée d’accéder au roi au moment de plaider pour son peuple?


Cependant, il apparaît que, même avant que la menace n’arrive, Mardochée avait averti à Esther de ne pas révéler son identité. Le fait est que la Bible ne nous dit pas la raison de ses mots à elle; cependant, comme nous pouvons le voir avec l’exemple de Jésus, toute chose ne se révèle pas dans chaque circonstance. La prudence est une vertu.


Pendant ce temps, pourquoi Jésus parle si ouvertement à la femme au puits et non à son propre peuple?


« Avec eux il se montrait beaucoup plus réservé. Ce qu’il s’abstint de dire aux Juifs, et ce sur quoi il enjoignit aux disciples de garder le secret, il le révéla à la Samaritaine, prévoyant qu’elle se servirait de cette connaissance pour amener d’autres âmes à jouir de sa grâce.» — Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 171.




4 Août


« Pour un temps comme celui-ci »


Dans Esther 3:1–5, l’intrigue de l’histoire commence à se dérouler. Mardochée, un Juif – observant le commandement contre l’idolâtrie


– refusa de se prosterner devant Haman, un simple homme. Furieux, Haman chercha un moyen pour se venger de ce qu’il considérait comme un mépris à son égard. Mardochée, par ses actions, témoignait parmi ces païens à propos du vrai Dieu.


Quelle excuse Haman a-t-il utilisée pour essayer de débarrasser l’empire des Juifs? Qu’est-ce que cela nous apprend sur la façon dont il est facile de laisser les différences culturelles nous aveugler sur l’humanité de tous les peuples? Esther 3: 8-13; voir aussi Actes 17:26.





Lorsque le complot de Haman fut découvert, Mardochée exprima visiblement son chagrin, en utilisant l’un des rituels religieux juifs mentionnés dans le livre d’Esther: « Mardochée, ayant appris tout ce qui se passait, déchira ses vêtements, s’enveloppa d’un sac et se couvrit de cendre. Puis il alla au milieu de la ville en poussant avec force des cris amers.» (Esther 4: 1, LSG). Dans l’intervalle, Esther se préparait  à faire face à l’accusation de Haman. Elle deviendrait une violatrice juive de la loi royale persane en entrant héroïquement en présence du roi sans invitation, dans le cadre d’un plan visant à déjouer le complot de Haman. Le roi l’a admise et a accepté son invitation à dîner. Esther prend maintenant la direction dans le drame avec pour objectif la vie de tous les exilés juifs à travers toute la Perse. Dans cette histoire, Esther a fait preuve d’abnégation et d’héroïsme (Esther 4:16), du tact (Esther 5: 8) et du courage (Esther 7: 6).


«Grâce à la reine Esther, le Seigneur a accompli une puissante délivrance pour Son peuple. À un moment où il semblait qu’aucune puissance ne pouvait les sauver, Esther et les femmes associées à elle, par le jeûne, la prière et une action rapide, firent face au problème, et apportèrent le salut à leur peuple. Une étude du travail des femmes dans le cadre de la cause de Dieu dans l’Ancien Testament nous enseigne toujours des leçons qui nous permettront de répondre aux situations d’urgence dans le travail aujourd’hui. Nous pourrions ne pas être amenés dans un tel contexte critique et important comme le fut le peuple de Dieu au temps d’Esther; mais souvent les femmes converties peuvent prendre une importante part dans plus de positions humbles.


» — Ellen G. White Comments, in The SDA Bible Commentary, vol.  3, p. 1140.




5 Août


Mardochée et Haman


Selon Esther 5–8, comment Esther était-elle en mesure de sauver son peuple ?






Les rapports sur les deux banquets d’Esther amènent  l’histoire à son point de crise. Ils rapportent aussi le grand revirement du plan d’extermination ethnique. Au passage, l’histoire expose la différence entre le vrai honneur et l’auto-honneur, et illustre le châtiment du méchant. Ces intrigues de la cour royale ont eu de profondes con- séquences. Elles nous donnent un aperçu, à travers le fonctionnement des scènes d’arrière-plan, un monarque absolu et sa cour. Esther et Mardochée ont utilisé leurs positions, leur connaissance de la culture dans laquelle ils vivaient, et leur foi dans l’alliance de Dieu promettant la délivrance à Son peuple.


