École Du Sabbat, 2e trimestre 2019 – Les Rythmes Familiaux - 2 parties

e Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Une étrange lumière


par Andrew McChesney


Ruth Jereh chantait joyeusement alors qu’elle rentrait d’un bar dans sa ville natale de Mazabuka, au sud de la Zambie. C’était vendredi soir, et elle avait passé toute la journée à boire de la bière. Soudain, une lumière aveuglante apparut devant elle. La lumière était suspendue dans l’espace, et Ruth la regardait tout effrayée et surprise, ne sachant d’où elle venait. Sa chanson fut coincée dans sa gorge, et elle devint instantanément éveillée. Puis la lumière disparut. Toute tremblante, Ruth prit le chemin de la maison. Elle ne dit rien ni à son mari ni à ses 14 enfants ce soir-là, mais elle brisa son silence le matin. « Chéri », dit-elle à son mari. « Hier, sur mon chemin du retour, j’ai vu une grande lumière qui m’a fait peur. » « Cesse de boire de la bière », répondit son mari. « C’est certainement Dieu qui te parle. »


Plus tard ce jour-là, un travailleur de Dorcas visita la maison de Ruth et l’invita à une réunion de l’Église Adventiste. Avec l’expérience de la nuit précédente toute fraiche dans son esprit, Ruth s’y rend avec son mari.


Ruth avait été élevée dans un foyer adventiste mais elle avait quitté l’église après son mariage avec son mari, qui fréquentait une autre confession. Il jouait du saxophone dans les bars, et pendant des années, elle vendait des repas quand il jouait. Par la suite, ils buvaient pendant des heures. C’était arrivé à un moment où Ruth pouvait boire du matin au soir et oublier ses enfants au bar. La boisson faisait partie de la vie de Ruth, et elle luttait pour cesser de fumer après avoir vu la lumière. Pendant deux semaines, elle se réveillait la nuit, effrayée et pleurant. « Dieu, la vie que je mène m’a fait négliger mes enfants », dit-elle. « Aide-moi à arrêter de boire de la bière. »


Puis un jour elle perdit tout désir de boire de l’alcool. Les habitants de la ville étaient stupéfaits de voir son changement. Ils savaient comment elle était, et ils demandaient quelles racines elle avait prises sous la direction du marabout pour cesser de boire. « Comment avez-vous arrêté de boire de la bière? » dit l’un. « Donnez-nous la racine qui vous a aidé à arrêter », dit un autre.


Ruth répondait à tout le monde, « la médecine que j’ai utilisée était la prière. » Ruth a également utilisé la puissance de la prière pour conquérir sa famille pour Christ. Elle fut baptisée et grâce à son influence, 10 membres de la famille furent également baptisés, dont son mari.


« Je remercie toujours Dieu dans mes prières d’avoir permis à ma famille et à moi de commencer à L’adorer », dit Ruth, 62 ans. « Adorer Dieu est très important dans la vie. »


Partie I: Aperçu


Lorsque Dieu regarda tout ce qu’il avait fait, y compris notre corps physique, Il jugea cela « très bon » (Gen. 1:31). Cette approbation seule pouvait constituer une exclusion de l’activité sexuelle s’il n’y avait aucun autre texte biblique sur le sujet. Mais ce n’est pas le cas. Nous pouvons conclure explicitement et implicitement à partir des dizaines de textes des Saintes Écritures sur le sujet que la sexualité humaine est voulue par Dieu. Cependant, elle est soigneusement règlementée (Gen.1:28, 4:1, 9:1, Exode 20:14, Lévitique 18:1-30, Prov. 6:32, 1 Corinthiens 6:9, Gal. 5:19, Hébreux 13:4). Les Adventistes du Septième Jour croient que le corps à son importance. Ce qui arrive au corps affecte ce qu’on est ou ce qu’on devient. Notre croyance en cette relation de causalité provient de notre conviction que les humains sont une unité holistique formée des dimensions physiques et non-physiques. Une maxime souvent entendue quand nous discutons sur une anthropologie biblique est: « un être humain n’a pas d’âme; un être humain est une âme » (voir Genèse 2:7). Cela signifie que des actions corporelles, telles que manger, faire des exercices, le contact physique et le sexe sont des activités de l’âme et ne doivent pas être considérées comme des évènements isolés du fait qu’elles affectent l’ensemble de la personne.


Parce que Dieu a créé notre corps et a un intérêt sérieux dans notre bienêtre, il n’est pas surprenant qu’Il ait quelque chose à dire sur notre vie sexuelle. Il sait bien que ce sujet est important. Si vous pensiez que Dieu est exigeant sur le sujet et a des restrictions austères ou puritaines sur la sexualité, alors nous vous recommandons le Cantique des cantiques. Certains des jolis thèmes qu’on trouve dans le Cantique des cantiques sont que l’amour a plusieurs visages. La Sulamithe peut présenter son bienaimé aux filles de Jérusalem en disant, « c’est mon ami » (Cantique des cantiques 5:16).


Voir l’intimité dans d’autres contextes en dehors du physique ne fait qu’accroitre notre compréhension de l’amour exposé. « Connaitre », une expression voilée pour l’union sexuelle (Genèse 4:1), n’est pas juste un euphémisme aléatoire. Il s’agit plutôt d’une description profonde de l’importance de la connaissance personnelle et de la vulnérabilité qui donne à la sexualité son sens voulu de Dieu.


Le holisme (l’être entier) contre le dualisme


La façon dont nous envisageons la relation entre notre dimension matérielle (notre corps) et notre dimension immatérielle (nos états mental, émotionnel, et spirituel) a une influence énorme sur notre vie. L’un des apports théologiques les plus influents de notre église face à la chrétienté existante empreinte de tradition a été de voir l’être humain dans son ensemble plutôt que comme une dualité. Bien que nous croyons qu’une personne est multiforme (physique, spirituelle, mentale, émotionnelle), nous savons que toutes ces dimensions sont tissées dans un ensemble complexe, dans lequel chaque dimension influence l’autre. Les répercussions de ce point de vue sont immédiatement visibles sur un certain nombre de sujets théologiques. On peut être tenté de penser que l’Église Adventiste a des points de vue uniques sur un certain nombre de sujets indépendants tels que la création, la résurrection, la mort, l’enfer, la sanctification et la santé. Mais ces positions sont ce qu’elles sont, à cause de la relation que la Bible établit entre les aspects psychique et physique de l’être humain. Nous croyons que l’être humain est un tout indivisible, et cela nous différencie du reste de la chrétienté qui croit au dualisme.


Prenons un exemple extrême du gnosticisme qui était pleinement dualiste et qui croyait que tout ce qui est physique est intrinsèquement mauvais. La sexualité avait pris deux orientations différentes (du moins) chez les gnostiques. Tout d’abord, étant donné que le corps, selon le gnosticisme, est intrinsèquement mauvais, la sexualité devait être évitée à tout prix, en toutes circonstances. D’autres gnostiques ont conclu que parce que l’esprit ne saurait être affecté par le corps (dualisme), ce qui se fait dans le corps est sans importance. Ainsi, on peut se livrer à toutes activités sexuelles que l’on veut sans aucune restriction. Donc la sexualité ascétique ou hédoniste est donc un résultat extrême du dualisme radical. Bien que beaucoup ne se nomment pas gnostiques aujourd’hui, le dualisme et ses conséquences peuvent toujours être détectés dans l’expérience chrétienne. Comment ?


Quand un chrétien croit que ce qu’il fait de son corps n’est pas aussi important que ce qui se fait dans « l’âme », il est en danger de flirter avec les philosophies gnostiques/dualistes et leurs conséquences. Un chrétien dualiste peut être bien conscient des interdictions de la Bible contre un comportement sexuel inapproprié. Mais parce que cette personne suit une logique spirituelle, elle peut se donner aux désirs charnels. Dans cette logique, elle peut soumettre son « âme » à Dieu par la prière, l’adoration, et l’amour de Dieu dans son cœur, et ensuite, avoir des rapports sexuels avec un partenaire non marié. Selon eux, cela n’a pas d’influence sur tous les engagements « spirituels » que cette personne a faits avec Dieu. Le « spirituel » l’emporte sur le « physique » dans leur anthropologie religieuse. Avec cette façon de penser, le chrétien est susceptible de commettre toutes formes de péchés. Un autre problème avec ce point de vue, en dehors de son opposition à l’holisme biblique, est qu’il viole directement notre expérience. La sexualité est censée être aussi bien un acte du cœur que de l’esprit, comme elle l’est du corps, et idéalement, cela doit être une expression d’une entité non-physique que nous appelons l’amour. Encore une fois, ceux qui sont dans le processus de récupération après avoir abusé de leur corps de diverses manières (la nourriture, le sexe, les drogues, etc.) sont souvent amenés à réaliser que l’essentiel de leurs problèmes est non-physique (par exemple, son estime de soi, ses relations dysfonctionnelles, ses problèmes émotionnels). En conclusion, notre vie spirituelle/relationnelle les uns envers les autres, avec Dieu et avec nous-mêmes est considérablement affectée par ce que nous faisons sur notre corps. Le physique influe sur le spirituel et vice versa. Cette conclusion soutient les principes bibliques de la sexualité, et contre l’engagement sexuel avant le mariage, la toxicomanie et ses problèmes de santé/bienêtre.


Partie II: Commentaire


Une chanson pour aujourd’hui


La vitesse et le degré avec lesquels la culture occidentale redéfinit toutes les normes sexuelles (les sexes, le mariage, l’expression sexuelle appropriée et inappropriée etc.) sont vertigineux. Heureusement, les échos d’une vision du monde judéo-chrétienne ont mis sous contrôle cette libération déterminée des sociétés laïques de toutes les normes morales religieuses apprises. Recourir à un poème d’amour hébreu de presque trois mille ans pour avoir une orientation aujourd’hui sur l’intimité et la sexualité serait très certainement risible dans la société mixte. Toutefois, le Cantique des cantiques contient des thèmes qui, s’ils sont bien respectés, réorienteraient le sexe et les relations selon l’idéal de Dieu – un idéal qui restaure toujours une satisfaction et une joie. Deux thèmes seront brièvement examinés ici: (1) Une exclusivité intime et (2) un amour opportun. Il est évident que la scène d’amour dans le poème est entre Salomon et sa bienaimée. La mariée et le marié sont des compagnons (par exemple, Cantiques des cantiques. 1:4, 5, 11; 2:7; 3:7, 8; 3:11), l’intimité entre Salomon et la Sulamithe est exclusive (Cantiques des cantique 2:16). Maintenant, imaginez un monde dans lequel ce principe unique était pris au sérieux: une relation intime monogame permanente avec son meilleur ami (Cantique des cantique 5:16). (Notez: tous sont conscients que Salomon était polygame. Mais tous sont également conscients que Salomon est devenu l’incarnation de la violation de ses sages conseils lui-même. L’expérience de Salomon est une affaire dans laquelle nous devons faire comme il l’a dit, pas comme il l’a fait.) Comme la leçon le décrit, la Sulamithe est un « mur » et un « jardin fermé » (Cantique des cantiques 4:12, 8:10). Elle estime à juste titre que son cœur et sa virginité sont assez précieux pour n’être donnés qu’à un compagnon engagé à vie. Elle rejette la tentation d’être une « porte » tournante pour une multitude de prétendants sans valeur (Cantique des cantiques 8:9). Les bénédictions que cette perspective implique, et les douleurs que cela évite sont trop nombreuses pour être énumérées. Toutefois, cette discussion donnera au moins un aperçu peu connu suivant ce principe. Alors que les valeurs traditionnelles/bibliques sur l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage sont souvent moquées comme étant trop idéalistes et archaïques, les normes du monde à l’encontre de ce principes s’avèrent destructrices. Il est prouvé qu’avoir de nombreux partenaires sexuels avant de s’engager à un seul partenaire pour la vie (dans le mariage) peut miner les perspectives d’un « mariage épanoui ». (Galena K. Rhoades et Scott M. Stanley, “Before ‘I Do’: What Do Premarital Experiences Have to Do With Marital Quality Among Today’s Young Adults?”, Charlottesville, Va.: The National Marriage Project), p. 5.


Que cela soit clair maintenant. Dieu ne devrait jamais être vu comme voulant restreindre le plaisir humain, mais seulement comme voulant le règlementer pour le maximiser au moment opportun. Voici notre deuxième thème, un amour opportun, qui entre en jeu: le leitmotiv de la Sulamithe dit aux filles de Jérusalem « ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour avant qu’elle veuille. » (Cantique des cantiques 2:7, 3, 5, 8:4, LSG). La sexualité visait non seulement à s’exprimer avec un partenaire unique pour la vie (« ses yeux sont comme des colombes » [Cantique des cantiques 5:12]; les colombes sont connues pour leur accouplement à vie), mais elle était destinée à être conservée jusqu’à ce qu’un niveau de maturité personnelle et relationnelle soit atteint.


Un phénomène dans le monde actuel qui viole tous ces deux principes du Cantique des cantiques est la flambée de l’exposition précoce aux images sexuelles à travers l’internet et d’autres médias. Encore une fois, les conséquences de cette exposition, sans doute, seront étudiées pendant les décennies à venir. Mais certaines observations préliminaires soutiennent que les voies de Dieu préservent la possibilité d’une intimité sexuelle permanente au sein du mariage, alors que les alternatives sont souvent néfastes. Par exemple, un article du Time fit un rapport sur une population de jeunes hommes essayant d’éviter définitivement la pornographie. Pourquoi? Pas pour des raisons religieuses ou des convictions morales élevées. Plutôt, ils avaient pollué leur esprit avec du matériel sexuellement explicite au point qu’ils n’étaient plus en mesure d’exercer des fonctions sexuelles normales dans le monde réel. Comme un père récupérant s’exprima sensiblement: « je voudrais dire à mon fils, je vais être franc avec toi, toutes ces choses stimulantes, comme la porno de l’internet, la malbouffe et les drogues, peuvent être amusants et agréables, temporairement... Cependant, elles ont également la possibilité de te désensibiliser aux choses normales, naturelles et en fin de compte de te voler la seule chose que tu pensais qu’ils te donneraient, la capacité à éprouver du plaisir. » – Belinda Luscombe, “Porn and the Threat to Virility” (Time, March 2016).


En voyant que certaines âmes détruisent littéralement leur capacité au plaisir sexuel par des activités sexuelles illicites, Dieu essaie d’utiliser tous les moyens qu’Il peut, y compris le Cantique des cantiques, pour préserver et maximiser la satisfaction émotionnelle, relationnelle, spirituelle, et bien sûr, physique, que le mariage peut apporter. Gloire à Son nom.


Partie III: Application


Bien que nécessaire, il peut toujours être difficile d’aborder des sujets sur la sexualité dans un lieu de rassemblement, tel que l’école du sabbat. Utilisez votre discernement pour présenter les activités suivantes et soyez modéré lorsque vous utilisez un langage sexuellement explicite afin de ne pas offenser. Rappelez-vous, il y a très probablement des membres d’église qui luttent actuellement contre le péché dans ce domaine.


  1. Plus tôt, il a été dit que le physique affecte le spirituel et vice versa. Cela est plus évident dans l’activité sexuelle. Demandez à la classe de discuter pourquoi cela est ainsi et de proposer d’autres exemples d’interactions corps et esprit.

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  1. Jouir « des plaisirs du péché pour un temps » est un attrait pour chacun de nous, y compris le chrétien (Heb. 11:25). Traditionnellement, l’abnégation est considérée comme la réponse à une telle allure. Mais à la lumière des réflexions ci-dessus, la recherche du plus grand plaisir au dépens du moindre plaisir peut aussi servir comme motivation. Demandez à la classe d’élaborer cette stratégie pour un certain nombre de questions.

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  1. Notez le souci du détail que les personnages dans le Cantique des cantiques utilisent pour se décrire les uns les autres. Quel attribut de caractère favorise cette adoration? En quoi cet attribut est-il un indice pour un mariage heureux?

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*11 – 17 Mai


Clés pour l’unité familiale


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Genèse 33:12-14, Ruth 1:16-18, Jean 17:21-26, Gal. 3:28, Éphésiens 2:11-22, 5:21-6:9.


Verset à mémoriser: « Afin que tous soient un, comme Toi, Père, Tu es en Moi, et comme Je suis en Toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que Tu M’as envoyé. » (Jean 17:21, NEG).


La vie familiale représente les différentes saisons de la vie de différentes personnes. Pour la mère et le père, la venue des enfants dans leur vie représente une évolution importante, celle qui durera tout le temps de leur vie. Et pour la progéniture, bien sûr, passer de la non-existence à l’existence est, en effet, une transition majeure. Puis, les enfants commencent aussi à franchir les diverses étapes de la vie jusqu’à ce qu’ils quittent la maison pour fonder leurs propres foyers et avoir leurs propres enfants.


Cependant, que nous soyons parents ou enfants dans une famille, nous luttons tous contre la même chose, et c’est notre nature pécheresse déchue, ce qui peut rendre l’unité dans la vie familiale très difficile, pour dire le moins.


Oui, dans le corps de Jésus Christ sur la croix, tous les humains furent réconciliés avec Dieu et avec les uns les autres (Éphésiens 2:13-16, Col. 1:21-23), mais dans la pratique quotidienne, nous devons nous ouvrir nous-mêmes à la grâce de Christ, qui seule peut faire de l’unité familiale une expérience de vie pour tous ceux qui la cherchent par la foi. Ce doit être une expérience quotidienne dans nos vies. Heureusement, par la grâce de Christ, cela est possible.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 18 Mai.


Leçon


7


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12 Mai


Christ, le centre


Quelle illustration Paul utilise-t-il pour décrire la nouvelle unité qui existe entre les peuples en Christ? Comment Christ a-t-Il fait de « deux », « un seul »? Eph. 2:11-22; Voir aussi Galates 3:28.


La croix de Christ supprime les barrières qui séparent les gens les uns des autres. Les murs séparent les adorateurs dans le temple juif, les hommes des femmes et les Juifs des Gentils. En décrivant l’unité des Juifs et des Gentils en Christ, Paul a utilisé un langage qui s’applique également à d’autres divisions entre les nations, les groupes de personnes, les couches sociales et les sexes. « Il a voulu créer en Lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix » (Eph 2:15, NEG). C’est une bonne nouvelle qui aide les couples à vraiment connaitre l’unité dans « une seule chair » dans le mariage. Aussi, par la foi en Christ, les familles divisées depuis longtemps peuvent se réconcilier.


C’est une chose de citer les textes de la Bible sur l’unité en Christ; c’est tout à fait une autre chose d’en faire l’expérience. Quels changements pratiques Christ apporte-t-Il à notre vie qui nous permette de faire l’expérience de l’unité qui nous est promise? Voir, par exemple, Romains 6:4-7, 2 Corinthiens 5:17, Eph. 4:24-32.


« Dessinez un cercle d’où vous ferez partir plusieurs lignes depuis la circonférence jusqu’au centre. Plus celles-ci s’approchent du centre, plus elles se rapprochent les unes des autres. Il en est ainsi dans la vie chrétienne. Plus nous nous approchons du Christ, plus nous nous rapprochons les uns des autres. » – Ellen G. White, Le foyer chrétien, p. 171.


« Entre père et fils, mari et femme... se tient Christ le Médiateur, qu’ils soient en mesure de Le reconnaitre ou non. Nous ne pouvons établir un contact direct à l’extérieur de nous-mêmes si ce n’est à travers Lui, à travers Sa parole et par notre soumission à Lui. » – (traduit de Dietrich Bonhoeffer, The Cost of Discipleship, New York: The MacMillan Publishing Co., 1979, p. 108).



Combien votre famille, ou la famille ecclésiale, est-elle proche du centre de ce cercle? Que devons-nous délaisser afin que les relations soient ce qu’elles devraient être?


Dimanche


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13 Mai


Devenir un par Son amour


« Que le Seigneur augmente de plus en plus parmi vous, et à l’égard de tous, cette charité que nous avons nous-mêmes pour vous » (1 Thess. 3:12, LSG).


Jésus a prié Son père que Ses disciples « soient un comme nous sommes un » (Jean 17:22). Résumez ce que Jésus a dit ici, en vous concentrant plus particulièrement sur le rôle de l’amour dans cette unité.


L’unité entre les disciples de Jésus était Sa préoccupation majeure dans cette prière. L’expérience de l’amour agape est essentielle à cette unité. « Agape », le mot de la Bible pour amour de Dieu, est utilisé dans cette prière et dans de nombreux autres endroits dans le Nouveau Testament. Cet amour est la nature même de Dieu (1 Jean 4:8), et il identifie les disciples de Jésus (Jean 13:35). L’amour de Dieu n’est pas naturel au cœur de l’homme pécheur. Il vient dans la vie d’un croyant quand Jésus habite son cœur par Son Esprit (Romains 5:5, 8, 9, 11).


« Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous ai aimés. » (Jean, 15:12, LSG). Le disciple Jean, qui a écrit ces paroles, n’était pas aimable auparavant, mais orgueilleux, avide de pouvoir, critique et colérique (Marc 3:17; Luc 9:54, 55; Voir également Jésus-Christ, p. 295). Plus tard dans la vie, il rappelait comment Jésus avait continué à l’aimer en dépit de ces traits de caractère. L’amour de Jésus a progressivement changé Jean, ce qui lui permet d’aimer les autres dans l’unité des chrétiens. « Nous L’aimons parce qu’Il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19), écrit-il, et « Bienaimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4:11, LSG).


Lisez 1 Corinthiens 13:4-8. Essayez de mettre votre nom là où apparait le mot « amour ». Comment cela correspond-il? Demandez à Jésus d’apporter ces qualités d’amour dans votre vie par Son Esprit. Quels changements l’Esprit vous invite à faire afin d’atteindre cet idéal chrétien?


Lundi


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14 Mai


L’égoïsme: un destructeur de la famille


« Si l’orgueil et l’égoïsme étaient mis de côté, cinq minutes élimineraient la plupart des difficultés » – (traduit d’Ellen G. White, Early Writings, p. 119).


En tant qu’êtres humains, nos natures sont corrompues par le péché. Et, peut-être, le plus grand exemple de corruption est la malédiction de l’égoïsme. Nous semblons être nés égoïstes; nous pouvons voir cette réalité chez les petits enfants, dont la nature fondamentale est de vouloir tout pour eux seuls. « Moi, moi, moi... » Au moment où nous atteignons l’âge adulte, ce trait de caractère peut se manifester assez terriblement à certains égards, surtout à la maison.


Bien sûr, Jésus est venu pour changer cela (Éphésiens 4:24). Sa parole nous promet qu’à travers Lui, nous ne serons pas dominés par ce trait de caractère destructeur. Toute Sa vie est un parfait exemple de ce que veut dire vivre sans égoïsme; si nous imitons Sa vie (1 Jean 2:6), nous pourrons surmonter la tendance qui consiste à vivre seulement pour nous-mêmes.


Recherchez les textes suivants. Que nous disent-ils sur le fait de mener une vie désintéressée?


Philippiens 2:3-5 _________________________________


1 Jean 3:16-18 ________________________________________


Comme Ellen G. White l’a écrit ci-dessus, si l’orgueil et l’égoïsme pouvaient être mis de côté, tant de problèmes pouvaient être résolus très rapidement, bien avant qu’ils ne s’enveniment, s’embrasent et finissent par se transformer en quelque chose de méchant. Tous les membres de la famille, surtout les parents, doivent être « purgés » (Prov. 16:6) de ce péché au pied de la croix (le meilleur exemple d’une vie désintéressée dans tout l’univers), même si cela signifie de constamment revenir à la croix et de se mettre à genoux dans la prière, la foi, les larmes et la soumission.


Combien de temps passez-vous à la croix pour lutter contre tout égoïsme dans votre vie? Comment ce verset (Matthieu 7:16) vous aide-t-il à savoir si vous passez assez de temps dans la prière?


Mardi


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15 Mai


La soumission


Quel est le conseil de Paul concernant l’humilité et le service dans les relations? Eph. 5:21. Pourquoi pensez-vous que cette attitude contribue à l’unité dans l’église? Pourquoi est-elle si importante à la maison? Eph. 5:22-6:9.


Le mot « soumettre » (Eph. 5:21) signifie se placer humblement devant une autre personne sur la base du choix volontaire. Ce principe unique a commencé avec Christ (Matthieu 20:26-28; Jean 13:4, 5; Phil. 2:5-8) et il caractérise tous ceux qui sont remplis de Son Esprit (Eph. 5:18). « La crainte de Christ » est ce qui motive les gens à se soumettre de cette façon (Eph. 5:21). La mutualité dans le sacrifice de soi a été et est encore, un enseignement chrétien révolutionnaire sur les relations sociales. Nous devons revivre la réalité spirituelle que tous sont un en Christ; il n’y a aucune exception.


Un principe de ménage. Le terrain de la soumission chrétienne est le foyer. Si ce principe est efficace, il fera une énorme différence dans l’église. Paul se déplace immédiatement de l’introduction du principe de soumission pour discuter de son application dans les familles.


Trois paires de relations sont abordées dans Éphésiens 5:22-6:9 – des relations les plus communes et les plus inégalitaires dans la société. Le but n’est pas de renforcer l’ordre social existant, mais de montrer comment la culture de la foi de Christ fonctionne lorsqu’il y a une soumission volontaire radicalement différente des croyants entre eux.


Pourquoi pensez-vous que Paul parle toujours en premier à ceux qui sont socialement les plus faibles dans la culture – les épouses, les enfants et les esclaves? Écrivez l’expression qui qualifie la soumission de chacun d’eux.


Eph. 5:22 ______________________________________________


Eph. 6:1 __________________________________________________


Eph. 6:5___________________________________________________


Ceux qui sont socialement les plus puissants – les maris, les parents, les maitres – sont toujours traités en seconde position. Chacun reçoit une directive très peu commune dans la culture. Ces directives doivent avoir surpris les croyants du premier siècle. Elles ont préparé le terrain autour de la croix et ouvert la voie à une véritable unité dans les relations.


Mercredi


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16 Mai


Vivre l’amour que nous promettons


En fin de compte, l’unité et la cohésion familiale reposent sur l’engagement des membres de la famille, en commençant par l’engagement des partenaires conjugaux, consistant à prendre soin les uns des autres. Malheureusement, l’histoire biblique est parsemé d’exemples de promesses non tenues, de confiance brisée et de manque d’engagement là où ces éléments auraient dû être présents. L’Écriture a également des exemples émouvants des gens ordinaires qui, avec l’aide de Dieu, ont pris des engagements envers les amis et les familles et tenu leurs promesses.


Observez les familles suivantes et leurs niveaux d’engagement. Comment l’engagement a-t-il pu être renforcé dans certaines familles? Qu’est-ce qui a encouragé l’engagement démontré chez les autres?


La loyauté parent-enfant (Genèse 33:12-14, Exode 2:1-10).


La loyauté entre les amis (Genèse 37 : 17-28).


La loyauté familiale (Ruth 1:16-18, 2:11, 12, 20, 3:9-13; 4:10, 13). _______________________________________________


Loyauté conjugale (Osée 1:2, 3, 6, 8; 3:1-3).


Lorsque nous nous engageons envers une autre personne, comme dans le cas du mariage ou dans la décision de porter ou d’adopter un enfant, il doit y avoir une soumission de nous-mêmes afin d’éviter un choix différent à l’avenir, une soumission de contrôle sur un segment important de nos vies. Les lois peuvent empêcher le comportement négatif, mais le mariage et les relations familiales ont besoin d’amour pour permettre à ceux qui s’engagent à s’épanouir.


Qu’est-ce que la promesse de Jésus sur l’engagement (Hébreux 13:5) signifie pour vous personnellement? Quel effet son engagement à vous devrait avoir sur votre engagement envers Lui, votre conjoint, vos enfants et vos frères et sœurs dans la foi?


Jeudi


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17 Mai


Réflexion avancée: Ellen G. White, « Un cercle sacré », dans Le foyer chrétien, chap. 27.


L’unité, la première œuvre. « La tâche primordiale des chrétiens est de rechercher l’unité dans la famille... Plus les membres d’une famille sont unis dans les devoirs qui s’accomplissent à la maison, plus l’influence exercée au-dehors par le père, la mère et les enfants sera réconfortante et utile. » – Ellen G. White, Le foyer chrétien, p. 37.


Le secret de l’unité familiale. « C’est le fait de vivre loin du Christ qui engendre la division et la discorde dans les familles et dans l’église. S’approcher du Christ, c’est s’approcher les uns des autres. Le secret de la véritable unité dans l’église et dans le foyer ne réside ni dans la diplomatie, ni dans une bonne gestion, ni dans un effort surhumain pour vaincre les difficultés – bien que tous ces éléments aient leur rôle à jouer – mais dans l’union avec le Christ. » – pp. 170, 171.


