École Du Sabbat, 2e trimestre 2016 – Le Livre de Matthieu - 2 parties
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* 14 au 20 Mai
Pierre et le Rocher
Sabbat aprèS-Midi
Étude de la semaine: Gal. 4:4, Heb. 7:26, Matt.16: 13-20, Eph. 2:20, Matt. 16: 21-27, 17: 1-9.
D
Verset à mémoriser: « Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? » (Matthieu 16:15, LSG).
ès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, qu’il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il
fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour » (Matt. 16:21, LSG).
Le Nouveau Testament est clair: Jésus devait mourir. Quand Il était face à l’ombre menaçante de la Croix, Jésus a prié: « Maintenant mon âme est troublée. Et que dirais-je?... Père, délivre-moi de cette heure?... Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure ». (Jean 12:27, LSG). Ce fut le plan divin, conçu dans l’esprit de Dieu, même « avant tous les siècles » (Tite 1: 2, BJ, cf. aussi 2 Tim. 1: 9).
Voilà pourquoi Jésus n’a pas dit simplement qu’Il allait souffrir beau- coup et être tué et ressuscité le troisième jour, mais qu’Il doit faire face à ces choses. À cause de la nature de Dieu, la sainteté de la loi, et la réalité du libre arbitre, Sa mort était le seul moyen pour que l’humanité puisse être sauvée de la peine de transgression.
Cette semaine, nous prenons plus de l’histoire de Jésus, bien que nous allons nous concentrer sur Pierre et comment Pierre a répondu au ministère de Jésus quand Il marchait vers une mort planifiée « avant tous les siècles ».
* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 21 Mai.
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15 Mai
« Tu es le Christ »
Imaginez ce que cela a dû être pour Pierre, qui avait été avec Jésus presque depuis le début. Qu’est-ce qui doit être allé à son esprit quand il a été témoin d’un événement incroyable après un autre: les guérisons, les démons chassés, la multiplication des pains, les enseignements étonnants, l’autorité sur la nature, la résurrection des morts, et la marche ensemble sur l’eau? Quelles questions (telles que, pourquoi a-t-Il permis que Jean-Baptiste ait une telle fin ignominieuse?) doivent avoir rebondi en lui, jour après jour, en voyant des choses que personne dans toute l’histoire n’avait jamais vues? Après tout, Jésus était Dieu dans la chair humaine, vivant et accomplissant Son ministère à l’huma- nité dans la chair (Galates 4: 4; Hébreux 7:26; Ésaïe 9: 6; Luc 2:10, 11). Donc, ceux qui étaient autour de Lui, qui vivaient avec Lui, et qui étaient Ses disciples allaient avoir maintes d’expériences uniques.
Lisez Matthieu 16: 13-17. Quelle est la question que Jésus a posée à Ses disciples, et quelle importance y a-t-il que Pierre soit le seul à être rapporté comme ayant répondu? Et pourquoi sa réponse est- elle si cruciale?
La déclaration de Pierre à Jésus comme « le Christ, le Fils du Dieu vivant » (v. 16, LSG) est l’un des plus grands points dans toute l’Écri- ture. Pierre L’a appelé « le Christ », l’Oint, et avec cette confession, il disait (en effet, car cela s’est avéré être) que Jésus était le Messie, Celui qui devait venir en accomplissement des promesses de l’al- liance faites à Abraham et à Israël (voir Gal. 3:16). En outre, Pierre a proclamé Jésus comme étant le Christ dans la région de Césarée de Philippe. C’était un territoire païen. Dans les jours précédents, Pierre avait vu Jésus prendre soin, non seulement des Juifs, mais aussi des Gentils. Avec l’aide du Saint-Esprit, Pierre reconnut que Jésus était quelque chose de beaucoup plus qu’un prophète juif, comme d’autres le suggéraient. Son ministère s’étendait beaucoup plus loin que celui de Jean-Baptiste, d’Élie, ou de Jérémie. En effet, Son ministère prenait en compte toute l’humanité; par conséquent, Jésus Lui-même s’appelle
« le Fils de l’homme », montrant Son identification personnelle avec tous les êtres humains.
Comme la Bible le montre plus tard, Pierre avait encore tellement à apprendre à propos de Jésus, de la plénitude et de l’universalité de ce qu’Il était venu faire.
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16 Mai
« Sur cette pierre »
Juste après la confession audacieuse de foi de Pierre en Jésus comme
« le Christ, le Fils du Dieu vivant », Jésus a dit quelque chose en réponse à Pierre.
Lisez Matthieu 16: 17-20. Qu’est-ce que Jésus a dit à Pierre, et com- ment pouvons-nous comprendre ce qu’Il voulait dire?
L’expression « sur cette pierre » a été controversée au sein de l’église chrétienne. Les catholiques interprètent cette « pierre » pour signifier Pierre lui-même, en faisant valoir que Pierre était le premier pape. Les protestants, cependant, et avec raison, rejettent cette interprétation.
Le poids de la preuve biblique est clairement en faveur de l’idée que c’est Christ Lui-même qui est le Rocher et non Pierre.
Tout d’abord, dans quelques passages, Pierre se réfère à Jésus, et non à lui-même, avec des images de Rocher (voir Actes 4: 8-12, 1 Pi. 2: 4-8). Deuxièmement, on trouve tout au long de la Bible, l’image de Dieu et de Christ comme un Rocher; en revanche, les humains sont considérés comme des faibles et peu fiables. « Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière » (Ps. 103: 14, LSG).
« Ne vous confiez pas aux grands, Aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver » (Ps. 146: 3, LSG). Comme Jean l’a aussi écrit au sujet de Jésus:
« Et parce qu’il [Jésus] n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme; car il savait lui-même ce qui était dans l’homme » (Jean 2:25, LSG). Et il savait aussi, ce qui était dans Pierre (Matt. 26:34).
En revanche, qu’est-ce que ces textes nous disent à propos de qui est vrai- ment le Roc et sur qui l’église est construite? (1 Cor.10: 4; Matt. 7:24, 25; Eph. 2:20)?
« L’Église paraissait encore bien faible au moment où ces paroles du Christ furent prononcées. Il n’y avait qu’une poignée de croyants contre lesquels toutes les puissances du mal, humaines et démo- niaques, allaient être dirigées; cependant les disciples ne devaient pas avoir peur. Fondés sur leur Rocher protecteur, ils ne pouvaient être renversés. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 408, 409.
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17 Mai
Pierre comme Satan
Lisez Matthieu 16: 21-23. Pourquoi Jésus est-Il soudainement si dur contre Pierre?
Le problème de Pierre n’était pas qu’il essayait de protéger Jésus. Il essayait de diriger Jésus. Il n’était plus disciple de Jésus; il disait à Jésus de le suivre. Jésus a dit: « Arrière de moi, Satan! » (v. 23, LSG) parce que, comme Satan lui-même dans le désert, Pierre était devenu une menace pour la mission de Christ. Marc 8:33 note que lors de cet échange, Jésus se retourna et regarda Ses disciples. Il était venu pour les sauver. Il n’allait pas être tenté autrement, et certainement pas par l’un de Ses disciples, peu importe combien ce disciple pensait Lui faire du bien.
Au fur et à mesure que Simon-Pierre grandissait dans sa marche, il essayait encore de contrôler les choses, y compris Jésus Lui-même. Dans ce sens, Pierre n’était pas tout à fait différent d’un autre disciple, Judas, qui a essayé de gérer Jésus et d’exécuter ses propres plans pour ce qu’il pensait de comment un Messie devrait être aimé. Mais, contrairement à Judas, Pierre était profondément repentant et prêt à être discipliné et pardonné.
Lisez Matthieu 16: 24-27. Que veut dire Jésus quand Il dit, « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera » (v. 25, LSG)?
Nous vivons dans une culture qui nous dit de suivre nos rêves, de tout sacrifier pour avoir ce que nous voulons. Mais Jésus nous dit de faire le contraire; Il nous invite à renoncer à nos rêves et à les Lui confier. Pierre et les disciples apprenaient progressivement ce qu’est la vraie foi. La vraie foi n’est pas censée être l’expérience passionnante de la poursuite de ce que la plupart veulent. La vraie foi est l’expérience douloureuse de délaisser ce que vous aimez le plus. Quand vous abandonnez vos rêves, vous êtes en train de « perdre votre vie ». Et dans le même temps, vous êtes en train de la trouver.
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18 Mai
Encouragement du ciel
Lisez Matthieu 17: 1-9. Qu’est-il arrivé ici, et pourquoi était-ce si important à la fois pour Jésus Lui-même et pour les disciples?
« Après avoir vécu dans l’amour et dans la communion du ciel, il se trouvait isolé au sein du monde qu’il avait créé. Maintenant le ciel avait envoyé à Jésus ses messagers; non pas des anges, mais des hommes ayant enduré la souffrance et l’affliction, capables, par conséquent, de sympathiser avec le Sauveur dans l’épreuve de sa vie terrestre. Moïse et Elie avaient été les collaborateurs du Christ. Ils avaient partagé son désir de travailler au salut des hommes … Ces hommes, choisis de préférence aux anges qui entourent le trône, s’entretenaient avec Jésus au sujet de ses souffrances, et le réconfortaient en lui donnant l’assurance que les sympathies du ciel lui étaient acquises. L’espérance du monde, le salut de tout être humain : tel était l’objet de leur entretien. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 419, 420.
Combien fascinant que Jésus, le Fils de Dieu, dans Son humanité, ait eu besoin de réconfort et d’encouragement de ces hommes qui avaient connu leur propre part de souffrance et de découragement. Luc raconte qu’ils Lui parlaient à propos de « Son départ qu’il allait accomplir à Jérusalem » (Luc 9:31, LSG). Notez le mot accomplir, montrant plus de preuves que la mort de Jésus était nécessaire pour le salut de l’humanité. Avec tant de choses en jeu, ce n’est pas étonnant que le ciel ait vu la nécessité et envoyé cet encouragement. Aussi, en dépit de tout ce qu’ils avaient vu et entendu déjà, Pierre, Jacques et Jean allaient avoir encore plus de raisons de croire. La voix venant de la nuée allait certainement être encourageante, une fois revenus à leur peur initiale. Combien révé- lateur aussi, quand Matthieu dit que « Jésus, s’approchant, les toucha, et dit: Levez-vous, n’ayez pas peur! » (Matt. 17: 7, LSG). Même au milieu de tout ce qu’Il était sur le point d’affronter, Jésus réconforte et encou- rage Ses disciples.
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19 Mai
Jésus et l’impôt du Temple
Lisez Matthieu 17: 24-27. Qu’est-ce qui se passe ici, et qu’est-ce que cela nous dit aussi au sujet de Jésus?
Bien que tous les Juifs doivent payer l’impôt du temple, les prêtres, les Lévites, et les rabbins étaient exemptés. Donc, cette question quant à savoir si Jésus devait payer l’impôt du temple était aussi un défi à Son ministère.
Ellen White écrit que Pierre a manqué une occasion de témoigner à cette occasion sur l’autorité absolue de Christ. « Sa réponse au percep- teur – Jésus paierait l’impôt – paraissait confirmer l’idée que prêtres et chefs s’efforçaient de propager au sujet de Jésus … Si les prêtres et les Lévites étaient exemptés en raison de leur rapport avec le temple, combien plus lui, pour qui le temple était la maison de son Père ». Jésus-Christ, pp. 429, 430. Nous pouvons apprendre beaucoup de la gracieuse réponse de Jésus à Pierre. Plutôt que de l’humilier, Jésus explique doucement son erreur. De plus, Jésus se met sur la route que Pierre avait prise, mais d’une manière plus créative. Plutôt que de sim- plement payer l’impôt – reconnaissant ainsi Son obligation à le faire
– Jésus cherche l’impôt ailleurs: de la bouche d’un poisson. Ce miracle est inhabituel; c’est la seule fois – où Jésus accomplit un miracle appa- remment pour Son propre compte. Mais ce n’était pas le but du miracle. Au lieu de cela, le miracle était une démonstration à tout le monde de l’autorité de Jésus, non seulement sur le temple, mais sur l’ensemble de la création. D’un point de vue humain, comment pouvons-nous même commencer à comprendre comment Jésus pourrait avoir accompli ce miracle? De toutes les choses que Pierre avait vues, pouvez-vous ima- giner ce qui doit être en train de se passer dans son esprit quand il jette son hameçon, attrape son premier poisson, et trouve le montant exact dû pour l’impôt du temple? (Voir Ésaïe 40: 13-17).
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20 Mai
Réflexion avancée: L’histoire de la façon dont Jésus avait demandé à Pierre de prendre l’argent, le montant exact nécessaire, du premier pois- son que Pierre attraperait, est extraordinaire, si extraordinaire que certains chercheurs ont tenté de le commenter. C’était juste « comme un conte populaire », une histoire mignonne pour amuser, rien de plus. Bien sûr, c’est une solution inadéquate (il n’y a pas de solution du tout, en fait). Bien sûr, à la différence des autres miracles – par exemple, la guérison des malades, la vue aux aveugles, la résurrection des morts, la multiplication des pains – celui-ci est d’une nature entièrement différente. Dans la Bible aussi, nous avons la hache flottante (2 Rois 6: 2-7), la toison mouillée sur le sol sec et la toison sèche sur le sol mouillé ( Jg 6:36-40); ainsi, cela n’est pas vraiment inconnu dans l’Écriture. Pourquoi Jésus ne remet-Il pas tout simplement l’argent à Pierre et lui dire de payer plutôt que de réaliser une telle prouesse en vue de résoudre ce qui était un problème relativement mineur? Le texte ne le dit pas. Cependant, comme la leçon le dit, cela nous montre l’incroyable puissance de Dieu, ce qui ne devrait pas nous surprendre. Après tout, nous voyons la preuve de Son incroyable puissance en tout temps. Notre simple existence, beaucoup moins que celle des cosmos visibles, est une manifesta- tion étonnante de la puissance de notre Dieu. Si Dieu a pu le faire, une pièce spécifique dans la bouche d’un poisson spécifique n’était rien. Bien qu’écrit dans un contexte différent, le point de Paul cadre si bien: « O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! » (Rom. 11:33, LSG). Le récit de Matthieu n’est juste qu’une manifestation de plus de cette vérité.
