École Du Sabbat, 1er trimestre 2017 – Le Saint-Esprit et la Spiritualité - 2 parties

Histoire

La leçon en bref

Textes clés: Galates 5:22–26, Jean 15:1–8

Objectifs:

Savoir: Reconnaitre la nécessité absolue de demeurer en Christ afin de développer le fruit de l’Esprit Saint dans notre vie.

Ressentir: Faire l’expérience d’un plus profond désir de passer du temps avec Jésus et de développer le fruit de l’Esprit.

Agir: S’engager à passer du temps avec Jésus dans la prière, dans l’étude de la Bible et la méditation chrétienne pour développer le fruit de l’Esprit dans chaque aspect de notre vie.

Plan de l’étude:

I. Savoir: Spiritualité et fruit de l’Esprit

A Peut-on être un chrétien authentique sans manifester le fruit de l’Esprit Saint? Pourquoi ou pourquoi pas?

B Quelle est la preuve évidente du fruit de l’Esprit Saint?

II. Ressentir: La vie en Christ et le fruit de l’Esprit

A Quand les sentiments sont bruts et qu’on prononce une parole méchante et vous répondez avec amour, bonté, patience et maitrise de soi, qu’est-ce que cela vous fait? Qu’est-ce que cela apporte à votre relation interpersonnelle?

B Comment vous sentez-vous quand vous ne manifestez pas le fruit de l’Esprit dans des circonstances tendues? Quels sentiments avez-vous quand vous ne manifestez pas l’amour, quand vous n’êtes pas patient ou quand vous n’avez pas la bonté?

III. Agir: Vie quotidienne et fruit de l’Esprit

A Être déterminé à mettre de côté un temps chaque jour pour passer du temps avec Jésus et faire l’inventaire de votre vie spirituelle.

B S’engager à mettre de côté un temps spécifique chaque jour pour se conformer à Christ par la prière et l’étude de la Parole.

Résumé: Le fruit de l’Esprit n’est pas un trait de caractère humain naturel. C’est un résultat du fait de demeurer en Jésus qui provoque le changement surnaturel dans la vie de chaque croyant. Le fruit de l’Esprit est la preuve que nous avons une relation profondément enracinée avec Christ. Les bons arbres produisent des fruits sains en abondance. En tant que chrétiens, nous ne devons pas lutter par notre force pour produire le fruit de l’Esprit. Quand nous demeurons en Jésus, par l’étude de la Bible et par la prière, Il développe ce fruit en nous.

Commentaires pour les moniteurs

Cycle d’apprentissage

ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: Galates 5:22, 23

Concept clé de croissance spirituelle: La plus grande motivation pour le service et l’obéissance est l’amour. L’amour de Dieu pour nous est transformateur de la vie. Comprendre Son amour nous transforme. Si nous avons reçu Son amour, nous serons capables d’aimer. Le Dieu d’amour nous permet d’aimer les autres. En dehors de Dieu, le cœur humain est naturellement égoïste et incapable de manifester le vrai amour.

Quand nous passons du temps à contempler l’amour de Dieu révélé en Christ, nous sommes transformés. « Marcher selon l’Esprit » (Galates 5:25, LSG) c’est de fixer nos esprits sur Christ. C’est de « demeurer en Christ » (1 Jean 4:13). C’est de passer du temps avec Christ. Quand nous donnons la priorité à notre relation avec Christ, Son amour abondera dans nos cœurs, et le fruit de l’Esprit sera manifeste dans notre vie. Ellen G. White dit expressément: « Quand nous connaitrons Dieu comme il est possible de Le connaitre, notre vie deviendra une obéissance continuelle. Si nous apprécions le caractère de Christ, si nous sommes en communion avec Dieu, le péché nous devient odieux. » – Jésus-Christ, p. 671.

Pour les moniteurs: La leçon de cette semaine se concentre sur le développement du fruit de l’Esprit dans notre vie. Nous allons étudier chacune des qualités de caractère connues comme le fruit de l’Esprit, décrit dans Galates 5:22, 23. Ces vertus sont vraiment les attributs du caractère de Christ. Jésus est amour, patient, aimable, bon et généreux. Il exprime toujours la douceur et la maitrise de soi. Il est le modèle de loyauté à la volonté du Père, de paix parfaite et d’intendance à Son Père céleste.

En Le contemplant, nous deviendrons de plus en plus comme Lui. Le Saint-Esprit ayant été envoyé pour « rendre témoignage » (Jean 15:26) et « glorifier » (Jean 16:14) Jésus, Il peut témoigner et glorifier Jésus dans notre vie si nous nous soumettons à Ses sollicitations et cédons à Sa puissance de conviction. L’amour de Christ se révèlera en nous et à travers nous (1 Jean 3:1-3, 4, 9-11). Il est impossible de vraiment aimer Dieu et au même moment, détester les gens qui nous entourent. L’amour de Dieu est la fontaine d’où coulent tous les flux de l’amour véritable. En L’aimant, nous nous aimerons les uns les autres. Plus nous aimons Dieu, plus Son amour coule à travers nous vers d’autres (Jean 1 4:12-16). Chaque attribut du fruit de l’Esprit se développe par notre amour pour Dieu et Son amour pour nous.

Discussion d’ouverture: Dans Galates 5, l’apôtre Paul nous parle du fait de marcher « selon l’Esprit » (Galates 5:16) et des « œuvres de la chair » (Gal. 5:19). Il nous exhorte à « [crucifier] la chair avec ses passions et ses désirs » (Galates 5:24, LSG). (cf. Galates 5:17.) Demandez à votre classe ce que signifie « marcher selon l’Esprit » dans notre vie quotidienne. Que signifie « crucifier la chair »?

Lisez Galates 5:22-24, et demandez aux membres de la classe de décrire comment chacun d’entre nous peut manifester le fruit de l’Esprit dans sa vie. Que les membres partagent les moyens qui les aident à « crucifier la chair » et à « marcher selon l’Esprit. » Comment ont-ils découvert des moyens pour permettre à l’Esprit-Saint de se révéler dans leur vie? Invitez les membres de la classe à partager leurs expériences dans leur vie de dévotion qu’ils estiment significatives à leur croissance chrétienne.

Discussion:

Qu’est-ce que nous pouvons apprendre de l’expression de l’apôtre Paul: « marcher selon l’Esprit » dans Galates 5:16, sur le fait de mener une vie qui révèle le fruit de l’Esprit?

Le fruit de l’Esprit est-il quelque chose que nous développons, ou est-ce un don en quelque sorte, que Dieu nous offre automatiquement? Expliquez. Si nous le développons, comment nous le développons, et d’où nous vient la force de le développer?

ÉTAPE 2—Explorer

Pour les moniteurs: La recherche médicale moderne a découvert qu’un régime végétarien réduit le risque de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, de la plupart des cancers, d’obésité et du diabète de type 2. Vous n’avez pas besoin d’un régime alimentaire différent pour réduire les risques de chacune de ces maladies. La consommation d’une grande variété de fruits, de noix, de céréales et des légumes, réduit non seulement le risque de maladies coronaires, mais aussi le risque d’autres maladies mortelles du vingt-et-unième siècle.

Il en va de même de la croissance spirituelle. Il n’y a pas d’approche spécifique pour chacune des maladies spirituelles qui nous affligent. L’impatience, la colère, la jalousie, l’envie et la convoitise, toutes ont le même remède – Jésus. La colère, la haine, l’envie, l’amertume et tous les autres maux de notre vie spirituelle trouvent leur solution en Lui. Le fruit de l’Esprit est la preuve externe que nous avons passé du temps avec Christ, et que nos cœurs sont remplis de Son amour.

Commentaire biblique

I. La croissance en Christ et le fruit de l’Esprit (Lisez Jean 15:4 avec la classe.)

Jésus est la solution ultime à tous nos problèmes spirituels. Il a affirmé cette vérité éternelle: « Demeurez en Moi, et Je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en Moi. » (Jean 15:4, LSG). Demeurer en Christ revient à développer une relation continue, tous les jours avec Lui. Les sarments ne peuvent pas grandir et produire des fruits s’ils sont unis au cep un jour et rompus le jour suivant. Certaines personnes montent haut suite à une vague d’émotion religieuse un jour et semblent marcher dans la vallée de la négligence l’autre jour. Une relation vivante et significative avec Jésus, qui reflète les dons du Saint-Esprit dans la vie, n’est pas une expérience qu’on rend inactive un jour et qu’on reprend l’autre jour. C’est une communion quotidienne et constante avec Christ.

En venant à Lui, en demeurant en Lui et en ayant du repos dans Son amour, nous devenons aimables, patients, doux, et aurons la maitrise de soi. Considérons cette puissante déclaration: « La racine envoie la nourriture par le moyen des sarments jusqu’aux dernières ramilles. De même Christ communique à chaque croyant un courant d’énergie spirituelle. Aussi longtemps qu’une âme reste unie à Christ, elle ne risque pas de se dessécher ou de se corrompre. La vie du cep se manifeste dans les sarments par des fruits odorants. Jésus dit: Celui qui demeure en Moi, comme Moi en lui, porte beaucoup de fruits; car, sans Moi, vous ne pouvez rien faire. Si, par la foi, nous vivons de la vie du Fils de Dieu, tous les fruits de l’Esprit paraitront dans notre vie. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 681.

La clé pour manifester le fruit de l’Esprit dans notre vie ne consiste pas à mettre chacune de ses caractéristiques sur une liste de contrôle spirituel et à cocher lorsque nous supposons avoir atteint notre objectif. Au contraire, cela s’accomplit en cherchant à mieux connaitre Jésus et en Lui permettant de révéler le fruit de Son Esprit en nous. Quand des arbres fruitiers de l’agriculteur produisent une récolte abondante, il s’en réjouit. Il manifeste sa gloire dans la récolte débordante. Il en est de même pour Dieu. Notre Père céleste se réjouit lorsque nous laissons l’Esprit Saint produire Ses fruits dans notre vie (Jean 15:11). Lorsque, par la grâce divine, nous devenons participants de la nature divine, le caractère de Dieu est justifié devant l’univers dans le conflit entre le bien et le mal. (cf. The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 7, p. 1043.)

Discussion: La question n’est pas de savoir si Jésus désire demeurer en nous. Plutôt, la question est: permettons-nous à Jésus de demeurer en nous? Passons-nous du temps à chercher à Le connaitre comme un Ami? Toute amitié nécessite du temps.

Lisez Jean 15:4, 7. Quelle relation y a-t-il entre le fait de demeurer en Christ et la lecture de la Bible?

Comment Christ demeure-t-Il en nous? Est-ce une expérience vague et mystique, ou y a-t-il une certaine manière très réelle, par laquelle Jésus vit dans notre vie? Expliquez.

Quelle relation y a-t-il entre le développement du fruit de l’Esprit et le fait de demeurer en Christ?

ÉTAPE 3—Appliquer

Pour les moniteurs: Lisez Galates 5:22-24 avec votre classe. Passez brièvement en revue chacune des caractéristiques du fruit de l’Esprit Saint. Demandez aux membres de la classe de définir chacune des neuf caractéristiques du fruit répertoriées dans Galates 5. Par exemple, qu’est-ce que l’amour? Comment définiriez-vous la joie? Qu’est-ce que la paix? Comment décririez-vous une personne qui manifeste la longanimité ou la gentillesse? Adoptez cette démarche pour chacune des caractéristiques du fruit de l’Esprit.

1. Laquelle de ces neuf caractéristiques du fruit de l’Esprit Saint vous est la plus difficile à manifester dans votre vie? Que pensez-vous de ce qu’est la raison de cette difficulté? Que pouvez-vous faire pour remédier à la situation?

2. Quels sont les problèmes dans votre vie qui vous empêchent d’avoir une relation vitale, de changement de vie avec Christ? Engagez-vous à soumettre ces problèmes entre les mains de Christ.

ÉTAPE 4—Créer

Pour les moniteurs: Les différentes caractéristiques du fruit de l’Esprit Saint ne sont pas un idéal irréaliste pour le croyant moyen, disponible uniquement pour les « super-saints ». Elles sont le fruit naturel du temps passé avec Jésus. Aidez les membres de votre classe à reconnaitre l’importance vitale du fait de passer du temps avec Jésus tous les jours pour que le Saint-Esprit puisse développer Son fruit dans leur vie.

Activités:

Demandez à votre classe de passer quelques minutes en examinant la liste des fruits de l’Esprit dans Galates 5:22-24. Demandez-leur d’énumérer les domaines dans lesquels ils luttent le plus.

Encouragez chaque membre de la classe à passer un moment dans la prière à la fin de la classe, en abandonnant ces traits de caractère indésirables à Dieu, en Lui demandant de développer le fruit de l’Esprit Saint dans notre vie.

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

*18–24 Février

Le Saint-Esprit et les dons de l’Espirit

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: 1 Corinthiens 12:4-7, 11; Éphésiens 4:7; 1 Corinthiens 12:14-31; Romains 12:3-8; 1 Jean 4:1-3.

Verset à mémoriser: « Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; diversité de ministères, mais le même Seigneur; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. » (1 Corinthiens 12:4-6, LSG).

Avant de partir en voyage d’affaires, un homme laissa la responsabilité du ménage à son fils, avec une tâche spécifique à accomplir. Mais le fils se rendit vite compte que son père ne lui avait pas fourni les outils et les moyens nécessaires pour accomplir cette tâche. Frustré, le fils abandonna le travail.

De la même manière, lorsque Jésus quittait Ses disciples pour aller chez Son père dans les cieux, Il leur a donné une responsabilité spécifique: prêcher la bonne nouvelle de l’évangile au monde. Mais Jésus n’a pas laissé Ses disciples sous-équipés. Ce qu’Il leur a ordonné de faire, Il leur a permis de le faire en Son nom et par la puissance et l’aide du Saint-Esprit. Dans 1 Corinthiens 1:4-7, Paul rend grâce à Dieu « pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus-Christ. Car en Lui vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance … de sorte qu’il ne vous manque aucun don » (LSG). Les dons spirituels sont donnés par l’Esprit Saint en Christ pour bâtir Son église.

Cette semaine, nous étudierons l’Esprit Saint, pourvoyeur souverain des dons importants de Dieu, et nous verrons la différence entre le fruit de l’Esprit et les dons de l’Esprit.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 25 Février.

Leçon

8

(page 64 du guide standard)

19 Février

Le fruit de l’Esprit et les dons de l’Esprit

Le fruit de l’Esprit et les dons de l’Esprit ont le même Auteur. Pourtant, ils ne sont pas les mêmes. Personne n’est tenu de manifester un don de l’Esprit, mais chacun doit manifester le fruit de l’Esprit. Les dons spirituels ne témoignent pas nécessairement de la spiritualité, mais le fruit de l’Esprit en témoigne. Alors qu’il n’y a qu’un seul fruit, il y a plusieurs dons, et certains sont plus importants que d’autres.

Lisez 1 Corinthiens 12:4-7, 11. Quelle est l’essence de ce que Paul enseigne ici?

 

 

 

Alors que tous les aspects du fruit de l’Esprit sont conçus par Dieu pour être visibles dans la vie de Ses disciples, tous les croyants n’ont pas les mêmes dons. Il n’y a aucun commandement que tous devraient avoir un don particulier, tels que le parler en langues. Au contraire, Dieu dans Sa souveraineté a doté Ses fidèles des dons différents selon Ses desseins. Les dons de l’Esprit sont donnés afin que nous puissions servir les autres et construire le corps de Christ, Son église. Ces dons ne sont pas donnés pour notre propre plaisir et notre gloire. Ils nous sont accordés pour faire avancer la cause de Dieu.

Par conséquent, les dons spirituels ne servent à rien sans le fruit de l’Esprit. Il est intéressant que dans le cadre des dons spirituels, l’amour est souvent mis en exergue. Juste après 1 Corinthiens 12 vient la description suprême de l’amour, dans le chapitre 13. Éphésiens 4:11-13 fait suivre des références à l’amour dans les versets 15 et 16. Les versets suivant après Romains 12:3-8, où les dons de l’Esprit sont mentionnés, parlent de l’amour (cf. Rom. 12:9, 10).

Les dons sont, après tout, des dons de grâce; autrement dit, ils sont des dons d’amour. Ils sont donnés par amour et comme expression de l’amour de Dieu pour atteindre d’autres personnes. Nous révélons l’amour de Dieu aux autres en les aimant. Un Dieu aimant et omniscient fournit les moyens à Ses enfants pour accomplir ce qu’Il leur a commandé de faire. C’est peut-être la raison pour laquelle l’amour est le plus grand don de tous les dons (1 Cor. 13:13).

Pourquoi l’amour est-il au cœur de tout ce que nous faisons en tant que chrétiens? Autrement dit, comment l’amour « habilite-t-il » notre témoignage?

 

Dimanche

(page 65 du guide standard)

20 Février

Dieu, le souverain dispensateur des dons spirituels

Ce n’est pas nous qui décidons de quels dons avoir. Le mot grec pour les dons de l’Esprit est charismata – ainsi, ce sont des dons de grâce, dispensés et donnés par Dieu Lui-même. Nous ne les gagnons pas par notre statut, notre position, notre honneur, notre éducation ou notre rendement spirituel. Ce sont des dons, dispensés librement par amour, afin que nous puissions accomplir la tâche que Dieu nous a assignée.

Lisez Éphésiens 4:7. Nous pensons souvent que l’Esprit Saint est celui qui accorde les dons spirituels. L’apôtre Paul met également Jésus-Christ en relation avec la dispensation des dons spirituels. Comment Jésus est-Il impliqué dans les dons spirituels?

 

Paul dit que la grâce de Christ nous donne le droit de recevoir les dons de l’Esprit. Mais c’est le Saint-Esprit qui les distribue aux membres de l’église. Ceux qui ont accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel et croient en Lui seront équipés des dons spirituels par le Saint-Esprit « comme Il veut » (1 Cor. 12:11). L’effusion des dons est la décision souveraine de Dieu.

Un talent inné n’est pas un don spirituel. Les dons spirituels ne sont pas les mêmes que les talents naturels qu’une personne pourrait développer à travers l’éducation. De nombreux non-chrétiens sont bénis avec ces talents providentiels. Alors que chaque bonne chose et chaque don parfait vient de Dieu (Jacques 1:17), Dieu a décidé d’équiper Ses fidèles des dons spécifiques pour être une bénédiction dans la vie des autres chrétiens et pour édifier Son église. Dieu peut aussi utiliser un talent naturel à cet effet lorsque la personne reconnait que même un talent vient de Dieu, et ensuite, dans la prière, il dédie docilement ce talent à l’œuvre du Seigneur.

Que dit Paul dans 1 Corinthiens 12:14-31 sur la dispensation des dons? Pourquoi est-ce un point de vue si important pour comprendre comment fonctionne les dons spirituels dans l’église?

 

L’Esprit Saint est celui qui distribue les dons selon Sa sagesse et Sa volonté. Étant donné qu’Il nous aime et sait mieux comment nous pouvons Le servir plus efficacement, il est inutile d’être jaloux des autres et de leurs dons. Envier les autres dons est un signe d’ingratitude envers Dieu, et un outrage à Sa sagesse dans la dispensation de Ses dons.

Quels dons Dieu a-t-Il accordés aux membres de votre église? Quel message pouvez-vous retenir du fait que différentes personnes aient des dons différents?

Lundi

(page 66 du guide standard)

21 Février

Le but des dons spirituels

Lisez Romains 12:3-8 et Éphésiens 4:8-12. Quel est le but des dons spirituels que Dieu nous donne?

 

 

 

Les dons spirituels ont été clairement donnés pour le service, pas pour notre sanctification. Ils ne sont ni des artifices miraculeux qui satisfont notre curiosité, ni un antidote à l’ennui. Souvent, nous pensons aux dons du Saint-Esprit dans le cadre de l’accomplissement de notre besoin spirituel ou comme une force dans notre marche avec Dieu. Il en résulte une vue des dons de l’Esprit Saint qui est plus centrée sur le chrétien plutôt que sur Christ. Cette façon de voir les dons est plus concentrée sur nous plutôt que sur Dieu. Quand nous essayons de nous placer dans une perspective centrée sur Dieu, nous nous rendons compte que les dons spirituels accomplissent plusieurs buts divins: ils sont donnés pour faire avancer l’unité de l’église et pour l’édification de l’église (Éphésiens 4:12-16). Ils ont été dispensés pour l’exercice du ministère divin de l’église (Éphésiens 4:11, 12). Et finalement, ils ont pour but de glorifier Dieu (1 Pierre 4:10, 11).

C’est la raison pour laquelle les dons ne sont jamais dispensés pour notre plaisir. Ils doivent servir à édifier d’autres (1 Pie. 4:10; 1 Cor. 14:12, 26). Ils sont donnés pour l’intérêt spirituel et l’édification de l’église tout entière. C’est une tragédie quand les dons de Dieu, qui sont censés favoriser l’unité dans l’église, sont utilisés à mauvais escient pour que seuls certains individus soient élevés. Dans ce cas, des individus reçoivent une proéminence indue. Cela favorise la désunion et aboutit à la discorde.

Trop souvent, nous pensons aux dons spirituels en termes de capacité et de talents que nous recevons. Alors que les talents sont impliqués dans les dons spirituels, nous devons garder à l’esprit que, en accordant un don spirituel, le Saint-Esprit donne aussi toujours une tâche spécifique ou un ministère à accomplir par le don (1 Pie. 4:10). Ainsi, nous pourrions dire que les dons spirituels sont des capacités surnaturellement données par Dieu à travers l’Esprit Saint. Ces dons s’adaptent à une personne pour un type particulier de service qui sert à édifier l’église. Pour atteindre ce but, divers dons sont nécessaires.

Pourquoi pensez-vous que le premier but des dons spirituels soit l’unité de l’église? Comment des croyants dotés des dons différents peuvent-ils viser l’unité dans l’église? Qu’est-ce qui doit régner dans notre vie afin que les différents dons dans l’église soient une bénédiction plutôt que des sources de division?