Pendant ce temps, malgré sa vie tranquille de service, Mardochée laissa sa foi être connue, cela ne pouvait être par d’autres moyens que son refus de se prosterner devant Haman. Les gens ont remarqué son acte, et ils l’ont averti, mais il a refusé de compromettre sa foi (Esther 3: 3-5). Cela était sans doute un témoignage pour les autres.


Lisez Esther 6:1–3. Qu’est-ce que cela nous apprend sur Mardochée? Quelles leçons pouvons-nous tirer de la façon dont le peuple de Dieu peut travailler, même témoigner, dans les pays étrangers ?






Bien que Mardochée suivît le Seigneur, néanmoins, il a montré l’allégeance et la loyauté au souverain de la nation dans laquelle il vivait. Tout en refusant de se prosterner devant un homme, il était encore un bon citoyen, en ce qu’il révéla le complot contre le roi. Bien que nous ne pouvons pas lire assez à propos du fait qu’il n’avait pas été honoré pour cet acte, très probablement il l’a fait et puis juste con- tinua son chemin, sans attendre aucune récompense. Dans le temps, toutefois, comme le montre l’histoire, sa bonne action a été plus que récompensée. Son exemple ici est peut-être mieux exprimé par ces mots: «rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Matt. 22:21, LSG).




6 Août


Lorsque des païens se firent Juifs


Lisez Esther 8. Concentrez-vous spécifiquement sur le verset 17. Commentpouvons-nouscomprendrecelaentermesd’évangélisation et de témoignage ?






Sans polémique, le livre d’Esther n’est pas une histoire «typique» sur l’évangélisation et le témoignage. Toutefois, nous pouvons voir quelque chose comme ce scénario ici vers la fin. À la suite de l’édit du roi au nom des Juifs, «beaucoup de gens d’entre les peuples du pays se firent Juifs, car la crainte des Juifs les avait saisis.» (Esther 8:17). Certains commentateurs affirment que leur conversion n’aurait pas   été une expérience sincère, car la peur et l’anxiété n’ont pas de place en prosélytisme. Bien que ce soit vrai, qui sait, dans la suite comment ces gens se sont comportés, quelles que soient leurs motifs au premier abord, pourraient-ils avoir répondu à l’action du Saint-Esprit, en par- ticulier après avoir vu de grandes différences entre leurs croyances et la croyance et le culte du seul vrai Dieu?


Lisez Romains 1:18–20. Comment les concepts enseignés ici pour- raient entrer en jeu avec ces gens, en particulier dans le contexte de cette histoire?






Dans les premiers décrets contre les Juifs, non seulement les Juifs devraient être tués, mais aussi ceux qui devait le faire étaient dits de « piller leurs biens» (Esther 3:13, LSG).


Aussi, lorsque les Juifs ont reçu la permission de tuer leurs ennemis, eux aussi ont été informés qu’ils pouvaient « piller » les biens de  leurs ennemis (Esther 8 : 11, LSG). Cependant, trois fois dans le livre d’Esther (9:10, 15, 16, LSG) il est dit expressément que les Juifs «ne mirent pas la main au pillage » (LSG). Bien que les textes ne disent pas pourquoi, le fait qu’il ait été mentionné trois fois montre l’importance qu’on accorde à cet acte. Très probablement, ils se sont abstenus parce qu’ils voulaient faire savoir qu’ils agissaient pour l’auto-défense et non l’avidité.




7 Août


Approfondissement: Ellen G. White,  « Aux jours de la Reine Esther », Prophètes et rois, pp. 825-834.



« Un décret semblable à celui d’Assuérus concernant les Juifs sera promulgué contre le peuple de Dieu. De nos jours, les ennemis de la véritable Église considèrent le petit peuple qui observe le quatrième commandement comme un Mardochée à la porte du roi. Le respect que montrent les enfants de Dieu à l’égard de la loi est comme un reproche continuel adressé à tous ceux qui ont abandonné la crainte de Dieu    et foulé aux pieds son saint sabbat.» — Ellen G. White, Prophètes et Rois, p. 833.