Discussion:


Discutez des forces dans votre propre société qui agissent contre l’unité familiale. Quelles solutions pratiques pouvez-vous offrir à une famille qui lutte contre ces influences?


Y a-t-il actuellement une famille dans votre église qui soit divisée? Dans l’affirmative, que pouvez-vous faire en tant que classe pour aider chaque membre en cette période de crise?


Discutez ensemble de cette question de la soumission. Comment est-elle comprise dans un contexte chrétien? De quelles façons ce principe est-il abusé?


x Quels principes voyez-vous en ce qui concerne l’unité familiale qui peuvent aussi être appliqués à l’idée d’unité dans l’église?


Vendredi


(page 62 du guide standard)


Histoire Missionnaire


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« L’homme » partage le sabbat


par Andrew McChesney


Très peu de gens peuvent dire qu’ils ont parlé avec un ange. L’agriculteur Notley Tidwell pourrait le dire – mais il ne le dit pas. Au contraire, il a évoqué le mystérieux inconnu comme « l’homme ». Un soir, dans les années 1880, Notley priait en marchant dans sa maison, dans l’État du Texas aux États-Unis, son violon à la main, et en dansant. Il était confondu. Il avait été élevé dans le culte du dimanche, mais il avait étudié la Bible et vu que le quatrième commandement dit, « Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier » (Exode 20:8). Quand il priait, un homme apparut soudainement à côté de lui. Notley connaissait tout le monde dans le quartier, et il n’avait jamais vu cet homme auparavant. Mais il n’était pas surpris. L’étranger était très gentil. « Il a juste apparu et commencé à lui parler », déclara sa petite-fille, Lorena Stigaullde, 94 ans. La conversation tourna bientôt vers le jour du sabbat, et Notley partagea sa conviction croissante que Dieu avait mis à part et sanctifié le samedi, pas le dimanche. Il exprima son étonnement de n’avoir trouvé personne qui observait le samedi.


L’étranger déclara qu’il connaissait un groupe de gens qui adoraient le samedi, et il donna des instructions détaillées sur leur lieu de rencontre. Notley jeta un regard vers le côté quand ils parlaient, et alors qu’il repensait, l’homme disparut. « Il était juste là et mon grand-père a tourné le visage, il ne le vit plus, il avait disparu », déclara son arrière-petite-fille Reba Seifert, 68 ans.


De retour à la maison, Notley raconta à sa femme la réunion inhabituelle et, quelques jours plus tard, il décida de suivre les indications de l’homme. Il arriva dans une ferme où un petit groupe d’Adventistes du septième jour se réunissait chaque sabbat.


Notley fut baptisé dans l’Église Adventiste, avec sa femme et leurs huit enfants. Plus tard, il devint un dirigeant de l’église locale et construisit la première Église Adventiste locale, située entre les villes de Linden et Marietta, Texas. Bien que l’église soit maintenant fermée, d’autres sont créées dans le secteur, y compris l’église de Linden où Lorena adore régulièrement avec les autres membres de la famille. L’héritage de Notley se perpétuera également. Sa fidélité à Dieu a engendré plusieurs générations d’Adventistes du septième jour axées sur la mission qui ont servi comme ouvriers bibliques, évangélistes et dirigeants des besoins spéciaux au Texas et au-delà. « Il est devenu le premier Adventiste dans une famille nombreuse », dit Reba, l’un des quatre enfants de sa petite-fille Lorena.


Notley n’a jamais identifié l’étranger comme un ange, mais la famille croit que ce personnage était envoyé du ciel en réponse à une prière fervente. « Il l’a juste appelé ‘’l’homme’’, mais il croyait que c’est Dieu qui le lui a envoyé », déclara Lorena, qui a entendu son grand-père raconter l’histoire quand elle était une fille. « Je crois que c’était un ange. »


Partie I: Aperçu


Jésus veut que nous soyons dans l’unité les uns avec les autres. Autant de raisons pourraient être données pour expliquer pourquoi Jésus veut que nous soyons unis. Mais Christ a mentionné l’une des raisons qui est au premier rang dans l’importance de l’unité. Le verset à mémoriser de la semaine met en évidence le fait que nous devons tous être un dans le Père et le Fils, « pour que le monde croie que Tu [Père] m’[Jésus]as envoyé » (Jean 17:21, LSG). Donc, la croyance du monde de qui Jésus est vraiment, et d’où Il vient, s’articule, dans une certaine mesure, sur l’unité des croyants. Alors, que faisons-nous? Le fardeau de l’unité des chrétiens à l’échelle mondiale est accablant. Mais l’unité au sein de la famille est réaliste.


La responsabilité de cette unité, dès lors, repose carrément sur nos épaules. La charge, cependant, était d’abord sur les épaules du Christ. Son triomphe sur le mal (1 Jean 3:8), la nature réconciliatrice de la croix (Éphésiens 2:13-16, Col. 1:21-23) et la disponibilité de l’Esprit (Actes 2, 1 Cor. 12:13) ouvrent la voie à l’unité parmi Son peuple. Associez ces évènements au commandement nouveau de Christ de nous aimer les uns les autres comme Il nous a aimés (Jean 13:34), de mourir à soi et à l’égoïsme (Romains 6:3-7), ainsi que de nous soumettre les uns aux autres (Eph. 5:21), pour que la famille devienne habilitée à refléter l’unité pour laquelle Jésus a prié (Jean 17).


Partie II: Commentaire


Une dévotion à l’unité


Une véritable unité est une belle chose à voir. La recette est simple: l’intérêt du prochain et la soumission. Bien sûr, on pourrait dire « non, on a besoin de l’amour » ou « On a besoin de l’Esprit Saint. » Cela est assez vrai. Mais il y a quelque chose à propos du mot soumission qui aiguise tous les autres ingrédients nécessaires pour un bord tranchant. Nous utilisons trop le mot amour dans différents contextes banals au sein de nos familles et ensuite nous demandons pourquoi cet amour est incapable de produire l’unité chaleureuse que nous espérions. Peut-être si la quantité de « je t’aime » était associée à de véritables actes de soumission, les choses seraient différentes. Soit la soumission existe comme une éthique au sein de la famille ou soit elle n’existe pas du tout. S’il y a un membre de la famille trop autoritaire et exigeant la soumission de tout le monde, mais qui ne se soumet jamais, la situation de cette famille peut recevoir plusieurs qualificatifs, sauf l’unité. Le modèle de soumission c’est la vie de Jésus. Le point culminant de cette soumission se fait entendre à Gethsémané: « Père, si Tu voulais éloigner de Moi cette coupe; toutefois, que Ma volonté ne se fasse pas mais la tienne. » (Luc 22:42). Voici une des clés de l’unité profonde entre le Père et le Fils. Jésus a expliqué que le Père ne L’avait pas laissé seul et était avec Lui parce qu’Il (Jésus) faisait « toujours ce qui Lui (Père) est agréable » (Jean 8:29). Cela révèle que Jésus Lui-même n’a pas fui la soumission. Ce point est crucial à cause du fait que le terme soumission soit mentionné tard, et ce mot fut emmené dans les conflits ecclésiastiques concernant l’ordination, les rôles des sexes et le leadership. Indépendamment de ces préoccupations importantes, le fait que le Roi des rois ait mené une vie de soumission valorise des actes de soumissions personnelles dans tous les domaines, pour ceux qui sont sérieux sur le fait de vouloir ressembler à Christ. Et s’il y a une institution qui nécessite l’unité à travers la soumission, c’est le mariage.


Illustration


Des couples peuvent avoir des avancées à un moment qui peuvent changer le cours de leur mariage. Joseph a épousé une femme dont la dynamique familiale dictait que les désaccords soient des occasions de discussions « animées » visant à produire un gagnant et un perdant. Lorsque les règles du jeu sont telles, des positions de défense et d’attaque deviennent la norme. La « couronne de victoire » est décernée à celui qui surpasse, rabaisse ou choque verbalement son adversaire. Aucune soumission n’est autorisée, aucune unité n’est assurée et les relations deviennent rabougries. Ni Joseph, ni sa femme, n’a voulu ce résultat. Mais il luttait sur comment mieux communiquer avec son épouse afin que les contextes de leur désaccord soient radicalement changés à quelque chose de plus constructif. Joseph devait convaincre sa femme, qu’ils n’avaient pas besoin d’être deux personnes différentes, enfermées dans un concours sans fin pour la supériorité, et qu’il n’avait aucun intérêt de tirer profit de la vulnérabilité de sa femme, ses erreurs ou ses faiblesses dans l’espoir de « gagner » un argument. Enfin, Joseph décida d’utiliser ce que le grand conseiller marital Gary Smalley appela une « image de mot émotionnel » (une parabole destinée à communiquer la perspicacité et l’émotion d’une personne à l’autre).


À cette époque, Joseph et son épouse sont allés faire une randonnée dans la Sierra du Nevada. Comme ils étaient assis à côté d’un ruisseau frais avec des montagnes en arrière-plan, ces montagnes devinrent soudainement la source de la parabole de Joseph. Il dit à sa femme: « chaque fois que nous avons un différend, imaginons-nous sur le sommet de l’une de ces montagnes. Maintenant, beaucoup de couples pensent qu’ils jouent au roi de la montagne lors d’un conflit relationnel. Le « gagnant » est celui qui est en mesure de dominer verbalement l’autre au point de le/la pousser de la falaise. Mais cette victoire est une victoire artificielle. Je ne jouerai jamais de cette façon avec toi, non pas parce que je suis un homme sympathique, mais parce que le mariage a lié nos chevilles avec une corde longue et robuste – si tu tombes, je tombe également. C’est vrai, nous sommes deux, mais il n’y a qu’un mariage, une relation. Il sera dans notre intérêt si tous les deux, nous disions et pensions seulement à ces choses qui profiteront à cette troisième entité entre nous maintenant appelé mariage. Il n’y a pas de gagnants et de perdants – nous sommes tous deux, soit gagnants, soit perdants. » Cette philosophie a été une clé à l’unité dans le mariage et la famille de Joseph. Fondamentalement, le mariage est une expérience unique à voir si deux personnes potentiellement et radicalement différentes peuvent fonctionner comme une personne. Mike Mason, dans son livre intitulé Mystery of Marriage [Mystère du Mariage], présente la lutte de cette façon: « même le plus proche des couples va inévitablement se retrouver engagé dans une gerre des volontés, car le mariage est une tentative sauvage et audacieuse à un degré presque impossible de la coopération entre deux centres puissants d’auto-affirmation. Un mariage ne peut qu’être un four de conflits, un creuset dans lequel ces deux volontés doivent être fondues et purifiées et rendues conformes. » – (Sisters, Oreg.: Multnomah Press, 1985, p. 167).


Dans son brillant chapitre intitulé « Soumission », il décrit comment ce principe peut être observé. Cela ressemble un peu à la parabole de la corde. « Car celui qui est le plus petit parmi vous », dit Jésus, « c’est celui-là qui est grand » (Luc 9:48). Le meilleur mariage est une sorte de concours à ce qu’on appelle « prosternation », une résistance à l’envers dans une lutte acharnée entre les deux volontés, chacune étant déterminée à ne pas gagner. C’est vraiment la seule attitude qui fonctionne dans le mariage parce que c’est la façon dont le Seigneur l’a conçu. » – The Mystery of Marriages, p. 167.


L’Écriture


« Femmes, soyez soumises à vos maris.... Enfants, obéissez à vos parents.... Serviteurs, obéissez à vos maitres» (Eph. 5:22, 6:1, 6:5, LSG). Quand l’Écriture est abusée, tôt ou tard les gens le seront aussi. On ne peut qu’imaginer la fréquence à laquelle ces trois textes ont été évoqués pour procéder à l’inverse des intentions de l’Esprit. Ironie du sort, être rempli de l’Esprit opposé à l’ivresse de l’alcool est le contexte le plus large de ces passages (Eph. 5:18). L’alcool rend les gens de piètres interprètes. C’est ceux qui sont socialement plus faibles qui ressentent souvent cette influence. À certains moments, la culture progresse de telle sorte qu’il devient tout aussi important de dire ce que les textes ne veulent pas dire que de dire ce qu’ils signifient. C’est peut-être le cas ici.


La liste et les observations de Paul sur ces doublets sociaux contrastent avec les listes non-bibliques de son époque qui encourageaient des traitements rigoureux pour protéger l’honneur du mari, du parent et du maitre d’esclaves (Andrews Study Bible, Berrien Springs, Mich.: Andrews University Press, 2010, p. 1549)., Paul a quelque chose de différent à l’esprit. Bien qu’il y ait beaucoup à dire (et on doit le dire) sur la partie maitre/esclave des paroles de Paul, le thème de ce trimestre sur la famille restreint notre objectif. En fonction de la leçon de cette semaine sur l’unité familiale, les thèmes tels que la soumission, l’amour et la relation entre Christ et Son Église se trouvent mis côte-à-côte dans Éphésiens 5. En effet, ils doivent être mis ensemble. Dans le cas contraire, les interprètes concluront que c’est seulement les femmes qui doivent se soumettre et les maris n’attendent que cela. Il est vrai que le mot soumettre n’est pas directement appliqué aux maris, mais le fait que le texte précédent dit de « se soumettre les uns aux autres » (Éphésiens 5:21) est un résultat généralisé du fait d’être rempli de l’Esprit (Eph. 5:18). Il est donc hautement improbable que Paul pensait exclusivement aux femmes lorsqu’il écrivit Éphésiens 5:21, sauf si on s’aventure à dire que seules les femmes sont remplies de l’Esprit Saint (une conclusion que le plus patriarcal des interprètes pourrait trouver difficile à avaler). Paul ne pense certainement pas que les femmes ne devraient pas se soumettre à leurs maris. Mais il voit une telle soumission comme un parallèle à la relation entre Christ et Son peuple (Eph. 5:22-24). Toutefois, le parallèle est valide uniquement dans le cas où les maris sont des métaphores vivantes de l’amour de Christ (Eph. 5:25). La mort volontaire de Christ pour racheter Son épouse est le plus grand acte de soumission que l’univers ait jamais connu. Il se peut que l’expression de Paul « soumettez-vous les uns aux autres » s’applique au mariage du fait que la soumission du mari est englobée dans l’impératif d’aimer comme Christ aime.


Partie III: Application


L’idolâtrie moderne s’exprime à travers l’adoration de soi-même dans laquelle une autonomie absolue est l’éthique prisée: mon importance, mes désirs, mes préférences, mes ambitions et ma façon de plier les vêtements ou de faire la vaisselle sont tous non négociables. « Aussi longtemps que je n’offense personne d’autre », s’exclame cette éthique, « je peux faire ce que je veux. » Et, bien sûr, on peut faire ce que l’on veut; mais on ne peut pas faire seulement ce qu’on veut si la maturité chrétienne, les relations d’amour et l’unité familiale sont valorisées. Maintenant, que la classe prenne les thèmes profonds mais abstraits de la leçon et partage ce à quoi ces idées ressemblent lorsqu’elles sont traduites en actions.


Discussion :


  1. Comment un mari ou une femme, qui a le sentiment que la relation du mariage favorise de façon injuste uniquement les désirs de son conjoint ou de sa conjointe, pourra commencer une conversation comme un moyen de prendre des mesures nécessaires vers l’unité? Soyez précis.

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  1. Quelles stratégies familiales peuvent aider les enfants séparés à avoir le sentiment que leurs opinions et leurs désirs ont de la valeur au sein de la famille sans inversion du modèle d’autorité parent/enfant?

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  1. La soumission, l’amour et l’engagement ont besoin d’être exprimés, non seulement en paroles mais dans les moindres actions quotidiennes au sein des familles. Quelles sont certaines de ces actions qui vous permettent de garder votre famille unie?

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*18 – 24 Mai


La saison de la parentalité


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Gen. 18:11; Jérémie 31:25; Matthieu 11:28; Psaume 127; Prov. 22:6; 1 Samuel 3:10-14; Phil. 3:13.


Verset à mémoriser: « Voici, des enfants sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense » (Psaume 127:3, LSG).


Les naissances sont si communes, normales, au point que souvent, nous n’apprécions pas entièrement leur merveille. Imaginez ce qu’Ève a dû sentir quand elle tenait bébé Caïn dans ses bras. Les changements qu’elle voyaient sur son bébé au fur et à mesure qu’il grandissait en elle, l’atroce douleur de l’accouchement, et puis voir ce petit enfant, tellement comme eux, pourtant tellement sans défense. C’est une autre expérience pour Sarah qui, à 90 ans et à la ménopause, contempla la face de son propre fils, Isaac; elle doit avoir ri à chaque fois qu’elle prononçait son nom. Après avoir prié demandant un fils, on ne sait combien de temps, Anne tint Samuel et dit: « C’était pour cet enfant que je priais, et l’Éternel a exaucé la prière que je Lui adressais. » (1 Sam. 1:27, LSG). Il y a aussi l’émerveillement dans le cœur de Marie, encore une jeune fille, câliner son fils, le Fils de Dieu, avec une combinaison d’étonnement et de crainte.


Dans le même temps, tout le monde n’a pas le privilège et la responsabilité de la parentalité. Cette semaine, nous passerons du temps à explorer la saison de la parentalité avec ses défis, ses peurs, ses satisfactions et ses joies.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 25 Mai.



Leçon


8


(page 64 du guide standard)


19 Mai


Des parents sans enfant


Lisez Genèse 18:11, 30:1, 1 Samuel 1:1-8 et Luc 1:7. Qu’ont en commun ces personnages? Comment Dieu a-t-Il répondu à leurs aspirations?


Les enfants sont une bénédiction. Mais pour une raison quelconque, Dieu n’accorde pas d’enfants à certains. Certaines femmes espèrent et prient pour avoir une famille, et Dieu accorde gracieusement leur requête, parfois assez miraculeusement, à l’instar de Sarah; d’autres, tout aussi ferventes dans leurs requêtes devant le trône de Dieu, font face à l’assourdissant silence. Chaque fois qu’elles voient les amis louer Dieu pour leurs grossesses et jouir des fruits de leurs entrailles, cela approfondit la plaie de leur douleur, et elles se considèrent comme des nids vides. Même ces questions anodines telles que « combien d’enfants avez-vous? » sonnent comme un rappel douloureux qu’il y a un club exclusif dont ceux qui sont sans enfants sont exclus, même s’ils veulent y adhérer.


Ceux qui ont vécu une telle expérience doivent accepter que Dieu comprend leur douleur. Le psalmiste déclare de Dieu: « Tu comptes les pas de ma vie errante; recueille mes larmes dans Ton outre: ne sont-elles pas inscrites dans ton livre? » (Ps. 56:8, LSG) ». Même s’Il semble muet, « comme un père a compassion de ses enfants, L’Éternel a compassion de ceux qui Le craignent. » (Ps. 103:13, LSG).


D’autres personnes, toutefois, pour diverses raisons, peuvent choisir tout simplement de ne pas avoir des enfants. On peut comprendre dans un monde comme le nôtre si plein de souffrances, de douleurs, des maux et des calamités, pourquoi certains peuvent décider de ne pas amener plus de gens ici-bas. Dans certains cas, certaines personnes peuvent choisir d’adopter des enfants au lieu d’en enfanter; de cette façon ils peuvent élever des enfants qui sont déjà ici, souvent en leur donnant la chance à une vie beaucoup mieux que ce qu’ils auraient pu autrement avoir.


Notre monde est un endroit complexe, et nous sommes susceptibles de répondre à toutes sortes de gens dans toutes sortes de situations en ce qui concerne le fait d’avoir des enfants ou pas. Quelle que soit la situation où nous nous trouvons au sujet de la question des enfants, nous pouvons vivre avec l’assurance de l’amour de Dieu pour nous et Son désir de nous donner une bonne fin. Dans le même temps, nous devons toujours nous souvenir et être aussi sensibles que possible envers les gens qui n’ont pas d’enfants, quelle que soit la raison.


Jésus n’a jamais eu d’enfants naturels. Quelles leçons, le cas échéant, pouvons-nous tirer de ce fait?


Dimanche


(page 65 du guide standard)


20 Mai


La monoparentalité


Il y a un phénomène mondial, celui des parents célibataires, souvent, mais pas toujours, une femme étant la seule parente.


Parfois, on pense aux familles monoparentales comme des gens qui ont conçu des enfants hors mariage. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Agar a été contrainte d’avoir un enfant avec Abraham, puis, elle fut contrainte de quitter avec son enfant (Genèse 16:3, 4; 21:17). Bath-Chéba est tombée enceinte à la suite d’une relation sexuelle illicite avec un homme puissant (2 Samuel 11:4, 5). Élie était envoyé dans un village appelé Sarepta pour aider une mère célibataire qui était veuve (1 Rois 17:9). Au moment où Jésus commençait Son ministère, Joseph, son père adoptif, était mort, laissant Marie, une veuve et chef de famille monoparentale. « La mort lui avait enlevé Joseph, qui partageait son secret au sujet de la naissance de Jésus. Il ne lui restait personne à qui confier ses espoirs et ses craintes. Les deux derniers mois avaient été pour elle des mois de souffrance. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 145.


Être le seul parent d’un ou des enfants est peut-être l’une des tâches les plus difficiles qu’une personne peut avoir. Beaucoup font face à des difficultés, telles que la gestion de leurs finances, comment traiter avec l’autre parent (s’il est en vie), ou simplement le fait d’avoir du temps pour soi-même ou passer du temps avec Dieu, et ils se demandent s’ils pourront être aimés encore.


Quelles promesses pouvons-nous tirer des versets suivants: Jérémie 31:25; Matthieu 11:28; Jérémie 29:11; Jérémie 32:27; Prov. 3:5, 6; Ésaïe 43:1, 2.


En tant qu’église, nous avons la responsabilité d’aider les familles monoparentales. Jacques a écrit: « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde » (Jacques 1:27, NEG). On peut ajouter, en principe, « et les parents célibataires dans leur détresse ». L’aide que nous pouvons offrir n’est pas seulement financière. Nous pouvons leur permettre d’avoir un répit en gardant leurs enfants pendant un certain temps, alors qu’ils s’occupent des autres corvées, se reposent, prient ou étudient la parole de Dieu. Nous pouvons servir de mentors à leurs enfants ou aider à réparer les choses autour de la maison. Nous pouvons être les mains de Dieu de nombreuses façons pour aider à soutenir les parents célibataires.


Sans porter de jugement quant à la façon dont ils sont venus à leur situation, que pouvez-vous faire spécifiquement pour encourager et aider les parents célibataires?



Lundi


(page 66 du guide standard)


21 Mai


La joie et la responsabilité des parents


Lisez Psaume 127. Quel est le message fondamental de ce court Psaume? Quels principes importants de vie devrions-nous tirer de ce Psaume?


Lorsque vous souhaitez préparer votre plat préféré, vous suivez une recette. Si vous mettez tous les ingrédients nécessaires et suivez toutes les étapes, la plupart du temps, vous obtenez les résultats souhaités. Cependant, la parentalité n’est pas comme la cuisine. Aucun enfant n’est exactement comme l’autre, au point que si vous faites tout simplement comme vous l’avez fait avec d’autres enfants, ils peuvent se révéler différents. Ceci peut avoir à faire avec leur sexe, l’ordre dans lequel ils sont nés, leurs tempéraments, ou une foule d’autres raisons. Dans le plan de Dieu, les parents doivent diriger et apprendre aux enfants à aimer et à Lui obéir (Deut. 6:4-9, Ps. 78:5-7). Dieu dit aux parents « [d’instruire] l’enfant selon la voie qu’il doit suivre » (Prov. 22:6, LSG), et non de planer sur les enfants pour s’assurer qu’ils ne prendront jamais de mauvaises décisions.


Alors que nous voulons voir nos enfants passer de câlins sans défense aux adultes indépendants et pleins de succès, notre responsabilité ultime est de les amener à connaitre, à aimer et à servir Jésus Christ. En tant que parents, nous pouvons suivre le plan du développement spirituel de nos enfants décrits dans Deutéronome 6. Il y a quatre conditions essentielles: nous devons reconnaitre « le Seigneur notre Dieu » (Deut. 6:4), L’aimer de tout cœur (Deut. 6:5), chérir Sa parole (Deut. 6:6), et partager avec nos enfants ce que nous savons de Lui (Deut. 6:20-23).


Deutéronome 6 continue de fournir deux principes importants. Tout d’abord, le principe « enseigner-parler » (Deut. 6:7). Enseigner se réfère à l’éducation formelle, tandis que parler se rapporte à l’enseignement informel. Dans les deux cas, la communication de la vérité biblique se déroule dans le cadre de la relation parent-enfant. L’enseignement formel peut avoir lieu pendant le culte familial, en étudiant la parole de Dieu avec les enfants. L’enseignement informel se pose spontanément dans les circonstances de la vie quotidienne et il est encore plus important. Les incidents quotidiens peuvent devenir des véhicules efficaces pour communiquer la vérité biblique (Gen. 18:19). Le second est le principe « écrire-lier » (Deut. 6:8, 9). La vérité spirituelle doit être liée à nos actions (« main ») et à nos attitudes (« tête »), mais elle doit également être inscrite dans notre vie publique (« portes ») et privée (« poteaux »). Elle doit se déplacer de nos cœurs à nos maisons et de nos maisons au monde.


Mardi


(page 67 du guide standard)


22 Mai


Parentalité comme discipulat


Lisez Genèse 18:18, 19 et 1 Samuel 3:10-14. Comparez ces deux pères. Quels étaient les résultats de leurs styles parentaux?


Les parents ont la responsabilité de faire de leurs enfants des disciples de Jésus. Il y a des parents qui croient que la meilleure façon d’enseigner et de corriger leurs enfants est d’appliquer le châtiment corporel – plus on l’applique, et plus l’enfant devient sage (Prov. 22:15, 23:13, 29:15). Des passages comme ceux-ci ont été utilisés abusivement envers les enfants pour les forcer à la soumission totale, mais souvent, cela a également conduit à la révolte contre leurs parents et contre Dieu.


La Bible enseigne aux parents de diriger avec bonté (Éph. 6:4, 3:21) et d’instruire les enfants dans la droiture (Ps. 78:5, Prov. 22:6, Ésaïe 38:19, Joël 1:3). En tant que parents, nous devons pourvoir aux besoins de nos enfants (2 Cor. 12:14) et leur donner un bon exemple à suivre (Gen. 18:19, Exode 13:8, Tite 2:2). La Bible nous dit de bien diriger nos ménages (1 Tim. 3:4, 5, 12) et de discipliner nos enfants (Prov. 29 : 15, 17) tout en reflétant l’amour de Dieu (Ésaïe 66:13, Ps. 103:13, Luc 11:11).


Malheureusement, la Bible révèle des histoires de la mauvaise parentalité. Isaac et Rébecca ont joué au favoritisme avec leurs fils, Ésaü et Jacob (Gen. 25:28), et plus tard, Jacob affiche la même attitude envers Joseph (Genèse 37:3). Éli, bien qu’il fût un chef religieux, a omis de corriger ses enfants (1 Samuel 3:10-14). Samuel, qui a également été élevé par Éli, s’est avéré lui aussi être un père très déficient (1 Samuel 8:1-6). Le roi David, en commettant l’adultère et le meurtre, a enseigné cela à ses enfants, qui ont bien suivi son exemple. Le roi Manassé sacrifiait ses enfants aux démons (2 Rois 21:1-9), à l’instar du roi Achaz (2 Rois 16:2-4).


Heureusement, toutefois, on trouve aussi dans les Écritures des exemples de l’art d’être parent. Mardochée est un merveilleux père adoptif à Hadassa, reine Esther (Esther 2:7), et Job priait pour ses enfants régulièrement (Job 1:4, 5). Dans tous ces exemples, bons et mauvais, nous pouvons glaner des leçons sur la parentalité.


Que pouvons-nous apprendre des exemples du rôle parental que nous voyons dans la Bible? De quelle manière pouvons-nous utiliser certains de ces principes dans nos interactions avec ceux qui ne sont pas nos enfants?




Mercredi


(page 68 du guide standard)


23 Mai


Lutter pour son enfant prodigue


Relisez Proverbes 22:6. Quelle est votre compréhension de ce passage? Est-ce une garantie, une promesse ou une probabilité?


Parfois en tant que parent, vous faites tout ce que vous devriez faire – passer du temps à enseigner à vos enfants les bonnes choses, vivre selon votre connaissance de Dieu, les inscrire aux bonnes écoles, aller régulièrement à l’église avec eux, les impliquer dans l’œuvre missionnaire – mais ils finissent par quitter la foi dans laquelle vous les avez élevés. La douleur est atroce, et il n’y a aucun moment où vous ne vous préoccupez pas de leur salut. La cause n’est pas nécessairement la faute au parent. Les enfants ont leur propre volonté et sont ultimement responsables devant Dieu de leurs actions.