Discussion:
Ê La lutte de Pierre pour soumettre sa volonté à Dieu est aussi notre lutte. Une métaphore puissante de cette lutte peut être trouvée dans Malachie 1, où Dieu demande aux Juifs d’appor- ter leurs meilleurs animaux pour le sacrifice. « Et cependant vous amenez ce qui est dérobé, boiteux ou infirme, Et ce sont les offrandes que vous faites! Puis-je les agréer de vos mains? dit l’Éternel. » (Mal. 1:13, LSG) . Pourquoi Dieu se soucie-t-Il de quel genre de sacrifices nous Lui apportons? Parce qu’Il veut que nous Lui confiions ce à quoi nous voulons nous accrocher le plus. Quelles sont les choses dans votre vie auxquelles vous êtes plus attachées? Comment pouvez-vous libérer ces choses au Seigneur?
Ë Pensez à la façon dont Jésus a géré la situation avec l’impôt du temple. Plutôt que d’aggraver la situation, Il laissa tomber. Qu’est-ce que cela nous enseigne au sujet des conflits quotidiens dans lesquels nous pourrions nous retrouver? Comment savons- nous quand il est temps de parler et quand il est temps de se taire?
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Histoire
Le pont que Dieu a construit (2)
Remarque: le pasteur Frank Kalom œuvre auprès de 21 églises des vil- lages éparpillés dans les montagnes escarpées et vallées autour de la région de la rivière Maramuni de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Après la visite aux membres de l’autre côté de la rivière, le pasteur et son compagnon de voyage ont appris que le pont traversant la rivière avait été emporté.
Les deux hommes suivirent la rivière en amont, à la recherche d’un lieu pour traverser. Mais leur chemin fut bloqué par des rochers.
Comme ils se tenaient sur la rive de la rivière tumultueuse se demandant que faire, ils virent une énorme buche venir dévaler la rivière, ballottée comme un bouchon de liège. Comme la buche approchait de là où les hommes étaient debout, elle fut soudainement jetée en l’air et vint se poser sur les deux rives, tout comme un pont.
Saisissant rapidement l’occasion qu’ils étaient sûrs que Dieu leur avait donnée, les hommes descendirent la rive boueuse et marchèrent doucement sur la buche. Voyant qu’elle était solide, les deux traversèrent attentivement jusqu’à la rive opposée.
Dès que les deux hommes ont sauté de la buche, elle fut écrasée dans l’eau et alla à la folie tourbillonnante dévaler l’aval. Ils regardèrent avec étonnement et gratitude la buche flotter sur la rivière. Toujours debout dans la boue glissante, ils firent des prières de remerciements sincères à Dieu, puis commencèrent la tâche ardue de grimper sur le chemin glissant vers le village natal du pasteur.
Le long du sentier, ils ont rencontré certaines personnes qui savaient que le pont régulier avait été enlevé.
« D’où venez-vous? » demandèrent les étrangers très surpris.
« Depuis le village de l’autre côté de la rivière Maramuni », répondit le pasteur Frank.
« Mais cela est impossible! Le pont a été emporté hier », répondirent les étrangers. Puis le pasteur Frank leur dit à propos du pont que Dieu avait construit.
Ils ne croyaient pas l’histoire, ils suivirent les traces des pas et allèrent à l’endroit où le pasteur et son compagnon avaient traversé la rivière. Ils virent deux séries de gravures lourdes dans la boue molle menant à la rive, et une marque dans la boue où une grande buche avait été posée, mais ils ne virent aucune buche. Ensuite, ils surent que Dieu avait vraiment envoyé un pont pour que son serviteur puisse retourner à la maison .
Maye Porter servait comme Directeur adjoint du Ministère des Enfants dans l’Union Mission de la Papouasie-Nouvelle-Guinée quand elle a écrit cette histoire.
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9 * 21- 27 Mai
Idoles de l’âme (et Autres leçons de JÉSUS)
Sabbat aprèS-Midi
Étude de la semaine: Ec. 9 :10; Matt. 18: 1-4; Matt. 18: 21-35;
19: 16-30; Gal. 3:21, 22; Matt. 19 :27.
U
Verset à mémoriser: « En ce moment, les disciples s’ap- prochèrent de Jésus, et dirent: Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux? » (Matthieu 18: 1, LSG).
n tant qu’êtres humains, nous sommes les produits de notre envi- ronnement et de notre culture. Ceux-ci déterminent grandement nos valeurs, croyances et attitudes. Que vous soyez élevé dans
une grande zone métropolitaine ou dans un village sans eau potable, cela ne fait aucune différence: la culture, l’environnement dans lequel vous avez grandi, a grandement fait de vous ce que vous êtes. Et même si vous êtes en mesure d’aller dans un nouvel environnement, celui dans lequel vous avez été élevé laissera sa marque sur vous jusqu’à la tombe.
Malheureusement, dans une certaine mesure, la plupart des envi- ronnements et cultures vont à l’encontre des principes du royaume de Dieu. Le monde, après tout, est un monde déchu, et ses valeurs, mœurs et coutumes reflètent souvent cet état déchu. Quoi d’autre reflète cela? C’est tellement difficile pour nous de voir parce que nous sommes imprégnés dans notre culture et environnement.
L’œuvre de Dieu dans nos cœurs c’est, entre autres choses, de nous indiquer les valeurs, les mœurs, et les normes du royaume de Dieu. Comme nous allons le voir cette semaine, ces valeurs, ces mœurs, et normes sont souvent très différents de celles dans lesquelles nous sommes nés et élevés. Les disciples avaient dû apprendre ces leçons; il en va de même pour nous.
* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 28 Mai.
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22 Mai
La grandeur de l’humilité
Qui n’aspire pas à la grandeur? Autrement dit, qui ne veut pas être grand ou faire de grandes choses? Ce désir ne provient pas toujours de l’égoïsme ou de l’ego ou de l’arrogance. Il peut simplement être le désir de faire le meilleur que l’on peut, en espérant peut-être que ce que vous faites puisse même apporter des bénédictions aux autres. (Voir aussi Ec. 9:10.)
Le problème, cependant, réside dans la définition de la « grandeur ». Il est facile à nos esprits humains déchus de comprendre ce concept d’une manière qui diffère grandement du point de vue de Dieu.
Lisez Matthieu 18: 1-4. Selon Jésus, qu’est-ce qui est la vraie grandeur, et comment devons-nous la comprendre d’une manière que nous puis- sions l’appliquer à notre propre vie?
Pour définir la vraie grandeur, Jésus appela un enfant devant Lui et dit que « quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux » (v. 4, LSG). Jésus n’a pas dit d’être un grand prédicateur, ou un grand homme d’affaires, ou même une grand philan- thrope. La grandeur devant Dieu, c’est ce que nous sommes à l’intérieur, pas ce que nous faisons à l’extérieur; mais sans aucun doute, ce qui est à l’intérieur aura un impact sur ce que nous faisons à l’extérieur.
Remarquez que Jésus définit la grandeur d’une manière que la plupart des gens dans le monde ne font pas. Après tout, qui se réveille un jour et décide que la grandeur qu’il ou elle veut dans la vie c’est d’être humble comme un petit enfant? Cela semble étrange pour nous, d’aspirer à quelque chose comme cela, mais c’est simplement parce que nous sommes telle- ment entachés par les principes, idées et concepts du monde.
Qu’est-ce que cela signifie d’être humble comme un petit enfant? Un des indicateurs de l’humilité est l’obéissance, en mettant la Parole de Dieu avant notre propre volonté. Si vous êtes sur une mauvaise voie dans votre vie, c’est parce que vous êtes sur votre propre chemin. La solution est simple: humiliez-vous et revenez sur la voie de Dieu à travers l’obéissance à Sa Parole. Si Adam et Ève étaient restés humbles, ils n’auraient pas péché. C’est intéressant de considérer que l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance étaient tous deux situés au milieu du jardin. Souvent la vie et la destruction ne sont pas très éloignées l’une de l’autre. La différence c’est humilité.
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23 Mai
La grandeur du pardon
L’une des pires conséquences de la chute est vue dans les relations inter- personnelles. Depuis Adam essayant de blâmer Ève pour son péché (Genèse 3:12) jusqu’à ce moment sur la terre aujourd’hui, notre race est ravagée et dégradée par les conflits entre individus. Malheureusement, on ne trouve pas les conflits seulement dans le monde, mais aussi dans l’église.
Lisez Matthieu 18: 15-35. Qu’est-ce que Jésus nous dit ici? Pourquoi, cependant, ne suivons-nous pas souvent Ses paroles pour nous?
Avouons-le: il est plus facile de se plaindre de quelqu’un en son absence que d’aller directement à la personne et traiter de la question. Et c’est pré- cisément pourquoi nous ne voulons pas le faire, bien que le Seigneur ait dit de le faire. Pourtant, Jésus nous apprend à aller directement à quelqu’un qui nous a blessés pour essayer de restaurer la relation. Si la personne n’est pas réceptive, alors il y a des instructions supplémentaires.
« Car là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Matt. 18:20). Regardez le contexte ici; c’est concernant la dis- cipline et la restauration d’une autre personne. (Nous avons tendance à appliquer ce verset au sens plus large.)
Jésus dit que l’Esprit Saint est présent quand un petit groupe essaie de restaurer un croyant. C’est l’œuvre magnifique de la Rédemption. Et elle commence avec l’humilité de faire la bonne chose et de parler directement à la personne qui vous a blessé. Cela, aussi, est un autre exemple de gran- deur pour ceux qui le font.
Lisez Matthieu 18: 21-35 à nouveau. Quel point crucial Jésus fait-Il ici?
Quand Jésus dit de « pardonner soixante-dix fois sept fois », ce qu’Il est vraiment en train de dire est que nous ne devons jamais cesser de pardon à quelqu’un. Jésus est sérieux au sujet de la nécessité du pardon, non seu- lement pour le bénéfice des autres, mais aussi pour notre propre bénéfice. Voyez combien la parabole qu’Il a utilisée était puissante. Nous pouvons être pardonnés en beaucoup de choses; c’est tout le bien-fondé de l’Évan- gile, le pardon (voir Exode 32:32, Actes 5:31, Col. 1:14), mais si nous ne pardonnons pas aux autres de la façon dont nous avons été pardonnés par Dieu, nous pouvons faire face aux conséquences désastreuses.
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24 Mai
Idoles de l’âme
Lisez Matthieu 19: 16-30. En tant que chrétiens du Nouveau Testament, comment devons-nous nous rapporter à cette histoire aujourd’hui? Quelles leçons pouvons-nous tirer d’elle pour nous-mêmes?
Bien que beaucoup de choses ne soient pas rapportées spécifique- ment à propos de cet homme, nous pouvons réunir quelques points saillants. Il était riche, était un leader (Voir Luc 18:18), et suivait appa- remment très scrupuleusement la loi de Dieu. Nous pouvons voir aussi, qu’il sentait que quelque chose manquait dans sa vie. Cela rappelle un peu l’histoire de Martin Luther; bien qu’extérieurement un moine pieux, à l’intérieur, il était insatisfait de sa vie spirituelle et il luttait avec l’assurance du salut. Dans les deux cas, ces hommes ont senti que le grand écart entre eux et Dieu ne pouvait être comblé par leurs œuvres extérieures.
« Ce chef avait une haute opinion de sa propre justice. Il ne pensait pas qu’il pût lui manquer quoi que ce fût et cependant il n’était pas satisfait. Il éprouvait le besoin de quelque chose qu’il ne possédait pas. Jésus ne voudrait-il pas le bénir comme il venait de bénir de petits enfants, et répondre aux aspirations de son âme? » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 514.
Certaines personnes pourraient faire valoir que, dans cette histoire, Jésus enseigne que nous recevons la vie éternelle sur la base de nos bonnes œuvres. Après tout, dans Matthieu 19:17, Jésus dit: « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (LSG). Si c’était le seul texte sur ce sujet, on pourrait se fier à un tel argument. Mais beau- coup d’autres textes, en particulier dans les écrits de Paul, enseignent que la loi ne sauve pas, mais plutôt elle nous montre notre besoin de salut (cf. Rm 3:28; Gal 3:21, 22; Rom. 7: 7). Ainsi, Jésus amenait cet homme à voir son grand besoin au-delà de ce qu’il faisait. Après tout, si l’observation de la loi seule peut le faire, alors l’homme aurait déjà le salut, car il observait scrupuleusement la loi. L’Évangile doit péné- trer le cœur, pour aller droit aux idoles de l’âme, et tout ce que nous possédons qui soit un obstacle à notre relation avec Dieu, doit s’en aller. Dans ce cas, c’était son argent. Jésus note comment il est difficile à un homme riche d’être sauvé; et pourtant, peu de temps après cette histoire, Luc rapporte une belle histoire illustrant exactement ce fait (voir Luc 19: 1-10).
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25 Mai
Quelle sera notre part?
Juste après l’incident avec le jeune homme riche, qu’est-ce qui s’est passé?
« Alors, prenant la parole, Pierre lui dit: « Voici que nous, nous avons tout laissé et nous t’avons suivi, quelle sera donc notre part? » (Matt. 19:27, BJ).
