École Du Sabbat, 1er trimestre 2018 – Économat: Les Motifs du Coeur

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1 L’influence du matérialisme —30 Décembre – 5 Janvier 5


2 Je vois, je veux, je prends —6-12 Janvier 18


3 Dieu ou Mammon? —13 – 19 janvier 31


4 Fuir l’attrait du monde —20 – 26 Janvier 44


5 L’économat après Éden —27 Janvier – 2 Février 57


6 Les marques d’un économe —3-9 Février 72


7 L’honnêteté envers Dieu —10-16 Février 85


8 L’impact de la dime—17 – 23 Février 98


9 Offrandes d’actions de grâce —24 Février – 2 Mars 111


10 La fonction d’intendance—3 – 9 Mars 124


11 La dette: une décision quotidienne —10 – 16 Mars 137


12 Les habitudes d’un économe —17 – 23 Mars 150


13 Les résultats de l’économat —24 – 30 Mars 163


Bureau Éditorial — 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904.


Visitez-nous sur le site web: http://www.absg.adventist.org


Contributeur principal Traducteur


John H. H. Mathews Hanoukoume Cyril Kparou


Éditeurs Directeurs de Publication


Clifford R. Goldstein Lea Alexander Greve


Soraya Homayouni Sharon Thomas-Crews


Coordinateur – Pacific Press® Coordinateurs de l’édition française


Wendy Marcum Abraham Dada Obaya


Michael Eckert


Directeur Artistique Vincent Same


Lars Justinen


Contributeurs du guide moniteur


Dan Solis, Pasteur des jeunes et jeunes adultes, Église Adventiste du Septième Jour de College Place Village, College Place, Washington, U.S.A.


En tant que chrétiens, nous devons reconnaitre notre condition pécheresse avant de ressentir notre besoin de changement. Le vrai changement ne peut venir que par l’œuvre de Christ en nous. Et l’un des moyens par lesquels l’œuvre de Christ se rend manifeste en nous se trouve dans le domaine de l’économat. Bien que l’économat couvre plusieurs aspects de la vie chrétienne, nous allons le définir ici de façon générale, comme la gestion des biens matériels et immatériels pour la gloire de Dieu.


Tel qu’enseigné dans la Bible, l’économat devient, entre autre, un outil puissant contre les dangers du matérialisme (l’amour de posséder des choses), ou la mondanité en général, l’une des plus grandes illusions spirituelles que l’ennemi des âmes utilise maintenant pour nous prendre au piège. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que la richesse et les possessions sont spirituellement illusoires et artificielles; des assaisonnements qui finissent par perdre leur saveur. Malheureusement, beaucoup d’âmes seront perdues à cause de leur incapacité à se libérer de leur amour du monde. Les voies du monde – « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie » (1 Jean 2:16) – peuvent toutes être amoindries, même évitées, grâce à la pratique des principes de la bonne gestion.


C’est pourquoi ce trimestre, nous nous pencherons sur l’économat et ce qu’il peut nous apprendre sur la façon de vivre comme Dieu nous le demande, ce qui inclut le fait d’être libéré de l’amour du monde dans toutes ses manifestations. L’économat est l’expression pratique quotidienne de ce que veut dire suivre Jésus; c’est une expression de notre amour pour Dieu, un moyen de vivre la vérité qui nous a été donnée en Christ. Nous sommes des économes parce que Dieu nous a aimés le premier.


Ainsi, notre vie d’économe implique la bonne attitude, la conversion, l’engagement, l’autodiscipline et bien plus encore. Nous devons être fidèles à Dieu et être des serviteurs dignes de confiance, désintéressés, en se connectant à Jésus dans tout ce que nous faisons et disons. À l’école de Christ, nous découvrons que le résultat de l’intendance est la satisfaction de la vie vertueuse. Nous voulons apprendre à gérer les biens de Dieu pour Sa gloire, en finançant Sa mission pour achever Son œuvre.


Les économes de Dieu voient aujourd’hui « au moyen d’un miroir, d’une manière obscure » (1 Corinthiens 13:12, LSG), mais Jésus voit clairement. Il nous a confié Son œuvre. Même à travers la brume de l’attrait du monde, nous sommes toujours responsables de la bonne gestion de nos talents, nos finances, notre santé et notre environnement. Ces leçons sont conçues pour nous apprendre ce que sont nos responsabilités en tant qu’économes et comment nous pouvons, par la grâce de Dieu, s’acquitter de ces responsabilités, non comme un moyen d’essayer de gagner le salut, mais comme le résultat d’une vie de racheté.


Nos vies en tant qu’économes chrétiens reflètent le caractère de Dieu dans le monde. Il y a une beauté, un bonheur inégalé et la piété dans la vie de ceux qui prennent une position ferme pour les principes bibliques, en particulier contre la tendance et le courant de notre culture. Tout le monde est tenté de vivre une vie sans Dieu; les tentations sont partout autour de nous, elles sont bien ouvertes et subtiles. En tant que chrétiens, et particulièrement en tant qu’intendants chrétiens, Dieu nous a non seulement enseigné comment échapper à ces tentations, mais Il nous a aussi promis le pouvoir de le faire.


À la fin de toute chose, nous entendrons l’une ou l’autre des deux déclarations s’adressant à nous: « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7:23, LSG), ou « C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton Maitre. » (Matthieu 25: 23, LSG).


C’est notre espoir et notre prière que les leçons de ce trimestre sur l’économat nous aident à rester sur la voie qui nous fera entendre les paroles suivantes: « entre dans la joie de ton Maitre ».


John H. H. Mathews, docteur en Ministère pastoral, Andrews University, est un pasteur consacré qui a servi dans l’Alabama, Floride, Iowa, Missouri, Tennessee et Nebraska. Aujourd’hui, il est directeur du département de l’Économat de la Division de l’Amérique du Nord de l’Église Adventiste du Septième Jour.


La vie d’un économe chrétien


L’économat est l’expression pratique quotidienne de ce que veut dire suivre Jésus; c’est une expression de notre amour pour Dieu, un moyen de vivre la vérité qui nous a été donnée en Christ.


Comment utiliser ce guide du moniteur


Soyez motivés à explorer, à appliquer et à créer.


Nous espérons que cette version du guide du moniteur encouragera les membres dans les cellules de l’École du Sabbat Adulte, à faire exactement cela — explorer, appliquer et créer. Chaque leçon hebdomadaire du moniteur amène votre classe à travers le processus d’apprentissage suivant, basé sur le cycle d’apprentissage naturel:


  1. Pourquoi cette leçon est-elle importante pour moi? (Motiver);

  1. Que dois-je savoir de la parole de Dieu? (Explorer);

  1. Comment puis-je pratiquer ce que j’ai appris de la parole de Dieu? (Appliquer); et

  1. Que puis-je faire de ce que j’ai appris de la parole de Dieu? (Créer).

Et pour les moniteurs qui n’ont pas eu le temps de se préparer suffisamment pendant la semaine, il y a un résumé d’une page, facile à assimiler, dans la section « La leçon en bref ».


Voici un bref aperçu des quatre étapes du cycle d’apprentissage naturel et des suggestions sur la façon dont vous, en tant que moniteur, pouvez aborder chaque partie:


Étape 1—Motiver: Établissez un lien entre les expériences des membres et la notion centrale de la leçon pour montrer pourquoi la leçon est importante pour leur vie. Aidez-les à répondre à la question: pourquoi la leçon de cette semaine est-elle importante pour moi?


Étape 2—Explorer: Présentez aux membres les informations bibliques dont ils ont besoin pour comprendre la notion centrale de la leçon. (Ces informations pourraient inclure des faits sur des personnes; des lieux; des détails sur des faits culturels, historiques et / ou géographiques; l’intrigue ou ce qui se passe; et les conflits ou les tensions dans les textes que vous étudiez). Aidez les apprenants à répondre à la question: que dois-je savoir de la parole de Dieu?


Étape 3—Appliquer: Fournir des occasions aux membres pour pratiquer les informations données à l’étape 2. Cette étape est cruciale; les informations à elles seules ne suffisent pas pour aider une personne à grandir en Christ. Aidez les membres à répondre à la question: comment puis-je appliquer à ma vie ce que j’ai appris?


Étape 4—Créer: Enfin, encouragez les membres à appliquer la parole suivante: « Mettez la Parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s’abusent eux-mêmes » (Jacques 1:22, BJ). Invitez-les à répondre à la leçon d’une manière pratique. Cette étape donne aux membres, individuellement et en groupe, des occasions d’expression de soi et d’exploration créative. Toutes ces activités devraient aider les membres à répondre à la question: par la grâce de Dieu, que puis-je faire de ce que j’ai appris de la leçon de cette semaine?


Si les moniteurs utilisent le matériel de chacune de ces quatre étapes, ils toucheront presque chaque membre de leurs classes: ceux qui aiment parler de ce qui se passe dans leur vie, ceux qui veulent plus d’informations sur les textes en cours d’étude, ceux qui veulent savoir comment tout s’applique dans la vie pratique, et ceux qui veulent sortir et appliquer ce qu’ils ont appris.


*30 Décembre au 5 Janvier


L’influence du Matérialisme


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: 1 Jean 2:16, 17; Luc 14:26-33; 12:15-21; Deut. 8:10-14; 1 Timothée 6:10; Jean 15:5; Galates 2:20.


Verset à mémoriser: « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvèlement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12:2, LSG).


Dieu dit à Son peuple dans Sa parole de ne pas se conformer au monde (Rom. 12:2, LSG), mais l’attrait du matérialisme, c’est-à-dire le désir excessif de richesse et de ce que nous considérons comme pouvant apporter la richesse, est puissant. Très peu de gens, qu’ils soient riches ou pauvres, sont hors de portée du matérialisme. Cela inclut aussi les chrétiens.


Il n’y a rien de mal à être riche, ou même à travailler dur pour prospérer, afin de fournir une condition de vie confortable pour vous-même et vos proches. Mais quand l’argent ou la poursuite de l’argent devient la passion d’une personne, elle est tombée dans le piège du diable, et en effet, elle est devenue « conforme à ce monde. »


Le monde donne l’impression que la bonne vie, la vie abondante, ne se trouve que dans l’argent. Mais l’argent est un masque derrière lequel Satan se cache pour s’assurer l’allégeance des humains. Le matérialisme est l’une des armes de choix de Satan contre les chrétiens. Après tout, qui n’aime pas l’argent et ce que l’argent peut nous apporter dans l’immédiat? Sa plus grande réalisation est la gratification immédiate, mais en fin de compte, il ne peut pas assouvir notre besoin le plus profond.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 6 Janvier.



Leçon


1


(page 6 du guide standard)


31 Décembre


Le dieu de ce monde


L’argent est devenu le dieu de ce monde, et le matérialisme est sa religion. Le matérialisme est un système sophistiqué et insidieux qui offre une sécurité temporaire, mais aucune sécurité ultime.


Le matérialisme, comme nous le définissons ici, c’est quand le désir de richesse et des possessions devient plus important et plus précieux que les réalités spirituelles. Les possessions peuvent avoir une valeur, mais leur valeur ne devrait pas nous posséder: « Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses n’en profite pas. C’est encore là une vanité. » (Eccl. 5:10, LSG). C’est le problème avec le désir des choses de ce monde: peu importe combien nous gagnons, ce n’est jamais assez; nous amassons de plus en plus ce qui ne peut jamais nous satisfaire. Voilà un piège!


Lisez 1 Jean 2:16, 17. Que nous apprend ce texte sur ce qui importe vraiment?




Lisez Luc 14:26-33. Que nous dit Jésus ici sur ce qui est d’une importance suprême pour le chrétien?



Peut-être on pourrait dire ceci: ceux dont l’argent ou le désir d’argent devient une passion, devraient, en effet, évaluer le prix de leur attitude. « Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme? » (Marc 8:36, LSG).


« Quand le Christ vint sur la terre, il semble que l’humanité était près de toucher le fond de sa déchéance. Les bases de la société étaient minées; la vie n’était plus que mensonge et artifice… Dans le monde entier les religions perdaient leur [emprise] sur les esprits et les âmes. Écœurés des fables et des mensonges, désireux d’étourdir leur pensée, les hommes se laissaient aller à l’incrédulité et au matérialisme. Écartant l’éternité de leurs préoccupations, ils vivaient pour l’instant présent. » – Ellen G. White, Éducation, p. 59.


Des gens infidèles, passionnés du matérialisme et vivant uniquement pour l’instant présent? N’est-ce pas un fait très familier?


Qui n’aime pas posséder les choses? La question est: comment pouvons-nous savoir si les choses que nous possédons, même si ce ne sont pas de grandes richesses, nous possèdent aussi? Qui seul devrait nous posséder et comment pouvons-nous être surs qu’Il le fait?


Dimanche


(page 7 du guide standard)


1er Janvier


Remplir ses greniers


Lisez Luc 12:15-21. Quel message y a-t-il pour nous ici? Comment ce principe peut-il s’appliquer à quelqu’un qui n’est pas nécessairement riche?




Que l’on soit riche ou pauvre, notre désir de posséder des choses amène notre esprit hors de ce qui compte vraiment et cela nous conduit à se concentrer sur ce qui est seulement temporel et éphémère, et certainement ce qui ne mérite pas la perte de la vie éternelle.


Nous pourrions sans doute ne jamais nous incliner devant une statue littérale d’or ou d’argent pour l’adorer aujourd’hui. Néanmoins, nous pouvons être toujours en danger d’adorer l’or et l’argent, juste sous une autre forme.


Cette parabole est donc applicable dans de nombreuses régions du monde où la vie est consacrée presque exclusivement à l’acquisition de biens. Les détaillants ont transformé la vente de leurs produits en une forme d’art à l’échelle mondiale. Toute leur stratégie markéting consiste à nous faire penser que nous ne pouvons être heureux ou satisfaits à moins que nous possédions ce qu’ils vendent. Une entreprise très réussie crée un produit, nous fait penser que nous en avions besoin, et ensuite, elle nous le vend. Et la vérité est que: cela marche! Même les chrétiens, dont l’espérance n’est pas de ce monde, ne sont pas épargnés de cette illusion.


Lisez Deutéronome 8:10-14. Comment tout membre d’église peut-il être en danger de la menace rapportée ici?




Quels exemples pouvez-vous trouver, soit dans la Bible ou dans notre monde aujourd’hui, où l’accumulation de la richesse et des biens matériels a augmenté la spiritualité de la personne, l’amour pour Dieu et le désir des choses célestes et spirituelles? Veuillez partager votre réponse avec la classe.





Lundi


(page 8 du guide standard)


2 Janvier


L’attrait du matérialisme


Le monde de la publicité est puissant. Les entreprises dépensent des milliards pour produire des images de leurs produits afin d’attirer la masse. Elles utilisent presque toujours des gens beaux et attrayants pour promouvoir ce qu’elles vendent. En regardant cette annonce, nous nous associons, non seulement au produit, mais aussi aux personnages de l’annonce.


Le matérialisme n’aurait pas réussi à séduire si efficacement s’il n’était pas lié à la sensualité subtile (et parfois pas si subtile), tissée dans la publicité. C’est la technique la plus puissante de la publicité, mais elle agit comme un poison pour les chrétiens qui se battent contre les dangers du matérialisme, c’est-à-dire, la plupart d’entre nous.


Lisez Matthieu 6:22-24. Que représente l’œil, en rapport avec la pensée et l’action du chrétien? Comment, en tant que chrétiens, devrions-nous réagir face aux images subtiles qui nous tentent de consommer ce dont nous n’avons vraiment pas besoin?





La publicité qui associe la sensualité aux produits peut devenir un outil puissant. Les détaillants vendent leurs marchandises en créant l’excitation dans l’esprit des consommateurs. L’expérience est une pure fantaisie, mais cela marche. Elle peut être presque mystique, en amenant rapidement les gens à ce qui semble être un autre royaume de l’existence. Elle devient une fausse religion qui n’offre aucune connaissance et aucune vérité spirituelle, encore à l’heure actuelle, elle est si attrayante et séduisante que beaucoup de gens n’y résistent plus. Nous le voulons, et nous pensons que nous le méritons, alors pourquoi ne pas l’avoir? Dieu seul sait les grandes sommes d’argent qui ont été dépensées et qui seront toujours dépensées pour des choses que les annonceurs nous ont convaincus que nous en avons besoin.


« Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. » (Galates 5:16, LSG). Bien que nous ayons tendance à penser aux « désirs de la chair » en termes sexuels, de quelles autres manières pouvons-nous être en danger d’accomplir ces désirs?





Mardi


(page 9 du guide standard)


3 Janvier


L’amour de soi


« Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. » (Romains 12:3, LSG).



Dieu a dit: « Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat. » (Ézéchiel 28:17, LSG). Lucifer s’est trompé lui-même, en pensant qu’il était plus grand que sa position. Quand il a dit en son cœur, « je serai semblable au très-haut » (Ésaïe 14:14, LSG), il a révélé son ambition personnelle, en revendiquant des droits qu’il n’avait pas. L’aveuglement et l’ambition personnelle étaient deux traits du cœur déchu de Lucifer.


Ces textes sur la chute de Lucifer devraient nous dire que, à bien des égards, le péché originel n’est que du narcissisme, que le Dictionnaire Universel définit comme « l’admiration plus ou moins exclusive de sa propre personne; l’amour morbide de soi-même. » Quels traits de caractère, chez tout être humain déchu, sont de plus grands indicateurs d’aveuglement que ceux-là?


Pourtant, ces traits sont plus fréquents que l’on pourrait penser. Nabuchodonosor pensait avec arrogance qu’il était plus grand qu’il était (Daniel 4:30). Les pharisiens avaient aussi appris à croire à ce fantasme de séduction (voir Luc 18:11, 12). La richesse peut aussi conduire à cette même tromperie si nous n’y prenons pas garde.


Lisez 1 Timothée 6:10. Contre quel danger Paul met-il ses lecteurs en garde ici?



Paul demande à Timothée de se méfier de toutes sortes de mauvaises personnes (2 Timothée 3:1-5), y compris les « amis de l’argent » (LSG). Cet amour de l’argent peut encourager les excès de confiance et une attitude grandiose d’égoïsme et de vanité. C’est parce que le matérialisme imprègne les gens qui ont de grandes possessions avec un sens exagéré de leur importance. C’est facile, quand on a beaucoup d’argent, d’avoir une trop haute estime de soi. Après tout, tout le monde veut être riche, mais seulement quelques-uns arrivent à l’être. Par conséquent, il est facile pour les riches de devenir égocentriques, orgueilleux et vantards.


Lisez Philippiens 2:3. Comment ce verset nous aide-t-il à comprendre pourquoi le matérialisme et les attitudes qu’il peut favoriser sont tellement à l’encontre de l’idéal chrétien?




Mercredi


(page 10 du guide standard)


4 Janvier


L’ultime futilité du matérialisme


Il y a beaucoup de gens qui aiment Dieu. Leur identité est unie à celle de Dieu d’une manière que les possessions ne peuvent pas les ébranler.


Lisez Deutéronome 7:6, 1 Pierre 2:9, Jean 15:5 et Galates 2:20. Que signifie le fait d’être la possession de Dieu? Où trouvons-nous notre véritable identité?



Dieu a dit: « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en Moi et en qui Je demeure porte beaucoup de fruit, car sans Moi vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15:5, LSG). La connexion est directe et sure. « Toute vraie obéissance procède du cœur. Le Christ mettait tout Son cœur dans ce qu’Il faisait. Si nous le voulons, Il s’identifiera tellement avec nos pensées et nos aspirations, Il rendra nos cœurs et nos esprits tellement conformes à Sa volonté, au point qu’en Lui obéissant nous ne ferons que suivre nos propres impulsions. La volonté, épurée et sanctifiée, trouvera son plus grand bonheur à Le servir. Quand nous connaitrons Dieu comme Il est possible de Le connaitre, notre vie deviendra une obéissance continuelle. Si nous apprécions le caractère du Christ, si nous sommes en communion avec Dieu, le péché nous devient odieux. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 671.


En revanche, le matérialisme nous offre une identité qui est synonyme de nos possessions. En d’autres termes, nous nous définissons sur la base de ce que nous avons et ce que nous pouvons acheter des biens de ce monde. Jacques nous met en garde contre ce fait: « Votre or et votre argent sont rouillés; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours! » (Jacques 5:3, LSG). « Amasser » signifie collecter et stocker de grands trésors; plus important encore, c’est dans ces trésors, petits ou grands, que beaucoup trouvent leur identité (Luc 12:19-21).


Le matérialisme est une forme de confusion d’identité. Cela signifie que, pour beaucoup d’entre nous, notre identité devient fusionnée avec nos possessions. Nos possessions deviennent notre dieu (Matthieu 6:19-21). Comme quelqu’un l’a dit, « je ne suis rien sans mes choses. » Que c’est triste que nous ne nous identifions que par le biais de nos possessions terrestres. Que c’est superficiel, éphémère et ultimement futile de mener une telle vie, surtout pour quelqu’un qui affirme être un chrétien. Nous identifions-nous à Dieu ou à nos possessions? En fin de compte, c’est un cas ou l’autre.


Combien votre identité est-elle liée à vos possessions?




Jeudi


(page 11 du guide standard)


5 Janvier


Réflexion avancée: « L’ennemi achète des âmes aujourd’hui à très bon marché. ‘’Vous vous êtes vendus vous-mêmes pour rien’’ est le langage par lequel l’Écriture décrit ce fait. L’un vend son âme pour la gloire du monde, l’autre pour l’argent; un autre pour satisfaire les passions, et un autre pour le divertissement de ce monde. Ces échanges sont faits tous les jours. Satan cherche à réduire l’importance du sang de Christ et il achète de nombreuses âmes moins chères, malgré le prix infini, qui a été payé comme leur rançon. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 5, p. 133.


L’achat d’âmes par le biais du matérialisme est le but de Satan. C’est un piège qu’il temps à tout le monde. Le matérialisme ne peut pas parler, mais il connait toutes les langues. Il sait comment apporter plaisir et satisfaction à la fois aux riches et aux pauvres et les amener à dire: « j’ai tout ce dont j’ai besoin ici; pourquoi m’inquiéter? » Ainsi, le matérialisme corrompt l’esprit; il pousse les gens à faire confiance à ce qu’ils détiennent par opposition à faire confiance à Dieu. Toutefois, l’antidote, « n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par Mon Esprit, dit l’Éternel des armées » (Zach. 4:6, LSG). Le matérialisme ne peut résister au contrôle de l’Esprit Saint quand nous nous donnons à Dieu et restons déterminés par Sa grâce, à ne pas laisser le matérialisme régner sur nos vies.