Certains ont pris les paroles « quand il sera vieux, il ne s’en écartera pas » comme une promesse, une garantie que la bonne parentalité aboutira toujours au salut de leur enfant. Mais Proverbes nous donne souvent des principes et non des promesses toujours inconditionnelles. Ce que nous pouvons tirer de ce texte est l’assurance que les leçons apprises dans l’enfance dureront toute une vie. Chaque enfant atteindra un âge où, soit il accepte l’héritage de ses parents, soit il le rejette. Les parents qui ont pris soin de donner à leurs enfants une formation pieuse ont l’assurance que ce qu’ils enseignaient à leurs enfants sera toujours avec eux, et même s’il arrive que leurs enfants abandonnent la foi, les graines qu’ils ont semées dans leur cœur seront continuellement en eux et les rappelleront de revenir à la maison. Être un bon parent est notre choix; ce que deviennent nos enfants est leur choix.


Que doit faire un parent lorsqu’un enfant s’égare? Amenez vos enfants à Dieu dans la prière fervente. S’il y a quelqu’un qui comprend votre douleur, c’est Dieu, dont les milliards d’enfants Lui ont tourné le dos, Lui, le parent parfait. Vous pouvez soutenir votre enfant prodigue avec l’amour et la prière, et soyez prêt à être à leurs côtés alors qu’ils luttent contre Dieu.


Ne soyez pas trop gênés de demander de l’appui et de la prière, ne vous culpabilisez pas et ne soyez pas tellement concentrés sur le fils prodigue au point d’oublier le reste de la famille. La parentalité d’un fils prodigue peut diviser votre ménage; ainsi, construisez un front uni avec votre conjoint et fixez des limites claires pour votre enfant. N’oubliez pas que Dieu aime votre enfant plus que vous le faites, regardez à un avenir meilleur et acceptez que votre enfant est dans l’atelier de Dieu.


Il est normal dans une telle situation de vous blâmez vous-même. Et même si vous aviez fait des erreurs, pourquoi est-il préférable de se concentrer sur l’avenir et sur les promesses de Dieu? Voir Phil. 3:13.


Jeudi


(page 69 du guide standard)


24 Mai


Réflexion avancée: « Vous devriez prendre le temps de parler et de prier avec vos tout-petits, et ne pas permettre que soit interrompu ce moment de communion avec Dieu et vos enfants. Vous pouvez dire à vos visiteurs: “Dieu m’a donné une œuvre à accomplir et je n’ai pas de temps à perdre en bavardages.” Vous devriez comprendre que vous avez une tâche à mener à bien pour le présent et pour l’éternité. Vous vous devez en premier lieu à vos enfants. » – Ellen G. White, Le foyer adventiste, p. 257.


« Parents, vous devriez commencer votre première leçon de discipline lorsque vos enfants sont des bébés dans vos bras. Apprenez-leur à céder leur volonté à la vôtre. Cela peut être fait en étant unis et fermes dans vos décisions envers l’enfant. Les parents devraient avoir un contrôle parfait de leurs propres pensées, et avec douceur et fermeté, dresser la volonté de l’enfant jusqu’à ce qu’il ne s’attende à rien d’autre que de céder à leurs désirs. Souvent les parents ne commencent pas à temps. La première manifestation d’humeur n’est pas modérée, et les enfants grandissent têtus, et cela augmente avec leur croissance et renforce leur résistance. » – (traduit d’Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 1, p. 218).


Discussion:


Que signifie être un « enfant » de Dieu? Comment doit-on comprendre cette image, et quel réconfort y trouvons-nous?


Un père de famille, peu après la naissance de ses enfants, a déclaré ce qui suit: « J’ai appris deux grandes vérités théologiques dans les premières années de mes enfants. La première est la réalité du libre arbitre; la seconde est la réalité de la nature humaine pécheresse. » Comment les tout-petits ont-ils pu lui enseigner ces vérités?


Quel est le moment approprié pour aider à façonner la volonté des enfants? Comment cela devrait-il être fait? Comment pouvons-nous façonner la volonté de nos enfants selon le dessein de Dieu lorsque nous-mêmes, nous ne sommes pas pleinement soumis à Sa volonté?


Insistez plus sur la question de la monoparentalité. Quels sont les moyens pratiques par lesquels votre église peut aider les parents célibataires et les enfants qu’ils cherchent à élever seuls?


Quels sont les moyens d’encourager les parents dont les enfants se sont égarés loin de la foi?


Vendredi


(page 70 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Pourquoi j’ai quitté mon emploi


par Bo, tel que raconté à Andrew McChesney


Une expérience remarquable m’a incité à quitter mon emploi à 17 ans en tant que travailleur dans une usine de fabrication de fil, pour me consacrer à l’œuvre évangélique à temps plein en Chine.


Quand j’avais 39 ans, mon fils voulait aller dans une école de commerce pour devenir un ingénieur. Mais les frais de scolarité pour le cours de trois ans s’élevaient à 10 000 yuans, ce que nous ne pouvions pourvoir. Ma mère, une Adventiste du septième jour, suggéra que nous prions à ce sujet. Nous priâmes, mais je ne m’attendais pas à un miracle. Quand ma sœur a entendu parler du problème, elle contacta une amie qui travaillait à l’école de commerce et demanda si mon fils pouvait faire une demande de bourse d’études. L’amie, la comptable de l’école, dit qu’il y avait des bourses seulement pour les familles à faible revenu, et que nous ne remplissions pas les conditions. Mais à sa suggestion, mon fils alla s’inscrire à l’école.


Pendant ce temps, ma mère, mes quatre sœurs et moi, cotisions de l’argent. Quand nous sommes allés à l’école pour payer, nous étions accueillies par la comptable. Elle dit à mon fils d’écrire une lettre de demande de bourse d’études sur place, et elle l’amena au bureau du directeur. Quand le directeur regarda la lettre, il demanda, « combien voudriez-vous que j’accorde à cet étudiant? » « Vous avez le pouvoir de faire ce que vous voulez », répliqua la comptable. Le directeur écrivit « 500 » sur la lettre.


Lorsque la comptable revint avec la lettre, j’étais tellement excitée. Je ne savais pas ce que « 500 » signifie, mais je me disais que même un rabais de 500 yuans serait une grande aide. Nous apportâmes la lettre au bureau de la caissière. « Souhaitez-vous payer pour un an ou tous les trois ans? » demanda-t-elle. « Tous les trois ans », dis-je. La caissière fit quelques calculs et annonça, « votre total est de 2 700 yuans. »


Nous étions sous le choc! Nous ne savions pas ce qui s’est passé ou comment elle est venue à ce chiffre. Jusqu’aujourd’hui, nous ne savons pas ce qui s’est passé. Jusqu’à ce jour, ma foi en Dieu s’est approfondie. Après cette expérience, je me suis rendue compte que Dieu prend soin de nous, et j’ai décidé de servir Dieu de tout mon cœur. Je ne suis pas si talentueuse, mais j’ai compris que je pouvais aider à nettoyer l’église ou à visiter les gens. Aujourd’hui, j’ai 54 ans et je supervise cinq églises. Je me sens très indigne d’être appelée une ouvrière de l’évangile. Mais je crois que Dieu est au contrôle, et Il m’aidera à faire l’œuvre de l’évangile.


Une partie de l’offrande du treizième sabbat du troisième trimestre 2018 était envoyée pour ouvrir une église et un centre de santé en Chine. Le nom de l’auteure a été changé.


Partie I: Aperçu


Avoir des enfants dans la Bible revêtait une grande importance. Les mères ont plaidé auprès de Dieu (ou de leurs maris) pour leur demander un enfant. Dieu agissait parfois miraculeusement pour faire cela (pensez à Anne pleurant devant le tabernacle ou Rachel pensant à la mort comme une alternative à la stérilité). Aujourd’hui, le sujet d’avoir des enfants est complexe et engage un éventail de questions, telles que la stérilité, la contraception, l’avortement, l’adoption, la monoparentalité et les méthodes de discipline. Quel que soit le fardeau que l’on porte en ce qui concerne les enfants, il est impératif de se rappeler que Dieu se soucie profondément de chaque situation familiale. C’est la partie la plus facile. Étendre ce même soin à vous-même ou à ceux que vous pouvez penser qu’ils font des mauvais choix en ce qui concerne leurs enfants, c’est la partie la plus difficile.


L’éducation des enfants peut être considérée comme une branche de la préparation des disciples. Bien que l’Écriture donne beaucoup d’instructions sur le contrôle parental (2 Cor. 12:14, Éphésiens 6:4, Col. 3:21), la plupart des familles qui se focalisent sur la Bible donneront beaucoup d’exemples de ce qu’il ne faut pas faire dans l’éducation des enfants (par exemple, jouer les favoris, négliger la discipline, mener une vie impie). Mais si nous pouvons apprendre de leurs erreurs et de nos propres erreurs, alors chacun des enfants sera une étoile dans la couronne céleste de leurs parents. Toutefois, dans l’espoir que nos enfants soient sauvés, Proverbes 22:6 a été évoqué d’une manière qui ne s’intègre pas bien avec les métarécits du libre arbitre et du grand conflit. Une étude brève faite de prières sur ce fameux texte apportera quelques éclaircissements et nous fournira d’autres options d’interprétation.


Partie II: Commentaire


L’Écriture


Proverbes 22:6 est l’un des rares versets possédant juste la bonne quantité d’ambigüité d’interprétation et de conséquence théologique pour produire soit un espoir existentiel soit un traumatisme psychologique – ou les deux. C’est une partie exégétique intéressante de la littérature de la sagesse de l’Ancien Testament dont les traductions possibles peuvent être des opposées virtuelles les unes des autres. Proverbes 22:6 donne une liste brève de ce que Douglas Stuart appelle « Mes erreurs de traduction préférées ». Étudier ce verset peut servir comme un microcosme au défi, au frisson, et à la surprise qui donnent à l’étude approfondie de la Bible toute sa dignité. Le fait que ce verset soit sans doute le plus connu ou le plus cité sur l’éducation des enfants dans l’Ancien Testament, fait qu’il mérite une analyse syntaxique, alors que nous réfléchissons sur la parentalité dans la leçon de cette semaine.


La traduction standard


Ceci concerne la quasi-totalité des traductions qui suivent d’assez près la version anglaise King James: « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas » (Prov. 22:6, LSG).


Tout d’abord, la leçon fait ressortir un point crucial qui est répété brièvement. Peu importe comment on traduit ce texte, cela ne signifie pas que chaque enfant rebelle est le résultat direct d’une mauvaise éducation. Donc, voilà, c’est fait. Il faut toujours prendre en compte le genre littéraire du texte, et celui-ci tombe dans une anthologie de la sagesse pleine de proverbes et de dictons concis (brefs, énergiques et significatifs dans l’expression). Un proverbe ne serait pas un proverbe s’il contenait une liste de qualités, d’exceptions et d’exclusions. Donc, il faut prendre ce verset comme un principe général sur comment les expériences dans les premières années peuvent avoir des conséquences à long terme. La culpabilité parentale et/ou l’assurance parentale, comme elle est indiquée dans la plainte « Quand est-ce que mon enfant va retrouver la voie qu’il doit suivre? » devrait être transformée en réflexion parentale, en leçons apprises et en prière continue.


Les partisans de la traduction standard ont dû défendre l’expression « selon la voie qu’il doit suivre » parce que l’hébreu se lit: « selon sa voie ». Les traducteurs, cependant, ont pensé au point général des Proverbes, sont convaincus contextuellement que la « voie » dans ce cas était la voie des sages et des justes que Salomon et ses amis recommandaient et ainsi, ils ont inséré « doit » afin de préserver cette notion. Une petite opposition à cette traduction vient de ceux qui voient « sa voie » comme se référant à une personne qui découvre ses propensions professionnelles et est encouragée dans cette direction. Cette position est conforme au Commentaire biblique des Adventistes du Septième Jour sur ce verset, où on fait observer que « la carrière devrait être conforme au penchant naturel. » – (traduit de The SDA Bible Commentary, vol. 3, p. 1020). Certains, toutefois, estiment que cette opinion impose un point de vue psychologique anachronique sur le texte qui se situe en dehors des thèmes des Proverbes.


La traduction minoritaire


Une autre traduction est également en désaccord avec la modification de « doit » dans l’expression « la voie qu’il doit suivre » et estime que l’hébreu devrait être pris à sa valeur nominale comme « selon sa voie ». Doug Stuart et d’autres ont aussi un problème avec le mot hébreu na’ar traduit comme « enfant » dans la traduction standard et optent plutôt pour « un jeune adulte célibataire. » (voir Les conférences intégrales de Griffith 2013 de Doug Stuart intitulées “My Favorite Mistranslations”. Elles Peuvent être consultées sur https://www.youtube.com/watch?v=DJnnbIypnz8&t=16s.) Compte tenu de cette proposition, le verset concerne plus les adolescents que les tout-petits. Stuart propose la traduction: « Instruis l’adolescent dans sa propre voie, et quand il sera vieux, il ne s’en détournera point. »


Le texte est désormais compris comme une promesse, non pas qu’une bonne éducation garantit de bons résultats, mais qu’une éducation laxiste qui laisse libre cours à la « voie » indisciplinée des adolescents aura des conséquences néfastes à long terme. Stuart cite la traduction Juive médiévale du philosophe Ralbag (acronyme pour le Rabbin Levi ben Gershon): « Instruis un enfant selon ses mauvais penchants, et il continuera dans sa mauvaise voie tout au long de sa vie. »


Alors, pourquoi cet angle de traduction n’a pas une plus large représentation dans les versions modernes? Il y a probablement une certaine inertie translationnelle créée à partir d’une traduction populaire et primitive que des versions ultérieures trouvent souvent difficile à corriger. Gordon Hugenberger propose une théorie sur le faux-pas initial possible: « il est probable que les traducteurs précédents aient manqué cette compréhension du texte comme un avertissement non pas à cause des difficultés de l’hébreu, mais parce qu’ils interprètent la première proposition comme un ordre ironique. Elle dit au lecteur de faire quelque chose qu’il ne doit pas faire: « Instruis l’enfant selon sa voie. » En fait, un tel dispositif rhétorique est tout à fait conforme à la littérature de la sagesse comme les Proverbes, qui utilise le sarcasme à bon escient. Comparez Prov. 19:27, « Cesse, mon fils, d’écouter l’instruction, si c’est pour t’éloigner des paroles de la science. » – Dans Gary D. Practico et Miles C. Van Pelt, Basics of Biblical Hebrew Grammar [Les bases de la grammaire biblique hébraïque] (Grand Rapids : Zondervan, 2007), p. 163.


Une interprétation vieille de 1000 ans


La « traduction » suivante est plus une interprétation historique qu’une traduction. Mais elle a juste assez de preuves convergentes pour en faire une possibilité alléchante.


Si vous consultez le Codex de Leningrad, qui est le plus vieux manuscrit complet de la Bible hébraïque, vous trouverez des notes dans les marges. Elles ont été écrites par les Massorètes, un groupe de Juifs scribes et savants entre 600 et 1000 ans de notre ère qui créèrent des signes diacritiques autour du texte hébreu consonantique pour tenter de normaliser la prononciation. En d’autres termes, ils ont ajouté un système de voyelle au texte afin que la communauté Juive n’oublie pas comment prononcer/lire leur hébreu. Ils ont également écrit des notes techniques et linguistiques dans les marges. Ce sont potentiellement ces notes qui nous donnent un aperçu millénaire sur comment ils comprenaient Proverbes 22:6.


La compréhension massorétique de proverbes 22:6 remonte jusqu’à Énoch et l’orthographe de son nom. Il y a deux orthographes du nom d’Énoch en hébreu. Les Massorètes ont noté la variante orthographique sur leurs marges. Le nom d’Énoch contient habituellement ce qu’on appelle un holem waw (le holem waw donne le « o » sonore au nom d’Énoch). Mais il y a trois instances dans lesquelles il est ‘’déficiemment’’ orthographié avec le seul holem (ce qui donne toujours le même « o » sonore).


En gardant à l’esprit qu’il y a plus d’un Énoch, nous notons que la première occurrence de l’orthographe défectueuse du nom d’Énoch dans le manuscrit massorétique est Genèse 25: 4. Les Massorètes ont notés dans leur marge à propos de ce verset que les trois textes contenant cette utilisation défectueuse sont Genèse 25:4, Nombres 26:5 (ce cas est un peu différent parce que c’est la famille d’Énoch ou « Énochites » qui a un orthographe défectueux ) et Proverbes 22:6. En d’autres termes, les Massorètes voient le nom d’Énoch avec son autre orthographe dans Proverbes 22:6.


Mais attendez, le nom d’Énoch apparaît-il dans Proverbes 22:6? Il se trouve que la forme verbale de « instruire » dans Proverbes 22:6 est orthographiée exactement de la même façon que l’orthographe défectueuse du nom d’Énoch. (Une remarque pour ceux qui sont familiers avec l’hébreu: c’est vrai que les Massorètes pourraient commenter sur l’impératif de Qal de chanak, mais le holem défectueux est la norme des impératifs de Qal, selon Wilhelm Gesenius. N’est-il pas plus probable qu’ils aient annoté une variante anormale sur « Énoch » plutôt que la conjugaison habituelle de chanak?)


De plus, les Massorètes font une note marginale sur Proverbes 22:6, reliée directement au mot hébreu « Énoch/instruire ». Leur référence marginale, ce qui n’est pas sous la forme d’une phrase, se lit littéralement: « deux fois », « début de », « verset » « Metuschélah ». Encore une fois, c’est le commentaire des Massorètes sur le mot hébreu hanoch, qui, en français, pourrait signifier « Énoch » ou « instruire ». Un français plus harmonisé de la note marginale massorétique de Proverbes 22:6 se lit comme suit: « le mot [hanoch] est en début du verset dans deux cas... Métuschéla. » N’est-ce pas intéressant que Metuschélah soit mentionné? Le fait que Metuschélah soit écrit comme un commentaire sur hanoch ouvre la possibilité que hanoch soit interprété, ou considéré comme « Énoch », au lieu de, ou en plus de traduire hanoch comme « instruire ».


L’autre cas dans lequel ce mot « Énoch/instruire » débute un texte est 1 Chroniques 1:3, qui dit: « Énoch, Métuschélah, Lémec » (LSG). Cet Énoch renvoie au même Énoch qui marcha avec Dieu dans Genèse 5. À la lumière de ces notes marginales, il semble plausible que les Massorètes (qui vivaient et respiraient la Bible hébraïque) avaient Énoch à l’esprit quand ils lisaient Proverbes 22:6, voire même Methuschélah. Voici une interprétation fondée sur l’explication de Joseph Lukowski à qui nous sommes redevables de cette discussion entière: « [Utilisez l’exemple d’] Énoch pour un enfant selon sa voie [c’est-à-dire, la voie d’Énoch]; et quand il sera vieux [comme Methuschélah] il ne s’en détournera pas » (Proverbs 22:6—https://hermeneutics.stackexchange.com/questions/21709/what-is-the-proper-translation-of-proverbs-226/21787#21787. Librement paraphrasée, l’interprétation de Lukowski pourrait devenir: « Élèvez vos enfants dans la voie d’Énoch, et ils resteront fidèles jusqu’à leur vieillesse comme Methuschélah ».


Il se pourrait très bien que les Massorètes aient vu ce verset comme encourageant les parents à élever leurs enfants pour qu’ils connaissent personnellement et marchent avec Dieu comme Énoch. Dès lors, une vie juste et persévérante les conduira jusqu’à la vieillesse (voir Exode 20:12) comme elle a conduit l’homme le plus âgé qui ait jamais vécu, le fils d’Énoch, Methuschélah.


Partie III: Application


Nous voulons tous que nos enfants marchent dans la voie d’Énoch, sans chercher à savoir si les Massorètes voyaient cette idée dans les Proverbes ou pas. Le fait qu’Énoch n’ait pas connu la mort sert comme une analogie de notre propre espérance, que nos enfants ne connaitront jamais la seconde mort ou la mort éternelle (Apo. 20:14).


  1. Comment pouvons-nous rendre le fait de « marcher avec Dieu » si attrayant à nos enfants pour qu’ils puissent aussi le vouloir, autant que nous le voulons pour eux, en tant que parents?

  1. Un orateur chrétien qui venait de terminer un projet d’écriture a adressé des remerciements publics à sa famille pour leur soutien. « Je tiens à remercier mon épouse, qui m’a affectueusement aidé,... et mes enfants, qui m’ont affectueusement empêché. » Les enfants peuvent être une bénédiction et une épreuve (peut-être que l’épreuve c’est aussi la bénédiction). Dans quelles mesures avoir des enfants dans votre vie vous aide à devenir mature et à façonner votre caractère?

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*25 – 31 Mai


Temps de perte


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Marc 5:22-24, 35-43; 1 Pierre 5:6, 7; Genèse 37:17-28; Luc 16:13, Rom. 6:16; 1 Corinthiens 15:26.


Verset à mémoriser: « Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout; je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ. » (Phil. 3:8, NEG).


Au moment où Adam et Ève ont mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils ont connu leur première défaite, la perte de l’innocence. Et cette perte d’innocence a été remplacée par l’égoïsme, le conflit, le blâme, le désir de contrôle et de la suprématie sur l’autre.


Peu après la chute, ils furent témoins de la première perte de la vie quand ils reçurent des peaux d’animaux pour couvrir leur nudité. Interdits d’accès à l’arbre de vie, de peur qu’ils mangent et vivent éternellement, ils perdirent également leur maison, le jardin parfait, et des années plus tard, ils perdirent leur fils, Abel, aux mains de son frère, Caïn. Plus tard, l’un d’eux perdit son conjoint, et enfin, le partenaire survivant a fini par perdre sa vie. Tant de pertes sont venues comme résultat d’une décision.


Oui, nous connaissons tous la réalité et la douleur dues à la perte, et la plupart d’entre nous la sentons plus profondément quand cette perte nous frappe dans la famille. Et cela n’est pas étonnant, car dans la famille, nous avons nos obligations les plus proches; donc là, la perte, sous ses formes variées, nous frappe fort.


Cette semaine, alors que nous continuons à étudier la vie familiale, nous l’examinerons dans le contexte des différents temps de perte.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 1er Juin



Leçon


9


(page 72 du guide standard)


26 Mai


Perte de santé


Nous sommes à des milliers d’années de l’arbre de vie; et nous le ressentons tous, surtout quand il s’agit de notre santé physique. Tôt ou tard, sauf si nous perdons la vie étant jeune, nous arrivons tous à la dure réalité de la perte de la santé.


Et, aussi difficile que la perte de la santé soit, combien plus douloureuse est-elle quand elle frappe, non seulement nous, mais aussi une personne dans notre propre famille? Combien de parents, surtout s’ils ont eu un enfant malade, n’ont pas souhaité que ce soit eux-mêmes qui tombent malades au lieu de l’enfant? Malheureusement, nous ne pouvons faire ce choix.


Qu’est-ce que tous ces récits ont en commun? Marc 5:22-24, 35-43; Matthieu 15:22-28; Luc 4:38, 39; Jean 4:46-54.


Dans chacun de ces cas et sans doute dans tant d’autres, c’était un membre de la famille qui a imploré l’aide de Jésus pour un autre membre de la famille.


Sans aucun doute, nous reconnaissons que nous souffrons parce que nous vivons dans un monde déchu. Lorsque le péché est entré dans le monde, non seulement la mort, mais aussi la maladie et les douleurs chroniques ont suivi. Face à une maladie chronique ou en phase terminale, nous pouvons avoir un choc, la colère, le désespoir et même crier dans certains cas: « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné? Pourquoi es-Tu si loin? N’écoutes-Tu pas mes gémissements pour venir à mon secours? » (Psaume 22:1). Comme l’a fait David, nous ferions bien d’adresser nos questions, notre colère et notre douleur à Dieu.


À bien des égards, la maladie et la souffrance resteront un mystère jusqu’à ce que la mort soit enfin vaincue au retour de Jésus. Dans le même temps, nous pouvons avoir des vérités importantes de la parole de Dieu. Alors que Job souffrait des douleurs indicibles, il a connu une profonde intimité avec Dieu. Il explique: « Mon oreille avait entendu parler de Toi; Mais maintenant mon œil T’a vu. » (Job 42:5, NEG). Paul avait une sorte de maladie chronique, et comment il a vécu nous montre que la souffrance peut nous équiper pour consoler d’autres, elle peut nous donner la compassion pour les autres qui souffrent, et elle peut nous permettre de faire plus efficacement l’œuvre de Dieu (2 Corinthiens 1:3-5) –c’est-à-dire, si nous ne permettons pas à la maladie de nous abattre.


Si nous ou les membres de la famille sont malades, quelles promesses pouvons-nous réclamer? Pourquoi, dans de tels cas, la réalité de Jésus, notre Seigneur, souffrant sur la croix, est-elle si importante pour nous? Qu’est-ce que la croix nous enseigne sur la bonté de Dieu, même au milieu de la maladie dans notre famille?


Dimanche


(page 73 du guide standard)


27 Mai


La perte de confiance


Nous sommes tous pécheurs, des gens dysfonctionnels qui, à un moment donné, se sont révélés indignes de la confiance de quelqu’un qui nous a fait confiance; nous avons tous trahi Dieu. Et qui n’a pas été victime de trahison de quelqu’un d’autre? Et, aussi forte qu’une telle perte de confiance puisse être, c’est toujours pire quand nous trahissons, ou sommes trahis par un membre de la famille.


Parfois, il peut sembler plus facile d’oublier nos pertes et continuer si nous décidons qu’il n’est pas nécessaire de reconstruire la relation. Bien sûr, cela n’est pas si facile quand c’est un membre de la famille, tel qu’un conjoint. On peut même dire que l’un des buts du mariage est de nous enseigner la leçon sur la façon de rétablir la confiance quand elle est brisée.


Si la confiance dans une relation est compromise, comment peut-elle être guérie et restaurée? 1 Pierre 5:6, 7; 1 Jean 4:18; Jacques 5:16; Matthieu 6:14, 15.


Reconstruire la confiance brisée est comme un voyage; vous devez le faire étape par étape. Le voyage commence par une reconnaissance sincère de la douleur et la confession de la vérité, quels que soient l’infraction et le coupable.


Si l’adultère est la cause de la violation, la guérison commence lorsque le traitre avoue. Dans le cadre du processus de guérison, la confession doit accompagner une transparence totale de la part du traitre. Il ne doit rien rester de caché. Si des zones d’ombre restent (et ces zones seront découvertes), elles détruiront la confiance qui avait été rétablie. Et si la seconde confiance est violée, cela devient encore plus difficile à guérir que la première fois.


Reconstruire la confiance prend du temps et demande de la patience. Plus l’infraction est grave, plus elle prendra du temps pour être réparée. Acceptez le fait que parfois, il va sembler comme si vous vous déplacez deux pas en avant et trois pas en arrière. Un jour, il semblera qu’il y a de l’espoir, et le lendemain, vous avez envie de vous enfuir. Toutefois, beaucoup ont été en mesure de reconstruire leur relation brisée et de rétablir un mariage plus profond, plus intime, plus satisfaisant et plus heureux.


Quels principes de guérison dans le mariage pouvons-nous trouver dans d’autres cas de confiance brisée? Dans le même temps, quelle peut être la situation dans laquelle, bien qu’il y ait pardon, il n’y a plus de confiance, et il ne devrait plus y en avoir?


Lundi


(page 74 du guide standard)


28 Mai


Perte de confiance (suite)


Une autre cause de la perte de confiance est la violence familiale. Impensable que cela soit, les recherches révèlent que le foyer est l’endroit le plus violent dans la société. La violence familiale touche tous les types de familles, y compris les foyers chrétiens. La violence est une atteinte de toute nature – verbale, physique, émotionnelle, sexuelle, active ou passive – qui est commise par une ou plusieurs personnes contre une autre personne dans la famille.


La Bible rapporte des cas de violence familiale, même au sein du peuple de Dieu. Quels sont vos pensées et vos sentiments en lisant ces versets? Pourquoi pensez-vous que ces histoires fussent rapportées dans les Écritures?


