École Du Sabbat, 1er trimestre 2018 – Économat: Les Motifs du Coeur - 2 parties

Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Une épouse têtue


par Andrew McChesney, Mission Adventiste


On frappe à la porte. Elisha Athota, un ouvrier de bâtiment, ouvrit la porte de sa maison, située à Vanukuru dans l’Inde centrale. Il y avait dehors un homme et une femme qu’Elisha n’avait jamais vus auparavant. « Nous voulons vous demander quelque chose de très important », dit l’homme. « Nous voulons que vous épousiez notre fille. Son nom est Solomi. » Elisha était surpris. Il voulait se marier, mais il ne s’attendait pas à trouver une femme de cette façon. Elisha s’entretint avec les deux inconnus pendant quelques minutes. Puis il secoua la tête. « Je ne peux pas épouser votre fille », dit-il.


Elisha expliqua aux parents qu’il était un Adventiste du septième jour et qu’il voulait se marier à une femme de la même foi que lui. Les parents le rassurèrent que leur fille allait devenir une Adventiste. Elisha et Solomi (photo ci-dessous) s’aimèrent, et après un certain temps, les deux étaient mariés. « Mais après le mariage, elle n’a pas tenu la promesse de ses parents », déclare Elisha dans une interview au siège de l’Église Adventiste au sud d’Andhra, avec Solomi assise à ses côtés.


Solomi déclara qu’elle n’était pas convaincue que le samedi était le jour du sabbat biblique, donc elle fréquentait son église de dimanche. Son mari sombra dans le découragement. Il ne savait que faire. Voyant sa tristesse, Solomi commença à prier que Dieu lui révèle si c’est le samedi ou le dimanche qui était le vrai sabbat.


À cette époque, un pasteur adventiste se présenta un jour dans son église. Le pasteur visitait plusieurs églises dans la région, en distribuant la littérature religieuse.


Le pasteur donna à Solomi certains écrits et l’encouragea à visiter son église le sabbat suivant. Quand elle alla, il commença des études bibliques qui expliquent la différence entre le samedi et le dimanche.


Cinq mois après le mariage, Solomi accepta le sabbat. Aujourd’hui, elle et son mari sont des ouvriers bibliques à temps plein. Elisha dit qu’il voit aujourd’hui l’importance de suivre les conseils de Paul dans 2 Corinthiens 6:14: « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger » (LSG). « Si votre conjoint potentiel n’est pas d’accord à observer le sabbat, ne prenez pas le risque de se marier », dit-il. « Épousez quelqu’un de votre propre foi. »


Mais si vous avez déjà commis cette erreur, ne perdez pas espoir, dit-il. « J’ai vraiment regretté ma décision de mariage dans un premier temps, mais maintenant, je suis très heureux », dit-il. Solomi dit qu’elle était aussi remplie de joie. « Nous sommes très heureux d’une chose: nous sommes maintenant capables d’enseigner la vérité du sabbat à beaucoup de gens » dit-elle.


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: 1 Corinthiens 4:1, 2


Objectifs:


Savoir: Identifier les caractéristiques d’un économe chrétien.


Ressentir: Apprécier l’importance d’intégrer ces caractéristiques dans sa vie personnelle.


Agir: Décider à prendre des mesures concrètes pour intégrer ces marques dans sa marche quotidienne.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Identifier les marques d’un intendant

A Quelle est le bien fondé de la fidélité et de la loyauté?


B Quelle est l’essence de l’intégrité?


C Quelle est l’importance de l’obéissance et de la fiabilité?


  1. Ressentir: Faire l’expérience de la vie d’un économe authentique

A Comment pouvons-nous favoriser la réplication de l’économat authentique, dans nos propres vies, puis dans l’église?


B Comment pouvons-nous nourrir spirituellement les jeunes chrétiens qui désirent réellement être des économes de Dieu?


III. Agir: Créer une atmosphère d’intendance


A Comment pouvons-nous rendre l’économat attrayant et digne d’intérêt pour ceux qui n’ont jamais fait l’expérience?


B Comment pouvons-nous illustrer les principes de l’économat afin que l’image soit claire et non complexe?


CComment pouvons-nous démontrer les avantages spirituels de l’économat authentique?


Résumé: Tout comme une cible fournit des objectifs pour l’archer, ainsi notre leçon fournit des objectifs pour tous ceux qui sont désireux d’être des économes engagés. Ces marques du véritable économat, lorsqu’elles sont intégrées dans la vie, forment les principes de base pour le but, la réussite, le sens et le sentiment d’appartenance.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 1 Corinthiens 4:1, 2


Concept clé de croissance spirituelle: La fidélité est une obligation divine. Sans elle, aucun être humain ne peut parvenir à une paix durable ou profiter d’une réalisation spirituelle.


Coin du moniteur: Chaque activité athlétique implique certaines pratiques qui doivent être maitrisées afin d’atteindre le succès. Ces pratiques sont répétées avec des réalisations croissantes jusqu’à ce qu’elles soient enfin maitrisées. Certaines compétences viennent plus naturellement que d’autres, et ce n’est qu’avec une grande difficulté que nous maitrisons celles qui ne sont pas innées; mais avec l’effort continu, même ces comportements appris peuvent devenir presque instinctifs.


Les fils de Dan, qui étaient droitiers, avaient décidé, quand ils ont commencé à jouer au basket-ball, qu’ils entraineraient leur corps à utiliser leurs mains gauches aussi habilement qu’ils le faisaient avec leurs mains droites. Non seulement ils jouaient avec la main gauche à l’entrainement, mais aussi, ils mangeaient avec la main gauche, essayaient d’écrire avec la main gauche et essayaient de devenir gauchers ainsi que droitiers. Le gauchisme devenait plus normal à chaque effort successif. De la même façon, les caractéristiques de l’économat authentique peuvent sembler éloignées et difficiles à réaliser maintenant, mais avec des efforts diligents, elles peuvent devenir aussi naturels que la respiration.


Discussion d’ouverture: Choisissez une profession ou une vocation à laquelle les membres sont familiers. Demandez à la classe de faire une liste de caractéristiques dont une personne aurait besoin pour réussir dans ce secteur d’activité. Puis invitez-les à décrire pourquoi ils pensent que ces choses sont nécessaires ou utiles. Discutez de ce qui pourrait arriver si ces caractéristiques essentielles étaient manquantes.


Maintenant, faites l’application spirituelle: sans se limiter à la liste donnée dans la leçon, demandez aux membres de la classe d’élaborer une liste des caractéristiques qui sont essentielles à l’économe chrétien. Pourquoi ces caractéristiques sont nécessaires, et comment contribuent-elles à la réalisation de l’œuvre de l’économat? Si ces caractéristiques sont absentes, comment la fonction de l’économe est-elle compromise?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: L’étude de cette semaine met en exergue certaines des caractéristiques clés de l’économe chrétien. D’autres qualités pourraient sans doute être ajoutées, mais notre liste nous donne l’occasion de se plonger dans les nombreuses exigences fondamentales d’un économat efficace. Dans un souci d’organisation, le commentaire suivant utilise les regroupements suivants: (a) la fidélité et la loyauté, (b) l’intégrité (bonne conscience), (c) l’obéissance et la fiabilité.


Commentaire biblique


  1. La fidélité et la loyauté (Relisez 1 Corinthiens 4:1, 2; Hébreux 11:8-12, 17-19; Apocalypse 2:10; Matthieu 6:24; et 1 chroniques 28: 9 avec la classe).

Paul écrit: « Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus moi-même » (1 Cor. 4:2, 3, LSG). Quand la fidélité et la loyauté sont mesurées, la seule opinion qui compte est celle de Dieu. Les êtres humains errants en quête d’approbation perdent souvent de vue ce fait et essayent de plaire à l’église, à leurs amis, à leurs collègues de travail, à leurs camarades de classe ou à leurs semblables.


La fidélité, selon Paul, n’a rien à voir avec la popularité. C’est la loyauté engagée envers les devoirs de Dieu – rien de plus, rien de moins, rien d’autre. Le fait que nous ne pouvons pas être à la fois fidèle à la multitude et à notre Dieu est aussi certain que le fait que nous ne pouvons pas servir Dieu et mammon. Si nos yeux deviennent distraits par les choses mondaines, nous allons sûrement mal interpréter les directives de Dieu. Nous pouvons facilement adopter les jugements du monde et toujours échouer lamentablement à adopter les normes de Dieu. La norme de Dieu exige la ténacité. David avertit Salomon, « Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sert-Le d’un cœur dévoué et d’une âme bien disposée, car l’Eternel sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. » (1 chroniques 28: 9, LSG).


Cette attitude de détermination est là où Ananias et Saphira ont échoué. On oublie souvent qu’ils avaient à cœur l’œuvre de Dieu – sans doute, mieux que des millions de chrétiens aujourd’hui qui ne pensent pas à soutenir la mission de Dieu en aucune manière. Ils faisaient un don substantiel à la cause; mais ils ne donnaient pas tout ce qu’ils avaient promis. Leurs loyautés étaient divisées. Ils n’étaient pas déterminés. « Dieu prend la part du lion, mais nous devons aussi chercher pour nous-même » semble avoir été leur pensée. Les loyautés partagées sont inacceptables pour Dieu. L’homme riche, le jeune dirigeant du dix-neuvième chapitre de Matthieu avait appris cette vérité d’une manière difficile. Un esprit disposé et un cœur fidèle inconditionnellement soumis à Dieu sont des exigences absolues de Christ


Considérez ceci: À la lumière de l’histoire tragique d’Ananias et Saphira et du jeune homme riche, quelles garanties devrions-nous employer afin de s’assurer que nous ne divisons pas notre loyauté?


  1. L’intégrité (Lisez Hébreux 10:19-22, 9:14; 1 Timothée 4:1, 2; Romains 2:14, 15; et Psaume 40:7, 8 avec la classe.)

Une bonne conscience est la conséquence inévitable d’une chose: l’intégrité. L’intégrité est une évaluation de l’exhaustivité et de la solidité. Elle peut se référer aux loyautés non-divisées ou à l’état intact de l’être. Sans l’intégrité, il est absolument impossible d’avoir une conscience claire. Le mot grec d’où nous tirons le mot français conscience est syneidēsis, composé des mots syn, qui veut dire « avec » et oida, qui veut dire « savoir ». Chaque fois que la personne que nous montrons au monde est différente de la personne que nous sommes vraiment, cette crise d’intégrité nous rend sensibles à la psychose et à d’autres formes de détérioration mentale, provoquant même des symptômes physiques. Heureux est celui qui est authentique et sincère devant Dieu.


Considérez ceci: Comment une ouverture à la critique aide-t-elle à justifier notre intégrité?


III. L’obéissance et la loyauté (Revoyez 1 Jean 5:2; Romains 1:5; 10:16, 17; Luc 16:10-12; et 1 Chroniques 9:26, 27, avec la classe).


L’obéissance est peut-être la preuve la plus pure de confiance.


  1. H. Sammis a surement compris cette relation lorsqu’il a écrit les paroles de l’hymne classique de Daniel Towner « Crois et obéis ». L’obéissance, ou le fait de faire ce que l’autre dit de faire, est basée sur une relation de confiance avec un autre qui a été accepté comme une autorité.

Il y a, bien sûr, un autre motif pour l’obéissance au-delà de la confiance. C’est l’obéissance motivée par la peur. Si une personne est kidnappée par un terroriste, il ou elle est susceptible d’obéir au terroriste par peur. Cependant, cette forme d’obéissance forcée, n’est pas le type qui nourrit la relation continue entre l’économe et son maitre. La confiance dont nous parlons est le résultat d’une relation plus construite au fil du temps. George Beverly Shea, le soliste associé à la croisade de Billy Graham, a chanté: « Plus je Le sers, plus Il devient plus doux. » Chaque jour que Dieu subvient à nos besoins, chaque jour que nous étudions plus profondément le prix de notre rédemption, chaque prière exaucée et chaque instant supplémentaire passé en méditant sur les merveilles de la création, construit et renforce cette relation.


Voir une image plus complète du caractère et de la personnalité de Dieu nous rend plus facile le fait de Lui faire confiance, et ainsi de Lui obéir. Les relations, cependant, ne sont pas à sens unique. Les économes engagés apprennent en premier lieu à faire confiance à Dieu, et mettent inévitablement de l’ordre dans leur vie afin que Dieu puisse leur faire confiance. Cet engagement est le fait d’être digne de confiance. Il se consolide au fil du temps. Dieu nous éprouve tout d’abord avec de petites choses, mais quand la relation se développe, Il nous confie davantage de responsabilités.


Considérez ceci: Comment la confiance et la loyauté sont-elles liées?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: La marque indispensable d’un économe est sa relation avec le propriétaire. Cette marque peut ne pas être parfaite, mais elle doit exister dans une certaine mesure. Si nous intégrons les caractéristiques de cette leçon dans nos vies, nous pouvons profiter de la plus grande paix et de la satisfaction maximum que peut fournir la vie.


À méditer


Quelles pratiques pouvons-nous adopter pour nous aider à faire plus confiance à Dieu?


Quels changements pouvons-nous apporter pour que Dieu nous fasse plus confiance?


3 Quels plans l’église peut-elle développer pour cultiver et encourager ces deux choses susmentionnées?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: La parole de Dieu nous dit que nous n’avons rien à craindre sauf que d’oublier comment Dieu nous a conduits et enseignés dans le passé. Puisque nous avons établi que l’obéissance repose sur la confiance et la confiance dépend de la relation, que la classe examine cette relation entre la confiance et l’obéissance, en se concentrant sur la façon dont Dieu nous a conduits personnellement.


Activité de clôture:


Demandez aux membres de partager des témoignages personnels de la conduite et des instructions de Dieu, en soulignant comment ceci a construit leur confiance en Dieu. Demandez aux membres de partager comment cela a encouragé leur obéissance.


Commentaires pour les moniteurs


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Commentaires pour les moniteurs


*10 – 16 Février


L’honnêteté envers Dieu


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Luc 16:10, Lévitique 27: 30, Genèse 22:1-12, Hébreux 12:2, Luc 11:42, Hébreux 7:2-10, Néhémie 13.


Texte à mémoriser: « Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. » (Luc 8:15, LSG).


Qu’est-ce qu’un cœur honnête et comment se révèle-t-il? La société contemporaine voit souvent l’honnêteté comme un principe moral vague et relatif; la plupart des gens sont parfois malhonnêtes mais se jugent acceptables aussi longtemps que l’infraction n’est pas trop grande. De même, des circonstances particulières, dit-on, peuvent justifier une malhonnêteté.


La vérité et l’honnêteté vont toujours de pair. Toutefois, nous ne sommes pas nés avec une inclinaison à l’honnêteté; c’est une vertu morale que l’on apprend et qui est à la base du caractère moral de l’économe.


Lorsque nous pratiquons l’honnêteté, les bonnes choses en résultent. Par exemple, nous ne nous soucions jamais d’être pris dans un mensonge, ou quelque chose que nous aurions essayé de dissimuler. Pour cette raison et plus encore, l’honnêteté est un précieux trait de personnalité, surtout dans des situations difficiles, quand la tentation pourrait facilement être de tendre vers la malhonnêteté.


Dans cette leçon, nous allons étudier la notion spirituelle d’honnêteté à travers la pratique de la dime et voir pourquoi la dime est d’une importance vitale pour l’économe et l’économat.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 17 Février.



Leçon


7


(page 56 du guide standard)


11 Février


Une simple question d’honnêteté


La plupart d’entre nous ont en commun une chose, c’est que nous n’aimons pas la malhonnêteté. Particulièrement, nous n’aimons pas voir cela se manifester chez d’autres.


Cependant, ce n’est pas facile de savoir que nous-mêmes nous sommes malhonnête, et quand nous le remarquons, nous avons tendance à rationaliser nos actions, pour les justifier, pour minimiser leur importance: oh, ce n’est pas si mauvais; c’est seulement une petite chose, pas vraiment importante. Nous pourrions nous tromper nous-mêmes la plupart du temps; mais nous ne pouvons jamais tromper Dieu.


« La malhonnêteté est pratiquée dans tous nos rangs, et c’est la cause de la tiédeur de beaucoup de ceux qui professent croire la vérité. Ils ne sont pas connectés à Christ et trompent leurs propres âmes. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 4, p. 310.


Lisez Luc 16:10. Quel principe important Jésus exprime-t-Il ici et qui doit nous permettre de voir combien il est important d’être honnête, même dans les « moindres choses » (LSG)?



Dieu sait combien il est facile pour nous d’être malhonnête, surtout quand il s’agit des choses que nous possédons. Par conséquent, il nous a donné un puissant antidote contre la malhonnêteté et l’égoïsme, du moins quand il s’agit des biens matériels.


Lisez Lévitique 27: 30 et Malachie 3:8. Qu’est-ce que ces textes nous enseignent et comment cela nous aide à être honnêtes?




« Ce n’est pas un appel à la reconnaissance ou à la générosité. Il n’y a là qu’une simple question d’honnêteté. La dime appartient au Seigneur; Il nous demande de Lui rendre ce qui Lui appartient. Si la probité est un principe essentiel dans le monde des affaires, ne reconnaitrons-nous pas notre obligation envers Dieu, une obligation qui sous-tend toutes les autres? » – Ellen G. White, Éducation, p. 112.


Comment le fait de payer la dime vous aide-t-il à vous souvenir qui, en fin de compte, possède tout ce que vous avez? Pourquoi est-ce important de ne jamais oublier qui est propriétaire de tous nos biens de toute façon?




Dimanche


(page 57 du guide standard)


12 Février


Une vie de foi


Lisez Genèse 22:1-12. Que nous apprend cette histoire sur la réalité de la foi d’Abraham?


La vie de foi n’est pas un évènement ponctuel. Nous n’exprimons pas la foi d’une manière puissante juste une fois et ainsi prouver que nous sommes de loyaux et fidèles chrétiens vivants par la grâce et couverts par le sang de Christ.


Par exemple, le monde religieux même après des milliers d’années, reste encore étonné par l’acte de foi d’Abraham avec Isaac sur le mont Morija (Genèse 22). Pourtant, cet acte de foi n’était pas quelque chose qu’Abraham a évoqué juste quand il en avait besoin. Plus que toute autre chose, sa vie de fidélité et d’obéissance était ce qui lui a permis de faire cela. S’il avait souvent été infidèle avant cet évènement, il n’aurait jamais pu sortir vainqueur de cette épreuve. Il n’y a aucun doute, non plus, qu’un homme avec ce genre de foi la vivrait certainement après l’évènement.


Le point est que la foi d’un économe n’est guère un acte ponctuel. Au fil du temps, soit elle grandira pour être plus profonde et plus forte, ou soit elle deviendra plus faible, selon la manière dont le croyant l’exerce.


Lisez Hébreux 12:2. Qu’est-ce que cela nous apprend sur la source de notre foi et comment avoir la foi?


Notre seul recours en tant qu’économes fidèles est de chercher à avoir « les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui Lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » (Hébreux 12:2, LSG). Le mot « consommateur » ou « finisseur » est utilisé uniquement dans ce passage du Nouveau Testament et peut également être traduit par « qui rend parfait » (PDV, Colombe). Cela veut dire que Jésus est décidé à rendre notre foi mature et exhaustive (Hébreux 6:1-2). Ainsi, la foi, la vie de foi, est une expérience dynamique: elle grandit, elle murit, et elle augmente.


De quelle manière avez-vous vu votre foi grandir et murir au fil du temps? A-t-elle grandi du tout?


Lundi


(page 58 du guide standard)


13 Février


Une déclaration de foi


Comme nous l’avons vu hier, la foi est un processus, une expérience dynamique, qui, idéalement, se développe et murit. Et un des moyens par lesquels Dieu « parfait » notre foi et l’amène à son accomplissement, c’est à travers l’acte de la dime. Si la dime est bien comprise, elle ne peut être du légalisme. La dime n’est pas un moyen de gagner le ciel. Au contraire, la dime est une déclaration de foi. C’est une expression externe, visible et personnelle de la réalité de notre foi.


Après tout, n’importe qui peut prétendre avoir la foi et croire en Dieu et même croire en Jésus. Comme nous le savons, « même les démons croient » en Dieu (Jacques 2:19, LSG). Mais prendre 10% de votre revenu et le retourner à Dieu? C’est là un acte de foi.


Lisez Luc 11:42. Que veut dire Jésus quand Il affirme que la dime ne doit pas être « omise »? Comment la dime se rapporte-t-elle aux choses les plus fondamentales de la loi?


La dime est une humble expression de notre dépendance à Dieu et un acte de confiance que Christ est notre Rédempteur. C’est la reconnaissance que nous avons déjà été bénis « de toute sortes de bénédictions spirituelles en Christ » (Éphésiens 1:3). C’est aussi l’acceptation de cette promesse de bénédiction.


Lisez Genèse 28:14-22. Quelle a été la réponse de Jacob à la promesse de Dieu?


« Dieu a révélé à Son peuple un plan qui permet de recueillir les fonds suffisants pour les besoins de Son œuvre. Ce plan, qui est celui de la dime, est magnifique, simple et équitable. Chacun peut le suivre avec foi et courage, car il est d’origine divine. En lui s’allient la simplicité et l’utilité, et il n’est pas nécessaire de faire de longues études pour le comprendre et l’exécuter. Tous peuvent se rendre compte qu’il leur est possible de contribuer au succès de l’œuvre précieuse du salut. Tout homme, toute femme, tout adolescent peut amasser de l’argent pour la cause du Seigneur. » – Ellen G. White, Conseils à l’économe, p. 78.


Comment avez-vous découvert par vous-même les vraies bénédictions spirituelles qui viennent en prélevant la dime? Comment l’acte de prélever la dime a-t-il contribué à augmenter votre foi?


Mardi


(page 59 du guide standard)


14 Février


La dime honnête: sainte au Seigneur


Nous disons souvent que nous donnons la dime à Dieu. Mais, comment pouvons-nous donner à Dieu ce qui Lui appartient déjà?


Lisez Lévitique 27: 30. Quels sont les deux points importants dans ce texte sur la dime?


« La dime appartient au Seigneur et elle est donc sacrée. Elle ne devient pas sainte par un vœu ou un acte de consécration. Elle est simplement sainte par sa nature même; elle appartient à l’Éternel. Personne d’autre n’a le droit de la toucher. Personne ne peut la consacrer au Seigneur, parce que la dime ne fait jamais partie des biens d’une personne. » – Ángel Manuel Rodríguez, Stewardship Roots (Silver Spring, Md: Stewardship Ministries Department, 1994), p. 52.


Nous ne rendons pas la dime sainte; Dieu le fait en la désignant comme telle. Lui seul a cette prérogative. En matière d’économat, nous Lui retournons ce qui est Sien. La dime est dédiée à Dieu pour une tâche spécifique. La prendre pour tout autre usage est malhonnête. La pratique de retourner la sainte dime ne doit jamais être oubliée.


Lisez Hébreux 7:2-10. Comment la discussion de Paul sur la dime d’Abraham à Melchisédek révèle-t-elle une signification plus profonde de la dime? À qui Abraham donnait-il vraiment la dime?


Ainsi, tout comme le sabbat est saint, la dime aussi est sainte. Le mot « saint » signifie « mis à part pour un usage sacré. » Ainsi, le sabbat et la dime sont liés. Nous mettons à part le sabbat du septième jour comme sacré, comme saint; et nous mettons la dime à part comme possession sacrée de Dieu, comme une chose sainte.


« Dieu a sanctifié le septième jour. Cette portion particulière de temps, réservée par Dieu Lui-même au culte et à l’adoration, est aussi sacrée aujourd’hui qu’elle l’était au moment où elle fut consacrée par notre Créateur. De la même manière la dime de nos revenus est “sacrée devant l’Éternel”. Le Nouveau Testament n’abolit pas la loi de la dime, pas plus qu’il n’abolit le commandement relatif au sabbat; leur validité et leur grande importance spirituelle y sont clairement expliquées. Tandis que, en tant que peuple, nous essayons de donner fidèlement à Dieu le temps qu’il s’est réservé pour Lui-même, ne Lui rendrons-nous pas aussi la part de nos revenus qu’Il revendique? » – Ellen G. White, Conseils à l’économe, pp. 70, 71.


Que pouvez-vous faire pour vous aider à vous rappeler constamment que la dime est « sainte »?


Mercredi


(page 60 du guide standard)


15 Février


Le réveil, la réforme et la dime


Le long règne d’Ézéchias est considéré comme le point culminant de la tribu de Juda. Même depuis le règne de David et de Salomon, Israël n’avait jamais joui d’une telle bénédiction de Dieu. Dans 2 Chroniques 29 à 31 se trouvent rapportés le réveil et la réforme d’Ézéchias: « Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, entièrement comme avait fait David, son père. » (2 Chron. 29: 2, LSG). « Ainsi fut rétabli le service de la maison de l’Éternel. » (2 Chron. 29: 35, LSG). La Pâque était observée (2 Chron. 30: 5). « Il y eut à Jérusalem de grandes réjouissances » (2 Chron. 30: 26, LSG). Les images païennes, les autels et les hauts lieux furent détruits (2 Chron. 31: 1). Il y eut soudainement un réveil de cœur et une réforme pratique, ce qui entraina une abondance de la dime et des offrandes (2 Chron. 31: 4, 5, 12).


Néhémie donne un autre exemple de réveil, de réforme et de prélèvement de la dime. Lisez Néhémie 9:2, 3. Que signifiait le réveil du cœur? Lisez Néhémie 13. Après que Néhémie ait réformé la « maison de Dieu » (Neh. 13:4) qu’est-ce que le peuple de Juda y apporta? (Neh. 13:12).


« Réveil et réforme sont deux choses distinctes. Un réveil implique un renouveau de la vie spirituelle, une réanimation des forces de l’esprit et du cœur, une résurrection de la mort spirituelle, alors qu’une réforme entraine une réorganisation, un changement dans les idées, les théories et les habitudes. » – Ellen G. White, Instructions pour un service chrétien effectif, p. 52.


La relation entre le réveil, la réforme et la dime est automatique. Sans le prélèvement de la dime, le réveil et la réforme sont tièdes, et on douterait même que ce soit un réveil. Trop souvent, en tant que chrétiens, nous sommes inactifs et indifférents alors même que nous devions prendre une part active dans l’œuvre du Seigneur. Le réveil et la réforme exigent un engagement, et la dime fait partie de cet engagement. Si nous retenons ce que Dieu demande de nous, nous ne pouvons pas espérer qu’Il réponde et nous donne ce que nous Lui demandons.


Le réveil et la réforme ont lieu dans l’église, pas en dehors de celle-ci (Ps. 85:6). Nous devons demander à Dieu le réveil (Ps. 80:19) et la réforme de nos « premières œuvres » (Apo. 2:5, LSG). Il doit y avoir une réforme au sujet de ce que nous gardons et de ce que nous retournons à Dieu.


Ce n’est pas l’acte qui fait la différence, mais la décision de l’esprit et les émotions qui révèlent la motivation et l’engagement. Les résultats seront une foi accrue, une vision spirituelle aiguisée et une honnêteté renouvelée.


Jeudi


(page 61 du guide standard)


16 Février


Réflexion avancée: Dieu a pris l’initiative dans toutes les alliances rapportées dans la Bible; Il a pris les devants dans le dessin de Son peuple dans ces alliances (Heb. 8:10). Les promesses d’alliance reflètent Sa grâce, Son amour et Son désir de nous sauver.


Une alliance avec Dieu comprend beaucoup de choses: Dieu, un bénéficiaire, des conditions de l’alliance, l’engagement aux conditions par les deux parties, la pénalité encourue si l’alliance venait à être violée, les résultats escomptés. Le concept de la dime traduit ces composantes dans Malachie 3:9, 10. Ce texte réaffirme l’alliance spéciale de la dime entre Dieu et Ses économes. Lorsque nous entrons dans une telle alliance, c’est un signe visible que nous nous opposons aux principes matérialistes du consumérisme, et nous prouvons que quelque chose de bon peut sortir d’un cœur pécheur converti.


« Un esprit d’égoïsme mesquin semble empêcher les hommes de donner à Dieu ce qui lui revient. Le Seigneur, en concluant une alliance spéciale avec les hommes, s’engageait à les bénir abondamment et à les gratifier sans restriction de ses biens si, de leur côté, ils prélevaient régulièrement la part désignée pour faire progresser l’établissement du royaume de Jésus-Christ. Mais si les hommes retiennent pour eux ce qui appartient à Dieu, ils se mettent sous la sanction de la parole du Seigneur: “Vous êtes frappés par la malédiction.” Malachie 3: 9. » – Ellen G. White, Conseils à l’économe, p. 82.


Vivre dans une relation d’alliance avec Dieu a des responsabilités. Nous jouissons des promesses de l’alliance, mais souvent nous n’aimons pas les obligations et les responsabilités. Or, une alliance, dans ce contexte, est un accord bilatéral, et la dime est une partie de notre vie au sein de l’alliance.


Discussion:


Pourquoi le prélèvement de la dime est-il un tel acte de foi important de notre part?