Mardi

(page 67 du guide standard)

101

22 Février

Le don de l’Esprit, hier et aujourd’hui

Lisez 1 Corinthiens 14:1 et comparez les différentes listes dans 1 Corinthiens 12:7-11, 27-31; Romains 12:3-8; et Éphésiens 4:11, 12. Ces dons étaient-ils seulement accordés aux croyants du Nouveau Testament? Pourquoi sont-ils disponibles aujourd’hui?

 

 

 

Il y a des chrétiens qui pensent que les dons spirituels, mentionnés dans le Nouveau Testament, sont limités à l’époque de Jésus et des apôtres. Ils soutiennent que, avec la mort des premiers apôtres, les dons spirituels particuliers ont également cessé d’exister dans l’église. À l’appui de ce point de vue, ils citent 1 Corinthiens 13:10, où l’apôtre Paul déclare que « quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaitra » (LSG). Oui, il y aura un temps où les dons cesseront d’exister. Mais ils ne cesseront que lorsque ce qui est parfait sera venu. Autrement dit, lorsque nous ne verrons plus comme à travers un verre sombre, mais face à face, c’est-à-dire, quand Jésus reviendra. La Bible nous dit que les dons spirituels sont donnés pour édifier l’église (1 Corinthiens 12:28). Paul exhorte les croyants à « aspirer aux dons spirituels » (1 Cor. 14:1, LSG). Ils sont nécessaires pour le bienêtre du corps. En l’absence de toute preuve biblique que Dieu les a abolis, nous devons supposer qu’Il entend continuer à les dispenser jusqu’à ce que l’église ait achevé sa mission, c’est-à-dire, à la seconde venue de Christ.

L’œuvre de Dieu s’accomplira à la fin des temps avec la puissance et la force qui dépassent de loin les premiers temps. Aussi longtemps que l’église est appelée à préparer le monde pour la seconde venue de Christ, Dieu ne laissera pas les membres de l’église sans aide dans l’accomplissement de leur mission. Mais ces dons ne remplaceront pas la Bible, ni n’occuperont la même place que la Bible. Ils sont plutôt un accomplissement de la promesse biblique pour équiper les croyants afin qu’ils puissent édifier le corps de Christ et préparer le monde pour le prochain retour de Jésus.

Lisez Éphésiens 4:11-13, en particulier le verset 13, qui dit: « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. » (LSG). Qu’est-ce que cela nous apprend sur le besoin actuel des dons spirituels dans l’église?

 

Mercredi

(page 68 du guide standard)

23 Février

L’Esprit Saint et le don de discernement

Lisez 1 Corinthiens 12:10, 14:29 et 1 Jean 4:1-3. Pourquoi le don de discernement est-il important?

 

 

Bien qu’il existe des dons spirituels authentiques dans l’église, la Bible nous avertit également de ne pas croire à tout esprit, mais plutôt, de tester les esprits par leur conformité à l’Écriture, leur cohérence, et s’ils exaltent Jésus comme Seigneur. Il faut « discerner les esprits » (1 Cor. 12:10) parce que ce n’est pas tout ce qui prétend provenir de Dieu qui est vraiment de Lui. Nous sommes avertis qu’il y a des puissances démoniaques qui cherchent à séduire l’église afin qu’il y ait des reproductions diaboliques des véritables dons de l’Esprit, telles que les faux enseignements, les fausses prophéties, les fausses visions, le don de langue contrefait, les pouvoirs occultes de guérison et les prodiges séducteurs, etc.

Certains de ceux qui acceptent la validité des dons spirituels aujourd’hui ont placé un accent particulier sur certains dons spirituels et en donnant une importance injustifiée à la présence de signes particuliers et des prodiges. Il est intéressant que Paul énumère le don de discernement immédiatement après avoir mentionné le don de « miracles » et le don de « prophétie » et avant qu’il ne mentionne le don des langues (1 Cor. 12:10).

Afin de préserver l’église dans la vérité et l’unité et protéger les membres contre l’influence des faux prophètes qui les séduiront par de faux signes et des miracles, Dieu donne à l’église le don de discernement. La maturité biblique, la connaissance et la fidélité à la parole de Dieu dans la croyance et la pratique, sont nécessaires pour faire des évaluations appropriées. La base de tout discernement, toutefois, doit être la parole de Dieu. C’est seulement en mettant toute chose à l’épreuve de la Bible que nous pouvons savoir avec certitude que ce que nous entendons ou voyons est vraiment du Seigneur, ou, au contraire, cela vient d’ailleurs.

« L’homme qui prend les miracles comme base de sa foi trouvera que Satan peut, sous des formes variées d’artifices trompeurs, réaliser des prodiges qui semblent être de véritables miracles … Ne laissez pas les jours passer et les précieuses opportunités être perdues sans chercher le Seigneur de tout votre cœur, esprit et âme. Si nous n’acceptons pas la vérité dans l’amour de celle-ci, nous pourrions être au nombre de ceux qui verront et croiront aux miracles de Satan aux derniers jours. Beaucoup de choses étranges apparaissent comme des miracles merveilleux, alors que ce ne sont que des mensonges fabriqués par le père du mensonge … Des humains font des miracles sous l’influence des mauvais esprits. » – Ellen G. White, Selected Messages, book 2, p. 52, 53.

Jeudi

(page 69 du guide standard)

24 Février

Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « Les pièges de Satan » Chap. 32, « Les Écritures, notre sauvegarde » Chap. 37, dans La tragédie des siècles.

Certains ont demandé: « Pourquoi ne voit-on pas aujourd’hui les mêmes miracles, tels que les guérisons miraculeuses, qui se manifestaient à l’époque de la Bible? » Tout d’abord, nous entendons des histoires de miracles. Et surement, certaines personnes les ont vus aussi. Deuxièmement, lorsque nous lisons la Bible, nous pouvons avoir l’impression que les miracles se produisaient toujours. Mais nous avons cette impression seulement parce que l’Esprit Saint a inspiré les auteurs d’écrire sur les évènements qui jouaient un rôle déterminant dans l’établissement de l’église primitive et cela incluait souvent ces miracles. On pourrait imaginer que, dans la plupart des cas et la plupart du temps, les choses d’alors étaient ce qu’elles sont aujourd’hui: des gens recevaient l’enseignement de la parole de Dieu et répondaient ensuite à l’Esprit Saint. Et enfin, Ellen G. White a écrit: « Christ a travaillé en prêchant la Parole et en soulageant la souffrance par les œuvres miraculeuses de la guérison. Mais j’ai reçu l’instruction que nous ne pouvons maintenant travailler de cette façon, car Satan exercera son pouvoir par des miracles. Les serviteurs de Dieu aujourd’hui ne pourraient pas fonctionner au moyen de miracles, parce que les fausses œuvres de guérison, qui prétendent être divines, seront accomplies. C’est pourquoi le Seigneur a tracé une voie dans laquelle Son peuple doit poursuivre une œuvre de guérison physique, associée à l’enseignement de la Parole. Des sanatoriums doivent être établis et les travailleurs doivent être connectés à ces institutions qui porteront vers l’avant une œuvre missionnaire médicale véritable. Ainsi, ceux qui viennent dans les sanatoriums pour le traitement seront influencés positivement. » – Selected Messages, vol. 2, p. 54.

Discussion:

Quelle est la différence entre le fruit de l’Esprit et les dons spirituels?

Comment la compréhension des dons comme étant dispensés par un Dieu d’amour et de sagesse nous permet-elle d’apprécier les divers dons dans notre église?

Pourquoi les guérisons miraculeuses et les prodiges ne sont pas en soi un guide sûr pour déterminer la vérité? Quavons-nous besoin d’adjoindre à eux?

« Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. » (Romains 12:3, LSG). Quel avertissement essentiel nous est donné ici? Quel degré de « haute » opinion devons-nous avoir de nous-mêmes?

Vendredi

(page 70 du guide standard)

L’annonce dans les journaux: 1e partie

Kim feuilleta le journal, analysa l’actualité et lut les histoires qui attiraient son attention. Ses yeux furent attirés par une petite annonce dans le coin inférieur de la page. Il lut le passage, puis s’arrêta et relut. Il tourna la page et continua la lecture, mais son esprit revint à cette petite annonce. Les quelques phrases dans la publicité invitaient les lecteurs à se joindre à une étude de la Bible qui aurait lieu un mardi soir.

Kim tourna le journal et fut attiré par l’annonce. Il lut l’annonce encore une fois, sentant qu’elle offrait quelque chose dont il avait besoin, qu’il cherchait depuis.

Kim était toujours intéressé par les choses spirituelles. Bien que sa famille, comme la plupart au Danemark, ne fût pas religieuse, Kim a toujours cru au bien, sinon en Dieu. Kim sentait que la vie était remplie de luttes entre le bien et le mal. Il avait vu le mal dans l’alcool, la drogue et la violence qu’il rencontrait, et il se disait que si le mal existe, alors quelque chose de bon doit exister aussi.

Il avait essayé de vivre une bonne vie, mais ses échecs l’avaient frustré. Il chercha des moyens d’embrasser la bonté sans se rendre compte que la marchandise qu’il recherchait était Dieu.

Dans sa recherche de la bonté, Kim avait adopté un mode de vie sain et il était devenu un végétarien. Il partagea ce qu’il apprenait avec sa famille, mais il prit soin de ne pas les encombrer avec trop d’informations. Au cours du temps, ses parents commencèrent à voir la sagesse dans son mode de vie sain.

Tandis qu’il lisait des livres sur la santé, il fut introduit au mouvement du Nouvel Âge. Les enseignements du Nouvel Âge ne nient pas Dieu; au contraire, ils enseignent que Dieu existe au sein de chaque personne comme une force du bien. Mais le salut par Jésus-Christ ne vient pas par des enseignements du Nouvel Âge.

Quand Kim fit face à certains problèmes personnels, il se rendit compte que le mouvement du Nouvel Âge n’avait pas des réponses à toutes les problématiques. Il devait y avoir quelque chose de plus à la vie qu’il n’avait pas encore découverte. Il commença à poser la question à Dieu. Était-Il réel? Se souciait-Il de l’humanité? Peut-Il aimer une personne et l’aider dans les moments difficiles? Si Dieu prenait soin de lui, Kim voulait Le rencontrer.

À suivre ….

Histoire

La leçon en bref

Texte clé: 1 Corinthiens 12:4–11

Objectifs:

Savoir: Faire la différence entre le fruit de l’Esprit et les dons de l’Esprit. Analyser la différence entre les deux et découvrir le dessein divin de l’Esprit Saint pour les dons spirituels.

Ressentir: Apprécier les dons du Saint-Esprit et avoir le désir d’utiliser ses dons dispensés par Dieu pour édifier le corps de Christ et se mettre au service d’autrui.

Agir: Être sensible au fonctionnement de l’Esprit Saint dans la distribution des dons spirituels et choisir d’utiliser ces dons pour glorifier Dieu.

Plan de l’étude:

I. Savoir: Comprendre les dons de l’Esprit

A Comment définissons-nous les dons de l’Esprit? Qu’est-ce qu’un don spirituel?

B Qui détermine la dispensation de chaque don?

C Quelle est la différence entre le fruit de l’Esprit et les dons de l’Esprit?

II. Ressentir: Comprendre nos dons individuels

A Pourquoi est-il si facile de négliger les dons spirituels que Dieu nous donne?

B Lorsque nous nous sentons envieux des autres qui ont plusieurs dons, qu’est-ce que cela dit vraiment sur notre attitude envers Dieu?

III. Agir: Comprendre le but des dons spirituels

A Quel est le but des dons que l’Esprit Saint nous confère?

B Comment les dons de l’Esprit Saint nous permettent-ils de nous relier positivement aux autres membres de l’église?

C Quelle fonction les dons spirituels ont-ils dans l’édification du corps de Christ et du ministère divin dans la communauté?

Résumé: Lorsque nous répondons positivement aux incitations de l’Esprit Saint pour connaitre intimement Christ, le Saint-Esprit dispense des dons, ou des capacités divinement dotées, à chacun d’entre nous, comme Il le veut, afin de constituer le corps de Christ, de servir la communauté dans son ensemble et de glorifier Dieu.

Commentaires pour les moniteurs

Cycle d’apprentissage

ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: 1 Corinthiens 12:4–11

Concept clé de croissance spirituelle: Le Saint-Esprit dispense des dons à chaque croyant pour l’édification de l’église de Christ et l’accomplissement de la mission de Christ dans la communauté. Notre Seigneur ne nous a pas confié la responsabilité sans nous donner l’équipement nécessaire. Il ne nous a pas donné une mission sans les dons nécessaires pour son accomplissement. Les dons de l’Esprit sont donnés à chaque croyant afin qu’il ou elle puisse assumer un rôle en tant que membre du corps de Christ et glorifier Dieu par le ministère.

Pour les moniteurs: La leçon de cette semaine révèle l’un des principes les plus puissants dans toute la Bible pour la croissance homogène des églises. Dieu a donné à chaque membre des dons pour le ministère dans l’église et dans la communauté. Il ou elle peut ne pas réaliser ce que sont ces dons, mais le Saint-Esprit les lui a donnés. Lorsque nous reconnaissons les dons que Dieu nous a confiés et les utilisons pour Sa gloire, l’église fonctionne comme un corps sain.

Encouragez les membres de votre classe à prier pour que Dieu les aide à reconnaitre leurs dons et qu’Il les guide dans l’utilisation de ces dons pour faire avancer Son royaume. Partagez l’idée que le même Esprit Saint qui dispense les dons nous révèle aussi quels dons Il nous a communiqués et comment mieux les utiliser dans le service à Christ. Lorsque nous sommes sensibles au fonctionnement de l’Esprit Saint en étant complètement consacrés à Christ et à Son œuvre, l’Esprit nous guide dans le discernement de nos dons et nous apprend à mieux les utiliser pour glorifier Dieu.

Discussion d’ouverture: Lisez ensemble les dons du Saint-Esprit répertoriés dans 1 Corinthiens 12:27, 28 et Romains 12:6-8. Si vous pouviez choisir d’avoir l’un de ces dons, lequel choisiriez-vous? Pourquoi choisiriez-vous ce don particulier? Qu’est-ce qui rend ce don souhaitable pour vous?

Pouvez-vous vous souvenir d’un anniversaire ou d’une fête dans votre enfance quand vous vouliez vraiment quelque chose, mais vous aviez été déçu quand vous ne l’aviez pas eue? Cette déception est arrivée à une petite fille qui avait prié pour avoir un éléphant. Elle avait eu vraiment besoin d’un éléphanteau comme animal de compagnie. Il n’y avait rien qu’elle voulait plus qu’un vrai éléphant. Pensez-vous que ses parents lui achèteraient un éléphanteau pour garder dans la cour de la maison? Certainement pas! Ils étaient beaucoup plus sages que cette petite fille. Il y a des moments où nous prions pour avoir nos « éléphants », mais Dieu est plus sage que nous et Il nous confie les dons qu’Il sait être meilleurs pour nous, ce que nous utiliserons pour glorifier Son nom en Le servant.

Discussion:

Pourquoi pensez-vous que le Saint-Esprit choisit les dons pour chaque croyant et ne nous encourage pas à prier pour un don spécifique?

Quels dons Dieu nous encourage-t-Il à rechercher? (cf. 1 Cor. 12:30, 31.)

Quelle est la différence entre un don spirituel et un talent naturel?

Pourquoi le sujet des dons spirituels est-il si encourageant?

ÉTAPE 2—Explorer

Pour les moniteurs: Les dons de Dieu nous sont dispensés en abondance dans Sa grâce et dans Son amour. C’est parce qu’Il aime Son église si profondément qu’Il nous confie des dons pour édifier Son église. Bien que chaque chrétien ne puisse pas tout faire, chacun d’entre nous peut faire quelque chose pour Christ. Chacun a reçu des dons pour le service.

Bien que ces dons varient, elles sont toutes nécessaires pour une église saine et fonctionnelle. Aucun don n’est ni supérieur ni inférieur. Le don d’aide est tout aussi important pour l’église que le don de guérison. Le don d’accueil est tout aussi important que le don d’évangélisation. Le don de générosité est tout aussi important que le don d’administration. Pouvez-vous imaginer une église sans ceux qui ont le don d’aide, le don d’hospitalité ou le don de générosité? Ce serait certainement un groupe froid, égocentrique, axé sur le perfectionnement actif des personnes. Tout don est essentiel. Comme l’apôtre Paul le dit si bien, « Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme Il a voulu … Les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires. » (1 Cor. 12:18, 22, LSG). Aidez votre classe à comprendre que chaque membre est nécessaire, chacun d’eux a reçu des dons confiés par Dieu et chacun est appelé par Dieu à utiliser ces dons, qu’ils soient grands ou petits, pour l’avancement de Son royaume.

Commentaire biblique

I. Le Saint-Esprit dispense les dons spirituels pour le service (Lisez 1 Corinthiens 12:11 avec la classe.)

L’église de Corinthe était confrontée à de graves problèmes spirituels. Il y avait la jalousie, l’envie et des conflits entre les membres (1 Cor. 3:3, 4). L’immoralité s’était glissée dans l’église (1 Cor. 5:1). Certains membres menaçaient même de convoquer d’autres devant les tribunaux civils pour résoudre leurs problèmes (1 Cor. 6:1). Il y avait des conflits sur la consommation des viandes sacrifiée aux idoles, sur les abus de la sainte cène du Seigneur et un mauvais usage des dons spirituels (1 Corinthiens 8, 11, 14).

L’église de Corinthe était divisée, remplie de conflit et menacée d’un schisme.

C’est dans ce contexte que l’apôtre Paul, sous l’inspiration du Saint-Esprit, leur écrit au sujet des dons spirituels comme une force unificatrice. Il décrit trois points clés au sujet des dons spirituels dans la vie et le ministère de l’église:

1. Un Dieu souverain dispense les dons qu’Il choisit. On ne choisit pas les dons que nous recevons. Il choisit quel don confier à qui.

2. Chaque croyant reçoit au moins un don spécifique donné par le Saint-Esprit.

3. La fonction de l’ensemble des dons est de glorifier Dieu en édifiant l’église, en unifiant le corps de Christ et en s’engageant dans la mission au service de la communauté.

C’est le même Saint-Esprit qui transmet chaque don aux croyants. Paul rend ce point trop clair pour être incompris. « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme Il veut. » (1 Cor. 12:11, LSG). Ellen G White ajoute: « Chaque personne [chrétienne] a reçu un don particulier ou un talent qui doit être utilisé pour faire avancer le royaume du Rédempteur. » – Testimonies for the Church, vol. 4, p. 618. Christ a donné a chacun d’entre nous un don particulier pour être utile à Son service. Personne n’est ignoré. Tout don est nécessaire pour construire le royaume de Dieu et faire avancer Sa cause.

Considérez ceci: Quelle est la fonction des dons spirituels? Comment les dons servent-ils comme une force unificatrice dans l’église?

ÉTAPE 3—Appliquer

Pour les moniteurs: Guidez votre classe dans une discussion concrète sur la façon de découvrir leurs dons et comment les utiliser au service de Christ. Faites remarquer que le même Esprit Saint qui a confié des dons nous les révèlera. Voici quelques étapes pour aider votre classe à découvrir les dons que Dieu leur a donnés:

1. Abandonnez votre vie à Christ et remerciez-Le pour les dons de l’Esprit qu’Il vous a donnés.

2. Demandez-Lui de vous révéler ces dons.

3. Analysez les domaines de témoignage et de service, où vous sentez que Dieu vous appelle et ensuite, impliquez-vous dans le service.

4. N’oubliez pas que nos dons ne viennent pas pleinement développés. Plus nous utilisons les dons que Dieu nous a donnés, plus ils grandiront, et plus nous deviendrons efficaces dans leur utilisation.

5. Recherchez l’opinion des autres membres du corps de Christ sur les domaines de votre vie qui peuvent servir de dons spirituels.

À méditer:

Quand nous confions toute notre vie à Jésus et acceptons le baptême, Il promet d’envoyer Son Esprit pour nous donner la puissance, afin que nous puissions faire face aux tentations de Satan. La présence du Saint-Esprit nous confère des dons spirituels pour le service. Comment se fait-il que, parfois, nous ne parvenons pas à reconnaitre nos dons?

Comment pouvons-nous savoir quels dons Dieu nous a confiés?

Application:

Comment pouvons-nous nous aider les uns les autres à découvrir nos dons spirituels?

Quels dons ont les autres membres des autres classes? Considérez votre classe. Invitez les membres à nommer quelques-uns des dons qu’ils voient chez les autres membres de la classe.

ÉTAPE 4—Créer

Pour les moniteurs: Quand nous découvrons les dons que Dieu nous a donnés et que nous les utilisons pour édifier l’église et servir dans la communauté, nous trouverons la joie dans le service. La satisfaction spirituelle se produit lorsque nous utilisons les dons que nous avons reçus pour bénir les autres. Nous ne prenons aucune gloire de ces dons, parce que nous savons qu’ils sont dispensés par un Seigneur aimant pour faire avancer Sa cause.

Activités:

Quels dons Dieu vous a-t-Il confiés, et comment pouvez-vous les utiliser plus efficacement pour le service.

Pensez à un projet créatif pour votre classe de l’école du sabbat qui utilise uniquement les dons de chaque membre. Comment pouvez-vous utiliser collectivement vos dons pour la cause de Christ?

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

*25 Février–3 Mars

L’Esprit Saint et l’ église

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: Eph. 1:22, 23; 1 Corinthiens 12:13; Romains 6:3-7; Actes 17:11; Eph. 4:5, 6; Actes 2:4-11.

Verset à mémoriser: « Vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. » (Eph. 4:3-5, LSG).

Parfois, nous ne pensons à l’œuvre de l’Esprit Saint qu’au niveau individuel et dans la vie des croyants individuels. Cependant, cette œuvre chez des individus est le fondement d’une communauté spirituelle. Le Saint-Esprit est responsable en dernier ressort de l’existence de l’église de Christ.