Discussion:


Quels sont les moyens par lesquels, même si nous sommes pauvres ou sans beaucoup de biens matériels, nous pouvons être emportés dans l’un ou l’autre des dangers que nous avons examinés cette semaine?


Certaines personnes disent: « je m’en fou de l’argent. L’argent ne signifie rien pour moi. » (Ceux qui disent cela ont souvent beaucoup d’argent de toute façon.) Pourquoi, dans la plupart des cas, ce n’est tout simplement pas vrai? Les finances sont importantes; elles ont un rôle dans notre vie. La question est: comment pouvons-nous mettre l’argent et notre besoin d’argent dans la perspective biblique?


« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Matthieu 6:19-21, LSG). Veuillez lire attentivement ce que Jésus nous dit ici. Comment ce qu’Il dit est-il un moyen puissant pour nous protéger contre les dangers du matérialisme?


Vendredi


(page 12 du guide standard)


Histoire Missionnaire



Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Chair de poule sur Dieu


par Andrew McChesney, Mission Adventiste


Le camionneur Safan Karamath a souvent la chair de poule. De petits boutons sortent sur ses bras lorsqu’il écoute un sermon. Ses boutons apparaissent pendant la prière et quand il parle de son nouvel amour pour Jésus. « Je sens vraiment la présence de Dieu ici », déclare Karamath, en étendant son bras nu lors d’une interview à l’Université des Caraïbes du Sud, une institution adventiste sur l’ile de Trinidad et Tobago. Ces petits boutons en forme de bosses ponctuaient sa peau brune. « Cela m’arrive toujours quand on parle de Dieu » dit-il. « Je considère cela comme un signe que je ne suis pas seul. » Karamath s’est senti seul pour la plupart du temps de ses 53 ans. Seul enfant de ses parents, sa mère est morte quand il était encore tout petit. Il fut élevé par un père alcoolique dans une communauté musulmane de Trinidad. « Mon père était toujours ivre, donc je fuyais loin de lui quand il venait à la maison », déclara Karamath. « Je ne comptais que sur moi-même. » Karamath allait adorer régulièrement à la mosquée locale avec les autres enfants. Après le mariage, lui et sa femme se convertirent à l’hindouisme et eurent huit enfants, qui furent baptisés dans l’église catholique romaine. Mais Karamath se sentait toujours seul. Dans sa recherche d’une meilleure vie, il renonça à la marijuana. Plusieurs années plus tard, il arrêta de fumer et, quelque temps après, il cessa de boire de l’alcool. Puis la chair de poule commença. Karamath commença à participer aux réunions d’évangélisation après avoir été invité par les responsables de la classe biblique pour les enfants que l’Université offre aux enfants du voisinage. Les enfants de Karamath fréquentaient la classe chaque semaine, où les enseignants de l’Université leur faisaient des études bibliques. « L’évangile était proclamé de manière vivante, et après plus de 50 ans, j’ai rencontré le Seigneur pour la première fois », déclara Karamath. Karamath et trois de ces enfants âgés de 12, 14 et 16 ans furent baptisés. À la question de s’avoir s’il se sentirait abandonné par Dieu si la chair de poule s’arrêtait, il s’écria: « non ! « Jamais ! » Il a dit qu’il voit simplement la chair de poule comme un signe qu’il n’est pas seul. « Dieu est avec moi », dit-il.


Une partie de l’offrande du treizième sabbat de ce trimestre servira à la construction d’une église pour l’Université des Caraïbes du Sud, ce qui permettra à l’Université de développer des programmes de sensibilisation tels que l’étude biblique hebdomadaire pour les enfants, qui a conduit Safan Karamath (à gauche) et trois de ses enfants au baptême.


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: Romains 12:1, 2


Objectifs:


Savoir: Discerner la différence entre l’appréciation appropriée du monde matériel et des biens d’une part, et les dangers du matérialisme d’autre part.


Ressentir: Faire l’expérience de la transformation spirituelle qui vous inspire à adorer Dieu, le donateur de toutes choses plutôt que d’adorer les choses reçues.


Agir: Être déterminé à faire tout son possible pour s’assurer que ses possessions servent à glorifier Dieu plutôt que soi-même.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Comprendre le but des possessions

A Que pouvons-nous faire pour surmonter la tentation d’aimer nos biens plutôt que d’aimer celui qui nous donne ces bénédictions matérielles??


B Que dit la parabole du blé et de l’ivraie (Matthieu 13:24-30) à un monde rempli de consumérisme et de mercantilisme?


C Comment notre attitude envers les biens influence-t-elle notre identité?


  1. Ressentir: Touché par la libération du matérialisme

A Comment la victoire sur l’amour de soi peut-il encourager notre victoire sur le matérialisme?


B Comment notre libération du matérialisme peut-elle nourrir notre croissance spirituelle?


III. Agir: Utiliser nos biens pour la gloire de Dieu


A Comment nos biens peuvent être utilisés pour glorifier Dieu et améliorer notre monde?


B Quels choix pratiques pouvons-nous faire pour nous protéger contre la tentation de garder les choses pour nous-mêmes plutôt que de laisser Dieu nous utiliser comme des canaux de distribution?


Résumé: Dieu a donné les bénédictions matérielles pour la jouissance et pour le développement de la personnalité. Lorsque nous les utilisons pour honorer Dieu et aider les personnes qu’Il a créées, nous sommes bénis. Quand nous devenons matérialistes, nous perdons cette bénédiction.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Romains 12:1, 2



Concept clé de croissance spirituelle: Être conforme au monde par l’amour de soi et le matérialisme va à l’encontre du dessein de Dieu de nous transformer par le renouvèlement de nos esprits.


Coin du moniteur: Cette leçon introduit notre étude sur l’économat. Elle examine l’obstacle principal du chrétien à rendre un service loyal: le matérialisme. Le matérialisme, aux fins de notre étude, est défini comme la préoccupation ou la focalisation sur le matériel, plutôt que sur des choses spirituelles, ou intellectuelles. Le matérialisme ne concerne pas primitivement la quantité de choses que l’on a; elle se rapporte à l’attitude que l’on a envers tout ce qu’il ou elle possède.


Job était un homme extrêmement riche avec beaucoup de possessions. Mais il offrait délibérément des sacrifices à Dieu et partageait sa richesse avec les orphelins, les veuves et les pauvres, en honorant et en louant ainsi son Père céleste pour Ses dons. Comparez cette attitude à celle d’un autre personnage de l’Ancien Testament sous le nom d’Acan (Josué 7). Son matérialisme était centré sur un vêtement, de l’argent, et un objet en or, insignifiants par rapport aux biens de Job. Sa convoitise, cependant, lui couta la vie.


Les pauvres et les riches sont tous successibles au matérialisme. Soulignez auprès des membres que le serviteur qui a reçu un talent et l’autre qui a reçu cinq talents sont tous appelés par Dieu à être de fidèles intendants chrétiens.


Activité d’ouverture: Invitez les membres de la classe à imaginer qu’ils sont à l’âge de cinq ans. Demandez-leur de concentrer leur attention sur une, ou tout au plus, deux de leurs possessions préférées ou jouets de cette époque de leur vie. Cherchez à savoir s’ils ont toujours ces choses. Maintenant déterminez combien d’entre eux n’ont pas dormi la nuit dernière parce qu’ils n’ont plus ces choses. Demandez-leur de partager avec vous pourquoi ces trésors de l’enfance n’ont plus l’importance qu’ils avaient auparavant. Est-ce peut-être parce que les nouvelles pensées et désirs ont remplacé leur intérêt pour ces objets précieux de l’enfance? Est-ce parce qu’ils sont mature et concentrent maintenant leur attention sur des choses plus importantes? Paul écrit que le renouvèlement divin de nos esprits surmonte la conformité à ce monde. Cette maturité spirituelle nous fait voir les biens matériels, comme puérils et sans importance.


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: L’économat et le matérialisme n’englobent pas seulement les aspects émotionnels et spirituels du caractère d’une personne; ils incluent aussi une dimension mentale. Salomon a affirmé, « [l’homme] est comme les pensées de son âme » (Prov. 23:7, LSG). La transformation spirituelle proposée par Dieu nait de notre façon de penser, à travers les processus de nos pensées. Cette réorientation de l’esprit nous permet de nous concentrer sur les choses d’en haut, plutôt que sur les choses de la terre. Ainsi, tout en appréciant les réalités matérielles de notre monde, nous sommes libérés pour adorer la réalité spirituelle – le Dieu du ciel – qui les a toutes données.


Commentaire biblique


  1. L’esprit renouvelé protège contre le matérialisme (Revoir Romains 12:1, 2 avec la classe).

Dans le contexte de cette leçon, le matérialisme est défini comme la conformité au monde. Il est à noter que la protection contre la conformité au monde est illustrée comme le sacrifice d’une réalité matérielle: le corps.


Ce sacrifice est décrit dans Romains comme un « culte raisonnable » (Rom. 12:1, LSG). Beaucoup de traductions plus modernes de l’Écriture ont remplacé « culte raisonnable » par les mots « culte spirituel », un remplacement qui est bien attesté (S21, BDS, OST, TOB). Cependant, l’expression « un culte raisonnable » (LSG, BDS), est également bien prise en charge. De même, la Bible Darby parle de « service intelligent ». Ces traductions utilisent une formule qui met l’accent sur le rôle de l’intellect. « Raisonnable » ne devrait pas être interprété dans le sens de « acceptable » (par exemple, « il a offert un prix raisonnable »), mais dans le sens de « rationnel » (par exemple, « il fait ce que toute personne raisonnable [qui pense] ferait »). Le mot grec pour « raisonnable » est logikēn, d’où nous dérivons le mot « logique ». Ainsi, le sacrifice du matériel est logique et raisonnable, une fonction du culte de l’esprit.


Pratiquement parlant, cette sécurité contre la conformité mondaine se produit lorsque nos esprits sont spirituellement renouvelés grâce à l’absorption des pensées spirituelles, qui remplacent nos pensées mondaines. Paul exhorte les croyants Colossiens, « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Col. 3:2, LSG). Christ nous appelle à chercher d’abord Son royaume (voir Matthieu 6:33; Voir aussi Matthieu 6:19-21), avec la promesse que les choses nécessaires (les nécessités matérielles comme la nourriture et les vêtements) seront ajoutées ultérieurement. Placer sa confiance sur le Dispensateur de toutes les bonnes choses plutôt que sur les choses elles-mêmes, est la meilleure protection contre les maux du matérialisme.


Considérez ceci: Pensez à combien de temps et d’énergie nous investissons dans la réflexion sur les choses de ce monde par rapport au temps que nous passons en méditant sur les réalités célestes. Comment le fait de présenter nos corps à Dieu comme « un culte raisonnable » peut nous protéger de la conformité au monde?


  1. L’attrait du désir humain (Revoir 1 Jean 2:15-17 avec la classe.)

Le même auteur qui nous dit que Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son fils (Jean 3:16), nous enjoint à ne pas aimer le monde. « Il faut veiller à comprendre ce que Jean entend par le monde, le cosmos. Le chrétien ne haïssait pas le monde comme tel. C’est la création de Dieu… Mais le cosmos a acquis un sens moral. Il a commencé à signifier le monde en dehors de Dieu. C. H. Dodd définit cette signification de cosmos: ‘’notre auteur [Jean] parlait de la société humaine dans la mesure où elle est organisée sur des principes erronés et caractérisée par les désirs, les valeurs erronées et l’égoïsme’’. » – William Barclay, The Daily Study Bible: The Letters of John and Jude (Edinburg: St. Andrews Press, 1976), p. 56. De toute évidence, dans Jean 3:16 l’Apôtre emploie le mot « monde » pour désigner les personnes. Mais ici, dans 1 Jean 2:15-17, il utilise « le monde » comme une figure de mondanité – les préoccupations quotidiennes matérialistes et les tentations qui s’opposent à la vie spirituelle.


Selon Jean, ce monde présente une triple tentation. La première est « la convoitise de la chair » (1 Jean 2:16). Malheureusement, cette traduction suggère des nuances de sens involontaire de l’original grec, qui signifie simplement les désirs physiques démesurés, y compris le désir sexuel, la gourmandise et autres désirs pécheurs. En fait, ce n’est pas seulement une question de sexe, c’est bien plus que cela.


De même, « la convoitise des yeux » (1 Jean 2:16, LSG) ne fait pas référence au voyeurisme lascif, mais au contraire, aux désirs que les yeux ont pour tout ce qu’ils voient (la convoitise). Dans tous ces cas, les choses désirées ne sont pas nécessairement mauvaises en soi. Jean dit tout simplement que désirer quoi que ce soit du monde humain, matériel, au-dessus du spirituel, est mauvais, même si la chose elle-même est bonne.


« L’orgueil de la vie » (1 Jean 2:16, LSG) ou « la fierté de ses possessions » complète la triade des défis que le monde présente à notre bienêtre spirituel. « Ici, Jean utilise un mot grec plus vif, alazoneia. Pour les moralistes anciens, l’alazon était l’homme qui réclame les biens et les réalisations qui ne lui appartenaient pas, pour s’exalter. L’alazon est un vantard; « et C. H. Dodd appelle l’alazoneia, l’égoïsme prétentieux. » – Barclay, p. 58. C’est cette exaltation vantarde de soi, et cette ostentation somptueuse, couplée à une compréhension déficiente du royaume spirituel, que Jean condamne.


Considérez ceci: Comment Jean définit-il « le monde » dans 1 Jean 2:15-17? Qu’entend-on par la recommandation de Jean aux croyants de haïr le monde? Définissez ce que Jean signifie par la convoitise des yeux, la convoitise de la chair et l’orgueil de la vie. Pourquoi sommes-nous enjoints de les éviter?




ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Il est relativement facile de parler des méfaits du matérialisme, mais plus difficile d’éliminer son influence omniprésente dans nos vies. Une société trop commercialisée nous entoure avec la tentation. Discutez des moyens pratiques des chrétiens à rester concentré sur les choses célestes tout en utilisant les bénédictions matérielles que Dieu leur a confiées.


À méditer:


Que puis-je faire afin de développer une perspective équilibrée envers les biens matériels sur une planète qui me bombarde constamment avec le consumérisme?


Comment travailler avec les gens les plus pauvres, soit au niveau local ou à l’étranger, pourrait freiner la tendance humaine à l’égoïsme?


Quels sont les avantages du renoncement de soi-même?


Comment le fait de vivre en communion avec les autres croyants peut aider les gens à développer un équilibre pratique d’utilisation des bénédictions matérielles sans succomber au matérialisme?


Quels rôles jouent la prière et l’étude de la Bible dans la protection du chrétien contre les extrêmes?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Notre utilisation de l’argent en dit long sur nos vraies valeurs et préférences. Les gens peuvent parler de valeurs spirituelles, mais si vous ouvrez leurs relevés de carte de crédit, la vérité se répand au-dehors. Encouragez les activités suivantes comme des contrôles pratiques pour les membres de la classe.


Activités:


Suivez vos dépenses de ménage pendant un mois. À la fin du mois, classez vos dépenses. Combien a été dépensé dans le domaine matériel, y compris la nourriture, les vêtements, le logement, et peut-être, le transport? Combien a été dépensé pour les choses non essentielles, comme le divertissement? Combien a été investi dans le soulagement de la souffrance humaine? Combien a été investi dans le royaume de Dieu? Combien a été dépensé pour la croissance spirituelle personnelle (par exemple, la lecture spirituelle, comme la Bible ou autre littérature chrétienne, la musique chrétienne, etc.)? Vos antécédents suggèrent-ils que vous êtes matérialiste? Spirituel? Pas sûr?


Discutez avec des amis proches ou des frères et soeurs de cellule, des moyens par lesquels vous pouvez mettre en commun vos finances pour investir dans une entreprise spirituelle commune. Cette fusion pourrait inclure des activités telles que nourrir les sans-abris, s’occuper des personnes âgées, aider les enfants négligés, etc. Discutez des moments et des endroits spécifiques où vous pouvez effectuer votre activité. Plus tard, méditez sur comment cette activité a affecté votre regard sur les possessions et comment elle a cultivé des relations avec les personnes que vous aviez aidées et avec vos amis.


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*Janvier 6-12


Je vois, je veux, je prends


Sabbat après-midi


Lecture de la semaine: 2 Corinthiens 8:1-7; Matthieu 13:3-7, 22; Genèse 3:1-6; Ésaïe 56:11; Matthieu 26:14-16; 2 Pierre 1:5-9.


Verset à mémoriser: « Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse. » (Matthieu 13:22, LSG).


L’amour de l’argent et des possessions matérielles peuvent venir à nous de différents angles. Ellen White décrit comment le diable nous attire par les ruses du matérialisme.


« Allez et efforcez-vous d’enivrer les propriétaires de terres et d’argent par les soucis de cette vie. Présentez-leur ce monde sous son jour le plus attrayant, pour qu’ils y amassent leurs trésors, et qu’ils fixent ainsi leur attention sur les choses terrestres. Nous devons faire tout notre possible pour empêcher ceux qui travaillent en faveur de la cause de Dieu de se procurer des fonds qui seront employés à nous combattre. Plus d’argent ils obtiendront, plus ils affaibliront notre royaume en nous enlevant nos sujets. Si vous parvenez à les intéresser davantage à l’idée de rassembler de l’argent qu’à celle d’édifier le royaume du Christ et de diffuser les vérités que nous haïssons, alors nous ne craindrons pas leur influence, car nous savons que toute personne égoïste et cupide tombera sous notre domination et se séparera finalement du peuple de Dieu. » – Conseils à l’économe, pp. 160, 161.


Ce stratagème, malheureusement, semble bien fonctionner. Analysons de près ces dangers et ce que nous propose la parole de Dieu afin d’éviter ce piège spirituel.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 13 Janvier.



Leçon


2


(page 14 du guide standard)


7 Janvier


L’évangile de la prospérité


Un prédicateur d’une télévision populaire annonce un message qui peut être résumé comme suit: Dieu veut vous bénir, et la preuve de Sa bénédiction est l’abondance des biens matériels que vous possédez. En d’autres termes, si vous êtes fidèles, Dieu vous rend riches.


Cette idée, ou du moins ses variantes, a été appelée l’évangile de la prospérité: suivez Dieu et Il vous rendra riches en biens terrestres. Ceci n’est rien d’autre qu’une fausse justification théologique du matérialisme, parce que ce qu’il dit vraiment est ceci: voulez-vous être matérialiste et vous sentir à l’aise? Eh bien, nous avons « un évangile » pour vous.


Encore une fois, connecter l’évangile à une garantie d’être matériellement riche est une séduction. Cette croyance crée des dissonances avec l’Écriture et reflète une théologie égocentrique qui n’est rien d’autre qu’une demi-vérité habillée dans un langage biblique. Au cœur de ce mensonge se trouve la question centrale au problème du péché, et c’est le moi et le désir de plaire à soi-même avant tout.


La théologie de l’évangile de la prospérité enseigne que, en donnant à Dieu, nous gagnons en contrepartie une garantie de richesse matérielle. Mais cela fait de Dieu un distributeur automatique et transforme notre relation avec Lui en rien d’autre qu’un négoce: je fais ceci et Tu promets de faire cela en retour. Dans ce système, les gens donnent, non parce que c’est bon de donner, mais à cause de ce qu’ils reçoivent en retour.


C’est l’évangile de la prospérité.


Lisez 2 Corinthiens 8:1-7. Que se passe-t-il ici? Quels principes contraires à cette idée de l’évangile de la prospérité voyons-nous dans ces textes? Que veut dire Paul lorsqu’il parle de « l’œuvre de bienfaisance » (2 Cor. 8:7, LSG)?




Ces gens, bien que dans leur « pauvreté profonde » (2 Corinthiens 8:2, LSG), étaient néanmoins très généreux, donnant encore plus qu’ils pouvaient se permettre. Des textes comme celui-ci et bien d’autres, aident à réfuter la fausse théologie de l’évangile de la prospérité, qui enseigne que si vous vivez avec Dieu, vous aurez beaucoup de possessions matérielles comme preuve.


Quels exemples pouvez-vous trouver de ceux qui sont fidèles à Dieu, mais pauvres en possessions matérielles et de ceux qui ne sont pas fidèles à Dieu, mais riches en possessions mondaines? Qu’est-ce que cela devrait nous dire sur l’utilisation des richesses comme une preuve de la bénédiction de Dieu?



Dimanche


(page 15 du guide standard)


8 Janvier


Une vision spirituelle floue


Nous n’avons pas besoin de la Bible pour nous enseigner cette vérité évidente: les soucis de cette vie et ses richesses sont temporaires. Ici, tout est éphémère. Comme le dit Paul: « Nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » (2 Cor. 4:18, LSG). Les chrétiens ont une vision myope lorsqu’ils se concentrent sur les soucis de ce monde plutôt que sur le chemin du ciel. Et peu de choses peuvent aveugler les yeux sur ce chemin d’accès au ciel plus que la séduction des richesses. Helen Keller, qui était aveugle, a déclaré: « La personne la plus pitoyable au monde est celle qui a une vue, mais qui n’a aucune vision. » La Bible est pleine d’exemples de gens qui voyaient, mais qui étaient, en effet, spirituellement aveugles.


« Certains aiment ce monde tellement qu’il engloutit leur amour de la vérité. Quand leurs trésors ici augmentent, leur intérêt pour le trésor céleste diminue. Plus ils ont des possessions dans ce monde, plus ils l’embrassent totalement, comme s’ils craignaient que leur trésor mondain ne leur soit enlevé. Plus ils possèdent, moins ils ont à donner aux autres; plus ils amassent, plus ils se sentent pauvres. Oh, la séduction des richesses! Ils ne verront et ne sentiront pas les besoins de la cause de Dieu. » – Ellen G. White, Spiritual Gifts, vol. 2, p. 267.


La vision spirituelle floue met le salut éternel en péril. Il ne suffit pas d’avoir Jésus en vue; nous devons fixer notre regard sur Lui.





Lisez Matthieu 13:3-7 et 22. Contre quel danger Jésus nous avertit-Il ici? Pourquoi est-ce un piège facile pour n’importe qui, riche ou pauvre?


