École Du Sabbat, 1er trimestre 2016 – Rébellion et Rédemption

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Guide Moniteur

 

d’Étude Biblique

 

de l’École du Sabbat Adulte

 

Jan |Fév |Mar 2016

 

Rébellion et Rédemption












Sommaire                                              

 

1     Crise dans le ciel— 26 Décembre–1er  Janvier                  5

 

2     Crise en Éden— 2–8 Janvier                                                                    18

 

3     Rébellion mondiale et patriarches — 9–15 Janvier                                      31

 

4     Conflit et crise: les juges— 16–22 Janvier                                                  44

 

5     Le conflit continue — 23–29 Janvier                                                          57

 

6     La victoire dans le désert — 30 Janvier– 5 Février                                      72

 

7     Les enseignements de Jésus et le grand conflit — 6–12 Février                    85

 

8     Compagnons d’armes — 13–19 Février                                                     98

 

9     Le grand conflit et l’église primitive — 20–26 Février                               111

 

10      Paul et la rébellion — 27 Février– 4 Mars                                                 124

 

11      Pierre et le grand conflit — 5–11 Mars                                                    137

 

12      L’église militante — 12–18 Mars                                                             150

 

13      La rédemption— 19–25 Mars                                                                 163

 

Bureau Éditorial: 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904 Visitez-nous sur le site web: http://www.absg.adventist.org




Auteur principal

 

Dr. David Tasker

 

Éditeur

 

Clifford R. Goldstein

 

Éditeur Adjoint

 

Soraya Homayouni

 

Coordinateur – Pacific Press®

 

Wendy Marcum



Directrice de Publication

 

Lea Alexander Greve

 

Directeur Artistique & Illustrateur

 

Lars Justinen

 

Assistant Éditorial

 

Sharon Thomas-Crews



Traduction française & Mise en page

 

Dr. Hanoukoume Kparou

 

Coordinateur – WAD

 

Abraham Dada Oboya

 

Coordinateur – MENA

 

Michael Eckert




Les commentaires pour les moniteurs sont écrits par:

 

Dr. Gilbert Ojwang, professeur à l’Université d’Oakwood, à Huntsville, Ala., États-Unis d’Amérique.



© 2015 Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ®. Tous droits réservés. Aucune partie du Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat Adulte (Moniteur), ne peut être éditée, changée, adaptée, traduite, repro- duite ou publiée par une personne physique ou morale sans autorisation écrite de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ®. Les bureaux des divisions de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ® sont autorisés à prendre des dispositions pour la traduction du Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat Adulte (Moniteur), en vertu des lignes directrices spécifiques. Le droit d’auteur de ces traductions et de leur publication doit dépendre de la Conférence Générale. “Adventiste du Septième Jour,” “Adventiste,” et le logo de la flamme sont des marques commerciales de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour et ne peuvent être utilisées sans autorisation préalable de la Conférence Générale.
























conflit. Cependant, une chose que nous savons très bien aussi est que: en tant qu’êtres humains, nous sommes pris au cœur de ce conflit. C’en est une bataille qu’aucun de nous n’échappe.

 

Cependant, cela n’était pas censé être de cette façon, pas au commencement. La création était « très bonne » et « bénie » par Dieu. Bien que le Seigneur soit reconnu comme le pourvoyeur de cette parfaite création, Il a donné à Adam et Ève, la responsabilité de prendre soin de ce qu’Il avait fait pour eux. Le grand conflit est venu sur terre quand Satan a trompé Adam et Ève avec la flatterie et la tromperie, détournant leur allégeance à Dieu sur lui-même. S’ils étaient restés fidèles à ce que Dieu leur avait dit, s’ils avaient obéi à Son simple commande- ment, le monde tel que nous le connaissons, avec toutes ses misères, ses épreuves, et ses souffrances, n’aurait jamais surgi.

 

De siècle en siècle Satan s’efforce de dénaturer le caractère de Dieu, afin de le faire redouter et haïr plutôt qu’aimer, de discréditer la loi divine et d’annuler son autorité sur les cœurs, et, enfin, de persécuter ceux qui osent résister à ses impos- tures. Ses agissements sont visibles dans l’histoire des patriarches, des prophètes, des apôtres, des martyrs et des réformateurs. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 14.




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En réponse à cette tragédie, Dieu, qui avait présagé « avant la fondation du monde » (Eph. 1:

 

4) que tout cela se passerait, avait mis en place Son plan du salut. C’est ce que nous connaissons comme étant le plan de la rédemption. Cette rédemption est préfigurée dans l’histoire de la ren- contre de Dieu avec Abram dans Genèse 15, quand il est passé entre les morceaux d’animaux. Cette cérémonie antique était une assurance à Abram; et donc, pour nous tous, que Dieu est personnellement impliqué dans la recherche d’une solution au problème posé par le péché.

 

Oui, Dieu a promis de porter sur Lui-même la pleine responsabilité de toute la rébellion humaine et de souffrir des conséquences pour tout le mal que

 

nous avons commis. C’est seulement de cette façon que Dieu pouvait rétablir Sa relation avec la race humaine, les relations entre les humains et la relation entre l’humanité et le reste de la création.

 

C’est dans ce contexte global que nous voyons la passion insatiable de Satan de défigurer la création et d’éloigner les humains de Dieu. Ses stratégies sont révélées dans la Bible, où le bien et le mal se jouent entre frères et sœurs, dans les familles, et dans les nations assiégées. On voit cela en temps d’oppression, de famine, d’esclavage et d’exil, dans les ten- tatives frustrées de se reconstruire après les catastrophes, les loyautés divisées et la séduction des pratiques idolâtres.

 

Tout au long de l’Écriture, Dieu défait constamment les plans de Satan. Jésus venant comme Emmanuel, « Dieu avec

 

nous », a récupéré le territoire volé à Adam et Ève. Jésus a réussi là où Adam avait échoué. Dans Son ministère, Il a montré Son autorité sur la création et les forces du mal. Juste avant Son retour au ciel, Il a mandaté Ses disciples à la Pentecôte et leur a donné le pouvoir d’étendre les frontières de Son royaume céleste.

 

Jésus a remporté la victoire décisive à la croix. Le défi a toujours été là où nous plaçons notre allégeance, sur le côté qui gagne ou sur le côté qui perd. Bien que le choix devrait être facile et évident, parce que le conflit fait toujours rage et les tentations sont toujours présentes, la bataille pour nos cœurs et nos esprits se poursuit. Notre espoir et notre prière, alors, est que les leçons de ce trimestre puissent révéler certaines de ces tromperies et donc nous aider non seulement à choisir Christ, mais aussi, de rester avec Lui parce que, comme Il l’a promis, « Celui qui persé- vérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matt. 24:13, LSG).



Dr. David Tasker, Secrétaire de champ de la Division Pacifique Sud, est spécialiste de l’Ancien Testament. Il a servi en tant que pasteur dans son pays natal, en Nouvelle- Zélande, avant d’être président de la Mission aux Îles Salomon, et professeur d’études bibliques à l’Université Adventiste du Pacifique (Papouasie-Nouvelle-Guinée), et à l’Institut International Adventiste d’Études Avancées aux Philippines. Lui et son épouse Carol ont deux fils mariés (Nathan et Stephen) et trois petits-enfants.



Comment  utiliser ce  guide du moniteur

Soyez motivé à explorer, appliquer et créer.

 

Nous espérons que cette version du guide du moniteur encouragera les membres dans les cellules de l’École du Sabbat Adulte, pour faire exactement cela — explorer, appliquer, et créer. Chaque leçon hebdomadaire du moniteur amène votre classe à travers le processus d’apprentissage suivant, basé sur le cycle d’apprentissage naturel:

 

  1.  Pourquoi cette leçon est-elle importante pour moi? (Motiver);

 

  1.  Que dois-je savoir de la Parole de Dieu? (Explorer);

 

  1.  Comment puis-je pratiquer ce que j’ai appris de la Parole de Dieu? (Appliquer); et

 

  1.  Que puis-je faire de ce que j’ai appris de la Parole de Dieu? (Créer).

 

Et pour les moniteurs qui n’ont pas eu le temps de se préparer suffisamment pendant   la semaine, il y a un résumé d’une page, facile à assimiler, dans la section « La leçon en bref ».

 

Voici un bref aperçu des quatre étapes du cycle d’apprentissage naturel et des sugges- tions sur la façon dont vous, en tant que moniteur, pouvez aborder chaque partie:

 

Étape 1—Motiver: Établissez un lien entre les expériences des membres  et la notion centrale de la leçon pour montrer pourquoi la leçon est importante pour leur vie. Aidez-les à répondre à la question: pourquoi la leçon de cette semaine est-elle importante pour moi?

 

Étape 2—Explorer: Présentez aux membres les  informations bibliques dont ils ont besoin pour comprendre la notion centrale de la leçon. (Ces informations pour- raient inclure des faits sur des personnes; des lieux; des détails sur des faits culturels, historiques et / ou géographiques; l’intrigue ou ce qui se passe; et les conflits ou les tensions dans les textes que vous étudiez). Aidez les apprenants à répondre à la ques- tion : que dois-je savoir de la Parole de Dieu?

 

Étape 3—Appliquer: Fournir des occasions aux membres pour pratiquer les informations données à l’étape 2. Cette étape est cruciale; les informations à elles seules ne suffisent pas pour aider une personne à grandir en Christ. Aidez les membres à répondre à la question : comment puis-je appliquer à ma vie ce que j’ai appris?

 

Étape 4—Créer: Enfin, encouragez les membres à appliquer la parole suivante:

 

« Mettez la Parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s’abusent eux-mêmes » (Jacques 1:22, BJ). Invitez-les à répondre à la leçon d’une manière pra- tique. Cette étape donne aux membres, individuellement et en groupe, des occasions d’expression de soi et d’exploration créative. Toutes ces activités devraient aider les membres à répondre à la question: par la grâce de Dieu, que puis-je faire de ce que j’ai appris de la leçon de cette semaine?

 

Si les moniteurs utilisent le matériel de chacune de ces quatre étapes, ils toucheront presque chaque membre de leurs classes: ceux qui aiment parler de ce qui se passe dans leur vie, ceux qui veulent plus d’informations sur les textes en cours d’étude, ceux qui veulent savoir comment tout s’applique dans la vie pratique, et ceux qui veulent sortir et appliquer ce qu’ils ont appris.

