École Du Sabbat, 2e trimestre 2017 – Pais Mes Brebis: Première et Seconde Épitres de Pierre - 2 parties

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Foi dans l’adversité



4 Mai



(page 51 du guide standard)



Comme nous l’avons vu, Pierre écrivait aux croyants qui souffraient à cause de leur foi. Et comme l’a montré l’histoire chrétienne, les choses n’ont fait que s’empirer, du moins pendant un certain temps. Surement, plusieurs chrétiens dans les années qui ont suivi ont trouvé de la consolation et du réconfort dans ce que Pierre avait écrit. Sans doute, beaucoup le font aujourd’hui aussi.


Pourquoi la souffrance? Bien sûr, c’est une question séculaire. Le livre de Job, l’un des premiers livres de la Bible à être écrit, a pour thème central la souffrance. En effet, s’il y a quelqu’un (en dehors de Jésus) qui ait souffert non pas comme « meurtrier, ou voleur, ou mal- faiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui » (1 Pie. 4:15, LSG), la personne devrait être du genre de Job. Après tout, Dieu dit   de lui: « As-tu remarqué Mon serviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » (Job 1: 8, LSG). Et pourtant, voyez la souffrance que Job avait endurée, non pas parce qu’il était mauvais, mais parce qu’il était bon!


Comment ces textes aident-ils à répondre à la question de l’origine de la souffrance? 1 Pierre 5:8, Apo. 12:9, 2:10.




La plus courte réponse est que nous souffrons parce que nous sommes dans le grand conflit entre Christ et Satan. Ce n’est pas une simple métaphore, un symbole simple pour représenter le bien et le mal dans nos natures. Il y a un véritable diable, un véritable Jésus et un véritable combat pour le gain des humains.


Lisez 1 Pierre 4:19. Comment ce que Pierre a écrit ici peut-il nous aider dans tout ce que nous avons comme épreuve?




Quand nous souffrons, surtout quand cette souffrance n’est pas la consé- quence directe de nos propres iniquités, nous posons naturellement la ques- tion que Job avait posée, à plusieurs reprises: pourquoi? Et, comme c’est souvent le cas, nous n’avons pas une réponse. Comme le dit Pierre, tout ce que nous pouvons faire, même au milieu de nos souffrances, c’est de confier nos âmes à Dieu, en ayant confiance en Lui en tant que notre « Créateur fidèle », et continuer à « faire le bien » (1 Pie. 4:19, LSG).



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5 Mai



(page 52 du guide standard)



Réflexion avancée: La leçon de dimanche a parlé de la per- sécution des chrétiens. Voici un extrait plus complet de la lettre écrite à l’empereur au sujet des souffrances des chrétiens aux premiers siècles:


« La méthode que j’ai observée vis-à-vis de ceux qui étaient dénoncés en tant que chrétiens est la suivante: je les interrogeais s’ils étaient chrétiens; s’ils avouaient, je répétais encore la question deux fois, en ajoutant la menace de la peine capitale; s’ils persévéraient toujours, je commandais qu’ils soient exécutés. Pour tout ce qui pourrait être la nature de leur croyance, je pouvais au moins sentir sans doute la contu- mace et l’obstination inflexible qui méritaient ce châtiment.


Ceux qui niaient être ou avoir déjà été chrétiens, qui répétaient après moi une invocation aux dieux et en offrant l’adoration, du vin et de l’encens, à votre image, que j’avais commandée pour être présentée à cette fin, ainsi que celles des dieux, et qui maudissaient enfin Christ


– ces actes qu’aucun de ceux qui sont vraiment chrétiens ne pouvaient être forcés de faire – je jugeais bon de les mettre en liberté. D’autres qui avaient été nommés par cet informateur et qui avaient d’abord avoué être des chrétiens et ensuite refusé de l’être; certes, ils avaient été de cette persuasion, mais ils avaient quitté le rang des chrétiens depuis près de trois ans, et d’autres plusieurs années déjà, et d’autres encore il y a plus de vingt-cinq ans. Ils adoraient tous votre statue et les images des dieux et maudissaient le Christ. » – Pliny Letters (London: William Heinemann, 1915), book 10:96 (vol. 2, pp. 401–403) .




Discussion:





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Histoire


Dieu est un mari fidèle: 1e partie


Mon mari est décédé subitement quand j’avais 28 ans, me laissant seule avec cinq enfants au bas âge, avec aucun revenu, ni de maison,   ni emploi et plusieurs factures. J’étais tellement découragée que j’ai demandé à Dieu de me laisser mourir aussi.


Je suis Elise Gwet, et je vis au Cameroun en Afrique de l’Ouest. Mon mari et moi participions aux réunions d’évangélisation ensemble et étions convaincus que l’Église Adventiste du Septième Jour est la véritable église de Dieu, qu’elle enseigne les vérités de la Bible. Il avait rejoint l’Église Adventiste à l’époque, mais je ne m’étais pas encore engagé parce que j’étais préoccupé par la réaction de ma famille. Pendant un an, je résistai au doux plaidoyer de mon mari et à l’appel de l’Esprit Saint et continuai à aller à l’église de ma famille le dimanche. Mais Dieu s’est adressé à moi et mon mari m’a amenée doucement. Ensemble, ils ont touché mon cœur. Mon mari n’a pas traité durement les enfants ou moi parce que nous n’adorions pas avec lui. Quand je faisais cuire des aliments impurs, il ne se mettait pas en colère mais me disait tranquillement qu’il ne mangeait pas ces aliments. Il ne m’a jamais forcée à observer le sabbat mais il m’encourageait à finir le travail ménager, le shopping et la cuisine le vendredi. Il voulait me faire reposer le sabbat, même si je n’allais pas à l’église. Mon mari m’a


gagné à l’église par le biais de ses actions et de son amour.


Finalement j’ai commencé à aller à l’église avec lui. Son attitude     et l’Esprit Saint ont travaillé ensemble pour me convaincre de mes erreurs. Les membres de l’Église Adventiste priaient aussi pour moi.  Ils venaient me rendre visite, priaient et chantaient avec moi. J’étais touchée par leurs actions, au point que je ne pouvais plus résister.


Un sabbat matin, j’ai surpris mon mari et lui ai dit que les enfants et moi allions à l’église avec lui. Il était si heureux ! Quand nous sommes arrivés à l’église, les membres étaient ravis de nous voir. Je commençai à étudier dans la classe baptismale et pris ma décision d’être baptisée. Le jour de mon baptême, mon mari dit que sa joie était complète.


Il avait une épouse fidèle, une force de la foi, et enfin, la famille était réunie dans la vérité. Ce jour-là, il dit que si quelque chose arrivait à nous séparer, s’il devait mourir un jour, il espérait que je sois fidèle      à Dieu et à l’église. Mais que se passerait-il? Me demandais-je. La famille était en bonne santé, nous avions un abri et de la nourriture. Qu’est-ce qui peut arriver de grave?


À suivre...






Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: 1 Pierre 4:12-14, 19


Objectifs:

Savoir: Saisir le concept que les épreuves et les souffrances font partie de la foi du disciple de Christ et sont à considérer comme un privilège et une bénédiction.


Ressentir:  Éprouver de la joie en sachant que les épreuves font partie  du plan de Dieu pour sauver les pécheurs.


Agir: S’engager à s’abandonner au Créateur fidèle et à continuer à faire le bien.



Plan de l’étude:

  1. Savoir: S’attendre aux épreuves et aux souffrances.

A Pourquoi les croyants doivent-ils s’attendre aux épreuves comme un élément normal de la vie chrétienne?


B Comment le conseil de Pierre s’accorde-t-il avec d’autres textes du Nouveau Testament? (Voir Matthieu 5:10-12; 24:9; Jean 15:20; 2 Cor.


12:10; 2 Timothée 3:12; 1 Pierre 1:6, 7; Jacques 1:2-4, 12.)



  1. Ressentir: Se réjouir en endurant les épreuves.

A Pourquoi, selon Pierre, un croyant doit-il se réjouir dans les épreuves? B Comment devrions-nous répondre à ceux qui nous insultent à cause du nom de Christ?



III. Agir: S’engager à être fidèle.

A Quelle est la différence entre le désir d’être fidèle et un engagement à être fidèle?


B Pourquoi Pierre mentionne-t-il notre Créateur « fidèle » (1 Pie. 4:19)? (Comparez avec Apo. 3:14). Quelles sont les implications de notre enga-


gement à être fidèles?



Résumé: Les lecteurs de Pierre devraient s’attendre aux dures épreuves qui viendraient sur eux afin de les tester, « Car c’est le moment où le jugement commence par la maison de Dieu. » (1 Pie. 4:17, NBS). Ils ne devraient pas voir la persécution comme une chose étrange, mais plutôt, se réjouir qu’ils participent aux souf- frances de Christ en se soumettant à un Créateur fidèle et en continuant à faire ce qui est juste.



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Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 1 Pierre 4:12, 13, 19


Concept  clé de croissance   spirituelle: Dieu qui  voit la fin dès le début, sait tout ce qui est meilleur pour nous et pour notre croissance spirituelle. Il voit le processus formateur que les épreuves et les tentations apportent dans notre vie (1 Pierre 1:6, 7; Jacques 1:2-4). Tout comme Jésus a appris l’obéissance et atteint la perfection du caractère par le biais de ce qu’Il a souffert (Heb. 2:10 ; 5:8, 9), de même, nous pouvons aussi atteindre la maturité spirituelle en participant à la même chose, si nous nous sou- mettons au Dieu fidèle, tout comme Lui, et continuons à faire ce qui est bon. Ce processus de perfectionnement du caractère par la souffrance est une volonté miséricordieuse de Dieu pour nous (1 Pie. 4:19).


Pour les moniteurs: De nombreux commentateurs ont noté une pause apparente dans le texte de 1 Pierre entre 4:11 et 4:12. Le verset 11 se termine par une doxologie et « Amen. » Le verset 12 s’ouvre par un nom d’adresse, comme si Pierre introduisait une nouvelle discussion basée sur un évènement récent. Certains ont suggéré que peut-être ce mot vient à Pierre suite aux persécutions survenues à Rome à l’époque de l’empereur Néron (64 apr. JC.) et que Pierre voit cette conflagration se développer en une « épreuve ardente » pour ses lecteurs. Le temps serait juste venu pour cet évènement, bien que nous n’ayons aucun moyen de savoir si Pierre faisait référence ici à la persécution de Rome. En tout cas, Pierre prévoit un développement imminent de la persécution que les croyants vont bien- tôt affronter. Il voit également ces persécutions comme un phénomène inévitable dans la séquence des évènements eschatologiques : « la fin de toutes choses est proche » 1 Pierre 4:7. Il s’inspire d’Ézéchiel 9:6 pour sa conclusion: « Car c’est le moment où le jugement commence par la maison de Dieu. » (1 Pie. 4:17, NBS). Jésus Lui-même n’avait-Il pas prédit un tel scénario? (Matthieu 24:9, Jean 16:2).



Activité et discussion d’ouverture: Demandez aux élèves de lire 2 Timothée 3:12. Discutez des facteurs qui tendent à conduire à la persécution du peuple fidèle de Dieu. Qu’est-ce qui pourrait expliquer le fait que les membres de la classe subissent ou ne subissent pas la colère du dragon comme décrite dans Apocalypse 12:17.


ÉTAPE 2—Explorer


Pour les moniteurs: La grammaire du texte grec de 1 Pierre 4:12 ne dit pas clairement si l’épreuve ardente est une expérience présente, une expérience qui ne fait que commencer ou une expérience qui se trouve encore dans l’avenir pour les lecteurs de Pierre. L’épreuve du feu (pyrō-


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sis) est décrite avec deux adjectifs, qui pourraient évoquer le présent (ils décrivent des évènements déjà en cours), le présent tendanciel (décrivant les évènements sur le point de se produire) ou le présent futuriste (décri- vant les évènements qui se situent toujours dans le futur mais considérés comme prévus dans le présent). Toutefois, le commentaire de Pierre au verset 17, qu’il est temps pour que le jugement commence, a un sens ten- danciel assez clair. En outre, les propositions au conditionnel introduites par « si » dans les versets 14-16, suggèrent un évènement qui est prévu, mais qui n’a pas encore eu lieu.


Commentaire biblique


  1. Notre attitude envers la souffrance (Relisez 1 Pierre 4:12, 13 avec votre classe)

Pierre soulève deux points clés dans 1 Pierre 4:12, 13. L’un des points  est que nous ne devrions pas être surpris par les épreuves et les souffrances comme si c’était une chose étrange, dans tous les cas, nous avons été pré- venus (Jean 15:18-21, 16:2-4). L’autre point est que nous devrions nous réjouir quand ces souffrances viennent, parce que nous avons le privilège de participer aux souffrances de Christ. Quand Sa gloire sera révélée (lors de Son avènement), notre joie sera encore plus grande (1 Pierre 1:6, 7; Jacques 1:2-4). Il n’y a rien que nous ne pouvons pas supporter par la grâce de Dieu, si nous maintenons cette attitude.



Considérez ceci: Comment devrions-nous répondre aux épreuves ou aux souffrances? Pourquoi ces choses ne devraient-elles pas nous surprendre?


  1. Notre expérience dans la souffrance (Revoyez 1 Pierre 4:14-16 avec votre classe.)

Les versets 14 et 16 contiennent deux propositions au conditionnel intro- duites par « si », chacune d’elles relatant des faits de vie réelle (en grec), et donc, supposant des insultes et des souffrances comme des faits, qu’ils soient présents ou dans l’avenir anticipé. Pierre conseille à ses lecteurs quant à comment ils devraient traiter les expériences réelles, en voyant les insultes pour le nom de Christ comme une bénédiction et la souffrance en tant que chrétien comme un objet de louange à Dieu. Dans l’intervalle, au verset 15, Pierre utilise une construction impérative prohibitive, qui a un sens de futur volitif, pour informer ses lecteurs qu’aucun d’eux ne devrait souffrir d’actes répréhensibles. Au contraire, ils devraient souffrir la tête haute en tant que chrétiens, reconnaissant qu’ils sont privilégiés à porter le nom de Christ.



Considérez ceci: Le terme « Chrétien » n’est utilisé que dans le Nouveau Testament, et il n’apparait qu’ici et dans Actes 1: 26 et 26: 28. Les non-chré- tiens l’utilisent généralement comme un terme de mépris. À l’époque des apôtres, comment le fait de souffrir pour ce qui est juste aurait aidé à réo-



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rienter l’utilisation du terme?


III. Un temps de jugement (Relisez 1 Pierre 4:17, 18, avec votre classe).


Dans 1 Pierre 4:17, Pierre fournit la justification de la raison pour laquelle ses lecteurs doivent s’attendre à une épreuve de feu en ce moment. Il l’a déjà expliqué,


« la fin de toutes choses est proche » (1 Pierre 4:7). Dans son eschatologie, il envisage un jugement précédant la venue, comme celui prophétisé par Ézéchiel 9, qui commencera par la maison de Dieu (maintenant l’église plutôt que le temple). Ce jugement purifiera les membres de la maison de Dieu en séparant les méchants de ceux « qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent. » (Ézéchiel 9:4, LSG). L’épreuve ardente de la persécution assumera une telle fonction. Ézéchiel 9:6 rapporte les paroles de l’homme vêtu de lin: « Commencez [le massacre] par Mon sanctuaire! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison ». En citant Proverbes 11:31 pour cadrer le contexte, Pierre demande: « Or, si c’est par nous qu’il [le jugement] commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de Dieu? » (1 Pie. 4:17, LSG).



Considérez ceci: Dans Ézéchiel 8, nous lisons que Dieu montre au prophète, en vision, quatre grandes choses détestables qui sont commises dans la maison de Dieu (le temple de Jérusalem), au point de L’irriter. Ézéchiel 9 rapporte le juge- ment de Dieu sur Son peuple qui a commis ces abominations dans Sa maison. Dieu demande à l’homme vêtu de lin avec l’encrier du scribe à ses côtés : « Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent » (Ézéchiel 9:4, LSG). Puis, six hommes avec des armes de des- truction dans leurs mains furent incités à suivre l’homme vêtu de lin à travers la ville et de tuer tous sans pitié. « Mais n’approchez pas de quiconque aura sur lui la marque » (Ézéchiel 9:6, LSG). Pierre voit en cela une illustration du jugement commençant par la maison de Dieu. Que symbolise cette marque, et pourquoi le peuple de Dieu cherchera avec ferveur à la recevoir?


Discussion:

Ê Quelle est notre attitude envers les épreuves et les souffrances dans notre vie?




Ë Pourquoi devons-nous nous confier à Dieu comme notre fidèle Créateur et continuer à faire ce qui est juste, tout en luttant contre les épreuves difficiles?




ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Pierre écrit, en citant Proverbes 11:31: « Et si le juste


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se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur? » (1 Pie. 4:18, LSG). Cette condition est pourtant une réalité, car en effet, c’est avec peine qu’une personne juste sera sauvée. Que veut dire l’Écriture par cette déclaration? Certains ont insisté sur le fait qu’il est plus facile d’être sauvé que d’être perdu. Comment le chrétien doit-il comprendre cette problé- matique?

À méditer:


Ê Si je me trouve en train de me demander pourquoi je devrais endurer des épreuves dans la vie, pourquoi cette attitude est-elle mauvaise?


Ë Qu’est-ce qui doit arriver dans ma vie pour me permettre d’avoir la bonne attitude lors des épreuves à venir? Comment répondrais-je actuelle- ment à ces épreuves?


Ì Comment Dieu est-Il un Créateur fidèle et digne de confiance dans ma propre vie?



Activité: Discutez avec la classe à propos des régions du monde où les chré- tiens souffrent actuellement pour leur foi et de la façon dont ils font face à la persécution. Organisez des groupes de prière pour intercéder pour eux et pour les membres de la classe qui font face ou qui feront bientôt face aux épreuves.


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: Bon nombre des membres de votre classe n’ont jamais connu personnellement une persécution importante pour le nom de Christ, bien que la plupart aient pu faire face à quelques épreuves de la vie. Pierre ne parle pas ici des épreuves à caractère général, mais de la persécution spécifiquement pour le fait d’être un chrétien (1 Pie. 4:14, 16). Cela peut être nécessaire de prendre des exemples réels de persécution afin de faire preuve d’empathie avec  la situation des premiers lecteurs de Pierre. Il serait utile de partager quelques histoires contemporaines de la vie réelle avec les membres de la classe afin qu’ils sentent l’importance de ce que d’autres tra- versent encore aujourd’hui. Ces histoires peuvent être téléchargées sur www.opendoorsusa.org/christian-persecution/stories.


Activités: Si possible, exposez une carte du monde sur un grand tableau ou un sup- port similaire. Commencez à identifier les zones du monde où les histoires de persécution pour le nom de Christ sont en cours. Engagez-vous à prier d’une manière continue pour les croyants dans ces lieux, en exaltant même les noms des personnes qui subissent une persécution pour leur foi.




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* 6–12 Mai



(page 56 du guide standard)



Le leadeurship serviteur




Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine 1 Pierre 5:1-10, Actes 6:1-6, Jérémie 10:21, Matthieu 20:24-28, Prov. 3:34, Apo. 12:7-9.


L


Verset à  mémoriser:  « Et déchargez-vous  sur Lui de tous vos soucis, car Lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5:7, LSG).



es études sur la plupart des églises prospères soulignent presque toujours l’importance d’un leadeurship efficace. Ce leadeurship prend sa vision en Dieu et en Sa parole et prévoit la possibilité


pour tous les membres de la congrégation d’exercer leurs propres dons spirituels dans la poursuite du mandat évangélique. Mais le leadeurship ecclésiastique a des défis de taille. Les églises sont généralement diri- gées par des bénévoles qui donnent souvent de leur temps, bien qu’ils soient déjà occupés dans d’autres activités. Les membres peuvent « voter avec leurs pieds » en cessant de venir à l’église si jamais quelque chose qu’ils ne peuvent pas supporter arrive. Par ailleurs, un leadeur chrétien efficace doit également être profondément spirituel. Et nous ne devons pas oublier que Pierre a écrit aux églises qui subissent des persécutions. Le leadeur ecclésiastique est particulièrement vulnérable à ces moments d’épreuve. Qui alors est équipé pour cette tâche?


Dans 1 Pierre 5:1-10, Pierre aborde la question du leadeurship chrétien au niveau local. Dans ces versets, il écrit à propos de cer- taines caractéristiques essentielles nécessaires, non seulement pour les leadeurs locaux, mais aussi pour les membres. Ses paroles sont aussi pertinentes pour nous aujourd’hui qu’elles l’étaient alors.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 13 Mai.



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7 Mai



(page 57 du guide standard)



Les anciens dans l’église primitive



Cherchez les textes suivants: Actes 6:1-6, 14:23, 15:6, 1 Timothée 5:17, 1 Pierre 5:2. Quelles idées nous donnent ces versets concer- nant les défis de l’église primitive et le rôle de ses dirigeants?






Un grand groupe de personnes devenant croyants et rejoignant l’église est une grande bénédiction de Dieu. Pourtant, comme le montre l’ex- périence des premiers chrétiens, la croissance rapide peut apporter des problèmes.


Par exemple, Actes 1-5 rapporte l’action du Saint-Esprit et la conversion d’un grand nombre de personnes au christianisme. Actes 6:1-6 montre le résultat: le groupe est devenu trop grand pour son leadeurship, et il fallait mettre des structures en place afin de gérer les fonctions quotidiennes de l’église.


La question qui exposait cette faiblesse dans la structure organisation- nelle d’une direction était une plainte de discrimination. Le groupe de chrétiens de langue grecque s’est plaint que ses veuves étaient négligées dans la distribution quotidienne des vivres. En réponse, un groupe de per- sonnes, les diacres, ont été nommés spécialement pour aider les 12 Apôtres dans la gestion des ressources de l’église.


Il est vrai que l’église primitive était dirigée par l’Esprit Saint, d’une manière spéciale. Mais même dans ce cas, il était nécessaire de mettre en place des structures à l’église. Un groupe clé de dirigeants dont l’église avait besoin très tôt était les anciens, qui étaient établis dans chaque congrégation locale. En effet, la nomination des anciens pour diriger ces nouveaux groupes de chrétiens était quelque chose que Paul et Barnabas faisaient régulièrement alors qu’ils allaient dans des endroits où les gens n’avaient pas encore entendu parler de Jésus (Actes 14:23).


Les anciens avaient plusieurs rôles différents dans le christianisme primitifs. En tant que dirigeants de leur communauté locale, de temps en temps, ils agissaient comme instructeurs dans l’enseignement aux nou- veaux convertis. Ils prêchaient et assuraient les choses nécessaires au bie- nêtre de la communauté de foi (Actes 15:6, 1 Timothée 5:17, 1 Pierre 5:2).










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Les anciens



8 Mai



(page 58 du guide standard)



Lisez 1 Pierre 5:1-4. Quelles  attitudes les dirigeants doivent-ils  avoir dans leurs rôles dans l’église? Comment ces principes s’ap- pliquent-ils à chacun d’entre nous, quel que soit notre rôle?






Pierre commence ses instructions aux anciens en observant qu’il est lui-même un ancien. Il note ensuite deux choses sur lui-même: il est un témoin de la souffrance de Christ, et il s’attend à partager la gloire à venir. En disant cela, Pierre met en évidence la première caractéristique qu’on devrait retrouver chez un ancien: un ancien doit comprendre l’importance de ce que Christ a souffert en notre faveur et quel grand espoir cela nous donne.


Pierre compare le rôle d’un ancien à un berger qui pait le troupeau de Dieu. En comparant une église à un troupeau, il donne à penser que, tout comme les brebis, les membres peuvent parfois se perdre. Pour cela, le ber- ger doit les guider vers le troupeau et les aider à travailler en harmonie avec lui. L’ancien devrait également fonctionner comme un humble exemple de comment un chrétien doit agir.


Quel avertissement trouvons-nous ici pour ceux qui sont des bergers?


Jérémie 10:21, Ézéchiel 34 : 8-10, Zach. 11:17.






Un important rôle des leadeurs chrétiens est de travailler avec les gens dans l’église aussi patiemment que les bergers le font avec leurs brebis. Les anciens doivent rassembler les membres dans la douceur pour adorer et partager le message de Jésus avec ceux qui ont besoin de connaitre le plan du salut en Jésus-Christ.


Pierre fait aussi remarquer que les anciens devraient exercer une surveillance de bon gré et non sous la contrainte. Il n’est pas toujours facile de trouver des gens prêts à relever les défis du leadeurship dans l’église. Cela est particulièrement évident pendant les nominations. Pour qu’une église fonctionne bien, il y a un certain nombre de rôles distincts qui doivent être remplis. Il y a des raisons pour lesquelles beaucoup de gens hésitent à assumer des rôles de leadeurship. Certains de ces rôles nécessitent un investissement considérable de temps et   les personnes aptes à assumer ces rôles peuvent déjà avoir beaucoup d’autres engagements. D’autres peuvent se sentir moins équipés pour assumer le poste. Mais selon la parole de Dieu par Pierre, si on nous le demande, nous devrions volontiers assumer le leadeurship si cela est possible.


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9 Mai



Le leadeurship serviteur



(page 59 du guide standard)



Lisez 1 Pierre 5:3 et Matthieu 20:24-28. Quels principes essentiels du leadeurship chrétien se trouvent dans ces textes?






En grec, le mot clé dans 1 Pierre 5:3 est katakurieuontes. Le même mot se trouve aussi dans Matthieu 20:25 et signifie « exercer la domina- tion » ou « régner » sur quelqu’un. Ainsi, l’instruction aux anciens dans 1 Pierre 5:3 pourrait être traduite: « Ne cherchez pas à dominer ceux qui ont été confiés à votre garde » (BFC). Ce passage reflète les paroles de Jésus dans Matthieu 20:25.


Matthieu 20:20-23 fournit le contexte pour les paroles de Jésus dans Matthieu 20:24-28. La mère de Jacques et Jean était allée voir Jésus avec la demande selon laquelle, lorsque Jésus viendrait dans Son royaume, que l’un de ses fils s’asseye à Sa droite et l’autre à Sa gauche.


« Jésus les traite avec douceur, en s’abstenant de leur reprocher leur égoïsme qui leur faisait désirer un traitement  préférentiel. Il lit dans leur cœur, Il sait l’attachement profond qu’ils ont pour Lui. Leur amour n’est pas une simple affection humaine; c’est le trop-plein de Son amour rédempteur qui a débordé sur eux, mais qui a été souillé en passant par le canal humain. Au lieu de réprimander, Il veut approfondir et purifier. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 541.


Jésus explique que cette position d’honneur est la prérogative du Père, pas Lui. Mais Il poursuit en expliquant qu’il y a une différence essentielle entre Son royaume et ceux des nations païennes, et cette différence est que les leadeurs du royaume de Dieu seront comme Jésus. Ceux donc  qui souhaitent aller au royaume où Jésus est roi doivent devenir serviteurs parce que les dirigeants du royaume seront comme Jésus, Lui-même étant serviteur. « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner Sa vie comme la rançon de plusieurs. » (Matthieu 20:28, LSG).


Ainsi, Pierre appelle les dirigeants de l’église à un même idéal: la sou- mission et le sacrifice de soi vus en Jésus doivent aussi être révélés en eux.












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Vêtu d’humilité



10 Mai



(page 60 du guide standard)



La société était très stratifiée dans le monde antique dans lequel Pierre a vécu. L’élite dirigeante avait ce qui aujourd’hui pourrait être appelée une « présence imposante ». Ils se faisaient entourer des gens de rang inférieur et au plus bas de l’échelle sociale se trouvaient les esclaves. L’humilité était l’attitude que ceux de rang inférieur devaient aux individus de rang supérieur. Le mot grec pour l’humilité porte le sens de « modeste »,


« insignifiant », « faible » et « pauvre ». Il décrit une personne sans statut et sans pouvoir dans la société. Dans le monde en dehors du judaïsme et du christianisme, le mot humble était associé au statut inférieur, et agir humble- ment ne serait pas nécessairement une vertu des gens libres.



Lisez 1 Pierre 5:5-7. Étant donnés le contexte et le temps dans lesquels ils vivaient, qu’est-ce qui est remarquable à propos de ce que Pierre a écrit ici?






Dans la Bible, l’humilité est vue sous un angle différent de comment elle était vue à l’époque et dans la culture où vivait Pierre. Pierre cite Proverbes 3:34 de la Septante (L’Ancien Testament grec), un verset qui est également cité dans Jacques 4:6. Dans l’Ancien Testament, une partie de l’œuvre de Dieu dans l’histoire est de rabaisser les hautains et les puissants (Ésaïe 13:11, 23:9, Job 40:11).


L’attitude correcte de tout être vivant envers Dieu est l’humilité. « Humiliez- vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’Il vous élève en temps voulu. » (1 Pierre 5:6, Colombe). L’humilité, au lieu de l’orgueil, doit carac- tériser la relation chrétienne, non seulement avec Dieu, mais aussi avec le prochain (1 Pierre 5:5).


Les chrétiens, y compris les leadeurs chrétiens, sont conscients qu’ils sont des pécheurs sauvés par la grâce de Dieu. En ce sens, et le plus important, nous sommes tous égaux, et nous devrions tous nous humilier devant la croix. Et cette humilité doit être révélée dans nos relations avec les autres, surtout ceux qui sont sous notre responsabilité. Bien sûr, qui- conque peut être humble devant Dieu, le Créateur des cieux et de la terre. En outre, il est relativement facile de faire preuve d’humilité envers ceux qui sont au-dessus de nous, qui ont le pouvoir sur nous, et qui ont une posi- tion « plus élevée » que nous. Le véritable test vient quand nous révélons l’humilité envers ceux qui sont « sous » nous, qui n’ont aucun pouvoir sur nous. C’est le genre d’humilité dont parle Pierre ici.








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11 Mai



Comme un lion rugissant



(page 61 du guide standard)



Comme nous l’avons déjà vu, Pierre a écrit dans le contexte de la persécution. Le thème du grand conflit n’était pas une simple abstraction théologique à ses lecteurs; ils éprouvaient la persécution d’une manière que beaucoup d’entre nous n’éprouvons pas, du moins pour l’instant.



