École Du Sabbat, 2e trimestre 2019 – Les Rythmes Familiaux

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Sommaire


Contributeurs principaux Traducteur


Claudio Consuegra Hanoukoume Cyril Kparou


Pamela Consuegra


Éditeurs Directeurs de Publication


Clifford R. Goldstein Lea Alexander Greve


Soraya Homayouni Sharon Thomas-Crews


Coordinateur – Pacific Press® Coordinateurs de l’édition française


Wendy Marcum Abraham Dada Obaya


Michael Eckert


Directeur Artistique Vincent Same


Lars Justinen


Contributeur du guide moniteur


Joseph Olstad, Pasteur et écrivain, Fédération de la Nouvelle Angleterre, Wickenburg, Ariz., États-Unis.


1 Les rythmes de la vie —30 Mars – 5 Avril 5


2 Les choix que nous faisons —6-12 Avril 18


3 Se préparer au changement —13 – 19 Avril 31


4 La solitude —20 – 26 Avril 44


5 De sages paroles pour les familles —27 Avril – 3 Mai 57


6 Un chant d’amour royal —4-10 Mai 72


7 Clés pour l’unité familiale —11-17 Mai 85


8 La saison de la parentalité —18 – 24 Mai 98


9 Temps de perte —25 Mai – 31 Juin 111


10 De petits temps d’ennuis —1er – 7 Juin 124


11 Familles de foi —8 – 14 Juin 137


12 Qu’ont-ils vu dans ta maison? —15 – 21 Juin 150


13 Changer les cœurs au temps de la fin —22 – 28 Juin 163


Bureau Éditorial — 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904.


Visitez-nous sur le site web: http://www.absg.adventist.org


1


Les rythmes de la vie


Le sixième jour de la création s’était achevé. Au cours des cinq premiers jours, le monde fut transformé du chaos en une beauté parfaite. La lumière remplaça les ténèbres. Les eaux reculèrent sur l’ordre de Dieu. « Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots! » (Job 38:11, LSG). Des plantes de toutes couleurs et de tous parfums poussèrent sur une terre sèche. Des oiseaux de toutes espèces volaient dans les cieux alors que les poissons et les mammifères marins nageaient et s’éclaboussaient dans leur demeure aquatique. Les animaux terrestres de tous types et de toutes espèces couraient, sautaient ou s’accrochaient aux branches d’arbre, selon que le Créateur leur a donné de se manifester. Enfin, les humains furent créés, à l’image de Dieu, des êtres uniques dans toute la création terrestre.


Quand Dieu se préparait pour le premier sabbat du septième jour sur la terre, Il observa la création et déclara que tout était « très bon » (Gen. 1:31). Si seulement c’était la fin de l’histoire, un monde parfait, avec des gens parfaits, existerait éternellement. Imaginez un peu: Adam et Ève ont eu de nombreux enfants, puis des petits-enfants et des arrière-petits-enfants, qu’ils ont vus grandir pendant de nombreuses générations, chacun apportant encore plus de joie au premier couple et à Dieu. C’est un scénario que nous pouvons à peine imaginer, du fait que nous vivons et ne connaissons qu’un monde déchu.


Notre esprit est limité parce que notre imagination est limitée à un monde radicalement différent de celui que Dieu avait créé au commencement. Combien les deux mondes sont-ils différents, le monde d’avant le péché et le monde d’après? Voici un exemple. Comme l’écrivait Ellen White, lorsqu’Adam et Ève « virent pour la première fois une fleur flétrie, une feuille desséchée, ce signe de dégénérescence leur causa un plus grand chagrin qu’on n’en éprouve aujourd’hui devant la mort d’un être cher. Et quand les arbres de la forêt se dépouillèrent de leur feuillage, un fait brutal leur apparut dans toute son horreur: tout organisme vivant est condamné à mourir. » – Patriarches et prophètes, p. 32. Nous n’avons pas cette réaction quand une feuille tombe, parce que, n’ayant vécu que dans un monde de péché, nous avons fini par considérer la mort et la souffrance comme pièces inévitables des rythmes de la vie.


Et c’est ce dont parle la leçon de ce trimestre: les rythmes de la vie, du moins pour nous maintenant, dans ce monde pécheur. Nous allons considérer ces cycles dans un seul contexte où passent la plupart d’entre nous, c’est-à-dire, le cadre familial.


Les humains furent créés en Éden, dans un cadre familial; premièrement, un mari et une femme, et ensuite des enfants, qui eurent des enfants à leur tour, et ainsi, nous avons l’histoire de notre monde même jusqu’à nos jours. En effet, parmi les premiers récits bibliques sur Adam et Ève, les patriarches et la dynastie de David, plusieurs sont relatifs au cadre familial et aux relations familiales. Tout au long de la Bible, d’une manière ou d’une autre, les familles aident à former le cadre des évènements qui se déroulent. Ce qui n’est pas surprenant, car, encore une fois, alors que nous parcourons ces rythmes de la vie, nous le faisons aussi à un niveau ou un autre, et dans le contexte de la famille.


Malgré toutes les forces qui militent contre la famille, aussi bien aujourd’hui que dans le passé (par exemple, la pratique de la polygamie dans les temps bibliques n’a pas du tout été bénéfique à la stabilité de la famille), et malgré l’effort de redéfinir exactement ce qu’est une famille, le concept originel de la famille subsiste. Et cela est normal. C’est là où nous commençons, et c’est souvent la plus grande force en bien ou en mal pour façonner notre vie et la façon dont nous répondons aux défis au fur et à mesure que nous franchissons les étapes de la vie l’une après l’autre.


Et, tout comme chaque individu est différent, chaque famille l’est aussi. Par conséquent, les leçons de ce trimestre décrivent les principes, basés sur l’Écriture, qui (c’est notre espoir et notre prière) peuvent aider à rendre les familles plus fortes à chaque étape de la vie.


Claudio et Pamela Consuegra servent en tant que directeurs des ministères de la famille de la Division nord-américaine. Ils ont servi l’église en assumant diverses responsabilités pendant plus de 30 ans.



Tout au long de la Bible, d’une manière ou d’une autre, les familles aident à former le cadre des évènements qui se déroulent.


« Le vrai enseignant ne se contente pas des pensées ternes, d’un esprit indolent ou d’une mémoire lâche. Il cherche constamment les meilleures méthodes et techniques d’enseignement. Sa vie est en croissance continuelle. Dans le travail d’un tel enseignant, il y a une fraicheur, une puissance d’accélération, qui éveille et inspire la classe. »

—(Traduit d’Ellen G. White, Counsels on Sabbath School Work, p. 103).


Être un moniteur de l’école du sabbat est à la fois un privilège et une responsabilité. Un privilège parce que cela offre au moniteur l’opportunité de diriger l’étude et la discussion de la leçon de la semaine, afin de permettre à la classe d’avoir à la fois une appréciation personnelle de la parole de Dieu et une expérience collective de communion spirituelle avec les membres de la classe. À la fin de la leçon, les membres devraient avoir un sentiment de la bonté de la parole de Dieu et de sa puissance éternelle. La responsabilité du moniteur exige qu’il soit pleinement conscient de l’Écriture et qu’il étudie en suivant le flux de la leçon, l’interconnexion des leçons au thème du trimestre et l’application de chaque leçon à la vie personnelle et au témoignage collectif.


Ce guide est conçu pour aider les enseignants à s’acquitter adéquatement de leur responsabilité. Il comprend trois parties:


  1. Aperçu introduit le sujet de la leçon, les textes essentiels, les liens avec la leçon précédente et le thème de la leçon. Cette partie répond aux questions telles que: pourquoi cette leçon est-elle importante? Que dit la Bible à ce sujet? Quels sont les principaux thèmes abordés dans la leçon? Comment cette leçon affecte-t-elle ma vie personnelle?

  1. Commentaire est la partie principale du guide moniteur. Il peut avoir deux ou plusieurs sections, chacune portant sur le thème introduit dans la partie « Aperçu ». Le commentaire peut comprendre plusieurs discussions approfondies qui élargissent les thèmes décrits dans l’aperçu. Le commentaire fournit une étude approfondie des thèmes et offre du matériel de discussion scripturaire, exégétique, illustrative, qui mène à une meilleure compréhension des thèmes. Le commentaire peut également être une étude biblique ou l’exégèse appropriée à la leçon. Sur un mode participatif, le commentaire peut avoir des points de discussion, des illustrations appropriées à l’étude et des questions à méditer.

  1. Application est la dernière partie du guide moniteur dans chaque leçon. Cette section permet à la classe de discuter de ce qui a été présenté dans le commentaire et de comment cela affecte la vie chrétienne. L’application peut nécessiter une discussion, l’analyse de ce que dit la leçon, ou peut-être un témoignage sur la façon dont on peut sentir l’impact de la leçon sur la vie.

Note finale: ce qui est mentionné ci-dessus est seulement suggestif. Il y a plusieurs façons de présenter la leçon, et donc, cette explication n’est pas exhaustive ou prescriptive dans son champ d’application. Le monitorat ne doit pas devenir monotone, répétitif ou spéculatif. Le monitorat de l’école du sabbat devrait être basé sur la Bible, centré sur Christ, renforcer la foi et bâtir la communion fraternelle.


Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat Adulte.


Comment utiliser le guide moniteur?


*30 Mars – 5 Avril


Les rythmes de la vie


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Genèse 1, Genèse 8:22, Ps. 90:10, Job 1:13-19, Actes 9:1-22, Phil. 1:6, Romains 8:1.


Verset à mémoriser: « Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux. » (Ecc. 3:1, DRB).


Certains des plus beaux poèmes jamais écrits sont hérités du roi Salomon. Il a écrit: « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux: un temps pour naitre, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir; un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser; un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements; un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler; un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. » (Ecc. 3:1-8, NEG).


Ces paroles décrivent tant de choses de l’existence humaine – les saisons et les rythmes de nos vies. Oui, nos vies passent par des étapes, par des changements, et cela dès l’instant où nous naissons. Parfois, les changements sont bons, parfois ils sont mauvais; parfois, nous avons de la maitrise sur ces changements; parfois ils sont au-delà de notre contrôle. Cette semaine, nous nous penchons sur les saisons et les rythmes de nos vies, surtout, sur la façon dont ces cycles affectent notre vie individuelle et nos familles.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 6 Avril.



Leçon


1


(page 6 du guide standard)


31 Mars


Au commencement


La Bible commence au début de l’année, ce qui est sans doute la raison pour laquelle elle commence par les paroles (en hébreu c’est en un mot), « au commencement... » (Genèse 1:1). L’attention particulière du chapitre, bien sûr, est la transformation de la terre d’un état « informe et vide » (Genèse 1:2) au monde que Dieu Lui-même, le sixième jour, a déclaré « très bon » (Gen. 1:31). En bref, le début ici, c’est celui de notre monde.


Lisez Genèse 1. Bien qu’il y ait beaucoup de choses qui s’y produisent, posez-vous la question: est-il possible de soupçonner un hasard, ou tout est fait d’une façon très ordonnée, avec chaque chose à son temps et à sa place? Que vous dit votre réponse sur le caractère de Dieu?




Ellen G. White a écrit que « l’ordre est la première loi du ciel » (traduit de Signs of the Times, 8 June 1908); apparemment, c’est de même sur la terre. Bien que le péché ait bouleversé le monde naturel, dans une certaine mesure, l’ordre, le rythme et la régularité existent toujours.


Lisez Genèse 8:22. Comment l’ordre peut-il être vu ici aussi?




Même après la chute, les saisons vont et viennent dans un ordre bien déterminé. C’est pourquoi, avec les luminaires dans le ciel, c’est-à-dire, le soleil et la lune, qui doivent « séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années » (Gen. 1:14, NEG), il y a les saisons aussi, tout cela faisant partie du rythme naturel du monde que Dieu a créé. Et à cet effet, bien que nous n’en ayons qu’un aperçu maintenant, un verset comme Ésaïe 66: 23 implique que dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, le rythme existera encore.


Pensez à comment le jour du sabbat, d’une façon puissamment régulière, impacte votre vie, en particulier votre vie de famille, quelle qu’elle soit. Quels sont les avantages distincts, non seulement du sabbat en terme général, mais aussi du fait qu’il vient avec autant de régularité?




Dimanche


(page 7 du guide standard)


1er Avril


Les rythmes de la vie


Les scientifiques parlent de quelque chose appelée rythme circadien, l’idée qu’il y a des rythmes biologiques (parfois appelés « horloges biologiques ») qui régulent le fonctionnement de notre corps. En d’autres termes, un certain degré de régularité existe même au sein de nos organismes eux-mêmes. Par conséquent, dans une certaine mesure, les rythmes existent partout et même en nous.


Quels sont les rythmes prévisibles de la vie mentionnés dans les passages suivants, et comment se rapportent-ils directement à la vie familiale?


Eccles. 3:2


Genèse 21:8, Juges 13:24



Ps. 71:5, Prov. 5:18


Gen. 15:15, Jg. 8:32


Ps. 90:10


Entre les deux bouts de la vie, de la naissance au décès, nous passons tous par une variété de saisons, différentes pour chaque individu. Certains enfants ne vivent pas longtemps après leur naissance; d’autres grandissent jusqu’à l’âge adulte et vivent jusqu’à un âge avancé. Les enfants grandissent et se développent à leur propre rythme. Certains marchent ou parlent plus tôt que d’autres. Certains sont en mesure de fréquenter l’école et de grandir pour être des professionnels, tandis que d’autres consacrent leur temps à d’autres formes d’activités. Certains ont des familles et d’autres ne peuvent jamais se marier ou avoir des enfants.


Il y a des milliards de personnes sur la terre, et bien que nous ayons tous beaucoup de choses en commun (Voir Actes 17:26), chacun d’entre nous est un individu, et ainsi, il existe des différences dans chacune de nos vies.


Dans un sens aussi, ces différences sont importantes parce qu’elles font de chacun de nous un être unique, ce qui signifie que chacun d’entre nous a quelque chose à partager que d’autres n’ont pas. En bref, nos différences nous permettent d’être une bénédiction pour les autres. Par exemple, les jeunes et les vieux peuvent tous bénéficier de ce que les uns et les autres proposent: « La vigueur fait la beauté de la jeunesse et les cheveux blancs la dignité de la vieillesse ». (Prov. 20:29, BFC). Quelle que soit l’étape où nous sommes et peu importe nos différences, nous avons tous quelque chose à offrir, non seulement au Seigneur, mais aussi aux autres.


Quelles que soient les circonstances de votre vie maintenant, que pouvez-vous faire pour être une bénédiction pour quelqu’un d’autre? Pourquoi ne pas faire un effort conscient pour être une bénédiction, en particulier pour un membre de votre famille?


Lundi


(page 8 du guide standard)


2 Avril


L’inattendu


Lisez Job 1:13-19, 2:7-9. Qu’est-il arrivé à Job? Comment son expérience reflète-t-elle ce qui arrive à tout le monde, d’une manière ou d’une autre, ou à un moment ou à un autre?





Le philosophe grec Héraclite d’Éphèse a déclaré que « rien n’est permanent, sauf le changement. » Tout comme il peut sembler que tout se passe bien, l’inattendu peut aussi se produire. Cela peut être la perte d’un emploi ou d’un membre du corps, une maladie qui nous envoie au lit ou une mort prématurée, un risque d’incendie, un accident de voiture, une chute pendant qu’on faisait promener l’animal de la famille.


Bien sûr, tous les changements ne sont pas pour autant négatifs. Peut-être une promotion au travail conduit à de meilleures conditions économiques. Ou peut-être vous rencontrez quelqu’un qui deviendra votre conjoint, un changement que beaucoup trouveraient bon.


Quoi qu’il en soit, tout peut passer inaperçu dans une routine. Mais, un rythme, s’il est instantané et inattendu, perturbe tout.


Job ne s’attendait certainement pas à la nouvelle saison dans sa vie. La Bible le décrit comme un homme « intègre et droit qui craignait Dieu et s’écartait du mal ». (Job 1:1, BJ). Nous savons aussi qu’il était marié, avait sept fils et trois filles et était très riche (Job 1:2, 3). Quand nous arrivons au milieu du livre, nous le voyons souffrir des pertes importantes, au moins six: ses biens, sa force, ses enfants, sa santé, le soutien de son épouse et l’encouragement de ses amis. Son monde était bouleversé et sa vie de famille dévastée.


Bien que l’histoire de Job soit un cas assez extrême, qui parmi nous n’a pas connu l’inattendu, d’une manière très négative? On peut être en train de jouir très bien quand, soudainement et sans avertissement, tout change complètement au point où nos vies – et la vie de notre famille – peut ne plus jamais être la même.


Cela n’est rien de nouveau. Abel ne s’attendait probablement pas à être assassiné, et Joseph ne s’attendait pas à être vendu comme esclave en Égypte. Dans les deux histoires, les membres de la famille étaient des traitres, et dans les deux histoires, les familles furent grandement touchées par ce qui est arrivé aux autres membres. L’Écriture est pleine d’exemples de personnes dont la vie et la famille ont été considérablement transformées par l’inattendu.


Comment votre foi vous a-t-elle aidé à supporter les épreuves qui ont inopinément interrompu les rythmes de votre vie?



Mardi


(page 9 du guide standard)


3 Avril


Les transitions


Le fait est que les êtres humains sont, le plus souvent, des créatures d’habitude. Et en effet, nous nous habituons à nos voies, et plus nous vieillissons, plus il est difficile de changer nos manières.


En effet, nous ne changeons pas facilement. Combien de femmes ne se sont plaintes au cours des années, « j’ai essayé de changer mon mari, mais... »?


Cependant, Dieu est capable de changer toute chose, pas tellement notre personnalité, mais nos caractères. C’est tout ce dont parle le plan du salut: Dieu fait de nous de nouvelles personnes en Lui.


Quel grand changement s’est produit dans la vie de Saul de Tarse, et comment cela s’est-il produit? Actes 8:1, 3 ; 9:1-22; Gal. 1:15-17.




« Tandis que Saul s’abandonnait ainsi à la puissance convaincante du Saint-Esprit, il découvrit les erreurs de sa vie, et comprit la portée lointaine de la proclamation de la loi divine. Lui qui était jadis un pharisien orgueilleux, persuadé d’être justifié par ses propres œuvres, s’inclinait maintenant devant Dieu avec l’humilité et la simplicité d’un petit enfant, confessant sa propre indignité et reconnaissant les mérites d’un Sauveur crucifié et ressuscité. Il souhaitait ardemment être dans une communion et une harmonie parfaites avec le Père et le Fils. Dans l’intensité de son désir d’être pardonné et agréé de Dieu, il faisait monter de ferventes supplications vers le trône de grâce. Les prières du pharisien repentant n’étaient pas vaines, les pensées et les émotions du plus profond de son cœur étaient transformées par la grâce divine, et ses plus nobles aspirations, en harmonie avec les desseins éternels de Dieu. Le Christ et Sa justice devinrent pour lui plus que le monde entier. » – Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 105.


Même si nos propres histoires de conversion ne sont en aucun cas aussi dramatiques que celle de Saul, nous devrions tous avoir notre histoire, une expérience de la façon dont le Seigneur a œuvré dans notre vie pour nous changer, en faisant de nous le genre de personne que nous devrions être. Oui, le processus peut être long, et parfois, il est facile de se demander s’il est possible pour nous de changer. À des moments comme ceux-ci, deux textes de la Bible sont si importants à méditer et à réclamer pour soi-même.


Lisez Philippiens 1:6 et Romains 8:1. Quelles sont les deux grandes promesses qu’on trouve dans ces textes, et comment s’entremêlent-elles dans l’expérience d’un chrétien?




Mercredi


(page 10 du guide standard)


4 Avril


Les interactions


La Bible est un livre de relations. Dieu nous a créés pour être en relation les uns avec les autres. En effet, très peu d’entre nous vivent dans un isolement total. Pour commencer, aucun d’entre nous ne pouvait même venir à l’existence sans les autres. Même après la naissance, nous avons besoin des autres pour prendre soin de nous, au moins jusqu’à un certain âge où nous pouvons vivre par nous-mêmes. Et même si nous le pouvions, qui en voudrait? La plupart d’entre nous ont besoin et envie de la société et de la compagnie des autres humains. Même si les animaux peuvent nous offrir une certaine compagnie, tels que les chiens, peut-être les animaux de compagnie les plus merveilleux, en fin de compte, les interactions les plus profondes et les plus significatives de la vie proviennent d’autres personnes. Il n’est donc pas étonnant, donc, que la famille et les relations familiales soient si importantes pour notre existence.


Puisque la plupart d’entre nous interagissent avec d’autres, souvent sur une base régulière, ces interactions influencent les changements et les rythmes de nos vies. Cela fonctionne de deux manières: les autres, dans leurs interactions avec nous, influencent notre vie. En retour, nous influençons la vie des autres dans nos interactions avec eux. Et que nous soyons conscients ou non (et plusieurs fois nous ne le sommes pas), ces interactions, dans les deux sens, peuvent être soit en bien soit en mal. Combien il est crucial alors que nous soyons proactifs, à tout moment, afin que notre influence inévitable sur les autres soit toujours pour le bien, en particulier ceux avec qui nous sommes plus proches, qui sont habituellement nos propres membres de famille.


Lisez les textes suivants. Qu’est-ce qu’ils nous disent de faire dans nos interactions avec les autres? Romains 15:7; Éphésiens 4:2, 32; 1 Thess. 3:12; Jacques 5:16.




À bien des égards, le principe est simple. Si nous agissons gentiment et avec compassion envers les autres, nous aurons une influence positive sur eux, même au point où nous pourrons changer leur vie de manière très positive. Tout comme Jésus change la vie des personnes de manière très positive, quel privilège pour nous de faire quelque chose de similaire pour d’autres. Encore une fois, nous devons nous rappeler: notre influence se définit soit en bien soit en mal, même de manière subtile. Que cette influence soit subtile ou non, elle est plus prononcée dans nos familles.


Considérez les deux instructions suivantes de Jésus: Luc 11:34 et Marc 4:24, 25. Qu’est-ce qu’elles nous disent sur l’importance de la façon dont nous interagissons avec les autres?