 

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* 26 Décembre–1er Janvier

 

(page 6 du guide standard)

Crise dans le Ciel





Sabbat aprèS-Midi

 

Étude de la semaine: Esa. 14: 4, 12-15; Ez. 28: 2, 12-19;

 

Jean 12:31; Apo. 12: 7-16; Luc 10: 1-21.

Adventiste

 

du Septieme Jour

 

Verset à mémoriser : « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau! » (Apocalypse 7:10, LSG).



la base du gouvernement de Dieu se trouve une loi juste, une loi d’amour, une loi sublime assurant le bon- heur de tous les êtres responsables qui s’inclinent avec

 

joie devant ses injonctions. De ses créatures, Dieu demande une soumission intelligente faite d’amour, de confiance et d’admi- ration. Ne pouvant accepter de leur part une obéissance forcée, il leur accorde une entière liberté, condition essentielle d’un service volontaire. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 12.

 

Aussi longtemps que tous les êtres créés reconnaissaient l’al- légeance d’amour, l’harmonie était parfaite dans tout l’univers. Tout ce qu’il a fallu était un rebelle, et tout a changé. Lucifer pensait qu’il pouvait faire un meilleur travail que Dieu. Il voulait la position de Dieu et le prestige qui l’accompagnait.

 

Sa soif de pouvoir a abouti à une « guerre dans le ciel » (Apocalypse 12: 7). En incitant Adam et Ève à l’arbre interdit en Éden, Satan a amené la guerre sur la terre, et nous avons vécu avec les conséquences depuis lors. Le plan du salut est la voie de Dieu face à la rébellion, pour la restauration de l’ordre et l’har- monie que Satan avait perturbé.



* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 2 Janvier.





27 Décembre



La chute dans le ciel



(page 7 du guide standard)

 

Lisez Ésaïe 14: 4, 12-15. Quelles descriptions du roi de Babylone indiquent qu’il s’agit de quelqu’un de beaucoup plus qu’un simple dirigeant humain?



Aucun roi terrestre n’est tombé du ciel, une vérité qui suggère que les versets 12-15 concernent quelqu’un de plus grand que le roi de Babylone lui-même. En outre, les images de descendre du ciel, d’être dans une position plus élevée que les anges, et de présider l’assemblée sur la montagne dans le nord, sont toutes des descriptions de divinités reconnues dans l’ancien Proche-Orient. Les ambitions de Satan sont clairement exposées ici, dans ce genre de prophétie « double ».

 

Jésus utilise une tactique similaire dans Sa description de la destruc- tion de Jérusalem (Matthieu 24). Bien que les disciples aient posé des questions sur la destruction du temple, dans Sa réponse, Jésus décrit à la fois la destruction de Jérusalem par les Romains en 70 ap. J.C., et la plus grande réalité de la fin du monde. De la même façon, Ésaïe décrit les attributs d’un roi terrestre mais tout en les appliquant à quelque chose de beaucoup plus grand que juste un simple roi humain.

 

Lisez Ézéchiel 28: 2, 12-19. Comment Satan est-il représenté ici?




Ézéchiel 28:13 décrit un être parfait présent dans le « Jardin de Dieu », décoré avec tous les types de pierres précieuses qu’on trouve plus tard sur le pectoral du grand prêtre, et comme un être qui a reçu le mandat en tant que chérubin protecteur au trône de Dieu. L’être parfait, cependant, s’est corrompu lui-même à cause de sa « beauté ».

 

En utilisant des parallèles humains, ces aperçus nous permettent de comprendre les réalités divines. Les prophètes utilisaient ce qui était plus étroitement et plus facilement compréhensible pour expliquer quelque chose qui, en soi, pourrait être plus difficile pour nous de comprendre. Ce qui se passe dans le ciel peut être difficile à saisir pour nous sur la terre, mais nous sommes tous en mesure de comprendre les effets des ambitions politiques flagrantes et destructrices des leaders terrestres. Ésaïe et Ézéchiel nous donnent un aperçu de l’inexplicable transition, à un certain moment dans l’histoire, quand tout ce qui était beau et parfait dans l’ordre de Dieu des choses, fut marqué par l’ambition destructrice.





28 Décembre



Le prince de ce monde



(page 8 du guide standard)

 

Lisez Jean 12:31, 14:30, et 16:11. Pourquoi Jésus appelle-t-Il Satan le prince de ce monde?





Quand Dieu a créé Adam et Ève dans le jardin d’Éden, Il leur a confié la gestion d’Éden (Genèse 2: 8,15), et la prise en charge de toutes les créatures dans les eaux, le ciel, et sur la terre (Genèse 1:26, 28). Quand Adam nommait tous les animaux, il démontrait son intendance sur eux. Habituellement, c’est en ayant autorité sur quelque chose qu’on peut lui donner un nom; donc, en nommant toutes les créatures, Adam démon- trait clairement son statut en tant que dirigeant du monde.

 

Quand Adam a perdu cette domination, Satan a très rapidement rempli le vide. Une partie de la restauration de la race humaine, ren- due possible par le sacrifice de Christ au calvaire, se fera lorsque les rachetés auront le privilège d’Adam et Ève, de régner avec Dieu pour le reste de l’éternité comme des « rois et des prêtres » (Apo. 1: 6; 5:10). Les premiers chapitres du livre de Job nous révèlent toute l’ampleur de la perte d’Adam. Comme nous avons un aperçu de la salle du trône de l’univers, nous pouvons également voir combien la race humaine est

 

devenue subordonnée à la nature depuis la chute.

 

Lisez Job 1: 6, 7 et 2: 1, 2. Pourquoi Satan se présente-t-il à l’assemblée des fils de Dieu, comme faisant des va-et-vient sur la terre?





Faire des « allers et retours » ou « va-et-vient » n’est pas seulement l’acte d’un touriste. Dans l’Écriture, c’est un signe de la propriété. Quand Dieu a donné le territoire à Abraham, Il lui a dit de parcourir  sa longueur et sa largeur (Genèse 13:17), et de même à Moïse et puis Josué (Deut. 11:24, Jos. 1: 3). Satan, en un sens, se vante comme étant

 

« le dieu de ce monde » (2 Cor. 4: 4).

 

L’introduction de Satan dans les deux premiers chapitres de Job est parallèle à ce qui est arrivé dans Genèse 3. Satan introduit le trouble au paradis et laisse alors les victimes humaines souffrir dans son sillage.





29 Décembre

 

La guerre dans le ciel



(page 9 du guide standard)

 

Nous n’avons aucune idée de ce que la guerre dans le ciel signifie; c’est-à-dire, nous ne savons quels genres de combats physiques ont eu lieu au-delà de la réjection de Satan et ses anges. Le fait est que, la Bible ne dit rien sur la suite de ce conflit physique céleste. Par contre, elle traite de ses conséquences spirituelles ici sur terre.

 

Lisez Apocalypse 12: 7-16. Qu’est-ce que cela nous apprend sur le grand conflit quant à son impact dans le ciel et sur la terre?





Notez la manière positive avec laquelle Jean parle de la poursuite de la guerre entre « l’accusateur de nos frères » et les vainqueurs. Il relie ce fait au salut et à la venue du royaume de Dieu  (Apo. 12:10, 11). Ce thème positif est souligné tout au long du chapitre et constitue un aspect important du grand conflit. Le contexte global du chapitre 12 est crucial. Trois grandes menaces y sont décrites, mais chacune est suivie par une délivrance incroyable. Dans une vision effroyable, la lutte entre Christ et Satan et comment tout cela semble être totalement incompa- tible est présentée à Jean.

 

Par exemple, un grand dragon rouge (Satan, Apocalypse 12: 9) s’ap- prête à dévorer un bébé (Jésus) en train de naitre. Quel bébé pouvait survivre à cela? Mais Il a survécu et fut élevé sur le trône de Dieu.

 

Le dragon tente alors de persécuter la mère (un symbole du peuple de Dieu; (voir Apo. 12:13). Comment une mère qui vient de donner nais- sance peut-elle se défendre contre un dragon? Mais elle a également échappé miraculeusement (v. 14).

 

Dans une troisième tentative de détruire les élus de Dieu, le dragon provoque une inondation contre la femme (v. 15). Une femme contre une inondation? Mais, encore une fois, Dieu intervient et la délivre (v. 16).




Le dragon tourne maintenant son attention vers le reste de la semence de la femme. Il est furieux et s’engage dans une guerre contre eux. L’histoire montre clairement comment le peuple de Dieu a été chassé, opprimé, et persécuté au fil des ans. Trop souvent, nous voyons l’im- possibilité de la lutte et nous nous demandons comment les fidèles peuvent-ils survivre, oubliant que l’histoire ne se termine pas là. Elle continue dans Apocalypse 14, où l’on voit la position des fidèles devant le trône de Dieu; donc, eux aussi, ont été délivrés.






Satan expulsé



30 Décembre

 

(page 10 du guide standard)

 

Comme nous l’avons vu, la guerre dans le ciel ne se limitait pas au ciel, elle affectait également la terre. Depuis quelque temps, il semble que Satan (L’« accusateur de nos frères », Apo. 12:10) pouvait encore paraitre devant le trône de Dieu et porter des accusations contre les élus de Dieu. Job est un exemple biblique de ceux qui ont subi cette infamie.



Lisez Luc 10: 1-21. Quel était le sens de la parole de Christ au sujet    de Satan ici?





Avant que Jésus n’envoie les 70, Il leur a demandé de ne prendre ni vêtements de rechange ni argent (Luc 10: 4), et de demander la bénédic- tion de Dieu sur leurs hôtes (v. 5). Il les a avertis qu’ils étaient comme des agneaux marchant au milieu des loups (Luc 10: 3) – lesquels avertis- sements sont reflétés dans Apocalypse 12, où le dragon tente de faire la guerre aux élus de Dieu.

 

Dès leur joyeux retour (Luc 10:17) les disciples signalaient que les démons leur étaient soumis, et cela doit avoir apporté à Jésus une grande joie (Luc 10:21). C’est dans ce contexte que Jésus fait Sa déclaration au sujet de Satan qui tombe comme l’éclair. Il met en garde les disciples contre le fait de fonder leur joie sur leur succès sur les forces démo- niaques. Il leur demande au contraire de se réjouir d’avoir leurs noms écrits dans le ciel (Luc 10:20). Ce rappel met le salut humain à sa place – il appartient à notre Sauveur. C’est Jésus qui a vaincu l’ennemi, pas nous. Cependant, les disciples de Jésus ont eu le privilège de témoigner du salut que Jésus garantit. Cet événement de Luc 10: 17-20 semble lier l’œuvre de témoignage que Jésus confie à Son peuple au pouvoir sur Satan dans ce grand conflit. L’œuvre de témoignage érode le pouvoir que Satan a sur les gens de ce monde et donne à l’humanité l’occasion de

 

reprendre son travail initial d’élargir les frontières du royaume de Dieu. La puissance sur notre adversaire est seulement possible en raison de  la victoire que Jésus a remportée à la croix. Paul affirme que Jésus « a dépouillé les principautés et les puissances et les a données en spectacle à la face du monde, en les trainant dans son cortège triomphal » (Col. 2:15, BJ). En Lui, le peuple de Dieu est triomphant. La mort de Satan est assu- rée. « Le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31, LSG), il ne calomniera plus jamais le peuple de Dieu. Nous pouvons avec assurance

 

nous réjouir parce que la bataille appartient au Seigneur!