Tout d’abord, Jésus nous met en garde contre les « soucis de ce monde » (Matthieu 13:22). Jésus sait que nous avons tous des soucis, notamment financiers. Les pauvres s’inquiètent qu’ils n’en ont pas assez, les riches s’inquiètent de la prochaine chose à acquérir. Nous avons juste besoin d’être certains que nous n’arrivons pas au point où ces soucis « étouffent la Parole » (Matt. 13:22, TOB) dans nos vies.


Deuxièmement, Jésus nous met en garde contre « la séduction des richesses » (Matthieu 13:22, LSG). Bien que la richesse ne soit pas mauvaise en soi, elle a toujours le pouvoir de nous tromper d’une manière qui puisse conduire à notre destruction ultime.


Quels sont les moyens par lesquels vous pouvez voir dans votre propre vie la « séduction des richesses »? Quels sont les choix pratiques que vous pouvez faire pour vous protéger contre cette supercherie?



Lundi


(page 16 du guide standard)


9 Janvier


Les étapes de la convoitise


Comme tous les péchés, la convoitise commence dans le cœur. Elle prend ses racines à l’intérieur de nous et fonctionne alors vers l’extérieur. C’est ce qui s’est passé en Éden.


Lisez Genèse 3:1-6. Qu’a fait Satan pour attirer Ève dans le péché? Comment a-t-il utilisé les mêmes principes à travers les âges pour nous tromper aussi?



« La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. » (Genèse 3:6, LSG).


En effet, on peut affirmer sans se tromper que l’industrie de la publicité a eu sa façon paradigmatique de vendre ses produits à partir de l’histoire d’Éden. Le diable a présenté le fruit de l’arbre interdit d’une manière à créer chez Ève, un désir de vouloir plus qu’elle avait déjà et de lui faire penser qu’elle avait besoin de quelque chose qu’elle n’avait pas encore. Quelle idée! Sa chute est une démonstration des trois étapes que chacun d’entre nous prend quand nous tombons dans la convoitise: je vois, je veux, je prends.


La convoitise, bien sûr, peut être un péché tranquille. Tout comme la luxure, elle est cachée derrière le voile de notre chair. Mais quand elle enfante enfin des fruits, elle peut être dévastatrice. Elle peut endommager les relations, laisser des cicatrices sur vos proches et vous marquer d’une culpabilité à long terme.


Quand la convoitise surgit, elle écrase tout principe. Le roi Achab a vu la vigne de Naboth, il l’a désirée, et ensuite, il a fait la moue jusqu’à ce que la reine ait assassiné Naboth (1 Rois 21). Akân n’a pas pu résister quand il a vu un vêtement et de l’argent, donc il les a convoités et les a pris (Josué 7:20-22). En fin de compte, la convoitise n’est qu’une autre forme de l’égoïsme.


« Si l’égoïsme est la forme dominante du péché, la convoitise peut être considérée comme la forme dominante de l’égoïsme. Cela est étonnamment rapporté par l’apôtre Paul. En décrivant ‘’les temps périlleux’’ (2 Tim. 3:1) de l’apostasie finale, il présente l’égoïsme comme la racine prolifique de tous les maux qui se commettront alors et la convoitise comme ses premiers fruits. ‘’Les hommes seront égoïstes, amis de l’argent’’ (2 Tim. 3:2). » – John Harris, Mammon, (New York: Lane & Scott, 1849) p. 52.


Pourquoi est-il important de reconnaitre en nous-mêmes toutes les tendances à la convoitise?



Mardi


(page 17 du guide standard)


10 Janvier


L’avidité – avoir des choses comme on veut


Lisez Ésaïe 56:11. Quel péché fait l’objet de cette mise en garde?




Pour nous, êtres déchus, l’avidité peut être aussi facile que la respiration. Et tout va de soi. Toutefois, il est difficile d’imaginer quelque chose dans le caractère humain qui reflète moins le caractère de Christ que la cupidité. « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’Il était, afin que par Sa pauvreté vous fussiez enrichis. » (2 Corinthiens 8:9, LSG).


Dieu seul sait les dégâts que l’avidité a causés tout au long de l’histoire. L’avidité est la cause des guerres. L’avidité a poussé des gens à commettre des crimes qui ont apporté la ruine sur eux-mêmes et leurs familles. L’avidité, aussi appelée la cupidité, peut être comme un virus qui s’accroche à son hôte et qui consomme toutes les vertus jusqu’à ce que tout ce qui reste ne soit que de la cupidité grandissante. La cupidité est une maladie qui veut tout: passion, pouvoir et possessions. Encore une fois, je vois, je veux, je prends.


Lisez Matthieu 26: 14-16. Que pouvons-nous apprendre de cette triste histoire sur la puissance de la cupidité?




Notez les paroles de Judas: « Que voulez-vous me donner, et je vous Le livrerai? » (Matthieu 26: 15, LSG). Voilà comment la cupidité a remplacé tout le reste! Judas avait eu un privilège que très peu de gens dans toute l’histoire peuvent avoir: il a vécu avec Jésus incarné, a été témoin de Ses miracles et entendu prêcher la parole de vie. Et pourtant – voilà ce que la cupidité et la convoitise l’ont amené à faire.


« Combien le Sauveur se montra tendre à l’égard de celui qui devait Le trahir! Dans son enseignement, Jésus insistait sur des principes de bienveillance qui s’attaquaient à la racine même de l’avarice. Il montrait à Judas le caractère odieux de la cupidité, et le disciple comprit plus d’une fois que son caractère venait d’être esquissé et son péché signalé; mais il ne voulait pas confesser et abandonner ses fautes. Trop confiant en lui-même, au lieu de résister à la tentation, il persévérait dans ses pratiques frauduleuses. Le Christ se tenait devant lui, comme un vivant exemple de ce qu’il était appelé à devenir lui-même s’il participait aux bienfaits de la médiation et du ministère divins; mais Ses leçons frappèrent inutilement l’oreille de Judas. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 283..


Qui, s’il n’est pas prudent, ne manifeste pas la cupidité dans sa vie? Comment peut-on, par la grâce de Dieu, garder cette tendance naturelle sous contrôle?


Mercredi


(page 18 du guide standard)


13 Janvier


La maitrise de soi


Lisez les textes suivants. Que disent-ils qui peut et devrait nous aider à comprendre comment les gens, riches ou pauvres, peuvent se protéger contre les dangers que la cupidité, la convoitise et l’amour de l’argent et des choses matérielles peuvent présenter au chrétien?



Actes 24:24–26


Gal. 5:22–25


2 Pie. 1:5–9


Ces textes sont si riches et pleins d’injonction divine au sujet de comment nous devons vivre. Mais remarquez un dénominateur commun: la maitrise de soi. Cette caractéristique peut être particulièrement difficile dans le cas de la cupidité, de la convoitise et du désir des possessions matérielles. C’est seulement par la maitrise de soi, qui doit être la première dans nos pensées et nos actions, que nous pouvons être protégés contre ces dangers.


Nous ne pouvons exercer cette maitrise que par une entière soumission à la puissance du Seigneur. Personne, de son propre chef, ne peut vaincre ces attitudes pécheresses, surtout si elles ont été longtemps cultivées et chéries. Nous avons vraiment besoin de l’œuvre surnaturelle du Saint-Esprit dans nos vies si nous voulons avoir la victoire sur ces puissantes séductions. « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation Il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Cor. 10:13, LSG).


Lisez à nouveau 2 Pierre 1:5-9. Quelle est la voie que prévoit Pierre? Quelles sont ses étapes, et comment pouvons-nous apprendre à les suivre, surtout dans notre lutte contre la cupidité et la convoitise?






Jeudi


(page 19 du guide standard)


14 Janvier


Réflexion avancée: Le but ultime de l’être humain est d’être heureux et satisfait. Mais la satisfaction par le matérialisme n’aboutit pas à cet objectif. Les gens savent très bien que cela est vrai, et pourtant ils continuent dans leur obsession de possessions: je vois, je veux, je prends. Qu’y a-t-il de plus simple que cela? Les Adventistes du septième jour, comme tout le monde, sont confrontés à la tentation de s’adonner aux valeurs du matérialisme. Or, l’acquisition effrénée des biens matériels ne produit pas le bonheur, la satisfaction et le contentement. Au contraire, elle produit des problèmes, comme on le voit quand le jeune homme riche s’est détourné de Jésus, malheureux, déprimé et découragé parce qu’il n’avait pas entendu ou obtenu ce qu’il voulait. « Les valeurs matérialistes sont associées à une dégradation généralisée du bienêtre, à une vie insatisfaite et un manque de bonheur véritable, à la dépression et à l’anxiété, aux problèmes physiques tels que les maux de tête et les troubles de la personnalité, le narcissisme et le comportement antisocial ». – Tim Kasser, The High Price of Materialism (Cambridge, Mass.: The MIT Press, 2002), p. 22.


Les chrétiens matérialistes, en d’autres termes, boivent fièrement du puits de la richesse mais sont spirituellement déshydratés. Mais nous n’aurons jamais soif en buvant de l’eau que donne Christ (Jn 4:14).


Discussion:


Attardez-vous plus sur l’idée de l’évangile de la prospérité. Quels sont les textes que ceux qui croient en cette idée, peuvent utiliser pour essayer de la promouvoir? Dans le même temps, quels exemples pouvez-vous trouver dans la Bible et qui rapportent des fidèles dont la vie est une vivante réfutation de cette fausse doctrine?


Quand son premier enfant avait deux ans, un homme dit: « J’ai appris deux vérités bibliques importantes de cet enfant. Tout d’abord, que nous sommes nés pécheurs. Deuxièmement, que nous naissons avides. » Qui peut raconter des histoires sur la façon dont même les enfants révèlent combien nous sommes naturellement cupides? Qu’est-ce que cela nous apprend sur la nécessité de la grâce divine?


Quelqu’un a écrit: « Si nous cherchons la source de nos problèmes, ne testons pas les gens pour voir s’ils ont pris la drogue, testons-les pour vérifier la bêtise, l’ignorance, l’avidité et l’amour du pouvoir. » Qu’y a-t-il à propos de la cupidité qui la rend si dommageable, non seulement à la personne cupide elle-même, mais aussi à ceux autour d’elle? Quels exemples pouvez-vous donner dans lesquels la cupidité a causé des dommages terribles à tous ceux qui étaient concernés?


Vendredi


(page 20 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Prière pour une famille hindoue


par Andrew McChesney, Mission Adventiste


Arpita Bhosale, un élève de 14 ans dans une école adventiste du septième jour en Inde occidentale, perdit son père hindou lorsqu’un camion a percuté sa charrette. La force de l’impact a poussé son père, Roasaheb Bhosale, à se jeter vers l’avant, au-dessus des deux bœufs et sur la route, où il a été heurté par un autre véhicule. La mort de son père a affecté sa mère, qui est sourde-muette, à accoucher prématurément. Ainsi, Arpita Bhosale naquit un mois plus tôt. « Mais Dieu a pu utiliser la mort de mon père pour conduire ma mère à Jésus », dit Bhosale dans une interview à l’école adventiste Alate, située à environ 30 kilomètres de Kohlapur, une ville animée de plus d’1 million d’habitants. Bhosale passa les premiers mois de sa vie à l’hôpital avec sa mère Akkatai. Elle et sa mère étaient malades. La gravité de la situation inquiétait le frère de sa mère, Satish, qui visitait l’hôpital tous les jours. Un samedi quand Satish est arrivé pour encourager sa sœur, il vit un inconnu qui allait de lit en lit, et priait avec les patients. Curieux, Satish s’est approché de l’homme et apprit qu’il était un pasteur adventiste. « Mon oncle était hindou », déclara Bhosale. « Mais il était désespéré d’aider ma mère, alors il demanda au pasteur de prier pour elle. » Le pasteur pria pour la femme et son bébé. Satish utilisa le langage des signes pour interpréter les paroles du pasteur à sa sœur. Comme le pasteur visitait régulièrement la mère et le bébé, les deux commencèrent à récupérer. Surpris, Satish interrogea le pasteur sur sa foi, dit Bhosale. Après avoir étudié la Bible pendant plusieurs mois, Satish et sa sœur furent baptisés. La mère dédia sa fille au Seigneur, et dès que l’enfant commença à parler, elle lui apprit à prier à 19h:00 tous les jours. « Chaque jour à 19h:00, je croisais mes mains et priais n’importe où je suis », dit Bhosale, désormais élève à l’école adventiste Alate, qui a reçu des fonds pour construire une nouvelle salle de classe grâce à l’offrande du treizième sabbat du troisième trimestre 2017. « Je fais cela aussi longtemps que je me souvienne. » Bhosale elle-même a été baptisée à 13 ans. « J’ai décidé de me faire baptiser parce que j’ai vu comment Jésus a béni ma famille grâce à l’Église Adventiste du Septième Jour », dit Bhosale. « Je veux suivre Jésus à cause de l’histoire de la vie de ma mère. J’ai vu tout ce que Jésus a fait pour elle. »



ARPITA BHOSALE est une élève de 14 ans dans une école adventiste en Inde occidentale.


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: Matthieu 13:22


Objectifs:


Savoir: Reconnaitre la séduction des richesses et de la consommation, ce qui nous permet d’échapper au piège de Satan.


Ressentir: Faire l’expérience de la maitrise de soi, ou mieux encore, du contrôle de Dieu dans les domaines des désirs, des besoins et des ambitions.


Agir: Élaborer des plans pour un mode de vie centré sur la satisfaction et la gratitude pour les dons incommensurables de Dieu.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Les richesses trompeuses

A Pourquoi est-il si facile de porter un jugement concernant les possessions que d’autres accumulent, tout en étant aveugle quand il s’agit de notre propre condition spirituelle?


B Pourquoi l’évangile de la prospérité de nombreux télévangélistes a si bien réussi en détournant l’attention de l’église vers le fait de faire des disciples pour accumuler des richesses?


C Quels sont les trois étapes dans le processus de la convoitise?


  1. Ressentir: Faire l’expérience de la maitrise de soi

A Comment pouvons-nous éprouver le contrôle de l’Esprit Saint sur nos besoins et nos désirs dans ce monde de mécontentement?


B Quelles attitudes sur la vie peuvent nourrir l’esprit doux et humble, et qui favorisent naturellement le contentement?


III. Agir: Planifier une vie de satisfaction


A Quels sont les éléments essentiels d’un plan de vie qui perpétuera une vie de satisfaction?


B Comment pouvons-nous mettre la différence entre les besoins et les désirs, les nécessités et les préférences ou les choses fondamentales et les ornements?


C Quelles sont les choses pratiques fondamentales quotidiennes qui devraient être intégrées à notre mode de vie afin de mettre en œuvre avec succès un plan d’une vie pieuse?


Résumé: Pour remplacer la cupidité par le contentement, nous devons faire ces choix qui permettent le contrôle total de Dieu sur nos vies.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Matthieu 13:22


Concept clé de croissance spirituelle: La séduction des richesses nous emportera inévitablement si nous ne nous abandonnons pas tous les jours à l’influence de l’Esprit Saint.


Coin du moniteur: L’étude de cette semaine approfondit les thèmes introduits dans notre étude préalable, en se concentrant maintenant sur l’impact émotionnel du matérialisme: l’insatisfaction, le mécontentement, la cupidité, la convoitise, le fantasme et l’amour des choses matérielles. Quelle étude pourrait être plus appropriée à notre époque que celle-ci? Parlant des derniers jours, Jésus a averti: « Prenez garde à vous-même, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie’ » (Luc 21:34, LSG, c’est l’auteur qui souligne). Alors que l’adultère et le meurtre n’ont jamais été des choses acceptables du mode de vie chrétien, d’autres péchés destructeurs ont pris des formes plus acceptables, tels que la cupidité et la convoitise. Seule l’œuvre du Saint-Esprit est capable de nous sauver de cette duperie.


Discussion d’ouverture: Comparez les deux histoires suivantes: la première histoire est au sujet d’un homme qui était relativement en bonne santé. Il faisait régulièrement des exercices physiques, surveillait ce qu’il mangeait et avait l’air un peu plus jeune que son âge réel. Beaucoup le considéraient comme un modèle de santé. Il devrait probablement beaucoup dormir et revoir plus souvent son envie gourmande, mais en général, il semblait être en bonne forme. Sa femme l’a encouragé à avoir un bilan de santé périodique, mais, soit il n’avait pas le temps, ou il n’en voyait pas la nécessité et l’a refusé. Il ne remarqua non plus que quelque chose se développait dans son corps et qui le tuerait par la suite. Au moment où son cancer était détecté, il était déjà au stade 4. C’était trop tard pour le sauver.


Un autre homme, dont la santé n’était pas tout à fait aussi bonne, prêtait beaucoup attention à ses douleurs et à ses maux et recherchait l’avis d’un médecin. Les tests révélèrent une tumeur cancéreuse à l’étape 1. Des traitements vigoureux, bien que parfois douloureux, furent appliqués, et cela sauva la vie de l’homme. Combien est-il important que les maladies pécheresses du matérialisme et de la conformité à ce monde soient diagnostiquées tôt avant qu’elles deviennent mortelles?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: La convoitise et la cupidité ont souvent compromis le témoignage du chrétien et dévié les ressources qui pourraient, par ailleurs, être investies dans la cause de Dieu. Quand ces maux sont autorisés à s’épanouir clandestinement dans la vie des croyants, l’énergie humaine et les ressources financières sont mal utilisées à des fins égoïstes. Le plus triste de tout cela est que ces péchés ne sont pas détectés. Les assassins savent qu’ils ont tués. Les adultères connaissent leurs péchés. Mais très souvent les cupides et les avides vivent dans « l’ignorance bienheureuse » de leur nature pécheresse. Seul un examen minutieux de nos motifs et de nos pratiques, sous la direction de l’Esprit Saint, peut révéler notre véritable condition. L’église de Laodicée se croyait riche et prospère quand, en réalité, elle était pitoyable, spirituellement pauvre et aveugle de son état réel.


Commentaire biblique


  1. Fausse théologie et fausse pratique (Relisez Matthieu 13:3-7 et 22 avec la classe.)

Jésus présente une image de la vie spirituelle dans Matthieu 13:3-7 qui commence avec une promesse formidable, mais avec des résultats décevants. Le premier groupe mentionné dans ce passage n’a aucune chance, parce qu’il n’y a aucune réceptivité spirituelle (les oiseaux ont picoré les graines). Le deuxième groupe réussit mieux mais ne dispose pas de ressources suffisantes pour faire croitre la semence après une germination. Le troisième groupe a la réceptivité spirituelle et les ressources nécessaires à la croissance, mais avant qu’il grandisse, ces ressources sont détournées vers le matérialisme, et les choses spirituelles sont étouffées.


Les meilleurs jardins sont ceux où le jardinier a pris le temps de désherber soigneusement. Dans le cas contraire, les mauvaises herbes volent les nutriments destinés à la bonne plante, et elle est soit affamée ou étouffée. Malheureusement, il y a une tendance théologique populaire qui cultive l’égoïsme sous le prétexte de la construction de la foi. Connue comme la théologie de la prospérité, cette fausse théologie, comme toute contrefaçon, contient une part de vérité qui est soigneusement mêlée à la tromperie. Dieu veut nous faire prospérer (3 Jean 2) et Il a béni matériellement de nombreux croyants tout au long de l’histoire (Abraham, Job, Boaz, pour ne citer que quelques-uns). Le problème est que cette théologie enseigne que notre offrande oblige en quelque sorte Dieu à nous rendre riche. Plus nous donnons, plus nous recevons. Le croyant est motivé à donner non pas par principe spirituel, mais par le désir égoïste d’obtenir plus d’argent.


Considérez ceci: Qu’y a-t-il au sujet de la nature du matérialisme qui le rend plus difficile à détecter que les autres péchés? Comment la théologie de la prospérité est potentiellement préjudiciable à l’église?


  1. Les étapes de la convoitise (Relisez Genèse 3:1-6 avec la classe.)

La leçon identifie trois étapes distinctes, que chaque personne suit dans sa chute dans la convoitise.


Tout d’abord, nous regardons et nous nous focalisons sur un objet désiré, comme le montre notre texte ci-dessus. Par exemple, Satan a séduit Ève avec une exposition du fruit défendu, l’incitant ainsi à le désirer. Si Ève avait fermé les yeux et s’était immédiatement détournée, tout le cours de l’histoire humaine serait réorienté. Notre première défense est de détourner le regard. Le désir de la femme de Potiphar envers Joseph a commencé au moment où elle a « porté ses yeux sur Joseph » (Genèse 39:7, LSG). L’engouement des croyants pour le matérialisme commence de la même manière, par « le regard des yeux. » Jacques écrit: « Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché. » (Jacques 1:14, 15, LSG). Le secret pour surmonter la tentation matérielle est de détourner le regard avant qu’il devienne un péché. Jésus, de façon imagée, a souligné l’importance de la « maitrise de l’œil. » Il dit: « Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. » (Matthieu 5:29, LSG).


La deuxième étape est de vouloir. L’entreprise publicitaire n’est pas satisfaite en vous montrant quelque chose. L’entreprise dépense des millions à la recherche de la manière la plus appropriée pour vous faire désirer la chose. La possession de cet article vous ferait-elle vous sentir plus valorisé et adoré? Satisfera-t-elle certains désirs basics d’alimentation, d’intimité sexuelle ou de confort physique? Comment les chrétiens peuvent-ils résister à cette manipulation financée à des millions, voire des milliards de dollars? Les réponses se trouvent dans un petit livre qui peut être acheté dans plusieurs magasins d’aubaines à 50 centime: la Bible. Jacques nous dit de se « soumettre à Dieu » et de « s’approcher de Dieu » (Jacques 4:7, 8, LSG). Ceci forme la base des actions qu’il propose ensuite: (1) résistez au diable, (2) nettoyez vos mains et (3) purifiez vos cœurs (Jacques 4:7, 8, LSG).


Cependant, cela ne suffit pas pour protéger le périmètre de l’âme. Jésus a suggéré que l’intérieur doit être rempli (Matthieu 12:43-45). Le vide que le matérialisme comble souvent, doit être occupé par les réalités spirituelles. « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Col. 3:2, LSG). Notre désir des réalités célestes protège contre une obsession des choses matérielles.


L’étape finale de la marche vers la convoitise est l’étape de l’action, le point d’achat: je prends. Même si nous avons compromis les deux premiers, il y a encore espoir. « Je puis tout par celui qui me fortifie » (Phil. 4:13, LSG). Plutôt que de recevoir, nous pouvons concentrer nos énergies sur le don, comme Christ a donné, et ce faisant, il nous a recommandé de donner. (Voir 1 Jean 3:16, 17; et Matthieu 25:31-46.).