Quels conseils auriez-vous pour quelqu’un qui dit: « Le peu que j’ai ne me permet pas de donner la dime »? Comment aider une personne qui se trouve dans cette situation? Et, en plus des paroles, que pouvez-vous faire pour l’aider?


La question à la fin de la leçon de mercredi demande ce que vous pourriez faire pour vous aider à vous rappeler constamment que la dime est sainte et sacrée. Quelles ont été vos réponses? Comment le fait que la dime soit sainte affecte-t-il comment vous vous rapportez à son prélèvement?


Vendredi


(page 62 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Une seule visite, neuf baptêmes


par Yolanda Martinez Santos


Le mari d’Erica ne semblait pas heureux quand il trouva sa femme et moi en train d’étudier la Bible dans leur maison dans l’État américain de Californie.


Le mari, un membre d’une autre confession religieuse, était arrivé quand nous faisions notre deuxième étude biblique ensemble. C’est un grand homme, et je me suis senti effrayé.


« Mon nom est Yolanda Martinez Santos, et je suis avec l’Église Adventiste du Septième Jour », dis-je, en étendant ma main.


J’avais frappé à la porte d’Erica pour la première fois il y a deux semaines en tant qu’étudiante avec SOULS West, une école d’Évangélisation en Arizona dirigée par l’Union du Pacifique de l’Église Adventiste. Un jeune représentant évangéliste du programme de vacance organisé par les jeunes avait frappé à ma porte, me conduisant à l’Église Adventiste en 2013, et maintenant j’allais de porte en porte, distribuant la littérature à la demande d’une église locale.


Malgré la surprise du mari d’Erica, il ne m’a pas demandé de quitter. Mais Erica plus tard m’a dit qu’il n’était pas content. Erica et moi priions que son mari nous permette d’étudier la Bible – et qu’il nous rejoigne.


À notre grande surprise, le mari s’est joint à notre prochaine rencontre. Il a également annoncé qu’il étudierait avec nous chaque semaine.


Peu de temps après cela, Erica invita son frère à notre étude biblique, et il accepta avec empressement. Le fils d’Erica, 13 ans, demanda s’il pouvait étudier avec nous. Comme les études bibliques se poursuivaient, Erica commença à partager ce qu’elle apprenait avec sa sœur, qui vit dans une autre ville. La sœur voulut en savoir plus, donc elle demanda aux Adventistes de sa localité de commencer à étudier la Bible avec elle. Le mari de la sœur et sa belle-mère les rejoignirent. Ce n’est pas tout. Erica me présenta à ses parents, qui me dirent qu’Erica était devenue une personne différente. Ils dirent qu’ils voulaient recevoir aussi ce qu’elle avait reçu. « Ce qui vous manque, c’est Jésus », dis-je.


Les parents commencèrent à étudier la Bible avec nous. Il est difficile de croire qu’un coup de poing d’un ouvrier biblique sur une seule porte a conduit à neuf baptêmes: Erica, son fils, son frère, sa mère, son père, sa sœur, son beau-frère et la belle-mère de sa sœur. Même la voisine d’Erica fut baptisée. Quant au mari d’Erica, il fréquente régulièrement aujourd’hui une Église Adventiste locale.


Erica plus tard m’a dit qu’avant que j’aie frappé à sa porte pour la première fois, elle avait prié pendant un mois pour que Dieu lui prouve Son existence et lui révèle la bonne église.


« Si vous n’aviez jamais frappé à ma porte, rien de tout cela ne serait arrivé », dit Erica. « Dieu, Tu as répondu à mon appel! »


Yolanda Martinez Santos est une ouvrière biblique en Californie.


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: Lévitique 27: 30


Objectifs:


Savoir: Croire que l’honnêteté avec Dieu apporte un grand sens d’intégrité personnelle et développe une vie remplie de foi.


Ressentir: Faire l’expérience de la liberté émotionnelle qu’apporte l’honnêteté et la confiance en Dieu.


Agir: Décider de donner la dime pour tous les motifs susmentionnés.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Avoir la foi pour être honnête en toutes choses

A Pourquoi est-il important d’être honnête même dans les petites choses de la vie?


B Comment l’honnêteté est-elle liée à une vie construite sur la confiance (la foi)?


C Comment la pratique de la dime est-elle liée aux notions d’honnêteté et de confiance (la foi)?


  1. Ressentir: La liberté à travers l’honnêteté et la confiance

A Comment l’honnêteté nous apporte-t-elle l’expérience de la conscience claire?


B Comment la pratique de la dime peut-elle nourrir un climat de foi et de dépendance de Dieu?


III. Agir: La dime – c’est en forgeant qu’on devient forgeron


A Quelles sont les récompenses spirituelles et pratiques du fait de rendre une dime honnête?


B Pourquoi les croyants devraient-ils résister à la tentation de retourner la dime seulement quand cela leur « convient »?


C Comment la pratique de la dime est-elle liée au réveil et à la réforme?


Résumé: La pratique ancienne d’une dime honnête remonte à l’époque des patriarches et elle a été approuvée par Jésus-Christ Lui-même. Elle offre aux femmes et aux hommes modernes le privilège de vivre en partenariat avec Dieu.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Lévitique 27: 30


Concept clé de croissance spirituelle: Être honnête avec Dieu à travers la dime, démontre la confiance en Lui et offre aux croyants une opportunité illimitée pour une relation croissante avec Dieu.


Coin du moniteur: Utilisez le récit biblique suivant pour montrer comment Dieu bénit Ses enfants pour le prélèvement fidèle de la dime, même dans les circonstances les plus difficiles.


Les temps étaient difficiles. Elle avait presque épuisé toutes ses ressources. Comme pour les autres veuves de l’époque, la précarité régnait. La sécheresse avait englouti la terre au point où il était très difficile de joindre les deux bouts, même pour les femmes dont les maris pourvoyaient aux besoins de leurs familles. Ses placards étaient presque vides et il ne restait rien qu’une petite quantité de farine assez suffisante pour un repas final pour son fils et elle-même. L’avenir était sombre en effet.


Maintenant, le prophète Élie entre en scène. Il demande une faveur à la veuve – une tasse d’eau; mais ce qu’il fait ensuite semble exceptionnellement insensible. « Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et ton fils » (1 Rois 17:13, LSG, c’est l’auteur qui souligne). Cependant, la demande vient avec une promesse: « Car ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: la farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Eternel fera tomber de la pluie sur la face du sol. » (1 Rois 17:14, LSG). La veuve de Sarepta a agi dans la foi et a fait ce qu’Élie avait ordonné. Dieu, en retour, a honoré sa foi, en respectant Sa promesse de la soutenir elle et son fils. Jésus a dit: « Cherchez premièrement le royaume de Dieu » (Matthieu 6:33, LSG). De même, l’étude de cette semaine nous invite à chercher d’abord le Royaume de Dieu en retournant une dime honnête; mais il associe à cet appel une promesse divine qui renforce notre foi.


Discussion d’ouverture: Invitez un ou deux membres de la classe à partager une histoire contemporaine qui renforce la foi, à propos de quelqu’un qui pensait être incapable de retourner une dime honnête, mais en agissant par la foi, la personne a été bénie à cause de la fidélité de Dieu.


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: La fidélité de Dieu n’est jamais en doute, mais elle est à jamais doutée. Est-ce un oxymore? Il faut dire que pour ceux qui ont choisi une vie de foi, la fidélité de Dieu a résisté à l’épreuve du temps. De génération en génération, les disciples engagés de Dieu l’ont trouvé fidèle. Pour eux, la fidélité de Dieu n’est jamais en doute. Même pendant les calamités inimaginables, Job s’écria, « Même s’Il voulait me tuer, je m’attendrais à Lui » (Job 13:15, Colombe).


Dieu, cependant, est pour toujours mis en doute, car à chaque génération, Il doit faire Ses preuves à nouveau. Dieu est disposé à le faire. Il semble même être excité à l’idée, car Malachie écrit: « Mettez-Moi de la sorte à l’épreuve », dit l’Éternel des armées, « Et vous verrez si Je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si Je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (Malachie 3:10, LSG). Et le Psalmiste déclare: « Sentez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui cherche en Lui son refuge ! » (Ps. 34: 9, LSG). Dieu prend plaisir à démontrer Sa loyauté à chaque génération. Il appelle chaque génération à Lui rendre la pareille en retournant une dime honnête.


Commentaire biblique


  1. Une Question d’honnêteté (Revoyez Lévitique 27: 30, Malachie 3:8-12, Luc 16:10 et Hébreux 7:2-10 avec la classe.)

L’Écriture nous dit que la dime est « sainte à l’Éternel » (Lévitique 27: 30, LSG). Le concept de sainteté trouve son origine dans le mot hébreu kadosh, qui « signifie mettre à part ». En d’autres termes, certaines choses sont séparées ou mises à part de l’utilisation commune de tous les jours, à des fins spéciales ou sacrées. La partie du revenu appelée dime n’appartient pas du tout au croyant. Par désignation divine, ces 10 pourcents appartiennent à Dieu dès le début. Nous ne rendons pas la dime sainte en la prélevant. Elle est sainte – mise à part à des fins divines – que nous la retournions ou pas.


Supposons qu’un piéton découvre une enveloppe de 2 000 dollars dans la rue. Le bon sens dit que l’enveloppe appartient à quelqu’un d’autre et que l’argent doit être retourné au propriétaire légitime. C’est simplement une question d’honnêteté. Nous ne dirons pas que celui qui a retrouvé la chose, donne quoi que ce soit au propriétaire, car l’enveloppe n’était pas légitimement la sienne. Au sujet de la dime, nous ne donnons pas à Dieu quoi que ce soit, car cela Lui appartient déjà de droit. Nous Lui retournons en fait ce qui Lui appartient, comme signe de notre intégrité.


Malachie déclare: « Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, Et vous dites: ‘’En quoi t’avons-nous trompé?’’ Dans les dimes et les offrandes. » (Malachie 3:8, LSG). Lorsque nous retenons ce qui appartient à Dieu, nous volons Dieu. Mais nous nous privons aussi d’au moins deux choses: (1) une opportunité de consolidation de la foi, étant donné que nous faisons confiance à Dieu pour bénir les 90 pourcents que nous gardons, et (2) une opportunité d’investissement céleste. Jésus a dit: « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Matthieu 6:19-21, LSG).


Considérez ceci: Selon Malachie, que signifie voler Dieu? Quelles sont d’autres domaines dans lesquels les chrétiens volent Dieu de quelque chose qui Lui appartient de droit?


  1. Une question de foi (Revoyez Genèse 22:1-12, 28: 14-22, Luc 11:42 et Hébreux 12:2 avec la classe.)

Le mot généralement traduit par « foi » dans le Nouveau Testament, pistis, est parfois considéré dans la perspective de la fidélité ou du point de vue de la croyance. La forme verbale pisteuein est généralement traduite comme « croire ». Pratiquement parlant, la croyance (la foi) et la fidélité sont toutes impliquées dans la relation entre Dieu et l’être humain. Parfois « la croyance » est comprise comme un assentiment au témoignage, tandis que « la foi » est comprise comme un assentiment au témoignage unifié à la confiance.


L’histoire suivante illustre la différence entre la foi et la confiance. Un célèbre funambule traverse une ligne à travers des chutes du Niagara. Une foule se rassembla pour regarder cet exploit sans précédent. Il demanda à la foule combien de gens pensaient qu’il peut traverser sans tomber. Beaucoup de mains furent levées. C’est la croyance en tant qu’assentiment au témoignage. Ensuite il demanda qui était prêt à se laisser porter dans sa traversée. Faire cela aurait été la foi, c’est-à-dire, un assentiment unifié à la confiance ! Cette dernière illustration de la confiance est la seule qui nous intéresse, car l’assentiment seul n’a pas d’incidences rédemptrices. L’Écriture nous dit que les démons même croient et ils tremblent (Jacques 2:19). Donc, la foi comme la croyance en Dieu et la fidélité, comme une démonstration de cette croyance, pourrait être considérée comme deux faces d’une même médaille.


Comme indiqué précédemment, les relations sont bidirectionnelles. Pouvons-nous faire confiance à Dieu? Dieu peut-Il nous faire confiance? Dans le prélèvement de la dime, Dieu initie la relation de nous « donner une chance ». Il nous donne les 100 pourcents, en se demandant s’Il peut compter sur nous pour retourner la dixième partie (la dime). En retournant la dime, nous sommes confiants que nous pouvons vivre mieux avec les 90 pourcents dans les mains de Dieu qu’avec les 100 pourcents par nous-mêmes.


Considérez ceci: Qu’est-ce que la foi exercée dans la dime nous enseigne sur la foi impliquée dans le salut?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Combien la croix est-elle honorée dans votre portefeuille? Les chrétiens prétendent que le salut s’obtient par la foi seule. Les croyants disent que nos efforts ne peuvent améliorer ou ajouter aucun iota à ce salut. Nous devons croire en Dieu seulement. C’est le message de la croix. Quand il s’agit des finances, cependant, le message semble changer. Il devient: « Dieu prend soin de ceux qui prennent soin d’eux-mêmes. » Plusieurs agissent comme si leur croyance était de faire confiance à Dieu quand même un peu, mais faire plus confiance à leur portefeuille.


À méditer:


A Comment notre habitude de prélèvement de la dime se rapporte-t-elle à notre expérience réelle du salut?


B Comment les croyants peuvent-ils s’assurer que leurs expressions de foi sont couplées avec des actions sacrificielles?


C Comment le prélèvement honnête de la dime pourrait-il, en fait, accroitre notre croissance spirituelle?


D Comment le prélèvement honnête de la dime pourrait-il influencer les non-croyants à étudier l’histoire de Jésus?


E Comment le prélèvement honnête de la dime est-il lié à l’appel de Christ à « chercher premièrement le royaume de Dieu » (Matthieu 6:33, LSG)?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Le prélèvement de la dime est une décision spirituelle qui implique l’honnêteté et la foi. Hébreux 11 nous dit qu’il est impossible de plaire à Dieu sans la foi. Il serait aussi difficile de dire qu’il est possible de plaire à Dieu sans l’honnêteté. Encouragez les membres de la classe à expérimenter les deux.


Activités:


Pour ceux qui prélèvent la dime: Donner la dime peut devenir un simple rituel. Demandons-nous à Dieu de multiplier nos bénédictions et L’attendons-nous vraiment pour qu’Il ouvre les écluses des cieux? Faites preuve d’audace. Demandez à Dieu quelque chose de spécial qui apporterait l’honneur à Son nom.


Pour ceux qui ne prélèvent pas la dime: Essayez de donner la dime. Gardez un carnet de note pour y écrire les bénédictions que vous recevez et partagez avec d’autres.


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*17 – 23 Février


L’impact de la dime


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Marc 16:15; 1 Pierre 3:8, 9; 1 Corinthiens 9:14; Rom. 3:19-24.


Verset à mémoriser: « Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de l’Évangile. » (1 Corinthiens 9:13, 14, LSG).


Comme nous l’avons vu la semaine dernière, la dime est une importante expression de foi. C’est une façon de révéler, ou d’éprouver l’authenticité de notre foi. « Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. » (2 Corinthiens 13:5, LSG).


La première référence biblique à la dime est le passage où Abraham a rendu la dime à Melchisédek (Genèse 14:18-20, Heb. 7:4). Les Lévites recevaient également la dime pour leurs services au temple (2 Chron. 31: 4-10). La dime sert aujourd’hui à la cause de l’évangile. Si elle est comprise à juste titre, elle nous sert de mesure spirituelle de notre relation avec Dieu.


L’impact, l’usage, l’importance et le mode de distribution de la dime sont conçus pour notre croissance spirituelle en soutenant l’œuvre de Dieu et les fonds qui servent à prêcher l’évangile. C’est le plan de Dieu et cela a été appelé la première étape que prend un économe fidèle.


Cette semaine, nous continuerons notre étude sur la dime: sa distribution, sa signification pour les autres, et son influence sur notre vie spirituelle.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 24 Février.



Leçon


8


(page 64 du guide standard)


18 Février


Ensemble, nous finançons la mission


Jésus nous ordonne de « prêcher l’évangile » (Marc 16:15) et de « faire des disciples » et « enseignez-leur à observer tout » (Matthieu 28: 19, 20, LSG). Ainsi, Dieu veut que nous soyons impliqués dans l’œuvre la plus importante sur la terre: amener les gens à Jésus. Le financement de cette mission grâce aux ressources qui nous sont confiées par Dieu est la responsabilité de l’économe. Notre participation à cette mission approfondit notre engagement personnel dans la présentation de Christ aux autres. Chaque disciple, économe et travailleur, doit apporter la dime entière pour cette œuvre sacrée. Nous devons prier pour l’unité et la fidélité dans le financement de cette mission, étant donné que la réussite de cette mission renforce notre unité dans la foi.


Quel est le plan financier que Dieu a approuvé pour l’accomplissement de cette mission? Que veut dire « toutes les dimes »? (Malachie 3:10, LSG). Que signifie l’expression « afin qu’il y ait de la nourriture dans Ma maison »? (Malachie 3:10, LSG)?


Comme nous l’avons vu, les gens rendaient la dime depuis l’époque d’Abraham et de Jacob (14:20, 28: 22) et probablement bien avant cela. La dime fait partie d’un système de financement de l’église de Dieu. C’est la plus grande source de financement et la méthode la plus équitable pour mener à bien Sa mission.


Dans les cultures d’aujourd’hui, la majorité des chrétiens donnent relativement peu pour financer la mission de Dieu. Si chaque chrétien donnait une dime honnête, le résultat serait « presque inimaginable, tout simplement étonnant, presque au-delà de notre compréhension. » – Christian Smith et Michael O. Emerson, Passing the Plate (New York: Oxford University Press, 2008), p. 27.


Dans toutes les époques, Dieu a eu ceux qui étaient prêts à financer Sa mission. Nous avons tous une responsabilité de comprendre et de travailler ensemble pour financer cette œuvre globale. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être désorganisés et négligents en ce qui concerne le financement de la mission de Dieu.


Notre défi est beaucoup plus grand que quand le peuple et les Lévites dirent à Néhémie: « nous résolûmes de ne pas abandonner la maison de notre Dieu » (Neh. 10:39, LSG), et plus redoutable que celui des croyants dans les années 1800.


Aujourd’hui, les membres et tous les ouvriers doivent s’unir spirituellement et rassembler les finances d’une manière conforme aux objectifs globaux et financiers de la mission.


Pensez à la vaste étendue de la mission adventiste dans le monde (voir Apo. 14:6, 7). Comment chacun de nous doit-il comprendre sa propre responsabilité en ce qui concerne le financement de cette œuvre?


Dimanche


(page 65 du guide standard)


19 Février


Les bénédictions de Dieu


Comme nous l’avons vu dans Malachie 3:10, Dieu a promis une grande bénédiction à ceux qui seront fidèles dans leur dime. Cependant, la bénédiction de Dieu n’est pas unidimensionnelle. Encore une fois, l’accumulation de biens matériels comme une bénédiction, au détriment de tout le reste, est une vision très étroite de ce que sont vraiment les bénédictions de Dieu.


La bénédiction dans Malachie est aussi bien spirituelle que temporelle. Le sens des bénédictions de Dieu se rapporte au salut, au bonheur, à la paix du cœur, et Dieu fait toujours ce qui est mieux pour nous. En outre, si nous sommes bénis par Dieu, nous sommes obligés de partager ces bénédictions avec les moins fortunés. Nous avons été bénis pour bénir les autres. En effet, à travers nous, Dieu est capable d’étendre Ses bénédictions ailleurs.


Lisez 1 Pierre 3:8, 9. Que nous dit Pierre sur la relation entre le fait d’être béni et le fait d’être une bénédiction pour les autres?


De la dime vient une double bénédiction. Nous sommes bénis et nous sommes une bénédiction pour les autres. Nous pouvons donner de ce que nous avons reçu. La bénédiction de Dieu nous atteint intérieurement et rejaillit sur d’autres. « Donnez, et il vous sera donné » (Luc 6:38, LSG).


Lisez Actes 20:35. Comment cela s’applique aussi à la dime?



La plus grande bénédiction que la dime nous enseigne est la confiance en Dieu (Jérémie 17:7). « Le système particulier de la dime a été établi sur un principe qui est aussi durable que la loi de Dieu. Ce système de la dime était une bénédiction pour les Juifs, autrement, Dieu ne le leur aurait pas ordonné. C’est ainsi qu’il sera une bénédiction pour ceux qui le respectent à la fin des temps. Notre Père céleste n’a pas institué le plan de la bienveillance systématique pour s’enrichir, mais pour être une grande bénédiction pour l’homme. Il a vu que ce système de bienfaisance était juste ce dont l’homme avait besoin. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 3, Pp. 404, 405.


Pensez à un moment où vous avez été béni par le Seigneur à travers le ministère de quelqu’un d’autre en votre faveur. Alors, comment pouvez-vous aller et faire de même pour les autres?



Lundi


(page 66 du guide standard)


20 Février


Le but de la dime


Paul écrit à Timothée: « Car l’Écriture dit: Tu n’emmusèleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire » (1 Tim. 5:18, LSG). Il cite Moïse dans Deutéronome 25: 4 au sujet du bœuf, et Jésus dans Luc 10:7 au sujet de l’ouvrier. La phrase sur le bœuf semble avoir été un proverbe, et cela signifie que c’est juste pour le bœuf de manger du grain tout en travaillant. De la même manière, le second proverbe signifie que les ouvriers dévoués qui prêchent l’évangile devraient être rémunérés.


Dieu crée et opère en systèmes. Il a conçu des systèmes solaires, les écosystèmes, le système digestif, le système nerveux et beaucoup plus. Le système de la dime était utilisé par les Lévites (Num. 18:26) pour l’entretien de leur famille et du tabernacle. L’équivalent moderne serait ceux qui consacrent leur vie à la prédication de l’évangile. Le système de la dime est le moyen que Dieu a choisi pour supporter Son ministère, et il a été utilisé tout au long de l’histoire du salut. Alors, soutenir ces ouvriers avec la dime est fondamental et essentiel à l’œuvre de Dieu.


Que signifie Paul et quelle est l’implication morale de l’expression « Le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’évangile de vivre de l’évangile » (1 Cor. 9:14, LSG)? Que nous enseigne 2 Corinthiens 11:7-10 sur la nécessité de soutenir ceux qui répandent l’évangile?


Quand Paul dit: « J’ai dépouillé d’autres églises, en recevant d’elles un salaire, pour vous servir » (2 Cor. 11:8, LSG), il parlait ironiquement de la collecte des offrandes provenant d’une église macédonienne pauvre au profit d’une riche église corinthienne. Son message à l’église corinthienne était que ceux qui prêchent l’évangile méritent un salaire.


La dime a un usage particulier et doit rester ainsi. « La dime est mise à part pour un usage particulier. Elle ne peut être considérée comme un fonds d’entraide. Elle doit être spécialement consacrée à l’entretien de ceux qui portent le message de Dieu dans le monde; et elle ne peut être détournée de ce but. » – Ellen G. White, Conseils à l’économe, p. 108.


Lisez Lévitique 27: 30. Comment le principe vu ici s’applique-t-il à nous aujourd’hui?


Mardi


(page 67 du guide standard)


21 Février


La maison du trésor


Dieu a un dépôt pour le vent (Jérémie 10:13), (Ps. 33: 7), l’eau, la neige et la grêle (Job 38:22), sur tout ce dont il a le contrôle total. Mais l’entrepôt le plus précieux de Dieu est celui impliquant la dime. « Je donne comme possession aux fils de Lévi toute dime en Israël, pour le service qu’ils font, le service de la tente d’assignation » (Nombres 18:21, LSG). Ce verset est la première mention d’où la dime est conservée et est aujourd’hui connu comme « le principe de l’entrepôt. » Dieu a dit aux Israélites d’apporter la dime à un lieu de Son choix (Deut. 12:5, 6). À l’époque de Salomon, la dime était apportée au temple de Jérusalem. Les Israélites avaient compris très tôt quoi et où était « la maison du trésor » quand le prophète Malachie leur dit: « Apportez à la maison du trésor toutes les dimes » (Mal. 3:10, LSG). La maison du trésor représente l’endroit où les services religieux avaient lieu et où les Lévites recevaient le soutien du peuple.


Quels autres noms sont utilisés dans l’Écriture pour identifier la maison du trésor? 1 Chroniques 26: 20, 2 Chron. 31: 11-13, Néhémie 10:38.


Apporter la dime sacrée à la maison du trésor est le seul modèle présenté dans l’Écriture. Dans chaque dispensation, Dieu a eu un entrepôt central pour gérer la dime. Les Adventistes du septième jour constituent une religion/église dans le monde dans laquelle le principe de la maison du trésor est accepté et pratiqué. Les membres sont encouragés à retourner leur dime à la Fédération/Mission par le biais de l’église locale, où ils sont membres. Ce trésor de la Fédération/Mission est l’endroit où les pasteurs reçoivent leur salaire.


« À mesure que se développera l’œuvre de Dieu, les appels se feront plus pressants. Il faut, pour y répondre, que les chrétiens tiennent compte du commandement de Dieu: “Apportez à la maison du trésor toutes les dimes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison.” (Malachie 3:10). Si tous ceux qui font profession d’être chrétiens étaient fidèles dans leurs dimes et leurs offrandes, les caisses du Seigneur regorgeraient. Il ne serait pas nécessaire alors d’avoir recours aux ventes de charité, aux loteries, aux jeux, pour trouver des fonds. » – Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 299.


Pensez à ce qui se passerait si les gens devaient envoyer leur dime partout où ils veulent. Si tout le monde faisait cela, que serait devenue l’œuvre de Dieu? Par conséquent, pourquoi il est important que nous envoyions notre dime là où elle doit être?


Mercredi


(page 68 du guide standard)


22 Février


La dime et le salut par la foi


Lisez Romains 3:19-24. Quelle vérité essentielle, centrale à notre foi, est enseignée ici? Pourquoi devons-nous toujours garder cet enseignement fondamental à nos croyances?


L’essentiel du message biblique est que chacun d’entre nous est indigne de la rédemption (Rom. 3:23). Si nous la méritions, elle serait un mérite, ou acquise par les œuvres, et cette idée est contraire à l’Écriture.


Lisez Romains 4:1-5. Qu’est-ce que ces versets enseignent sur la grâce au lieu du mérite?


Donc, le salut est un don (Éphésiens 2:8, 9), dispensé au pécheur indigne. Le salut vient parce que les mérites du sacrifice parfait de Christ sont crédités sur notre compte. En ce qui concerne la question de la dime, il n’y a aucun mérite que Dieu accorde à ceux qui la retournent. Après tout, si la dime appartient à Dieu, quel mérite peut-on avoir en la retournant?


La dime n’est pas un acte qui nous sauve, pas plus que toutes les autres bonnes actions que nous avons été créés pour accomplir en tant que chrétiens. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » (Eph. 2:10, LSG).


Néanmoins, le prélèvement de la dime révèle soit une attitude humble et soumise ou soit une attitude opiniâtre et insolente au sujet de ce que Dieu nous a demandé de faire. Si nous aimons Dieu, nous Lui obéirons. La dime est une expression de notre conscience que nous ne sommes en effet, que des économes, et que nous devons tout à Dieu. Tout comme le sabbat est un rappel hebdomadaire que Dieu est Créateur et Rédempteur, la dime nous rappelle que nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes et que notre vie et le salut sont des dons de Dieu. Ainsi, nous pouvons reconnaitre cette réalité et vivre une vie de foi, reconnaissant que la dime est une expression très tangible de cette foi.


Que nous dit Luc 21:1-4 sur tout ce que cela signifie de vivre par la foi?


Jeudi


(page 69 du guide standard)


23 Février


Réflexion avancée: Il est si facile d’oublier que chaque souffle, chaque battement du cœur, chaque instant de notre existence ne vient que de l’Éternel. Dans Actes 17, Paul parle aux Athéniens à propos du vrai Dieu, qui n’est pas seulement le Créateur (« Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve » Actes 17:24) mais aussi le Pourvoyeur (« car en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. » Actes 17:28, LSG). Les Athéniens ne connaissaient pas le vrai Dieu. Nous en tant que chrétiens, Le connaissons, et cette prise de conscience doit être au cœur de notre façon de vivre. Dieu a de nombreuses revendications sur nous, et par conséquent, nous devons vivre conformément à ces revendications:


« Ainsi en est-il des revendications de Dieu sur nous. Il place Ses trésors dans les mains des hommes, mais Il exige qu’un dixième soit fidèlement mis de côté pour Son œuvre. Il exige que cette partie soit placée dans Son trésor. Cette partie doit Lui être rendue comme Sienne; elle est sacrée et doit être utilisée à des fins sacrées, pour le soutien de ceux qui portent le message du salut aux quatre coins du monde. Il réserve cette partie, afin qu’il y ait toujours les moyens dans Sa maison du trésor et que la lumière de la vérité soit répandue à ceux qui sont proches et ceux qui sont loin. En obéissant fidèlement à cette exigence, nous reconnaissons que tout appartient à Dieu. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 6, p. 386.