Nous sommes souvent tentés de penser que l’église existe et se développe en raison de nos différentes activités évangéliques et missionnaires. Oui, Dieu veut accomplir Ses plans glorieux pour l’église et Il le fait avec notre aide. Mais la vraie raison de l’existence de l’église ne réside pas dans ce que nous faisons. Elle n’est non plus le résultat de notre organisation efficace et une administration efficace, bien que ces éléments soient importants. L’église existe à cause de ce que Dieu a déjà fait et continue de faire pour nous par l’Esprit Saint. C’est le Saint-Esprit qui crée une communauté spirituelle et la nourrit avec la parole écrite de Dieu, inspirée par le même Esprit, en tant que son autorité pour la foi et la pratique. La Bible inspirée par l’Esprit est le fondement de l’unité théologique de l’église. Sans l’œuvre de l’Esprit, l’Église n’existerait pas et ne pourrait pas continuer à accomplir sa mission unie.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 4 Mars.

Leçon

9

(page 72 du guide standard)

26 Février

L’Esprit Saint nous unit à Christ

Le Saint-Esprit nous unit de diverses manières. Nous n’existerions pas comme une église si le Saint-Esprit ne nous unissait pas d’abord à Christ. Christ est le chef de l’église (cf. Eph. 1:22, 23, 5:23). Par l’Esprit Saint, nous sommes réellement unis à Christ Lui-même. Être unis à Christ est le fondement de toutes les bénédictions du salut, parce que tout ce que nous avons du Seigneur vient de Lui. Notre adoption en tant que fils et filles de Dieu, notre justification ainsi que notre sanctification, notre vie victorieuse sur le péché et notre glorification finale – sont toutes reçues par l’intermédiaire de notre union à Christ. Ainsi, Il doit être le fondement de toute notre expérience chrétienne.

Lisez Éphésiens 2:18, 20-22 et 1 Pierre 2:6, 7. Qu’est-ce qu’ils nous disent sur le rôle de Christ et de l’Esprit Saint dans la création de l’église?

 

 

 

 

Par l’Esprit, nous avons accès à Dieu le Père. Jésus est le Rocher, la Fondation de notre salut et celui pour qui toutes les autres parties de l’ensemble du bâtiment sont érigées.

L’œuvre de l’Esprit sur le plan individuel conduit alors à une communauté de foi spécifique: l’église. Après avoir connu le salut par la foi en Jésus-Christ seul, et après avoir été touchés par l’amour de Dieu, il y a une douce « communion de l’Esprit Saint » dans l’église (2 Corinthiens 13:14). Les croyants individuels sont édifiés dans une nouvelle maison spirituelle de Dieu « dans l’Esprit » (Eph. 2:22). En tant que disciples de Christ, nous devons être soucieux « de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. » (Eph. 4:3, LSG). Dans toutes les manières possibles, sans pour autant compromettre ce qui ne doit pas être compromis, nous devons chercher l’unité dans la communion des croyants.

Lisez Colossiens 3:12-14. Comment pouvez-vous illustrer ces attributs et contribuer à l’unité dans l’église? Pourquoi ces attributs sont-ils si importants pour l’unité de l’église?

 

 

Dimanche

(page 73 du guide standard)

27 Février

L’Esprit Saint nous unit à travers le baptême

Lisez 1 Corinthiens 12:13. Comment le baptême nous unit-il à Christ et à l’Esprit Saint?

 

C’est le Saint-Esprit qui nous unit en un seul corps de croyants. L’entrée publique dans le royaume spirituel de Christ s’effectue par le baptême. Nous sommes baptisés dans une église spécifique, corps de Christ. Ainsi, le baptême a une dimension communautaire distincte et d’importantes implications communautaires. En tant que disciples de Christ, nous ne pouvons pas vivre par nous-mêmes. Nous avons tous besoin du soutien, d’encouragement et d’aide provenant d’autres personnes. Et nous ne pouvons certainement pas accomplir la mission divine en étant seul. C’est pourquoi Dieu a créé l’église. Suivre Christ signifie de Le suivre en compagnie des autres croyants. Ainsi, le baptême et l’église ont un élément visible en eux-mêmes.

Lisez Romains 6:3-7. Qu’est-ce qui est symbolisé par le baptême biblique?

 

L’acte d’être enseveli avec Jésus-Christ par le baptême en la mort dans le sépulcre symbolisé par l’eau, et d’être ressuscité à une nouvelle vie en communion avec Jésus, notre Seigneur et Sauveur, représente la crucifixion de l’ancienne vie et l’aveu public d’accepter Christ comme notre Sauveur.

« Le baptême est une renonciation plus solennelle au monde. Par cette profession, le moi est mort à une vie de péché. Les eaux couvrent le candidat, et l’engagement mutuel se fait en présence de l’univers céleste tout entier. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, l’homme est enterré dans son sépulcre, enseveli avec Christ par le baptême et ressuscite de l’eau pour mener une vie nouvelle de loyauté envers Dieu. » – Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1074.

Le baptême est une étape positive que tous ceux qui souhaitent être reconnus comme étant sous l’autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit doivent respecter. En d’autres termes, le baptême marque la vraie repentance, la crucifixion de l’ancienne vie, et il signale la nouvelle naissance ou la conversion. Elle englobe également les obligations de l’alliance mutuelle. Le croyant promet d’être fidèle à Dieu et à Ses commandements, et Dieu garantit que nous pouvons compter sur Son aide chaque fois que nous en avons besoin.

Avez-vous déjà pris une décision pour le baptême en tant que croyant? Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qui vous empêche de suivre Christ par le baptême? Si vous avez été baptisé par immersion, comment votre alliance baptismale a-t-elle influencé votre marche spirituelle avec Jésus?

Lundi

(page 74 du guide standard)

28 Février

L’Esprit Saint unit l’église à travers la parole de Dieu

Lisez Actes 17:11 et Jean 5:39, 46, 47; 8:31, 32. Quelle est la marque distinctive d’un vrai disciple de Christ? Pourquoi la Bible est-elle si indispensable en nous conduisant à Christ et en nous aidant à Le suivre fidèlement?

 

 

Le principal moyen par lequel l’Esprit Saint nous unit à Christ est la parole écrite de Dieu. La Bible est une source fiable pour connaitre Jésus et la volonté de Dieu. C’est pourquoi la lecture de l’Écriture et la mémorisation de son contenu sont très importantes. La Bible est la source qui fait autorité dans le discernement de l’erreur et de la vérité spirituelle. Paul a félicité les Béréens comme ayant des sentiments plus nobles (Actes 17:11) parce qu’avec diligence, ils étudiaient et fouillaient les Écritures pour savoir si ce qu’on leur disait était vrai.

Toute réforme et tout réveil spirituel – peu importe si cela nous affecte individuellement ou en groupe en tant qu’église – doit reposer sur l’Écriture. La Bible est le fondement sur lequel est bâtie notre foi; alors que l’amour de Jésus et Sa parole écrite est le lien qui nous tient ensemble.

Lisez Jean 17:17-21. Jésus parle ici de l’unité comme une marque distinctive du discipulat chrétien. Selon Jean 17:17, quel est le fondement de cette unité?

 

 

La parole de Dieu est la vérité (Jean 17:17, Ps. 119:160). L’unité de l’église est l’œuvre de l’Esprit à travers la parole écrite de Dieu. Le Saint-Esprit ne nous conduit jamais à douter, à critiquer, à aller au-delà ou à rester en deçà de l’enseignement de la Bible. Au contraire, Il nous amène à apprécier l’autorité divine de l’Écriture. L’Esprit Saint ne nous entraine jamais loin de la Parole écrite, ou de la Parole vivante. Au lieu de cela, Il nous tient en soumission constante, consciente et volontaire avec la Parole dans tous ses aspects. La Bible est la source fondamentale pour toute unité théologique dans le monde entier. Si nous devions diminuer ou affaiblir notre foi implicite en la Bible comme parole de vérité de Dieu pour nous, l’unité de l’église serait détruite.

Combien de temps passez-vous dans la lecture de la Bible? Plus important encore, comment pouvez-vous apprendre à vous soumettre à ses enseignements?

Mardi

(page 75 du guide standard)

1 Mars

L’Esprit Saint unit l’église dans la foi et la doctrine

« Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » (Éphésiens 4:5, 6).

Qu’est-ce que Paul nous dit ici sur l’unité et d’où elle vient?

 

 

L’unité dans la foi et la doctrine s’effectue uniquement dans la fidélité à la parole de Dieu. Le Seigneur, qui est le même hier, aujourd’hui et éternellement, forme un lien spirituel avec chaque croyant. La même nouvelle naissance, générée par le Saint-Esprit, la même obéissance à la parole de Dieu, activée par l’Esprit Saint, conduit à une unité de foi et de pratique qui transcende toutes les différences humaines et culturelles.

Alors que nous sommes appelés à nous soumettre à la parole de Dieu et à faire tout notre possible pour avoir la paix avec tout le monde (Rom. 12:18), en fin de compte, nous ne pouvons pas instaurer l’unité théologique ou l’unité de but comme une œuvre de l’église. Parce que l’unité n’est pas tellement une œuvre à atteindre, mais plutôt un don de l’Esprit Saint, qui travaille en chaque croyant individuellement et dans l’église, collectivement.

Le fondement théologique de cette unité est la parole de Dieu. Tout appel à l’Esprit sans la Parole écrite peut conduire aux doctrines et aux pratiques suspectes. Dans le même temps, tout recours à la parole écrite de Dieu sans l’Esprit Saint tarit faute de la Parole et devient stérile. Puisqu’il n’y a qu’un seul Seigneur, il n’y a qu’une seule foi qui mène à un seul baptême. C’est seulement par une fidélité joyeuse à la parole de Dieu que nous serons en mesure de voir l’unité au sein de notre église. Et s’il n’y a pas d’unité dans la foi et la doctrine, il n’y aura aucune unité dans la mission.

« Nous avons un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. L’évangile de Christ doit atteindre toutes les classes, toutes les nations, toutes les langues et tous les peuples. L’influence de l’évangile est d’unir dans une grande fraternité. Nous n’avons qu’un seul modèle à imiter dans la formation du caractère, et nous seront tous modelés en Christ; nous serons en parfaite harmonie; toutes nos nationalités se fondront en Jésus-Christ, ayant le même esprit et le même jugement, parlant des mêmes choses et avec une seule bouche qui glorifie Dieu. » – Ellen G. White, Our High Calling, p. 171.

Revoyez la déclaration d’Ellen G. White ci-dessus. En ne vous inquiétant pas au sujet des autres et ce qu’ils font, mais à propos de vous-mêmes, posez-vous la question: Que puis-je faire pour aider à atteindre ce magnifique but de l’unité?

 

Mercredi

(page 76 du guide standard)

2 Mars

L’Esprit Saint unit l’église dans la mission et le Service

Lisez Actes 2:4-11, 16-21. Quel était le résultat de l’effusion de l’Esprit Saint sur les croyants du Nouveau Testament?

 

 

L’Esprit Saint était responsable du plus puissant rayonnement missionnaire que l’histoire avait connu à l’époque. Dieu peut faire plus encore le miracle grâce à un petit groupe uni dans sa dévotion à Lui, que grâce à un grand groupe divisé dans sa loyauté. Mais Dieu peut faire des choses encore plus grandes lorsque nous Lui avons consacré notre vie, nos énergies, nos talents et nos ressources.

C’est dans l’unité dans la vie et la mission des croyants que naquit l’église du Nouveau Testament. Un petit groupe de croyants timide a été transformé en une puissante multitude qui est devenue un outil efficace pour atteindre les gens de cultures et de langues différentes. Ils étaient unis dans la proclamation des « hauts faits de Dieu » (Actes 2:11). Le même Dieu qui a œuvré activement à l’époque du Nouveau Testament continuera à être actif à la fin des temps, lorsque l’œuvre doit être achevée avant Sa venue.

Lisez Actes 2:42-47. Dans quelles autres choses les croyants du Nouveau Testament étaient-ils unis?

 

 

L’entreprise missionnaire de la Pentecôte était accompagnée d’un certain nombre d’autres facteurs où l’église primitive se trouvait unie. Ils étaient unis dans l’étude de la Bible et étaient continuellement assidus à l’enseignement des apôtres (Actes 2:42). Ils étaient unis dans la communion et la fraction du pain, peut-être une référence à l’unité dans l’adoration (Actes 2:42). Ils étaient unis dans la prière (Actes 2:42) et dans la louange à Dieu (Actes 2:47). Ils étaient unis au service de ceux qui étaient dans le besoin en partageant librement ce qu’ils possédaient et ils avaient tout en commun (Actes 2:44, 45). L’unité dans l’étude de la Bible et la communion se traduisent par le désir de partager la bonne nouvelle avec les autres et d’aider les autres de façon très pratique. Ainsi, le Saint-Esprit ouvrira les yeux sur les besoins de ceux qui nous entourent.

Quelles activités dans votre église locale aident à révéler l’unité de votre église en général? Qu’est-ce qui peut être fait de plus?

Jeudi

(page 77 du guide standard)

3 Mars

Réflexion avancée: « C’est ici l’œuvre dans laquelle nous devons nous engager, nous aussi. Au lieu de vivre dans l’attente de quelque moment particulier et sensationnel, nous devons profiter sagement des occasions actuelles, faisant tout ce qu’il faut pour sauver les âmes. Au lieu d’épuiser nos facultés mentales dans des spéculations relatives aux temps et aux moments dont le Seigneur s’est réservé la disposition, et qu’il a cachés aux hommes, nous devons nous abandonner à la direction du Saint-Esprit pour accomplir les devoirs actuels, pour donner le pain de vie, non frelaté par l’adjonction d’opinions humaines, aux âmes qui périssent faute de vérité. » – Ellen G. White, Messages choisis, Vol. 1, p. 218.

« Chaque individu s’efforce à devenir un centre d’influence, et jusqu’à ce que Dieu n’œuvre pour Son peuple, ils ne verront pas que la soumission à Dieu est la seule sécurité pour toute âme. Sa grâce transformatrice sur les cœurs humains conduira à l’unité qui n’a pas encore été réalisée, car tous ceux qui sont assimilés à Christ seront en harmonie avec les autres. Le Saint-Esprit créera l’unité. » – Ellen G. White, Selected Messages, book 3, p. 20, 21.

Discussion:

Que signifie Ellen G. White quand elle dit que « chaque individu s’efforce à devenir un centre d’influence »? Pourquoi une telle tendance est-elle naturelle pour chacun d’entre nous, et que pouvons-nous faire pour lutter contre cette tendance dans notre propre vie? (cf. Philippiens 2:3, 4.)

Certains prétendent que ce qui nous unit vraiment c’est le service, et non la doctrine. En effet, ils soutiennent que la doctrine tend à diviser les gens; et donc, elle ne devrait pas être un élément fondamental. Mais, pourquoi ne peut-il pas y avoir unité dans la mission et le service s’il y a division dans la doctrine? Pourquoi une foi communément partagée est-elle un puissant facteur pour la mission unie et efficace?

En même temps, jusqu’où pouvons-nous ménager les différences théologiques? Peu de gens comprennent la vérité de la même manière. Comment pouvons-nous être unis comme une église tandis que, dans le même temps, nous permettons que des différences mineures surgissent? Comment les gens dans votre église locale traitent-ils avec des différences dans la compréhension et continuent toujours de vivre dans l’unité?

Comment la Bible peut-elle être un instrument d’unité? Quelle attitude est nécessaire dans notre étude de la parole de Dieu afin de pouvoir être uni comme une église dans la mission et dans la foi?

Vendredi

(page 78 du guide standard)

L’annonce dans les journaux: 2e partie

Kim rencontra des chrétiens qui l’amenèrent à une église. Il participait aux services de culte et appréciait la musique, mais avec le temps, Kim s’est rendu compte que les services de culte étaient davantage basés sur l’expérience et les sentiments plutôt que sur la raison et la logique. Il aspirait à quelque chose de plus, quelque chose pour satisfaire son esprit ainsi que sa pensée. Il se demanda s’il serait toujours à la recherche et ne jamais vraiment en trouver.

C’est alors que Kim trouva l’annonce dans le journal. Il décida de participer à l’étude de la Bible. Peut-être trouverait-il des réponses qu’il recherchait.

Kim fut surpris de ce qu’il apprenait au cours de l’étude biblique. Il se rendit compte plus que jamais de la profondeur de l’amour de Dieu et du plan du salut. Il continua à fréquenter et à construire sa vie sur les vérités qu’il apprenait. Il rejeta les philosophies tordues qui avaient assombri sa compréhension de Dieu. Kim se rendit compte que Dieu n’était pas seulement logique mais qu’Il était l’Auteur de la parfaite logique et du sens. Sa vie spirituelle grandissait alors qu’il étudiait les grandes vérités de Dieu par lui-même.

Kim partagea un peu de ce qu’il apprenait avec sa famille. Ils écoutaient poliment, mais ils disaient qu’ils n’étaient pas vraiment intéressés. Kim continuait a partager, en espérant que sa famille finirait par accepter sa foi en Dieu, tout comme ils ont accepté ses principes de vie saine.

Huit mois après que Kim ait trouvé l’annonce dans les journaux, il fut baptisé en Christ et il rejoignit l’Église Adventiste du Septième Jour. Kim apprend à partager sa foi avec les autres et à trouver des réponses à ses questions personnelles dans sa Bible. Il aime partager avec d’autres les vérités qu’il apprend à aimer et veut aider les autres à trouver Dieu comme lui. Il accueille un diner hebdomadaire et d’étude de la Bible qui réunit 10 à 12 personnes.

L’église au Danemark est faible et peu sont intéressés à la religion. Mais Kim veut aider l’église à se développer. Il continue à partager la vérité et à témoignage avec sa famille, dans l’espoir qu’un jour ils viendraient à connaitre Jésus comme lui.

Le Danemark est un petit pays constitué d’une péninsule et d’environ 500 iles. Il se situe au sud de la Norvège et de la Suède. C’est un pays riche et moderne, et comme dans la plupart des pays européens, ses habitants ont perdu leur sens du besoin de Dieu.

Ce trimestre, une partie de votre offre du treizième sabbat permettra de construire un centre évangélique international de la jeunesse à Oslo, en Norvège. Pour en savoir plus, visitez le site www.adventistmission.org/mission-quarterlies.

Histoire

La leçon en bref

Texte clé: Jean 17:17–21

Objectifs:

Savoir: Comprendre les principes spirituels de l’unité de l’église. Découvrir la relation de la consécration individuelle à Christ, à Sa parole et à Sa mission dans l’unité du corps de Christ.

Ressentir: Faire l’expérience d’une attitude d’humilité envers les autres et de soumission aux vérités de l’Écriture comme fondement de l’unité.

Agir: Choisir de laisser le Saint-Esprit éradiquer l’intérêt personnel pour la plus grande cause de l’unité de l’église.

Plan de l’étude:

I. Savoir: Comprendre les principes de l’unité

A Quel est le rôle du Saint-Esprit dans l’unité de l’église?

B Comment notre unité individuelle en Christ conduit-elle à une unité collective au sein de l’église, le corps de Christ?

C Pourquoi la Bible et la doctrine jouent-elle un tel rôle crucial dans l’unification de l’église?

II. Ressentir: Préserver l’unité

A Comment nos attitudes affectent-elles l’unité de l’église?

B Quelles attitudes contribuent à l’unité, et quelles attitudes contribuent à la désunion?

C Pourquoi n’est-il pas possible d’expérimenter l’unité dans l’Esprit Saint, indépendamment des enseignements de la parole de Dieu?

III. Agir: Pratiquer l’unité

A Que nous enseignent les principes énoncés dans Actes 2:41-47 sur l’unité dans notre congrégation locale?

B Comment pouvons-nous, en tant qu’église, appliquer ces principes plus efficacement?

Résumé: Quand nous répondons aux instances de l’Esprit Saint pour permettre à Jésus d’être notre Sauveur et notre Seigneur, nos attitudes orgueilleuses et égoïstes cèdent la place à l’humilité et à la soumission. La parole de Dieu devient notre guide et le service et le témoignage deviennent nos passions. L’unité est le fruit des cœurs convertis, ancrés dans la parole de Dieu et engagés au service de Christ.

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Cycle d’apprentissage

ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: Éphésiens 1:22, 23; 2:19–22

Concept clé de croissance spirituelle: Une des fonctions les plus importantes de l’Esprit Saint est de témoigner et de rendre gloire à Jésus (Jean 15:26, 16:14). Le Saint-Esprit nous convainc du péché, nous convainc de la nécessité d’un Sauveur et nous révèle l’attraction incomparable de Christ. C’est par l’Esprit Saint que nous sommes attirés à Christ. C’est par la puissance du Saint-Esprit que nos cœurs sont transformés, et c’est par l’Esprit Saint que nous sommes amenés dans le corps de Christ – l’église. Dans Sa grande prière d’intercession dans Jean 17, Christ prie avec ferveur pour l’unité de Son église.

Étant unis à Christ – le Chef de l’église – nous sommes unis par le même Esprit l’un à l’autre. Tout comme les membres du corps sont joints dans une union indivisible, les membres du corps de Christ sont unis par l’Esprit Saint dans l’église de Christ. L’utilisation du « corps » comme métaphore de l’église est une illustration puissante de l’unité que Christ veut de Son peuple.

Pour les moniteurs: Les deux illustrations préférées de l’église par l’apôtre Paul – le corps et le bâtiment – constituent un langage vivant de l’unité intrinsèque des croyants. Par l’Esprit Saint, « vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant la pierre angulaire. En Lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. » (Eph. 2:19-21, LSG). Pensez à une église glorieuse en pierres avec une architecture artisanale fermement solide. Ou imaginez les pyramides, construites de pierres massives, plusieurs blocs entre deux, puis, deux et une moitié de tonne. Chaque bloc s’insère alors parfaitement dans le prochain, au point qu’on ne puisse même pas placer un morceau de papier plus mince entre eux. Paul décrit l’église de Dieu comme un bâtiment avec Christ comme pierre angulaire, très unie, dirigée par l’Esprit, au point qu’il n’y a rien entre les membres. Chacun d’eux assume humblement son rôle avec plaisir. Tous sont unis entre eux par l’Esprit Saint dans le temple de la vérité éternelle de Dieu. Ensemble, ils Lui donnent gloire et témoignent de la beauté de Sa vérité.