Genèse 37:17-28 _________________________________


2 Sam. 13:1-22____________________________________________


2 Rois 16:3, 17:17, 21:6


Le comportement abusif est un choix délibéré d’une personne d’exercer le pouvoir et le contrôle sur une autre. Il ne peut être expliqué ou excusé par l’alcoolisme, le stress, la nécessité de satisfaire les désirs sexuels, la nécessité d’un meilleur contrôle, la colère ou tout comportement de la victime. Les victimes ne sont pas responsables du comportement de l’agresseur. Les agresseurs faussent et pervertissent l’amour, car « l’amour ne fait point de mal » (Rom. 13:10). Les soins professionnels peuvent faciliter le changement du comportement de l’agresseur, mais seulement si la personne assume la responsabilité de son comportement et désire cette aide. Pour ceux qui ouvrent leurs cœurs à la présence de Dieu, Il est capable d’intervenir pour aider les agresseurs à cesser d’abuser, à se repentir de leurs attitudes et comportement, à procéder à la restitution de toutes les manières possibles et à accepter les qualités de l’amour agape pour guérir leurs propres cœurs et aimer les autres (cf. Eph. 3:20).


Essayez de vous mettre à la place d’une personne traumatisée par la violence. Quelles paroles d’acceptation, du réconfort et d’espoir souhaiteriez-vous entendre? Pourquoi est-il important de fournir la sécurité et une acceptation aimable à la victime plutôt que de lui donner des conseils sur la façon de mieux vivre avec son agresseur?


Mardi


(page 75 du guide standard)


29 Mai


Perte de liberté


Dieu seul sait combien de millions de gens, voire des milliards, souffrent d’une certaine forme d’addiction. À ce jour, les scientifiques ne comprennent toujours pas exactement quelles sont les causes, même si dans certains cas ils peuvent réellement voir la partie de notre cerveau dans laquelle se trouvent les envies et les désirs.


Malheureusement, trouver les emplacements de ces dépendances n’est pas la même chose, cependant, que de nous libérer de l’addiction.


La dépendance affecte tout le monde, pas seulement le toxicomane. Les membres de la famille – les parents, le conjoint, les enfants – tous souffrent énormément lorsqu’un membre de la famille est sous l’emprise d’une force dont ils n’arrivent pas à le libérer.


Les drogues, l’alcool, le tabac, les jeux, la pornographie, le sexe, même la nourriture – ce qui rend ces choses dépendantes est le caractère habituel et progressif de leur utilisation ou de leur abus. Vous êtes incapable d’arrêter même quand vous savez que c’est nuisible pour vous. Tout en jouissant de votre liberté de choix, vous devenez esclave de tout ce qui vous domine, et ainsi, vous perdez votre liberté. Pierre a une explication simple de ce qu’est une addiction et ses résultats: « ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui » (2 Pierre 2:19, NEG).


Quelles sont les choses qui peuvent conduire les gens dans la dépendance? Luc 16:13, Rom. 6:16, Jacques 1:13-15, 1 Jean 2:16.


Le péché et la dépendance ne sont pas nécessairement la même chose. Vous pouvez commettre un péché auquel vous n’êtes pas dépendant, bien que souvent, cela peut devenir une addiction. Il est beaucoup mieux, grâce à la puissance de Dieu, d’arrêter le péché avant qu’il se transforme en une dépendance. Et, bien sûr, la seule solution durable au problème du péché et de l’addiction est de recevoir un nouveau cœur. « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs » (Gal. 5:24, NEG). Paul explique aussi aux Romains ce que cela signifie de mourir à cette nature pécheresse et addictive, afin que nous puissions vivre pour Christ (Rom. 6:8-13), et il ajoute: « Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises » (Rom. 13:14, NEG).


Qui ne connait pas personnellement la lutte contre l’addiction, en nous-mêmes, ou celle d’autres personnes, membres de la même famille peut-être? Comment pouvez-vous aider les gens à ne pas se décourager, même en tant que chrétiens, s’il est nécessaire de rechercher une aide professionnelle?


Mercredi


(page 76 du guide standard)


30 Mai


Perte de la vie


En tant qu’êtres humains, nous connaissons la réalité de la mort.


Nous lisons à ce sujet, nous le constatons, et peut-être nous-mêmes avions failli perdre la vie dans une ou plusieurs circonstances.


Lisez 1 Corinthiens 15:26. Comment la mort est-elle décrite, et pourquoi elle est décrite de cette façon?


Qui, ayant perdu un être cher, ne connait pas par lui-même à quel point la mort est un ennemi? En revanche, les morts sont morts et restent dans un état inconscient. S’ils sont morts dans le Seigneur, ils ferment les yeux et dans ce qui semble un instant pour eux, ils sont ressuscités et rendus à l’immortalité. « La mort est peu de chose pour le croyant. Le Christ, en parlant d’elle, a dit: “Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.” La mort du chrétien n’est qu’un sommeil, un repos dans le silence et l’obscurité. Si vous croyez, votre vie est cachée avec le Christ en Dieu, et “quand le Christ, votre vie, paraitra, alors vous paraitrez aussi avec lui dans la gloire. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 789.


En effet, c’est ceux qui sont vivants, surtout les amis ou membres de la famille, qui ressentent la vraie douleur et le chagrin suite à un décès. Le fait est que le deuil est une réponse naturelle et normale à la perte. C’est la souffrance morale que nous éprouvons lorsque quelque chose ou quelqu’un que nous aimons est perdu.


Le processus de deuil n’est pas le même pour tout le monde, mais en général, la plupart des gens passent par plusieurs étapes. La première étape et la plus courante face à la mort d’un être cher est un choc et un déni, même lorsqu’on savait que la personne allait mourir. Le choc est votre protection émotionnelle contre le fait d’être trop soudainement accablé par la perte, et il peut durer de deux à trois mois. Vous pouvez également passer par un temps où vos pensées sont constamment tournées vers votre bienaimé, même lors des tâches communes quotidiennes. Souvent, les conversations sont orientées vers votre proche. Cette période peut durer de six mois à un an.


La phase de désespoir et de dépression est une longue période de deuil, probablement la scène la plus douloureuse et la plus longue pour celui qui a perdu son proche. Au cours de cette période, vous vous réconciliez progressivement avec la réalité de votre perte. Au cours de cette étape, vous pouvez ressentir une gamme d’émotions, telles que la colère, la culpabilité, le regret, la tristesse et l’anxiété. Le deuil ne peut pas éliminer toutes vos douleurs ou les souvenirs de votre perte. Dans l’étape finale de récupération, vous commencez à avoir un regain d’intérêt dans les activités quotidiennes et un retour à la normalité au jour le jour.



Quelles pensées de réconfort trouvez-vous dans les passages suivants? Rom. 8:31-39, Apocalypse 21:4, 1 Corinthiens 15:52-57.


Jeudi


(page 77 du guide standard)


31 Mai?


Réflexion avancée: Beaucoup ont souffert en raison de leur dépendance addictive. Ils sont devenus esclaves de leurs désirs et ont perdu leur argent, leur travail, leur santé et leur liberté. Mais Jésus est venu pour nous libérer de nos péchés et de toutes nos addictions, et « si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8:36). Jésus a aussi promis qu’Il serait toujours avec nous (Matthieu 28:20, Ésaïe 43:2); donc, nous n’avons pas à mener cette guerre seuls. En fait, nous devons nous rappeler que la bataille est au Seigneur (1 Samuel 17:47), et Il a promis de nous donner la victoire (1 Pierre 1:3-9). Aujourd’hui, vous pouvez commencer à marcher sur la route de la victoire contre toute dépendance addictive et recevoir la liberté que vous désirez et ce que Dieu veut pour vous. Cela ne signifie pas que vous ne luttez pas, et cela ne veut pas dire que vous ne pouvez plus échouer. Mais la bonne nouvelle est que tant que vous n’abandonnez pas le Seigneur, Il ne vous abandonnera pas non plus. Et, bien sûr, il n’y a rien de mal à demander de l’aide professionnelle. Tout comme le Seigneur peut utiliser un professionnel de santé pour vous aider à faire face à vos problèmes de santé, Il peut aussi utiliser un conseiller professionnel pour vous aider à faire face à la dépendance addictive.


« Quand nous faisons face aux difficultés et aux épreuves, nous devons fuir vers Dieu et attendre avec confiance l’aide de Celui qui est puissant pour sauver et fort pour délivrer. Nous devons demander la bénédiction de Dieu si nous pouvons la recevoir. La prière est un devoir et une nécessité, et nous ne devons non plus négliger la louange. Ne devrions-nous pas plus souvent rendre grâces au dispensateur de toutes nos bénédictions? Nous devons cultiver la gratitude. Nous devrions souvent contempler et raconter la miséricorde de Dieu et glorifier Son saint nom, même lorsque nous traversons un moment de tristesse et d’affliction » – (traduit d’Ellen G. White, Selected Messages, Book 2, p. 268).


Discussion:


Quel rôle joue le pardon dans la perte de confiance et dans la guérison d’une relation brisée? Matthieu 6:12-15 ; 18:21, 22. L’amour « ne soupçonne pas le mal » (1 Corinthiens 13:5).


Quel avantage y a-t-il à contempler et à louer Dieu dans notre tristesse et affliction?


Quels sont les moyens pratiques par lesquels votre famille ecclésiale, dans son ensemble, peut aider ceux qui luttent contre une perte?


Vendredi


(page 78 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Dieu avait d’autres plans


par Andrew McChesney


Quand elle a terminé ses études secondaires, Jo-Anna Clayton conçut un plan pour l’université.


Pour la première année, elle voulait s’inscrire dans une université communautaire près de chez elle dans l’État du Virginie occidentale, aux États-Unis. De cette façon, elle pouvait prendre des cours de base à des frais réduits et rester avec ses parents et ses trois sœurs cadettes. Après cela, elle irait à une école adventiste du septième jour pour étudier l’infirmerie. Mais le plan s’est effondré pendant les vacances. Elle ne pouvait tout simplement pas trouver les moyens d’aller au Collège communautaire depuis la maison rurale de ses parents. Jo-Anna ne pouvait pas avoir un permis de conduire parce que ses parents, originaires de la Jamaïque, luttaient pour avoir des documents de résidence en Amérique. Ses parents ne pouvaient pas la conduire, et aucun bus ne s’arrêtait près de son domicile.


Bientôt, il restait à peine un mois avant le début de l’année scolaire et elle n’avait nulle part à étudier. Sa mère, Suzanne, se souvint alors que les amis de la famille travaillaient à Weimar Institute en Californie. Jo-Anna alla immédiatement en ligne et fit des recherches. « Je ne veux pas aller en Californie! », dit-elle à sa mère. « C’est trop loin. » « Vous devriez au moins penser et prier à ce sujet », répondit sa mère.


Plus tard ce jour-là, elle pria. « S’il te plait ne m’amène pas en Californie », dit-elle. « Si je dois aller en Californie, permet qu’une de mes amis vienne avec moi. »


Une semaine plus tard, Jo-Anna s’est entretenue avec un recruteur de Weimar et commença à penser que peut-être Dieu voulait qu’elle y étudie. Mais un obstacle de taille s’établissait: ses parents ne pouvaient pas payer pour les trois premiers mois de classes. Puis une série d’évènements inattendus se déroule rapidement.


Jo-Anna demanda et obtint une bourse d’études. Tout en aidant les gens touchés par des inondations locales, elle se connecta à plusieurs médecins adventistes qui se sont engagés à donner $ 500 par mois pour ses frais de scolarité. Elle réunit $ 1 800 en écrivant des lettres d’aide financière aux amis de la famille. Elle eut bientôt assez d’argent pour s’inscrire, et elle commença des classes en été. « Je n’avais aucun doute que j’étais là où Dieu voulait que je sois », dit-elle. Alors qu’elle a manqué sa famille pendant les premiers mois, le fait de se rendre compte qu’elle était dans la volonté de Dieu l’encourageait à travailler 25 heures par semaine pour gagner plus d’argent et payer ses frais de scolarité.


Jo-Anna, maintenant 19 ans, a terminé sa première année sans dettes, et elle a dit que Dieu paierait encore ses frais. « Je travaille comme une folle, et quand je fais ce que je peux, je répète, « Seigneur, c’est ce que je peux fournir. Montre-moi ce que Tu peux faire pour Moi », dit-elle. « Il le faisait pour moi. »


Partie I: Aperçu


Il y a certaines phases de la vie familiale que nous aurions souhaité n’avoir jamais traversées. Certaines sont inévitables, mais toujours extrêmement douloureuses, telles que la perte éventuelle de la santé et de la vie. D’autres que nous n’avons jamais imaginées peuvent arriver. Qui aurait rêvé que nos jours de mariage, debout devant les amis et la famille, pourraient également être des inaugurations de l’adultère, de la toxicomanie ou de la violence domestique? Mais cela arrive tout le temps. La leçon de cette semaine s’interroge sur certaines des réalités plus nuancées de la vie familiale, qui seront exposées ici et traitées à travers un conseil chrétien et biblique.


Il n’y a aucun doute que notre Seigneur est préoccupé par notre santé physique et notre bienêtre. Quand nous souffrons, Il souffre avec nous: « Cependant, ce sont nos souffrances qu’Il a portées, c’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé. » (Ésaïe 53:4). Nous pouvons penser que lorsque le Messie était venu dans ce monde, Il aurait dû avoir plus de responsabilités pressantes que de passer du temps à guérir les gens, mais nous aurions tort. C’est exactement là où Il a passé la plupart de Son temps. Nous avons des raisons de croire que Son cœur n’a pas changé à cet égard. Donc, sa préoccupation omniprésente et Ses soins aux malades doivent marquer pour toujours les ministères de ceux qui portent Son nom.


« Je vous faisais confiance! » Le ton avec lequel on lit ces paroles trahit la réalité dans laquelle elles sont souvent prononcées, c’est souvent à la suite de graves actes de trahison. Jésus Lui-même sait ce qu’est la trahison (Luc 22:48) et peut faire preuve d’empathie envers tous ceux qui ont vu leur confiance anéantie. Même Ses paroles concernant l’adultère (Matthieu 5:28), bien que souvent interprétées à la lumière de la sanctification personnelle, peuvent être vues comme une tentative visant à préserver l’engagement conjugal en évitant sagement dans son cœur ce que la loi condamne dans le corps.


Partie II: Commentaire


La conception du monde d’un Dieu de souffrance


À un certain niveau, nous tous devons lutter intellectuellement avec la douleur persistante et la souffrance dans le monde. La première lutte sérieuse de Joseph était un service mémorial informel lors duquel il a dû regarder dans les yeux d’une mère et lui parler d’un Dieu qui était présent lorsque son fils (le meilleur ami de Joseph à l’école primaire) avait fracturé son cerveau dans un accident de voiture, et puis plus tard s’était suicidé. Joseph n’avait pas encore vingt ans, ni son meilleur ami. Il est souvent difficile de savoir que dire dans ces moments. Sans doute ce n’était pas facile pour Joseph. Mais cela aurait été plus difficile si le Dieu que Joseph partageait avec la mère de son meilleur ami n’avait pas vu Son propre Fils être cloué et mourir sur une croix. Notre Dieu a bu la lie des souffrances personnelles et des douleurs et est donc par expérience qualifié à intervenir dans notre douleur. Il est unique parmi tous les « dieux » à cet égard.


Alors que cette leçon parcourt les moments de perte qui nous mettent en face d’une panoplie de souffrances, il est primordial que le vrai Dieu – pas un Dieu qui s’est Lui-même isolé de la souffrance – soit présent dans la discussion. Dans The Cross of Christ (Grove de Downer : Ill. : InterVarsity Press, 2006), John R. W. Stott nota: « je ne pouvais jamais croire moi-même en Dieu, si ce n’était à cause de la croix.... Dans le monde réel de la douleur, comment peut-on adorer un Dieu insensible à notre douleur? » Il continue en disant que nos souffrances deviennent plus faciles à gérer à la lumière du sacrifice de Christ. Que c’est vrai!


Des exemples encourageants


Quand nous sommes témoins de la perte de santé d’un être cher ou quand nous-mêmes en faisons l’expérience, tout comme Annie Johnson Flint, avec toute la beauté qui jaillissait de ses doigts arthritiques, nous comprenons la douleur. Elle était orpheline et finalement contracta une polyarthrite rhumatoïde sévère, qui déforma et rongea son corps de douleurs. Elle développa un cancer et devint incontinente, et plus tard devint aveugle. La douleur et les plaies sur son corps étaient si intenses que son biographe dit que la dernière fois qu’il l’avait vue, elle avait mis sept ou huit coussins autour de son corps. Pourtant, de cette fille de Dieu paralysée vint cet hymne de louange:


Il dispense de Sa grâce quand les fardeaux se développent davantage, Il envoie plus de force lorsque les fardeaux augmentent;


Aux afflictions supplémentaires Il ajoute Sa grâce, aux épreuves multipliées, Sa paix décuple.


Quand nous avons épuisé notre réservoir d’endurance, quand notre force a échoué avant que la journée soit à moitié terminée, quand nous atteignons la fin de nos ressources thésaurisées, c’est alors que commence la générosité complète de notre Père.


N’ayez pas peur que vos besoins dépassent Sa provision,


Les ressources que partagent notre Dieu ne sont jamais finies;


Appuyez-vous sur le bras éternel et saisissez le Père; ainsi vous et votre fardeau serez soutenus d’en haut.


Son amour est sans limites, Sa grâce n’a pas de mesure,


Sa puissance n’a aucune frontière connue parmi les hommes;


De Sa richesse infinie en Jésus,


Il donne et donne et redonne.


Quand on pense à la perte d’une vie, on devrait se rappeler du décès de Henry White, le fils ainé d’Ellen White. Il avait contracté un rhume et développa une pneumonie et devint mourant. Ellen White raconte un moment émouvant avec son fils: « Quand Henry White, notre fils ainé, agonisait, il dit, ‘un lit de douleur est un endroit précieux quand on a la présence de Jésus’ » – (traduit de Selected messages, Book 2, p. 274). En décembre 1863, James et Ellen White perdirent leur « chanteur doux. » Il demanda à être enterré à côté de son petit frère, John Herbert, afin qu’ils puissent sortir de là ensemble à la résurrection. Il n’avait que seize ans quand il est mort, mais il a laissé un don né de l’expérience: la présence de Jésus et la promesse de la résurrection. Ces dons jumelés rendirent toutes choses supportables.


La racine de la violence et de l’adultère


Que l’on soit chrétien ou non, Jésus de Nazareth devrait être félicité par tous pour Sa préférence à exposer les racines du mal humain. La plupart des gens peuvent reconnaitre des problèmes sociaux, comme la violence domestique et l’adultère, mais ne parviennent pas à proposer des solutions assez rigoureuses pour apporter une différence réelle. Jésus, en revanche, n’a pas hésité à exposer et à donner solution à la racine de ces vices. Alors que nous abordons le sujet de la violence familiale et de l’infidélité, nous ferions bien de tenir compte de la perception perçante de Jésus sur ces sujets.


Jésus retrace les causes de l’infidélité conjugale et du meurtre (le point culminant de la violence) et les relie aux activités auxquelles nous avons tous personnellement participé (Matthieu 5:21, 22, 27, 28). La triste réalité est que l’œil avide et l’esprit en colère sont des choses dont nous sommes tous coupables, et ainsi, Jésus nous met tous sur une trajectoire qui, si nous n’arrêtons pas, se termine dans l’adultère et le meurtre. Si cela vous semble trop extrême, considérez l’évocation de Jésus de la plus haute juridiction du pays, le Sanhédrin, et finalement l’« enfer » pour avoir seulement tenu des propos injurieux envers un autre (Matthieu 5:22). Ce langage n’est pas une hyperbole, mais le réalisme brutal que le meurtre et l’adultère sont les résultats ultimes de la luxure et de la colère.


Jésus est à la fois préventif et préemptif quand Il traite du péché sexuel et du meurtre (violence extrême). Il apporte la « guerre contre l’ennemi » à sa phase embryonnaire; c’est-à-dire, le regard concupiscent et les propos injurieux. Il n’est pas naïf pour vouloir dissuader la violence d’un homme à moitié fou de colère ou s’attendre à une personne qui se donne entièrement aux pensées concupiscentes d’avoir une fidélité sexuelle. Imaginez une société (la famille, l’église et l’État) qui prend les paroles de Jésus au sérieux et inculque dès l’enfance un sentiment de peur ou de honte à une colère ludique incontrôlée et qui désapprouve aussi toute sensualité qui stimule des pensées ou des regards lubriques.


Un témoignage tragique


On pouvait espérer que les foyers qui se réclament de Jésus – les foyers chrétiens – soient exemptés de la violence conjugale. Mais au contraire, Benjamin Keyes, du Centre des études de traumatologie de l’Université de Regent, déplore le fait que « dans les mariages chrétiens, nous avons une fréquence beaucoup plus grande de cette violence que nous voyons dans les foyers non-chrétiens. » – (traduit de Charlene Aaron, “Domestic Abuse in the Church: ‘A Silent Epidemic,’ ” Feb. 5, 2006, retrieved from http://www1.cbn.com/cbnnews/us/2016/January/Combating-Domestic-Abuse-in-the-Church. Êtes-vous surpris? Peut-être des histoires comme celle de Marleen doivent être prises au sérieux, « une femme que j’appellerai ‘Marleen’ est allée voir son pasteur pour lui demander une aide. ‘Mon mari me maltraite’, ‘ lui dit-elle. ‘La semaine dernière, il m’a mise à terre et m’a donné des coups de pied. Il brisa une de mes côtes’ ». Le pasteur de Marleen était compatissant. Il pria avec Marleen – et puis il la renvoya chez elle. ‘Essayez d’être plus soumise’, conseilla-t-il. ‘Après tout, votre mari est votre chef spirituel’. Deux semaines plus tard, Marleen était morte – tuée par un mari violent. Son église n’en revenait pas. Le mari de Marleen était un moniteur de l’école du dimanche et un diacre. Comment a-t-il pu faire une telle chose? » – Chuck Colson, “Domestic Violence Within the Church: The Ugly Truth” (Oct. 20, 2009), retrieved from http://www.christianheadlines.com/news/domestic-violence-within-the-church-the-ugly-truth-11602500.html.


Rappelez à votre classe que, dans la leçon de cette semaine, les auteurs qui ont mis en évidence la violence conjugale sont pleinement conscients que leur auditoire est composé de chrétiens assis dans votre école du sabbat. Cette leçon donne l’occasion de prendre ce qui a été considéré comme une « épidémie silencieuse » et de l’exposer, en encourageant ceux qui sont sous son influence à demander de l’aide aujourd’hui.


Partie III: Application


Même si la leçon de cette semaine a été occupée par des expériences plus sombres de la vie, elle touche à ce qui se passe vraiment dans les foyers des membres d’église. Ce n’est pas toujours un « bon sabbat » pour certains le matin du sabbat. Votre classe de l’école du sabbat offre la possibilité à ceux qui souffrent de partager et de demander de l’aide. Observez pendant ces moments. Discutez de quelques-uns des moyens pratiques qui peuvent amener les églises à devenir des refuges pour les familles en difficulté. Voici quelques points pour commencer la discussion.


  1. Une façon de créer une communauté de guérison au sein d’une église est de connecter ceux qui ont souffert dans le passé avec ceux qui souffrent dans le présent. Même ceux qui souffrent peuvent exercer un ministère auprès des autres qui souffrent également. Demandez à la classe de réfléchir sur comment l’église locale peut atteindre cet objectif, en les encourageant avec cette citation: « ceux qui ont supporté les plus grands chagrins sont souvent ceux qui apportent le plus grand réconfort aux autres, en apportant la guérison partout où ils vont. De telles personnes ont été affligées et adoucies par leurs afflictions; elles n’ont pas perdu confiance en Dieu lorsqu’elles étaient assaillies par les difficultés, mais se sont approprié davantage de Son amour protecteur. » – (traduit de Selected messages, Book 2, p. 274).

  1. La violence dans les familles est un problème pour plusieurs raisons. Mais ce fait est particulièrement pernicieux parce qu’il est souvent dissimulé dans le silence et le déni. Tout comme la Bible est transparente sur les abus de ses grandes familles (Genèse 4:8, 37:17-48, 2 Samuel 11:4, 13:14), la violence de tous les côtés, au sein des familles, doit être abordée dans un souci de sécurité, de responsabilité et d’engagement chrétien. Comment l’église locale peut-elle créer des possibilités pour les victimes d’abus, pour qu’elles trouvent refuge dans ses murs?

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*1er – 7 Juin


De petits temps d’ennuis


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Matthieu 7:5; Éphésiens 1:7; Philippiens 2:4-8; Eph. 4:26, 27; Jacques 1:19, 20; 3:19; Matthieu 7:12.


Verset à mémoriser: « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère » (Éphésiens 4:26, NEG).


Même le meilleur des ménages devra faire face à un temps de mésentente, une période de conflit. C’est l’un des faits évidents d’une vie dans un monde déchu. Des choses simples, telles que vider la poubelle, aider les enfants à faire leurs devoirs, sont souvent ennuyeuses, mais ce sont des choses relativement mineures qui peuvent être résolues avec un effort minimal de compréhension mutuelle. Mais d’autres problèmes peuvent menacer sérieusement la vie familiale. Une belle-mère dont l’abus et la manipulation menace de détruire le mariage d’une femme et de sa santé; un père malade mental qui abuse de ses enfants; un fils qui abandonne toute son éducation religieuse pour se donner un style de vie dans la promiscuité; ou une fille qui se donne aux substances addictives.


La Bible dit à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament d’aimer (Jean 13:34, Rom. 12:10), de vivre en paix et en harmonie avec les autres (Romains 15:5, Hébreux 12:14), d’être patient, aimable et compatissant envers les autres (1 Corinthiens 13:4), de considérer l’intérêt des autres avant le nôtre (Philippiens 2:3) et de porter les fardeaux des uns les autres (Eph. 4:2). Bien sûr, tout cela est plus facile à dire qu’à faire, même avec nos propres membres de famille. Dans cette leçon, nous allons examiner des stratégies qui peuvent nous aider à éviter les temps d’ennuis, surtout dans la famille.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 8 Juin.


Leçon


10


(page 80 du guide standard)


1 Juin


Le conflit


Lisez Matthieu 7:5 et Proverbes 19:11. Quels sont les deux principes importants qui peuvent nous aider à éviter les conflits avec les autres?


L’écrivain des Proverbes fait une observation très astucieuse: « Le commencement d’une querelle, c’est comme quand on laisse couler des eaux; avant que la dispute s’échauffe, va-t’en » (Prov. 17:14, DRB). Une fois commencé, un conflit peut devenir incroyablement difficile à arrêter. Selon Romains 14:19, nous pouvons prévenir les conflits en suivant deux choses: ce qui fait la paix et ce qui peut édifier l’autre. Combien plus ces principes sont-ils essentiels pour l’harmonie dans la famille?


Parfois, quand vous reconnaissez votre responsabilité dans un conflit, cela peut apaiser l’autre. Prenez du recul et examinez si ce conflit vaut la peine. Proverbes déclare: « Le bon sens de l’homme retarde sa colère, et sa gloire, c’est de passer par-dessus une offense (Prov. 19:11, TOB). Dans le même temps, examinez quelle différence cela fera dans votre vie en trois jours. Mieux encore, quel impact cela aura-t-il dans cinq ou dix ans? Par exemple, combien de mariages ont eu des moments difficiles sur des questions qui semblent aujourd’hui si banales?


Au lieu de laisser les conflits s’éterniser pendant un long moment, quand vous parlez avec l’autre personne, votre conjoint, enfant, ami, collègue de travail, vous pouvez clairement définir le problème ou une question de discussion et rester sur le sujet immédiat. Les conflits s’amplifient souvent lorsque la question qui a commencé le conflit se perd dans les paroles de colère; pendant ce temps, les anciens problèmes ou le passé douloureux sont mélangés dans la discussion (cela peut être mortel, surtout pour un mariage). Une façon d’avoir un bon départ et d’être plus doux dans la discussion est d’affirmer votre relation. Votre interlocuteur doit ressentir que vous vous souciez profondément de lui et de votre relation. Une fois que vous avez déclaré vos sentiments positifs, vous pouvez passer à la question litigieuse. Toutefois, veillez à ne pas utiliser le mot « mais ». Indiquer une pensée positive et introduire « mais » nie ce que vous avez dit de bon. Une fois que vous partagez vos sentiments, écoutez le point de vue de l’autre personne, réfléchissez sur ce qu’il ou elle a dit, et c’est alors seulement que vous proposez une solution qui maintient l’intérêt supérieur de tous (Phil. 2:4, 5).


Repensez à quelques conflits qui paraissent maintenant si stupides et insensés. Que pouvez-vous apprendre des expériences qui pourraient aider, du moins de votre côté, à empêcher que quelque chose de semblable se reproduise?


Dimanche


(page 81 du guide standard)


3 Juin


Quelques principes de mariage


Le mariage, tout comme le sabbat, est un don de Dieu à l’humanité qui remonte à l’Éden. Et, en tant qu’Adventistes du septième jour, nous savons ce que l’ennemi des âmes, Satan, a fait et continue de faire contre les deux institutions, le sabbat et le mariage. Même les meilleurs mariages, à certains moments, souffrent d’un conflit.