Discussion:


« Le temps passe si vite dans l’éternité. Ne retenons pas pour nous-mêmes ce qui appartient à Dieu. Ne Lui refusons pas ce qui, bien qu’il n’attire aucun mérite, ne peut pas Lui être refusé sans la ruine. Il demande un cœur entier; donnez-le-Lui; car c’est le Sien, par création et par rédemption. Il demande votre intellect; donnez-le-Lui; c’est le Sien. Il demande votre argent; donnez-le-Lui; c’est le Sien » – Ellen G. White, The Acts of the Apostles, p. 566. Que signifie Ellen G. White quand elle dit: « Ne retenons pas pour nous-mêmes ce qui appartient à Dieu. Ne Lui refusons pas ce qui, bien qu’il n’attire aucun mérite, ne peut pas Lui être refusé sans la ruine »? Que manquons-nous quand nous ne prélevons pas la dime?


Attardez-vous plus sur la possibilité que tous les membres de l’église font de la dime ce qu’ils veulent; autrement dit, qu’ils l’investissent dans toute cause qu’ils jugent bonne, par opposition au fait de l’amener à « la maison du trésor ». Pourquoi est-ce une mauvaise idée? Qu’arriverait-il à notre église si les choses étaient ainsi? Pourquoi de telles actions contribueraient-elles à causer une rupture terrible entre nous?


Dans Luc 21, Jésus a félicité la veuve pour avoir donné son argent au temple malgré toute la corruption qui s’y pratiquait et dont Il était au courant. Qu’est-ce que cela devrait dire à ceux qui pensent qu’ils peuvent détourner leur dime parce qu’ils ont des questions au sujet de comment elle est utilisée?


Vendredi


(page 70 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Pourquoi je vis pour les réfugiés


par Terri Saelee


Plusieurs étudiants étaient prêts à demander le baptême à la fin de ma troisième année d’enseignement de l’anglais dans un camp de 50 000 réfugiés en Thaïlande.


Mais le pasteur adventiste du septième jour me dit que les étudiants hésitaient. Ils avaient peur de devenir chrétiens et de voir les missionnaires quitter avant qu’ils aient assez compris le christianisme pour vivre une vie chrétienne réelle.


Quand le pasteur a partagé cela avec moi, je ne savais que faire. Je planifiais de rentrer chez eux, à l’État américain du Nebraska, après trois ans de service comme une étudiante missionnaire. Ma mère avait hâte de me voir. Mais mon objectif principal était le salut des âmes. Alors je commençai à prier, « Seigneur, que dois-je faire? »


Puis je lus pendant mes dévotions matinales: « La cause de Dieu consiste à Lui donner la première place dans nos plans et notre affection » (Conseil à l’économe), et je pensai: « ce passage s’adresse à moi. » Je voulais terminer mes études, avoir une profession et fonder une famille. Mais c’était comme si Dieu disait, « Terri, Voici les conseils que tu attendais. Dieu a besoin d’être le premier dans tes plans et tes affections. » J’avais dit que mon premier devoir était envers ma famille. Mais ma famille connaissait déjà Dieu. Alors, je décidai d’appeler ma mère et d’écouter ses conseils. Alors, j’ai voyagé 35 kilomètres pour trouver un bureau de la poste le plus proche avec un téléphone public. Je fis un appel en PCV parce que je n’avais pas d’argent. Je savais que c’était cher. Je demandai à ma mère, « que penses-tu si je décidais de rester une année supplémentaire ou indéfiniment? » Sa réponse était immédiate. « Terri », dit-elle, « je ne dirai jamais que tu reviennes à la maison. Si je te disais de rentrer et même si c’est une âme qui n’a pas pu entendre l’évangile, je le regretterais pour l’éternité. « Mais si en restant, tu peux aider une âme à connaitre Dieu et à être dans Son royaume, cela suffirait même si je ne te voyais plus jamais. »


Les larmes coulaient sur mes joues en écoutant ces paroles, alors que je me suis assise dans le bureau de la poste. J’ai loué Dieu pour une mère qui m’aimait tant. Ma mère voulait me voir, mais elle avait déjà fait le sacrifice en son cœur. Le salut des âmes était tellement important pour elle au point qu’elle était prête à m’abandonner.


Terri Saelee est directrice du Département des réfugiés et des immigrants de la Division Nord-américaine des Adventiste du Septième Jour, qui a relancé une offrande du treizième sabbat en 2011. Sous sa direction, plus de 140 nouvelles églises composées de réfugiés furent ouvertes partout en Amérique du Nord.


Commentaires pour les moniteurs


leçon en bref


Texte clé: 1 Corinthiens 9:13, 14


Objectifs:


Savoir: Reconnaitre que non seulement le prélèvement de la dime ouvre la maison du trésor de Dieu, mais aussi elle distribue les biens de la maison du trésor de Dieu au monde comme un moyen de poursuivre Sa mission.


Ressentir: Sentir la responsabilité de participer par la dime au progrès de l’Évangile.


Agir: Utiliser son influence et ses efforts personnels pour encourager les autres à prélever la dime.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: La mission de Dieu est soutenue par les hommes de Dieu

A Quel est le but ou l’usage principal de la dime?


B Comment les bénédictions de Dieu sont-elles distribuées?


C Quelle est la relation entre le prélèvement de la dime et le salut par la foi?


  1. Ressentir: Ressentir la responsabilité d’investir avec Dieu

A Quelle est la différence entre le fait de ressentir la responsabilité de prélever la dime (comme un moyen de faire avancer l’œuvre de Dieu) et l’approche légaliste [pharisienne?] de la dime?


B Comment les croyants peuvent-ils nourrir leurs pulsions de générosité et ainsi se prémunir contre l’égoïsme?


III. Agir: Orienter la bénédiction de Dieu vers l’œuvre de Dieu


A Comment les croyants peuvent-ils encourager d’autres croyants à prélever la dime sans pour autant les offenser?


B Comment le fait de partager les résultats des efforts d’évangélisation peut-il encourager ceux qui ne prélèvent pas la dime à le faire?


C Comment le fait d’être fidèle à l’appel de Dieu fortifie-t-il notre foi?


Résumé: Comprendre que l’impact de la dime renforce notre détermination à être des économes fidèles des ressources que Dieu a placées sous notre contrôle.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 1 Corinthiens 9:13, 14


Concept clé de croissance spirituelle: Soutenir la mission de Dieu apporte au donneur des bénédictions personnelles, spirituelles et temporelles. À son tour, Dieu confère des bénédictions à ceux qui ont bénéficié de la mission.


Coin du moniteur: Dans le livre Éducation, l’auteure Ellen G. White a dépeint un beau tableau du partage. À l’aide d’illustrations tirées des phénomènes de voies navigables, elle relève deux points pertinents à notre étude. (1) Quand les petits ruisseaux s’associent et forment les plus grands cours d’eau vers la mer, ils bénissent la nature en nourrissant les plantes dans tous les endroits où ils passent; et (2) bien que les mers, les rivières et les grands cours d’eau attirent plus l’attention, ils ne seraient rien sans les petits cours d’eau et les ruisseaux qui les alimentent.


Comment ces analogies se rapportent-elles à la dime? Partout où la dime est utilisée pour la mission de Dieu, il y a la croissance et la beauté. La croissance n’est pas la même partout. La parabole de la semence nous instruit que l’emplacement des graines impacte aussi les résultats. Parfois, cette croissance est lente et d’autres fois rapide, compte tenu de nombreux facteurs. Néanmoins, sans l’humidité ainsi fournie, la croissance serait inexistante. Certains prétendent ne pas prélever la dime parce qu’ils sont insatisfaits des résultats; mais ce raisonnement est-il justifiable?


Le point de la seconde analogie illustre magnifiquement les avantages de la coopération. Tout comme les rivières et les ruisseaux s’associent pour alimenter les mers et les océans, ainsi l’union de nos efforts centrée sur Dieu, bien que minime, engendre l’avancement du grand royaume.


Activité d’ouverture: Collectez plusieurs rouleaux de fil de couleurs variées, dans la mesure du possible, et placez-les là où la classe peut les voir. Fixez une longueur du fil entre vos deux mains et défiez un membre de la classe de le briser avec un coup de « karaté ». Il devrait se briser facilement. Maintenant essayez de briser deux cordes. Puis déroulez et essayez de briser trois, coupez et brisez avec chaque addition, jusqu’à ce que la force combinée de plusieurs cordes résiste à la rupture. Puis demandez: « la dernière corde ajoutée est-elle plus forte que les autres? « (Réponse: Non) « Alors, quelle est la raison pour laquelle le dernier groupe de corde n’était pas brisé? » (Réponse: la force combinée de toutes les cordes forme une corde solide.)


Que pourrait suggérer cette analogie aux personnes qui veulent utiliser individuellement « leurs » dimes en dehors de l’église pour des projets personnels, qui valent pourtant la peine? Quels sont les avantages qui s’accumulent chaque fois que les croyants unissent leurs efforts dans une seule corde solide – dans la maison du trésor? (Comme alternative, là où les dispositifs ne sont pas disponibles, aidez votre classe à visualiser la leçon de cette activité en la décrivant dans vos propres mots. Alors discutez des réponses aux questions).


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Vous êtes-vous une fois demandé comment Jésus pouvait voyager intensivement, prêcher régulièrement, sans travailler en dehors de son ministère et encore manger? Luc répond à cette question. Il mentionne « quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies: Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chuza, intendant d’Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens. » (Luc 8: 2, 3, LSG, c’est l’auteur qui souligne). Apparemment, selon ce que nous lisons ici dans Luc, plusieurs supporteurs fidèles, y compris la femme d’un fonctionnaire d’État, subvenaient aux besoins physiques de Jésus. Les documents historiques incluent « beaucoup d’autres » qui ne sont pas individuellement énumérés. Cette multitude d’« inconnus » soutient volontairement Jésus et Ses disciples. Avant, l’économie israélite fournissait de la nourriture aux Lévites et aux prêtres à travers la dime. Les croyants contemporains ont le privilège de suivre cette pratique éprouvée par le temps et qui consiste à soutenir la mission de Dieu sur la terre.


Commentaire biblique


  1. La recommandation de Christ (Revoyez 1 Corinthiens 9:13, 14; Marc 16:15; Matthieu 28: 19, 20; 2 Corinthiens 11:7-10; 1 Timothée 5:17, 18; et Malachie 3:10 avec la classe.)

Paul dit que Christ a « ordonné à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de l’Évangile » (1 Cor. 9:14, LSG, c’est l’auteur qui souigne). « Ordonné » est peut-être mieux compris dans le sens de « mandaté ». Le mot grec diatassō est traduit comme « ordonné », « commandé », et « mandaté ». « Mandaté » porte le sens de choix. Cet arrangement de soutenir ceux qui prêchent l’évangile était un ordre divin. Toute personne qui propose des alternatives est donc contrainte de trouver différents supports scripturaux, car cet arrangement porte clairement l’approbation, l’appui et le commandement de Christ.


En énonçant ce principe identique à Timothée (1 Tim. 5:17, 18), Paul cite les deux testaments (Deut. 25: 4 et Matt. 10:10, également Luc 10:7), avec la dernière citation venant de Christ Lui-même. La dime n’est pas simplement un mécanisme humain pour soutenir le ministère de l’évangile, mais Christ a divinement recommandé ce système pour l’avancement du royaume de Dieu.


Considérez ceci: Comment le fait de comprendre correctement cet « ordre divin » nous protège contre la tentation de choisir personnellement comment utiliser sa dime?


  1. Des bénédictions absolues (Revoyez Malachie 3:8-12; 1 Pierre 3:8, 9; Luc 6:38; Actes 20:35; et Jérémie 17:7 avec la classe.)

Si les chrétiens démontraient fidèlement leur volonté de soutenir la croissance du royaume de Christ de manière déterminée, des miracles se révèleraient ! Les croyants peuvent-ils honnêtement affirmer qu’ils sont préparés pour l’effusion céleste des bénédictions?


Dieu distribue Ses bénédictions à nos familles de façon temporelle et spirituelle. Cependant, Dieu a planifié que les croyants deviennent des canaux de bénédictions plutôt que des réservoirs stagnants. Le livre Éducation, mentionné plus haut, illustre bien ce principe. Les rigoles alimentent les ruisseaux, les ruisseaux alimentent les rivières, les rivières alimentent les mers, les mers alimentent les océans, les océans alimentent les nuages, les nuages produisent de la pluie, la pluie alimente les rigoles. Tout ce que Dieu a créé contribue à quelque chose d’autre et reçoit des avantages d’ailleurs.


Les croyants ont été créés pour donner. Donner crée des vides pour le remplissage divin. Les gens, pleins d’eux-mêmes, ne créent aucun vide pour ce remplissage divin. Faut-il s’étonner, alors, que les gens qui donnent sont les plus heureux? L’Esprit de Dieu promet de combler ces vides spirituels et temporels. Nous devons faire confiance à Sa promesse et attendre Sa plénitude.


Considérez ceci: Qu’arrive-t-il au processus divinement ordonné de Christ si les croyants essaient d’accumuler les bénédictions divines?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Tout appartient à Dieu. Alors pourquoi Dieu veut-Il notre argent? Voilà une mauvaise question.


Donner la dime n’est pas mettre de l’argent dans les poches de Dieu. La dime n’est non plus le financement des salaires des pasteurs. Il est vrai que la dime est utilisée pour prendre soin des évangélistes, des pasteurs et des enseignants de la Bible, mais les véritables leçons et les avantages reviennent à celui qui prélève la dime.


La sagesse divine, Christ Lui-même, a ordonné de prélever la dime. L’argent amassé se corrompt dans le temps, en corrompant aussi l’amasseur. À cause de l’affection incommensurable de Dieu pour Ses enfants, Il leur fait un test de foi à travers la dime, sachant que s’ils participent, leur capacité de croissance spirituelle sera illimitée.


À méditer:


A Nous croyons qu’aucun effort humain ne peut affecter notre salut et que nous sommes totalement dépendants de Christ pour le salut. Alors pourquoi sommes-nous tentés de penser que la satisfaction de nos besoins physiques dépend de l’effort humain au lieu de la provision du Christ?


B L’épitre aux Romains nous met en garde contre l’erreur selon laquelle notre bonté oblige en quelque sorte Dieu à nous sauver. Pourquoi sommes-nous parfois enclins à penser, dans le sens des prédicateurs de l’évangile de la prospérité, que la dime oblige en quelque sorte Dieu à déverser sur nous la prospérité matérielle? Pourquoi cette pensée est-elle déformée, et pourquoi elle découle d’une mauvaise compréhension de l’évangile?


C Outre le don d’une dime honnête, comment les croyants peuvent-ils soutenir les pasteurs, les enseignants de la Bible, les évangélistes et autres ouvriers dans le sens de la mission rédemptrice de Dieu?


D Comment encourageriez-vous quelqu’un à donner fidèlement la dime si la personne a été blessée par un pasteur ou un enseignant sans scrupule qui a été exposé pour inconduite grave?


E Pour nous aider à ne pas oublier les bénédictions précédentes de Dieu, quelles sont les choses pratiques que nous pouvons faire pour garder les souvenirs de la fidélité de Dieu vivants aujourd’hui?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Ceux qui prélèvent fidèlement la dime fournissent des bénédictions innombrables dans le monde en libérant ceux qui sont appelés par Dieu à investir leurs énergies entières dans l’œuvre en faisant des disciples. L’Église Adventiste du Septième Jour a évolué à partir d’un petit groupe de croyants dans le nord-est des États-Unis pour devenir mondiale, en harmonie avec notre appel à la lumière des messages des trois anges d’Apocalypse 14. Humainement parlant, cette efflorescence n’aurait pas pu arriver sans la fidélité et les dons de sacrifice.


Activités:


Lisez un livre sur l’histoire de l’Église Adventiste qui relate la croissance de l’église, en accordant une attention particulière aux époques de crise financière et à la direction de Dieu à travers la crise.


Lisez la biographie d’une personne connue pour sa foi et sa fidélité dans la dime.


w Écrivez une chanson sur la foi, la fidélité et la dime. Partagez-la avec la classe.


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*24 Février – 2 Mars


Offrandes d’actions de grâce


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Matthieu 6:19-21; Éphésiens 2:8; 1 Pie. 4:10; Luc 7:37-47; 2 Corinthiens 8:8-15; 2 Corinthiens 9:6, 7.


Texte à mémoriser: « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16, LSG).


Notre Dieu est un Dieu donateur; cette grande vérité est vue plus puissamment dans le sacrifice de Jésus. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16, LSG). Ou dans ce verset: « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-Il le Saint Esprit à ceux qui Le Lui demandent. » (Luc 11:13, LSG).


Dieu donne inlassablement; c’est Son caractère. Ainsi, quiconque cherche à refléter ce caractère doit aussi donner. Il est difficile d’imaginer plus d’une contradiction dans les termes que celle « d’un chrétien égoïste. »


Une façon de redonner ce que nous avons reçu se démontre à travers les offrandes. Nos offrandes présentent une occasion d’exprimer notre gratitude et notre amour. Le jour que Jésus accueille les rachetés au ciel, nous verrons ceux qui ont accepté Sa grâce et nous nous rendrons compte que plusieurs personnes ont pu connaitre Christ grâce à nos offrandes sacrificielles.


Cette semaine, nous examinerons les aspects importants de l’offrande. Donner généreusement, que ce soient des moyens, du temps ou du talent, est un puissant moyen de vivre notre foi et de révéler le caractère du Dieu que nous servons.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 3 Mars.



Leçon


9


(page 72 du guide standard)


25 Février


« Là où est ton trésor »


Lisez Matthieu 6:19-21. Bien que nous soyons si familiers avec ces textes, comment pouvons-nous néanmoins être libres de la puissante emprise que les trésors terrestres peuvent avoir sur nous? Voir Col. 3:1, 2.


« Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Matthieu 6:21, LSG) est un appel de Jésus. La pleine grandeur de cette déclaration peut être vue depuis les deux versets précédents, qui contrastent le fait d’amasser nos trésors sur terre au fait d’avoir un trésor dans le ciel. Trois mots décrivent la terre: la teigne, la rouille et les voleurs (voir Matthieu 6:19), ce qui décrit juste combien notre trésor terrestre est temporel et transitoire. Qui n’a pas appris à quel point les choses terrestres peuvent disparaitre si soudainement? « Sur la terre tout est instable, incertain et précaire; tout est soumis à la décroissance, à la destruction, au vol et à la perte. C’est le contraire au ciel: tout est éternel, durable, sécurisé et impérissable. Dans le ciel, il n’y a aucune perte. », C. Adelina Alexe, “Where Your Heart Belongs,” in Beyond Blessings, edited by Nikolaus Satelmajer, (Nampa, Idaho: Pacific Press Publishing Association, 2013), p. 22.


Regardez vos possessions. Même si vous n’en avez pas assez, tôt ou tard la plupart de ces possessions périront ou seront abandonnées. L’exception pourrait être un legs. Mais un sage économe doit se préoccuper d’amasser ses trésors dans le ciel pour plus de sécurité. Là, contrairement à ici, vous n’avez pas à vous soucier de récessions, des voleurs ou même des bandes de pillards.


Matthieu 6:19-21 contient l’un des concepts les plus importants de l’économat. Votre trésor pousse, s’ébat, force, attire, exige, séduit et désire contrôler votre cœur. Dans le monde matériel, votre cœur suit votre trésor, alors là où est votre trésor reste primordial. Plus nous nous concentrons sur les gains et les besoins terrestres, plus il nous est difficile de penser aux choses célestes.


Affirmer croire en Dieu tout en amassant des trésors ici-bas est hypocrite. Nos actions doivent correspondre à nos paroles. En d’autres termes, nous voyons nos trésors sur la terre par la vue, mais nous devons voir nos offrandes comme des trésors célestes par la foi (2 Corinthiens 5:7). Bien qu’il soit nécessaire pour nous, bien sûr, de pourvoir à nos besoins (même d’épargner pour la retraite), c’est crucial pour nous de toujours garder une vue d’ensemble sur l’éternité.


Hébreux 10:34. Quel point important Paul soulève-t-il ici sur le contraste entre les trésors sur la terre et les trésors dans le ciel?


Dimanche


(page 73 du guide standard)


26 Février


Économes de la grâce de Dieu


Quoi d’autre, selon Éphésiens 2:8, avons-nous aussi reçu de Dieu?


La grâce est « une faveur imméritée. » C’est un don que vous ne méritez pas. Dieu a répandu Sa grâce sur cette planète, et si nous ne la rejetons tout simplement pas, Sa grâce atteindra et transformera nos vies, maintenant et pour l’éternité. Toute la richesse et la puissance du ciel s’incarnent dans le don de la grâce (2 Corinthiens 8:9). Même les anges sont étonnés de voir cet ultime don (1 Pie. 1:12).


Sans aucun doute: de tout ce que Dieu nous donne, la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ est le don le plus précieux de tous. Sans la grâce, nous serions sans espoir. L’impact lugubre du péché sur l’humanité est trop grand pour que l’homme s’en libère de lui-même. Même l’obéissance à la loi de Dieu ne pouvait pas nous apporter la vie. « La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Loin de là! S’il eut été donné une loi qui pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi. » (Galates 3:21).


Après tout, s’il y avait une loi qui puisse nous sauver, ce serait la loi de Dieu. Mais Paul dit que même celle-ci ne peut pas le faire. Si nous devons être sauvés, ce doit être par la grâce.


Lisez 1 Pierre 4:10. En quoi l’économat est-il lié à la grâce? Expliquez comment le fait de donner à Dieu et aux autres révèle Sa grâce.


Pierre dit que puisque nous avons reçu le don de la grâce de Dieu, nous devons être de « bons intendants de la grâce si diverse de Dieu » (1 Pie. 4:10, Colombe) en retour. Autrement dit, Dieu nous a fait grâce de Ses dons; par conséquent, nous devons donner en retour de ce que nous avons reçu. Ce que nous avons reçu par la grâce n’est pas seulement pour plaire et nous bénéficier nous-mêmes, mais pour la propagation de l’évangile. Nous avons reçu gratuitement (c’est cela la grâce); alors, nous devons donner aussi gratuitement tous les moyens que possible.


Pensez à tout ce que vous avez reçu de Dieu. De quelle manière pouvez-vous alors être un économe de la grâce que vous avez reçu gratuitement?


Lundi


(page 74 du guide standard)


27 Février


Notre meilleure offrande


Lisez Luc 7:37-47. Qu’est-ce que cette histoire nous apprend sur la vraie motivation des offrandes à Dieu?


Marie entra dans la chambre et vit Jésus allongé sur une table. Elle brisa la boite d’albâtre contenant du nard précieux et déversa tout le contenu sur Lui. Certains pensaient que son acte était inadéquat, estimant que cette femme menait une vie illicite.


Mais Marie avait été délivrée des possessions démoniaques (Luc 8:2). Puis, après avoir été témoin de la résurrection de Lazare, elle fut remplie de gratitude. Son parfum était son trésor le plus précieux, et c’était sa façon de manifester sa gratitude à Jésus.


Cette histoire illustre ce qui devrait vraiment être notre motivation dans le don de nos offrandes: la gratitude. Après tout, quelle autre réponse aurions-nous pour le don inestimable de la grâce de Dieu? Sa générosité nous amène également à donner, et lorsqu’elle est couplée avec notre gratitude, toutes deux forment les ingrédients des offrandes significatives, y compris notre temps, nos talents, nos trésors et nos corps.


Lisez Exode 34:26, Lévitique 22:19-24 et Nombres 18:29. Alors que le contexte est complètement différent aujourd’hui, quel principe peut-on tirer de ces textes en ce qui concerne nos offrandes?


Nos meilleures offrandes peuvent sembler insuffisantes à nos yeux, mais elles sont significatives devant Dieu. Donner à Dieu le meilleur montre que nous L’avons mis au premier plan dans nos vies. Nous ne donnons pas les offrandes dans le but de recevoir des faveurs; au contraire, nous donnons ce que nous avons pour exprimer notre gratitude pour ce qui nous a été donné en Jésus Christ.


« La dévotion et la bienveillance nées d’un cœur reconnaissant, feront de la plus petite offrande, un sacrifice volontaire, un parfum divin, un don d’une valeur inestimable. Mais, après que nous nous serons volontiers soumis à notre Rédempteur tout ce que nous pouvons donner, quelle que soit la valeur de notre don, si nous considérons notre dette de gratitude envers Dieu comme elle est vraiment, tout ce que nous pouvons avoir offert nous paraitra très insuffisant et maigre. Mais les anges prennent ces offrandes si maigres à nos yeux et les présentent comme une offrande de bonne odeur devant le trône, et elles sont acceptées. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 3, p. 397.


Mardi


(page 75 du guide standard)


28 Février


Les motivations du cœur


Dans une leçon précédente, nous avons parlé de l’histoire de l’offrande généreuse de la veuve. Si infime en comparaison avec les autres offrandes, elle était généreuse, car elle a montré la vraie nature du caractère et du cœur de celle qui a donné, incitant Jésus à dire, « cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres » (Luc 21:3, LSG).


Dieu seul (Jacques 4:12) connait les vrais motifs de nos cœurs (Prov. 16:2; voir aussi 1 Corinthiens 4:5). Il est possible d’avoir de bonnes actions avec de mauvaises motivations. Donner dans l’abondance ne nécessite pas beaucoup de foi, mais donner en sacrifice pour le bien d’autrui peut signifier, en effet, quelque chose de très puissant sur l’état du cœur de celui qui donne.


Lisez 2 Corinthiens 8:8-15. Que dit Paul ici en ce qui concerne les offrandes et les motifs derrière ces offrandes? Quels principes pouvons-nous tirer de ces textes au sujet de l’économat?


Quel que soit votre motif en donnant, il se situe dans un continuum allant de l’égo à l’altruisme. La lutte sur ce continuum entre l’égoïsme et la générosité est souvent plus rude que tout autre combat spirituel. L’égoïsme peut refroidir un cœur qui était autrefois en feu pour Dieu. Le problème vient quand nous laissons libre cours à l’égoïsme dans notre expérience chrétienne. Autrement dit, nous trouvons des moyens pour justifier notre égoïsme et le faire au nom de Christ.


L’essentiel se résume en un seul mot: l’amour. Et l’amour ne peut se manifester sans abnégation, une volonté de se donner soi-même, même en sacrifice, pour le bien d’autrui.


Si l’amour de Dieu n’est pas reflété dans nos vies, il ne peut être reflété dans notre offrande. Un cœur égoïste a tendance à n’aimer que soi-même. Nous devons demander au Seigneur de « circoncire [notre] cœur » (Deut. 10:16) afin que nous puissions apprendre à aimer comme nous avons été aimés.


L’amour, la base de toute vraie bienfaisance, résume toute la bienveillance chrétienne. Dirigé vers nous, l’amour de Dieu nous inspire à aimer en retour, et c’est vraiment le motif suprême des offrandes.


Quel est le problème, au contraire, avec une offrande faite avec un sentiment d’obligation plutôt qu’un sentiment d’amour?


Mercredi


(page 76 du guide standard)


1er Mars


Faire l’expérience des offrandes


Si Christ est venu nous révéler le caractère de Dieu, une chose devrait être claire maintenant: Dieu nous aime et Il veut le meilleur pour nous. Il nous demande de faire seulement ce qui sera de notre propre intérêt, jamais à notre détriment. C’est aussi, Son appel pour nous d’être des donneurs généreux et joyeux de ce qui nous a été donné. Les offrandes volontaires et généreuses que nous donnons sont autant un avantage pour nous qui donnons, tout comme elles peuvent l’être pour ceux qui les reçoivent. Seuls ceux qui donnent de cette manière peuvent savoir par eux-mêmes à quel point il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.


Lisez 2 Corinthiens 9:6, 7. Comment ce texte résume-t-il parfaitement ce que devraient être les offrandes?


Faire une offrande généreuse peut et doit être un acte très personnel et spirituel. C’est une œuvre de foi, une expression de gratitude pour ce qui nous a été donné en Christ.


Et, comme tout autre Acte de foi, le fait même de donner augmente la foi, car « la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:20). Et il n’y a de meilleur moyen d’augmenter sa foi que de la vivre de façon pratique, ce qui signifie que nous devons faire des choses qui jaillissent de notre foi.


Quand nous donnons, volontairement et généreusement, nous reflétons à notre manière le caractère de Christ. Nous apprenons davantage à agir comme Dieu en faisant l’expérience de nos propres actes. Ainsi, l’acte des offrandes inspire la confiance en Dieu et l’occasion de « [sentir et voir] combien l’Éternel est bon! Heureux l’homme qui cherche en Lui Son refuge! » (Ps. 34: 8, LSG).


« On verra que la gloire qui resplendit sur la face du Christ c’est la gloire de l’amour qui se sacrifie. On verra, à la lumière du calvaire, que la loi de l’amour qui renonce à soi-même est la loi de la vie pour la terre et pour le ciel; que l’amour qui “ne cherche pas son intérêt” a sa source dans le cœur de Dieu; et qu’en celui qui est doux et humble se manifeste le caractère de celui qui habite une lumière dont aucun homme ne peut s’approcher. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 9, 10.