Jeudi


(page 11 du guide standard)


5 Avril


Réflexion avancée: Imaginez les changements survenus dans la vie des disciples de Christ, quand ils ont passé du temps avec Lui. Ils étaient pour la plupart des gens sans éducation, des gens du commun du peuple, habitués aux enseignements et aux traditions de leur foi juive; mais alors, ils étaient mis au défi par le Rabbi galiléen. Ils ont fait l’expérience de la jalousie (Matthieu 20:20-24) et des conflits (Jean 3:25); ils ont manqué de foi (Marc 9:28, 29), et ils ont même abandonné (Matthieu 26:56) et trahi Jésus (Matthieu 26:69-74). Dans le même temps, ils ont grandi spirituellement au point que les gens reconnurent Pierre comme ayant été avec Jésus (Matthieu 26:73), et même les membres du Sanhédrin « virent l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus ». (Act. 4:13, LSG).


Pensez aussi à l’effet incroyablement positif que nous pourrions avoir dans nos familles si nous vivions de telle sorte que les autres membres de notre famille sachent que nous avons « été avec Jésus », toutes les fois qu’ils nous voient.


Que disent ces paroles d’Ellen White à propos des influences à la maison? « Sous son apparence de simplicité et de monotonie, le foyer peut toujours être un endroit où des paroles gaies sont prononcées et où des actes de bonté sont accomplis, où la courtoisie et l’amour sont des hôtes permanents. » – Le foyer chrétien, pp. 17-18.


Discussion:


Lisez Ecclésiaste 3:1-8. Que disent ces versets, et comment pouvez-vous appliquer ce principe à votre propre vie et à vos expériences?


En classe, discutez des expériences que vous avez vécues et qui ont changé votre vie, et discutez des enseignements et, le cas échéant, des leçons que vous devriez avoir apprises, mais qui vous ont échappé. Qu’avez-vous appris des leçons que vous ne saviez pas? Parlez de comment ces expériences transformatrices ont influencé votre famille. Quelles leçons avez-vous apprises dans ces situations?


Quels sont les aspects de votre vie aujourd’hui qui, n’eût été Christ dans votre vie, auraient été radicalement différents? Qu’est-ce que cela devrait vous dire sur la puissance de Christ pour nous changer?


Vendredi


(page 12 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Journal de la joie du missionnaire


Par Andrew McChesney


L’année était très mauvaise pour Élisa Albertsen, originaire de Palmer, Alaska, qui a quitté une carrière prometteuse de coiffure pour faire du bénévolat dans une école missionnaire dans les Iles Marshall. Après seulement trois mois de l’année scolaire, elle a dû être transportée par avion vers les États-Unis après une dislocation de sa rotule lors d’un jeu de football à l’École Adventiste du Septième Jour d’Ebeye. Après quatre mois aux États-Unis, Élisa était toujours sous traitement, et elle se rappela et se rendit compte qu’elle aurait à rompre sa promesse à ses élèves de revenir avant la fin de l’année scolaire. Ensuite, elle et son ami de longue date se sont séparés. Déçue et découragée, Élisa décida de jeuner 40 jours en s’éloignant de la musique profane, des livres et des films pour se concentrer sur la lecture de la Bible et des écrits d’Ellen G. White, la co-pionnière de l’Église Adventiste. C’est alors qu’elle a commencé à écrire un journal de la joie. « Je voulais compter 1 000 choses que Dieu m’a données » dit-elle. Les entrées de tous les jours dans le journal de la joie commençaient par des choses simples. Élisa écrit qu’elle est reconnaissante pour l’eau potable et la lumière du soleil qui brille à travers la fenêtre. En continuant d’écrire, elle se rappela les paroles de l’apôtre Paul, « Réjouissez-vous toujours » (1 Thessaloniciens 5:16).


Quand elle a découvert des fourmis grouillantes sur les aliments dans le bol de son chien, elle pensa: « c’est tellement frustrant. Je déteste les fourmis! » Puis, elle se souvint du journal de la joie et, en observant fixement les fourmis, elle s’émerveilla de leur persévérance, en voyant leur esprit d’équipe et leur capacité à transporter une charge qui fait plusieurs fois leur taille.


Dans son journal de la joie, elle écrit: « je remercie Dieu pour les fourmis. Grâce à Dieu, nous pouvons accomplir les choses qui sont beaucoup plus grandes que nous. »


Élisa trouvait également la joie dans d’autres circonstances négatives. Quand quelqu’un la critique, elle écrit: « Merci pour cette parole critique parce qu’elle me met sur la bonne voie afin d’améliorer et de me rapprocher de Toi ». Elle a remercié Dieu pour sa rotule disloquée, réalisant que cela la renforce mentalement et physiquement. Élisa a maintenant 21 ans et elle est de retour à Ebeye en tant qu’enseignante du cours primaire. Elle sortit le journal de la joie après avoir attrapé une grippe qui faisait rage dans l’ile. « Quand j’ai perdu ma voix, j’ai dit, ‘que Dieu soit loué car maintenant je peux mieux entendre mes élèves’ », dit-elle.


Une partie de l’offrande du treizième sabbat du deuxième trimestre 2018 a contribué à réparer les salles de classe en ruine à l’École Adventiste du Septième Jour d’Ebeye. Merci pour votre offrande missionnaire.


Partie I: Aperçu


Vivre c’est faire l’expérience d’un changement. Dès le commencement, la création parfaite de Dieu incluait des cycles et des saisons (Genèse 1:14, 2:3). Le cycle édénique hebdomadaire qui aboutit au sabbat du septième jour continua après la chute et apparemment continuera indéfiniment sur la nouvelle terre (Ésaïe 66: 23). Même après le péché, les humains continuent de vivre selon des cycles de toutes sortes: environnemental, biologique, relationnel, familial, émotionnel et même politique (Ecclésiaste 3:1-8). Dieu savait qu’une vie statique serait si banale, au point d’être insupportable; alors, Il ordonna qu’un rythme et un changement fassent partie intégrante de Son ordre créateur.


Les changements peuvent être inattendus ou anticipés, positifs ou négatifs. Ils suscitent en nous une gamme de réponses qui vont de la joie à la tristesse. Cette leçon explore la façon dont les individus sont sensibles aux phases de la vie, surtout dans le contexte des familles.


La vie de Job illustre un changement radical et inattendu. La vie de Joseph tombe dans la même catégorie. Bien que leurs familles respectives aient été considérablement transformées de façon tragique, la fin des histoires de Job et de Joseph a montré qu’il y a un Dieu de rédemption et de restauration derrière toute chose. Des récits tels que ceux-ci nous offrent un espoir dans la providence de Dieu et nous incitent à rester fidèles dans les moments difficiles.


Nos relations et les types spécifiques d’interactions qu’elles engendrent jouent également un rôle clé dans notre vie. Considérons l’influence incommensurable que les parents ont sur les enfants. Le cours de notre vie est souvent défini, soit pour le meilleur soit pour le pire, par ces premières relations familiales. Si notre vie familiale dans l’enfance avait été moins que l’idéal, des nouvelles relations saines peuvent aider à oublier les influences négatives excessives du passé. La rencontre de Jésus dans la vie peut révolutionner une vie au point où un individu est appelé une « nouvelle création » (2 Cor. 5:17, LSG).


De toute cette réflexion, une loi d’influences émerge et stipule que toutes les interactions que nous avons avec les autres peuvent être pour le meilleur ou pour le pire. Cette prise de conscience devrait nous amener à un certain degré de retenu avant d’interagir impulsivement ou de façon désinvolte, avec la famille, les amis ou les inconnus. Nous faisons une différence dans leur vie, que nous soyons conscients ou pas.


Partie II: Commentaire


Illustration


En étant entouré de jeunes enfants, on s’aperçoit rapidement de la difficulté à communiquer dans des intervalles de temps. Ma femme et moi fîmes face à ce défi en élevant nos trois filles. Comment répondez-vous à des questions telles que « combien de temps me reste-t-il pour fêter mon prochain anniversaire? » ou « Quand pouvons-nous retourner au parc? » quand vous ne maitrisez pas bien les intervalles de temps? Je répondais à ma benjamine: « Nous reviendrons dans une semaine », et elle disait: « combien de temps cela fait? » Nous avons vite découvert que « les sabbats » étaient la réponse à notre dilemme.


Les sabbats cycliques dans notre maison étaient occupés par une cérémonie de bougies au crépuscule du sabbat, l’école du sabbat, une église, un partage de repas entre amis. Cela créa une référence temporelle vécue et inoubliable pour nos enfants, afin que nous répondions aux questions de temps en unités de sabbat (par exemple, « nous serons chez la grand-mère dans trois sabbats »). Cela fonctionnait à merveille. De plus, j’étais agréablement surpris que notre « astuce » familial du sabbat correspondait bien au sens de ce mot en grec biblique.


Un fait qui échappe généralement aux gens est que le mot grec sabbaton dans le Nouveau Testament ne renvoie pas qu’au sabbat du septième jour; il peut également désigner une semaine (Matthieu 28: 1, Luc 18:12). En fait, il n’y a aucun mot grec pour « semaine » dans le Nouveau Testament autre que sabbaton.


J’avoue que j’étais plutôt heureux que notre remplacement familial du « sabbat » pour signifier « semaine » soit biblique!


Le sabbat hebdomadaire de Dieu s’avéra être la première horloge de nos enfants. Le sabbat est plus qu’un autre jour qui apparait à chaque semaine. C’est un point de référence spirituel dans le temps permettant d’ajuster le reste de notre vie.


Comme un détail important, il y a au moins une traduction de la Bible anglaise (A. E. Knoch’s Concordant Version) et quelques ministères chrétiens, qui ne reconnaissent pas sabbaton comme se rapportant également à la semaine. Cette pratique peut paraitre sans conséquence au début, mais elle mène à un argument textuel pour appeler « dimanche » un « sabbat ». Conformément à cette ligne de pensée, Matthieu 28: 1, par conséquent, utilise l’expression « un des sabbats » (Matt 28:1 A. E. Knoch’s Concordant Version). Ainsi, le premier jour de la semaine, dimanche, est appelé dans cette version un sabbat. Toutefois, le contexte permet de déterminer s’il s’agit de « sabbat » en tant que jour ou de « semaine ». Heureusement, pratiquement toutes les autres traductions reconnaissent et restituent correctement sabbaton comme fin de « semaine » dans Matthieu 28, (voir « Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine », Mat 28:1, LSG).


Pour ceux qui sont enclins grammaticalement, l’expression en question, dans Matthieu 28, se lit littéralement mian (premier) sabbatōn. Mais il n’y a aucun accord du genre entre mian, qui est féminin, et sabbatōn, qui est neutre; par conséquent, « premier » ne qualifie pas sabbatōn, mais au contraire, il qualifie le substantif féminin hemera (jour). Cette construction syntaxique est similaire à notre adage, « Je vous verrai le quatre » Le mot « jour » est sous-entendu (je vous verrai le quatrième jour du mois de…) Par conséquent, « le premier jour de la semaine » est clairement la traduction exacte, par opposition au dilemme et à l’agrammaticalité de « le premier jour des sabbats ».


Aperçu théologique


Il a été observé que la manière dont le cycle sabbatique a débuté initialement illustre un principe clé intéressant de l’évangile et du caractère de Dieu. Habituellement, nous pensons au sabbat comme le point final d’une semaine bien chargée et, ainsi, renforçons un cycle de repos de travail dans notre propre pensée. Le commandement du sabbat est donné comme tel (Exode 20:9, 10). Cependant, du point de vue édénique, le cycle est inversé. Il est vrai que Dieu a travaillé toute la semaine et puis s’est reposé, mais l’humanité n’a été créée qu’au sixième jour (Genèse 1:27, 31). Pratiquement, dans les heures qui ont suivi leur création, Adam et Ève entrèrent dans le sabbat. Leur pleine première journée était un repos de sabbat. Pour eux, le sabbat était difficilement un repos d’une longue semaine de travail ardu. Leur travail ne commença qu’après qu’ils se soient reposés, et par conséquent, un cycle de repos de travail est donc une représentation plus nuancée du cycle sabbatique. Dieu a travaillé au cours de la semaine de la création et les humains se sont reposés de Ses œuvres... et par la suite, ils ont vaqué à leurs propres occupations (Gén. 2:15).


Les parallèles théologiques sont clairs. Dieu a accompli Ses œuvres du salut à travers la vie salvatrice, la mort et la résurrection de Christ; nous nous reposons de toutes nos propres « œuvres » en l’honneur des accomplissements salvateurs de Christ (Hébreux 4:9-11). Une fois que ce repos salvateur est pleinement expérimenté et embrassé, nos propres œuvres d’amour et d’obéissance gracieuse peuvent suivre. Le Créateur était sage en tissant une analogie du plan du salut dans le tissu du temps à travers un sabbat hebdomadaire.


Réflexion:


La leçon fait ressortir deux grands thèmes intitulés « L’inattendu » et « les interactions. » Un débat fructueux pour la classe peut s’articuler ainsi: quelles « interactions » dans la famille de Joseph créent un environnement dans lequel le comportement de ses frères n’est pas si « inattendu »? La notion de favoritisme parental apparait comme un problème générationnel, ou un cycle, chez les patriarches – on avait notamment des conséquences familiales dévastatrices. « Israël aimait Joseph ». Nous aurions souhaité que le texte se termine là, mais malheureusement il continue, « plus que tous ses autres fils » (Genèse 37: 3). Nous aurions souhaité que les frères ignorent le favoritisme de leur père, mais ce ne fut pas le cas: « Ses frères virent que leur père l’aimait [Joseph] plus qu’eux tous, et il le prirent en haine. » (Genèse 37: 4). Jacob fut probablement influencé par le favoritisme qu’il reçut de sa mère et qu’il vit chez son père vis-à-vis d’Ésaü (Genèse 25:28).


Toutes les douleurs, la jalousie et la culpabilité créées par ces dynamiques dysfonctionnelles de cette famille se positionnent comme un reproche continuel au favoritisme familial. Si Jacob avait pu identifier et rompre avec la partialité affichée dans sa propre éducation, il aurait peut-être pu épargner sa propre famille d’une telle tragédie. Dieu est à l’opposé, le Père par excellence chez qui « il n’y a pas de favoritisme » (Rom. 2:11, S21). Même si la famille de Jacob était un gâchis à bien des égards, ce même Dieu, le Père, a pu en faire une des histoires les plus durables et les plus miraculeuses du triomphe. Il y a encore de l’espoir pour nous et pour nos familles.


Partie III: Application


Il est facile de penser que la façon dont les choses sont maintenant, c’est ainsi qu’elles seront dans l’avenir. Job et Joseph se réveillèrent le matin fatal juste comme ils le faisaient tous les autres jours. Mais tout a changé en un instant, comme cela pourrait être le cas avec nous. Être préparé peut déterminer si les changements de la vie fonctionnent pour notre bien et notre maturité spirituelle ou s’ils nous écrasent et nous jettent dans un effondrement spirituel. Alors, demandez à votre classe de l’école du sabbat ce que nous pouvons faire aujourd’hui pour réagir d’une manière pieuse au changement inévitable. Voici quelques idées liées à la leçon:


  1. Entrer dans le rythme. Cette expression est utilisée quand quelque chose devient si familière et si régulière au point que nous la faisons sans y penser. Job priait au moment où sa vie fut changée à jamais. Sans doute, Joseph fit de même. Les rythmes de la vie peuvent devenir gérables quand nous avons déjà adopté un rythme de prière avec Dieu.

  1. Le renouvèlement du sabbat n’est jamais très loin. Tout comme la prière ne peut être affectée par des forces externes (vous pouvez prier dans une prison), le sabbat ne vous sera jamais enlevé. Le sabbat est sécurisé derrière les barreaux infranchissables du temps. Vous pouvez être sûr d’un rendez-vous de repos avec Jésus chaque jour de sabbat, peu importe ce que fait le monde autour de vous; autrement dit, vous pouvez avoir cette assurance si vous avez pris l’habitude de passer le sabbat avec Jésus maintenant.

  1. Soyez le personnage transitoire que Jacob n’a pas été. Nous prenons souvent le bagage familial, que nous avons reçu de nos parents, et involontairement, nous le passons directement à nos propres enfants. Au contraire, avec la sagesse de Dieu et Sa puissance transformatrice, nous pouvons être ce que les thérapeutes de la famille appellent un personnage transitoire, « celui qui, en une seule génération, change le cours d’une lignée entière. Ce sont des individus qui grandissent dans un environnement abusif et émotionnellement destructeur, et qui, en quelque sorte, trouvent des moyens de métaboliser le poison et de ne pas le transmettre à leurs enfants. » – (traduit de Randal D. Day, Introduction to Family Processes, New York: Routledge Taylor and Francis Group, 2010, p. 116).

  1. Apprenez vos histoires de la Bible. Cela peut sembler simpliste, mais il est encore plus facile de penser que notre vie soit plus facile à gérer que la vie des patriarches, des prophètes et des disciples (et la vie de Jésus aussi). Plus nous passons du temps dans la Bible, plus notre point de vue changera et moins nous penserons à des « choses étranges » qui nous arrivent durant les périodes de changement difficile (1 Pierre. 4:12).

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* 6-12 Avril


Les choix que nous faisons


Sabbat après-midi


Lecture de la semaine: Éphésiens 1:1-4; Matthieu 22:35-37; Matthieu 7:24, 25; Prov. 18:24; 1 Corinthiens 15:33; Eccles. 2:1-11.


Verset à mémoriser: « S’il ne vous parait pas bon de servir Yahvé, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, soit les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, soit les dieux des Amorites dont vous habitez maintenant le pays. Quant à moi et ma famille, nous servirons Yahvé. » (Jos. 24:15, BJ).


Aviez-vous remarqué que cette vie est pleine de choix? En fait, on pourrait faire valoir qu’à bien des égards, ce que nous faisons tous les jours, dès l’instant où nous nous réveillons jusqu’à ce que nous allions au lit, n’est que des choix. Nous faisons tellement de choix que souvent nous n’y pensons même pas. Nous choisissons simplement.


Certains choix sont simples et deviennent même une routine, tandis que d’autres changent la vie et ont des conséquences éternelles, non seulement pour nous, mais aussi pour nos familles.


Par conséquent, il est crucial que nous pensions à nos choix, surtout les plus grands, ceux qui peuvent avoir un impact sur nous et nos familles pour le reste, non seulement de notre propre vie, mais de la vie des membres de notre famille.


Combien d’entre nous, jusqu’à ce jour, regrettent les choix qu’ils ont faits? Combien, à ce jour, vivent avec l’épave des mauvais choix faits il y a longtemps? Heureusement, il y a le pardon. Il y a la rédemption et il y a la guérison, même pour la pire des décisions.


Cette semaine, nous examinerons la question des choix que nous faisons, comment nous devrions les faire, et quel impact ces choix peuvent avoir sur nous-mêmes et nos familles.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 13 Avril.



Leçon


2


(page 14 du guide standard)


7 Avril


Libre arbitre, libre choix


Certains chrétiens croient que Dieu choisit, avant même qu’une personne naisse, si oui ou non cette personne sera sauvée. Autrement dit, ceux qui seront perdus éternellement à la fin des temps le seront parce que Dieu, dans Sa sagesse (affirme cette théologie) a fait ce choix pour ces personnes d’être perdues. Ce qui signifie, alors, que quel que soit son choix, cette personne sera condamnée.


Heureusement, en tant qu’Adventistes du septième jour, nous rejetons cette théologie. Au contraire, nous croyons que Dieu a choisi que nous tous nous soyons sauvés, et que même avant le commencement du monde, nous étions choisis en Lui pour avoir la vie éternelle.


Lisez Éphésiens 1:1-4; Tite 1:1, 2; et 2 Timothée 1:8, 9. Que nous disent ces versets sur le fait d’être choisi par Dieu et quand avons-nous été choisis?





Malgré cette bonne nouvelle, certaines personnes seront perdues (Matt. 25.41), et cela parce que, bien que Dieu nous ait choisis tous, Il a donné aux humains un don très sacré, et c’est le libre arbitre, le libre choix.


Qu’enseigne Matthieu 22:35-37 sur le libre-arbitre ?





Le Seigneur ne nous force pas à L’aimer. L’amour, pour être vrai, doit être donné librement. À bien des égards, on pourrait affirmer que la Bible est l’histoire de Dieu tendant la main à l’homme perdu et recherchant à gagner sans contrainte son cœur à Lui-même. Cette réalité peut être observée dans la vie et le ministère de Jésus, à travers la manière dont les gens ont usé de leur libre arbitre pour réagir à Son égard. Certains furent attirés par Lui; mais d’autres voulaient Le mettre à mort.


Oui, Dieu nous a choisis pour le salut, mais, en fin de compte, nous devons faire le choix d’accepter ce salut. Il est incontestable que de tous les choix que nous devons faire, le choix de servir le Seigneur est de loin le plus important pour nous et pour ceux qui sont influencés (par exemple, notre famille immédiate) par notre vie et les choix que nous faisons.


Dimanche


(page 15 du guide standard)


8 Avril


Faire les bons choix


Nous savons tous très bien l’importance des choix que nous faisons. Et nous savons tous aussi combien ces choix nuisent à notre vie et à celle des autres. La question est, comment pouvons-nous faire de bons choix?



Les versets suivants nous donnent quelques mesures générales qui peuvent nous aider dans notre quête de bonnes décisions. Quelles sont ces mesures?


  1. 1 Thess. 5:17, Jacques 1:5


  1. Ésaïe 1:19, Matthieu 7:24, 25


  1. Psaume 119.105, 2 Tim. 3:16


  1. Prov. 3:5, 6; Es. 58:11


  1. Prov. 15:22, 24:6


Pour chaque décision importante que nous prenons, combien il est crucial que nous allions au Seigneur dans la prière, et que nous nous assurions que notre choix ne nous mènera pas à violer la loi de Dieu en général, ou même des principes dans Sa parole. Combien il est crucial que nous ayons confiance en Dieu, que nous Lui confions nos choix; autrement dit, nous devons prier que les choix que nous faisons Le glorifient, et nous devons être prêts à abandonner nos propres désirs, s’ils vont à l’encontre de Son plan pour nos vies. Plusieurs fois aussi, les conseillers sages peuvent être d’une grande aide quand nous cherchons à faire des choix. En fin de compte, nous pouvons avoir une grande assurance, sachant que Dieu aime et ne veut que ce qui est mieux pour nous, et que si nous Lui confions notre vie par la foi et dans l’humilité, nous pouvons par la foi faire nos choix avec confiance.


Comment faites-vous les grands choix dans votre vie? Quelles étapes spirituelles pensez-vous suivre pour arriver à ces choix?