Lisez 1 Pierre 5:8-10 et Apocalypse 12:7-9. Qu’est-ce que ces textes nous enseignent sur l’origine du mal et l’œuvre de Satan dans notre monde?






Le livre d’Apocalypse révèle que les chrétiens jouent un rôle dans une bataille cosmique entre les forces du bien et les forces du mal. Dans l’Apocalypse, les forces du bien sont conduites par Jésus, qui est la parole de Dieu, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs (19:13, 16). Les forces du mal sont dirigées par le diable, aussi appelé Satan et décrit comme un dragon (Apo. 12:7-9; 20:7, 8). Bien que les médias populaires et même certains chrétiens nient la réalité de Satan, le fait est que le diable est un être puissant qui n’a que de mauvaises intentions pour nous. Cependant, la bonne nouvelle est que le diable sera finalement détruit à la fin (Apo. 20:9, 10).


Pierre ne minimise pas le danger que représente le diable. Le diable est comme un lion rugissant qui cherche à dévorer tous ceux qu’il peut (1 Pierre 5:8). Pierre fait remarquer aussi que ses lecteurs peuvent voir la puissance du diable dans leurs propres souffrances présentes. Cependant, ces souffrances seront englouties dans la gloire éternelle (1 Pie. 5:10).


Lisez 1 Pierre 5:10 à nouveau. Que nous dit Pierre?




Bien que nous ne connaissions pas la nature exacte de leurs épreuves, ce que nous voyons est l’espoir que Pierre exprime. Oui, le diable est réel. La bataille est réelle, et nos souffrances sont réelles. Mais le « Dieu de toute grâce » a vaincu le diable. Donc dans tout ce que nous subissons, si nous restons fidèles, même jusqu’à la mort (voir Heb. 11:13-16), la victoire est assurée, grâce à Jésus.






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12 Mai



(page 62 du guide standard)



Réflexion avancée:  Un excellent exemple  du leadeurship servi- teur de Jésus se trouve dans Son comportement lors de la dernière cène. À ce moment-là, Jésus était pleinement conscient de qui Il était (Fils de Dieu) et que Son retour au ciel auprès du Père était imminent (Jean 13:1). Après le repas, Il lava les pieds des disciples. Alors, Il dit : « Si donc Je vous ai lavé les pieds, Moi le Seigneur et le Maitre, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns les autres. Car Je vous ai donné un exemple, afin que, vous aussi, vous fassiez comme Moi Je vous ai fait. » (Jean 13:14, 15, Colombe). Chaque fois que les disciples de Jésus se lavent les pieds les uns les autres, ils revivent non seulement cette scène, mais se rappellent aussi les uns les autres qu’ils doivent devenir des serviteurs s’ils veulent hériter le royaume de Jésus. Sans doute, pour le reste de leur vie, surtout quand ils ont mieux compris qui Jésus était réellement, les disciples se remémorent cet acte d’humilité de la part de leur Maitre. Sans doute aussi, cela était dans l’esprit de Pierre quand il faisait appel aux anciens d’églises à ne pas dominer d’autres, mais à être « vêtu d’humilité ».


« En consentant à devenir homme, Christ a manifesté une humilité qui est la merveille des intelligences célestes. Le fait de consentir à être un homme ne serait aucune humiliation si ce n’était la préexistence exaltée de Christ. Nous devons ouvrir notre compréhension pour se rendre compte que Christ a mis de côté Son manteau royal, Sa couronne royale, Son haut commandement, et a revêtu Sa divinité de l’humanité, afin qu’Il puisse rencontrer l’homme là où il était, et donner la puissance morale à la famille humaine pour devenir fils et filles de Dieu.


La douceur et l’humilité qui caractérisent la vie de Christ se manifeste- ront dans la vie et la personnalité de ceux qui marchent comme Lui-même a marché. » – Ellen G. White, Sons and Daughters of God, p. 81.


Discussion:



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Histoire


Dieu est un mari fidèle: 2e partie


Quatre mois plus tard mon mari est tombé malade, se plaignant des douleurs dans son estomac et à la poitrine. Il voulait aller à l’hôpital; donc, je suis allée trouver quelqu’un qui pourrait l’y emmener. Alors que j’étais partie, il mourut dans les bras de nos deux enfants ainés,  sept et huit ans.


Je suis retournée pour trouver mon mari mort et mes enfants pleu- rant et confus. Je devins pleine de rage contre Dieu. « Comment cela peut-il arriver alors que je venais juste de donner ma vie à Dieu? » me demandais-je. Mais aucune réponse ne vint. Je voulus mourir aussi. D’autres devaient prendre soin de mes enfants et faire les arrange- ments de services funéraires. En quelque sorte nous en aurons fini à l’enterrement. Puis cette réalité me frappe: il est parti. Je n’ai pas de travail et j’ai cinq enfants à ma charge. Comment survivrons-nous?


Nous avons loué une maison, mais peu de temps après l’enterrement de mon mari, le propriétaire est venu nous dire que nous devions nous déménager. Le frère ainé de mon mari nous a invités à rester chez lui. La relation était stressante, et après neuf mois, nous sommes repartis. Mon oncle a loué une maison pour les enfants et moi, mais j’avais besoin de travailler. Ma sœur cadette est venue vivre avec nous et prendre soin de mes enfants, donc j’ai pu travailler au marché, acheter des légumes en gros et revendre à profit. C’était difficile et fatiguant, les heures étaient longues, et je gagnais très peu. Je commençai à fréquenter les cours du soir pour apprendre une compétence qui m’ai- derait à mieux soutenir ma famille. À travers toutes mes épreuves, les frères et sœurs de l’église me soutenaient. Les membres prenaient soin de mes enfants alors que je travaillais et suivais des cours, d’autres aidaient avec de la nourriture et de l’argent. Dieu a envoyé d’autres amis compatissants pour nous aider aussi.


Je tenais à partager l’amour de Dieu avec d’autres, alors que je tra- vaillais; alors, j’ai commencé le service de Représentant Évangéliste. Tous les jours, Dieu fournissait ce dont nous avions besoin et renfor- çait ma foi. Après un an, j’ai eu des travaux dans la maison d’édition adventiste.


Je remercie Dieu pour le soin qu’Il prend de nous à travers ces moments difficiles. Lorsque les enfants ont perdu leur père, Dieu est devenu leur père. Il a pourvu à nos besoins et m’a aidé à me former. Je leur ai appris à aimer et à glorifier Dieu, et ils Lui sont fidèles.


À suivre …





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Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: 1 Pierre 5:1-6


Objectifs:

Savoir: Reconnaitre que l’humilité est un ingrédient clé pour un lea- deurship efficace au service des autres.


Ressentir: Apprécier le rôle de l’Esprit Saint dans la recréation des croyants à l’image divine et dans leur transformation à la ressemblance  de Christ.


Agir: Prendre en considération l’appel à s’humilier sous la puissante main de Dieu afin qu’Il puisse nous utiliser efficacement.



Plan de l’étude:

  1. Savoir: Le leadeurship chrétien efficace.

A Quel esprit et quelle attitude Pierre demande-t-il aux dirigeants de l’église de manifester?


B Quelles sont les deux fonctions spécifiques que Pierre appelle les anciens à remplir? (Comparer avec Actes 20:28.)



  1. Ressentir: L’appel à l’humilité et au service.

A Quelles sont les trois attitudes spécifiques mentionnées dans 1 Pierre 5:2, 3 que les anciens doivent avoir?


B Quelle attitude Pierre attend-il de tous ses lecteurs (1 Pierre 5:5, 6)?



III. Agir: Humiliez-vous sous la puissante main de Dieu.

A Par quels moyens les leadeurs de l’église peuvent-ils être un modèle du leadeurship serviteur et en même temps fonctionner comme des sur-


veillants?


B Qu’attend Pierre des jeunes de l’église dans leurs relations avec les plus âgés (1 Pierre 5:5)?



Résumé: Les anciens fonctionnent comme des bergers (pasteurs) et surveillants dans les églises. Pierre demande un esprit d’humilité et de service en matière de leadeurship, et envers tous les croyants, qu’ils soient jeunes ou vieux. Dieu élèvera en Son temps tous ceux qui s’humilient sous Sa main puissante.




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Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 1 Pierre 5:5, 6, 10


Concept clé de croissance spirituelle: L’église a besoin de bons dirigeants efficaces dans leurs fonctions en tant qu’éducateurs et sur- veillants. Ainsi, ils ont besoin d’être humbles, désireux de servir et d’ins- truire par leurs propres exemples, plutôt que comme des dictateurs. Les anciens sont appelés à manifester cet esprit de service. Les jeunes sont appelés à se soumettre à ce genre de leadeurship. Et tous sont invités à se vêtir d’humilité. Une congrégation de croyants qui manifeste cet esprit d’humilité et de service sera forte et inébranlable alors que Dieu sera exalté dans leur communauté.


Pour les moniteurs: L’église primitive avait une petite structure organisationnelle. Les apôtres étaient les premiers responsables, mais l’église grandissait rapidement et était au-delà des capacités des apôtres. Actes 6:1-6 décrit la première tentative du projet d’avoir des dirigeants supplémentaires pour partager plus efficacement les responsabilités. Ces hommes sont appelés plus tard les diacres, qui signifie ceux qui pourvoient aux besoins des autres (diakonoi). Par la suite, les apôtres ont également constaté le besoin de nommer des chefs spirituels dans chaque congrégation (Actes 14:23, Tite 1:5). Ces hommes étaient connus comme les anciens (presbyteroi) – littéralement, les hommes les plus âgés et pleins d’expérience. Les apôtres étaient des dirigeants itinérants, tandis que les anciens dirigeaient les églises locales. Selon Actes 15, ces deux groupes se sont réunis pour représenter l’église pour la première fois lors du concile de Jérusalem.



Activité et discussion d’ouverture: Demandez aux membres de lire Actes 20:17, 18, 28-31. Discutez des fonctions que Paul attend des anciens dans l’église et comparez-les avec les fonctions que Pierre attend des anciens dans les églises auxquelles il a adressé son épitre. Quelles sont les fonctions que les deux descriptions ont en commun? Qu’est-ce que cela révèle sur la terminologie utilisée.



ÉTAPE 2—Explorer


Pour les moniteurs: Dans 1 Pierre 5:1-3, trois termes spéciaux sont utilisés pour les dirigeants religieux – anciens, surveillants et bergers, dont les deux derniers sont exprimés sous forme verbale. Les trois termes sont utilisés aussi dans Actes 20:28. Le premier, « anciens », est présenté au plus haut. Cette désignation était la terminologie générale


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utilisée pour les dirigeants de l’église locale. Dans l’Ancien Testament, les anciens servaient comme conseillers et juges du peuple. Les anciens (« gardiens » [TOB]) devaient avoir des qualifications spécifiques pour assumer leur responsabilité de chefs spirituels dans l’église du Nouveau Testament (1 Timothée 3:1-7, Tite 1:6-9). Pierre se réfère à lui-même comme un « ancien comme eux » (sympresbyteros), indiquant son identi- fication avec eux (1 Pierre 5:1, LSG).


Les deuxième et troisième termes étaient fonctionnels, exprimés sous forme verbale. « Diriger » ou « être des bergers » (poimainō,      1 Pierre 5:2) décrit une fonction nourricière. Il peut également être traduit par « pasteur » ou « être pasteur » étant donné qu’un pas- teur (poimēn) est une personne qui conduit un troupeau au pâturage. Dans 1 Pierre 2:25, Jésus est appelé le Berger de nos âmes. Dans 1 Pierre 5:4, Il est appelé le grand Berger (archipoimēn), indiquant   que les pasteurs et anciens doivent travailler sous Son autorité et Ses conseils. Hébreux 13:20 appelle Jésus « le grand Berger des brebis » (Colombe), tout comme Il s’était appelé « le bon Berger » (Jean 10:11, 14), se faisant Lui-même l’exemple pour les autres.


L’autre terme utilisé par Pierre « veillez sur » (1 Pierre 5:2, BFC), ou « contrôlez » (episkopeō), est un terme qui indique une fonction de supervision ou de gestion. Dans 1 Pierre 2:25, Jésus est aussi appelé le surveillant (episkopos) de nos âmes. Les fonctions de leadeurship spirituel chez les anciens sont les mêmes fonctions exercées par Jésus alors qu’Il prend soin de nos âmes. Il n’est pas surprenant alors quand Hébreux 13:17 avertit les croyants : « Obéissez à vos conduc- teurs et soyez-leur soumis. Car ils veillent au bien de vos âmes, dont ils devront rendre compte » (Colombe).


Commentaire biblique


  1.  Les qualités des dirigeants d’église efficaces (Lisez 1 Pierre 5:1-4 avec votre classe)


En tant qu’ancien lui-même, Pierre fait appel à ses collègues anciens de nourrir le troupeau de Dieu qui est sous leur garde, en veillant afin qu’aucune des brebis de Christ ne se perde. Puis, quand le grand berger sera de retour, ils recevront une couronne incorruptible de gloire. Il y a trois conditions dans lesquelles les anciens doivent servir: (1) volontiers, pas sous obligation ; (2) avec empressement, sans espérer un quelconque profit; et (3) avec humilité, pas en poussant leurs troupeaux, mais en prêchant par l’exemple.



Considérez ceci: De quelle manière Jésus, le grand Berger, est-Il le modèle de ces trois conditions?


  1.  Conseils aux membres (Lisez 1 Pierre 5:5-7 avec votre classe)



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Les jeunes hommes devraient se soumettre à l’autorité de ceux qui sont plus âgés, en faisant de l’intérêt d’autrui leur priorité. Cette soumission est dans l’es- prit de Pierre quand il donne ses premiers conseils dans 1 Pierre 2:13-3:7.


Enfin, tous sont priés de se vêtir d’humilité dans leurs relations, selon l’ex- hortation de 1 Pierre 3:10-12, basée sur Proverbes 3:34. À cause de l’opposition de Dieu aux hautains et de Sa volonté de donner la grâce aux humbles, tous sont invités à s’humilier devant Dieu et à s’attendre à Lui pour qu’Il puisse les élever en temps opportun. Bien que l’humilité soit alors et même de nos jours associée généralement à la pauvreté et au faible statut social, les croyants n’ont pas besoin de s’inquiéter de ces choses. Ils doivent seulement laisser Dieu se soucier de leur bienêtre, parce qu’Il a un plan pour eux et Il est digne de confiance dans la prise en charge de leurs besoins.



Considérez ceci: Quels sont quelques moyens pratiques par lesquels je peux me vêtir d’humilité dans mes relations interpersonnelles?


III. Vivre en territoire ennemi (Lisez 1 Pierre 5:8-11 avec votre classe)


Dieu se soucie de nous. Dans le même temps, nous ne devons jamais oublier que nous vivons en territoire ennemi. Par conséquent, il nous appartient d’être avisés et alertés, parce que notre ennemi, le diable, est comme un lion affamé, rôdant et « recherchant qui il dévorera » (1 Pierre 5:8, LSG). Les lions traquent furtivement leurs proies. Ils cherchent à rester cachés jusqu’à l’attaque de der- nière minute. Nous ne pourrions être conscients du danger que si nous restons vigilants, en ayant un esprit clair et une maitrise de soi, afin que rien ne fasse obs- tacle à notre capacité de prier (1 Pierre 4:7). Nous avons non seulement besoin de rester alertes et conscients, mais aussi, nous devons lui résister « avec une foi ferme. » (1 Pierre 5:9, LSG).


Pierre rappelle à ses lecteurs qu’ils ne sont pas seuls face à la colère de l’ennemi,


« sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde » (1 Pierre 5:9, LSG). Cependant, Pierre conclut: « Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à Sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera Lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables » (1 Pie. 5:10, LSG). Notre force n’est pas en nous-mêmes; elle se trouve en notre Dieu qui nous a appelés à Sa gloire éternelle.



Considérez ceci: Satan (le dragon) est particulièrement en colère contre ceux qui, dans les derniers jours, gardent les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus (Apo. 12:17). En tant que soldats de Christ, nous devons être sobres et alertes. Comment puis-je vivre comme un soldat de Dieu en territoire ennemi?


Discussion:

Ê Quel esprit affichons-nous dans nos relations avec les autres, que nous soyons des leadeurs spirituels, des personnes plus jeunes ou tout autre membre de l’église.


Ë Quelles mesures prenons-nous pour être vigilants, avoir un esprit clair et


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une maitrise de soi? Quels sont les moyens par lesquels nous pouvons être au courant des méthodes du diable? Comment veillons-nous par la prière?


ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: L’église actuelle est beaucoup plus structurée que l’église primitive. Ce haut degré d’organisation est nécessaire en raison de la complexité qui existe dans l’église et dans le monde. Les anciens dans le Nouveau Testament étaient essentiellement les mêmes que les pasteurs et les surveillants (« évêques » ; voir, par exemple 1 Timothée 3:1, 2; Tite 1:7 ; 1 Pie. 2:25), exerçant les deux fonctions. Les seuls autres chefs spirituels étaient les apôtres et les diacres; ces derniers étant chargés de la gestion des biens matériels et pratiques de l’église, tandis que les apôtres et les anciens exerçaient des fonctions spécifique- ment spirituelles ou religieuses (Actes 6:1-4 ; 15:2, 4, 6, 22, 23 ; 16:4 ; 1 Tim. 5:17).


À méditer:

Ê Quel est le fondement de notre système représentatif de l’organisa- tion de l’église et quels principes bibliques sont associés à cela?


Ë Pourquoi pouvons-nous avoir confiance en la direction continue de Dieu dans le leadeurship de Son église? Quel intérêt Jésus, le grand Berger, a-t-Il en menant Son troupeau en sécurité?



Activité: Demandez à la classe de lire 1 Timothée, 5:17 et Hébreux 13:7, 17. Discutez des moyens par lesquels les membres de la classe peuvent donner leur soutien et leur appréciation aux chefs spirituels de l’église. Planifiez de mettre au moins une idée tangible en action bientôt.


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: De nombreux membres d’église éprouvent très peu d’intérêt à la structure organisationnelle de l’Église Adventiste du Septième Jour aujourd’hui et comment elle fonctionne en grande partie sur la base d’élections représentatives et du financement du niveau local vers le haut. Ils ne sont pas non plus au courant que lorsque la structure est en place pour une durée donnée, certains contrôles d’équilibrage du haut vers le bas existent, qui peuvent être mises en œuvre jusqu’aux prochaines élections lors d’une assemblée générale ou lors d’une session de la Conférence Générale. Cela peut être utile d’examiner certains concepts de base concernant la façon dont le leadeurship et l’autorité sont établis dans l’Église Adventiste afin qu’il y ait une meilleure compréhension du processus et de savoir pourquoi l’église fonctionne de telle ou telle manière. Le manuel est un outil utile pour comprendre l’organisation ecclésiastique.


Activité: Si les ressources sont disponibles, créez un organigramme des niveaux de lea- deurship et d’autorité dans l’Église Adventiste du Septième Jour. Montrez comment l’autorité circule dans les deux directions dans l’organisation de l’église, avec per- sonne (autre que Christ) ni aucune entité, en possession de l’autorité suprême.



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*13–19 Mai



(page 64 du guide standard)



Jésus dans les écrits












Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine 1 Pie. 1:18, 19; Col 1:13, 14; Ésaïe 53:


1-12 ; Jean 11:25 ; Ps. 18:50; 2 Pierre 1:1.


A


Verset à mémoriser: « Lui  qui a porté nos péchés en  Son corps sur le bois, afin que, morts  à nos péchés, nous vivions pour la justice; Lui dont la meurtrissure vous a guéris » (1 Pierre 2:24, Colombe).



près avoir étudié 1 Pierre, il devrait être clair maintenant que quel que soit le contexte et quelles que soient les questions qu’il aborde, le point principal de Pierre était Jésus. Jésus imprègne


tout ce qu’il écrit; c’est le fil d’or tissé par le biais de la lettre.


De la première ligne, où Pierre dit qu’il est un « apôtre » (« un envoyé ») de Jésus-Christ, jusqu’à la dernière ligne, où il écrit: « Paix à vous tous qui êtes en Christ! » (1 Pie. 5:14, Colombe), Jésus est son thème principal. Et dans cette épitre, il parle de Jésus mourant comme notre sacrifice. Il parle de la grande souffrance que Jésus a subie et     il utilise l’exemple de Jésus dans cette souffrance comme un modèle pour nous. Il parle de la résurrection de Jésus et de ce que cela signifie pour nous. En outre, il parle de Jésus, non seulement comme le Messie, le Christ, « l’oint », mais aussi de Jésus en tant que Messie divin. Autrement dit, nous voyons dans 1 Pierre plus de preuves de la nature divine de Jésus. Il était Dieu Lui-même, qui est venu dans la chair humaine et qui a vécu et est mort afin que nous puissions avoir l’espoir et la promesse de la vie éternelle.


Cette semaine, nous revenons dans 1 Pierre et examinons de plus près ce qu’il révèle au sujet de Jésus.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 20 Mai.



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Jésus, notre sacrifice



14 Mai



(page 65 du guide standard)



Un des thèmes de la Bible, peut-être même le plus dominant, est celui de l’œuvre de Dieu pour sauver l’humanité déchue. Depuis la chute d’Adam et Ève dans la Genèse jusqu’à la chute de Babylone dans l’Apocalypse, l’Écriture d’une manière ou d’une autre révèle l’œuvre de Dieu qui cherche à sauver « ce qui était perdu » (Luc 19:10). Et ce thème se révèle aussi dans les lettres de Pierre.


Lisez 1 Pierre 1:18, 19 et Colossiens 1:13, 14. Qu’est-ce que cela signi- fie d’être racheté, et quel est le rôle du sang dans la rédemption?






1  Pierre 1:18, 19 décrit la signification de la mort de Jésus de cette façon: « Vous savez en effet que ce n’est point par des choses péris- sables – argent ou or – que vous avez été rachetés … mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. » Il y a deux images clés dans ces termes : la rédemption et les sacrifices d’animaux.


La rédemption est utilisée dans la Bible de plusieurs façons. Par exemple, le premier-né de l’âne (qui ne pouvait pas être sacrifié) et    le fils premier-né (Exode 34 : 19, 20) étaient rachetés par le sacrifice d’un agneau substitutif. L’argent pouvait servir à racheter des objets qui avaient été vendus en raison de la pauvreté (Lev. 25: 25, 26). Plus important, un esclave pouvait être racheté (Lev. 25 : 47-49). La pre- mière épitre de Pierre informe les lecteurs que le cout de leur rachat (rédemption) « de la vaine manière de vivre héritée de vos pères » (1 Pierre 1:18, TOB) n’était rien de moins que « le sang précieux, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, celui du Christ » (1 Pie. 1:19). L’image de l’agneau, évoque bien sûr, la notion du sacrifice animal.


Pierre compare ainsi la mort de Christ à celle d’un animal sacrifié dans la Bible hébraïque. Un pécheur apportait un agneau sans tache au sanctuaire. Le pécheur posait alors ses mains sur l’animal (Lev. 4:32, 33). L’animal était abattu, et son sang était versé sur l’autel; le reste était versé au pied de l’autel (Lev. 4:34). La mort de l’animal sacrificiel fournissait « l’expiation » pour celui qui offrait le sacrifice (Lev. 4:35). Pierre dit que Jésus est mort à notre place et que Sa mort nous a rache- tés de nos vies antérieures et du châtiment qui serait par ailleurs nôtre.









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15 Mai



La passion de Christ



(page 66 du guide standard)



Les chrétiens parlent souvent de « la passion de Christ. » Le mot passion vient d’un verbe grec qui signifie « souffrir », et l’expression


« la passion de Christ » se réfère généralement à ce que Jésus a souf- fert dans la dernière période de Sa vie, en commençant par l’entrée triomphale à Jérusalem. Pierre se penche aussi sur le thème de la souffrance de Christ en ces derniers jours.


Lisez 1 Pierre 2:21-25 et Ésaïe 53: 1-12. Qu’est-ce qu’ils nous disent sur tout ce que Jésus a souffert en notre faveur?






Il y a une importance particulière dans la souffrance de Jésus. Il a porté nos péchés en Son corps sur le bois [une référence à la croix; cf. Actes 5:30], afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice » (1 Pie. 2:24, LSG). Le péché entraine la mort (Romains 5:12). En tant que pécheurs, nous méritons la mort. Pourtant, le parfait Jésus – qui n’avait aucune ruse sur Ses lèvres (1 Pie. 2:22) – est mort à notre place. C’est dans cet échange que se trouve le plan du salut.


Lisez Ésaïe 53: 1-12 à nouveau. Que disent les textes sur la souffrance de Jésus pendant qu’Il accomplissait le plan du salut en notre faveur? Qu’est-ce que cela nous apprend sur le caractère de Dieu?





« Satan assiégeait Jésus de ses tentations redoutables. Le Sauveur ne voyait pas au-delà de la tombe. L’espérance ne lui montrait plus la vic- toire sur le sépulcre; il ne possédait plus l’assurance que son sacrifice était agréé de son Père. Sachant que le péché est odieux à la divinité, il redoutait que la séparation ne fût éternelle. Le Christ ressentit l’angoisse que tout pécheur devra éprouver quand la grâce cessera d’intercéder en faveur d’une race coupable. Le sentiment du péché, qui faisait reposer la colère du Père sur Lui en tant que substitut de l’homme, voilà ce qui rendit Sa coupe si amère, ce qui brisa le cœur du Fils de Dieu. » – Ellen


  1. White, Jésus-Christ, p. 757.







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16 Mai



La résurrection de Jésus



(page 67 du guide standard)



Lisez 1 Pierre 1:3, 4, 21; 3:21, Jean 11:25, Philippiens 3:10, 11;Apocalypse 20:6. Quel grand espoir ces versets illustrent-ils, et qu’est-ce que cela signifie pour nous?






Comme nous l’avons déjà vu, 1 Pierre s’adresse à ceux qui souffrent à cause de leur foi en Jésus. Il est particulièrement approprié, alors, que dès le début de sa lettre, Pierre dirige l’attention de ses lecteurs sur l’espoir qui les attend. Comme il le dit, l’espoir d’un chrétien est une espérance de vie, précisément parce que c’est un espoir qui repose sur la résurrection de Jésus (1 Pierre 1:3). À cause de la résurrection de Jésus, les chrétiens peuvent s’attendre à un héritage dans le ciel qui ne périra ni ne flétrira (1 Pie. 1:4). En d’autres termes, peu importe combien les mauvaises choses arrivent, nous devons porter notre regard sur ce qui nous attend quand tout est fini.


En effet, la résurrection de Jésus d’entre les morts est une garantie que nous aussi pouvons être ressuscités (1 Cor. 15:20, 21). Comme Paul le dit, « Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés. » (1 Cor. 15:17). Mais parce que Jésus fut ressuscité d’entre les morts, Il a montré qu’Il a le pouvoir de vaincre la mort elle- même. Ainsi, l’espérance chrétienne trouve sa base dans l’évènement historique de la résurrection de Christ. Sa résurrection est le fondement de la nôtre à la fin des temps.


Où serions-nous sans cette espérance et cette promesse? Tout ce que Christ a fait pour nous culmine dans la promesse de la résurrection. Sans cela, quel espoir avons-nous, en particulier quand nous savons que, contrairement à la croyance chrétienne populaire, les morts sont dans un sommeil inconscient dans la tombe?


« La mort est peu de chose pour le croyant. Christ, en parlant d’elle, a dit: “Si quelqu’un garde Ma parole, il ne verra jamais la mort.” La mort du chrétien n’est qu’un sommeil, un repos dans le silence et l’obscurité. Si vous croyez, votre vie est cachée avec Christ en Dieu, et “quand le Christ, votre vie, paraitra, alors vous paraitrez aussi avec Lui dans la gloire (Jean 8: 51; Colossiens 3: 4)… Lors de Son retour, tous les morts qui Lui sont précieux entendront Sa voix et seront revêtus d’une vie glo- rieuse, immortelle » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 789, 790.









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17 Mai



Jésus en tant que Messie



(page 68 du guide standard)



Comme nous l’avons vu précédemment, l’un des tournants cruciaux du ministère terrestre de Jésus a été, comme le dit Pierre en réponse à une question sur qui Il était: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16:16, LSG). Le mot Christ (christos en grec) signifie « oint », le « Messie » ; en Hébreu, c’est mashiyach. Il provient de la racine d’un mot qui signifie « oindre », et il a été utilisé dans des contextes variés de l’Ancien Testament. (Il a même été utilisé en un seul endroit pour désigner un roi païen, Cyrus [voir Ésaïe 45 : 1].) Ainsi, lorsque Pierre a appelé Jésus le Christ, il utilisait un mot qui exprime un idéal dérivé des Écritures hébraïques.



Lisez les textes suivants dans l’Ancien Testament qui utilisent le mot Messie ou oint. Qu’est-ce que le contexte nous enseigne sur tout ce que cela signifie? Comment Pierre pouvait-il avoir compris ce que cela signifiait quand il a appelé Jésus le Messie?


Ps. 2:2                                                                                    



Ps. 18:50                                                                                 



Dan. 9:25                                                                                



1 Sam. 24:6                                                                             



Esa. 45:1                                                                                



Bien que Pierre ait été inspiré par le Seigneur pour déclarer Jésus comme le Messie (Matt. 16:16, 17), il n’y a aucun doute qu’il ne comprenait pas entièrement ce que cela signifiait. Il ne comprenait  pas exactement qui était le Messie, ce qu’Il devait accomplir, et, peut-être le plus important, comment Il allait l’accomplir. Cependant, Pierre n’était pas le seul à avoir ce manque de compréhension. Il y avait beaucoup d’idées différentes en Israël sur le Messie. En elles et par elles-mêmes, les utilisations du mot Messie ou oint dans les textes ci-dessus ne présentent pas un tableau complet, quel que soit comment elles pourraient préfigurer ce que le Messie serait et ferait.