31 Décembre

 

La bataille continue



(page 11 du guide standard)

 

Tout comme le venin d’un serpent venimeux peut continuer de tuer les gens après qu’on l’ait fraichement tué, la morsure de Satan est tou- jours mortelle. Il est vraiment vaincu au calvaire, mais le danger n’est pas encore totalement écarté.



Lisez Jean 16:33. Comment Jésus avertit-Il Ses disciples de la lutte continue contre le mal?





Jésus était clair que Ses disciples n’auraient pas des temps faciles, mais au lieu de se concentrer sur les défis, Il a insisté sur la victoire qu’ils avaient en Lui. En réfléchissant à cette garantie, Paul a assuré aux croyants de Rome que Dieu écrasera bientôt Satan sous leurs pieds (Rom. 16:20). Et Jean a parlé à l’Église des derniers jours de la même chose, que leur victoire était assurée par le sang de l’Agneau (Apocalypse 12:11).



Lisez Hébreux 12: 1, 2. Qui sont les « témoins », et comment ils nous encouragent? Voir Hébreux 11.




Hébreux 11 esquisse rapidement la vie de certains héros célèbres   de la foi. Abel offre un sacrifice parfait, et il n’est pas oublié, même s’il est mort. Énoch a marché constamment avec Dieu, il fut enlevé directement au ciel pour être avec Lui. Noé annonce des événements invisibles et offre le salut à un monde noyé dans le péché. Abraham laisse une grande civilisation pour aller à une terre promise. Sarah donne naissance à un fils promis, même si elle est trop vielle pour avoir un enfant. Moïse choisit de souffrir avec son peuple plutôt que de vivre dans le palais royal. Et Rahab témoigna de la grandeur de Dieu (Jos. 2: 9-11). Ce sont certains de ceux qui forment la grande nuée de témoins dont parle Hébreux 12: 1. Ils ne sont pas des témoins passifs, comme des spectateurs regardent un jeu; au contraire, ils ont témoigné activement que Dieu est fidèle, les soutenant dans toutes les luttes auxquelles ils étaient confrontés. Nous ne sommes pas seuls dans cette grande bataille.






1er Janvier



(page 12 du guide standard)

 

Réflexion avancée: Nous ne savons pas pourquoi le péché a germé dans le cœur de Lucifer. Ellen G. White nous dit qu’« Imperceptiblement, Lucifer se laissa bercer par des pensées ambitieuses » — Patriarches et prophètes, p. 12. Le fait que cela se produisait dans le cœur d’un être parfait révèle d’une manière puissante la réalité du libre arbitre et du libre choix dans le cadre du gouvernement de Dieu. Dieu a créé toutes les créatures intelligentes bonnes; elles étaient des êtres moraux avec un bon moral. Il n’y avait rien qui les poussait vers le mal. Comment, alors, le péché de Lucifer a-t-il surgi? La réponse est qu’il n’y a pas de réponse. Il n’y a aucune excuse pour le péché. Si une excuse pouvait être trouvée, alors Dieu pourrait en fin de compte, être tenu pour responsable. En tant qu’êtres humains, nous sommes habitués aux relations de cause à effet. Mais le péché n’a pas une cause; il n’y a tout simplement aucune raison pour cela. C’est irrationnel et absurde. Lucifer ne pouvait pas justifier ses actions, d’autant plus qu’il était si favorisé par Dieu. D’une certaine manière, cependant, en abusant de son libre arbitre, Lucifer lui-même fut corrompu, et au lieu d’être « porteur de lumière », il est devenu Satan, « l’adversaire ». Bien qu’il y ait beaucoup de choses que nous ne comprenons pas, nous devrions comprendre suffisamment pour savoir exactement quel soin nous devons réserver au don sacré du libre arbitre et du libre choix.

 

Discussion:

 

Ê La jalousie a joué un grand rôle dans la rébellion de Satan contre Dieu. Dans votre propre expérience, quels dommages la jalousie a-t- elle provoqués? Comment pouvons-nous apprendre à lutter contre cette émotion très commune?

 

Ë Méditez davantage sur le don incroyable du libre arbitre et du libre choix. Comment utilisons-nous ces dons chaque jour? Regardez quelques-unes des terribles conséquences de la mauvaise utilisation de ce don. Comment pouvons-nous apprendre à l’utiliser à bon escient?



Ì Réfléchissez au rôle de la loi dans le contexte du libre arbitre et du libre choix. Le simple fait que Dieu ait une loi devrait être un témoignage de la réalité du libre arbitre. Après tout, quel est l’ob- jet d’une loi morale, s’il n’y a de créatures morales qui puissent choisir de la suivre? Méditez plus sur les implications de la loi et ce qu’elles disent à propos de la liberté humaine.



Í Il y a une forte tendance, en particulier dans certaines parties du monde, à rejeter l’idée d’un diable réel. Pourquoi un tel point de vue est-il si opposé, même aux bases les plus élémentaires de la Bible?



Histoire

 

Porteur de lumière à l’Amazonie

 

Le plus long fleuve en Amérique du Sud est l’Amazonie, qui prend sa source aux monts des Andes du Pérou et se jette dans l’Océan Atlantique

 

– une distance de près de 6400 km. Une mission pour atteindre les gens qui y vivent a commencé par les pasteurs Leo et Jessie Halliwell dans les années 1930. Naviguant dans l’Amazonie avec leur bateau en bois fabriqué à la main, le Luzeiro (le « porteur de lumière » en portugais), Halliwell a apporté l’espoir et la guérison à d’innombrables personnes vivant le long de cette célèbre voie navigable. Beaucoup d’histoires mis- sionnaires sont venues des expériences de Halliwell. Aujourd’hui nous voyons l’une des favorites, écrite par Charlotte Ishkanian.

 

Anges sur l’Amazonie

Pasteur Halliwell dirigeait Luzeiro le long de la rivière, tandis que son fils de 15 ans, Jack, regardait dans la jungle en espérant voir un jaguar, le

 

« léopard de la jungle ». Au-dessus, un ara brillant volait en piaillant fort. Puis le moteur du bateau ralentit, et Jack remarqua trois hommes bien habillés navigant dans un canot vers Luzeiro.

 

« Bonjour! » appela un homme. « Pouvez-vous nous remorquer? » Pasteur Halliwell savait que c’était dangereux de remorquer de tels auto-

 

stoppeurs. Mais quelque chose l’a poussé à s’arrêter. « Jette-leur la corde, Jack », dit-il à son fils. Jack jeta la corde aux hommes, et ils l’attachèrent à leur bateau.

 

Deux hommes montèrent à bord et se tinrent à côté du Pasteur Halliwell quand il naviguait jusqu’à la rivière. Soudain, l’un des hommes attrapa la roue et tourna le bateau. Le bateau s’agita et se déplaça brusquement loin de la rive et alla au milieu de la rivière. Le mouvement soudain faillit jeter Jack par-dessus bord!

 

Pasteur Halliwell fixa les eaux qu’ils venaient de traverser. À environ 6 mètres d’où ils s’étaient positionnés se trouvaient les pointes dentelées des centaines de roches, juste sous la surface de l’eau. Si le bateau avait frappé les rochers, il se serait brisé.

 

« Ouf! » s’écria Pasteur Halliwell. « Merci! Vous avez sauvé notre bateau et probablement nos vies! »

 

L’homme sourit mais ne dit rien quand il naviguait à travers les eaux rocheuses. Puis l’homme remit la roue arrière au pasteur Halliwell.

 

« Merci pour le remorquage, monsieur », dit l’homme. « Si vous vous arrêtez, nous pourrons sortir maintenant. »

 

Voilà qui est étrange! Pensait Pasteur Halliwell. Il n’y a aucun signe d’un village à proximité. Néanmoins, il arrêta le bateau, et les deux hommes remontèrent dans leur canot et naviguèrent hors du courant d’eau.

 

« Regardez où ils vont », Leo appelle Jack.

 

« Papa, ils ont disparu! », dit Jack.

 

Leo se détourna de la roue. La rivière était vide. Il n’y avait pas de tournant dans la rivière, aucune ondulation dans l’eau. Les trois hommes et leur bateau avaient disparu.

 

Charlotte Ishkanian, ex-éditrice du rapport missionnaire trimestriel.



Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste.

 

12     Site web: www.AdventistMission.org



comment aires pour les moniteurs





La leçon en bref



Texte clé: Apocalypse 12:7

 

Objectifs:

Savoir: Commencer à comprendre le grand conflit comme une lutte univer- selle entre le bien et le mal.

 

Ressentir:  Ressentir la lutte contre le péché dans sa propre vie et dans  le monde qui l’entoure.

 

Agir: Accepter Christ comme Seigneur afin d’être victorieux contre les forces du mal.



Plan:

  1. Savoir: Le grand conflit et ses conséquences dans notre monde

 

A Comment l’intendance de la terre fut affectée en conséquence de la chute d’Adam et Ève en cédant à la tromperie de Satan?

 

B Qu’est-ce qu’on entend par le fait que Satan soit devenu le prince de ce monde (Jean 12:31)?



  1. Ressentir: La réalité des forces du mal

A Qu’est-ce que l’imagerie des chrétiens comme des brebis parmi les loups, ou comme une femme face à un dragon terrifiant, vous fait sentir à

 

propos de votre propre incapacité face au mal en vous et autour de  vous?

 

B Quels sont les effets de la rébellion de Satan et de la chute subséquente de l’humanité dans le péché?



III. Agir: Obéir à la loi d’amour de Dieu

A En voyant la victoire remportée par Christ, comment cette victoire peut-elle devenir la vôtre dans votre vie quotidienne?

 

B Qu’est-ce que le fait que le péché ait surgi chez un être parfait et dans un environnement parfait nous apprend sur le pouvoir de choix que Dieu

 

a donné aux êtres intelligents?