Rien dans le texte ne dit ce qui a incité cette question, mais cela pour- rait facilement être en relation directe avec le départ de l’homme riche. Pierre semblait relever le fait que, contrairement à cet homme et d’autres qui ont rejeté Jésus ou qui sont restés avec Lui un certain temps et sont repartis, lui et les autres disciples avaient tout quitté pour Lui. Ils Lui restaient fidèles, même aux grands prix au niveau personnel. Alors, la question: quelle sera notre part?
De notre point de vue aujourd’hui, nous pourrions voir cette question comme une autre indication de la façon dont les disciples avaient le cœur dur et étaient spirituellement myopes (et, dans une certaine mesure, cela est vrai). D’autre part, pourquoi pas une question comme celle de Pierre? Pourquoi ne devrait-il pas se demander ce qu’il obtiendrait en suivant Jésus? Après tout, la vie ici est difficile, même pour ceux qui ont le meil- leur. Nous sommes tous soumis aux traumatismes, aux déceptions, à la douleur de notre existence déchue. Dans les années 1800, un intellectuel italien du nom de Giacomo Leopardi a écrit sur le malheur primordial des êtres humains, en disant que « tant que l’homme sent la vie, il sent aussi le mécontentement et la douleur ».
La vie est souvent une lutte, et le bien dans ce monde est souvent voilé par mal. Donc, la question de Pierre prend tout son sens. Parce que la vie est difficile, quel avantage avons-nous à suivre Jésus? Que devrions-nous attendre en faisant le genre d’engagement que Jésus nous a demandé?
Comment Jésus a-t-Il répondu à la question? (Voir Matt. 19: 28-20: 16).
Remarquez que Jésus n’a pas réprimandé Pierre pour l’égoïsme ou quelque chose semblable. Il lui a d’abord donné une réponse très simple, puis la parabole sur les travailleurs et leurs salaires. Bien des siècles de discussion se sont ensuivis sur le sens de la parabole, le point fondamen- tal est clair: Jésus nous donnera ce qu’Il nous a promis.
76
25 Mai
« Nous le pouvons »
Pour apprécier vraiment aujourd’hui l’histoire de Jacques et de Jean (et leur maman) dans Matthieu 20: 20-27, lisez d’abord Luc 9: 51-56. Cet événement a eu lieu lorsque Jésus et Ses disciples étaient partis pour la première fois à Jérusalem, quelques jours seulement avant que Jacques et Jean ne demandent s’ils pouvaient s’asseoir à droite et à gauche de Jésus dans le royaume.
Lisez Matthieu 20: 20-27. Qu’est-ce que Luc 9: 51-56 nous dit à propos de combien Jacques et Jean étaient prêts à être assis à gauche et à droite de Jésus dans le royaume?
Jacques et Jean, les fils du tonnerre, étaient encore clairement plus préoccupés par leur propre avenir que par le salut de ceux autour d’eux, même après avoir été envoyés pour évangéliser les régions avoisinantes. À sa manière, cette histoire est un peu comme ce que nous avons examiné hier, avec la question de Pierre concernant ce qu’ils pourraient obtenir en suivant Jésus.
Voyez attentivement la réponse de Jésus ici. « Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? » (Matthieu 20:22, LSG). En d’autres termes, s’identifier à la gloire future de Jésus signifie s’identifier d’abord à Ses souffrances et à Sa mort, quelque chose qu’ils n’avaient pas prévue et n’étaient pas prêts à faire. Le fait qu’ils répondent immédiatement: « Nous le pouvons » (Matt. 20:22) montre qu’ils ne savaient pas Sa mise en garde. Ils l’apprendraient, en fin de compte.
Un contraste intéressant est présenté ici, celui que nous devons penser à nous-mêmes. Comme nous l’avons vu hier, Jésus nous a promis des choses merveilleuses, même « la vie éternelle » (Matt. 19:29, LSG), si nous Le suivons. Au même moment aussi, la Bible est claire que dans ce monde, suivre Jésus vient avec un prix, parfois très grand. Jésus Lui-même a dit plus tard à Pierre qu’il mourrait en martyr (voir Jean 21:18, 19). Beaucoup de croyants à travers l’histoire, et aujourd’hui encore, ont payé un grand prix en suivant Jésus. En fait, il peut être sage de se demander s’il y a quelque chose qui cloche dans notre marche si notre discipulat ne nous coûte pas grand-chose. Quel que soit le prix, cependant, il n’est pas assez grand.
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27 Mai
Réflexion avancée: À travers les siècles, certains ont commenté ce qui est parfois appelé la « loi naturelle ». Bien qu’elle vienne dans beaucoup de formes et de styles, l’idée est que nous pouvons tirer des principes moraux à partir du monde naturel qui peuvent aider à guider nos actions. Dans un sens, en tant que chrétiens qui croient que la nature est le « deuxième livre » de Dieu, nous pourrions accepter qu’il y ait une certaine vérité en cela. Par exemple, voyez le discours de Paul dans Romains 1: 18-32 à propos de ce que les gens devraient avoir appris sur Dieu du monde naturel. Dans le même temps aussi, nous ne pouvons pas oublier que c’est un monde déchu, et nous le voyons avec des pensées corrompues. Donc, ce ne devrait pas être une surprise que nous puissions repartir avec des mauvaises leçons morales sur la nature. Par exemple, l’un des plus grands esprits mortels dans l’antiquité, le philosophe grec Aristote, a écrit sur l’esclavage sur la base de sa compréhension de la nature. Pour lui, la nature révélait deux catégories de personnes, dont l’une était comme des êtres « inférieurs aux autres. . . comme. . . une bête à l’homme ». Alors, pour eux, une « vie de soumission servile est avanta- geuse ». C’est juste l’un des nombreux exemples, que nous pouvons trou- ver sur combien les principes, les valeurs et les idées du monde entrent en conflit avec ceux du royaume de Dieu, qui sont que – peu importe où nous sommes nés et où nous avons grandi, nous devons étudier la Parole de Dieu et en tirer les mœurs, les valeurs et les principes qui devraient régir notre vie. Rien d’autre n’est fiable en soi.
Discussion:
Ê Jésus nous appelle à pardonner à tous ceux qui nous font du mal. Ceci inclut nos propres familles. Pensez à un voisin qui vous a offensé. Bien que vos cicatrices puissent toujours subsister, com- ment atteignez-vous un point où vous pouvez pardonner?
Ë En classe, discutez de votre réponse aux questions de dimanche à propos de l’opposition entre les valeurs de votre société et celles de la Bible. Comment devons-nous œuvrer en tant que chrétiens à travers ces différences?
Ì Insistez plus sur l’idée de la grandeur en ayant l’humilité d’un enfant. Qu’est-ce que cela signifie pour nous en tant que chré- tiens?
Í En tant qu’Adventistes du Septième Jour, nous croyons en l’obéissance à la loi de Dieu, aux Dix Commandements, et à juste titre. Cependant, qu’est-ce que l’histoire de l’homme riche nous dit sur pourquoi, bien que l’obéissance extérieure à la loi de Dieu soit importante, elle ne suffit pas, et que le vrai christianisme, y compris l’obéissance à la loi de Dieu, implique plus?
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Venir à la maison (1)
Histoire
On m’a présenté à l’Église Adventiste du Septième Jour quand ma mère a épousé un Adventiste du Septième Jour. J’étais dans mon ado- lescence quand j’ai commencé à fréquenter l’Église Adventiste. Les deux choses qui me retenaient tellement étaient l’École du Sabbat, les dirigeants des explorateurs et les grands programmes qu’ils pré- voyaient. Ils étaient tellement bons que nous les enfants ne voulions plus jamais manquer! Et nous savions que si nous manquons une semaine ou deux, nous aurions une visite, parfois, de toute la classe de l’École du Sabbat!
Quand j’avais 15 ans, mes parents n’allaient plus à l’Église, mais je continuais parce que je l’aimais tellement.
Les explorateurs prévoyaient un camp meeting, et je voulais y aller. Le pasteur me conduisit à la maison pour que je puisse demander à mon beau-père s’il paierait mon déplacement pour aller au camp meeting. Mais au lieu de m’encourager, il me dit que je devrais pas- ser mon temps à étudier plutôt que de faire du camping. Puis il dit que si je voulais vraiment aller à ce camp, je pouvais faire mon colis et partir pour de bon. Je réunis mes choses ensemble et j’allai à la maison avec le pasteur.
Le mariage de ma mère avait échoué, et elle a perdu l’intérêt pour l’église. Mais j’y avais trouvé quelque chose que je ne voulais pas abandonner. Je me suis déplacé avec ma grand-mère. Même si la grand-mère n’était pas Adventiste, elle m’a encouragé à aller à l’église.
Tout au long de ces années difficiles de l’adolescence, le pasteur et l’église membres de l’église étaient ma famille. Mais le pasteur a quitté l’année suivante, et je me sentais comme si j’avais perdu mon propre père. Les choses ne sont pas les mêmes après cela, et dans le temps, j’allais à l’église moins souvent.
Ma grand-mère a travaillé dur en tissant le tapis et en faisant de l’artisanat pour m’envoyer à une bonne école. Je détestais voir ses défis, donc je demandai de l’aide à l’école. Le prêtre qui dirigeait l’école me dit qu’ils allaient m’aider financièrement et quand je finis et obtiens un emploi, que je rembourse. Je décidai de le faire. Je rentrai chez moi et dis à ma grand-mère que j’avais une bourse. Je savais que ce n’était pas tout à fait vrai, mais je voulais l’aider. Je tins à ma promesse, et quand j’étais diplômé, j’eus un emploi pour rembourser l’école.
Mais l’école n’a pas toujours eu une bonne influence sur moi. Certains des anciens athlètes encourageaient les gens à boire de l’alcool. Cela m’amena à certaines mauvaises habitudes. Je prenais plaisir aux avantages de mes capacités athlétiques, mais au fond de mon cœur, je savais ce qui était bien et mal, et ma conscience me dérangeait.
À suivre........
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* 28 Mai – 3 Juin
Jésus à Jérusalem
Sabbat aprèS-Midi
Étude de la semaine: Zach. 9: 9, Matt. 21: 1-46, Rom. 4: 13-16,
Apocalypse 14: 7-12, Actes 6: 7, Matt. 22: 1-15.
Cally Moore et sa famille vivent à Sydney, Australie.
Verset à mémoriser: « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures: La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle; C’est du Seigneur que cela est venu, Et c’est un prodige à nos yeux? » (Matthieu 21:42, LSG).
ans Matthieu 20: 27, 28, Jésus a dit: « Et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir
et donner sa vie comme la rançon de plusieurs » (LSG). Voici Jésus, le Dieu éternel, celui qui a créé toutes choses, qui a vécu la vie d’un ser- viteur ici sur terre, pourvoyant aux besoins des perdus, des malades, des nécessiteux, dont beaucoup Le méprisaient encore. Ce sacrifice de soi, cette abnégation; nous est difficilement compréhensible!
Mais aussi incompréhensible qu’est Sa vie de serviteur, la merveille est encore plus profonde, car Lui, le Dieu éternel, fait maintenant face au but ultime de Sa venue ici: « donner Sa vie en rançon pour plusieurs ». Ce sacrifice de soi, cette abnégation, culminera bientôt un mystère dans lequel même « les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:12, LSG.) – et c’est la Croix.
La leçon de cette semaine se penche sur certains des événements majeurs et les enseignements de Jésus quand Il est venu à Jérusalem, pas pour être couronné roi terrestre, comme tant de gens l’avaient souhaité et espéraient, mais pour être fait « péché pour nous, afin que nous deve- nions justice de Dieu en Lui » (2 Cor. 5:21).
* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 4 Mai.
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29 Mai
Une venue prophétisée
Après leur captivité de 70 ans à Babylone, les Juifs ont commencé à retourner à Jérusalem. Ils étaient heureux de reconstruire leur temple, mais quand la fondation a été posée, ceux qui se rappelaient le magni- fique temple de Salomon réalisèrent que ce deuxième temple sera très loin d’être aussi agréable. Ainsi, ils « pleuraient à grand bruit » (Esdras 3:12, LSG).
Le peuple reçut un peu d’encouragement inattendu de deux hommes debout parmi eux: un vieux prophète du nom d’Aggée et un jeune pro- phète nommé Zacharie. Aggée a rappelé au peuple que la vraie gloire du temple de Salomon ne vient pas de ce que Salomon ou quelqu’un d’autre y apportait. Ce n’était pas le temple de Salomon. C’était le temple de Dieu. Aggée dit: « Car ainsi parle l’Éternel des armées: Encore un peu de temps, Et j’ébranlerai les cieux et la terre, La mer et le sec; J’ébranlerai toutes les nations; Les trésors de toutes les nations viendront, Et je remplirai de gloire cette maison, Dit l’Éternel des armées. L’argent est à moi, et l’or est à moi, Dit l’Éternel des armées. La gloire de cette dernière maison sera plus grande Que celle de la pre- mière, Dit l’Éternel des armées; Et c’est dans ce lieu que je donnerai la paix, Dit l’Éternel des armées » (Aggée 2: 6-9. LSG).
Les choses devinrent encore pleines d’espoir lorsque le jeune pro- phète Zacharie parla: « Sois transportée d’allégresse, fille de Sion! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem! Voici, ton roi vient à toi; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d’une ânesse » (Zacharie 9: 9, LSG).
Comment ces prophéties étonnantes s’appliquent-elles à Matthieu 21: 1-11 – l’entrée de Jésus à Jérusalem?