Discussion:

Ê Quel parallèle peut-on établir entre l’édit qui était porté con- tre les Juifs et ce qui arrivera dans les derniers jours quand la « marque de la bête» sera mise sur le front?


Ë Des anciens juifs et des chrétiens contestent le droit du livre d’Esther d’avoir une place dans le canon de l’Ancien Testament. Il n’apparaît pas dans l’Ancien Testament utilisé par la com- munauté qui a produit les manuscrits de la Mer Morte, ni dans l’Ancien Testament des églises de l’ancienne Turquie et de la Syrie. Le nom de Dieu n’apparaît pas dans le livre d’Esther, alors qu’il y a environ 190 références au roi païen. Il n’y a pas de références à la prière, au sacrifice, au temple, ou au culte, bien que le jeûne et la prière soient mentionnés. Enfin, l’accent que l’alliance met sur le pardon et la miséricorde n’est pas mentionné. Et pourtant, le Seigneur a jugé bon de l’inclure dans le canon. Pourquoi? Quelle puissante leçon spirituelle nous pouvons tirer de la façon dont Dieu peut travailler dans nos vies pour de bon, même au milieu de ce qui semble être des circonstances très difficiles?



Ì Attardez-vous plus sur l’idée des contextes dans lesquels les missionnaires et d’autres qui font l’évangélisation ne parlent pas ouvertement de leur identité et de leur travail. Quels sont les rai- sons valables (si raison il y a) pour nous de le faire, en particulier dans le contexte de la mission? Par exemple, parfois les mission- naires font très attention à ne pas dire qui ils sont, surtout dans les pays qui sont hostiles au témoignage chrétien. Si nous sommes intéressés de ne pas révéler tout de suite qui nous sommes, com- ment pouvons-nous le faire d’une manière qui ne soit pas malhon- nête ou mensongère?



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Un cadeau de la

rivière : deuxième partie


par Doneshor Tripura, Bangladesh


Doneshor sentit un fervent désir de connaître la vérité. Il décida de mar- quer avec un crayon rouge tout ce qu’il trouvait bon et serviable dans la Bible et dans la Bhagavad Gita. Bientôt, il se rendit compte qu’il marquait presque tout dans la Bible. Doneshor décida qu’un jour il serait un chrétien, même s’il n’avait aucune idée de comment ou quand cela se produirait.


Il entra à l’Université et avait peu de temps pour lire, mais son désir de connaître Dieu ne le quitta jamais. Quand il retourna à la maison après l’Université, il rencontra un vieil ami au marché.


«Je suis devenu chrétien », lui dit son ami. Doneshor était ravi. Il lui raconta comment il a trouvé la Bible dans la rivière, puis il dit : « dis-moi comment puis-je devenir un chrétien. »


Le visage de son ami fut rayonnant, et il embrassa Doneshor. Puis il lui dit que dans une ville à une trentaine de miles [45 km] de là, il y avait une église où Doneshor pourrait apprendre à devenir un chrétien.


Tôt le samedi matin, Doneshor prit un bus pour la ville où se trouvait l’église. Il trouva une église de maison et y entra. Tout le monde était assis les yeux fermés. Doneshor ne savait pas qu’ils priaient. Il les regardait.


« Ils ressemblent à des gens normaux », pensait-il. Quand ils ont ouvert leurs yeux, ils furent surpris de voir Doneshor debout près de la porte. Ils l’accueillirent et l’invitèrent à se joindre à eux.


Doneshor assista à l’église aussi souvent qu’il le pouvait, mais il ne pou- vait pas aller chaque semaine parce que le ticket pour le bus était cher. Mais il sentait une grande joie dans ce qu’il apprenait et se mit à le raconter à ses amis. Plusieurs voulaient visiter l’église, de sorte que le petit groupe accepta de prendre les charges aller, le partage de la charge d’un billet d’autobus. Puis ceux qui étaient allés pourraient enseigner aux autres ce qu’ils avaient appris.