Résumé: Même si nous ne pouvons jamais comprendre pleinement comment le péché peut naitre chez un être parfait, Dieu a eu la victoire pour nous à travers la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Nous sommes invités à accepter le sacrifice expiatoire de Christ, qui seul a le pouvoir de nous sauver des assauts du mal en nous et autour de nous.



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Développement

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Apocalypse 12:7



Concept clé de  croissance spirituelle:  Non seulement il y avait une guerre dans le ciel, mais aussi, Christ a vaincu et est ressuscité victo- rieux par Sa mort sur la croix (Apocalypse 5: 9). Par ce même sang, le peuple de Dieu vainc Satan et ses agents (Apo. 12:11).



Pour les moniteurs: Chaque être humain est impliqué dans une guerre spirituelle. La guerre évoque sans aucun doute différentes images dans nos esprits. La guerre dans le monde antique évoquait des images de soldats blin- dés, des chevaux, des lances, et des flèches. La guerre dans les temps modernes nous fait penser aux chars, à l’artillerie, aux AK-47, ou même aux bombes nucléaires. Nous pensons aux pertes de vies humaines, aux déplacés, et aux pro- priétés détruites. Avec la destruction du paysage et de la vie humaine, la guerre déclenche aussi des émotions annihilantes de l’âme humaine: l’amertume, la haine, et la vengeance.

 

Au centre de toute guerre se trouve un contentieux. Le litige peut concerner des préoccupations territoriales, l’intérêt économique, culturel ou religieux. La guerre dans le ciel, comme décrite par le révélateur, bien que sans artille- rie terrestre, n’est pas pour autant moins intense et féroce. C’est une guerre spirituelle, ayant des dimensions morales et juridiques. Le point de discorde est la loi de Dieu. Satan est non seulement un accusateur de nos frères, mais aussi un accusateur de Dieu. Il a allégué que les lois de Dieu sont injustes et arbitraires. Maintenant, la question doit être réglée dans le champ du conflit cosmique visant l’allégeance humaine. Alors que le diable emploie la tromperie, les fausses déclarations, l’insinuation, la coercition, la destruction, et d’autres armes, l’arme de choix de Christ est l’amour et le sacrifice de soi par amour.

 

Activité ouverture: Partagez les histoires de guerres récentes dans le monde. Ensuite, demandez aux volontaires parmi les membres de votre classe de partager leurs expériences dans leur propre vie ou dans la vie des gens qu’ils connaissent, qui témoignent de la réalité d’une guerre spirituelle. Comment ont-ils surmonté les obstacles et assauts d’une telle guerre?

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Pour les moniteurs: Cette semaine, nous étudions la genèse du grand conflit. L’accent est mis sur le fait que Christ a remporté une victoire décisive sur les forces du mal en notre faveur. Même si Satan continue de terroriser le monde, et bien que nous ne devions pas ignorer ses tentatives meurtrières de tromper et de détruire, il a été vaincu par le biais du sacri- fice expiatoire de Christ sur la croix. Nous allons explorer les passages de l’Écriture qui jettent la lumière sur ce conflit cosmique.

 

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Commentaire biblique

 

  1. La guerre dans le ciel (Relisez Apocalypse 12: 7-13 avec votre classe.)



Nous ne pourrons jamais comprendre pleinement comment le péché a pu germer dans un univers parfait avec des êtres parfaits; c’est, d’abord avec Satan dans le ciel et, par la suite, avec les humains sur la terre. Néanmoins, nous savons que Dieu a doté Sa création intelligente de la liberté de choix. La rébellion de Satan et la désobéissance d’Adam face   à la loi d’amour de Dieu sont des choix délibérés que Satan et Adam ont faits.

 

Apocalypse 12: 7-9 décrit cette première crise, qui a commencé au ciel et s’est propagée à notre monde. Depuis lors, notre monde a été impliqué dans la lutte entre le bien et le mal (Apocalypse 12: 10-13). Les enfants de Dieu sont comme « des agneaux au milieu des loups » (Luc 10: 3) quand ils font face aux forces du mal. Cependant, leur victoire est assurée (Apo. 12:11), parce que Christ a expulsé le diable du ciel (Luc 10:18), et est éga- lement venu sur la terre pour vaincre définitivement Satan, l’usurpateur de Son territoire.

 

Discussion:

Ê Supposons que quelqu’un dise: « Eh bien, je suis neutre; je ne suis ni du côté de Satan ni du côté de Christ ». Quel est le problème avec ce type de pensée?

 

Ë Qu’est-ce que l’imagerie des agneaux au milieu des loups (Luc 10:3) suggère au sujet de la capacité humaine à résister à la tromperie satanique?



  1.  La chute de Satan décrite (Relisez Ésaïe 14: 4, 12-15 et Ézéchiel 28: 2, 12-19 avec la classe.)



Il est clair que le personnage décrit dans Ésaïe 14 et Ézéchiel 28 représente quelqu’un de plus grand que les rois de Babylone et de Tyr. Ces passages vont au-delà de ces rois humains pour dépeindre la chute du personnage communément appelé « astre brillant, fils de l’aurore » (LSG) ou « étoile du matin, fils de l’aurore » (BJ), ou « Lucifer, fils de l’aurore » (OR) et selon plusieurs traductions modernes pour l’hébreu hêlēl ben-shāḥar dans Ésaïe 14:12.

 

Lucifer était au début un être exceptionnel, pur et désintéressé. En





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tant que « sceau de la perfection », il était sage, beau et irréprochable dans ses actions depuis le jour de sa création (à noter qu’il était un être créé). Selon Ézéchiel 28:13, sa demeure était « en Éden, le jardin de Dieu » (LSG). La Septante (LXX), qui est la traduction grecque de l’Ancien Testament, met la lumière sur cette expression, « Éden, le jardin de Dieu », comme on peut lire:

 

« tu étais placé dans la splendeur du Paradis de Dieu » (une traduction de l’au- teur). Notre mot « paradis » en français, est du grec paradeisos, qui fait réfé- rence à un lieu de « béatitude » (Luc 23:43 comparer, 2 Cor. 12: 4, Apo. 2: 7). Lucifer occupait la place la plus exaltée que tout être créé pouvait désirer sur la sainte montagne de Dieu, entouré de luxe et de richesse. La forme ver- bale d’Ézéchiel 28:14 représente Lucifer comme celui qui se promène çà et là parmi les « pierres de feu ». L’expression « marcher çà et là » ou « faire les va-et-vient », ou « roder et flâner » (BJ), (en hébreu, hithhallāktā) rappelle l’histoire de Job, sur ce que Satan a dit qu’il faisait sur la terre (Job 1: 7). Du livre de Job, nous savons que Satan se fait passer pour être le leader de la terre. Toutefois, en tant que résultat de l’orgueil (Ézéchiel 28:17; Ézéchiel 28: 2 6), il se délectait de sa position privilégiée (le don du pouvoir qui lui est assigné est allé directement à l’esprit et souillé son cœur); il a commencé à penser à lui-même plus fortement qu’il ne l’était en réalité. Corrompre la sagesse (shiḥḥat ḥokmāh, Ez. 28:17) suggère que Lucifer réduisait ses capa-

 

cités intellectuelles vers le mal, et il pécha.

 

Apocalypse 12: 7, tout comme Ézéchiel 28:15, 16, 17, décrit l’expulsion de Satan du ciel. Il est venu à notre monde et a arraché la domination des mains d’Adam et Ève. Satan devint alors le prince de ce monde (Jean 12:31; 14:30; 16:11 et; Job 1: 6, 7; 2: 1, 2). Mais Dieu n’a pas abandonné les êtres humains à leur sort. Dieu leur a annoncé la bonne nouvelle du salut. L’humanité devrait être du côté de Dieu plutôt que du diable. Dieu a mis l’inimitié entre Satan et le germe promis de la femme (Genèse 3:15), qui est Christ. C’est là notre espoir dans le conflit cosmique entre le bien et le mal.



Considérez ceci: Pourquoi est-il exact de dire que le personnage décrit dans Ésaïe et Ézéchiel est surnaturel et va au-delà d’une représentation des rois litté- raux de Babylone et de Tyr?

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Pour les moniteurs: La chute de Satan, et par la suite, celle d’Adam et Ève implique l’exercice du libre arbitre. En encourageant les membres à appliquer les principes de la leçon de cette semaine à leur vie, il est essentiel de souligner l’importance de l’utilisation correcte de nos facultés intellectuelles pour faire les bons choix.

Application:

 

Ê Étant donné que les êtres humains déchus ont encore la liberté de choisir, comment pouvez-vous mieux faire usage de ce pouvoir?



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Ë Si nous notons les caractéristiques de la rébellion de Satan, comment ces désirs, ses ambitions, ses jalousies, et ses pensées se manifestent-ils dans la vie des êtres humains, y compris les croyants?




Ì Comment la façon dont Satan a progressivement glissé dans la rébellion est liée au processus par lequel nous abandonnons notre foi en Christ?




Í Comment pouvons-nous, en tant que chrétiens, vivre pleinement en ayant conscience des complots implacables de Satan pour tromper et détruire, et en n’ayant pas peur de ce que cette conscience peut engendrer?




Î Que pouvez-vous faire cette semaine qui puisse vous aider et ceux qui vous entourent à surmonter les avances de Satan?




Activité: Demandez aux membres de votre classe de citer des preuves ou de relater des expériences qui enseignent que tous les êtres humains souffrent des conséquences de la chute.

 

ÉTAPE 4—Créer

 

Pour les moniteurs: Aidez les membres de votre classe à réflé- chir sur les implications de leur liberté de choix (que ce soit la bonne ou la mauvaise utilisation). Du don de la liberté vient la responsabilité. Aidez aussi les membres à réfléchir sur les dangers de l’orgueil, souvent comme un résultat d’un certain talent qu’ils peuvent avoir. Dans ces circonstances, comment les talents que Dieu nous a donnés peuvent-ils devenir un danger? Chacun de ces deux thèmes, la liberté de choix et les dangers de l’orgueil, peuvent former la base des sketchs pour favoriser la compréhension chez les membres.

 

Activité: Demandez aux membres de réfléchir sur  un sketch qui dépeint l’exercice de la liberté de choix. Un exemple est de dépeindre   un jeune adolescent qui ne veut plus être lié par les « il faut » et « il ne faut pas » des parents.