« Par cette entrée royale, le Christ se conformait à une ancienne coutume hébraïque. La monture était semblable à celle des rois d’Israël; c’était celle que la prophétie avait désignée comme devant servir au Messie venant dans son royaume. Dès que Jésus se fut assis sur l’ânon, un immense cri de triomphe déchira les airs. La multitude l’acclamait comme Messie et comme Roi. Jésus accepta, cette fois-ci, les hommages qu’il n’avait jamais tolérés auparavant et les disciples en conclurent que leurs joyeuses espérances allaient se réaliser, et qu’ils allaient le voir monter sur le trône. La foule était convaincue que l’heure de l’émancipation nationale allait sonner. Leur imagination voyait déjà les armées romaines chassées de Jérusalem, et Israël redevenu une nation indé- pendante ». Ellen G. White, Jésus Christ, p. 565.
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30 Mai
Jésus au temple
Dès les premiers jours de l’humanité déchue, les sacrifices des ani- maux étaient le moyen choisi par Dieu pour enseigner le plan du salut au monde, le salut par la grâce, par la foi en la venue du Messie (voir Rom. 4: 13-16). Un exemple puissant de cette vérité peut être trouvé dans Genèse 4, avec l’histoire de Caïn et Abel et la tragédie qui a suivi à pro- pos du culte, entre autres choses (voir aussi Apocalypse 14: 7-12). Ainsi, lorsque Dieu a appelé Israël comme Son peuple élu, « un royaume de prêtres et une nation sainte » (Exode 19: 6), Il a également créé le service du sanctuaire comme une explication plus complète du salut. Du taber- nacle dans le désert, jusqu’au temple de Salomon, et au temple construit après le retour de la captivité babylonienne, l’Évangile était révélé dans les symboles et les types de service du sanctuaire.
Cependant, malgré ses origines divines, le temple et ses rituels étaient menés par des êtres humains déchus et, comme les gens ajoutent leurs choses, la corruption s’est ensuivie, même ici, avec le service sacré que Dieu avait institué pour révéler Son amour et Sa grâce à un monde déchu. À l’époque de Jésus, les choses étaient devenues si terriblement per- verties par la cupidité et l’avarice des prêtres (ceux-là mêmes qui étaient chargés de gérer les services!) que « le caractère sacré du service sacrifi- ciel s’était effacé, dans une grande mesure, aux yeux du peuple » – Ellen
- White, Jésus-Christ, p. 584.
Lisez Matthieu 21: 12-17. Quelles leçons y a-t-il ici pour nous, en tant qu’adorateurs de Dieu?
Comme dans la plupart des cas, Jésus a cité l’Écriture pour justifier Ses actions, montrant plus de preuves qu’en tant que disciples du Seigneur, nous devons mettre la Bible au centre de l’ensemble de notre vision du monde et du système moral. Outre le fait de citer l’Écriture, Il y avait les guérisons miraculeuses de l’aveugle et du boiteux. Tout cela donnait une preuve encore plus puissante et convaincante de Sa nature divine et de Sa vocation. Combien tragique que ceux qui devraient être plus sensibles et plus ouverts à tous ces éléments de preuve étaient ceux qui étaient en conflit permanent contre Lui. Craignant pour leur propre trésor terrestre et statut d’« intendants » et « gardiens » du temple, beaucoup ont dû perdre la chose même auquel le service du temple pointait: le salut en Jésus.
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31 Mai
Improductifs
La purification du temple par Jésus était un acte de compassion. C’étaient aux tribunaux païens que l’achat et la vente se pratiquaient, et Jésus voulait que Sa maison soit un lieu de prière et de culte pour tous les peuples.
Mais la purification était aussi un acte de jugement. Les prêtres qui dirigeaient le temple avaient ruiné leur chance de bénir tous les peuples; leur jour de jugement était proche. Si, après tout ce que Jésus avait fait pour révéler Sa vocation divine, ces hommes refusaient toujours de L’accepter, quoi d’autre pouvait se produire, sinon qu’ils récoltent les résultats de leurs choix lugubres.
Lisez Matthieu 21: 18-22. Comment la malédiction du figuier par Jésus se rapporte-t-elle à Sa purification du temple?
Jésus a maudit le figuier comme une parabole en acte pour la plu- part des dirigeants de la nation juive qui récoltaient finalement et irrévocablement ce qu’ils avaient semé. Cependant, nous devons nous rappeler que cette parabole ne faisait pas référence à tous les chefs religieux. Beaucoup en effet, en étaient venus à la foi en Jésus comme le Messie. « La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6: 7, LSG). Cependant, tout comme le figuier ne portait pas de fruits, de même le ministère du temple allait bientôt être rendu vain.
Cette action et les paroles très dures de Jésus ont dû venir comme un choc puissant pour les disciples, qui essayaient toujours de tirer les leçons de la compassion et de l’inclusion que Jésus révélait tout au long de Son ministère. Ce fut le même Jésus qui a déclaré qu’Il était venu, non pour condamner le monde, mais pour racheter; le même Jésus qui a affirmé que « le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver » (Luc 9:56, LSG). Chaque parole et chaque acte dans Son ministère étaient consacrés à la restauration de l’humanité déchue, pour conduire les humains vers l’espoir et la promesse d’une nouvelle vie en Lui. Donc, Le voir agir et parler si durement, avec une telle finalité, les a surpris, ce qui explique pourquoi Matthieu a écrit qu’ils étaient « étonnés » de ce qu’Il avait fait.
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1er Juin
La Pierre
Si vous n’aviez que quelques jours à vivre, que feriez-vous d’eux? Une des choses que Jésus a faite était de raconter des histoires qui lais- seraient un impact profond sur Ses auditeurs.
Lisez Matthieu 21: 33-46. Qui est représenté par chacun de ce qui suit?
Le maitre de maison:
Les vignerons:
Les serviteurs:
Le fils:
Notez la citation de Jésus de Psaume 118: 22, 23. « En citant la pré- diction relative à la pierre rejetée, le Christ faisait allusion à un incident de l’histoire d’Israël. Bien que cela s’appliquât spécialement à la pre- mière venue du Christ et constituât un puissant appel pour les Juifs, il y a là aussi une leçon pour nous. Lors de la construction du temple de Salomon, les immenses pierres qui devaient entrer dans les murs et les fondations étaient entièrement préparées dans la carrière; il n’y avait plus lieu de les travailler quand elles arrivaient sur l’emplacement ; les ouvriers n’avaient qu’à les mettre à leur place. On avait amené une pierre de grandeur inhabituelle qui devait trouver place dans le fonde- ment, mais les ouvriers ne trouvèrent pas sa place et la mirent de côté. Elle les gênait au passage et resta longtemps sans emploi. Cependant, quand on arriva à l’angle, les constructeurs cherchèrent en vain une pierre suffisamment grande et solide, de dimensions convenables, susceptible d’occuper cette place et de supporter le poids de l’édifice
… Pour finir, l’attention se porta sur la pierre qui avait été rejetée … L’épreuve réussit, la pierre fut acceptée, amenée à la place prévue, et l’on vit qu’elle répondait exactement au besoin » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 592, 593.
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2 Juin
Le prix de la grâce
La Bonne Nouvelle de la Bible est que nous avons été créés par un Dieu d’amour qui nous a fourni tout le moyen de sortir de ce pétrin du péché et de la mort par le sacrifice de Jésus sur la croix. C’est un thème qui apparait d’une façon ou d’une autre à travers toute la Bible. Nous pouvons voir ici aussi dans la parabole suivante de Jésus.
Lisez Matthieu 22: 1-15. Qu’est-ce que cette parabole nous apprend sur le salut par la foi?
Bien que cette parabole puisse paraitre dure, il est important de se rappeler que les questions cruciales sont en jeu: la vie éternelle ou la destruction éternelle pour chaque être humain. En revanche, quoi d’autre compte vraiment?
Quand nous regardons à la Croix, à ce que cela a coûté à Dieu de trouver une provision pour le salut de l’humanité, nous serions en mesure de voir combien les enjeux étaient grands, profonds et incom- préhensibles. Nous parlons d’une personne de la Divinité éternelle portant sur elle le plein fouet de toute la colère de Dieu contre le péché. Il ne reçoit pas plus grave que cela. Si c’est un thème que nous allons étudier pendant toute l’éternité, c’est sans surprise que nous puissions à peine le comprendre maintenant. Par conséquent, nous avons ces paroles puissamment intransigeantes dans la parabole. Dieu avait fait une provision pour que chacun fasse partie de la fête de mariage (voir Apocalypse 19: 7); tout ce qui était nécessaire avait été gracieusement fourni à un coût si profond qu’aucune parabole ne pouvait même jus- tement révéler. Ainsi, c’était assez mauvais que les gens qui avaient été invités aux noces négligent la chose pour aller à leurs propres affaires. Mais certains ont même attaqué ceux qui venaient leur donner la gra- cieuse invitation. Pas étonnant, cette réponse intransigeante.
Quel est le sens de l’« habit de noces »? Voir aussi Apocalypse 19: 8.
Le vêtement représente la justice de Christ, la justice qui se révèle dans la vie et les actes des saints. L’homme sans vêtement représentait les chrétiens de profession qui clament les privilèges de la grâce et du salut mais qui ne laissent pas l’Évangile transformer leur vie et leurs caractères. À un coût très élevé, toutes les dispositions ont été réalisées pour ceux qui écoutent l’invitation. Comme cette parabole le montre, il y a plus à entrer dans le royaume de Dieu qu’à se présenter simplement à la porte.
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3 Juin
Réflexion avancée: Le titre du journal de Londres se lisait comme suit:
« Une femme morte dans l’appartement depuis trois ans: le squelette de Joyce trouvé sur le canapé avec la télé toujours allumée » (www. theguardian.com/film/2011/Oct/09/joyce-vincent-death-mystery-docu- mentary). Morte depuis trois ans dans un appartement de Londres, et personne ne l’a cherchée? Personne n’a appelé pour vérifier? Comment cela a-t-il pu se passer, en particulier dans une ère de communication presque illimitée? Quand l’histoire a éclaté, elle a alimenté des journaux internationaux, à tel point que les Londoniens étaient particulièrement stupéfaits. Comment avait-elle pu mourir depuis si longtemps et per- sonne ne l’a su? Cependant, sans l’espoir et la promesse de l’Évangile, et du salut qui était fourni avec un si grand prix pour nous, nous sommes tous condamnés au même oubli que la pauvre femme de Londres. Mais cette situation est pire, car il n’y aura personne pour nous voir et même s’inquiéter de notre disparition après trois ans ou même après trois mil- liards d’années. Le consensus scientifique actuel est que tôt ou tard le cosmos tout entier va craquer et mourir dans ce qui a été appelé « The Cosmic Heat Death » ou quelque fière appellation semblable. Ce que la Croix nous dit, cependant, est que cette opinion est fausse; au lieu de l’oubli éternel, nous avons la promesse de la vie éternelle dans un nou- veau ciel et une nouvelle terre. Avec une telle merveilleuse perspective incroyable devant nous à jamais, comment pouvons-nous apprendre à ne laisser personne ou quoi que ce soit se dresser dans le chemin de ce qui nous a été promis en Jésus?
Discussion:
Ê Pensez à combien la mort est définitive et puissante et com- bien toutes les activités humaines au cours des millénaires pour la vaincre sont vaines. Le mieux que nous puissions faire est, dans une certaine mesure, préserver nos cadavres, ce qui ne peut vaincre la mort, tout comme une nouvelle couche de peinture sur une voiture avec un moteur brûlé ne peut la rendre prête à nou- veau pour la route. Pas étonnant, alors, que cela ait pris quelque chose d’aussi intense et d’aussi dramatique que la mort et la résurrection du Fils de Dieu pour vaincre la mort en notre faveur. Qu’est-ce que cela devrait nous dire sur la façon dont la Croix doit être centrale à tous nos espoirs et à tout ce que nous croyons?
Ë Insistez plus sur ce que cela signifie d’être couvert dans la jus- tice de Jésus. Comment une bonne compréhension équilibrée de ce concept important nous empêche de tomber, soit dans le légalisme, soit dans la grâce moins chère, et pourquoi est-ce crucial que nous évitions les deux extrêmes?
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Histoire
Venir à la maison (2)
Je retournai à l’église où j’avais grandi dans l’espoir de la trouver ani- mée, comme elle l’avait été quand j’étais plus jeune, mais j’étais déçu. Je me sentais comme un étranger. Ces croyants qui venaient nous rendre visite si nous avons manqué deux sabbats ne savent plus même qui je suis! À cette époque, je rencontrai une fille qui m’a vraiment attiré. Sara était différente des autres filles. Elle était simple et humble. Elle ne prêtait pas attention au fait que je sois bien connu pour être un bon athlète. Je décidai de savoir qui elle était vraiment, alors je lui ai demandé de sortir et je l’ai emmenée dans une maison très simple de mon cousin sans électricité. Je voulais voir ce qu’elle dirait si elle pensait que cela était ma maison. Plus tard, elle m’a dit: « Je ne suis pas venue voir quel genre de maison vous
habitez. Je suis venu vous voir ». J’étais impressionné.
Sara et moi vivions aux côtés opposés de Fidji, mais je réussis à lui rendre visite chaque week-end. Finalement, je lui ai demandé de m’épou- ser. Après avoir discuté des choses telles que la famille et la religion, je lui ai dit qu’un jour je voudrais revenir à l’Église Adventiste du Septième Jour et que je voulais que mes enfants grandissent dans la foi adventiste. Nous nous sommes mariés, mais mes habitudes mondaines ont conti- nué dans notre nouvelle maison. Certaines choses comme l’alcool ont même menacé de rompre notre mariage. Après avoir goûté l’amertume du divorce dans mon enfance, je suis déterminé à ne pas laisser échouer mon mariage. Donc, je renonçai à toutes les choses qui m’empêchaient d’être un bon mari. Je cessai de boire. Je retournai à l’église, la même église que je fréquentais quand j’étais adolescent. Je l’ai trouvée ennuyeuse, mais
cette fois je décidai de faire quelque chose à ce sujet.