Ce qui suit énonce quelques principes qui peuvent aider les couples à gérer ces problèmes.


Lisez Éphésiens 1:7. Quel principe crucial se trouve ici et qui doit faire partie de tout mariage?


Vous devez apprendre à pardonner, surtout quand votre conjoint ne mérite pas votre pardon. N’importe qui peut pardonner à ceux qui méritent le pardon: en fait, cela n’est pas vraiment le pardon. Le vrai pardon consiste à pardonner à ceux qui ne le méritent pas, de la façon dont Dieu nous pardonne à travers Christ. Nous devons faire de même. Sinon, notre mariage, s’il survit (ce qui n’est pas évident), ressemblera à un enfer.


Lisez Romains 3:23. Quel principe crucial se trouve ici aussi.


Vous devez accepter que vous êtes marié à un pécheur, à un être qui a été endommagé dans une certaine mesure, émotionnellement, physiquement et spirituellement. Habituez-vous à lui/elle. Acceptez les défauts de votre conjoint. Priez toujours pour votre mariage. Vous pourriez avoir à vivre avec ces défauts, mais vous ne devez pas être obsédés par eux. Si vous êtes obsédés, ces défauts vous causeront beaucoup de tort. Un Dieu Saint et parfait, à travers Christ, nous accepte tels que nous sommes: vous qui êtes difficilement saint et parfait, devez faire de même avec votre conjoint.


Lisez Philippiens 2:4-8. Quel principe important y a-t-il ici que nous pouvons utiliser, non seulement dans le mariage, mais aussi dans toutes les relations potentiellement conflictuelles?


Lundi


(page 82 du guide standard)


4 Juin


Le rôle de la colère dans les conflits


Qui n’a pas éprouvé la colère à un moment ou un autre? Ce qui complique le problème, c’est quand cette colère est dirigée contre un membre de la famille. En plus de refuser de pardonner, la colère peut se transformer en un poison qui peut causer une grande douleur et une souffrance sur le foyer, la famille et les relations en général.


Lisez Éphésiens 4:26, 27 et Ecclésiaste 7:9. Comment peut-on équilibrer notre compréhension de la colère en tant qu’une émotion et la colère en tant qu’un péché? Quelle est la différence ?


Que dit Jacques 1:19, 20 et que nous devons appliquer à tout moment, et surtout envers les membres de la famille dont les actions, les attitudes et les paroles nous mettent en colère?


Si vous êtes en colère au sujet d’une chose, au lieu de laisser planer ce problème comme un nuage sombre pendant toute votre vie, faites-en quelque chose de positif. Priez pour ceux qui vous offensent et vous maltraitent, pardonnez-leur et devenez une bénédiction pour eux. Cela ne sera probablement pas facile au début, mais quand vous prenez la décision et vous la respectez, Dieu se chargera du reste.


Parfois la racine de la colère provient de la maison où nous avons grandi. Les gens en colère viennent souvent des familles en colère, parce qu’ils apprennent de leurs modèles, exercent le même comportement dans leur propre vie, et finissent par le transmettre à leurs enfants. Parfois la colère peut être le résultat des besoins non satisfaits ou de la jalousie, comme ce fut le cas de Caïn, qui a conduit à l’assassinat de son frère.


Vous pouvez avoir une bonne raison d’être en colère, mais ne l’utilisez pas comme une excuse pour rester en colère. Ne niez pas ou ne tentez pas de la justifier. Au contraire, demandez à Dieu de vous aider à la gérer d’une manière positive. L’apôtre Paul nous donne de bons conseils: « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien » (Rom. 12:21, NEG).


Nous avons tous des choses qui nous mettent en colère, même au point de nous causer de la douleur. Et, dans certains cas, notre colère est sans doute justifiée. La question est, comment pouvons-nous, grâce à la puissance de Dieu, ne pas laisser cette colère nous rendre misérables, de même que tous ceux qui nous entourent?


Mardi


(page 83 du guide standard)


5 Juin


Conflit, abus, puissance et contrôle


La colère et les conflits non résolus peuvent parfois évoluer vers une dynamique très négative, destructrice, même une relation d’abus. L’abus peut prendre un certain nombre de formes – il peut être physique, verbal, émotionnel, psychologique, sexuel, et ainsi de suite. Mais toute forme d’abus est contraire au principe central du royaume de Dieu – l’amour désintéressé.


Quels enseignements essentiels sur les relations trouvons-nous dans 1 Jean 4:7, 8 et Colossiens 3:19


« Maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles » (Col. 3:19). Le mot « aigrir » en grec original fait référence au fait d’être en colère ou de manifester l’amertume envers son conjoint, provoquant une douleur continue, intense, hostile, et des expressions de haine. Paul est très clair qu’un conjoint ne doit pas être hostile ou violent. La violence physique, sexuelle et émotionnelle n’est pas un comportement acceptable pour un mari chrétien ou un conjoint. Au contraire, ce qui est acceptable, c’est d’aimer votre conjoint. Paul dit aussi clairement que « L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est point envieux; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. » (1 Cor. 13:4-7, NEG). L’amour protège toujours, fait toujours confiance, espère et persévère toujours. Aucun des attributs de l’amour ne tolère ou n’accepte les abus d’aucune forme.


Une relation saine ,c’est celle dans laquelle les deux partenaires se sentent protégés et surs, celle dans laquelle la colère est gérée de façon saine, et dans laquelle le service est la norme. Souvent, les victimes d’abus se sentent coupables, comme si elles étaient responsables de l’attitude de leur abuseur ou comme si elles méritaient en quelque sorte l’abus qu’ils reçoivent. Les agresseurs peuvent être au contrôle de tout et souvent habile à rendre leurs victimes responsables. La vérité est que personne ne mérite d’être maltraité par un autre, et les agresseurs sont responsables de leurs propres choix et de leurs actions. La bonne nouvelle est que la Bible offre le réconfort, non pas la culpabilité, aux victimes d’abus. Dans certaines situations dans lesquelles le problème est impossible à gérer, les gens ne devraient pas avoir peur de demander de l’aide extérieure.


Il est regrettable que certaines cultures tolèrent ou supportent l’abus contre les femmes. Pourquoi aucun chrétien ne devrait tomber dans ce genre de comportement, quelle que soit sa culture?


Mercredi


(page 84 du guide standard)


6 Juin


Pardon et paix


« Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux » (Matt. 7:12, NEG). Pensez à toutes les situations selon votre propre expérience, au sein de la famille et au-delà, dans lesquelles vous devez appliquer ce principe, et, sur les lignes ci-dessous, notez juste ce que ces moments pourraient être, et déterminez, par la foi, comment vous pouvez faire exactement cela.


L’auteur d’Hébreux a écrit: « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » (Heb. 12:14, NEG). Même lorsque nous prenons toutes les mesures nécessaires, certaines personnes qui nous ont offensés n’écouteront et ne changeront toujours pas. Peut-être certains peuvent présenter des excuses, mais d’autres ne le feront pas. Quoi qu’il en soit, il est dans notre intérêt, surtout lorsqu’il s’agit d’un membre de la famille, de commencer le processus de pardon discuté plus tôt.


En fait, le pardon est une partie essentielle de la résolution des conflits, en particulier dans la famille. Lorsqu’une personne a péché contre nous, l’ennemi de Dieu aime placer un mur entre nous et cette personne, un obstacle qui nous empêche d’aimer cette personne comme Christ nous a aimés. Le pardon est un choix que nous faisons pour contourner cet obstacle.


« Nous ne sommes pas pardonnés parce que nous pardonnons, mais comme nous pardonnons. La base de tout pardon se trouve dans l’amour immérité de Dieu; mais par notre attitude envers les autres, nous montrons si nous nous sommes approprié cet amour. Aussi le Christ dit-Il: “On vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez’’ Matthieu 7:2. » – Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 212.


De même, si nous sommes fautifs, nous devons essayer de rétablir la relation brisée avec notre prochain, ce qui peut impliquer le fait d’aller chez la personne offensée et lui dire que vous regrettez ce que vous avez fait, et ainsi, lui demander pardon. C’est ce que Jésus dit: « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande. » (Matt. 5:23-24, NEG). C’est agréable quand quelqu’un qui nous a offensés s’excuse et demande pardon. De même, c’est agréable quand nous donnons aux autres le même type de traitement.


Comment le fait de penser à ce dont vous avez besoin d’être pardonné vous aide-t-il à apprendre à pardonner aux autres?


Jeudi


(page 85 du guide standard)


7 Juin


Réflexion avancée: « Trop souvent, les parents n’arrivent pas à s’entendre sur la conduite de la famille. Le père, qui est rarement avec ses enfants et ignore leurs traits de caractère particuliers et leur tempérament, est dur et sévère. Il ne sait pas se contrôler et administre les corrections sous le coup de la colère. L’enfant sait cela, et plutôt que de se soumettre, il se révolte contre la punition. Parfois, la mère ferme les yeux sur des fautes qu’en d’autres circonstances elle punira sévèrement. Les enfants ne savent jamais à quoi s’en tenir et sont tentés de calculer jusqu’où ils peuvent aller sans être punis. C’est ainsi que l’on répand des semences néfastes qui germeront et porteront du fruit. » – Ellen G. White, Le foyer chrétien, p. 312.


« Le foyer doit être le centre de l’affection la plus pure et la plus élevée. La paix, l’harmonie, l’affection et le bonheur doivent être recherchés jour après jour jusqu’à ce qu’ils s’insèrent dans le cœur de tous ceux qui composent la famille. La plante de l’amour doit être soigneusement nourrie, sinon elle mourra. Tout bon principe doit être cultivé si nous voulons qu’il se développe dans l’âme. Les choses que Satan sème dans le cœur – envie, jalousie, suspicion, médisance, impatience, préjugé, égoïsme, convoitise, vanité – doivent être déracinées. Si la présence de ces défauts est tolérée dans l’âme ils porteront des fruits qui contamineront bien des personnes. Combien cultivent des plantes vénéneuses qui détruisent les précieux fruits de l’amour et souillent l’âme! » – idem, pp. 186, 187.


Discussion:


Lisez la citation suivante dans le contexte du mariage. « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Heb. 4:15, NEG). Tout comme Christ Lui-même s’est mis dans notre situation, pour mieux se rapporter à nous, nous devrions faire de même avec notre partenaire de mariage. Essayez de voir toute situation ou toute crise, non seulement de votre propre point de vue, mais aussi du point de vue de votre conjoint. Cherchez à voir comment il/elle considère la situation, comment elle l’affecte, et pourquoi il/elle se sentirait de cette façon. Le principe peut être très utile pour soulager des situations difficiles. De quelle manière pouvons-nous appliquer ce principe à toutes les zones de conflit potentiel avec d’autres?


En classe, répondez à la question « La colère est-elle toujours un péché? » Défendez votre position.


Vendredi


(page 86 du guide standard)


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Histoire Missionnaire


Payer avec la prière


par Andrew McChesney


Choomba Simillah était renvoyé de l’Université de Zambie. Il devait 9000 kwacha zambiens (l’équivalent de $ 900), et il n’avait aucune idée d’où se procurer de l’argent. Mais Choomba ne renonça pas. Il étudiait en Licence à l’université publique tout en enseignant à l’école secondaire Rusangu, une Académie d’internat de l’Église Adventiste du Septième Jour en Zambie. Choomba s’approcha de diverses personnes pour demander à emprunter de l’argent. Il cherchait un moyen pour vendre sa voiture, une Toyota Voltz marron. Il pria à Dieu d’intervenir. Puis il se rendit à une banque de Monze, la ville la plus proche de l’école secondaire Rusangu, pour demander un prêt. Il apprit, toutefois, que la banque avait cessé de faire des prêts.


Quand il quittait tristement la banque, un ami cria dans la rue, « Puis-je louer votre voiture pendant 21 jours? » Choomba leva les yeux.


« Il y a un Blanc qui amène sa fille ici pour les vacances », dit l’ami. « Il veut voyager. Il m’a demandé de chercher une bonne voiture, et je pense que la vôtre fera l’affaire. » « C’est peut-être une occasion », déclara Choomba. « Que dois-je faire? » « Il suffit d’amener votre voiture au lavage de voiture », dit l’ami.


Choomba amena sa voiture au lavage et rencontra l’homme blanc, qui a passé plusieurs mois avec un ami dans une ferme de Monze. Il dit qu’il voulait amener sa fille adulte pour des promenade de découverte en Zambie et qu’il offrait 12 000 kwacha pour emprunter la voiture pendant 21 jours. Le montant était assez pour acheter une voiture d’occasion. « Je ne pouvais pas le croire », déclara Choomba dans une interview.


L’homme demanda de prendre la voiture le lendemain, un samedi. Bien que Choomba eût besoin d’argent, il refusa, ne voulant pas s’engager dans une activité commerciale le jour du sabbat. « Non, dimanche serait mieux », dit-il, priant silencieusement que l’homme ne change pas son idée. L’homme accepta de prendre la voiture le dimanche et remis 11 000 kwacha sur place.


Choomba retourna promptement la dime et alla à l’Université pour payer ses frais. Il ne fut plus renvoyé et il obtint son diplôme en 2016. Aujourd’hui plus que jamais, il croit en la puissance de la prière. « Faites preuve de patience et de confiance en Dieu », dit Choomba, 37 ans. « Vous avez peut-être du mal à faire ceci ou cela, mais il sait ce que vous voulez. Son heure arrive toujours. »


La Mission de Rusangu, où se trouve l’école secondaire, a été créée avec des fonds de la mission dans les années 1900. Merci pour vos offrandes missionnaires.


Partie I: Aperçu


« De petits temps d’ennui » feront partie de toutes les relations qui s’aventurent dans une connaissance simple du passé. Une prévention à travers des principes chrétiens sages doit toujours être la règle. Mais tôt ou tard, les conflits s’y glisseront, même dans la plus intime et la plus saine des relations. Heureusement, la Bible est pleine d’enseignements dont l’objectif est de s’assurer que les conflits ne deviennent pas des incendies qui détruisent les familles et les amitiés.


Nous dire d’aimer et d’être gentil (John 13:34, 35), de vivre en paix et en harmonie les uns avec les autres (Romains 15:13-16) et de pardonner (Éphésiens 4:31, 32) peut sembler être des conseils familiaux banals pour les chrétiens. Mais ce sont exactement les attitudes qu’on s’empresse d’oublier en période de conflit. Peut-être la chose la plus difficile à faire dans une situation émotionnellement croissante est de se rappeler que notre christianisme est en jeu dans ces moments. Pour être plus franc, on peut affirmer que nous réussissons ou échouons dans le témoignage chrétien, pas quand nous sommes à l’église, dans la prière, ou dans l’étude de la Bible, mais quand nous sommes dans l’intimité de nos maisons, dans nos relations avec nos familles.


Parce que les membres de la famille sont tenus de faire ou de dire des choses qu’ils regretteront par la suite, le pardon devient un composant clé dans la discussion des problèmes familiaux. Être prompt à pardonner, à ne pas tenir compte des erreurs du passé, et ne pas avoir des ressentiments passifs envers l’autre (en feignant de pardonner), est tout simplement miraculeux. Un couple a partagé comment leur pardon a dû s’approfondir une fois qu’ils se sont mariés: « nos défauts de caractère se répandirent partout une fois que nous nous sommes mariés. Nous avons dû apprendre simplement à nous pardonner mutuellement des erreurs isolées dans l’intention d’apprendre comment pardonner et de savoir qui l’autre personne était. » Pour arriver à pardonner de cette façon et à témoigner du même pardon de Christ envers notre famille, le pardon de Dieu pour nous par Christ doit être central (Éphésiens 1:7).


Partie II: Commentaire


L’Écriture


Le sermon sur la montagne est une exposition sur la sainteté, un parangon de l’enseignement éthique qui a été considéré comme le « manifeste du royaume ». Un manifeste déclare les intentions et les objectifs d’un gouvernement ou d’un mouvement. La nature et le caractère du royaume que Jésus a inauguré sont exposés dans Son sermon le plus connu. Pas étonnant qu’il soit doublement une riche source de conseils familiaux et de sagesse. Les principes du royaume se jouent entièrement dans le contexte des relations; donc, les relations familiales sont vues et à juste titre comme la cible des intentions du royaume de Dieu.


La leçon se rapporte au conseil de Christ, « Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère » (Matthieu 7:5) comme un principe qui peut aider à éviter les conflits. Ce verset et le passage environnant sont probablement la section la plus utilisée et mal utilisée de tout ce que Christ ait jamais dit. Par conséquent, cette section porte quelques réflexions plus approfondies sur ce passage.


S’il y a une phrase dans toute l’Écriture qui ait pénétrée dans l’arsenal verbal de la culture occidentale, connue à la fois par les chrétiens et les païens c’est « ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés » (Matthieu 7:1, LSG). Cet aphorisme, bien sûr, est le contexte de ce que dit Jésus au sujet de « poutre » et « yeux ». Malheureusement, cette expression a été utilisée selon une vision du monde relativiste et évoquée partout pour empêcher quiconque de dire que quelqu’un fait quelque chose de mal, qui, bien sûr, serait un « jugement » sur cette personne. Si cette discussion est adoptée le long des lignes relationnelles, les mariages n’iront pas loin, ou peuvent être gravement rabougris, si les jugements du vrai/faux, du bien/mal, d’aimé/mal aimé ou utile/nuisible ne peuvent être établis sur une base régulière sans que « ne jugez point » ne soit évoqué pour arrêter tout dialogue. Quiconque est familier à toute la Bible ou aux enseignements de Jésus sait que cette invocation n’est certainement pas l’application correcte de cette expression. Alors, quelle est l’application correcte de cet enseignement de Christ? Comment peut-il être une clé dans la prévention et peut-être résoudre les conflits, en particulier au sein des familles?


Peut-être le meilleur endroit pour commencer à comprendre le but de Matthieu 7:1-5 est de visualiser l’image que Jésus dépeint. Ce n’est certainement pas sur le fait de nier l’existence des problèmes dans la famille des gens ou de sa propre famille. Des problèmes de la taille d’une poutre (δοκός: bois de la taille des panneaux du plancher dans le temple de Salomon, 1 Rois 6:15, LXX) sont retirés des yeux. Mais voici le contraste saisissant que Jésus fait. Ceux qui ont les gros problèmes, la poutre, corrigent/réprimandent ceux avec les petits problèmes, ce que Jésus comparent à de la paille. Et ils le font de façon hypocrite (Matthieu 7:5). C’est cette position qui porte préjudice aux relations – celui qui commet le péché flagrant, peut-être dans un état de déni total, attaquant une peccadille qu’il identifie au microscope chez l’autre. Souvent la meilleure façon de cacher ses propres fautes est d’attaquer violemment les autres pour les leurs. Ce comportement est la recette d’un désastre dans les relations, le mariage, et la famille en général.


Étonnamment, Jésus donne un espoir que les deux individus peuvent se tenir l’un en face de l’autre, sans leurs défauts oculaires. Cet espoir est une bonne nouvelle pour les relations entre époux, épouses, parents, enfants, frères et sœurs. Nos problèmes, nos questions ou nos péchés ne doivent pas avoir le dernier mot dans la gestion de nos relations avec l’autre. Le conflit peut ne pas être dévorant, mais le commandement simple, mais pas facile, de Jésus, doit être pris en compte: « ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. » (Matthieu 7:5, LSG). Alors, voici la stratégie pour la prévention et la résolution d’un conflit qui menace nos relations: (1) Avant de traiter des problèmes des autres, nous devrions venir avec une attitude selon laquelle nos propres problèmes sont supérieurs à ceux que nous voulons résoudre. (2) Demandez à votre interlocuteur d’indiquer les points sensibles (poutres) qui ont été ignorés où refusés. (3) Demandez le pardon pour ses propres péchés, qui, s’ils sont des poutres, ont fait beaucoup plus de dégâts dans la relation que les pailles qu’il ou elle souhaite traiter. (4) Si tout va bien, nous pouvons demander (Matthieu 7:7) si c’est le bon moment de partager les préoccupations que nous avons avec notre partenaire pour la croissance et la préservation de la relation. Le conseil de Christ, la présence de Son Esprit et une attitude humble et riche d’enseignements sont très importants dans la prévention et la résolution des conflits. L’attaque critique et hypocrite des défauts d’autrui sera inefficace à résoudre les problèmes et suscitera peut-être la même réponse. Jésus le savait et c’est pourquoi Il a mis en garde: « ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés » (Matthieu 7:1, LSG).


Le pardon


Le secret (s’il peut être appelé ainsi) pour être du genre à pardonner est de vivre la vie du pardonné: « Soyez bons les uns envers les autres… vous pardonnant réciproquement comme Dieu vous a pardonné en Christ. » (Éphésiens 4:32, LSG). Mais accepter intellectuellement que Dieu nous a pardonné est différent de vivre réellement la vie pardonnée. Cette différence n’est plus marquée nulle part dans les Écritures que dans la célèbre parabole de Jésus à propos du serviteur impitoyable dans Matthieu 18:23-35. Sous cet angle, on pourrait dire que le serviteur impitoyable (dont 10 000 talents furent annulés) ne s’est pas approprié de la réalité de son pardon pour que cela le contraigne d’offrir même une fraction de ce pardon à un autre (100 deniers). Il lui était annoncé qu’il était pardonné, il l’avait peut-être cru aussi; mais ce n’était pas devenu un élément central par lequel il vivait et traitait les autres. Si le pardon doit circuler librement entre les membres de la famille, donc le fait que Dieu nous ait pardonnés doit être un élément de contrôle de nos vies, qui influe sur comment nous nous traitons les uns les autres.


« Vivre pardonné » consiste aussi à aborder la personne que nous trouvons souvent difficile à pardonner. Personne ne met en évidence ce point mieux que Brennan Manning: « Jésus nous met au défi de pardonner toute personne que nous connaissons… Actuellement il y a quelqu’un qui nous a déçus et choqués, quelqu’un avec qui nous sommes continuellement mécontents et envers qui nous sommes plus impatients, irrités, impitoyables et méchants, que nous n’oserions l’être avec quelqu’un d’autre. Cette personne c’est nous-mêmes. Nous avons si souvent marre de nous-mêmes. Nous sommes malades de notre propre médiocrité, révoltés par notre propre incohérence, ennuyés par notre propre monotonie. Nous n’oserions jamais juger un autre enfant de Dieu avec l’ autoaccusation sauvage par laquelle nous nous écrasons. Jésus a dit: nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes. Nous devons être patients, doux, et compatissants envers nous-mêmes de la même manière que nous essayons d’aimer notre prochain. » – The Signature of Jesus (Colorado Springs, Colorado: Multnomah Books, 1996), p. 162. Ou comme Francis MacNutta a plaisanté: « Si le Seigneur Jésus-Christ vous a lavé dans Son propre sang et a pardonné tous vos péchés, de quel droit refusez-vous de vous pardonner? » – idem, p. 101.


Ainsi, nous pouvons être fortifiés en nous rendant compte de la glorieuse réalité que par Christ, nous sommes entièrement pardonnés. Avec le Saint-Esprit qui appuie cette vérité dans nos âmes, nous serons en mesure de réellement nous pardonner les uns les autres. Cette compréhension est vraiment une clé pour expérimenter la paix au sein de la famille.


Partie III: Application


Indépendamment de tout ce qui a été dit théologiquement et pratiquement sur le pardon dans l’église chrétienne, le pardon, dans son ensemble, peut encore être très difficile dans certaines situations. Nous avons tendance à conserver des infractions passées avec les poings serrés, surtout si les torts n’ont pas été résolus. Discutez avec la classe des stratégies d’« oublier » et de se rappeler que la rancune fait seulement mal au rancunier, pas à celui qui l’a causée. Voici une ancienne parabole qui cloue ce point:


Deux moines (un vieux et un jeune), se rendaient à un monastère au sommet des montagnes, et ils virent une femme qui avait des difficultés à traverser un ruisseau courant. Compte tenu du fait que les moines conservaient un serment strict de ne pas toucher les femmes, le plus jeune supposa qu’ils la dépasseraient. Mais le vieux moine prit la femme au dos, la porta à travers le ruisseau et la déposa de l’autre côté. Le jeune moine fut offensé, mais contint ses objections pendant des heures jusqu’à ce qu’ils atteignirent le sommet de la montagne, où il s’explosa avec « comment pouvez-vous violez notre serment et porter cette femme au dos? » Le vieux moine répondit: « c’est vrai; je l’ai portée pour traverser le ruisseau, mais tu l’as portée jusqu’au sommet de la montagne. » Les chrétiens n’ont aucun besoin de porter le fardeau du ressentiment ou de la rancune. Le Seigneur est bien en mesure de porter les péchés du monde; Il n’a pas besoin de notre aide.


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*8 au 14 juin


Familles de Foi


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Actes 10:1-28, 34, 35; 1 Corinthiens 2:2; 1 Thess. 5:21, 22; Jean 1:12, 13; 3:7; 1 Jean 5:1.


Verset à mémoriser: « Nous donc aussi… courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection; en échange de la joie qui Lui était réservée, Il a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » (Heb. 12:1-2, NEG.)


Quelle que soit la saison actuelle de notre vie, quel que soit ce que nous avons vécu ou ce à quoi nous devrons faire face, nous existons dans le contexte de la culture. Nos parents, nos enfants, nos ménages, nos familles, de même que notre église – tous sont influencés par la culture dans laquelle ils existent. Bien que les autres facteurs fussent en jeu, le changement du sabbat au dimanche a été un puissant exemple de comment la culture de l’époque avait fortement et négativement influencé l’église. Chaque fois que nous passons près d’une église et que nous voyons un signe des services de dimanche, nous recevons un rappel frappant que la force de la culture est vraiment profonde.


Les familles chrétiennes affrontent des défis culturels tout le temps. Certaines influences culturelles peuvent parfois être bonnes; cependant, la plupart du temps, l’influence culturelle est négative.


La bonne nouvelle est que la puissance de l’évangile nous donne la lumière, le réconfort et la force pour faire face aux défis de la culture. Cette semaine, nous allons examiner comment nous pouvons être des « familles de foi », alors que nous cherchons à être « irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde. » (Phil. 2:15, NEG).


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 15 Juin.



Leçon


11


(page 88 du guide standard)


11 Juin


Retiens ce qui est bon


Alors que l’évangile parcourt le monde, les chrétiens rencontrent différentes cultures et pratiques, dont beaucoup ont trait aux relations familiales et sociales. L’une des grandes questions pour les missionnaires chrétiens concerne comment ils doivent se rapporter aux normes culturelles diverses sur beaucoup de choses, y compris les relations familiales, qu’ils peuvent personnellement trouver mauvaises.


Lisez Actes 10:1-28, 34, 35. Que pouvons-nous apprendre ici sur notre besoin de surmonter nos propres préjugés et obstacles en relation avec les autres cultures?


Christ est mort pour les péchés de tout être humain, dans le monde entier. Beaucoup de gens ne connaissent simplement pas encore cette grande vérité. Annoncer cette nouvelle accompagnée d’une invitation est la mission d’évangélisation des chrétiens. Puisque Dieu est impartial, les chrétiens sont appelés à traiter chacun avec respect et intégrité, à donner à tous une chance d’embrasser la bonne nouvelle.


Quelles étaient les conclusions des premiers missionnaires chrétiens au sujet de la présentation de l’évangile aux autres cultures? Quel principe peut-on tirer de ces textes? Actes 15:19, 20, 28, 29; 1 Corinthiens 2:2; 1 Thess. 5:21, 22.


Bien que chaque culture reflète la condition déchue de son peuple, les cultures peuvent avoir également des croyances qui sont compatibles avec l’Écriture, voire utiles à la cause de l’évangile. La valeur qu’on donne aux relations étroites dans la famille et la communauté dans de nombreuses régions du monde est un exemple. Les chrétiens peuvent respecter et renforcer ce qui est bon et en conformité avec les principes bibliques.


Dans le même temps, la vérité de Dieu ne doit pas être compromise. L’histoire de l’église montre malheureusement que les compromis et l’accommodement des cultures a donné un mélange de croyances pseudo-chrétiennes se présentant comme le christianisme authentique. Satan prétend être le dieu de ce monde et propage joyeusement la confusion; mais Jésus a racheté ce monde, et Son Esprit guide Ses disciples dans toute la vérité (Jean 16:13).


Combien votre foi est-elle façonnée par votre culture, et quelle est la vérité biblique à ce sujet? Comment pouvez-vous apprendre à discerner entre les deux? Soyez prêt à discuter de votre réponse en classe.


Dimanche


(page 89 du guide standard)


10 Juin


L’influence de la culture sur la famille


« Car Je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’Il lui a faites » (Gen. 18:19, NEG).