Lundi


(page 16 du guide standard)


9 Avril


Choisir les amis


Un des choix les plus importants que nous ferons est celui de notre ami. La plupart du temps nous ne planifions pas les amis; souvent des amitiés se développent tout simplement et naturellement quand nous passons du temps avec des gens qui apprécient et partagent certaines choses que nous faisons.


Quels principes dans le choix des amis trouvons-nous dans les versets suivants? Prov. 12:26 ; 17:17; 18:24 ; 22:24, 25.




Proverbes 18:24 dit que si nous voulons avoir des amis, nous devons être amicaux. Parfois les gens se retrouvent seuls, mais c’est leur attitude morose et négative qui éloigne les autres. « Même les meilleurs d’entre nous ont ces traits déplaisants; et dans le choix des amis, nous devrions opter pour ceux qui ne nous abandonneront pas lorsqu’ils apprendront que nous ne sommes pas parfaits. La patience mutuelle s’impose. Nous devons aimer et nous respecter mutuellement malgré les défauts et les imperfections que nous ne pouvons pas nous empêcher de voir; car c’est cela l’Esprit de Christ. L’humilité et la retenue doivent être cultivées pour avoir une tendresse patiente envers les fautes d’autrui. Cela étouffera tout égoïsme restrictif et nous donnera un grand cœur tendre et généreux » – (traduit d’Ellen G. White, Pastoral Ministry, p. 95).


L’une des histoires les plus célèbres d’amitié est celle entre David et Jonathan. Si le premier roi d’Israël, Saül, le père de Jonathan, était fidèle et obéissant, son royaume aurait pu durer plusieurs générations, et Jonathan aurait pu être le successeur de son trône. Quand Saül s’est montré indigne de son appel, Dieu a choisi David comme le nouveau roi d’Israël, disqualifiant ainsi Jonathan de ce qui aurait dû lui être légitime. Nous avons ici un exemple de comment les mauvais choix d’un membre de la famille (Saül) ont affecté un autre membre de la famille (Jonathan).


Mais Jonathan n’était pas en colère ou jaloux de David. Au contraire, il a choisi d’aider David en le protégeant de la colère de son propre père, Saül. « L’âme de Jonathan fut attachée à l’âme de David, et Jonathan l’aima comme son âme » (1 Sam. 18:1, NEG). Un puissant exemple de la véritable amitié.


« Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. » (1 Cor. 15:33, NEG). Quelle a été votre expérience avec des amis, même ceux qui vous avaient promis le bien, mais qui ont fini par vous nuire? Combien les mauvais choix en amitiés peuvent blesser les relations familiales?




Mardi


(page 17 du guide standard)


10 Avril


Le choix d’un partenaire de vie


S’il est vrai que vous devez choisir vos amis avec soin, vous devez être encore plus prudents dans le choix de votre futur conjoint. Adam était très chanceux que Dieu ait conçu sa compagne de vie de Ses propres mains et de Sa propre volonté. Le choix d’Adam était facile, car Ève était non seulement la seule femme, mais aussi, la femme parfaite. La plupart d’entre nous faisons face aux choix difficiles, car personne d’entre nous n’est parfait, et en plus, il y a plus d’une option à choisir.


Puisque cette décision est si importante, Dieu ne nous a pas laissés sans orientation dans ce domaine de notre vie. En plus de toutes les étapes importantes que nous avons vues dans la leçon de lundi, il y a quelques étapes plus précises à suivre dans l’ensemble de la question du mariage (nous nous pencherons sur la question du mariage avec plus de soin dans la leçon 6). En effet, à part le choix de servir le Seigneur, la question du conjoint sera presque toujours le choix le plus lourd de conséquences que les gens font dans la vie.


Quels conseils très généraux se trouvent dans les textes suivants et qui puissent et devraient s’appliquer à une personne à la recherche d’un bon partenaire pour le mariage? Ps. 37: 27, 119:97, 1 Corinthiens 15:33, Jacques 1:23-25.




Sans même commencer à chercher la bonne personne pour se marier, soyez vous-même la bonne personne. « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes » (Matt 7:12, NEG). Quelqu’un peut trouver un conjoint potentiel qui a toutes les qualités qu’il/elle voudrait, mais si celui/celle qui veut ces bonnes qualités chez l’autre ne les possède pas en lui/elle-même, des problèmes surgiront.


Ceci n’est pas nouveau et on le voit généralement, non seulement dans le mariage, mais aussi dans la vie en général. Paul passe beaucoup de temps dans l’introduction du livre des Romains pour parler à ceux qui condamnent les autres pour avoir fait ce dont ceux-là qui condamnent sont également coupables. Ou, comme Jésus l’a dit: « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil? » (Matt. 7:3, NEG).


Combien de fois avez-vous souhaité voir des qualités chez d’autres (votre conjoint, peut-être), et que vous-même n’avez pas? Pensez-y.





Mercredi


(page 18 du guide standard)


11 Avril


Choisir une carrière


À un certain moment, nous devons faire le choix quant au domaine dans lequel nous voulons faire carrière. Si vous n’avez pas une entreprise personnelle, ou si vous ne travaillez pas à temps plein à la maison en prenant soin de la maison et de la famille (la plus noble de toutes les professions), vous aurez à choisir une carrière.


Bien sûr, nous vivons tous dans certaines circonstances qui peuvent, dans une large mesure, limiter nos choix en matière de carrière. Mais partout où nous vivons, nous pouvons faire des choix au sujet de notre profession qui, surtout dans le contexte de notre salut en Jésus Christ, peut constituer une bénédiction supplémentaire pour notre vie. Bref, quoi que nous fassions, nous pouvons et devons le faire pour la gloire de Dieu.


Quelle erreur Salomon a-t-il commise, et comment pouvons-nous veiller à ne pas faire quelque chose de semblable? Eccl. 2:1-11.




Il n’est pas nécessaire d’être riche pour se laisser prendre dans le même piège que Salomon. « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments » (1 Tim. 6:10, NEG). On peut être pauvre et aimer l’argent tout comme quelqu’un qui est riche.


Il est vrai que nous avons besoin de l’argent pour vivre, mais peu importe ce que nous faisons ou comment nous le faisons, nous devons éviter de faire de la poursuite de la richesse une idole. Beaucoup de familles ont souffert à cause d’un père qui, obsédé par l’argent, négligeait la famille pour lutter dans l’espoir de s’enrichir. Combien d’enfants, ou de conjoints, auraient préféré un mode de vie plus modeste à une relation très pauvre avec leur père? Dans la plupart des cas, les gens ont préféré le premier au second.


Depuis la création, Dieu a prévu que le travail fasse partie de la vie (Gen. 2:15). Le danger survient lorsque nous mettons notre travail au centre de notre vie, ou il devient un moyen d’acquérir uniquement des richesses pour nous-mêmes. C’est l’erreur que Salomon a commise. Il était à la recherche d’un sens à ces projets, et même si beaucoup lui apportaient un degré de satisfaction, à la fin il a compris qu’ils étaient vides de sens.


Quelqu’un a dit un jour: « combien de gens, à la fin de leur vie, auraient souhaité avoir passé plus de temps au bureau et moins de temps avec leur famille? » Quel est le message important dans cette question?





Jeudi


(page 19 du guide standard)


12 Avril


Réflexion avancée: Tout au long de l’Écriture, nous sommes confrontés à la réalité du libre arbitre humain. Même Adam et Ève dans leur nature parfaite (Genèse 3) avaient le libre arbitre, et ils ont malheureusement fait le mauvais choix. Si des êtres parfaits ont pu abuser du libre arbitre, combien à plus forte raison des êtres déchus comme nous, peuvent avoir tendance à faire de mauvais choix?


Et nous devons nous rappeler que le libre arbitre est libre à juste titre, parce que, quelle que soit la pression sur nous, à la fois interne et externe, nous ne devons pas choisir ce qui est faux. Nous pouvons, grâce à la puissance de Dieu en nous, faire de bons choix avec le libre arbitre que Dieu nous a donné. Ainsi, il est important d’évaluer soigneusement nos décisions, et surtout, nous devons réfléchir sur la façon dont ces décisions peuvent avoir des conséquences sur notre famille tout entière. Le choix du libre arbitre de Caïn de tuer son frère a eu de lourdes conséquences sur sa famille. La décision des frères de Joseph de le vendre comme esclave a ruiné la vie de leur père. « Jacob la reconnut, et dit: c’est la tunique de mon fils! Une bête féroce l’a dévoré! Joseph a été mis en pièces! Et il déchira ses vêtements, il mit un sac sur ses reins, et il porta longtemps le deuil de son fils. Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait: C’est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts! Et il pleurait son fils. » (Gen. 37:33-35, NEG).


Tout au long de la Bible, tout comme dans la vie, nous pouvons trouver des exemples sur comment les libres choix des membres de la famille, en bien ou en mal, ont eu un impact sur les autres, tels que le choix de Koré, Dathan et Abiram (Nombres 16:1-32; Voir aussi Daniel 6:23, 24; 18:19).


Discussion:


Quels sont les choix que vous avez faits aujourd’hui? Qu’est-ce que ces choix vous disent sur vous-même et votre relation avec Dieu et avec les autres? De ces choix que vous avez faits, quels sont ceux que vous souhaiteriez avoir faits différemment?


Quels personnages bibliques ont fait de mauvais choix, et que pouvons-nous apprendre de leurs erreurs? Comment leurs mauvais choix a eu un impact négatif sur leurs familles?


Sans aucun doute: nous avons tous des regrets au sujet des mauvais choix que nous aurions faits. Pourquoi, au moment de ces regrets, l’évangile est-il une bonne nouvelle? Quelles promesses bibliques avez-vous une fois proclamées en temps de détresse et de culpabilité pour avoir fait un mauvais choix?


Si quelqu’un venait à vous pour demander des conseils sur le mariage, quels conseils lui donneriez-vous et pourquoi? Quels principes pouvez-vous trouver dans la parole de Dieu pour aider la personne à prendre cette décision importante avec confiance?


Vendredi


(page 20 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Bombes d’esquives brésiliennes


Par Carolyn Azo


Préoccupé par les nouvelles des personnes mourant de faim en Afrique, Marcelo Dornelles abandonna une vie confortable au Brésil pour fournir le soulagement d’ADRA dans les pays déchirés par la guerre tels que l’Irak, l’Angola et le Mozambique. Bien qu’âgé de 48 ans seulement, Marcelo a les cheveux blancs et un visage bien garni qui témoigne des années d’action humanitaire inlassable au milieu des attentats à la bombe, du soleil ardent, du froid intense et de la pluie. Il ne change rien à sa vocation.


« J’étais très insatisfait en 1990, même si j’avais une vie confortable », dit Marcelo dans une interview dans la ville irakienne d’Erbil, où il a travaillé comme directeur d’ADRA au Kurdistan. « Je ressentis un désir d’aider en voyant des images à la télévision, des gens mourant de faim en Éthiopie et en Somalie, où il y avait une guerre à l’époque. Je savais que Dieu m’appelait. »


Sa première mission était d’aider l’Agence de Développent et de Secours Adventiste (ADRA) à établir des programmes alimentaires pour les personnes déplacées par le conflit et la sècheresse dans les 100 villages au Mozambique. Le pays avait été plongé dans une guerre civile depuis 1977, et un accord de paix était signé seulement en 1992. « Quand je suis arrivé, je me suis rendu compte que la situation était plus compliquée que je le pensais » dit Marcelo. « Mais je ne pouvais pas reculer. J’avais besoin de beaucoup d’aide. »


Il travailla au Mozambique pendant huit mois, et il dit que son désir d’aider d’autres personnes ne faisait que se renforcer. Mais une urgence médicale à propos de sa mère l’incita à écourter son travail et à retourner au Brésil pour prendre soin d’elle.


Sa prochaine affectation en Angola l’amène dans un pays en pleine guerre civile depuis 27 ans. Ses premières années étaient horribles au point qu’il a vu des gens désespérés, mangeant des chaussures et des chiens morts. Au cours d’une offensive militaire en 1993, il a sauvé 20 enfants de la famine et des explosions pour les mettre à l’abri à son domicile dans la capitale de la province de Malanje, au nord de l’Angola. « Ce que j’ai vu dans les rues était terrible, des dizaines d’enfants qui n’étaient que peau et os mouraient de faim », dit-il. « Je ne pouvais pas supporter cette misère. Alors, j’ai rassemblé les enfants que je rencontrais, et les ai amenés chez moi pour les nourrir. »


Il a également travaillé avec ADRA pour placer plus de 200 enfants orphelins dans des familles adventistes à Malanje.


En 2016, Marcelo s’est rendu en Irak pour aider les personnes déplacées. « C’est un homme au gros cœur », dit Liander Reis, un Brésilien qui travaille comme directeur financier d’ADRA au Kurdistan.


Partie I: Aperçu


Les choix sont une partie de nos vies au point qu’ils échappent souvent à notre attention directe. C’est pourquoi, nous faisons souvent des mauvais choix qui aboutissent aux mauvaises conséquences. Pourtant, ces mêmes choix sont répétés à maintes reprises. Cette leçon revient brièvement sur la nature du choix et analyse la manière dont les choix importants de nos vies peuvent être faits dans la piété.


Quand nous parlons de « choix », nous nous référons généralement au libre arbitre. L’unique et le plus grand don créateur que Dieu nous ait jamais accordé fut de faire de nous des agents moraux libres. Sans ce don, tous les autres dons ne pouvaient pas être librement appréciés. Sans cela, aussi, toutes nos réponses d’amour et d’adoration à Dieu seraient exemptes d’authenticité. La véritable liberté fait de l’amour une réelle possibilité. Mais cette liberté n’est pas exempte de la possibilité d’opter pour le mal. Comme nous le savons tous, cette possibilité s’est concrétisée, à plusieurs reprises, depuis la chute.


Mais bien que le mal ait englouti métaphoriquement cette planète dans l’obscurité, Dieu nous a préservé et nous a donné des sources de lumière afin de nous aider à trouver notre chemin. Souvent, nous essayons de transférer la responsabilité des problèmes et de la douleur dans nos vies à Dieu. Dans de nombreux cas, toutefois, un examen honnête montre que nous avons souvent ignoré les ressources de Dieu en sagesse qui auraient pu empêcher ce genre de problème. Notre Dieu est un Dieu de révélation (et de patience). Il communique avec nous par l’entremise de la nature (Psaume 19:1-3, Rom. 1:20), la prière (Matthieu 21:22, Jacques 1:5), de l’Écriture (Psaume 119:105, 2 Timothée 3:16), des conseillers pieux (Prov. 11:14, 15:22) et, plus glorieusement, à travers la vie et les paroles de Jésus (Hébreux 1:2, 3). Ce sont nos lumières dans le monde. Nous ne devrions pas faire des choix importants sans les consulter - surtout dans les secteurs que cette leçon met en évidence: (1) le choix des amis, (2) le choix d’un partenaire pour la vie et (3) le choix d’une profession dans la vie.


Partie II: Commentaire


Une motivation pour une éthique chrétienne


Nous sommes qui nous sommes en raison de nos choix. Nous sommes là où nous sommes en raison de nos choix. Certes, les choix des autres affectent notre vie, parce que nous vivons en interdépendance les uns avec les autres; mais comment nous répondons à ces choix constitue notre responsabilité. Cette perspective nous tient responsable de notre situation actuelle, alors que dans le même temps elle nous amène à reconnaitre que certains évènements de la vie échappent à notre contrôle. Les ramifications de nos choix dans la vie sont capitales. Ainsi, on peut supposer que tout le monde a investi des efforts considérables dans la réflexion sur la nature des choix moraux et ensuite, par conséquent a intentionnellement adopté le cadre éthique le plus raisonnable. Mais malheureusement, la personne moyenne passe plus de temps à rechercher quel ordinateur acheter au lieu de quel système éthique respecter.


Le confort, les tendances culturelles, la pression des pairs, les émotions, les habitudes et les préférences simples sont des guides peu fiables pour les choix qui mènent à la vie que Dieu a prévue pour nous. Reposer nos décisions sur ces fondements peu fiables est une folie. Nous sommes chacun interpelé, que nous soyons chrétiens ou pas, de nous demander: quelles seront les bases de ma prise de décision?


Les bases de l’éthique chrétienne


Le fondement de la morale chrétienne, c’est que nous avons été faits à l’image de Dieu (Gen. 1:27). Toutes nos décisions devraient être faites en référence à cette réalité. Plus la connaissance du caractère de Dieu est grande, plus notre horizon éthique devient élargie, et plus glorieuse sera notre destinée (2 Cor. 3:18). Alors, comment l’image de Dieu peut-elle être préservée et restaurée sur la base d’un choix?


En réponse à cette question, étudiez l’histoire apocryphe suivante. Un homme une fois s’enquiert auprès de Michelange au sujet de sa statue de David. L’homme demanda: « comment avez-vous créé un tel chef-d’œuvre à partir d’un dur morceau de marbre ? » Michelange répondit: « J’ai simplement ébréché tout ce qui ne ressemblait pas à David. » Nous pouvons prendre des décisions de faire seulement ce qui ressemble à Jésus et un objectif d’ébrécher de nos vies, tout ce qui ne Lui ressemble pas. Être conscients de notre appel à être des porteurs de l’image de Dieu est essentiel dans l’objectif de l’éthique chrétienne. Mais nous avons besoin de plus d’aide et d’orientation que de simplement nous demander, « que ferait Jésus ? »


La Source de l’éthique chrétienne


Les enseignements de la Bible fournissent les bases pour une éthique chrétienne. L’érudit de l’éthique adventiste, feu Miroslav Kiš, nous fournit trois objectifs qui nous aident à trouver la sagesse éthique de l’Écriture. (voir Miroslav Kiš, “Biblical Narratives and Christian Decision,” Journal of the Adventist Theological Society 9/1, 2 [1998]: 24–31). Ces trois objectifs sont: (1) les principes, (2) les règles d’action et (3) les modèles normatifs. Parce que ces objectifs sont relativement simples et ne sont que trois, écrivez-les sur un tableau blanc, si possible, et encouragez votre classe à les mémoriser.


Les principes: Ils sont ancrés dans nos notions fondamentales de la vérité morale. Ils sont généraux et immuables, mais ils ont besoin de la lumière des Saintes Écritures. Les dix commandements, les Psaumes, l’Ecclésiaste, les Proverbes, les Évangiles (surtout le Sermon sur la montagne), et les Épitres sont généralement considérés comme des sources de principes moraux qui suffisent à couvrir des situations de la vie. Ne pas commettre l’adultère et traiter les autres de la façon dont vous souhaitez être traités sont des exemples de ces principes intemporels (Exode 20:14, Matthieu 7:12).


Les règles d’action: Ce sont des règles spécifiques qui découlent des principes plus larges et sont liées à des situations concrètes. L’ordre de Dieu à Gédéon de détruire l’autel de Baal et d’ériger un autel à l’Éternel (Juges 6:25, 26), l’ordre de Jésus au jeune homme riche de vendre tous ses biens (Matthieu 19:21) et Son ordre à Pierre de remettre son épée à sa place (Matthieu 26 : 52) ne sont pas des ordres spécifiquement pour nous aujourd’hui. Mais cela ne signifie pas qu’ils sont sans importance. Quand nous réfléchissons aux questions relatives à l’adoration, à l’idolâtrie, aux finances, aux priorités et à la violence, ces ordres doivent être cités afin de mieux connaitre la volonté de Dieu dans des situations particulières que nous pouvons rencontrer.


Les modèles normatifs: Les histoires de la Bible servent également de normes morales. Paul explique que « ces choses [les récits historiques de l’histoire d’Israël]... ont été écrites pour notre instruction » (1 Corinthiens 10:11, LSG). Ces histoires sont normatives, car elles nous servent d’avertissements afin « que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu » (1 Corinthiens 10:6, LSG). En outre, ils sont des modèles car ils sont destinés à être imités. Ces modèles offrent parfois des avantages que les principes et les règles d’action n’offrent pas. Ils nous aident à nous identifier avec les personnages qui ont fait face aux luttes et aux tentations quand les principes moraux de Dieu étaient en jeu. Dans les récits, les conséquences de suivre ou de se rebeller contre les normes morales sont mises en évidence, et les relations de cause à effet sont exposées. Kiš fait une remarque sur les bienfaits de lire les récits bibliques comme des modèles normatifs: « nous pouvons apprendre des leçons sans toutefois expérimenter le péché. Les modèles normatifs nous aident à apprendre par mandataire » (traduit de “Biblical Narratives and Christian 7 Decision” Page 29).


Les modèles normatifs de la Bible peuvent également être utiles lorsque deux principes bibliques entrent en conflit dans une situation donnée. Une histoire de la Bible fournira souvent la solution au conflit. En outre, le principe moral peut être clair parfois, mais il y a encore plusieurs phases spécifiques d’action (règles d’action) qui semblent s’appliquer. Lequel choisir? Souvent, les modèles normatifs, comme le note Kiš, peuvent [servir à faire pencher la balance]– (Page 30).


Certains membres de votre classe peuvent considérer cette brève amorce sur l’éthique chrétienne comme trop ciblée sur le comportement, au mieux, et trop légaliste, au pire. Où est l’œuvre de l’Esprit Saint dans la vie? Où est le salut par la grâce? Ceux-ci et d’autres aspects du salut sont tous supposés être pris en considération face aux défis éthiques. Il peut être bon de mettre fin à la discussion avec le rappel que des choix scénarisent notre avenir. Il n’est pas étonnant, donc, qu’un Dieu d’amour commande et renforce les principes de conduite morale (éthique) (Heb. 12:5-8, 3:19) pour s’assurer que nous profitons de la vie « en abondance » maintenant et que nous aurons « la vie éternelle dans le monde à venir » (Jean 10:10, Luc 18:30, S21). On n’espèrera rien de moins d’un père terrestre. Pourquoi espérer moins de notre Père céleste?


Partie III: Application


La section précédente sur l’éthique a été lourde de théories. Aussi importante que soit la théorie, c’est maintenant l’occasion de prendre ce cadre éthique discuté et de l’appliquer brièvement aux choix ambitieux que la leçon met en lumière. Voici quelques scénarios auxquels nous pouvons faire face dans le choix d’un(e) conjoint(e).


Scénario 1: Un ami à vous vient de sortir d’un deuxième mariage raté. Il y a maintenant quelqu’un ou quelqu’une dans l’église qui a retenu son attention. Cet(te) ami(e) est venu(e) vers vous afin d’être conseillé(e). Quels sont les principes, les règles d’action, ou les modèles normatifs de l’Écriture que vous pourriez partager ?