Considérez ceci: Pourquoi est-ce plus facile de se détourner de la cupidité à la première étape, plutôt qu’à la troisième?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: La pratique de la méditation biblique, la prière et le service chrétien forment des barrières contre nos tendances naturelles à la convoitise. À travers la maitrise de soi – qui pour le chrétien n’est rien de moins que la complète soumission au contrôle divin – nos pensées, nos passions, et nos énergies peuvent être guidées à utiliser les bénédictions matérielles de Dieu conformément à Son désir. N’oublions pas que la création de Dieu des choses matérielles a été faite avec Sa bénédiction. Ces choses ne sont pas mauvaises en soi. Quand nous adorons la création de Dieu au lieu d’adorer Dieu Lui-même, c’est là que le problème se pose.


À méditer:


Puisque la maitrise de soi est essentiellement l’abandon au divin contrôle, quelles choses pratiques peuvent être faites pour lever les barrières à l’Esprit Saint?


Comment la culture des autres dons spirituels peut contribuer au développement de la maitrise de soi qui est nécessaire pour surmonter la convoitise?


w Quelles sont certaines des approches utiles pour l’application de la maitrise de soi pour chacune des trois étapes qui mènent à la convoitise?


ÉTAPE 4 — Créer


Coin du moniteur: Une manière dont les croyants peuvent « s’affectionner aux choses d’en haut » pour remplir l’espace occupé par le matérialisme consiste à mettre leur attention sur Jésus. Une manière de mettre son attention sur Jésus consiste à partager la bonne nouvelle et à prendre soin de « l’un de ces plus petits » (Matt. 25, 40), car ce faisant, nous servons Jésus Lui-même. Planifiez des activités qui nous aident à mettre l’attention sur Jésus par le service.


Activités:


Le ministère d’église:


A Demandez au pasteur la liste des personnes qui ne peuvent plus venir à l’église à cause d’une infirmité physique. Rendez-leur visite.


B Proposez d’organiser une sortie amusante pour les jeunes enfants dans l’église.


C Aidez vos leadeurs des éclaireurs à nettoyer et à organiser leur équipement?


Le ministère individuel:


A Préparez et servez de la nourriture dans un foyer aux sans-abris.


B Organisez une activité de collecte de fonds pour un organisme à but lucratif.


C Aidez une famille locale ou un organisme à rénover une maison pour les nécessiteux.


D Visitez et encouragez les gens dans une prison locale.


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*13 au 19 Janvier Dieu ou Mammon?


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Ps. 33: 6-9; Matthieu 19:16-22; 1 Pierre 1:18; Heb. 2:14, 15; Exode 9:14; Ps. 50:10.


Verset à mémoriser: « C’est pourquoi aussi Dieu L’a souverainement élevé, et Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2:9-11, LSG).


Dieu ne va pas par mille chemins pour expliquer Son point de vue sur l’obsession excessive avec l’argent et les possessions matérielles. Les paroles de Christ à l’homme riche avide qui, bien que béni par le Seigneur, avait thésaurisé et amassé ce qu’il avait, devraient nous inspirer la crainte de Dieu: « Insensé! Cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu. » (Luc 12:20, 21, LSG).


Servir Dieu et servir l’argent sont des actions mutuellement exclusives. C’est l’un ou l’autre, Dieu ou Mammon. C’est un fantasme de penser que nous pouvons avoir les deux à la fois, car une vie double nous rattrapera tôt ou tard. Nous pourrions tromper d’autres, peut-être même nous-mêmes, mais pas Dieu, à qui nous allons devoir un jour rendre compte.


Nous devons faire un choix, et plus nous hésitons, faisons des excuses ou remettons les choses à demain, plus l’argent et l’amour de l’argent exercent leur domination sur notre âme. La foi requiert une décision.


Ce qui devrait rendre notre décision si facile est notre concentration sur qui est Dieu, ce qu’Il a fait pour nous et ce que nous Lui devons.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 20 Janvier.


Leçon


3


(page 22 du guide standard)


14 Janvier


Christ, le Créateur


Lisez Genèse 1:1; Psaume 33: 6-9; Ésaïe 45:11, 12; Jérémie 51: 15; et Jean 1:3. Que nous disent ces textes sur les bienfaits du monde matériel?





« C’est le Christ qui a déployé les cieux et jeté les fondements de la terre. Sa main a placé les mondes dans l’espace et formé les fleurs des champs. C’est Lui qui “soutient les montagnes par Sa force”. “A Lui appartient la mer, car c’est Lui qui l’a créée.” Ps. 65:6; 95:5. C’est Lui qui a rempli la terre de beauté et l’air de chant. Sur tout ce qui se trouve sur la terre, dans les airs, et dans le ciel, Il a gravé le message de l’amour du Père. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 10.


Les choses matérielles elles-mêmes ne sont pas mauvaises en soi. Contrairement à certaines religions qui enseignent que le monde matériel et la matière elle-même sont mauvais et que seules les choses spirituelles sont bonnes, la Bible valorise le monde matériel.


Après tout, c’est Jésus Lui-même qui l’a créé. Comment alors serait-il mauvais? Mais malheureusement, le monde matériel peut, tout comme tous les dons de Dieu, être perverti et utilisé pour le mal, mais cela ne rend pas mauvais le don originel. La Bible met en garde contre l’abus et la perversion des choses que Dieu a créées dans ce monde, mais pas contre les choses elles-mêmes.


Au contraire, Dieu a créé le monde matériel, et Il voudrait que Son peuple soit reconnaissant aussi des fruits et des avantages de ce monde: « Puis tu te réjouiras, avec le Lévite et avec l’étranger qui sera au milieu de toi, pour tous les biens que l’Éternel, ton Dieu, t’a donnés, à toi et à ta maison. » (Deut. 26: 11; Voir aussi Deut. 14:26).


Jésus est le Créateur (Jean 1:1-3), et la terre n’est qu’un simple échantillon de ce qu’Il a fait. Sa capacité à créer Lui donne une perspective unique sur la vie elle-même et sur ceux qui en bénéficient. Il connait la valeur des choses matérielles et sait qu’Il nous a donné toutes ces choses pour notre bienêtre et même pour notre plaisir. Il sait aussi ce qui arrive lorsque l’humanité pervertit les dons, ou même considère les dons comme une fin en soi, alors qu’en toutes choses, ces dons devraient servir à glorifier Dieu.


Regardez les incroyables richesses du monde créé. Même après les ravages du péché, on peut encore voir la bonté inhérente dans la nature. Qu’est-ce que le monde créé, dans sa bonté, nous apprend sur la bonté de son Créateur?




Dimanche


(page 23 du guide standard)


15 Janvier


Fils de Dieu / Fils de l’homme


En tant que chrétiens, nous croyons que Jésus est pleinement Dieu et pleinement humain. Cette union du divin à l’humanité rend Son point de vue unique sur ce qui est important sur la terre et pour l’éternité. Notre incapacité à comprendre comment Christ peut être à la fois Dieu et homme n’annule pas cette vérité, pas plus qu’une personne incapable de comprendre l’aérodynamique ne puisse empêcher un avion de voler.


« Voici deux mystères pour le prix d’un – la pluralité des personnes au sein de l’unicité de Dieu et l’union de la divinité à l’humanité en la personne de Jésus … Rien dans la fiction n’est assez sensationnel que cette vérité de l’incarnation. » – J. I. Packer, Knowing God (Downers Grove, Illinois: InterVarsity Press, 1973), p. 53.


Une des raisons pour lesquelles Jésus est venu dans ce monde était de nous montrer combien Dieu est bon et amour, et combien Il prend soin de chacun de nous. Loin d’être une quelconque déité froide et distante, comme certains le croient, Jésus a révélé le vrai caractère de notre Père céleste.


Cependant, Satan a essayé de séparer les humains de Dieu. Il a essayé de Le dépersonnaliser, en Le caractérisant comme quelqu’un qui ne se soucie pas de nous. Il fait tout ce qu’il peut, par tous les moyens possibles, pour nous empêcher de savoir et de vivre la réalité de la bonté et de la grâce de Dieu. Un amour insatiable des choses matérielles fonctionne bien comme un des stratagèmes de Satan pour atteindre ce but.


Lisez Matthieu 19:16-22. Que révèle cette histoire sur comment Satan peut utiliser notre amour des choses matérielles pour nous éloigner du Seigneur?



Imaginez Jésus Lui-même, Dieu dans la chair, s’adressant à ce jeune homme qui savait évidemment que Jésus était quelqu’un de spécial. Et encore, que s’est-il passé? Il a permis à sa grande richesse, son amour des choses matérielles, de le séparer de la personne même de Dieu. L’amour du monde et des choses matérielles l’a tellement aveuglé au point que même s’il était triste, cette tristesse ne suffisait pas à l’amener à faire la bonne chose. Il n’était pas triste parce qu’il perdait ses possessions. Il était triste parce qu’il perdait son âme au profit de ces choses.


Que nous soyons riches ou pauvres, comment pouvons-nous être surs que nous gardons la bonne relation avec les choses de ce monde?


Lundi


(page 24 du guide standard)


16 Janvier


Christ, le Rédempteur


La dette n’est pas un principe du ciel. Mais Adam et Ève ont péché, et une loi violée est synonyme de mort. Ainsi, l’humanité est devenue débiteuse à la justice divine. Nous avons fait une faillite spirituellement insolvable, et nous sommes débiteurs d’une dette que nous ne pourrions jamais rembourser.


Dieu dans Son amour, décida de mettre en œuvre un plan de rédemption. Jésus devint notre « garant » (Heb. 7:22). C’est l’identité de Christ en tant que Rédempteur qui révèle la transaction la plus importante jamais réalisée. Seul le sacrifice de Sa vie pouvait suffire pour rembourser la dette envers la justice divine. Jésus a payé la dette du péché que nous devions à la justice et à la miséricorde réunies à la croix. L’univers n’avait jamais vu ou été témoin de l’exposition d’une telle richesse que celle déployée dans le paiement pour la rédemption de l’humanité (Éphésiens 5:2).


« En versant le Trésor entier du ciel dans ce monde, en nous donnant en Christ tous les cieux, Dieu a acheté la volonté, l’affection, l’esprit et l’âme de tout être humain. » – Ellen G. White, Christ’s Object Lessons, p. 326.


Lisez chaque texte et faites la liste de ce dont Christ nous a sauvés: Col. 1:13; 1 Thess. 1:10; 1 Pierre 1:18; Heb. 2:14, 15; Gal. 3:13; Apocalypse 1:5.


Le mot grec tetelestai dans Jean 19:30 a été appelé le mot le plus important jamais prononcé. Il veut dire « C’est fini », et c’est le dernier mot de Jésus sur la croix. Sa déclaration finale signifiait que Sa mission était accomplie et que notre dette avait été « payée dans son intégralité ». Il ne l’a pas prononcée en guise de désespoir, mais comme quelqu’un qui a réussi à racheter un monde perdu. La croix rédemptrice révèle un évènement passé avec un effet présent et une espérance future. Jésus a donné Sa vie pour détruire le péché, la mort et les œuvres du diable une fois pour toutes. Cela signifie que, bien que nous ne le méritons pas, nous sommes rachetés (Éphésiens 1:7). Apercevoir les merveilles de la rédemption revient à fouler la terre sainte.


Christ le Rédempteur est l’image la plus sublime de Dieu. Son intérêt suprême est de nous racheter. Cela révèle Son dessein envers l’humanité et surtout comment Il valorise Sa relation avec nous. Ayant satisfait la justice, Christ tourne Son attention vers notre réponse à Son sacrifice.


Pensez-y: Christ a payé la dette dans sa totalité, pour tout le mal que vous avez commis. Quelle doit être votre réponse? (Voir Job 42:5, 6.)


Mardi


(page 25 du guide standard)


17 Janvier


Un Dieu jaloux


Dans Sa confrontation au Pharaon, Dieu a déclaré, « Car, cette fois, Je vais envoyer toutes Mes plaies contre ton cœur, contre tes serviteurs et contre ton peuple, afin que tu saches que nul n’est semblable à Moi sur toute la terre. » (Exode 9:14, LSG).


Que voulait dire le Seigneur quand Il dit que « nul n’est semblable à Moi sur toute la terre » (LSG)?


« Il est impossible pour l’esprit fini des humains de comprendre pleinement le caractère ou les œuvres de l’Infini. Le Très Haut reste un mystère pour l’intellect le plus acéré, pour l’esprit le plus puissant et le plus hautement qualifié. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 5, p. 698, 699.


Dieu n’a pas d’égal (1 Rois 8: 60). Il pense, se souvient et agit d’une façon que nous ne comprenons pas. Quelles que soient nos tentatives à Le représenter selon notre propre image, Dieu reste Dieu. C’est Lui qui a fait chaque flocon de neige, le cerveau, le visage et chaque caractéristique individuelle unique, et il « n’y en a point d’autre! » (1 Rois 8: 60, LSG). Après tout, Il est le Créateur et en tant que Créateur, Il est assurément distinct de Sa création.


Que nous disent ces textes sur comment Dieu est différent de Sa création? 1 Samuel 2:2; Psaume 86: 8; Ésaïe 55: 8, 9; Jérémie 10:10; Tite 1:2.


En considérant tout ce que Dieu est, tout ce qu’Il possède et tout ce qu’Il fait, il est étonnant qu’Il puisse avoir des concurrents. Et pourtant, Il en a, en ce sens qu’Il doit faire « concurrence » pour avoir l’affection et l’amour des humains. C’est peut-être pourquoi Il dit qu’Il est un Dieu « jaloux » (Exode 34: 14). Dieu a créé l’homme libre, ce qui signifie que nous avons la possibilité de Le servir ou de servir autre chose. Cela a été, à bien des égards, le problème humain le plus fondamental: choisir de servir d’autres dieux, peu importe sous quelle forme ils viennent, par opposition au fait de servir le seul Dieu digne d’être servi, Lui qui a créé et possède tout l’univers. C’est pourquoi Il est en effet un Dieu jaloux.


Qu’y a-t-il dans votre vie qui fait concurrence avec Dieu pour gagner votre affection?


Mercredi


(page 26 du guide standard)


18 Janvier


La véritable possession


Nous appartenons à Dieu, par création et par rédemption. Et non seulement nous Lui appartenons, mais toutes nos possessions Lui appartiennent aussi. Nous, en nous-mêmes, ne possédons rien d’autre que nos propres choix.


En revanche, un principe central de la mondanité est l’idée que nous sommes propriétaires de nos possessions. Pourtant, c’est une vraie illusion. Si un chrétien s’imagine être le propriétaire ultime de ses biens, il se réfère à quelque chose contraire à ce qu’enseigne la parole de Dieu.


Dieu, (pas nous), possède tout (Job 38: 4-11). Nous sommes simplement étrangers et locataires (Lev. 25: 23), tout comme les Israélites étaient dans la terre promise. Nous sommes même dépendants de Dieu pour notre souffle (Actes 17:25). Ce que nous pensons posséder, Il en est le vrai propriétaire. Nous ne sommes que Ses intendants, et en tant que tels, nous devons gérer les biens temporels et intemporels pour la gloire de Dieu.


Lisez les versets suivants et listez les choses qui appartiennent à Dieu: Deut. 10:14; Ps. 50:10; 104:16; Ézéchiel 18:4; Aggée 2:8; 1 Corinthiens 6:19, 20. Que nous disent ces textes à propos de comment nous devons considérer les choses matérielles que nous avons en notre possession?


« Toutes choses appartiennent à Dieu. Les humains peuvent ignorer Ses déclarations. Alors même qu’Il déverse abondamment Ses bénédictions sur eux, ils peuvent les utiliser pour leur propre gratification égoïste; mais ils seront appelés à rendre compte de leur gestion. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 9, p. 246.


Le statut de Dieu en tant que propriétaire et nous en tant qu’intendants est la base d’une relation à travers laquelle Il peut nous utiliser d’une manière qui nous prépare pour le ciel et qui bénéficiera et bénira d’autres. Mais les intendants infidèles peuvent restreindre l’accès du Propriétaire à Ses propres biens. Comme nous l’avons vu hier, Dieu ne force pas Sa volonté sur nous. Il nous a créés et nous a donné des biens dans ce monde à gérer pour Lui jusqu’à ce qu’Il retourne. Ce que nous faisons avec ces biens reflète le genre de relation que nous entretenons avec Lui.


Réfléchissez à ce que cela signifie, qu’en réalité, tout ce que vous possédez ne vous appartient pas; tout appartient à Dieu. Qu’est-ce que cela devrait vous dire sur comment vous devez vous rapporter aux choses qui sont en votre possession?


Jeudi


(page 27 du guide standard)


19 Janvier


Réflexion avancée: L’économat, comme nous l’entendons, a commencé quand Dieu a placé Adam et Ève dans un beau jardin dont ils devaient prendre soin, et qu’ils devraient gérer (Gen. 2:15). Dans cet environnement idéal, ils devaient rendre le jardin habitable, une tâche qui ne saurait être difficile. Dieu leur donna cette nouvelle tâche et leur enseigna leur responsabilité. En prenant soin de l’Éden, ils trouveraient du sens et du bonheur à vivre dans la nouvelle famille.


Le verbe hébreu pour « dominer » (Gen. 1:26, 28) signifie « mettre sous contrôle et autorité ». Il ne s’agissait pas, étant donné le contexte, d’une domination dure, mais d’une autorité bienveillante qui consiste à s’occuper de la création de Dieu. Cette responsabilité n’a pas cessé. Dans cet environnement, Adam et Ève devaient apprendre que Dieu est le propriétaire, et eux n’étaient que Ses gestionnaires, ou Ses intendants. Dès le début, Dieu voulait qu’Adam et Ève aient des postes de responsabilité et de confiance, mais pas en tant que propriétaires. Ils devaient prouver à Dieu qu’ils étaient fidèles à leurs tâches.


« Adam et Ève avaient reçu le jardin d’Éden dont ils devaient prendre soin. Ils devaient « le cultiver et le garder. » Ils étaient heureux dans leur travail. L’esprit, le cœur et la volonté agissaient en parfaite harmonie. Dans leur travail, il n’y avait ni lassitude, ni fatigue. Leurs heures étaient remplies de travail utile et de communion l’un avec l’autre. Leur occupation était agréable. Dieu et Christ leur rendaient visite et causaient avec eux. Ils avaient une liberté parfaite … Dieu était le propriétaire de leur maison d’Éden. Ils la géraient sous l’autorité de Dieu. » – Ellen G. White, Manuscrit Releases, vol. 10, p. 327.


Discussion:


Qu’est-ce que le fait que le monde appartienne à Dieu nous enseigne sur notre responsabilité fondamentale envers l’environnement? Alors qu’il faut éviter le fanatisme politique de certains écologistes qui adorent la création elle-même, qu’est-ce que notre attitude devrait être, en tant que chrétiens, dans la gestion de l’environnement?


Attardez-vous plus sur l’idée de Dieu comme un Dieu « jaloux ». Ce n’est pas toujours un concept facile à comprendre, surtout parce que sur le plan humain nous voyons la jalousie comme une mauvaise chose, comme quelque chose à éviter. Cependant, comment pouvons-nous comprendre cette idée telle qu’elle s’applique à Dieu sans aucune des connotations négatives que le monde attribue généralement à ce terme?


Comment pouvons-nous apprendre à faire la différence entre le bon usage et la bonne jouissance des choses physiques que Dieu a créées et l’abus de ces choses? Pourquoi cette distinction est-elle si importante?


Vendredi


(page 28 du guide standard)


Histoire Missionnaire



Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Plus de dessins animés le samedi


par Andrew McChesney, Mission Adventiste


Les adultes peuvent parler des difficultés d’ajustement de leurs vies pour observer le sabbat biblique après le baptême. Mais qu’en est-il d’un garçon de 11 ans?


Le baptême a mis fin aux dessins animés le samedi matin pour Ronnel Nurse, qui vit dans les Caraïbes, Trinidad et Tobago. Cela signifiait aussi de dire à sa grand-mère bienaimée qu’il ne pourrait plus faire des courses à l’épicerie ou autres corvées. Nurse, maintenant âgé de 25 ans et consultant en ingénierie informatique au Ministère de la sécurité nationale de Trinidad et Tobago, a demandé le baptême pendant le programme d’une semaine de prière à l’école primaire adventiste de Maracas sur le campus de l’Université des Caraïbes du Sud. Sa mère célibataire, une Adventiste du septième jour, l’avait inscrit à l’école. Mais sa connaissance de Dieu venait de sa grand-mère, une chrétienne dévouée qui l’emmenait dans son église tous les dimanches. « Dans ces rencontres de la semaine de prière, j’ai remarqué qu’il y avait en moi une soif ou un vide, que je n’avais jamais expérimenté » dit Nurse. « Quand le prédicateur a fait l’appel pour le baptême, je sentis en moi une force qui me disait d’aller devant. Alors je l’ai fait ».


Peu de temps après son baptême, sa grand-mère tomba malade. Elle passait la plupart des nuits à l’hôpital. Nurse la rendait visite, l’encourageait et lui faisait savoir qu’il était en prière pour sa guérison. Chaque sabbat, il lui lisait des histoires de la Bible qui illustraient l’œuvre miraculeuse de Dieu pour Son peuple. Il croyait que Jésus allait prendre soin de sa grand-mère.


« Donc ce fut un choc complet un jour quand je rentrais de l’école et ma tante m’appela pour me dire que mamie était décédée » dit-il. Nurse avait 12 ans et il sentait comme si Dieu l’avait abandonné. Mais en réfléchissant sur la vie pieuse de sa grand-mère, il se rendit compte que l’évangile ne s’arrêtait pas à la mort de Jésus, mais il va jusqu’à Sa résurrection, et que tous ceux qui dorment en Jésus se lèveront aussi un jour. Il s’appropria les paroles de Romains 8:18. Le verset dit, « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (LSG).


Nurse (photo à gauche), qui aura bientôt son diplôme en science informatique de l’Université des Caraïbes du Sud, a dit que sa grand-mère lui manque encore. « Mais ma foi s’est affermie après grâce à l’Église Adventiste du Septième Jour », dit-il.