Comment avez-vous vécu la réalité de comment la foi grandit grâce au fait de donner volontairement et généreusement de ce que vous avez reçu?


Jeudi


(page 77 du guide standard)


2 Mars


Réflexion avancée: « L’esprit libéral, c’est l’esprit du ciel. L’esprit d’égoïsme est celui de Satan. L’amour sacrificiel de Christ se révèle sur la croix. Il a donné tout ce qu’Il avait, et Il s’est donné Lui-même, afin que l’homme puisse être sauvé. La croix de Christ fait appel à la bienveillance de tous les disciples du Sauveur béni. Le principe illustré là doit être: donner, et donner. Ceci se manifeste dans la vraie bienveillance et les bonnes œuvres en tant que véritable fruit de la vie chrétienne. Le principe des gens du monde consiste à amasser, et c’est ainsi qu’ils s’attendent à avoir le bonheur; mais, hélas, le résultat n’est que misère et mort. » – Ellen G. White, Advent Review and Sabbath Herald, 17 Octobre 1882.


Discussion:


Qu’y a-t-il de l’égoïsme qui le rend si contraire à l’esprit de Christ? Quelles sont les choses conscientes que nous pouvons faire pour nous aider à nous protéger contre cette attitude naturelle de l’être humain déchu?


« Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9:7, LSG). Le mot grec traduit par « avec joie » apparait une seule fois dans le Nouveau Testament, et c’est de ce mot que nous avons le mot « gaieté ». Qu’est-ce que cela devrait nous dire sur notre attitude en donnant?


Faites une liste de tout ce que vous avez reçu en Christ. Priez sur votre liste. Qu’est-ce que cette liste devrait nous apprendre sur pourquoi nous devrions donner de ce que nous avons reçu? Dans le même temps, qu’est-ce que votre liste vous enseigne sur la façon même dont nos meilleurs dons, faits avec les meilleures motivations, peuvent sembler tellement dérisoires face à ce que nous avons reçu?


Pourquoi l’égoïsme est-il un moyen sûr de vous rendre malheureux?


Pensez à quelqu’un dans votre famille ecclésiale dès maintenant qui est dans une nécessité. Que pouvez-vous faire, même maintenant, qui puisse atteindre et aider cette personne? Que pouvez-vous faire, même si cela nécessite un douloureux sacrifice de votre part?


Vendredi


(page 78 du guide standard)


Histoire Missionnaire



Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Tragédie, cocaïne et Jésus


par Andrew McChesney, Mission Adventiste


Sao Jaikaran, un opérateur dans une usine de bois à Trinidad et Tobago, était inconscient pendant quatre jours et hospitalisé pendant trois mois après un terrible accident de voiture à l’âge de sept ans.


Jaikaran marchait le long de la route quand une voiture l’a tamponné en le trainant sur 45 mètres, arrachant le côté de son visage et lui infligeant des blessures profondes au dos.


« Maman dit que j’étais mort et ramené à la vie », déclara Jaikaran, maintenant 52 ans, dont le visage est marqué sur le côté gauche. « Je dis: maman, j’étais mort dans le péché, mais Jésus m’a ramené à la vie ».


Jaikaran, un des neuf frères et sœurs, fut élevé par une mère célibataire adventiste du septième jour après que son père eût abandonné la famille. À l’âge de 11 ans, il a quitté l’école, incapable d’étudier en raison des lésions cérébrales subies dans l’accident. Il commença à fumer et à boire à 14 ans et continua jusqu’à la marijuana et à la cocaïne. Il se maria à 28 ans et devint père de quatre ans.


Mais Jaikaran continua son usage de drogue, et sa femme le quitta finalement avec les enfants.


Jaikaran dit qu’il a désespérément voulu changer. Un jour, il s’écria: « Jésus, je veux changer. Mais je ne veux pas l’aide de ma femme. Je ne veux pas l’aide de ma maman. J’ai besoin de Ton aide. » Quelques heures plus tard, il reçut un appel du directeur d’un centre de réadaptation de l’Église Adventiste du Septième Jour. Par la suite, il apprit que sa sœur avait pris contact avec un pasteur adventiste pour l’aider, et le pasteur avait appelé le centre de désintoxication.


Jaikaran s’enregistra avec impatience pour le traitement. Il avait 46 ans. Le progrès était lent, mais il réclamait les promesses bibliques tous les jours. Ses trois versets favoris étaient: « A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, Parce qu’il se confie en Toi » (Ésaïe 26: 3, LSG); « je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point » (Josué 1:5, LSG); et « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33, LSG). Il pria également pour que l’Éternel unisse sa famille et amène sa famille au Seigneur. À la fin du programme de réhabilitation, l’ex-conjointe de Jaikaran vint le chercher à bord d’une voiture à la maison de sa mère. Mais quand sa femme vit qu’il était un homme nouveau, elle l’amena subitement à la maison. Tous les deux se firent baptiser.


Aujourd’hui, Jaikaran parle à tout le monde de sa rencontre et de son amour pour Jésus. Il prie tous les jours, « Seigneur », aide-moi à témoigner plus de Toi. « Je crois que le Seigneur m’a amené dans ce monde pour que je témoigne de Lui », dit-il. « Rien de moi-même. C’est de Lui. »



Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: 2 Corinthiens 9:6, 7


Objectifs:


Savoir: Comprendre l’étroite relation entre un cœur débordant de reconnaissance et la pratique de donner.


Ressentir: Apprécier la grandeur de la bienveillance miséricordieuse de Dieu et agir avec enthousiasme selon les opportunités que Dieu offre.


Agir: Trouver des moyens de donner.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Donner de tout son cœur

A Comment notre utilisation des finances indique ce qui est vraiment important pour nous?


B Quelles sont certaines conditions qui nous stimulent à donner le meilleur de nous-même?


C Comment Dieu mesure-t-Il notre offrande?


D Comment le fait de donner est-il lié à la consolidation de notre foi?


  1. Ressentir: L’expérience du cœur

A Qu’est ce qui sépare le donneur joyeux dont parle Paul du donneur occasionnel ou même du donneur à contrecœur?


B Comment pouvons-nous nourrir notre attitude de donner avec joie, tout en « délaissant » nos tendances de donner à contrecœur?


C Comment pouvons-nous cultiver la gratitude qui conduit à l’expérience du donneur joyeux?


III. Agir: Donner avec joie


A Comment le fait de donner avec joie nous encourage-t-il à donner encore plus joyeusement?


B Pourquoi est-il impossible de donner joyeusement si nos cœurs ne sont pas remplis de gratitude?


C Quelles sont certaines étapes concrètes de la semence généreuse, comme le dit Paul?


Résumé: Dieu prend plaisir en celui qui donne avec joie. L’attitude joyeuse d’un tel donneur montre qu’il éprouve continuellement de la gratitude pour les abondantes bénédictions que Dieu déverse sur Ses enfants.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 2 Corinthiens 9:6, 7


Concept clé de croissance spirituelle: Étant donné que Dieu a entrepris le processus de donner, c’est par nature l’effort le plus joyeux que les êtres humains peuvent partager avec leur ami Créateur-Rédempteur.


Coin du moniteur: Bien qu’il soit tout à fait clair que Dieu aime les donneurs joyeux, il est tout aussi évident que les donneurs joyeux aiment Dieu et se réjouissent en Lui. Cette relation amoureuse active leur générosité joyeuse. Ceux qui ne donnent pas et ceux qui donnent à contrecœur ont en quelque sorte manqué cette relation amoureuse; par conséquent, pour eux, donner est devenu financièrement pénible au lieu d’être une joie spirituelle. Nous ne pouvons pas surestimer l’importance de ce « facteur d’amour », parce que la gratitude qu’engendre l’amour forme la frontière entre l’attitude de donner à contrecœur et la générosité exubérante.


Activité d’ouverture: Considérez la liste du vocabulaire suivant fournie pour cette activité. Demandez aux membres de la classe d’assigner chaque description dans la liste à celui qui donne avec joie, d’une part, ou au donneur à contrecœur ou à celui qui ne donne pas, d’autre part. Invitez les membres à expliquer pourquoi ils ont assigné l’expression dans chaque cas. Insistez sur le fait que certaines attitudes ou points de vue conduisent ou produisent une catégorie particulière de donneur. Demandez aux membres de la classe les attitudes ou les points de vue qu’ils souhaitent choisir pour eux-mêmes.


Vocabulaire:


Aventureux, conservateur, enjoué, renfermé, inspirateur, prudent, sombre, tenace, indiscipliné, intolérant, équilibré, spontanée, permissif, optimiste, orgueilleux, aliéné, sensible, inquiet, audacieux, fidèle, prévenant, satisfait, inquiet, idéaliste, indépendant, craintif, déprimé, Pacifique, respectueux, libéral, méfiant.


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Aidez les membres à comprendre que l’Écriture met la différence entre les dimes et les offrandes. Toutes deux sont exigées, mais il y a des différences significatives entre les deux.


Commentaire biblique


  1. Les dimes et les offrandes (Revoyez Luc 2:21-24; Lev. 12:1-8; 2 Rois 12:4, 5 avec la classe.)

La dime, par définition, était un montant spécifique – 10 pourcents. Les offrandes étaient des montants non spécifiés ou des montants variés. Il était sous-entendu que les Israélites les plus riches apportaient de plus grandes (et plus couteuses) offrandes. Le récit de la naissance de Christ fournit un exemple remarquable. Luc 2:21-24 raconte le rituel de purification de Marie, qui a eu lieu après la naissance de Christ. Les offrandes standards de purification (Lev. 12:1-8) comprenaient un agneau, mais des exceptions (pas des exemptions) étaient établies pour les personnes pauvres qui ne pouvaient pas pourvoir cela. L’offrande d’une simple tourterelle par Marie suggère fortement sa pauvreté.


La dime ne variait pas et était uniformément appliquée à tout le monde. Les offrandes, cependant, étaient évaluées vis-à-vis des revenus discrétionnaires des adorateurs – les riches adorateurs donnant plus, les croyants pauvres, donnant moins. L’usage des offrandes et de la dime pourrait également varier. La dime servait à soutenir les prêtres et les Lévites, le corps pastoral de l’ancienne économie d’Israël.


Les offrandes étaient également utilisées pour les besoins des prêtres, mais des collectes spéciales, différentes de la dime, étaient prélevées pour restaurer le temple (2 Rois 12:4, 5). Alors que les offrandes sacrificielles, associées à l’expiation, étaient consacrées au clergé, les offrandes volontaires de remerciement pouvaient être consommées par la famille de l’adorateur, ensemble avec les invités étrangers, les orphelins et les veuves; autrement dit, les classes les plus pauvres (Deut. 16:11-14). En outre, dans le Nouveau Testament, l’apôtre a félicité les croyants de Corinthe pour leurs collectes en faveur des pauvres chrétiens.


Discussion: Décrivez la différence entre les dimes et les offrandes telle que définie par la Bible. Pourquoi devrions-nous les apporter toutes deux à Dieu?


  1. La boite d’albâtre (Revoyez Luc 7:37-47, 8:2, 34:26 Exode, Lévitique 22:19-24, et Nombres 18:29 avec la classe.)

La générosité absolue de Dieu motive la générosité humaine. Et nulle part nous trouvons cette générosité du cœur humain commentée plus magnifiquement dans l’Écriture que dans l’acte de Marie lors d’une réception chez Simon.


« Marthe servait tandis que Marie écoutait avec ferveur chaque parole sortant des lèvres du Maitre. Dans Sa miséricorde, Jésus lui avait pardonné ses péchés et avait rappelé du tombeau son frère bienaimé: le cœur de Marie était donc rempli de gratitude. Elle avait entendu Jésus parler de Sa mort prochaine; Son profond amour et Sa grande tristesse lui inspirèrent le désir de Lui rendre des honneurs anticipés. En s’imposant un grand sacrifice, elle réussit à se procurer un vase d’albâtre, plein “d’un parfum de nard pur de grand prix”, afin d’oindre le corps du Christ. Mais maintenant que plusieurs assuraient qu’Il allait être couronné roi, sa douleur se changeait en joie et elle était impatiente d’apporter les premiers hommages à son Seigneur. Ayant brisé son vase de parfum, elle en répandit le contenu sur la tête et sur les pieds de Jésus et ensuite, s’étant agenouillée, elle arrosa ceux-ci de ses larmes et les essuya avec ses longs cheveux flottants. Elle avait espéré passer inaperçue, mais le parfum, en se répandant dans la salle, attira l’attention de tous les assistants...


Marie fut émue par ces paroles désobligeantes. Elle craignit que sa sœur ne lui reprochât sa prodigalité. Peut-être que le Maitre, lui aussi, la jugeait imprévoyante. Elle allait se retirer, sans se défendre ni présenter d’excuse, lorsque la voix de son Seigneur se fit entendre: “Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine?” Il avait vu son embarras et sa détresse, Il savait qu’elle avait désiré, par son acte, exprimer sa gratitude pour le pardon de ses péchés, et Il voulut ramener le calme dans son esprit…


Le don odoriférant que Marie s’était proposé de prodiguer sur la dépouille du Sauveur, elle le répandit sur Lui pendant qu’Il vivait encore…


En expliquant à Marie la portée de son acte, le Christ lui donna plus qu’il n’avait reçu d’elle. “En répandant ce parfum sur Mon corps, dit-Il, elle l’a fait pour Ma sépulture.” De même que ce vase d’albâtre brisé avait inondé la maison de son parfum, de même le Christ allait mourir, Son corps serait rompu; mais Il sortirait du tombeau et remplirait la terre du parfum de Sa vie. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 552-554.


Bien que, comparativement parlant, l’acte d’adoration humble de Marie peut sembler banal à d’autres personnes dans la salle, il plut à Christ. Il prend plaisir en notre dévotion et louange sincère. Christ demande le meilleur de nous-mêmes – rien de plus, rien de moins, rien d’autre.


Considérez ceci: Que veut dire la déclaration « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Matthieu 6:21, LSG)? Comment l’acte d’amour de Marie nous montre l’esprit et la mesure dans lesquels nous devrions donner? Dans quelle mesure l’effusion du parfum d’amour de Marie sert de symbole de ce que Christ a fait sur la croix?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Lisez cette histoire vraie et discutez ensuite des leçons de l’histoire, à l’aide des questions à méditer qui suivent.


La religion appliquée – une histoire vraie: Il y a quelques années, une petite communauté de banlieue avait été inondée quand un quai de protection était détruit, submergeant des douzaines de maisons pendant des heures. Un jeune homme de la communauté, Dean, voulait aider ceux qui venaient de tout perdre. Peu de temps avant l’inondation, Dean avait accepté Christ.


L’inondation s’était produite juste après la célébration de la fête des actions de grâces des Américains. Beaucoup de familles venaient juste d’acheter des cadeaux à leurs enfants. Ces cadeaux, qui sont des souvenirs de familles, sont maintenant submergés par la fureur de la nature. L’église de Dean avait établi un centre de secours à l’extérieur d’un abri de la Croix-Rouge, soutenu par une remorque pleine de matériel de secours. Dean aidait les occupants de l’abri à obtenir des vêtements et d’autres nécessités de la remorque. Alors qu’il subvenait à leurs besoins, une petite écolière, se cachant entre les plis de la jupe colorée de sa mère, dit: « Maman, tu vois? Je t’avais dit que Jésus prendrait soin de nous. » Une dizaine d’années plus tard, le coordonnateur de la catastrophe rencontra un membre de l’église de Dean lors d’une conférence et demanda d’après Dean. Dean, le nouveau jeune converti, était maintenant premier ancien de son église.


À méditer:


1 Que nous révèle l’esprit de don de Dean au sujet de son cœur?


2 Comment ses actions généreuses l’ont préparé au leadeurship spirituel?


3 Comment le commentaire de la fillette non identifiée aurait motivé Dean à plus d’actions généreuses?


4 Comment le don désintéressé nous prépare-t-il à la croissance spirituelle et à de plus grandes responsabilités?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Dieu est l’exemple du don désintéressé. Par conséquent, Ses actes d’amour, surtout les événements concernant la crucifixion, devraient être l’objet de notre méditation et de notre étude quotidienne. En imitant l’exemple divin, nos cœurs sont transformés pour que nous voyions avec les yeux de Dieu et ressentions avec le cœur de Dieu. Nous devenons Ses mains pour guérir le monde qui nous entoure. Étant unis avec la souffrance et la joie de Dieu, nous sommes donc, de grâce en grâce, transformée en Sa ressemblance.


Activités:


Dressez une liste de ressources littéraires, inspirées et inspirantes, qui touchent votre cœur par la façon dont elles décrivent l’amour désintéressé de Dieu.


Planifiez une retraite spirituelle personnelle de fin de semaine dans le but de faire une réflexion spirituelle, centrée sur les dons de Dieu.


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*3 – 9 Mars


Le rôle de l’ économat


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Col. 1:16-18; Heb. 4:14-16; Jean 3: 3; Genèse 6:13-18; Apocalypse 14:6-12; 1 Pierre 1:15, 16.


Verset à mémoriser: « Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. » (1 Thessaloniciens 4:7, LSG).


À cause de la profondeur et de l’étendue de l’économat, il est facile de se perdre dans la grande image de son énormité. L’économat est simple, mais aussi complexe et peut donc être facilement mal compris. Toutefois, ni les chrétiens ni l’église ne peuvent exister ou fonctionner sans économat. Car un chrétien doit aussi être un bon gestionnaire.


« L’économat n’est ni une théorie ni une philosophie, mais un programme de travail. C’est en vérité la loi chrétienne de la vie... L’économat est nécessaire à une compréhension adéquate de la vie et essentiel à une véritable expérience religieuse vitale. Ce n’est pas une simple question de sanction morale, c’est plutôt un acte volontaire et une conduite définitive et décisive touchant tout le périmètre de la vie. » – LeRoy E. Froom, Stewardship in Its Larger Aspects (Mountain View: Calif., Pacific Press Publishing Association, 1929), p. 5.


Quels sont les principes de base de ce que cela signifie d’être un économe chrétien? Cette semaine, nous analyserons plus les rôles que joue l’économat dans la vie chrétienne. Nous ferons ainsi à travers une analogie intéressante: une roue de char.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 10 Mars.



Leçon


10


(page 80 du guide standard)


4 Mars


Christ comme centre


Jésus est la figure centrale tout au long de la Bible (Jean 5:39), et nous avons besoin de nous voir en relation avec Lui. Il a payé la pénalité du péché et est « la rançon de plusieurs » (Marc 10:45). Jésus a toute autorité dans les cieux et sur la terre (Matthieu 28: 18), et toutes choses sont entre Ses mains (Jean 13:3). Son nom est au-dessus de tous noms, et un jour, tout genou fléchira devant Lui (Philippiens 2:9-11).


« Jésus est le centre de toute vie. » – Ellen G. White, Evangalisation, p. 186.


Christ est le cœur de notre économat et la source de notre puissance. Grâce à Lui, nous produisons une vie digne d’être vécue, en faisant preuve devant tous qu’Il est le point central de notre vie. Paul peut avoir vécu beaucoup d’épreuves, mais peu importe où il était ou ce qui lui arrivait, il avait une priorité pour la vie: « Car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. » (Philippiens 1:21, LSG).


Lisez Colossiens 1:16-18, Romains 8:21 et 2 Corinthiens 5:17. Qu’est-ce que cela nous dit sur combien Jésus est central à tout ce qui nous concerne?


Il n’y a aucun véritable économat sans Christ au centre (Galates 2:20). Il est le centre de « la bienheureuse espérance » (Tite 2:13) et « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en Lui » (Col. 1:17, LSG). Tout comme l’essieu est au centre de la roue et celle-ci porte le poids d’un wagon, Christ est le centre de la vie de l’économe.


Tout comme un essieu rigide assure la stabilité, en permettant aux roues de tourner, Jésus est le centre fixe et stable de notre existence chrétienne (Hébreux 13:8). Son influence devrait affecter tout ce que nous pensons et faisons. Tous les aspects de l’économat tournent autour et trouvent leur centre en Christ.


« Car sans Moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5, LSG). Le centre de l’économat n’est pas un vide creux, mais la réalité de la vie de Christ, qui œuvre dans notre vie pour transformer nos caractères maintenant et pour l’éternité.


C’est une chose de dire que Jésus est le centre de notre vie, mais c’est une autre chose de vivre cela en termes pratiques. Comment pouvez-vous être sûr que Jésus vit réellement en vous comme Il le promet si nous Le laissons demeurer en nous?


Dimanche


(page 81 du guide standard)


5 Mars


La doctrine du sanctuaire


Généralement, on ne pense pas au sanctuaire dans le contexte de l’économat. Pourtant, il y a un lien entre les deux, car le sanctuaire est crucial à notre système de croyances, et l’économat fait partie du système.


« Le fondement de notre foi réside dans une compréhension correcte du ministère [de Christ] qui s’opère dans le sanctuaire céleste. » – Ellen G. White, Évangéliser, p. 204. Il est impératif que nous comprenions le rôle de l’économat à la lumière de ce concept biblique.


1 Rois 7:33 décrit une roue de char. Nous considérons la doctrine du sanctuaire comme étant le moyeu de la roue. Le moyeu s’attache à l’essieu et fournit plus de stabilité pour la roue lorsqu’elle tourne. Ayant connu la mort et une résurrection victorieuse (2 Tim. 1:10), Christ par Sa mort est la fondation de Son oeuvre dans le sanctuaire (Heb. 6:19, 20) et fournit la stabilité pour notre foi. Et c’est du sanctuaire qu’Il officie en notre faveur ici sur la terre (voir Heb. 8:1, 2).


« Se fondant sur le principe de sola Scriptura [l’Écriture seule], l’adventisme biblique forme son système doctrinal du point de vue général sur la doctrine du sanctuaire. » – Fernando Canale, Secular Adventism? Exploring the Link Between Lifestyle and Salvation (Lima: Peru, Peruvian Union University, 2013), pp. 104, 105.


Que nous disent ces textes sur le ministère de Jésus dans le sanctuaire? 1 Jean 2:1, Heb. 4:14-16, Apocalypse 14:7.


La doctrine du sanctuaire contribue à révéler la grande vérité du salut et de la rédemption, qui est au cœur de toute théologie chrétienne. Dans le sanctuaire, on voit non seulement la mort de Christ pour nous, mais aussi Son ministère dans le sanctuaire céleste. Nous pouvons aussi voir dans le lieu très saint l’importance de la loi de Dieu et la réalité du jugement final.


C’est la promesse de la rédemption qui est centrale à tout le système du sanctuaire, et cette promesse nous est accessible par le sang de Jésus.


L’économat reflète une vie ancrée dans la grande vérité du salut, telle que révélée dans la doctrine du sanctuaire. Plus nous comprenons profondément ce que Christ a fait pour nous et ce qu’Il fait en nous maintenant, plus nous arrivons plus proche de Christ, de Son ministère, de Sa mission, de Son enseignement et de Son dessein pour ceux qui vivent les principes de l’économat.


Lisez Hébreux 4:14-16. Qu’y a-t-il dans ce texte pour nous dans notre propre lutte contre le péché, le moi et l’égoïsme? Comment trouvons-nous la force et l’espoir grâce à ce qui nous est promis?


Lundi


(page 82 du guide standard)


6 Mars


Croyances doctrinales christocentriques


Le sanctuaire est central à la foi, car il révèle si puissamment la grande vérité du salut, où on perçoit le sens de la croix. En effet, toutes nos doctrines, d’une manière ou d’une autre, doivent être liées à la promesse de l’Évangile et du salut. Comme les rayons de la roue, les autres doctrines dérivent de la grande vérité du salut par la foi en Jésus.


« Le sacrifice de Christ pour l’expiation du péché est la grande vérité autour de laquelle se regroupent toutes les autres vérités … Ceux qui étudient le merveilleux sacrifice du Rédempteur croissent dans la grâce et la connaissance. » – Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 1137.


Que voulait dire Jésus en se référant à Lui-même comme étant « la vérité » dans Jean 14:6? Comparez à Jean 17:17. À quoi nous sert la vérité? 3 Jean 3.


Nos croyances doctrinales influencent qui nous sommes et dans quelle direction nous allons. Les doctrines ne sont pas des idées théologiques abstraites; toute véritable doctrine est ancrée en Christ, et toute véritable doctrine devrait, en effet, avoir un impact sur notre façon de vivre. En fait, on pourrait affirmer sans se tromper que notre identité en tant qu’Adventistes du septième jour s’enracine dans nos enseignements doctrinaux plus que dans toute autre chose. Les enseignements que nous tirons de la Bible font de nous qui nous sommes en tant qu’Adventistes du septième jour.


L’économat consiste à vivre la vérité doctrinale telle qu’elle est en Jésus, et d’une manière qui influence positivement notre qualité de vie. « Si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en Lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » (Eph. 4:21-24, LSG).


Dans ce texte, nous trouvons ce que cela signifie non seulement de connaitre la vérité, mais aussi de la vivre. Être un économe ne consiste pas seulement à accepter des croyances doctrinales, quelle que soit la vérité que contiennent ces doctrines; être un économe signifie vivre ces vérités dans nos vies et dans notre interaction avec les autres.


Mardi


(page 83 du guide standard)


7 Mars


Les messages des trois anges


Il y a seulement deux fois où Dieu a averti le monde de la catastrophe à venir: la première fois, c’était à Noé (Genèse 6:13-18, Matthieu 24:37) et l’autre fois, par le biais des messages des trois anges (Apo. 14:6-12). Ces messages tirent un voile et révèlent une perspective unique sur les évènements du monde futur.


Notre compréhension de ces messages a muri au fil du temps, mais le message et la mission sont toujours la justification par la foi en Christ, « en vérité c’est le message du troisième ange. » – Ellen G. White, Évangéliser, p. 177. En d’autres termes, au cœur de notre message de la vérité présente, le message que nous avons été appelés à proclamer au monde, se trouvent Jésus et Son grand sacrifice pour nous.


Lisez Apocalypse 14:6-12. Quelle est l’essence de ces messages? Que disent-ils au monde? Quelle est notre responsabilité dans ces messages, et quelle est la place de l’économat?


En tant qu’Adventistes du septième jour, notre mission est de présenter la vérité des messages des trois anges en prévision de la seconde venue de Christ. Tout le monde doit prendre une décision au sujet de l’éternité. Le rôle de l’économat est d’établir un partenariat avec Dieu dans la mission (2 Cor. 5:20, 6:1-4).


« Les Adventistes du septième jour sont particulièrement établis dans le monde comme gardiens et porteurs de lumière. Dieu leur a confié le dernier avertissement destiné à un monde mourant. Sur eux brille la lumière merveilleuse de la parole de Dieu. Dieu leur a confié de proclamer le message d’une importance solennelle – la proclamation des messages des premier, deuxième et troisième anges. Il n’y a aucun autre travail d’une si grande importance. Rien ne doit absorber leur attention. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 9, p. 19.


Cette jante d’une roue est près du point de contact avec le sol et représente la mission des messages des trois anges. Leur mission est de protéger contre la dérive théologique et d’identifier notre responsabilité dans les évènements des derniers jours. Nous devons être les gardiens de ce message, le proclamer au monde.


En pensant aux évènements des derniers jours, il est si facile de se laisser prendre dans les tableaux et les dates. Ils ont leur rôle, mais alors que nous cherchons à prêcher ce message au monde, comment pouvons-nous nous assurer que nous gardons Jésus et Son sacrifice pour nous devant nous et au centre de toute notre vie?


Mercredi


(page 84 du guide standard)


8 Mars


L’économat


Christ veut nous faire vivre une vie sainte. Sa vie illustre « la sainteté » et le sens ultime de l’économat (Heb. 9:14). Nous devons gérer nos vies d’une manière qui soit agréable à Dieu, y compris la façon dont nous gérons tout ce qui nous a été confié. L’économat est une expression de cette sainteté.


Comparez 1 Pierre 1:15, 16 et Hébreux 12:14. Que signifient « Soyez saints » et « sainteté »? Comment cela est-il lié à notre économat?


Les Romains ont découvert qu’une roue de char fonctionnait plus longtemps si une plaque de fer était placée autour de la jante. L’artisan chauffe le métal pour le développer juste assez pour glisser sur la jante. L’eau froide était utilisée pour l’ajuster. La plaque de fer était en contact avec la route quand la roue tournait.


La plaque de fer sur la jante peut représenter le concept d’économat. C’est le moment où la vérité est rendue manifeste, où nos vies spirituelles frottent contre nos vies pratiques. C’est là où notre foi rencontre les aléas de la vie à travers les réussites et les échecs. C’est là où nos croyances sont mises à rude épreuve de la vie quotidienne. L’économat est l’enveloppe externe de qui nous sommes et de ce que nous faisons. C’est un témoin de notre conduite et d’une vie bien gérée. Nos actions quotidiennes qui révèlent Christ sont comme le fer sur la roue qui touche la route.