Discussion d’ouverture: Dans l’épitre aux Éphésiens, l’apôtre Paul utilise deux de ses métaphores préférées pour décrire l’unité de l’église, le corps humain de Christ et un temple glorieux. Pourquoi pensez-vous que Paul ait choisi ces deux symboles? Qu’y a-t-il sur le corps humain qui communique clairement l’unité? Pensez aux différentes fonctions du corps. Le cerveau, le cœur, les poumons, l’estomac, tous ont des fonctions différentes. Les yeux sont certainement différents des oreilles et du nez. Les pieds ont une fonction résolument différente des mains. Si la métaphore du corps illustre plus de différences que de ressemblances, comment cette distinction nous aide-t-elle à comprendre le concept d’unité?

Comment pouvons-nous être unifiés en étant différents? Quelle est la différence entre l’unité et l’uniformité?

Discussion:

Comment définiriez-vous l’unité? Qu’est-ce qui est le fondement même de l’unité dans l’église?

Pourquoi pensez-vous que l’apôtre Paul utilise à la fois le corps et un bâtiment pour illustrer l’unité? Un symbole serait-il complet sans l’autre? Si non, pourquoi?

 Quel rôle joue l’Esprit Saint dans l’unité de l’église?

ÉTAPE 2—Explorer

Pour les moniteurs: Bien que le baptême soit un symbole de l’union avec Christ dans Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, c’est aussi un symbole d’union avec l’église de Christ (Actes 2:41, 1 Corinthiens 12:13). Au baptême, l’Esprit Saint habilite et équipe les croyants pour leur ministère dans l’église de Christ (Actes 2:38, 39). Incorporés en Christ par le baptême, nous sommes unis entre nous par l’Esprit Saint dans le corps de Christ. Nous sommes baptisés en Christ qui est la Tête, et l’église, Son corps. Tout comme le corps est composé de divers membres qui ont des fonctions différentes, mais qui contribuent ensemble au bienêtre du corps, ainsi l’église est composée de différents membres, qui, avec leurs dons individuels, contribuent à la santé et à la vie de l’église. Le baptême est un élément unificateur. Il accueille des personnes de toutes origines culturelles, ethniques et linguistiques dans la communion avec le Christ vivant et Son église.

Commentaire biblique

I. L’unité dans l’église (Lisez Actes 2:41-47 et 1 Corinthiens 12:13 avec la classe)

Le livre des Actes est l’un des livres les plus excitants dans toute la Bible. Apparemment, contre toute attente, l’église du Nouveau Testament a explosé en croissance. D’un petit groupe de croyants naissant dans Actes 1, les premiers croyants ont grandi pour devenir une force puissante dans l’empire romain. Il y eut 3 000 âmes qui s’ajoutèrent à l’église à la Pentecôte (Actes 2:41). Le récit indique que 5 000 hommes, (Actes 4:4), sans compter les femmes et les enfants, furent baptisés peu de temps après ce baptême initial. Actes 6 ajoute que « La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi. » (Actes 6:7, LSG).

Cette puissante proclamation de l’évangile a créé une forte réaction de la part des autorités romaines, mais même la persécution n’empêcha pas la croissance de l’église. « Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole. » (Actes 8:4, LSG). Il y avait une croissance interculturelle. Corneille, un centurion romain, fut baptisé avec toute sa famille; un responsable du gouvernement éthiopien accepta Christ; Lydie, une femme d’affaires de Thyatire, fut baptisée à Philippe; et il y eut aussi un geôlier romain qui accepta l’évangile. Des églises furent plantées et se multipliaient partout dans le monde méditerranéen (Actes 9:31).

Qu’est-ce qui a conduit à cette croissance rapide? Quels éléments le Saint-Esprit a-t-Il utilisés pour conduire l’église dans cette unité au point que le monde entier en fut affecté? Actes 2 révèle quelques réflexions profondes sur l’unité de l’église primitive. Notez soigneusement ces principes dans le verset 42: « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. » (LSG)

Ces croyants du Nouveau Testament étaient unis par leur croyance en la vérité de l’Écriture. La doctrine est un élément unificateur de l’église de Christ. Ils étaient aussi unis dans la fraternisation, dans la prière et dans l’adoration. L’Esprit Saint nous conduit à l’unité quand nous prions ensemble, adorons ensemble et profitons de la compagnie sociale des autres. Cette unité en Christ, dans la doctrine et dans la compagnie, a conduit à un engagement au service et à la mission. Ellen G. White partage cette réflexion: « Ils ne plaçaient plus leur espoir dans les grandeurs terrestres. Ils n’étaient ‘‘qu’un cœur et qu’une âme” (Actes 2:46; 4:32). Christ occupait toutes leurs pensées, et l’avancement de Son règne était leur seule ambition. Par l’esprit et le caractère, ils étaient devenus comme leur Maitre, et chacun reconnaissait “qu’ils avaient été avec Jésus’’. » Actes 4:13. » – Conquérants pacifiques, p. 45.

Considérez ceci: L’église du Nouveau Testament a explosé en croissance parce que ces premiers croyants s’étaient confiés entièrement à Christ, étaient unis sur l’essentiel de la doctrine biblique et s’étaient concentrés sur la mission de Dieu de conduire les perdus à Christ. Une organisation ecclésiastique commune les réunissait. Les conflits avaient cédé la place à la conquête des âmes, et l’animosité personnelle avait cédé la place à une vision passionnée pour le salut des perdus. Quels principes le Saint-Esprit peut-Il nous apprendre sur l’unité de l’église primitive qui puissent faire une différence dans l’église aujourd’hui? Comment chacun d’entre nous peut-il bénéficier de l’application des principes de l’unité tels que découverts dans cette leçon? Quels en sont les bénéfices pour notre congrégation locale?

ÉTAPE 3—Appliquer

Pour les moniteurs: Conduisez votre classe dans une discussion concrète sur la meilleure façon d’atteindre l’unité dans une église locale. Avec des gens de différents horizons et de différents points de vue, comment une congrégation locale peut-elle être unie? Comment les éléments de l’unité, comme indiqués dans le livre des Actes, s’appliquent-ils aujourd’hui? Discutez du rôle de chacun de ces cinq principes fondamentaux de l’unité avec votre classe: (1) la direction de l’Esprit Saint (2) l’engagement envers Christ, (3) la fidélité à l’Écriture, (4) la compagnie sociale et (5) une passion pour le témoignage et le service.

Application:

Comment l’unité de l’église peut-elle devenir une priorité spirituelle pour chacun d’entre nous?

Que peut faire l’église pour mettre davantage l’accent sur l’unité?

Comment notre classe de l’école du sabbat peut-elle promouvoir l’unité dans notre congrégation?

ÉTAPE 4—Créer

Pour les moniteurs: L’Esprit Saint est un rassembleur, pas un diviseur. Quand l’église est déchirée par des conflits et des luttes, généralement, ce n’est pas l’œuvre du Saint-Esprit. La parole inspirée de Dieu, est le fondement de toute unité. Lorsque des individus se lèvent, prennent des positions théologiques extrêmes qui ne sont pas fermement enracinées dans la Parole, en apportant la division à l’église, nous pouvons être surs que l’Esprit Saint n’est pas avec eux. L’Esprit Saint conduit les gens à être convaincus du péché personnel, conduit le croyant au devoir personnel, favorise l’unité, éclaire de Sa lumière les Écritures et inspire notre témoignage auprès d’un monde perdu.

Activités:

Méditez cette semaine sur cette pensée: l’union avec Christ nous unit l’un à l’autre. Y a-t-il quelqu’un dans l’église avec qui vous ne vous sentez pas en harmonie? Que pouvez-vous faire pour combler ce fossé? Priez cette semaine pour que Dieu ouvre la voie à votre réconciliation.

Cette semaine, demandez à Dieu de vous aider à être un artisan de paix, un ambassadeur de bonne volonté et un canal de bénédiction pour promouvoir l’unité pour laquelle Christ a prié dans Jean 17.

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

*4–10 Mars

Le Saint-Esprit, la Parole, et la prière

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: Jean 15:7; Matthieu 7:7; Ps. 66: 18; Jacques 1:6-8; 1 Jean 5:14, 15; Actes à 2:38.

Verset à mémoriser: « De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit Lui-même intercède par des soupirs inexprimables » (Romains 8:26, 27, NBS).

La prière et la vraie spiritualité vont de pair. Il n’y a aucune vie spirituelle réelle sans prière vigoureuse. Après la repentance, peut-être l’un des besoins les plus urgents et les plus grands est le renouveau de notre vie de prière. La bonne nouvelle est que même dans nos prières, nous ne sommes pas sans l’aide du Saint-Esprit. La prière nous attire vers Dieu; elle nous élève vers le ciel en Sa présence. La prière de la foi nous permet de vivre en réponse à l’abondance des promesses de Dieu. Notre vie est transformée lorsque nous proclamons les bénédictions que Dieu a promises dans Sa parole. Dieu est plus que capable de pourvoir à tous nos besoins selon Sa richesse (Philippiens 4:19). La vraie prière et la spiritualité authentique mettent toujours Dieu au centre de notre attention, et les deux sont enracinées dans Sa parole écrite.

Nous ne devrions ni baser notre vie spirituelle sur notre expérience instable et les sensations subjectives, ni concentrer nos prières sur les pratiques suspectes méditatives et contemplatives. Au contraire, notre spiritualité doit être guidée par la Bible pour suivre Dieu tel qu’Il s’est révélé dans Sa parole. C’est le Saint-Esprit qui éveille en nous le désir de chercher la présence de Dieu dans la prière et de nous relever les uns les autres dans nos supplications.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 11 Mars.

Leçon

10

(page 80 du guide standard)

5 Mars

La prière qui est agréable à Dieu

Même bien que moulées dans des manteaux pieux, plusieurs prières sont guidées par des motifs égoïstes. Nous pourrions prier qu’une vie humaine soit épargnée parce que nous ne voulons pas vivre seul. Nous pourrions prier pour le succès dans l’œuvre de Dieu, parce que nous y jouons un rôle important. Nous pourrions prier pour la conversion d’une personne car alors notre vie sera plus facile. Souvent, nos prières sont centrées davantage sur ce que nous voulons plutôt que sur ce que Dieu veut. La prière qui est agréable à Dieu a une orientation différente.

Lisez Jean 15:7. Pourquoi est-il important dans nos prières que nous demeurions en Jésus et que Ses paroles demeurent en nous? Quels autres centres d’intérêts peuvent avoir nos prières si nous ne demeurons pas en Jésus?

 

 

Chercher Dieu en premier et profiter de Sa communion est plus important que toute autre chose qu’Il pourrait nous donner. Si Dieu vient en premier dans notre vie, nous chercherons à faire Sa volonté; Ses pensées façonneront nos désirs. Une fois que Dieu est le centre de nos prières, nous commencerons à prier selon Sa perspective. Nous commencerons à voir notre être tout entier à travers Ses yeux. Cette perspective ennoblit notre prière.

Dieu est profondément intéressé par nous. Il aspire à faire partie de tous les aspects de notre vie: nos inquiétudes, nos craintes, nos souhaits, nos espoirs, nos désirs, nos réussites, nos joies, nos échecs – tout Lui tient à cœur. Nous pouvons parler de ces choses avec Lui comme avec un bon ami. Et nous regardons tout cela à travers Ses yeux.

La prière ne change pas Dieu; elle nous change, parce que nous sommes amenés dans la présence transformatrice de Dieu.

« Prier, c’est ouvrir à Dieu son cœur comme on le ferait à son plus intime ami. Non pas que la prière soit nécessaire pour instruire Dieu de ce qui nous concerne, mais elle nous met à même de Le recevoir. La prière ne fait pas descendre Dieu jusqu’à nous: elle nous élève jusqu’à Lui. » – Ellen G. White, Le meilleur chemin, p. 91.

Quel puissant passage! Il capte une grande partie de la réalité de ce que la prière fait de nous et pour nous. Seule la prière nous transforme en vases ouverts à la grâce, à la puissance et à la présence de Dieu dans notre vie. À un moment donné, qui n’a pas connu la réalité de comment la prière peut nous rapprocher de Dieu?

Pensez à votre vie de prière – autrement dit, pour quoi vous priez, quand vous priez, pourquoi vous priez, et ainsi de suite. Qu’est-ce que cela vous apprend sur votre propre état spirituel et votre propre relation avec Dieu? Quels changements devez-vous faire?

Dimanche

(page 81 du guide standard)

6 Mars

Le fondement de la prière biblique: demander à Dieu

Lisez Matthieu 7:7. Avant de recevoir une chose de Dieu, il faut la Lui avoir demandée. Pourquoi notre prière est-elle si importante, si Dieu sait tout?

 

 

La prière révèle notre désir et exprime notre confiance en Dieu. Par la prière, nous nous approchons de Lui, de Celui dont nous cherchons soutien et aide. Quand nous demandons à Dieu, nous Lui donnons publiquement l’autorisation d’être actif en notre faveur. Dieu veut qu’on Lui demande ce dont on a besoin. Il désire que nous Lui apportions nos requêtes de prière. Si nous ne Lui demandons pas, nous ne recevrons pas les dons qu’Il a promis. Jésus a dit: « Et Moi, Je vous dis: Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. » (Luc 11:9, 10, LSG).

Lisez Marc 11:24; 1 Jean 5:14, 15; et Psaume 66: 18. Pourquoi aucune prière n’est trop grande pour Dieu? Pourquoi est-il bon de savoir que Dieu est généreux et désire nous mettre au large dans Son abondance? Quelle est la condition sine qua non pour que Dieu réponde à nos prières?

 

 

Nous pouvons vraiment demander tout à Dieu. Aucune demande n’est trop petite ou insignifiante devant Lui. Aucune demande n’est trop grande devant Dieu. Il est omnipotent. Par la foi, nous pouvons réclamer chaque promesse dans la Bible et recevoir les dons promis de Ses mains selon Sa volonté (2 Cor. 1:20).

Cependant, il y a certaines conditions à remplir pour recevoir ce que nous demandons. Si nous ne sommes pas disposés à nous soumettre entièrement à Dieu, et si nos demandes reflètent uniquement nos désirs égoïstes et pécheurs, Dieu ne répondra pas à nos prières (cf. Ésaïe 59: 1, 2). Une condition importante pour la réalisation de nos prières est notre volonté de suivre la volonté de Dieu et de Lui obéir. « Tous Ses dons dépendent de notre obéissance. ». – Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 119. Sachant que Dieu est généreux, nous pouvons venir hardiment à Lui. « Le Seigneur n’est pas glorifié par les supplications insipides qui laissent croire qu’il n’y a rien à espérer. Il désire que tous ceux qui croient s’approchent du trône de la grâce avec sincérité et assurance. » – Ellen G. White, Signs of the Times, 7 Aout 1901.

Lundi

(page 82 du guide standard)

7 Mars

Le fondement de la prière biblique: la foi

Lisez Marc 11:24. En plus du fait de demander, quel autre aspect Jésus mentionne-t-Il dans le cadre de la prière?

 

 

Demander seul n’est pas suffisant. Il y a un deuxième aspect important qui doit être présent dans nos prières: la foi. Le livre des Hébreux nous dit que « Or sans la foi il est impossible de Lui être agréable. » (Hébreux 11:6, LSG). Quand nous nous agenouillons devant Dieu et ouvrons la Bible sur l’une des plus de trois mille promesses et prions Dieu, avec la simplicité d’un petit enfant, pour qu’Il accomplisse Ses promesses en notre faveur, nous devons croire qu’Il fera ce qui est mieux pour nous en Son temps.

Lisez Jacques 1:6-8. Comment le texte décrit-il la personne qui manque de foi? Pourquoi la foi est-elle une condition préalable pour recevoir les dons promis?

 

 

Si nous venons à Dieu, nous devons croire qu’Il existe et qu’Il récompense ceux qui Le cherchent. La prière efficace doit être accompagnée de la foi, non seulement que Dieu peut répondre, mais aussi qu’Il le fera selon Sa volonté divine.

Dans la Bible, la croyance est liée à la confiance. Nous ne pouvons faire confiance à quelqu’un que lorsque nous la savons digne de confiance. Si nous doutons que Dieu tiendra Ses promesses, nous hésitons et ne pourrons nous attendre à recevoir quoi que ce soit de Lui. Avoir la foi signifie prendre Dieu à Son mot. Cela signifie que nous dépendons de Dieu et de Ses promesses, même si nos sentiments nous disent le contraire. Car « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11:1, LSG). La foi s’accroche aux promesses de Dieu, car nous sommes persuadés de ce qu’Il a dit (Heb. 11:11). Par la foi, nous savons qu’« il est impossible que Dieu mente » (Heb. 6:18, LSG). Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13:8). La foi sait que pour Dieu, rien n’est impossible (Luc 1:37).

La foi ouvre la porte à la maison divine du trésor. Par l’Esprit Saint, Dieu conduit les cœurs des hommes et des femmes à faire confiance à la parole de Dieu, et par la foi, nos prières déplacent le bras de la toute-puissance.

Qu’est-ce qui vous aide à grandir dans la foi? Quel aspect de Jésus vous aide à avoir confiance en Sa volonté et en Sa capacité à vous aider dans vos besoins?

Mardi

(page 83 du guide standard)

8 Mars

Le fondement de la prière biblique: réclamer les promesses de Dieu

Toute foi est vaine si nous ne réclamons pas les choses pour lesquelles nous avons prié.

Lisez 1 Jean 5:14, 15. Quelle est la raison pour laquelle nous pouvons être confiants que Dieu nous écoute et que nous recevons ce que nous avons demandé de Lui?

 

 

Le troisième aspect de la prière biblique est la réception. Après avoir demandé à Dieu et cru à Ses promesses, nous devons réclamer ce qu’Il a promis. Nous proclamons la promesse de Dieu, et par la foi, nous Lui rendons des actions de grâce avant même que nous n’ayons reçu l’exaucement de notre prière. Ainsi, les promesses sont ancrées dans nos cœurs. Ellen G. White a déclaré que « pour tout don qu’Il a promis, nous pouvons demander; mais nous devons aussi croire que nous le recevrons et rendre grâce à Dieu parce que nous l’avons déjà reçu par la foi. » – Education, p. 258.

Dans Luc 8:11, Jésus compare la parole de Dieu à une graine. De la même façon que le pommier entier est contenu dans une graine de pomme, le don de Dieu est contenu dans Ses promesses. Quand nous proclamons la promesse de Dieu et Lui rendons grâce, nous possédons déjà le don qu’Il a promis. Nous recevons le don promis par la foi, avant même que nous ne puissions le sentir ou le voir.

L’exemple de la résurrection de Lazare dans Jean 11 montre que Jésus priait de cette façon. Jésus savait exactement quelle était la volonté de Dieu dans cette situation. Jean 11:11 nous dit qu’Il était disposé à faire la volonté de Dieu et qu’Il était obéissant. Dans Jean 11:39-41, nous lisons que Jésus a remercié le Père à l’avance parce qu’Il ressusciterait Lazare, bien que Lazare fût encore dans la tombe. Quand Jésus remerciait Dieu, Il n’avait pas encore reçu la réalisation de Sa demande. En tant qu’enfants de Dieu, nous devons vivre des promesses de Dieu, non pas des explications. Même si nous ne pouvons pas tout expliquer, nous pouvons faire confiance à Ses promesses.

« ‘‘Et invoque-Moi au jour de la détresse; Je te délivrerai, et tu Me glorifieras’’. Ps. 50:15. Il nous invite à L’implorer avec zèle et à Lui confier notre perplexité, notre dénuement et le besoin que nous éprouvons de recevoir son aide. Dès que surviennent les difficultés, présentons-lui nos requêtes avec ferveur. Par l’importunité de nos prières, nous démontrerons que nous avons pleine confiance en Lui. Le sentiment de notre indigence nous incite à prier ardemment, et notre Père céleste est ému par nos supplications. » – Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 144.

Pourquoi est-il si important de toujours tout amener à Dieu dans la prière?

Mercredi

(page 84 du guide standard)

9 Mars

Prier pour le Saint-Esprit

Lisez Éphésiens 3:16 et Actes 2:38. Que nous disent ces textes sur la réception de l’Esprit Saint dans notre vie?

 

 

Il y a beaucoup de choses pour lesquelles nous pouvons prier, mais il y a un grand besoin en ces temps de péril dans lesquels nous vivons: c’est le don du Saint-Esprit. C’est le plus grand don que Jésus pourrait offrir. Dieu ne pouvait rien donner à Son peuple qui soit plus grand que le Saint-Esprit. Rien ne pouvait être ajouté à ce don, (après tout, qu’est-ce qui pouvait être ajouté à la divinité elle-même?). Grâce à Lui et à Son œuvre dans notre vie, tous nos besoins sont fournis. La bénédiction du Saint-Esprit apportera dans Son sillage toutes les autres bénédictions.

Cependant, il y a un obstacle majeur – et c’est nous-mêmes, car nous sommes souvent mal préparés pour recevoir l’Esprit Saint.

Comme au temps de l’église du Nouveau Testament, nous devons réaliser que nous avons besoin de nous repentir en premier et d’abandonner complètement notre vie à Jésus. Oui, ce n’est que l’impulsion de l’Esprit Saint qui permet de le faire.

Cependant, lorsque nous répondons à Ses instances, alors, la repentance du péché devient les prémices de l’œuvre de l’Esprit Saint dans notre vie. Dans l’humilité et par la foi, nous devons confesser nos péchés, afin qu’Il puisse nous purifier de toute iniquité. Nous devons comprendre à quel point nous sommes tombés et combien nous avons besoin de Dieu et de Sa grâce dans notre vie. Sans Lui, nous sommes perdus, morts dans nos péchés et voués à une perdition éternelle.

Ainsi, dans la prière fervente, nous remplirons les conditions dans lesquelles Dieu a promis de nous donner Son Esprit Saint. Puis tout ce que nous avons à faire est de demander à Dieu, et Il nous accordera volontiers Son Esprit. « Notre Parent céleste est plus disposé à donner l’Esprit Saint à ceux qui Le Lui demandent, que les parents terrestres ne soient disposés à donner de bonnes choses à leurs enfants. » – Ellen G. White, Ye Shall Receive Power, p. 284.