Pendant un an, Doneshor et ses amis allaient à l’église de cette façon. Puis Doneshor dit au pasteur qu’il voulait se faire baptiser. Le pasteur était heureux d’organiser le baptême, mais s’excusa parce que la petite église n’avait pas de baptistère. « Nous allons devoir vous baptiser dans la rivière Chengi », disait le pasteur.


«C’est merveilleux !» répondit Doneshor. « La même rivière qui m’a apporté la Bible va sceller mon alliance avec Dieu. »


Doneshor et 24 autres furent baptisés dans la rivière où sa quête de Dieu avait commencé. Parmi ces autres 24 étaient sept amis que Doneshor avait invités à apprendre davantage sur Christ. Ils sont les premiers chrétiens


parmi les gens de Tripura.






DONESHOR TRIPURA a étudié la théologie au “Bangladesh Adventist Seminary and College” au Bangladesh.



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est coordonnée par Elizabeth Viera Talbot, conféren- cière et directrice de l’Institut Biblique Jésus 101. Voyez au-delà de l’humanité de Jésus et reconnaissez la beauté de ce qu’Il a accompli pour nous.




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«  Mission  Spwootlrildg.hLtike» thinecolludrcolanstsicu, nthee nveidwéMoispsioonuSr pcohtliagqhtuDeVDmwoiills  du trimestre en mettant l’einmclupdheaasveidseuo rfolreesacphominotnsthsouf tihveaqnutsart:er that focuses on:


  1.  Introduire l1e. s dInitfrfoédruecnintgetshepqauratriteesr’sdfeuatpurreodgdriavimsiomn.e trimestriel.

2.Mettre l’acc2e.nt HsiugrhlligehstindgéfMisissmioinsschioanllennagieres,sis,slueess roér spuaslttaptrsojdecetss. projets passés. 3.Présenter l3e.s pFeroatjuertinsgdtheesquoafrftrear’ns dTheisrtedeunthTSraebizbaièthmoeffeSrinagbpbroajte.cts.


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De  courtes  viindcélaosssrosoumrsl,eosn lorabbpypmoortnsitomrsi, spsraiyoenrnmaeierteinsgss, eorroevnetnprojétées  avant ou durant le ecmubleted,deddaonnsyoluerschculrachssweesbsidte’.étude biblique, lors des réunions des moniteurs, des réunions de prières ou le tout associé sur le site web de votre église.



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*8–14 Août


Jesus: le Maître












Sabbat apRèS-Midi


Lecture de la semaine: 2 Tim. 1:8, 9; Dan. 9:24–27;


Esa. 42:1–9; Luc 2:8–14; Matt. 10:5, 6; Actes 1:1–14.


E


Verset à mémoriser: « Il leur dit alors, de nouveau: Paix à vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jean 20:21, Jérusalem).



elon l’Écriture, l’activité centrale de la Trinité est la mission.   Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont impliqués dans le salut de l’humanité. Leur parole a commencé depuis la chute et se pour-


suit jusqu’à la fin. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit restaureront ensuite ce monde racheté à la pleine unité à la volonté divine.


Selon les Évangiles, Jésus a subi le changement radical dans la forme humaine nécessaire pour réussir Sa mission. En Jésus-Christ, le sens de l’histoire est au point, l’entière activité missionnaire de Dieu devient cohérente, et les plus profonds besoins de l’homme pour une existence significative sont remplis.


Dans le Nouveau Testament, Dieu nous fait connaître le but de l’incarnation de Jésus-Christ. Nous y trouvons la description du pro- gramme missionnaire, et nous apercevons comment Jésus a rencontré des personnes d’autres pays et autres confessions religieuses. Dans la Parole de Dieu, nous pouvons voir l’incroyable activité du salut de Dieu au nom de l’humanité déchue.


*Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 15 Août.




9 Août


Jesus dans l’Ancien Testament


« N’aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l’Évangile, par  la puissance de Dieu qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein,   et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ avant les temps éternels » (2 Tim 1 : 8, 9, LSG).


En plus d’être de grands textes sur la futilité du salut par les œuvres, ces textes révèlent la nature éternelle du salut; ils montrent que le plan pour notre rédemption avait été formulé il y a très longtemps. Il n’est donc pas étonnant que tout au long de l’Ancien Testament Jésus-Christ soit révélé d’une manière ou d’une autre. Notamment, bien puissantes sont les prophéties, qui montrent clairement que Jésus est bien le Messie.