Bien que les familles puissent avoir diverses configurations, elles sont les éléments constitutifs de la société; ainsi, de nombreux traits culturels distincts de diverses sociétés sont directement liés à la famille. Par exemple, dans une civilisation, l’homme devait manger le cadavre de ses parents; dans une autre, un homme qui voulait une épouse devait amener à son beau-père des têtes décapitées d’une tribu rivale en guise de dot. Même dans les temps modernes, des idées relatives aux enfants, aux parades nuptiales, au divorce, au mariage, aux parents, etc. varient considérablement. Alors que nous sommes mandatés de propager la bonne nouvelle du salut dans ces différentes cultures, nous devons apprendre à nous rapporter à elles d’une manière qui, sans compromettre nos croyances, ne cause pas de problèmes inutiles. Dans le même temps, dans nos maisons, nous devons être bien conscients des influences culturelles sur nos familles.


De quelle manière la culture a-t-elle influencé la vie familiale dans les exemples suivants? Quels principes pouvons-nous apprendre de ces exemples?


Genèse 16:1-3


Genèse 35 : 1-4


Esdras 10


1 Rois 11:1


Personne d’entre nous ne vit en vase clos; nous et nos familles somment affectés par la culture dans laquelle nous vivons. Notre responsabilité en tant que chrétiens est de vivre au sein de notre culture, le mieux que nous pouvons, en gardant ce qui est en harmonie avec notre foi, tout en évitant, autant que possible, ce qui est en conflit contre elle.


Qu’y a-t-il dans votre culture qui soit utile à la vie familiale et que vous trouvez en harmonie avec la Bible? Qu’est-ce qui n’est pas en harmonie avec la culture? Comment pouvez-vous adapter votre foi à votre culture sans compromettre les vérités fondamentales?


Lundi


(page 90 du guide standard)


11 Juin


Soutenir les familles dans les saisons de changement


Le changement est un phénomène inéluctable et perturbateur dans les familles, quelle que soit la culture où il se déroule. Certains changements sont liés au passage prévisible dans le cycle de la vie. Souvent, le changement est imprévisible, tel que les décès, les catastrophes, les guerres, les maladies, les déménagements ou l’échec dans une carrière. Beaucoup de familles font face à des changements économiques et sociaux dans leurs communautés et pays. D’autres changements sont directement liés à la culture.


Voici ci-dessous quelques exemples de grands changements, même traumatisants, auxquels beaucoup de personnes sont confrontées. En utilisant votre imagination, mettez-vous à leur place. Comment ces changements affectent-ils leur vie de famille? Quel mécanisme peut les aider à surmonter leurs défis? De quelle manière auriez-vous pu réagir différemment?


Abraham, Sarah et Lot (Genèse 12:1-5)


Hadassa (Esther 2:7-9)


Daniel, Hanania, Michael et Azaria (Daniel 1)


Avec le changement vient l’expérience de la perte et l’angoisse de l’incertitude quant à l’avenir immédiat. Selon la capacité de la famille à s’adapter aux changements, ces expériences peuvent projeter des personnes à de nouveaux niveaux de croissance et d’appréciation des choses spirituelles, ou provoquer le stress et l’anxiété. Satan exploite la perturbation née des changements, dans l’espoir d’introduire le doute et la méfiance à l’égard de Dieu. Les promesses de la parole de Dieu, les ressources de la famille et des amis, et l’assurance que leurs vies étaient dans les mains de Dieu a aidé de nombreux héros et héroïnes de la foi à faire face avec succès aux bouleversements momentanés de la vie.


Si vous connaissez quelqu’un (ou même toute une famille) qui fait face à un changement traumatisant, faites quelque chose d’une manière pratique pour leur donner une aide et de l’encouragement.


Mardi


(page 91 du guide standard)


12 Juin


Vers une foi de première génération


Quelle crise de foi s’est développée en Israël après la mort de Josué et ses pairs? Jge 2:7-13.


Les études sur la façon dont les valeurs et les croyances dans les organisations telles que les églises se transmettent aux générations suivantes montrent que les fondateurs ont des niveaux très élevés d’engagement aux croyances. Ils sont les premiers à les défendre. Dans une ou deux générations, beaucoup perdent de vue les principes qui sous-tendent les valeurs. Ils peuvent gérer l’organisation, mais souvent par l’habitude. Dans les générations suivantes, les habitudes ont tendance à se cristalliser en traditions. Dès lors, la passion des fondateurs est perdue.


Il a été dit que Dieu n’a pas de petits-enfants, tous sont Ses enfants. Qu’en pensez-vous? Voir aussi Jean 1:12, 13; 3:7; 1 Jean 5:1.


Une approche commune pour la transmission des valeurs à travers les longues générations du christianisme a été que les plus âgés disent aux plus jeunes ce qu’ils croient. Cependant, apprendre ce que croient les parents ou ce que croit l’église n’est pas une foi personnelle. Être chrétien, c’est plus qu’appartenir à une organisation avec une histoire et un dogme. La vraie foi n’est pas génétique, ce n’est pas quelque chose qui est transmise naturellement d’une génération à une autre. Chacun doit connaitre Christ pour lui-même. Les parents ne peuvent seulement pas tout faire. L’église dans son ensemble et les parents en particulier, font tout leur possible pour créer un environnement qui aide les jeunes gens à faire ce bon choix, mais, en fin de compte, une génération est sauvée ou perdue face à l’évangile en terme individuel.


Joe, qui était un athée, a rejoint l’Église Adventiste du Septième Jour à l’âge adulte après une puissante expérience de conversion. Il épousa une femme adventiste et eut des enfants, qu’il a, bien sûr, élevés dans la foi. Un jour, en réfléchissant à la condition spirituelle de ses enfants, il dit: « Oh, si seulement mes enfants pouvaient avoir la même expérience que j’ai eue! » Si vous étiez là, que lui auriez-vous dit?



Mercredi


(page 92 du guide standard)


13 Juin


Les messagers du vingt-et-unième siècle


Dans sa paraphrase populaire de la Bible intitulée The Message [le message], Eugene Peterson utilise « message » partout où apparait le mot « évangile ». La bonne nouvelle de Jésus est vraiment le message dont a besoin le monde d’aujourd’hui. Les familles chrétiennes sont appelées à vivre ensemble et à partager ce message, quelle que soit la culture dans laquelle elles vivent.


Comment pouvez-vous résumer « le message » en utilisant les textes suivants? Matthieu 28: 5-7; Jean 3:16; Rom. 1:16, 17; 1 Corinthiens 2:2; 2 Corinthiens 5:18-21.


La nouvelle que les premiers disciples annonçaient partout était la résurrection de Jésus. Les familles chrétiennes rejoignent aujourd’hui une longue lignée de messagers proclamant: « Il est ressuscité » comme Il l’a dit (Matthieu 28:7, LSG). La réalité de la résurrection de Jésus rend crédible tout ce qu’Il a dit sur Lui-même, sur Dieu et Son amour pour les pécheurs, sur le pardon et sur l’assurance de la vie éternelle par la foi en Lui.


Passionné de l’évangile. L’Écriture donne un aperçu sur l’effet de l’évangile sur la vie des premiers disciples de Jésus. Ils ont ouvert leurs maisons pour l’étude de la Bible; ils priaient et mangeaient ensemble, partageaient leurs ressources et leur argent, et prenaient soin les uns des autres. Des ménages entiers acceptèrent le message. Étaient-ils soudainement devenus des gens parfaits? Non. Y avait-il quelques conflits et discorde parmi eux? Oui. Mais ces disciples de Christ étaient différents. Ils reconnaissaient leurs besoins pour Dieu et pour l’autre. Leur priorité était l’unité et l’harmonie à la maison et à l’église, et s’efforçaient d’accomplir la prière de Jésus à Gethsémané (Jean 17:20-23). Ils rendaient témoignage auprès des uns les autres et auprès des non-croyants avec audace, même au péril de leur vie.


Ainsi devrait-il être pour nous. Même aujourd’hui, bien que beaucoup soient très réfractaires à tout ce qui concerne Dieu, ceux qui sont excités par quelque chose finissent toujours par l’avoir. L’Esprit aspire à remplir les cœurs humains d’excitation au sujet de l’évangile. Lorsque la bonne nouvelle est vraiment aussi bonne dans nos cœurs que dans la parole, la partager sera spontané et irrépressible.


Quels changements peuvent être faits dans votre propre famille qui puissent aider à être un meilleur signe du « message » que nous sommes appelés à partager?


Jeudi


(page 93 du guide standard)


14 Juin


Réflexion avancée: Ellen G. White, « À la cour de Babylone », dans Prophètes et rois, chap. 39; « Paroles de prudence », Section 8, chap. 6; « Pas d’acception de personnes » Section 8, chap. 7, dans Le ministère évangélique; « La joie dans le Seigneur » p. 113-124, dans Le meilleur chemin.


Pas d’acception de personnes. « La religion du Christ élève le chrétien à un niveau supérieur de pensée et d’action, tandis qu’elle lui présente toute la race humaine comme l’objet de l’amour de Dieu puisqu’Il l’a acquise par le sacrifice de Son Fils. Aux pieds de Jésus, le riche et le pauvre, le savant et l’ignorant se rencontrent, sans souci de caste et de prééminence mondaine. Toutes les distinctions sont oubliées lorsque nous levons les yeux sur celui dont nos péchés ont percé les mains et les pieds. Le renoncement, la condescendance, l’infinie compassion de celui qui était souverainement élevé dans le ciel couvrent de honte l’orgueil humain, la vanité et les préjugés sociaux. La religion pure et sans tache manifeste ses principes d’origine céleste en amenant à l’unité tous ceux qui sont sanctifiés par la vérité. Chaque chrétien voit en son frère une âme que le Christ a payée de Son sang et ensemble ils sentent qu’ils dépendent de la même façon de celui qui les a rachetés pour Dieu. » – Ellen G. White, Le ministère évangélique, p. 287.


Discussion:


En tant que classe, discutez de vos réponses à l’étude de dimanche.


Quels principes peut-on trouver dans la citation d’Ellen White ci-dessus qui puissent révolutionner notre vie de famille s’ils sont appliqués?


Comment votre église locale nourrit-elle la jeune génération de croyants? Que pouvez-vous faire en tant que classe pour aider l’église dans cette importante tâche?


x Quels sont les défis en essayant de passer la foi à une autre génération?


De quelle façon la culture dans laquelle vous vivez impacte-t-elle votre vie de famille en bien, et en quoi elle l’influence en mal?


Vendredi


(page 94 du guide standard)


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Histoire Missionnaire


La puissance de Dieu


par Andrew McChesney


Un vieil homme s’arrêta dans le magasin appartenant à la famille de Delsie Knicely en Virginie occidentale rurale avec une demande. « Je voudrais vous voir à l’église ce sabbat », dit-il. Delsie n’a pas envie d’y aller. Elle avait été élevée dans l’Église Adventiste du Septième Jour et avait fréquenté des écoles adventistes. Mais elle avait quitté l’église à l’âge adulte, se maria et ouvrit un magasin de vente de produits agricoles, d’épicerie et de tronçonneuses. Pourtant, elle ne voulait pas rejeter catégoriquement la demande de l’homme, Kester Erskine, qu’elle connaissait depuis son enfance. Kester allait souvent à la ferme de ses parents chaque sabbat et remorquait ses 11 frères et sœurs et elle dans sa voiture, en mettant certains dans le capo, pour les conduire à l’église.


Maintenant, Kester était dans le magasin en attente d’une réponse à son invitation. « Je n’ai pas de vêtements appropriés », déclara Delsie. Kester retourna la semaine suivante, et Delsie offrit une autre excuse.


« OK, j’irai si je ne suis pas malade », dit-elle. Ce vendredi, elle fut gravement hospitalisée d’un caillot de sang. Cela l’effraya sérieusement, et elle décida de ne pas utiliser la santé comme une excuse pour ignorer l’église. Deux semaines après son hospitalisation, Kester s’arrêta au magasin avec un livre, La loi du dimanche, sur comment le sabbat fut changé au dimanche. Delsie lut le livre de 94 pages, marqua les pages. Elle lut le livre encore une fois ce soir et une troisième fois le lendemain. Elle pensa, « je suis allée à l’Académie et à l’école de l’Église Adventiste, et je sais tout cela. Pourquoi n’ai-je pas été à l’église? » « Je ne pouvais pas trouver une bonne raison », dit Delsie à la Mission Adventiste. « Et j’allai à l’église et ne manquai aucun jour de sabbat depuis lors. » Delsie, une femme habile de 63 ans avec un sourire, est aujourd’hui une force tranquille dans la maison de Dieu. Elle a dirigé de nombreuses réunions d’évangélisation, dont une série lors d’une campagne d’évangélisation financée par une offrande du treizième sabbat en 2015. Elle a aussi fait des milliers d’études bibliques par correspondance, et beaucoup de gens ont été baptisés par le biais de son influence. Delsie dit que Dieu doit avoir un sens de l’humour. Depuis qu’elle a affirmé n’avoir rien à porter pour aller à l’église, sa garde-robe est pleine. « Le Seigneur a jugé bon que j’aie beaucoup de vêtements décents depuis ce temps », dit-elle.


Partie I: Aperçu


La culture peut être un ami ou un adversaire à la foi chrétienne. Les familles qui veulent rester fidèles à la voie radicale du discipulat chrétien feront souvent face à la pression culturelle de compromettre les normes de la sainteté. Cependant, un rejet inutile de ses normes culturelles au nom de la religion est un signe, non pas de sanctification, mais du zèle erroné qui peut apporter l’opprobre sur notre témoignage chrétien. Discerner soigneusement quelles normes culturelles sont compatibles avec le christianisme et lesquelles ne le sont pas peut être une source de désaccord intense parmi les croyants (par exemple, ce qui a conduit au concile de Jérusalem dans Actes 15). L’écoute, l’humilité et la sensibilité à la direction de l’Esprit sont nécessaires pour rester fidèle bibliquement et sensible culturellement.


Alors que les familles chrétiennes débattent le niveau d’adaptation culturelle qu’elles jugent approprié, elles peuvent être sures qu’il n’y a aucune place au sein du christianisme authentique dans la dévalorisation de n’importe quel être humain, car tous ont été formés à Son image (Gen. 1:26, 27; 9:6). Si une culture dénigre un groupe en fonction de ces critères: le sexe, l’ethnie, la classe sociale, les déficiences mentales ou physiques, l’âge, etc. – alors il y a une occasion justifiable et une grande opportunité de rompre clairement avec cette culture et de révéler par ses actes, un Dieu qui ne fait « pas de favoritisme » (Rom. 2:11, LSG ; Actes 10:34, LSG; Galates 2:6, LSG).


Nombreuses familles dans la Bible ont commis une multitude d’erreurs, et cela nous est rapporté afin que nous en tirions des leçons et que nous évitions de commettre ces erreurs. Ces familles étaient inspirées, au moins partiellement, par les cultures dans lesquelles elles vivaient. De la maladresse d’Abram envers Agar (Genèse 16) à la présence des idoles dans la maison de Jacob (Genèse 35), la culture a toujours exercé sa pression sur le peuple de Dieu. Alors que vous enseignez la leçon de l’école du sabbat de cette semaine, faites ressortir le point que ceux qui ignorent les influences culturelles dans leur vie peuvent sans réfléchir s’y conformer.


Partie II: Commentaire


La culture est partout


Le problème avec la culture, c’est que c’est une force motrice dans nos vies qui échappe à la réflexion rigoureuse. En occident, si un ami demande, « voulez-vous avoir une tasse de café avant le service? » peu auront l’air surpris, parce qu’en Occident, le café est une boisson culturelle. Essayez plutôt de demander à un collègue, « salut, souhaitez-vous prendre quelques kiwis et de la compote de pommes après le service? » et regardez-les sourire avec surprise et demander, « êtes-vous sérieux? » Pourquoi la surprise? Une compote de pommes et des kiwis sont tout aussi arbitraires que le café. Mais bien que ce soit un choix beaucoup plus sain, les kiwis et la compote de pommes ne font pas partis des coutumes alimentaires de la culture occidentale dans son ensemble, alors vous paraitrez assez drôle en le proposant.


Ce qui précède est un exemple relativement sans importance dans l’église. Évoquez à la prochaine réunion du conseil si les églises devraient utiliser des anciens hymnes ou des chants de louange plus contemporains, et préparez-vous à un conflit culturel. Les choses deviennent encore plus compliquées lorsque la musique d’autres cultures migre dans des domaines très différents, créant des tensions interculturelles. Tout ce mélange et cette combinaison montrent que la culture exerce une influence omniprésente. Parfois les gens pensent qu’ils sont théologiquement perspicaces en critiquant ou en affirmant une pratique à l’église alors qu’en réalité ils sont influencés par la culture dominante ou sa variante à laquelle ils appartiennent. Être au courant de cette dynamique est utile pour l’église dans toutes ses composantes. Les conservateurs doivent faire attention à ne pas « rendre saintes », ni pratiquer les caractéristiques non essentielles de leur croyance dans le but de se protéger de la culture dominante. Les libéraux devraient faire très attention à ne pas « se passer du sacré » pour tenter de répondre au maximum à la culture dominante.


Des exemples de culture


L’Église Adventiste du Septième Jour étant présente partout dans le monde, les influences culturelles sur elle sont nombreuses et variées. Les familles de l’église à travers le monde devraient faire le point sur leur propre environnement culturel et se demander comment elles peuvent mieux résister, ou tirer parti de leur culture, pour l’avancement du royaume de Dieu. La leçon cite quelques exemples de comment la culture a influencé des familles dans la Bible. Bien que les exemples soient tous négatifs, il est instructif d’examiner comment Dieu a accompli Sa volonté, malgré les obstacles culturels.


Abram, Saraï et Agar


L’histoire est bien connue qu’Abram et Saraï, désespérés d’avoir un héritier biologique, ont utilisé Agar, la servante, comme une solution à l’infertilité de Saraï (Genèse 16:2). Bien que leur « solution » exacte peut être évitée dans le monde actuel dans la plupart des cas, la maternité de substitution est une option bien connue pour les futurs parents aujourd’hui. La pratique culturelle de la maternité de substitution est restée, même si la méthode a changé grâce à l’intervention médicale. La continuité culturelle, cependant, nous aide à mieux nous identifier avec l’histoire et la situation difficile de Saraï.


La promesse de Dieu à Abram était qu’il aurait un héritier biologique (par opposition à Eliezer [Genèse 15:4]). Une femme offrant une autre femme à son mari pour porter des enfants en son nom était une pratique culturellement acceptée dans le Proche-Orient ancien et était donc une option omniprésente. Cette combinaison a poussé Abram et Saraï à prendre un raccourci culturel pour parvenir à la promesse de Dieu. Cependant, cette pratique, bien que culturellement acceptée, interféra avec le plan de Dieu et engendra des souffrances inutiles et des difficultés à toutes les personnes impliquées. Dieu accomplit finalement Sa volonté (malgré la maladresse d’Abram et de Saraï) avec la naissance d’Isaac et, en outre, prit soin d’Agar et d’Ismaël, après qu’ils aient été renvoyés. Il ressort de la narration que ni Saraï, ni Abram n’avait consulté Dieu concernant leur plan, sur comment ils pouvaient contribuer à la réalisation de cette promesse; et ils ont payé le prix douloureux de leur erreur pendant longtemps (peut-être toute une vie).


Un principe peut être tiré de cette histoire: quand nous tentons de coopérer avec les plans de Dieu, en utilisant des méthodes juste parce qu’elles sont culturellement acceptables, cela peut faire plus de mal que de bien. Une analyse sage accompagnée de prières et une dose de réalisme auraient pu éviter le fiasco (les mariages polygames paisibles dans les Écritures sont rares. Ce point est révélateur, pour voir si nous croyons que les Écritures reflètent fidèlement l’histoire et la culture de l’époque).


Des siècles plus tard, l’insistance obstinée d’Israël d’avoir un roi qui puisse régner sur eux allait servir comme un exemple de conformité culturelle avec des conséquences désastreuses pour le destin de la nation tout entière. Et les gens disaient, « Établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations » (1 Samuel 8:5, LSG). Dieu savait que ce choix était un rejet pur et simple de Lui-même comme leur Roi (1 Sam. 8:7), et il n’y avait aucune autre raison si ce n’est le fait d’être « comme tout le monde. » Cette volonté d’avoir un roi est l’une des pires combinaisons culturelles. Quiconque lit le récit des rois d’Israël et de Juda sait que leur désir d’un roi avait entrainé une catastrophe. Mais il y a deux points importants à noter: (1) Dieu leur a permis de faire cette conformité culturelle, et a même choisi leur premier roi; (2) Dieu a œuvré dans le contexte de la décision pécheresse d’Israël, jusqu’au point d’enraciner les prophéties messianiques dans la monarchie. Quel Dieu! Établir un homme comme roi sur Israël n’était pas la volonté parfaite de Dieu. Toute l’histoire du peuple de Dieu aurait pu être très différente s’ils avaient choisi de rester, si possible, la seule nation sur la planète sans un dirigeant humain visible. Mais Dieu est capable de mettre en place un plan B ou C ou Q, quelle que soit notre choix. Il ne renonce pas facilement à Son peuple.


Quand l’église ou ses familles sont en conformité culturelle pécheresse, même avec des effets durables, il semble que Dieu est assez grand pour œuvrer autour et à travers nos décisions peu judicieuses. Il ne nous maintient non plus dans un état de rejet ou de colère perpétuelle. Les conséquences naturelles de nos décisions erronées peuvent parfois être une punition assez grande comme avec la monarchie d’Israël (1 Samuel 8:9-19, c’est-à-dire, le roi va prendre vos terres, votre bétail, vos récoltes et vos enfants). Il serait préjudiciable d’utiliser cet angle de la miséricorde de Dieu comme une liberté juste pour suivre le courant culturel. La bonté et la patience de Dieu dans ces choses sont destinées à « pousser... à la repentance » et non continuer dans le péché (Rom. 2:4, 5, LSG). Le peuple de Dieu trébuche souvent sur lui-même en explorant comment il doit vivre sa foi dans ses cultures respectives. Pourtant, Dieu sait exactement comment bien distinguer Son royaume dans tous les contextes culturels. Quand nous coopérons avec Lui, non seulement Il nous guide à travers Sa Parole et Son Esprit, mais Il peut également combler nos erreurs.


La culture: une menace


Choisir quelles tendances culturelles sont antagonistes à l’évangile est difficile à cause de l’auditoire culturel varié à qui ces leçons sont destinées. Choisir une tendance fera préjudice à dix. Cependant, la sécularisation occidentale est un phénomène qui répand son influence au-delà de ses frontières. La citation ci-dessous par J. John Gresham Machen a été donnée à l’ouverture de la 101e session du séminaire théologique de Princeton. Elle traite d’une sécularisation culturelle qui dévaloriserait le message chrétien pour le rendre semblable à un conte de fées. Elle est assez vaste dans sa portée pour être appliquée dans n’importe quel milieu culturel toxique au christianisme. Elle date de 1912: « Des idées fausses sont les plus grands obstacles à la réception de l’évangile. Nous pouvons prêcher avec toute la ferveur d’un réformateur et ne réussir qu’à convaincre un trainard ici et là, si nous permettons à toute la pensée collective de la nation ou du monde d’être contrôlée par des idées qui, par la force irrésistible de la logique, empêchent le christianisme d’être considéré comme autre chose qu’une illusion sans danger. Dans de telles circonstances, ce que Dieu désire que nous fassions est de détruire l’obstacle à sa racine. » – (traduit de “Christianity and Culture” The Princeton Theological Review, vol. 11, no 1 (1913), p. 7).


Partie III: Application


Voici quelques exercices et expériences qui peuvent permettre à la classe de l’école du sabbat de réfléchir sur la culture, le christianisme et les familles.


  1. Le « relativisme culturel » est un modèle utile dans l’apprentissage, permettant de comprendre les différentes cultures à partir de leurs propres perspectives. Toutefois, il devient problématique si toutes les pratiques culturelles sont considérées comme étant à l’abri de tous jugements moraux. Comment pourrait-on répondre au fait qu’un jugement moral a une validité objective sur une pratique culturelle?

  1. Quelles sont dans votre communauté actuelle les tendances culturelles qui vont à l’encontre de l’évangile? Y a-t-il des mesures pour faire face à ces tendances? Si oui, lesquelles?

  1. Pensez aux paraboles de Jésus décrivant le « royaume de Dieu » et utilisez-les comme un point de repère pour la culture idéale. Comment pouvez-vous remanier votre propre culture pour qu’elle ressemble davantage à celle du ciel?

  1. Demandez à la classe d’énumérer les pratiques au sein de nos propres membres d’église qui les concernent ou qui mettent leur foi au défi. Écrivez ces pratiques sur un tableau blanc. Demandez maintenant s’il y a des injonctions bibliques claires contre chacune de ces pratiques sur la liste. S’il n’y en a pas, concluez que ces pratiques peuvent être culturelles plutôt que bibliques.

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*15 – 21 Juin


Qu’ont-ils vu dans ta maison?


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Ésaïe 38; 39; 1 Corinthiens 7:12-15; 1 Pierre 3:1, 2; Heb. 6:12; 13:7; 3 Jean 11; Ésaïe 58 : 6, 7, 10, 12.


Verset à mémoriser: « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à Son admirable lumière » (1 Pierre 2:9, NEG).


Peut-être nous avons atteint un stade où, par la grâce de Dieu, nous allons bien (du moins pour l’instant): la famille va très bien, le travail se porte à merveille, la santé et les finances sont aussi bénies. Ou peut-être, non? Peut-être que votre maison, pour l’instant, est dans la douleur, l’agitation? De toute façon, quand quelqu’un vient rendre visite à votre maison, comme les émissaires de Babylone qui ont visité le roi Ézéchias, quelle réponse serait donnée à la question que le prophète Ésaïe a posée plus tard au roi: « qu’ont-ils vu dans ta maison? » (Ésaïe 39:4).


Qu’est-ce que les gens ont vu dans votre maison? Qu’ont vu les anges célestes? Quel genre d’esprit domine nos résidences? Peut-on « ressentir » le parfum de la prière? Y a-t-il la gentillesse, la générosité et l’amour, ou la discorde, le ressentiment, l’amertume, la tension et la colère? Quelqu’un peut-il sortir de là pensant que Jésus est dans cette maison?


Il est important que nous nous posions ces questions pour savoir le genre de maison que nous avons créé.


Cette semaine, nous allons examiner certaines des questions qui peuvent nous aider à rendre notre vie merveilleuse au foyer, malgré les inévitables tensions et les luttes auxquelles font face beaucoup de ménages aujourd’hui.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 22 Juin.



Leçon


12


(page 96 du guide standard)


16 Juin


Apprendre de l’erreur d’un roi


Lisez le récit de la guérison d’Ézéchias et la visite des ambassadeurs Babyloniens. 2 Chroniques 32:25, 31; Ésaïe 38; 39.


L’Écriture fait remarquer que les messagers étaient intéressés par la guérison miraculeuse du roi Ézéchias. Cependant, Ézéchias semble avoir été silencieux au sujet de son expérience de guérison. Il n’a pas mis l’accent sur ce qui aurait ouvert le cœur de ces ambassadeurs curieux à la connaissance du vrai Dieu. Le contraste entre sa gratitude pour la guérison dans le chapitre 38 et son silence à ce sujet dans le chapitre 39 est saisissant.


« Dieu voulait le tester ». Cette visite officielle était l’occasion la plus importante; pourtant, il n’y a aucune trace d’Ézéchias cherchant des directives particulières à ce sujet dans la prière des prophètes ou des prêtres. Dieu n’intervint non plus. Seul, loin de la vie publique, sans consultation des conseillers spirituels, Ézéchias laissa apparemment l’œuvre de Dieu dans sa vie et dans la vie de sa nation s’éloigner de son esprit. Le but de l’historien dans 2 Chroniques 32:31 est de montrer avec quelle facilité les bénédictions de Dieu peuvent être prises pour acquis et comment les bénéficiaires de Sa miséricorde sont prompts à devenir autosuffisants.


Voici quelques leçons sur la fidélité dans la vie du foyer qui peut être tirée de l’expérience d’Ézéchias. Quelles autres leçons pouvez-vous mentionner?


Chaque visite aux domiciles des chrétiens est une occasion pour les gens de rencontrer des disciples de Christ.


Peu de visiteurs sont susceptibles d’ouvrir la conversation sur les choses spirituelles. Les chrétiens doivent trouver les voies et moyens qui sont sensibles et convenables à cette occasion pour partager la bonne nouvelle.