Tout comme les autres choses spirituelles, le don de l’Esprit Saint n’est jamais une fin en soi. Il est donné pour élever Jésus, pour reproduire le caractère de Christ dans notre vie et pour nous permettre de servir les autres dans la construction du corps de Christ, l’église. Alors toute pratique d’adoration, publique ou privée, qui élève l’Esprit au-dessus de Jésus-Christ, est un problème. Car c’est par Jésus que « nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. » (Eph. 2:18, LSG).

Pourquoi le don de l’Esprit Saint est-il le plus beau don que Jésus pourrait nous donner? Quelle a été votre expérience avec la réalité de l’Esprit Saint dans votre vie? Comment serait votre vie sans ce don?

Jeudi

(page 85 du guide standard)

10 Mars

Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « Demander pour donner » pp. 113-123, dans Les paraboles de Jésus. Pour une collection utile des promesses encourageantes, lisez Ellen G. White, God Has Promised, (Washington, D.C.: Review and Herald, 1982).

Sans la prière, nous n’aurions aucune puissance spirituelle dans notre vie, parce que la prière nous relie à la Source de cette puissance. Sans la prière, nous n’aurions aucun lien vital avec Dieu. Nous deviendrions des navires vides qui pourraient avoir « une forme de piété » mais seraient dépourvus de la puissance et de la promesse des dons d’en haut. Et, sans aucun doute, comme nous l’avons vu toute cette semaine – nous avons reçu de magnifiques promesses au sujet de la réponse de Dieu à la prière. Mais qu’en est-il des temps où nous n’obtenons pas ce pour quoi nous prions, même après avoir utilisé toute notre capacité spirituelle pour remplir toutes les conditions? « Mais ne vous découragez pas si vos prières ne semblent pas obtenir une réponse immédiate. Le Seigneur voit que la prière est souvent mélangée aux choses terrestres. Les humains prient pour ce qui assouvira leurs désirs égoïstes, et le Seigneur ne répond pas à leurs demandes de la façon dont ils s’attendent. Il les emmène à travers des épreuves, et les laisse traverser des humiliations, jusqu’à ce qu’ils voient plus clairement quels sont leurs besoins. Il ne donne pas aux hommes les choses qui satisferont un appétit vil et qui se révèleraientt être un préjudice causé à l’agent humain, et ainsi, seraient un déshonneur à Dieu. Il ne donne pas aux humains ce qui assouvirait leur ambition et leur travail simplement pour l’exaltation de soi. Quand nous venons à Dieu, nous devons être humbles et contrits de cœur, en soumettant tout à Sa sainte volonté. » – Ellen G. White, In Heavenly Places, p. 89.

Discussion:

Par quels moyens la prière impacte-t-elle toute notre existence spirituelle? Autrement dit, quel effet la prière a-t-elle sur vous quand vous priez? En quoi êtes-vous différents après que vous ayez prié?

Que dites-vous à quelqu’un qui a prié longtemps pour quelque chose qui ne s’est pas accomplie, par exemple la guérison d’un enfant malade ou des choses similaires? Comment apprenons-nous à faire confiance à Dieu même dans des situations pareilles?

En classe, discutez de vos propres expériences avec la prière, et de ce que cela signifie pour vous. Qu’avez-vous appris sur la prière qui puisse aider d’autres personnes qui ont peut-être du mal à comprendre le but de la prière?

Pourquoi est-il important de prier même si nous ne comprenons pas bien comment tout cela fonctionne?

Vendredi

(page 86 du guide standard)

Quelque chose de beau: 1e partie

NDLR: dans cette histoire en trois parties, Kim Laovin de Stockholm raconte comment Dieu a transformé sa vie de misère en quelque chose de beau.

 

Depuis 25 ans, plus de la moitié de ma vie, la première chose que je faisais tous les matins était d’injecter de l’héroïne dans mes veines. Je consommais de l’héroïne pour passer la journée. Alors un matin de juillet, je me suis réveillé en sachant que je me suis fait un toxicomane. Je savais que je deviendrais malade si j’arrêtais de prendre des drogues, mais j’étais déterminé à arrêter.

Les drogues n’étaient pas seulement ma vie – elles étaient mon gagne-pain. J’avais une belle grande maison, une bonne voiture et beaucoup de beaux vêtements. Mais quand j’ai abandonné les drogues, ces belles choses autour de moi semblaient sales et dégoutantes. Elles avaient été achetés avec l’argent de la drogue. Je vendais ou donnait tout. Puis, avec seulement une valise, je déménageai dans une autre ville.

Je souffrais de tous les symptômes du sevrage, mais je refusai de revenir aux drogues. Je savais que si je pouvais prendre courage assez longtemps, je me sentirais mieux. Des semaines s’écoulèrent, et j’étais encore très faible et fatigué. J’avais mal à la poitrine, et je ne pouvais pas faire le tour de la maison.

J’allai chez un médecin, et après m’avoir examiné, il déclara: « vous avez un grave problème cardiaque. Votre cœur s’est gonflé et travaille dur, mais il ne fait que la moitié du travail qu’il devrait effectuer. La douleur que vous ressentez est l’angine de poitrine. C’est une douleur provoquée quand le cœur ne reçoit pas assez d’oxygène. » Je me suis rendu compte que, ironiquement, les drogues que je prenais avaient masqué ces symptômes pendant des années.

Le médecin me prescrivit un médicament et je rentrai à la maison. Mais je n’avais aucune vraie maison où aller. J’habitais avec un ami, mais mon ami ne pouvait pas me garder pour toujours. J’étais malade, seul et sans abri. Je commençai à appeler mes parents. Ils étaient heureux de m’entendre et heureux de savoir que je n’étais plus trafiquant de drogues, mais ils avaient des raisons pour lesquelles je ne pouvais pas venir et rester avec eux. Enfin, un oncle me prit chez lui. Lui et ma tante étaient très gentils et m’emmenèrent voir un médecin à proximité.

« Avez-vous pris le médicament qui vous avait été prescrit? » demanda le médecin.

« Non », dis-je. « Je viens juste d’abandonner les drogues et je ne veux pas devenir accro à ces médicaments. »

À suivre …

Histoire

La leçon en bref

Texte clé: Romains 8:26, 27

Objectifs:

Savoir: Discerner la nécessité absolue de la prière et de la Parole dans une vie chrétienne conduite par l’Esprit.

Ressentir: Ressentir la nécessité d’éprouver plus le besoin de la présence de l’Esprit Saint par la prière et l’étude de la Bible.

Agir: Cultiver un amour pour les temps privés consacrés à la communion avec Christ par le ministère du Saint-Esprit dans un emploi de temps régulier de prière et d’étude de la Bible.

Plan de l’étude:

I. Savoir: La promesse du Saint-Esprit

A Pourquoi la présence du Saint-Esprit est-elle si importante dans la vie chrétienne?

B Quelle relation y a-t-il entre la prière, l’étude de la Bible et la plénitude de l’Esprit?

II. Ressentir: La présence de l’Esprit

A Comment pouvons-nous ressentir la présence et la puissance de l’Esprit Saint?

B Comment vous sentez-vous quand vous avez un moment de dévotion vibrant et significatif avec Dieu?

C Comment vous sentez-vous quand vous manquez à plusieurs reprises votre temps de dévotion?

III. Agir: La puissance de l’Esprit

A Quelles choses spécifiques pouvez-vous faire pour améliorer la qualité de votre vie de dévotion et vivre tous les jours dans la présence et la puissance de l’Esprit Saint?

B En lisant les promesses de l’Écriture, comment peuvent-elles devenir nôtres, plutôt que d’être des choses que nous avons simplement lues dans la Bible?

Résumé: Dieu désire ardemment combler notre vie de Son Esprit Saint. Le Saint-Esprit est l’Ambassadeur personnel et le Don le plus précieux de Christ. Quand nous passons du temps avec Jésus dans la prière et dans l’étude de la Bible, avec un cœur humble et dans une attitude de soumission, Il nous remplit de Son Esprit. Quand nous soumettons notre vie à Christ, en croyant à Sa parole et en proclamant Ses promesses par la foi, nous vivrons en Sa présence. Le Saint-Esprit comblera notre vie. Le secret de la réception de l’Esprit Saint dans la plénitude de Sa puissance n’est pas vraiment un secret. Quand nous soumettons notre vie à Christ, nous chercherons à faire toute chose pour Sa gloire, et non pour la nôtre. En priant, en croyant et en réclamant la promesse de l’Esprit, Il sera répandu sur nous en abondance.

Commentaire pour les moniteurs

Cycle d’apprentissage

 ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: 1 Jean 5:14, 15

Concept clé de croissance spirituelle: Nombre de chrétiens comprennent mal le véritable but de la prière. Nous ne prions pas seulement parce que nous voulons quelque chose pour nous-mêmes. Nous prions parce que nous sommes remplis d’amour pour Christ, et donc, sensibles à ce qu’Il a fait pour nous, au point que nous voulons ardemment avoir une relation avec Lui. Être en Sa présence est un vrai délice. Profiter de Sa communion est le désir de nos cœurs. La prière est l’environnement dans lequel l’Esprit de Christ parle à nos cœurs, et nous sommes attirés plus près de Lui.

Lorsque le désir de nos cœurs est de Le connaitre, nous sommes ouverts pour recevoir Ses bénédictions les plus riches. Notre Seigneur est le dispensateur de tous les dons précieux (Ps. 84:11, Jacques 1:17). Tout comme un parent aspire à donner de bonnes choses à ses enfants, notre Père céleste désire ardemment donner de bonnes choses en abondance à chacun d’entre nous. En demandant par la foi, en croyant que nous recevrons et en réclamant Ses promesses, nous devenons les destinataires des plus riches bénédictions du ciel.

Pour les moniteurs: L’un des moyens les plus significatifs pour mener une vie de dévotion profonde consiste à associer la prière à l’étude de la Bible. Quand nous prions, nous parlons à Dieu. Quand nous lisons Sa parole, Il nous parle. Encouragez votre classe à s’agenouiller devant le Seigneur avec leurs Bibles ouvertes. Commencez avec une section des Psaumes ou une des Évangiles. Demandez-leur de lire une portion de l’Écriture et puis, de parler silencieusement à Dieu de ce qu’ils ont lu. Le Saint-Esprit touchera leurs cœurs et leur révèlera des domaines de leur vie qui doivent grandir spirituellement. Il leur révèlera des promesses dans la parole de Dieu qui les rapprochent de Jésus.

Ellen G. White nous donne ce conseil pratique: « Si vous Sondez les Écritures avec un esprit doux et ouvert à l’apprentissage, vos efforts seront richement récompensés. ‘‘L’homme naturel ne reçoit pas des choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont folie pour lui; et il ne peut les connaitre, car elles se discernent spirituellement.’’ La Bible devrait être étudiée dans la prière. » – The Advent Review and Sabbath Herald, 4 Juin, 1889. Demandez à votre classe de suivre ce conseil divinement inspiré pour associer l’étude de la Bible à la prière cette semaine et faire un rapport à la classe le sabbat prochain sur la différence que cela a fait dans leur vie de dévotion.

Discussion d’ouverture: Bien que la prière soit extrêmement importante à beaucoup de chrétiens, pour d’autres, c’est plus un devoir qu’un plaisir. La prière est devenue une monotonie routinière en répétant les mêmes phrases tout le temps. Dieu semble loin et silencieux. Qu’avez-vous trouvé qui rende significative votre vie de prière? Avez-vous un endroit préféré pour prier où vous vous sentez particulièrement proche de Dieu? Avez-vous une heure de prière chaque jour que vous ne voulez pas manquer? Quels sont les aspects de votre vie de prière personnelle que vous aimeriez partager avec la classe?

Lorsque nous observons Jésus dans la prière, nous remarquons au moins quatre choses:

1. Jésus reconnaissait l’importance de la prière dans Sa vie spirituelle. Dans les Évangiles, on Le voit souvent en prière (Luc 11:1).

2. Jésus avait des endroits spécifiques où Il priait et des moments précis pour prier (Marc 1:35).

3. Jésus priait régulièrement à haute voix (Hébreux 5:7, 8).

4. Jésus se confiait complètement à la volonté du Père dans toutes Ses prières (Matthieu 26: 39).

Discussion:

Comment la vie de prière de Jésus peut-elle être un modèle pour la nôtre?

Pourquoi est-il important d’associer la prière à l’étude de la Bible?

Quel rôle joue la foi dans la réponse à la prière? Pourquoi pensez-vous que la foi est si importante dans notre vie de prière?

ÉTAPE 2—Explorer

Commentaire biblique

I. Réclamer les promesses de Dieu (Lisez 1 Jean 5:14, 15 avec la classe.)

Dans 1 Jean, 5:14, Jean nous donne cette assurance: « Nous avons auprès de Lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon Sa volonté, Il nous écoute. » (LSG). Remarquez où se trouve notre confiance. Elle n’est pas dans nos prières. Elle ne se trouve non plus dans nos bonnes œuvres, encore moins dans nos actes de justice. Elle n’est non plus dans notre foi. Notre confiance est seulement en Jésus-Christ. Le passage dit: « Nous avons auprès de Lui cette assurance. » Notre confiance est en Christ qui ne peut mentir et dont les promesses sont sures. Nous pouvons avoir la confiance absolue que ce que Christ a promis, Il l’accomplira.

Le mot grec pour « assurance » est parrēsia. Le sens original de ce mot est la liberté d’expression – la liberté dans toute société véritablement démocratique, de parler ouvertement et avec hardiesse. Aux yeux du ciel, nous avons cette liberté parfaite. Nous ne devons rien retenir ou cacher quoi que ce soit devant celui qui nous connait mieux et qui nous aime toujours. Dieu nous invite à venir Lui parler librement de tout ce qui nous tient à cœur.

Dans un des passages les plus étonnants jamais écrits sur la prière, Ellen G. White déclare: « Placez constamment devant Dieu vos besoins, vos joies, vos tristesses, vos soucis et vos craintes. Vous ne Le fatiguerez pas; vous ne pourrez jamais Le lasser […] Apportez-Lui tous vos sujets de préoccupation. Rien n’est trop lourd pour celui qui soutient les mondes et dirige l’univers. Rien de ce qui touche à notre paix ne Lui est indifférent. Il n’est pas dans notre vie chrétienne de chapitre trop sombre pour qu’Il en prenne connaissance, ni de problème si troublant qu’Il n’en trouve la solution. Nulle calamité ne fond sur le moindre de Ses enfants, nulle angoisse ne torture son âme, nulle joie ne le ranime, nulle prière sincère ne monte de ses lèvres, sans que notre Père céleste y soit attentif et y prenne un intérêt immédiat. » – Le meilleur chemin, p. 98.

Nous sommes encouragés à venir avec empressement et confiance au trône de la grâce (Heb. 4:16). Dieu attend que nous venions à Lui. Il est là, toujours à l’écoute, heureux quand Ses enfants viennent avec leurs joies et chagrins, leurs espoirs, leurs craintes, leurs victoires et leurs défaites.

Jean déclare à juste titre que la plus grande condition de la prière est de demander selon la volonté de Dieu. Nous ne prions pas: « Seigneur, que Ta volonté soit changée » mais plutôt: « Seigneur, que Ta volonté soit faite. » Dans Son commentaire biblique sur les épitres de Jean, William Barclay affirme succinctement ce concept: « En dernière analyse, la seule vraie prière est celle qui dit: ‘‘Que Ta volonté soit faite’’ et dont le seul contenu est de demander la grâce pour accepter cette volonté et la force pour la faire. » – William Barclay, The Letters of John and Jude, The Daily Study Bible Series (Philadelphia: Westminster Press, 1960), p. 137.

Discussion: Quelle est la seule vraie source de notre confiance? Que signifie le fait d’avoir pleine confiance en Christ quand nous prions? Comment le sens original du mot grec pour « assurance » ou « confiance » nous aide-t-il à approfondir notre compréhension de ce que signifie venir à Dieu, sans crainte ni réserve? Que signifie le fait de prier selon la volonté de Dieu?

ÉTAPE 3—Appliquer

Pour les moniteurs: Conduisez votre classe dans une discussion concrète sur la revendication des promesses de Dieu. Invitez les membres de votre classe à partager leurs promesses préférées de la Bible. Vous pouvez demander à quelqu’un de faire la liste des dix promesses préférées de votre classe et de les partager avec toute la classe le sabbat suivant.

À méditer:

Pourquoi pensez-vous que le peuple de Dieu soit souvent plus préoccupé à recevoir des choses de Dieu qu’à connaitre le Dieu qui possède ces choses?

Bien que le Saint-Esprit soit avec nous, nous conduisant tout doucement à une expérience plus profonde avec Jésus, pourquoi Il semble si loin parfois? Que pouvons-nous faire pour cultiver une plus vive conscience de la présence de l’Esprit?

Application:

Pouvez-vous penser aux promesses de la Bible dont on n’a pas besoin de prier de cette manière: « Seigneur, si c’est Ta volonté, je Te demande de faire ceci pour moi »?

Si Dieu désire ardemment nous donner Son Esprit Saint, même plus que nous n’aspirions à Le recevoir, pourquoi alors devrions-nous prier pour l’effusion de l’Esprit?

Comment notre classe de l’école du sabbat peut-elle mettre davantage l’accent sur la prière pour l’effusion de l’Esprit Saint dans notre propre vie et dans notre église?

ÉTAPE 4—Créer

Pour les moniteurs: Il y a une force spirituelle réelle quand le peuple de Dieu cherche l’effusion du Saint-Esprit ensemble. L’Esprit Saint est venu en force toute-puissante lorsque les disciples ont prié dans l’unité. L’église du Nouveau Testament était une église en prière. Les croyants reconnaissaient leur incapacité absolue. Ils savaient qu’ils ne pouvaient affronter les tentations de Satan et accomplir la mission de Christ d’évangéliser le monde sans la puissance de l’Esprit Saint.

Activités individuelles:

Cette semaine, formez des paires de membres dans votre classe de l’école du sabbat et partagez vos promesses préférées de la Bible.

Demandez à Dieu de vous guider vers un partenaire de prière avec qui vous pouvez demander l’effusion de l’Esprit Saint.

Commentaire pour les moniteurs

Commentaire pour les moniteurs

Commentaire pour les moniteurs

Commentaire pour les moniteurs

*11–17 Mars

Affliger et résister au Saint-Esprit

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: Actes 7:51; Hébreux 10:24, 25; Eph. 4:25-5:2; 1 Thess. 5:19-21; Marc 3:28, 29.

Verset à mémoriser: « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. » (Éphésiens 4:30, LSG).

Le Saint-Esprit a la capacité unique de conduire les pécheurs à une prise de conscience de leur véritable état de péché. Il éveille aussi en nous le désir d’accepter Jésus et Son pardon de nos péchés. Le Saint-Esprit possède une puissance incomparable pour faire de nous des vainqueurs et pour nous permettre de refléter le beau caractère de Jésus.

Dans le même temps, de faibles pécheurs peuvent résister à ce Saint-Esprit tout-puissant. Il ne force pas Son œuvre en nous.

Le péché est très séduisant, très attrayant. Pourtant, il est très trompeur et conduit à la mort. Il est diamétralement opposé à Dieu, à Sa sainteté pure et à Sa bonté. Reflétant cette sainteté divine, le Saint-Esprit s’oppose au péché dans toutes ses formes, et Il est attristé quand nous péchons et ne voulons pas y renoncer. Aussi puissant que soit le Saint-Esprit, Son impact positif peut être éteint, et nous pouvons Lui résister en continuant notre vie pécheresse. Les Évangiles nous disent même qu’il y a un seul péché qui ne peut pas être pardonné: le blasphème contre le Saint-Esprit (Matthieu 12:31, 32).

Cette semaine, nous étudierons les aspects bibliques qui traitent du fait d’attrister, d’éteindre et de résister à l’Esprit Saint. Nous évoquerons aussi le péché dit pardonnable.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 18 Mars.

Leçon

11

(page 88 du guide standard)

12 Mars

Résister au Saint-Esprit

Lisez Actes 7:51. Quel avertissement était donné ici, et comment s’applique-t-il à nous aujourd’hui?

 

 

 

Il y a un certain nombre de péchés spécifiquement mentionnés dans les Écritures comme étant des péchés contre l’Esprit Saint. La plupart de ces péchés sont individuels. Toutefois, il y a également une dimension d’implication commune, comme nous pouvons le voir dans Actes 7:51. Étienne a fait remarquer que ses accusateurs avaient le « cou raide, [étaient] incirconcis de cœur et d’oreilles », comme l’étaient les Israélites rebelles quand ils adoraient le veau d’or (Exode 33: 3). Ils résistaient à l’Esprit Saint parce qu’ils refusaient d’écouter ce que le Saint-Esprit disait à leurs cœurs à travers les prophètes de Dieu. Ce motif d’opposition à Dieu et à Son plan a finalement conduit certains à rejeter les enseignements clairs du Seigneur Jésus-Christ. Au lieu de suivre Jésus, ils ont substitué le culte extérieur à l’obéissance à la parole vivante de Dieu.

C’est une pensée incroyable que des êtres humains fragiles, créés par Dieu et dépendant de Lui, soient capables de résister à l’œuvre du Saint-Esprit et finalement, à la grâce de Dieu. Aussi puissant que soit Dieu, Il n’impose pas Sa volonté à notre libre arbitre. Il respecte nos choix.

Après tout, si Dieu voulait nous forcer à Lui obéir, pourquoi ne l’avait-Il pas fait en Éden avec Adam et Ève et ainsi, épargner tout le monde de la crise du péché? Dieu nous a créés, avec le pouvoir de faire des choix moraux, soit pour la vie ou soit pour la mort, soit pour le bien ou soit pour le mal. Quel don sacré – et cher – nous avons reçu chacun!