Jean 7:42 révèle certains cas de ce qu’on attendait du Messie: Il serait issu de David, de la ville de Bethléem (Ésaïe 11:1-16, Michée 5:2). Ils maitrisent bien cette partie. Cependant, dans la conception populaire, un Messie de la lignée de David ferait ce que David a fait: vaincre les ennemis des Juifs. Cet à quoi personne ne s’attendait était un Messie qui serait crucifié par les Romains.


Bien sûr, au moment où il écrivait ses épitres, Pierre comprenait plus clairement que Jésus était le Messie (Il s’appelle Jésus-Christ 15 fois dans 1 et 2 Pierre) et tout ce qu’Il avait accompli pour l’humanité.



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18 Mai



Jésus, le Messie divin



(page 69 du guide standard)



Pierre savait non seulement que Jésus était le Messie, mais aussi qu’Il était le Seigneur. Autrement dit, au moment de ces  épitres, Pierre savait que le Messie était Dieu Lui-même. Bien que le titre de


« Seigneur » puisse avoir une signification laïque, le terme peut aussi être une référence claire à la divinité. Dans 1 Pierre 1:3 et 2 Pierre 1:8, 14, 16, Pierre fait allusion à Jésus, le Messie, le Christ, le Seigneur, comme à Dieu Lui-même.


Tout comme d’autres auteurs dans le Nouveau Testament, Pierre décrit la relation entre Jésus et Dieu avec les termes Père et Fils. Par exemple, « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. »   (1 Pierre 1:3, LSG; cf. 2 Pie. 1:17). Jésus est décrit comme le Fils bienaimé (2 Pie. 1:17), et certains titres de l’autorité de Jésus comme Seigneur et Son statut céleste, proviennent de cette relation spéciale qu’Il a avec Dieu le Père.



Lisez 2 Pierre 1:1, Jean 1:1 et Jean 20:28. Qu’est-ce qu’ils nous disent sur la divinité de Jésus?






Pierre 1:1 dit « notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ » (Colombe). Dans l’original grec, le même article défini (autrement dit, « le ») est à la fois pour Dieu et Sauveur. Grammaticalement, cela signifie que « Dieu » et « Sauveur » sont mis comme attributs de Jésus. Alors, 2 Pierre 1:1 se présente comme une des indications très claires dans le Nouveau Testament de la pleine divinité de Jésus.


Quand les premiers chrétiens s’efforçaient à comprendre Jésus, ils ont progressivement réuni les évidences du Nouveau Testament. Dans les écrits de Pierre, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont distincts (par exemple, Père/ Fils: 1 Pierre 1:3, 2 Pie. 1:17; Saint-Esprit : 1 Pie. 1:12, 2 Pie. 1:21), car en effet, ils apparaissent dans le reste du Nouveau Testament. Cependant, dans le même temps, Jésus est dépeint comme pleinement divin,  tout comme le Saint-Esprit. Au fil du temps et après de longues discussions, l’église a développé la doctrine de la trinité pour mieux expliquer le mystère de la divinité. Les Adventistes du septième jour comprennent la doctrine de la trinité comme l’un de leurs 28 croyances fondamentales. Ainsi, nous voyons en Pierre une représentation claire de Jésus, non seulement en tant que Messie, mais aussi en tant que Dieu Lui-même.








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19 Mai



(page 70 du guide standard)



Réflexion avancée: « Il semble logique de commencer par « Messie », étant donné que l’église chrétienne doit son nom à l’équivalent Grec Christos, signifiant « l’oint. » Le mot hébreu se rapporte au personnage libérateur que les Juifs attendaient et qui est le Représentant de Dieu à l’inauguration d’une nouvelle ère pour le peuple de Dieu. Les termes hébreu et grec sont dérivés des racines qui signifient « oindre ». De toute évidence, en l’appelant « Christ », les auteurs du Nouveau Testament considéraient Jésus comme spécialement mis à part pour une tâche particulière. Le titre Christos se produit plus de 500 fois dans le nouveau testament. Bien qu’il y ait plus d’un concept pour désigner la messianité parmi les contemporains de Jésus, il est généralement reconnu qu’au premier siècle, les Juifs étaient venus à regarder au Messie comme quelqu’un dans une relation spéciale avec Dieu. Il conduira le monde à sa fin, quand le Royaume de Dieu serait établi. Il était celui par qui Dieu interviendrait dans l’histoire pour délivrer Son peuple. Jésus avait accepté le titre de « Messie », mais n’encourageaient pas son utilisation; parce que ce terme avait des conno- tations politiques qui rendaient son utilisation difficile. Bien que réticent à l’uti- liser en public pour décrire Sa mission, Jésus ne réprimanda ni Pierre (Matthieu 16:16, 17) ni la Samaritaine (Jean 4:25, 26) pour l’avoir utilisé. Il se savait Lui-même être le Messie, comme on le voit dans le rapport de Marc des paroles de Jésus sur un de Ses disciples donnant une tasse d’eau « parce que vous appar- tenez à Christ » (Marc 9:41). » – The SDA Bible Commentary, vol. 12, p. 165.


Discussion:


Ê Lisez Ésaïe 53: 1-12. Selon ces textes, qu’est-ce que Jésus a fait pour nous? Notez les détails de ce qu’Il a fait en notre faveur. De quelle manière peut-on clairement voir dans ces textes l’idée de Jésus comme notre substitut? Pourquoi avons-nous besoin de Lui comme notre substitut?


Ë Tout au long de l’histoire, certains ont utilisé la promesse biblique de l’au-delà pour aider à garder les gens dans l’op- pression. Eh bien, oui, votre vie est dure ici et maintenant, mais concentrez-vous uniquement sur ce que Dieu a promis pour nous quand Jésus reviendra. Parce que les gens abusaient de cette vérité enseignée dans la parole de Dieu, beaucoup rejetèrent la notion chrétienne de l’au-delà; au contraire, ils la voyaient comme un stratagème utilisé par certaines personnes pour opprimer les autres. Comment réagiriez-vous à cette accusation?



Ì Dans la classe, allez à votre réponse à la question de jeudi sur la divinité de Christ et ce que cela nous dit sur le caractère de Dieu. Pourquoi Sa divinité et ce qu’elle révèle sur Dieu constitue une merveilleuse nouvelle?





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Histoire


Dieu est un mari fidèle: 3e partie


À travers des années, Dieu m’a donné des preuves spéciales de Son amour. Bien avant mon mariage, j’avais vu un jeune homme jouer du piano. J’étais tellement impressionnée que j’ai dit à Dieu que, si j’ai des enfants, je voudrais qu’ils apprennent à jouer au piano pour Sa gloire. Dieu a répondu à cette prière. Ma fille est vraiment une musi- cienne talentueuse. Je ne pourrais jamais me permettre des leçons de piano, mais elle a un talent musical naturel. Elle a une amie qui pos- sède un piano, et lorsqu’elle a visité leur maison, ils lui ont permis   de jouer. Elle n’a jamais eu une leçon de piano formelle, mais Dieu a été son professeur. Elle joue magnifiquement et a été reconnue à l’échelle nationale pour son jeu et le meilleur de tous, elle donne gloire à Dieu. Elle joue pour l’église, et beaucoup de gens viennent à l’église pour l’entendre jouer.


Je n’ai jamais eu assez d’argent pour sauver quelqu’un d’une situation d’urgence. Puis un jour, mon fils était sur une bicyclette et  il a été frappé par un conducteur qui s’est ensuite enfui. Quelqu’un a ramené mon fils à la maison avec des blessures à la clavicule, des éraflures et des contusions.


Ce jour-là, mon beau-frère, qui est un médecin, était venu nous visiter. Il  s’était levé deux fois pour quitter; puis sans explication, il s’était assis à nouveau. Il s’était levé pour partir lorsque les gens amenaient mon fils blessé à la maison. Mon beau-frère prit immé- diatement le garçon pour l’amener à l’hôpital. Il lui donna des soins médicaux et même acheta les médicaments dont mon fils avait besoin. Puis il ramena mon fils à la maison. Il me dit: «  je n’avais pas prévu de rester longtemps ce matin, mais quelque chose – ou quelqu’un – m’a dit de rester. Maintenant, je comprends que la voix que j’avais entendue était de Dieu. »


Oui, je peux vraiment dire que Dieu est mon mari. Il est pour moi et prend soin de moi. Mes enfants sont les Siens, et je Lui donne  toute la gloire de m’avoir sauvée, moi, une jeune veuve, d’une situa- tion sans issue à la victoire en Son nom. À Dieu soit la gloire.


L’offrande  du treizième  sabbat ce trimestre  va à la Division de l’Afrique de l’Ouest et du Centrale. L’offrande permettra de construire un centre polyvalent spécial de la jeunesse à l’Université Babcock au Nigeria et une école missionnaire adventiste au Gabon. Merci de soutenir la mission par le biais de vos offres généreuses.



elise gwet vit et travaille à Yaoundé, au Cameroun.





Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: 1 Pierre 1:18-21


Objectifs:

Savoir: Voir que Jésus-Christ est le centre de la théologie et de l’ensei- gnement de Pierre, y compris Sa messianité, Sa souffrance, Sa mort, Sa résurrection et Sa seconde venue.


Ressentir: Saisir le privilège d’être appelé par Dieu pour participer aux souffrances de Christ et faire l’expérience de la foi et de l’espoir dans la gloire qui nous sera révélée à Son retour.


Agir: Renoncer à un style de vie futile et faire fidèlement ce qui est bien, en se mettant au service des autres dans l’amour.


Plan de l’étude:

  1. Savoir: Jésus comme Messie, Rédempteur et Seigneur.

A Quels sont les aspects spécifiques de la vie et du ministère de Jésus que Pierre met en exergue dans cette épitre?


B Qu’est-ce qui semble être le point central des références de Pierre à la vie et au ministère de Jésus?



  1. Ressentir: L’appel à suivre les pas de Jésus.

A Dans quel contexte spécifique Pierre appelle-t-il ses lecteurs à suivre les traces de Jésus?


B Comment l’accomplissement des prophéties de l’Ancien Testament par Jésus influence-t-il nos décisions pour suivre Jésus aujourd’hui?



III. Agir: Se préparer pour le retour de Jésus.

A Qu’est-ce que Pierre recommande à ses lecteurs de faire alors qu’ils se préparent pour le retour de Jésus?


B Comment considérons-nous le jugement à venir? Ce jugement ins- pire-t-il la crainte ou l’impatience? Discutez?



Résumé: Pierre fait valoir un message clair au sujet de Jésus dans toutes ses discus- sions. Jésus est le Messie divin de la prophétie de l’Ancien Testament, envoyé pour racheter Son peuple de ses voies pécheresses de la vie par le sacrifice de Sa propre personne. Il est ressuscité d’entre les morts et sera bientôt à nouveau révélé dans la gloire. Toute l’espérance chrétienne se fonde sur Lui.




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Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 1 Pierre 1:3-9


Concept clé de croissance spirituelle: Dieu a engendré le chrétien pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts. Cet espoir comprend un héritage dans le ciel qui ne peut ni périr, ni se flétrir, ni s’altérer. Il est réservé à nous qui sommes proté- gés par la foi en la puissance de Dieu jusqu’à l’avènement complet du salut qui se révèlera au retour de Christ. Nous louons Dieu avec joie à cause de cette espérance du salut, et notre conduite est transformée par l’anticipation de la gloire qui sera révélée en nous. Nous aimons Jésus, et nous nous aimons les uns les autres. Nous supportons les épreuves avec patience. Nous avons confiance en Dieu et en Sa parole, et, enfin, nous recevons l’objectif de notre foi, le salut de nos âmes.


Pour les moniteurs: Jésus a transformé la vie de Pierre. Pierre était naturellement intrépide et exubérant, impétueux et franc. Il parlait sou- vent avant d’avoir effectué une réflexion approfondie sur ses paroles. En conséquence, il faisait des promesses qu’il ne pouvait pas accomplir et il finit par renier son Seigneur. Cependant, contrairement à Judas, au lieu de perdre espoir et abandonner, Pierre s’est repenti et a demandé à avoir une nouvelle expérience avec Christ, devenant l’un de Ses plus ardents disciples et témoins. Pierre était probablement le leadeur le plus éminent dans l’église primitive, du moins jusqu’à ce que Paul ne gran- disse comme apôtre des Gentils. Paul a considéré Pierre comme l’un des principaux « piliers » de l’église (Galates 2:9, LSG). Pierre savait qui était Jésus et la place qu’occupait Sa puissance dans la vie. Il n’est pas surpre- nant que son épitre soit remplie de passages qui parlent de l’importance de Jésus dans la vie du croyant.



Activité et discussion d’ouverture: Demandez à la classe de lire ensemble 1 Pierre 1:3-9, 18-21. Invitez les membres à identifier les différents éléments du processus du salut qui sont mentionnés dans ces passages et leur lien avec la vie et l’œuvre de Jésus.



ÉTAPE 2—Explorer


Pour les moniteurs: La vie et l’œuvre de Jésus imprègnent la première épitre de Pierre. Mais le point central de la vie et de l’œuvre de Jésus se trouve dans 1 Pierre 3:18, à savoir la mort substitutive de Jésus pour nos péchés et Sa résurrection à la vie dans l’Esprit. Il y a dix références explicites à la souffrance et à la mort de Jésus dans toute l’épitre (1 Pie.


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1:2, 11, 19; 2:21, 23, 24, 3:18 ; 4:1, 13 ; 5:1), au moins une référence dans chaque chapitre. Et il y a quatre références explicites à Sa résurrection (1 Pierre 1:3, 21; 3:18, 21). En outre, il y a une référence à Son ascension


(1 Pie. 3:22) et cinq à Son second avènement (1 Pierre 1:5, 7, 13 ; 5:1, 4).


Commentaire biblique


  1. La souffrance et la mort de Jésus (Revoyez ensemble 1 Pierre 1:18, 19, 2:24; 3:18).

La plupart des références à la vie et à l’œuvre de Jésus, se rapportent à Sa souffrance et à Sa mort. Sa souffrance est mentionnée le plus, en grande partie à titre d’exemple pour ceux qui souffrent aussi (1 Pie. 1:11, 12; 2:21-23; 4:1, 13-16), mais la mort de Jésus comme un sacrifice pour nos péchés est théo- logiquement plus significative pour notre salut éternel (1 Pie. 1:18, 19, 2:24; 3:18). Ces passages enseignent une expiation substitutive qui sert à payer le prix du rachat de nos péchés. N’eût été le sacrifice substitutif de Jésus, il n’y aurait aucune disposition pour notre salut. Cet arrangement est le seul moyen pour que nous puissions nous approcher de Dieu (1 Pierre 3:18; Jean 14:6; Actes 4:10-12; Heb. 9:27, 28; 10:19-22?



Considérez ceci: Combien de temps quotidien ou hebdomadaire passé-je dans la contemplation de la souffrance et de la mort de Jésus?


  1. La résurrection de Jésus (Examinez 1 Pierre 1:3, 21; 3:18, 21, avec votre classe.)

Aussi importante qu’eût été la mort de Jésus pour notre salut, elle aurait été inefficace sans Sa résurrection (1 Pierre 1:3 ; 3:21 ; 1 Cor. 15:14, 17-19). Nous avons l’espérance de la vie éternelle, parce qu’Il n’est pas mort, mais Il est ressuscité (Matthieu 28, 5, 6 ; Luc 24:5, 6), et Il est devenu « les prémices de ceux qui sont morts » (1 Cor. 15:20, LSG). C’est dans Sa résurrection que nous avons l’assurance de notre propre résurrection à la vie éternelle. Pierre a clairement compris ce principe et il l’a montré à ses lecteurs comme base de leur espérance, peu importe la souffrance, ou même la mort, qu’ils peuvent subir dans cette vie.


Considérez ceci: Dans Romains 6:4, Paul dit que la résurrection de Jésus est non seulement notre espérance de la vie éternelle qui sera bientôt révélée, mais aussi un type de notre nouvelle vie spirituelle dans le présent. Sur quoi est fondée l’espérance de notre vie éternelle?


III.  L’ascension et le retour de Christ (Revoyez ensemble 1 Pierre 1:5, 7, 13, 3:22 ; 5:1, 4.)


En plus de la souffrance, de la mort et de la résurrection de Jésus, Pierre rapporte deux autres évènements importants dans la vie et l’œuvre de Jésus. Dans 1 Pierre 3:22, il se réfère à l’ascension de Jésus et fait même allusion à



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Son grand ministère sacerdotal lorsqu’il affirme qu’il « est à la droite de Dieu » (cf. aussi Actes 5:31; Hébreux 8:1; 9:24; 10:11, 12). Il fait alors référence à cinq reprises à la seconde venue de Christ, dont il parle comme étant Sa révélation dans la gloire au dernier jour (1 Pierre 1:5, 7, 13; 5:1), ou Son apparition (1 Pierre 5:4). Cette apparition dans la gloire est l’aboutissement de tous les espoirs du chrétien (Tite 2:13). Ce sera l’héritage béni qui a été réservé dans le ciel pour nous, c’est ce que nous recherchons, et c’est à cela que nous avons été appelés (1 Pierre 1:4, 3:9)?



Considérez ceci: Jésus était généralement connu comme Jésus-Christ (Christos, l’oint, le Messie). Ainsi, Pierre a à plusieurs reprises proclamé que Jésus est l’accomplissement de la prophétie messianique de l’Ancien Testament, et il illustre explicitement ce fait dans 1 Pierre 1:10-12. De quelle manière Jésus, le Messie promis, avec tout ce que cette désignation connote, est-Il pour moi?


Discussion:

Ê Quel rôle la référence de Pierre aux prophètes de l’Ancien Testament et à leurs prédictions dans 1 Pierre 1:10-12 joue-t-elle dans son accent sur Jésus, Sa vie et Son ministère?





Ë En faisant des souffrances et de la mort de Jésus l’objectif principal de son épitre, pourquoi Pierre saisit-il aussi l’occasion dans 1 Pierre 3:15 pour enjoindre à ses lecteurs à révérer « Christ comme Seigneur » dans leurs cœurs?




ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Nous trouvons souvent plus facile de se concentrer sur des questions doctrinales que sur les problèmes relationnels. Cette leçon se concentre sur les deux, en recherchant certains évènements de la vie de Jésus qui sont importants pour notre salut; et aussi, en jetant un regard sur la relation personnelle de Pierre avec Jésus qui était trans- formatrice pour sa propre vie et son ministère. Dans l’enseignement de cette leçon, assurez-vous que les problèmes relationnels ne sont pas omis en faveur des textes qui pointent vers les questions doctrinales pour le salut. Saisissez l’occasion de discuter de la relation de Pierre avec Jésus, qui l’a amené à mettre Jésus au centre de son épitre. Ne négligez pas de personnaliser la relation de Pierre avec Jésus. En quoi avons-nous démarqué Christ comme Seigneur dans nos cœurs?


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À méditer:


Ê Quels étaient les facteurs critiques dans la conversion de Pierre qui font de lui le chef spirituel qu’il s’est avéré être, avec Jésus au centre de son enseignement et de son espérance?




Ë Après avoir mis à part Jésus comme Christ et Seigneur dans notre cœur, nous devons chercher une relation significative avec Lui. Si nous ne l’avons pas encore fait, que pouvons-nous faire pour entrer dans une espérance de vie en Jésus?




Activité: Demandez à la classe de lire ensemble 1 Pierre 4:1, 2, 7, 8; 5:6-10. Discutez de la façon dont l’exemple de Jésus devrait avoir une influence transformatrice dans notre vie, comme il l’a fait dans la vie de Pierre. Comment notre communauté considère-t-elle notre relation avec Jésus, en se basant sur ce qu’ils observent dans notre vie? Quels changements devons- nous faire?


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: Pierre commence son épitre en parlant des changements que Dieu veut opérer dans notre vie. Dieu nous a choi- sis à travers l’œuvre sanctificatrice de l’Esprit, pour l’obéissance à Jésus-Christ et l’aspersion (la purification métaphorique) par Son sang (1 Pierre 1:2). « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus- Christ, qui, selon Sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux » (1 Pierre 1:3, 4, LSG). Après avoir décrit comment ces changements doivent prendre place dans notre vie et comment nous pouvons être bénéficiaires de cette espérance de vie, Pierre conclut son épitre en rassurant à ses lecteurs que le Dieu de toute grâce « vous perfectionnera Lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » (1 Pie. 5:10, LSG). Il assure ses lecteurs dans 1 Pierre 5:12 que cette restauration

« est la vraie grâce de Dieu. » (BJ).



Activité: Développez avec la classe une stratégie par laquelle la véritable grâce  de Dieu – telle que révélée à travers la vie et le ministère de Jésus Christ


– puisse être proclamée à la communauté de l’église, en leur offrant une nouvelle naissance pour une espérance vivante et un héritage qui ne peut ni périr ni se flétrir. Comment le message de 1 Pierre peut-il jouer un rôle dans cette stratégie?



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*20–26 Mai



(page 71 du guide standard)



Soyez qui vous êtes




Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine: 2 Pierre 1:1-15, Éphésiens 2:8, Rom.


5:3-5, Hébreu 10:38, Rom. 6:11, 1 Cor. 15:12-57.


L


Verset à mémoriser: « Pour cette même raison,  apportez encore tout votre zèle à joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance à la connaissance la tempérance, à la tempérance la constance, à la constance la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. » (2 Pierre 1:5-7, BJ).



’une des choses étonnantes au sujet du Nouveau Testament est la manière dont la vérité peut être « entassée » dans un espace très limité. Prenons la leçon de cette semaine, qui couvre 2 Pierre


1:1-14. Dans ces 14 versets, Pierre nous enseigne la justice par la foi. Il aborde ensuite ce que peut faire la puissance de Dieu dans la vie de ceux qui se sont donnés à Jésus. Il parle de la merveilleuse vérité selon laquelle nous pouvons devenir « participants de la nature divine » (2 Pierre 1:4, LSG) et que nous pouvons être exempts de la corruption et de la luxure du monde.


En fait, non seulement il y a une sorte de catalogue des vertus chrétiennes, mais aussi, Pierre les présente dans un ordre spécifique. Une vertu suit une autre, qui suit une autre, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’elles culminent dans la plus importante de toutes.


Il écrit aussi sur la réalité de ce que cela signifie d’être en Christ et d’être « purifié » (2 Pierre 1:9) de nos anciens péchés, et ensuite, il aborde l’idée de l’assurance du salut, de la promesse de la vie éternelle dans « le royaume éternel » (2 Pierre 1:11) du Seigneur.


Et enfin, nous avons encore un petit exposé sur le sujet crucial de l’état des morts. Que de la vérité profonde et riche en seulement 14 versets!



* Étudiez cette leçon pour le sabbat 27 Mai.


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Une foi précieuse



21 Mai



(page 72 du guide standard)



Lisez 2 Pierre 1:1-4. Que dit Pierre sur ce qui nous a été donné en Jésus- Christ? Autrement dit, comment la réalité de la grâce est-elle vue ici?






Pierre commence cette lettre en disant qu’il s’adresse à ceux qui ont reçu « une foi d’un aussi grand prix que la nôtre » (2 Pierre 1:1, BJ); ou « une foi du même prix que la nôtre » (LSG). Le mot traduit par « précieux » ou « grand prix » signifie


« à valeur égale », ou « au privilège égal. » Il dit qu’ils ont « obtenu » cette foi pré- cieuse; non pas qu’ils l’aient gagnée par leur force ou qu’ils l’aient méritée, mais qu’ils l’ont reçue comme un don de Dieu. Soit, comme Paul l’a écrit: « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » (Eph. 2:8, LSG). Elle est précieuse parce que « sans la foi il est impossible » de plaire à Dieu (Hébreux 11:6). Elle est précieuse parce que par cette foi, nous nous approprions de nombreuses promesses merveilleuses. Pierre souligne que la « puissance divine » de Jésus nous a donné tout en ce qui concerne la vie et la piété (2 Pierre 1:3). C’est aussi par la puissance de Dieu que nous existons, et c’est seulement par Son pouvoir que nous pouvons atteindre la sainteté. Et cette puissance divine nous est donnée « au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par Sa propre gloire et


par Sa vertu » (2 Pierre 1:3, LSG; voir aussi Jean 17:3).


Nous sommes appelés à aimer Dieu, mais comment pouvons-nous aimer un Dieu que nous ne connaissons pas? Nous avons appris à connaitre Dieu à travers Jésus, par la Parole écrite, par le monde créé et à travers l’expérience d’une vie de foi et d’obéissance. Nous connaissons Dieu et la réalité de Dieu quand nous faisons l’expérience de ce qu’Il fait dans notre vie, une connais- sance qui nous transforme. Et nous arrivons à Le connaitre grâce à la réalité de la grâce qu’Il nous accorde.


Pierre dit alors quelque chose de plus merveilleux: que nous avons reçu aussi « les plus grandes et les plus précieuses promesses », y compris le fait de devenir participants de la « nature divine » (2 Pierre 1:4). L’humanité a été créée à l’image de Dieu; cette image a été considérablement endommagée et dégradée. Lorsque nous sommes nés de nouveau, nous avons une nouvelle vie en Jésus, qui s’efforce de restaurer Son image divine en nous. Mais nous devons fuir la corruption et les convoitises du monde si nous voulons que ce changement se produise.










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22 Mai



(page 73 du guide standard)



L’amour : l’objectif de la vertu chrétienne


Lisez 2 Pierre 1:5-7; Romains 5:3-5; Jacques 1:3, 4; et Galates 5:22,


  1. Quel thème similaire apparait dans ces textes?





Il était courant chez les philosophes antiques de faire des listes des ver- tus. Ces listes sont souvent appelées un « catalogue de vertus », et il existe plusieurs exemples dans le Nouveau Testament (Romains 5:3-5; Jacques 1:3, 4; Galates 5:22, 23). Il était fort probable que les lecteurs de Pierre connaissaient ces listes, bien qu’il existe des différences intéressantes entre ce qu’un philosophe pourrait énumérer et la liste de Pierre. Notez que Pierre a organisé délibérément sa liste selon une séquence, de sorte que chaque vertu s’appuie sur la vertu précédente, jusqu’à ce qu’il atteigne un point culminant dans l’amour!


Chacune des vertus que Pierre utilise a une signification importante:


La foi: dans ce contexte, la foi n’est rien d’autre qu’une croyance salva- trice en Jésus (voir Galates 3:11, Hébreux 10:38).


La vertu: (du grec arête), la vertu est une bonne qualité, quel que soit la qualité, qui a été aussi mentionnée même par les philosophes païens. Oui, la foi est cruciale, mais elle doit conduire à une vie transformée, celle dans laquelle la vertu est exprimée.


La connaissance: surement, Pierre ne parle pas de la connaissance en général, mais plutôt de la connaissance qui vient d’une relation salvatrice avec Jésus-Christ.


La tempérance/la maitrise de soi: les chrétiens matures sont capables de contrôler leurs pulsions, en particulier celles qui conduisent à des excès.


La patience/la fermeté: désigne la constance et l’endurance, surtout face aux épreuves et aux persécutions.


La piété: dans le monde païen, le mot traduit ici par « piété » signifie un comportement éthique qui résulte d’une croyance en un dieu. Dans le Nouveau Testament, la vertu se rapporte à un comportement éthique qui résulte de la croyance au seul vrai Dieu (1 Timothée 2:2).


La bonté fraternelle: les chrétiens forment une famille, et la piété conduira à une communauté dans laquelle les gens sont aimables les uns envers les autres.


L’amour: Pierre amène la liste à un point culminant avec l’amour. Il rejoint Paul qui affirme: « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour; mais la plus grande, c’est l’amour. » (1 Corinthiens 13:13, Colombe).







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Soyez qui vous êtes



23 Mai



(page 74 du guide standard)



Après nous avoir donné la liste de ce que nous devons chercher avec diligence en tant que chrétiens, Pierre déclare alors ce qui sera le résultat.


Lisez 2 Pierre 1:8-11. Quel est le lien entre ce qui a été déjà fait pour le chrétien et la façon dont il doit se conduire dans la vie?







Pierre invite ses lecteurs à vivre conformément à la nouvelle réalité qui est vraie pour eux en Jésus. Les caractéristiques de la foi, de la vertu, de la connaissance, de la maitrise de soi, de l’endurance, de la piété, de l’affection fraternelle et de l’amour « sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles. » (2 Pierre 1:8, LSG).


Le problème est que ce ne sont pas tous les chrétiens qui vivent selon cette nouvelle réalité. Certains sont oisifs ou stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ (2 Pierre 1:8). Ces gens ont oublié qu’ils ont été purifiés de leurs « anciens péchés » (2 Pierre 1:9, LSG). Alors, dit Pierre, les chrétiens doivent vivre la nouvelle réa- lité qui est vraie pour eux en Jésus. En Christ, ils ont reçu le pardon, la purification et le droit de participer à la nature divine. C’est pourquoi ils doivent « affermir [leur] vocation et [leur] élection » (2 Pierre 1:10, LSG). Il n’y a aucune excuse pour vivre encore leur ancienne vie, aucune excuse pour être des chrétiens « stériles » ou « infructueux ».


« Nous entendons beaucoup parler de la foi, mais nous avons besoin d’apprendre beaucoup plus sur les œuvres. Plusieurs ont trompé leurs propres âmes en menant une vie facile et aisée, et en se trompant dans une religion sans la croix de Christ. » – Ellen G. White, Faith and Works, p. 50.



Lisez Romains 6:11. Que dit Paul ici et qui reflète ce que Pierre a écrit dans les textes d’aujourd’hui?



Dans un sens, Pierre et Paul disent, « Soyez ce que vous êtes. » Et nous sommes de nouvelles créatures en Christ, purifiées du péché et participants à la nature divine. C’est pourquoi nous pouvons mener le genre de vie que nous sommes appelés à vivre. Nous sommes censés être « comme Christ », et c’est ce que signifie « chrétien ».




Comment êtes-vous « comme Christ »? Dans quels domaines pouvez-vous faire mieux?


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Quitter la tente



24 Mai



(page 75 du guide standard)



« Et je regarde comme un devoir, aussi longtemps que je suis  dans cette tente, de vous tenir en éveil par des avertissements, car je sais que je la quitterai subitement, ainsi que notre Seigneur Jésus- Christ me l’a fait connaitre. » (2 Pierre 1:13, 14, LSG).