Je servais en tant que diacre et plus tard je devins Directeur-adjoint de la jeunesse. Le temps que je passais dans les sports, je le passai alors à travailler pour Dieu. Je trouvais une grande satisfaction à voir les gens se détourner des modes de vie nocifs et venir à Dieu.
Le balcon de l’église avait toujours été aux jeunes. Après que le pasteur que j’avais aimé eut quitté cette église, le balcon s’est finalement vidé. Mon but était de remplir à nouveau le balcon. J’adorais travailler avec les jeunes. J’avais été béni par le pasteur qui m’a servi de mentor, et mainte- nant je voulais encadrer d’autres jeunes. Je suis ravi de regarder ce balcon de l’église aujourd’hui et de le voir rempli de jeunes gens!
Michael Sikuri, est maintenant un ministre ordonné de l’Union Mission Trans-pacifique.
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* 4-10 Juin
Événements des Derniers Jours
Sabbat aprèS-Midi
Étude de la semaine: Ex. 19: 5, 6; Matt. 23; Jean 12: 20-26; Matt.
24; 1 Thess. 4 :16.
Verset à mémoriser: « Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé » (Matthieu 23:12, LSG).
a seconde venue de Jésus est le point culminant de la foi chré- tienne. La première venue de Jésus et Sa mort sur la croix sont les précurseurs essentiels de la deuxième venue. Le second avè-
nement ne pouvait pas se faire sans le premier, et le premier est inutile sans le second. Les deux sont indissociablement liés. Ils sont séparés dans le temps mais unis dans leur dessein, qui est la rédemption de l’humanité et la fin du grand conflit. La première venue est finie et bien finie, complète et définitive; nous avons maintenant envie et attendons impatiemment la seconde.
Cette semaine, nous allons examiner ce qui est rapporté dans Matthieu 23, avec l’appel final de Jésus à certains dirigeants juifs de se repentir et de L’accepter, leur seul espoir de salut. Ensuite, dans Matthieu 24, Jésus a répondu aux questions sur les événements qui se dérouleront avant Sa seconde venue. Ici, Jésus présente une image plutôt solennelle, reliant la destruction de Jérusalem avec ce qui va précéder Son retour.
Et pourtant, peu importe comment les choses deviennent difficiles, à savoir la guerre, la famine, la trahison, nous nous retrouvons avec la promesse du « Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puis- sance et une grande gloire » (Matt. 24:30, LSG). En d’autres termes, malgré les fatigues et la tristesse, nous avons toutes les raisons de nous réjouir.
* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 11 Juin.
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5 Juin
Guides aveugles
C’était Jésus Lui-même qui avait conduit les enfants d’Israël à Jérusalem, avec une main forte et à bras étendu. Sur les ailes d’aigle, Il les avait pris de l’Égypte et amenés à Lui-même. « Vous m’appar- tiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte » (Ex. 19: 5, 6, LSG).
Dans un sens, Jésus avait apparu à Israël sur une belle montagne appelée Sinaï. Exode 24 dit que les dirigeants et les anciens montèrent
« virent le Dieu d’Israël; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté. Il n’étendit point sa main sur l’élite des enfants d’Israël. Ils virent Dieu, et ils man- gèrent et burent » (Exode 24: 9-11. LSG). Christ a offert la coupe de Son alliance à Israël, comme un homme offrant une coupe à la femme qu’il veut épouser pour lui donner un avenir merveilleux. Israël a reçu la coupe et dit: Oui, nous voulons vivre toujours avec Toi dans le pays de la promesse.
Avec ce contexte à l’esprit, lisez Matthieu 23. Qu’est-ce que Jésus disait aux dirigeants d’Israël? Quel avertissement est-il donné ici? Plus important encore, quelles leçons pouvons-nous tirer pour nous à propos des choses pour lesquelles il les a spécifiquement réprimandés? Comment pouvons-nous nous assurer que nous ne devenons pas coupables de même?
Matthieu 23 était un appel final désespéré de Jésus pour la récon- ciliation avec sa bien-aimée. Mais sa bien-aimée L’a abandonné. Il a accepté sa décision, et pour la dernière fois, Il marchait hors de leur maison – le temple. « Voici » dit-Il, « votre maison vous sera laissée déserte » (Matt. 23:38, LSG). Quand Jésus a quitté le temple, il est devenu un désert, vide, abandonné, comme le désert duquel le Seigneur les avait sauvés.
Une grande transition dans l’histoire du salut était sur le point de se produire, et ces dirigeants, et ceux qu’ils mèneraient dans la séduction, la manqueraient. Pendant ce temps, beaucoup d’autres, les Juifs et bientôt les Gentils, ouverts à la direction de l’Esprit Saint, continueront l’excellent travail et l’appel d’Israël. Ils deviendraient la vraie « postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Gal. 3:29). Nous aussi, aujourd’hui, faisons partie du même peuple, avec le même appel divin.
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6 Juin
Signes de la fin
Après que Jésus ait réprimandé spécifiquement les dirigeants juifs qui L’ont rejeté, Jean 12: 20-26 rapporte une demande fascinante. Il est rapporté à Christ à propos des Gentils qui voulaient « voir Jésus ». Toutefois, ces païens ont d’abord adressé leur demande aux Juifs fidèles à Jésus. Bientôt, quelque chose de similaire se passerait sur une échelle beaucoup plus grande: alors que certains Juifs ont rejeté Jésus, d’autres seraient le principal moyen par lequel beaucoup de Gentils viendront à Sa connaissance. Il est fascinant que cette demande soit venue juste après que Jésus ait dit aux dirigeants que leur maison serait laissée déserte. En vérité, l’ancien cédera bientôt la place au nouveau, et c’est ce qui avait toujours été l’intention de Dieu: le salut des Gentils, tout comme celui des Juifs.
Dans Matthieu 24: 1-14, quel genre d’image Jésus présente-t-Il à la fois aux croyants fidèles, et au monde en général?
Jésus donne cette réponse, en réponse aux questions sur le signe de Sa venue et de la fin du monde. « Dans sa réponse, Jésus ne consi- déra pas séparément la destruction de Jérusalem et le grand jour de sa venue. Il fondit en un même tableau la description de ces deux événements, laissant aux disciples le soin d’approfondir le sujet … Tout ce discours n’était pas destiné aux disciples seuls, mais à ceux qui vivraient dans la dernière période de l’histoire du monde » – Ellen
- White, Jésus-Christ, p. 628.
Une chose est très claire dans la réponse de Jésus: les événements menant à Son retour ne sont pas paisibles. Jésus n’a pas prédit un monde terrestre idéal ou un millénaire de règne de paix. Il a plutôt prédit la guerre, la trahison, les catastrophes naturelles, une église face à la persécution, les faux christs, et même les faux frères. La chose la plus positive représentée ici est la promesse que la « bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier » (v. 14)
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7 Juin
La disparition de Jérusalem
Lisez Matthieu 24: 15-22. Qu’est-ce que Jésus dit ici? Encore une fois, quel genre d’image est-il présenté dans la réponse aux questions qui Lui étaient posées?
« L’abomination de la désolation » est généralement comprise comme une sorte de profanation sacrilège ou de ce qui est saint. Jésus parlait bien évidemment de la destruction de Jérusalem, qui viendrait en l’an 70 de notre ère. Comme nous l’avons vu hier, Jésus se mêlait Sa représentation de cet événement avec ceux entourant l’état du monde avant Sa seconde venue.
« En Jérusalem, Jésus voyait le symbole d’un monde endurci, incré- dule, rebelle, se précipitant au-devant des jugements de Dieu. » – Ellen
- White, La tragédie des siècles, p. 22.
Cependant, même au milieu de la désolation, le Seigneur cherche à sauver tous ceux qui seront sauvés. Dans Luc, Jésus demande aux disciples de fuir avant que l’abomination ne s’installe: « Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa déso- lation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours de vengeance, pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit » (Luc 21: 20-22, LSG).
Quand les chrétiens de Jérusalem virent cela se produire, ils fuirent hors de la ville comme Jésus leur avait dit, alors que la plupart des Juifs étaient restés et ils périrent. On estime que plus d’un million de Juifs ont péri durant le siège de Jérusalem, avec plus de 97 000 emme- nés captifs. « Cependant, au cours d’un répit temporaire, lorsque les Romains ont soulevé de façon inattendue leur siège de Jérusalem, tous les chrétiens s’enfuirent, et il est dit que pas un seul d’entre eux n’a perdu la vie. Leur lieu de retraite était Pella, une ville dans les collines à l’est du Jourdain, à environ 27 km au sud du lac de Galilée ». The SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 499.
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8 Juin
La seconde venue de Jésus
La réponse de Jésus ici dans Matthieu 24 concernait « Le signe de ton avènement » (v. 3, LSG); soit, de la venue de Christ pour régner.
Quel autre avertissement Jésus donne-t-Il dans le contexte des événe- ments avant Son retour, et comment cela a été vu à travers l’his- toire? Matt. 24: 23-26?
Voici Jésus, d’un point de vue mondain, rien qu’un prédicateur galiléen itinérant avec un petit groupe d’adeptes, et pourtant, prédisant que beaucoup viendront en Son nom, prétendant être Lui. Bien sûr, c’est exactement ce qui est arrivé des siècles après et même de nos jours, un fait qui nous donne plus de preuves puissantes de la véracité de la Parole de Dieu
Lisez Matthieu 24: 27-31. Comment la seconde venue est-elle décrite?
Qu’est-ce qui se passe quand à Son retour?
Après avoir averti que beaucoup viendront, prétendant être Christ, Jésus décrit ensuite ce que sera vraiment Son retour.
Tout d’abord, la seconde venue de Jésus est personnelle, et littérale. C’est Jésus Lui-même qui revient sur la terre. « Le Seigneur lui- même … descendra du ciel » (1 Thess. 4:16, LSG) est une réfutation flagrante de ceux qui prétendent que le retour de Christ est un monde idéal ou tout simplement une nouvelle ère dans l’histoire humaine. Son retour sera visible, comme l’éclair à travers le ciel. « Chaque œil le verra » (Apocalypse 1: 7). L’imagerie de la trompette révèle que ce sera bruyant, assez bruyant au point de réveiller les morts! Et le plus important, si la première venue était faite d’humiliation, à la seconde, Jésus viendra comme un Roi triomphant (Apo. 19:16) et victorieux sur tous Ses (et nos) ennemis (1 Cor. 15:25).
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9 Juin
Rester éveillé
La seconde venue de Jésus est le point culminant de toute l’espérance chrétienne; c’est l’accomplissement de tout ce qui nous a été promis. Sans cela – quoi? Nous pourririons dans le sol après la mort comme tout le monde. Sans la seconde venue et tout ce qu’elle implique, tout le reste de notre foi devient un mensonge, une farce, tout ce que les critiques et les opposants ont toujours clamé contre elle.
Pas étonnant alors, que dans l’impatience de Son retour, certains chrétiens ont fixé des dates de Son avènement. Après tout, de grands enjeux se rapportent à ce retour. Bien sûr, comme nous le savons, chaque jour fixé est passé sans que Christ ne soit venu.
Comment Matthieu 24:36, 42 explique pourquoi ceux qui fixent les dates ont tort?
Précisément parce que nous ne savons pas quand Christ reviendra, Dieu nous dit d’être prêts et de « veiller ».
Lisez Matthieu 24: 42-51. Qu’est-ce que Jésus dit ici à propos de ce que cela signifie de veiller et d’être prêt pour le second avènement?
Jésus est clair: nous ne savons pas quand Il viendra. En fait, Il vien- dra quand nous ne nous attendrons pas. Donc nous devons toujours être prêts pour attendre ce jour. Nous devons vivre comme s’Il pouvait revenir à tout moment, même si nous ne savons pas quand. La pensée que, eh bien, Il ne vient pas depuis longtemps; alors, je peux faire ce que mon cœur désire est précisément l’attitude qui fait objet de mise en garde de Jésus. Nous devons chercher à être fidèles parce que nous aimons le Seigneur et nous voulons faire ce qui est juste près de Lui, indépendamment du moment où Il revient.
D’ailleurs, aussi, avec tous les textes qui mettent en garde au sujet du jugement, en particulier contre ceux qui maltraitent les autres, le calendrier de la seconde venue n’a pas vraiment d’importance. Tôt ou tard, le jugement viendra.
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10 Juin
Réflexion avancée: Dans le contexte des événements décrits dans Matthieu 24, Jésus a aussi dit: Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive » (v. 34, LSG). Ce texte a semé beaucoup de confusion parce que, évidemment, toutes ces choses n’ont pas eu lieu dans une seule génération temporelle. Dr. Richard Lehmann, écrivant dans The Handbook of Seventh-day Adventist Theology, dit que le mot grec traduit par « génération » correspond au mot hébreu dôr, qui est souvent utilisé pour désigner un groupe ou une catégorie de personnes, comme « Une race indocile et rebelle ». (Ps 78: 8). Ainsi, Jésus n’avait pas utilisé ce mot pour représenter le temps ou les dates, mais pour représenter la classe des gens mauvais dont Il faisait allusion. « En harmonie avec cet usage de l’Ancien Testament, Jésus aurait utilisé le terme « cette génération », sans un sens temporel, pour se référer à une catégorie de personnes. La génération méchante inclurait tous ceux qui partagent les caractéristiques maléfiques (Matt. 12:39; 16: 4; Marc 8:38). – Handbook of Seventh-day Adventist Theology (Hagerstown: Review and Herald ® Publishing Association, 2000), p. 904. En d’autres termes, le mal restera jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce que Jésus reviennent.