Alors que tout le monde est responsable de ses propres décisions, nous avons aussi une responsabilité: nous devrions nous encourager les uns les autres à être fidèle, à obéir à la parole de Dieu et à rester près de Jésus (Hébreux 10:24, 25). Nous résistons au Saint-Esprit aujourd’hui lorsque nous nous opposons à la parole de Dieu et résistons au message de Ses prophètes.

Il est si facile de regarder en arrière, à l’ancien Israël, et juger ou critiquer toutes leurs erreurs. Mais qu’en est-il de nos propres choix malheureux? Comment vous sentiriez-vous si vos choix étaient rendus aussi publics que les erreurs de l’ancien Israël?

Quels sont les moyens par lesquels nous pouvons aider les autres à choisir « l’amour et les bonnes œuvres »? Comment êtes-vous responsable de la promotion de « l’amour et des bonnes œuvres » chez les autres?

 

Dimanche

(page 89 du guide standard)

13 Mars

Attrister le Saint-Esprit: 1e partie

Lisez Éphésiens 4:30. Paul emploie ici un impératif et nous exhorte à ne pas attrister le Saint-Esprit. Que signifie le fait d’attrister l’Esprit Saint?

 

 

 

Le Saint-Esprit est un être personnel et non une simple force divine. C’est pourquoi Il peut être affligé. Mais comment attristons-nous le Saint-Esprit? On retiendra peut-être que l’une des tâches de l’Esprit Saint est d’ouvrir nos yeux sur notre état de péché (Jean 16:8). Il nous conduit vers Jésus, qui pardonne nos péchés et nous sanctifie. Après tout, l’Esprit de Dieu est appelé « Saint ». Cela signifie qu’Il hait le péché. Mais Il se réjouit quand nous obéissons à Dieu en toutes choses, et quand nous pensons et parlons de ce qui est pur et saint. En revanche, cela signifie aussi qu’Il est affligé quand nous chérissons tout ce qui est indigne de notre vocation divine. Toute décision de notre part de rester dans le péché ou de minimiser la gravité du péché attriste le Saint-Esprit. La tristesse de l’Esprit Saint est une chose sérieuse.

Le contexte de la déclaration de Paul dans Éphésiens 4:30, sur la tristesse de l’Esprit Saint, porte sur le mode de vie que l’on menait avant d’être converti par Christ, et ce qui vient après cette conversion. En tant que nouvelles créatures en Christ, nous devons être patients et doux les uns envers les autres, se soutenant mutuellement dans l’amour et avec diligence, en préservant l’unité de l’Esprit par le lien de la paix (Eph. 4:2, 3). Renouvelés par l’Esprit (Eph. 4:23), nous suivons maintenant Christ, notre nouveau Chef (Éphésiens 4:15), et ainsi, nous ne marchons pas dans la vanité de nos pensées, comme les païens (Éphésiens 4:17). Au lieu de cela, nous menons une vie agréable à Dieu (Éphésiens 4:24-31).

Chaque fois que nous laissons les choses négatives mentionnées dans ces versets au chapitre 4 trouver de la place dans nos cœurs, et se manifester dans nos paroles et dans nos actes, c’est alors que l’Esprit est triste et affligé. Affliger le Saint-Esprit veut dire rejeter Sa présence sanctifiante et Sa puissance transformatrice de la vie, parce que nous continuons de pécher obstinément.

L’Esprit Saint n’est pas indifférent à la façon dont nous vivons. Lisez Éphésiens 4:25-31 et répertoriez les comportements moraux particuliers qui attristent le Saint-Esprit. Pourquoi le Saint-Esprit est-Il attristé par ces choses?

 

 

Lundi

(page 90 du guide standard)

14 Mars

Attrister le Saint-Esprit: 2e partie

Le fait que le Saint-Esprit puisse être affligé nous dit que Dieu n’est pas indifférent de nous et de ce que nous faisons. Dieu est affecté par nos décisions et notre vie.

Lisez Éphésiens 4:25-5:2. Qu’est-ce qu’on nous dit de faire ici, et comment notre vie serait-elle différente si nous devions suivre ces commandements bibliques?

 

En termes positifs: nous rendons le Saint-Esprit heureux quand nous disons la vérité dans l’amour; quand nous sommes en colère contre le péché, mais en ne péchant pas dans notre colère; quand nous travaillons avec nos propres mains et utilisons le produit de notre travail pour faire du bien aux nécessiteux; quand nous parlons d’une manière édifiante et communiquons la grâce à nos auditeurs; et quand nous sommes aimables, tendres et indulgents.

Si nous prétendons être chrétiens, mais en vivant comme si Christ n’était jamais venu, et notre vie n’est pas affectée par Ses directives et Son amour, alors nous affligeons l’Esprit Saint. Quand nous confessons que nous croyons à la vérité, mais notre façon d’agir et notre comportement sont en contradiction avec cette confession, alors nous affligeons l’Esprit Saint. Le manque d’intégrité morale attriste aussi l’Esprit. Nos efforts d’évangélisations ne doivent pas être dissociés de notre comportement éthique. Si nous vivons au point que d’autres se rendent compte que nous sommes vraiment les enfants de Christ, et que nous Le reflétons, nous apportons de la joie au cœur de Dieu.

Lisez Éphésiens 4:3, 4, 15, 16, 32. Que révèlent ces textes sur les aspects communautaires de la vie selon l’Esprit? Comment une vie remplie de l’Esprit se révèle-t-elle dans la communauté avec les autres croyants?

 

Il est intéressant que dans Éphésiens 4, il y ait aussi un aspect communautaire distinct. L’idée d’unité est mentionnée à plusieurs reprises. Paul souhaite sincèrement que les chrétiens maintiennent l’unité de l’Esprit, parce que nous exprimons la vie de Dieu « les uns envers les autres » (Eph. 4:32). La façon dont nous interagissons entre nous à l’église, en s’« efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Eph. 4:3, LSG), est une partie cruciale de la joie de l’Esprit. La façon dont nous nous traitons dans l’église, qui est un temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 3:16, 17), est très important pour Dieu. La façon dont nous nous considérons les uns les autres dans le corps de Christ est d’une importance primordiale à l’Esprit de Dieu.

C’est bien de connaitre la vérité, les messages des trois anges (Apo. 14:6-12), mais posez-vous cette question: comment traitons-nous les autres, surtout ceux qui sont sous notre autorité ou ceux qui ne peuvent rien faire pour nous; autrement dit, ceux qui n’ont rien à nous offrir en retour?

Mardi

(page 91 du guide standard)

15 Mars

Éteindre l’Esprit Saint

Lisez 1 Thessaloniciens 5:19-21. Comment l’Esprit Saint peut-Il être éteint?

 

 

 

Le mot « éteindre » suggère l’idée d’un feu. La même racine du mot grec est utilisée dans 1 Thessaloniciens 5:19 et dans Éphésiens 6:16. Cela donne à penser que l’Esprit Saint est comme un feu que nous pouvons éteindre. Nous devons nous rappeler que le Saint-Esprit fait deux choses importantes pour nous: Il nous révèle notre état de péché, et Il nous donne la force de vaincre le péché. Tous ces deux attributs sont liés à la sanctification.

Par le biais de la parole de Dieu, l’Esprit nous dit ce qu’il faut savoir pour vivre une vie sainte, et par Sa puissance, Il nous permet de changer notre vie selon cette connaissance de la parole de Dieu. Nous pouvons éviter l’extinction de l’Esprit en « ne méprisant pas les paroles prophétiques » (1 Thess. 5:20). Paul a demandé aux croyants de Thessalonique de ne pas mépriser les paroles prophétiques, et de plus, il a fait appel à leur discernement (1 Thess. 5:21). Alors que nous devons être ouverts à l’Esprit dans la vie de notre congrégation, et ne devrions pas éteindre l’œuvre de l’Esprit Saint, nous devons également discerner, parce que les faux enseignements et les faux prophètes continueront à sévir dans l’église.

Tous les esprits ne sont pas salutaires. Cependant, la parole de Dieu inspirée par l’Esprit, est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier (Psaume 119: 105). Par elle, nous avons une norme pour évaluer même les nouvelles paroles prophétiques. À l’époque biblique, une telle lampe impliquait une mèche brulante qui éclairait la voie d’une personne qui marchait dans la nuit. La Bible nous dit comment « marcher selon l’Esprit » (Galates 5:25). Nous le faisons en nous soumettant aux enseignements de la parole de Dieu et en obéissant aux directives de l’Esprit Saint, alors qu’Il nous conduit de la façon dont nous devons vivre.

Beaucoup de ceux qui professent croire que la Bible est la parole de Dieu l’interprètent d’une manière à tout dire sauf en dénudant les Écritures d’une autorité réelle, les privant ainsi de tout pouvoir réel dans leur vie. En outre, lorsque nous méprisons la parole de Dieu et la traitons avec mépris ou négligeons de l’appliquer à nous-mêmes, nous éteignons cette lampe qui nous est donnée pour nous conduire sur le chemin et pour éveiller nos consciences sur les bonnes œuvres.

Lisez 1 Thessaloniciens 4:7, 8. Que signifie le fait d’être appelé « à la sanctification » (LSG)? Dans quels domaines de votre vie devez-vous vous demander si vous agissez dans la sainteté?

 

Mercredi

(page 92 du guide standard)

16 Mars

Le blasphème contre le Saint-Esprit

Lisez Marc 3:28, 29; Luc 12:10; et Matthieu 12:31, 32. Si tous les péchés et tous les blasphèmes peuvent être pardonnés, qu’est-ce qui ne peut pas être pardonné?

 

 

Peut-être aucun autre péché n’a causé une plus grande incertitude et angoisse chez les chrétiens, et plus mal compris que le blasphème contre le Saint-Esprit. Certains pensent que Jésus a à l’esprit certains péchés spécifiques qui sont particulièrement graves. Nous ferions bien de rappeler toutefois que tous les péchés sont odieux devant Dieu, même si certains péchés peuvent avoir des conséquences plus sévères que d’autres. Mais que voulait dire Jésus en parlant du péché impardonnable?

En fait, aucun de ces textes ne dit que ce péché ne peut pas être pardonné; il ne sera tout simplement pas pardonné. N’oublions pas: l’œuvre de l’Esprit Saint est de conduire les pécheurs à une prise de conscience de leur péché et d’éveiller en eux le désir d’accepter Jésus, qui seul pardonne le péché. Le blasphème contre le Saint-Esprit, par conséquent, doit être compris comme la répudiation délibérée et persistante de l’œuvre salvatrice de Jésus. Cela se produit lorsqu’un individu résiste volontairement et obstinément au témoignage que donne l’Esprit sur Christ, Son salut et Sa grâce.

Jésus ne parle pas d’une personne prononçant quelques paroles diffamatoires. Le blasphème contre le Saint-Esprit n’est commis que dans le contexte d’une attitude d’incrédulité persistante et d’hostilité ouverte envers Jésus. Le blasphème contre le Saint-Esprit n’est pas un acte isolé; c’est une détermination de vivre toute la vie dans la désobéissance.

« Au lieu d’accepter la preuve qui leur est donnée, au lieu de reconnaitre dans les œuvres de Christ la dotation du ciel, ils se tiennent fermes sur leurs desseins méchants et disent qu’Il a accompli cette œuvre merveilleuse par le pouvoir du diable. C’était un péché contre le Saint-Esprit. » – Ellen G. White, Loma Linda Messages,p. 156.

Quand le cœur humain est mis en opposition obstinée contre Dieu, et ainsi, refuse consciemment de donner à Jésus ce qui Lui est dû, le cœur est endurci et ne reconnait plus la véracité du témoignage de l’Esprit Saint sur le salut de Dieu par le sacrifice de Jésus-Christ. Ce péché est au-delà de la possibilité du pardon, non pas parce que Dieu est impuissant ou peu disposé à pardonner, mais parce que la personne n’est pas capable de reconnaitre son péché. Par conséquent, il ou elle n’accepte pas le pardon en Jésus. Cette attitude, bien sûr, a des conséquences éternelles.

Comment pouvons-nous être surs que, indépendamment de tout ce que nous professons sur nous-mêmes, nous ne vivons pas dans l’opposition à Dieu et ne résistons pas à l’Esprit Saint? (cf., par exemple, 1 Jean 5:3 et Rom. 8:14.)

Jeudi

(page 93 du guide standard)

17 Mars

Réflexion avancée: Le simple fait que les gens se demandent anxieusement s’ils ont commis le péché impardonnable révèle qu’ils ne l’ont pas commis. S’ils l’avaient commis, ils ne s’inquièteraient certainement pas à ce sujet. Leur souci est de toute évidence la preuve dont ils ont besoin que, en effet, ils sont encore ouverts à l’appel de l’Esprit. Ce que la personne doit faire, c’est de réclamer la justice de Jésus, et, en s’accrochant aux mérites de Jésus, avancer dans la foi et l’obéissance. C’est seulement grâce à la justice de Christ, qui est la « justice de Dieu » Lui-même (Rom. 10:3), que les pécheurs repentants peuvent avoir la paix et l’assurance qui leur manque cruellement aujourd’hui.

En réalité, il n’y a vraiment qu’une seule personne que Dieu ne peut pardonner, et c’est la personne qui refuse obstinément de venir à Jésus pour le pardon.

« Le péché du blasphème contre le Saint-Esprit ne réside pas dans n’importe quelle parole ou actes soudains. C’est la résistance ferme et résolue contre la vérité et l’évidence. » – Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 1093. « Personne ne doit considérer le péché contre le Saint-Esprit comme quelque chose de mystérieux et d’indéfinissable. Le péché contre le Saint-Esprit est le péché du refus persistant de répondre à l’invitation de se repentir. » – idem, Page 1093.

Discussion:

Et si quelqu’un venait à vous dans la crainte qu’il aurait commis le péché impardonnable, que lui diriez-vous, et quels sont les textes que vous utiliseriez pour l’aider? Pourquoi une bonne compréhension du salut par la foi seule est si cruciale pour aider quelqu’un qui sent qu’il est irrémédiablement perdu?

Nous éteignons le Saint-Esprit quand nous refusons d’agir ou de parler sous Ses directives. Où sommes-nous par rapport au danger d’extinction de l’Esprit Saint? C’est-à-dire, dans quels aspects de notre vie (le cas échéant) nous trouvons-nous en train de résister au plan de Dieu, et comment pouvons-nous apprendre à faire la soumission nécessaire?

Parfois Dieu permet que certaines circonstances déplorables ou difficiles à comprendre viennent dans notre vie. C’est le cas, par exemple, de Job. Pourquoi un état d’esprit plein de ressentiment peut-il freiner l’œuvre de l’Esprit Saint dans notre vie? Comment pouvons-nous faire pleinement confiance à Dieu et Lui soumettre toute notre vie, même pendant les moments les plus difficiles?

La crainte d’être « corrompu » par ce que certains estiment être des influences corruptrices dans l’église, les a amenés à s’éloigner loin de l’église et à se radier eux-mêmes. Quel est le problème avec cette idée, et pourquoi elle ne peut pas être un modèle biblique qu’un chrétien doit suivre?

Vendredi

(page 94 du guide standard)

Quelque chose de beau: 2e partie

« Je comprends votre inquiétude », déclara le médecin. « Mais ce sont de bons médicaments. Ils vous soulageront de votre mal et vous aideront à vous libérer de la dépendance. Dites-moi: qu’avez-vous fait dans votre vie que vous avez vraiment aimé? »

Je méditai à la question et répondis. « Eh bien, une fois mon oncle et moi étions allés à une longue randonnée de plus de 160 km au nord de la Suède. C’était merveilleux. » Le médecin me promit que si je prenais le médicament, j’aurais la santé pour être en mesure de refaire cette randonnée. Je rentrai chez moi prêt à essayer. Trois mois plus tard, je pouvais me promener avec le chien de mon oncle dans la forêt et j’en profitai.

Un jour, après une marche, je trouvai une petite cabine sur un lac. Je vérifiai pour être sûr qu’il n’y avait pas d’électricité ou d’eau courante. Je pus louer la cabine moins chère que ce que je dépensais par jour quand je trafiquais la drogue. Je déménageai dans la cabine à deux pièces, et bientôt j’étais occupé à vendre de l’eau et autres fournitures. En quelque sorte, je trouvais ce style de vie simple, attrayant et confortable.

Quand je suis retourné voir le médecin, il était satisfait de mes progrès. Il me dit que lui et sa femme priaient pour moi. Puis, j’appris qu’il était un Adventiste du septième jour. J’empruntai une Bible d’un ami et commençai à la lire. Si c’était Dieu qui m’avait aidé à vaincre les drogues, alors, je devais Le connaitre mieux. Je commençai à lire Genèse. Je lus jusqu’à 100 pages environ, jusqu’à ce que je fusse embrouillé dans les Nombres avant de les mettre de côté.

Le médecin me parla d’un centre de santé pour la réadaptation géré par les Adventistes. Il suggéra que j’y aille pour retrouver ma force et mon énergie. Je tombai amoureux de l’endroit et des gens. Beaucoup de patients étaient adventistes, et ils parlaient de ce que Jésus avait accompli dans leur vie. Cela raviva mon désir de mieux connaitre Dieu.

Je n’étais jamais allé à l’église, sauf pour participer à un mariage occasionnel ou aux funérailles, mais je commençai à fréquenter l’Église Adventiste au centre de la réadaptation. J’étais impressionné par l’étude de la Bible. Je voulais avoir ce que ces gens avaient; je voulais aussi être un chrétien. Mais je ne comprenais pas que je pouvais juste décider être un chrétien. Je pensais qu’il y avait certaines choses que je devais accomplir avant de devenir un chrétien.

À suivre …

Histoire

La leçon en bref

Texte clé: Éphésiens 4:25–32

Objectifs:

Savoir: Examiner ce que veut dire le fait d’éviter de rejeter les prérogatives du Saint-Esprit dans notre vie.

Ressentir: Reconnaitre les directives de l’Esprit Saint et ressentir l’œuvre de l’Esprit Saint dans notre vie.

Agir: S’engager à être plus sensible à l’œuvre de l’Esprit Saint et à répondre à Ses sollicitations.

Plan de l’étude:

I. Savoir: Éviter d’affliger, de résister ou d’éteindre le Saint-Esprit.

A Comment pouvons-nous éviter d’affliger l’Esprit Saint?

B Que signifie le fait de résister aux sollicitations du Saint-Esprit?

C Pourquoi Paul utilise-t-il l’expression « N’éteignez pas l’Esprit. »? Quelle image cette expression évoque-t-elle dans votre esprit?

II. Ressentir: Développer une conscience sensible aux instances de l’Esprit

A Comment les incitations de l’Esprit Saint peuvent-elles nous faire prendre conscience de notre besoin d’une croissance spirituelle?

B Pourquoi l’ignorance des incitations de l’Esprit Saint est-elle si destructrice dans la vie chrétienne?

III. Agir: Répondre aux sollicitations de l’Esprit Saint

A Comment pouvons-nous développer des attitudes positives de réceptivité aux suggestions de l’Esprit Saint?

B Quelles attitudes inhibent le fonctionnement de l’Esprit Saint dans notre vie, et quelles mesures concrètes pouvons-nous prendre pour éviter ces pensées et sentiments?

C Que pouvons-nous faire pour éviter le piège d’avoir une conscience hypersensible en vivant dans un état de peur et de culpabilité?

Résumé: La vraie compréhension du ministère de l’Esprit Saint nous conduit à être sensibles à Ses instances, réceptifs à Ses sollicitations et soumis à Sa volonté. Avec la compréhension que le Saint-Esprit est la troisième personne de la divinité et le don personnel de Christ à chaque chrétien, nous aimons tellement Jésus au point que nous ne voudrions pas faire quelque chose qui résiste ou éteigne l’œuvre de l’Esprit Saint dans notre vie.

Commentaires pour les moniteurs

Cycle d’apprentissage

ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: Actes 7:51

Concept clé de croissance spirituelle: Le Père, le Fils et le Saint-Esprit œuvrent en concert pour accomplir le plan du salut. Dieu désire ardemment sauver Son peuple, qu’il reconnaisse ce fait ou non. Il désire le salut de tous, qu’on réponde à Son amour ou non. Tout au long de l’Ancien Testament, Dieu a envoyé Ses prophètes et messagers inspirés à Son peuple à plusieurs reprises. Il leur faisait appel grâce à ces paroles prophétiques et à ces communications célestes. En dépit des appels les plus forts et les plus urgents, les chefs religieux ont rejeté ces messages divins. Une fois de plus, dans cette génération, Dieu nous interpelle par Son Esprit et nous invite à répondre aux sollicitations de l’Esprit et à tirer les leçons du passé

Pour les moniteurs: Dans cette leçon, aidez les membres de votre classe à être sensibles aux sollicitations de Dieu par l’Esprit Saint. Encouragez-les à développer des attitudes sensibles envers le ministère de l’Esprit dans leur propre vie. Décrivez soigneusement ce que veut dire attrister, résister ou éteindre le Saint-Esprit. Mettez en évidence le fait que les sollicitations de l’Esprit ne doivent pas susciter la culpabilité; elles doivent plutôt nous conduire à Jésus, la source de toute liberté de la culpabilité. Elles ne doivent pas nous enchainer dans le légalisme; elles sont censées nous libérer pour faire l’expérience d’une vie de foi en nous conférant le pouvoir d’obéir.

Cette leçon est d’une importance vitale dans la compréhension du rôle fondamental de l’Esprit Saint dans la préparation d’un peuple pour la venue de Jésus et pour le ravissement.

Discussion d’ouverture: Il y a de cela quelques années, un jeune homme dans la vingtaine avait assisté à une réunion évangélique du pasteur Mark Finley dans le nord-est des États-Unis. Finalement, il a accepté Jésus-Christ dans sa vie, et était profondément ému par les vérités nouvelles qu’il avait apprises. Alors qu’il se préparait pour le baptême, il sentit un désir irrésistible de faire quelque chose pour résoudre un mal qu’il avait commis il y a plusieurs années.