En 1956, Oscar Cullmann a fait une courte étude, appelée L’immortalité de l’âme ou la résurrection des morts? Le témoignage du Nouveau Testament. Il a fait valoir que le concept de la résurrec- tion est tout à fait incompatible avec le concept de l’immortalité de l’âme. En outre, il a dit que le Nouveau Testament supporte pleine- ment la résurrection des morts.


« Aucune autre de mes publications » écrivit-il plus tard, « n’a pro- voqué un tel enthousiasme ou une telle hostilité violente. »


Lisez 1 Corinthiens 15:12-57. Que dit Paul sur la mort?







Une étude de ce que dit le Nouveau Testament sur la mort et la résurrection a convaincu la plupart des disciples du Nouveau Testament que Cullmann avait raison. En effet, le Nouveau Testament supporte le concept de la résurrection, pas le concept d’une âme immortelle qui survit à la mort du corps. Par exemple, dans 1 Thessaloniciens 4:16- 18, Paul exhorte ceux qui ont perdu des êtres chers à être consolés en sachant que, quand Jésus reviendra encore une fois, Il ressuscitera les morts. Dans 1 Corinthiens 15:12-57, Paul donne une description détail- lée de la résurrection. Il commence en soulignant que la foi chrétienne repose sur la résurrection de Jésus. Si Jésus n’était pas ressuscité, toute la foi en Lui serait vaine. Mais en effet, dit Paul, Christ est ressuscité d’entre les morts, comme prémices de ceux qui se sont endormis. Et la résurrection de Christ d’entre les morts rend ce mystère possible pour tous ceux qui sont en Lui pour qu’ils ressuscitent d’entre les morts.


Paul parle de la résurrection du corps dans 1 Corinthiens 15:35-50. Il oppose les nouveaux corps que nous recevrons à la résurrection à nos corps actuels. Ce que nous avons maintenant mourra; ce que nous aurons à la résurrection ne mourra jamais.


En résumé, quand le Nouveau Testament parle de la mort, il le fait en termes de résurrection, pas d’immortalité de l’âme. Il est important de savoir cela en tant qu’arrière-plan en lisant 2 Pierre 1:12-14.



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25 Mai



La foi face à la mort



(page 76 du guide standard)



Lisez 2 Pierre 1:12-15. Que veut dire Pierre lorsqu’il affirme qu’il  quittera bientôt sa tente/son corps?






2 Pierre 1:12-14 révèle l’occasion de la lettre. Pierre pense qu’il  est sur le point de mourir, et la lettre contient son dernier message ou testament.


L’attente de Pierre à mourir bientôt est révélée par la phraséologie


« Tant que je suis dans cette tente … sachant, comme d’ailleurs notre Seigneur Jésus-Christ me l’a manifesté, que l’abandon de ma tente est proche », qui se trouve dans 2 Pierre 1:13, 14. Il compare le corps à une tente (tabernacle), que Pierre quittera à sa mort. En fait, il est donc clair que Pierre parle de son corps qu’il compare à sa tente, au point que des traducteurs modernes ont tendance à traduire ces phrases telles que « Tant que je suis encore en vie. Car je sais que je vais bientôt quit- ter ce corps mortel » (2 Pierre 1:13, 14, BFC). Rien dans le langage de Pierre ne suggère que lorsqu’il quittera sa tente ou son corps, son âme survivra comme une entité distincte.


Lisez 2 Pierre 1:12-15 à nouveau. Comment Pierre parait-il faire face à la réalité de sa mort imminente, et qu’est-ce que cette attitude nous apprend sur la foi?






2  Pierre 1:12-15 apporte une solennité supplémentaire aux paroles de Pierre. Il écrit ceci en sachant que sa vie sera bientôt à sa fin. Il le sait parce que, comme il le dit, le « Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaitre. » Pourtant, il semble n’avoir aucune crainte, aucun souci, aucune appréhension. Son accent est mis au contraire sur le bienêtre de ceux qu’il laisse derrière lui. Il veut qu’ils soient fermes dans la « vérité présente », et tant qu’il est vivant, il les exhorte à être fidèles.


Nous pouvons voir ici la réalité et la profondeur de l’expérience de Pierre avec le Seigneur. Oui, il va bientôt mourir, et ce ne sera non plus une mort agréable (voir Jean 21:18; Ellen G. White, Conquérants paci- fiques, Chap. 52), mais son souci désintéressé est au sujet des autres. Vraiment, Pierre était un homme qui vivait la foi qu’il enseignait.



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26 Mai



(page 77 du guide standard)



Réflexion avancée: Comme  nous l’avons vu, Pierre  savait qu’il allait bientôt mourir. Et il savait (et depuis longtemps aussi), comment il allait mourir. C’est parce que Jésus Lui-même le lui avait dit. « En vérité, en vérité, Je te le dis, quand tu étais jeune, tu mettais toi-même ta ceinture, et tu allais où tu voulais; quand tu auras vieilli, tu étendras les mains, et un autre te ceindra et te mènera où tu ne voudrais pas. » (Jean 21:18, BJ). Quelle fin lui fut réservée?


« En qualité de Juif et d’étranger, Pierre fut, en effet, condamné à la flagellation et à la crucifixion. La perspective de cette mort effroyable rappelait à l’apôtre son grand péché: le reniement de Jésus lors de Son pro- cès. Or, tandis qu’autrefois la croix lui était si antipathique, il considérait maintenant comme une joie de faire le sacrifice de sa vie pour l’évangile. Cependant, mourir de la même manière que son Maitre qu’il avait renié lui paraissait être un trop grand honneur, bien qu’il se fût sincèrement repenti de son péché, et sût que Christ lui avait pardonné. N’en avait-il pas la preuve dans le fait qu’Il lui avait confié la noble mission de paitre les brebis et les agneaux de Son troupeau?


Cependant, Pierre n’arrivait pas à oublier son péché. La pensée même de l’agonie affreuse qui l’attendait ne pouvait atténuer l’amertume de sa tristesse et de son repentir. Il supplia ses bourreaux de lui accorder comme ultime faveur de le clouer à la croix la tête en bas. On accéda à sa requête, et le grand apôtre mourut de cette effroyable manière. » – Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 480. Et pourtant, même avec cette perspective devant lui, Pierre se souciait du bienêtre spirituel du troupeau.


Discussion:


Ê À la lumière de tout ce que Pierre (et les autres écrivains bibliques) à écrit sur la nécessité pour les chrétiens de mener une vie de sainteté, pourquoi plusieurs d’entre nous échouent à « être ce que nous sommes » en Jésus?


Ë En classe, allez à la liste donnée dans 2 Pierre 1:5-7. Parlez de chaque élément et posez-vous la question suivante: comment pou- vons-nous mieux manifester ces vertus nous-mêmes, et comment pouvons-nous aider ceux qui cherchent à faire la même chose?



Ì Vu ce que nous savons sur Pierre, tel que révélé dans les Évangiles, ce qu’il écrit montre puissamment l’excellente œuvre que Christ a faite en lui, même en dépit de ses échecs précédents. Quel espoir et réconfort pouvons-nous retirer de son exemple pour nous-mêmes?



Í Dans 2 Pierre 1:12, Pierre écrit au sujet de « la vérité pré- sente. » Qu’est-ce qui était « la vérité présente » au temps de Pierre, et qu’est-ce qui est « la vérité présente » de nos jours?



Î Quelqu’un a écrit: « Les morts sont vraiment au-delà de la mort. La mort est ce que les vivants portent sur eux. » Comment devrions- nous, en tant que chrétiens, « porter » la mort, dans le sens de parta- ger le chagrin et la douleur de ceux qui ont perdu leurs êtres chers?



































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Histoire


La Bible miraculeuse


J’avais fait tous les préparatifs nécessaires pour partir pour l’armée. Mon père mit sa main sur mon épaule et me remit une Bible.


« Je serai fidèle à Dieu » promis-je à mon père. Je savais que ce ne serait pas facile, mais j’étais déterminé à essayer.


Je rejoins les autres recrues, et nous commencions à marcher vers le camp de formation de base. Le commandant fit la marche la plus diffi- cile possible. Nous avions dû traverser une rivière sur nos mains et nos genoux, et quand c’était devenu trop profond, nous avions dû nager avec nos lourds colis.


Lorsque nous avions rampé jusqu’à l’autre rive, nos sacs étaient mouillés, mais on ne nous donna aucune chance de nous reposer ou de les sécher. Nous avons continué à marcher à un rythme plus rapide. Dès que nous sommes arrivés au camp, on nous a donné d’autres exercices à faire. C’était tard dans la nuit que nous déballions nos sacs humides.


En faisant sortir mes vêtements et autres objets personnels, je pres- sais l’eau de la rivière de chaque élément et les étalais pour les sécher. Ensuite, mes yeux tombèrent sur la Bible de mon père. Je criai, bien sûr qu’elle serait détruite par l’eau. Mais en la touchant, je vis qu’elle était sèche. Surpris, je la sortis du sac. Elle était toute sèche. Tout dans mon sac était mouillé d’eau sale et boueuse – à l’exception de la Bible. Elle était propre et sèche. Et je me rendis compte que Dieu était avec moi.


Toutefois, pendant les rigueurs de l’entrainement de base, j’ai parfois oublié le magnifique témoignage de la présence de Dieu. Je voulus observer le sabbat, mais c’était difficile. Je priai que Dieu m’aide à trouver un moyen.


Puis j’appris que l’armée recherchait des soldats pour enseigner aux enfants de militaires. Je me suis inscrit immédiatement. Heureusement, j’ai été choisi pour enseigner, donc je n’avais pas du travail le jour du sabbat.


Dans l’armée, j’ai souvent partagé ma foi. Mon colocataire me parla de la Bible; il dit qu’il avait remarqué quelque chose de différent en moi. Il accepta mon invitation à participer aux réunions d’évangélisation, et plus tard, il donna sa vie à Jésus.


Un autre soldat était musulman; son père ne voulait pas qu’il devienne chrétien. Mais il avait étudié dans des écoles adventistes du septième jour et était prêt à prendre position pour Christ. Nous discutions long- temps de Dieu, et il devint un adventiste.


Je savais que Dieu était avec moi. Il avait gardé ma Bible sèche le premier jour de la formation, et Il m’avait permis d’observer le sabbat et de conduire les autres à Lui, même alors qu’il servait dans l’armée.




Martin bengOnO est originaire du Cameroun.





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Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: 2 Pierre 1:3, 4, 10, 11


Objectifs:

Savoir: Comprendre que tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété est rendu disponible à travers le don de la puissance divine.


Ressentir: Faire l’expérience de l’assurance qui vient de la connais- sance des secrets de la réussite dans la vie chrétienne qui garantit un accueil chaleureux dans le royaume éternel de Christ.


Agir: Désirer ardemment assurer notre vocation et notre élection en fai- sant croitre les vertus chrétiennes.


Plan de l’étude:

  1. Savoir: Les secrets de la réussite dans la vie chrétienne.

A Quelle est la relation entre les grandes et précieuses promesses de Dieu et la force pour éviter la corruption qui existe dans le monde par la convoitise?


B Comment les vertus chrétiennes sont-elles liées d’une manière qui fait d’elles une « échelle » que nous pouvons gravir pour devenir pro- ductifs dans notre connaissance du Seigneur Jésus-Christ?



  1. Ressentir: Rechercher l’assurance de la vie éternelle.

A Comment Pierre décrit-il le processus de la recherche de l’assurance pour atteindre la vie éternelle?


B Pourquoi Pierre nous fait-il appel à assurer notre vocation et notre élection avec zèle?



III. Agir: Avoir une connaissance de Jésus-Christ.

A Comment Pierre décrit-il ce que nous pouvons faire pour avoir une connaissance de Celui qui nous a appelés, comme moyen de recevoir tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété?


B Quelles conséquences découleront de l’assurance de notre vocation et de notre élection?



Résumé: Pierre identifie les moyens par lesquels le croyant peut être assuré pour rendre sa vocation et son élection inébranlables comme suit : « appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. » (2 Pierre 1:10, 11, LSG).




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Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 2 Pierre 1:2-4


Concept clé de croissance spirituelle: Il est possible de devenir participant de la nature divine et d’échapper à la corruption qui existe dans le monde et qui se manifeste dans les mauvais désirs. Il est possible d’avoir l’assurance d’une vie chrétienne victorieuse et d’être accueilli dans le royaume éternel de notre Seigneur.

Dans ce passage de notre étude, Pierre nous dit comment nous pou- vons atteindre tous ces objectifs. Nous devons avoir une connaissance efficace et productive de Dieu et de Jésus-Christ, qui nous a appelés à refléter Sa sainteté (cf. 1 Pie. 1:15, 16). Après avoir décrit l’échelle des vertus chrétiennes, Pierre dit: « Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. » (2 Pierre 1:8, LSG). Par la puissance divine, rendue disponible dans les précieuses promesses de Sa Parole, Dieu nous permet de devenir participants de la nature divine et d’échapper à la nature corrompue que nous avons héritée de ce monde. C’est ainsi qu’Il nous dispose pour l’éternité.



Pour les moniteurs: Il est important que toutes les références appropriées à ce passage soient explorées de peur que les membres de la classe ne concluent que c’est par leurs propres œuvres qu’ils mon- teront l’échelle des vertus chrétiennes, échelon par échelon, jusqu’à ce qu’ils atteignent le succès final, le tout, grâce à leurs propres efforts. S’il est vrai que Pierre dit, « faites tous vos efforts … » (2 Pierre 1:5, LSG), il n’encourage pas ses lecteurs à tenter de gravir les échelons par eux-mêmes, ni ne dit que Dieu leur accorde un mérite quelconque basé sur leurs efforts. Il commence la discussion, au ver- set 3, en rappelant au lecteur : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété » (LSG). Pierre ajoute que, Dieu, par Sa propre gloire et Sa bonté, nous a fait « les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez par- ticipants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. » (2 Pierre 1:4, LSG). Toute chose bonne est un don de Dieu, mais nous devons exercer notre pouvoir de choix en étant désireux d’affermir notre vocation et notre élection (1 Pie. 1:10).



Activité et Discussion d’ouverture: Demandez aux élèves de lire ensemble 2 Pierre 1:2-4. Discutez des éléments divinement nommés que Pierre mentionne pour remporter la victoire spirituelle.





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ÉTAPE 2—Explorer


Commentaire biblique

  1. La centralité de Jésus-Christ (Relisez 2 Pierre 1:1, 2 avec votre classe.)

En commençant sa deuxième épitre (2 Pierre 3:1), Pierre continue  son emphase sur la centralité de Jésus-Christ, tout comme dans sa première épitre. Dans les 15 premiers versets que nous étudions cette semaine, il y a six références explicites à Jésus-Christ, soit comme Seigneur ou soit comme Dieu, ainsi que de nombreuses autres références à Lui grâce à l’utilisation des pronoms personnels. Au verset 1, grâce à une construction grammaticale grecque, Jésus est appelé notre Dieu et Sauveur. Dans les versets 2, 8, 11 et 14, Jésus est désigné comme notre Seigneur. Dans l’ensemble, sauf au verset 2, Il est appelé Jésus-Christ  ou Jésus le Messie. Au verset 11, Il est notre Seigneur et Sauveur. De toute évidence, Pierre a une très haute christologie et veut communiquer cette interprétation à ses lecteurs. Il est fier de porter le nom que Jésus lui a donné, Simon Pierre (« la pierre ») et d’être serviteur et apôtre de Jésus-Christ (v. 1).



Considérez ceci: Quels sont les aspects de la personne et de l’œuvre de Jésus qui sont particulièrement importants pour ma vie? De quelle manière puis-je faire de Lui le centre de ma vie quotidienne?


  1.  Les dons de la grâce de Dieu (Relisez 2 Pierre 1:3, 4 avec votre classe).

Tout ce dont nous avons besoin pour la vie et la piété nous a été donné par la puissance divine, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa propre gloire et Sa bonté. Selon le verset 2, la grâce et la paix sont les nôtres en abondance par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur. Selon le verset 8, nous ne devons pas être oisifs et improductifs dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.


Pierre nous appelle aussi à grandir dans la grâce et la connaissance    de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Il semble que, pour Pierre, la connaissance de Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur est la clé de notre succès dans la croissance en tant que chrétiens. Dieu nous a égale- ment donné de très grandes et précieuses promesses. En nous appropriant ces promesses, nous pouvons devenir participants de la nature divine, et échapper à la corruption qui existe dans le monde par les mauvais désirs que produit la nature pécheresse. La puissance se trouve dans la promesse (Rom. 4:21)



Considérez ceci: De quelles manières la grâce et la puissance de Dieu par Jésus-Christ, se manifeste-t-elle dans ma vie quotidienne? Comment


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ai-je vécu la puissance qui se trouve dans les promesses?



III. L’échelle des vertus chrétiennes (Revoyez ensemble 2 Pierre 1:5-11.)


Ici, Pierre identifie les qualités qu’un chrétien doit acquérir et pratiquer afin d’être efficace et productif dans la connaissance du Seigneur Jésus- Christ. Ceux qui se souviennent qu’ils ont été purifiés de leurs péchés (v. 9) et qui sont désireux d’assurer leur vocation et leur élection (v. 10) développe- ront ces vertus et grandiront (v. 8). Ensuite, ils peuvent vivre dans l’assurance qu’ils ne tomberont jamais (v. 10) et « l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ [leur] sera pleinement accordée. » (v. 11, LSG). Invitez la classe à passer du temps à examiner ces vertus. Discutez de la corrélation entre elles, qui forme une « échelle », conduisant au progrès et à la croissance.



Considérez ceci: Combien de vertus de la liste de Pierre sont-elles évidentes dans ma vie quotidienne? Quels sont les moyens par lesquels je crois ou je stagne?



Discussion:


Ê Comment le catalogue des vertus de Pierre se compare-t-il à la liste de Paul du fruit de l’Esprit dans Galates 5:22, 23? De quelles manières pou- vons-nous illustrer ces qualités de chrétiens qui grandissent?





Ë Que signifie Pierre par « la tente » du corps (2 Pierre 1:13)? Comparez à 2 Corinthiens 5:1-4. Que nous apprend ce texte sur sa vision de la nature humaine?




ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Certains Adventistes croient qu’à la fin des temps, il y aura un groupe de croyants qui atteindront un niveau de perfection absolue. D’autres pensent que la perfection à atteindre est relative, en parlant de la maturité dans la foi et la pratique plutôt que d’une perfection absolue. Ellen G. White écrit à propos de l’injonc- tion de Christ dans Matthieu 5:48 à être parfait: « Nous pouvons être parfaits dans notre sphère tout comme Dieu l’est dans Sa sphère. » – Testimonies for the Church, vol. 4, p. 455. Cette déclaration indique un point de vue relatif ou moral de la perfection du caractère (voir aussi

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Les paraboles de Jésus, pp. 341, 342). Néanmoins, il serait sage de ne pas se laisser distraire. Il n’y a rien dans 2 Pierre 1:8-11 qui parle de la perfection absolue, il parle plutôt de la victoire et de l’assurance. Restez dans les limites du texte.


À méditer:


Ê Quelles promesses bibliques ai-je trouvées comme une aide puissante face à la corruption qui existe dans le monde par le biais des mauvais désirs?




Ë Où puis-je me trouver sur l’échelle des vertus chrétiennes? De quelles façons suis-je toujours en pleine croissance?




Activité: Demandez à la classe de lire ensemble 2 Pierre 1:8-11. Discutez des implications (telles qu’indiquées dans les versets 8 et 9) du fait d’avoir les qualités mentionnées dans les versets 5-7 par rapport au fait de ne   pas les avoir. Pourquoi est-ce important de démontrer le zèle dans l’as- surance de notre vocation et de notre élection.


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: Il y a un bel équilibre entre l’assurance et la confiance en soi pour le salut. Ellen G. White met en garde: « Ceux qui se convertissent et qui disent dans leur premier élan de foi : “Je suis sauvé”, courent le risque de mettre leur confiance en eux-mêmes. Ils perdent de vue leur propre faiblesse et leur besoin constant de la force divine. Ils ne sont pas préparés à lutter contre les stratagèmes de Satan et, devant la tentation, plusieurs, comme Pierre, tombent dans le gouffre. Voici l’avertissement qui nous est adressé : “Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber!” 1 Corinthiens 10 :12. Nous défier de nous-mêmes et ne dépendre que de Christ, voilà notre unique sécurité » – Les paraboles de Jésus, p. 129.


Activités: Faites un sondage de la classe par un vote secret (de façon à préserver la confidentialité) afin de déterminer (1) combien ont l’assurance du salut et (2) qu’est-ce qu’ils considèrent être à la base de leur assurance (ou de l’absence de leur assurance). Discutez des résultats avec la classe.





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* 27 Mai– 2 Juin



(page 80 du guide standard)



La prophétie et les Écritures




Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine Ésaïe 53 : 1-12; Dan. 7:13, 14; 2


Pierre 1:16-20; Matthieu 17:1-6; 2 Timothée 3:15-17.


D


Verset à mémoriser: « Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraitre et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs. » (2 Pierre 1:19, LSG).



lors que nous continuons d’étudier les lettres de Pierre, un point devrait surgir: la façon dont la confiance et la certitude de Pierre se manifestent dans ce qu’il écrit. Nous pouvons voir la même


chose avec Paul: une conviction claire et ferme quant à ce qu’ils procla- ment en ce qui concerne Jésus-Christ et la croix.


Dans les textes de cette semaine, nous parlerons plus de cette certitude chez Pierre. De plus, il nous dit pourquoi il a cette certitude. Nous ne croyons pas, dit-il, aux « fables habilement conçues » (2 Pierre 1:16) – comme celles qu’on trouve dans les religions païennes de son temps. Au lieu de cela, Pierre était sûr de ce qu’il croyait, pour deux raisons.


Tout d’abord, il a été un témoin oculaire de « notre Seigneur Jésus- Christ » (2 Pierre 1:16). Mais la deuxième raison et peut-être même la plus importante (parce que presque tout le monde ne sera pas témoin oculaire), est la « plus certaine parole prophétique » (2 Pie. 1:19, Colombe). Pierre remonte encore à la Bible, en pointant les Écritures, en tenant pour certaine l’affirmation de Jésus, tout particulièrement les parties prophétiques qui ont parlé de Lui. Sans aucun doute, ce sont certaines des sections que Jésus Lui-même a mentionné au sujet de Lui- même (Matthieu 26:54, Luc 24:27). Si Jésus et Pierre ont ainsi pris la Bible au sérieux, combien de fois devrions-nous faire de même?


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 3 Juin.


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28 Mai



(page 81 du guide standard)



Jésus dans l’Ancien Testament


Tout au long de ses épitres, Pierre écrit avec un sentiment de certi- tude. Il sait de quoi il parle parce qu’il sait de qui il parle. Et une des raisons est qu’il sait que Jésus était celui dont ont parlé les prophètes de l’Ancien Testament. C’est la confiance de Pierre en la Parole écrite qui lui a permis de connaitre la Parole « faite chair » (Jean 1:14).


Dans 1 Pierre 1:10-12, Pierre dirige ses lecteurs vers la Bible hébraïque, les prophètes d’autrefois, et ce qu’ils ont appris au sujet de Jésus. Selon Pierre, le Saint-Esprit a révélé dans l’Ancien Testament deux vérités essentielles au sujet de Jésus: les souffrances de Christ et les gloires subséquentes qui suivraient (1 Pie. 1:11). Ces deux volets se trouvent tout au long de la Bible hébraïque.


Qu’est-ce que tous ces textes enseignent à propos de ce que l’Ancien Testament a prédit en ce qui concerne Jésus? Psaume 22; Ésaïe 53 : 1-12; Zach. 12:10, 13:7; Jérémie 33 : 14, 15; Dan. 7:13, 14.







Dans 1 Pierre 1:10-12, Pierre assure ses lecteurs qu’ils occupent une place très particulière dans l’histoire du salut. Ils  ont reçu plus que ce qui avait été révélé aux prophètes de l’Ancien Testament. Les prophètes ont parlé en effet à leur propre époque, mais des éléments essentiels de leurs messages ne seraient accom- plis qu’à la venue de Christ.


Certaines choses de ce que les prophètes avaient prédit étaient accomplies à l’époque des lecteurs de Pierre. Ceux-ci ont pu entendre de ceux « qui ont prêché l’évangile à vous par le Saint- Esprit envoyé du ciel », des vérités que même les anges désire- raient connaitre (1 Pie. 1:12, LSG). Ayant accepté l’évangile qui leur était prêché, ces gens connaissaient des choses beaucoup plus en détail que les prophètes de l’Ancien Testament. Ils connais- saient mieux la réalité et la nature de la souffrance et de l’humilia- tion du Rédempteur. Bien sûr, ils vont devoir attendre, tout comme nous, pour voir « les gloires qui les suivraient » (1 Pierre 1:11,  BJ). Ayant vu la première partie de ces prophéties s’accomplir, nous pouvons attendre avec certitude la dernière partie aussi.








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29 Mai



(page 82 du guide standard)



Témoins oculaires de Sa Majesté


Lisez 2 Pierre 1:16-18. Quelles autres preuves Pierre affirme-t-il avoir pour sa foi en Jésus?






Outre la parole prophétique, Pierre a été un témoin oculaire de la plupart des choses qu’il prêchait. Le christianisme, dit-il, n’est pas fondé sur des « fables habilement conçues » (2 Pierre 1:16, LSG), mais sur des faits réels survenus dans l’histoire – des évènements dont lui- même était témoin oculaire.


Dans les Évangiles, Pierre était présent à la plupart des évènements pivots de la vie et du ministère de Jésus. Il était là lors de la prédication, de l’enseignement et des miracles. Depuis le début avec le miracle des poissons (Luc 5:4-6) jusqu’à la rencontre de Jésus en Galilée après Sa résurrection (Jean 21:15), Pierre a été un témoin oculaire de la plupart des choses qui forment un fondement irréfutable de l’évangile.


Dans 2 Pierre 1:17, 18, quel évènement Pierre décrit-il spécialement comme un des éléments de ce qu’il avait personnellement vu? Quelle était la signification particulière de cet évènement?




Pierre met en évidence un évènement spécifique en tant que témoin oculaire: la transfiguration de Jésus. Jésus avait emmené avec Lui Pierre, Jacques et Jean, sur une haute montagne pour prier (Luc 9:28). Là, devant eux tous, Il fut transfiguré. Son visage rayonnait et Ses vêtements devinrent éblouissants (Matthieu 17:2, Luc 9:29). Il fut rejoint par Moïse et Élie, et une voix céleste dit: « Celui-ci est Mon Fils bienaimé, en qui J’ai mis toute Mon affection: écoutez-Le! » (Matthieu 17:5, LSG).


Pierre avait vu beaucoup de choses en passant son temps avec Jésus; pourtant, cet incident spécifique se démarque des autres évènements. Il révèle que Jésus est le Fils de Dieu, qu’Il passait Son temps sur la terre selon le dessein de Dieu, et qu’Il avait une relation très spéciale avec le Père. Même avec tout ce que Pierre avait vu ou qu’il voulait voir, cet évènement – ce qui inclut « cette voix venant du ciel » (2 Pierre 1:18) – était ce qui lui tenait à cœur dans cette lettre.



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30 Mai



(page 83 du guide standard)



L’Étoile du matin dans nos cœurs


« Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraitre et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs » (2 Pierre 1:19, LSG).


Lisez attentivement ce texte. Que dit Pierre qui soit si important pour nous, même aujourd’hui?






Ici, comme nous pouvons le voir dans de nombreux endroits dans la Bible (Genèse 1:4, Jean 1:5, Esa. 5:20, Éphésiens 5:8), il y a une séparation nette entre la lumière et les ténèbres. Selon Pierre, la parole de Dieu a brillé comme une lumière dans un endroit « obscur » (certains traduisent aussi le mot obscur par « sordide », ou « sale »). C’est pourquoi il est si clair que nous devons « prêter attention » à la lumière, la suivre jusqu’à ce que « le jour vienne à paraitre et que l’étoile du matin se lève dans [nos] cœurs. » Nous sommes des êtres déchus, vivant dans un monde déchu et sombre. Nous avons besoin de la puissance surnaturelle de Dieu pour nous aider à sortir de cette obscurité et marcher dans la lumière, et cette lumière, c’est Jésus.


Pierre dirige ses lecteurs vers un but. Certains croient que l’expression « jusqu’à ce que le jour se lève » se réfère à la seconde venue de Jésus. Mais c’est certaine- ment notre ultime espoir, l’idée de « l’Étoile du matin » se levant dans vos cœurs sonne plus immédiate et plus personnelle. « L’Étoile du matin » se rapporte à Jésus (Apo. 2:28, 22:16). Le fait qu’Il se lève dans leurs cœurs semble être leur connais- sance de Jésus, quand ils s’abandonnent complètement à Lui et font l’expérience réelle du Christ vivant dans leur propre vie. Jésus ne devrait pas être une simple vérité doctrinale; Il devrait être au centre de notre existence et la source de notre espérance et de notre foi. Alors, Pierre établit un lien clair entre l’étude de la parole de Dieu et le fait d’avoir une relation salvatrice avec Jésus, « l’étoile du matin ».


Et bien sûr, puisque la lumière brille en nous, nous serons en mesure de la transmettre à d’autres. « La terre entière doit être illuminée par la gloire de la vérité de Dieu. La lumière doit briller dans toutes les nations et à tous les peuples. Et c’est à partir de ceux qui ont reçu la lumière qu’elle doit briller. L’étoile du jour s’est levée sur nous, et nous devons faire briller sa lumière sur la voie de ceux qui sont dans les ténèbres. » – Ellen G. White, Christian Experience and Teachings of Ellen G. White, p. 220.









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31 Mai



(page 84 du guide standard)



La plus sure parole prophétique


Lisez 2 Pierre 1:19-21. À quelles prophéties Pierre fait-il référence? Que veut-il dire quand il dit qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation privée?