Une approche possible: Les auteurs de la leçon adoptent une approche fondée sur des principes fascinants à la préparation du mariage en invoquant la règle d’or afin de devenir le genre de conjoint(e) qu’on voudrait. Cette approche signifie que si une personne cherche à se marier, elle doit tout d’abord cultiver les qualités qu’elle recherche chez l’autre.


L’histoire d’Isaac et de Rebecca pourrait aussi servir comme modèle normatif en ce que: (1) Isaac fait confiance aux autres dans le choix d’une conjointe (Genèse 24:1-4); (2) une femme de son pays natal idolâtre n’est pas considérée comme une option (Genèse 24:6); (3) Isaac méditait (peut-être dans la prière) le soir où Rebecca est arrivée (Genèse 24:63); et (4) toutes les parties semblaient satisfaites de l’arrangement.


Scénario 2: Vous avez un ami qui vit dans une région où la polygamie est légale. Il envisage de prendre une seconde épouse. D’ailleurs, il estime que la Bible n’interdit pas explicitement la polygamie. De plus, la plupart des patriarches bibliques avaient plusieurs épouses. Comment pourriez-vous utiliser le cadre éthique discuté pour l’orienter différemment?


Une approche possible: Une règle d’action pourrait être indiquée dans Lévitique 18:18, qui déclare « Tu ne prendras point la sœur de ta femme, pour exciter une rivalité, en découvrant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie. »


Fait intéressant, ce texte pourrait servir à soutenir la polygamie si cela signifie vraiment qu’il est possible de prendre une autre femme à condition qu’elle ne soit pas liée à ta femme par le sang. Cependant, il y a un argument fort qu’une « sœur à sa femme » est une expression idiomatique, se référant à une citoyenne et exclut donc la possibilité d’avoir d’autres épouses. Richard Davidson offre huit considérations en faveur de cette interprétation (voir Flame of Yahweh: Sexuality in the Old Testament [Peabody, Mass: Hendrickson Publishers, Inc., 2007], p. 194).


Mais que se passe-t-il si nous baissons les bras et ne pouvons décider de ce que Lévitique 18:18 dit? L’idéal édénique de la relation exclusive d’Adam et Ève peut fournir un principe de fonctionnement. Nous avons également des modèles normatifs à considérer: les histoires de l’échec familial entourant plusieurs femmes rencontrées par Abraham, Jacob, David et Salomon. Rassemblez ces récits, et une appréciation négative de la polygamie commence à émerger théologiquement des Saintes Écritures.


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*13 – 19 Avril


Se préparer au changement


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: 1 Cor. 10:1-13, 2:24; 1 Corinthiens 13:4-8; 1 Sam 1:27; Psaume 71; 1 Cor. 15:24-26.


Verset à mémoriser: « La justice marchera devant Lui, et imprimera Ses pas sur le chemin » (Psaume 85:13, NEG).


La vie est pleine de changements. Les choses changent tout le temps. La seule chose qui ne change pas, c’est la réalité du changement lui-même. Le changement, en fait, est une partie de notre existence. Même les lois de la physique semblent enseigner que le changement existe dans le fondement le plus basique de la réalité.


Souvent, les changements arrivent inopinément. Nous nous habituons à une routine, lorsque, soudain, instantanément, tout change, et nous sommes complètement pris au dépourvu.


Toutefois, nous pouvons voir les changements venir. Nous recevons des préavis, des signes et des indicateurs, qui nous permettent de savoir que les choses vont être différentes. Lorsque cela se produit, il est sage de commencer à se préparer, à quelque degré que ce soit, pour ce que nous pouvons voir venir. Bon nombre de ces changements sont grands: le mariage, les enfants, la vieillesse, voire la mort.


Et oui, nous ne vivons pas en vases clos. Ce qui signifie que les changements qui viennent chez nous peuvent avoir un impact sur nos familles dans leur ensemble. Dans le même temps, des changements dans nos familles peuvent également avoir des répercussions sur chaque membre de la famille.


Cette semaine, nous allons étudier certains des changements que tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, la plupart d’entre nous affronteront, et comment ces changements peuvent avoir un impact sur la vie familiale.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 20 Avril.



Leçon


3


(page 22 du guide standard)


14 Avril


L’imprévu


Il y a une chose au sujet de la parole de Dieu: elle ne passe pas inaperçue des réalités de la vie humaine. Au contraire, elle les expose dans toute leur dureté, et parfois, avec une grande douleur et du désespoir. En effet, à l’exception des premières pages de la Bible et des dernières à la fin, la parole de Dieu dresse un portrait malencontreux de la race humaine. Paul n’exagérait pas quand il a écrit que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3:23, LSG).


Lisez 1 Corinthiens 10:1-13. Quels avertissements et quelles promesses trouvons-nous dans ces textes?




À bien des égards, bon nombre de nos actions dans la vie expriment simplement comment nous réagissons au changement. Nous faisons constamment face aux changements; le défi pour nous, en tant que chrétiens, est de gérer ces changements par la foi et la confiance en Dieu, et de révéler la foi à travers l’obéissance, quelle que soit la tentation de faire autrement.


« Ce dont le monde a le plus besoin, c’est d’hommes, non pas des hommes qu’on achète et qui se vendent, mais d’hommes profondément loyaux et intègres, des hommes qui ne craignent pas d’appeler le péché par son nom, des hommes dont la conscience est aussi fidèle à son devoir que la boussole l’est au pôle, des hommes qui défendraient la justice et la vérité même si l’univers s’écroulait. » – Ellen G. White, Éducation, p. 47. Ces paroles étaient vraies pour l’Ancien Israël, tout comme au temps d’Ellen G. White, et tout comme elles le sont pour nous aujourd’hui.


Quelles erreurs les gens dans les textes suivants ont commises face au changement, et que pouvons-nous apprendre de leurs erreurs?



Actes 5:1-10 _______________________________________


Genèse 16:1, 2, 5, 6 ________________________________________


Matthieu 20:20-22 _________________________________________



Les changements viennent, et ils apportent souvent des tentations, des défis, et même, parfois, la peur. Aussi est-il crucial que nous ayons l’armure spirituelle pour faire face à ces changements de la bonne manière. Encore une fois, que les changements soient inattendus ou qu’ils soient juste une partie typique de la vie, nous devons être préparés à ce qui est à venir, le visible et l’invisible.


Dimanche


(page 23 du guide standard)


15 Avril


Préparation au mariage


L’un des plus grands changements dans la vie d’une personne est le mariage.


Bien sûr, ce n’est pas tout le monde qui se marie. Après tout, Jésus, notre plus grand exemple, ne s’est jamais marié, de même que bon nombre d’autres personnages de la Bible.


Néanmoins, beaucoup de gens se marient, et donc, la Bible n’est pas silencieuse sur le mariage, qui est surement l’un des plus grands facteurs de changement dans la vie.


La première organisation sociale mentionnée dans la Bible est le mariage. Pour Dieu, le mariage est si important au point que même les paroles qu’Il a dites à Adam et Ève en Éden lors du mariage apparaissent dans trois autres endroits dans les Écritures. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. » (Gen. 2:24, LSG; Voir aussi Matthieu 19:5, Marc 10:7, Éphésiens 5:31). Ces textes nous disent qu’une fois qu’une personne se marie, la relation la plus importante dans sa vie devrait être entre elle et son conjoint, et non entre elle et ses parents. L’une des raisons pour lesquelles le mariage entre un homme et une femme est si important pour Dieu est qu’il est typique de la relation qui existe entre Son Fils, Jésus, et l’église, Son Épouse (Eph. 5:32).


Avant de bâtir une maison, on doit s’arrêter et évaluer le cout (Luc 14:28-30); à plus forte raison, combien cela est important quand on veut fonder un foyer? Une maison est construite avec des briques et du ciment, du bois et du fer, des câbles et du verre. Mais un foyer est construit avec des choses qui ne sont pas forcément matérielles.


Quels sont certains des traits essentiels de caractères qui sont importants pour tous les aspects de la vie, mais qui sont particulièrement importants pour ceux qui se préparent au mariage? 1 Corinthiens 13:4-8; Gal. 5:22, 23.




La préparation au mariage doit commencer par nous-même, personnellement et individuellement. Dans le même temps, nous devons examiner attentivement notre futur conjoint pour voir s’il/elle serait un bon complément pour nous. Est-il/elle laborieux(se)? (Prov. 24:30-34). Est-il/elle de mauvaise humeur? (Prov. 22:24). Avons-nous des croyances communes? (2 Corinthiens 6:14, 15). Qu’est-ce que ma famille et mes amis pensent de mon/ma futur(e) époux(se)? (Prov. 11:14). Mon analyse est-elle fondée sur la foi ou sur les seuls sentiments? (Prov. 3:5, 6). Les réponses à ces questions peuvent signifier un avenir de bonheur ou toute une vie de tristesse.


Pensez à quelques bons mariages. Quels principes y trouvez-vous qui s’appliquent aussi aux autres types de relations interpersonnelles?


Lundi


(page 24 du guide standard)


16 Avril


Préparation au rôle parental


Il y a très peu de choses qui peuvent changer nos vies plus que la naissance d’un enfant. Après la naissance d’un enfant, rien dans la famille ne sera le même.


« Comme les flèches dans la main d’un guerrier, ainsi sont les fils de la jeunesse. Heureux l’homme qui en a rempli son carquois! Il ne sera pas confus, quand ses fils parleront avec des ennemis à la porte. » (Ps. 127:4-5, NEG).


Dans le même temps, les enfants n’arrivent pas avec un manuel d’instruction qui raconte à leurs parents ce qu’ils doivent faire pour prendre soin d’eux et comment faire pour résoudre les éventuels problèmes qui pourraient survenir. Les parents, même les plus expérimentés, sont parfois déconcertés par les actions, les paroles ou les attitudes de leurs enfants.


Tout comme il est important de se préparer avant le mariage, ceux qui espèrent devenir parents doivent être prêts à assumer cette énorme responsabilité.


Quelle que soit l’exceptionnalité des histoires suivantes sur les naissances, quels principes ceux qui se préparent à être des parents peuvent-ils tirer de ces récits? 1 Samuel 1:27; Juges 13:7; Luc 1:6, 13-17, 39-45, 46-55, 76-79.


Quelles grandes responsabilité et opportunité ces parents avaient! Trois seraient les parents des prophètes et des dirigeants en Israël, un de ses enfants serait le précurseur du Messie promis, et l’autre serait Christ.


Même si nos enfants ne sont pas destinés à être des prophètes bibliques, en tant que parents, nous devrions toujours nous préparer à ce changement radical dans notre vie.


« Les parents ne devraient pas oublier que leurs enfants rencontreront ces tentations et il faudrait qu’ils les préparent à les surmonter dès avant leur naissance. Avant la naissance, si elle [la mère] s’écoute, si elle est égoïste, impatiente et exigeante, ces traits de caractère se retrouveront chez le petit être. C’est ainsi que bien des enfants ont reçu à leur naissance des tendances au mal presque insurmontables. » – Ellen G. White, Le foyer chrétien, p. 247.


Que ce soit nos responsabilités envers les enfants sous notre garde ou envers les autres, quelles sont les choses que nous pouvons faire pour s’acquitter de ces responsabilités de la manière qui plaise à Dieu le plus possible?


Mardi


(page 25 du guide standard)


17 Avril


Préparation à la vieillesse


« Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, car il passe vite, et nous nous envolons. » (Ps. 90:10, NEG). Ces paroles de Moïse nous rappellent la marche inexorable du temps. Quand les années vont et viennent, nous commençons à voir et à sentir des changements dans notre corps. Nos cheveux deviennent blancs ou tombent, nous devenons lents, et les douleurs deviennent nos compagnons quotidiens. Si nous sommes mariés et avons eu des enfants, nos enfants pourraient avoir leurs propres enfants, et nous pourrions alors jouir de la présence de nos petits-enfants. Alors, les premières saisons de notre vie nous ont aidés à nous préparer pour faire face à nos derniers jours.


Lisez Psaume 71. Que nous enseigne ce Psaume sur comment nous préparer, non seulement à la vieillesse, mais aussi à la vie en général?


Psaume 71 est celui d’une personne âgée qui éprouve les défis qui viennent avec la vie, mais qui est heureuse, parce que tout ce temps il ou elle a mis sa confiance en Dieu. La meilleure façon de vieillir est de mettre notre confiance en Lui quand nous sommes encore jeune. En termes généraux, l’auteur de ce Psaume partage trois leçons importantes, qu’il a apprises alors qu’il aborde cette saison de sa vie.


  1. Développer une connaissance profonde et personnelle de Dieu. Depuis sa jeunesse (Ps. 71:17), Dieu était son refuge (Ps. 71:1, 7) et son Sauveur (Ps. 71:2). Dieu est son rocher et sa forteresse (Ps. 71:3), son espoir et sa confiance (Ps. 71:5). Il parle des œuvres puissantes de Dieu (Ps. 71:16, 17), de Sa force et de Sa puissance (Ps. 71:18), de toutes les grandes choses qu’Il a faites (Ps. 71:19). En fin de compte, il s’exulte: « Ô Dieu, qui est comme Toi? » (Ps. 71:19). Ces conversations quotidiennes avec Dieu, en étudiant Sa parole et en méditant sur tout ce qu’Il fait pour nous, permettront d’approfondir notre expérience avec Lui.

  1. Développer les bonnes habitudes. Une bonne alimentation, l’exercice physique, l’eau, le soleil, le repos, etc. nous aident à vivre plus longtemps et en bonne santé. Remarquez spécialement comment le Psalmiste se réfère aux habitudes de confiance (Ps. 71:3), de louange (Ps. 71:6) et d’espoir (Ps. 71:14).

  1. Développez une passion pour la mission de Dieu. La personne dans ce Psaume n’avait pas hâte d’être inactive dans sa vieillesse. Même à sa retraite, elle voulait continuer à louer Dieu (Ps. 71:8) et à parler de Lui aux autres (Ps. 71:15-18).

Pour ceux qui sont déjà âgés, quels sont les avantages de la vieillesse? Que savez-vous maintenant que vous ne saviez pas quand vous étiez plus jeunes, et que vous voulez partager avec ceux qui sont plus jeunes?


Mercredi


(page 26 du guide standard)


18 Avril


Préparation à la mort


À moins que nous soyons vivants à la seconde venue, un changement que nous attendons tous est le plus grand changement de tous: de la vie à la mort. Avec le mariage et la naissance, quel autre changement a plus d’impact sur la famille que la mort d’un membre de la famille immédiate?


Lisez 1 Corinthiens 15:24-26. Que nous enseigne ces versets sur la mort?


Plusieurs fois, bien sûr, la mort vient inopinément et tragiquement. Combien d’hommes, de femmes et même d’enfants, se sont bien réveillés un matin, et juste avant le coucher du soleil, ferment leurs yeux, pas dans le sommeil, mais la mort? Ou combien se sont réveillés le matin et avant le coucher du soleil, ils avaient perdu un membre de la famille?


À part le fait d’être connecté par la foi au Seigneur et d’être couvert dans Sa justice à tout moment (voir Rom. 3:22), vous ne pouvez pas vous préparer à la mort que vous ne voyez pas venir, soit pour vous-même ou vos proches.


En revanche, que feriez-vous si vous saviez que vous aviez seulement quelques mois à vivre? Nous ne saurons pas à coup sûr quand la mort aura raison de nous, mais nous pouvons certainement savoir quand nous nous approchons de la fin de notre vie. Ainsi, combien est-il crucial de nous préparer, nous et notre famille, à l’inévitable?


Lisez 1 Rois 2:1-4, certaines des dernières paroles que David a dites à son fils Salomon. Quelles leçons pouvons-nous tirer de ces paroles sur la préparation à la mort, tant pour nous-mêmes et pour les membres de la famille?


À première vue, on pourrait dire que c’est drôle! David, qui a assassiné Urie après avoir enceinté sa femme dans une relation adultère (voir 2 Samuel 11), dit à son fils de marcher dans la voie du Seigneur. Toutefois, c’est peut-être précisément à cause de ce péché et des conséquences horribles qui ont suivi que les paroles de David étaient tellement puissantes. Il tentait, sans doute, à sa manière, d’avertir son fils contre la folie qui lui a causé beaucoup de chagrin. David a appris, de la manière la plus dure, quelques leçons difficiles sur le prix du péché, et il espérait sans doute épargner son fils du chagrin qu’il a lui-même vécu.


Jeudi


(page 27 du guide standard)


19 Avril


Réflexion avancée: Si nous lisons l’histoire de l’ancien Israël dans le désert, nous pouvons voir une litanie d’erreurs face aux grands changements, malgré l’incroyable révélation de l’amour et de la puissance de Dieu. En fait, avant qu’Israël puisse enfin entrer dans la terre promise – pour faire face à un autre grand changement – Moïse dit ce qui suit à l’ancien Israël: « Vos yeux ont vu ce que l’Éternel a fait à l’occasion de Baal-Peor: l’Éternel, ton Dieu, a détruit du milieu de toi tous ceux qui étaient allés après Baal-Peor. Et vous, qui vous êtes attachés à l’Éternel, votre Dieu, vous êtes aujourd’hui tous vivants. Voici, je vous ai enseigné des lois et des ordonnances, comme l’Éternel, mon Dieu, me l’a commandé, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession. Vous les observerez et vous les mettrez en pratique; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront: Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent! Quelle est, en effet, la grande nation qui ait des dieux aussi proches que l’Éternel, notre Dieu, l’est de nous toutes les fois que nous l’invoquons? Et quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui? Seulement, prends garde à toi et veille attentivement sur ton âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu’elles ne sortent de ton cœur; enseigne-les à tes enfants et aux enfants de tes enfants. » (Deut. 4:3-9, NEG).


Que faire pour ne pas oublier ce que le Seigneur a fait pour nous? Le meilleur moyen de ne pas l’oublier est de l’enseigner aux autres et à ceux qui viendront après nous. Notez aussi combien la famille était au centre dans tout cela, pour le fait qu’ils devaient enseigner ces choses à leurs enfants. Et le péché à Peor était quelque chose qui ne pouvait être que destructrice de la vie familiale. « La licence fut le crime qui attira les jugements de Dieu sur Israël. L’effronterie dont les femmes font preuve pour prendre les âmes au piège n’a pas disparu après l’expérience de Baal-Péor. » – Ellen G. White, Le foyer chrétien, p. 326.


Discussion:


En classe, parlez des préparatifs que vous avez faits pour faire face à certains des grands changements dans votre vie, tels que le mariage, la parentalité, la vieillesse ou toute autre chose. Comment ces changements ont-ils affecté votre famille? Qu’avez-vous appris qui puisse aider les autres à faire face aux mêmes étapes?


Pensez aux paroles de David à Salomon, encore une fois dans le contexte de son péché avec Bath-Shéba, une calamité qui jetait une ombre sur le reste du règne de David et qui a grandement influencé sa famille de la pire manière. De quelles façons, au milieu de tout cela, voyons-nous la réalité de la grâce de Dieu à l’œuvre?


Vendredi


(page 28 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Prier pour un bébé


par Marjorie Chisonga


Mon fils est né un an après que je me suis mariée. Puis rien. Pas d’enfants.


Les gens commencèrent à remarquer. « Pourquoi ne conçois-tu pas? » demanda quelqu’un. « Peut-être que tu dois aller demander de l’aide au médecin », dit un autre. Certains me suggérèrent de visiter un charlatan. Mon mari et moi voulions plus d’enfants. Il enseignait à l’école secondaire Rusangu, un internat adventiste à Monze, Zambie. Je faisais mes études pour devenir institutrice. Que dirais-je à ceux qui s’enquéraient de la taille de ma famille?


« Ce n’est pas un problème », répétais-je à maintes reprises. « Dieu pourvoira. » Je n’étais pas triste ou contrariée par la pitié des gens. Mais comme le temps passait, j’ai remarqué que certains de mes amis plus superstitieux pensaient que j’étais punie pour une raison inconnue. Puis ma belle-sœur mourut, et nous adoptions sa fille de 3 ans. Alors, nous avions deux enfants à la maison. Mes amis superstitieux se réjouissaient, disant: la présence de la jeune fille réveillerait mes hormones et j’aurais un autre bébé. Toujours rien. Mais l’histoire biblique d’Anne dans 1 Samuel 1 me donna l’espoir. Anne était une femme de prière qui n’a jamais renoncé. Elle a persévéré jusqu’à ce que Dieu lui accorde sa requête et elle donna naissance à Samuel.


Mon mari et moi continuions à prier. Nous avons prié pendant 13 longues années. Puis un jour j’ai remarqué quelque chose de différent. J’étais enceinte! Mon mari et moi se mîmes immédiatement à genoux pour prier avec actions de grâces. Nous nommions notre deuxième enfant Cheelela, qui signifie « cela vaut la peine » en langue tonga. Il valait bien la peine d’attendre. Après cela, je donnai naissance à un troisième fils, Chakondela, qui signifie « que ce soit ainsi. » Mes deux plus jeunes fils ont maintenant 17 et 14 ans – et ils aiment Jésus. Dieu a abondamment béni ma famille. Il fallait juste être patient. Quand vous demandez à Dieu de vous donner quelque chose de bon par la foi, Il vous donnera au-delà de votre entendement.


Marjorie Chisonga, 52 ans, enseigne l’économie domestique à l’école secondaire Rusangu, située sur un terrain où le missionnaire américain William Harrison Anderson a établi la première base adventiste en Rhodésie du Nord (maintenant la Zambie) en 1905. Les offrandes missionnaires ont appuyé les travaux d’Anderson et continuent de financer la diffusion de l’évangile par le biais des missionnaires aujourd’hui. Merci pour vos offrandes missionnaires.


Partie I: Aperçu


Il existe deux groupes de personnes non préparées –ceux qui savent qu’ils ne sont pas prêts et ceux qui ne le savent pas. Ne seriez-vous pas du premier groupe plutôt que du second? Le mariage, la parentalité, la vieillesse et la mort forment une tétrade d’évènements qui influencent radicalement la vie de famille. Comment se préparer à ces changements importants de la vie, est l’objectif de cette leçon.


Personne n’aime être pris au dépourvu. Des questions surprises, des visites inopinées d’amis ou d’ennemis et des inspections surprises peuvent créer une peur dans le ventre. La chose intéressante à propos de la tétrade d’évènements en discussion est que les deux premiers sont par choix, et les deux derniers sont inévitables (en dépit d’une naissance prématurée ou d’une mort, respectivement). Nous pouvons nous préparer pour des choses que nous choisissons et savons qu’elles arriveront.