Des actions sont puissantes et doivent être contrôlées par notre engagement envers Christ. Nous devons vivre avec cette assurance et la promesse: « Je puis tout par celui qui me fortifie » (Phil. 4:13, LSG).


« La sanctification de l’âme par l’Esprit-Saint n’est autre chose que l’implantation de la nature du Christ dans notre humanité. La religion de l’évangile, c’est la vie du Christ en nous—un principe vivant et actif. C’est la grâce du Sauveur manifestée dans le caractère et produisant de bonnes œuvres. Il est impossible de séparer les enseignements de l’Évangile de notre existence concrète. Tous les aspects de notre expérience religieuse doivent être une révélation de la vie de Christ. » – Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, pp. 337, 338.


Analysez votre vie quotidienne, votre existence quotidienne. Qu’y a-t-il en elle qui révèle la réalité de Christ œuvrant en vous, en faisant de vous un nouvel être? Quels choix conscients vous faut-il faire afin de voir Sa sainteté se révéler en vous?


Jeudi


(page 85 du guide standard)


9 Mars


Réflexion avancée: Parfois, la plaque de fer devrait être replacée sur les roues de char en raison de l’usure causée par le frottement du métal contre la route. Cette activité causait beaucoup de détonation et de percussion sur la plaque de fer elle-même. Cette refonte de la plaque de fer représente l’économat en terme pratique de la sanctification. C’est le fait d’avoir l’esprit de Christ en réponse à tous les aspects de la vie, grands ou petits, même si le processus peut être dur et douloureux. Si ce processus porte sur notre utilisation de l’argent, nos relations familiales ou notre emploi, pour n’en nommer que quelques-uns, tous doivent répondre à la volonté de Christ. Parfois, comme nous le savons trop bien, nous ne pouvons apprendre cette leçon que par quelques coups durs.


Ce n’est pas facile de réparer le fer. Ce n’est pas facile de rétablir le caractère humain. Pensez à l’expérience de Pierre. Il avait été partout avec Jésus, mais il ne s’attendait pas aux paroles de la bouche de Jésus: « J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères » (Luc 22:32, LSG). Pas si longtemps plus tard, après avoir renié Jésus, Pierre eut un changement dans sa vie, mais seulement après une expérience très pénible et difficile. Dans un sens, son économat était réparé. Pierre fut converti de nouveau, et sa vie allait dans une nouvelle direction, mais seulement après quelques rebondissements.


Discussion:


Quelle relation y a-t-il entre la sanctification pratique et l’enseignement de Jésus: « Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive »? Luc 9:23, LSG. Qu’est-ce qui a été crucifié? Gal. 6:14. Comment cela illustre-t-il le processus de sanctification? Comment la sanctification pratique nous aide-t-elle à apprendre à penser comme Dieu? 1 Corinthiens 2:16?


Quelle a été votre expérience sur la façon dont les épreuves douloureuses peuvent enseigner de puissantes leçons sur la vie chrétienne et ce que cela signifie de suivre le Seigneur? Que les membres de la classe qui se sentent confortables parlent de ces expériences et de ce qu’ils ont appris. Que pouvons-nous apprendre des expériences des uns et des autres.


w Pensez à certaines croyances que les Adventistes du septième jour chérissent, que ce soit le jour du sabbat, l’état des morts, la création, la seconde venue de Christ, etc. De quelle manière ces diverses croyances influencent-elles notre conduite en général?


Vendredi


(page 86 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Un représentant évangéliste canin


par Nelson Ernst


Un groupe de jeunes Adventistes s’étaient préparé un après-midi du sabbat pour distribuer des tracts GLOW dans une communauté dans l’État américain de Hawaii. Les jeunes prièrent ensemble et commencèrent à frapper aux portes.


Quand la première porte s’ouvrit, un jeune homme dit: « Bonjour! Nous sommes de l’Église Adventiste du Septième Jour, et nous avons un cadeau pour vous ». « Pour moi? », déclara la propriétaire de la maison, surprise. « Oui, pour vous », dit le visiteur, en lui tendant quelques petits tracts.


Lorsque la propriétaire de la maison accepta les tracts de GLOW, le jeune homme offrit de prier pour elle.


« Avez-vous quelques prières spéciales que nous pourrions élever vers le Seigneur? »


Le scénario se répéta maison après maison. « Bonjour ! Nous sommes de l’Église Adventiste du Septième Jour, et nous avons un cadeau pour vous. Pouvons-nous prier pour vous? »


La sonnerie de la porte resta sans réponse dans quelques maisons. Dans d’autres, les propriétaires demandaient aux visiteurs de quitter.


Puis deux jeunes s’approchèrent d’une maison clôturée. Ayant trouvé la porte, ils se pressèrent de l’ouvrir quand un bruit alarmant les accueillit. « Grrrrr... ouaf ! Grrrrr... ouaf! ouaf! ouaf! »


En regardant par-dessus la clôture, ils virent un chien enragé à leur trousse.


« Que ferons-nous maintenant? » demanda l’un. Ne voulant pas prendre le risque de tenter de dépasser le chien pour sonner, l’un d’eux prit un tract GLOW et le déposa sur le mur de la clôture. Le chien observa attentivement.


Puis le jeune laissa tomber le tract sur le sol. Le chien courut jusqu’au tract et le renifla. Puis il fit une chose surprenante. Le chien reprit le tract avec sa gueule. Le chien fit demi-tour vers la véranda de la maison et le déposa devant la porte.


Ellen White, la cofondatrice de l’Église Adventiste nous dit: « Dieu utilisera les moyens par lesquels on verra que Lui-même prend les choses en mains. Les ouvriers seront surpris par le simple moyen qu’Il utilisera pour accomplir et perfectionner Son œuvre de justice ». (Testimonies to Ministers and Gospel Workers, p. 300).


Si un ange peut faire parler un âne, pourquoi ne peut-il pas aussi faire d’un chien enragé un représentant évangéliste à Hawaii?


Et si un chien peut partager la littérature adventiste, pourquoi pas vous?


Nelson Ernst est cofondateur et directeur de GLOW, un ministère de distribution de littérature qui a débuté en Californie et s’est propagé dans le monde entier.


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: 1 Pierre 1:15, 16


Objectifs:


Savoir: Comprendre le but de l’économe et notre rôle d’économes de Dieu.


Ressentir: Apprécier l’immensité de la notion d’économat et la relation entre elle et les grandes vérités de l’Écriture.


Agir: Décider, par la grâce de Dieu, de permettre au concept et à la pratique de l’économat de remodeler notre moralité à l’image du Christ.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Les grandes vérités bibliques et l’économat

A Comment le fait d’avoir Christ comme thème central de l’économat nous aide-t-il à éviter les excès du légalisme?


B Comment est-ce que le système du sanctuaire est-il lié au concept de l’économat?


C Pourquoi est-il important d’avoir toutes les doctrines fondées sur Christ?


D Quels rôles les croyants vivant dans les derniers jours jouent-ils en tant qu’économes du message final de Dieu pour le monde?


  1. Ressentir: Le partenariat divin

A Comment les croyants peuvent-ils ressentir plus d’urgence concernant leur rôle en tant qu’économes du message évangélique?


B Comment les chrétiens peuvent-ils apprécier plus pleinement l’immensité de l’appel de Dieu à être des économes fidèles.


III. Agir: La religion en Action


A Quels obstacles devons-nous laisser Dieu supprimer afin de devenir des économes fidèles?


B Quelle est la relation entre la doctrine biblique et notre sanctification?


Résumé: Beaucoup trop souvent, les chrétiens sont coupables de la tendance de séparer les doctrines Biblique du christianisme pratique, ou du moins, de la tendance à négliger la relation entre les deux. L’économat nous incite à reconsidérer cette dichotomie puisque nous devenons des économes ou des administrateurs participant au conseil de Dieu.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 1 Pierre 1:15, 16


Concept clé de croissance spirituelle: L’économat est un vaste concept qui nous appelle à ramener toutes choses sous le règne de Jésus-Christ. En tant que croyants, nous devons devenir des économes du conseil de Dieu au monde.


Coin du moniteur: Aidez les membres à comprendre ce que veut dire être des économes, non seulement des biens matériels et des positions, mais de la vérité?


Activité d’ouverture: Décrivez la structure du sanctuaire, ses compartiments et l’équipement de chaque pièce. Contemplez la signification spirituelle de chaque élément et l’œuvre du souverain sacrificateur dans chaque phase ou partie. Là où les outils sont disponibles, apportez-les dans la classe, ou créez un dessin ou un modèle du sanctuaire comme un support visuel pour faciliter la discussion.


Discussion: Que nous révèle la doctrine du sanctuaire sur le caractère central de Christ pour notre foi? Que nous enseigne la doctrine du sanctuaire sur l’œuvre d’intercession de Christ en notre faveur? Comment les principes d’économat entrent-ils en jeu dans l’enseignement sur le sanctuaire?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Insistez sur le fait que le centre de toute la doctrine chrétienne c’est Christ. Les thèmes de l’expiation de la chute d’Adam au jugement dernier et la restauration finale de toutes choses, tels qu’illustrés à travers l’ancien système du sanctuaire – sont intrinsèquement liés. Pour les Adventistes du septième jour, l’expression finale de ces doctrines chrétiennes est liée aux messages des trois anges d’Apocalypse 14. Notre rôle en tant qu’intendants de l’Évangile est de prêcher ce message au monde en préparation du retour de Christ.


Commentaire biblique


  1. La doctrine du sanctuaire et les principes de l’économat (Revoyez Hébreux 4:14-16, 6:19, 20; et 8:1, 2 avec la classe.)

La doctrine du sanctuaire contient les vérités les plus solennelles et les plus transformatrices de ces derniers temps. S’il est bien enseigné, le sanctuaire élargit notre compréhension du plan du salut et les principes de l’économat. Mais avant que nous puissions comprendre le lien entre le salut et les principes de l’économat tel qu’enseigné par le sanctuaire, il faut d’abord comprendre la doctrine du sanctuaire lui-même, y compris son importance pour notre foi.


La nécessité de comprendre l’importance de la vérité du sanctuaire pour notre foi est de reconnaitre que Dieu a fait de Son peuple économe des vérités de la fin des temps représentées par le sanctuaire. Garder ces vérités qui changent la vie nous confère la responsabilité plus que sacrée de les transmettre à un monde spirituellement démuni. Car « Ceux qui ont reçu la lumière doivent rendre témoignage des grandes vérités que Dieu leur a confiées. Le sanctuaire céleste est le centre même de l’œuvre de Dieu en faveur des hommes. Il [concerne] tous les habitants de la terre. Il nous expose le plan de la rédemption, nous amène à la fin des temps et nous révèle l’issue triomphante du conflit entre la justice et le péché. Il est donc important que chacun l’étudie à fond et soit en état de rendre raison de l’espérance qui est en lui. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 433, 434.


En ces mots, la plume d’inspiration fournit la raison de la centralité de la doctrine du sanctuaire à notre foi: l’œuvre d’intercession de Jésus en tant que notre souverain sacrificateur fidèle. Ellen G. White continue pour établir l’importance de l’œuvre d’intercession de Christ pour notre rédemption. « L’intercession du Sauveur en faveur de l’homme dans le sanctuaire céleste est tout aussi importante dans le plan du salut que sa mort sur la croix. Depuis sa résurrection, Jésus achève dans le ciel l’œuvre commencée par Lui sur la croix… Jésus nous a frayé la voie qui mène au trône du Père; désormais, grâce à Sa médiation, tout désir sincère exprimé par ceux qui vont à Lui par la foi peut être présenté devant Dieu » – idem, p. 434.


Mais Christ n’est pas seulement notre médiateur. Il est aussi notre juge. Et Son ministère en tant que notre avocat, ainsi que Son œuvre d’investigation en tant que notre juge, sont intimement liés. Grâce à Son œuvre d’intercession dans le sanctuaire, nous voyons que celui qui nous juge est aussi celui qui plaide pour nos vies. La doctrine du sanctuaire indique exactement comment le ministère de Christ unit les œuvres disparates de ces postes apparemment opposés.


L’œuvre du jugement va acquitter les justes et supprimer, pour une dernière fois, le péché du sanctuaire. Mais avant que l’un ou l’autre de ces deux objectifs soit atteint, il faut que « les registres du ciel [soient] préalablement examinés, pour déterminer quels sont les mortels qui, par la foi en Jésus, se sont mis au bénéfice de Son expiation. La purification du sanctuaire comporte donc une enquête judiciaire. Or, cette enquête doit précéder la venue du Seigneur, puisqu’il vient “pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre” Apocalypse 22:12. » – idem, 368.


La venue de Christ, dont on a parlé dans l’Apocalypse, est symbolisée ailleurs dans la Bible par le mariage. Et le symbole d’un diner ou d’une fête de mariage, avant le mariage même, est utilisé dans les Écritures pour décrire le jugement investigatif avant la seconde venue. À « la venue du Seigneur en qualité de souverain sacrificateur dans le lieu très saint pour purifier le sanctuaire, mentionnée dans Daniel (8:14)… il faut ajouter l’arrivée de l’époux mentionnée dans la parabole des dix vierges » – idem, 373.


« Au chapitre 22 de saint Matthieu, où l’on retrouve l’image d’un mariage, on voit clairement que l’instruction du jugement précède des noces. Avant la cérémonie, le roi entre dans la salle et examine les invités pour voir si tous ont revêtu l’habit de noces, la robe immaculée qui représente un caractère purifié dans le sang de l’agneau. Quiconque ne porte pas cet habit est jeté dehors; mais ceux qui en sont trouvés revêtus sont acceptés et jugés dignes de participer au royaume de Dieu et d’occuper une place sur le trône de l’agneau. Cet examen des caractères, ce choix des sujets propres au royaume de Dieu, c’est l’instruction du jugement par laquelle se termine l’œuvre du sanctuaire céleste. » – idem, p. 374.


Ainsi, on observe que l’œuvre du jugement est une enquête sur le caractère du peuple de Dieu, symbolisé par l’habit de noces. Le fait que le jugement soit dépeint comme un festin de noces ou un souper, avant le mariage, ou avant la seconde venue, montre que le jugement investigatif est « en faveur des saints », comme le dit Daniel (7:22, LSG). Pourtant, comment ce jugement investigatif du caractère du peuple de Dieu avec son verdict favorable est-il spécifiquement lié à l’économat, le sujet de notre étude?


La plume d’inspiration explique le rôle de l’économat dans le jugement investigatif. « Au jour du jugement, l’usage que nous aurons fait de toutes nos facultés sera examiné avec le plus grand soin. Quel emploi faisons-nous du capital que le ciel nous a prêté? Le Seigneur le retrouvera-t-Il avec les intérêts? Avons-nous cultivé et utilisé à la gloire de Dieu et pour le relèvement de l’humanité les talents manuels, affectifs et intellectuels qui nous ont été confiés? Comment avons-nous usé de notre temps, de notre plume, de notre parole, de notre argent, de notre influence? Qu’avons-nous fait pour le Sauveur dans la personne des pauvres, des affligés, des orphelins et des veuves? Dieu nous a constitués dépositaires de sa sainte Parole: quel usage avons-nous fait de la lumière de la vérité destinée à rendre les hommes sages à salut? Une simple profession de foi en Jésus-Christ est sans valeur; seul l’amour qui se traduit en actes est considéré comme authentique. Aux yeux des êtres célestes, l’amour seul donne de la valeur à nos actions. Tout acte accompli par amour, si insignifiant qu’il soit aux yeux des hommes, est accepté et récompensé par Dieu. » – idem, p. 428.


Considérez ceci: Dans la dernière citation, l’auteure pose une série de six questions d’introspection. À supposer que votre nom soit à l’examen en ce moment même dans le jugement, quelles seraient les réponses à ces questions?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Jésus déclare que Sa bonne nouvelle sera prêchée pour servir de témoignage à toutes les nations et la fin viendra (voir Matthieu 24:14). L’instruction est sans équivoque. Elle ne dit pas: « Si vous prêchez l’Évangile, la fin viendra. » C’est prophétique et non conditionnelle. Jésus dit que l’Évangile sera prêché et que la fin viendra. La seule question qui demeure pour les croyants est celle-ci: ferons-nous partie de cette grande œuvre ou non?


À méditer:


Comment les économes fidèles maximiseront-ils du temps pour leur vocation spirituelle principale?


Pourquoi est-il important d’avoir une présentation convaincante et claire de la vérité.


w Comment les chrétiens peuvent-ils se prémunir contre ces tendances qui nous arrachent le message central et nous tiennent occupés avec les choses de l’autre côté?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Les agriculteurs se rendent compte que la plantation précède la récolte. Les chrétiens attendent une grande moisson de la fin des temps. Que suggère cette attente sur la plantation spirituelle.


Activités:


1 Planifiez des activités spirituelles de plantation que vous pouvez faire avec des amis.


Définissez la sanctification en relation avec l’économat.


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Commentaires pour les moniteurs


*10 – 16 Mars


La dette – une décision quotidienne


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Ps. 37:21, Matthieu 4:3-10, Matthieu 6:33, Deut. 28: 12, Prov. 13:11, Prov. 21:5, 2 Corinthiens 4:18.


Verset à mémoriser: « Rendez à tous ce qui leur est dû: l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. » (Romains 13:7, 8, LSG).


Parfois vous pouvez être assez chanceux pour trouver quelqu’un qui est disposé à vous prêter de l’argent. Peut-être cette personne le fait avec un motif désintéressé – autrement dit, il ou elle veut en fait vous aider à sortir d’un blocage financier. Mais dans la plupart des cas, les gens ne vous prêtent pas de l’argent par bonté du cœur. Ils vous prêtent de l’argent parce qu’ils veulent gagner plus (de votre) argent en retour.


Nous devrions faire tout notre possible pour éviter l’endettement. Bien sûr, dans certaines circonstances, comme l’achat d’une maison ou d’une voiture, la construction d’une église ou l’éducation, nous devons emprunter de l’argent. Mais il faut le faire le plus judicieusement possible, avec l’intention de sortir de la dette dès que possible.


Cependant, nous devons être prudents. Dépenser de l’argent que nous n’avons pas est un piège qui consiste à « faire de la convoitise et de l’amour des trésors terrestres, des traits de caractère. Aussi longtemps que ces traits de caractère dominent, la grâce et le salut prennent du recul. » – Ellen G. White, Early Writings, p. 267.


Nous devons améliorer nos compétences et nos capacités afin de rester disciplinés et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter l’endettement. Cette semaine nous allons analyser ce que dit la Bible en ce qui concerne la dette.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 17 Mars.



Leçon


11


(page 88 du guide standard)


11 Mars


Emprunter et dépenser


Les autres prophètes et Élisée ramassaient du bois au bord du Jourdain, « Et comme l’un d’eux abattait une poutre, le fer tomba dans l’eau. Il s’écria: Ah! mon seigneur, il était emprunté! » (2 Rois 6:5, LSG). Le verbe « emprunter » consiste à utiliser avec permission quelque chose qui appartient à autrui. Cette autorisation comporte des risques et une responsabilité. L’argent emprunté n’est pas différent de la hache empruntée, sauf qu’il peut avoir des conséquences plus graves s’il est mal utilisé.


La seule raison pour laquelle nous empruntons de l’argent est de le dépenser. Le risque financier que nous prenons est le fait de supposer que nous avons la capacité de le rembourser et qu’il n’y aura aucune surprise financière à l’avenir. Pourtant, l’avenir nous est inconnu (Eccl. 8:7); par conséquent, emprunter de l’argent comporte toujours un risque.


Que disent les textes suivants à propos de la dette?


Ps. 37:21


Eccles. 5:5


Deut. 28:44, 45


Nous pouvons emprunter de l’argent avec l’idée de l’utiliser sagement, mais la tentation de dépenser ce que nous avons, même de l’argent emprunté, peut conduire à des problèmes très difficiles. En effet, dépenser l’argent emprunté permet à beaucoup d’entre nous de vivre d’une manière que nous ne pouvions nous permettre en temps normal. La tentation d’emprunter et de dépenser est le cœur d’une culture de consommation qui affecte les riches et les pauvres. Si nous sommes tentés, nous devrions chercher la provision de Dieu (1 Corinthiens 10:13), parce que l’emprunt peut être une malédiction (Deut. 28: 43-45).


Ne commencez pas la mauvaise habitude d’emprunter de l’argent. Si vous avez déjà emprunté, remboursez dès que possible. Nous devons apprendre à dépenser et à être maitres de l’argent de Dieu et non être maitrisés par l’argent du monde.


Encore une fois, il existe certaines situations dans lesquelles nous avons besoin d’emprunter. Mais cela doit se faire avec prudence et avec l’intention de payer tout dès que possible.


Quels dangers spirituels y a-t-il pour une personne prise dans la dette?


Dimanche


(page 89 du guide standard)


12 Mars


L’économat et la gratification instantanée


« Alors Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s’en alla. C’est ainsi qu’Ésaü méprisa le droit d’ainesse. » (Gen. 25: 34, LSG). Esaü était un homme robuste et amateur de plein air qui suivait ses passions. Quand il a senti l’odeur du ragout de son frère, il voulait immédiatement ses lentilles, même s’il était peu probable qu’il mourût de faim. Contrôlé par ses émotions et ses sentiments, il a permis à la pression du moment de prendre le dessus sur la raison et il échangea son droit d’ainesse contre la gratification instantanée. Quand il voulait que son droit d’ainesse lui revienne, il le « sollicitât avec larmes » (Heb. 12:17, LSG), mais hélas! Il ne le reçut point.


En revanche, nous avons l’exemple de Jésus. Après un jeûne de 40 jours et affamé, Jésus fut tenté par Satan, trois fois à la même occasion (Matthieu 4:3-10). Mais Jésus vit les tentations comme telles, et même dans Son état affaibli, Il ne céda pas au désir. Jésus vécut toute Sa vie, en rejetant les plaisirs du péché, et ce faisant, Il a montré que nous pouvions aussi avoir le pouvoir sur le péché. Il n’a pas vendu ou perdu Son droit d’ainesse, et Il nous invite tous à partager Sa gloire en tant que cohéritiers avec Lui (Rom. 8:17, Tite 3:7). Nous gardons notre droit d’ainesse en suivant l’exemple que Jésus a donné quand Il était tenté (1 Corinthiens 10:13).


Tout ce que ce monde peut offrir ne peut servir qu’ici-bas, parce qu’il ne peut pas offrir une expérience dans l’au-delà. Vivre pour vous-même est l’opposé de vivre pour Dieu.


Qu’est-ce que les textes suivants nous enseignent sur les dangers potentiels de la gratification instantanée, même pour les fidèles? 2 Samuel 11:2-4, Genèse 3:6, Phil. 3:19, 1 Jean 2:16, Romains 8:8?


Le désir de la gratification instantanée est symptomatique d’un esprit non contrôlé; c’est un ennemi de la patience qui nuit aux objectifs à long terme, et qui se moque et blesse la responsabilité. Retarder la gratification est un principe sage; c’est une compétence qui nous aide à gérer les situations et les pressions, surtout les tentations que le monde a à offrir, telles que les emprunts imprudents.


Toutefois, cette idée n’est pas populaire dans un monde bâti sur l’exaltation des récompenses instantanées, des gains rapides et des programmes pour devenir rapidement riche. Une fois que nous avons vécu une gratification immédiate, nous sommes plus susceptibles de choisir la récompense à court terme, et encore une fois… les économes des dons de Dieu ne doivent pas tomber dans ce piège.


Lundi


(page 90 du guide standard)


13 Mars


Vivre selon vos moyens


« De précieux trésors et de l’huile sont dans la demeure du sage; mais l’homme insensé les engloutit. » (Prov. 21:20, LSG). Ce texte compare l’économat de la responsabilité économique à la gestion du luxe et du gaspillage. Les insensés ne font aucun effort pour vivre selon leurs moyens. Ils dépensent goulument les biens dont ils disposent, même les biens empruntés, en considérant la sagesse financière ou la vie frugale comme une épreuve, comme une alimentation non désirée.


Pourtant, même lorsqu’il est nécessaire d’emprunter de l’argent, tel que pour construire une maison, nous devons le faire avec un examen minutieux et la prise de conscience que nous devons vivre selon nos moyens.


Les riches peuvent vivre selon leurs moyens. Leur problème est qu’ils sont toujours soucieux de leur richesse et de comment faire pour la garder. Quand les gens ont très peu et vivent d’une miette à une autre, ils se soucient de la survie, pas de la richesse. Pourtant, la Bible nous conseille de vivre selon nos moyens, peu importe combien nous avons. Paul recommande ce que nous pourrions considérer comme une simplicité extrême: « si donc nous avons la nourriture et le vêtement [on pourrait inclure le logement], cela nous suffira » (1 Tim. 6:8, LSG). Paul ne donne pas assez d’importance aux possessions terrestres, car pour lui, vivre en Christ est suffisant (Phil. 1:21).


De quel principe devons-nous nous rappeler avant toute chose? Matthieu 6:33. Comment pouvons-nous être surs que ce principe est vraiment mis en pratique dans nos vies?


Nous devrions penser à nos moyens, pas comme un revenu, mais comme des ressources dont nous avons une responsabilité de gérance. Un budget est la méthode que nous devrions utiliser pour accomplir cette tâche. La planification d’un budget est une compétence acquise qui doit être examinée soigneusement. Une pratique disciplinée et des efforts sont nécessaires pour réussir dans la gestion d’un plan financier équilibré (Prov. 14:15). Si nous nous engageons à réussir dans notre plan de gérance financière, nous serons en mesure d’éviter des erreurs financières embarrassantes.


Si vous rencontrez un problème avec la gestion de l’argent, mettez en place un budget. Il n’a pas besoin d’être compliqué. Il peut être si simple en faisant le total de toutes vos dépenses pendant quelques mois et déduire ensuite une moyenne de vos dépenses mensuelles. La clé est de vivre selon vos moyens, quoi qu’il en soit, et de faire tout ce qui est possible pour éviter l’endettement.


Lisez Luc 14:27-30. Jésus illustre ici le prix du discipulat en donnant l’exemple de quelqu’un qui fait l’estimation du cout de construction d’une tour et fait des prévisions au cas où il ne peut pas la finir. Quelle leçon sur l’économat devrions-nous tirer de cette parabole?


Mardi


(page 91 du guide standard)


14 Mars


Dire non à la dette


Lisez Deutéronome 28: 12. Qu’est-ce que cela nous enseigne sur le fait de trop s’endetter? Quel principe voyons-nous à l’œuvre ici?


C’est simplement le bon sens d’éviter l’endettement autant que possible. L’Écriture nous décourage également de cosigner les dettes d’autrui (Prov. 17:18, 22:26). La dette s’appuie sur l’avenir et nous oblige à nous soumettre à ses exigences dans notre position de faiblesse financière. C’est un élixir de douceur que les chrétiens trouvent difficile à décliner et à gérer. La dette peut ne pas être immorale, mais elle ne renforce pas notre vie spirituelle.


« Il faut veiller à pratiquer une stricte économie, sinon une lourde dette sera bientôt contractée. Tenez-vous en dedans des limites. Évitez l’apparition des dettes comme vous chercheriez à éviter la lèpre. » – Ellen G. White, Conseils à l’économe, p. 286.


La dette peut devenir une servitude financière qui fait de nous un « esclave de celui qui prête » (Prov. 22:7). Parce que la dette est si étroitement liée au tissu de notre monde économique, nous la considérons comme une norme. Après tout, des nations entières vivent sur la dette; pourquoi les personnes ne devraient-elles pas faire de même? C’est une mauvaise attitude.


« Prenez avec Dieu, par Sa grâce, l’engagement solennel de rembourser vos dettes et de ne plus rien devoir à personne, même si vous devez vous contenter de porridge et de pain. En préparant votre nourriture, il est si facile de gaspiller des centimes pour des choses superflues. Prenez soin des centimes, et les francs prendront soin d’eux-mêmes. Une miette ici, une miette là, dépensée pour ceci ou pour cela, finissent rapidement par faire des centaines de francs. En tout cas, aussi longtemps que vous êtes chargé de dettes, efforcez-vous de vivre dans le renoncement… Ne flanchez pas, ne vous découragez pas et ne revenez pas en arrière. Faites abnégation de vos gouts et de vos appétits, économisez centime par centime et remboursez vos dettes. Liquidez-les aussi vite que possible. Lorsque vous vous retrouverez entièrement libéré, ne devant plus rien à personne, vous aurez remporté une grande victoire. » – Ellen G. White, Conseils à l’économe, pp. 271, 272.


La dette est une fondation faible que les chrétiens devraient éviter. Elle peut mettre en cause notre expérience spirituelle et influencer notre capacité à financer l’œuvre de Dieu. Elle nous prive de notre capacité à donner aux autres en toute confiance et ainsi, nous ferme la porte de la bénédiction de Dieu.


Quels sont les choix que vous pouvez faire dès maintenant, qui puissent vous aider à éviter toute dette inutile? De quoi devrez-vous peut-être vous priver vous-même afin de rester sans dette?