En soulignant que le christianisme n’est pas fondé sur des fables habilement conçues (2 Pierre 1:16), Pierre offre jusqu’à deux lignes d’évidence: tout d’abord, des témoins oculaires (2 Pie. 1:16-18); deuxièmement, les prophéties des Écritures (2 Pierre 1:19-21), un argument qu’il a utilisé plus tôt (1 Pie. 1:10-12).


Pierre précise également « qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière » (2 Pie. 1:20, LSG). En disant cela, Pierre ne nous interdit pas d’étudier l’Écriture par nous-mêmes. Ce serait très loin de la pensée de celui qui dit, dans 1 Pierre 1:13, « ayant ceint les reins de votre entendement » (OST) ou « L’intelligence en éveil » (BJ). Cela ne saurait être dit par celui qui a recommandé aux croyants de faire des recherches dili- gentes sur le sens des prophéties de l’Ancien Testament (1 Pie. 1:10).


Alors, que veut dire Pierre? L’église du Nouveau Testament a grandi grâce aux membres qui vivaient et étudiaient ensemble. Les chrétiens faisaient partie d’un ensemble plus grand (1 Corinthiens 12:12-14). Et ici, Pierre met en garde contre le genre d’étude où l’on rejette toute idée de la communauté des croyants. En interagissant avec d’autres nous pouvons grandir ensemble en tant qu’une communauté. L’Esprit travaille avec la communauté et les indi- vidus qui la composent. Les points de vue peuvent être partagés, raffinés et approfondis. Mais celui qui travaille seul, en refusant d’écouter le point de vue des autres, est susceptible d’aboutir à des interprétations erronées, en particu- lier en ce qui concerne la prophétie.


Dans les versets suivants, nous trouvons une bonne raison pour laquelle Pierre fait cette observation. Il écrit aux chrétiens qui ont au sein de leurs congrégations des faux prophètes et des faux docteurs (2 Pierre 2:1). Pierre leur demande de présenter leur interprétation des Écritures à tous les respon- sables de l’église dans son ensemble. Combien de personnes n’ont-elles pas dévié de la vérité pour embrasser le fanatisme et l’erreur parce qu’elles ont refusé de tenir compte du conseil d’une communauté de croyants dirigée par l’Esprit? Ce fait était un danger à l’époque, et il l’est encore aujourd’hui.








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1 Juin



La Parole dans notre vie



(page 85 du guide standard)



Comme nous l’avons vu, Pierre a mis l’accent sur les Saintes Écritures. 2 Pierre 1:19-21 est une puissante affirmation de l’importance de la Bible à notre expérience chrétienne et à l’inspiration divine des Écritures. Son point est clair dans 2 Pierre 1:21. La Bible n’est pas le fruit d’une volonté humaine, d’une conception humaine, comme les autres livres. C’est un livre produit par la puissance de l’Esprit Saint, par le biais des « saints hommes de Dieu. »


Lisez 2 Timothée 3:15-17. Comment ces textes nous aident-ils à com- prendre le rôle de l’Écriture dans notre vie? Comment appliquent- ils la vérité de 2 Pierre 1:19-21?











Après avoir mis Timothée en garde contre les dangers auxquels lui et l’église faisaient face, Paul donne un bref aperçu de l’importance de l’Écri- ture. « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice » (2 Timothée 3:16, BJ).


Examinons ces trois points.


Les doctrines: Les doctrines sont les enseignements de l’église. Elles expriment les croyances de la communauté sur divers sujets bibliques jugés importants dans la parole de Dieu. Idéalement, chaque doctrine devrait être centré sur Christ, et chaque doctrine devrait nous apprendre quelque chose qui nous aide à apprendre à vivre conformément à « la volonté de Dieu » (Romains 12:2, LSG).


L’instruction: Paul dit à Timothée que l’Écriture est « utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3:16). Pierre fait une remarque semblable quand il dit que la prophétie de l’Écriture est comme une lampe qui brille dans un endroit obscur (2 Pierre 1:19). En d’autres termes, l’Écriture nous instruit sur la façon dont nous devons vivre, et sur ce qui est juste et ce qui est mal. Inspirée par l’Esprit Saint, l’Écriture n’est rien de moins que la volonté révélée de Dieu.


« Sage à salut »: quand il dit que l’Écriture nous rend « sage à salut » (2 Timothée 3:15, LSG), Paul souligne que l’Écriture nous oriente vers Jésus. Le salut repose sur la conviction que Jésus est mort pour nos péchés.


La doctrine, le guide moral, la connaissance du salut: pas étonnant que la parole de Dieu soit comme « une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour commence à poindre et que l’astre du matin se lève dans vos cœurs. » (2 Pierre 1:19, LSG).


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2 Juin



(page 86 du guide standard)



Réflexion  avancée: «  Il est du devoir  premier et le plus  élevé de tout être rationnel  d’apprendre des Saintes Écritures,  ce qui est vérité et ensuite de marcher dans la lumière et encourager      les autres à suivre son exemple. Nous devrions jour étudier la Bible avec diligence, pesant chaque pensée et en comparant l’écriture avec l’écriture. Avec l’aide divine, nous voulons former nos opinions pour nous-mêmes que nous voulons répondre pour nous devant Dieu.


Les vérités le plus clairement révélées dans les Écritures ont été mises en doute par des savants qui, s’attribuant une grande sagesse, enseignent que les Ecritures ont un sens mystique, secret, spirituel,  qui ne parait pas dans les termes employés. Ces hommes sont de faux docteurs. C’est à eux que Jésus dit : “Vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.” (Marc 12:24) Là où il n’y    a ni figures ni symboles, il faut donner aux termes de la Bible leur sens le plus évident. “Si quelqu’un veut faire Sa volonté [de Dieu], il connaitra si Ma doctrine est de Dieu.” (Jean 7:17). Si l’on voulait attribuer aux paroles de l’Écriture leur sens propre, s’il n’y avait pas de faux docteurs pour égarer et troubler les esprits, il s’accomplirait sur la terre une œuvre qui réjouirait les anges et grâce à laquelle des milliers de brebis qui errent maintenant dans les ténèbres seraient introduites dans le céleste bercail. » – Ellen G. White, La tragédie   des siècles, pp. 528, 529.


Discussion:


Ê Quels sont les autres principes cruciaux impliqués en cher- chant à parvenir à une compréhension claire de l’Écriture?


Ë Martin Luther a écrit que « l’Écriture est sa propre lumière. » Il entendait par là qu’il y a une unité sous-jacente dans la Bible et qu’une partie peut être utilisée pour nous aider à comprendre les autres parties. Quels exemples de ce principe pouvez-vous trou- ver?



Ì En classe, revenez à votre réponse à la question de lundi sur l’évènement ou les évènements qui ont grandement influencé votre expérience chrétienne. Qu’est-ce que ces évènements ont de com- mun, au cas échéant? Que pouvez-vous apprendre des expériences des uns et des autres?



Í Si quelqu’un venait à vous demander comment l’étude de  la Bible peut approfondir votre marche avec le Seigneur,  que lui répondriez-vous? Quels principes avez-vous appris de votre propre expérience en cherchant à connaitre le Seigneur Jésus à travers l’étude de Sa parole écrite?




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Histoire


Mettre Dieu en image


En tant qu’un photographe professionnel, je prends les photos et vidéos de mariages et autres occasions importantes. Je filme aussi des documentaires et des évènements sportifs pour la télévision.


Lorsque je suis devenu un Adventiste du septième jour, je me suis demandé comment je ferais pour observer le sabbat. La plupart des évè- nements que je réalisais tombaient sur le sabbat, et je devais monter ces évènements afin de conserver mon emploi. J’avais une famille à entrete- nir; donc, j’ai décidé d’aller à l’église, aux sabbats, quand je n’avais pas de travail, mais quand j’avais un programme, je travaillais.


Cependant, je n’avais pas la paix à travailler le jour du sabbat. Et il semble que peu importe combien dur je travaillais, je ne pouvais pas subvenir à nos besoins. Soit quelqu’un de ma famille tombait malade, ou soit nous aurions autres dépenses imprévues. Je demandai aux pasteurs à l’église de prier pour nous.


Alors Dieu est intervenu. L’entreprise pour laquelle je travaillais fut rachetée par une autre entreprise, et je perdis mon emploi. Presque immédiatement, des gens commencèrent à m’appeler à travailler comme pigiste. C’est alors que j’ai réalisé que je pouvais avoir ma propre entre- prise.


Puis j’écoutai un sermon sur le fait d’être fidèle aux principes de Dieu en toutes circonstances. Ce sermon marqua ma conscience. Je me rendis à l’évidence que Dieu me poussait à Lui être fidèle. Je décidai que je n’aurai aucun travail le jour du sabbat. Je savais que ce serait difficile parce que la plupart des évènements sociaux se tenaient les weekends. Mais j’étais déterminé à faire confiance à Dieu pour subvenir à nos besoins.


Ce n’est pas toujours facile. Parfois, nous avons eu à demander au propriétaire de notre local un délai supplémentaire pour payer le loyer ou pour penser aux nouveaux moyens de lui payer. Mais Dieu est avec nous. Juste au moment où nos obligations financières semblaient nous submerger, j’ai rencontré un ancien client dans la rue. Il me devait de l’argent depuis longtemps. Nous avons causé pendant quelques minutes, mais aucun de nous n’avait parlé de l’argent. Alors que nous nous séparions, il me tendit de l’argent qu’il me devait depuis des années.


Quelques mois plus tard, un autre ancien client m’a payé de l’argent que j’avais oublié depuis longtemps et auquel je ne m’attendais pas.


Je ne gagne pas autant que quand je travaillais le sabbat, mais Dieu me bénit par d’autres moyens. Mes enfants tombent moins malades, et nous avons moins de factures inattendues. Je sais que nous n’avons pas besoin de craindre pour l’avenir. J’essaie d’encourager les autres à être fidèles en leur rassurant que Dieu fournira toujours un moyen.




LeDoux Bako vit à Yaoundé, Cameroun.





Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: 1 Pierre 1:2


Objectifs:

Savoir: Reconnaitre que l’Écriture est la source divine faisant autorité pour la connaissance de la volonté de Dieu et pour notre salut par Jésus- Christ.


Ressentir: Découvrir que la révélation objective de Christ dans l’Écri- ture fournit une meilleure source de foi et d’espérance plus que toute expérience personnelle subjective.


Agir: Donner la priorité au rôle de l’Écriture dans la vie comme nous le ferions à une lumière qui brille dans un lieu obscur.



Plan de l’étude:

  1. Savoir: La plus sure parole prophétique.

A À quoi Pierre compare-t-il la parole prophétique?


B Qu’est-ce qui rend la parole prophétique si objective et si sure comme une lumière dans l’obscurité?



  1. Ressentir: Les risques des expériences subjectives.

A Comment Pierre exprime-t-il sa confiance en son expérience person- nelle avec Jésus?


B Quels sont les dangers du fait de s’appuyer sur nos propres expé- riences sensorielles et personnelles?



III. Agir: Faire confiance à Dieu et à Sa Parole.

A Pourquoi devrions-nous avoir confiance en la parole de Dieu plus que nos propres expériences subjectives?


B Que dit Pierre que nous devons comprendre « avant tout »? Quelle est la nature du processus de la révélation et de l’inspiration décrit au verset


21?



Résumé: Pierre cite ses propres expériences sensorielles avec Jésus comme une base fiable pour ses récits de la puissance et de la venue de Jésus. Mais il déclare alors que la parole prophétique de Dieu est plus certaine que ces expériences personnelles subjectives, parce qu’elle a son origine dans l’Esprit Saint.




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Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 2 Pierre 1:20, 21


Concept clé de croissance spirituelle: En tant qu’humains, nous avons tendance à placer notre confiance dans nos expériences et dans le témoignage de nos sens. C’est souvent cette tendance que nous jugeons fiable, même rationnelle et scientifique. L’observation est le fondement de la science empirique. Pourtant, nous pouvons être trompés par nos sens. Après l’appel à la valeur de l’expérience sensorielle comme preuve de la véracité du message de son évangile, Pierre intensifie le critère de la vérité en déclarant qu’il y a une base plus fiable pour déterminer la réa- lité et la vérité, à savoir, la parole prophétique de Dieu. Elle a son origine, non pas dans la volonté de l’homme, mais dans l’œuvre du Saint-Esprit sur les esprits de Ses agents.


Pour les moniteurs: Nous vivons à une époque très scientifique; pour- tant, le cynisme abonde quant à la possibilité de déterminer la vérité par des méthodes objectives. Le moyen par lequel la vérité devait être déter- minée à l’époque moderne est la méthode empirique, en éliminant des variables incontrôlées, telles que le surnaturel, afin que tous les aspects d’une affaire correspondent aux conditions strictes du test, avec plu- sieurs observateurs au fil du temps, afin de produire un résultat assuré. Dans de nombreux domaines, y compris la religion, aucun consensus n’a été trouvé sur une longue période de temps, alors, le cynisme s’est développé quant à la possibilité que tout résultat de cette méthode soit sûr. Par conséquent, le postmodernisme remonte en effet, en niant toute vérité absolue ou toute métanarration qui explique pleinement quelque chose. L’expérience personnelle étant devenue le fondement de la vérité, toute vérité est devenue subjective et évaluée par rapport à l’expérience. Comment le message de Pierre aborde-t-il cette tension?



Activité et discussion d’ouverture: Demandez à la classe de  lire ensemble 2 Pierre 1:16-18 et Matthieu 16:27-17:8. Discutez des évidences que Pierre cite pour soutenir la véracité de ses affirmations au sujet de Jésus. Pourquoi se justifiait-il en citant sa propre expérience comme preuve qu’il n’in- ventait pas habilement des histoires? Comment Pierre pourrait-il faire la diffé- rence entre cette expérience et quelque chose qu’il peut simplement imaginer?


ÉTAPE 2—Explorer


Texte biblique: 2 Pierre 1:16

Pour les moniteurs: Pierre contredit directement le scepticisme au sujet de l’authenticité et de l’autorité de son enseignement, non seule-


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ment à son époque, mais aussi au nôtre. Il ne partageait pas des histoires habilement inventées avec les croyants; il partageait l’expérience réelle de sa vie. On pourrait s’attendre que cette affirmation puisse authentifier la sincérité de son témoignage en tant qu’auteur de la lettre; toutefois, pour les sceptiques, cela n’a qu’un effet inverse. Ils font valoir que l’au- teur essaie par tous les moyens de prouver qui il est. Ils considèrent cette tentative comme une preuve que Pierre n’en est pas l’auteur, mais plutôt, que la lettre a été écrite par quelqu’un d’autre. Ceux qui doutent que Pierre soit l’auteur de cette épitre ne parviennent pas à se voir dans 2 Pierre 3:3 dans le groupe des railleurs qui suivent leurs propres mauvais désirs et nient la vérité de la parole de Dieu. Comment sommes-nous sou- vent comme ces sceptiques, en ne voyant pas l’applicabilité de l’Écriture à notre propre situation?


Commentaire biblique


  1. Un témoignage plus fiable (Relisez 2 Pierre 1:19 avec votre classe)

Malgré la fiabilité de son témoignage en tant que témoin oculaire, Pierre plaide maintenant pour un témoignage encore plus fiable, qui ne peut jamais faillir. La preuve présentée à notre sens peut nous conduire à s’égarer, comme c’est parfois le cas. L’écriture met en garde à plusieurs reprises contre le dan- ger de permettre à nos sens de nous induire en erreur (Matthieu 24:24, 7:15; 2 Cor. 11:13, 14 ; 2 Thess. 2:9-10 ; 13:13, 14).


Plusieurs illusionnistes gagnent leur vie par des ruses grâces auxquelles ils arrivent à tromper l’esprit, mais Satan est le maitre sorcier dans cette stratégie. Il opère ses signes trompeurs et ses prodiges, généralement par le biais de personnes qui ont souscrit à ses sophismes. Pierre, conscient des dangers que nous courons en suivant le témoignage de nos sens, recommande une source plus sure pour apprendre la vérité. La parole de Dieu est la seule source de vérité entièrement sure et fiable. Nous « [ferons] bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraitre et que l’étoile du matin se lève dans [nos] cœurs » (2 Pierre 1:19, LSG).


Considérez ceci: « Le jour » est une référence à l’évènement tant attendu,


« le jour du Seigneur » (2 Pie. 3:10) ou « le jour de Dieu » (2 Pie. 3:12), aussi appelé « le jour du jugement » (2 Pierre 2:9, 3:7) et « le jour de la visitation » (1 Pie. 2:12, LSG). C’est la seconde venue de Christ. « L’étoile du matin » fait référence à Jésus Lui-même. Il déclare dans Apocalypse 22:16: « Je suis … l’étoile brillante du matin » (LSG). « L’étoile du matin » tire son nom du fait d’être « l’étoile » la plus brillante dans le ciel dès l’aube, représentant les der- niers rayons de la nuit qui se dissipent quand le jour se lève. Les astronomes identifient la planète Vénus comme l’étoile du matin, mais Jésus emprunte ce titre pour se désigner Lui-même. L’étoile du matin se lèvera pleinement dans nos cœurs quand « le jour se lève. » Que faisons-nous pour se préparer à la



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montée de la véritable étoile du matin dans nos cœurs?


  1. L’origine de la parole prophétique (Revoyez ensemble 2 Pierre 1:20, 21.)

Pierre commence le verset 20 par ces mots: « Avant tout, sachez-le: …» (BJ). Il n’y a rien d’autre que ses lecteurs ont besoin de comprendre plus clairement que le fondement de la confiance en la parole prophétique de Dieu. La Parole n’a pas son origine dans la volonté humaine. Plutôt, « c’est poussés par le Saint- Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pierre 1:21, LSG). Pierre plaide ici pour une révélation incarnée dans laquelle le message divin a été confié à des agents humains comme un moyen de révéler les pensées de Dieu à travers l’œuvre de l’Esprit Saint. L’initiative et le message sont de Dieu; Il est responsable de son contenu et de sa préservation.


Au sujet de l’élément humain dans l’Écriture, Ellen G. White explique:


« La Bible a été écrite par des hommes inspirés, mais ils n’ont pas employé un langage divin. Ils ont parlé le langage humain. Ce n’est pas Dieu qui a été l’écrivain. On dira souvent que telle expression ne sied pas à Dieu. Mais Dieu ne s’est pas exposé à notre jugement dans la Bible par des mots, de la logique ou de la rhétorique. Les écrivains de la Bible ont été les hommes de plume, non la plume même de Dieu. » –Messages choisis, vol. 1, p. 24. Elle ajoute cette précision: « Ce ne sont pas les mots de la Bible qui sont inspirés; ce sont les hommes. L’inspiration agit non pas sur les mots ou les expressions, mais sur l’auteur lui-même, à qui le Saint-Esprit communique des pensées. Quant aux mots, ils portent l’empreinte de l’individualité. L’Esprit divin se répand. Il s’unit à l’esprit de l’homme, si bien que les déclarations de l’homme sont la Parole de Dieu. » – P. 24.



Considérez ceci: Combien pouvons-nous avoir confiance à l’élément divin dans la production du message de l’Écriture?


Discussion:

Ê Qu’apprenons-nous de nos expériences avec Dieu et Ses promesses? De quelles façons confirment-elles notre confiance en Lui? Pourquoi pou- vons-nous – et en effet, devons-nous – toujours faire confiance à Dieu au lieu d’avoir confiance en nos sens?





Ë Qu’y a-t-il de la parole prophétique qui la rend si digne de confiance? Comment le récit de l’accomplissement de la prophétie aide-t-il à construire notre confiance en la fiabilité de la parole de Dieu?





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ÉTAPE 3—Appliquer



À méditer:

Ê Comment pourrions-nous nous comporter parfois comme si nous n’avions pas confiance au récit de l’Écriture? Comment pouvons-nous éviter cette tentation?




Ë Si aucune prophétie de l’Écriture n’a vu le jour par une interprétation personnelle du prophète, qu’est-ce qui serait la méthode la plus sure de déduire le sens que Dieu voulait de l’Écriture?




Activités: Demandez à la classe de lire ensemble 2 Timothée 3:14-16. Discutez de la base de la compréhension des Écritures par Timothée, selon Paul,  et la valeur d’une compréhension correcte de l’Écriture pour tous les croyants.


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: Nous avons tendance à parler avec aisance de l’importance de la foi au salut. Mais nous avons besoin de plus qu’une simple croyance intellectuelle ou assentiment à certaines vérités ou réalités. Jacques 2:19 nous dit que même les démons croient en Dieu, mais cette croyance ne les sauve pas. La croyance, dit Jacques, doit être accompagnée d’œuvres proportionnelles (Jacques 2:14-17). Un terme meilleur que « croyance » est « foi ». La foi implique non seulement l’acceptation intellectuelle de certaines réalités, mais aussi une volonté de s’engager à l’action fondée sur la conviction que Dieu sait ce qui est mieux. Il a révélé Sa volonté pour notre vie dans Sa Parole, et Il nous permet d’accomplir Sa volonté quand nous nous abandonnons à Lui.


Activité: Demandez à la classe de faire la liste des prophéties bibliques qui    ont été accomplies et les preuves de leur accomplissement. Discutez de la confiance que nous pouvons avoir en l’Écriture – et que nous pou-  vons partager avec d’autres – après avoir vu la preuve que Dieu connait toutes choses, y compris l’avenir lointain, et que nous pouvons Lui faire confiance et nous confier en Son plan pour notre vie.





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* 3–9 Juin


Les faux docteurs



(page 88 du guide standard)













Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine 2 Pierre 2:1-22, Jean 8:34-36, Matthieu 12:43-45, Jude 4-19, Genèse 18:16-33.


Pensez à tout ce qui nous a été donné, aussi bien dans la Bible que dans les écrits d’Ellen G. White. Ainsi, pourquoi en tant qu’Ad- ventistes du septième jour, nous ne pouvons jamais dire que nous n’avons pas été prévenus?


Verset à mémoriser: « Ils leur promettent la  liberté, mais ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car on est esclave de ce qui vous domine. » (2 Pierre 2:19, BJ).



ans la première épitre, Pierre, avec une grande préoccupation pastorale, a cherché à encourager les lecteurs en ce qui concerne les dangers de la persécution. Bien que nous ne sachions pas


exactement de quelle forme de persécution il était particulièrement question, nous savons que l’église faisait face aux terribles épreuves alors que l’empire romain païen cherchait à éteindre le mouvement croissant de gens appelés « chrétiens ».


Mais Satan avait lancé un combat sur deux fronts. Certes, la persé- cution externe, c’est-à-dire la force brute et la violence, était un outil puissant. Mais l’église faisait face à une autre menace qui est peut-être même plus dangereuse que la persécution externe. Et c’est la menace de l’intérieur. Tout comme la nation juive dans le passé avait eu affaire aux faux prophètes, les disciples de Jésus aux jours de Pierre eurent affaire aux faux docteurs « qui introduiront des sectes pernicieuses » (2 Pierre 2:1, BJ) dans l’église elle-même. Et, pire encore, Pierre a averti que « beaucoup suivront leurs débauches, et la voie de la vérité sera blasphémée, à cause d’eux » (2 Pierre 2:2, BJ).


Quels étaient ces enseignements contre lesquels Pierre mettait les croyants en garde? Comment Pierre a-t-il réagi contre eux, et quelles leçons pouvons-nous tirer de ses avertissements pour nous aujourd’hui, étant donné que nous sommes aussi confrontés aux menaces internes?




* Étudiez cette leçon pour le sabbat 10 Juin.



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4 Juin



(page 89 du guide standard)



Faux enseignants et faux prophètes


Il est parfois facile d’idéaliser l’église primitive, en pensant que c’était un moment de grande paix et d’harmonie parmi les premiers  croyants en Jésus.


Ce serait une erreur. Même à l’époque de Jésus, l’église faisait    face aux luttes, souvent même internes, (pensez à Judas). Comme le montrent les épitres dans le Nouveau Testament, maints problèmes  venaient des faux enseignements dans leur milieu. L’église primitive avait du mal non seulement avec les persécutions de l’extérieur, mais aussi, avec des problèmes à l’intérieur. Dans cette lettre, Pierre aborde certains de ces défis internes. De quoi s’agit-il? « Il y a eu de faux pro- phètes dans le peuple, comme il y aura aussi parmi vous de faux doc- teurs, qui introduiront des sectes pernicieuses et qui, reniant le Maitre qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une prompte perdition. Beaucoup suivront leurs débauches, et la voie de la vérité sera blas- phémée, à cause d’eux. Par cupidité, au moyen de paroles trompeuses, ils trafiqueront de vous, eux dont le jugement depuis longtemps n’est pas inactif et dont la perdition ne sommeille pas » (2 Pierre 2:1-3, BJ). Est-ce que ceci a l’air d’être une période de grande paix et d’harmonie interne entre frères et sœurs?


Lisez 2 Pierre 2:1-3, 10-22. Quel est l’objet de mise en garde de Pierre? Quels sont certains des faux enseignements qui étaient promus dans les églises?







2 Pierre 2:1 révèle probablement la raison pour laquelle le Seigneur a inspiré Pierre à écrire la lettre. Il les avertissait que tout comme il y avait eu des faux prophètes dans le passé, il y aura de faux docteurs à l’avenir. Pierre énonce toute une litanie d’accusations portées contre ces enseignants, allant des hérésies destructrices (2 Pierre 2:1) à l’in- duction des imprudents en servitude (2 Pie. 2:19) et une foule d’autres erreurs. De ce qu’il écrit, nous pouvons voir qu’il s’agissait en fait des enseignements très dangereux, ce qui explique pourquoi il a réagi si fortement à leur encontre. Pierre ne savait rien de l’idée que la doctrine importe peu.







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5 Juin



Liberté en Christ?



(page 90 du guide standard)



« Avec des discours gonflés de vide, ils allèchent, par les désirs charnels, par les débauches, ceux qui venaient à peine de fuir les gens qui passent leur vie dans l’égarement » (2 Pierre 2:18, BJ). Quel avertissement Pierre donne-t-il dans ce verset?.


Quel avertissement Pierre donne-t-il dans ce verset? Que dit-il dans 2 Pierre 2:19 qui aide à expliquer sa préoccupation? Quelle est l’im- portance du mot « liberté » dans le verset 19?






Dans un langage le plus fort possible, Pierre donnait à ses lecteurs une mise en garde contre les dangers des faux docteurs. Dans 2 Pierre 2:18-21, il a averti que ces faux docteurs, tandis qu’ils promettent la liberté, conduiraient leurs victimes dans la servitude.


Quelle perversion complète de l’évangile! La liberté en Christ devrait signifier que nous sommes libérés de l’esclavage du péché (Romains 6:4-6). Toute notion de liberté en Christ qui laisse une personne dans l’esclavage du péché est le genre d’erreur qui fait l’objet de la mise en garde de Pierre. Bien que les érudits aient débattu de l’hérésie précise qui faisait sa préoccupation ici, le point soulevé est clairement lié à l’ensemble de la question du péché et comment une personne devient esclave du péché.


Lisez Jean 8:34-36. Comment les paroles de Christ ici nous aident à comprendre ce que Pierre dit?






Quels que soient les enseignements de ces faux docteurs, ils menaient leurs victimes – ceux qui étaient nouvellement convertis au Seigneur Jésus – à leur ancienne vie de péché. Il est facile d’imaginer une sorte d’évangile de grâce à vil prix qui minimisait la nécessité de la pureté et de la sainteté, quelque chose qui les amenait à être pris à nouveau dans la « corruption » (2 Pie. 2:19) du monde qu’ils avaient fuie. Pas étonnant que Pierre fasse alors des reproches sévères contre ces enseignements et donne des avertissements à propos des résultats désastreux de cette conduite.






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6 Juin



(page 91 du guide standard)



Un chien retourne à ce qu’il avait vomi


Lisez 2 Pierre 2:17-22 et Matthieu 12:43-45. Quels sont les dangers lorsqu’un converti à Christ retourne à son ancien mode de vie?







Pierre est particulièrement préoccupé par le sort de ceux que les faux enseignants attirent vers leurs anciens péchés (2 Pie. 2:18). Les faux enseignants promettent la liberté, mais Pierre fait remarquer que la liberté qu’ils promettent est radicalement différente de la liberté que Jésus a promise à ceux qui Le suivent.


Voyez l’avertissement puissant que Pierre a donné. « Mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice » (2 Pierre 2:21, BJ) que de l’avoir connue, et ensuite, retourner à leurs anciennes habitudes. Bien sûr, cela ne signifie pas que leur cas est désespéré. Nous connaissons tous des histoires de ceux qui se sont détournés de l’Éter- nel, et plus tard, sont revenus à Lui. Et nous savons que le Seigneur est très heureux quand ils le font, et heureux de les accueillir à nouveau (cf. Luc 15:11-32). Il veut simplement dire que se détourner de Christ est très dangereux, ce n’est pas un moment agréable non plus. Un chien qui retourne à sa propre vomissure est un moyen brut et dur de le décrire,


mais Pierre utilise cette image pour décrire cette situation.


Peut-être l’écho des paroles de Jésus dans 2 Pierre 2:20 est intention- nel (cf. Matthieu 12:45, Luc 11:26). Jésus dit la parabole d’un homme qui a été libéré d’un esprit impur. L’esprit erre à la recherche d’un endroit pour s’abriter, puis il retourne pour voir « [sa] maison d’où [il est] sorti » (Matthieu 12:44, LSG). Il arrive et la trouve vide et en ordre. Il revient ensuite, mais il apporte avec lui plusieurs autres esprits plus méchants que lui. Comme le dit Jésus, « la dernière condition de cet homme est pire que la première » (Matthieu 12:45, LSG). Le danger que Jésus illustre et que Pierre  décrit est réel. Le nouveau croyant doit s’assurer que les choses de l’Esprit remplacent les choses qui dominaient sa vie avant sa conversion. Si la fréquentation de l’église et le partage de la nouvelle foi ne remplacent pas les activités séculières antérieures, il est très facile de revenir à ses anciennes habitudes.