Donc, pour l’essentiel, nous sommes dans une situation où nous devons nous préparer avec soin pour ces évènements. La Bible est unique parmi la littérature ancienne, car elle ne dissimule pas les échecs de ses héros ou n’exagère pas sur leurs succès. Les auteurs de la leçon soulignent le fait que l’Écriture dépeint la vie d’une façon objective et impartiale. Les erreurs des autres personnes sont dans la Bible afin que chacun puisse voir et les utiliser comme une mise en garde. En outre, les témoignages de la vie des gens tout autour de nous confirment la véracité et l’actualité des principes de la Bible. Les histoires suivantes sont deux des milliers d’histoires que nous pourrions tous partager qui montrent la folie de ne pas se préparer pour la vieillesse et la mort d’une manière qui glorifie l’Auteur de la vie.


Partie II: Commentaire


Une illustration de la santé


Joseph a grandi en connaissant ses deux grands-pères. Leurs dernières années le hantaient en tant qu’adulte, surtout en réfléchissant à la mort et à la vieillesse. Malheureusement, les expériences de ses grands-pères servent bien à illustrer deux chemins à éviter. Leur « sang crie », pour ainsi dire, comme un avertissement, pour diriger chacun vers des chemins différents de ceux qu’ils ont pris. Joseph et son épouse étaient allés faire une randonnée dans la Sierra Nevada, lorsqu’ils reçurent l’appel que le « Grand-père A » ne se sentait pas bien. Il avait subi une crise cardiaque plus tôt cette année. Mais les choses ne s’étaient pas améliorées comme prévues. Maintenant, il était pris en charge par des proches. Joseph et son épouse firent demi-tour pour aller voir ce pêcheur autrefois robuste qui l’avait amené à la pêche au flétan dans l’Océan Pacifique et avait toujours eu des moments d’arrêts pour des crèmes glacées avec son petit-fils. Joseph et sa femme entrèrent dans la chambre de son grand-père, où il gisait tout habillé sur les couvertures supérieures du lit. Il était exceptionnellement rigide, comme si on l’avait immobilisé. Les lumières faibles et l’atmosphère dépressif annonçaient l’inévitable. Il reconnut son petit-fils. Ils partagèrent quelques mots sans importance. Alors il interrompit leur conversation en laissant jaillir quatre mots qui ont marqué Joseph depuis lors: « ta santé... est tout. » Il répétait ces mots comme s’ils allaient être ses derniers: « ta santé est tout. » Plus tard, Joseph ne put se rappeler d’un seul mot de la conversation avant ou après cette déclaration fatidique. Son épouse et lui partirent. Peu de temps après leur visite, le grand-père de Joseph se reposa. Mais à ce jour, Joseph peut encore entendre le désespoir dans la voix de son grand-père alors qu’il entonnait sa révélation sur son lit de mort: « Ta santé est tout. » Malheureusement, une telle révélation sur la santé vient trop souvent à beaucoup qu’après qu’ils aient perdu la vie.


Cette révélation ne devrait pas être une nouvelle fracassante tout au long de la vie des Adventistes comme Joseph ou les autres. Après tout, nous avons le message de la santé. Joseph, comme beaucoup d’entre nous, ne buvait pas d’alcool, ne fumait pas et ne consommait pas de viandes impures. Il faisait des exercices physiques régulièrement. De quoi avait-il peur? À cette époque, il était beaucoup plus intéressé à étudier la Bible que « tous les trucs sur la santé », il n’avait pas le temps de toute façon. Pire encore, le message de la santé semble transformer certains Adventistes en fanatiques légalistes. Joseph n’allait surement pas aller dans cette voie. Il s’est lui-même convaincu que ses indulgences périodiques mais fréquentes étaient de bons signes d’« équilibre » et une preuve de non légalisme et de non fanatisme.


En réfléchissant sur son rejet passé de faire de la santé une priorité, les paroles de Paul vint à son esprit: « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant » (1 Corinthiens 13:11, LSG). Heureusement, les mots de son grand-père ont enfin eu un effet dans sa vie. Mieux vaut tard que jamais, comme on le dit. Cette leçon n’a pas l’intention d’être un séminaire sur la santé. Mais elle souligne le fait qu’un bref changement de perspective dans la façon dont nous considérons la santé est nécessaire. Alors que des proches âgés rentrent dans l’inactivité et finalement vont se reposer dans la tombe, on commence à voir des habitudes sanitaires de longue durée aboutir soit à des conditions de vitalité des personnes âgées soit à une décrépitude prématurée. Ce qu’on considérait autrefois comme des maladies de la vieillesse ou des maladies génétiques sont maintenant vues plutôt comme dépendantes du style de vie. Le facteur de mode de vie aux États-Unis, par exemple, qui cause le plus de décès est à la fois révélateur et surprenant. Le rapport sur l’état de santé aux États-Unis de 1990-2010 sur le poids des maladies, des traumatismes et des facteurs à risque, énumère dix-sept facteurs à risque liés aux décès ou à une paralysie (voir JAMA, 310/6 (2013): 600, doi:10.1001/jama.2013.13805). Il s’avère qu’il y a un facteur à risque particulier, au sommet des tableaux pour un décès ou une paralysie. Que cela soit compris une fois pour toute.


Le même facteur à risque associé à la plupart des décès aux États-Unis et à la plupart des années perdues à cause d’une paralysie (et la mort) sont les mêmes. Des suppositions? On pourrait penser que le facteur à risque numéro un était l’alcool, le tabagisme, le surpoids ou l’inactivité. De bonnes suppositions mais fausses. Le facteur à risque numéro un, c’est ce que nous mettons dans notre bouche tous les jours: c’est ce que nous mangeons. Ne soyez pas dupés par les aliments étiquetés « bio », « végétaliens », « sans gluten », « végétariens », « naturels », etc. Il y a maintenant un consensus parmi un certain nombre de professionnels de santé qu’un régime alimentaire composé principalement de divers aliments végétaux non raffinés, tels que des céréales, du haricot, des fruits et des légumes, réduit considérablement les risques de nombreuses maladies courantes. Des sommités en matière de santé préventive comme Caldwell B. Esselstyn, Jr., T. Colin Campbell, Dean Ornish et John A. McDoughall sont en accord avec cette analyse sur le rôle du régime alimentaire sur la santé.


Neal Barnard et Michael Greger en sont de récents défenseurs. Chacun de ces hommes est diplômé en médecine ou docteur en nutrition. Pour plus d’informations, leur présence est répandue partout sur l’Internet. Ellen White, en avance sur son temps comme d’habitude, a déclaré il y a plus d’une centaine d’années que « Les céréales, les fruits, les oléagineux et les légumes sont donc les aliments choisis pour nous par notre Créateur. » – Le ministère de la guérison, p. 203.


Souvent, nous n’aimons pas qu’on nous dise ce qu’il nous faut manger. Le slogan actuel est « Je préfère manger ce que je veux et mourir heureux. » Mais ceux qui mangent « ce qu’ils veulent », souvent sans tenir compte d’une saine alimentation, ne meurent pas heureux. Au contraire, ils meurent des maladies débilitantes longues et interminables ou d’une mort soudaine prématurée, comme le rapport des États-Unis l’indique. Bien sûr, parfois la maladie et la mort sont complètement hors de notre contrôle. Mais comme l’explique Dr Kim Williams, Président de l’American College of Cardiology, un homme qui s’abstient de tous les produits d’origine animale: « je ne crains pas la mort, seulement, je ne veux pas que cela soit de ma faute. » – (traduit de Jason Kelly, “Heal Thyself,” The University of Chicago Magazine, http://mag.uchicago.edu/science-medicine/heal-thyself). David et Ézéchias voient la mort comme quelque chose à éviter. Pourquoi? Parce que notre louange à Dieu prend fin quand nous mourons (Ésaïe 38:18, Psaume 115:17). Encouragez la classe à se rendre compte que l’étape simple (mais parfois difficile) de changer ses habitudes alimentaires est cruciale pour jouir d’une longue vie de santé et de bonheur dans le Seigneur.


Une illustration de la sagesse


« Grand-père B » était un homme prospère. Il alla en retraite riche et passa ses dernières années à jouer au golf et à jouir du confort d’une communauté de retraités de la classe supérieure. Au cours d’un rare rassemblement de famille, les petits-enfants adultes de grand-papa B, dont Joseph, se réunirent autour de lui et lui demandèrent s’il pouvait leur dire ce qu’il avait appris dans ses quatre-vingts années de vie. Après quelques moments inconfortables, il était évident que le grand-père de Joseph n’avait aucune sagesse à transmettre à sa progéniture. Par la suite, Joseph et ses cousins parlaient d’une vie qui a été dépensée dans l’acquisition des richesses au détriment des relations et de la sagesse. La vie de leur grand-père était un rappel que le plus riche héritage qu’on peut transmettre à la génération suivante est une sagesse provenant de « la crainte du Seigneur » (Psaume. 111:10) et un modèle de vie pieuse. Une sagesse comme celle-ci ne peut être acquise à la dernière minute; elle doit être vécue pendant des années. Encouragez la classe à comprendre que c’est maintenant le temps d’acquérir une telle expérience.


Le célèbre journaliste, Malcolm Muggeridge, qui a vécu une vie plutôt dissolue, s’est donné à Christ dans ses dernières années. Ses paroles sont les sages conseils qui doivent être transmis et pris en compte par la prochaine génération, afin que le reste d’entre nous n’arrivent au terme de leur séjour terrestre et réalisent qu’ils avaient gaspillé leur vie. « Je peux, je suppose, me considérer comme un homme relativement prospère. Les gens parfois me regardent dans la rue; c’est la gloire. Je peux très facilement gagner assez d’argent pour obtenir un accès aux pentes les plus élevées du Service de Revenue Interne. Voilà le succès. Avec l’argent et un peu de renommée, même les personnes âgées, peuvent profiter des distractions amicales. Voilà le plaisir. Il peut arriver de temps en temps que quelque chose que j’ai dite ou écrite soit suffisamment prise en compte afin de me persuader qu’elle représentait un sérieux impact sur notre temps. Voilà l’accomplissement. Pourtant, je vous le dis et je vous prie de me croire, multipliez ces triomphes minuscules en millions, ajoutez-les tous ensemble, et elles ne sont rien, rien du tout. En effet, tout cela ne vaut rien contre une goutte de cette eau vive que Christ offre aux assoiffés spirituels, indépendamment de qui ou de ce qu’ils sont. » –(traduit de Ravi Zacharias, Can Man Live Without God, Nashville: W Publishing Group, 1994, p. 116). Si possible, cherchez quelques personnes agées, des femmes et des hommes sages qui sont prêts à partager avec la classe quelques perles pieuses de sagesse qu’ils ont apprises.


Partie III: Application


Certaines étapes de la préparation au mariage, à la parentalité et à la vieillesse sont les mêmes. Tout d’abord, lisez tous les conseils, les proverbes et les histoires dans la Bible sur ces sujets. Puis, lisez des matériels bibliques et chrétiens supplémentaires, d’auteurs qui se spécialisent dans ces domaines. Ensuite, entretenez-vous et dialoguez avec des couples, des parents et des personnes âgées afin d’avoir une plus claire représentation possible de ces évènements. Une autre étape pratique consiste à « évaluer le cout » (Luc 14:28). Cette étape s’applique directement à chaque personne, que le mariage et la parentalité soient dans nos projets d’avenir ou, indirectement, à la vieillesse et à la mort. Nous devons examinez des questions telles que :


  1. Il y a actuellement des gens âgés entre 70 et 80 ans, qui font de la randonnée en montagne, et ce sont des vieillards du même âge qui ont du mal à grimper un escalier. Quels changements de style de vie devrais-je adopter aujourd’hui pour me donner les meilleures chances d’avoir une santé optimale au cours de ces dernières années?

  1. Avoir des enfants est une immense bénédiction (Ps. 127:3-5), mais aussi un sacrifice de son temps, ses ressources et de son énergie. Au moment où ils naissent, il y a une préoccupation omniprésente sur leur sécurité, leur développement, leur bienêtre et leur salut. Toute planification, tout déplacement et toute spontanéité devient beaucoup plus complexe. Le lien d’amour que nous avons avec les enfants fait que cela vaut la peine à ce moment, mais plusieurs ne se posent pas la question importante de savoir si les enfants se conforment bien aux principes de vie du Seigneur.

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*20 – 26 Avril


La solitude


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Eccles. 4:9-12, Phil. 4:11-13, 1 Corinthiens 7:25-34, Matthieu 19:8, Genèse 37:34, Ésaïe 54:5.


Verset à mémoriser: « L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; Je lui ferai une aide semblable à lui. » (Gen. 2:18, NEG).


Il y a de cela quelques années, une histoire fascinante mais douloureuse, a fait la une des journaux. Une jeune femme avait été retrouvée morte dans son appartement. Bien que la mort soit déjà un fait tragique, ce qui était pire dans ce récit est que la femme était morte depuis plus de 10 ans avant d’être retrouvée. Dix ans! Ainsi, la question que les gens avaient posée, et à juste titre, était: comment dans une telle grande ville, avec tant de gens et de moyens de communication, une femme, qui n’était pas une personne de rue, était morte depuis si longtemps et personne n’a su?


Bien qu’extrême, cette histoire est l’exemple d’une réalité quotidienne: beaucoup de gens souffrent de la solitude. En 2016, le New York Times a publié un article intitulé, « Les chercheurs font face à une épidémie de la solitude. » Le problème est réel.


Dès le début, en tant qu’êtres humains, nous n’étions pas censés être seuls. Depuis l’Éden, nous étions sensés vivre en communion avec les autres êtres humains, à un degré ou un autre. Bien entendu, le péché est entré, et rien n’a été bon depuis lors. Cette semaine nous allons examiner la question de la compagnie et de la solitude dans les divers moments de la vie, que, peut-être, chacun d’entre nous a confronté à un moment donné. Si ce n’est pas le cas, alors il s’agit d’une exception.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 27 Avril.



Leçon


4


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21 Avril


La compagnie


Lisez Ecclésiaste 4:9-12. Quelle est l’idée de base? Quel principe de vie cela suppose-t-il en général?


Très peu d’entre nous peuvent vivre seuls. Même si nous sommes solitaires et aimons être seuls, tôt ou tard, nous voulons non seulement une certaine compagnie, mais nous pourrions même la trouver nécessaire, en cas de besoin particulièrement. Nous étions, en effet, faits pour vivre en communauté et en compagnie. Qu’ils sont si heureux, ceux qui ont des proches qui peuvent leur donner du réconfort et du soutien, en particulier en cas de besoin.


Malheureusement, il y a des gens dans notre église, dans nos lieux de travail, dans les communautés où nous vivons, qui n’ont personne à qui s’adresser, non seulement en leur temps de nécessité, mais, même pour une conversation à la fin de la journée. Le sentiment de solitude peut venir à tout moment. « Le jour le plus dur pour moi », dit un homme célibataire, « c’est le dimanche. Au cours de la semaine, je suis entouré de gens au travail. Le sabbat je vois des gens à l’église. Mais le dimanche je suis tout seul. »


Quels principes pouvons-nous tous apprendre des passages suivants, particulièrement lorsque nous traversons un moment de solitude? Jean 16:32, 33; Phil. 4:11-13.


Oui, en tant que chrétiens, nous avons non seulement la réalité de Dieu, mais la réalité de la puissance de la communion avec Dieu. Aussi, nous pouvons, en effet, tirer confort de notre proximité à Dieu. Mais la proximité de Dieu à Adam, dans l’Éden, n’a pas empêché le Seigneur de dire: « il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gen. 2:18, LSG). Ainsi, Dieu savait qu’Adam, même quand il était en communion avec Dieu dans un monde sans péché, avait besoin d’une compagnie humaine. Combien plus, alors, avons-nous besoin de la compagnie?


Nous devons éviter de penser que s’il y a beaucoup de gens autour d’une personne, cette dernière ne peut pas se sentir seule. La plupart de ceux qui sont seuls vivent dans les grandes villes où ils ont souvent une interaction avec d’autres. Vivre avec les gens dans un même endroit ne signifie pas qu’on a de la compagnie, ou qu’on n’est pas solitaire.


Il n’est pas toujours facile de savoir qui se sent solitaire, aliéné, rejeté ou tout simplement, mal, et ayant besoin de quelqu’un, du moins, avec qui parler. Comment pouvez-vous être proactif, en cherchant à être plus sensible à ceux qui traversent ces moments de solitude?


Dimanche


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22 Avril


La vie de célibat


Une jeune femme racontait les avantages de n’être pas mariée: « deux fois j’ai eu l’occasion d’aller servir dans la mission, et j’ai répondu sans aucune hésitation. » Une personne mariée, avec une famille, aurait pu prendre un peu plus de temps pour prendre cette décision, car elle considère non seulement sa personne, mais aussi son conjoint et ses enfants.


Quelles sont, selon Paul, les bonnes raisons d’être célibataires? 1 Corinthiens 7:25-34.


La plupart des gens pensent que le mariage est la volonté de Dieu pour eux. Dieu n’a-t-il pas dit: « il n’est pas bon que l’homme soit seul? » Cependant, nous avons beaucoup d’exemples dans la Bible de ceux qui n’étaient pas mariés, dont le plus grand de tous, Jésus Christ. Dieu avait dit à Jérémie de ne pas se marier (Jérémie 16:1-3); c’est un jugement sur une situation historique. Nous ne savons si cette restriction fut supprimée plus tard, mais il est clair que Jérémie était un grand prophète, alors qu’il était célibataire.


Aussi, l’état matrimonial d’Ézéchiel ne semble pas avoir été d’une grande importance. Alors que sa femme était morte subitement, il lui était interdit de pleurer; il devait poursuivre son ministère que le Seigneur lui avait confié (Ézéchiel 24:15-18). Le prophète Osée a également connu un mariage brisé, mais il a pu continuer dans le ministère. Alors que l’histoire semble étrange pour nous, Dieu lui a dit d’aller épouser une prostituée que Dieu Lui-même savait qu’elle laisserait Osée pour chercher d’autres hommes (Osée 1-3). Dans son histoire, nous voyons Dieu tentant d’illustrer l’amour unilatéral qu’Il a pour Israël et pour nous, mais cela doit avoir été extrêmement dur et douloureux pour Osée.


Dans chacun de ces exemples, l’état matrimonial n’était pas un problème. Dieu s’intéresse à l’intégrité de la personne, à l’obéissance et à la disponibilité de dire ce que Dieu voulait lui faire dire. Nous devons être surs que notre vie n’est pas définie par notre état matrimonial. De nombreuses voix aujourd’hui nous diront que si nous ne sommes pas mariés, nous ne sommes pas complets. Paul répondrait, « [offrez] vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvèlement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu: ce qui est bon, agréable et parfait. » (Rom 12:1-2 NEG).


Quels sont les moyens pratiques de veiller aux besoins de ceux qui sont célibataires, qu’ils soient des membres d’église ou non?


Lundi


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23 Avril


Quand le mariage prend fin


De toutes les manières dont le péché a dévasté l’humanité, à l’exception de la souffrance physique et de la mort, qu’est-ce qui a autant souffert des conséquences les plus dévastatrices du péché que la famille? C’est presque redondant d’écouter l’expression « famille dysfonctionnelle ». Quelle famille n’est pas, dans une certaine mesure, dysfonctionnelle?


En dehors de la mort, l’une des choses les plus difficiles auxquelles peut faire face une famille est le divorce. Ceux qui traversent cette terrible expérience ont toute une gamme d’émotions. Probablement, la première et la plus connue est la tristesse, qui, selon les individus, peut durer pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, avec une intensité variable. Certains peuvent éprouver la peur; d’autres s’inquiètent de l’inconnu, de la situation financière, et ils ont peur d’être incapables de survivre. Certains peuvent passer par une période de dépression, de colère et, bien sûr – de solitude.


Quels principes généraux concernant le divorce pouvons-nous réunir des versets suivants? Mal. 2:16; Matthieu 5:31, 32; 19:8; 1 Corinthiens 7:11-13.


« L’église, en tant qu’agent du Christ au service du salut, doit exercer un ministère auprès de ses membres dans tous leurs besoins et nourrir chacun, de sorte que tous puissent grandir vers la maturité chrétienne. Cela est particulièrement important lorsque des membres prennent une décision pour la vie, comme le mariage, ou font une expérience traumatisante, comme le divorce. Quand un couple est en danger de rupture, les plus grands efforts doivent être fournis par les partenaires et par ceux qui exercent un ministère en leur faveur, dans l’église ou dans leur famille, afin d’obtenir leur réconciliation, en accord avec les principes divins de restauration des relations brisées (Os. 3.1-3; 1 Cor. 7.10,11; 13.4-7; Gal. 6.1).


On peut obtenir, auprès de l’église locale ou d’autres organisations ecclésiales, du matériel qui peut aider les membres à développer un foyer chrétien solide. Ce matériel inclut: (1) des programmes d’orientation pour les couples se préparant au mariage,


(2) des programmes de formation pour les couples mariés et leur famille, et (3) des programmes de soutien pour les familles brisées et les personnes divorcées. » – Manuel de l’Église Adventiste du Septième Jour, pp. 213, 214.


Quels sont les moyens pratiques et sans préjugés par lesquels vous pouvez aider quelqu’un qui souffre des effets du divorce?


Mardi


(page 33 du guide standard)


24 Avril


La mort et la solitude


Quelqu’un a une fois posé la question: quelle est la différence entre les humains et les poules en ce qui concerne la question de la mort? La réponse est que, contrairement aux poules, qui meurent, les humains, meurent aussi, mais en plus, ils savent d’avance qu’ils mourront. Les poules ne savent pas qu’elles mourront. Et c’est cette connaissance de la mort imminente qui affecte grandement notre façon de vivre maintenant.


Comme nous le savons, toutes les relations, y compris le mariage, tôt ou tard, prendrons fin devant notre plus grand ennemi: la mort. Quelle que soit l’intimité d’une relation, quel que soit le grand amour, quelle que soit l’amitié, quel que soit le temps passé ensemble, en tant qu’êtres humains (contrairement aux poules), nous savons que tôt ou tard, la mort viendra (à moins que Jésus revienne), et quand cela arrive, toutes nos relations prennent fin. Cela a été notre sort depuis le premier péché et sera ainsi jusqu’au retour de Jésus.