Ce jeune homme avait été impliqué dans le vol armé dans la ville. Avec une bande d’amis adolescents, ils avaient fait irruption dans une maison et volé des équipements audio et stéréo. Maintenant, après sa conversion, il s’était reconnu coupable, et il voulait la réparation. En consultation avec le pasteur Finley, il élabora un plan. Le pasteur Finley décida d’approcher la famille et de partager l’histoire de conversion du jeune homme, pour leur faire savoir que le jeune homme était disposé à leur rembourser le montant de tous les objets qu’il avait volés.

La famille était très surprise que ce jeune homme fût disposé à procéder à la restitution. Ils étaient convaincus que sa conversion était authentique et ils lui pardonnèrent toutes ses dettes. Imaginez la paix et la joie qui affluait dans la vie de ce jeune homme après avoir reçu la bonne nouvelle.

Supposons que ce jeune homme avait ignoré les incitations de l’Esprit Saint. Son sentiment de culpabilité aurait-il disparu? Sa culpabilité disparaitrait-elle parce qu’il l’ignorait? Comment pouvons-nous dire que nous sommes touchés par l’Esprit Saint et non motivés par une conscience zélée?

Voici un principe fondamental du fonctionnement de l’Esprit Saint. Le Saint-Esprit nous convainc toujours de quelque chose de spécifique. Quand nous confessons nos péchés, ils sont pardonnés (1 Jean 1:9). Si vous vous sentez coupable avant d’avoir confessé votre péché, c’est parce que le Saint-Esprit vous convainc de le confesser. Si vous vous sentez coupable après avoir avoué votre péché, c’est parce que le diable veut vous empêcher de jouir des fruits du pardon.

Si vous avez un vague sentiment d’indignité, cette honte est aussi souvent le moyen qu’utilise le diable pour vous voler votre assurance en Christ. Puisque nous avons le désir d’avoir « une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes » (Actes 24:16, LSG) et un témoignage chrétien positif envers celui que nous avons fait du tort, nous sommes sensibles aux sollicitations de l’Esprit Saint de restituer, si possible, pour nos offenses (Matthieu 5:23, 24).

ÉTAPE 2—Explorer

Pour les moniteurs: Le thème majeur de cette leçon est la sensibilité aux sollicitations de l’Esprit Saint. N’oubliez pas de mettre l’accent sur l’importance de connaitre et d’écouter la voix de l’Esprit Saint dans une vie de paix, de liberté et de joie en tant que chrétien.

Commentaire biblique

I. Affliger l’Esprit Saint (Lisez Éphésiens 4:25-32 avec la classe.)

Dans Éphésiens 4, l’apôtre Paul énumère une litanie de comportements qui attristent le Saint-Esprit. Dans sa liste se trouvent le mensonge, la colère, la malhonnêteté, la médisance, l’amertume, l’animosité et la clameur. Si ces traits attristent le Saint-Esprit, ne pensez-vous pas que l’Esprit nous convainque de ces tendances et nous donne la force de les surmonter? L’une des fonctions principales du Saint-Esprit est de nous préparer pour le ciel. Il aspire à remplacer la malhonnêteté par l’intégrité, un esprit coléreux par un comportement calme, une langue médisante par des paroles aimables, la grossièreté par la bonté et l’amertume par le pardon.

Le mot attrister dans Éphésiens 4: 30 vient du mot grec lupeo, signifiant causer de la douleur. Il s’agit d’un appel à être sensibles aux sollicitations de l’Esprit Saint et à ne pas apporter la douleur au cœur de Dieu par le péché conscient, volontaire.

Puisqu’il n’est pas possible d’attrister une force ou une chose dépourvue de personnalité, ce passage, parmi tant d’autres, est une preuve manifeste de la personnalité divine de l’Esprit Saint. Attrister l’Esprit Saint revient à résister à Ses revendications et à rejeter Ses plaidoiries. Cette affliction continuelle du Saint Esprit par la résistance et le rejet peuvent entrainer le péché impardonnable.

Le péché impardonnable est mentionné spécifiquement trois fois dans les Évangiles (Marc 3: 28, 29 ; Luc 12:10 ; Matthieu 12:31). Dans l’Évangile de Matthieu, Jésus a succinctement déclaré « c’est pourquoi je vous dis: tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. » (Matthieu 12:31, LSG). Notez l’accent clair de Jésus. Tous les péchés seront pardonnés. Le péché impardonnable n’est donc pas un type de péché. Ce n’est ni l’adultère, ni le meurtre; encore moins le mensonge ou le vol. C’est la résistance consciente aux instances de l’Esprit Saint, refusant de se repentir et continuant à s’accrocher au péché, après en avoir été pleinement éclairé.

Le péché impardonnable ne se produit pas parce que Dieu cesse de nous aimer. Il se produit parce que le cœur de l’individu devient tellement endurci, au point qu’il n’aime plus Dieu. Ce n’est pas que Dieu ne lui pardonne pas; c’est parce que la personne ne souhaite plus bénéficier du pardon. Ce n’est pas que le cœur de Dieu ne soit plus tendre envers le pécheur. C’est parce que, à cause de la résistance persistante et du refus de céder aux incitations de l’Esprit Saint, le cœur du pécheur n’est plus tendre envers Dieu.

Voici un moyen simple de penser au péché impardonnable. C’est un état de péché dans lequel un individu n’est plus désireux ou ne veut plus le salut, ayant endurci son cœur contre Dieu par la rébellion délibérée, et donc, incapable de répondre aux plus forts appels de l’Esprit Saint et aux preuves de l’amour de Dieu.

Considérez ceci: Comment attristons-nous le Saint-Esprit? Qu’est-ce que le péché impardonnable? Nous ne devons jamais craindre de commettre le péché impardonnable tout en désirant le salut. Quelle que soit l’ardeur de notre désir d’être sauvé, Dieu le désire plus ardemment. La fonction du Saint-Esprit est de nous emmener tous les jours à Christ afin de recevoir le don précieux qu’Il aspire à nous donner. Comment nous donne-t-Il la force de ressembler davantage à Jésus tous les jours?

ÉTAPE 3—Appliquer

Pour les moniteurs: Dirigez votre classe dans une discussion concrète sur la façon d’être sensible aux instances de l’Esprit Saint. Discutez de chacune des diverses fonctions du Saint-Esprit – convaincre du péché, témoigner de Jésus, doter les chrétiens de la puissance, instruire dans la justice, renforcer notre témoignage. Comment pouvons-nous répondre aux instances de l’Esprit dans chacun de ces domaines?

Application:

Comment une prise de conscience du ministère de l’Esprit Saint devient-elle partie intégrante de notre vie quotidienne?

Comment pouvons-nous recevoir les avantages spirituels du Saint-Esprit si librement offerts?

Comment peut-on s’encourager les uns les autres à être plus conscients du fonctionnement de l’Esprit Saint?

ÉTAPE 4—Créer

Pour les moniteurs: L’Esprit Saint est le Représentant personnel de Christ, notre Allié dans le conflit entre le bien et le mal, notre Ami, notre Compagnon, notre Conseiller et notre Guide. Encouragez votre classe à faire cette prière simple si souvent:

Saint-Esprit, Guide fidèle, toujours près du chrétien; Conduis-moi dans Ta bonté et par Ta main, comme un pèlerin dans une terre déserte.

Mon âme lasse se réjouit pour toujours, alors que j’entends cette voix plus douce, chuchotant doucement, « Pèlerin, viens, suis-Moi, Je te conduirai à la maison. »

Ami toujours présent, plus vrai, plus près pour nous donner Ton aide,

Ne nous laisse pas dans le doute et la crainte, cherchant à tâtons dans l’obscurité odieuse.

Quand les tempêtes font rage furieuse, les cœurs deviennent faibles et l’espoir s’éteint.

Esprit Saint, Tu me chuchote doucement: « Pèlerin, viens, suis-Moi, Je te conduirai à la maison. » – Adaptation de la chanson « Holy Spirit, Faithful Guide » [Saint-Esprit, Guide fidèle] par Marcus Morris Wells.

Activités:

Avez-vous une chanson préférée sur le Saint-Esprit? Pourquoi cette chanson a-t-elle du sens pour vous? Recherchez dans les Hymnes et louanges des Adventiste du septième jour des chansons sur le Saint-Esprit et partagez à haute voix un verset qui parle à votre cœur.

Quel nom ou fonction de l’Esprit Saint appréciez-vous le plus?

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

*18–24 Mars

L’œuvre du Saint-Esprit

Sabbat Après-Midi

Lecture de la semaine: Jean 16:8-11 ; Rom. 5:10 ; Heb. 4:15, 16; 1 Pierre 5:8, 9 ; 1 Jean 5:12, 13 ; Ps. 31 : 24.

Verset à mémoriser: « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit! » (Romains 15:13, LSG).

Comme nous arrivons à la fin de notre étude de ce trimestre sur le Saint-Esprit et la spiritualité, nous nous concentrerons sur une autre œuvre décisive de l’Esprit qui n’a pas encore attiré notre attention.

Quand Jésus a annoncé aux disciples qu’Il irait au Père, Il a aussi promis de leur envoyer l’Esprit Saint. « Mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en Mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que Je vous ai dit. » (Jean 14:26, LSG).

Selon Jésus, le Saint-Esprit est un Paraclet, c’est-à-dire, un « Aide » ou « Consolateur » ou un « Avocat » qui intercède pour nous. Dans le même temps, Jésus a également annoncé l’œuvre que cet Avocat ferait: Il « convaincra » le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement (Jean 16:8, LSG).

Dans cette dernière semaine, nous allons étudier plus en détail cette œuvre spécifique de l’Esprit Saint. Nous apprendrons également comment cette œuvre de l’Esprit est liée à deux autres aspects importants de Son ministère pour nous: notre assurance du salut et l’espoir glorieux qui propulse notre vie en tant que disciples de Jésus-Christ.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 25 Mars.

Leçon

12

(page 96 du guide standard)

19 Mars

Convaincre du péché

Lisez Jean 16:8, 9. Quelle œuvre cruciale l’Esprit Saint accomplit-Il pour nous, et pourquoi est-ce si important?

 

 

Jésus a appelé le Saint-Esprit le Paraclet, un mot polysémique qui porte le sens d’aide, de défenseur et de consolateur. Le Saint-Esprit ne commence pas cette œuvre importante de conviction comme un accusateur des frères ou un procureur. Il est envoyé par Jésus, non pas pour nous condamner, mais plutôt, pour nous aider à voir notre besoin de la grâce.

C’est seulement un consolateur qui peut être reçu comme un assistant. C’est une grande tragédie que des chrétiens, si bien intentionnés soient-ils, approchent souvent les pécheurs avec un esprit accusateur plutôt que dans l’esprit de les aider. Si nous faisons le tour pour signaler le péché dans la vie des autres, alors, nous faisons quelque chose que Jésus ne nous a pas appelés à faire. Après tout, qui sommes-nous pour signaler les péchés des autres, quand nous sommes nous-mêmes difficilement sans péché?

Lisez Romains 2:1 et Matthieu 7:3. Quel message devons-nous retirer de ces versets?

 

Nous sommes Ses témoins, pas Ses procureurs. Nous sommes appelés à être témoins de Son pouvoir rédempteur, pas pour condamner d’autres pour leurs fautes. En essayant de condamner les autres pour leurs péchés, nous usurpons un rôle qui n’est pas le nôtre, c’est celui du Saint-Esprit.

C’est le Consolateur – et non nous – qui doit « convaincre » (Jean 16:8) le monde de ce qu’est vraiment le péché. Ceux qui n’ont pas confié leur vie à Jésus n’ont souvent aucun sens réel de ce qu’est vraiment le péché, et à quel point il peut être destructeur.

L’idée ici n’est pas que l’Esprit répertoriera des mauvais actes. Au lieu de cela, Il touche le péché le plus fondamental de tous: l’incrédulité de croire en Jésus-Christ (Jean 16:9). Notre plus profonde misère et aliénation consiste non dans notre imperfection morale, mais dans notre éloignement de Dieu et notre refus d’accepter Celui que Dieu a envoyé pour nous sauver de cette condition.

Le problème fondamental de tout péché est que nous ne croyons pas en Jésus, et ainsi, nous rejetons la seule Personne qui peut nous sauver de notre péché et de notre culpabilité. C’est le péché qui nous met au centre des choses en refusant de croire en la parole de Dieu. Seul le Saint-Esprit peut ouvrir nos cœurs et nos esprits sur notre grand besoin de repentance et de rédemption à travers la mort de Christ en notre faveur.

Dimanche

(page 97 du guide standard)

20 Mars

Le besoin de la justice

Jean 16:8 dit que le Saint-Esprit convaincra le monde, pas seulement du péché, mais aussi de la justice. En d’autres termes, le monde, qui ne sait pas ce qu’est vraiment le péché, ignore tout de la vraie justice.

Les non-convertis s’imaginent que la moralité externe suffit. Ils n’aspirent pas à la justice de Dieu, mais à leur propre justice. Ils aspirent à une justice qui vient de leurs actes externes, tels que l’obéissance à la loi de Dieu. Mais nos actes d’obéissance à la loi ne peuvent jamais nous justifier devant Dieu.

Dans Ésaïe 64: 6, le prophète décrit tous les actes de justice par soi-même de son époque comme « souillés ». Même nos meilleurs actes de droiture d’inspiration religieuse et subjective est en fait le contraire: l’injustice.

Mais la justice de Jésus est suffisante pour nous. Elle répond à toutes les revendications de la loi de Dieu. C’est aussi la justice de Dieu le Père. Et nous pouvons l’affirmer pour nous par la foi en Jésus-Christ seul.

Lisez Romains, 5:10 et Hébreux 4:15, 16. Comment notre justice est-elle liée au ministère de la vie de Christ en présence du Père dans les cieux?

 

 

La justice qu’exige la loi est accomplie par la vie parfaite de Jésus. Il est mort en notre faveur. Bien que rejeté par ceux qui L’ont mis à mort ici sur terre, Il a été accueilli par le Père dans le ciel. Par la résurrection, Dieu le Père a placé le sceau de Son approbation sur la vie et l’œuvre rédemptrice de Jésus. Maintenant, Jésus vit et intercède pour nous (Heb. 4:15, 16), et Il nous attribue les mérites de Sa mort, parce que par nous-mêmes, nous n’avons pas la justice nécessaire pour le salut.

Ainsi, nous pouvons vivre parce qu’Il vit en nous. « J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré Lui-même pour moi. » (Galates 2:20, LSG). Quand Jésus vit en nous, nous marchons par l’Esprit (Romains 8:4) et recevons la nouvelle vie spirituelle grâce à la puissance de l’Esprit (cf. Galates 3:2-5 ; 5:16, 18).

La gloire que le Père accorde à Jésus dans le ciel se révèle dans la puissante présence de Christ parmi nous par l’Esprit. Par la puissance de Son Esprit Saint, Ses disciples vivent en devenant de plus en plus conformes à Christ.

Avez-vous vécu la réalité de combien vos propres tentatives de justice sont vraiment vaines? Qu’est-ce que cela vous enseigne sur votre besoin de la justice de Christ en votre faveur?

Lundi

(page 98 du guide standard)

21 Mars

Convaincre du jugement

Lisez Jean 16:8, 11. À quel jugement Jésus fait-Il allusion? Pourquoi ce jugement est-il une bonne nouvelle?

 

Il reste une dernière grande conviction qui fait partie de l’œuvre de l’Esprit: la conviction à propos du jugement. C’est là où une grande partie de notre prédication sur ce passage semble aller dans le sens erroné et dangereux. Souvent une discussion sur le péché et la justice semble conduire beaucoup de soi-disant chrétiens à prononcer des avertissements au sujet du jugement sur ceux qui rejettent Christ. Ce faisant, ils veulent avertir les pécheurs, souvent avec une pointe d’agressivité, à propos du jugement qui les attend.

Et bien que ce jugement soit une réalité, ce n’est pas de cela que Jésus parle dans Jean 16:11. Le libellé indique que le Seigneur ne parle pas du jugement futur, comme Il le fait dans Jean 12:48. Au contraire, l’aspect du jugement auquel se réfère Jésus ici est la bonne nouvelle que Satan a déjà été jugé au Calvaire. Le diable, le grand ennemi de la vérité, vit maintenant avec un temps compté. Le jugement viendra, mais l’accent est mis sur une prise de conscience que le prince de ce monde est déjà condamné (Jean 12:31).

Lisez 1 Pierre 5:8, 9. Comment Satan est-il décrit par Pierre? Comment pouvons-nous lui résister?

 

Le diable, sachant que son temps est court et qu’il a été mortellement vaincu au calvaire, est néanmoins encore en vie. Et il est furieux, en train de dévorer autant qu’il le peut. Mais il est un ennemi vaincu. Jésus a remporté la victoire. Le sang de Jésus nous rend libres.

Lorsque, pendant la seconde guerre mondiale, les troupes nazies avaient reçu le coup décisif avec l’invasion alliée réussie de France le 6 juin 1944, il était clair qu’Hitler était défait. Pourtant, les onze mois entre le jour J (quand l’attaque a été lancée) et le jour de la victoire (8 mai 1945, lorsque la guerre a pris fin en Europe) ont été les plus sanglants de toute la guerre. De la même manière, Satan sait qu’il est définitivement vaincu à la croix. Pourtant, il mène un combat obstiné et tente de dévorer autant qu’il le peut. En ces temps difficiles, nous sommes appelés à être sobres et alertes et à jeter toute notre anxiété sur Jésus, car Il prend soin de nous (1 Pierre 5:7, 8).

Pourquoi le jugement est-il une bonne nouvelle? Qui est notre garant dans le jugement? Comment pouvons-nous prêcher le jugement pour inspirer l’espoir plutôt que la peur?

 

Mardi

(page 99 du guide standard)

22 Mars

L’assurance du salut

Lisez 1 Jean 5:12, 13; Romains 8:15-17; et 2 Corinthiens 5:5. Pourquoi c’est après avoir accepté Christ comme notre Sauveur que nous pouvons avoir l’assurance de la vie éternelle? Quelle est la base de cette assurance?

 

Le Saint-Esprit est Celui qui conduit les pécheurs à Jésus. La mort substitutive de Jésus nous a réconciliés avec Dieu. Le pardon de Jésus nous rend libres de mener une vie nouvelle comme des enfants adoptifs de Dieu. Maintenant, nous ne sommes plus ennemis de Dieu (Rom. 5:10), mais nous marchons selon l’Esprit (Romains 8:4) et pensons aux choses de l’Esprit (Romains 8:5). Si nous n’avions pas l’Esprit de Christ, nous ne serions pas Ses enfants et ne Lui appartiendrions pas (Rom. 8:9). Mais maintenant nous avons le témoignage intérieur du Saint-Esprit, qui habite en nous. Il nous rend témoignage que nous appartenons à Jésus et que nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers avec Christ (Romains 8:17). La même puissante vie qui a ressuscité Jésus d’entre les morts est maintenant active en nous et nous rend vivants, nous qui étions spirituellement morts (Rom. 8:10). Même plus que cela, le Saint-Esprit scelle aussi dans nos cœurs l’assurance que nous appartenons à Dieu. Ayant entendu et cru à l’évangile de notre salut, nous sommes scellés à Jésus par le Saint-Esprit, qui nous est donné comme gage de notre héritage (Éphésiens 1:13, 14). Chaque croyant peut avoir cette certitude (1 Jean 5:12, 13).

Lisez Éphésiens 1:13, 14. Que signifie le fait d’être scellé par l’Esprit?

 

Ceux qui acceptent Christ sont nés de nouveau; c’est-à-dire, nés « de l’Esprit » (Jean 3:3, 5). Le Saint-Esprit scelle ce fait dans nos cœurs afin que nous puissions avoir l’assurance d’être sauvé et éprouver la joie qui vient du fait d’être enfant de Dieu. L’Esprit Saint nous identifie comme appartenant à Christ. « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas » (Romains 8:9, LSG). Nous avons maintenant une conscience que Dieu est notre Père bienaimé, et nous sommes Ses chers enfants. Le Saint-Esprit est l’acompte, le dépôt ou le gage du plus beau don de la vie éternelle et de l’immortalité qui nous est donné par Jésus à la seconde venue (1 Cor. 15:51-54). C’est la marque distinctive de la foi authentique. Il est difficile que les chrétiens puissent témoigner avec un pouvoir de persuasion sans passer par cette assurance.

« Parlez avec courage, parlez avec foi et espérance et vous serez la lumière dans le Seigneur. Continuez à penser à la porte ouverte que Christ a placée devant vous, qu’aucun homme ne peut fermer. Dieu fermera la porte à tout mal, si vous Lui donnez une chance. Quand l’ennemi surgit comme une inondation, l’Esprit du Seigneur lève pour vous un étendard contre lui. » – Ellen G. White, The Advent Review and Sabbath Herald, April 16, 1889.

Mercredi

(page 100 du guide standard)

23 Mars

L’Esprit Saint et l’espérance

Lisez Romains 5:4, 5; 15:13; et 1 Corinthiens 13:13. Comment l’amour et l’espérance sont-ils liés l’un à l’autre? Comment le Saint-Esprit nous donne-t-Il l’amour et l’espérance?

 

 

Le Saint-Esprit est Celui qui a répandu l’amour de Dieu dans nos cœurs. Il nous relie à Dieu et fait que l’amour de Dieu demeure en nous. L’amour constant et immuable de Dieu est la raison et le fondement de notre espérance. Sans l’amour, il n’y aurait aucun espoir. Seul l’amour suscite l’espoir. Puisque l’amour de Dieu est inhérent à Sa fidélité, nous avons l’espoir merveilleux qu’Il viendra à nouveau et nous emmènera là où Il est.

Lisez Psaume 31: 24. Quel effet l’espérance a-t-elle sur nous?

 

 

L’espérance inspire. L’espérance donne une force nouvelle. Elle nous permet de chanter et d’être joyeux. L’espérance est essentielle à la vie. Sans espérance, quel serait le but de la vie?

Cependant, avoir l’espérance est différent d’être optimiste. L’optimiste pense que tout ira mieux: la météorologie, l’économie, les diplômes, les classes, les finances, et ainsi de suite. L’espérance, au contraire, n’est pas un optimisme béat. Au contraire, elle repose sur la fidélité de Dieu et les promesses qu’Il a données dans le passé. L’espérance croit que Dieu accomplira ce qu’Il a dit parce qu’Il est fidèle et vrai. Dieu s’est toujours montré fidèle, et Il ne change jamais. Sa constance et Sa vérité sont le fondement de notre espérance.