Une partie de l’offrande du treizième sabbat du premier trimestre 2018 servira à construire une nouvelle église à l’Université des Caraïbes du Sud, qui n’a jamais eu de temple et où les gens adorent à l’auditorium.


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: Philippiens 2:9-11


Objectifs:


Savoir: Reconnaitre que Dieu est le Créateur, et que Lui seul doit être adoré, séparément et au-dessus de Sa création.


Ressentir: Apprécier l’amour merveilleux de Dieu révélé à travers Ses rôles de Créateur et Pourvoyeur.


Agir: Adorer le Créateur/Rédempteur céleste, qui révèle continuellement Son amour envers l’humanité à travers Sa provision quotidienne.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Les attributs divins

A Qui est Dieu, selon le portrait divin révélé dans les Écritures?


B Quels rôles spécifiques Christ a-t-Il assumés?


C Par quel raisonnement Dieu peut-Il réclamer le droit d’appartenance sur nos vies?


  1. Ressentir: Jésus-Christ, propriétaire et ami

A Comment le double rôle de Christ comme propriétaire et ami améliore-t-il notre relation avec Lui?


B Comment le fait que Jésus ait créé le monde affecte-t-Il notre appréciation de l’univers créé et ses composantes matérielles?


CComment pouvons-nous profiter d’une expérience plus profonde, plus intime avec notre Créateur?


III. Agir: Jésus, digne d’adoration


A Comment pouvons-nous démontrer notre adoration à Dieu de façon créative, de manière à refléter Sa puissance créatrice?


B Comment pouvons-nous partager efficacement notre dévotion à Christ avec des gens qui ne croient pas à la création?


CS’il n’y a point de Créateur, quels choix d’adorations les gens auront-ils?


Résumé: L’humanité a été conçue pour l’adoration. Cette adoration peut être adressée à soi, aux choses créées ou au Créateur. Seule la dernière option apporte une satisfaction durable, un véritable sentiment d’appartenance à l’univers et un profond sens d’objectif.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: Philippiens 2:9-11


Concept clé de croissance spirituelle: Les humains furent créés pour l’adoration. Cette impulsion est satisfaisante lorsque l’adoration est dirigée vers Dieu, plutôt que vers tout ce qu’Il a créé.


Coin du moniteur: Le choix est clair: on ne peut pas servir Dieu et mammon. Mammon n’est pas mauvais en soi. Il n’est pas synonyme de Satan ou du diable, comme certains l’ont pensé. C’est un mot araméen, emprunté par le texte grec du Nouveau Testament, qui dénote la propriété ou la richesse. Beaucoup de traductions modernes ont employé le mot « argent » à sa place.


Cependant, servir mammon est mauvais. Une célèbre chanteuse folklorique qui remonte aux années 1960 a une fois chanté, « Tu dois servir quelqu’un. » Ainsi, soit nous servons un Père céleste aimant qui pourvoit tous les jours à nos besoins et à bon nombre de nos désirs, ou soit nous choisissons de servir le diamant, l’argent ou le métal (car c’est en cela que se résument toutes nos « pierres précieuses » et « l’argent »). Beaucoup de gens ont accumulé des possessions, pensant qu’ils en sont eux-mêmes les maitres, seulement pour découvrir que leur maintien, leur réparation et leur stockage nécessite assez de temps au point d’en être des serviteurs! Cependant, notre propriété et notre richesse sont des choses merveilleuses, lorsque nous les reconnaissons pour ce qu’elles sont: des bénédictions matérielles accordées par un Créateur aimant, afin que nous puissions les distribuer aux autres.


Activité d’ouverture: Exposez différents types de devises monétaires devant la classe. Pour rendre les choses plus intéressantes et pour suggérer l’application universelle de l’illustration, incluez les devises d’autres pays si elles sont disponibles. Parlez du revenu moyen dans votre pays et discutez de ce que ce montant peut acheter en termes de nourriture, de vêtements, du logement, du transport et de toutes les choses supplémentaires que nous avons. Mettez l’accent sur les limites de ce revenu:


Y a-t-il des besoins que le revenu ne peut pas satisfaire?

Que font les gens qui ont moins que le revenu moyen pour subvenir à leurs besoins humains fondamentaux?

Une somme d’argent peut-elle satisfaire des besoins émotionnels en amour, en appartenance, en but, en espoir, en aventure, en satisfaction, en plénitude?

En considérant ces choses, en quoi cela fait-il sens d’adorer mammon? À l’opposé, considérez Dieu.


Demandez aux membres de la classe de lire les textes suivants: Psaume 50:10, 11; Aggée 2:8; Matthieu 6:31-34; 7:7-11; et Jean 3:16. Maintenant discutez de comment Dieu est illimité et de comment Il manifeste Sa générosité envers les êtres humains. Comparez les biens de Dieu à nos revenus limités. Discutez des besoins émotionnels, que Dieu peut satisfaire et que l’argent ne peut. À la lumière de la discussion, d’un point de vue pratique, pourquoi est-il plus judicieux d’adorer Dieu au lieu de mammon?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: Dans les débats officiels, deux équipes adverses présentent leurs meilleurs arguments pour soutenir leurs positions et cherchent à discréditer les arguments de l’équipe adverse contre leurs points de vue. Les plus grands débatteurs connaissent, non seulement leurs positions, mais aussi les positions de l’adversaire, si bien qu’ils comprennent à la fois les forces et les faiblesses.


Cette leçon explore la position biblique ou les déclarations au sujet de Dieu. Elle postule que les attributs de Dieu appellent les êtres humains à l’adoration. Le côté opposé vous propose l’option d’adorer soi-même, mammon ou Satan – tout pour détourner l’adoration du Créateur. Quels sont les points les plus importants de la position chrétienne pour appuyer l’affirmation que Dieu seul doit être adoré? Quels attributs divins régissent cette affirmation?


Commentaire biblique


  1. Le Créateur (Relisez Genèse 1:1; Psaume 33:6-9; Ésaïe 45:11, 12; Jérémie 51:15; et Colossiens 1:13-18 avec la classe.)

Plusieurs commentateurs reconnaissent que la christologie la plus développée de Paul apparait dans son épitre aux Colossiens, où il présente à la fois les attributs créateurs et rédempteurs de Christ. De nombreux chercheurs pensent que Paul écrivait pour contrer une hérésie naissante qui contenait beaucoup des aspects d’un système de croyance appelé gnosticisme. Le dictionnaire biblique de Harper Collins décrit le gnosticisme comme « un terme générique pour une variété de mouvements religieux des premiers siècles de l’ère chrétienne. Bien que la théologie, la pratique rituelle et l’éthique de ces groupes différaient considérablement, tous prétendaient offrir le salut en délivrant les gens des liens oppressifs de l’existence matérielle grâce à la gnose, ou « le savoir ». Paul Achtemeier, ed., (c’est l’auteur qui souligne), The HarperCollins Bible Dictionary, 1996, p. 380.


Les gnostiques affirment que le monde matériel est mauvais par nature. Cette affirmation a présenté des défis importants à la doctrine chrétienne orthodoxe. Par exemple, Dieu ne peut pas être le Créateur de quelque chose de si mauvais que le monde matériel parce qu’Il est parfait et spirituel (par opposition au matériel). Étant donné que Christ était sans péché, il s’ensuit qu’Il ne peut, peut-être, pas être incarné (avoir un corps charnel) parce que la chair – un corps physique, matériel – était mauvais.


Toutefois, l’Écriture enseigne que le monde matériel, étant donné qu’il est créé par Dieu, est bon (Genèse 1). Elle affirme à plusieurs reprises que Dieu, par Christ, a tout créé. Pour cette raison, Dieu revendique le droit de notre adoration. En vertu de la création de Dieu, l’Écriture enseigne que le monde matériel est essentiellement bon, en dehors du péché.


Considérez ceci: Qu’enseigne l’Écriture sur le monde matériel, et comment cet enseignement affecte-t-il nos modes de vie et nos pratiques? D’autre part, comment l’idée erronée selon laquelle le monde matériel est originellement mauvais affecte-t-elle notre style de vie chrétien et nos pratiques?


  1. Le Rédempteur (Relisez 1 Thessaloniciens 1:10; 1 Pierre 1:18; Hébreux 2:14, 15; et Galates 3:13 avec la classe.)

L’ordre de Dieu de L’adorer comme Créateur est fortement lié au monde matériel. C’est parce qu’Il nous a créés comme des créatures physiques et fait le monde matériel pour notre plus grand plaisir que nous Lui devons allégeance et adoration. De même, l’ordre de Dieu à L’adorer comme Rédempteur est fortement lié aux aspects émotionnels et spirituels de notre être. L’épitre aux Hébreux suggère que le caractère incarné de Christ – ce qui Lui a permis de s’identifier totalement à l’humanité en adoptant un corps de chair et de sang réel – est essentiel à la rédemption. L’auteur des Hébreux ne voit aucune contradiction notoire entre le monde matériel et le monde spirituel. Le véritable conflit est entre le bien et le mal, entre l’adoration authentique et l’adoration de soi.


Dans le premier chapitre de l’Apocalypse, Jean proclame que Jésus est digne de recevoir la gloire, en se basant sur Son œuvre rédemptrice: « À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par Son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu Son père, à Lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! » (Apocalypse 1:5, 6, LSG, c’est l’auteur qui souligne). La prérogative de Dieu à l’adoration est donc double (la création et la rédemption).


Une fois, Jésus parlait à un pharisien nommé Simon, en disant: « Un créancier avait deux débiteurs: l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus? Simon répondit: Celui, je pense, auquel il a le plus remis » (Luc 7:41-43, LSG). Jésus a confirmé son jugement. Le raisonnement est que celui qui doit plus, aime le plus. Les croyants sont redevables à Dieu simplement pour le fait qu’Il les a créés – une dette impayable. Mais combien doivent-ils de plus vu que Christ les a rachetés? Et en plus de cela, Il soutient tous les jours et pourvoit aux besoins de ceux à qui Il ne doit rien. Quel merveilleux Seigneur nous adorons!


Considérez ceci: Sur quoi l’ordre de Dieu à L’adorer est-il fondé? Puisque, l’adoration signifie plus que chanter et étudier à l’église une fois par semaine, comment le croyant peut-il adorer Dieu à travers les décisions financières prises tout au long de la semaine?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Insistez auprès des membres de la classe sur le fait que la seigneurie de Christ s’étend à tous les aspects de notre être. Introduisez les questions suivantes comme un moyen pour générer des discussions visant à encourager les croyants à soumettre tous les aspects de leur vie quotidienne à la seigneurie de Christ.


À méditer:


1 Que nous dit le principe « Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes; vous avez été rachetés à un grand prix » (1 Cor. 6:19, 20, LSG) sur nos décisions et nos choix?


2 Étant donné qu’adorer Dieu étend Son droit de propriété sur tout ce que nous possédons, quelles transformations d’attitudes devons-nous faire?


3 Puisque, honorer Dieu implique le fait de prendre soin de la nature qu’Il a créée, quelles habitudes devons-nous changer?


4 Comment pouvons-nous savoir ou non, si nous sommes en danger d’aimer les dons plus que le Dispensateur? Que pouvons-nous faire pour éviter d’affectionner les dons matériels de Dieu, plutôt que d’affectionner Dieu Lui-même?


5 Comment les autres peuvent être encouragés à adopter un mode de vie de générosité qui conduit les dons matériels de Dieu à Ses desseins?


ÉTAPE 4 — Créer


Coin du moniteur: Alors que nous ne pouvons pas servir Dieu et mammon, nous pouvons utiliser mammon pour servir Dieu. Dieu, en fait, nous appelle à faire cela. Si nous ne parvenons pas à le faire, nous Le déshonorons. Dans Matthieu 25:14-30, Jésus raconte l’histoire de trois serviteurs à qui on a confié diverses sommes d’argent. L’un a reçu cinq talents, un autre deux et encore un autre, un. Le propriétaire partit, mais à son retour, il a exigé un compte pour l’argent qu’il avait investi avec eux. Deux serviteurs avaient « doublé leur argent », mais le troisième n’avait rien fait. En conséquence, il a été banni. Le véritable service chrétien nous oblige à multiplier les dons qui nous ont été confiés.


Activités:


A Planifiez un projet qui honore Dieu et qui consiste à soutenir les autres avec de l’argent (les ressources) provenant uniquement des participants. Consultez les sections « Créer » de la leçon de la semaine précédente pour des suggestions spécifiques, mais ne vous limitez pas à cela.


B Écrivez et / ou chantez des louanges qui exaltent Jésus en tant que Créateur et Rédempteur. Planifiez un rassemblement, ou disposez d’un lieu, où ces louanges peuvent être chantées ou jouées, comme pendant les vêpres, dans une maison de retraite, etc.


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*20–26 Janvier


Fuir l’attrait du monde


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Ps. 119:11; Eph. 6:18; Romains 8:5, 6; Hébreux 11:1-6; 1 Rois 3:14; Ézéchiel 36: 26, 27.


Verset à mémoriser: « Au jour de la colère, la richesse ne sert à rien; mais la justice délivre de la mort… Celui qui se confie dans ses richesses tombera, mais les justes verdiront comme le feuillage. » (Proverbes 11:4, 28, LSG).


Bien que Satan ait échoué avec Jésus, il a réussi avec tout le monde. Il continuera ainsi à moins que nous combattions dans l’armure et la puissance de Dieu, qui seul nous délivre de l’attrait du monde.


Ainsi, nous devons concentrer notre attention sur notre Pourvoyeur céleste. David a exprimé la vraie valeur de cette vie lorsqu’il a écrit: « Les lionceaux éprouvent la disette et la faim, mais ceux qui cherchent l’Éternel ne sont privés d’aucun bien » (Psaume 34:10, LSG). Salomon a reconnu que la sagesse et la compréhension sont plus précieuses que l’or et l’argent (Prov. 3:13, 14). Le vrai bonheur et la bonne vie viennent quand nous tournons nos yeux des biens que nous possédons et regardons à Christ, qui est propriétaire de notre vie.


Notre seul espoir d’échapper à l’attrait du monde est une relation vitale et réussie avec Jésus. Cette semaine, nous allons étudier les éléments de cette relation, et combien il est crucial pour notre propre succès spirituel de reconnaitre la puissance derrière le masque du monde et de voir l’importance de Christ comme la véritable raison de vivre.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 27 Janvier.



Leçon


4


(page 30 du guide standard)


21 Janvier


Une relation avec Christ


L’amour des possessions mondaines, même par ceux qui n’en ont pas assez, peut être une puissante chaine qui lie l’âme au monde au lieu de Christ. Même si nous n’avons pas beaucoup de possessions terrestres, le désir ardent d’avoir des biens matériels peut devenir une terrible malédiction qui conduit l’âme loin du salut. Satan sait cela, et c’est peut-être pourquoi il utilise l’amour des possessions matérielles pour piéger autant de gens que possible.


Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre (Col. 3:2, LSG). Comment pouvons-nous appliquer ce que dit Paul? (Voir aussi Psaume 119:11, Éphésiens 6:18.)


Trouvez d’autres textes qui parlent de ce qui devrait être l’objet de nos pensées (Voir, par exemple, Philippiens 4:8).


Le seul remède à la mondanité, sous quelque forme qu’elle soit, c’est une dévotion continue à Christ (Psaume 34: 1) à travers les vicissitudes de la vie. Moïse a considéré « l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte » (Heb. 11:26, LSG). Avant toute autre relation, Christ doit être notre première priorité. Christ cherche à voir en nous un engagement basé sur la conviction et non sur la préférence; autrement dit, nous devons être consacrés à Christ à cause de qui Il est et de ce qu’Il a fait pour nous, non pas à cause des avantages immédiats que notre foi et notre engagement à Lui pourraient produire.


Notre vie doit être cachée en Jésus, et Ses plans doivent être nos plans. Le véritable engagement nous permet de mettre la main à la charrue et ne plus « regarder en arrière » (Luc 9: 62). Quand nous faisons cet engagement, Jésus nous élève à notre plein potentiel. Lorsque nous nous rendons à Lui, Il brise la puissance de la mondanité sur notre âme. Nous devons être centrés sur Christ au lieu d’être axés sur les biens matériels; c’est notre relation avec Christ seule qui remplit le vide dans nos vies.


Pensez à un moment où vous avez acquis une possession matérielle, quelque chose que vous aviez vraiment désirée. Combien de temps la joie a-t-elle duré avant de disparaitre, et vous vous êtes retrouvé au point de départ?


Dimanche


(page 31 du guide standard)


22 Janvier


Dans la Parole


Plus de 6 milliards de Bibles ont été distribuées dans le monde entier, mais combien de ces livres sont considérés comme la parole du Dieu vivant? Combien de Bibles sont lues avec un cœur sincère et ouvert à la connaissance de la vérité?


Une bonne étude de la Bible dirige notre boussole spirituelle et nous permet de naviguer dans un monde de mensonge et de confusion. La Bible est un document vivant d’origine divine (Heb. 4:12), et comme telle, elle nous indique les vérités que nous ne pouvons obtenir nulle part ailleurs. La Bible est la feuille de route de Christ pour la vie quotidienne, et elle nous éduque en élargissant notre intellect et nos caractères.


Lisez Jean 5:39, 14:6 et 20:31. La Bible, plus précisément les Évangiles, nous fournit des informations les plus dignes de confiance sur Jésus. Qu’est-ce que ces textes spécifiques de Jean disent sur Lui et pourquoi Il est si important pour nous et pour tout ce que nous croyons?


Nous étudions la Bible parce qu’elle est la source ultime de la vérité. Jésus est la vérité, et dans la Bible, nous trouvons Jésus comme nous pouvons Le connaitre, à cause de la façon dont Il nous a été révélé. Dans la parole de Dieu, l’Ancien et le Nouveau Testament, nous connaissons qui est Jésus et ce qu’Il a accompli pour nous. Puis, nous L’aimons et nous confions nos vies et nos âmes sous Sa bonne garde éternelle. En suivant Jésus et en obéissant à Ses paroles, telles que révélées dans la Bible, nous pouvons être libérés des liens du péché et du monde. « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8:36, LSG).


Lisez Romains 8:5, 6. Quelle est l’objet de la mise en garde ici et comment l’étude de la parole de Dieu nous aide dans cette lutte sur nos pensées?


L’amour du monde, en particulier l’amour des possessions mondaines, peut facilement nous emmener loin de Dieu si nous n’y prenons garde. C’est pourquoi nous devons nous maintenir dans la Parole, qui nous enseigne les réalités spirituelles éternelles qui sont si importantes pour la vie chrétienne.


L’amour des choses de ce monde n’élève jamais l’esprit à la morale spirituelle; au contraire, il remplace les principes bibliques par la cupidité, l’égoïsme et la luxure. L’amour, tel que révélé dans la Bible, renforce les relations et nous enseigne l’importance du service aux autres. En revanche, la mondanité consiste à amasser les choses pour nous-mêmes, c’est juste le contraire de tout ce que nous avons comme exemple en Jésus.


Lundi


(page 32 du guide standard)


23 Janvier


Une vie de prière


« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils Te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu, et celui que Tu as envoyé, Jésus Christ. » (Jean 17:3, LSG). Ce n’est pas étonnant que les chrétiens disent souvent que leur foi est juste une relation avec Dieu. Si nous savons que Dieu est « la vie éternelle », alors nous pouvons trouver cette vie à travers une relation avec Lui. Et, bien sûr, une chose centrale à cette relation est la communion. Hier, nous avons vu que Dieu communique avec nous à travers Sa parole. Quant à nous, nous communiquons avec Lui par la prière.


Si, comme nous l’avons vu, nous devons laisser nos pensées et notre cœur à la disposition des choses célestes, par opposition aux choses de ce monde, alors la prière est essentielle. C’est parce que, par sa nature même, la prière nous pointe vers un royaume plus grand que le monde lui-même.


Toutefois, même ici, nous devons être prudents parce que parfois nos prières peuvent être simplement l’expression de notre propre nature égoïste. C’est pourquoi nous devons prier dans la soumission à la volonté de Dieu.


Il y a de cela quelques années, une femme a chanté ces paroles: « Oh, Seigneur, ne m’achèterez-vous pas une Mercedes-Benz? » C’était, sa façon à elle de critiquer le matérialisme de ceux qui professent la foi en Dieu. Nous devons aussi être sûr que lorsque nous prions, ce qui est en soi un acte de soumission à Dieu et de la mort au monde, que nous cherchons à accomplir la volonté de Dieu, et non seulement la nôtre.


Lisez Hébreux 11:1-6. Quel est l’élément essentiel dans toutes nos prières? En outre, qu’est-ce que cela signifie de venir à Dieu et de prier par la foi?


S’il n’y a aucune foi dans notre acte de prière, il y aura présomption, la foi contrefaite de Satan. « La prière et la foi sont étroitement liées, et elles doivent être étudiées ensemble. Il y a une science divine dans la prière de la foi; c’est une science que quiconque veut faire de sa carrière un succès doit comprendre. Jésus dit: tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. (Marc 11:24, LSG). Il montre clairement que notre demande doit être conforme à la volonté de Dieu; nous devons demander les choses qu’Il a promises, et tout ce que nous recevons doit servir à faire Sa volonté. Si ces conditions sont remplies, la promesse est sans équivoque. » – Ellen G. White, Prayer, p. 57.


Analysez votre vie de prière. Pourquoi priez-vous? Que disent vos prières sur vos priorités? Sur quoi d’autres devrez-vous prier?


Mardi


(page 33 du guide standard)


24 Janvier


La vie de sagesse


L’une des plus belles histoires de la Bible est la requête de Salomon à Dieu, de lui donner avant toute chose « un cœur intelligent pour juger Ton peuple, pour discerner le bien du mal! Car qui pourrait juger Ton peuple, ce peuple si nombreux? » (1 Rois 3:9, LSG).


Quelles paroles importantes Dieu a-t-Il dites à Salomon que, si le roi les avait suivies, cela aurait pu lui épargner la ruine que ses possessions ont apportée sur lui? Pourquoi ce que Dieu lui dit ici est si important pour nous tous? 1 Rois 3:14; Voir aussi 1 Jean 5:3, 1 Pie. 4:17.


Salomon avait beaucoup de sagesse, mais la sagesse, d’elle-même et en elle-même, si elle n’est pas mise en pratique, devient rien de plus qu’une bonne information. Au sens biblique du terme, une sagesse qui n’est pas vécue n’en est pas vraiment une. Beaucoup seront perdus après avoir eu beaucoup d’informations correctes sur Dieu et sur Ses exigences. Le manque d’obéissance de Salomon l’a incité à s’éloigner de la voie que le Seigneur lui avait montrée. C’est seulement plus tard dans la vie que, après être revenu à ses sens, il écrit dans l’humilité: « Car la sagesse vaut mieux que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix. » (Prov. 8:11, LSG).