La Bible ne nous dit pas lequel des premiers parents, Adam ou Ève, est mort le premier, mais cela doit avoir été particulièrement pénible pour l’autre, surtout que la mort n’était jamais supposée faire partie de la vie au commencement. Si, comme nous l’avons vu dans une leçon précédente, la mort d’une seule feuille pouvait les faire pleurer, qui peut imaginer la douleur de la perte d’un conjoint?


Le problème est que nous sommes tellement habitués à la mort, et nous la prenons comme acquise. Mais cela ne devait jamais faire partie de l’expérience humaine. Par conséquent, même à ce jour, nous luttons pour donner un sens à la mort, alors que, souvent, nous ne pouvons simplement pas.


Qu’est-ce que les textes suivants nous apprennent sur la mort et sur la façon dont les gens ont lutté contre elle? Ésaïe 57:1; Apocalypse 21:4; 1 Thess. 4:17, 18; Matthieu 5:4; 2 Samuel 18:33; Genèse 37:34.


Sans aucun doute: non seulement nous devons tous faire face à la réalité de notre propre mort, mais aussi nous sommes confrontés à la réalité de la mort d’autrui, de nos proches, peut-être de notre plus proche compagnon. Donc, tôt ou tard, bon nombre d’entre nous devront faire face à un moment, à une saison, à la solitude provoquée par la mort de quelqu’un d’autre. C’est dur, cela fait mal, et dans ces moments, nous pouvons et devons réclamer les promesses de Dieu. Après tout, dans ce monde de péché, de souffrance et de mort, qu’avons-nous d’autre?


Comment votre église peut-elle aider ceux qui souffrent de la solitude, après la mort d’un être cher?



Mercredi


(page 34 du guide standard)


25 Avril


Spirituellement célibataire


Une jeune femme nommée Natalie était mariée pendant sept ans, lorsque, à l’invitation d’un ami, elle a participé à une série d’évangélisation dans une Église Adventiste locale. Touchée par ce qu’elle a appris, elle a donné son cœur à Christ, et commença une expérience de nouvelle naissance, et cela, malgré les violentes objections de son mari, ses parents, ses beaux-parents, même ses voisins – Natalie rejoignit l’Église Adventiste contre vents et marées. Elle changea également son mode de vie, à tous les degrés possibles, pour vivre sa nouvelle foi.


Comme on pouvait l’imaginer, elle fit face à beaucoup de rejet; ce qui rendait les choses particulièrement difficiles était son mari, qui a clairement dit ceci: « ce n’est pas ce pour quoi je me suis engagé dans le mariage. Tu es une personne toute nouvelle, or moi je veux retrouver l’ancienne personne. »


Depuis des années, elle a du mal à vivre une vie de foi. Bien que mariée, elle est ce que nous pourrions appeler « spirituellement célibataire ».


Quels paroles encourageantes trouvons-nous dans les versets suivants pour ceux qui peuvent se sentir spirituellement célibataires? Ésaïe 54:5; Osée 2:19, 20; Ps. 72:12.


Partout dans le monde, il y a des « Natalie » dans notre église. Ces gens, à la fois hommes et femmes, sont mariés, mais vont à l’église, seuls ou avec leurs enfants. Ils peuvent avoir épousé une personne de confession différente. Ou peut-être lorsqu’ils ont rejoint l’église, leurs conjoints n’ont pas adhéré à leur foi. Ou quand ils sont mariés, les deux étaient membres de l’église, mais l’un, pour une raison quelconque, a abandonné, cessé de venir et est même devenu hostile à la foi. Ces hommes et ces femmes viennent seuls à l’église et s’assoient seuls au repas après le culte, ou vont seuls aux activités sociales de l’église. Ils sont tristes quand ils ne peuvent pas contribuer financièrement au ministère de l’église autant qu’ils voudraient, parce que leur conjoint n’accepte pas de le faire. Bien que mariés, ils peuvent se sentir spirituellement comme une veuve ou un veuf.


Nous avons probablement tous, à un moment ou un autre, rencontré des gens de cette catégorie dans l’église, et ils ont besoin de notre amour et de notre soutien.


Quelles choses pratiques, en tant qu’une famille ecclésiale, faisons-nous pour aider les gens spirituellement célibataires au milieu de nous?


Jeudi


(page 35 du guide standard)


26 Avril


Réflexion avancée: « Au milieu d’une vie de labeur, Énoch maintint fermement sa communion avec Dieu. Le plus grand et le plus pressant de son travail, la plus constante et la plus sérieuse de ses occupations, c’était la prière. Il s’isolait souvent loin de la société pour communier avec son Dieu. Après avoir vécu pendant un certain temps parmi le peuple, en travaillant pour leur enseigner par l’exemple, il se retirait, pour passer une saison dans la solitude, la faim et la soif, à la recherche de cette connaissance divine que Dieu seul pouvait donner. En communiant ainsi avec Dieu, Énoch devenait de plus en plus à l’image de Dieu. Son visage était rayonnant d’une lumière sacrée, même comme celle qui brillait du visage de Jésus. Quand il sortait de ces communions divines, même les impies voyaient avec stupeur l’empreinte du ciel sur son visage » – (traduit d’Ellen G. White, Gospel Workers, p. 52). Bien que l’histoire d’Énoch ici soit encourageante et ait quelque chose de puissant à l’endroit de ceux qui choisissent d’avoir des moments de solitude, beaucoup font face à une solitude qu’ils n’ont pas souhaitée. Ils ne veulent pas être seuls. Oui, encore une fois, nous pouvons toujours avoir une communion joyeuse avec le Seigneur, qui est toujours présent, mais parfois nous avons envie de la communion et de la compagnie humaine. Combien est-il crucial que nous, en tant qu’église, soyons prêts à tendre la main à ceux qui peuvent être assis juste à côté de nous le jour du sabbat chaque semaine, mais qui traversent une saison terrible de la solitude. Dans le même temps, si vous passez par un tel moment, cherchez une personne en qui vous pensez avoir confiance, à l’église (ou ailleurs) et le lui faire savoir. Tant de fois, les gens ne peuvent simplement pas voir ce dont souffrent les autres justes en les regardant. C’est facile, du moins pour certaines personnes, de se cacher derrière un masque.


Discussion:


Comment votre église peut-elle apprendre à être plus sensible aux besoins des gens solitaires au milieu de vous?


« Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content dans l’état où je me trouve. » (Phil. 4:11, NEG). Lisez le contexte étendu des paroles de Paul ici. Comment pouvons-nous apprendre à les appliquer à nous-mêmes? Dans le même temps, pourquoi devons-nous être très prudents dans la façon dont nous citons ce passage à quelqu’un qui est vraiment souffrant?


En classe, parlez de la dernière fois où vous avez fait face à une solitude sévère. Qu’est-ce qui vous a aidé à surmonter? Qu’est-ce qui vous a fait mal? Qu’avez-vous appris qui puisse aider les autres?


Vendredi


(page 36 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Le Président de la Division baptise son père


par Andrew McChesney


Samuel Saw, Président de la Division de l’Asie-Pacifique Sud de l’Église Adventiste du Septième Jour a grandi sans relation avec son père. Les deux n’ont jamais passé du temps ensemble dans leur pays d’origine, Myanmar. Ils ne partageaient pas des idées. « Il ne m’a jamais embrassé », dit Samuel. « J’étais un garçon sans père. »


Samuel, qui était élevé par ses grands-parents, a étudié dans une école adventiste et diplômé comme pasteur du Séminaire Adventiste de Myaungmya, Myanmar, une ville de 280 000 habitants située à environ 225 kilomètres à l’ouest de Yangon, la capitale du Myanmar. Les activités missionnaires étaient difficiles dans ce pays du sud-est asiatique, où seulement 4% de la population est chrétienne. Le pays compte environ 90% de bouddhistes et 4% de musulmans.


En tant que pasteur, Samuel dit à beaucoup de gens, « évangélisez aux membres non chrétiens de votre famille », mais il n’a jamais tendu la main à son propre père. Samuel se maria, eut deux enfants et servit en tant que pasteur administrateur de l’église en Thaïlande, à Singapour et aux Philippines. Quand il était Secrétaire Exécutif de la Division, Samuel participa à une semaine de prière qui l’incita à penser à son père. Il partagea son histoire d’enfance avec le Président et les deux hommes prièrent ensemble. « Vous devez tendre la main à votre père », déclara l’orateur. Samuel pria Dieu de lui donner de la force. Il ressentait la douleur quand il pensait à son père, et il n’avait pas le désir de communiquer avec lui. Il continua de prier – et l’inattendu se produisit.


« J’ai eu le privilège de baptiser mon propre père à l’âge de 76 ans », déclara Samuel. Samuel se souvient encore de ce que son père a dit par la suite. « Fils », dit le vieil homme, « je veux être un chrétien qui va à l’église avec un cantique et une Bible à la main. S’il vous plait achetez un cantique et une Bible pour moi, afin que je puisse les tenir en allant à l’église. » Samuel est à chaque fois plein d’émotion quand il se souvient de son père, émergeant de l’eau baptismale et l’embrassant. « C’était la première fois qu’il m’a embrassé depuis que je suis né », dit-il. Samuel, élu en 2016 comme Président de la Division de l’Asie-Pacifique Sud, dont le territoire s’étend sur 14 pays y compris Myanmar, encourage les autres à demander à Dieu de les aider à surmonter l’amertume et la souffrance.


« Nous sommes de simples êtres humains sans la puissance transformatrice de Dieu », dit-il. « Mais avec Sa puissance, nous pouvons faire la différence dans le monde. »


Partie I: Aperçu


À un certain moment de nos vies, nous gouterons au ressentiment d’être seuls. Comment gérons-nous ces moments? Les questions peuvent être désespérées: « où est tout le monde? Serai-je toujours seul? Où est Dieu? » La Leçon de cette semaine fait remonter notre besoin de compagnie en Éden, où Dieu ne créa pas une seule personne, mais deux. La solitude peut apparaitre à tout moment dans nos vies, peu importe où nous sommes ou ce que nous faisons. Mais elle peut être particulièrement extrême dans certains contextes: être célibataire, mener une vie chrétienne avec un conjoint non chrétien, être divorcé ou perdre un être cher. La leçon offre des perspectives bibliques dans ces moments et encourage l’église à être active dans l’identification des personnes solitaires. Le défi est d’exercer un ministère envers ceux qui souffrent, en nous connectant à eux et en les connectant au Seigneur. Personne ne doit se sentir seul dans le corps de Christ. En fait, tous ceux en Christ qui sont séparés des autres pour une raison quelconque (des relations rompues, une paralysie, la distance, la mort) possèdent l’espoir réconfortant qu’il y aura un jour un grand regroupement dans lequel le mot « seul » deviendra obsolète. En fin de compte, Dieu est la réponse à la solitude humaine. Les rapports humains même, afin d’avoir l’expression la plus saine possible, exigent la présence de Dieu. Il y a peut-être des vaillants qui sentent qu’ils peuvent gérer la vie totalement seuls, sans Dieu ou les autres – que tout ce dont ils ont besoin, c’est eux-mêmes. Le journal d’un jeune homme qui cherchait à vivre totalement seul en Alaska doit avoir amené les gens qui choisissent l’isolement au lieu de la compagnie à faire une pause. Chris McCandless, qui, après avoir vécu près de cent jours seul dans un coin reculé de l’Alaska, aux États-Unis, écrivit sa révélation dans un journal avant de mourir de faim : « LE BONHEUR N’EST RÉEL QUE LORSQU’IL EST PARTAGÉ. » – (traduit de Jon Krakauer, Into the Wild (New York: Anchor Books, 1996, p. 189). C’est le partage de notre vie avec Dieu et entre nous qui enrichit les expériences de toute la vie.


Partie II: Commentaire


L’Écriture:


Le premier problème résolu sur la terre n’était pas celui du péché, mais la solitude (Gen. 2:18). Après neuf reprises de l’Hébreu tov (bon) dans la Création et l’histoire de l’Éden, il y a enfin quelque chose qui est lo-tov (pas bon) dans le paradis. « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gen. 2:18).Fait intéressant, l’expression lo-tov (pas bon) n’est plus utilisée jusqu’à ce que Jéthro réprimande Moïse. Encore une fois, c’est toujours une question de solitude. Le fardeau du peuple est trop lourd pour Moïse. Donc, Jéthro dit carrément: « ce que tu fais n’est pas bien... Tu ne pourras pas y suffire seul » (Exode 18:17, 18, LSG). En réalité, et surtout après l’entrée du péché, il est souvent trop accablant de vivre seul. Ce n’est non plus dans le plan de Dieu pour l’humanité que nous soyons seuls. La solitude en Éden était plus que la solitude que nous avons tous vécue à un moment donné, bien que cela l’implique. La solitude d’Adam à certains égards est plus proche de celle d’être isolé sur une ile, privé d’une présence humaine de toute nature. Étant donné qu’Ève était également créée le sixième jour, l’expérience d’Adam d’être le seul homme sur terre a été brève, mais juste assez longtemps pour accentuer son appréciation de sa compagne, nouvellement créée.


Trop souvent, l’histoire d’Adam et Ève est réduite à un commentaire sur le mariage. L’aspect d’être seul qu’il contient, est relégué exclusivement à l’unicité de la vie de célibataire. Mais la création d’Ève ne résout pas un problème d’unicité. Cela a résolu un problème de la solitude humaine. Ève n’était pas seulement une épouse; elle était une amie, une collègue (Gen. 1:28), une compagne spirituelle et le locus de la vie sociale d’Adam, tout comme il l’était pour elle. Ce fait est une bonne nouvelle pour les célibataires. Beaucoup ont été accablés par la proclamation divine « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gen. 2:18) et l’ont reçue comme une condamnation indirecte de vie de célibataire. Faux. Nous pouvons être célibataire et pourtant ne pas être seul, en raison de la présence humaine de la famille, des amis et des connaissances dans nos maisons, nos églises et nos lieux de travail. La solitude se révèle également dans la tentation et la chute. Il y a un désaccord parmi les érudits quant au fait de savoir si Adam était présent avec Ève au cours de la tentation du serpent.


L’argument qu’il était présent, s’articule autour de deux points: le texte parlant d’Ève mangeant le fruit et donnant à son mari « auprès d’elle » (Gen 3:6 NEG), et le serpent utilisant les verbes au pluriel, comme s’il parlait à plusieurs personnes. À l’appui de l’absence d’Adam, il est manifestement absent du dialogue et n’apparait ni comme sujet ni comme complément de toutes les phrases dans la narration. Il y a une exclusivité verbale entre Ève et le serpent: « il [le serpent] dit à la femme » (Genèse 3:1, 4) et « la femme dit: au serpent » (Genèse 3:2). L’expression controversée « auprès d’elle » peut être comprise dans un contexte relationnel et non spatial comme dans la façon dont Adam raconta les évènements à Dieu, « la femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. » (Gen. 3:12). Évidemment, « auprès de moi » dans les mots d’Adam signifie « auprès de moi comme ma compagne » et « auprès d’elle » selon les mots du narrateur, signifient probablement la même chose. Le fait que le serpent utilise les pronoms et les verbes au pluriel montre que la cible de Satan était Adam et Ève. L’utilisation des pluriels rendrait d’autant plus surprenant le fait qu’Adam n’ait pas élevé la voix s’il était bien là. Pour une brève étude du sujet, voir Elias Brasil de Souza, Was Adam With Eve at the Scene of Temptation? A Short Note on “With Her” in Genesis 3:6 [Adam était-il avec Ève lors de la scène de la tentation? Une brève note sur « auprès d’elle » dans Genèse 3:6]. Tout comme la solitude n’était pas idéale à la création, de même, elle était un risque lors de la tentation. Nous pouvons conclure qu’« il n’était pas bon pour la femme » d’être seule non plus. La chute pouvait-elle être évitée simplement par Adam et Ève s’ils étaient restés ensemble? Peut-être oui.


Ellen G. White dit: « Les anges avaient prévenu Ève du danger qui la guettait si, au cours de ses devoirs quotidiens dans le jardin, elle se séparait de son mari. En sa compagnie, lui avaient-ils dit, le danger de la tentation sera moins grand que si tu es seule. » –Patriarches et prophètes, pp. 29, 30. Une communauté de foi, même si elle est constituée de deux personnes, dispose d’une force spirituelle et d’une responsabilité. Quand le Seigneur s’approcha d’Adam et Ève après leur péché, ils firent une des actions les plus décevantes et pourtant profondes dans l’Écriture: ils « se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu » (Genèse 3:8). Le péché a créé une condition d’autodestruction: un désir de vivre seul sans Dieu. Mais Il ne se laisse pas décourager si facilement, et les plaidoyers prophétiques des prophètes hébreux témoignent de ce fait. Dans Sa quête d’une humanité perdue, Dieu a abouti à l’incarnation de Son Fils Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1:23). L’incarnation fait l’écho du récit de l’Éden. Après que le péché ait ravagé le monde, Dieu voit qu’il n’est « pas bon » que l’homme « soit seul » (Gen. 2:18); donc, il envoie une « aide », une « semblable à » lui. Le mot « aide » dans la Septante (une traduction grecque de l’Ancien Testament), dans Genèse 2:18 (boethos) est le même mot dans Hébreux 13:6: « Le Seigneur est mon aide. » Mais au lieu de succomber aux tentations du « serpent » (Matthieu 4:1-11), Jésus résista jusqu’à verser Son sang, « en luttant contre le péché » (Heb. 12:4, LSG), afin qu’un jour nous puissions tous entendre une « forte voix qui [dira]: Voici, le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux, et ils seront Son peuple, et Dieu Lui-même sera avec eux. » (Apoc. 21:3), et ils ne seront plus jamais seuls.


Réflexion


Certains ont demandé, « si Dieu est si grand, pourquoi Sa compagnie n’a pas suffi à satisfaire les besoins d’Adam, excluant la nécessité de la création de la femme? » C’est une question à laquelle il convient de réfléchir, mais l’expérience montre que la question peut être répondue sans problème. Le fait que Dieu soit totalement suffisant pour nous de façon individuelle, anticipe et nous prépare à entrer en relation avec les autres. De cette façon, notre approche dans les relations humaines viendra d’une posture d’intégrité plutôt que de l’indigence ou du désespoir. Souvent, d’autres, en particulier les partenaires romantiques, cherchent inconsciemment à combler les besoins que seul le Créateur peut satisfaire. C’est mieux d’avoir l’eau qu’une fois prise, on n’aura plus soif, comme le dit Jésus (Jean 4:14, LSG). Pourquoi? Parce que cela devient une « source d’eau » dans l’individu. Jésus et/ou Son message est cette eau. Sans elle, les relations peuvent devenir asymétriques, ou pire, idolâtres. L’idée précédente est à l’origine du traitement des divers scénarios de la solitude dans la leçon: être célibataire, perdre un(e) époux(se), par le divorce ou la mort, être spirituellement célibataire. La façon particulière de traiter ces diverses expériences est unique. Bien qu’elles peuvent être extrêmement difficiles, elles sont supportables par la connaissance que nous avons un Dieu qui est présent (Actes 17:27), qui voit ce que nous traversons (Gen. 16:13), et qui promet de ne jamais nous laisser seuls (Deut. 31:6, Matthieu 28 : 20).


Partie III: Application


Le degré auquel nous sommes totalement convaincus de la vision du monde chrétien, avec un Dieu personnel et profondément investi au centre, est le degré auquel la solitude désespérée peut être atténuée. Nous nous sentons tous seuls parfois. Il n’y a rien de mal en soi à cette expérience. Si Dieu est réel pour nous, nous devrions être en mesure de parler de cette solitude avec un sens de la présence de Dieu. Témoigner de ce fait peut aider les gens dans votre classe de l’école du sabbat. Donnez-leur l’occasion de partager des expériences sur la façon dont Dieu a œuvré dans leur vie durant les périodes de solitude. Voici quelques autres questions qui nous incitent à penser à l’intersection entre Dieu, nous, la solitude et l’église:


  1. Le philosophe et théologien Abraham Heschel a intitulé ses deux livres sur la philosophie de la religion: Man Is Not Alone [L’homme n’est pas seul] et God in Search of Man [Dieu à la recherche de l’homme]. N’est-ce pas plus difficile de se sentir seul quand vous croyez passionnément que quelqu’un vous poursuit? De quelles manières avez-vous vu Dieu vous poursuivre dans votre vie?

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  1. Alors que les sociétés du monde entier avancent vers la laïcité, plus de gens découvrent le monde en terme exclusivement naturaliste (seule la nature et les lois de la nature existent, à l’exclusion du surnaturel ou de Dieu). Ce point de vue a un prix. Si le naturalisme est vrai, nous sommes vraiment seuls dans cet univers. Comment les chrétiens peuvent-ils exploiter le désespoir existentiel que le naturalisme produit afin de conduire les gens à Dieu?

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  1. Alors que le monde isole souvent les gens en fonction des apparences, de l’ethnie et de la classe sociale et économique, l’église est appelée à embrasser tendrement ces mêmes personnes (Galates 3:28). Comment une église locale peut-elle s’organiser pour que les personnes aux prises avec la solitude n’abandonnent pas l’église?

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*27 Avril – 3 Mai


De sages paroles pour les familles


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Prov. 5:3-14; Matthieu 19:5; 1 Cor. 7:3, 4; Prov. 13:22; 14:26; 17:22; 23:13; 31:10-31.


Verset à mémoriser: « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse; reconnais-Le dans toutes tes voies, et Il aplanira tes sentiers. » (Pro. 3:5-6, NEG).


Quelle que soit la saison de la vie que nous traversons actuellement, nous tous, bien sûr, avons commencé avec une mère et un père, quel que soit le genre de relation que nous avions eu avec eux après notre naissance. En revanche, certaines personnes, à part le fait d’avoir des frères et sœurs ou autres parents, n’ont jamais eu de famille que celle dans laquelle ils ont grandi.