 

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* 2–8 Janvier

 

Crise en Éden



(page 14 du guide standard)












Sabbat aprèS-Midi

 

Étude de la semaine: Gen. 1:28; Rom. 8:17; Matt. 6:26; Gen.

 

2:15–17; 3:1–7, 10–19.

 

Regardez quelques-uns de ceux qui sont mentionnés dans Hébreux

 

  1. Qui étaient-ils, et comment ils étaient? Quel encouragement pouvez-vous tirer du fait qu’ils ne sont pas des êtres humains sans faille et sans faute, mais que c’étaient des gens avec des craintes, des passions et des faiblesses, juste comme nous tous aujourd’hui?

 

Verset à mémoriser:  « Je mettrai inimitié  entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » (Genèse 3:15, LSG).



près la création du monde, Dieu a déclaré que tout était « Très bon » (Genèse 1:31). Cependant, il est évident maintenant que tout dans le monde n’est pas « très bon ». Malgré divers –ismes

 

et des idéologies qui, au fil des siècles, ont essayé de rendre les choses bonnes, notre monde continue vers le chaos, l’insécurité, la violence, la guerre, la pollution, l’oppression et l’exploitation. Si le XXe siècle  a commencé avec toutes sortes d’optimisme quant à l’avenir et ce que les humains pouvaient faire pour améliorer l’avenir, le XXIe siècle a certainement perdu l’optimisme et avec de bonnes raisons.

 

Comment sommes-nous arrivés à cette situation? La réponse se trouve dans le grand conflit, qui, bien que commencé dans le ciel, est malheureusement venu sur la terre, et assez tôt dans l’histoire de la terre.

 

Cette semaine, nous allons voir comment Satan a été en mesure d’exploiter la liberté humaine et, par conséquent, commencer la dévas- tation que nous expérimentons tous, même aujourd’hui. L’histoire de la chute reste un puissant rappel que notre seule sécurité en tant qu’êtres humains existe non seulement en croyant en ce que Dieu nous dit, mais aussi, et plus important encore, dans l’obéissance à ce qu’Il nous dit.

 

* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 9 Janvier





3 Janvier

 

Trois bénédictions



(page 15 du guide standard)

 

Dans le contexte de la création, l’expression « et Dieu vit que cela était bon » apparait sept fois dans Genèse 1: la lumière (Gen. 1: 4); la terre ferme et la mer (Gen. 1:10); les plantes portant de la semence et des arbres fruitiers donnant du fruit (Gen. 1:12); le soleil, la lune et les étoiles (Gen. 1:16); les mers grouillant de poissons et les cieux remplis d’oi- seaux (Gen. 1:21); et les bêtes, le bétail et les reptiles (Gen. 1:25). Enfin, lorsque l’œuvre de Dieu est terminée, nous avons la phrase: « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon » (Gen. 1:31, LSG).

 

Tout en déclarant tout ce qu’Il a créé de « très bon », Dieu est allé plus loin et « bénit » Sa création dans trois domaines spécifiques.

 

Tout d’abord, Il a béni les créatures de la mer et les oiseaux. Il les a encouragés ainsi: « Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers; et que les oiseaux multiplient sur la terre. » (Gen. 1:22, LSG). Deuxièmement, quand Adam et Ève furent créés, Dieu les bénit aussi, avec un encouragement similaire: « Soyez féconds, multipliez, remplis- sez la terre » (Gen. 1:28, LSG).



Lisez Genèse 1:22, 28. Les deux bénédictions commencent de la même manière, mais quel supplément est ajouté pour Adam et Ève?





Les humains partagent avec les poissons et les oiseaux l’encouragement divin d’être féconds et de multiplier, mais la différence vient quand Adam et Ève ont reçu la responsabilité de prendre soin de la terre et de toutes ses créatures.  Ici, nous voyons un aperçu de l’importance d’être créé à l’image de Dieu. Le créateur a invité nos premiers parents à être Ses corégents, pour respecter et prendre soin de tout le monde créé (voir Rom 8:17; Hébreux 1: 2, 3). La troisième bénédiction donnée dans le récit de la création est le sabbat du septième jour (Genèse 2: 3). Voici une confir- mation supplémentaire que les gens sont beaucoup plus que de simples animaux; ils ont été créés pour jouir de la communion avec le créateur, ce que ne peuvent les autres créatures. Ici, nous voyons la preuve indubitable de la place spéciale qui a été donnée aux humains dans la création. Jésus a souligné ce point: « Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? » (Matt. 6:26, LSG). Sans dévaloriser les autres créatures, Il a précisé que les humains sont uniques et spéciaux sur la terre.





4 Janvier

 

Le test sur l’arbre



(page 16 du guide standard)

 

Dieu a tout créé par une série de séparations définissant clairement les limites: la lumière et l’obscurité, les eaux en-dessus et les eaux en-dessous, la terre et la mer, la nuit et le jour, les créatures selon   leur espèce, une journée séparée des autres, une femme séparée d’un homme, et un ensemble d’arbres séparés des autres.

 

Lisez Genèse 1: 4, 6, 7, 14, 18, 21, 24, 25. Pourquoi est-il important que les limites soient clairement définies avant même la création des êtres humains?





De la même manière que Dieu a formé l’homme, la bête et les oiseaux de la terre (Gen. 2: 7, 19), Il a aussi fait « pousser du sol »    de beaux arbres avec de délicieux fruits. (Genèse 2: 8, 9). Dieu a éga- lement choisi une partie spéciale de la terre dans laquelle Il a planté  un jardin. Nous pouvons seulement essayer d’imaginer sa beauté; les magnifiques jardins que nous voyons aujourd’hui ne sont sûrement qu’une réflexion de ce qu’Éden doit avoir été. Au milieu de ce jardin spécial planté en Éden (séparé du reste du monde), il y avait deux arbres – l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Le fruit du deuxième arbre ne pouvait être mangé, sinon, il aurait des conséquences graves (Genèse 2:17).



Lisez Genèse 2: 15-17. Comment l’idée de la séparation est révélée ici, dans ce test d’obéissance d’Adam et Ève à Dieu?




La division est claire et concrète: manger de tous les autres arbres, mais pas de celui-ci, qui est distinct des autres. Il n’y avait rien d’am- bigu dans les paroles de Dieu. Adam et Ève ont été créés des êtres moraux, et la morale ne peut pas exister sans la liberté. Voilà un test pour voir ce qu’ils allaient faire de cette liberté. « La défense de man- ger de l’arbre de la connaissance avait pour but de servir de pierre de touche à l’obéissance du premier couple, et partant à son amour pour Dieu. C’était la seule restriction mise à la jouissance de tout ce qu’il   y avait dans le Paradis. Mais la désobéissance dans ce seul cas suffira pour les exposer à la peine du péché. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 31.






5 Janvier

 

La chute: première partie



(page 17 du guide standard)

 

Décrit comme plus « rusé » que tout autre animal (Gen. 3: 1), le serpent est devenu un symbole puissant à travers l’histoire de la Bible. Moïse a levé un serpent d’airain sur un poteau pour empêcher les gens de mourir d’une peste des serpents mortels pendant l’exode (Nombres 21: 5-9). Le même serpent d’airain est devenu un objet d’idolâtrie et de pratique occulte, et il fut détruit par le roi Ézéchias, environ sept cents ans plus tard (2 Rois 18: 4). Dans le livre d’Apocalypse, le « serpent ancien » est clairement identifié comme « le diable ou Satan » (Apo. 12: 9).

 

Lisez Genèse 3: 1-5. Quelle tactique Satan a-t-il utilisée dans sa tenta- tion pour tromper Ève?





Les premières paroles prononcées par le serpent étaient des mots de cynisme et de doute: « Dieu a-t-il réellement dit…? » (Genèse 3: 1, LSG). Au lieu qu’Ève s’inquiète pourquoi un serpent lui parlait, elle fut immédiatement attirée dans les railleries qui détruisent la foi. Quand Satan a demandé : « Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? » (Genèse 3: 1, LSG), l’implication (sur la base de la langue d’origine) était que Dieu leur a interdit de manger de tous les arbres, or en fait, ce n’était pas ce que Dieu leur avait interdit. Le caractère de Dieu est remis en question ici. Ceci est une attaque directe contre Lui. Le serpent doit avoir confondu Ève, parce que sa réponse ajoute un détail que, selon le récit biblique, Dieu n’avait pas donné: « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en man- gerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » (Genèse 3: 2, 3, LSG; ce qui est ajouté est en italique; cf. Gen. 2:17).

 

La partie concernant le fait de ne pas toucher, elle l’a ajouté peut-être dans sa propre confusion.

 

Le succès de Satan jusqu’à ce point lui donna plus d’audace; alors, il défia directement l’autorité de Dieu: « Vous ne mourrez point » (Genèse 3: 4, LSG). Le fait que lui, étant dans l’arbre, touchait les fruits en étant en vie, a rendu ses déclarations crédibles. Il jeta ensuite dans la dernière pensée: « Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » (Gen. 3: 5, LSG). Le tentateur faisait apparaitre que Dieu était non seulement malhonnête, mais aussi, Il leur cachait quelque chose de bien.






6 Janvier

 

La chute: deuxième partie



(page 18 du guide standard)

 

Quand Dieu a décidé de créer Adam et Ève, Il a déclaré qu’ils sont faits à l’image de Dieu et selon Sa ressemblance (Gen. 1:26). L’appât sur le « crochet » du tentateur était que s’ils mangeaient le fruit défendu, ils deviendraient « comme Dieu ». La réalité est qu’ils étaient déjà comme Dieu. Ils avaient été créés à Son image, mais la triste réa- lité est que dans la chaleur de la tentation, ils ont perdu de vue cette vérité sacrée.

 

En outre, Dieu était le fournisseur de leur nourriture à l’origine, mais une partie de la rébellion impliquait qu’Adam et Ève aient choisi quelque chose à manger en dehors de ce que Dieu a donné. Ce serait comme avoir été invité chez quelqu’un pour un repas et, au lieu de manger de sa table, vous allez à son armoire ou à son réfrigérateur et vous prenez quelque chose qui vous attire. Non seulement cela serait une insulte à vos hôtes, mais aussi, cela montrerait également que vous ne valorisez pas votre relation avec eux.

 

Lisez Genèse 3: 4-7. Le tentateur avait assuré Ève qu’en mangeant le fruit, ses yeux seraient ouverts. Qu’est-ce qu’Adam et Ève voient quand leurs yeux étaient ouverts, et que symbolise la nouvelle vue?