Lisez les textes de l’Ancien Testament suivants, tous sont appliqués à Jésus. Que disent-ils sur Lui et Son rôle en tant que Messie? Esa. 61: 1, Dan. 9: 24-27, Esa. 7:14, 9: 6, 42: 1-9.








« Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon esprit sur lui; Il annoncera la justice aux nations. Moi, l’Éternel, je t’ai appelé pour le salut, et je te prendrai  par la main, Je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. » Ésaïe 42: 1, 6, 7, LSG).




10 Août


Le Désire des nations


Jésus-Christ est le Seigneur de l’église et du monde. Sa venue est  un accomplissement des attentes de l’Ancien Testament, d’une com- munauté de rachetés qui allait s’étendre bien au-delà du peuple juif. La venue de Jésus, en particulier Sa souffrance et Sa résurrection, a inauguré une nouvelle ère où la distinction entre Juif et Gentil, en      ce qui l’Évangile, disparaît. Jérusalem resterait le centre, au moins pendant un certain temps. Cependant, le point de départ n’était plus le temple d’Hérode à Jérusalem, mais les Juifs convertis au Christ; ils étaient devenus le temple vivant. Ces Juifs chrétiens seraient alors le véritable «reste» d’Israël à ce moment de l’église primitive, ceux qui étaient appelés à prêcher l’évangile au monde entier.


Cette proclamation au monde entier, de la mission universelle du Christ comme Sauveur de toutes les nations, a été répétée à Sa nais- sance, pendant Son enfance, et lors de Son baptême.


Qu’est-ce que les textes suivants enseignent sur la mission uni- verselle de Jésus dans le monde?

Luc 2:8–14                                                                              




Luc 2:25–33                                                                            




Luc 3:3–6                                                                               




Jean 1:29                                                                                




Plus de question, Jésus est venu comme Sauveur de toute l’humanité. Qu’est-ce que cette vérité signifie pour nous dans le cadre de la mis- sion?


« L’esprit missionnaire doit être ravivé dans notre église. Chaque membre de l’église devrait étudier comment aider à faire avancer le travail de Dieu, aussi bien dans les missions de maison que dans les pays étrangers. A peine la millième partie du travail se fait que cette nécessité s’impose dans les champs missionnaires. Dieu invite Ses travailleurs à annexer de nouveaux territoires pour Lui. Il y a de riches champs de labeur attendant le fidèle ouvrier. » — Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 6, p. 29.




11 Août


La mission auprès des Juifs


« Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.» (Matt. 15:24, LSG).


Entre Sa première apparition publique et Sa crucifixion, Jésus a porté Son ministère presque exclusivement sur les Juifs, particulièrement en Galilée. Le Seigneur Lui-même s’est adressé premièrement à Israël. Avant la Croix, il y a très peu de messages de bonnes nouvelle aux Gentils. Apparemment Jésus voulait réveiller l’attention du peuple juif sur sa place, son but, et son rôle dans la mission globale de Dieu pour l’humanité perdue. Israël devait avoir l’opportunité d’être témoin du message de Dieu au monde.


Lisez Matthieu 10: 5, 6. Pourquoi Jésus dirait-Il pareil message? Comment comprenons-nous ces mots dans le contexte de la por- tée universelle de ce que Christ est venu faire et dans le contexte de la mission dans son ensemble? Comparer ce texte avec Matt. 28:19.



Lorsque nous considérons la vie et le ministère de Jésus, nous devons faire une différence claire entre Sa pensée, Ses idéaux, Ses principes  et Sa planification d’un côté, et de l’autre, la façon dont Il accomplit ces fins. Dans Son ministère et Sa vie quotidienne, Il s’est identifié à la culture juive, tout comme l’Ancien Testament a prédit à propos du Messie. Mais l’impact de Son incarnation était applicable sur le plan universel. Par Sa mort et Sa résurrection, Il allait porter les péchés du monde (Jean 1:29).