La sagesse est l’application des connaissances et de la compréhension correcte. La connaissance représente les faits; la compréhension représente le discernement; et la sagesse vient en appliquant notre compréhension et notre savoir à notre vie. Un sage économe doit non seulement connaitre et comprendre, mais aussi faire l’expérience pratique de la connaissance et de la compréhension.


L’exemple de Salomon nous montre combien il est facile, même pour le plus sage et le plus averti, d’être emporté dans le vide d’un mode de vie matérialiste si cette personne ne vit pas selon la connaissance qu’elle a reçue.


Comparez 1 Corinthiens 3:19 et Proverbes 24:13, 14. Quelle est la différence entre les deux types de sagesse? Partagez vos réponses avec la classe le sabbat.


Mercredi


(page 34 du guide standard)


25 Janvier


L’Esprit Saint


Le grand conflit est réel; deux camps luttent pour prendre le contrôle de nos âmes. L’un des camps lutte pour nous amener à Christ (Jean 6:44) et l’autre pour nous amener dans le monde (1 Jean 2:16). La puissance de l’Esprit Saint dans nos vies nous guide dans la bonne direction si nous nous soumettons à Lui.


« Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité. » (Jean 16:13, LSG; Voir aussi Jean 14:16). L’Esprit Saint nous permet de vivre par principe et par la foi, et non par les fantaisies ou les émotions du monde. Le succès de la préparation pour vivre dans le ciel vient d’une vie fidèle dans ce monde sous la direction du Saint-Esprit.


Paul conseille: « que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. » (1 Cor. 2:5, LSG). L’attrait du monde, qui vient souvent par le biais des possessions matérielles, nous éloigne de l’Éternel. En revanche, si nous ne résistons pas au Saint-Esprit, Il nous attire à Jésus.


Le succès dans le combat contre le monde et ses leurres s’acquiert à l’extérieur de nous-mêmes. Lisez Ézéchiel 36: 26, 27; Jean 14:26; et Éphésiens 3:16, 17. Lorsque nous laissons le Saint-Esprit prendre possession de nous, que fait Dieu pour s’assurer que nous avons la victoire spirituelle?


« C’est par de fausses théories et de vaines traditions que Satan acquiert son influence sur les esprits; en dirigeant les hommes vers de faux [idéaux], il déforme les caractères. Le Saint-Esprit, dans les Ecritures, parle à l’intelligence et grave la vérité dans le cœur; Il dévoile ainsi l’erreur et l’expulse de l’âme. C’est par l’Esprit de vérité, agissant par le moyen de la Parole de Dieu, que le Christ se soumet Son peuple élu. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 674, 675.


Le Saint-Esprit est le reporter de la vérité et c’est le plus beau don que Jésus a fait à Son Église pour représenter la divinité sur terre après Son ascension. L’Esprit Saint s’efforce de nous donner le pouvoir de surmonter les attraits et les charmes du monde.


Le monde nous attire tous, n’est-ce pas? Quels choix pouvez-vous faire en ce moment qui puissent vous aider à vous abandonner à l’Esprit Saint, qui seul peut vous donner la puissance de résister aux tentations du monde?


Jeudi


(page 35 du guide standard)


26 Janvier


Réflexion avancée: Un économe opère avec le double principe du devoir et de l’amour. « N’oubliez pas que le devoir a un frère jumeau, l’amour; unis, ces deux peuvent accomplir presque tout, mais séparés, aucun n’est bon à rien. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 4, p. 62. Le devoir c’est l’amour en action. Nous devons seulement insister sur le sacrifice de Christ pour que l’amour éveille notre devoir.


En revanche, les principes du monde sont: la haine et sa jumelle, la rébellion. La rébellion peut être une haine en action. Lucifer se rebella contre Dieu (Ézéchiel 28: 16, 17) et ne s’arrêtera jamais jusqu’à ce qu’il soit détruit. Il a transformé l’autorité de l’amour en amour de l’autorité. Les chefs religieux d’Israël haïssaient l’autorité et la puissance que possédait Jésus (Matthieu 22:29). Même quand ils ont fui du temple pour se retirer loin de Son regard perçant, ils ne changèrent pas leurs habitudes.


Discussion:


Attardez-vous plus sur cette idée d’amour et du devoir. Que veut dire Ellen G. White quand, après avoir parlé des « jumeaux », affirme que l’un sans l’autre n’est « bon à rien »? À quoi ressemble l’amour sans le devoir et à quoi sert le devoir sans l’amour? Pourquoi tous deux doivent aller de pair?


Le verset à mémoriser se lit comme suit: « Au jour de la colère, la richesse ne sert à rien; mais la justice délivre de la mort… Celui qui se confie dans ses richesses tombera, mais les justes verdiront comme le feuillage » (Prov. 11:4, 28, LSG). Quel est le sens de ce texte? Que dit-il sur les richesses et que ne dit-il pas?


En classe, discutez de la vie de Salomon. Demandez comment il a pu aller si loin de Dieu. Feuilletez le livre de l’Ecclésiaste pour chercher des textes qui aident à révéler la futilité et la vacuité des possessions mondaines, même lorsque nous en avons assez comme Salomon. Qu’avons-nous appris de l’étude de cette semaine sur la prière, sur la Bible et sur notre relation avec Christ, qui puisse nous garder sur le droit chemin spirituel?


x Comment ceux qui n’ont pas beaucoup de possessions mondaines peuvent-ils néanmoins être pris au piège que Satan leur tend?


y Quelle réponse avez-vous donnée à la dernière question de mercredi sur les différents types de sagesse?


Vendredi


(page 36 du guide standard)


Histoire Missionnaire


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



Un ange transporte des briques


par Andrew McChesney, Mission Adventiste


Dans la ville ukrainienne de Buzke, Vladimir Moskolenko donna un coup de coude à sa femme, Galina, qui se éveilla. Il avait eu un rêve inhabituel à partager. « Je me trouvais avec des blocs de béton dans mes mains » dit-il. « Ils étaient si lourds. Puis tout à coup un grand ange, beau et brillant se tenait devant moi. Il me sourit. Et il mit ses mains sur les miennes, transporta les briques et les souleva ». Galina Moskolenko se redressa. Elle priait pour avoir 5000 dollars pour payer des blocs de béton afin de transformer un bâtiment abandonné en une Église Adventiste du Septième Jour dans leur ville de 1 400 habitants. « Écoute, une aide financière est probablement en cours », déclara Moskolenko. « Je ne sais pas d’où elle viendra, mais je sais qu’elle vient ». Deux jours plus tard, un membre d’église les appela et dit: « il y a trois amis qui me visitent de Pologne. » Moskolenko dit à son mari: « Voici notre argent arrive ». Le jour du sabbat, les visiteurs polonais écoutèrent le sermon de Moskolenko. Après le coucher du soleil, elle leur parla de ce besoin. Un virement bancaire de 5 000 dollars arriva quelques jours plus tard. La belle église de Buzke, ouverte en 2016 après 11 ans de construction, a été construite par la prière et les miracles, dit Moskolenko.


Un couple adventiste originaire d’Australie a offert 2 000 dollars pour un nouveau toit. La Division Eurasienne et la Fédération locale financèrent les fonds de mission. Des membres d’église aux États-Unis et en République Tchèque contribuèrent également. Dieu et Ses anges sont intervenus à plusieurs reprises, dit Moskolenko, 54 ans. Elle parla d’une confrontation bureaucratique, après que les autorités locales eurent rejeté une demande de créer une deuxième fenêtre dans le mur. « J’ai prié à ce sujet et pensé: Dieu, s’il Te plait, aide-nous à faire un trou dans le mur », dit-elle. Puis quelque chose d’intéressant se passa. « Nous commençâmes à réparer l’unique fenêtre existante et une fissure se créa dans le mur », dit-elle. « Le mur entier allait s’effondrer. Alors nos travailleurs apportèrent rapidement un tracteur avec quelque chose pour soutenir le mur. Mais alors qu’ils travaillaient pour soutenir le mur, il s’effondra comme si un ange avait dit: ‘’toi va-t-en!’’ », dit Moskolenko, avec une chiquenaude.


Et elle ajouta: « voilà ce qui arrive quand vous faites de votre mieux et en ayant confiance en Dieu: Il accomplit l’impossible ».



Galina Moskolenko (à gauche) est une leadeure d’église à Buzke, en Ukraine.


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: Proverbes 11:4, 28


Objectifs:


Savoir: Découvrir la méthode de Dieu pour échapper à la mondanité.


Ressentir: Faire l’expérience de la libération de la mondanité à travers le renouvèlement spirituel.


Agir: Cultiver une nouvelle orientation personnelle pour décourager un retour à la mondanité.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Connaitre Jésus

A Comment l’étude des Écritures réoriente-t-elle nos priorités et inspire le renouvèlement spirituel?


B Comment la prière peut-elle être orientée afin d’aller au-delà d’une simple liste de désirs humains pour devenir un instrument de transformation spirituelle?


C Quel est le rôle de la sagesse dans la maitrise de la mondanité?


D Comment l’Esprit Saint oeuvre-t-Il avec le Père et le Fils pour réorienter et rediriger nos vies?


  1. Ressentir: Sentir la présence de Jésus

A Comment pouvons-nous cultiver une sensation plus profonde de la présence de Dieu dans nos vies?


B Comment pouvons-nous développer une appréciation plus intense du rôle de l’Esprit Saint dans le renouvèlement spirituel?


III. Agir: Démontrer notre dévotion


A Comment réagissons-nous à l’invitation de faire l’expérience du renouvèlement spirituel?


B Comment les chrétiens doivent-ils éviter les instabilités émotionnelles afin de maintenir une expérience continuellement croissante?


CQuelles mesures pouvons-nous prendre afin d’avoir des vies spirituelles en plein essor?


Résumé: Cultiver la vie spirituelle est le seul moyen sûr d’échapper à la mondanité. L’étude de la Bible, la prière, le service chrétien, la communion chrétienne et le fait de considérer les merveilles de la nature peuvent tous contribuer à remodeler notre vision du monde et nous amener à la plénitude spirituelle.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver



Pleins feux sur l’Écriture: Proverbes 11:4, 28


Concept clé de croissance spirituelle: La vie spirituelle se développe seulement de la manière dont les croyants cultivent intentionnellement ces pratiques qui créent une intimité spirituelle avec leur Créateur-Rédempteur.


Coin du moniteur: Les jardiniers et les agriculteurs connaissent l’importance du fait de maintenir un contact permanent avec le sol. Tirez une plante hors de la terre, et elle mourra. Les racines, la base de la plante, ne peuvent donner la vie ou produire des graines sans les nutriments qu’elles reçoivent en restant en contact avec le sol. La proximité physique des racines au sol est essentielle pour que la plante vive. L’humidité et la lumière du soleil ont aussi un rôle à jouer, mais à moins que les racines soient sécurisées dans leur sol riche en nutriments, les autres facteurs positifs sont peu profitables.


Ce principe s’applique également à la vie spirituelle. À moins que le chrétien reste près de Jésus, l’intimité spirituelle si vitale pour la croissance chrétienne ne sera pas enracinée en lui. Ainsi, l’étude biblique, la prière, la communion chrétienne et le service chrétien ne peuvent pas être considérés comme des éléments facultatifs de l’expérience chrétienne. Plutôt, ils doivent être considérés comme des éléments essentiels d’une vie spirituelle croissante.


Activité d’ouverture: Une semaine avant cette étude, arrachez une plante (une variété de mauvaise herbe serait bien) et laissez la mourir et séchez-la au soleil. Apportez la plante morte et une petite plante en pot en classe. Si votre classe se réunie à l’extérieur autour de la culture des plantes, vous n’avez pas besoin d’apporter la plante vivante, en pot, mais vous pouvez choisir des plantes vivantes autour de vous pour illustrer. Demandez à la classe quelles caractéristiques la plante morte a en commun avec les plantes vivantes. Les réponses peuvent inclure la forme, la taille et éventuellement la couleur de la plante. Cherchez à savoir auprès de la classe quelle est la différence essentielle entre les deux plantes. Alors demandez aux membres de la classe pourquoi ils pensent que la plante morte est morte. Après avoir dit que le fait de déraciner la plante l’a fait mourir, faites des comparaisons avec notre vie spirituelle. Si nous ne recevons pas constamment la grâce de Dieu par les moyens qu’Il a fournie, que va-t-il arriver inévitablement à notre vie spirituelle?


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: L’une des plus remarquables affirmations de l’Écriture est écrite dans Romains 8:4-6: « Et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. » (LSG). Paul – qui, dans les chapitres précédents des Romains, a fait cas de la manière dont Jésus a répondu aux justes exigences de la loi – soutient maintenant avec audace que ces exigences peuvent être accomplies en nous. La différence entre la vie avant la chrétienté et la nouvelle vie est la direction ou l’orientation de notre pensée; et les résultats sont aussi différents que la vie et la mort. Quelles sont les pratiques qui nous aident à se concentrer sur les choses d’en haut?


Commentaire biblique


  1. Le vocabulaire céleste (Examinez Psaume 119:11, Jean 5:39, 20:31, Luc 24:27 et 1 Thessaloniciens 2:13 avec la classe.)

« Chantez-les encore pour moi/ Merveilleuses paroles de vie/ Faites-moi voir encore plus leur beauté/ Merveilleuses paroles de vie/ Paroles de vie et de beauté/ Enseignez-moi la foi et l’œuvre/ Merveilleuses paroles, merveilleuses paroles, merveilleuses paroles de vie » – Hymnes et Louanges anglais des Adventistes du Septième Jour, No. 286. C’est ainsi que commence l’hymne classique rédigé par Philip P. Bliss en 1874, en adressant une invitation à la vie spirituelle, fondée sur les saintes Écritures. Les auteurs-compositeurs, les théologiens, les commerçants et pratiquement tous ceux qui lisent les saintes Écritures témoignent de leur valeur dans la transformation de la vie. Combien de fois n’avons-nous pas entendu parler des gens qui « se lisent dans la vérité »?


La valeur des saintes Écritures dans le développement spirituel est au-delà des calculs. L’Écriture sacrée crée une barrière contre le péché (Psaume 119:11). Bien que cette barrière de protection soit invisible pour le spectateur occasionnel, elle est réelle. Ce n’est pas nécessaire de porter l’Écriture sur nos vêtements, comme le faisaient les pharisiens dans le temps, (un équivalent moderne sans doute pourrait être un verset de la Bible sur un t-shirt), mais cacher l’Écriture dans notre cœur à travers l’étude quotidienne et la prière doit être une priorité absolue. Cette recommandation de Paul aux croyants de Thessalonique pourrait être dite aujourd’hui à tous les chrétiens: « En recevant la Parole au milieu de beaucoup de tribulation, avec la joie du Saint Esprit, en sorte que vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants » (1 Thess. 1:6, 7, LSG).


Considérez ceci: Comment l’Écriture protège-t-elle contre le péché?


  1. La communication céleste (Relisez Ephésiens 6:18, Marc 11:24 et Luc 11:1-13 avec la classe.)

Le clerc anglais Samuel Chadwick aurait dit ceci: « L’une des préoccupations du diable est d’empêcher les chrétiens de prier. Il n’a pas peur des études sans la prière, du travail sans la prière et de la religion sans la prière. Il se moque de notre labeur, se moque de notre sagesse, mais tremble quand nous prions. » L’importance de la prière a été rarement déclarée si éloquemment. Jésus, le seul humain parfait de l’histoire, allais très tôt dans les collines de la Judée, pour s’isoler et prier. Si le Fils parfait de Dieu avait besoin d’une communion constante avec Dieu pour passer Sa journée, comment comprendre que nous, pécheurs mortels et imparfaits, trouvons la prière tellement sans importance? Si la prière est, en effet, l’ouverture de notre cœur à Dieu comme à un ami, pourquoi négligerions-nous un si grand privilège – surtout en sachant bien qui est cet ami?


Jacques, le frère de Jésus, déclare: « La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande [efficacité] » (Jacques 5:15, 16, LSG). Oh, si nous pourrions désirer la prière aussi ardemment que nos poumons désirent de l’air!


Considérez ceci: Comment les armées pourraient-elles gagner une bataille sans une bonne communication? Comment pourrions-nous s’attendre à bien faire dans notre combat contre Satan sans une bonne communication avec notre commandant?


III. La sagesse d’en haut (Relisez 1 Rois 3:9-14; Prov. 8:11; 24:13, 14; et 1 Corinthiens 3:19 dans la classe.)


La sagesse est plus que l’information ou la simple connaissance. Elle inclut la possibilité de prendre des décisions raisonnables et des jugements fondés sur les connaissances et l’expérience. Elle implique une richesse constituée de connaissances acquises au fil du temps qui a été appliquée et testée dans différentes situations et à des périodes différentes. Elle suggère souvent un contexte social, comme lorsque Salomon a demandé à Dieu de la sagesse pour diriger efficacement la nation d’Israël. Qui pourrait être dans la meilleure position pour avoir de la sagesse que le chrétien qui a un accès direct à l’Ancien des Jours, qui, de toute éternité, a l’expérience et la connaissance infinie?


Considérez ceci: Comment le Saint-Esprit peut-Il nous conduire dans l’application de la sagesse divine?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: L’étude de cette semaine est cruciale pour notre développement en tant que croyants, mais si rien d’autre ne s’ensuit après une discussion intéressante, nous aurions échoué lamentablement. Si nous voulons réussir dans notre croissance spirituelle, les membres de la classe doivent trouver des moyens pratiques d’intégrer la prière et l’étude de la Bible dans leur vie.


À méditer:


Comment puis-je devenir plus consistant dans l’étude de la Bible?


Comment puis-je passer plus de temps à prier sans être ennuyé ou inutilement répétitif?


3 Quelles sont les mesures concrètes que je peux prendre pour m’aider à cultiver la sagesse?


4 Comment l’interaction avec les croyants ayant le même objectif peut-elle améliorer mes habitudes d’étude de la Bible et ma vie de prière?


5 Comment l’étude de l’histoire de l’église pourrait-elle m’aider à développer une plus grande sagesse?


6 Quelle influence un long moment passé avec Dieu pourrait-elle avoir sur ma croissance spirituelle?


7 Comment l’application des principes bibliques à travers le service pourrait-elle améliorer mon renouvèlement spirituel?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Encouragez les actions qui aideront les membres de la classe à intégrer dans leurs modes de vie quotidiennes les principes pratiques de la prière et de l’étude de la Bible.


Activités:


Demandez à des amis de vous prendre vue pendant que vous priez, pendant que vous étudiez la Bible ou pendant que vous pratiquez votre foi dans le service chrétien. Prenez les meilleures photos et affichez-les sur votre réfrigérateur ou votre table de chevet – tout endroit où vous les verrez souvent afin de vous encourager à continuer.


Créez un coin d’adoration dans votre maison, dans votre lieu de travail ou tout autre espace personnel pour l’étude de la Bible et la prière personnelle. Réservez le coin uniquement à cette fin.


3 Pendant votre temps d’étude de la Bible, commencez à créer une liste d’idées pour le service chrétien. Fondez cette liste sur des recherches bibliques, plutôt que sur juste « des besoins » que vous voyez dans votre communauté.


4 Commencez un journal de prière qui inclut une place pour un résumé de vos conversations avec Dieu et la date à laquelle chacune a eu lieu. Si vous faites des demandes, laissez un espace pour des notations plus tard dans lesquelles vous reconnaitrez que Dieu a répondu à votre prière.


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*27 Janvier – 2 Février


Les économes après l’Éden


Sabbat Après-Midi


Lecture de la semaine: Ésaïe 22:14-18; 1 Corinthiens 4:1, 2; Colossiens 2:2, 3; Eph. 6:13-17; 2 Corinthiens 5:10.


Verset à mémoriser: « Mais, selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs. » (1 Thess. 2:4, LSG).


Le premier emploi d’Adam et Ève impliquait l’économat. Le jardin, de même que toute la création, leur fut confié. Ils devraient en prendre soin, en jouir, et dominer sur toutes choses (Gen. 2:15), même s’ils ne possédaient rien de tout cela. Ils étaient les gardiens de ce que le Seigneur leur avait confié.


Cette semaine, nous examinons de plus près la définition d’un économe après la chute, après que nos premiers parents furent chassés de l’Éden. Autrement dit, nous sommes aussi des économes, mais dans un environnement très différent de celui d’Adam et Ève.


Qu’est-ce qu’un économe? Certains personnages bibliques révèlent ce qu’est un économe par leur mode de vie. D’autres textes le définissent plus clairement. Quand nous devenons économes de Dieu, notre intérêt au monde et à ses changements de valeurs matérialistes passe à celui centré sur le Créateur et Sa mission. Comme pour Adam et Ève, Dieu nous confie des responsabilités divines. Cependant, depuis la chute en Éden, la tâche de l’économe a changé, parce que, à part la responsabilité de prendre soin du monde matériel, Dieu nous a aussi confié le devoir d’être de bons économes des vérités spirituelles.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 3 Novembre.



Leçon


5


(page 38 du guide standard)


28 Janvier


Les économes dans l’Ancien Testament


Le mot économe lui-même, ou plus précisément « intendant », est traduit seulement quelques fois dans l’Ancien Testament. Dans la plupart des cas, il s’agit de l’expression au sujet de celui qui est « établi sur la maison », l’idée d’être en charge de la gestion d’une maison; cela s’appelle un « intendant » (Genèse 43:19; 44: 1, 4; 1 Rois 16:9). Les intendants avaient la responsabilité de gérer les affaires domestiques et les biens de leurs maitres, d’accomplir tout ce qu’on leur demandait de faire. On trouvera la définition d’un économe dans l’Ancien Testament en identifiant les caractéristiques d’un intendant. Les intendants sont indissociables de leur gestion, car elle révèle leur identité.


Certaines caractéristiques d’un intendant sont clairement définies dans l’Ancien Testament. Tout d’abord, la position d’un intendant était l’une des plus grandes responsabilités (Genèse 39:4). Les intendants étaient choisis en raison de leurs capacités, et ils avaient le respect et la confiance de leurs maitres pour faire le travail.