Ève était submergée par ses sens (Genèse 3: 6). L’arbre était beau, et quand elle a mordu de ses dents dans un morceau de fruit, Ève s’imagi- nait entrer dans un état supérieur d’existence. Quand elle a partagé son expérience avec Adam, oui, leurs yeux ont été ouverts (Genèse 3: 7), mais ils étaient gênés par ce qu’ils voyaient.

 

Un problème majeur ici est le rejet de Dieu, en tant que fournisseur de toute bonne chose, et en choisissant à la place une solution artificielle au besoin humain (dans ce cas, le désir de manger). Dieu avait déjà assuré Adam et Ève leur nourriture et avait fourni le menu. Leur consommation de l’arbre interdit était un mouvement en dehors de cette disposition et montrait un manque de confiance qui ne se justifiait pas, surtout compte tenu de leurs circonstances particulières.





7 Janvier

 

Les conséquences



(page 19 du guide standard)

 

Nous serons dans l’éternité avant de comprendre parfaitement le dommage causé par cet incident sur l’arbre. Tout ce que Dieu a fait lors de la semaine de la création a commencé à se désagréger. Les relations que Dieu avait établies furent fracturées: entre les humains et Dieu (ils se sont cachés de Lui), entre eux-mêmes (Adam a blâmé Ève pour sa faute), et entre les humains et l’environnement (le serpent est devenu un ennemi; le sol produira maintenant des épines et des chardons et ne fournira d’aliment qu’après beaucoup de travail humain).

 

Lisez Genèse 3: 10-19. Qu’est-ce que les excuses d’Adam et Ève révèlent-elles sur comment ils étaient déjà devenus endommagés?





Remarquez comment Dieu a traité avec ces excuses. Avant que Dieu ne puisse les racheter, Adam et Ève ont dû admettre la responsabilité de ce qu’ils avaient fait; alors Dieu leur a expliqué attentivement les résultats de leurs propres actions. Mais d’abord, le serpent fut maudit et condamné à manger de la poussière, à être détesté par la femme, et  à être écrasé à la tête (Genèse 3:14, 15).

 

Alors le Seigneur dit à Ève qu’elle éprouvera une grande douleur    à l’accouchement (Genèse 3:16). Adam, quant à lui, allait trouver sa nourriture par le labeur et la sueur plutôt que de vivre comme un roi (Genèse 3: 17-19).

 

Adam et Ève étaient maintenant confrontés au choix: continuer dans la rébellion ou retourner à Dieu. Accepter la responsabilité de leur péché était la première étape de leur retour à Dieu, mais même cette reconnaissance ne suffit pas à résoudre le problème causé par le péché à l’humanité.

 

Il devait y avoir une autre façon d’assurer l’avenir de la race humaine. Donc, Dieu a pourvu un animal en sacrifice pour pointer vers un Sauveur (Genèse 3:21). C’était une créature, un serpent, qui avait introduit leur péché, la perte, et les relations brisées; ce serait une créature, un agneau, qui pointerait au Libérateur, qui permettrait d’as- surer la restauration, la réconciliation, et un avenir (cf. Genèse 3:15). Cependant, plutôt que d’être des régents qui dominent la terre, Adam et Ève étaient dépendants maintenant de la terre et l’un à l’autre que jamais auparavant. « Adam avait régné sur les créatures inférieures et, aussi longtemps qu’il était resté fidèle à Dieu, la nature entière avait reconnu son autorité; mais par sa désobéissance, il perdit cette domina-

 

Satan a mélangé la vérité avec le mensonge. Quelles sont certaines des choses que les gens croient être un mélange de vérité et d’er- reur? Pourquoi est-ce toujours un mélange mortel, en particulier en termes de théologie?

 

tion. » – Ellen G. White, Éducation, pp. 30, 31.





8 Janvier

 

(page 20 du guide standard)

 

Réflexion avancée:  Bien que nous soyons  très loin de l’Éden, à partir de la création originelle, il y a encore tellement de choses dans la création qui nous parle de la bonté de Dieu. Regardez tout autour: nous pouvons voir non seulement une incroyable beauté, mais aussi une merveilleuse œuvre architecturale, qui témoignent de notre créa- teur d’amour. Par exemple, pensez aux choses telles que les pommes, les oranges, les mandarines, les fraises, les bleuets, les avocats, les tomates, les citrons, les limes, les pastèques, les amandes, les noix    de pécan, les poires, les prunes, les carottes, les pois, les bananes, les ananas, le brocoli, le chou frisé, choux de Bruxelles, les oignons, les framboises, les cerises, le céleri, la papaye, l’aubergine, la rhubarbe, les épinards, les melons, et ainsi de suite. Est-ce juste par hasard que toutes ces choses sont si savoureuses (bien que certaines personnes n’aiment pas les choux de Bruxelles!), donc bonnes pour nous, et arrivent à pous- ser, à se développer en portant leurs propres semences? Bien sûr que non. Ce n’est pas tout le monde qui a accès à ces bontés, cependant, et il y a des inondations, des pestes et des famines, et les gens qui ont faim. C’est-à-dire, bien sûr, cela témoigne de combien endommagé notre monde est devenu à cause du péché. Mais si nous pouvons, un moment, se voir « au-delà » des dégâts dans la création pour juste voir la création elle-même, oh! Quel puissant témoignage de l’amour de Dieu. Nous devons juste retenir ceci: l’espoir n’est pas la création elle-même, mais seulement dans le créateur Lui-même.




Discussion:



Histoire

 

Un rêve devenu réalité: première partie

 

Depuis qu’elle était une petite fille, Samantha aimait écouter les passionnantes his- toires de Luzeiro, le bateau missionnaire. Fascinée, elle imaginait ce que cela pouvait être de travailler comme missionnaire le long de l’Amazonie, tout comme Leo et Jessie Halliwell. Elle ne savait pas qu’un jour son rêve se réaliserait.

 

Après son baccalauréat, Samantha s’inscrivit à un programme de formation des infirmiers à l’Université d’État de l’ouest Paraná au sud du Brésil. Une fois là, elle faisait face à un défi parce que certains cours avaient lieu le jour du sabbat.

 

Même si elle pouvait prendre les cours sur des jours alternés, cela signifiait de rester à l’école une année supplémentaire. En fin de compte, cependant, les choses ont marché pour le mieux.

 

À la fin de son expérience universitaire, Samantha avait beaucoup d’opportunités d’emplois, mais son cœur était dans la mission. Lorsqu’une invitation est venue, offrant la possibilité d’être missionnaire bénévole pendant un an dans la région amazo- nienne au nord du Brésil, Samantha envisagea sérieusement la possibilité.

 

« Jésus », priait-elle, « si Tu veux que j’aille, s’il Te plait, ouvre toutes les portes pour moi. Je ne sais que faire, mais si Tu veux que j’aille à l’Amazonie, je vais y aller. »

 

Après sa prière, les portes ont commencé à s’ouvrir rapidement. « On m’a donné de l’argent pour les billets, et les gens me donnaient tout ce qu’il fallait. Le désir de mon cœur devint plus fort, et je sus que Jésus avait un plan pour moi. »

 

Bientôt, Samantha était au cœur de la région amazonienne, la formation avec Salva Vidas, une organisation de soutien à la Mission adventiste qui enseigne aux bénévoles comment travailler dans les jungles en utilisant l’évangélisation de la santé et en donnant des études bibliques. Après trois mois, le coordinateur du projet approcha Samantha: « J’ai une place pour vous, et c’est dans un petit village, et vous serez une infirmière sur le Luzeiro. »

 

Samantha pouvait à peine croire à la nouvelle. « J’étais si heureuse! », Se sou- vient-elle.

 

« Ici, je peux utiliser mes compétences en soins infirmiers tout le temps. Les gens sont très simples, avec des problèmes simples, et je peux les aider. C’est exactement ce que je veux faire – éduquer les gens qui n’ont pas de connaissances sur la santé. Je reçois pour aider, et je suis tellement heureuse! »

 

En tant qu’une infirmière de Luzeiro, Samantha travaille maintenant avec ADRA (Agence de Développement et de Secours Adventiste) et est basée dans un village où elle gère une petite clinique. Chaque semaine, elle voyage à bord du Luzeiro XXVI pour visiter de nombreux villages le long de l’Amazonie, et en fournissant le seul soin de santé disponible à des milliers de gens.

 

Que ce soit sur le Luzeiro ou dans la clinique du village, Samantha se heurte souvent aux situations où elle ne connait que Dieu qui puisse aider. Plusieurs fois, elle a vu Son intervention directe pour sauver des vies.

 

Tôt un soir, Samantha regardait un petit bateau se diriger vers la rive.

 

Dès l’arrivée du bateau, un homme sauta, tenant sa main ensanglanté dans des bandages.

 

Rapidement, Samantha déballa le tissu et trouva des doigts et la paume mutilés.

 

À suivre …




Ê En tant qu’êtres  humains, nous n’étions  jamais destinés à mourir. La mort est une aberration, quelque chose que les humains n’auraient jamais connue ou expérimentée. Par consé- quent, l’horreur universelle de la mort que nous ressentons tous est, sans aucun doute, un vestige de ce que nous avons pris avec nous à partir de l’Éden. Insistez sur toutes les promesses qui nous sont données dans la Bible sur la vie éternelle. Comment peuvent- elles nous aider à faire face au terrible traumatisme de la mort maintenant?



Ë Quelles parties du monde créé vous parle d’une manière puis- sante sur la réalité de Dieu et de Son amour?



Ì Relisez Genèse 3 sur comment Adam et Ève ont commencé à justifier leur péché. Pourquoi est-ce si facile de le faire? Comment cherchons-nous à faire la même  chose? Autrement dit, combien de fois accusons-nous l’hérédité, l’environnement, ou d’autres personnes d’être la cause de nos erreurs? Comment pouvons-nous sortir de cet état d’esprit dangereux et prendre notre responsabilité devant nos actions?

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: Genèse 3:15, 21

 

Objectifs:

Savoir: Examiner le récit biblique de la chute.

 

Ressentir: Apprécier son statut comme un héritier des richesses de Dieu en Christ.

 

Agir: Jouer un rôle dans la réduction de la souffrance dans le monde.

 

Plan:

  1. Savoir: La restauration complète en Christ

 

A Quelles sont les implications de l’acte d’Adam et Ève en mangeant le fruit défendu?

 

B En cédant à la tromperie de Satan, Adam et Ève ont trahi leur relation avec Dieu. Quelles étaient les autres conséquences de leur action?

 

C Dans quelle mesure le monde tel que nous le voyons aujourd’hui reflète-t-il la création originelle de Dieu?