Mercredi


(page 92 du guide standard)


15 Mars


Épargner et investir


Les fourmis travaillent pour stocker des provisions pour l’hiver (Prov. 6:6-8). Nous serions sages en considérant leurs façons lorsque nous épargnons régulièrement dans un but précis. L’objectif de l’épargne est d’avoir des ressources disponibles pour nos frais de subsistance ou nos besoins, ceci est différent du fait de perdre ou de thésauriser ce que nous gagnons. La gestion de l’argent nécessite la sagesse, la budgétisation et la discipline. Si tout ce que nous faisons n’est que thésauriser pour nous-mêmes, nous sommes des pilleurs des biens de Dieu plutôt que des économes.


« L’argent dépensé inutilement est une double perte. Non seulement il est parti, mais aussi son potentiel de gain a également disparu. Si nous l’avions épargné, il aurait pu multiplier sur la terre par le biais de l’épargne ou dans le ciel à travers les offrandes… L’épargne est une discipline qui développe l’autorité sur l’argent. Au lieu de laisser l’argent nous emmener partout dans nos désirs charnels, nous avons le contrôle sur lui. » – Randy C. Alcorn, Money, Possessions and Eternity (Carol Stream: Illinois, Tyndale House Publishers, 2003), p. 328.


Lisez Proverbes 13:11, Proverbes 21:5 et Proverbes 13:18. Quelles paroles pratiques trouvons-nous ici qui peuvent nous aider à mieux aborder les questions financières?


Les économes épargnent pour les besoins de la famille et investissent dans le ciel grâce à la gestion des biens de Dieu. Peu importe combien nous possédons, nous pouvons avoir un plan de gestion biblique. Épargner pour les besoins de la famille devrait être fait judicieusement. Pour minimiser toute perte, analysez le risque (Eccl. 11:1, 2). Considérer cette minimisation avant vos besoins (Prov. 24:27) et ensuite chercher des conseils des personnes qualifiées en la matière (Prov. 15:22) sont deux outils efficaces dans ce modèle. Quand nos besoins sont comblés et la richesse grandit, « Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est Lui qui te donnera de la force pour les acquérir. » (Deut. 8:18, LSG).


Le modèle d’investissement le plus sûr pour l’économe de Dieu consiste à investir dans « le royaume des cieux » (Matthieu 13:44). Il n’y a pas de récession, de risques, de voleurs ou de baisse de valeur d’échange. C’est comme si vous aviez un portefeuille qui ne s’use jamais (Luc 12:33).


Accepter Christ, c’est l’ouverture d’un compte, et retourner la dime et donner des offrandes constituent des dépôts. Autrement dit, bien que nous ayons besoin de prendre soin de nos choses mondaines et terrestres, par exemple, payer les factures, nous devons encore et toujours mettre l’accent sur les vérités éternelles.


Lisez 2 Corinthiens 4:18. Comment pouvons-nous garder cette vérité toujours devant nous tout en vivant comme des économes responsables?


Jeudi


(page 93 du guide standard)


16 Mars


Réflexion avancée: Tout talent naturel, toute habileté et tout don vient de Dieu, que nous l’ayons acquis génétiquement, par l’influence d’une autre personne ou par l’éducation. La partie importante de l’équation, c’est ce que nous faisons avec les capacités et les compétences que nous avons. Dieu veut que Ses économes apprennent à être maitres de leurs compétences et habilités par le biais de l’éducation et de la pratique (Eccl. 10:10).


Betsaleel était « rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence, et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages » (Exode 35:31, LSG). Oholiab et lui (Exode 35:34) avaient la capacité d’enseigner aux autres leur métier.


Nous pouvons apprendre à être de meilleurs économes, et en particulier en éliminant la dette tout en vivant dans un monde matérialiste. Nous devrions toujours développer nos compétences par le biais de la lecture, des séminaires, de l’éducation formelle, (si possible) et la pratique de ce que nous avons appris. Accroitre nos compétences nous permet de donner notre meilleur à Dieu et d’être de bons économes.


La parabole des talents indique que chaque serviteur a reçu des talents, « chacun selon sa capacité » (Matt. 25: 15, LSG). Deux serviteurs ont doublé leurs montants; le troisième a caché le sien dans le sol. Nous devons toujours nous efforcer d’améliorer ce que nous avons, c’est pourquoi le fait d’enterrer le talent n’a développé ni capacité ni compétence. Bien gérer l’argent, sortir des dettes, pratiquer la discipline, développe des compétences qui sont bénies par Dieu. Pour devenir efficace et bon en quelque chose, nous devons répéter la chose plusieurs fois.


« Les leçons de la Bible, inculquées chaque jour dans la vie, ont une influence profonde et durable sur le caractère. Timothée apprit ces leçons et les mit en pratique. Il ne possédait pas de brillants talents, mais son travail avait de la valeur parce qu’il mettait au service du Maitre ceux que Dieu lui avait confiés. » – Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 182.


Discussion:


Bien que la maitrise de soi soit toujours importante pour le chrétien, elle est particulièrement importante quand son absence peut conduire à des difficultés financières ou même à la ruine. Que pouvons-nous faire en tant qu’église pour aider ceux qui sont en danger de ce problème?


Lisez Romains 13:7, 8. Comment pouvons-nous appliquer ces paroles à notre vie quotidienne et dans toutes nos interactions avec les autres?


Certains prétendent que ce n’est pas un problème de s’endetter, car Jésus revient bientôt. Comment réagiriez-vous à cette affirmation?


Vendredi


(page 94 du guide standard)


Histoire Missionnaire



Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Mentalement torturée pour le sabbat


par Andrew McChesney, Mission Adventiste


Sa mère la mouilla d’eau avant l’école du sabbat. Son père la poursuivait alors qu’elle marchait – et puis, elle courut pour se rendre à l’église.


Chaque fois qu’elle entendait le bruit du pistolet de son père, elle craignait le pire. « J’avais très peur », déclara Margaret Wilfred, racontant son histoire, des années après son baptême à l’Église Adventiste du Septième Jour. « J’étais une épave nerveuse. Cela m’affecte même aujourd’hui. »


Mais Wilfred, 61 ans, une enseignante d’école primaire adventiste retraitée à Trinidad et Tobago, n’a pas de regrets. « Je profite de ma marche avec Dieu », dit-elle. « J’ai toute la paix que je peux avoir maintenant. »


Wilfred était élevée par des parents adorateurs du dimanche près du campus de l’Université Adventiste des Caraïbes du Sud dans la vallée de Maracas. Dès l’enfance, elle aimait la musique qui animait l’église sur le campus le sabbat. Des groupes de chants formés par les étudiants visitaient parfois la vallée le matin du sabbat. C’est la musique qui a attiré Wilfred à une série d’évangélisation adventiste quand elle avait 19 ans, et elle fut baptisée après les réunions. « Ce fut le début de la torture mentale », dit-elle. Ses parents étaient furieux. Son père menaçait de l’enfermer hors de la maison. Le bruit du pistolet la terrifiait. Elle craignait d’être battue, ou même au pire, abattue. Une fois, son père l’a suivie à mi-chemin de l’église.


« Je courus sur toute la distance parce que j’avais peur de ce qu’il pourrait me faire », dit-elle.


Sa mère jetait de l’eau sur elle quand elle était prête pour l’église.


« La vie n’était pas heureuse pour moi du tout », dit-elle.


Mais Wilfred n’a jamais envisagé de renoncer à sa foi. Elle s’accrochait à Psaume 34: 7, qui dit: « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui Le craignent, et il les arrache au danger » (LSG). Un autre verset favori est Psaume 27: 10, « Car mon père et ma mère m’abandonnent, Mais l’Éternel me recueillera. »


Finalement, les tensions se relâchèrent à la maison. Wilfred reçut une bourse d’État pour parfaire son éducation, et elle s’inscrivit à l’Université adventiste. Plus tard, elle accepta un emploi à l’école adventiste du septième jour de Maracas, où elle enseigna les premier et second cycles pendant 35 ans.


« Je sais que je suis la prunelle de l’œil de Dieu », dit-elle. « Il me délivrera de tout danger. »


Une partie de l’offrande du treizième sabbat du premier trimestre 2018 servira à construire une nouvelle église à l’Université des Caraïbes du Sud, qui n’a jamais eu de bâtiment d’église et où les services d’adoration se tiennent dans un auditorium.


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: Romains 13:7, 8


Objectifs:


Savoir: Identifier les facteurs qui contribuent à la dette inutile dans le contexte d’être des économes fidèles de Dieu, à qui des ressources financières ont été confiées.


Ressentir: Faire l’expérience de la liberté émotionnelle en étant sans dettes avec la liberté d’investir les excédents pour l’avancement du royaume de Dieu.


Agir: Planifier les revenus et les dépenses afin que la dette ne devienne pas un fardeau financier et émotionnel.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: L’héritage de la dette

A Quelles sont les principales causes de la dette et comment elles peuvent être évitées?


B Quelles sont les précautions pratiques qui nous aident à vivre selon nos moyens?


C Comment l’épargne et l’investissement constituent-ils une barrière à la dette?


  1. Ressentir: La liberté d’être sans dettes

A Quels sont les avantages psychologiques et émotionnels en étant sans dette?


B Comment les croyants peuvent-ils être satisfaits et se contenter de ce qu’ils ont, quand le monde les encourage à accumuler de plus en plus?


III. Agir: La gestion de la dette


A Comment les chrétiens doivent-ils gérer leur endettement, et comment ils doivent se rapporter à des choses telles que les cartes de crédit?


B Comment les chrétiens peuvent-ils planifier sagement leur budget et fixer des priorités appropriées, données par Dieu pour guider leurs dépenses?


C Comment la gratification instantanée se rapporte-t-elle à la confiance en Dieu pour l’avenir?


D Comment les investissements célestes et les investissements terrestres sages peuvent-ils se compléter mutuellement?


Résumé: Le croyant qui vit sans dette est libre financièrement et émotionnellement. La piété avec le contentement est un gain merveilleux et une gestion sage des ressources financières et matérielles de la vie inclut l’investissement et l’épargne.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Romains 13:7, 8


Concept clé de croissance spirituelle: Dieu est habitué à sauver les pécheurs de leur endettement du péché, et Il est parfaitement capable de les délivrer aussi bien de l’endettement financier.


Coin du moniteur: La dette imprudente a entravé la croissance spirituelle de beaucoup de croyants, accélérant des divorces, causant des suicides et contribuant à la dépression. Les puissances démoniaques savent qu’il est très difficile aux croyants d’atteindre la plénitude spirituelle quand ceux-ci lutent avec des dettes.


Les engagements financiers ont de fortes ramifications spirituelles. Ceux qui évitent l’endettement jouissent généralement mieux de la santé émotionnelle et d’une plus haute estime en communauté. La dette peut être comme un sable mouvant émotionnel – plus on se bat pour s’en débarrasser, plus on s’enfonce. Tout comme avec le tabagisme, la meilleure façon de se débarrasser de l’habitude de la dette est de ne jamais commencer. Pour ceux qui reçoivent ce conseil trop tard, Dieu donne l’espoir de la liberté.


Activité d’ouverture: Discutez des dangers de l’accumulation progressive de la dette. Une illustration convenable est la dette de la carte de crédit dans laquelle, en payant le montant minimum dû et en ajoutant de nouvelles charges chaque mois, on augmente l’endettement. Comment cette illustration montre-t-elle l’importance de ne jamais commencer à s’endetter?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: L’endettement est devenu un composant de plus en plus courant de la vie moderne. Les familles s’endettent, les villes s’endettent et même des nations s’endettent. Les États-Unis, qui autrefois, se vantaient de l’économie la plus solide dans le monde, ont contracté une quantité incroyable de dette. Pour beaucoup, plusieurs paiements par carte de crédit sont la source d’anxiété constante. La Bible a-t-elle quelque chose à dire au sujet de cette épidémie dans le monde entier? En effet, oui.


Commentaire biblique


  1. Le risque de l’emprunt des fonds (Revoir Psaume 37:21, Ecclésiaste 5:5, Deutéronome 28: 43-45 et Proverbes 22:7 avec la classe.)

Le livre de 2 Rois raconte l’histoire d’un étudiant qui a emprunté une hache pour un projet de construction (2 Rois 6:1-6). Au cours du projet, la tête de la hache s’est envolée de la manche pour s’enfoncer dans le lit de la rivière à côté. L’étudiant était dérangé par deux choses: non seulement il perdait la hache, mais aussi, c’est une hache empruntée.


Salomon a averti que ceux qui empruntent sont esclaves de ceux qui prêtent (Prov. 22: 7). Nous voyons la vérité de cet avertissement dans l’utilisation des cartes de crédit. Les conditions d’emprunt sont très défavorables et empilées contre l’emprunteur. Les taux d’intérêt exorbitants, montant en flèche de 20 pour cent (par an) et plus, ne sont pas rares – sans parler des frais de retard et autres sanctions qui aggravent simplement le problème. L’anxiété au sujet du remboursement parfois atteint des niveaux insupportables. La voie la plus sage est de ne dépenser que ce qu’on a, et d’épargner en vue des dépenses futures.


Considérez ceci: Pourquoi avoir ce que l’on veut maintenant, n’équivaut pas à l’anxiété au cours du remboursement? Que voulait dire Salomon par sa mise en garde que les emprunteurs sont esclaves des prêteurs?


  1. La Gratification Instantanée (Revoir Genèse 3:6, 25: 34, Matthieu 4:3-10, 2 Samuel 11:2-4, 1 Jean 02:16 et Romains 8:8 avec la classe.)

Combien, avec l’esprit d’Esaü, satisfont des envies immédiates en sacrifiant leurs droits d’héritage spirituel? Nous vivons à l’ère de la gratification instantanée. Dans de nombreux pays, il y a des repas instantanés, des fours à micro-ondes, des prêts du jour au lendemain, des crédits faciles et des restaurants fastfoods. Il y a une communication instantanée. Tandis que les générations passées attendaient avec impatience pendant des mois pour recevoir des lettres de partout dans le monde, les communicateurs d’aujourd’hui utilisent Skype, FaceTime® et autres avancées technologiques pour se connecter instantanément au monde.


Ces miracles modernes ne sont pas forcément mauvais en eux-mêmes, mais ils contribuent à une atmosphère de gratification instantanée qui favorise une attitude de « je le veux maintenant, et je trouverai un moyen de l’avoir maintenant. » Avec les prêteurs peu scrupuleux tous trop disposés à capitaliser grâce aux désirs des consommateurs des choses dans l’immédiat, la culture de la gratification instantanée s’est généralisée. Spirituellement, cette faim violente affiche une absence de confiance que Dieu prendra soin des choses à long terme. Ainsi, dans la Bible, nous lisons tragiquement qu’Achab a désiré la vigne de Naboth – et il l’a obtenue instantanément. Saul devient impatient du retard de Samuel – et agit instantanément. Où est la confiance que Dieu pourvoira à nos besoins quand cela est nécessaire?


Considérez ceci: Comment les croyants peuvent-ils faire la différence entre les besoins et les désirs, entre les choses qui peuvent attendre et les choses qui sont immédiatement nécessaires?


III. Vivre dans le contentement (Revoyez 1 Timothée 6: 6-10, Matthieu 6: 33 et Luc 14:27-33 avec la classe.)


Écrivant à Timothée, son jeune protégé, Paul a exalté la valeur de la piété, couplée avec le contentement. Son raisonnement va à l’encontre des tendances contemporaines qui préconisent fortement l’habileté. La convoitise humaine est couplée à cette atmosphère d’habileté. Asaph a avoué: « Car je portais envie aux insensés, en voyant le bonheur des méchants » (Ps. 73: 3, LSG). « Nous méritons mieux » et « chacun pour soi » sont des slogans dangereux de la génération gaspilleuse.


Contre cette tendance égoïste, Jésus a rappelé à Ses auditeurs juifs que même les païens évaluent le coût avant la construction. Aujourd’hui, nous appelons cela, budgétisation. La budgétisation peut fournir une barrière pratique contre les dépenses excessives, les emprunts, les abus de crédit et autres pratiques dangereuses. La budgétisation permet aux croyants de vivre selon leurs moyens et de planifier sagement les charges futures. Désirer des choses plus agréables n’est pas mauvais, mais le fait de les convoiter est un péché. L’argent n’est pas un problème; aimer l’argent en est un. Vivre dans le contentement (1) démontre la reconnaissance pour la providence généreuse de Dieu, (2) démontre de la confiance pour sa surveillance continue et (3) assure une tranquillité personnelle. Se soucier de nos futurs ne change rien de toute façon.


Considérez ceci: Paul établit une distinction entre l’argent et l’amour de l’argent quand il dit que l’amour de l’argent – pas l’argent lui-même – est la racine de tous les maux. Pourquoi cette distinction est-elle importante, et qu’est ce que Paul veut dire? Comment le fait de vivre dans le contentement peut-il améliorer notre santé globale?


  1. L’épargne et l’investissement (Revoyez Proverbes 6: 6-8; 13: 11, 18; 15: 22; 21: 5; 24: 27; et Deutéronome 8:18 avec la classe.)

Très souvent, nous passons beaucoup de temps sur les conséquences négatives de la dette au point que nous négligions la valeur positive de l’investissement. Salomon a donné l’exemple de la préparation de la fourmi pour ses besoins futurs. Un budget convenable met d’abord de côté la partie de Dieu (les dimes et les offrandes), puis s’occupe des exigences actuelles, et enfin il met de côté les économies pour l’investissement et la préparation pour les besoins futurs. Les investisseurs intelligents ne sont pas bernés par les systèmes de richesse rapide. Ils investissent non seulement pour leur profit personnel, mais aussi dans l’intérêt de ceux chez qui ils investissent.


Dieu donne l’intelligence pour gérer la richesse. Il veut multiplier nos ressources financières. Il trouve des intendants dignes de confiance comme Robert LeTourneau et leur confie la richesse. Avec sa richesse, LeTourneau a fondé une université chrétienne et à la fin de sa vie, il vivait avec 10 pourcents et retournait 90 pourcents à Dieu.


Considérez ceci: Quelles sont les clés d’une budgétisation chrétienne réussie?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Une bonne gestion de la vie demande de la sagesse. À travers l’Esprit de Dieu, nous recevons les deux. C’est le contentement qui démontre que nous avons les deux.


Activités:


Où est-ce que les croyants peuvent trouver les moyens nécessaires pour faire un budget réaliste qui honore Dieu?


Comment les chrétiens peuvent-ils cultiver le contentement dans un monde qui clame « le droit »?


w Comment les économes d’aujourd’hui peuvent-ils présenter ces principes à leurs enfants lorsque leurs propres vies ne reflètent pas ses mêmes principes


x Quelles mesures les disciples de Christ devraient-ils prendre pour s’extraire de la dette paralysante?


y Comment les disciples de Jésus peuvent-ils devenir des investisseurs réussis?


z Comment Christ voudrait que Ses disciples se comportent envers ceux qui ont peut-être emprunté chez eux?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Les actions que les membres entreprennent à partir de ce point dépendent en grande partie des positions que les membres individuels ont dans la vie. Certains ont fait des bons choix et de bons investissements, tandis que d’autres ont succombé à la mondanité et à la gratification instantanée. Rappelons aussi que certains peuvent être appauvris par des fautes qui ne dépendent pas d’eux. Certains, en raison des accidents ou des maladies dont ils ont eux-mêmes soufferts, sont pauvres. D’autres ont des membres de la famille qui ont souffert, vidant ainsi les finances familiales. Certains ont grandi dans les foyers où ces principes ne sont pas enseignés, et ainsi, ils n’ont jamais développé des compétences en gestion. Dieu, cependant, nous prend de partout où nous sommes pour nous amener partout où Il veut que nous soyons, si nous croyons et Lui obéissons totalement.


Activités:


Faites un budget. Si vous n’avez jamais fait cela auparavant, demandez de l’aide aux amis, ou consultez les nombreux matériaux chrétiens excellents sur les budgets qui sont disponibles à partir de votre bibliothèque ou de votre librairie chrétienne?


Recherchez plusieurs opportunités d’investissement pour (1) les possibilités de revenu, (2) les considérations éthiques (par exemple, les chrétiens devraient-ils financer les bombes nucléaires?) et (3) la possibilité d’aider les autres.


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*17 – 23 Mars


Les habitudes d’un économe


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Eph. 5:15-17, Col. 3:23, Luc 12:35-48, Jacques 4:14, Actes 3:21, 1 Cor. 9:24-27.


Verset à mémoriser: « Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d’après Ta parole. Je Te cherche de tout mon cœur: ne me laisse pas égarer loin de Tes commandements! Je serre Ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre Toi. » (Psaume 119:9-11, LSG).


Vos habitudes révèlent le but et l’orientation de votre vie.


Les économes qui développent de bonnes habitudes sont les plus fidèles. Daniel avait l’habitude de prier quotidiennement (Dan. 6:10). La coutume de Paul était d’être dans la synagogue (Actes 17:1, 2). Il écrit aussi: « Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Cor. 15:33, LSG). Nous devons cultiver de bonnes habitudes en remplacement des mauvaises.


« Nous serons individuellement, pour le temps et l’éternité, ce que nous sommes par nos habitudes. La vie de ceux qui forment de bonnes habitudes et qui sont fidèles à l’accomplissement de chaque tâche, sera comme des lumières qui brillent, émettant des faisceaux lumineux sur la voie des autres. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 4, p. 452.


La voie qui crée une habitude est le chemin le plus rapide que vous pouvez prendre pour obtenir la récompense que vous voulez. Une habitude est une décision profondément enracinée. En d’autres termes, vous n’y pensez même pas; vous agissez simplement. Cette habitude peut être très bonne ou très mauvaise, selon ce que vous faites. Cette semaine, nous étudions de puissantes habitudes qui aideront un économe à gérer les affaires de Dieu.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 24 Mars.


Leçon


12


(page 96 du guide standard)


18 Mars


Habitude: Dieu d’abord


Nous avons tous des habitudes. La question est: quelles sont-elles? Bonnes ou mauvaises? De toutes les bonnes habitudes que le chrétien peut avoir, la recherche de Dieu au quotidien est la première chose et la plus importante de toutes.


« Tous les matins consacrez vous-même, votre âme, votre corps et votre esprit à Dieu. Ayez l’habitude de faire la dévotion et ayez de plus en plus confiance en votre Sauveur. » – Ellen G. White, Mind, Character, and Personality, vol. 1, p. 15. Avec une telle habitude, nous entrerons surement par la « porte étroite » qui mène à la vie éternelle (Matthieu 7:14, LSG).


Dieu dit: « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » (Exode 20:3, LSG). Jésus dit, dans le cadre de nos besoins fondamentaux, « cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Matthieu 6:33, LSG), et la Bible affirme également: « vous Me chercherez, et vous Me trouverez, si vous Me cherchez de tout votre cœur » (Jérémie 29: 13, LSG).


Lisez Matthieu 22:37, 38; Actes 17:28; Éphésiens 5:15-17; et Colossiens 3:23. Qu’est-ce qui est dit ici qui peut nous aider à comprendre comment mettre Dieu en premier dans nos vies?


De tous nos exemples sur le fait de chercher premièrement le Seigneur, aucun n’est bien sûr meilleur que l’exemple de Jésus. Jésus a mis Son Père en premier en toutes choses. Nous commençons à voir cette priorité pendant la Pâque lors de Sa visite à Jérusalem dans Son enfance. Quand Sa mère Lui posa la question après L’avoir trouvé « dans le temple », Il dit, « Je M’occupe des affaires de Mon Père. » (Luc 2:46, 49, LSG).


Tout au long de Sa vie, Jésus a imploré la communion avec Son Père, en témoigne Sa vie de prière habituelle. Cette habitude était quelque chose que les disciples ne comprenaient pas complètement. Toutes les puissances des ténèbres ne pouvaient séparer Jésus du Père, parce que c’était l’habitude de Christ de rester toujours et totalement connecté au Père.


Nous pouvons suivre l’exemple de Jésus en prenant la décision d’aimer Dieu de tout notre cœur, de tout notre esprit et de toute notre âme (Matthieu 22:37). En priant, en étudiant la parole de Dieu et en cherchant à imiter le caractère de Jésus dans tout ce que nous faisons, nous formerons en nous l’habitude qui consiste à mettre Dieu en premier dans notre vie. Et pour un chrétien, qu’y a-t-il de mieux que cela?


Posez-vous la question suivante: ai-je vraiment mis Dieu en premier dans ma vie? Comment le savez-vous?


Dimanche


(page 97 du guide standard)


19 Mars


Habitude: attendre le retour de Jésus


Lisez Luc 12:35-48. Qu’est-ce que cette parabole nous enseigne sur la façon dont nous devons nous rapporter à la seconde venue de Jésus? Pourquoi tout ce que nous faisons doit toujours se rapporter au contexte de la réalité de la seconde venue de Christ?


L’économat doit être pratiqué habituellement en tenant compte du retour de Jésus. Le caractère des économes infidèles qui agissent comme s’ils étaient fidèles sera finalement mis à nu par leurs actions; car les vrais économes fidèles accomplissent leurs fonctions en regardant et en travaillant comme si le Maitre était présent. Ils vivent pour l’avenir et travaillent fidèlement jour après jour. « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ. » (Phil. 3:20, LSG).


Abraham vivait dans l’attente d’une cité éternelle (Heb. 11:10), et Paul attendait le retour de Christ (Heb. 10:25). Ils pensaient à l’avenir, vivaient dans l’anticipation et la planification et prêts à tout moment à rencontrer Jésus. Nous devons développer également cette habitude de regarder au loin avec un regard constamment fixé sur le point culminant de l’évangile (Tite 2:13). Au lieu de jeter furtivement un coup d’œil de temps en temps ou de consulter la prophétie une fois en passant, nous devons être permanemment à la recherche, en regardant et en faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour nous mettre toujours au courant de l’éternité qui nous attend au retour de Christ. Dans le même temps, nous devons éviter les spéculations sauvages et fantaisistes sur les évènements de la fin des temps. La promesse de la seconde venue nous oriente dans nos vies, nous fournit une bonne perspective pour le présent et nous aide à se rappeler ce qui est important dans la vie. L’habitude d’attendre le retour imminent de Jésus donne à l’économe, définition et but.


La croix nous a ouvert la voie pour avoir un rendez-vous avec le Rédempteur. Nous cherchons des promesses dans l’Écriture qui nous pointent vers la venue de Christ dans la gloire du Père et des saints anges (Marc 8:38). « Parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » (2 Cor. 4:18, LSG).


Oui, la mort et la réalité omniprésente de la mort devraient toujours nous aider à comprendre combien notre temps ici-bas est limité et transitoire. Mais la promesse de la seconde venue nous montre aussi que la mort elle-même est temporaire et transitoire. Pas étonnant alors que nous devions vivre à la lumière de la promesse du retour de Christ, une promesse qui devrait influencer la façon dont chaque économe chrétien vit. Faisons de cela une habitude dès maintenant de toujours vivre dans l’attente du retour de Christ. Notre nom révèle la réalité de cette attente.


Lundi


(page 98 du guide standard)


20 Mars


Habitude: utiliser sagement le temps


« Car nous sommes d’hier, et nous ne savons rien, nos jours sur la terre ne sont qu’une ombre. » (Job 8:9, LSG).





Vous pouvez arrêter une horloge, mais pas le mouvement du temps. Le temps n’attend pas; il continue d’avancer même si nous restons immobiles et ne faisons rien.


Qu’est-ce que les textes suivants nous apprennent sur notre temps ici sur terre dans cette vie? Jacques 4:14; Ps. 90: 10, 12; Ps. 39:4, 5; Eccl. 3:6-8. Quel est le message fondamental que nous devrions prendre de ces textes sur combien notre temps est précieux?


Avec quelque chose de si limité et non renouvelable comme le temps, il est important que les chrétiens en soient de bons économes.


Ainsi, nous devrions développer l’habitude d’utiliser sagement le temps en se concentrant sur ce qui est important dans cette vie et dans la vie à venir. Nous devons gérer le temps en nous basant sur ce que la parole de Dieu nous révèle comme important, car une fois que le temps s’écoule, il ne peut être renouvelé.


Si nous perdons de l’argent, nous pourrions le récupérer par la suite, peut-être même plus que ce que nous avions perdu. Ce n’est pas ainsi avec le temps. Un instant perdu est un instant perdu pour toujours. Nous pourrions remettre plus facilement un œuf cassé dans sa coquille que de reprendre un moment du passé. Ainsi, le temps est l’un des éléments les plus précieux que Dieu nous a donnés. Combien il est important, alors, que nous développions l’habitude de faire le maximum avec chaque instant que nous avons reçu.


« Notre temps appartient à Dieu, et chacun de nos instants Lui est dû. Nous sommes tenus, de façon impérative, d’en tirer le meilleur parti pour Sa gloire. Il n’est aucun talent dont Il nous demandera un compte aussi rigoureux que celui du temps. La valeur du temps est incalculable. Le Christ considérait chaque moment comme précieux, nous donnant en cela un exemple. La vie est trop brève pour être gaspillée, et il nous reste bien peu de temps pour nous préparer en vue de l’éternité. Nous n’avons pas un instant à perdre, pas un instant à consacrer à des plaisirs égoïstes et aux jouissances du péché. » – Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, pp. 296, 297.


« Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. » (Eph. 5:15, 16, LSG). Que nous dit Paul ici et comment nous pouvons appliquer ces paroles à notre situation actuelle?.


Mardi


(page 99 du guide standard)


21 Mars


Habitude: garder sains l’esprit, le corps et l’âme


Nous étions créés parfaits à l’origine – mentalement, physiquement et spirituellement. Bien sûr, le péché a ruiné tout cela. La bonne nouvelle de l’évangile, entre autres choses, est que Dieu est en train de nous restaurer à cet état initial.


Lisez Actes 3:21 et Apocalypse 21:1-5. Quel espoir se trouve dans ces textes pour nous? Comment allons-nous vivre alors que nous attendons cette restauration finale?


Christ a travaillé sans relâche quand Il était ici pour élever l’humanité spirituellement, mentalement et physiquement, comme un avant-gout de la restauration finale à la fin des temps. Le ministère de la guérison que Jésus a effectué prouve que Dieu veut que nous soyons aussi sains que possible maintenant jusqu’à la fin. Ainsi, l’économe développe des habitudes pour son esprit, son corps et son âme, ce qui favorise un mode de vie sain.


D’abord, l’esprit se développera plus fort au fur et à mesure qu’on l’utilise. Ayez l’habitude de remplir votre esprit de « tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange. » (Philippiens 4:8, LSG). Ces pensées apportent la paix (Ésaïe 26: 3) et « un cœur calme est la vie du corps » (Prov. 14:30, LSG). Des habitudes saines de l’esprit permettent à la citadelle de la puissance (le corps) de fonctionner dans les meilleures conditions possibles.


Deuxièmement, l’habitude de la bonne santé, telle que l’exercice physique et une bonne alimentation, indiquent que nous nous soucions de nous-mêmes. L’exercice physique, par exemple, diminue le stress et la tension artérielle, améliore nos humeurs et constitue un élixir qui est probablement plus antiâge que tout ce qui existe sur les étagères.


Troisièmement, un économe développera des bonnes habitudes pour dynamiser l’âme. Élevez votre âme à Dieu (Ps. 86:4, 5) et attendez (Ps. 62:5). Votre âme prospèrera quand vous marchez dans la vérité » (Jean 3: 3, LSG) et sera « conservée irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ! » (1 Thess. 5:23, LSG).


Pensez aux habitudes que vous avez et comment elles influencent votre santé spirituelle, physique et mentale. Y a-t-il des changements que vous devez faire qui puissent vous aider à améliorer en tout ou en partie ces domaines? Quels choix pouvez-vous faire et quelles promesses bibliques pouvez-vous réclamer pour vous aider à améliorer la qualité de votre vie maintenant alors que vous attendez votre restauration finale?


Mercredi


(page 100 du guide standard)


22 Mars


Habitude: l’autodiscipline


L’autodiscipline est l’un des traits de caractère les plus importants d’un économe. « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » (2 Timothée 1:7, LSG). Le mot grec pour la discipline, sophronismos, apparait seulement ici dans ce verset du Nouveau Testament et implique la capacité de faire ce qui doit être fait avec un esprit équilibré et sain qui ne déviera pas des principes de Dieu. L’autodiscipline peut nous aider « à discerner ce qui est bien et ce qui est mal » (Heb. 5:14, LSG), à comprendre les situations à portée de main et à calmement et docilement résister aux pressions et aux distractions indépendamment de leurs conséquences. Daniel a choisi d’être juste malgré les lions, par opposition à Samson, qui a vécu une vie complaisante et a fait preuve de peu de retenue ou de discernement. Joseph a choisi d’être juste dans la maison de Potiphar, contrairement à Salomon qui adorait d’autres dieux (1 Rois 11:4, 5).


Lisez 1 Corinthiens 9:24-27. Que dit Paul ici sur l’autodiscipline? Ce qu’il dit est-il finalement en jeu dans toute la question de l’autodiscipline?


« Le monde s’abandonne à la recherche de soi-même. Les erreurs et les fables abondent. Satan multiplie ses pièges pour détruire les âmes. Tous ceux qui désirent achever leur sanctification dans la crainte de Dieu doivent apprendre des leçons de tempérance et de maitrise de soi-même. Les appétits et les passions doivent être assujettis aux plus nobles facultés de l’esprit. L’autodiscipline est indispensable pour obtenir une force mentale et un discernement spirituel permettant de comprendre et de mettre en pratique les vérités sacrées de la Parole de Dieu. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 80.


L’autodiscipline s’améliore par la pratique habituelle. Dieu vous a appelé à être « saints dans toute votre conduite » (1 Pierre 1:15, LSG) et à « [s’exercer] à la piété » (1 Timothée 4:8, LSG). Les économes doivent pratiquer et se former à l’autodiscipline tout comme le plus talentueux des athlètes ou des musiciens. Nous devons, grâce à la puissance de Dieu et à nos propres efforts diligents, nous discipliner dans les choses qui comptent vraiment.


Comment pouvons-nous apprendre à nous soumettre à la puissance de Dieu, qui seul peut nous donner l’autodiscipline, celle que nous devons vivre en tant qu’économes fidèles et pieux dans un monde déchu et corrompu?


Jeudi


(page 101 du guide standard)


23 Mars


Réflexion avancée: Énoch et Noé avaient eu comme habitude de marcher avec Dieu, à une époque où peu de gens étaient restés fidèles au milieu des excès, du matérialisme et de la violence (Gen. 5:24, 6:9). Ils avaient compris et accepté la grâce de Dieu et étaient donc de bons économes des biens et des responsabilités qui leur étaient confiés.


À travers les âges, d’autres personnes ont marché avec Dieu tout comme Énoch et Noé. Par exemple, Daniel et ses amis « savaient que pour représenter la véritable religion, au sein du paganisme, ils devaient posséder une intelligence lucide, et perfectionner leur caractère. C’est Dieu Lui-même qui était leur Instructeur. Ainsi, constamment en prière, consciencieusement à l’étude et sans cesse en contact étroit avec l’Invisible, ils marchaient avec Dieu, comme Hénoch. » – Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 667.


« Marcher avec Dieu » définit ce que fait un économe, c’est-à-dire, vivre avec Dieu chaque jour sur terre. L’économe sage prend l’habitude de marcher avec Dieu dans un monde de corruption, afin que cette relation avec Dieu nous protège de la chute dans les maux qui prévalent.


Être un économe fidèle implique une vie illimité qui commence par une bonne relation avec Dieu (Amos 3:3). Nous devons marcher en Christ (Col. 2:6), marcher en nouveauté de vie (Romains 6:4), marcher dans l’amour (Eph. 5:2), marcher dans la sagesse (Colossiens 4:5), marcher dans la vérité (Ps. 86:11), marcher dans la lumière (1 Jean 1:7), marcher dans l’intégrité (Prov. 19:1), marcher dans Sa loi (Exode 16:4), marcher dans les bonnes œuvres (Éphésiens 2:10), et marcher sur le chemin de la droiture (Prov. 4:26).


Discussion:


Définissez l’humilité et expliquez son rôle dans la vie d’un économe (Matthieu 11:29, Éphésiens 4:2, Philippiens 2:3, Jacques 4:10). Pourquoi l’humilité est-elle importante dans notre marche avec Dieu? (Michée 6:8)?


En classe, discutez des moyens par lesquels nous pouvons aider ceux d’entre nous qui sont piégés dans de mauvaises habitudes, même autodestructrices. Que pouvez-vous faire en tant qu’église locale pour aider ces gens?


Quelles sont quelques autres bonnes habitudes qu’un économe chrétien devrait avoir? Voir, par exemple, Tite 2:7, Ps. 119:172, Matthieu 5:8.


En classe, discutez du temps et des mystères du temps. Pourquoi semble-t-il aller si vite? Comment comprenons-nous même quelle heure il est? Et, plus important encore, pourquoi est-il nécessaire que nous soyons de bons économes du temps relativement court qui nous est alloué ici sur terre?


Vendredi


(page 102 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



La fille prodigue


par Andrew McChesney, Mission Adventiste


Starlene Peters, meurtrie et portant des haillons après une nuit de fête suivie d’un accident de voiture dans l’ivresse, est entrée dans l’Église Adventiste du Septième Jour, un sabbat matin.


Une ancienne adventiste, elle n’était pas sure de comment les membres d’église, longtemps ignorés, répondraient à sa présence. Mais un ami était mort lors de l’accident de voiture plus tôt, et elle devait trouver Dieu.


« Je voyais cet accident comme un appel au réveil », déclara Peters, 32 ans, maintenant missionnaire à plein temps. « Je me suis rendue compte combien de fois la vie était fragile. »


Peters était élevée par une grand-mère adventiste à Port-of-Spain, capitale de la nation des Caraïbes de Trinidad et Tobago. Dès son jeune âge, elle fréquentait l’église chaque sabbat. Elle a occupé divers postes à l’église après son baptême, mais elle dit que son service n’était pas authentique. « Pendant toute mon enfance, je ne sentais aucune relation avec Dieu », dit Peters. À 18 ans, elle quitta la maison et l’église pour s’engager dans une vie de plaisir.


Ensuite, l’accident s’est produit. Peters et deux amis rentraient à la maison après un vendredi soir festif, et le chauffeur, qui était ivre, détruisit le véhicule. Peters et le chauffeur sont sortis sains et saufs avec seulement quelques blessures, mais leur amie, une femme de 26 ans, avait perdu la vie.


Peters fut emmenée à l’hôpital pour subir un examen médical. Puis la police l’interrogea au commissariat de police. Après cela, Peters se dirigea directement à l’église. Peters n’avaient rien à porter que sa tenue de fête: une minirobe, des boucles d’oreilles et des maquillages. Elle ne savait pas à quoi s’attendre. Elle n’avait pas adoré à l’église il y a de cela sept ans.


Le pasteur s’apprêtait à commencer le sermon lorsque Peters apparut à la porte. Tous les yeux se tournèrent vers elle. Puis les membres d’église commencèrent brusquement à chanter.


« Ils avaient arrêté le service et commencé à chanter parce qu’ils étaient si heureux que je revienne à l’église après tant d’années », déclara Peters.


C’était un accueil digne du fils prodigue dans la parabole de Jésus dans Luc 15:11-32.


À cet instant, Peters décida de donner sa vie à Jésus et de recommencer sa marche de foi.


« J’ai fait un pacte avec Dieu: tout ou rien », dit-elle.


« Je me fit rebaptiser, et c’est là où ma vie a commencé. »


En savoir plus sur Starlene Peters (à gauche) la semaine prochaine.


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: Psaume 119: 9-11


Objectifs:


Savoir: Comprendre les caractéristiques des habitudes adoptées par les économes dignes de confiance.


Ressentir: Apprécier la valeur de cultiver ces habitudes qui nous rapprochent de Dieu.


Agir: Prendre des mesures concrètes pour incorporer des habitudes spirituelles dans la vie quotidienne.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Les habitudes qui font la différence

A Que signifie « chercher Dieu premièrement » en termes pratiques?


B Comment une vision vers l’avant aide l’intendant chrétien à utiliser efficacement le temps?


C Pourquoi la santé physique, mentale et émotionnelle est-elle une composante importante de l’économat spirituel?


D Comment l’autodiscipline prend-elle en charge nos autres efforts d’économat?


  1. Ressentir: Nourrir la vie spirituelle

A Quelles attitudes ou opinions personnelles, qui pourraient avoir besoin d’ajustement, devrions-nous désirer pour un sentiment profond de la présence de Dieu?


B Comment les croyants peuvent-ils faire l’expérience de la puissance transformatrice de l’Esprit de Dieu pour le développement d’habitudes positives?


III. Agir: Effectuer des changements durables


A Comment les croyants peuvent-ils cultiver des changements durables en opposition à ceux temporaires?


B Comment les chrétiens peuvent-ils développer des habitudes qui auront des impacts importants sur leurs communautés?


C Comment l’humilité est-elle importante à la culture de toute habitude positive et comment protège-t-elle contre les attitudes pharisaïques?


Résumé: Les habitudes positives ou négatives sont formées par la répétition. Les athlètes cultivent leurs compétences en pratiquant certains exercices encore et encore. C’est pourquoi presque tous les sports exigent des périodes de préparation pour des compétitions futures, l’entrainement. Beaucoup ont déjà entendu le dicton « pratiques ce que tu prêches ». Il est temps pour les croyants de prendre ce conseil au sérieux.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Psaume 119: 9-11


Concept clé de croissance spirituelle: L’économat engagé inclut les pratiques et les habitudes qui illustrent une vie consacrée à Christ.


Coin du moniteur: Un entraineur d’athlétisme au lycée a une fois interviewé une future athlète qui se vantait qu’elle pouvait faire un saut d’un mètre soixante-dix, ce qui est assez impressionnant. Sa performance, cependant, était tout à fait différente. Après les deux premières compétitions, elle était prête à quitter parce qu’elle n’avait pas été capable de sauter à la hauteur d’entrée, qui n’était qu’un mètre, donc plus bas que la hauteur dont elle se vantait.


Néanmoins, elle a persévéré, en retournant aux principes fondamentaux du saut. Elle a pratiqué chaque composante du saut à plusieurs reprises. Elle a maitrisé ses étapes d’approche, perfectionné son arc et transformé les fonctions du saut en habitudes intuitives. Elle établit le record de saut en hauteur de l’école cette année et la troisième place au Championnat national. L’année suivante, elle a eu le record de la compétition du championnat de district (1,61 m) et elle fut finaliste au Championnat national. Après son diplôme, elle a été recrutée par les meilleures universités.


La pratique a transformé une rêveuse en une gagnante. Beaucoup rêvent de faire de grandes choses pour Dieu, mais c’est ceux qui perfectionnent les habitudes spirituelles par la pratique répétitive qui réussissent véritablement.


Discussion d’ouverture: Demandez s’il y a des athlètes (pratiquants ou anciens) dans la classe et demandez le sport dans lequel ils excellent ou leurs champs de prouesses athlétiques. Renseignez-vous auprès d’eux quant à quelles habitudes doit être pratiquée afin de réussir dans cette discipline athlétique. Ensuite, renseignez-vous sur les vocations et les métiers représentés par les membres de la classe. Quelles habitudes les gens pratiquent-ils dans ces domaines pour réussir? Discutez des objectifs spécifiques spirituels des membres de la classe. Quelles habitudes les croyants devraient-ils pratiquer afin d’atteindre ces objectifs?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: La plupart des définitions du mot habitude se rapportent à la répétition régulière de l’action et du comportement. Exprimées négativement, nous appelons parfois ces actions dépendances et les associons souvent aux obsessions. Les habitudes, toutefois, ne sont pas nécessairement négatives. Former de bonnes habitudes, des habitudes positives, est une exigence pour ceux qui vont progresser dans le développement spirituel.


Notre étude cette semaine se concentre sur plusieurs des habitudes qui sont les caractéristiques des économes engagés.


Commentaire biblique


  1. Dieu d’abord (Revoyez Exode 20:3; Jérémie 29:13; Matthieu 6:33; 22:37, 38; Actes 17:28; Éphésiens 5:15-17; Colossiens 3:23; Luc 12:35-48; et Hébreux 10:25; 11:10 avec la classe.)

Chercher premièrement Dieu montre la confiance. Cette confiance se démontre dans une vie de prière dévouée. Les méditations et prières du matin ont alimenté la vie spirituelle de nombreux croyants. Ces âmes dévotes mettent régulièrement Dieu en premier lieu au quotidien. De cette façon, les chrétiens font de Dieu leur première priorité. La Bible nous dit que Dieu précède toutes les autres choses de la vie (Matthieu 6: 33), et est de loin plus important que les gouvernements (Col. 1: 16) et doit être privilégié aux dépens de la famille et même de la vie elle-même (Luc 14: 26).


De la même façon, le principe de la dime met Dieu à la première place des finances. La confiance en Dieu forme donc la caractéristique centrale de l’économe. En plus de la confiance en Dieu, les économes chrétiens ont également leurs regards tournés vers l’avenir. Autrement dit, le christianisme est la religion la plus remplie d’espérance, orientée vers l’avenir, et pratiquée dans ce monde. À titre d’exemple, lorsque nous explorons l’Écriture, nous trouvons que les rêves, les aspirations, les promesses, les attentes et les possibilités abondent. Et dans les écrits inspirés de la Bible, la promesse du retour promis de Christ surpasse le reste. Elle fait surface à plusieurs reprises. Cette promesse inspire des croyants avec enthousiasme. En conséquence, nous sommes imprégnés de but, du sens et d’appartenance. Ces bénédictions s’étendent à nous à partir de notre familiarisation divine suite à notre confiance en cette promesse. Étant membre de la famille divine, nous attendons le retour du Maitre, anticipant Sa venue à travers l’obéissance fidèle à Ses instructions. En considérant les promesses merveilleuses de Dieu, pourquoi oserions-nous mettre Christ à la deuxième place?


Considérez ceci: Quelles choses pouvons-nous raisonnablement espérer si nous cherchons Dieu premièrement


  1. La gestion du temps (Revoyez Job 8: 9; Jacques 4: 14; Psaumes 39: 4, 5; 90:10, 12; et Éphésiens 5: 15, 16, avec la classe.)

Les humains ne peuvent inverser le temps ni revivre le passé. Le temps perdu aujourd’hui ne peut pas être rattrapé. De toute évidence, le temps est notre atout le plus précieux. Comment le temps devrait-il être utilisé?


Pour répondre à cette question profonde, tournons-nous vers la loi de Dieu et le quatrième commandement, qui est le seul commandement qui traite du temps. Le quatrième commandement ordonne à la fois le travail et le repos. Le commandement dit de travailler six jours et de se reposer un jour. Israël était différent des autres sociétés anciennes dans l’utilisation des sept jours de la semaine. La coutume ou l’habitude de Jésus était d’adorer en ce jour de repos, appelé le jour du sabbat. De même, c’était l’habitude de Paul d’adorer Dieu le sabbat (Actes 17: 1, 2). Le calendrier annuel des Juifs a maintenu cet équilibre entre le travail et le repos spirituel/physique, ordonné dans le quatrième commandement, stipulant les fêtes et les jeûnes, les périodes de plantation et les périodes de récolte. Il y avait des périodes pour les fêtes de famille, telles que les noces de Cana (Jean 2), un événement que Jésus a honoré de Sa présence (temps).


Le travail, la famille, le repos et l’adoration semblent être les thèmes dominants du quatrième commandement. Ce qui semble être absent – ouvertement, du moins – est l’instruction explicite concernant les loisirs et le divertissement. La culture contemporaine, à travers des progrès technologiques qui ont réduit notre charge de travail, a rempli ce vide avec le divertissement, dont une grande partie est inutile au mieux et destructrice au pire. Mais on pourrait affirmer que le quatrième commandement fournit des principes sacrés que nous pouvons appliquer à notre emploi du temps de loisir et que nous pouvons utiliser pour régir nos activités récréatives.


Considérez ceci: Quels sont les principes que le quatrième commandement nous enseigne sur la manière dont nous devons passer notre semaine? Comment les Écritures montrent-elles que le divertissement doit, soit servir et être conforme en esprit aux utilisations fondamentales du temps énoncées dans l’Écriture, ou soit être évité?


III. Les habitudes saines (Revoyez 3 Jean 1-3, Apocalypse 21: 1-5 et 1 Corinthiens 9: 24-27 avec la classe.).


Le travail (l’exercice physique) équilibré par le repos (sabbat) a été mis en place lors de la création avant l’entrée du péché (Genèse 2: 3-15). Les conseils au sujet de la c onsommation de boissons (Prov. 20: 1, 23: 29-35), la moralité sexuelle (Lévitique 18 et 1 Corinthiens 6: 18-20), diverses maladies (par exemple, Lévitique 14), ainsi que les conseils supplémentaires au sujet d’autres problèmes physiques, soulignent l’importance de la pratique de saines habitudes de vie. L’intendance chrétienne l’exige.


Paul admirait les disciplines athlétiques et il a utilisé la course pour illustrer les principes spirituels liés à la maitrise de soi (1 Cor. 9: 24-27, 2 Timothée 4: 7, Hébreux 12: 1-3). La promesse de Dieu à l’ancien Israël est tout aussi significative pour l’Israël moderne: « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à Ses yeux, si tu prêtes l’oreille à Ses commandements, et si tu observes toutes Ses lois, Je ne te frapperai d’aucune des maladies dont J’ai frappé les Egyptiens; car Je suis l’Eternel, qui te guérit ». (Exode 15:26, LSG).


Considérez ceci: Comment les versets de cette section montrent-ils la relation entre le corps et l’esprit? Comment les lois qui régissent le régime alimentaire, les rapports sexuels et le commandement du sabbat servent-elles de mesures préventives contre la maladie et promeuvent la santé?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: La relation linguistique entre les mots disciple et discipline devrait-elle nous surprendre? Comment Christ pourrait sanctionner les disciples indisciplinés? Pourrait-il y avoir un oxymore plus grand que celui-ci? Clairement, les chrétiens authentiques connaitront la discipline dans chaque aspect de l’économat spirituel, physique, mental, financier, émotionnel et autres.


À ces vertus, on pourrait ajouter d’autres. La liste des pratiques et habitudes chrétiennes se trouve dans le cinquième chapitre de Galates, le premier chapitre de 2 Pierre et autres endroits. Alors que l’étude de cette semaine n’est évidemment pas exhaustive, elle a fourni une occasion de se concentrer sur quelques pratiques fondamentales qui doivent être manifestes dans la vie de tous les croyants.


À méditer:


A Comment les croyants peuvent-ils cultiver ces habitudes qui sont essentielles aux économes?


B Comment la discipline physique peut-elle contribuer à la plénitude spirituelle?


C Comment les disciples peuvent-ils améliorer leur emploi du temps quand tant de personnes vivent avec des horaires chargés?


D Comment le fait de maintenir un mode de vie équilibré aide-t-il les chrétiens à devenir des économes plus efficaces?


E Comment l’immersion biblique et la prière aident-elles les croyants à garder Christ et Sa venue dans leurs pensées?


F En dehors de la Bible, quelles sont certaines ressources que le chrétien peut utiliser pour rester concentré sur les choses spirituelles?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Les nouvelles habitudes positives ne se forment pas facilement. Malheureusement, les habitudes négatives se développent plus facilement. Cependant, l’autorité de Dieu sur toutes choses forme la protection immuable du croyant. Paul écrit: « Je puis tout par celui qui me fortifie. » (Phil. 4: 13, LSG).


Activités: Procédez à un inventaire dans les domaines qui ont été étudiés cette semaine. Où sont vos points forts? Soyez honnête au sujet de vos faiblesses. Dans quelles mesures pouvez-vous choisir de changer de comportement? Quelles pratiques contribueraient à maintenir vos points forts? Notez vos idées pour se les rappeler plus tard.


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*24 – 30 Mars


Les résultats de l’économat


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: 2 Timothée 3:1-9; Ézéchiel 14:14; Philippiens 4:4-13; Prov. 3:5; 1 Pie. 2:11, 12; Matthieu 7:23; 25:21.


Verset à mémoriser: « Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où Il les visitera. » (1 Pierre 2:12, LSG).


En tant qu’économes, nous devons être des témoins vivants du Dieu que nous servons, ce qui signifie que nous devons exercer une forte influence salvatrice sur ceux qui nous entourent.


Alors, notre histoire ne doit pas être isolée du monde qui nous entoure. Au contraire, nous avons le privilège de refléter une meilleure façon de vivre auprès de ceux qui ne connaissent pas les choses qui nous sont confiées. L’économat est l’acte de faire prospérer tout dans la gestion de l’appel de Dieu à vivre pieusement. Dieu nous donne les compétences nécessaires pour vivre différemment de tout autre mode de vie sur terre (2 Corinthiens 6:17), et c’est quelque chose que d’autres devraient remarquer et même chercher à découvrir. C’est pourquoi la Bible nous dit: « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pie. 3:15, LSG).


Cette dernière leçon se penchera sur les avantages personnels, les résultats spirituels, les résultats positifs, notre influence et la clé du bonheur dans la vie d’économat, sachant que « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (1:27, LSG).


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 31 Mars.



Leçon


13


(page 104 du guide standard)


25 Mars


L’économat et la piété


La piété est un vaste sujet. Les gens pieux vivent une vie sainte (Tite 1:1), deviennent comme Christ en adoptant une attitude de dévotion et d’actions qui Lui plaisent (Ps. 4:3, Tite 2:12). La piété est la preuve de la vraie religion et reçoit la promesse de la vie éternelle. Aucune philosophie, richesse, gloire, puissance ou naissance privilégiée n’offre une telle promesse.


Lisez 2 Timothée 3:1-9. Quel est l’objet de la mise en garde de Paul ici qui est directement liée à la vie d’un économe fidèle?


Le livre de Job fournit une description du caractère et des actions de Job. Il illustre comment une vie pieuse se révèle, même à travers la souffrance. Il montre aussi combien Satan déteste ce style de vie. Même Dieu reconnait qu’il n’y a personne comme Job, à cause de la qualité de sa foi et de sa vie (Job 2:3).


« Il y avait dans le pays d’Uts un homme qui s’appelait Job. Et cet homme était intègre et droit; il craignait Dieu, et se détournait du mal. » (Job 1:1, LSG). Ainsi, nous voyons un homme dont la foi n’était pas seulement une expression des paroles ou des rituels religieux, bien que cela fût partie de sa vie (Job 1:5). Sa crainte de Dieu s’était manifestée dans toute une vie de piété, même au milieu de terribles épreuves. Être pieux ne signifie pas que nous sommes parfaits, c’est seulement le fait que nous reflétons la perfection dans notre propre sphère de vie.


Lisez Ézéchiel 14:14. Que dit ce texte qui témoigne du caractère de ces hommes? Qu’ont-ils en commun qui doit être aussi manifeste chez chacun d’entre nous?


L’économat est la vraie expression d’une vie pieuse. Les économes fidèles n’ont qu’une forme de piété. Ils sont pieux, et cette piété se révèle dans la façon dont ils vivent, dans la manière de gérer les choses que Dieu leur a confiées. Leur foi s’exprime non seulement en ce qu’ils font, mais aussi en ce qu’ils ne font pas.


Dimanche


(page 105 du guide standard)


26 Mars


Le contentement


« Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. » (Phil. 4:11). Si nous devons nous contenter de toute situation dans laquelle nous nous trouvons, d’où viendra ce contentement en fin de compte?



En écrivant à Timothée, Paul décrit un groupe de personnes corrompues qui croient « que la piété est une source de gain. » (1 Tim. 6:5, LSG). Quelle meilleure description de certains colporteurs véreux à la télé aujourd’hui! Ils se font beaucoup d’argent en disant aux auditeurs que s’ils sont fidèles (et cette « fidélité » implique le soutien financier à leur ministère), alors ils seront riches. L’assimilation de la richesse à la fidélité n’est qu’une autre manifestation du matérialisme, mais sous le couvert de la chrétienté.


Le fait est que la piété n’a rien à voir avec la richesse. Si la richesse impliquait la piété, certains des gens les plus méchants du monde devraient être qualifiés de pieux parce qu’ils sont aussi parmi les plus riches. Au contraire, Paul a répondu que « c’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement » (1 Tim. 6:6, LSG). La piété avec le contentement en toute circonstance est la plus grande richesse parce que la grâce de Dieu est bien plus précieuse que l’appât du gain. Ainsi, nous devrions être satisfaits de « la nourriture et du vêtement » (1 Tim. 6:8). En fin de compte, peu importe combien nous avons, il y aura toujours plus à avoir si nous sommes enclins à penser de cette façon.


« Le contentement en toutes circonstances est un grand art, un mystère spirituel. Il doit être appris et reçu comme un mystère… Le contentement chrétien est cette manifestation douce, interne, calme, et gracieuse, qui se soumet librement et qui prend plaisir à la volonté et à la sagesse paternelle de Dieu en toutes choses… C’est une boite d’onguent précieux, très rassurant et utile pour les cœurs angoissés, en temps d’angoisse et de désespoir. » – Jérémie Burroughs, The Rare Jewel of Christian Contentment, pp. 1, 3.


Lisez Romains 8:28, Hébreux 13:5 et Philippiens 4:4-13. Que pouvons-nous trouver ici qui nous aide à faire preuve d’une vie de contentement?


Lundi


(page 106 du guide standard)


27 Mars


La confiance


Lisez Proverbes 3:5. Quel message essentiel y a-t-il pour nous, surtout dans la dernière partie, sur le fait de ne pas « s’appuyer » sur notre propre compréhension des choses? (Voir aussi Ésaïe 55:9, 1 Cor. 4:5, 13:12.)


La devise et l’objectif de l’économe de Dieu consiste à ceci: « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse. » (Proverbes 3:5, LSG).