Sans aucun doute: le fondement de notre espérance se trouve en Jésus sur la croix. Quand nous regardons à la croix, nous pouvons voir de la façon la plus vigoureuse possible la réalité de l’amour de Dieu pour nous. La croix, la mort de Jésus pour nos péchés, nous confère, à nous et à l’univers tout entier, une révélation sans précédente de ce qu’est véritablement notre Dieu. Ainsi, en tant qu’êtres déchus et temporels dans un vaste cosmos, nous pouvons trouver l’espoir, pas en nous-mêmes ou dans des « grandes » choses que nous accomplissons, mais en notre Dieu, un Dieu qui s’est révélé Lui-même à nous sur la croix.

Comment l’espérance de la venue de Christ repose-t-elle sur les fidèles promesses de Dieu? Comment l’espérance influence-t-elle notre vie? Comment développer un style de vie qui reflète l’espérance au lieu du désespoir?

Jeudi

(page 101 du guide standard)

24 Mars

Réflexion avancée: Lisez les sélections d’Ellen G. White, Ye Shall Receive Power [Vous recevrez une puissance], en particulier la section d’octobre “Ready for the Spirit” [Prêts pour le Saint-Esprit] pp. 283–313.

Nous pouvons résumer l’activité de l’Esprit Saint en disant que l’Esprit Saint travaille harmonieusement avec Dieu le Père et Dieu le Fils pour accomplir le plan de notre salut. L’Esprit Saint nous réveille de notre mort spirituelle. Il nous amène à une prise de conscience de notre nature pécheresse et nous ouvre les yeux sur le fait que sans Jésus, nous sommes perdus. Il allume en nous le désir de changement et nous conduit à Jésus-Christ, qui seul peut répondre aux besoins de notre être profond. Il nous donne l’assurance du salut parce qu’Il nous dirige toujours à Jésus et à ce que Jésus a fait pour nous. Il nous transforme à la ressemblance de Jésus. Il nous garde fidèles dans notre marche avec Dieu. Il nous permet d’accomplir la volonté de Dieu et de s’engager efficacement dans la mission. Il inspire la parole écrite de Dieu comme notre guide de sécurité et la norme pour notre vie chrétienne, et la doctrine. Où serions-nous sans l’Esprit Saint? Que pourrions-nous faire sans l’Esprit Saint? Nous serions misérables et perdus et ne pourrions rien faire qui puisse donner gloire et honneur à Dieu. Grâces soient rendues à Jésus pour avoir promis et envoyé l’Esprit Saint. « L’Esprit Saint était le plus grand de tous les dons qu’Il pouvait demander à Son Père pour l’exaltation de Son peuple. » – Ellen G. White, Ye Shall Receive Power [Vous recevrez une puissance], p. 13.

Discussion:

Attardez-vous plus sur les questions du péché et de la justice. Pourquoi devrions-nous, en tant que chrétiens qui croient en la Bible comme étant la parole de Dieu, avoir une compréhension de ce que sont le péché et la justice, différente de ceux qui ne croient pas en la Bible? Quelles sont les différences? Qu’enseigne la Bible sur le péché et la justice que les autres sources n’enseignent pas?

Partagez avec les membres de votre classe l’aspect de l’œuvre de l’Esprit Saint qui a été le plus utile pour vous. Pourquoi était-il si important, et comment cela a influencé votre vie?

Dans la classe, parlez de l’espoir que nous avons en Jésus. Quelles sont les raisons de cet espoir? Autrement dit, si quelqu’un venait à poser des questions sur la « raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pie. 3:15, LSG), quelle réponse lui donneriez-vous et pourquoi? Combien votre argument est-il convaincant?

La leçon de cette semaine parle de la question de l’assurance du salut. Qu’est-ce que l’assurance du salut? Et si nous l’avons, pourquoi l’avons-nous? Sur quoi doit-elle être basée? Et en quoi est-elle différente de la présomption?

Vendredi

(page 102 du guide standard)

Quelque chose de beau: 3e partie

Alors que j’étais au centre de réhabilitation, j’ai passé beaucoup de temps à penser à redresser ma vie. J’avais commis certains crimes alors que je vendais des drogues, et cette conscience pesait sur moi. Quand j’ai quitté le centre de réhabilitation, je suis allé à la police pour avouer que j’avais fui avec un ami en voiture alors qu’il avait commis un vol. Pendant le vol, mon ami avait tué une personne, et c’était une complicité de meurtre.

Je fus arrêté et condamné à cinq ans de prison. Mon ami fut emprisonné à vie. D’autres prisonniers me maltraitaient en apprenant que ma confession avait conduit mon ami en prison. Il fallut beaucoup de temps avant qu’ils ne m’acceptent.

Alors que j’étais en prison, j’ai demandé à un pasteur adventiste du septième jour de me rendre visite. Il venait souvent, et nous étudiions la Bible ensemble. J’ai accepté Jésus comme mon Sauveur pendant cette période. D’autres membres de l’église me visitaient également, et bientôt j’ai eu plus de lettres et de visiteurs que n’importe qui, grâce à l’esprit de famille entre les membres adventistes. J’essayais de transmettre l’amour qu’ils me manifestaient à d’autres prisonniers quand je le pouvais.

Certains prisonniers n’étaient pas citoyens suédois. Ils purgeaient leur peine sans visites de leurs proches. Lorsque les Adventistes apprirent de ces gens, ils commencèrent à les visiter et à les aider avec les besoins pratiques, et lorsque les prisonniers quittaient la prison, les membres d’église maintenaient le contact avec eux. Certaines femmes prisonnières demandaient: « à quel genre d’église appartenez-vous et qui prend un tel soin des autres? » J’étais heureux que mes amis adventistes veillent sur ces besoins. Certains de ces prisonniers suivaient des cours d’étude biblique par correspondance, et d’autres rejoignirent mon groupe de prière. Maintenant qu’ils ont été libérés, je prie pour qu’ils cherchent Dieu.

Je fis un bilan de santé à cause de mon problème de cœur. Le docteur exécuta le test trois fois avant de faire appel à un autre médecin. Ce dernier recommença le test et me demanda mon nom. « Nous n’étions pas surs que vous étiez le même patient, parce que votre cœur est de taille normale et fonctionne parfaitement. Je ne vois ici aucun problème de santé. Votre angine a complètement disparu. »

Lorsque j’ai été libéré de prison, Dieu me pourvut d’un emploi et d’un logement. Quand j’y repense, je me rends compte combien de foi Dieu m’a sauvé de moi-même, a sauvé ma vie de la mort, et a rendu merveilleux toute chose dans ma vie.

Histoire

La leçon en bref

Texte clé: Jean 16:8–11

Objectifs:

Savoir: Se réjouir dans le « Consolateur », ce qui apporte la force et l’espoir dans notre vie, ainsi que l’assurance du salut.

Ressentir: Nourrir un profond sentiment de la présence de l’Esprit dans la vie quotidienne.

Agir: Se résoudre à écouter la voix convaincante de l’Esprit Saint, en Lui permettant de révéler la justice de Christ dans notre vie.

Plan de l’étude:

I. Savoir: L’œuvre du Saint-Esprit

A Quelle est la différence entre la conviction et l’accusation? Comment vous sentez-vous lorsque vous vous reconnaissez coupable d’un acte? Comment vous sentez-vous quand vous êtes accusé d’avoir commis un acte?

B Que veut dire le fait que le Saint-Esprit nous convainque du péché? Y a-t-il une différence entre le péché et les péchés?

II. Ressentir: Le désir de l’Esprit

A Combien notre conviction du péché peut-elle nous faire ressentir notre besoin de la justice de Christ?

B Pourquoi un manque de connaissance concernant le ministère du Saint-Esprit est-il un préjudice à notre vie chrétienne?

III. Agir: L’objectif de l’Esprit

A Quel est l’objectif ultime de l’Esprit dans notre vie? Comment pouvons-nous coopérer avec le Saint-Esprit dans la concrétisation de cet objectif?

B Comment pouvons-nous recevoir l’espérance, l’assurance et la force que les Écritures promettent de nous donner par le ministère de l’Esprit Saint?

Résumé: L’Esprit Saint vise à nous conduire à une relation intime avec Jésus et à placer dans nos cœurs le gage de la vie éternelle en Jésus Christ, notre Seigneur. Il accomplit cette merveilleuse œuvre en nous donnant la conviction que, en dehors de Christ, nous sommes perdus. Le péché n’est pas simplement quelque chose que nous faisons; c’est un état d’être. Le Saint-Esprit révèle qui nous sommes et qui est Jésus et ce qu’Il signifie pour nous. L’Esprit témoigne de la justice, de la bonté, de la grâce et de la puissance de Jésus. Il nous conduit à Jésus, en qui nous avons le don de la vie éternelle et l’assurance de l’éternité.

Commentaires pour les moniteurs

Cycle d’apprentissage

ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: Romains 15:13

Concept clé de croissance spirituelle: Le Saint-Esprit est un don précieux, envoyé par Jésus pour encourager, soutenir et doter de puissance notre vie chrétienne. Jésus a promis à Ses disciples qu’Il leur donnerait « un autre Consolateur, afin qu’Il demeure éternellement » avec eux (Jean 14:16, LSG). Il ne nous laisserait pas « orphelins » (Jean 14:18, LSG). En la personne de l’Esprit Saint, Jésus serait avec Ses disciples. Sans contrainte de temps et d’espace, Il serait accessible à tous. En fait, Il serait plus proche d’eux comme s’Il n’était pas monté au ciel.

Ellen G. White a fait cette déclaration remarquable: « En tous temps et en tous lieux, dans toutes nos douleurs et dans toutes nos afflictions, quand les perspectives paraissent sombres et l’avenir angoissant, quand nous nous sentons dénués de tout et délaissés, le Consolateur nous est envoyé en réponse à la prière faite avec foi. Les circonstances peuvent nous éloigner de tous nos amis terrestres; mais aucun évènement, aucune distance, ne peuvent (sic.) nous séparer du Consolateur céleste. Où que nous soyons, où que nous allions, Il est toujours à notre droite pour nous soutenir et nous encourager. » – Jésus-Christ, p. 673.

Le Saint-Esprit est notre Ami, notre Allié, notre Consolateur, notre Maitre, notre Force et notre Gage de la vie éternelle.

Pour les moniteurs: Cette leçon est la dernière du trimestre et un excellent moment pour revoir certaines de nos dernières leçons. Rappelez à votre classe que le Saint-Esprit est la troisième Personne de la divinité, non pas une force sombre et vague, ou un être impersonnel ou une puissance indéfinissable qui procède de Dieu. En tant que représentant personnel de Christ, le Saint-Esprit est là pour nous aider dans notre voyage vers le ciel. Il convainc du péché et révèle notre besoin d’un Sauveur; mais Il jette également un coup de projecteur sur la justice de Christ dans tout son éclat et sa beauté.

C’est la révélation du caractère vertueux de Christ et de Son amour inconditionnel pour nous qui nous amène à désirer être comme Lui et à nous abandonner aux revendications de Celui qui promet ne jamais nous délaisser. Le Saint-Esprit est notre Maitre, Lui qui nous guide à comprendre la magnificence de la grâce, de la gloire de la croix et l’émerveillement de l’expiation. À travers le ministère de l’Esprit Saint, nous sommes amenés à accepter Christ comme notre Sauveur et Seigneur tout-puissant et amour.

Discussion d’ouverture: Imaginez la confusion et la perplexité des disciples quand Christ leur a dit qu’Il s’en allait. Qu’est-ce qu’ils ont dû penser après qu’Il les eût informé qu’Il irait bientôt au Père? Certes, ils ont dû se sentir anxieux, inquiets, incertains, confus et perplexes. Ils ne pouvaient pas comprendre pleinement ce qu’Il voulait dire lorsqu’Il affirmait qu’Il leur enverrait le Consolateur. Ce n’est que plus tard, quand l’Esprit Saint est venu dans la plénitude de Sa puissance à la Pentecôte, qu’ils ont commencé à comprendre le sens des paroles de Jésus. Puis, sentant la présence et la puissance de l’Esprit Saint, ils ont compris le sens des paroles de Christ: « il vous est avantageux que Je m’en aille. » (Jean 16:7, LSG).

La promesse de Jésus d’envoyer le Saint-Esprit est tout autant pour nous qu’elle l’était pour ces croyants du Nouveau Testament. Sa promesse n’est pas limitée. L’Esprit Saint désire ardemment remplir notre vie de Sa présence.

Discussion:

Demandez aux membres de la classe de décrire un moment où ils ont senti la puissance de l’Esprit Saint dans leur vie. Quelles circonstances avaient conduit à cette expérience?

Quels sont les moments d’intimité que Jésus a eus avec chacun d’eux? Comment étaient leur vie dévotionnelle en ce moment? Invitez les membres de la classe à partager des moments où le Saint-Esprit était effectivement présent dans leur vie.

ÉTAPE 2—Explorer

Pour les moniteurs: Le thème majeur des leçons de ce trimestre est le rôle de l’Esprit Saint en tant que troisième Personne de la divinité, dont l’œuvre consiste à nous convaincre du péché, à nous révéler la justice de Christ dans toute sa beauté, à nous inspirer avec l’espérance, à nous guider dans la vérité divine et à remplir nos cœurs du désir ardent d’aller au ciel.

La leçon de cette semaine met en lumière ces thèmes. Elle se concentre en particulier sur le rôle de l’Esprit Saint dans notre vie individuelle de façon extrêmement pratique.

Commentaire biblique

I. Le rôle du Saint-Esprit (Lisez Jean 16:8-11 avec la classe.)

Dans Jean 16:8-11, Jésus énumère trois rôles majeurs de l’Esprit Saint.

« Et quand Il sera venu, Il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement. » (Jean 16:8, LSG). Nous allons étudier chacun de ces termes un peu plus profondément. Notez que Jésus ne dit pas que le Saint-Esprit convaincra le monde des péchés, pluriel, mais du péché, au singulier. Maintenant, ne vous méprenez pas; le Saint-Esprit nous convainc certainement de nos péchés ou de nos actes qui ne sont pas en harmonie avec la volonté de Dieu. Mais le but de ce passage est quelque chose de plus profond.

Ici, le péché est utilisé comme un état d’être. Ce n’est pas nécessairement ce que nous faisons seulement. La question c’est « qui » nous sommes. Nous sommes nés avec la nature humaine déchue dans un état de péché. Nous sommes des pécheurs par naissance et par choix. Le Saint-Esprit révèle notre état désespéré sans Christ. Laissés à nous-mêmes, nous n’avons aucun espoir du salut. Nous ne sommes pas seulement des pécheurs. Nous sommes dans un état perdu sans aucune possibilité d’avoir le salut sans un Sauveur.

Dieu soit loué! L’Esprit Saint ne nous laisse pas dans cet état désespéré. Il nous convainc non seulement du péché, mais aussi de la justice.

Le mot justice utilisé ici dans la langue originale est dikaiosynē, qui est la justice de Christ. Sa justice est la source et la norme de toute justice. Le Saint-Esprit nous convainc de notre péché, de notre indignité et de notre condition absolument perdue sans Christ. Il nous révèle alors la perfection de la justice de Christ et l’émerveillement de Sa grâce. L’Esprit nourrit la foi dans nos cœurs pour recevoir la justice de Christ comme la nôtre et vivre en tant qu’enfants de Dieu, adoptés dans la famille céleste par la grâce.

La dernière expression dans notre trio de convictions de l’Esprit est le jugement. Jésus explique pourquoi le Saint-Esprit nous convainc du jugement dans Jean 16:11 en déclarant: « le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » Sur la croix, Jésus a triomphé des principautés et des puissances de l’enfer (2:15). Satan est un ennemi vaincu. Jésus l’a vaincu. La victoire sur le mal, la mort et la tombe est garantie. Le Saint-Esprit nous révèle que nous sommes du camp des vainqueurs.

Considérez ceci: « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » (Rom. 8:1, LSG). En dehors de Christ, il n’y a aucun moyen d’échapper au jugement final; mais en Christ, à travers Christ et par Christ, il n’y a aucun moyen que nous puissions être perdus. Christ a remporté la victoire pour notre salut au calvaire. Comment l’Esprit Saint conduit-Il chacun d’entre nous à l’assurance du salut? Quel rôle joue le Saint-Esprit en nous conduisant à accepter la justice de Christ? Pourquoi le ministère du Saint-Esprit est-il indispensable dans la vie de chaque chrétien?

ÉTAPE 3—Appliquer

Pour les moniteurs: Dirigez votre classe dans une discussion concrète sur ce que cela signifie de mener une vie remplie de l’Esprit. Faites une liste de toutes les choses que le Saint-Esprit promet de faire dans notre vie. Discutez de cette liste avec votre classe. Pourquoi chacune de ces choses est-elle importante dans notre expérience chrétienne?

Application:

Quels sont quelques-uns des différents noms du Saint-Esprit? Comment ces noms vous importent-ils?

De quelles façons spécifiques le Saint-Esprit nous inspire-t-Il de l’espérance?

Quelle est la différence entre l’optimisme et l’espérance? Quel est le fondement de l’espoir que l’Esprit Saint nous donne?

ÉTAPE 4—Créer

Pour les moniteurs: Quand nous répondons aux sollicitations de l’Esprit Saint, Il brise tout obstacle qui se dresse entre Jésus et nous et nous amène à nous réjouir dans le salut que notre Sauveur offre librement.

Activités:

Faites circuler une fiche dans votre classe et demandez à chaque membre d’écrire la chose la plus importante qu’il ou elle a découverte en classe sur le Saint-Esprit ce trimestre et la différence que cela apporte dans sa vie. Laissez-leur trois à cinq minutes pour écrire deux ou trois phrases. (Ou au lieu d’écrire des choses, demandez aux membres de réfléchir à la question dans la prière).

Un exemple de ce qu’ils pourraient écrire est listé ci-dessous :

« Ce trimestre, je me suis rappelé à nouveau que le Saint-Esprit est le Représentant personnel de Christ, qui désire ardemment m’attirer plus près de Christ. J’ai été touché par l’idée que Jésus est présent à mes côtés tous les jours grâce à la présence constante du Saint-Esprit. »

 Invitez les membres à partager avec la classe les témoignages qu’ils ont écrits ou médités.

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Commentaires pour les moniteurs

Dans notre guide d’étude du trimestre prochain, intitulé Pais Mes brebis: 1 et 2 Pierre, par Robert McIver, nous lirons les paroles de Pierre, lui qui était avec Jésus dans la plupart des évènements clés de Son ministère. Pierre est aussi un éminent chef de file parmi les premiers chrétiens. Ces faits seuls rendraient ses épitres dignes d’intérêt. Mais un autre facteur s’ajoute à ces lettres, car étant écrites aux églises qui faisaient face à la persécution externe et au danger des faux docteurs à l’interne.

Les première et deuxième épitres contiennent également des paroles pratiques sur la vie des chrétiens. Tout d’abord, les chrétiens s’aiment les uns les autres (1 Pierre 4:8). Pierre résume son point de vue en disant: « Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. » (1 Pierre 3:8, LSG).

Les épitres de Pierre sont une fervente proclamation de l’évangile, le message central de la Bible. S’il y a quelqu’un qui ait connu la grâce salvatrice du Seigneur, c’est Pierre. Ce même Pierre – qui a ouvertement renié son Seigneur, disant: « Je ne connais pas cet homme » (Matthieu 26:74, LSG) – était le même à qui Jésus a dit plus tard: « Pais Mes brebis » (Jean 21:17). Ces deux épitres sont des exemples de Pierre faisant juste cela: paitre les brebis du Seigneur.

Leçon 1—La personne de Pierre

La semaine en bref:

Dimanche: Loin de moi! (Luc 5:1–9)

Lundi: Confessant Christ (Mathieu. 16:13–17)

Mardi: Marchant sur l’eau (Mathieu. 14:22–33)

Mercredi: Niant Son Seigneur (Luc 22:31–33, 54–62)

Jeudi: Pierre comme dirigeant de l’église (Actes 2:14–36)

Verset à mémoriser—Matthieu 14:30, 31

Idée centrale: Pierre savait ce que signifie le fait de faire des erreurs, d’être pardonné et d’avancer dans la foi et l’humilité. Ayant vécu lui-même la grâce de Dieu, Pierre reste une voix puissante pour nous tous, qui avons besoin de faire l’expérience de la même grâce.

Leçon 2—Un héritage incorruptible

La semaine en bref:

Dimanche: Aux exilés (1 Pierre. 1:1)

Lundi: Les élus (1 Pierre. 1:2)

Mardi: Thèmes-clés (1 Pierre. 1:3–12)

Mercredi: Vivre la vie du salut (1 Pierre. 1:13–21)

Jeudi: S’aimer les uns les autres (1 Pierre. 1:22–25)

Verset à mémoriser—Pierre 1:22

Idée centrale: Comme nous le verrons bientôt, même dans les quelques premiers versets écrits il y a des siècles, Pierre a beaucoup de choses importantes sur la vérité à nous révéler aujourd’hui.

Leçons pour les malvoyants le Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat est disponible gratuitement chaque mois en braille et sur CD audio pour les malvoyants et les personnes handicapées physiques qui ne peuvent lire les imprimés à l’encre normale. Ceci inclut les personnes qui, en raison de l’arthrite, de la sclérose, de la paralysie, des accidents et autres, ne peuvent pas tenir ou se concentrer pour lire les publications imprimées à l’encre normale. Contactez les Services Chrétiens d’Enregistrement des Aveugles, B. P. 6097, Lincoln, NE 68506-0097. Téléphone: 402-488-0981; e-mail: info@christianrecord.org; site Web: www.christianrecord.org.

2017

Guide d’étude biblique du deuxième trimestre

NOTES

NOTES

NOTES

NOTES

NOTES

NOTES

NOTES

NOTES

NOTES

NOTES

NOTES

NOTES

NOTES