 

D Qu’est-ce qui fait de Genèse 3:15 une bonne nouvelle?

 

  1. Ressentir: Reconnaitre à la fois les puissances de séduction et de restauration

A Pourquoi est-il important de reconnaitre la puissance de séduction, le problème de la chute, et les conséquences que cela apporte, y compris la maladie et la mort?

 

B Comment le sacrifice de Christ affecte-t-il les relations humaines rompues?

 

C En ce qui concerne le soin de la création, quelle responsabilité est placée sur ceux qui ont l’expérience de la paix qui vient du fait de savoir que Christ a pardonné leurs péchés et les a restaurés comme cohéritiers de

 

la richesse de Dieu? Discutez.



III. Agir: Vivre les relations restaurées

A De quelle manière Dieu veut-Il que vous Lui obéissiez dans votre vie? B Comment pouvez-vous assister une famille en deuil qui vient d’expé- rimenter la réalité de la mort?



Résumé: En Christ, nous sommes les héritiers de la richesse de Dieu. Jusqu’à ce que nous recevions notre héritage complet, nous avons le privilège de profiter de la création de Dieu et de servir en tant qu’intendants en prenant soin de l’environnement.



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Développement

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Genèse 3:15

 

Concept clé de croissance spirituelle: En annonçant l’inimitié entre le serpent et la femme, Dieu annonçait le plan du salut, qui apporte de l’espoir pour nous tous.

 

Pour les moniteurs: Conduisez les membres de la classe à discuter du sens du salut pour eux personnellement, en permettant à chaque membre de faire un bref témoignage de son expérience de conversion, si le temps le permet.

Activité d’ouverture: Que deux à trois membres de la classe par- tagent quelque chose sur ce que signifie le salut pour eux, ou ce que cela signifie d’être en inimitié avec le diable. Choisissez un hymne dans les Hymnes et Louanges qui illustre l’expérience du salut.



Considérez ceci: Bien que Dieu ait déclaré le diable comme étant l’ennemi, pourquoi de nombreux êtres humains agissent-ils toujours comme si c’est Dieu qui est l’ennemi?

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Pour les moniteurs: Cette semaine, nous passons en revue ce qui est communément appelé la chute (d’Adam et Ève dans le péché), ses conséquences tragiques, et l’intervention de Dieu depuis l’origine. Nous verrons que, aussi chaotique que notre monde soit, le plan du salut de Dieu est suffisant pour nous restaurer à notre premier état.

Commentaire biblique

 

  1. L’entrée du péché dans le monde (Relisez Genèse 3: 1-7 avec votre classe.)

 

Le péché est entré dans notre monde quand Ève, puis Adam, ont mangé pour la première fois le fruit de l’arbre interdit par Dieu (Gen. 2:16, 17). Les résultats qui en ont découlé sont la mort, le chaos, la souffrance, la douleur, la maladie et le désespoir.

 

Mais ce qui est en jeu dans Genèse 3: 1-7 est plus que juste la consommation d’un fruit. Dans son interrogatoire à Ève, le diable conteste à la fois le caractère et l’autorité de Dieu. Le diable a ensuite l’audace de dire que les conséquences énoncées par Dieu ne sont pas vraies. « Vous ne mourrez point » (Genèse. 3:4, LSG). En affirmant que

 

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Dieu a voulu empêcher Adam et Ève d’être « Comme Dieu » (Genèse 3: 5, LSG), le diable contredit ce que Dieu avait explicitement indiqué dans Genèse 1:26. L’humanité était formée à l’image de Dieu et à Sa « res- semblance ». Par conséquent, l’insinuation comme quoi, Dieu ne voulait pas qu’Adam et Ève soient comme Celui à l’image de qui ils étaient faits aurait dû alerter nos premiers parents des sophismes de Satan.

 

Dans cet épisode, nous pouvons voir clairement l’anatomie de la séduction. La duperie, dans ce contexte, se réfère à une personne qui est conduite à ignorer une grande partie de ce qu’elle sait déjà en chutant sous la funeste influence des paroles tordues, réarrangées, ajoutées, ou omises. Trompée, la victime se comporte d’une manière  irrationnelle. Par exemple, Ève vit que l’arbre de la connaissance du bien et du mal était agréable à la vue et bon pour la nourriture (Genèse 3: 6), alors qu’en réalité, tous les arbres du jardin étaient « agréables à voir, et bons à manger » (Genèse 2: 9). En fin de compte, en cédant au mensonge du diable, Adam et Ève doutaient de la capacité de Dieu à fournir de la nourriture, ainsi que de Son droit à être Dieu.



Considérez ceci: Pensez à la puissance de séduction. Comment pou- vons-nous éviter les choses qui semblent nous maitriser, même si nous savons qu’elles sont trompeuses?

 

  1. Les conséquences de la chute (Relisez Genèse 3: 16-19 avec votre classe.)



Dans Genèse 3: 16-19, Dieu prononce les conséquences de la chute   en ce qui concerne Adam et Ève. Premièrement, en commençant par Ève, le processus de l’accouchement sera douloureux. Deuxièmement, son désir se portera sur son mari, et troisièmement, il dominera sur elle (Gen 3,16).

 

En conséquence de la désobéissance d’Adam, d’abord, la terre sera maudite, exigeant un travail accéléré afin que la terre ne donne  ses fruits. Deuxièmement, Adam (dont le nom est lié au mot hébreu pour

 

« sol » Adamah), retournera à la poussière, car il est poussière (Genèse 3:19). Dieu n’avait-Il pas averti que « le jour où tu en [le fruit] mange- ras, tu mourras » (Genèse 2:17, LSG)?

 

Il est important de noter que dans les arrêts prononcés après la chute, seul le diable est maudit directement par Dieu (Genèse 3:14). Il n’y          a aucune malédiction explicite à l’égard d’Adam et Ève. Dans le cas d’Adam, par exemple, le mot « malédiction » est utilisé en référence seulement à la terre (Genèse 3:17, de l’hébreu, ’ărûrāh), bien que ce   soit à cause de la désobéissance d’Adam. Peut-être, dans ce contexte, il est préférable de lire les déclarations contre Adam et Ève, non comme des malédictions, mais comme l’intervention corrective et d’atténuation de Dieu, instituée afin de répondre aux besoins des humains dans leur condition déchue.



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Discussion: Le labeur accru imposé à Adam était-il une bénédiction ou une malédiction? Discutez de votre réponse à la lumière de la déclaration suivante d’Ellen G. White: « Mais la vie de labeur et de soucis qui devait être désormais le lot de l’homme, cachait en réalité une pensée d’amour. Elle constitue une discipline rendue nécessaire à la nature humaine. Elle doit servir à brider ses appétits et ses passions, et l’aider ainsi à se maitriser. Elle entre dans le grand plan de Dieu pour racheter l’homme de la dégradation et de la ruine. » Patriarches et prophètes, p. 37.

 

III.  L’annonce du plan du salut (Relisez Genèse 3:15, 21 avec votre classe.)



Genèse 3:15 a été populairement appelé le premier évangile (Protoevangelium). En condamnant l’action du serpent, Dieu a déclaré Satan ennemi de la race humaine (Genèse 3:15), pas un ami. Ce texte annonce la venue de Celui (Christ) qui vaincra le diable. En outre, dans le verset 21, Dieu prend l’initiative de vêtir Adam et Ève. Ensemble, la Semence promise de la femme (3:15) et le sacrifice de l’animal, dont la peau a été utilisée pour revêtir Adam et Ève pour couvrir leur nudité (3 :21), pointent à Christ. Il est l’« Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29, LSG), dont la justice est comptabilisée au nom de chaque croyant.



Considérez ceci: Comment une bonne compréhension de la chute, du pouvoir trompeur du péché et de ses extrêmes conséquences, nous permet de mieux voir l’annonce du plan du salut comme une bonne nouvelle?

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Pour les moniteurs: En explorant les passages traitant du grand conflit lors de son entrée dans notre monde, il est important de garder à l’esprit comment le péché est trompeur et d’examiner comment nous pouvons nous tromper nous-mêmes (1 Jean 1: 8, 9).

Application:

 

Ê Comment peut-on continuer à profiter des bonnes choses de la création? En quoi notre monde reflète-t-il toujours la bonté de la création originelle?




Ë Pourquoi les humains sont-ils encore terrifiés par la mort? Qu’est-ce que cela vous dit à propos de la finalité pour laquelle les êtres humains ont été créés?



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Ì Comment sommes-nous comme Adam et Ève du moment où nous justi- fions nos lacunes?





Í Comment les humains doivent-ils prendre soin de la création en étant des intendants responsables? Que pouvez-vous faire cette semaine pour démontrer votre soin à la création?





Î La mort est l’une des conséquences ultimes du péché. Que pouvez-vous faire pour réconforter une famille qui fait face à la douleur à la suite de la perte d’un être cher?





Activité: Organisez une visite chez une famille en deuil. Ou, en fonction du temps, planifiez comment vous répondrez à un enfant qui demande: « Pourquoi les gens meurent-ils? »

 

ÉTAPE 4—Créer

 

Pour les moniteurs: Dans le monde d’aujourd’hui, il devient de plus en plus important de prendre soin de l’environnement. Conduisez les membres de votre classe à discuter de la façon dont ils peuvent prendre soin de l’environnement, comme le recyclage, etc. De même, discutez de la façon dont votre église peut améliorer l’assistance aux familles éplorées et favoriser le pardon et la guérison chez les membres dans le besoin.

 

Activité: Peignez un tableau (soit avec des paroles ou avec de l’aquarelle, du pastel, etc.) de ce que pourrait être l’Éden. Quelles sont les fonctions de premier plan dans votre image? Pourquoi?







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* 9-15 Janvier



(page 22 du guide standard)

 

Rébellion mondiale et













Sabbat aprèS-Midi

 

Étude de la semaine: Gen. 4:1–15; Gen. 3:9, 10; Gen.

 

4:9; Gen. 6:1–13; Ps. 51:1; Gen. 22:1–19; Gen. 28:12–15.

 

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Verset à mémoriser: « Je  suis avec toi, je te garderai  partout où tu iras et te ramènerai en ce pays, car je ne t’abandonnerai pas tant que je n’aie accompli ce que je t’ai promis. » (Genèse 28:15, BJ).



es histoires qui suivent la chute couvrent les thèmes de la trom- perie et des relations brisées, d’abord vues dans l’Éden, à un niveau plus profond. Dès lors, le conflit se propage et se diver-

 

sifie dans le monde entier.