Nous découvrons ici un principe biblique important pour l’implantation du message. Le premier mouvement est dirigé vers la création d’un centre dans le but d’établir une base géographique et cul- turelle solide et stable: Israël et la communauté juive. Quand cela a été accompli, la mission devrait ensuite se développer hors du centre dans des proportions de plus en plus larges.




12 Août


Mission auprès des Gentils


Bien que Jésus ait passé la majeure partie de Son temps parmi les Juifs en les servant dans leur contexte culturel, Il a été clair dans Son enseignement et Son ministère que Sa mission était universelle. L’Évangile doit être prêché aux nations, avec Israël en tant que base initiale. Le salut des Gentils fait partie du plan de Dieu. Ceci était incarné dans l’enseignement de Jésus.


Comment les enseignements suivants de Jésus indiquent-ils la mis- sion auprès des personnes non-juives?


Matt. 5:13, 14                                                                          




Marc 14:9                                                                               




Luc 14:10–24                                                                         




Matt. 13:36–43                                                                        




Malgré le fait que Jésus ait travaillé principalement parmi les Juifs, il n’y a aucun doute dès le début que Sa mission était pour le monde entier. Juste à Son baptême, Jean-Baptiste a dit clairement: « voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.» (Jean 1:29, LSG). Le mot monde (en grec kosmos) apparaît environ une centaine de fois dans les Évangiles. Près de la moitié de ces références se rapportent à l’universalité de Jésus en tant que Rédempteur.




13 Août


Le Grand Mandat


Jésus a passé les 40 jours entre Sa résurrection et Son ascension principalement dans la préparation des disciples et Son Église pour l’évangélisation dans le monde entier. Le compte rendu le plus connu et le plus cité de Sa résurrection est celui de Matthieu. Cependant, au cours de cette période, il y avait d’autres occasions lors desquelles le Christ Ressuscité aurait donner plus de détails sur le mandat évangé- lique. Il y avait deux apparitions à Jérusalem, deux en Galilée (une près de la mer de Tibériade, une sur la colline) et la réunion rapportée dans les Actes (1: 1-14).


Il y a six reprises structurées dans les Évangiles et les Actes où le récit du Grand Mandat est rapporté sous différents angles: sur une montagne en Galilée : (Matt 28 16-20) ; lors d’un repas (Marc 16: 14-16) ; dans la chambre haute (Jean 20: 19-23) ; sur la plage (Jean 21: 15-17) ; juste quand Il fut enlevé au ciel (Actes 1: 6-9). Quels sont les points clés qu’ont en commun tous ces incidents ?






Sous la puissance de l’Esprit  Saint et l’obéissance aux paroles  de Jésus, les apôtres se dispersèrent rapidement à travers le monde antique. Paul a prêché sur la rive nord de la


Méditerranée; Philippe a travaillé en Samarie. Selon la tradition chrétienne, Matthieu s’était rendu en Éthiopie et Thomas en Inde.


Bien qu’en commençant tout petit, et avec tant d’opposition, par la grâce du Seigneur, ces fidèles étaient en mesure de diffuser le message de l’Évangile dans le monde. Peu importe leurs défauts, leurs faiblesses, leurs peurs, leurs doutes, et leurs luttes, ils avaient accepté l’appel et travaillé pour le salut du monde. C’est-à-dire, ce qu’ils ont appris de Jésus, ce qu’ils ont obtenu de Jésus, ils ont cherché à le partager avec les autres. N’est-ce pas tout le bien fondé de la vie chrétienne?



Qu’avez-vous reçu en Christ? Comment votre réponse (ce que vous avez reçu en Christ) devrait-elle influencer votre attitude envers le témoignage et la mission auprès des autres?






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14 Août



Approfondissement:  Selon Matthieu, Jésus  prédit que « cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » (Matt. 24:14, LSG). Au même moment, les Écritures sont claires sur un autre point: « pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul» (Matt. 24:36). Notez aussi les paroles de Jésus: « ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité» (Actes 1: 7, LSG).


Ainsi, alors que la Bonne Nouvelle de l’Évangile a été prêchée et est prê- chée comme jamais auparavant, et pendant que nous croyons que la venue de Christ est bientôt, nous ne devons pas nous laisser prendre par les dates et les spéculations sur les dates.