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Pierre et Jude



7 Juin



(page 92 du guide standard)



Beaucoup de gens ont observé que Jude 4-19 a en grande partie répété le message de 2 Pierre 2:1-3:7. Chaque fois que l’Écriture répète un message, il faut savoir que Dieu veut transmettre quelque chose de très important. Dans ces passages similaires, Pierre et Jude prennent beaucoup d’efforts pour nous informer d’une vérité importante: Dieu est au contrôle du destin des méchants. Pierre et Jude ne laissent aucun doute sur le fait que Dieu contrôle la situation même en ce qui concerne le mal. Que ce soit l’humanité injuste ou les anges déchus, Dieu a pris acte spécial de leur mal et a prévu leur châtiment au jour du jugement (2 Pierre 2:9, 17; Jude 6).


Lisez 2 Pierre 2:1-3:7 et Jude 4-19. Quels exemples de châtiments antérieurs de Dieu Pierre et Jude donnent-ils pour supporter le fait que Dieu ait un plan pour en finir avec le péché?






Pierre et Jude rapportent trois exemples de la vengeance de Dieu dans le passé. Il s’agit notamment de la destruction du monde antédiluvien par l’inondation, l’incinération de Sodome et de Gomorrhe et l’enchai- nement des êtres angéliques déchus pour la destruction (2 Pierre 2:4-6; 3:7; Jude 6, 7). Tous ces épisodes sont accompagnés d’un sentiment per- sistant de finalité. Bien que l’Écriture parle beaucoup de la grâce et de la miséricorde de Dieu, la justice de Dieu joue également un rôle important dans la destruction finale du péché.


Quels péchés étaient à l’origine de ces lourdes peines? Ils incluent l’introduction des hérésies destructrices; le mépris de l’autorité; l’asser- vissement à tout ce qui avait la maitrise de leurs corps; la perversion de la grâce de Dieu en une liberté pour l’immoralité; le reniement de Jésus- Christ comme le seul Souverain et Seigneur; le fait d’être pollueurs de leur propre corps, fanfarons des paroles vaines et calomniateurs (2 Pierre 2:1, 10, 19, Jude 4, Jude 8, 2 Pie. 2:18, Jude 10).


Fait intéressant, ces descriptions ne comportent pas des actes de violence et autres atrocités méchantes qui nous indignent souvent. Au lieu de cela, elles décrivent plusieurs péchés subtils qui ont un point en commun. Ce sont des péchés qui sont parfois commis au sein de la com- munauté ecclésiale elle-même. Ce fait devrait attirer notre attention sur la grande nécessité d’une repentance sincère et de la réforme dans l’église.








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8 Juin



(page 93 du guide standard)



Plus des leçons de l’Ancien Testament


Lisez 2 Pierre 2:6-16. Quels autres exemples Pierre utilise-t-il pour donner son avertissement au sujet des conséquences de la méchan- ceté?






La première référence de fond à Sodome dans la Bible est Genèse 13:12, 13. Lot et Abraham avaient décidé de se séparer pour des raisons


« financières ». Lot choisit la vallée du Jourdain et « dressa ses tentes jusqu’à Sodome » (Gen. 13:12, LSG). La Bible commente alors que


« Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel » (Gen. 13:13, LSG). Plus tard, quand Dieu a averti a Abraham qu’Il avait l’intention de détruire Sodome, Abraham a plaidé pour que Dieu promette qu’Il ne détruirait pas la ville si on pouvait y trouver 10 personnes justes (Genèse 18:16-33). L’improbabilité de trouver même 10 personnes justes dans Sodome a été amplement démontrée par ce qui est arrivé aux messagers envoyés pour visiter Lot. La ville fut complètement détruite; seul Lot et ses deux filles échappèrent (Genèse 19:12-25).


Pierre dérive deux leçons de cette histoire. Tout d’abord, les deux villes fournissent un exemple de châtiment qui attend les méchants (2 Pierre 2:6). Deuxièmement, il montre que le Seigneur sait comment faire pour sauver les justes face à l’épreuve (2 Pierre 2:7-9). Pierre a ensuite fait remarquer certaines des caractéristiques de ceux qui ont été détruits à Sodome et à Gomorrhe: ils livrent leur chair dans la luxure dépravée, méprisent l’autorité, sont incrédules et obstinés, et n’hésitent pas à diffamer les anges (2 Pie. 2:10, 11). Ces caractéristiques présentent des similitudes dans la façon dont Pierre décrit les faux enseignants et leurs disciples.


L’histoire de Balam se trouve dans Nombres 22:1-24/25. Il avait été embauché par Balak, roi de Moab, pour maudire les Israélites. D’abord réticent, il fut finalement persuadé d’assumer cette tâche moyennant une très grande somme d’argent (Nombres 22:7-21). Sur son chemin, il se retrouve confronté à un « ange de l’Éternel » et échappa de justesse à la mort lorsque son âne eut refusé d’avancer. Balam commença à battre son âne avant de se rendre compte de son erreur, au moment où ses yeux étaient ouverts, et qu’il vit l’« ange de l’Éternel » lui-même (Nombres 22:22-35). En fin de compte, Balam finit par bénir Israël (Nombres 23:4- 24:24). Pierre a utilisé Balam comme un exemple de ceux qui étaient attirés par l’adultère et la cupidité (2 Pie. 2:14, 15). Ces gens sont comme Balam. Ils ont quitté la voie qu’ils devaient suivre.



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9 Juin



(page 94 du guide standard)



Réflexion avancée:  Si souvent, nous entendons les chrétiens par- ler de « la liberté en Christ ». Et, bien sûr, c’est un concept valable. Être libéré de la condamnation de la loi et avoir l’assurance du salut à cause de ce que Christ a fait pour nous et non par nos propres œuvres, sont en effet la liberté en Christ. L’histoire de Martin Luther et l’esclavage dont il souffrait avant de comprendre la grâce est un excellent exemple de ce que peut signifier cette liberté. Toutefois, comme nous l’avons vu avec Pierre, la merveilleuse vérité peut être tordue. « La grande vérité de notre entière dépendance de Christ pour le salut se trouve à proximité de l’er- reur de la présomption. La liberté en Christ est confondue à l’iniquité par des milliers de personnes; et parce que Christ est venu pour nous libérer de la condamnation de la loi, beaucoup déclarent que la loi elle-même est abolie, et que ceux qui la gardent sont tombés en disgrâce. Et ainsi, comme la vérité et l’erreur se ressemblent, les esprits qui ne sont pas guidés par l’Esprit Saint seront conduits à accepter l’erreur et, ce faisant, se placeront sous la puissance des mensonges de Satan. En conduisant ainsi les gens à recevoir l’erreur à la place de la vérité, Satan s’efforce  à s’assurer l’hommage du monde protestant. » – Ellen G. White, Christ Triumphant, p. 324.


Discussion:


Ê Méditez sur 2 Pierre 2:19 et les autres choses que Pierre dit sur les résultats des faux enseignements. Pourquoi devons-nous être surs que nous apprenons nous-mêmes les vérités cruciales que nous croyons? Combien est-ce important que nous soyons tous d’accord sur ce que nous devons croire? Quand devient-il

« dangereux » d’avoir des idées différentes du reste des autres  membres?



Ë Voyez le langage fort de Pierre en ce qui concerne la question de la peine et du jugement: ils « attireront sur eux une perdition soudaine » (2 Pierre 2:1, NBS) ; « ils périront par leur propre corruption » (2 Pierre 2:12, NBS); « réserver les injustes pour les châtier au jour du jugement » (2 Pierre 2:9, NBS); « leur condam- nation est en marche et leur perdition n’est pas en sommeil » (2 Pierre 2:3, NBS). Qu’est-ce que ces textes doivent nous dire, non seulement sur la réalité du jugement, mais aussi sur comment Dieu condamne sévèrement ceux qui induisent Son peuple en erreur?



Ì Que pensez-vous de ce que cela signifie quand ceux qui parlent de « la liberté en Christ » le disent généralement, non dans le cadre de la loi en général (même si certains le font), mais dans le contexte de l’observation du quatrième commandement, le com- mandement du sabbat? Comment cet argument nous aide-t-il à voir une autre façon dont l’idée de « liberté en Christ » peut être tordue?



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Histoire


Mère d’une multitude: 1e partie


Je suis un ouvrier biblique, et mon cœur est dans l’évangélisation. Un jour Dieu m’a inspiré à travailler avec un groupe inhabituel de personnes.


En allant au service, je m’arrêtai à la porte du bureau de l’église et observai les garçons debout à proximité. Je savais que la plupart d’entre eux étaient sans abri, soit par choix ou par les circonstances qu’ils ne pouvaient pas contrôler.


Certains avaient fui des foyers violents ou la pauvreté sans fin. Je me demandai s’ils avaient la nostalgie de leurs mères. Je me tournai et marchai nerveusement vers eux.


« Salut », les saluai-je avec un sourire accueillant.


Ils me regardaient bizarrement, je me demandais ce que j’allais faire ensuite.


Je savais que plusieurs de ces garçons sont accrocs à la drogue et à l’al- cool. Et je ne savais pas qu’ils étaient tous affamés. Ils avaient besoin d’une famille, au moins d’une mère, pour veiller sur eux et pour leur enseigner ce qui est bien et ce qui est mal. Dieu m’avait inspiré à apprendre à connaitre ces jeunes garçons et à partager Son amour avec eux. « Je suis votre mère », dis-je bravement. « Je voudrais faire connaissance avec vous. »


Mais les garçons étaient timides, et j’étais nerveuse. Je savais que, même s’ils étaient jeunes, ils étaient de loin plus nombreux et pouvais facilement voler mon sac ou me faire du mal s’ils le voulaient. Mais j’ai continué à sou- rire et à parler. Je leur parlais pendant quelques minutes jusqu’à ce que nous nous sentions tous plus à l’aise. Ensuite, je les invitai à venir et à s’assoir sous un arbre avec moi afin que nous puissions mieux discuter.


Les garçons hésitaient, mais finalement, ils vinrent et s’assirent. Je leur parlai un peu de moi-même, et je leur dis combien Dieu aime chacun d’entre eux. Ils s’intéressèrent à moi et commencèrent à me parler un peu plus d’eux-mêmes. J’invitai les garçons à revenir la semaine suivante.


Le lundi suivant, j’apportai de la nourriture avec moi. Je savais que les garçons sont toujours affamés et sans abri et n’avaient probablement pas eu un repas à la maison depuis très longtemps. La plupart d’entre eux vivaient des miettes qu’ils recevaient de la mendicité et des restes de la boulangerie. Je préparai du foo-foo (une pâte féculente fabriquée à partir de pommes de terre, du manioc ou de la banane plantain) et une soupe. Quand les gar- çons sont arrivés, ils sentirent l’odeur de la nourriture, et je pouvais voir le sourire sur leurs visages. Ils mangèrent avidement, et encore une fois nous avons causé. Certains garçons même me faisaient confiance suffisamment pour me dire que foo-foo ne faisait pas partie de leurs aliments préférés et ils demandèrent si je pouvais faire quelque chose de différent. J’ai essayé de varier la nourriture chaque semaine pour faire plaisir à tous les gouts, du


moins parfois. Et les garçons aimaient cela.


Combien la réalité de la seconde venue vous affecte dans votre vie quotidienne et dans votre pensée? Si le cas échéant, qu’est-ce que votre réponse vous dit sur votre vie et votre foi?


À suivre …






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Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: 2 Pierre 2:1-3


Objectifs:

Savoir: Reconnaitre que même si nous avons des témoignages oculaires et la parole prophétique de Dieu, les faux docteurs surgiront et introdui- ront des hérésies destructrices basées sur des messages fabriqués.


Ressentir: Redouter la destruction que ces faux docteurs apportent sur eux-mêmes.


Agir: Être attentif pour distinguer le vrai du faux.



Plan de l’étude:

  1. Savoir: La stratégie de Satan contre la vérité.

A Pour chaque vérité, il y a une contrefaçon. De nos jours, quelles sont les contrefaçons des principales vérités de la parole de Dieu?


B Quels sont les signes par lesquels nous pouvons reconnaitre les caractéristiques des séducteurs?



  1. Ressentir: L’activité de Dieu face au mal.

A Quels sont les exemples précédents que Pierre cite pour montrer com- ment l’avidité et la luxure conduisent à la destruction?


B Quels exemples Pierre cite-t-il pour montrer comment Dieu est capable de sauver les personnes pieuses?



III. Agir: Connaitre notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

A Comment pouvons-nous échapper à la corruption du monde grâce à notre connaissance de Jésus-Christ?


B Comment pouvons-nous éviter d’être trompés, empêtrés dans le péché et dominés par lui?



Résumé: Dans un monde marqué par le péché, la luxure, l’avarice, la tromperie et le mépris de l’autorité, Dieu sait comment secourir les personnes pieuses qui sont tentées et tenir les impies sous la condamnation pour le jour du jugement. Notre salut est dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.





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Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 2 Pierre 2:1-3, 20, 21


Concept clé de croissance spirituelle: Tout comme les vrais prophètes ont existé dans le passé (2 Pie. 1:21), les faux prophètes et    les faux docteurs abonderont dans tous les siècles (2 Pierre 2:1). Pour chaque vérité, il y a une contrefaçon. Ceux qui ont connu le Seigneur Jésus-Christ, mais ont à nouveau sombré dans la corruption du monde ont un sort plus misérable que s’ils n’avaient jamais connu le chemin de la justice (2 Pie. 2:20). Les faux docteurs dont parle Pierre avaient été croyants, mais à cause du gain matériel, ils ont quitté la voie de la justice (2 Pie. 2:3, 15) et ils introduisent des hérésies destructrices, reniant même le Seigneur qui les a rachetés (2 Pierre 2:1). Leur jugement est certain (2 Pierre 2:3, 9, 10, 12). Cependant, le Seigneur sait délivrer les personnes pieuses de ces tentations (2 Pierre 2:9), et Pierre fait appel à ses lecteurs d’éviter les séductions de ces faux pasteurs.


Pour les moniteurs: Il y a une relation très étroite entre 2 Pierre 2:1- 3:3 et Jude 3-19. Le guide d’étude biblique standard a indiqué quelques- uns des parallèles entre ces deux passages. Il y a beaucoup d’autres. Il serait utile d’étudier ces parallèles afin d’obtenir une image plus large de la situation dans l’église à l’époque de Pierre et de Jude. Bien qu’il existe des parallèles frappants, il y a aussi d’importantes différences qui enrichissent la compréhension de leurs situations, tout comme la lecture des quatre Évangiles aide à avoir un portrait plus complet de la vie et du ministère de Jésus. Jusqu’ici, il s’est avéré impossible de connaitre la nature de la relation entre 2 Pierre et Jude, mais les parallèles sont indéniables.



Activité et discussion d’ouverture: Demandez aux élèves de lire ensemble 2 Pierre 2:1-19 et Jude 3-16. Comparez les similitudes et les diffé- rences dans les deux passages et discutez de la situation dans l’église chrétienne primitive qui a été à l’origine de cette grande préoccupation des deux auteurs. Dans quelle mesure ces passages décrivent-ils une situation endémique dans l’église chrétienne?


ÉTAPE 2—Explorer


Pour les moniteurs: Il y a des forces qui nous entourent et qui appauvrissent nos énergies spirituelles et détruisent notre vie spirituelle. Soit nous cédons à ces forces et alors, nous sommes subjugués par elles, ou soit nous cherchons la grâce de Dieu et Sa puissance pour les surmon- ter. Pierre dit que si nous laissons ces forces nous vaincre, notre situation est pire que si nous n’avions jamais connu le chemin de la justice.


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Commentaire biblique


  1. Le vrai et le faux (révisez 2 Pierre 2:1-3 avec votre classe)

Pierre oppose les vrais prophètes de 2 Pierre 1:21 aux faux prophètes et aux faux docteurs qui ont surgi au sein de l’église. Ils introduisent des hérésies destructrices, y compris le rejet de Jésus et de Son œuvre d’expiation pour le péché. Mais ce faisant, ils apportent une destruction rapide sur eux-mêmes (2 Pie. 2:1). Malheureusement, « plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux » (2 Pierre 2:2, LSG). Ces individus sont motivés par la cupidité, exploitant des âmes innocentes afin d’acquérir le gain matériel (2 Pierre 2:3, 15). Ils se placent activement sous le jugement de Dieu (2 Pierre 2:3).



Considérez ceci: Quelles formes de faux prophètes y a-t-il dans l’église et dans le monde aujourd’hui? Comment pouvons-nous être surs de les recon- naitre quand nous les voyons?


  1. Des exemples de piété au milieu de l’impiété (Révisez ensemble 2 Pierre 2:4-10.)

Pierre fournit plusieurs exemples pour illustrer sa déclaration au verset 3, en affirmant que le jugement des faux enseignants n’était pas ralenti et que leur destruction ne sommeillait pas. Tout d’abord, il cite les anges qui ont été chassés du ciel et « précipités dans les abimes de ténèbres et [réservés] pour le jugement » (2 Pierre 2:4, LSG). Puis il cite le monde antique, quand Dieu avait envoyé un déluge destructeur pour détruire les impies, tout en épargnant Noé, prédicateur de la justice, et sept autres personnes (2 Pierre 2:5). Ensuite, il cite Sodome et Gomorrhe, qui furent réduites en cendres, comme exemples de ce qui arrivera aux impies (2 Pie. 2:6) et il met cela en contraste à l’œuvre de Dieu en épargnant « le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution » et qui « tourmentait journel- lement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles » (2 Pierre 2:7, 8, LSG).


Si Dieu pouvait sauver Noé et Lot du milieu des situations impies, destinées à la destruction, alors, affirme Pierre, Dieu sait aussi comment sauver les gens pieux qui font face aux épreuves et aux tentations (du mot grec peirasmos); et Dieu réserve les injustes pour le jour du jugement (2 Pierre 2:9). Pierre ajoute que ce jugement divin est particulièrement imminent pour « ceux surtout qui vont après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité » (2 Pie. 2:10, LSG). Cette corruption et ce mépris sont à l’origine du problème de ceux qui deviennent des faux docteurs.



Considérez ceci: Comparez 1 Corinthiens 10:13 et Matthieu 6:13. Quelles sont les dispositions que Dieu prend pour nous délivrer de la tenta- tion?



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III. Comment reconnaitre les faux docteurs (Révisez 2 Pierre 2:10-19 avec votre classe.)


Plusieurs caractéristiques sont typiques des fausses enseignants tels que Pierre les décrit. À part les caractéristiques déjà mentionnées, cette section de l’épitre identifie la diffamation et le blasphème (Pie. 2-02:10-12), le délice des plaisirs (2 Pie. 2:13), la séduction et l’adultère (2 Pie. 2:14), l’avidité pour le gain matériel (2 Pie. 2:14, 15), la vaine vantardise et l’incitation des gens à retourner à l’esclavage du péché d’où ils étaient sortis tout récemment (2 Pie. 2:18). (Comparez avec Jude 4, 8, 10-13, 16).



Considérez ceci: Selon Pierre et Jude, quelles sont les caractéristiques de ceux qui se mettent au-devant des scènes comme ayant une « vérité » nouvelle ou excitante à offrir?


IV.Les dangers d’un retour à la corruption (Relisez 2 Pierre 2:20-22 avec votre classe.)


Pierre déclare que ceux qui ont déjà échappé à la corruption du monde en développant une relation avec Jésus-Christ, mais qui se vautrent encore dans cette même corruption, sont plus en danger qu’auparavant. Semblables à des brutes,  à des animaux qui agissent selon leurs instincts naturels (2 Pie. 2:12), ils sont comme des chiens et des cochons qui retournent à leurs vomissures (2 Pie. 2:22). Mais Dieu tient les humains responsables à un niveau plus élevé. Il leur a donné un « saint commandement » (2 Pierre 2:21) à suivre. Il aurait été mieux pour ceux qui reviennent au péché de n’avoir jamais connu le chemin de la justice. Maintenant, ils sont plus coupables, et en conséquence, ils recevront un jugement plus sévère (cf. aussi Hébreux 6:4-6, 10:26-28).



Considérez ceci: Jacques 3:1 souligne que les enseignants ont une respon- sabilité plus élevée envers Dieu, donc les faux enseignants méritent particulière- ment un jugement sévère. Quels exemples de faux enseignants dans l’Écriture nous servent d’avertissement aujourd’hui?


Discussion:

Ê On dit souvent que si nous n’apprenons pas du passé, nous sommes condam- nés à le répéter. Comment pouvons-nous saisir cette occasion pour examiner les exemples du passé que Pierre et Jude citent? (cf. 1 Corinthiens 10:6-12).


Ë Comment pouvons-nous être surs de reconnaitre la manifestation des mêmes caractéristiques de faux enseignants aujourd’hui?



ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Nombreux sont des télévangélistes prédicateurs qui sont aujourd’hui riches et puissants, annonçant un évangile de prospérité qui ne semble pas être conforme à l’évangile de Jésus ou au modèle de Sa vie et

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de Son ministère. Des faux miracles et prodiges accompagnent souvent leur prédication, destinés à accorder foi à leurs revendications d’utiliser la puissance et l’Esprit de Dieu. Dans quelle mesure ces caractéristiques externes deviennent-elles une base pour juger de la véracité de leurs enseignements? Pierre semble suggérer qu’il existe un lien étroit entre le caractère des faux enseignants et la duplicité de leurs enseignements.


À méditer:


Ê Pourquoi Pierre prend-il du temps dans une grande partie de sa lettre pour décrire les caractéristiques des faux enseignants? Pourquoi cela pourrait impliquer que le maintien de la bonne doctrine est plus impor- tant que certains ne l’imaginent?


Ë Quelles questions doctrinales semblent particulièrement être en jeu dans les avertissements de Pierre? De quelle manière devons-nous être vigilants au sujet des faux enseignements dans ces domaines?



Activité: Demandez à la classe de lire ensemble Actes 20:28-31. Discutez de la res- ponsabilité des dirigeants de l’église à protéger soigneusement le troupeau de Dieu contre les faux docteurs qui, comme des loups sauvages, n’épargneront pas le troupeau, mais déformeront la vérité afin de perdre les disciples. Dans quelle mesure sommes-nous tous responsables les uns des autres?


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: Les érudits ont eu du mal à expliquer les simili- tudes entre les sections parallèles de 2 Pierre et de Jude. Il semble indé- niable, compte tenu de la preuve textuelle, que soit l’un est redevable à l’autre, ou soit les deux se sont inspirés d’une autre source commune. Certains ont pensé que Jude a dû être redevable à Pierre, parce que Pierre était le plus connu des deux, et que Jude aurait utilisé le matériel de Pierre pour ajouter de la crédibilité à sa propre lettre. D’autres ont pensé que, peut-être, Pierre aurait utilisé le matériel de Jude (en laissant tomber les références non canoniques que Jude cite) afin d’ajouter de la crédibilité au matériel de Jude. Toutefois, une comparaison minutieuse de Jude 17, 18 et 2 Pierre 3:2, 3 peut suggérer que les deux auteurs se sont inspirés d’une source commune précédente qui semble avoir été inspirée, reflétant l’ensei- gnement de Jésus à travers les apôtres (cf. Ézéchiel 12:22, Matthieu 24:48).


Activités: Demandez aux membres de la classe d’organiser dans des colonnes jux- taposées, les parallèles entre 2 Pierre 2:1-22 et Jude 3-16. Alternativement, ils peuvent lister les parallèles à haute voix. Invitez-les à noter le parallélisme étroit entre les deux chapitres et les points qui les différencient. Comment ces passages de la Bible se complètent-ils dans ce qu’ils choisissent de mentionner? Comment Pierre expliquerait-il les similitudes et les différences à la lumière de sa vision de la révélation et de l’inspiration, comme dans 2 Pierre 1:21?




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*10–16 Juin



(page 96 du guide standard)



Le jour du Seigneur




Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine 2 Pierre 3:1, 2 ; Jean 21:15-17; 2 Pierre


3:3-13; Psaume 90.4 ; Matthieu 24:43-51; 2 Pie. 3:14-18.


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Verset à mémoriser: « Puisque tout cela est en voie de  disso- lution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes! » (2 Pierre 3:11, Colombe).



endant les siècles passés, ceux qui ne croyaient pas en Dieu étaient considérés comme n’étant pas dignes de confiance, voire potentiellement dangereux. Pourquoi? L’idée était simple: s’ils ne croyaient pas en Dieu, alors, ils ne croyaient pas au jugement futur au cours duquel ils devront répondre devant Lui de leurs actions. Sans cette


motivation, les gens auraient plus tendance à faire le mal.


Si cette pensée est plutôt archaïque (et « politiquement incorrecte ») aujourd’hui, on ne peut nier la logique et la raison derrière elle. Bien sûr, beaucoup de gens n’ont pas besoin de la crainte d’un futur jugement afin de faire le bien. Mais en même temps, la perspective de répondre à Dieu pourrait certainement aider à motiver le comportement correct.


Comme nous l’avons vu, Pierre n’avait pas peur de mettre en garde ses lecteurs à propos du jugement auquel les malfaiteurs feraient face devant Dieu, parce que la Bible est claire qu’un tel jugement viendra. Dans ce contexte, Pierre parle sans ambiguïté de la fin des temps, du jugement, de la seconde venue de Jésus et du temps où « les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre, avec les œuvres qu’elle renferme, sera consumée » (2 Pierre 3:10). Pierre savait que nous sommes tous pécheurs, et ainsi, avec ces pers- pectives devant nous, il demande: « combien votre conduite et votre piété doivent être saintes! » (2 Pierre 3:11).



* Étudiez cette leçon pour le sabbat 17 Juin



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La ligne d’autorité


11 Juin


(page 97 du guide standard)



Pierre a mis en garde ses lecteurs contre le type d’enseignements dangereux auquel ferait face l’église. Il met en garde contre ceux qui, tout en professant une liberté, reconduiraient les gens à l’esclavage du péché, tout le contraire de la liberté qui nous a été promise en Christ.


Malheureusement, ce n’était pas le seul type de faux enseignements qui pourrait surgir dans l’église. Un autre plus dangereux viendrait. Toutefois, avant que Pierre ne donne cet avertissement spécifique, il donne une précision.



« Bienaimés, c’est déjà la seconde lettre que je vous écris. En toutes deux, je fais appel à des souvenirs, pour éveiller en vous une claire intelligence, pour que vous vous souveniez des paroles dites à l’avance par les saints prophètes et du commandement de vos apôtres, commandement de celui qui est Seigneur et Sauveur. » (2 Pierre 3:1, 2, NBS).


Que dit Pierre ici sur pourquoi ses lecteurs devraient écouter ce qu’il écrit? Voir aussi Jean 21:15-17.





Dans 2 Pierre 3:1, 2, Pierre leur rappelle les paroles inspirées écrites bien avant par les « saints prophètes. » Ainsi, il les recommande à nou- veau la Bible, l’Ancien Testament. Il les rappelait le fait qu’ils avaient la « sure parole prophétique » (2 Pierre 1:19). Il voulait être sûr que leurs croyances étaient fondées sur la parole de Dieu. Rien dans le Nouveau Testament ne justifie l’idée que l’Ancien Testament n’était plus valide ou avait peu d’importance. Au contraire, c’est le témoi- gnage de l’Ancien Testament qui aide à établir la validité du Nouveau Testament et les affirmations de Pierre au sujet de Jésus.


Mais il y en a plus. Pierre trace ensuite une ligne claire depuis les « saints prophètes » de l’Ancien Testament jusqu’à sa propre autorité « [d’apôtre] du Seigneur et Sauveur. » Il a été clair sur l’appel qu’il a reçu du Seigneur pour faire ce qu’il faisait. Pas étonnant, qu’il ait parlé avec tant de conviction et certitude. Il connaissait la source de son message.










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Les moqueurs



12 Juin



(page 98 du guide standard)



Après avoir demandé à ses lecteurs de se souvenir « des prédictions des saints prophètes et du commandement du Seigneur et Sauveur (transmis) par vos apôtres » (2 Pie. 3:2), Pierre rentre dans son avertis- sement spécifique. Peut-être, sachant combien cet enseignement serait dangereux, il a voulu mettre sur lui l’autorité avec laquelle il a été écrit.


Lisez 2 Pierre 3:3, 4. Quels arguments les sceptiques du retour de Christ avancent-ils?






Il existe une similitude importante entre ceux qui promettaient la fausse liberté et ceux qui exprimaient le scepticisme sur la seconde venue de Jésus. Le premier groupe va « après la chair dans un désir d’impureté » (2 Pierre 2:10, LSG); alors que ceux qui niaient le retour de Christ étaient ceux qui « marcheront selon leurs propres convoitises » (2 Pierre 3:3, Colombe).


(Ce n’est pas une simple coïncidence que les passions pécheresses puissent entrainer de faux enseignements, n’est-ce pas?)


Les railleurs, avertit-il, poseront la question pointue, « Où est la promesse de Sa venue? » (2 Pierre 3: 4). Ce faisant, ils contesteront la croyance de longue date des chrétiens selon laquelle Jésus reviendra sur cette terre, et bientôt. Après tout, en particulier parce que Pierre parle des derniers jours, ces railleurs feront apparaitre la réalité indéniable que beaucoup de chrétiens sont morts, et les choses en effet continuent à être comme elles ont toujours été.


En surface, ce n’est pas une question déraisonnable. Même saint Énoch, écrit Ellen G. White, a vu que les « justes et injustes retour- neraient ensemble dans la poussière, terme final de leur existence » (Patriarches et prophètes, p. 59), et il était troublé par ce fait. Si même Énoch, qui a vécu avant le déluge, a eu du mal avec cette question, combien plus encore ceux qui vivent des milliers d’années après lui et jusqu’aux « derniers jours »?


Et que dire de nous aujourd’hui, en tant qu’Adventistes du septième jour? Notre nom promeut l’idée du second avènement de Christ. Et pour- tant, Il n’est toujours pas venu. Et oui, nous rencontrons les railleurs, tout comme Pierre l’avait prédit.









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13 Juin



Mille ans comme un jour



(page 99 du guide standard)



Dans 2 Pierre 3:8-10, comment Pierre répond-il à l’argument que les railleurs avanceront? Que dit-il qui puisse nous aider à comprendre, même maintenant, pourquoi Christ n’est pas encore revenu?