Discussion:
Ê En tant qu’Adventistes du Septième Jour, comment pou- vons-nous faire face à ce qui semble être un retard? Les précé- dentes générations d’Adventistes ne croyaient-ils pas que Jésus reviendrait de leur vivant? Et beaucoup d’entre nous n’at- tendent-ils pas ce retour en notre siècle? Dans le même temps, le fait de d’attendre qu’Il revienne à une période donnée n’est-il pas une façon de fixer la date? Comment pouvons-nous trouver le bon équilibre dans la façon dont nous faisons face à la seconde venue? Comment pouvons-nous éviter l’attitude du « méchant serviteur », et dans le même temps, en évitant celle de ceux qui voient dans chaque titre du journal un signe de la fin immé- diate? Quelle devrait être l’attitude de ceux qui sont en attente de la seconde venue de Christ?
Ë Relisez la description de Jésus de ce que sera Sa seconde venue. Comment est-elle différente de certaines conceptions populaires de la seconde venue? Considérant la façon dont les textes sont clairs, pourquoi tant de gens croient-ils à ce qui est si contraire à l’Écriture? Quels arguments apportent-ils pour défendre leurs points de vue, et comment devons-nous réagir?
Ì Comment pouvons-nous apprendre à vivre avec une longue attente? Quels personnages bibliques ont dû vivre dans l’attente, et que pouvons-nous apprendre d’eux? Par exemple, Joseph, Abraham et Sarah, Caleb et Josué? Aussi, qu’est-ce que l’Apoca- lypse 6: 9, 10 nous dit de l’attente?
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Histoire
Essayez Jésus (1)
C’était le moment où mes enfants devraient arriver de l’école, et je suis allée les attendre sur la véranda de notre maison à Sydney. Toute souriante, je regardais Lauren, ma fille de sept ans, debout sur la pointe des pieds pour prendre la lettre dans la boîte aux lettres comme elle le faisait tous les jours avant de venir jusqu’à l’allée.
Quelques secondes plus tard, elle s’engagea vers moi, agitant un petit mor- ceau de papier au-dessus de sa tête.
« Maman, maman, cette carte me dit que je peux avoir une Bible gratuite. Puis-je remplir, s’il vous plait, s’il vous plait? »
Je rencontrai les enfants à la porte, et nous entrâmes à la maison quand Lauren lut avec enthousiasme ce que la carte dit. « Vois, maman », dit-elle, en récitant fièrement les mots. La carte dit: « Essayez Jésus » au recto et au verso, il y a un endroit pour remplir notre nom et adresse ».
J’étais sceptique. Notre famille n’avait jamais appartenu à une église, et je ne savais pas si je voulais donner notre adresse aux inconnus. Mais quand je vis combien Lauren était désireux d’avoir la Bible gratuite, je décidai de la laisser envoyer la carte.
Nous vivions à Sydney il y a seulement quelques semaines, et nous ne connaissions presque personne en Australie. Nous avions vécu en Afrique du Sud jusqu’à quelques mois plus tôt. Mais quand nous y avions vu le crime se rependre hors contrôle, nous avons convenu que nous devions commencer une nouvelle vie ailleurs.
Nous avons essayé l’Angleterre, mais cela n’a pas marché, et nous avons mis nos espoirs en Australie. Mon mari, Neal, demandait de l’emploi à plu- sieurs endroits. Enfin, nous avons trouvé un emploi à Sydney. Donc, nous avons fait nos bagages, échangé des adieux écœurants avec nos familles et amis en Afrique du Sud, et commencé un nouveau voyage, une nouvelle vie, sur un nouveau continent.
Bien que nous ne fussions pas chrétiens, je me souviens avoir pensé que quand notre maison et notre entreprise en Afrique du Sud étaient vendues rapidement dans un marché pauvre, c’était quelqu’un ou quelque pouvoir qui dirigeait nos vies. Nous avons trouvé une maison à Sydney et inscrit les enfants à l’école. Tout semblait être en place. Mais après que l’excitation du mouvement ait commencé à se dissiper et que les pressions de la vie quoti- dienne dans un nouvel endroit aient fait surface, nous avons commencé à nous ennuyer, à être tristes et un peu déprimés.
Ce fut alors que Lauren a trouvé la carte « Essayez Jésus » dans la boîte aux lettres. Elle était tellement excitée et désireuse de remplir notre adresse sur la carte. Comment pourrais-je refuser son souhait?
Je lui ai écrit notre adresse sur un morceau de papier, et elle l’a recopiée soigneusement sur les espaces sur la carte.
À suivre …
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Web: www.AdventistMission.org 95
* 11-17 Juin
Les Derniers Jours de Jésus
Sabbat aprèS-Midi
Étude de la semaine: Matt. 26: 1-16, Luc 12:48, Matt. 26:
17-19, 1 Cor. 5: 7, Matt. 26: 36-46, Matt. 26: 51-75.
Verset à mémoriser: « Alors Jésus leur dit: Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute … » (Matthieu 26:31, LSG).
ans cette leçon, Jésus est maintenant dans les derniers moments avant la croix. Le monde, même l’univers, commence à faire face au moment le plus crucial de l’histoire de la création.
Donc, beaucoup de leçons peuvent être tirées des événements sur les- quels nous nous pencherons cette semaine, mais en les lisant, concen- trons-nous sur un thème, la liberté et le libre arbitre. Voyez comment les différents personnages ont utilisé le grand don de prix de la liberté. Voyez les grandes conséquences et même éternelles qui découlent de l’utilisation, d’une façon ou d’une autre, de ce don.
Pierre, Judas et la femme avec la boîte d’albâtre, tous avaient dû faire des choix. Mais le plus important de tous, Jésus, Lui aussi, a dû faire des choix, et le plus grand choix était d’aller à la croix, même si Sa nature humaine avait crié contre cela: « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matt. 26:39, LSG).
L’ironie est incroyable: le don du libre arbitre que nous avons abusé a amené Jésus à ce moment même, où Jésus – en utilisant Son propre libre arbitre – devait dire si oui ou non il faut nous sauver de la destruc- tion que notre abus du libre arbitre nous apporterait en conséquence.
* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 18 Juin.
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12 Juin
Un beau travail
Nous entrons maintenant dans les derniers jours de la vie de Jésus sur terre. Il n’est pas encore allé à la croix, Il devait ressusciter, et ne s’est pas encore révélé pleinement en tant que Sauveur crucifié et ressuscité du monde. Bien que beaucoup de ceux qui suivaient Jésus L’aimaient et L’appréciaient, ils avaient encore tellement de choses à apprendre à propos de qui Il était et tout ce qu’Il ferait pour eux. En regardant en arrière, à l’ensemble de l’Écriture, et en particulier les puissantes expli- cations de Paul sur la mort expiatoire de Jésus, nous savons beaucoup plus sur ce que Jésus allait faire pour nous que Ses disciples au moment de cette histoire.
Avec ce contexte à l’esprit, lisez Matthieu 26: 1-16. Quelle est la signification de ce don précieux, et qu’est-ce que cela devrait nous apprendre sur la façon dont nous devrions nous rapporter à Jésus?
Remarquez comment Matthieu met l’histoire de Jésus comme étant oint de la tête (qui est probablement arrivé avant l’entrée triomphale) au sein du complot croissant pour le tuer. Pendant que certains de Son propre peuple avaient l’intention de Lui faire du mal, d’autres Lui éprouvaient l’amour et la dévotion effrénée, comme Marie l’a fait avec le « vase d’albâtre plein de parfum très coûteux » (v. 7).
Alors que les disciples se plaignaient d’un gâchis, Jésus a appelé cela « une bonne action ». Par cette action, apparemment extravagante, la femme révélait la véritable profondeur de l’émotion dans son cœur envers Jésus. Bien qu’elle ne savait sûrement pas tout ce qui était à venir ou ce que cela signifiait, elle comprenait assez pour savoir qu’elle devait tant à Jésus; et donc, elle voulait aussi donner beaucoup en retour. Peut-être qu’elle avait entendu Ses mots: « On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné » (Luc 12:48, LSG). Pendant ce temps, les disciples, qui avaient sûrement vu ce que Jésus avait fait plus que cette femme, sont entièrement passés à côté.
« Cette onction était un symbole d’un cœur débordant de reconnais- sance. C’était une manifestation extérieure d’un amour nourri par les ruisseaux célestes jusqu’à ce qu’il ait débordé. Et ce parfum de Marie, que les disciples appelaient perte, se répète mille fois dans les cœurs sensibles aux autres. » – Ellen G. White, The SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 1101.
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13 Juin
La Nouvelle Alliance
Lisez Matthieu 26: 17-19. Pourquoi est-ce si important que ce fut le temps de la Pâque? Voir aussi Exode. 12: 1-17, 1, Cor. 5: 7.
L’histoire de l’exode est, bien sûr, une histoire de rédemption, de délivrance – une œuvre que Dieu fait pour ceux qui ne peuvent le faire pour eux-mêmes. Quel symbole approprié de ce que Jésus allait bientôt faire pour nous tous!
Lisez Matthieu 26: 26-29. Que dit Jésus à Ses disciples? Qu’est-ce que Ses paroles signifient pour nous aujourd’hui?
Jésus leur pointe vers le sens profond de la Pâque. La délivrance de l’Égypte était une merveilleuse manifestation de la seigneurie et de la puissance de Dieu, mais en fin de compte, cela ne suffisait pas. Ce n’était pas la rédemption dont les Hébreux, ou quiconque avait vrai- ment besoin. Nous avons besoin de la rédemption qui est en Jésus: la vie éternelle. « Et c’est pour cela qu’il est le médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des trans- gressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis » (Heb. 9:15, LSG). Jésus leur pointe vers la signification réelle du vin, le sens réel du pain; tous montraient Sa mort sur la croix.
Ainsi, contrairement aux sacrifices d’animaux qui pointaient vers la mort de Jésus, le service de la communion nous renvoie de nouveau à Lui. Dans chaque cas, les emblèmes nous orientent vers Jésus sur la croix.
Et pourtant, la croix ne clôt pas l’histoire. Car Jésus dit aux disciples:
« Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père » (Matt. 26:29, LSG). Il leur pointait à l’avenir, à la seconde venue et au-delà.
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14 Juin
Gethsémané
Au cours de la semaine pascale, les prêtres sacrifiaient des milliers et des milliers d’agneaux au temple juste sur la colline en amont de la vallée de Cédron. Le sang des agneaux était versé sur l’autel et coulait par un canal jusqu’à un ruisseau qui coule à travers la vallée de Cédron. Le ruisseau pouvait alors virer au rouge du sang des agneaux. Jésus et Ses disciples auraient traversé les eaux rouges de ce canal, sur leur chemin vers le jardin de Gethsémané.
Lisez Matthieu 26: 36-46. Pourquoi l’expérience de Gethsémané était-elle si difficile pour Jésus? Qu’est-ce qui s’y passait réellement?
Ce n’était pas la mort physique que Jésus redoutait quand Il a prié pour que la coupe s’éloigne de Lui. La coupe que Jésus redoutait était la sépara- tion de Dieu. Jésus savait que, pour devenir péché pour nous, pour mourir à notre place, pour porter en Lui la colère de Dieu contre le péché, Il devrait être séparé de Son Père. La violation de la sainte loi de Dieu était si grave qu’elle exigeait la mort du transgresseur. Jésus est venu précisément parce qu’Il allait prendre cette mort sur Lui-même afin de nous l’épargner. C’est ce qui était l’enjeu pour Jésus, et pour nous.
« En pensant aux conséquences possibles de la lutte, le Christ redoutait une séparation d’avec Dieu. Satan lui disait que cette séparation serait éternelle s’il devenait le garant d’un monde pécheur. Il serait assimilé aux sujets du royaume de Satan et ne retrouverait plus jamais la communion divine … À cette heure de l’épreuve, l’humanité du Fils de Dieu était tremblante. En ce moment, il ne priait plus pour que la foi des disciples ne défaillît point, mais pour sa propre âme tentée et agonisante. Le moment redoutable était arrivé où devait se décider la destinée du monde. Le sort de l’humanité oscillait dans la balance. Le Christ pouvait encore refuser de boire la coupe préparée pour l’homme coupable. Il n’était pas trop tard. Jésus pouvait essuyer la sueur sanglante de son visage et laisser périr l’homme dans son iniquité. Il pouvait dire: Que le transgresseur subisse la peine de son péché; moi, je retournerai vers mon Père. Le Fils de Dieu allait-il consentir à boire la coupe amère de l’humiliation et de l’agonie? L’innocent allait-il subir les conséquences de la malédiction du péché pour sauver le coupable? » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 688, 692, 693.
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15 Juin
Judas vend Son âme
Que l’histoire de Judas triste! S’il était plutôt mort avant son dernier voyage à Jérusalem, il aurait été parmi les héros les plus vénérés de l’histoire sacrée. Des monuments des Église pourraient avoir porté son nom. Au lieu de cela, son nom est à jamais lié à la trahison et à la traitrise.
Lisez Jean 6:70 et Luc 22: 3. Comment ces textes aident-ils à expliquer les actions de Judas?
Bien entendu, blâmer Satan pour ce que Judas a fait est bien, mais la question demeure. Qu’y avait-il chez Judas qui a permis au diable de le conduire à une telle trahison? Après tout, il est même dit que Satan voulait avoir Pierre aussi (voir Luc 22:31). La différence, cependant, doit être que Judas a refusé de se donner totalement au Seigneur; il était sans doute accroché à un péché, à un défaut de caractère qui a permis à Satan d’entrer et de le conduire à faire ce qu’il a fait. Encore une fois, nous voyons une autre conséquence puissante du libre arbitre.