Les chrétiens ne sont pas appelés à exposer leur prospérité matérielle ou leurs réalisations, bien qu’ils puissent parler de ces choses comme des bénédictions de Dieu. Ils sont appelés à « proclamer les louanges de Celui qui vous a appelés des ténèbres à Son admirable lumière » (1 Pierre 2:9, FBJ) ou, pour utiliser l’expérience d’Ézéchias comme un exemple, de déclarer qu’ils étaient mourants, mais que Christ les a guéris; qu’ils étaient morts dans le péché, et Christ les as ressuscités et les a fait assoir dans les lieux célestes (Eph. 2:4-6).


De quelle manière êtes-vous en mesure d’utiliser votre foyer pour témoigner auprès des autres? Comment pourriez-vous partager votre foi en Christ plus franchement avec les visiteurs à votre maison?


Dimanche


(page 97 du guide standard)


17 Juin


La famille d’abord


Les premiers destinataires les plus naturels de nos efforts d’évangélisation sont ceux qui habitent avec nous. Il n’y a de champ missionnaire plus important que cela.


Quelles conclusions peuvent être tirées de Jean 1:40-42 sur le partage de la foi à la maison? Voir aussi Deut. 6:6, 7; Ruth 1:14-18.


Un rapport enthousiaste. André est allé au-delà d’un simple rapport des faits. Il s’est arrangé pour que son frère, Simon, rencontre Jésus. Un rapport enthousiaste à propos de Jésus et une présentation à Lui en personne – quelle formule simple pour partager l’évangile avec nos membres de famille! Après la présentation, André se retira. Dès lors, Jésus et Pierre commencèrent une relation personnelle.


Amener les enfants à la foi. Les enfants dans une maison peuvent souvent être négligés dans les efforts de propagation de l’évangile. Les parents supposent à tort que les enfants absorberont tout simplement la spiritualité familiale. Cela ne doit pas être pris pour acquis. Alors que les enfants et les jeunes gens apprennent de la modélisation qu’ils observent, c’est également vrai que ces jeunes membres de la famille du Seigneur ont besoin d’une attention individuelle et la possibilité d’être présentés personnellement à Lui. Deutéronome 6 insiste sur ce point: une attention doit être portée à la nature la plus efficace de l’enseignement religieux. Les habitudes spirituelles régulières d’adoration personnelle et familiale doivent être encouragées à la maison. Les temps et les efforts sérieux doivent être mis de l’avant en faveur des enfants et des jeunes.


Que pouvons-nous apprendre des efforts d’évangélisation de Naomi? Ruth 1:8-22.


Ruth a vu Naomi dans ces moments les plus sombres: quand elle essayait de repousser sa belle-fille et quand, en colère et déprimée, elle s’en est pris à Dieu alors qu’elle racontait ses pertes (Ruth 1:15, 20, 21). Il n’y a d’exemple plus éloquent que celui de Ruth pour montrer que les jeunes peuvent rencontrer un Dieu parfait et s’engager à Lui, même lorsqu’Il est présenté par un parent imparfait.


Comment la notion de foyer comme le plus important champ missionnaire affecte-t-elle votre attitude envers les gens qui vivent avec vous? Travailler ensemble comme une famille pour établir une liste des efforts spécifiques que votre famille peut faire pour amener les membres de la famille à Christ.


Lundi


(page 98 du guide standard)


18 Juin


La paix conquérante


Quel est le conseil du Nouveau Testament sur les mariages divisés par la religion? 1 Corinthiens 7:12-15 ; 1 Pierre 3:1, 2.


La bénédiction d’être un partenaire chrétien. Dans 1 Corinthiens, Paul répond aux préoccupations des convertis qui estimaient que le fait de rester marié à un conjoint non-croyant peut être offensant à Dieu ou apporter la profanation sur eux-mêmes et leurs enfants. Non, dit Paul. L’état sacré du mariage et ses intimités doivent continuer après la conversion d’un conjoint. La présence d’un partenaire chrétien « sanctifie » l’autre partenaire et les enfants du couple. Le mot « sanctifie » doit être compris en ce sens que les époux non-croyants sont en contact avec les bienfaits de la grâce, en vivant avec leurs partenaires chrétiens.


Aussi écœurant soit-il, le partenaire non-croyant peut décider d’abandonner le mariage. Bien que les conséquences soient graves, la miséricordieuse parole de notre Dieu – qui défend toujours la liberté de choix des humains – est de « laisser faire », le croyant « n’est pas lié dans ces cas-là » (1 Cor. 7:15).


Appelés à vivre en paix. La parole de Dieu est claire que malgré les défis d’un foyer divisé spirituellement, il doit y avoir un moyen pour que la paix de Christ y règne. L’espoir est de garder le mariage intact, de témoigner du triomphe de l’évangile au milieu des difficultés et de promouvoir le confort du partenaire avec lequel le croyant est une seule chair, s’il ou elle est non-croyant.


Quelles seraient les limites de la responsabilité d’un conjoint envers un partenaire incroyant?


La bonté, la fidélité inébranlable, le service humble et le témoignage convaincant de la part du croyant créent la plus grande probabilité de gagner le conjoint non chrétien. La soumission dans un mariage chrétien se pose dans la crainte de Christ (cf. Eph. 5:21). Lorsqu’un conjoint est lié avec la soumission chrétienne à un partenaire non-croyant, la première allégeance est toujours donnée à Christ. La fidélité aux revendications de Dieu sur sa vie ne justifie pas la soumission aux mauvais traitements aux mains d’un partenaire violent.


Y a-t-il quelqu’un dans votre église qui souffre aux mains d’un conjoint non-croyant? Dans l’affirmative, dans quelle mesure pratique pouvez-vous l’aider?


Mardi


(page 99 du guide standard)


19 Juin


La vie familiale est pour le partage


Dans les versets suivants, tracez dans le Nouveau Testament l’utilisation des mots « suivre » (BFC) ou « imiter » (LSG). Que nous disent-ils sur le processus de devenir et de grandir en tant que chrétien? Que pensez-vous qu’ils indiquent sur la relation entre la modélisation et le témoignage? 1 Corinthiens 4:16, Éphésiens 5:1, 1 Thess. 1:6, Heb. 6:12, 13:7, 3 Jean 11.


L’accent du Nouveau Testament sur l’imitation reconnait le rôle important de la modélisation du processus d’apprentissage. Les gens ont tendance à devenir comme ceux ou ce qu’ils regardent. Ce principe s’applique aux relations en général et en particulier au foyer, où l’imitation est fréquente. Là, les enfants imitent leurs parents, leurs frères et sœurs; les conjoints s’imitent aussi réciproquement. Ce concept fournit un indice important sur comment les couples et les familles peuvent porter le témoignage chrétien aux autres couples et familles.


Le pouvoir de l’influence social. Nous témoignons dans nos maisons quand nous donnons des opportunités aux autres de nous observer et de partager notre expérience. Beaucoup n’ont tout simplement aucun bon exemple de mariage ou de relations familiales à suivre. Dans nos maisons, ils peuvent voir comment l’esprit de Jésus fait une différence. Ellen White (dans Le ministère de la guérison) a fait remarquer que l’influence sociale a un pouvoir merveilleux. Nous pouvons l’utiliser comme un moyen pour aider les gens qui sont dans notre cadre immédiat.


Quand les couples invitent d’autres couples aux repas, à la communion ou à une étude biblique, ou lorsqu’ils assistent à un programme de croissance matrimoniale ensemble, les visiteurs voient en eux un modèle. La mutualité, l’affirmation, la communication, la résolution des conflits et le respect des différences témoignent de la vie familiale en Christ.


Dans ce contexte, toutefois, de quoi devons-nous être toujours prudents? Jérémie 17:9, Jean 2:25, Rom. 3:23.


Suivez les croyants qui suivent Christ. Tous les modèles humains sont imparfaits. Cependant, le témoignage de la famille chrétienne ne se base pas sur la modélisation de la perfection absolue. La notion d’imitation dans le Nouveau Testament est un appel aux individus à suivre les croyants qui suivent Christ. L’idée est que les individus imiteront la foi chrétienne en la voyant manifestée dans la vie des autres qui sont aussi humains et faillibles.


Que pouvez-vous faire pour faire de votre maison un meilleur modèle pour un témoignage chrétien?


Mercredi


(page 100 du guide standard)


20 Juin


Centres de convivialité contagieuse


Comparez les références bibliques sur l’hospitalité avec les incidents réels dans les maisons de plusieurs familles de la Bible énumérés ci-dessous. Ésaïe 58:6, 7, 10-12; Romains 12:13; 1 Pierre 4:9. Notez les attributs de l’hospitalité qui se sont révélés.


Abraham et Sara (Genèse 18:1-8)



Rébecca et sa famille (Genèse 24:15-20, 31-33)



Zachée (Luc 19:1-9)


L’hospitalité répond aux besoins fondamentaux d’autrui pour le repos, la nourriture et la compagnie. C’est une expression tangible de l’amour désintéressé. Jésus accordait une importance théologique à l’hospitalité quand Il a enseigné que, nourrir les affamés et donner à boire aux assoiffés, était des actes de service à Son endroit (Matthieu 25:34-40). Utiliser sa maison pour le ministère peut varier du fait d’inviter tout simplement les voisins à un repas à l’hospitalité radicale consistant peut-être à permettre à une victime d’abus de loger chez vous. Cela peut être une simple convivialité, une occasion de prier avec quelqu’un, ou une étude biblique. La véritable hospitalité vient des cœurs de ceux qui ont été touchés par l’amour de Dieu et qui veulent exprimer leur amour en paroles et en actes.


Parfois, les familles se plaignent qu’elles n’ont pas les installations, le temps ou l’énergie pour offrir une hospitalité parfaite. D’autres se sentent maladroits, non qualifiés et incertains au sujet d’aller au-delà de ce qui est familier pour abriter les infidèles. Certains souhaitent éviter les complications à leur vie qui peuvent découler du fait de s’associer aux autres. Beaucoup de familles contemporaines confondent l’hospitalité et le divertissement.


Comment votre vie à la maison reflète-t-elle votre propre condition spirituelle?


Jeudi


(page 101 du guide standard)


21 Juin


Réflexion avancée: Ellen G. White, « Un témoignage puissant pour Christ » chap. 5, « Attitude à prendre à l’égard d’un conjoint incroyant » chap. 57, dans Le foyer chrétien; « L’influence du foyer » pp. 265-270, dans Le ministère de la guérison; « Les ambassadeurs de Babylone » chap. 29, dans Prophètes et rois.


La puissance du foyer dans l’évangélisation. « L’influence exercée par ce moyen sur les cœurs sera supérieure en puissance aux plus beaux sermons...


« Notre sphère d’influence peut paraitre insignifiante, nos talents minimes, les occasions qui se présentent à nous, rares, nos connaissances limitées; cependant, il nous est possible d’accomplir de grandes choses si nous mettons fidèlement à profit les occasions que procure la vie familiale. » – Ellen G. White, Le foyer chrétien, pp. 31, 33.


Discussion:


Demandez à quelqu’un dans la classe si c’était l’influence d’un foyer qui lui a permis de prendre une décision pour Christ. Discutez de ce qui a exactement produit cette influence. Qu’est-ce que la classe peut apprendre de cette expérience?


De quelle manière pratique pouvez-vous, en tant que classe, soutenir une famille où il y a un conjoint non-croyant?


En tant que classe, discutez de certaines des pressions à la maison qui agissent contre la foi. Rédigez une liste de certaines de ces choses; puis en face de chaque élément, notez les solutions possibles.


La vie privée des chrétiens est un moyen de témoignage pour les enfants, les époux non-croyants, d’autres membres de la famille et les visiteurs. Alors que le partage de la foi dans le foyer peut ne pas toujours être aussi complet qu’on aurait aimé, ou aboutir à la conversion des membres non-croyants de la famille et des visiteurs, les membres de la famille, imparfaits qu’ils soient, cherchent à indiquer la voie aux autres pour aller à un Sauveur parfait. Grâce à l’hospitalité généreuse exprimée au nom du Sauveur, ils attirent sous la grâce toutes les vies qu’ils touchent. Pensez à l’influence de votre foyer sur ceux qui viennent y séjourner. Que pouvez-vous faire pour le rendre un meilleur endroit de témoignage de la foi pour tous ceux qui franchissent vos portes?


Vendredi


(page 102 du guide standard)


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Histoire Missionnaire


Louer Dieu avec le VIH


par Andrew McChesney


Maria Samo est séropositive et elle loue Dieu. Maria est née dans une famille adventiste du septième jour dans le village de Nicuadala, au Mozambique et elle donna sa vie à Dieu à l’âge de 7 ans. Il n’y avait point d’école secondaire au village, alors elle s’installa à Quilimane, à 30 minutes au sud, pour continuer ses études. Là elle fit de nouveaux amis qui l’initièrent à l’alcool et au tabac. Les parents de Maria ne savent pas qu’elle fumait et buvait jusqu’après son mariage. Son père est venu lui rendre visite un jour quand il vit Maria en train de fumer. Il ne dit rien, mais la culpabilité rongeait Maria, et elle ne but et ne fuma jamais à nouveau.


Cesser de fumer s’est avéré facile, mais l’alcool était beaucoup plus difficile pour Maria. Elle pria et demanda à Dieu de l’aider. Dieu répondit d’une manière inhabituelle, dit-elle. Elle commença à souffrir de graves crises de panique. Craignant qu’elle meure, son époux l’emmena en Afrique du Sud pour un traitement médical. Un médecin sud-africain l’avertit qu’elle allait mourir dans trois mois si elle ne cessait pas de boire.


Maria cessa de fumer avec l’aide d’un programme de réadaptation de 45 jours et, revenant au Mozambique, elle consacra sa vie à Jésus. Puis son mari mourut. Six ans plus tard, elle reçut les nouvelles choquantes qu’il avait été infecté par le VIH – et qu’il lui avait transmis le virus. « À partir de ce moment-là », dit-elle avec un sourire, « je commençai à louer le Seigneur. » La raison, c’est qu’elle se sent plus saine qu’à tout autre moment dans sa vie. « Ma santé est meilleure qu’avant le virus, et ma conscience est claire », dit-elle. Aujourd’hui, Maria, une grand-mère de quatre enfants, est commerçante; elle achète de l’or et des pierres précieuses dans différents villages et les revend à Nampula, la troisième ville de Mozambique. Mais sa passion encourage d’autres personnes qui vivent avec le VIH. « Beaucoup de gens perdent espoir quand ils apprennent qu’ils sont infectés », dit-elle. « Ils n’aiment pas qu’on en parle, et ils meurent. » Elle dit que les Adventistes doivent avoir une responsabilité spéciale de tendre la main à ceux qui ont le VIH, de prier avec eux et de les encourager. « Je partage l’espoir que j’ai en Jésus et en Son retour imminent », dit-elle.


Une partie de l’offrande du treizième sabbat du premier trimestre 2017 est envoyée pour ouvrir un orphelinat qui accueille les enfants ayant perdu leurs parents du VIH/sida à Nampula. Merci pour vos offrandes missionnaires.


Partie I: Aperçu


Nous avons tous entendu parler de cet illusoire « témoin silencieux » auquel en tant que chrétiens, nous sommes censés avoir recours partout où nous allons. Cela pousse les gens à nous demander, « qu’est-ce que vous avez de si différent? Je veux une partie de cela. » Puis nous leur parlerons de Jésus, et les conversions suivront rapidement. Sans doute, les témoignages confirment que ce phénomène se produit, mais pour la plupart, si nous sommes honnêtes, ce scénario est une sorte de légende urbaine chrétienne qui a laissé beaucoup d’Adventistes dans l’attente de ces rencontres pendant des années. Pendant ce temps, la culpabilité s’infiltre, et on s’étonne que notre « témoin silencieux » ne soit pas assez fort pour attirer l’attention.


Il y a un seul endroit, cependant, où l’efficacité du « témoin silencieux » semble avoir le plus grand potentiel à attirer du monde à appuyer son nez contre la vitre en étrange admirateur – cet endroit est la famille chrétienne. Une famille chrétienne qui a complètement rompu avec le modèle actuel de deux parents stressés et surmenés, avec des enfants négligents, indisciplinés, et hyper stimulés, se distinguera comme une enseigne lumineuse dans la nuit. Des parents en harmonie avec les autres, des enfants qui obéissent gaiement, un esprit léger de bonheur et de contentement – tout ceci rendu possible par les principes et la présence de Dieu – a une influence dans le monde d’aujourd’hui qui est difficile à gérer.


Les familles étant des unités relationnelles, Christ peut briller à travers elles de manière à créer un témoignage unique. La leçon reconnait ce potentiel et défend la primauté du fait de mettre l’accent sur la famille en tant que premier champ missionnaire. Elle examine des concepts de modélisation et d’imitation en tant que méthodes pour influencer les autres au sein et en dehors de la famille. Enfin, elle estime que l’hospitalité est une interface influente entre la famille chrétienne et le monde.


Partie II: Commentaire


L’Écriture


« Et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez » (LSG).


Question: Le verset ci-dessus fut-il prononcé avant ou après la chute de l’homme? Le texte est Genèse 1:28; donc, il fut prononcé avant la chute. L’importance du moment, c’est que l’idée de Dieu pour la famille fut plantée en Éden. Bien que l’Éden ne soit plus notre maison, lorsque nous nous retrouvons en famille, nous sommes connectés avec une institution édénique qui d’une façon ou d’une autre nous rappelle ce paradis. La famille conserve encore les échos de la gloire de l’Éden. Ces échos se répercutent jusque dans le royaume de Dieu et sont les signes avant-coureurs d’un nouvel Éden plus glorieux que le premier (Apo. 21:1, 22:2). Cette puissance est l’une des raisons pour lesquelles les familles pieuses peuvent exercer une attraction presque mystérieuse sur les non-croyants. C’est peut-être le seul coup d’œil du ciel qu’ils auront vu. « Dieu créa l’homme à Son image, Il le créa à l’image de Dieu, Il créa l’homme et la femme » (Gen. 1:27, LSG).


Ensemble, l’homme et la femme, unis en famille, peuvent montrer les dimensions relationnelles de ce à quoi ressemble Dieu. Ainsi, il devient impératif que les familles fassent de leur propre famille une priorité. Les familles portent l’image de Dieu. Ce potentiel les investit d’une valeur sacrée et incalculable. Aucun programme d’église, aucune autre responsabilité ne doit interférer dans l’investissement personnel qu’il faut pour entretenir une famille saine et heureuse. Combien de récits doivent être partagés à propos des gens qui ont consacré tout leur temps uniquement aux activités de l’église pour finalement perdre leurs propres enfants au profit du monde, lesquels attestent avoir été négligés?


Mais quelqu’un pourrait répondre que les sacrifices familiaux sont nécessaires pour l’évangélisation et le salut des âmes. Pour dissiper définitivement cette illusion, prenez note du récit suivant. Lee Venden raconte une conversation qu’il avait eue il y a plusieurs années de cela avec un leadeur de l’église qui était, à l’époque, adjoint au Président de la Division Nord-américaine des Adventistes du Septième Jour.


« Nous parlions d’une vaste étude que la Division Nord-américaine a effectuée en Amérique du Nord, les résultats nous ont presque coupé le souffle. Probablement la révélation la plus surprenante était que, si depuis la création de l’église, la seule croissance des membres de la Division Nord-américaine avait été biologique, et si nous avions pu simplement retenir 80% de notre propre jeunesse, les membres en Amérique du Nord lors de cette conversation auraient dépassé les 8 millions » (traduit d’un extrait de la correspondance électronique personnelle avec Lee Venden). Étant donné que les membres actuels de la Division Nord-américaine sont de 1,24 millions à compter de 2017, vous pouvez voir comment ces statistiques sont stupéfiantes. Ce qui équivaudrait à une augmentation de plus de 600% des membres dans la Division Nord-américaine aujourd’hui.


En résumé, étant donné que l’amour est à la fois une définition de base de Dieu (1 Jean 4:8) et un terme relationnel, on peut comprendre pourquoi les humains dans les relations ont un avantage dans la représentation de l’image de Dieu. Une famille qui vivait avant le péché, pourrait donc servir comme un microcosme du paradis passé. En outre, lorsque les intentions de Dieu sont une priorité dans la vie familiale, cela peut être une influence pour le salut d’une âme dans ce monde. La vie familiale est infiniment précieuse à cet égard. Mais comment le monde peut-il entrer en contact avec ces petits coups d’œil du ciel sur la terre? Réponse: l’hospitalité.


L’hospitalité


Qu’est-ce que l’hospitalité? Les dictionnaires diront que c’est l’accueil chaleureux des invités ou des étrangers. En offrant aux invités de la nourriture, du repos et une communion, c’est certainement une vertu pratiquée dans tous les domaines et elle ne devrait pas être négligée dans les communautés chrétiennes. Toutefois, en tant que chrétiens, il y a une préoccupation plus que jamais constante pour les âmes, ainsi que pour leurs besoins physiques. Cette préoccupation ajoutera la nuance à la signification et à la pratique de l’hospitalité dans un contexte chrétien.


Tout d’abord, la question se pose: « Quels invités ou étrangers doivent bénéficier d’un accueil amical? » Cette question doit faire penser à la question posée à Jésus: « Qui est mon prochain? » (Luc 10:29, LSG). Il est utile de faire le lien entre les deux, parce que la réponse de Jésus dans la parabole du bon Samaritain est un bon tournant sur l’hospitalité, bien que difficile à avaler. Le tournant est que Jésus ramène la question à celui qui l’a posée. Il préfère transformer la question de « quel genre de personne devrais-tu recevoir? » à « quel genre de personne vas-tu être? » Selon les lignes du ministère et le point de départ ci-dessus que Jésus fournit, la leçon de jeudi cette semaine dit: « Utiliser sa maison pour le ministère peut varier du fait d’inviter tout simplement les voisins à un repas à l’hospitalité radicale consistant peut-être à permettre à une victime d’abus de loger chez vous ».


Zachée est un exemple concret – un voleur d’employé de bureau qui a reçu l’honneur inattendu de Jésus (le célèbre prophète et rabbin) qui est venu chez lui pour déjeuner (Luc 19:5). Et la suite? La transformation, la restauration et le « salut » (Luc 19:8, 9) – aucun sermon, aucune étude biblique, seulement un geste d’hospitalité. (Remarque: cet exemple est une sorte d’hospitalité inverse, car Jésus s’est Lui-même invité chez Zachée; mais le principe s’applique parce que Jésus a donné de la faveur à un homme que la société considérait comme un paria.)


Alors que l’hospitalité devient une expression de la grâce de Dieu aux parias, cela est reconstituée à partir d’une pratique culturelle standard (c’est-à-dire « les païens aussi n’agissent-ils pas de même? » [voir Matthieu 5:47, LSG]) à un moment avec une importance éternelle. Comme le titre de la leçon de cette semaine nous le demande: « Qu’ont-ils vu dans votre maison? » Eh bien, rien, si nous n’avons invité personne. Mais si nous l’avons fait, l’invitation elle-même peut être comme un appel de la grâce de Dieu à tous, quelle que soit leur condition antérieure ou actuelle. Et s’ils voient au sein du foyer un amour vibrant d’un autre monde, partagé entre la famille au nom de Christ, cela peut suffire à créer en eux un appétit insatiable d’une vie nouvelle et d’un nouveau monde.


Partie III: Application


De nombreuses sociétés semblent donner une grande importance à l’éducation, la carrière, la mobilité sociale, le niveau social, la richesse et peut-être même le service communautaire. Élever les familles saines nous laisse rarement nous positionner dans la première liste de priorités. Sacrifier une des premières priorités dans le souci d’un meilleur temps de qualité avec la famille est presque inouï. Ainsi, la maison peut sembler bonne à l’extérieur, mais manquer de familiarité à l’intérieur, parce que la famille peut être désorganisée. Cet état doit être évité. La vie éternelle des enfants et des conjoints est en jeu, pour ne pas mentionner les membres de la communauté environnante qui observent et parlent de la famille. Voici quelques questions qui peuvent ouvrir la discussion pour faire de la famille une priorité dans l’intérêt du royaume de Dieu (et du bonheur de tous).


  1. À la fin de l’étude de jeudi dans la leçon 2, cette question profonde fut posée: « combien de gens, à la fin de leur vie, auraient souhaité avoir passé plus de temps au bureau et moins de temps avec leur famille? » Que peut-on faire dès maintenant afin d’éviter que cette situation ne devienne le témoignage malheureux (le bureau contre la famille) de vos années de retraite?

  1. Une hospitalité radicale peut impliquer des problèmes de sécurité pour la famille. Quel genre de dispositions peuvent être prises dans une telle situation?

  1. L’hospitalité peut être exprimée par l’église locale, ainsi que par le foyer. Comment une église peut-elle être connue dans sa communauté pour son hospitalité?

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*22 – 28 Juin


Changer les cœurs au temps de la fin


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Malachie 4:5, 6; Matthieu 11:14, 15; 17:10; 1 Rois 16:29-17:24; 1 Rois 18:20-45; Matthieu 3:2.


Verset à mémoriser: « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que Je ne vienne frapper le pays d’interdit. » (Malachie 4:5, 6, NEG).


Nous vivons en termes de saisons. Parfois, ces saisons sont bonnes, et parfois, elles sont mauvaises. Parfois, les familles sont stables et fortes, et parfois, elles sont fragiles, ou même brisées.


Quelle que soit la saison, quelle que soit l’étape, quel que soit notre état ou celui de notre famille actuellement, nous pouvons et devons vivre à la lumière des promesses de Dieu, en nous accrochant à ces promesses de tout notre cœur et de toute notre âme et peut-être parce que, en fin de compte, elles sont notre seul espoir. Ces promesses forment vraiment notre plus grand espoir. La parole de Dieu est pleine de promesses que, quelle que soit la saison de notre vie ou de celle de notre famille, nous pouvons réclamer pour nous-mêmes, nos proches, notre famille et notre église.


À cet égard, au cours de cette dernière semaine du trimestre, nous allons considérer quelques histoires de la Bible, les promesses et les expériences d’une variété de contextes. En le faisant, nous chercherons à tirer des leçons pour nous-mêmes aujourd’hui, quel que soit notre contexte. Car, qui que vous soyez, où que vous soyez, quelle que soit la saison de votre vie, vous avez probablement des luttes, des peurs, des soucis. Heureusement, nous adorons un Dieu qui sait, non seulement ce à quoi nous sommes confrontés, mais aussi, qui a devancé tous nos défis, et nous pouvons nous approcher de Lui avec une assurance absolue.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 29 Juin.



Leçon


13


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23 Juin


La prophétie des cœurs changés


Lisez Comparez la prophétie de la venue d’Élie avec les références du Nouveau Testament à cet évènement. Malachie 4:5, 6; Matthieu 11:14, 15; 17:10; Marc 6:15; Luc 1:17.


Aux jours de Malachie, l’appel de Dieu à la nation, « revenez à Moi, et Je reviendrai à vous » a rencontré la réponse arrogante, « En quoi devons-nous revenir? » (Malachie 3:7). Le prophète frustré a annoncé qu’il y aura une nouvelle occasion pour le réveil. En rappelant que la réforme du changement de cœur a commencé avec Élie (1 Rois 18:37), Malachie a prédit qu’Élie reviendra encore pour « [ramener] le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères » (Malachie 4:6, LSG).


Une tradition juive fut développée selon laquelle Élie apparaitrait personnellement comme le messager du Messie (cf. Matt. 17:10, Marc 6:15). Toutefois, le Nouveau Testament présente Jean-Baptiste comme un accomplissement de cette prophétie (Matt. 11:14, 15; Luc 1:17).


Selon vous, que signifie l’expression « retourner les cœurs » (DRB)?


Il y a plusieurs applications possibles de ce texte: il se réfère à la réconciliation du peuple d’Israël avec le Seigneur. Dieu en tant que Père (Ésaïe 63:16) est revenu de l’ardeur de Sa colère envers Ses enfants (Michée 7:18, 19) et les appelle à revenir à Lui (Ésaïe 44:22, Malachie 3:7). Il se réfère à la reconnexion des générations suivantes à la foi de leurs ancêtres fidèles par le renouvèlement de l’alliance. L’appel prophétique du peuple de Dieu à suivre la foi des patriarches a été donné à plusieurs reprises dans l’Ancien Testament. La condition de la terre comme un lieu d’habitation béni était directement liée à l’alliance de fidélité (Deut. 4:29-31). Elle se réfère à la réhabilitation et au renouvèlement des relations familiales. Les relations parent-enfant sont une expression concrète de la fidélité de l’alliance avec Dieu. Ici, aussi, les responsabilités des parents et des enfants sont entrelacées avec l’héritage continu de la terre et de la bénédiction de Dieu (Prov. 2:21).


Quel est le lien entre une relation restaurée avec Dieu et la relation rétablie dans notre famille? Pourquoi l’une doit précéder l’autre?