Quelle que soit notre situation, quelle que soit notre phase de la vie, le livre des proverbes contient une combinaison d’instructions, des poèmes, des questions et des dictons. Les relations familiales sont directement adressées, et d’autres paroles de sagesse, même prononcées hors du cadre familial, peuvent s’appliquer à la famille. Le livre des Proverbes, en effet, est vu comme un document familial dans lequel les clefs pour une vie pieuse sont transmises de parent à enfant. Tout comme les parents peuvent écrire une lettre de conseils à un fils ou une fille qui rentre à l’université, ou qui déménage dans un logement séparé, ou qui a trouvé un emploi loin de chez eux, ainsi, Proverbes est adressé de père à fils: « Écoute, mon fils, l’instruction de ton père, et ne rejette pas l’enseignement de ta mère » (Prov. 1:8, NEG). Le livre de Deutéronome instruit les parents à partager leurs convictions avec la prochaine génération. C’est ce que fait le livre des Proverbes. Dans l’exhortation du père, nous entendons la voix du Père céleste nous appelant à apprendre.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 4 Mai.



Leçon


5


(page 38 du guide standard)


28 Avril


Aimer celle qui convient


Faites la liste des problèmes et des conséquences impliqués dans une relation sexuelle avant le mariage ou extraconjugale telle que représentée dans Proverbes 5:3-14.


La personne pieuse réserve son affection profonde et son intimité sexuelle pour le mariage. Ces paroles sont spécifiquement adressées aux hommes dans les proverbes, mais la même idée se rapportant aux femmes s’exprime dans le Cantique des Cantiques (voir Can. 4:12-15). Le puissant attrait de l’amour illicite doit être pesé dans une balance en opposition aux conséquences horribles de ce péché. Les relations sexuelles occasionnelles manquent d’engagement, et, par conséquent, sont loin de la vraie intimité. Les ressources matérielles, physiques et émotionnelles sont gaspillées. Plus important, nous répondrons à Dieu des choix opérés dans la vie.


L’intimité sexuelle, l’un des plus grands dons de Dieu à l’homme, est un privilège exclusif au mariage (Matthieu 19:5; 1 Cor. 7:3, 4; Hébreux 13:4). Dans les proverbes, l’imagerie d’une eau nourrissante et abondante est utilisée comme un symbole délicat du plaisir et de la satisfaction qu’un couple marié devait partager dans leur amour. Ceci est en contraste avec les déchets qui en résultent lorsqu’il y a infidélité. L’expression « la femme de ta jeunesse » (Prov. 5:18, LSG) indique que, même lorsque les deux vieillissent, leur engagement doit continuer. Un mari est toujours ravi (« enivré », Prov. 5:19) des charmes de son épouse.


Dans notre condition humaine déchue, les instincts sexuels peuvent amener les gens loin de la conception divine de la sexualité. Cependant, Dieu a aussi donné à l’humanité le pouvoir de raisonner et de choisir. Si ces tentations ne sont pas continuellement refoulées, elles peuvent devenir écrasantes. Un engagement ferme à respecter la conception divine de la sexualité dans le mariage peut empêcher le développement des relations sexuelles illicites. Le choix de la fidélité au dessein de Dieu sur la sexualité dans le mariage est non seulement prudent, mais aussi porte sa propre récompense généreuse.


Si vous connaissez quelqu’un aux prises avec les tentations sexuelles qui peuvent détruire son mariage, quel conseil lui donneriez-vous?


Dimanche


(page 39 du guide standard)


29 Avril


Un appel aux pères


Notez les qualités du caractère des pères décrits dans les Proverbes qui peuvent avoir des conséquences à long terme pour les enfants.


Prov. 13:22; 27:23, 24


Prov. 14:26


Prov. 15:1, 18; 16:32



Prov. 15:27


Prov. 29:17


Les caractères des pères ont un impact direct sur l’héritage qu’ils transmettent à leurs enfants. Les enfants espèrent de leurs pères du soutien, de l’affection dévouée, de l’orientation et de la modélisation. Le livre des Proverbes loue les pères qui sont des pourvoyeurs fiables et de sages gestionnaires des ressources familiales. Nombreuses sont les voies par lesquelles « celui qui est avide de gain trouble sa maison » (Prov. 15:27, NEG); les pères doivent tenir compte de ces paroles et accorder la priorité à la famille. Les pères qui craignent Dieu cherchent à être patients et à contrôler leurs émotions. Ils respectent la dépendance de leurs enfants. En disciplinant leurs enfants, ils font attention à ne pas abuser de leur position d’autorité. Plus important, ces pères veulent suivre Dieu, être contrôlés par Son amour et par l’enseignement de Sa parole, afin qu’ils puissent guider leurs enfants dans le droit chemin.


En fin de compte, la chose la plus importante qu’un père peut faire pour ses enfants est d’aimer leur mère. Sa fidélité et son affection continue pour elle, ou leur absence, ont un effet révélateur sur le bienêtre des enfants, même à l’âge adulte.


Dans Proverbes, la loyauté envers Dieu, la fidélité dans le mariage et la famille, et l’intégrité dans la vie personnelle et communautaire, sont les thèmes principaux. La réussite en toute chose dépend de la condition du cœur individuel. Les attractions du péché – en rapport au sexe, à la paresse, à la richesse, ou à la puissance – abondent, mais le mari et père sage regarde à Dieu pour trouver de l’aide afin de toujours faire les bons choix.


Comment les principes moraux exprimés ici sont-ils importants pour tout le monde? Comment vos actions, soit bonnes ou mauvaises, ont-elles touché d’autres, en particulier les enfants? De quelles façons vous devrez peut-être être plus prudent?


Lundi


(page 40 du guide standard)


30 Avril


Correction avec amour


Qu’enseigne Proverbes sur l’importance de la discipline et de la correction d’un enfant? Prov. 10:17; 23:13, 14; 29:1; 29:15.


Les parents disciplinent parfois leurs enfants pour leur faire comprendre ce qu’est un comportement socialement inacceptable, pour punir la désobéissance, ou même pour exprimer leur mécontentement face à un acte. Mais quelle est l’intention de Dieu au sujet de la discipline pour ces jeunes membres de Sa famille? Proverbes définit la discipline dans le contexte de l’espoir pour l’avenir (Prov. 19:18). Les parents pieux savent que les enfants ont une nature pécheresse. Seule la puissance de Dieu peut les aider dans cette tâche, et cette puissance est Christ (voir Ellen G. White, Éducation, p. 29). La mission de la parentalité chrétienne, y compris la discipline, est de conduire les enfants à Dieu.


Prendre soin d’une nouvelle plante. À travers Christ, la discipline est considérée, non pas comme une punition, ni une expression de l’autorité, mais comme une correction rédemptrice. Le plan de Dieu est que les parents aimants, connaissant la force du péché, guident les pas de leurs enfants à Christ. Les parents aimants corrigent gentiment et fermement, retiennent et guident les enfants dès la petite enfance, autant qu’un horticulteur offre un soutien à un arbre nouvellement planté, jusqu’à ce qu’émerge la maitrise de soi et que le jeune commence à avoir confiance en Dieu et coopérer avec le plan divin pour le salut, la croissance et la maturité.


Quel message pour les parents trouvons-nous dans Proverbes 13:24; 23:13, 14?


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Tout compte fait, quelques versets seulement mentionnent « la verge » ou « le bâton » (heb. shebet) dans le cadre de la discipline des enfants. Il y a une notion populaire chez les chrétiens que les parents doivent utiliser la verge tout comme le berger céleste pour guider son troupeau (Psaume 23:4). Toutefois, l’Écriture décrit plus l’enseignement patient, la modélisation, la bonne communication et les relations étroites comme moyens d’influence du changement chez les enfants (Deut. 11:18, 19). Le sentiment de l’enfant d’être aimé par son ou ses parents est vital pour que la discipline ait son effet désiré dans la correction et la rédemption (Prov. 13:24).


Si la discipline a raté son but en étant trop sévère ou mal comprise, comment les parents peuvent-ils ramener leurs enfants à la raison?


Mardi


(page 41 du guide standard)


1er Mai


La vie est-elle mieux sur le toit


En quoi le livre des Proverbes décrit-il avec humour quelques ennuis de la vie domestique? Prov. 21:9, 19; 27:15, 16. Quel est l’effet de cet humour?


Un certain nombre de proverbes décrivent la façon dont nous nous traitons mutuellement en étroites relations. Ils sont significatifs par le fait qu’ils éclairent l’esprit, tels que l’ami insensible qui « [chante] des chansons à un cœur affligé » (Prov. 25:20, FBJ) et un membre de la famille qui bénit « à grands cris et tôt le matin » ceux qui continuent de dormir (Prov. 27:14, LSG). Les épouses qui lisent ces versets sur les femmes litigieuses peuvent être tentées d’ajouter quelques « Proverbes » sur les hommes! Elles peuvent rétorquer que ces dictons perpétuent le problème de ces Proverbes en ciblant uniquement les femmes, alors que les hommes, qui partagent la responsabilité de la maison, sont également capables d’afficher des comportements litigieux. (Imaginez ce que cela doit avoir été de vivre dans la maison de Caïphe ou d’Anne!)


Un cœur joyeux aide. Avoir un sens de l’humour dans la vie de famille est une bonne chose. L’humour lubrifie les mécanismes de la vie, contribuant ainsi à réduire le stress et les tensions. « Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os » (Prov. 17:22, LSG). Proverbes mélange un peu de son propre médicament tout au long de l’ouvrage et nous permet de rire de quelques comportements qui agacent et qui irritent. Peut-être après avoir ri un peu (ou si nous n’arrivons pas à digérer la blague au cas où elle nous concerne), nous serons mieux placés pour parler des habitudes ou des comportements qui nous irritent. Cependant, l’humour ne doit pas être utilisé pour minimiser ou ignorer les questions nécessitant une attention sérieuse.


Un peu de fièvre peut être symptomatique d’une infection chronique. Se quereller, s’insulter et se plaindre peut signaler qu’un ou quelques membres de la famille expriment une certaine colère, peut-être liée aux difficultés de la mutualité ou de la communication dans la relation. Le membre plaignant essaie de compenser la force, le contrôle et le refus de l’autre de communiquer. Si l’infection est guérie, les symptômes vont disparaitre. Dans les familles, plutôt que d’éviter le problème ou les autres, les membres doivent s’appuyer sur leur amour pour le Seigneur et leur engagement mutuel pour communiquer leurs besoins et leurs sentiments, en allant à la racine de leur colère pour résoudre le problème.


Pourquoi le rire est-il si important pour le foyer? Comment peut-il être utilisé de la bonne manière, ou comment peut-il être perverti et utilisé pour le mal? Apportez votre réponse à la classe.


Mercredi


(page 42 du guide standard)


2 Mai


Une femme opulente


Le livre des Proverbes clôt avec des louanges à une femme de noble caractère. Identifiez les caractéristiques et les qualités qui sont louées. Prov. 31:10-31.


La femme décrite est spéciale, de même que la poésie. Chaque vers depuis Proverbes 31:10 commence avec l’une des 22 lettres de l’alphabet hébraïque. On sent de cet hommage à une femme vertueuse que même l’alphabet national fournit à peine un cadre suffisant pour faire correctement ses éloges!


L’accent des Proverbes sur le fait de marier un bon partenaire se reflète dans les maximes des rabbins: « la maison d’un homme c’est sa femme ». « Une femme de caractère noble est la couronne de son mari, mais une femme querelleuse est comme la carie dans ses os » (Prov. 12:4). À la fin des Proverbes, de nombreuses caractéristiques sont moulées dans le portrait d’une seule: la fabrication de vêtements, l’achat d’immobilier, l’agriculture, la maison et la gestion financière. Pendant ce temps, elle s’occupe bien de sa famille. On l’aime et on la loue.


On ne devrait pas espérer trouver tous ces talents chez chaque femme, ce n’est non plus un plan par lequel les maris doivent mesurer leurs épouses. Plutôt, en décrivant ces capacités et ces qualités, Proverbes transmet ce qui est plus important et universellement pertinent pour les femmes, de même que les hommes: la confiance, la compassion, la fiabilité, la fidélité, la gentillesse et le travail. Le secret d’une telle vie, selon Proverbes 31:30, est qu’elle craint « le Seigneur » (LSG).


Dans Proverbes 31:10, le mot pour « vertueuse », ou « de caractère noble », signifie « force », « vigueur » ou « richesse ». Il est traduit comme « richesse » dans Psaume 62:10 et décrit « Les hommes vaillants » de Josué (Josué 1:14). Boaz félicite Ruth avec le mot « vertueux » (Ruth 3:11). Dans Proverbes 31:10, il y a un jeu de mots sur le concept de « richesse ». La vraie richesse réside dans le caractère, l’intégrité et la crainte du Seigneur. Cela dépasse largement la valeur des pierres précieuses.


Quelles sont les femmes de valeur et de vertu qui ont influencé votre vie? Comment élargiriez-vous la liste des qualités, des vertus et des compétences d’une femme pieuse?


Jeudi


(page 43 du guide standard)


3 Mai


Réflexion avancée: Gardez votre cœur au ciel. « Les chrétiens devraient garder diligemment leur cœur. Ils devraient cultiver un amour pour la méditation et chérir un esprit de dévotion. Beaucoup semblent négliger les moments passés dans la méditation, l’étude des Écritures et la prière, comme si le temps ainsi occupé était un moment perdu. Je souhaite que vous tous voyiez ces choses à la lumière que Dieu vous donne; alors vous mettrez le royaume des cieux en premier dans votre vie. Garder votre cœur au ciel donnera de la vigueur à toutes vos grâces et mettra de la vie dans toutes vos activités. Discipliner l’esprit pour se focaliser sur les choses célestes mettra la vie et le sérieux dans tous nos efforts... Nous sommes des nains dans les accomplissements spirituels... Éphésiens 4:13 » – (traduit d’Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 3, p. 1157).


Discussion:


Beaucoup de chrétiens trouvent un réseau de groupe de soutien utile lorsqu’ils cherchent à « surveiller leurs cœurs » contre la tentation. En quoi cela peut-il augmenter la prière, l’étude de la Bible et la dépendance à l’Esprit Saint? Dans certains cas, pourquoi serait-il une bonne idée de chercher de l’aide professionnelle si quelqu’un se bat vraiment contre des tentations qui l’entrainent dans le péché, et il semble incapable de l’arrêter?


En tant que classe, lisez vos réponses à haute voix à la question finale de mercredi. Discutez des conséquences de vos diverses réponses. Tout comme tant de choses merveilleuses que Dieu nous a données, comment le rire et l’humour peuvent-ils être pervertis et tordus pour devenir dangereux?


Contrairement à Proverbes 31, quelles qualités la culture contemporaine tend à exalter chez les femmes? Comment pouvons-nous en tant qu’individus, éviter de participer à cette même attitude dégradante?


En général, quelles sont certaines des attitudes culturelles de la vie de famille dans votre société directement en conflit avec les principes bibliques de la vie familiale? D’autre part, y a-t-il certaines attitudes culturelles parallèles aux principes bibliques? Dans l’affirmative, quelles sont-elles et comment peuvent-elles être utilisées pour renforcer nos familles?


Vendredi


(page 44 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Le bébé arrive!


par Andrew McChesney


Un médecin priant pour être utilisé par Dieu après avoir entendu un sermon du sabbat sur la mission dans les villes, fait accoucher soudainement un bébé dans le garage du siège mondial de l’Église Adventiste en Amérique. Dr Yvette C. Ross Habron a fait accoucher un garçon en bonne santé dans la voiture des parents, qui se précipitaient pour arriver à l’hôpital, mais furent bloqués dans le stationnement de l’Église Adventiste à Silver Spring, Maryland, après être perdus.


Yvette dit qu’elle croit que c’est Dieu qui a planifié les évènements. « La plus belle occasion en réponse à nos prières était orchestrée par le Maitre », dit-elle.


Yvette avait commencé à prier sur la façon de mieux servir Dieu, après avoir entendu Ted Wilson, président de l’Église Adventiste, prêcher lors des réunions annuelles en 2017 au siège de la Conférence Générale de l’Église. Le dirigeant de l’Église Adventiste avait fait appel à un effort renouvelé pour atteindre les gens dans les villes et il a évoqué la nécessité pour les médecins et autres professionnels de la santé à s’impliquer dans l’œuvre missionnaire auprès des habitants de la ville.


Cinq jours après le sermon, Yvette et son mari étaient à voiture devant le siège de l’Église Adventiste quand ils ont vu un homme sauter de sa voiture dans le parking, sortant frénétiquement de sa voiture et courant autour d’elle. Ayant descendu la vitre, elle entendit l’homme crier, « le bébé vient! » Puis elle entendit les cris de la femme enceinte dans la voiture.


« Mon mari et moi avions immédiatement dévié dans l’allée », dit-elle. Quelques instants plus tard, le bébé était né. Quand Harold téléphonait les auxiliaires médicaux, le nouveau père retira ses lacets de ses chaussures de tennis et trouva une paire de ciseaux dans la voiture. En suivant les instructions d’Yvette, il attacha et coupa le cordon ombilical. Yvette enveloppa le bébé dans une couverture de sa voiture et s’assura qu’il était confortable et respirait très bien. Le service de sécurité de la Conférence Générale arriva et favorisa un environnement calme. Après une courte période, les ambulanciers amenèrent la mère et le bébé en toute sécurité à l’hôpital.


Plus tard ce jour-là, Yvette se rendit chez la mère à l’hôpital et tint encore une fois le bébé dans ses bras. La mère dit avec enthousiasme aux infirmières que Dieu avait envoyé un ange pour l’assister dans le garage.


« Je ne sais d’où elle venait », dit la mère. « Je viens de regarder, et la voilà. » Yvette dit qu’elle n’a aucun doute que ce qui s’est passé dans le parking était une réponse à la prière. « Mon mari et moi attribuons tout au dessein de Dieu », dit-elle.


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


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Partie I: Aperçu


La vie familiale est difficile. Nous avons besoin de toute l’aide nécessaire. Le verset à mémoriser de la semaine implique que nous devons avaler notre fierté et « ne pas nous appuyer sur notre propre sagesse. » (Proverbes 3:5). Nous devons être honnêtes et reconnaitre que nous avons besoin d’une aide extérieure, celle du Seigneur, pour être de bonnes mères, de bons pères, de bons fils et de bonnes filles. Le livre des Proverbes est un trésor inestimable dans la compréhension de la vie familiale; la leçon cherche donc une orientation « sage » sur ses pages. La création d’une famille commence avec deux personnes choisissant de s’engager l’un envers l’autre pour la vie. Que les enfants le veuillent ou non, les parents sont souvent dans une bonne position pour les conseiller sur qui serait ou ne serait pas, un(e) bon(ne) époux(se). Le livre des Proverbes a beaucoup de conseils sur celle avec qui ne pas s’associer, généralement désignée comme la femme étrangère (Prov. 2:16-19, 5:3-14, 7:4-27). Mais ce n’est pas difficile d’appliquer les mêmes principes afin d’éviter le mauvais homme. Peut-être le fait que seule la « femme étrangère » soit mentionnée, et non pas l’« homme étranger », est compensé, en partie, par le fait que les Proverbes se terminent par un hommage à la « femme vertueuse » (Prov. 31 : 10-31). Les actions des parents auront des conséquences directes sur le caractère de leurs enfants. Combien il est important alors, que leur influence soit prudente et mesurée (Prov. 15:1). Bien que le manque de discipline soit considéré comme une ruine pour un enfant (Prov. 23:14), le contexte de l’alliance est que les parents soient régis par leur amour pour Dieu. Sous cette influence, les enfants doivent être enseignés sur le Dieu de leurs pères (Deut. 6:4-9).


Partie II: Commentaire


Introduction théologique


Dieu est un preneur de risque. Il créa volontairement des agents moraux libres avec la capacité de L’aimer ou de n’avoir aucun égard pour Lui. En un sens, Dieu a perdu Son propre pari. Son univers s’est rebellé. Il a perdu Ses anges. Il a perdu Ses humains. Pire encore, Son propre Fils a été assassiné par ceux-là, qu’Il a créés. Pourtant, pour Dieu, tout cela était le prix à payer pour avoir une famille. Y a-t-il une institution dans l’existence qui ait des réalités contradictoires comme la famille? D’une part, elle peut apporter l’apex de la sécurité et de l’amour. D’autre part, elle peut être source de la douleur et du ressentiment les plus profonds, elle peut masquer la violence la plus choquante et défigurer les âmes de sa progéniture. Quand nous commençons nos propres familles, nous participons au risque divin de créer des relations. Nous choisissons un(e) conjoint(e), au départ, c’est un grand inconnu pour nous avec un avenir incertain, à qui nous voulons lier notre vie pour toujours. Nous avons des enfants qui sont des « faisceaux de joie. » Mais bientôt, on se rend compte qu’ils sont également des faisceaux de potentialités dans lesquels cette joie initiale est, soit prolongée, soit dissipée dans la douleur et le chagrin. Et pourtant, nous, tout comme Dieu, continuons à fusionner nos vies avec d’autres pour créer des familles.


Pourquoi? Peut-être les paroles d’une chanson de Bob Bennet cache une vérité sur laquelle il convient de réfléchir: « L’amour est le seul risque qui vaut la peine. » Lorsque Dieu, dont l’essence même est l’amour (1 Jean 4:8), nous a façonnés à Son image (Gen. 1:26), le désir d’aimer et d’être aimé s’est gravé de façon indélébile dans notre nature. Bien que le péché ait semé ce chaos dans la création, il a même du mal à effacer l’amour en tant qu’éthique suprême au sein de l’humanité. Combien de personnes sur la planète pourraient honnêtement dire qu’elles préfèrent une vie sans aucune manifestation d’amour? On peut les compter aux bouts des doigts. Étant donné que les familles sont la source de l’amour relationnel, elles sont omniprésentes. Dieu l’a voulu ainsi (Gen. 1:28, 2:24). L’amour familial peut nous amener à entendre les premiers chuchotements de l’amour que Dieu éprouve pour nous.


Ellen G. White affirme que « Par l’intermédiaire de la nature et par des preuves d’un amour plus tendre et plus profond que le cœur humain n’en peut concevoir, il s’est efforcé de se révéler à nous. » –Le meilleur chemin, p. 8. Il n’est pas étonnant, alors, que la famille soit devenue une cible que Satan veut détruire. C’est pour cette raison que nous avons besoin des représentations familiales multidimensionnelles de Dieu comme un Père et un Mari (Exode 4:22, Jérémie 31:32) et Jésus comme un Fils, un Époux et un Frère (Jean 3:16, Marc 2:19, Rom. 8:29). En effet, toute indication sur le caractère de Dieu (qui est amour) nous fournit le repère pour cultiver un amour au sein de nos propres familles. Le livre des Proverbes est la tentative courageuse d’un roi de transmettre à ses enfants un héritage de la sagesse divine. Que son héritage ait un écho favorable dans nos familles reflétant le rêve de Dieu d’une création réunie – une famille universelle regroupée, soutenue par Son amour.