Lisez Matthieu 26: 47-50 et 27: 1-10. Quelles leçons devons-nous apprendre de la triste histoire de Judas?
Dans Matthieu 26: 47-50, nous voyons Judas diriger un détachement de soldats (environ 600 soldats), ainsi que les chefs des prêtres et les anciens. Quel moment incroyable de puissance pour Judas! Lorsque vous avez quelque chose que les gens veulent vraiment, vous aurez un grand pouvoir, comme Judas ici. C’est bien, du moins aussi longtemps que vous avez ce qu’ils veulent. Mais s’ils se soucient de vous seulement à cause de ce que vous avez, alors, après avoir obtenu ce qu’ils veulent, ils n’auront finalement plus besoin de vous. En quelques heures, Judas sera seul, et avec rien.
Une autre leçon importante se concentre sur ce pourquoi Judas a perdu son âme pour toujours. Trente pièces d’argent? De nos jours, le montant serait l’équivalent d’un à quatre mois de salaire, en fonction de la valeur des pièces en question. Même si c’était dix ou cent fois ce montant, voyez ce que cela lui a coûté! Et comme le montre l’histoire, il a même perdu cette somme. Il n’a même pas pu profiter de tout cela; au contraire, il a rejeté tout l’argent aux pieds de ceux qui le lui avait donné. Quel puissant exemple de la façon dont, à la fin, tout ce qui nous aurait amenés à nous détourner de Jésus, tout ce qui nous aurait faits perdre notre âme, est aussi inutile que l’était cet argent à Judas. Judas était si proche de la vie éternelle; et pourtant, il a choisi de la jeter pour rien.
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16 Juin
Le reniement de Pierre
Jésus savait à l’avance la décision du libre choix de Judas de Le trahir, l’un des nombreux exemples dans la Bible montrant que la prescience de Dieu de nos choix libres n’entrave en aucune manière la liberté de ces choix. Et Il savait, non seulement de la trahison de Judas, mais aussi que Pierre, malgré toute sa bravoure, Le renierait au moment crucial en fuyant loin de Lui.
Lisez Matthieu 26: 51-75. Pourquoi pensez-vous que Pierre ait renié Jésus?
Souvent, nous avons à l’idée que Pierre a renié Jésus tout simplement parce qu’il avait peur. Pourtant, c’était Pierre (Jean 18:10), qui a eu le courage de tirer son épée contre les soldats romains! Pierre était prêt à aller dans un flamboiement de gloire – jusqu’à ce que Jésus ne l’arrête. Alors, qu’est-ce qui a changé en Pierre, du moment où il brandis- sait une épée à juste un peu plus tard, quand il est niait avoir connu Jésus? Pourquoi a-t-il dit qu’il n’était pas un disciple? Pourquoi
Pierre dit: « Je ne connais pas cet homme! » (Matt. 26:72, LSG)? Peut-être c’est parce que Pierre s’est rendu compte qu’il ne connais-
sait pas l’Homme, qu’il ne savait pas pourquoi Il était venu et que signifiait Son arrestation. Donc, dans un moment de panique, il a nié en disant qu’il ne L’a jamais connu. Peut-être que Pierre a renié Jésus quand il s’est rendu compte qu’il ne comprenait pas ce que Jésus fai- sait. Il a abandonné quand il a vu que ce qu’il pensait de Jésus était en train d’échouer. Pierre continuait encore à mettre trop de foi en sa propre compréhension plutôt que de mettre toute sa foi en Jésus, même en dépit de tous les signes incroyables qu’il avait vu et même malgré sa confession audacieuse de foi en Jésus comme le Christ (Matt. 16:16). Le reniement de Pierre devrait nous dire que tous les miracles et signes dans le monde ne peuvent nous garder fidèles à Dieu jusqu’à ce que nos cœurs ne Lui soient pleinement soumis.
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17 Juin
Réflexion avancée: En 1959, deux gangsters étaient entrés dans une maison au Kansas, et avaient assassiné les parents et deux adoles- cents. Avant qu’on ne retrouve les assassins, le frère du père assassiné avait écrit cette lettre au journal local. « Il y a beaucoup de ressentiment dans cette communauté. J’ai même entendu à plus d’une occasion que l’homme, une fois trouvé, devrait être pendu à l’arbre le plus proche. Ne procédons pas de cette façon. Le mal est déjà fait et ôter une autre vie ne peut rien changer. Au lieu de cela, pardonnons-nous comme Dieu veut que nous fassions. Il ne convient pas que nous ayons de la rancune dans nos cœurs. L’auteur de cet acte va trouver très difficile de vivre avec lui-même. Sa seule tranquillité d’esprit sera quand il ira à Dieu pour demander pardon. Ne lui barrons pas le chemin vers Dieu, prions plutôt pour qu’il puisse trouver la paix. » –Truman Capote, In Cold Blood (New York: Modern Library, 2013) p. 124.
En mettant de côté des questions sur la peine capitale, nous pouvons voir ici une puissante expression de la nature de la grâce que Christ offre à nous tous. Même après l’inexcusable reniement de Pierre, Christ lui a pardonné et lui a confié l’œuvre de gain d’âmes. « Pierre venait d’af- firmer qu’il ne connaissait pas Jésus, mais il voyait, maintenant, avec douleur, combien le Seigneur, lui, le connaissait, et avec quelle assurance il lisait dans son cœur, ce cœur dont lui-même ne devinait pas toute la fourberie. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 713. Il savait ce qui était en Pierre même avant que Pierre ne le sût; et Il savait ce que ferait Pierre avant même que Pierre ne le sache. Et cependant, Son amour et Sa grâce sont restés constants, malgré que Pierre n’ait vu personne d’autre à blâ- mer que lui-même pour ses actions. Quand nous avons affaire aux gens qui font des erreurs similaires, combien crucial que nous apprenions à leur faire voir la grâce, tout comme nous le souhaiterions pour nous- mêmes.
Discussion:
102
Histoire
Essayez Jésus (2)
Un samedi après-midi quelques semaines plus tard, nous étions occupés à faire les courses et le ménage quand quelqu’un frappa à la porte. J’ai ouvert pour trouver une femme et deux hommes que je n’avais jamais vus avant. Ils étaient souriants et dirent qu’ils avaient apporté une Bible pour Lauren Moore. « Êtes-vous Lauren?
» Demandèrent-ils.
Bientôt, je souriais aussi, en expliquant que Lauren était ma fille. J’appelai Lauren, et nous avons apprécié les regards surpris sur le visage de mes visiteurs quand une fillette de sept ans, descendant les escaliers, se présenta comme étant Lauren Moore. Les étrangers souriaient chaleureusement et ils donnèrent à Lauren sa nouvelle Bible. Lauren était tellement excitée qu’elle sautait en faisant des tours, étreignant la Bible contre elle.
Quelques semaines plus tard, la femme sympathique qui avait donné la Bible à Lauren revint et se présenta comme Gayle. Elle demanda si Lauren avait encore lu sa Bible et si elle voudrait des leçons d’étude biblique pour l’aider à comprendre ce qu’elle lisait. Lauren dit oui avec enthousiasme aux leçons. Lorsque Gayle appris que notre fils, Dane, n’a pas eu une Bible, elle promit de lui en apporter une aussi.
Le prochain samedi après-midi, Gayle arriva avec la Bible de Dane. Les trois s’assirent à notre table de cuisine, tandis que Gayle les aidaient patiemment à prendre les premiers pas de bébé dans la Parole de Dieu, en utilisant les enseignements des leçons d’étude biblique qu’elle avait apportées pour eux. Les enfants appréciaient les leçons tellement que Gayle promit de revenir chaque semaine.
Au début, nous étions un peu sceptiques quant à ce que les leçons de la Bible pourraient essayer d’enseigner à nos enfants, mais nous avons décidé que ce serait bon pour eux d’apprendre quelques principes bibliques. J’écoutais les études bibliques en étant dans mon ménage. C’était tellement intéressant que Neal et moi lais- sions parfois nos tâches et écoutions plus attentivement. Après les leçons, quand j’accompagnais Gayle à sa voiture, je lui demandais parfois d’expliquer certains points avec plus de soin. Je n’avais jamais rencontré un chrétien comme Gayle. Elle semblait toujours si heureuse et elle écoutait patiemment toutes nos questions. Ses réponses étaient simples mais profondes, et elle était si humble que mon respect pour elle grandissait.
À suivre…
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103
* 19–25 Juin
Crucif ié et ressuscité
Sabbat aprèS-Midi
Étude de la semaine: Matt. 27: 11-26; Jean 3:19; Esa. 59: 2; Matt.
27:45, 46, 49-54; Heb. 8: 1-6; Matt. 28: 1-20.
Verset à mémoriser: « Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre … » (Matthieu 28:18, LSG).
ne annonce dans un magazine britannique demandait si quelqu’un était disposé à faire don de son corps à la science. L’annonce disait que les scientifiques avaient étudié la momi- fication égyptienne et étaient à la recherche d’un volontaire avec une maladie en phase terminale qui est prêt à faire don de son corps après la mort. Ces scientifiques croyaient, selon l’annonce, qu’ils avaient découvert le secret des Égyptiens, et que le corps « serait préservé potentiellement pendant des centaines, voire des milliers d’années. » (www.independent.co.uk/news/science/now-you-can-be-mummified-
just-like-the-egyptians-1863896.html).
En tant que chrétiens, nous ne devons pas nous inquiéter de la pré- servation de nos corps. Dieu nous a promis quelque chose de loin meil- leure à la momification. La mort de Jésus, où Il a payé Lui-même la peine de nos péchés, puis Sa résurrection, quand Il était les « prémices de ceux qui sont morts » (1 Cor 15:20, LSG) – ont ouvert la voie pour que nos cadavres ne soient pas simplement « préservés » comme un pharaon (d’ailleurs, si vous avez déjà vu certains de ces cadavres, ils ne sont pas si jolis, de toute façon), mais que nous soyons transformés en corps incorruptibles qui vivront éternellement. Cette semaine, dans les derniers chapitres de Matthieu, nous étudions les vérités inépuisables concernant la mort de notre Seigneur et la résurrection et l’espoir que ces deux événements nous offrent.
* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 26 Juin.
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19 Juin
Jésus ou Barabbas
Lisez Matthieu 27: 11-26. Quelles sont certaines implications pro- fondes de la liberté de choix laissée au peuple et le choix qu’ils ont fait?
C’était le meurtrier Barabbas qui était censé être crucifié sur la croix du milieu. Les criminels de chaque côté étaient peut-être ses associés. Barabbas n’était pas un prénom, mais un nom de famille. Bar signifie « fils de », tout comme Simon bar Jonas signifie « Simon fils de Jonas » ou Bartholomé signifie « fils de Tolomeo ».
Barabbas signifie « fils d’Abbas » – ce qui signifie « fils du père ».
De nombreux premiers manuscrits rapportent le prénom de Barabbas comme étant Yeshua (Jésus). Yeshua était un nom commun à l’époque, qui signifie « Yahvé sauve ». Donc, le nom de Barabbas était en ligne droite avec « Yahvé sauve, fils du père ». Voilà une farce!
« Cet homme s’était donné pour le Messie. Il se faisait fort d’établir un ordre de choses nouveau en faisant triompher la justice dans le monde. Trompé par Satan, il prétendait que tout ce qu’il pouvait se procurer par le vol et le brigandage lui appartenait. Il avait fait de grandes choses par le pouvoir de Satan et s’était ainsi donné une suite nombreuse avec laquelle il avait provoqué une sédition contre le gouvernement romain. Sous le couvert de l’enthousiasme religieux c’était un scélérat endurci qui s’acharnait à commettre des actes de rébellion et de cruauté. Pilate espérait éveiller dans le peuple un sentiment de justice en lui laissant le choix entre cet homme et le Sauveur innocent ; il comptait susciter à Jésus des sympathies, en oppo- sition avec les prêtres et les chefs. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 736. Pilate avait tort. À moins d’être convaincus de leur culpabilité par le Saint-Esprit, les gens feront inévitablement les mauvais choix spirituels, comme l’a fait la foule ici. En fin de compte, nous devons tous choisir entre Christ et Barabbas, Christ ou le monde déchu et corrompu, entre la vie et la mort. « Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient
mauvaises » (Jean 3:19, LSG).
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20 Juin
Notre substitut crucifié
« Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte: Éli, Éli, lama sabachthani? C’est-à- dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » (Matt. 27:45, 46, LSG). Quelle est la signification de ce cri? Comment comprenons-nous ses implications en termes du plan du salut?
Matthieu rapporte ce qui a été appelé par les théologiens « Le cri d’aban- don ». L’abandon rappelle à l’idée le délaissement, le fait que quelque chose soit laissée seule et dans le besoin. Dans ce cas, nous pouvons voir le sentiment de Jésus de l’abandon par le Père. L’obscurité qui entourait la terre à ce moment symbolisait le jugement divin (Esa. 13: 9-16, Amos 5: 18-20, Jer. 13:16); Jésus vivait en Lui-même les conséquences horribles du péché, de la séparation complète d’avec le Père. En notre nom, Il portait, en Lui-même le divin jugement contre le péché qui aurait dû être le nôtre.
« De même Christ, qui s’est offert une seul fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » (Heb. 9:28, LSG, cf. aussi 2 Cor. 5:21). Sur la croix, Jésus s’approprie le langage de Psaume 22: 1 parce que dans une façon unique, Il éprouvait ce que les humains ressentaient, la séparation d’avec Dieu à cause du péché. « Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face Et l’empêchent de vous écouter » (Esa 59: 2, LSG).