Deuxièmement, les intendants savaient que ce qui leur était confié appartenait à leur propriétaire (Genèse 24:34-38). C’est la plus grande différence entre un intendant ou un économe et son propriétaire. Les intendants comprennent leur position.


Troisièmement, si l’intendant s’approprie ce qui lui avait été confié, la relation de confiance entre lui et le maitre est brisée, et il est licencié (Gen. 3:23, Osée 6:7).


Lisez Ésaïe 22:14-18. Pendant le règne d’Ézéchias, Schebna fut nommé intendant et trésorier, deux postes d’autorité très stratégiques. Que lui est arrivé en raison de son abus d’autorité?


« Un économe s’identifie à son maitre. Il accepte les responsabilités d’économe et agit à la place de son maitre, fait comme son maitre le fait comme s’il était le maitre. Les intérêts de son maitre deviennent siens. La position d’un économe est d’une rare dignité parce que son maitre lui fait confiance. Si par mégarde, il agit égoïstement et transforme les avantages acquis par le commerce des biens de son maitre à son propre avantage, il a perverti la confiance qui lui était donnée. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 9, p. 246.


Comment pouvons-nous mieux apprendre le concept important que nous sommes en effet les intendants ou économes de ce que nous possédons dans cette vie? Comment cela devrait influencer tout ce que nous faisons?


Dimanche


(page 39 du guide standard)


29 Janvier


Les économes dans le Nouveau Testament


Les deux mots de base pour « économe » dans le Nouveau Testament sont epitropos, qui apparait à trois reprises et oikonomos, qui totalise 10 occurrences. Ces deux mots définissent les postes qui incorporent des responsabilités de gestion confiées à l’intendant par le propriétaire.


Que ce soit dans le Nouveau ou l’Ancien Testament, les économes sont définis par ce qu’ils font. Le Nouveau Testament décrit spécifiquement l’économe en termes de responsabilité (Luc 12:48) et d’attentes (1 Cor. 4:2). L’Ancien Testament, cependant, est davantage axé sur la déclaration de la propriété de Dieu, plutôt que de nous définir directement comme Ses intendants. Ainsi, alors que le concept d’économe est très semblable dans les deux Testaments, le Nouveau Testament étend le concept au-delà de la gestion domestique.


Dans la parabole de l’intendant malhonnête (Luc 16:1-15), Jésus élargit la définition de l’économe. Sa leçon va bien au-delà d’un économe qui s’épargne la catastrophe financière. Elle est aussi applicable à ceux qui s’évitent les catastrophes spirituelles grâce à une manifestation sage de la foi. Un économe sage se prépare pour l’avenir, au retour de Jésus, au-delà de la vie immédiate (Matt. 25: 21).


Lisez 1 Corinthiens 4:1, 2; Tite 1:7; et 1 Pierre 4:10. Qu’est-ce que ces textes nous disent sur les économes et l’économat?


« Dois-je ouvrir mon cœur à l’Esprit Saint, pour que chaque faculté et chaque énergie que Dieu m’a confiée soit éveillée? Je suis la propriété de Christ et employé dans Son service. Je suis un économe de Sa grâce. » – Ellen G. White, Fundamentals of Christian Education, p. 301.


Dans Luc 12:35-48, Jésus utilise métaphoriquement le terme « économe ». Il parle de l’économe sage qui est prêt au retour du Fils de l’homme et décrit l’économe infidèle comme quelqu’un qui a renoncé au travail parce que le maitre tardait à venir. L’économe infidèle s’est transformé en tyran et a maltraité ceux qui l’entourent. Il n’est donc plus un modèle de bonnes œuvres ou un gestionnaire de la grâce.


Quand nous acceptons Christ, nous sommes des économes, appelés à gérer les ressources de Dieu. Mais plus important encore, nous devons gérer les choses spirituelles de la vie chrétienne en préparation pour le ciel.


Lisez Luc 12:45. Pourquoi en tant qu’Adventistes du septième jour, nous qui avons souvent des problèmes avec le « retard » apparent, devons être particulièrement prudents pour ne pas tomber dans ce piège?


Lundi


(page 40 du guide standard)


30 Janvier


Économes des mystères de Dieu


Lisez Colossiens 2:2, 3 et 1 Timothée 3:16. Qu’est-ce que ces textes identifient comme un « mystère »? Qu’est-ce que le fait que ce soit un « mystère » nous dit sur les limites de ce que nous pouvons savoir à ce sujet?


Tsophar de Naama dit à Job, « Peux-tu découvrir les profondeurs de Dieu, ou découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant? » (Job 11:7, Colombe). Le mot « mystère » signifie énigmatique, obscur, inconnu, inexpliqué ou incompréhensible. Les mystères de Dieu sont rapportés dans les Écritures, même s’ils sont toujours au-delà de notre compréhension. C’est pourquoi ils sont des mystères. C’est comme si chacun de nous est une personne myope regardant dans les cieux, dans l’espoir de voir les moindres détails. Nous ne pouvons voir si loin que cela, à moins que Dieu nous le révèle.


Que dit Deutéronome 29: 29 sur ce qui nous est révélé?


Nous sommes les économes des choses que nous ne comprenons pas entièrement. Nous savons seulement ce que la révélation et les Écritures nous révèlent. Notre plus grande intendance est de vivre comme « des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. » (1 Cor. 4:1, LSG).


Dieu veut que nous, en tant qu’économes, préservions, enseignions, protégions et prenions soin de la vérité divine qu’Il a révélée. Si nous le faisons, c’est l’économat ultime, et cela signifie que nous conservons « le mystère de la foi dans une conscience pure. » (1 Tim. 3:9, LSG).


Le plus grand de tous les mystères, c’est que nous tous pouvons connaitre Christ, « l’espérance de la gloire ». Le plan du salut est surnaturel et nous ne pouvons pas le comprendre pleinement. Que le Créateur de tout ce qui existe (Jean 1:1-3) vienne sur cette terre et soit « manifesté dans la chair » (Ellen G. White, Manuscrit Releases, vol. 6, p. 112), et s’offrir en sacrifice pour les péchés de l’humanité, entraine des mystères qui ne seront jamais compris pleinement par aucune créature. Les anges même étudient pour comprendre le mystère, pour savoir pourquoi Jésus est venu sur terre (1 Pie. 1:12). Néanmoins, ce qu’ils savent nous amène tous à louer le Seigneur pour Sa gloire et Sa bonté (voir 5:13).


Vous avez été appelés à être un économe de l’Évangile. Quelles responsabilités automatiques cela vous confère?


Mardi


(page 41 du guide standard)


31 Janvier


Économes de la vérité spirituelle


Quand nous pensons à l’économat, nous avons à l’idée les biens matériels et à juste titre. Mais comme nous l’avons vu, l’économat va au-delà de cette conception. Tout comme les biens matériels, les biens immatériels viennent aussi de Dieu. Ces dons immatériels sont des biens spirituels que Dieu nous donne (1 Pie. 4:10) pour que nous puissions, par notre vie en Christ, développer un caractère chrétien et devenir les types de gens que nous pouvons être en Lui. Ainsi, nous devons gérer les dons immatériels encore plus soigneusement que les biens matériels, parce qu’ils sont infiniment plus précieux.


Lisez Éphésiens 6:13-17. Qu’avons-nous reçu de Dieu que nous devons gérer en tant qu’économes? Pourquoi la bonne gestion de ces choses est-elle si importante pour nous?


« Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur. » (Rom. 6:23, LSG). Le monde et tout ce qu’il offre, ne peut nous offrir la rédemption que nous avons en Christ. La rédemption, un don de Dieu, est notre plus précieuse possession. Avoir la réalité de cette rédemption toujours devant nous nous aide à bien gérer les autres possessions que Dieu nous a aussi données.


« C’est seulement à la lumière qui émane du calvaire que les enseignements de la nature peuvent être compris correctement. C’est à travers l’histoire de Bethléem et de la croix que nous comprenons comment le bien peut triompher du mal, et que chacune des bénédictions que nous recevons est un don de la rédemption. » – Ellen G. White, Éducation, p. 79.


La rédemption est nôtre seulement parce que Jésus a payé le prix ultime. Paul déclare clairement, « En Lui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de Sa grâce. » (Éphésiens 1:7, LSG). Les mots « nous avons » signifient que nous avons « la rédemption ». Elle est à nous, mais seulement parce que Dieu nous l’a donnée. Combien crucial, alors, que nous portions constamment « toute l’armure de Dieu » (Eph. 6:11, LSG), afin que l’ennemi ne vienne nous l’arracher. Car l’ennemi ne peut le faire que si nous le lui permettons, et cela arrivera si nous n’obéissons pas à ce qui nous est révélé dans « la parole de Dieu » (Eph. 6:17). Notre meilleure protection se trouve dans l’obéissance, dans la foi, et dans la lumière qui nous a été donnée.


Lisez à nouveau Éphésiens 6:13-17. Comment mettons-nous l’armure de Dieu, et par quels moyens pratiques sommes-nous économes de tout ce que nous avons reçu dans cette armure?


Mercredi


(page 42 du guide standard)


1er Février


La responsabilité d’économe


Les économes sages sont définis par leur volonté d’accepter et d’exécuter le principe moral de la responsabilité personnelle. L’acceptation de la responsabilité personnelle est un choix que nous faisons et des actes que nous posons. C’est aussi une relation de cause à effet. La volonté d’accepter la responsabilité personnelle est une caractéristique essentielle qui ne peut être ignorée lorsque nous définissons ce qu’est un économe, car les économes doivent être résolus en ayant le meilleur intérêt du propriétaire à cœur. Par conséquent, cette volonté est un choix qui définit la relation souhaitée qu’un économe a avec Dieu.


« Dieu veut mettre les humains en relation directe avec Lui-même. Dans tous Ses rapports avec les êtres humains, Il reconnait le principe de la responsabilité personnelle. Il vise à encourager un sentiment de dépendance personnelle et à éveiller en eux le besoin de Ses directives personnelles. Ses dons sont confiés aux humains en tant qu’individus. Chaque humain est un économe des biens sacrés; chacun doit s’acquitter de ses charges selon les consignes du Dispensateur; et chacun rendra compte de sa gestion à Dieu. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 7, p. 176.


Quand nous devenons des économes, nous ne passons pas notre responsabilité à une autre personne ou à une organisation. Nous avons une responsabilité personnelle envers Dieu, et cela se manifeste dans toutes nos interactions avec ceux qui nous entourent (Genèse 39: 9; Voir aussi Daniel 3:16). Nous accomplissons la tâche au mieux de nos capacités. Le succès devant Dieu repose plus sur notre foi et notre pureté que sur l’intelligence et le talent.


Lisez 2 Corinthiens 5:10. Comment comprendre ces paroles dans le contexte de ce que cela signifie d’être un sage économe?


Théologiens et philosophes ont débattu pendant des siècles sur la question difficile du libre arbitre. Mais l’Écriture est claire: nous, les êtres humains, avons reçu de Dieu le libre arbitre et la capacité de choisir. L’idée d’être jugé par nos œuvres n’a aucun sens dans le cas contraire. Par conséquent, nous avons une responsabilité personnelle, par la grâce de Dieu, de choisir de prendre les bonnes décisions dans tout ce que nous faisons, ce qui inclut le fait d’être des économes fidèles de tous les biens de notre Maitre.


Jeudi


(page 43 du guide standard)


2 Février


Réflexion avancée: Le mot « économe » ou « intendant » dans quelques textes de l’Ancien Testament ne vient pas d’un seul mot, mais d’une expression: asher al bayt, celui « qui est établi sur une maison ». Par exemple, Genèse 43:19 peut se traduire: « Ils s’approchèrent de l’intendant de la maison de Joseph, et lui adressèrent la parole, à l’entrée de la maison » (LSG). Si l’on considère que la famille qui réside dans la maison fait partie de la maison elle-même, alors qu’y a-t-il de plus précieux pour une personne que sa propre maison? Par conséquent, un économe ou un intendant est une personne à qui on confie une chose très précieuse, qui, néanmoins, ne lui appartient pas. À bien des égards, c’est pourquoi la responsabilité est encore plus grande que si l’économe était responsable de ses propres possessions.


Cette même idée est aussi maintenue dans le Nouveau Testament. « Le Nouveau Testament reprend les idées de l’Ancien Testament et les associe aux idées du premier siècle, des concepts et des mots, qui enrichissent et élargissent l’enseignement biblique sur l’économat. Les mots grecs les plus courants utilisés en relation avec l’économat sont dérivés de oikos et oikia, « maison ». L’oikonomos est celui qui gère la maison: l’intendant ou le gestionnaire. Oikonomia est le substantif abstrait, « gestion de la maison », dont le sens est souvent beaucoup plus large. » – Handbook of Seventh-day Adventist Theology (Hagerstown, Md.: Review and Herald Publishing Association, 2000), p. 653.


Discussion:


Au lieu de prendre sa responsabilité pour avoir mangé le fruit défendu, qu’est-ce qu’Adam a dit à Dieu lorsque ce dernier lui a posé la question sur ce qu’il avait fait? Gen. 3:12. Combien intéressant que l’une des premières réponses humaines suite au péché consiste à laisser notre responsabilité à l’autre. Que dit sa réponse sur sa volonté d’accepter la responsabilité personnelle de ses actes? Qu’est-ce que cela devrait nous dire sur notre propre responsabilité? Comment pouvons-nous apprendre à éviter l’attitude commune qui consiste à blâmer les autres pour nos erreurs?


En classe, attardez-vous plus sur l’idée d’être économe des choses immatérielles et spirituelles. Qu’est-ce que cela signifie? Comment « gérer » ces choses?


Pensez aux messages des trois anges d’Apocalypse 14:6-12. Quelles vérités importantes y sont exprimées et dont nous avons reçu la responsabilité d’être les économes?


Pourquoi est-il si important pour nous d’apprendre à faire confiance et à croire aux choses spirituelles que nous ne comprenons pas pleinement? De quelles manières mondaines faisons-nous cela tout le temps malgré nous?


Vendredi


(page 44 du guide standard)


Histoire Missionnaire



Retrouver Ellen White dans nos rangs


par Chanmin Chung


Ahmet eut une étrange impression de chercher une Église Adventiste du Septième Jour dans une grande ville du Moyen-Orient où les Adventistes ne sont pas autorisés à témoigner en public ou à distribuer la littérature de porte en porte.


Ahmet qui rendait visite à son père malade, n’avait jamais rencontré un Adventiste, visité une Église Adventiste ou entendu parler de croyances adventistes. « L’impression vint encore et encore », dit Ahmet, un ex musulman converti au christianisme quatre ans plus tôt.


Après l’impression, il partit à la recherche de l’église. Il ne savait pas que seulement 30 adventistes vivaient dans la ville de 10 millions d’habitants. (La Mission Adventiste n’identifie pas la ville et Ahmet par leurs vrais noms pour sauvegarder l’œuvre adventiste dans cette région.) Enfin, Ahmet trouva l’Église Adventiste, s’arrêta et frappa à la porte. Il fut accueilli par un silence. « Personne n’y était, sauf les livres d’Ellen White », déclara Ahmet.


Les membres de l’église locale avaient placé une étagère avec des pamphlets et des livres gratuits à l’intérieur et à l’entrée de l’église, une zone qui n’est pas considérée comme un espace public selon la loi du pays, et par conséquent, sert d’évangélisation. Ahmet eut envie de prendre le livre intitulé Victory of Love, un livre contenant plusieurs chapitres de La tragédie des siècles, par Ellen White, cofondatrice de l’Église Adventiste du Septième Jour. Du retour à la maison de son père, Ahmet se demandait si c’était l’Esprit de l’Éternel qui l’avait conduit à l’église. Quand il eut fini de lire le livre trois jours plus tard, il conclut que les paroles d’Ellen White étaient en harmonie avec la Bible. Il trouva les coordonnées des églises sur la dernière page du livre et demanda plus d’informations. Bientôt, il reçut un exemplaire du livre d’Ellen White intitulé Patriarches et prophètes. Après cela, il lut La tragédie des siècles, Les conquérants pacifiques, Les paraboles de Jésus, et son favori, Jésus-Christ. Après avoir lu ces livres, Ahmet décida de devenir Adventiste et aujourd’hui il veut que tout le monde sache ce que dit Ellen White. « Je dirai à tout le monde: Ellen White est une prophétesse de Dieu », dit-il. Encore plus, Ahmet dit qu’il veut partager l’image la plus claire de l’amour de Dieu qu’il a apprise de ces livres. Il témoigne dans son pays auprès des gens qui n’ont jamais entendu l’évangile.


L’histoire d’Ahmet a encouragé les dirigeants de l’Église locale à maintenir leurs efforts pour partager les écrits d’Ellen G. White. « Nous devons faire tout notre possible pour partager le Trésor que nous avons », déclare Rick McEdward, Président de l’Union du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.



CHANMIN CHUNG est coordinateur du département de la Communication pour l’Union du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.


Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


Commentaires pour les moniteurs


La leçon en bref


Texte clé: 1 Thessaloniciens 2:4


Objectifs:


Savoir: Identifier le concept biblique d’économat dans les contextes de l’Ancien et du Nouveau Testaments.


Ressentir: Sentir un appel personnel à l’économat dans les contours de sa situation de vie.


Agir: Créer un plan personnel qui servira de guide pour la participation personnelle en tant qu’économe.


Plan de l’étude:


  1. Savoir: Qu’est-ce qu’un économat?

A Quel était le rôle d’un économe dans l’Ancien Testament, comparativement au Nouveau Testament?


B Qu’est ce qui était confié aux économes aux temps bibliques?


C Quelle est notre responsabilité en tant qu’économes?


  1. Ressentir: L’appel universel

A Comment pouvons-nous accomplir fidèlement notre vocation dans ce monde actuel?


B Comment pouvons-nous expérimenter la ferveur des intendants bibliques pour la mission?


III. Agir: Les modèles d’économat


A Quels éléments du modèle biblique d’économat devons-nous intégrer dans le système de l’économat contemporain?


B Quels sont les domaines clés de la vie qui doivent être inclus dans les plans de notre économat personnel?


Résumé: Les composants de base de l’économat biblique sont intégrés dans la vie des fidèles serviteurs de Dieu rapportés dans les saintes Écritures. Le flambeau de l’économat a été transmis de génération en génération. C’est notre tour de vivre en tant qu’économes fidèles, en passant le flambeau à la génération qui nous suit.


Cycle d’apprentissage


ÉTAPE 1—Motiver


Pleins feux sur l’Écriture: 1 Thessaloniciens 2:4


Concept clé de croissance spirituelle: Les économes fidèles sont résolus à accomplir la volonté de leur Superviseur, Dieu.


Coin du moniteur: L’étude de cette semaine se concentre sur le sens biblique de l’économat en examinant les exemples tirés de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Les principes de l’Écriture forment le fondement de l’économat. Les économes modernes cherchent à incarner ces valeurs dans des contextes contemporains et transmettent leur enthousiasme pour leur Maitre aux générations futures.


Discussion d’ouverture: Le mot économe ou intendant n’est pas fréquent dans le vocabulaire contemporain. Le contexte social qui a donné lieu à des intendants est rare dans le monde moderne, dominé par les types d’économie socialiste, communiste et de la démocratie entrepreneuriale. Lisez la liste des mots suivante et demandez aux membres de la classe lequel de ces concepts modernes est selon eux le plus étroitement proche du rôle antique de l’intendant. Demandez-leur d’expliquer leur réponse ou de la justifier.


Liste des mots qui définissent éventuellement le rôle d’un économe antique:


Propriétaire Entrepreneur Président


Employé Esclave Président Directeur général


Gérant Serviteur Opérateur d’usine Superviseur Contremaitre Chef d’équipe


Gardien Vice-président Salarié


Ouvrier agricole Titulaire Professionnel Comptable Directeur financier


Ajoutez d’autres termes de leadeurship qui s’adaptent mieux à votre contexte économique et supprimez de la liste ci-dessus, ceux qui ne correspondent pas. Notez les meilleures idées qui découlent de la discussion en classe. Comparez-les avec les informations bibliques vues au cours de l’étude de la leçon. Si possible, écrivez vos idées dans un endroit où tous les membres de la classe peuvent les voir.


ÉTAPE 2—Explorer


Coin du moniteur: L’étude de cette semaine se concentre sur le développement d’une compréhension biblique du mot économe. Évidemment, cette définition est fondamentale pour acquérir une perception exacte du mot dérivé économat. Dans la définition de l’économat, notre étude s’inspire de l’Ancien et du Nouveau Testaments, détaillant les activités et les responsabilités de l’économe.


Commentaire biblique


  1. Une vie d’économe (Revoyez Genèse 43,19; 39:4; 24:34-38, 2:15 Ésaïe 22:14-18; Luc 12:35-48; 1 Corinthiens 4:1, 2; Tite 1:7; et 1 Pierre 4:10 avec la classe.)

Le Professeur N. Avigad a identifié un tombeau sur les pentes du Mont des Oliviers comme étant le tombeau mentionné dans le récit d’Ésaïe sur Schebna (Ésaïe 22:14-18). L’inscription de la tombe, qui a été amenée au Musé d’Angleterre, est traduite comme suit: « ceci est [le sépulcre de Schebna] yahu, qui est établi sur la maison » (pour la discussion complète, voir The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 4, p. 191).


La phrase descriptive « qui est [établi] sur la maison » est caractéristique de la représentation de l’économe par l’Ancien Testament. Diverses traductions emploient des termes différents pour décrire Schebna, chacun impliquant quelque chose de différent au sujet de ses responsabilités. Les diverses traductions suivantes utilisent « intendant » (LSG, NBS, BFC), « fonctionnaire » (BFC) « courtisan » (Colombe), « gouverneur du palais/ maitre du palais/ chef du palais » (Colombe, TOB, PDV), « administrateur » (PDV), d’autres versions utilisent « serviteur » et même « premier ministre », « trésorier », ou les expressions « en charge » ou « responsable de ».


Il semble que les économes étaient considérés comme des membres du ménage vivant avec leurs propriétaires. Ils étaient en effet des serviteurs, mais pas dans le sens de subalternes, comme, disons, un esclave. Ils géraient la propriété, et ils avaient probablement des fonctionnaires sous leur direction; ils organisaient le programme du ménage, pouvaient avoir une certaine responsabilité financière et étaient même considérés comme des « fonctionnaires » d’État.