L’Écriture


Peut-être la leçon la plus importante du livre des Proverbes est qu’il y a un livre des Proverbes. Le message implicite à toutes les générations est: « Parents, parlez à vos enfants! » Remarquez que quand Moïse annonçait à Israël les commandements de Dieu, il dit que ces paroles doivent être dans nos cœurs. Il dit aussi que ces paroles doivent être dans les cœurs de nos enfants (Deut. 6:4-7). « Tu les inculqueras à tes enfants » est la façon dont Louis Segond traduit le terme hébraïque shaman, qui provient soit d’une racine signifiant « répéter » (par exemple, « Tu les répèteras à tes fils, tu les leur diras » [Bible de Jérusalem]) ou une racine signifiant « aiguiser » ou « graver » (par exemple, enseigner efficacement, comme dans « tu les enseigneras à tes enfants » [BFC]).


La répétition et la gravure profonde des commandements en ce qui concerne l’enseignement des enfants peuvent s’adapter au contexte. Alors, comment devra-t-on partager avec les enfants d’une manière significative (1) les sages proverbes du roi Salomon, (2) les histoires palpitantes d’Israël et (3) les commandements et les principes de la loi de Dieu? En revenant au modèle de gravure répétitive de Deutéronome sur l’enseignement, on voit que le reste du verset nous dit probablement comment faire exactement cela. Tu « en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. » (Deut. 6:7, 8, LSG). Assis, marcher, se coucher et se lever, dans un sens figuré, visent à couvrir toutes les différentes positions et les contextes dans lesquels nous pouvons nous trouver au cours de la journée. Ces activités couvrent également toute la journée. Ainsi, dans toutes les expériences diverses de la journée entière, maman et papa sont simplement en train de parler (dabar), converser, murmurer ou même chanter les paroles de Dieu.


Les enfants écoutent et sont transformés. Mais les parents ne parlent pas seulement de Dieu et de Ses paroles au profit des enfants. N’oubliez pas, toutes les paroles commandées doivent tout d’abord être « sur ton cœur »; autrement dit, le cœur des parents. L’idée que ces mots doivent rester dans l’esprit « comme des frontaux entre [ses] yeux » renforce l’impératif du cœur. C’est ce que les parents envisagent déjà. Mais, même les avoir à l’esprit n’est pas suffisant. Si les parents veulent que leur religion et leur obéissance à Dieu soient transmises à leurs enfants, Ses lois doivent être liées « comme un signe sur [leur] main. » Les actions des parents doivent faire connaitre ce à quoi ressemblent les lois de Dieu, exprimées à travers la vie humaine. Dans le cas contraire, toutes les paroles de Dieu seront contre productives. En conséquence, les enfants resteront les bras croisés et seront bien dégoutés du spectacle historique de l’hypocrisie parentale devant eux.


L’Écriture


Quand le Seigneur ordonna que la Pâque soit observée sur la nouvelle terre, Il pensait à long terme et voulait que les parents soient prêts à expliquer quand les enfants se renseignent sur la cérémonie (Exode 12:26). Peut-être que c’est le but de la cérémonie en premier lieu – de générer cette curiosité à nos enfants afin qu’ils commencent à faire ce que tous les parents qui craignent Dieu espèrent qu’ils commencent à faire: poser des questions sur Dieu et Ses voies. En outre, la question que les enfants posent ne peut simplement pas être « Que signifie cet usage? » mais « Que signifie pour vous cet usage? » (Exode 12:26, LSG). Si c’est le cas, alors les parents ne peuvent s’en tirer en donnant simplement une réponse théorique ou en citant un autre texte de la Bible. Les enfants ne peuvent pas voir ou entendre directement Dieu, mais ils regardent et écoutent leurs parents. Que maman ou papa partagent par expérience ce que Dieu et Ses lois signifient pour eux peut ajouter du poids à leurs réponses et peut-être contribuer à un moment familial inoubliable. Peut-être que ce modèle est l’idéal pour le transfert du corpus de connaissances bibliques à la prochaine génération. « Qu’est-ce que cela signifie? » doit idéalement être suivi d’une réponse à la question « Que signifie cette cérémonie dans ma vie? »


Partie III: Application


L’Église Adventiste du Septième Jour est une communauté riche en informations. Nous accordons de l’importance aux connaissances bibliques générales, aux prophéties et aux innombrables conseils d’Ellen G. White. L’église, dans l’esprit de Salomon à ses enfants, passe par la leçon de cette semaine pour donner des idées sur comment faire pour avoir la meilleure famille possible. De peur qu’on ne se sente accablé avec trop de conseils, les sections scripturaires dans l’édition des moniteurs se sont concentrées sur comment la Bible elle-même donne des indices pour communiquer la sagesse divine en tant qu’héritage. Cette partie a utilisé des passages qui se rapportent principalement aux enfants, mais les principes sont bénéfiques pour tous les membres de la famille. En outre, il y a des textes qui font des remarques similaires, mais ne disent rien sur les enfants ou la famille (par exemple « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche, médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit. » Josué 1:8, LSG). N’oubliez pas de mettre l’accent sur ce point pour les célibataires et les parents sans enfants, de peur qu’ils aient l’impression que ces leçons ne s’appliquent pas à eux.


Voici quelques idées sur la façon d’intégrer le livre des Proverbes dans la vie familiale:


  1. Remarquez qu’il y a trente et un chapitres dans le livre des proverbes – un chapitre pour chaque jour du mois, avec un peu d’effort pour couvrir le reste. Demandez aux membres de votre classe de lire un chapitre par jour pour leur culte du matin et invitez chacun à partager son proverbe favori.

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  1. Encouragez les membres de votre classe à organiser leur propre conseil de famille dans lequel chaque personne dans leurs familles respectives soit invitée à partager des luttes ou des préoccupations sur les évènements qui surviennent dans leur vie. Compte tenu du fait que le livre des Proverbes touche une grande variété de sujets, conseillez les membres de voir s’il y a un proverbe ou deux qui se rapportent à l’une des luttes partagées dans leurs conseils de famille. Suggérez que la famille puisse ensemble mémoriser un proverbe pertinent.

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Commentaires pour les moniteurs


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Juliana Santos Ferreira


Qu’est-ce qu’une fille de 12 ans au Brésil, un bébé missionnaire dont les parents travaillent dans un pays enclavé, et une fille de 3 ans en Argentine, ont en commun? Ils sont unis par la mission dans la Division de l’Amérique du Sud, qui recevra l’offrande du treizième Sabbat ce trimestre.


Lisez la suite dans les rapports missionnaires trimestriels des adultes (bit.ly/adultmission) et des enfants (bit.ly/childrensmission).


Merci de soutenir la mission adventiste par vos prières et vos offrandes missionnaires de l’école du sabbat.


Unis par la Mission


Ezekiel Fer nandez


Abigail Darrichón Quinteros


Réveil


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* 4-10 Mai


Le chant d’amour royal


Sabbat Après Midi


Lecture de la semaine: Cantique des cantiques (tout le livre); Genèse 2:7; 1 Corinthiens 7:3-5; Jean 17:3; 1 Jean 1:9; Rom. 1:24-27; Gal. 5:24.


Verset à mémoriser: « Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras; car l’amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le séjour des morts; ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de l’Éternel. » (Cantique des cantiques 8:6, NEG).


L’une des plus grandes saisons de la vie est le mariage. Encore une fois, ce n’est pas tout le monde qui se marie, mais pour ceux qui le font, le mariage apporte à la fois des difficultés et des bénédictions particulières. Parmi ces bénédictions se trouve le don merveilleux de la sexualité. Ce don est une puissante expression d’amour, s’il est pratiqué au bon moment et au bon endroit.


Contrairement aux idées populaires, la Bible n’est pas contre le sexe. Elle est contre l’utilisation abusive de ce merveilleux don du Créateur aux êtres humains.


En fait, le Cantique des cantiques, l’un des plus petits et peut-être l’un des livres les moins lus de la Bible, décrit la relation entre une jeune mariée, la Sulamithe, et son bienaimé, qui est soupçonné d’être le roi Salomon lui-même. Le livre dévoile les mystères de l’intimité et des plaisirs de l’amour conjugal dans le mariage. Bien que le Cantique des cantiques soit souvent traité allégoriquement comme un symbole de la relation entre Dieu et Son peuple ou entre Christ et l’église, c’est avant tout un poème sur l’amour qu’on trouve dans la relation humaine très réelle entre un homme et une femme.


Cette semaine, nous allons étudier le mariage tel que dépeint dans ce livre de l’Ancien Testament.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 11 Mai.



Leçon


6


(page 46 du guide standard)


5 Mai


Une vie indivisible


D’après les passages suivants, comment pouvez-vous qualifier le point de vue de la Bible sur le corps humain? Genèse 2:7; Psaume 63:1; 84:2; 1 Corinthiens 6:19, 20; 1 Thess. 5:23.


Certaines religions croient au dualisme, une philosophie qui considère le corps humain comme un problème pour la vie de l’esprit. Autrement dit, le corps est réputé mauvais tandis que « l’esprit » est considéré comme bon. Dans l’Écriture, cependant, le corps humain, y compris ses caractéristiques sexuelles, fait partie intégrante de l’être tout entier. La vie est « corps » et « esprit » (voir Genèse 2:7). Le psalmiste se donne lui-même tout entier dans l’adoration à Dieu (Ps. 63:1, 84:2). La personne tout entière doit être sanctifiée, réservée à l’usage sacré que Dieu a prévu.


Une vision positive du corps humain, dans le contexte des relations sexuelles, se reflète dans le Cantique des cantiques. Comment ces textes révèlent-ils cette attitude? Can. 1:2, 13; 2:6; 5:10-16; 7:1-9.



Comment pouvons-nous nous protéger contre les forces culturelles et morales qui rabaissent la sexualité et la réduisent en passion animale dégradante ou en quelque chose de honteux dont on ne doit jamais parler? Comment la Bible nous montre-t-elle que les deux extrêmes sont mauvais?


Dimanche


(page 47 du guide standard)


6 Mai


Les amours de la chanson d’amour


Décrivez les différents aspects de l’amour présentés dans le Cantique des cantiques. Can. 1:2, 13; 2:10-13, 16; 3:11; 4:1-7; 5:16; 6:6; 7:1-9; 8:6, 7.


Le Cantique des cantiques montre comment les amis passent du temps ensemble, communiquent ouvertement et prennent soin l’un de l’autre. Dans le Cantique des cantiques, deux bons amis deviennent partenaires mariés. La femme déclare: « Tel est mon bienaimé, tel est mon ami » (Can. 5:16, NEG). Le mot ami exprime la camaraderie et l’amitié sans les connotations des relations sexuelles. Heureux est le mari ou la femme dont le conjoint est un ami très cher.


Tout au long du poème, les compliments intimes et les gestes affectueux décrivent l’attraction forte, le plaisir physique et émotionnel que l’homme et la femme trouvent chez l’un et l’autre. L’intimité naturelle de l’amour romantique est un don du Créateur, pour aider les partenaires à être étroitement liés l’un à l’autre dans le mariage. Quand les partenaires sont ouverts à l’œuvre de l’amour divin dans leur cœur, leur amour humain « s’affine, se purifie, s’élève et s’ennoblit. » – Ellen G. White, Le foyer chrétien, p. 95.


Ces versets transmettent également les pensées les plus nobles sur l’amour. L’amour vrai, cependant, n’est pas naturel au cœur humain; c’est un don du Saint Esprit (Romains 5:5). Un tel amour unit le mari et la femme dans une relation durable. C’est le genre d’amour si désespérément nécessaire dans la relation parent-enfant pour construire un sentiment de confiance chez les jeunes. C’est l’amour désintéressé qui lie les croyants ensemble dans le corps de Christ. Le Cantique des cantiques nous appelle ainsi à faire de l’amour une force active dans nos relations avec nos conjoints.


Comment ce genre d’intimité reflète-t-il, à sa façon, le genre d’intimité que nous pouvons avoir avec Dieu? Comment cela nous enseigne à passer du temps avec notre conjoint et à lui donner totalement de nous-mêmes?


Lundi


(page 48 du guide standard)


7 Mai


Une connaissance aimante


Beaucoup ont vu un thème « retour à l’Éden » dans le Cantique des cantiques. Bien que le couple décrit ne soit pas le premier homme et la première femme, le poème rappelle le jardin originel. Le plan de Dieu qu’ils soient « une seule chair » (Gen. 2:24, 25) est dépeint tout au long des métaphores délicates et des symboles.


Comment le Cantique des cantiques présente-t-il un engagement mutuel dans la vie intime du couple? Can. 4:7-5:1. Comment l’instruction de Paul dans 1 Corinthiens 7:3-5 est-elle similaire?


Salomon l’invite: « Viens avec moi » (Can. 4:8). Son épouse répond. Plus tard, elle l’invite: « que mon bienaimé entre dans son jardin » (Can. 4:16). Il répond (Can. 5:1). L’Écriture enseigne ici qu’il ne doit y avoir aucune force ou manipulation dans ce cadre intime. Dans cette relation, les deux partenaires entrent librement dans l’amour. « Mon jardin » est « son jardin ».


« Salomon » et « Sulamithe » partagent des noms qui sont dérivés du mot hébreu shalom, « paix » ou « complétude ». Leur admiration est réciproque (Can. 4:1-5, 5:10-16). L’équilibre dans leur relation se manifeste même dans le style poétique des lignes et des vers paires. L’expression de l’alliance « mon bienaimé est à moi, et je suis à lui » (Can. 2:16) fait écho au langage de l’Éden: « os de mes os et chair de ma chair » (Gen. 2:23).


Comment la description de l’union conjugale comme « connaitre » enrichit-elle notre compréhension de notre relation avec Dieu? Genèse 4:1, 25; 1 Samuel 1:19; Luc 1:34 ; Jean 17:3; 1 Corinthiens 8:3.


La Bible utilise « connaitre » comme l’union intime entre l’homme et sa femme. Dans cette « connaissance » aimante, les profondeurs les plus cachées de leurs êtres sont offerts mutuellement. Non seulement deux corps, mais aussi deux cœurs sont rejoints en « une seule chair ». « Connaitre » décrit aussi la relation entre Dieu et les individus. Pour le chrétien, la connaissance unique et tendre du mariage, avec sa compagnie, son engagement et son plaisir sans limite, donne un aperçu profond sur le mystère saint et le plus sublime, l’union entre Christ et l’église.


Mardi


(page 49 du guide standard)


8 Mai


L’amour au bon moment


Lisez Can. 4:8-5:1.


Cantique des cantiques 4:16 et 5:1 forment le cœur du livre et décrit, en quelque sorte, son point culminant, en montrant que le mariage entre Salomon et la Sulamithe est consommé.


De quoi parle Salomon dans les passages suivants? Can. 4:12, 16; 5:1; 8:8-10.


Dans le Cantique des cantiques, nous trouvons certaines des preuves les plus convaincantes de l’Écriture exprimant le plan de Dieu que les gens restent sexuellement chastes jusqu’au mariage. L’une des références les plus puissantes est celle qui parle de l’enfance de la Sulamithe, quand ses frères se demandaient si elle est un « mur » ou une « porte » (Can. 8:8, 9). En d’autres termes, est-elle restée vierge jusqu’au mariage (un mur), ou a-t-elle vécu dans la promiscuité (une porte). En tant que femme adulte, elle affirme avoir maintenu sa virginité et vient pure à son mari: « Je suis un mur » (Can. 8:10). En fait, il confirme qu’elle est restée vierge jusqu’à leur nuit de noces en disant: « Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. » (Can. 4:12). De sa propre expérience, elle peut conseiller ses amies à prendre les mesures de l’amour et du mariage avec beaucoup d’attention. Trois fois dans le Cantique des cantiques la Sulamithe aborde un groupe de femmes appelées les « filles de Jérusalem » pour les conseiller de ne pas susciter la passion intense de l’amour jusqu’au moment opportun (Can. 2:7, 3, 5, 8:4), c’est-à-dire jusqu’à ce qu’elles se trouvent en toute sécurité au sein de l’alliance intime du mariage, tout comme elle l’a fait.


Pour la deuxième fois dans le poème, le bienaimé invite sa fiancée à venir avec lui (Can. 2:10, 4:8). Avant le mariage, elle ne peut accepter son invitation, mais maintenant, c’est elle qui l’invite dans son jardin (Can. 4:16), et il accepte volontiers (Can. 5:1). Il n’est pas seulement attiré par sa beauté; elle a volé son cœur (Can. 4:9), il est en état d’ébriété avec son amour (Can. 4:10), et il est débordant de joie parce qu’elle est à lui seul pour toujours: « Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. » (Can. 4:12). Dans son union avec cette femme parfaite, il se sent avoir atteint la terre promise: « Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée; il y a sous ta langue du miel et du lait » (Can. 4:11).


Quelle bonne nouvelle y a-t-il pour les gens qui regrettent leurs mauvais choix dans l’expression de leur sexualité? 1 Jean 1:9; Ps. 103:12, Ésaïe 55:7, Jean 8:11.


Mercredi


(page 50 du guide standard)


9 Mai


Protéger le don du Créateur


Dieu a un but particulier dans la création de l’humanité en tant que mâle et femelle (Genèse 1:26-28). Alors que chacun porte son image, l’association des contraires entre les sexes en « une seule chair » dans le mariage reflète l’unité au sein de la divinité d’une manière spéciale. L’union des hommes et des femmes fournit également la procréation d’une vie nouvelle, une expression humaine originale de l’image divine.


Quelles mesures l’Écriture prend-elle contre les pratiques sexuelles non conformes au plan du Créateur? Lev. 20:7-21, Rom. 1:24-27, 1 Corinthiens 6:9-20.


L’Écriture désapprouve tout ce qui altère ou détruit l’image de Dieu dans l’humanité. En interdisant certaines pratiques sexuelles, Dieu conduit Son peuple vers l’application juste de la sexualité. Quand l’expérience humaine est confrontée aux préceptes de Dieu, l’âme est coupable du péché.


Quels conseils la Bible donne-t-elle aux croyants chrétiens sur leur sexualité et celle des autres dans un monde déchu? Romains 8:1-14; 1 Corinthiens 6:15-20; 2 Corinthiens 10:5; Gal. 5:24; Colossiens 3:3-10; 1 Thess. 5:23, 24.


Les croyants attendent la délivrance de la corruption du péché au retour de Christ. Ils attendent par la foi, se considérant comme morts au péché par la mort de Christ sur la croix et vivants en Lui par Sa résurrection. Grâce à la prière incessante, la vigilance et la puissance de l’Esprit, ils traitent leur nature pécheresse comme crucifiée et cherchent à obéir à Christ dans leurs pensées. Ils reconnaissent que leur corps et leur sexualité appartiennent à Dieu et les utilisent selon Son plan divin.


Dieu pardonne à celui qui se repent du péché (1 Jean 1:9). L’évangile permet à l’individu qui autrefois pratiquait la promiscuité et l’activité sexuelle pécheresse de faire partie de la communauté des croyants. À cause de l’ampleur de l’altération de la sexualité par le péché, certains peuvent ne pas avoir une restauration complète dans cet aspect de l’expérience humaine. Certains, par exemple, peuvent choisir une vie de célibat plutôt que de s’impliquer dans des relations sexuelles interdites par la parole de Dieu.


Comment devrions-nous en tant qu’église, traiter avec, par exemple, les homosexuels? Comment leur propre attitude envers leur orientation sexuelle influence-t-elle notre réponse?


Jeudi


(page 51 du guide standard)


10 Mai


Réflexion avancée: « Le mariage a reçu la bénédiction de Christ, et il doit être considéré comme une institution sacrée. La vraie religion ne doit pas contrecarrer les plans du Seigneur. Dieu a ordonné que l’homme et la femme soient unis dans le mariage sacré, de créer des familles, qui, couronnées d’honneur, seraient le symbole de la famille dans les cieux. Et au début de son ministère public, Christ a donné Son approbation directe à l’institution qui avait été établie en Éden. Aussi a-t-Il déclaré à tous qu’Il ne refusera pas Sa présence aux occasions de mariage, et que le mariage, s’il est pur et saint, exprimé dans la vérité et la justice, est l’un des plus grands bienfaits jamais donnés à l’humanité » – (traduit d’Ellen G. White, Daughters of God, p. 180, 181).


Comme l’a montré le Cantique des cantiques, l’amour sexuel peut être une chose merveilleuse dans le mariage. Mais une relation durable ne peut se fonder simplement sur la beauté extérieure et les plaisirs physiques. Nos corps prennent de l’âge et se transforment, et aucune quantité d’aliments, d’exercices physiques, ou de la chirurgie plastique ne peut nous maintenir éternellement jeunes. Le mariage entre Salomon et la Sulamithe est une relation permanente et engagée. Trois fois ils affirment qu’ils s’appartiennent réciproquement (Can. 2:16, 6:3, 7:10). La première fois, c’est une reconnaissance de l’appartenance mutuelle (comparer avec Éphésiens 5:21, 33). La deuxième fois, elle renverse l’ordre dans l’affirmation de sa soumission (voir aussi Eph. 5:22, 23). La troisième fois, il exprime son désir pour elle (Eph. 5:24-32). Un tel amour ne peut être noyé (Can. 8:7), c’est comme un sceau qui ne peut être brisé (Can. 8:6).


Discussion:


Comment la description de Salomon de son épouse comme parfaite (Can. 4:1-5, 6:8 et 7:1-9) est-elle comparable à l’expression d’Adam quand il a vu Ève? (Gen. 2:23). Comment les maris devraient-ils se rapporter à leurs épouses? (Éphésiens 5:28, 29).


Certains ont vu dans le Cantique des cantiques une allégorie de la relation qui existe entre Dieu et Son peuple ou entre Jésus et Son église. Alors qu’on doit faire attention à ne pas trop allégoriser, quelles caractéristiques de la relation entre ces deux personnes peuvent être comparées à notre relation avec Dieu? (Lisez Aussi Ésaïe 54:4, 5; Jérémie 3:14; 2 Corinthiens 11:2).


Lisez Proverbes 31:26, Can. 5:16 et Proverbes 25:11. Quelle importance revêtent nos paroles dans la dégradation ou l’élévation de notre conjoint et dans l’affaiblissement ou le renforcement de notre mariage? Utilisez les textes suivants comme nouvelle illustration: Jacques 1:26, 3:5-11.