« Nous ne devons pas nous laisser envahir par des spéculations concernant les temps et les moments que Dieu ne nous a pas révélés. Jésus a ordonné  à ses disciples de veiller, mais non en vue d’un temps précis. Ses disciples doivent se ranger parmi ceux qui sont aux ordres de leur Capitaine ; ils doi- vent veiller, attendre, prier, travailler, à mesure qu’approche le temps de la venue de leur Seigneur » — Ellen G. White, Messages choisis, volume 1, p. 221.


Discussion:



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Une épouse fidèle : première partie

par Reena Murmu, Bangladesh



Shanti a grandi dans un foyer chrétien au Bangladesh. Elle était encore très jeune lorsque son père mourut. Sa mère se battait pour nourrir sa famille. Lorsque Shanti avait 13 ans, sa mère lui donna en mariage à un homme hindou.


Selon la coutume, lorsque Shanti est allée vivre avec la famille de son mari, elle devait adorer la religion de son époux. Mais Shanti refusa. La famille de son mari la maltraitait, et tout le monde s’activait pour séparer Shanti de sa foi chrétienne. Mais Shanti s’accrochait à son Dieu.


Shanti devait servir sa belle-mère, qui la traitait comme une esclave, criant sur elle et la dénonçant. Parce que Shanti refusa de renoncer à sa foi en Dieu, elle fut considérée comme impure et ne fut pas autorisée à travailler avec la nourriture ou des ustensiles dans la cuisine. Mais sa belle-mère s’arrangeait à ce qu’il y ait beaucoup d’autres travaux pour la jeune femme.


Le mari de Shanti, Bhudroy, était beaucoup plus âgé que Shanti et il la traitait avec beaucoup d’égards, mais il était impuissant pour aider sa jeune épouse, car il n’osait pas défier les ordres de sa mère.


Il n’y avait pas d’échappatoire pour la jeune mariée, car on s’attendait que le couple reste avec la famille jusqu’à ce que le premier enfant soit né. Trois ans après leur mariage, leur première fille, Reena, est née.


Shanti essaya de partager sa foi avec  son mari dès qu’elle le pouvait, et au fil du temps il commença à croire que Shanti suivait la vraie religion. Un pasteur adventiste du septième jour vivait dans le même village que Shanti. Il visita la famille et expliqua les croyances de l’église, dans l’espoir de rendre la vie de Shanti un peu plus facile. La belle-mère de Shanti refusa d’écouter le pasteur, mais son beau-père écoutait. Le pasteur allait souvent visiter la famille, partager sa foi et les promesses de la Bible avec les membres de la famille qui étaient disposés à les écouter.


Comme il travaillait dans le village, le pasteur trouva  un certain nombre de gens qui s’intéressaient à apprendre la Bible. Le pasteur s’organisa pour tenir des réunions d’évangélisation. À l’insu de Shanti, son mari demanda au pasteur d’étudier la Bible avec lui. Puis il fut secrètement baptisé. Shanti ne sut l’intérêt de son mari qu’après qu’il fût baptisé, mais elle était très ravie.


La Belle-mère de Shanti, cependant, était très mécontente d’apprendre que son fils avait abandonné ses dieux pour adorer le Dieu de sa femme. Elle grogna de tout son souffle quand elle vit Shanti et Bhudroy aller à l’église ensemble. Elle essayait souvent de les empêcher de fréquenter l’église. Elle cacha certains objets précieux du ménage et demandait que le couple les trouve avant d’aller à l’église. Ces recherches faisaient que le couple allait souvent en retard.


Quand ses farces ne fonctionnaient plus, la belle-mère de Shanti se tourna vers son autre belle-fille, pour trouver de l’aide et briser la paix de Shanti et Bhudroy. Cette belle-fille était égoïste et souvent se querellait et se battait avec les gens. Elle rendait la vie amère à tout le monde.



À suivre ...


PPrroodduuict epdarbylethCeomGeitnéedraellCa oCnofnefréernecneceOfGfiécneéorfaAledpvoeunrtislat MMisisssioionn. Adventiste.


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*15–21 Août