À l’époque du Nouveau Testament, il y avait deux mots grecs qui sont traduits par « économe ». Le plus commun est oikonomos, qui apparait dix fois, et epitropos, qui apparait trois fois. Oikonomos est un composé de deux mots grecs – oikos, le mot commun pour la maison et nemō, qui signifie « gérer » ou « mettre en ordre. » Un économe ou un intendant était donc la personne chargée de mettre la maison en ordre. Le second mot, epitropos, signifiait économe dans le sens d’oikonomos, mais pourrait également faire référence aux fonctionnaires d’État ou aux gardiens d’enfants. Dans Galates 4:2, epitropos et oikonomos apparaissent dans le même verset. L’unique contribution du Nouveau Testament, semble être le fait qu’il applique le terme métaphoriquement aux questions spirituelles, et l’utilise aussi dans le sens littéral. Cet usage métaphorique est exploré plus profondément dans la section suivante.


Considérez ceci: Comment le fait que les économes fussent chargés de grandes responsabilités mais en étant toujours considérés comme des serviteurs élève notre concept de service chrétien?


  1. L’administration de la vérité spirituelle (Revoyez 1 Corinthiens 4:1, 2; Tite 1:7; 1 Pierre 4:10; Colossiens 2:2, 3; et 1 Timothée 3:16 avec la classe.)

Alors que le Nouveau Testament utilise le mot intendant dans le sens littéral, tout comme l’Ancien Testament, il élargit son sens et l’applique à l’administration des vérités spirituelles ou, comme Paul le dit, des mystères de Dieu. Notre passage de Corinthiens applique le mot aux ministres de l’évangile. La lettre de Paul à Tite l’applique au leadeurship de l’église, spécifiquement aux anciens et aux surveillants. Pierre l’applique à tous les croyants. Contemplez le risque que prend Dieu: nous détenons les trésors éternels de Sa richesse spirituelle dans des vases d’argile limités, c’est-à-dire, notre chair périssable.


Considérez la responsabilité qu’implique une telle dotation spirituelle. Alors que les paroles d’exhortation de Paul à être des économes fidèles de l’Évangile de Dieu sont importantes, c’est sa vie qui en dit long. En dépit des souffrances inimaginables, il se proposait d’administrer fidèle-ment l’Évangile dans les cercles sans cesse grandissants. Il raconte sa propre expérience:


« Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abime. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les églises. Qui est faible, que je ne sois faible? Qui vient à tomber, que je ne brule? » (2 Corinthiens 11:23-29, LSG).


Paul a embrassé sa responsabilité d’administration de l’Évangile et n’a laissé aucune pierre sur l’autre pour s’assurer que la mission a été accomplie..


Considérez ceci: En considérant l’héritage de l’économat spirituel de Paul et l’héritage de beaucoup d’autres tout au long de l’histoire, quel héritage laisserai-je quand je mourrai?


ÉTAPE 3—Appliquer


Coin du moniteur: Dieu nous a placés à une position incomparable de confiance. Les destins des âmes perdues sont suspendus dans la balance. Chaque choix que nous faisons soit favorise la mission de Dieu, ou soit la ralentit. Qui est qualifié pour ces choses ! Christ pouvait avoir confié Son trésor aux anges. Il pouvait faire appel aux êtres sans péché des autres mondes. Il pouvait détruire la race humaine et tout recommencer. Au lieu de cela, Il a sacrifié Sa vie, et Il dépend de nous d’être des intendants fidèles de Sa grâce dans un monde déchu:


À méditer:


Comment les chrétiens modernes peuvent-ils éprouver la ferveur que Paul et les disciples de Christ ont eue pour administrer la vérité spirituelle de notre monde?


Quelles sont les caractéristiques des intendants fidèles dans la société contemporaine?


w Quelles mesures pratiques devons-nous prendre pour garantir que les intérêts de Christ sont primordiaux et les nôtre ne sont que secondaires?


x Quelle promesse de l’Esprit Saint doit nous encourager dans notre économat chrétien?


5 Paul dit que nous ne nous appartenons pas parce que nous avons été rachetés à un grand prix. Comment le fait de méditer sur cette réalité peut motiver notre économat chrétien?


6 Comment pouvons-nous étendre notre influence en tant qu’économes fidèles afin que d’autres imitent notre exemple?


ÉTAPE 4—Créer


Coin du moniteur: Nous sommes certainement les économes des dons de Dieu, mais, plus important encore, nous sommes les intendants de Sa grâce. Les deux sont des rôles complémentaires. Les ressources physiques et spirituelles que Dieu nous a confiées peuvent être utilisées efficacement dans la mission de Dieu par ceux qui souhaitent être des économes fidèles de l’Évangile.


Activités:


Préparez un plan sur le sujet d’aujourd’hui que vous pouvez partager avec un groupe de jeunes. Incluez des histoires de votre expérience personnelle de foi, en étant honnête au sujet des moments où vous avez placé votre intérêt au-dessus de ceux de votre Maitre. Incluez des histoires au sujet de comment Dieu vous a béni sur les plans matériel et spirituel lorsque vous avez placé les intérêts de Dieu à la première position.


Analysez les besoins de votre communauté, puis sélectionnez une zone où vous pouvez faire la différence, selon vos dons et talents uniques que Dieu vous a confiés.


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Unis par la


Mission



Laura del Carmen Flores Dias


Ils sont unis par le désir de voir la construction d’un centre médical de sept étages au Mexique, l’un des projets des offrandes du treizième sabbat pour ce trimestre.


Lisez à propos d’Ézéquiel Perez Gongora, Laura del Carmen Flores Dias et Uriel Arodi Albino Ramos dans la Mission trimestrielle des jeunes et adultes (bit.ly/adultmission) et la Mission trimestrielle des enfants (bit.ly/childrensmission).


Merci de soutenir la Mission adventiste avec vos prières et vos offrandes missionnaires de l’École du Sabbat


Ezequiel Perez Gongora


Uriel Arodi Albino Ramos



Nous ne sommes jamais trop jeunes ni trop vieux pour profiter d’une bonne histoire!


Chaque semaine, votre Mission trimestrielle contient des histoires passionnantes et inspirantes de diverses cultures du monde entier. Ces histoires peuvent être partagées partout, à tout moment, à l’École du Sabbat, comme histoires des enfants, au culte, aux réunions des explorateurs, aux réunions de prière, et plus!


À ne pas manquer! Si votre école du sabbat ou votre église ne reçoit pas les trimestriels de la mission pour les jeunes, les adultes et les enfants, il suffit d’envoyer un courriel à missionquarterlies@gc.adventist.org pour vous abonner gratuitement! Ou télécharger votre copie aujourd’hui à adventistmission.org.


Dites-moi une histoire


* 3 – 9 Février


Les marques d’un économe


Sabbat Après Midi


Lecture de la semaine: Hébreux 11:8-12; Rom. 4:13, 18-21; Matthieu 6:24; Heb. 9:14; 1 Jean 5:2, 3; Luc 16:10-12.


Verset à mémoriser: « Ainsi, qu’on nous considère comme des serviteurs du Christ et des intendants des mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande d’un intendant, c’est qu’il soit digne de confiance. » (1 Corinthiens 4:1, 2, NBS).


Les économes sont connus par leur marque, ou leur signe distinctif, tout comme les entreprises sont connues par leurs logos ou leurs noms de marque. En fait, beaucoup de gens sont devenus célèbres en se transformant en une marque de choix.


La marque d’un économe chrétien est le reflet de l’amour de Christ à travers la relation qu’il entretient avec Lui. Lorsque nous vivons et pratiquons les traits caractéristiques de Christ, notre vie révélera notre marque. Notre marque est Sa marque; notre identité est mêlée à la Sienne (1 Cor. 6:17).


Cette semaine, nous identifierons les traits caractéristiques d’un économe de Dieu, ce qui constitue son nom de marque. Ces traits de caractère nous poussent à attendre le retour de Jésus et à faire l’œuvre qu’Il nous a confiée en tant qu’économes fidèles de Sa vérité. Chaque caractéristique décrit une relation profonde, que nous pouvons avoir avec celui qui est venu chercher et sauver les perdus. Plus ces qualités sont étudiées, plus elles seront enracinées dans nos vies. L’amour en tant que caractère principal de Dieu, dans toute sa dynamique, deviendra notre marque et aura une influence sur tous les aspects de nos vies, aujourd’hui et éternellement.


* Étudiez cette leçon pour le sabbat 10 Février.



Leçon


6


(page 46 du guide standard)


4 Février


La fidélité


« Or, ce qu’on demande en fin de compte à des intendants, c’est de se montrer fidèles. » (1 Cor. 4:2, LSG). Combattre et gagner « le bon combat de la foi » (1 Tim. 6:12, LSG) est crucial pour un intendant fidèle. Dieu est fidèle et nous devenons fidèles grâce à Sa présence active en nous. Être fidèle signifie rester ferme à ce que nous savons être vrai, surtout dans les combats spirituels.


Les conflits spirituels entre la vérité et l’erreur, le bien et le mal, viendront surement. Ils font partie du combat de la foi. La décision qui marque les économes dans tous les cas est le choix d’être fidèle. Si vous aimez la richesse, n’oubliez pas de rester fidèle à Dieu et à ce qu’Il dit sur les dangers de l’amour de l’argent. Si vous avez envie d’être célèbre, restez fidèle à ce que la parole de Dieu dit sur l’humilité. Si vous avez du mal avec des pensées sensuelles, restez fidèle aux promesses de sainteté. Si vous recherchez l’honneur, restez fidèle à ce que Dieu dit sur le fait d’être un serviteur de tous. Le choix d’être fidèle ou infidèle se fait souvent en une fraction de seconde, même si les conséquences peuvent être éternelles.


Lisez Hébreux 11:8-12, 17-19 et Romains 4:13, 18-21. Qu’est-ce que ces versets nous enseignent sur la fidélité?


En hébreu, « fidèle » signifie « faire confiance ». La même racine hébraïque nous donne le mot « amen », dont le vrai sens se rapporte au fait d’être « solide » ou « ferme ». La fidélité signifie que nous avons été testés et éprouvés et nous sommes restés fermement attachés au dessein de Dieu.


En se préparant à parler devant l’empereur, le réformateur Martin Luther « lut la parole de Dieu, analysa ses propres écrits et prépara sa réponse de la manière la plus appropriée. Il s’attacha aux Saintes Écritures. Et avec émotion, il posa sa main gauche sur le volume sacré et leva sa main droite vers le ciel, et il jura de rester fidèle à l’évangile et de confesser librement sa foi, même s’il devrait sceller son témoignage avec son sang. » – J. H. Merle d’Aubigné, History of the Reformation (New York: The American Tract Society, 1846), vol. 2, book 7, p. 260.


Lisez Apocalypse 2:10. Qu’est-ce que les paroles « Sois fidèle jusqu’à la mort » signifient pour nous dans notre marche quotidienne avec le Seigneur?


Dimanche


(page 47 du guide standard)


5 Février


La loyauté


« Nul ne peut servir deux maitres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. » (Matthieu 6:24, LSG). Qu’est-ce que ce texte nous apprend sur l’importance suprême de la loyauté envers Dieu?




Savoir que le nom de Dieu signifie « jaloux » (Exode 34: 14) devrait nous donner un appel vibrant pour la loyauté. La loyauté à un Dieu « jaloux » est une loyauté dans l’amour. Dans le combat de la foi, la loyauté aide à définir qui nous sommes et nous encourage à rester dans la bataille.


Notre loyauté est importante pour Dieu (1 Rois 8:61). Ce n’est ni un contrat qui essaie de prévoir toutes les éventualités, ni une simple liste de règles. C’est au contraire, l’expression visible de notre croyance personnelle, de notre foi et de notre engagement.


Lisez 1 Chroniques 28: 9. Que nous enseigne ce texte sur l’importance de la loyauté?


La loyauté présuppose la possibilité de trahison. La loyauté, tout comme l’amour, doit être librement offerte, autrement, ce n’est pas une vraie loyauté. À la guerre, parfois les troupes de première ligne sont obligées de rester et de combattre; dans le cas contraire, leurs officiers leur tirent dessus. Ces hommes peuvent accomplir leur devoir, mais ce n’est pas nécessairement par loyauté. Ce n’est pas le genre de loyauté que Dieu nous demande.


Considérez l’exemple de Job. Il n’avait pas prévu les évènements catastrophiques qui détruiraient sa famille, ses possessions et sa santé. Il aurait pu abandonner sa foi, son amour et son engagement, mais sa loyauté envers Dieu était un choix moral sans faille. Honnête et n’ayant pas peur de louer Dieu publiquement, il prononça la célèbre phrase: « Même s’Il voulait me tuer, je m’attendrais à Lui » (Job 13:15, Colombe). Sa fidélité face à la catastrophe est l’essence même de la loyauté, et cela illustre un cas d’économe loyal.


Posez-vous la question suivante: combien suis-je loyal au Seigneur, qui est mort pour moi? Comment pourrais-je révéler mieux ma loyauté?


Lundi


(page 48 du guide standard)


6 Février


Une bonne conscience


Il y a beaucoup de choses précieuses que nous pouvons posséder. La santé, l’amour, les amis, une grande famille – ce sont des bénédictions importantes. Mais peut-être la plus importante de toutes ces bénédictions, c’est la conscience tranquille.


Lisez Hébreux 10:19-22 et 1 Timothée 4:1, 2. Que signifie le fait d’avoir une « mauvaise conscience » et une « conscience marquée au fer rouge »?




Notre conscience fonctionne comme un moniteur interne de notre vie extérieure. La conscience doit s’attacher à une norme élevée et parfaite: la loi de Dieu. Dieu a écrit Sa loi sur le cœur d’Adam, mais le péché l’a presqu’effacée – non seulement chez lui, mais aussi chez ses descendants. C’est quelques fragments de la loi qui restent. « [Les païens] montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage » (Rom. 2:15, LSG). Jésus a réussi là où Adam a échoué parce que la loi de Dieu était dans « [Son] cœur » (Ps. 40:8, LSG).


Que propose Paul comme notre seule solution contre une mauvaise conscience? Voir Hébreux 9:14.




« Le bouchon de la conscience doit être fermé. Les fenêtres de l’âme doivent être fermées vers la terre et ouvertes grandement vers le ciel, afin que les rayons lumineux du soleil de justice aient libre accès. L’esprit doit être laissé libre et pur pour qu’il puisse faire la distinction entre le bien et le mal. » – Ellen G. White, Mind, Character, and Personality, vol. 1, pp. 327, 328. Lorsque la loi de Dieu est inscrite sur le cœur du croyant (Heb. 8:10), et le croyant par la foi cherche à obéir à cette loi, la conscience claire en est le résultat probable.


Si vous avez une fois lutté sous la contrainte d’une conscience coupable, vous savez combien cela peut être terrible, comment cela peut être constamment devant vous et ne jamais vous laisser la paix. Comment le fait de se concentrer sur Jésus et Sa mort sur la croix pour vous et votre péché vous aide-t-il à vous libérer de la malédiction d’une conscience coupable?


Mardi


(page 49 du guide standard)


7 Février


L’obéissance


Abel s’agenouilla docilement devant son autel, tenant l’offrande d’agneau, comme Dieu l’avait ordonné. Caïn, en revanche, s’agenouilla furieusement devant son autel, avec les fruits des champs. Tous deux apportèrent des offrandes, mais seulement un avait été obéissant au commandement de Dieu. L’agneau immolé était accepté, mais les produits de la terre furent rejetés. Les deux frères avaient compris la signification et les instructions concernant l’offrande pour le sacrifice, mais un seul obéit à ce que le Seigneur avait demandé (Genèse 4:1-5).


« La mort d’Abel était la conséquence du refus de Caïn d’accepter le plan de Dieu à l’école de l’obéissance, d’être sauvé par le sang de Jésus Christ, symbolisé par les offrandes sacrificielles illustrant Christ. Caïn a refusé l’effusion du sang, qui symbolisait le sang de Christ qui serait versé pour le monde. » – Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1109.


L’obéissance commence dans l’esprit. Elle implique le processus délicat d’accepter mentalement la responsabilité de l’exécution des ordres d’une autorité supérieure. L’obéissance découle d’une relation avec une autorité et de la volonté d’obéir à cette autorité. Dans le cas de notre relation avec Dieu, notre obéissance est un acte volontaire et aimable qui façonne notre comportement envers les obligations morales. L’obéissance à Dieu doit être précise selon Son instruction, et non selon que nous pensons que cela devrait être. Le cas de Caïn est un parfait exemple de quelqu’un qui fait sa propre volonté au lieu de faire ce que Dieu demande.


Lisez 1 Jean 5:2, 3 et Romains 1:5; 10:16, 17. Qu’est-ce que ces textes nous apprennent sur ce que signifie l’obéissance pour le chrétien, qui est sauvé par la foi sans les œuvres de la loi?


Nous n’obéissons pas pour être sauvés; nous obéissons parce que nous sommes déjà sauvés. L’obéissance est l’expression pratique d’une foi morale. Samuel dit à Saül: « L’Éternel trouve-t-Il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de Sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. » (1 Samuel 15:22, LSG).


Que voulait dire Samuel en affirmant que « l’obéissance vaut mieux que les sacrifices »? Qu’est-ce que cela devrait nous dire en tant que chrétiens, et comment cela nous aide à ne pas tomber dans le faux évangile de grâce à bon marché?


Mercredi


(page 50 du guide standard)


8 Février


Digne de confiance


Lisez Luc 16:10-12. Qu’est-ce que cela nous enseigne sur le fait d’être digne de confiance? Pourquoi cette qualité est-elle si importante pour un économe fidèle?


Ce principe de loyauté est vu tout au long de la Bible. Par exemple, dans un récit, quatre chefs lévites furent choisis pour protéger le sanctuaire de l’Ancien Testament dans la nuit. Ils devaient veiller sur les chambres pleines de trésors, garder les clefs et ouvrir les portes tous les matins (1 Chron. 9:26, 27). On leur avait confié cette tâche parce qu’ils étaient jugés dignes de confiance.


Être digne de confiance est une caractéristique d’un bon économe. Cela signifie que les économes dignes de confiance comprennent la signification profonde de leur rôle; ils comprennent que Dieu est digne de confiance, et ils s’efforceront à être comme Lui (Deut. 32: 4, 1 Rois 8:56).


Être digne de confiance implique une maturité de caractère. C’est le plus haut niveau de caractère et de compétence qu’une personne peut atteindre aux yeux des observateurs. Refléter le caractère de Dieu signifie que vous ferez ce que vous promettez, indépendamment des circonstances ou des personnes, qui essayeront de vous convaincre de faire autrement (2 Rois 12:15).


Daniel était considéré comme étant digne de confiance par les rois de deux royaumes du monde. Sa réputation tout au long de sa vie comme un conseiller digne de confiance qui livrait sans crainte la sagesse et la vérité aux rois était en opposition directe à celle des magiciens et des devins de la cour. Être digne de confiance est le joyau de la couronne de l’éthique; cela expose vos principes moraux dans leur forme la plus pure. Cette qualité n’apparait pas du jour au lendemain chez un économe, mais elle vient au fil du temps en étant fidèle dans les petites choses.


D’autres remarqueront notre fiabilité. Ils nous respecteront et compteront sur nous parce qu’ils savent que nous ne serons pas facilement influencés par les avis, la mode ou la flatterie. Être digne de confiance est une démonstration des performances du caractère dans chaque responsabilité jouée sur la terre, le terrain de jeu du ciel. « Nous devons être fidèles, dignes de confiance en tant que sujets du royaume de Christ, afin que ceux qui ont la sagesse de ce monde puissent avoir une représentation fidèle de la richesse, la bonté, la miséricorde, la tendresse et la courtoisie des citoyens du royaume de Dieu. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 6, p. 190.


Pensez à quelqu’un que vous connaissez personnellement et qui est digne de confiance. Que pouvez-vous apprendre de cette personne qui vous aide à être plus digne de confiance?


Jeudi


(page 51 du guide standard)


9 Février


Réflexion avancée: Une autre marque d’un bon économe est la responsabilité individuelle.


« Cela a toujours été le dessein de Satan de détourner les pensées des gens de Jésus à l’homme et de détruire la responsabilité individuelle. Satan a échoué dans son plan, lorsqu’il a tenté le Fils de Dieu; mais il réussit mieux quand il est arrivé chez l’homme déchu. Le christianisme est devenu corrompu. » – Ellen G. White, Early Writings, p. 213.


Avec Christ au centre de notre être, nous sommes ouverts à Ses directives. En conséquence, notre foi, notre loyauté, notre obéissance, notre bonne conscience, notre fiabilité et notre responsabilité individuelle se révèleront dans nos vies. Ainsi, en matière d’économat, nous devenons accomplis entre les mains de Dieu (Ps. 139:23, 24).


La responsabilité individuelle est un principe biblique essentiel. Quand Jésus était sur la terre, Il était individuellement responsable envers le Père (Jean 8:28). Nous sommes responsables de toute parole vaine que nous aurons proférée (Matthieu 12:36). « On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. » (Luc 12:48, LSG). Cependant, la plus grande menace contre la responsabilité individuelle est la tendance à transférer nos responsabilités sur autrui. « N’oublions jamais que tout ce qui est investissement dans notre vie ne nous appartient pas. Si cela était le cas, nous aurions une autorité discrétionnaire; nous pourrions laisser notre responsabilité à d’autres en faisant d’eux nos économes. Mais cela ne peut se faire, parce que le Seigneur a fait de nous individuellement Ses économes. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 7, p. 177.


Discussion:


Analysez toutes les différentes qualifications d’un économe que nous avons étudiées cette semaine: la responsabilité individuelle, la fiabilité, l’obéissance, la loyauté, la bonne conscience et la fidélité. Comment ces qualités se rapportent-elles les unes aux autres? Comment un laisser-aller dans un domaine conduirait-il au laisser-aller dans les autres domaines? Ou comment la fermeté totale dans un domaine conduit à la fermeté totale dans les autres?


Attardez-vous plus sur comment les promesses de l’Évangile peuvent aider ceux qui luttent contre un sentiment de culpabilité. Quelles promesses peuvent-ils proclamer?


Nous considérons souvent la notion de « loyauté » comme bonne en soi. Mais est-ce toujours vrai? Comment peut-on être loyal à quelqu’un ou à quelque chose dans le mauvais sens? Alors, pourquoi la notion de « loyauté » doit toujours être comprise dans un contexte spécifique afin de voir si cette loyauté est bien ou mal placée?