Dimanche


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24 Juin


Retrouvailles familiales


L’introduction du culte de Baal en Israël par Jézabel, la femme sidonienne du roi Achab, a propulsé l’enlisement moral de la nation tout entière. Les enseignements de Dieu sur le mariage, la famille et la sexualité étaient éclipsés par des pratiques telles que l’inceste, la prostitution et autres perversions sexuelles. C’est dans ce contexte conflictuel au sujet du culte qu’apparait Élie, dont le nom même signifie « Jéhovah est mon Dieu », pour réprimander Baal.


Quelle expérience d’Élie l’a associé à un renversement des croyances païennes et à un retour à une vie nouvelle dans les familles? 1 Rois 16:29-17:24; Luc 4:25, 26.



Élie était un homme marqué après l’annonce de la malédiction de la sècheresse sur la terre. Dieu l’abrita dans un lieu improbable – chez une pauvre veuve à Sarepta, dans la région de Sidon, près de la ville natale de Jézabel. Élie salua la veuve avec un test sévère, d’utiliser ses derniers morceaux de bois d’allumage, sa dernière huile et sa dernière farine pour lui faire un repas, et de faire confiance à Dieu pour son avenir. Sa foi est devenue légendaire. Jésus Lui-même à reconnu la foi de cette veuve (Luc 4:26). Son huile et sa farine s’étendant sur plusieurs jours, la femme vint à comprendre plus au sujet de Jéhovah. Puis, tragiquement, son fils unique tomba malade et mourut. Dans l’expression de son chagrin à Élie, son attitude reflète la religion familière autour d’elle, des croyances perverses qui engloutissaient Israël alors, dans lesquelles le péché d’une personne pouvait exiger des sacrifices d’enfants (1 Rois 17:18; Jérémie 19:5, Michée 6:7).


Quel effet la résurrection de son fils a-t-elle eu sur l’expérience spirituelle de la veuve phénicienne? 1 Rois 17:24. Que pouvons-nous apprendre de ses commentaires?


La réponse de la mère révèle l’effet du message d’Élie. La foi en Dieu et en Sa parole a grandi dans le cœur quand, par Sa puissance, la vie est restaurée et la famille réunie. Beaucoup aujourd’hui peuvent donner leur assentiment quand les doctrines sont prêchées, mais sont tièdes dans leur expérience spirituelle. Toutefois, lorsque les vérités de la parole de Dieu sont vécues personnellement et que le réveil et la restauration se produisent dans les relations familiales, la conviction se manifeste plus puissamment sur le cœur.


Quelles sont les retrouvailles familiales que vous attendez encore? Quelles promesses de Dieu vous donnent l’espoir de ces retrouvailles?


Lundi


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25 Juin


Tourner les cœurs à l’autel


Lisez 1 Rois 18:20-45. Écrivez sur les lignes ci-dessous l’essentiel de cette histoire. Bien que le contexte soit totalement différent, comment les principes vus dans cette histoire peuvent s’appliquer à la vie familiale?


Sur le Mont Carmel, Élie œuvrait pour le renouvèlement de l’alliance en faveur de sa nation, un retour à la foi de leurs pères qui apporterait la guérison à leurs vies, à leurs maisons et à leurs terres.


À l’heure de l’offrande du soir. Après l’échec des prêtres païens avec leur sacrifice, vint le tour d’Élie. C’était délibéré. Cette heure de la journée attirait l’attention sur le plan rédempteur de Dieu révélé dans le service du sanctuaire (Exode 29:41). L’invitation « Approchez-vous de moi » (1 Rois 18:30, LSG) nous rappelle le Sauveur accueillant les pécheurs (Matthieu 11:28). Les parents qui souffrent de l’inconduite d’un enfant peuvent être assurés que Dieu l’aime aussi véritablement comme Il aimait les Israélites. Dieu travaille sans cesse pour attirer les plus capricieux à Lui.


L’intérêt qu’Élie donne à l’autel de Jéhovah trouve son équivalent en notre temps quand Jésus et Sa grâce salvatrice sont exaltés dans les familles. Le culte familial est l’occasion de parler de Lui dans la prière, de parler de Lui à un autre, de recevoir à nouveau Son don gratuit du salut et de donner à nos cœurs du temps pour réfléchir à Ses enseignements.


La réponse que demandait Élie devait signaler que Dieu les avait ramenés à Lui-même. 1 Rois 18:37 dit, « afin que ce peuple reconnaisse que c’est Toi Éternel, qui es Dieu, et que c’est Toi qui ramènes leur cœur! » (NEG). Nous ne pouvons pas tourner nos cœurs vers Dieu par nous-mêmes, nous pouvons seulement répondre à Sa grâce qu’Il donne gratuitement.


Le feu dévorant est tombé, non pas sur les coupables, mais sur le sacrifice, ce qui faisait référence à Jésus, qui s’est fait « péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en Lui » (2 Cor. 5:21). La confession et la louange s’éclatèrent des lèvres du peuple. Puisqu’ils n’ont pas répondu à l’appel de Dieu, les faux prêtres furent exécutés. La pluie rafraichissante mit fin à la malédiction sur le pays.



Dans quel état se trouve « l’autel » de votre foyer? De quelles façons particulières pouvez-vous « reconstruire l’autel » dans votre foyer, si en effet, il a besoin d’une reconstruction?


Mardi


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26 Juin


Tourner les cœurs au Jourdain


Avec la prédiction de Gabriel (Luc 1:17) et la confirmation que Jésus donne de Jean-Baptiste comme l’Élie prédit (Matt. 11:14; 17:12, 13), les auteurs des Évangiles affirment que Jean-Baptiste était le « messager » qui allait préparer le chemin du Seigneur (Matthieu 11:10, Marc 1:2, Luc 7:27; Malachie 3:1).


Notez les principaux aspects du message de Jean. De quelle manière son message était-il destiné à « ramener les cœurs »? Matthieu 3:2, 8; 14:4; Marc 1:4; Luc 3:3, 8, 9, 11, 13, 14.


Tout comme un agriculteur qui laboure le sol dur pour le préparer à recevoir les semences, Jean a dénoncé le péché et exhorté les pécheurs à se repentir. La nature humaine est telle que, sans l’autoexamen, sans une prise de conscience de sa véritable condition, aucun besoin ne se fait sentir pour quelque chose de mieux. Son message a tourné le cœur des gens vers la sainteté des exigences de Dieu et leur besoin de Sa justice parfaite. Une repentance sincère est toujours marquée par l’humilité et la dépendance de Dieu pour changer de comportement. En exposant l’hypocrisie superficielle et égoïste de ceux qui prétendaient avoir Abraham pour père, il cherchait à ouvrir leurs yeux sur le sens profond de la foi de leurs pères.


Comment le message de Jean-Baptiste a-t-il préparé le chemin pour Jésus? Jean 1:35-37, 3:27-30.


Il fut révélé à Jean que Jésus était l’agneau de Dieu. Lorsqu’il a présenté Jésus de cette façon (Jean 1:29, 36), il a ramené littéralement les gens au Seigneur. André et Jean, l’auteur de l’Évangile qui a écrit le récit de ce jour-là, abandonnèrent Jean-Baptiste et devinrent disciples de Jésus. Non seulement le message d’Élie indiquait la nécessité de se repentir, mais aussi, il identifiait Celui qui sauve du péché, génère l’excitation à propos de Lui et Le présente aux gens.


Si Jean-Baptiste devait entrer dans votre maison, que pensez-vous qu’il vous dirait?


Mercredi


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*27 Juin


Tourner les cœurs aux derniers jours


En un sens, en tant qu’Adventistes, nous nous voyons dans le rôle de Jean-Baptiste. Ce messager de la réforme et de la repentance cherchait à préparer la voie à la première venue de Jésus; nous, en tant qu’un mouvement, faisons de même pour la seconde venue.


Lisez dans la prière Luc 1:17. Comment ces paroles saisissent-elles l’essence de notre message?


Le Père céleste a ramené les cœurs de Ses enfants à Lui-même et les uns envers les autres à travers la croix de Christ. Le message d’Élie plaide auprès des familles de croire cette merveilleuse bonne nouvelle (2 Cor. 5:18-21; Eph. 2:11-18) et d’être des gens remplis de grâce, alors que Son Esprit génère une moisson d’amour en eux.


Le monde a désespérément besoin de la démonstration d’un amour désintéressé, de l’engagement durable et d’un dévouement indéfectible à Dieu. Par la grâce de Dieu, les familles chrétiennes peuvent fournir une telle démonstration. Cependant, n’oublions pas que le message que nous avons pour le monde entier est également pour nous-mêmes. Sans les principes de l’évangile, de l’unité, d’amour et de sacrifice de soi parmi nous, surtout dans nos propres familles, nous serons impuissants à partager ce message avec les autres. Tous les sermons les plus éloquents, toute la logique et les présentations bibliques, ne suffisent pas: le monde a besoin de voir se manifester dans nos vies, en particulier dans notre vie de famille, le repentir, le cœur transformé, l’amour et l’engagement que nous prêchons. Tout comme Jean-Baptiste avait une puissance qui a transformé les vies et rendu sa prédication efficace, nous pouvons faire de même par la grâce de Dieu, mais seulement dans la mesure où nous sommes disposés à coopérer avec le Saint-Esprit et entre nous.


À travers Jésus, nous faisons partie de la famille céleste (Éphésiens 3:15). Ainsi, que nous soyons une famille d’un ou plus, nous sommes appelés à être des témoins du Dieu que nous professons servir, et rien ne peut rendre notre témoignage plus efficace que de montrer au monde ce qu’une famille peut être par la puissance de l’évangile.


Que pouvez-vous faire d’une manière spéciale, pour montrer à ceux qui sont plus proches de vous, que ce soit votre famille immédiate ou quelqu’un d’autre, que vous les aimez et vous souciez d’eux?


Jeudi


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28 Juin


Réflexion avancée: Ellen G. White, « Le Mont Carmel » chap. 11, dans Prophètes et rois, « Une voix dans le désert » chap. 10, Jésus-Christ.


« Notre message doit être aussi direct, comme ce fut celui de Jean. Il réprimanda les rois pour leur iniquité. Bien que sa vie fût en danger, il ne permit jamais à la vérité de se morfondre sur ses lèvres. Notre travail dans ce siècle doit être aussi fidèlement fait » – (traduit d’Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 4, p. 1184.)


Discussion:


u En tant que classe, discutez de la pertinence du message d’Élie dans votre église locale. Que pouvez-vous faire pour aider votre église à comprendre le message et son rôle en aidant à le diffuser?


v Que des volontaires partagent avec la classe leurs propres expériences personnelles de comment leurs « cœurs étaient retournés. » Quels changements s’étaient opérés? Quelle différence cela a eu sur leur vie et la vie de leur famille?


w Si nous nous voyons dans le rôle de Jean-Baptiste, que devrions-nous espérer? Quel est le message implicite dans cette réponse?


En tant que classe, écrivez un paragraphe, une sorte de « Déclaration des principes de la famille », qui encapsule mieux ce qu’est l’idée biblique pour une famille. Quels critères utilisez-vous pour aider à élaborer ces principes? Qu’avez-vous appris ce trimestre qui puisse vous aider à établir ces principes? Soyez prêts à partager vos principes avec toute l’église.


En tant que parent, quelles promesses pouvez-vous réclamer pour les enfants qui se sont éloignés de l’Éternel?


Vendredi


(page 110 du guide standard)


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Histoire Missionnaire



Mes trois vœux


par Lu Shen-Xiong


Un an après mon baptême, j’ai fait la demande pour un nouvel emploi en tant que chauffeur de camion en raison des conflits de sabbat sur mon lieu de travail précédent. Au cours de l’entrevue, j’annonçai que j’avais trois demandes:


  • Pas de travail le sabbat

  • Pas de porc dans mes repas dans l’entreprise

  • Un prêt de 50 000 dollars taïwanais

Le patron était surpris de mon audace. Mais il dit: « allez travailler aujourd’hui, et nous en parlerons par la suite. » Il voulait voir comment je travaillerais. Après la journée de travail, le patron m’appela. « Vous pouvez travailler le dimanche en remplacement du sabbat, mais pourquoi vous ne mangez pas du porc? », dit-il. Son entreprise, tout comme beaucoup d’entreprises en Taïwan, donnait aux employés des boites de repas quotidiens. « Le porc est moins cher que le poulet et le bœuf, alors pourquoi vous ne le mangez pas? », dit-il. « C’est ma conviction religieuse », répondis-je. Le patron pensa pendant un moment. « Très bien », dit-il. « Je ne vous donnerai pas du porc à manger. Mais pourquoi le prêt de 50 000 dollars taïwanais? » Je lui expliquai que j’avais été blessé dans un accident de voiture récemment et n’avais plus d’argent après les frais d’hôpital et les frais d’achat d’une nouvelle voiture. « Si je vous donne 50 000, comment allez-vous payer cela? », demanda-t-il. « Vous me donnerez 10 000 ou peut-être 20 000 par mois? » « Non », dis-je, « je vais payer 1 000 par mois. » Le patron ne pouvait pas croire ses oreilles. Une mensualité de 1 000 dollars taïwanais signifiait qu’il faudrait plus de quatre ans pour rembourser le prêt.


Mais quelque chose – ou quelqu’un – toucha le patron de me donner une chance, et il consentit à cette dernière demande. Après six mois dans le nouvel emploi, le patron m’appela. « J’annule votre dette parce que vous êtes un très bon ouvrier », dit-il. Je ne pouvais pas croire mes oreilles. Il est bon de travailler pour Dieu! Avant l’entretien d’embauche j’avais prié Dieu, « Je vais à l’interview pour ce nouvel emploi, mais Tu sais que j’ai ces trois souhaits. S’il Te plait intervenir. » Dieu a répondu à ma prière. Quand nous travaillons pour l’évangile, rien ne peut se tenir sur notre chemin.


Presque 20 ans, Lu Shen-Xiong, 60 ans, continue à travailler à plein temps comme chauffeur de camion. Il est également reconnu comme un des leadeurs laïcs les plus efficaces dans l’église à Taïwan, ayant transformé les trois congrégations naissantes en de grandes églises. Lisez plus sur Lu Shen-Xiong sur le lien: bit.ly/taiwan-truck-driver.


Partie I: Aperçu


Que l’on lise les malédictions de l’Alliance dans la torah (Deutéronome 28) ou les reproches cinglantes des prophètes (d’Ésaïe à Malachie), un certain modèle émerge. Cela donne quelque chose comme ceci:


  1. Moi, Dieu, Je vous ai rachetés et je vous ai bien traités.

  1. Vous M’avez rejeté.

  1. Une terrible dévastation suivra votre rébellion.

  1. En fin de compte, Je vous pardonnerai, Je vous rachèterai et Je vous restaurerai.


La partie C est parfois si sombre et graphique (Deutéronome 28, Ézéchiel 23) au point que l’on doit beaucoup réfléchir avant de l’utiliser pour une dévotion familiale. Mais si on continue de tourner les pages, une lueur d’espoir émerge – l’espoir que les prophètes reviendront (Malachie 4:5), les cœurs changeront (Malachie 4:6), et Dieu rétablira toutes choses.


Pouvons-nous appliquer cet espoir à des familles qui s’écroulent, aux époux non-croyants ou aux enfants qui essayent de suivre le monde? La leçon de cette semaine nous encourage à faire exactement cela. La restauration de cette planète pécheresse par Dieu est une promesse irrévocable. Nous ne pouvons pas appliquer cette promesse d’une manière qui compromette le libre arbitre. Mais s’il y a une personne qui peut persuader un cœur, c’est l’Esprit de Dieu. Nous plaçons notre confiance en cette promesse.


L’expérience d’Élie témoigne de ce que Dieu ira très loin pour retrouver la loyauté de Son peuple. Une période de sècheresse, la résurrection du fils de la veuve et la confrontation contre Baal, le dieu tribal adverse, montre que Dieu n’abandonne pas facilement Israël (1 Rois 17:1, 17:22, 18:19).


Pouvez-vous imaginer la conversation des familles pendant le diner le soir où Israël a vu le feu descendre du ciel? Quand Dieu voit Israël, ce qu’Il voit vraiment, ce sont ses habitants et leurs familles. Sous cet angle, toutes les tentatives de Dieu de faire revenir Israël vers Lui sont des tentatives pour atteindre la famille.


Jean-Baptiste est l’Élie du Nouveau Testament (Matthieu 11:13, 14). Il a été mentionné par Jésus comme étant à la fois plus qu’un prophète et incomparable parmi « ceux qui sont nés de femmes » (Matthieu 11:11, LSG). Son message et sa vie devraient retenir notre attention, en particulier en ce qui concerne l’encouragement des autres (et peut-être nous-mêmes) à revenir à l’Éternel.


Partie II: Commentaire


L’Écriture


La vie et les paroles de Jean-Baptiste fournissent un support riche pour quelques leçons sur le sujet du retour du Seigneur qui peuvent être utilisées dans une variété de contextes, y compris la famille. Les textes et les commentaires suivants vous servent de points de départ, en tant que moniteur, pour une étude approfondie ou pour des discussions de classe.


« Changez d’attitude, car le Royaume des cieux est proche » (Matthieu 3:2 S21).


Cet ordre de Jean est l’expression identique que Jésus a utilisée dans Son ministère (Matt. 4:17). Ordonner aux gens de se repentir peut sembler être un manque de tact pour nos oreilles d’aujourd’hui, mais il ne faut pas oublier que Jean avait eu du succès. Les gens étaient baptisés, « confessant leurs péchés » (Matthieu 3:6). Qu’est-ce qui donne une telle impulsion à ce message? C’est que quelque chose d’important était sur le point d’arriver, le royaume de Dieu. Voir enfin le royaume de Dieu apparaitre dans l’histoire était le point culminant de l’alliance, l’espoir, et le rêve de chaque Juif. « La venue du royaume de Dieu est ce que nous avons attendu pendant toute notre vie, depuis des générations! », pouvait-on entendre les gens dire. Jean et Jésus ont suscité l’anticipation d’Israël à l’espoir du royaume de Dieu (Luc 11:20, 17:21). Leur message, en grande partie, s’applique à nous aujourd’hui. La révolution que Jésus a commencée et le royaume qu’Il a inauguré, bat toujours son plein. L’Esprit a été répandu, Il est disponible et change les cœurs aujourd’hui comme Il le fit à l’époque du Nouveau Testament. L’accomplissement du royaume de Christ à Son second avènement se rapproche. Qu’attendez-vous? « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir » (Matt 3:7, LSG).


Évidemment, l’ordre de se repentir n’était pas assez fort pour un Pharisien ou Saducéen (Matthieu 3:7). Habituellement, quand nous pensons au fait de « tourner les cœurs » de la famille ou des amis vers l’Éternel, nous pensons à ceux qui sont désintéressés de Dieu ou ceux qui abandonnent ouvertement toute éthique chrétienne. Mais qu’en est-il des cœurs des fidèles qui se sont refroidis et sont devenus critiques? Qui les avertit qu’ils sont en danger? La réponse est souvent, personne. Les Pharisiens et les Saducéens sont les chefs religieux de leur époque, qui, ainsi que d’autres dans des positions de respect, critiquent les autres, mais ne tolèrent pas les mêmes critiques à leurs égards. Jean demande d’eux plus que de la repentance verbale. Les paroles sont faciles à dire, et ces gens sont des maitres de la verbosité religieuse. L’impératif de Jean pour eux est un peu obscur dans les traductions plus anciennes, « Produisez donc du fruit digne de la repentance » (Matthieu 3:8). Qu’est-ce que cela signifie exactement? Cela signifie que nous devons renoncer à la verbosité religieuse et poser plutôt des actes (fruits) qui sont dignes de notre appel, qui témoignent ou prouvent que nous nous sommes repentis (avons changé, avons été transformés) devant Dieu. Nos paroles, nos convictions et notre amour sont tous authentifiés par des actions. Cette manifestation extérieure d’une conversion intérieure est un test que l’hypocrite, à moins d’être transformée, ne peut passer.


« Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: il a un démon. Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: c’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. » (Matt. 11:18-19, NEG)


Les églises locales, les cliques malheureuses et les politiques qui s’y trouvent parfois, peuvent aller à l’encontre des efforts sincères d’un croyant qui encouragent un ami ou un bienaimé à revenir à Jésus. Combien de fois avons-nous entendu les gens dire: « Comment puis-je inviter un tel à l’église avec tout ce qui se passe ici? » Il y a certainement un spectre de croyances et des pratiques au sein de notre église qui peuvent causer des tensions. Toutefois, le fait que Jésus et Jean fussent condamnés d’être des extrémités opposées du spectre devrait donner une certaine perspective. Le mode de vie strict de Jean avait conduit certains à le considérer comme une personne possédée par un démon. L’association préférée de Jésus aux gens a amené les gens à Le qualifier de glouton indulgent. Pourtant, Jésus le Messie et Son précurseur prophétique Jean étaient tous deux sur la même longueur d’onde. Il existait une harmonie profonde entre eux, couplée d’un profond attachement à Dieu et de la diffusion du message de Son royaume.


Cette harmonie est une nouvelle encourageante pour ceux qui ont quitté l’église de retourner au Seigneur et de recommencer à fréquenter l’église. Cela signifie que les différents « camps » dans une église donnée, bien qu’ils semblent très différents, peuvent aussi bien s’efforcer de plaire au même Dieu. Cela signifie que Dieu accepte leur adoration, bien qu’elle soit imparfaite. Cela signifie également qu’on ne devrait pas déterminer quel camp est le « bon » et puis se sentir obligé de le rejoindre. Vous ne pouvez jamais vous tromper en rejoignant le camp de Christ – en éprouvant toutes choses et en retenant ce qui est bon (1 Thess. 5:21). Cette perspective ne signifie pas que tous les groupes sont également corrects dans ce qu’ils maintiennent. Mais cela ne devrait servir qu’à rappeler aux membres qui sont de retour que les factions internes de l’église n’ont aucune autorité pour jeter les bases de l’expérience religieuse d’un individu. Recherchez toujours la troisième option entre deux extrêmes et n’oubliez pas les paroles sages de G. K. Chesterton: « Le monde entier actuel s’est lui-même divisé en conservateurs et en progressistes. Le travail des progressistes est de continuer à faire des erreurs. Celui des conservateurs est d’empêcher que les erreurs soient corrigées. » – (traduit de Illustrated London News, 19 Aprril 1924, https://www.christiantoday.com/article/the.wit.and.wisdom.of.GK.Chesterton.10.quotes.to.make.you.Think/54937.htm).


Jean et Jésus ont mené un style de vie que d’autres ont mis en avant afin de discréditer leurs relations avec Dieu. Rappelez à ceux qui retournent au Seigneur que si les gens du temps de Jésus ont fait cela au Fils de Dieu et au plus grand de ceux qui sont « nés d’une femme », les gens de notre époque peuvent le leur faire pareillement. Tenez bon et voyez cela comme un privilège de marcher sur les traces de ces hommes.


« Il faut qu’Il croisse, et que je diminue » » (Jean 3:30, LSG).


Jean-Baptiste a été la première voix prophétique après 400 années depuis Malachie. À travers lui, le retour d’Élie a été accompli. Jean avait des disciples qui l’appelaient Rabbi (maitre). Il a reçu la plus haute mention du Messie Lui-même. Sa renommée était réelle et généralisée dans tout Jérusalem. Mais son influence et sa popularité étaient sur le point de s’éteindre face à la renommée sans cesse croissante de son jeune cousin. La réponse de Jean à ce fait est « Aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » (Jean 3:29, LSG). S’il y a une qualité dans le caractère de Jean qui mérite d’être imitée, c’est son humilité. Retourner au Seigneur et peut-être à une église, à laquelle une fois on appartenait, peut être une expérience humiliante. Mais l’humilité est une belle chose. Si elle peut être embrassée dans son voyage de retour à Christ, le voyage sera le plus doux.


Partie III: Application


Joseph a invité des « brebis perdues » à revenir à l’église et il les regardait rester amères et froides tandis que des membres d’église souriaient et de vieux amis les saluaient de façon accueillante. Par la suite, Joseph leur demanda comment était leur expérience, et ils dirent, « personne n’était gentil envers nous. Ils nous regardaient seulement. Ils étaient probablement en train de nous juger. » Ce qui s’est réellement passé était que ces gens projetaient sur les autres leurs propres sentiments d’amertume et de ressentiment, tandis que les membres faisaient tout leur possible pour être aimables. Mais ce point de vue leur a permis de s’éloigner de l’église et de Dieu avec le sentiment d’avoir raison parce que « ces ‘gens d’église’ pensent qu’ils sont mieux que tout le monde. »


Oh, que l’humilité d’un Jean-Baptiste dans ces cas. Un homme qui pouvait regarder ses disciples et son influence passer à un autre. Un homme dont la plus grande joie n’était pas d’être sous les projecteurs de l’admiration des autres, mais plutôt, de voir son Seigneur exalté. L’église est un lieu d’adoration. C’est un endroit pour chanter des louanges à Dieu, prier Dieu, étudier la parole de Dieu et soumettre sa vie à Dieu. Si nous allons à l’église tout en ignorant la raison pour laquelle nous y allons – si nous ignorons Dieu – alors notre égoïsme blessé prendra Sa place.


  1. Racontez l’histoire ci-dessus à votre classe. Quel genre de préparation pourrait et devrait être faite avant d’introduire les « brebis perdues » à l’église?

  1. Demandez à la classe de partager des témoignages qu’ils ont entendus au sujet de pourquoi une personne est retournée à l’église. Quels sont les motifs qui émergent? Que peuvent-ils nous enseigner? Comment peuvent-ils nous aider à devenir plus efficaces dans nos efforts de courtiser les membres à revenir et de les conserver?

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2019


Jésus a parlé de l’importance d’aider les nécessiteux. « Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites ». (Mat 25:40 NEG) En plus de proclamer les grandes vérités du salut, le sanctuaire, l’état des morts et la perpétuité de la loi, nous devons pourvoir aux besoins des autres. Comme Ellen G. White l’a si bien écrit: « La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait: “Suivez-moi.” » – Le ministère de la guérison, p. 94. Et encore, n’est-ce pas la meilleure méthode d’aider les autres en pourvoyant à leurs besoins immédiats et temporels, afin de pouvoir les conduire à « la raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15), et n’est-ce pas la promesse de la vie éternelle en Christ?


La leçon de ce trimestre, intitulée L’un de ces plus petits: ministère auprès des parias, par Jonathan Duffy, mettra l’accent sur ce que dit la parole de Dieu, et elle en dit long, sur notre devoir de pourvoir aux besoins de ceux qui nous entourent.


Leçon 1—Dieu créa


La semaine en bref:


Dimanche: Dieu: aperçu de la création (Gen 1:1)


Lundi: Un monde complet (Gen 1:31)


Mardi: Économes de la terre (Gen 2:15)


Mercredi: Un monde brisé (Gen 3:1-5)


Jeudi: Le réseau familial de l’humanité (Matt. 22:39)


Verset à mémoriser: – Proverbes 14:31


Idée centrale: Notre monde continue d’être la cible de l’attention de Dieu, malgré le péché. Bien que Dieu ait mis en place Son plan de rédemption et de recréation du monde, Il nous a aussi donné un rôle à jouer dans la réalisation de Ses plans.


Leçon 2— Plan d’un monde meilleur


La semaine en bref:


Dimanche: Le Dieu qui entend ((Exod. 3:7)


Lundi: Les dix commandements (Exod. 20:1–17)


Mardi: Esclaves, veuves, stériles, étrangers (Exod. 22:21–23)


Mercredi: Deuxième dime (Deut. 26:12)


Jeudi: Année de jubilé (Lev. 25:10–17)


Verset à mémoriser— Lévitique 19:18


Idée centrale: Avec la création du peuple d’Israël, Dieu travaillait alors avec toute une nation. Ainsi, Il se mit à leur donner des lois qui décrivaient comment vivre afin que ceux qui ont été bénis par Dieu soient en mesure de bénir les autres aussi. Ce principe existe toujours aujourd’hui.


Leçons pour les malvoyants: Le Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat est disponible gratuitement chaque mois en braille et sur CD audio pour les malvoyants et les personnes handicapées physiques qui ne peuvent lire les imprimés à l’encre normale. Ceci inclut les personnes qui, en raison de l’arthrite, de la sclérose, de la paralysie, des accidents et autres, ne peuvent pas tenir ou se concentrer pour lire les publications imprimées à l’encre normale. Contactez les Services Chrétiens d’Enregistrement des Aveugles, B. P. 6097, Lincoln, NE 68506-0097. Téléphone:402-488-0981; e-mail: info@christianrecord.org; site Web: www.christianrecord.org.