Jésus ne faisais pas semblant. Jésus portait vraiment la colère de Dieu contre le péché; la pénalité pour nos transgressions était tombée sur Lui, et remplissait Son âme avec consternation et angoisse au moment où Il portait le poids de la culpabilité, notre culpabilité, sur Lui. Le péché est si mauvais devant Dieu qu’il fallait qu’un membre de la Divinité souffrît la culpabilité et le châtiment du péché pour que nous puissions être pardonnés.
Et pourtant, même au milieu de cette horreur, Jésus pouvait crier: « Mon Dieu, mon Dieu! » Malgré tout ce qui Lui arrivait, Sa foi est restée intacte. Il restera fidèle jusqu’à la fin, quelle que soit la souffrance, quel que soit le sens de l’abandon d’avec le Père.
106
21 Juin
Voile déchiré et rochers fendus
Chaque évangéliste raconte l’histoire de Jésus dans diverses perspec- tives, mais toutes axées sur Sa mort. Cependant, Matthieu est le seul à rapporter les tombeaux ouverts après le voile déchiré.
Lisez Matthieu 27: 49-54. Quel est le sens de ces événements? À quel espoir pointent-ils pour nous?
Jésus est mort juste après que la foule, dans l’ignorance des vraies paroles de Jésus, se soit moqué de Lui d’avoir appelé Élie au secours. Leur moquerie était un autre exemple puissant mais triste de la façon dont Jésus a été mal compris par beaucoup de son propre peuple.
Matthieu rapporte alors que le rideau du temple était déchiré de haut en bas. Le symbolisme est sans équivoque: une nouvelle ère dans l’histoire du salut avait commencé. Les services sacrificiels, qui poin- taient depuis longtemps vers Jésus, ne sont plus nécessaires. L’ancien type terrestre était maintenant remplacé par quelque chose de très loin meilleure.
Lisez Hébreux 8: 1-6. Que disent ces textes qui nous aide à com- prendre ce qui est arrivé au système du sanctuaire terrestre et ce qui l’a remplacé?
Matthieu rapporte non seulement la déchirure du voile, mais aussi des rochers fendus, l’ouverture des tombes, et la résurrection de cer- tains morts – des événements qui se produisaient seulement à cause de ce que Jésus avait accompli en mourant en notre faveur. Donc, ici dans Matthieu, nous pouvons voir les choses se produire telles que l’ancien système lui-même ne pouvait jamais avoir causé. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. » (Hébreux 10: 4, LSG). Bien sûr, Jésus seul pouvait ôter les péchés, et pour nous, le grand résultat, la grande promesse de Jésus d’ôter nos péchés, est la résurrection des morts. Sans cette promesse, nous n’avons rien (voir 1 Cor. 15:13, 14, 19). Dans ces premières résurrections (nous ne savons combien), nous pouvons voir l’espoir et la promesse de notre propre résurrection à la fin des temps.
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22 Juin
Christ ressuscité
La foi chrétienne se fonde, non seulement sur la croix, mais aussi sur le tombeau vide. La vérité est que, la majorité des gens dans le monde, y compris les non-chrétiens, croient qu’une personne du nom de Jésus de Nazareth est morte sur une croix. Peu de temps après que Jésus ait vécu, nous trouvons des références historiques comme celle-ci, de Tacite, un historien romain: « Nero … infligeait la plupart des tortures exquises sur une classe de gens détestés pour leurs abominations, appelés chrétiens … par la populace. Christ, dont le nom a son origine, avait subi la pénalité extrême pendant le règne de Tibère aux mains de l’un de nos gouverneurs, Ponce Pilate. » – Tacitus, A.D. 57-117 (www. causeofjesusdeath.com/jesus-in-secular-history).
Il y a peu de débat, alors et maintenant, de savoir si une figure histo- rique nommée Jésus avait réellement été condamnée et crucifiée.
La partie la plus difficile est la Résurrection: l’idée que Jésus de Nazareth, qui était mort un vendredi après-midi, était revenu en vie un dimanche matin. Voilà ce que beaucoup de gens ont du mal à croire. Après tout, un Juif crucifié par les Romains en Judée était un phéno- mène assez commun. Mais un Juif ressuscité des morts après avoir été crucifié? Voilà tout une autre affaire.
Cependant, sans cette croyance en un Jésus ressuscité, nous ne confessons tout simplement pas une foi chrétienne. Paul a écrit: « Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine … Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. » (1 Cor. 15:14, 19, LSG). La mort de Jésus Lui-même a dû être suivie par Sa résurrection, parce qu’en Sa résurrection, nous avons l’assurance de la nôtre.
Quand nous arrivons à l’histoire de la résurrection de Jésus, nous avons deux options. La première option est de voir cette histoire comme une propagande sentimentale écrite par quelques adeptes solitaires de Jésus pour garder Sa mémoire vivante, tout comme on essayerait de garder la mémoire vivante quand une figure bien connue meurt aujourd’hui. La deuxième option quand nous arrivons à l’histoire de la Résurrection est de la prendre littéralement en tant qu’un récit réel d’un événement extraordinaire, un événement ayant des implications profondes pour chaque être humain qui ait jamais vécu.
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23 Juin
Le Grand Mandat
Pour beaucoup de gens, l’une des choses les plus difficiles à com- prendre est que Jésus soit retourné au ciel en confiant le ministère évangélique aux humains. Combien de fois nous Le décevons nous- mêmes, et comme les Évangiles le montrent, Ses premiers disciples ne faisaient pas exception. Pourtant, c’est en nous confiant ce ministère que Christ montre Son amour pour nous et notre besoin de Lui.
Lisez Matthieu 28: 16-18. Comparez les paroles de Jésus: « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (v. 18) avec Daniel 7:13,
- Comment ces textes se réfèrent-ils les uns aux autres?
Lisez Matthieu 28:19, 20, les derniers versets de cet Évangile. Que dit Jésus, et quelle est la pertinence de Ses paroles pour nous?
Ellen White dit que près de 500 croyants étaient assemblés sur une montagne en Galilée après la Résurrection (cf. 1 Corinthiens 15: 6). Son mandat évangélique n’était pas seulement pour les disciples, mais pour tous les croyants. Elle écrit: « L’ordre donné par le Sauveur s’adresse à tous les croyants, jusqu’à la fin des temps. C’est une erreur fatale de s’imaginer qu’il appartient aux seuls ministres consacrés de travailler au salut des âmes. Tous ceux qui ont reçu l’inspiration céleste sont associés à l’Évangile. Tous ceux qui reçoivent la vie du Christ sont mis à part pour travailler au salut de leurs semblables. C’est en vue de cette œuvre que l’Église a été établie, et tous ceux qui entrent dans l’Église s’engagent solennellement, par-là, à devenir des collaborateurs du Christ. » – Ellen
- White, Jésus-Christ, p. 822.
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24 Juin
Réflexion avancée: Comme l’ont fait tous les autres évangélistes, Matthieu a écrit à propos de la Résurrection de Jésus. En outre, tout comme ses collègues écrivains, il n’a rien écrit de la signification de la résurrection elle-même. Bien qu’Ils aient dépeint l’histoire de la Résurrection, Matthieu, Marc, Luc et Jean ne nous ont donné aucune véritable explication théolo- gique de cela, même si elle est au cœur de la foi chrétienne. C’est dans les écrits de Paul que nous avons l’explication la plus détaillée sur le sens de la croix. « Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ » (1 Cor. 15: 20-22, LSG). Paul a également écrit que nous avons « été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » (Col. 2:12, LSG). Pierre aussi a quelque chose à dire sur ce sujet crucial: « Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus Christ. » (1 Pi. 3:21, LSG). Bien que nous ne sachions pas pourquoi les évangélistes n’ont pas donné d’explication détaillée, certains chercheurs ont vu cela comme plus de preuve de la véracité de leurs récits. Après tout, écrits de nombreuses années après les événements, pourquoi ne pouvaient-ils pas saisir cette occasion pour donner une explication détaillée de ce qu’ils voulaient faire croire à propos de la Résurrection? Si c’était une imposture ou une duperie, pour- quoi ne pas profiter de l’occasion pour donner à leurs récits le sens qu’ils voulaient qu’ils aient? Au lieu de cela, ils ont simplement raconté l’histoire, sans chercher à l’embellir avec des explications théologiques quant à ce que tout cela était censé signifier.
Discussion:
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Histoire
Essayez Jésus (3)
Lorsque Gayle a vu comment Neal et moi étions intéressés à ce que les enfants apprenaient, elle nous a donné une série de vidéos à suivre. Les vidéos présentaient les vérités bibliques telles que le sabbat, de telle manière que nous ne nous sentions pas menacés. C’est en suivant ces vidéos que nous avons réalisé pour la première fois que le christianisme faisait sens pour nous. Neal n’avait jamais voulu aller à l’église avant, mais soudain, il passait tout son temps libre à apprendre davantage au sujet de Dieu. D’autre part, j’avais essayé pendant des années pour com- prendre ce qui se passe vraiment quand les gens meurent. Peu à peu, nous avons réalisé que le christianisme comptait beaucoup plus pour nous que nous n’avions jamais pensé. Ce n’était certainement pas une religion terne remplie de traditions insensées. Nous avons trouvé que c’était une foi vivante et dynamique, une foi à laquelle nous pourrions vraiment nous accrocher!
Nos nouveaux amis nous invitèrent à une série d’études bibliques sur le livre de l’Apocalypse. Nous avons invité une autre famille avec qui nous étions devenus amis, et ils apprécièrent les études autant que nous. Puis Gayle nous invita à une campagne d’évangélisation à son église. Nos amis allaient avec nous à chaque réunion. Même nos enfants trou- vaient beaucoup de choses qui retenaient leur attention. Chaque soir, après les réunions, nous discutions de ce que nous avions vu et entendu. Certaines de nos discussions duraient jusqu’à tard dans la nuit. Quand l’orateur demanda à ceux qui voulaient consacrer leur vie à Dieu de se tenir debout, toute notre famille et nos amis se levèrent ensemble.
Quand je regarde en arrière sur ce qui est arrivé, je me rends compte que Dieu a en effet fait un plan pour nos vies quand nous sommes passés d’Afrique du Sud pour une nouvelle maison en Australie. En un an, nous avions migré d’un continent à l’autre, reçu une invitation d’« Essayez Jésus », et pris la décision de Le suivre et d’être baptisés. Quelle année de changement de vie!
Un jour, à l’église, nous avons été présentés à deux jeunes garçons, des cousins, qui, nous dit le pasteur, avaient été chargés de mettre la carte « Essayez Jésus » dans notre boîte aux lettres. Nous sommes très reconnaissants à ces deux jeunes gens et à Gayle pour le rôle qu’ils ont joué pour nous amener au Seigneur. Nous avons changé à jamais, et je continue à m’émerveiller quand je pense à commet Dieu nous aime tellement au point de mettre en place une série de miracles pour nous conduire à Lui.
Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org
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2016
La mission et le ministère de Jésus dans Luc 4: 16-21 dépeint tout « l’évangile éternel » (Apocalypse 14: 6) tout comme la prédication de la vérité du salut par la foi. Jésus nous montre que la prédication de l’Évangile porte également le sens pro- fond des expressions tangibles de l’amour et de la compassion pour les pauvres, les affamés, les malades, les affligés, les opprimés, les marginalisés, et les emprisonnés. Le guide du troisième trimestre 2016, intitulé Le rôle de l’Église dans la Communauté est écrit par Gaspar et May-Ellen Colón. Il explore cette version holis- tique de « l’évangile éternel », et examine le rôle et l’impact de l’église sur ses com- munautés avec cet évangile. Tous les ministères de l’église ont pour but de travailler ensemble pour servir la communauté ainsi que les membres de l’église. L’église est une communauté de gens qui existent non pas pour eux, mais qui sont appelés à vivre et à prêcher l’évangile éternel comme exprimé dans le ministère de Jésus. Cela signifie non seulement de prêcher l’évangile, mais aussi de le vivre dans nos vies
par le ministère pour les besoins de ceux qui sont dans nos communautés locales.
Leçon 1— « La restauration de toutes choses »
La semaine en bref:
Dimanche: L’image de Dieu (Genèse 1:26, 27) Lundi: La chute et ses conséquences (Genèse 3: 7) Mardi: L’inimitié et l’expiation (Genèse 3:14, 15) Mercredi: La restauration en Jésus (Gal 4:19)
Jeudi: Le rôle de la restauration de l’Église (Marc 2: 1-12).
Verset à mémoriser — Genèse 1:27
Idée centrale: Ceux qui sont en Christ sont une nouvelle création maintenant (2 Cor 5:17), et nous sommes prédestinés à être semblables à Jésus et à vivre à Son image maintenant (Rom 8:29). Il appelle et habilite Son église afin que nous puissions œuvrer aussi pour la restauration des autres.
Leçon 2—Restaurer le dominion
La semaine en bref:
Dimanche: Créé pour dominer (Ps 8, 3-8)
Lundi: Le privilège du dominion (Genèse 1: 26-28) Mardi: Les limites (Genèse 2:16, 17; Ex. 20: 1-17) Mercredi: Prendre soin de la terre (Genèse 2:15)
Jeudi: La restauration du dominion (Jacques 1:27, Esa 58: 7)
Verset à mémoriser — Genèse 1:26
Idée centrale: Après la création, Dieu a donné à l’homme la domination sur la terre. Malheureusement, ce privilège fut perdu après la chute. L’église a un rôle à jouer pour aider les gens à retrouver une partie de ce qui a été perdu après la chute tragique de nos premiers parents en Éden.
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