Bien sûr, ceci est souvent plus facile à dire qu’à faire. Combien de fois pourrions-nous croire intellectuellement en Dieu et en Son amour et en Ses soins pour nous et au même moment, s’inquiéter d’une situation que nous traversons? Parfois l’avenir peut paraitre très effrayant, du moins dans notre propre imagination.


Comment alors, en tant qu’économes, apprenons-nous à faire confiance à Dieu? En marchant par la foi et en obéissant au Seigneur dans tout ce que nous faisons maintenant. La confiance est une action de l’esprit qui ne s’épuise pas quand on l’utilise; au contraire, plus nous faisons confiance au Seigneur plus notre confiance grandit. La vie de l’économe fidèle est un moyen d’exprimer notre confiance en Dieu. Cette confiance est le fondement et la force motrice de l’économe et elle devient visible dans ce que nous faisons.


« Aie confiance en l’Éternel de tout ton cœur ». L’expression « ton cœur » est toujours utilisée au sens figuré dans l’Écriture. Cela signifie que nos décisions proviennent d’un moi moral intérieur qui exprime qui nous sommes (Matthieu 22:37). Cela inclut notre caractère, nos motivations et nos intentions – ce qui est au cœur même de notre être.


Il est plus facile de faire confiance à Dieu pour des choses que vous ne pouvez pas maitriser. En ce sens que nous n’avons de choix que d’avoir confiance en Lui. Toutefois, la véritable confiance « du cœur » vient quand nous devons faire un choix au sujet de quelque chose que nous pouvons maitriser, et que notre confiance en Dieu nous amène à choisir une direction ou une autre.


Les apôtres illustrent la confiance en Dieu de tout cœur: « Ils étaient par nature faibles et sans défense comme quiconque s’engage aujourd’hui dans l’œuvre, mais ils se sont confiés entièrement au Seigneur. Ce qu’ils avaient comme richesse n’était autre chose que l’esprit, l’âme et la culture; et quiconque fait de Dieu le premier, le dernier et le meilleur en toute chose peut l’avoir. » – Ellen G. White, Gospel Workers, p. 25.


Il est vrai qu’il est plus facile d’avoir confiance en Dieu quand nous faisons face aux défis que nous ne pouvons pas maitriser. Mais qu’en est-il des choses que nous maitrisons? Quels sont les choix que vous faites dans lesquels votre confiance en Dieu détermine quel chemin vous choisissez?


Mardi


(page 107 du guide standard)


28 Mars


Notre influence


« Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière. » (Eph. 5:8, LSG). Paul décrit la transformation du cœur comme étant ce qui est vu publiquement: car nous « marchons dans la lumière » (1 Jean 1:7, LSG; Ésaïe 30:21), notre témoignage quotidien d’un économat efficace sera une lumière influente dans un monde de ténèbres.


Jésus dit: « Je suis la lumière du monde » (Jean 8:12, LSG). Nous reflétons la lumière de Dieu à travers une attitude stable dans notre comportement au quotidien.


En quoi notre économat est-il vu d’une manière qui apporte gloire à Dieu? Quelle influence nos actions ont-elles sur d’autres? Matthieu 5:16, Tite 2:7, 1 Pie. 2:11, 12.


L’économat est la gestion des biens de Dieu, mais il va au-delà de cette responsabilité. Notre économat est pratiqué devant nos familles, la communauté, le monde et l’univers (1 Cor. 4:9). L’économat vécu dans nos professions illustre aussi bien l’effet que les principes du royaume de Dieu ont sur nos vies. Et ainsi, nous pouvons influencer les autres. Nous révélons Christ par la bonté et la morale selon la volonté du Créateur.


Notre déontologie professionnelle doit également être en accord avec nos valeurs d’économat. Notre profession est une étape dans laquelle notre économat se révèle. « Il fera paraitre ta justice comme la lumière, et ton droit comme le soleil à son midi. » (Psaume 37:6, LSG). L’influence d’un économe au travail ou ailleurs n’est pas placée « dans un lieu caché ou sous le boisseau » (Luc 11:33, LSG), mais elle est comme une ville sur une colline (Matthieu 5:14). Quand vous vivez délibérément de cette façon à la maison et au travail, vous influencerez les esprits et les cœurs de ceux qui vous entourent.


« Toute chose dans la nature a un travail particulier et ne s’inquiète pas dans sa position. Sur le plan spirituel, chaque homme et chaque femme a sa propre sphère particulière et sa vocation. Ce que Dieu exige sera proportionnel au capital qu’Il a confié à chaque personne selon la mesure du don de Christ… c’est maintenant votre temps et l’opportunité de faire preuve d’une stabilité de caractère qui vous donnera une vraie valeur morale. Christ a le droit sur votre service. Confiez-le-Lui de tout votre cœur. » – Ellen G. White, This Day With God, p. 243.


Quel genre d’influence votre déontologie professionnelle révèle-t-elle à ceux avec qui vous travaillez ou à ceux qui vous voient à la maison? Quel message leur envoyez-vous sur votre foi?


Mercredi


(page 108 du guide standard)


*29 Mars


Les paroles que nous voulons (et celles que nous ne voulons pas) entendre


Nous sommes des étrangers et des pèlerins sur la terre, mais ayant pour ultime destination le ciel parfait, beau et paisible (Heb. 11:13, 14). D’ici là, nous devons vivre notre existence ici. La vision du monde chrétien, en particulier telle que révélée dans le grand conflit, n’autorise aucun parti neutre maintenant. Nous vivons soit pour Dieu ou soit pour l’ennemi. « Celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi, et celui qui n’assemble pas avec Moi disperse. » (Matthieu 12:30). Le côté où nous sommes sera clairement révélé au retour de Christ.


À un certain moment, après le retour de Christ, ceux qui affirment être Ses disciples entendront l’une ou l’autre des deux déclarations. Quelles sont ces déclarations et que signifie chacune d’elles?


Mat. 25:21


Mat. 7:23


La parole de Christ « c’est bien » est la plus agréable et la plus satisfaisante qu’un économe pourra entendre. Avoir cette approbation divine sans réserve exprimée dans la gestion de Ses possessions apportera une joie indicible pour avoir fait de notre mieux selon nos capacités, en sachant que notre salut est enraciné, non dans nos œuvres pour Christ, mais dans Ses œuvres pour nous (voir Rom. 3:21, Romains 4:6).


La vie d’un économe fidèle est le reflet de la foi qu’il a déjà. La tentative d’avoir le salut par les œuvres se retrouve dans les paroles de ceux qui ont cherché à se justifier devant Dieu par leurs œuvres (voir Matt. 7:21, 22). Matthieu 7:23 montre combien l’autojustification est vraiment futile.


« En rendant au Seigneur ce qu’ils ont reçu de Lui, les disciples de Christ accumulent des trésors qui leur seront donnés au jour où ils entendront ces paroles: c’est bien, bon et fidèle serviteur... entre dans la joie de ton maitre. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 523.


En fin de compte, l’économat est une vie dans laquelle les deux plus grands commandements, l’amour pour Dieu et l’amour pour nos prochains, sont la motivation et la force motrice dans tout ce que nous faisons.


Combien votre propre vie et votre économat révélé dans votre vie reflètent-ils ces deux plus grands commandements?


Jeudi


(page 109 du guide standard)


30 Mars


Réflexion avancée: « Le Christ est venu dans ce monde pour révéler l’amour de Dieu. Ses disciples doivent continuer l’œuvre qu’Il a commencée. Efforçons-nous de nous entraider et de nous raffermir mutuellement. Le vrai bonheur se trouve dès que l’on cherche à faire du bien à autrui. En aimant Dieu et ses semblables, l’homme ne travaille pas contre son propre intérêt. Plus l’esprit se libère de l’égoïsme, plus il s’approche du bonheur, du fait qu’il réalise le but que Dieu a formé pour lui » – Ellen G. White, Conseil à l’économe, pp. 27, 28.


« Dès que la vie s’empare d’une église, celle-ci progresse et grandit. Il s’y manifeste un courant ininterrompu d’échanges: elle prend et donne, elle reçoit et rend à Dieu ce qui Lui appartient. Dieu accorde lumière et bénédiction à chaque vrai croyant qui transmet ces bienfaits à d’autres en accomplissant son œuvre pour le Seigneur. En donnant une part de ce qu’il reçoit, il accroit sa capacité de recevoir. Il augmente sa réceptivité pour une mesure nouvelle de grâce et de vérité. Il reçoit ainsi des lumières plus vives, des connaissances plus vastes. De cette faculté de recevoir et de donner dépendent la vie et la croissance de l’Église. Celui qui reçoit sans jamais donner perd bientôt la capacité de recevoir. Si la vérité n’émane pas de lui pour aller à d’autres, il devient incapable de recevoir. Nous devons transmettre les biens qui nous viennent du ciel si nous voulons recevoir de nouvelles bénédictions. » – Ellen G. White, Conseil à l’économe, p. 40.


Discussion:


Comment la confiance au Seigneur conduit-elle au contentement? Que nous faut-il pour faire confiance à Dieu de tout notre cœur sur le plan intellectuel? 2 Corinthiens 10:5. Pourquoi est-il si facile de dire que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom. 8:28, LSG), mais si difficile de le croire? C’est-à-dire, pourquoi disons-nous que nous faisons confiance à Dieu, et nous Lui faisons vraiment confiance sur le plan intellectuel, tout en ayant si peur de l’avenir?


En classe, posez cette question et ensuite comparez les réponses: « en 25 mots ou moins, quelle est votre définition de l’économat? » Puis posez la question: « en 25 mots ou moins, pourquoi l’économat constitue-t-il une partie importante de la vie chrétienne? »


Lisez à nouveau Matthieu 7:21-23. Que se passe-t-il ici? Pourquoi ces gens disent-ils ces choses? Que révèlent leurs paroles sur eux-mêmes? Comment pouvons-nous nous assurer que – même alors que nous cherchons à être de bons économes, et quand bien même nous cherchons à vivre une vie de foi et d’obéissance et à faire de bonnes œuvres au nom de Dieu – que nous ne tombons pas dans le même genre d’aveuglement?


Nous avons tendance à penser à l’influence chrétienne seulement sur le plan individuel. Mais qu’en est-il au niveau de votre église locale? Quel genre d’influence votre église dans son ensemble a-t-elle dans la communauté?


Vendredi


(page 110 du guide standard)


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Histoire Missionnaire


À la recherche de trois signes


par Andrew McChesney, Mission Adventiste


Starlene Peters se sentit inspirée à s’inscrire pour un voyage missionnaire de deux semaines en Amérique du Sud, après avoir écouté parler un missionnaire vétéran américain lors d’une conférence de la jeunesse dans son pays natal de Trinidad et Tobago.


Mais le désir la rendait confuse. Elle venait juste de retourner à l’Église Adventiste du Septième Jour après sept ans de vie sauvage, et elle ne se sentait pas qualifiée à être une missionnaire.


« Pour moi, je n’étais pas un instrument missionnaire », déclara Peters, qui avait 25 ans à l’époque. « Alors j’ai décidé de prier. »


Elle demanda à Dieu un signe: que des gens au hasard lors de la conférence de la jeunesse lui disent de devenir missionnaire. Personne ne la connaissait; ainsi, elle pensait que personne ne s’approcherait d’elle. « Mais plusieurs personnes vinrent le même jour vers moi et me dirent: ‘’Avez-vous jamais pensé être une missionnaire?’’ dit-elle.


Peters rationalisa que les gens pensaient au service missionnaire après la présentation du service missionnaire américain; ainsi, elle demanda à Dieu un deuxième signe: que son père lui disent de devenir missionnaire. « Mon père ne va pas à l’église, et je suis sa fille unique », dit Peters. « Donc pour moi, les chances étaient minces. Je pensais avoir coincé Dieu. »


Le lendemain, son père l’appela et dit: « Peut-être que vous devriez aller là où Dieu vous amène ». Il dit qu’il était satisfait des récents changements dans sa vie. Peters pria avec colère cette nuit-là. Elle ne voulait pas risquer son emploi pour le voyage missionnaire en Guyane. Elle demanda un troisième signe: que Dieu pourvoit les $ 450 nécessaires pour le voyage.


Le lendemain, le dernier jour de la conférence, un étranger remit à Peters une enveloppe blanche et s’éloigna. « Quand j’ai ouvert l’enveloppe, c’était un chèque de $ 450, le montant exact dont j’avais besoin pour le voyage », dit-elle. Peters finit par rester en Guyane pendant un an et demi, enseignant dans une école missionnaire. Depuis lors, Peters passait son temps à faire des voyages missionnaires de tous genres, s’arrêtant seulement pour lever des fonds pour le prochain voyage. En 2014, le Président de l’Église Adventiste Ted N. C. Wilson lui a décerné un prix pour son travail dans le programme Un An en Mission.


Peters, maintenant 32 ans, dit que ce n’est jamais trop tard – ou trop tôt – pour témoigner de Jésus. « Avant mon premier voyage missionnaire, j’étais juste revenue à l’église; donc, je ne me sentais pas assez chrétienne pour aller à une mission », dit-elle.


« Maintenant, je fais tous les déplacements tous les temps. Dieu pourvoit à tous mes besoins ».


Starlene Peters avec le Président de l’Église Adventiste, Ted N. C. Wilson.


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: 1 Pierre 3: 15


Objectifs:


Savoir: Reconnaitre les résultats et les avantages de l’économat.


Ressentir: Apprécier les privilèges d’une communauté de croyants qui vivent en économes fidèles.


Agir: Construire une vie basée sur les principes de l’économat étudiés tout au long de ce trimestre.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Les vies bien vécues

A Quelle est la signification de l’expression « la piété avec le contentement est une grande source de gain » (1 Tim. 6: 6, LSG)?


B Comment les croyants doivent-ils faire face à toutes les choses qu’ils ne peuvent pas contrôler dans ce monde?


C Comment la fidélité des économes chrétiens est-elle liée à leur influence parmi les non-croyants?


  1. Ressentir: Touché par l’affirmation de Dieu

A Qu’est-ce que l’affirmation « c’est bien » (Matthieu 25: 23, LSG) nous fera sentir quand nous l’entendrons?


B Quel sens de récompense les chrétiens sentiront-ils quand ils verront des âmes dans le royaume de Dieu grâce à leur économat fidèle?


III. Agir: Le bon combat.


A Comment pouvons-nous vivre nos vies pour devenir « les révélateurs de Dieu » au milieu d’une planète assombrie de péché?


B Comment pouvons-nous unir nos efforts en matière d’économat chrétien afin que nos efforts individuels soient multipliés?


C Comment les disciples peuvent-ils augmenter leur foi?


Résumé: Le résultat de l’économat dépend de Dieu, qui fait toujours Sa part, et des économes humains imparfaits, qui parfois suivent Ses instructions totalement, parfois imparfaitement, parfois partiellement et parfois pas du tout. C’est l’élément humain qui varie. Pour améliorer les résultats, nous devons améliorer notre économat.


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Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 1 Pierre 2: 12, 3: 15


Concept clé de croissance spirituelle: Le but immédiat de l’économat est de porter loin la mission de Dieu qui consiste à racheter le monde.


Coin du moniteur: Rappelez à vos élèves la vérité essentielle que Christ est le centre de l’économat. Tout ce que nous avons appris émane de Lui et tourne autour de Lui. Que ce soit des dimes et offrandes, la gestion du temps, ou l’économat d’influence, Christ doit être au centre. L’économat ne concerne pas principalement les règlements, les pratiques et les instructions. Ces choses ont leur place, mais le thème central concerne notre relation avec Christ. Lui faisons-nous assez confiance, pour Lui obéir? L’aimons-nous assez pour Le servir? Le désirons-nous assez pour laisser tout le reste de côté? Nos réponses sincères à ces questions mesurent non seulement notre efficacité, mais elles déterminent également nos destins.


Discussion d’ouverture: Discutez des divers lieux de travail représentés par les membres de la classe. Renseignez-vous sur les objectifs de leurs entreprises ou organisations. Sont-elles à but non lucratif, soucieuses de garder les enfants hors de la criminalité; un restaurant dont la réputation est d’avoir les meilleurs plats de la ville; ou d’une société mondiale avec des objectifs multiples?


Ensuite, demandez comment leurs organisations mesurent les aboutissements et les résultats. Existe-t-ils des processus formels ou des ensembles d’outils évaluatifs? Les attentes de la gestion sont-elles claires du haut niveau vers le bas des organisations?


Maintenant, appliquez ces concepts au royaume de Dieu. Quel est le but central ou la mission du royaume de Dieu? Comment mesurons-nous notre efficacité à satisfaire les besoins du royaume de Dieu et pour atteindre des objectifs précis? Comment cette information est-elle utilisée pour apporter des modifications susceptibles d’améliorer notre efficacité?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Expliquez clairement aux membres la réalité que les influences négatives peuvent nuire à notre efficacité dans l’évangélisation, de la même manière qu’une petite perturbation peut nuire au mouvement d’une voiture – neige, glace, poussière, graisse, pluie, pneus lisses, pneus dégonflés, pneus sur-gonflés, détérioration des chaussées, débris, et ainsi de suite. S’ils sont correctement gonflés, les nouveaux pneus et la route sèche en bon état peuvent influencer positivement la traction. Maintenant, demandez aux membres: quelle évaluation faisons-nous de notre traction spirituelle dans nos communautés? Sommes-nous considérés comme des étrangers, considérés comme des extrémistes religieux? Sommes-nous invisibles? Sommes-nous seulement vus au cours de la saison « des moissons »? Les gens perçoivent-ils que nous sommes impliqués activement dans l’amélioration des conditions de vie de nos communautés? Exerçons-nous notre économat de manière à étendre notre influence chrétienne?


Commentaire biblique


  1. La piété (Revoyez Job 1: 1; 29: 11-17; 2 Timothée 3: 1-9; et Jacques 1:27 avec la classe).

Paul parle de ceux qui ont des formes de piété sans aucune puissance spirituelle. Ce type de piété était pratiqué par de nombreux pharisiens. Pour eux, la piété était une question d’apparence. La vraie religion, cependant, telle que définie par Jacques et d’autres écrivains de l’Écriture, n’est ni une façade ni l’exclusion de soi pratiquée par les ordres monastiques qui évitent le contact avec le monde extérieur. La vraie religion c’est le fait d’être un économe fidèle de la grâce divine, et elle se révèle dans les changements tangibles qui améliorent notre monde, soulagent la souffrance et amènent les gens à Dieu. Jacques l’a définie. Job l’a illustrée. Job était intègre dans sa possession des richesses, et il partageait ses biens avec ceux qui étaient dans le besoin. Jérémie a illustré la vraie piété et l’économat exceptionnel en étant un fidèle porte-parole de Dieu, malgré les souffrances personnelles qu’il a endurées. Le onzième chapitre d’Hébreux contient ceux qui ont répondu à l’appel de la fidélité de Dieu. Nous sommes appelés à être le prochain chapitre.


Considérez ceci: Comment la vie de Job a-t-elle illustré la définition de la vraie religion de Jacques? Comment une révélation semblable de piété à travers les membres de votre église peut-elle changer votre communauté?


  1. La piété avec le contentement (Revoyez Philippiens 4: 4-13, 1 Timothée 6: 1-10 et Hébreux 13: 5-7.)

Il serait difficile d’argumenter contre l’affirmation que la piété seule est un grand gain. Néanmoins, l’Écriture associe la piété et le contentement comme étant deux éléments constituant le grand gain. Qu’ajoute le contentement? Il met certainement l’accent sur la confiance, la reconnaissance et la gratitude. À chaque fois que nous prétendons que Dieu est notre pourvoyeur tout en se plaignant sans cesse de Sa provision, cela ne semble pas très cohérent. Paul a dit qu’il pouvait être satisfait dans n’importe quelle circonstance. C’est la déclaration de quelqu’un qui avait subi tant de jugements et des expériences de mort imminente. Lisez 2 Corinthiens 11: 23-33 comme un exemple concis et développez vos connaissances en lisant la seconde moitié des Actes. Paul n’a pas eu une vie facile, mais il a fait l’expérience d’une vie heureuse.


Le contentement ne concerne pas tellement votre situation, c’est plutôt votre attitude à l’égard de votre situation. Jésus a dit que les renards et les oiseaux ont des abris alors que Lui-même n’avait pas de place pour poser Sa tête; pourtant, Jésus était l’exemple parfait du contentement (Matthieu 8: 20). Agur a demandé à Dieu de ne lui envoyer ni pauvreté ni richesse. Les richesses pourraient l’attirer dans l’arrogance. La pauvreté peut le conduire au vol (Prov. 30: 7-9). Quelle sagesse ! En outre, quelles richesses terrestres peuvent se comparer au trésor que nous avons en Christ?


Considérez ceci: Comment le contentement démontre-t-il notre confiance en Dieu?


III. L’âme confiante (Revoyez Proverbes 3: 5, Ésaïe 55: 9, Matthieu 22: 37, 1 Corinthiens 4: 5 et 13: 12 avec la classe.).


Christ a dit que les cœurs suivent le trésor. Nous voyons cela s’illustrer véritablement de manière négative dans la triste histoire du jeune homme riche (Matthieu 19). Les richesses étaient le point de chute de ce jeune homme talentueux et prometteur.


« Il se trompait en affirmant qu’il avait observé la loi de Dieu: les richesses étaient son idole. Or il ne pouvait observer les commandements de Dieu aussi longtemps que ses premières affections étaient pour le monde. Il aimait les dons de Dieu plus qu’il n’aimait le Donateur...


Ceux-là seuls seront reconnus comme fils et filles de Dieu, qui consentiront à devenir ouvriers avec le Christ, qui diront: Seigneur, tout ce que j’ai et tout ce que je suis est à Toi. Chacun devrait réfléchir à ce que comporte désirer le ciel et s’en détourner néanmoins, à cause des conditions exigées. Songez à ce que signifie un refus opposé au Christ ! Le chef dit: Non, je ne puis tout donner. Disons-nous de même? Le Sauveur s’offre à partager avec nous l’œuvre que Dieu nous a assignée. Il s’offre à employer les moyens que Dieu nous a donnés pour faire avancer Son œuvre dans le monde. Il ne peut nous sauver d’une autre manière.


Des richesses avaient été données au chef pour lui fournir l’occasion d’être un administrateur fidèle; il devait dispenser ses biens en faveur des nécessiteux. De même, Dieu, aujourd’hui, confie à des hommes des ressources, des talents et des occasions, pour qu’ils deviennent Ses instruments en faveur des pauvres et de ceux qui souffrent. Ceux qui emploient les dons qui leur ont été confiés en harmonie avec les desseins de Dieu deviennent des collaborateurs du Sauveur. Ils gagnent des âmes au Christ, parce qu’ils représentent Son caractère. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 517-518.


Le jeune homme riche ne pourrait pas faire confiance à Dieu avec son trésor. Il se détourna tristement de l’invitation de Jésus à Le suivre. Les derniers versets du sixième chapitre de Matthieu nous rappellent les récompenses de pouvoir faire confiance à Dieu tout comme le font les oiseaux. Quelle liberté émotionnelle ! Nous pouvons avoir entièrement confiance en Dieu.


Considérez ceci: Que pourrait signifier Hébreux 11: 6 quand il dit qu’il est impossible de plaire à Dieu sans la foi (la confiance)?


  1. Comment influencer les gens (Revoyez Éphésiens 5: 8; Matthieu 5: 16; Tite 2: 7; 1 Pierre 2: 11, 12; et 3: 15 avec la classe.)

Imaginez l’influence que Dieu a quand les chrétiens reflètent Son caractère. Être un travailleur consciencieux et heureux, un voisin compatissant, un employeur impartial et une personne sympathique a plus de sens qu’être un baratin de religieux. Partager Christ peut simplement être le fait de surveiller un bébé afin qu’une mère célibataire puisse aller à un entretien d’embauche; tailler gratuitement les fleurs à un couple de personnes âgées; ou visiter l’enfant d’un voisin en prison. En fait, lorsque nous faisons ces choses, nous les faisons pour Christ (Matthieu 25: 31 et suite). Cette influence centrée sur Christ a le pouvoir de gagner les âmes.


Considérez ceci: Quelles sont quelques manières dont l’influence négative peut amener les gens loin de Dieu?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Jacques nous exhorte à être des chrétiens qui pratiquent la parole, et non pas seulement des chrétiens qui l’écoutent (Jacques 1: 22-27). Parler est très facile. Si nous ne voyons pas les résultats que nous aimerions voir de nos efforts d’évangélisation, nous devrions peut-être commencer à parler moins et à pratiquer plus.


À méditer:


Que pensez-vous être les critères d’acceptation quand Jésus choisit ceux qu’Il qualifie avec les paroles « c’est bien » (Matt. 25: 21, LSG)? À l’inverse, quelle est la norme de conduite pour ceux qui entendent « loin de moi » (Matthieu 25: 41)?


Comment pouvons-nous démontrer que nous avons appris l’importance de savoir comment aimer?


3 Comment le contentement intérieur peut-il gagner des amis et servir de pont à des conversations spirituelles avec les non-croyants?


4 Comment le contentement, la foi et la confiance sont-ils liés l’un à l’autre?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Jésus a parlé de l’importance d’aller au-delà. Quand notre attitude devient « comment puis-je m’en sortir? » plutôt que « que puis-je faire pour aider? » nous permettons à l’égoïsme d’entrer dans nos vies. La meilleure façon c’est de faire comme Christ l’a fait: tout sacrifier.


Activités: Écrirez trois choses que vous avez acquises du guide d’étude biblique de ce trimestre et décidez, par la grâce de Dieu, de les mettre dans votre vie. Commencez un journal intime, en écrivant comment ces changements font une différence positive dans votre monde?


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Avec tant d’évènements mondiaux et des théories sur la fin des temps, il est facile de se concentrer sur les choses qui annoncent la venue de Christ plutôt que sur Christ Lui-même, qui seul est la clé de notre préparation. Le guide de ce trimestre intitulé Préparation pour la fin des temps, écrit par Norman R. Gulley, parle des temps de la fin, mais l’accent est mis sur Jésus dans le contexte des derniers jours, et de comment nous devons être prêts. Oui, nous devons prêter attention aux dates historiques, aux évènements mondiaux, à l’histoire elle-même, parce que la Bible en parle dans le contexte de la fin des temps. Mais même dans ce contexte, la Bible parle de Jésus, de qui Il est, de ce qu’Il a fait pour nous, de ce qu’Il fait en nous, et de ce qu’Il fera à Son retour. Christ crucifié doit être le centre de notre foi; ou, comme le dit Paul: « Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié. » (1 Corinthiens 2:2, LSG).


Plus nous nous concentrons sur Lui, plus nous devenons comme Lui, plus nous Lui obéissons, et plus nous serons prêts à attendre tout ce qui nous attend, aussi bien dans l’immédiat qu’à la fin des temps, le jour où nous entrerons dans « la place » que Jésus a préparée pour ceux qui L’aiment.


Leçon 1—Le conflit cosmique


La semaine en bref:


Dimanche: La chute d’un être parfait (Ésaïe 14:12-14)


Lundi: Plus que la connaissance intellectuelle (Genèse 3:1-7)


Mardi: Guerre dans le ciel et sur la terre (Apoc. 12:1-17)


Mercredi: Avec vous toujours, même jusqu’à la fin (Matthieu 28: 20)


Jeudi: La Loi et l’Évangile (Romains 7:7)


Verset à mémoriser: Apocalypse 12:17, LSG


Résumé: Le grand conflit finira par la victoire de Christ sur Satan. Chacun d’entre nous peut prendre part à cette victoire. Dans le contexte de cette victoire, Dieu nous appelle à la foi et à l’obéissance maintenant, alors que nous attendons tout ce qu’on nous promet en Jésus, dont la venue est imminente.


Leçon 2—Daniel et la fin des temps


La semaine en bref:


Dimanche: Fidèles dans les moindres choses (Luc 16:10)


Lundi: L’humilité de Daniel (Dan. 2:17-23)


Mardi: La statue d’or (Daniel 3 et Apocalypse 13)


Mercredi: La conversion des païens (Dan. 4:34-37)


Jeudi: La fidélité de Daniel (Dan. 6:4, 5)


Verset à mémoriser— Daniel 2:47, LSG


Résumé: Dieu a pu utiliser Daniel et ses compagnons pour être Ses témoins en captivité. Leurs histoires sont dans le passé, mais elles servent de modèles pour nous, qui vivons au temps de la fin. Nous aussi, nous sommes appelés à être témoins de Dieu auprès d’un monde qui L’ignore.


Leçons pour les malvoyants: Le Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat est disponible gratuitement chaque mois en braille et sur CD audio pour les malvoyants et les personnes handicapées physiques qui ne peuvent lire les imprimés à l’encre normale. Ceci inclut les personnes qui, en raison de l’arthrite, de la sclérose, de la paralysie, des accidents et autres, ne peuvent pas tenir ou se concentrer pour lire les publications imprimées à l’encre normale. Contactez les Services Chrétiens d’Enregistrement des Aveugles, B. P. 6097, Lincoln, NE 68506-0097. Téléphone: 402-488-0981; e-mail: info@christianrecord.org; site Web: www.christianrecord.org.


2018