Pierre répond à la question de la nature invariable du monde. Il rap- pelle à ses auditeurs que l’idée selon laquelle le monde est resté inchangé depuis la création n’est pas vraie. (Remarquez comment Pierre remonte droit à la parole de Dieu comme sa source et son autorité.) Il rappelle qu’il y avait eu un temps de grande méchanceté qui a amené Dieu à détruire le monde par le déluge (2 Pierre 3:6). Et en effet, l’inondation a entrainé un grand changement dans le monde, et c’est ce monde que nous connaissons aujourd’hui. Pierre dit alors que la destruction prochaine sera par le feu, pas par l’eau (2 Pie. 3:10).


Pierre a également écrit: « devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » (2 Pierre 3:8, LSG). En disant cela, Pierre peut avoir réfléchi sur les paroles du Psaume 90: 4 « Car mille ans sont, à Tes yeux, comme le jour d’hier, quand il n’est plus, et comme une veille de la nuit. » En d’autres termes, notre conception du temps est différente de celle de Dieu; donc, nous devons faire preuve de prudence dans les jugements que nous faisons sur le temps.


Du point de vue humain, il semble y avoir un retard dans le retour de Christ. Mais nous ne jugeons que selon notre point de vue humain. Du point de vue de Dieu, il n’y a pas de retard. En effet, Pierre dit qu’un délai supplémentaire a été accordé parce que Dieu montre Sa patience. Il veut que personne ne périsse (2 Pierre 3:9). Alors, du temps supplé- mentaire a été autorisé pour donner l’occasion à beaucoup de se repentir. Cependant, prévient Pierre, la patience de Dieu ne doit pas être une occasion de repousser une décision au sujet de Jésus. Le jour du Seigneur sera aussi inattendu comme un voleur dans la nuit. Un voleur qui vient pendant la nuit, probablement s’attend à se faufiler inaperçu. Mais, quand le jour du Seigneur viendra comme un voleur, Il sera certainement remarqué. Comme le dit Pierre, « en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée » (2 Pierre 3:10, LSG). Le message de Pierre est alors semblable à celui de Paul: « Voici maintenant le temps


favorable, voici maintenant le jour du salut. » (2 Corinthiens 6:2).




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Alors quoi?



Juin 14



(page 100 du guide standard)



Un jeune homme tenta de témoigner auprès de sa mère. Il lui parla de la mort de Jésus et de la promesse de Son retour. Il était assez fier de lui-même, pensant qu’il avait fait tout un travail éloquent. Quand il a fini son mini sermon sur Jésus et la seconde venue, sa mère le regarda et dit : « Alors, qu’est-ce que cela a à voir avec moi maintenant? »


Lisez 2 Pierre 3:11-13. Comment Pierre répond-il à la question :


« Alors, qu’est-ce que cela a à voir avec moi maintenant? » Voir Matthieu 24:43-51.







Comme nous l’avons dit, notre nom Adventiste du septième jour révèle notre croyance en la réalité du retour de Christ. C’est un enseignement fondamental, car notre foi chrétienne serait vaine sans le retour de Christ et tout ce qu’Il promet.


Mais ne sommes-nous pas en danger de devenir comme le méchant serviteur dans la parabole de Matthieu 24:43-51? Nous pourrions ne pas faire le genre spécifique de mal représenté dans la parabole, mais ce n’est pas ce qui est important (après tout, c’est une parabole). Au contraire, la parabole enseigne qu’il pourrait être plus facile de rabaisser nos normes, en particulier au sujet de comment nous traitons les autres et de devenir plus comme le monde et moins fervents dans notre foi au retour du Seigneur.


Bien sûr, il y a aujourd’hui et même à l’époque, ceux qui, par leurs schémas et calculs prophétiques, prétendent avoir la date précise du retour de Christ. Mais la plupart du temps le danger qui guette les Adventistes du septième jour n’est pas qu’ils  fixent des dates du retour imminent de Christ. Au contraire, le danger est que, comme les années passent, la promesse de la seconde venue commence à jouer un rôle beaucoup moins important dans notre façon de penser.




Oui, plus nous vivons, plus nous nous rapprochons de la seconde venue. En revanche, plus nous sommes vivants, plus il est facile pour nous d’ima- giner Son retour comme étant lointain, au point que cela n’ait aucun impact sur notre vie quotidienne. L’Écriture met en garde contre ce genre de com- plaisance. Comme le dit Pierre, si Jésus revient bientôt, et que tous doivent affronter le jugement, nous les chrétiens devons mener une vie de sainteté et de piété (2 Pierre 3:11). La réalité de la seconde venue, quel que soit le moment, devrait avoir d’incidence sur notre vie actuelle.


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Un appel final



15 Juin



(page 101 du guide standard)



Pierre termine son épitre avec un thème qui a imprégné son épitre dès le début: mener une vie sainte et veiller à ne pas être conduit dans une mauvaise voie par « l’égarement des impies » (2 Pierre 3:17).


Lisez 2 Pierre 3:14-18. À qui Pierre fait-il appel, et quel est l’objet de son avertissement dans cet appel?







Combien intéressant que Pierre termine son épitre en faisant recours aux écrits de « notre bienaimé frère Paul » (2 Pierre 3:15). Paul a égale- ment écrit à propos de la nécessité de vivre en paix en attendant la seconde venue de Jésus et d’utiliser le temps pour développer une vie pieuse (voir Rom. 2:4, Romains 12:18, Phil. 2:12).


Notez également la manière dont la référence de Pierre aux écrits de Paul montre que les écrits de Paul ont été valorisés tôt dans l’histoire du christianisme. Que Pierre se réfère à l’ensemble des écrits de Paul qui se trouvent maintenant dans le Nouveau Testament, ou seulement à une partie de ces écrits, cela ne peut être déterminé. Néanmoins, les commentaires de Pierre montrent que les lettres de Paul étaient très appréciées.


Enfin, Pierre commente que les écrits de Paul peuvent être mal interpré- tés, tout comme les autres Écritures. Le mot grec grapha signifie littérale- ment « écrits », mais dans ce contexte il signifie clairement « écrits sacrés », tels que les livres de Moïse et les prophètes. Voici une preuve que les écrits de Paul avaient acquis une autorité égale à la Bible hébraïque.


Et en considérant ce que nous avons lu plus tôt sur les faux docteurs qui promettent la liberté, il n’est pas difficile d’imaginer les personnes qui utilisent les écrits de Paul sur la liberté et la grâce comme une excuse pour vivre dans le péché. Paul a beaucoup insisté sur la justice par la foi seule (Rom. 3:21, 22), mais rien dans ses écrits n’autorise les gens à commettre le péché (voir Rom. 6:1-14). Paul lui-même a dû faire face à cette erreur alors qu’il prêchait et enseignait la justice par la foi. Cependant, Pierre met en garde ceux qui tordent les écrits de Paul, car ils le font « pour leur propre ruine » (2 Pierre 3:16).







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16 Juin



(page 102 du guide standard)



Réflexion avancée:  De notre point de vue,  il peut sembler comme si la seconde venue est considérablement retardée. Jésus savait évidemment que nous nous sentirions de cette façon, et dans certaines paraboles, Il met en garde contre ce qui pourrait arriver si nous ne sommes pas prudents et vigilants pendant cette période. Considérez la parabole des deux serviteurs dans Matthieu 24:45-51, (mentionnée dans l’étude de mercredi). Les deux serviteurs attendaient le retour de leur maitre. Mais ils ont abouti à deux conclusions différentes quant à son retour. L’un a décidé d’être prêt pour attendre le retour du maitre à tout moment. L’autre a dit que le maitre tar- dait, et donc, il a trouvé que c’était une occasion de mal agir. « Étant donné que nous ne pouvons connaitre le moment précis de Sa venue, l’ordre nous est donné de veiller. “Heureux ces serviteurs que le Maitre, à Son arrivée, trouvera veillant!” Luc 12 :37. Ceux qui attendent avec vigilance la venue du Seigneur ne restent pas oisifs. L’attente de la venue du Christ leur inspire la crainte du Seigneur, la crainte des jugements qui frapperont la transgression, et leur fait comprendre quel grand péché il y a à rejeter les offres de la grâce. Ceux qui attendent le Seigneur avec vigilance purifient leurs âmes en obéissant à la vérité et joignent à cette attente une activité intense. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 635.


Discussion:


Ê En classe, discutez de votre réponse à la question de lundi sur la seconde venue. Quelles sont les différentes manières dont nous consi- dérons le fait que Christ n’est pas encore revenu? Que pouvons-nous apprendre des réponses des uns et des autres?


2  Quels enseignements, pratiques et croyances détenons-nous en tant qu’Adventistes du septième jour, qui ne viennent ni de la culture, ni de la raison, ni de la tradition, mais uniquement de la parole de Dieu?



3    Comme nous l’avons vu au cours de la semaine, Pierre lie les tendances pécheresses et les passions avec les faux enseignements. La leçon avait cette déclaration : « Ce n’est pas une simple coïncidence que les passions pécheresses puissent entrainer de faux enseignements, n’est-ce pas? » Pourquoi ce n’est pas une simple coïncidence? Quels pourraient être les liens entre les deux?



4  Albert Einstein a présenté au monde l’idée incroyable que le temps n’est pas absolu. Autrement dit, selon là où vous êtes et la vitesse à laquelle vous vous déplacez, votre temps de référence sera différent de celui d’une autre personne dans un autre lieu et d’une autre vitesse. Le point que cela soulève est que le temps est quelque chose de très mysté- rieux, et c’est quelque chose que nous ne comprenons pas entièrement. Comment cette idée pourrait-elle nous aider à comprendre que le temps de Dieu n’est pas le même que nous, surtout dans le contexte du fait que Christ n’est pas encore venu?



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Histoire


Mère d’une multitude: 2e partie


Toutes les semaines, nous parlions de Dieu et de la lecture de la Bible. Nous prions ensemble, et puis nous mangions. Dans un premier temps, je sais qu’ils écoutaient juste pour être polis et avoir un repas chaud. Mais avec le temps, ils sont devenus plus intéressés par ce que j’essayais de leur enseigner.


Bientôt, les garçons me traitaient comme une mère, se confiaient       à moi et me faisaient confiance. Certains d’entre eux me parlaient de leur désir de se débarrasser de leurs habitudes de drogue ou des choses qu’ils avaient volées. J’écoutais et les conseillaient sur la façon de vivre une vie heureuse et honnête. Je leur parlais des joies du tra- vail laborieux et du travail honnête. Je leur parlais des personnages bibliques et de comment ils ont résisté à la tentation et suivi le plan     de Dieu, en changeant souvent le monde autour d’eux. Les garçons écoutaient et étaient inspirés pour faire confiance à Dieu pour les transformer. J’encourageais ceux qui avaient des parents de rentrer chez eux auprès de leurs familles. Il fallait beaucoup parler, mais par la suite certains ont décidé de rentrer à la maison.


Un garçon, Pierre, avait fui loin de sa maison quand il n’avait que sept ans. Il avait perdu de l’argent qu’il devait amener à sa mère, et il avait peur d’être puni. Ainsi, il s’était enfui. Finalement il était arrivé dans la capitale, où il a vécu dans la rue pendant les huit années qui suivirent. Après que je lui aie conté l’histoire du fils prodigue, Pierre    a décidé de rentrer chez lui. Mais il avait peur d’aller par lui-même. Alors, j’ai accepté d’aller avec lui.


Nous sommes allés à la gare routière ensemble et nous avons acheté des billets pour sa ville natale. Quand nous sommes arrivés,  nous avons marché dans les rues presque oubliées jusqu’à ce qu’il trouve sa maison. Sa mère regardait le grand jeune homme debout devant elle, incapable de dire que c’était le petit garçon qu’elle avait perdu il y a     si longtemps. Elle pensait que son fils était mort. Elle regarda Pierre pendant une longue minute. Quand son esprit saisit enfin qui elle voyait, elle jeta ses bras autour de lui et l’embrassa fort en pleurant de joie. Puis elle commença à appeler ses voisins pour voir son fils,   qui avait été perdu, mais qui était revenu à la maison. Cette nuit-là, il y avait de la joie dans une maison à cause d’un enfant perdu mais qui était revenu.


Je restai dans la ville de Pierre jusqu’au lendemain pour que  je puisse l’emmener visiter le pasteur local. J’ai expliqué que Pierre avait récemment accepté Jésus comme son Sauveur et retourné à la maison de sa mère. Il faudrait beaucoup de suivi.


À suivre …







Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Pourquoi devez-vous aussi avancer dans la foi et l’obéissance, quelles que soient vos circonstances? Quelle autre option y a-t-il?


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La leçon en bref



Texte clé: 2 Pierre 3:1-7, 11-13


Objectifs:

Savoir: Comprendre que le prochain jugement est aussi certain que les actions de Dieu dans le passé.


Ressentir: Être reconnaissant que Dieu est patient et veut que personne ne périsse, et être sûr qu’Il s’efforce comme Il peut pour sauver tout le monde.


Agir: Mener une vie sainte, pieuse, irréprochable et en paix avec Dieu, en attendant impatiemment le retour imminent de Christ.



Plan de l’étude:

  1. Savoir: La certitude du jugement.

A Sur quelle base les railleurs rejettent-ils l’imminent retour de Christ? B Quels éléments de preuve Pierre utilise-t-il pour prouver la certitude du prochain jugement à ses lecteurs?



  1. Ressentir: La confiance face au jugement.

A Pourquoi la perception du temps par Dieu est-elle différente de la nôtre? Pourquoi sommes-nous souvent tellement impatient alors que Dieu


est si patient? Nous préoccupons-nous des âmes autant qu’Il le  fait?


B Quel fondement sûr Pierre cite-t-il face au jugement imminent?


III. Agir: La préparation pour le jugement.

A Quelle attitude et quelles actions Pierre recommande-t-il pour se pré- parer à faire face à la destruction à venir?


B Pourquoi Pierre nous encourage-t-il à hâter le retour de Christ alors que Dieu attend patiemment que tous parviennent à la repentance?



Résumé: Pierre oppose l’attitude de ceux qui attendent impatiemment le jugement, l’élimination du péché et la nouvelle création, aux attitudes des moqueurs qui nient la création originale, le jugement de Dieu par l’inondation, le jugement final à venir et la nouvelle création. Il fait appel à ses lecteurs à agir en consé- quence compte tenu de ce qui se produira certainement.





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Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 2 Pierre 3:1, 10-14


Concept clé de  croissance spirituelle:  Pierre a écrit ces deux lettres afin de stimuler ses lecteurs à une « saine intelligence » (2 Pierre 3:1, LSG). Cette intelligence ou pensée est liée à la préparation du juge- ment à venir « au jour de Dieu » quand les cieux atmosphériques seront détruits par le feu et les éléments de la terre se fondront en dégageant une chaleur intense (2 Pierre 3:12). Les railleurs nient obstinément ce jugement. Ils affirment que Dieu n’est pas intervenu dans le passé, donc nous ne devrions pas nous attendre à Son intervention dans l’avenir. Les croyants aux Écritures savent que Dieu est intervenu lors de la création et lors de l’inondation universelle et qu’Il interviendra encore une fois, mais cette fois-ci avec du feu (2 Pierre 3:3-7). Cette connaissance est la base d’une vie sainte et pieuse en prévision de ce jugement sévère (2 Pierre 3:11, 14).


Pour les moniteurs: Romains 1:18-21 observe que, compte tenu des éléments de preuve abondants dans le monde naturel, il n’y a aucune excuse pour l’ignorance de la puissance et de la divinité de Dieu. Ensuite, Pierre souligne que les moqueurs dans les derniers jours nieront l’intervention de Dieu dans l’histoire, que ce soit dans le passé ou dans le futur.


Les moqueurs des derniers jours enseignent l’uniformitarisme. Ce point de vue pose en principe que l’histoire est un cycle ininterrompu de causes matérielles et d’effets, qui tiennent compte de toutes les données sans aucune intervention surnaturelle. Affirmant que l’histoire est un continuum fermé, ils insistent qu’il y a une homogénéité fondamentale entre tous les évènements tels qu’une analogie peut être faite entre deux ou plusieurs points, et le présent four- nit des indices pour expliquer le passé et l’avenir. « Tout demeure comme dès le commencement de la création », affirment les moqueurs (2 Pierre 3:4, LSG).


En se prononçant sur l’a priori du surnaturel, les sceptiques de la Bible se disent en mesure de contrôler les variables, et en affirmant l’hypothèse de l’uniformité en taux de variation, ils extrapoleront à partir de l’histoire pour postuler à de longues périodes de temps pendant lesquelles la microé- volution a finalement abouti à la macroévolution. Ainsi, ils pourront rejeter une création littérale en six jours, relativement récente, comme l’a soutenue l’Écriture. Ils nieront aussi la destruction du monde entier par le déluge, qui a produit le monde plus ou moins tel que nous le connaissons aujourd’hui.


Refusant l’activité de Dieu dans l’histoire, y compris la création et le jugement, ils se sentent confiants en niant l’activité de Dieu dans l’avenir, y compris le jugement final et une nouvelle création. Pierre dit que ces reven- dications sont la manifestation d’une ignorance délibérée face à la réalité historique.




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Activité et discussion d’ouverture: Demandez à la classe de lire ensemble 2 Pierre 3:1-4 et Jude 17-19. Discutez de la question du scepticisme concernant les affirmations bibliques au sujet de l’activité de Dieu dans l’his- toire. À quoi Pierre se réfère-t-il quand il parle « des choses annoncées d’avance par les saints prophètes » (2 Pierre 3:2, LSG)? Quel est le « commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres » (2 Pierre 3:2, LSG) auquel il se réfère? Comment pouvons-nous être coupables d’être sceptiques au sujet des affirmations bibliques?



ÉTAPE 2—Explorer


Commentaire biblique


  1.  Un jugement retardé n’est pas un jugement annulé (Relisez ensemble 2 Pierre 3:8-13.)

Malgré un retard apparent du jour du jugement tant attendu, ce qui conduit beaucoup à se moquer de sa perspective, Pierre assure ses lecteurs que toute lenteur apparente de Dieu dans l’accomplissement de Sa promesse de jugement n’affaiblit en aucune façon la certitude du jugement. Dieu ne considère pas le temps du point de vue humain marqué par une vie brève, mais du point de vue divin de l’éternité (cf. Psaume 90.4). Il est réellement patient dans le jugement, ne veut qu’aucun périsse, voulant que tous parviennent à la repentance.


Néanmoins, le jour du Seigneur viendra. Comme un voleur dans la nuit, ce jour surprendra beaucoup, car ils n’ont pas pris en compte le commandement de Jésus de rester alertes et de veiller. Ce sera un évènement cataclysmique. Les cieux atmosphériques et les éléments de la terre seront complètement détruits par un brasier rugissant de feu, que Jean appelle un lac ou une mer de feu (Apo. 20:14). L’appel de Pierre est vif: « Puisque donc toutes ces choses doivent se dis- soudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété, tandis que vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront! » (2 Pierre 3:11, 12, LSG). (Notez que Pierre combine ici tous les évènements de la fin des temps en une description unique. Il ne cherche pas à séparer la seconde venue du jugement final, mais les mêle ensemble au jour eschatologique du Seigneur. On ne doit pas essayer de reconstruire une séquence d’évènements de la fin des temps dans ce passage, parce que ce n’est pas le but de Pierre. Au


contraire, il parle de la préparation au jugement.)


Considérez ceci: La seconde venue de Christ, autant que chacun d’entre nous est individuellement concerné, n’est rien d’autre qu’un laps de temps après que nous mourons.


  1.  Comment se préparer pour le jugement (Révisez 2 Pierre 3:14-18 avec votre classe.)



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Pierre conclut sa lettre en lançant un appel à se préparer pour le prochain jugement. Ses lecteurs doivent s’appliquer « à être trouvés par Lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix [avec Dieu] » (2 Pierre 3:14, LSG). De peur qu’ils ne se découragent quand le temps passe, ils doivent garder à l’esprit que la patience de Dieu a pour but le salut du plus grand nombre possible. Ils doivent également être sur leurs gardes de peur d’être séduits par les erreurs des gens sans foi ni loi, de peur qu’ils ne tombent de leur position sécurisée en Christ. Enfin, ils ont besoin de croitre dans la grâce et la connaissance de leur Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.


Chacun des éléments susmentionnés  est un récapitulatif des points que Pierre a énoncés plus tôt dans la lettre. Ce qui est neuf dans cette dernière section est sa référence aux lettres que « notre bienaimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses » (2 Pierre 3:15, 16, LSG). Le problème est que les lettres de Paul contiennent « des points difficiles à comprendre » et que « les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine » (2 Pierre 3:16, LSG). Pierre attribue essentiellement aux épitres de Paul une autorité égale au reste de l’Écriture, reconnaissant ainsi leur autorité pour l’église.



Considérez ceci: Pierre et Paul étaient des contemporains qui se connais- saient personnellement et se respectaient mutuellement. De nombreux chercheurs ont tenté de les dépeindre comme ayant différentes théologies et de s’être concur- rencés, mais Pierre éprouve beaucoup de respect pour Paul et pour ses écrits, en reconnaissant leur autorité divine. Quels sont les éléments de preuve que les deux épitres de Pierre prévoient et qui montrent que ce sont des perspectives théolo- giques communes aux deux apôtres?


Discussion:

Ê Quelle pertinence la création et le déluge au temps de Noé ont-ils pour la ques- tion des moqueurs qui disent en substance: « où est cette venue qu’Il a promise? ».


Ë Pierre utilise la destruction de cette création par le feu comme une source de motivation pour une vie sainte et pieuse (2 Pierre 3:11). Pourquoi pensez-vous qu’il ait fait recours à ce type de motivation?



ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Hébreux 11:6 nous informe que « sans la foi il est impossible de Lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent. » (LSG). Si nous ne pensons pas que nous sommes responsables devant Dieu et qu’il y aura un jugement contre le péché et une récompense pour les justes, il n’y a aucune raison de croire en Dieu, car il n’y a personne à qui rendre compte et aucun avenir à espérer.

À méditer:


Ê Les moqueurs auxquels Pierre se réfère voient l’histoire comme un


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continuum ininterrompu de cause à effet avec peut-être quelques chan- gements évolutifs très lents, mais aucun évènement cataclysmique. Pourquoi est-ce essentiel à notre bienêtre spirituel d’éviter ce genre de pensée?


Ë Certains attendent le jugement à venir avec beaucoup d’impatience, alors que d’autres craignent d’être consumés par l’étang de feu. Quelle est mon attitude à l’égard du jugement à venir et pourquoi?


Activité: Demandez à la classe de lire ensemble Malachie 4:1-3. Discutez des deux groupes et des deux options présentés dans ce texte. À quel groupe choisissons-nous d’appartenir? Que doit-il se passer pour que nous nous retrouvions dans le dernier groupe?


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: La question d’un retard apparent dans le retour de Christ n’est pas facile, mais Pierre suggère que c’est une question de perspective. Étant donné que Dieu sait le jour et l’heure de Sa venue (Matthieu 24:36) et que « Celui qui doit venir viendra, et Il ne tardera pas » (Heb. 10:37, LSG), il n’y a aucun retard du point de vue de Dieu. Comme le dit Ellen G. White, « les desseins de Dieu ne connaissent ni hâte ni retard » – Jésus-Christ, p. 23. Le retard est uniquement du point de vue humain, car nous ne percevons pas le temps de la même manière que Dieu. Il semble y avoir du retard car nous espérions que l’évènement de Sa venue arrive plus tôt; mais les plans de Dieu n’ont pas changé. Il aimerait venir plus tôt, mais Il ne le peut, parce que nous n’avons pas achevé les travaux préparatoires qu’Il nous a donnés à faire. Cet échec de notre part, cependant, ne surprend pas Dieu ou ne L’amène pas à retarder Ses plans. Il savait ce qui allait se passer bien qu’Il ait tout pourvu pour que les choses se passent plus tôt.


Activité: Demandez aux membres de la classe de créer sur un tableau blanc ou une grande affiche une chronologie de l’histoire du point de vue biblique, en traçant les grands évènements à l’aide d’une échelle pour représenter une chronologie approximative. Localisez là où nous nous trouvons aujourd'hui sur la ligne du temps de l’histoire et de la prophétie et discutez avec la classe de comment le message de Pierre pour la préparation est pertinent pour les lecteurs d’aujourd'hui. Alternativement, si ni le tableau blanc ni l’affiche n’est disponible, demandez aux membres de la classe de lister les évènements majeurs dans l’histoire biblique dans l’ordre chronologique, et ensuite, conduisez-les dans un débat sur la façon dont le message de Pierre pour la préparation au jugement est d’actualité pour nous.






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*17–23 Juin



(page 105 du guide standard)



Thèmes majeurs dans 1 et 2


Pierre




Sabbat aprèS-Midi


Lecture de la semaine Ésaïe 53: 5, 6, 9; Lévitique 16:16-19;


Lévitique 11:44; Romains 13:1-7; 1 Corinthiens 14:40; 2 Timothée 3:16.


Ê Dans 2 Pierre 3:12, l’apôtre écrit que nous devrions « [attendre et hâter] l’avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront! » (LSG). Que veut-il dire en affirmant que nous devrions « hâter » le jour de Dieu? Comment pouvons-nous hâter le jour de Dieu, c’est- à-dire la seconde venue?


Ë Nous disons que la nature est « le second livre » de Dieu. Malheureusement, tout comme le premier  livre de Dieu (la Bible), ce deuxième livre peut aussi être mal interprété. Par exemple, pour beaucoup de gens, le message de la conception et du dessein de Dieu a été supprimé de la nature, remplacé par la notion darwinienne de la mutation aléatoire et de la sélection naturelle. Le monde, nous dit-on, n’est pas vraiment conçu; plutôt, c’est nous qui voyons le monde de cette façon. Comment alors, devons-nous lire et interpréter ce deu- xième livre de la meilleure façon? Quelles sont les limites de ce que le deuxième livre peut nous apprendre au sujet de Dieu? Quelle aide pou- vons-nous avoir du premier livre qui puisse nous aider à comprendre l’autre correctement? Que se passe-t-il lorsque notre interprétation de la nature, le second livre, est en contradiction avec notre interprétation du premier livre, la Bible? Où se trouve le problème?


Verset à mémoriser: « Il a Lui-même porté nos péchés en Son corps, sur le bois, afin que, morts aux péchés, nous vivions pour la justice; et c’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéris. » (1 Pierre 2:24, NBS).



es première et deuxième épitres de Pierre ont été écrites pour des raisons pratiques. Dans 1 Pierre, le grand problème qui tenait Pierre à cœur était la persécution que les chrétiens subissaient.


Dans 2 Pierre, la grande question était les faux docteurs. Pierre a écrit avec force et avec autorité, car il cherchait à encourager ses lecteurs, mais aussi à les prévenir des défis devant eux.


Ce qui est important est que Pierre répond aux deux questions en termes théologiques. Les souffrances causées par la persécution ont amené Pierre à méditer sur les souffrances et la mort de Jésus, qui ont abouti à notre salut. Les faux enseignants feront face au jugement, qui aura lieu après le retour de Jésus sur cette terre accompagné des rache- tés, à la fin du millénium céleste. Voici quelques-uns des thèmes dont traite Pierre dans ses deux lettres.


Cette dernière leçon se penchera plus en détail sur cinq des thèmes que Pierre aborde: la souffrance de Jésus qui a conduit à notre salut; notre réponse concrète à la connaissance que Dieu jugera nos actions au dernier jour du jugement; l’espérance que nous avons en l’imminent retour de Jésus; l’ordre dans la société et dans l’église; et le rôle que les Écritures ont dans notre vie en nous fournissant des directives.




* Étudiez cette leçon pour le sabbat 24 Juin.



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18 Juin



(page 108 du guide standard)



Le salut, Jésus et la souffrance


Lisez les passages suivants et notez ce que chacun révèle sur le salut:


1 Pie. 1:2                                                                                



1 Pie. 1:8, 9                                                                            



1 Pie. 1:18, 19                                                                         



1 Pie. 2:22–25                                                                         



1 Pie. 3:18                                                                              


Quand Pierre mentionne le salut, c’est généralement dans le contexte de la souffrance de Jésus comme un substitut pour les pécheurs. Par exemple, dans 1 Pierre 2:22-24, quand Pierre écrit à propos de la souffrance de Jésus, il utilise un langage qui reflète Ésaïe 53: 5, 6, 9. « [Jésus] a porté nos péchés en Son corps », sur la croix, « et c’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéris. » (1 Pie. 2:24, NBS). Ce texte révèle les thèmes de substitution et de sacrifice.


Dans la plupart des sacrifices décrits dans la Bible hébraïque, les pécheurs apportaient leurs offrandes au temple et posaient leurs mains sur elles. Cette loi transférait symboliquement le péché du pécheur à l’animal, qui mourait ensuite à la place du pécheur (Lev. 4:29, 30, 33, 34 ; 14:10-13). L’impureté du péché qui s’est accumulé sur l’autel était nettoyée et retirée le jour des expiations (Lev. 16:16-19).


Le sang du sacrifice jouait un rôle important dans l’expiation pour le péché. Les chrétiens étaient rachetés par le sang précieux de Jésus (1 Pie. 1:18, 19). Paul aussi a exprimé la même idée de substitution: Jésus, qui n’avait commis aucun péché, est devenu péché pour nous (2 Corinthiens 5:21). 1 Pierre 3:18 déclare que Christ a souffert pour les péchés, le juste (Jésus) pour les injustes (nous).


Tout comme Paul (Romains 3:21, 22), Pierre met l’accent sur la néces- sité d’avoir la foi. Comme il le dit à ses lecteurs: « Lui que vous aimez sans L’avoir vu, en qui vous croyez sans Le voir encore … parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre  foi. » (1 Pierre 1:8, 9, LSG). Le salut ne se gagne pas par un comportement vertueux, mais il est accordé lorsque nous croyons en ce que Jésus a fait pour nous et L’acceptons comme notre Sauveur personnel. Notre assurance se trouve en Lui, pas en nous-mêmes. S’il s’agissait de nous-mêmes, quelle garantie réelle aurions-nous?







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19 Juin



(page 107 du guide standard)



Comment devrions-nous vivre?


Un thème que Pierre ramène plus que n’importe quel autre  se trouve dans la question (sous la forme impérative) posée dans 2 Pierre 3:11: « Puisque tout cela est appelé à se dissoudre ainsi, comment ne devriez-vous pas vivre! » (NBS).


Lisez les textes suivants. Que dit Pierre sur le comportement des chrétiens? 1 Pierre 1:15-17, 22; 1 Pierre 2:1; 1 Pierre 3:8, 9; 1 Pierre


4:7-11; 2 Pierre 3:11.







Pierre parle du comportement du chrétien en de nombreux endroits dans ses deux lettres, et un certain nombre de thèmes sont récurrents. Tout d’abord, Pierre met deux fois l’accent sur le lien entre le jugement de Dieu et le comportement chrétien (1 Pie. 1:17 et 2 Pie. 3:11). Dieu jugera les actions de chacun. Ainsi, un chrétien doit mener une vie de sainteté.


Deuxièmement, Pierre mentionne plusieurs fois que les chrétiens devraient être saints. Dans la Bible hébraïque, les choses qui sont saintes sont mises à part dans le temple (Exode 26: 34; 28: 36; 29.6, 37) ou aux desseins de Dieu (par exemple, le sabbat dans Genèse 2:3). En fait, le plan de Dieu était que Son peuple soit saint, tout comme Lui-même est saint, un thème sur lequel Pierre est revenu à maintes reprises (Lev. 11:44


; 19:2; 1 Pierre 1:15, 16). Le processus par lequel une chose est mise à part et rendue sainte est appelé « sanctification », et le désir de Pierre est que ses lecteurs soient sanctifiés par l’Esprit et qu’ils soient obéissants à Jésus (1 Pie. 1:2).


Troisièmement, Pierre a fourni quelques détails quant à la nature du comportement approprié à ceux qui sont sanctifiés. Ils doivent se débarras- ser de la malice, de la ruse, de l’hypocrisie, de la jalousie et de la calomnie (1 Pierre 2:1). Ils devraient avoir l’unité dans l’esprit, l’amour les uns envers les autres et un esprit d’humilité (1 Pierre 3:8, 9). Ils devraient avoir la bonté, la piété et l’amour (2 Pierre 1:5-7). En effet, ils doivent maintenir l’amour constant (1 Pierre 4:7-11). Enfin, Pierre demande instamment à ses auditeurs de décharger toute leur inquiétude sur Jésus (1 Pierre 5:7).









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20 Juin



(page 108 du guide standard)



L’espérance en la seconde venue


Lisez les textes suivants et notez ce qui est dit sur les évènements à venir:



1 Pie. 1:4                                                                                



1 Pie. 1:17                                                                              



1 Pie. 4:5, 6                                                                            



1 Pie. 4:17                                                                              



2 Pie. 3:1–10                                                                           


L’un des problèmes cruciaux auxquels faisaient face ceux qui avaient lu et entendu 1 Pierre pour la première fois était la persécution. Pierre réconforte ses lecteurs avec la pensée que, même si leur vie est entra- vée par la persécution, il y a une récompense future qui les attend dans le ciel, une récompense qui ne peut pas être enlevée. Très tôt dans 1 Pierre, il mentionne que les chrétiens ont un héritage impérissable dans le ciel (1 Pierre 1:4).


Pierre met en évidence deux choses qui auront lieu à l’avenir: le jugement dernier et la destruction finale du mal. En d’autres termes, il démontre que, bien qu’il y ait la persécution, la justice et le jugement seront faits, et les croyants recevront leur récompense éternelle.


Pierre mentionne le jugement à trois reprises (1 Pie. 1:17; 4:5, 6, 17). Il dit que Dieu le Père juge tous les humains avec impartialité selon leurs actes (1 Pie. 1:17). Il fait remarquer que Jésus Lui-même est prêt à juger les vivants et les morts (1 Pierre 4:5). Il fait également l’observation intrigante que le jugement commencera par la maison de Dieu (1 Pierre 4:17).


Pierre souligne également que « les impies » seront détruits dans un feu universel (2 Pierre 3:7).


Pierre passe du temps à traiter des problèmes qui ont surgi à propos du retour de Jésus; à savoir si vraiment Jésus revient (2 Pierre 3:1-10). Il fait remarquer que le « retard » dans la seconde venue de Jésus a pour objectif de permettre à davantage de personnes de se repentir et d’être sauvés. Il a également fait remarquer que la certitude d’un futur jugement dernier devrait convaincre tout le monde à mener une vie sainte et irrépréhensible.


Ainsi, bien que Pierre fusse préoccupé par la vie ici et maintenant et par la pratique de la vie chrétienne, il garde toujours devant ses lecteurs l’espoir qui les attend. En bref, quelles que soient les circonstances à l’heure actuelle, ils ont besoin d’avancer dans la foi et l’obéissance.



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21 Juin



(page 109 du guide standard)



L’ordre dans la société et dans l’église


Lisez les passages suivants. Que dit Pierre dans ces textes sur l’impor- tance du gouvernement et le leadeurship de l’église, et comment les chrétiens devraient répondre à ces deux instances? Comment ses paroles s’appliquent-elles à notre situation aujourd’hui, peu importe là où nous vivons?



1 Pie. 2:11–21                                                                         




1 Pie. 5:1–5                                                                            




Pierre a vécu à une époque où les chrétiens occasionnellement étaient persécutés par le gouvernement et par les autorités religieuses. Cela rend plus important ce que lui et Paul ont à dire sur le rôle des pouvoirs publics (1 Pie. 2:13-17, Romains 13:1-7). Pour Pierre et Paul, les auto- rités gouvernementales étaient mises en place par Dieu Lui-même pour agir contre ceux qui faisaient du mal. Bien sûr, il y a des moments où le pouvoir en place peut être un problème. Les chrétiens faisaient face à cela à l’époque de Pierre, et ce fait ne ferait que s’aggraver depuis de nombreuses années.


Mais, en règle générale, l’idée est qu’un bon gouvernement préser- verait l’ordre et la sécurité. Aujourd’hui encore il y a des exemples où l’ordre a cessé de fonctionner, et on peut voir le besoin désespéré d’un gouvernement raisonnable. En effet, un bon gouvernement est l’une des bénédictions que Dieu a données à l’humanité.


Pierre partageait sans doute la conviction de Paul qu’une bonne gou- vernance ecclésiastique est également importante. Paul insiste: « Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre » (1 Cor. 14:40) dans les ser- vices d’adoration à l’église. Pierre demande également aux dirigeants de l’église de « [paitre] le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement » (1 Pierre 5:2, LSG). Ils doivent faire ainsi avec humilité et soin. Les églises locales doivent être bien dirigées. Les bons leadeurs fournissent la vision et la cohérence et permettent aux autres d’exercer leurs dons spirituels pour la gloire de Dieu.









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22 Juin



(page 110 du guide standard)



La prééminence des Écritures


Lisez les passages suivants. Que disent-ils sur la Bible qui pourrait nous aider à comprendre aujourd’hui ce que son rôle doit être dans notre vie et notre foi?



1 Pie. 1:10–12                                                                         



2 Pie. 1:16–20                                                                         



2 Pie. 3:2                                                                                



2 Pie. 3:16                                                                              


Dans sa deuxième épitre, Pierre confronte les faux enseignants. Il recommande deux sources d’autorité à ses lecteurs quand il dit: « afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur. » (2 Pierre 3:2, LSG). Aujourd’hui, nous avons le même recours à l’expression  de « saints prophètes » – c’est-à-dire l’Ancien Testament. Les apôtres ne sont plus disponibles pour nous de leur vivant, bien sûr, mais dans un sens, nous avons quelque chose de mieux: leur témoignage inspiré, comme l’a révélé le Nouveau Testament. Matthieu, Marc, Luc et Jean nous ont laissé l’histoire définitive de la vie, de la mort et de la résur- rection de Jésus. Dans les Actes des Apôtres, ils nous ont laissé des comptes rendus des activités des apôtres. Et en effet, nous lisons les paroles inspirées des apôtres eux-mêmes. Paul écrit fortement sur l’au- torité de la parole de Dieu (2 Timothée 3:16). Pierre dirige ses lecteurs aux Écritures comme source d’autorité doctrinale et morale.


Dans 2 Pierre 3:16, Pierre avertit ses lecteurs et ses auditeurs que bien que l’Écriture soit la source de la vérité, sans une attention par- ticulière au message que le Saint-Esprit veut que nous comprenions,   la source de la vérité elle-même peut être mal comprise, et cela peut conduire à des conséquences terribles.


Ses paroles devraient être un bon rappel pour nous maintenant sur les principes de base de l’étude de la Bible. Nous devrions lire tout  passage de l’Écriture dans la prière. Nous devrions le lire en rapport avec ses contextes au sein du chapitre, du livre et de toute la Bible elle-même. De quoi parlait spécifiquement l’auteur quand il écrivait? Nous devrions le lire à la lumière des circonstances historiques dans lesquelles il a été écrit. (Dans le cas de 1 et 2 Pierre, il s’agirait de l’em- pire romain du premier siècle.) Nous devrions le lire en cherchant l’ins- piration spirituelle et en sachant que le salut qui résulte de la mort de Christ est au centre du message biblique (1 Pie. 1:10-12). Enfin, nous devrions le lire dans le contexte de notre propre vie. Quelle vérité Dieu souhaite-t-Il que nous recevions? Comment pouvons-nous appliquer  la parole écrite à notre vie d’une manière qui apporte une contribution positive au royaume de Dieu?



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Juin 23



(page 111 du guide standard)



Réflexion avancée: Même au milieu de la théologie lourde et profonde, les épitres de Pierre ont mis fortement l’accent sur la vie chré- tienne et comment nous devrions nous traiter les uns les autres. En d’autres termes, oui, nous avons besoin de connaitre la vérité telle quelle en Jésus. Mais plus important encore, nous avons besoin aussi de vivre la vérité. Dès le départ, nous recevons ces grandes paroles: « Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur. » (1 Pierre 1:22, LSG). Remarquez comment il lie la purification de nos âmes à l’obéissance à  la vérité. La vérité nous transforme, fait de nous des gens qui s’aiment avec ferveur et avec « un cœur pur. » L’obéissance, la pureté du cœur et l’amour – tous les trois sont intrinsèquement liés. C’est l’idéal, pour lequel nous devrions nous efforcer. Pouvez-vous imaginer combien notre vie et nos églises seraient différentes si nous suivions cette recommandation? Pensez à ce que cela ferait pour l’unité de l’église, le cas échéant. « Frères, emporteriez-vous l’Esprit de Christ avec vous en revenant à vos maisons après l’église? Délaisseriez-vous l’incrédulité et la critique? Nous arrivons à un moment où, plus que jamais auparavant, nous aurons besoin de nous appuyer les uns sur les autres, de travailler à l’unisson. L’union fait la force. La discorde et la désunion n’apportent rien que la faiblesse. » – Ellen G. White, Selected Messages, book 2, pp. 373, 374.


Discussion:








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Histoire


Mère d’une multitude: 3e partie


Le pasteur dans la ville natale de Pierre nous dit que l’église planifiait des réunions d’évangélisation, et Pierre promit de participer. Par la suite, le pas- teur m’informa que Pierre avait été baptisé et qu’il fréquentait fidèlement l’église. Une brebis perdue avait retrouvé le chemin de sa maison.


D’autres garçons dans notre groupe ont quitté la ville, promettant de rentrer chez eux.


Je continuai la séance avec les garçons qui étaient restés. Ils formèrent un cercle serré et protecteur autour de moi et ne voulaient pas que n’im- porte quels autres garçons rejoignent le groupe. Souvent, ils me préve- naient « Maman, méfiez-vous de ce garçon là-bas. Il pourrait essayer de voler votre sac. » Mais en dépit de leurs efforts pour me protéger contre les nouveaux arrivants, il ne fallut pas longtemps avant que le groupe des garçons ne passa de 15 à plus de 30.


Cela devenait de plus en plus difficile pour moi de fournir un repas nutri- tif pour les garçons chaque semaine. Je n’avais pas les moyens pour assez de nourriture ou le temps de la préparer. Mon cœur me faisait mal pour ces garçons, mais je ne pouvais pas continuer à les nourrir. D’autres offrirent d’aider parfois, mais toujours la tâche retombait sur moi. Enfin, j’ai dû leur dire que je ne pouvais pas continuer à fournir un repas. Je continuais de me réunir avec eux régulièrement, et chaque fois qu’ils me voyaient dans la ville, ils m’appelaient toujours « Maman ». Je continuai à prier pour eux, demandant à Dieu de leur parler afin qu’ils soient prêts à Le rencontrer dans le ciel où la table est toujours remplie de nourriture.


Ce trimestre, une partie de l’offrande du treizième sabbat aidera à construire une école missionnaire pour les jeunes de Libreville (Gabon). L’école fournira un moyen d’atteindre beaucoup de jeunes dans ce pays ouest-africain de langue française.


L’offrande du treizième sabbat aidera également à construire un centre de jeunesse à l’Université Babcock au Nigeria, où la majorité des plus de 10 000 étudiants universitaires sont non-adventistes, dont de nombreux musul- mans qui viennent du Nord du Nigeria.


Pour plus d’histoires missionnaires inspirantes de partout dans le monde, visitez www.AdventistMission.org/mission-quarterlies et www.mission360. org. Vous pouvez également nous trouver sur Facebook.


Merci de soutenir la Mission Adventiste à travers vos prières et vos dons généreux!



anastasie  ndah est une  ouvrière biblique  à Yaoundé, au Cameroun.  Elle a également poursuivi un vaste ministère parmi les prostituées dans la ville, en leur apportant l’espoir d’une vie meilleure ici et un avenir dans le ciel. Plusieurs des femmes, ainsi que ses garçons, ont donné leur cœur au Seigneur.




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Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: 2 Pierre 3:1, 2, 17, 18


Objectifs:

Savoir: Réfléchir sur les enjeux théologiques que Pierre a exposés et envisager leur harmonie avec le témoignage du reste de l’Écriture.


Ressentir: Se réjouir de l’assurance de la vie éternelle en Christ et de l’espérance de Son proche retour.


Agir: Être sur nos gardes contre la tromperie et permettre aux enseigne- ments de cette leçon de nous aider à grandir dans la grâce et la connais- sance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.


Plan de l’étude:

  1. Savoir: La centralité de Jésus-Christ.

A Comment Pierre place-t-il Jésus-Christ et l’Écriture au centre de l’en- semble de ses enseignements?


B Comment Pierre agence-t-il les doctrines de la justification, de la sanctification et de la glorification par la foi en Jésus-Christ dans ses


différents enseignements?



  1. Ressentir: L’espérance et l’assurance.

A Par quels moyens Pierre inculque-t-il un sentiment d’espoir et d’assu- rance à ses lecteurs, dont plusieurs souffrent pour leur foi?


B Quelle réponse Pierre attend-il de ses lecteurs face à la perspective du jugement à venir?



III. Agir: Vivre à la lumière du jugement.

A Comment l’œuvre rédemptrice de Christ devrait-elle affecter la rela- tion du croyant au jugement?


B Comment le sens de la responsabilité du croyant devant Dieu devrait-il affecter ses choix et son mode de vie en tant que chrétien?



Résumé: Pierre met surtout en évidence cinq domaines de la théologie chrétienne: (1) le rôle central du sacrifice substitutif de Jésus pour notre salut, (2) une conduite pieuse comme étant la réponse appropriée face au jugement à venir (3) l’espoir du retour imminent de Christ, (4) le plan de Dieu pour l’ordre dans la société et dans l’église et (5) le rôle de l’Écriture dans notre vie.



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Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 2 Pierre 1:2-4, 12-15


Concept clé de croissance spirituelle: Dieu nous a donné tout ce  dont nous avons besoin pour la vie et la piété, grâce à notre connaissance de Lui et de notre Seigneur Jésus. Pierre nous rappelle qu’il nous a donné de grandes et précieuses promesses où réside le pouvoir de vaincre notre nature pécheresse et de participer à la nature divine.


Pour les moniteurs: Autant que possible, ayez à l’esprit les cinq domaines de la théologie sur lesquels nous nous concentrons cette semaine. Essayez de les intégrer dans une vision globale du rôle de Christ dans la vie et l’expérience d’un chrétien. Pierre dépeint Jésus comme le modèle Homme de souffrance par Son sacrifice substitutif pour notre justification. Dieu nous appelle à la sainteté (sanctification) dans notre conduite quotidienne comme une réponse au jugement à venir. Nous avons l’espoir de la glorification au retour de Christ. Puisque nous nous préparons pour vivre dans le royaume éternel de Dieu, nous devons comprendre et appliquer les principes de l’ordre divin dans la société et dans l’église. Les Écritures constituent le manuel d’instruction pour l’ensemble de cette préparation et sa mise en œuvre, et elles doivent jouer un rôle central dans la vie chrétienne. Elles nous garderont contre l’er- reur que prêchent les nombreux faux docteurs qui veulent nous égarer et nous amener à perdre notre adhésion fidèle à la vérité en Jésus.



Activité et discussion d’ouverture: Demandez à la classe de  lire ensemble 2 Pierre 1:2-4, 12-15 et 3:1, 2, 17, 18. Discutez de ce que Pierre dit que ses desseins sont en écrivant ses deux épitres aux croyants dispersés à tra- vers l’Asie Mineure. Comment ces desseins se rapportent-ils aux cinq thèmes théologiques de notre leçon de cette semaine? Qu’est-ce qui relie ces différents thèmes ensemble dans une approche intégrée dans les lettres de Pierre.



ÉTAPE 2—Explorer


Commentaire biblique

  1. Le prix de notre salut (Revoyez ensemble 1 Pierre 1:18, 19, 2:22-25; 3:18.)

Le langage employé en parlant de la rédemption revêt la notion de grand prix, ou d’une chose extrêmement chère. Combien cela a-t-il couté à Dieu de racheter l’humanité déchue? Le prix ne pourrait pas être payé avec de l’argent, de l’or ou de toute substance matérielle. La loi exigeait la vie du



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pécheur. Le seul moyen de racheter le pécheur était de substituer la vie à la vie. Cette leçon était clairement enseignée dans les services du sanctuaire  de l’Ancien Testament et Jésus est venu pour assumer cette exigence en Sa qualité d’agneau sacrificiel (Jean 1:29; Apocalypse 5:6, 9). La seule vie qui permettrait à Dieu de payer le prix du péché pour toute l’humanité était la vie de Celui-là même qui l’a créée. Par Son précieux sang, Dieu a racheté l’huma- nité de la malédiction de la loi en faisant de Jésus une malédiction pour nous sur la croix (Galates 3:10, 13). Il n’y a aucun autre moyen de salut.



Considérez ceci: Quel est le prix du salut? Pourquoi Christ était-Il la seule vie adéquate pour payer le prix de rachat pour toute l’humanité?



  1.  La réponse à notre salut (Relisez ensemble 1 Pierre 1:13-17; 2:1, 2, 11, 12; 3:8, 9; 4:7-1; 2 Pierre 3:11, 14.)


En réponse à la miséricorde de Dieu envers nous, nous désirons prendre part à Sa sainteté – vivre pieusement dans ce monde, ce qui démontre les principes du royaume dans lequel nous sommes nés et dans lequel nous dési- rons vivre éternellement. Face au jour du jugement de Dieu et à la destruction de cette création actuelle et de tout ce qui se rapporte au péché, nous devons considérer quel genre de personnes nous devrions être dans l’ensemble de notre conduite, connaitre les attentes de Dieu. Il nous appelle à être saints et pieux, en démontrant l’amour et les bonnes actions devant les non-croyants, afin qu’ils glorifient Dieu au jour du jugement, plutôt que de trouver une cause d’accusation.



Considérez ceci: Étant donné le cataclysme à venir, quel genre de per- sonne devrais-je être, par ma conduite de sainteté et de piété?


III. Notre espérance du salut (Revoyez ensemble 1 Pierre 1:3-9, 13; 5:4; 2 Pierre 3:3-14)


Pierre montre au croyant « l’espérance » d’un héritage qui ne périra jamais, qui est le but de la foi, à savoir, le salut de nos âmes (1 Pierre 1:3, 4, 9). Il dit que cet héritage aura lieu lorsque Jésus-Christ se révèlera à la fin des temps. Bien que les sceptiques surgissent pour se moquer de nos espoirs en la venue de Christ, Pierre assure au croyant que tout retard apparent est dû au fait que nous ne sommes pas parvenus à la repentance et à une préparation adéquate. Ainsi, Dieu choisit d’attendre jusqu’à ce que nous devenions suffisamment sérieux sur notre salut pour faire les préparatifs nécessaires. Lorsque le désir ardent pour la venue de Christ se produira effectivement, cette terre et ce ciel actuels seront détruits par un brasier de feu rugissant. Compte tenu de ce scé- nario imminent, nous devrions mener une vie sainte et pieuse, non seulement en attendant avec impatience ce jour, mais aussi en aidant à accélérer sa venue.



Considérez ceci: Quelle est « l’espérance de vie » à laquelle se réfère Pierre? Quelles sont les raisons de ce qui apparait comme un retard dans la



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venue de Christ, et comment nous pouvons accélérer Son retour?


  1. Suivre l’ordre divin (Examinez 1 Pierre 2:11-21, 5:1-5 avec votre classe)

Alors que les croyants s’apprêtent à vivre éternellement dans le cadre du système et de l’ordre de Dieu, ils doivent apprendre à comprendre et à respecter l’ordre divin dans la société et dans l’église. L’ordre de Dieu a permis d’établir les autorités, que ce soit dans les instances civiles et gouvernementales, dans les entreprises et les relations de travail, dans le mariage et les relations familiales, ou dans les relations ecclésiastiques. À tous les niveaux, on a besoin de travailler dans les lignes directrices de l’ordre divin, montrant amour et respect à tous et la soumission aux personnes en situation d’autorité. Pierre fournit des détails pour certaines de ces relations et confirme Jésus comme modèle de soumission et de douceur dans la souffrance.



Considérez ceci: Comment la soumission au système et à l’ordre de Dieu dans la société et dans l’église nous aide à nous préparer à vivre éternellement dans Son système d’ordre céleste?


  1. Le rôle de l’Écriture (Relisez ensemble 1 Pierre 1:10-12; 2 Pierre 1:19-21; 3:2, 15, 16)

Pierre rappelle à ses lecteurs que l’Écriture est l’autorité ultime du chrétien. La parole de Dieu n’est pas d’initiative humaine. Elle est le produit de la révélation divine quand le Saint-Esprit habite l’esprit des agents humains. C’est une source objective de la vérité digne de confiance. Elle a été écrite et sauvegardée particu- lièrement au profit de ceux qui vivraient au moment de l’accomplissement des prophéties. Même les écrits des apôtres et des prophètes du Nouveau Testament (par exemple, Paul), qui parlaient au nom de Dieu et dont les écrits étaient conser- vés et distribués pour l’instruction des églises, ont la même autorité que celle des écrits de l’Ancien Testament. Nous ferons bien d’obéir à ces paroles tout comme nous devrions prêter attention à une lumière qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que Jésus règne en Maitre dans nos cœurs.



Considérez ceci: Pourquoi l’Écriture est-elle l’autorité ultime de la volonté de Dieu pour le chrétien? Pourquoi peut-on faire confiance à la Bible?


Discussion:

Ê Les épitres du Nouveau Testament sont caractérisées principalement par l’enseignement théologique et l’exhortation à la pratique. Dans 1 et 2 Pierre, quel genre d’équilibre trouvez-vous entre ces deux éléments.


Ë Comment les lettres de Pierre se comparent-elles théologiquement à celles de Paul?


ÉTAPE 3—Appliquer


Pour les moniteurs: Nous arrivons à la fin de cette série de leçons; il serait


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utile d’encourager les membres à résumer certaines des idées clés des épitres de Pierre qu’ils ont trouvées utiles dans leur propre vie. Beaucoup de ces idées peuvent être liées à l’un des cinq thèmes clés mis en évidence cette semaine. Certains membres peuvent trouver d’autres idées qui se démarquent pour eux. Ce qui est important, c’est que chaque personne trouve quelque chose de significatif pour sa propre vie et sa propre expé- rience.

À méditer:


Ê Quel rôle l’Écriture joue-t-elle dans ma vie spirituelle? Est-elle avant tout une source doctrinale, ou est-elle surtout une révélation de Jésus- Christ, me conduisant à connaitre et à aimer plus? Expliquez votre réponse?


Ë De quelle manière ma relation avec Jésus-Christ a-t-elle fait une diffé- rence dans ma relation avec les autres? Quels sont les moyens par lesquelles d’autres personnes voient Jésus en moi?


Ì Quelle est ma réponse à l’annonce du jugement et du retour imminent de Christ? Ai-je peur, ou me réjouis-je en voyant ce fait comme l’accomplisse- ment de mes espoirs et de mes aspirations? Motivez votre réponse.


Activité: Invitez la classe à lire ensemble 2 Timothée 3:12-16. Discutez de la similitude entre le message final de Paul à Timothée et les messages finals de Pierre à ses lecteurs. Quel est leur point commun? Que pensent-ils être clairement d’une importance vitale pour leurs lecteurs?


ÉTAPE 4—Créer


Pour les moniteurs: L’instruction théologique est censée apporter des changements dans le comportement, c’est pourquoi l’enseigne- ment théologique dans les lettres du Nouveau Testament est géné- ralement suivi d’exhortation pratique. Il est important de voir les connexions entre les deux: la théologie et la pratique. Nous devons aider nos membres de la classe à voir ces connexions afin que ce qu’ils apprennent théologiquement se traduise par des mesures appropriées.


Activités: Créez un tableau à deux colonnes sur un tableau blanc ou sur un tableau d’affichage. Dans la colonne de gauche, identifiez l’instruction théologique d’après 1 et 2 Pierre. Dans la colonne de droite, identifiez l’action proportionnelle que Pierre encourage ou pourrait encourager. Discutez de la mise en œuvre individuelle ou en groupe des actions suggérées. (Si ces approvisionnements ne sont pas disponibles, adaptez la partie écrite de l’activité à une discussion en demandant d’abord aux membres d’identifier une instruction théo- logique de 1 et 2 Pierre. Demandez-leur ensuite d’identifier l’action proportionnelle qui pourrait encourager la présente instruction. Concluez en procédant avec le reste de la discussion comme indiqué).



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2017



Le monde protestant s’apprête à célébrer le 500e anniversaire de la réforme protestante, en commémoration du temps où Martin Luther a découvert des millions de vérités bibliques cruciales qui ont été cachées sous des siècles de tradition et de superstition. On peut dire que c’est sur les pages de l’épitre aux Galates (ainsi qu’aux Romains) que le protestantisme lui-même est né.


C’est en lisant pour la première fois l’épitre aux Galates, que Luther a été touché par la bonne nouvelle de la justice par la foi, la vérité qui a engendré la réforme protestante, libérant des millions d’individus des siècles d’erreur. Ce que Luther a lu dans ce livre l’a changé, et le monde n’a jamais été le même. Grâce à l’étude de l’épitre aux Galates, l’Église Adventiste du Septième Jour, après Luther, a redécouvert la vérité de la justice par la foi. Qu’y a-t-il dans l’épitre aux Galates qui fait d’elle un tel pivot de la réforme protestante?


Le guide d’étude biblique du prochain trimestre, L’évangile dans l’épitre aux Galates, par Carl Cosaert, nous invite à cheminer avec l’apôtre Paul, alors qu’il plaide avec les Galates de rester fidèles à Jésus. Dans le même temps, il nous donne aussi une occasion de réfléchir sur notre propre com- préhension des vérités qui ont ouvert la voie à la rupture inévitable de Martin Luther d’avec Rome et la restauration de l’évangile biblique.



Leçon 1—Paul : L’apôtre des Gentils


La semaine en bref:


Dimanche: Persécuteur des chrétiens (Actes 7:58)


Lundi: La conversion de Saul (Actes 9:5)


Mardi: Saul à Damas (Actes 9:10-14)


Mercredi: L’évangile va aux païens (Actes 11:19-21) Jeudi: Conflit au sein de l’église (Actes 10:1-11:18) Verset à mémoriser—Actes 11:18


Idée  centrale: Dieu a des plans  pour Saul que lui-même n’aurait jamais pu prévoir; non seulement qu’il prêcherait Jésus comme le Messie, mais aussi qu’il allait le faire parmi les Gentils.



Leçon 2—L’autorité et l’évangile de Paul

La semaine en bref:


Dimanche: Paul, l’auteur de la lettre (2 Pierre 3:15, 16)


Lundi: L’appel de Paul (Gal. 1:1, 2)


Mardi: L’évangile de Paul (Gal. 1:3-5)


Mercredi: Aucun autre évangile (Gal. 1:6-9, 5:12) Jeudi: L’origine de l’évangile de Paul (Gal. 1:11-24) Verset à mémoriser—Galates 1:10




Idée centrale: Le message de Paul aux païens était qu’ils pouvaient joindre l’église chrétienne sur la base de la foi seule. Lorsque les faux enseignants le critiquaient sur ce point, Paul a écrit l’épitre aux Galates.


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d i v i s i o n    d e


l’Afrique de l’Ouest et du Centre




ILES CANARIES


GRECE






E









GAMBIE




OCÉAN ATLANTIQUE



RDC


 GUINÉ E



CAMEROUN









Ouest du Nigéria                    267 453 46 291             52 769 678


Ouest du Sahel                        52 76 13 697            39 404 000


Sud du Ghana                        704 993 113 298           13 227 694


TOTAL                                     3 894 4 366 654 869    399 646 000




Statistiques du rapport annuel des Adventistes du septième jour sur   la population en 2016


PROJETS:


1 Construction d’un centre de jeunes à Babcock University, Nigéria.


2 Construction de l’école missionnaire dans l’Union de l’Afrique Centrale, Gabon.








Carte et informations du Comité de la Mission Adventiste