 

Dans l’histoire de Caïn et Abel, le culte devient le catalyseur de discorde et de mort, un thème récurrent tout au long de l’histoire. L’histoire  du déluge révèle comment la rébellion et le péché causent la destruction de tout ce que Dieu a créé. Le péché a non seulement déformé la création, mais aussi, il l’a détruite.

 

L’expérience d’Abraham est un encouragement majeur dans le conflit, avec Dieu démontrant Sa volonté de prendre les conséquences de la rébellion sur Lui. Lui-même sera notre substitut.

 

Puis, dans les histoires de Jacob et Ésaü, puis, de Joseph et ses frères, nous voyons l’interaction continue des relations brisées comme étant les moyens que Satan utilise pour détruire des familles et des groupes de personnes.

 

Pourtant, à travers tout cela, la fidélité de Dieu continue, en soute- nant et en nourrissant Ses enfants harcelés.

 

* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 16 Janvier.






Caïn et Abel

 

10 Janvier

 

(page 23 du guide standard)

 

Lisez Genèse 4: 1-15. Qu’est-ce que cela nous apprend sur la façon dont le péché était déjà profondément enraciné?





À la naissance de Caïn, Ève s’était extasiée. Elle croyait pleinement qu’elle venait de donner naissance au Libérateur promis dans Genèse 3:15.

 

« J’ai acquis un homme de par Yahvé. » (Genèse 4: 1, BJ). Le texte, traduit littéralement pourrait être lu : « J’ai fait un homme – le Seigneur. » À son niveau de base, cette phrase révèle tout simplement qu’Ève pensait qu’elle avait donné naissance à celui que le Seigneur avait promis (Genèse 3:15). Rien n’est dit de la joie d’enfance de Caïn et des années de la nouveauté des nouveaux parents bénéficiant fièrement du développement de leur premier bébé. Le récit saute rapidement à une seconde naissance, puis aux deux jeunes hommes adorant. Cependant, comme nous le voyons si sou-

 

vent, des divergences sur l’adoration conduisent à la tragédie.

 

Lisez Genèse 3: 9, 10; 4: 9. Comparez la réaction d’Adam à celle de Caïn quand Dieu les a interrogés après chaque péché. Qu’est-ce qui est similaire? Qu’est-ce qui est différent?





Notez les différences dans les émotions d’Adam par rapport à celles de Caïn. Adam semble confus, effrayé, et honteux (Genèse 3:10), mais Caïn est en colère (Genèse 4: 5), cynique, et rebelle (Genèse 4: 9). Au lieu d’une faible excuse comme Adam, Caïn dit une contrevérité flagrante.

 

Cependant, du désespoir est venue une mesure d’espoir et d’opti- misme.

 

Avec la naissance de Seth, Ève pense encore qu’elle a enfanté le Sauveur promis (Genèse 4:25). Le nom « Seth » vient du mot qui signi- fie « placer ou mettre », le même mot utilisé dans Genèse 3:15 pour un Libérateur qui serait mis en place pour combattre le serpent et écraser sa tête. Dans un autre parallèle à Genèse 3:15, Ève décrit son nouveau fils comme « le germe » en remplacement d’Abel. Ainsi, même au milieu de tant de désespoir et de tragédie, et bien que le grand conflit entre le bien et le mal continuait à se propager, les gens continuaient à être accrochés à l’espoir de la rédemption. Sans cela, qu’avons-nous d’autre?







Le déluge

 

11 Janvier

 

(page 24 du guide standard)

 

Lisez Genèse 6: 1-13. De quelles façons voyons-nous le grand conflit entre le bien et le mal exprimé ici, seulement maintenant, encore plus intense qu’avant?






Dans le déluge, nous voyons une rencontre partielle des lois spéciales de la création; beaucoup de ces choses que Dieu avait séparées sont maintenant ramenées ensemble. Les eaux au-dessus et en-dessous, les eaux de la mer et la terre ferme, les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, et toutes les créatures vivantes qui mouvaient sur la terre, tous étaient réunis. La terre semble revenir vers l’état « informe et vide » (Genèse 1: 2).

 

Malgré cette victoire apparente des forces du mal, le génie créatif de Dieu est encore à l’œuvre. Il initie une nouvelle création, en séparant les différents éléments à nouveau. Tout d’abord, Il sépare Noé (un homme juste et irréprochable) des gens de l’époque, dont la méchan- ceté est grande et dont chaque pensée porte sur le mal, la corruption   et la violence (cf. Genèse 6: 8, 9 et Genèse 6: 5, 11-13). Dieu charge alors Noé de la construction d’un énorme bateau. Il sépara ensuite des taux d’un petit groupe de personnes, d’oiseaux et d’animaux – et les mit en sécurité dans le bateau, afin qu’ils puissent survivre à ce qui est à venir. Sur la base de la grâce de Dieu, la vie va continuer, et un nou- veau monde naitra des vestiges de l’ancien monde. C’est une nouvelle création.

 

Mais elle est à peine parfaite. Quelque temps après le déluge, quand Noé et sa famille se sont eux-mêmes établis, il nous est rappelé de la fragilité de la bonté humaine. Noé devient ivre, et des choses honteuses se produisent (Genèse 9: 20-27). Ainsi, même l’un des héros de la foi (cf. Heb. 11: 7) a eu ses mauvais moments. Le grand conflit se pour- suit, pas seulement sur une échelle massive, mais aussi dans le cœur des personnes.






Abraham

 

12 Janvier

 

(page 25 du guide standard)

 

Bien qu’Abraham (d’abord appelé Abram) soit connu pour sa fidé- lité, ses expériences de vie portent plus sur la fidélité de Dieu envers lui. Deux fois, Dieu a assuré à Abraham qu’il aurait un fils. Il le lui a d’abord dit quand Abraham était âgé de 75 ans environ (Genèse 12: 2 4), puis environ dix ans plus tard (Genèse 13:16), Dieu le lui a répété. Finalement, même après beaucoup de tâtonnements de la part d’Abraham, l’enfant de la promesse – l’enfant de l’alliance – est né, et la fidélité de Dieu envers Son serviteur parfois chancelant, fut révélée

 

(voir Genèse 17:19, 21; Genèse 21: 3-5).

 

Lisez Genèse 22: 1-19. Quelle espérance est révélée ici concernant l’en- semble du grand conflit?





« Si Dieu avait ordonné à Abraham de tuer son fils, c’était non seu- lement pour éprouver sa foi, mais tout autant pour que le patriarche  fût frappé de la réalité de l’Évangile. Les sombres jours d’agonie qu’il traversa alors devaient l’aider à comprendre, par son expérience per- sonnelle, la grandeur du sacrifice consenti par le Dieu infini en faveur de la rédemption de l’homme. Aucune épreuve n’aurait pu mettre l’âme d’Abraham à la torture comme l’ordre d’offrir Isaac en sacrifice. Or, quand Dieu livra son Fils à l’ignominie et à la mort, les anges qui assistèrent à l’agonie du Rédempteur n’eurent pas le droit de s’interpo- ser, comme ils le firent dans le cas d’Isaac. On n’entendit aucune voix crier: “C’est assez!” Pour sauver une race perdue, le Roi de gloire dut sacrifier sa vie. Quelle meilleure preuve peut-on demander de l’infinie compassion et de l’amour de Dieu! “Lui qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donne- ra-t-il pas aussi toutes choses avec lui?”

 

Le sacrifice exigé d’Abraham n’avait pas uniquement en vue son propre bien, ni celui des générations futures, mais l’édification des êtres purs qui habitent le ciel et les autres mondes. Le territoire de la lutte entre Jésus-Christ et Satan, le champ sur lequel elle se livre pour le plan du salut est le manuel de l’univers. À l’occasion d’un manque de foi de la part d’Abraham à l’endroit des promesses de Dieu, Satan l’avait accusé devant les anges et devant le Père et déclaré indigne des bienfaits de l’alliance dont il avait violé les conditions. Aussi Dieu jugea-t-il bon d’éprouver la fidélité de son serviteur devant l’univers, tant pour développer plus clairement le plan du salut aux regards de ses habitants que pour leur démontrer qu’il n’accepte rien de moins qu’une obéissance parfaite. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, pp. 133, 134.






Jacob et Ésaü

 

13 Janvier

 

(page 26 du guide standard)

 

La lutte entre les desseins de Dieu et la rébellion individuelle marque de nouveaux progrès dans l’histoire de Jacob et Ésaü. Il était d’usage dans l’antiquité pour le fils premier-né de recevoir la bénédiction du père (le droit d’ainesse) avant la mort du père. Cela comprenait la plu- part des richesses de la famille; ainsi, le fils ainé devenait responsable pour le bien-être de la famille.

 

Ésaü détestait son frère Jacob après que ce dernier lui ait ravi ce grand honneur, et il prévoyait le tuer après la mort de leur père (Genèse 27:41). Rebecca envoya Jacob en lieu sûr, en pensant que tout irait bien après quelques jours (Genèse 27:43, 44). Les quelques jours se sont avérés être 20 années, et Rebecca n’a plus revu Jacob.

 

Lisez Genèse 28: 12-15. Quel grand espoir se trouvait dans le rêve de Jacob?





En répétant les promesses faites à Abraham, Dieu assurait à Jacob que les plans étaient sur la bonne voie. Même si les actions de Jacob sem- blaient ignorer le plan de Dieu, Dieu était toujours là pour lui. Cependant, Jacob devait supporter 20 ans d’escroquerie et de tromperie par son beau- père, d’abord dans son mariage, puis dans son salaire (Genèse 29:20, 23, 25, 27; 31: 7). Pourtant, dans un tour étrange, toutes ces années au service de sa femme semblaient quelques jours, le temps que Rebecca pensait que Jacob serait loin d’elle (Genèse 29:20).

 

Quand Jacob décida de rentrer à la maison, d’abord Laban le poursui- vit (Gen. 31:25, 26), puis Ésaü partit avec 400 hommes à sa rencontre. Ces deux circonstances étaient mortelles, et Dieu a dû intervenir à deux reprises pour le délivrer; d’abord dans un rêve à Laban, pour lui dire de ne pas nuire à Jacob (Genèse 31:24), puis en personne, pour lutter contre Jacob et le paralyser (Gen. 32: 24-30). La vue de Jacob clopinant avec un bâton de marche pourrait avoir convaincu Ésaü que Jacob ne représentait aucune menace. Les dons étaient envoyés en avant et, de concert avec la façon minutieuse avec laquelle Jacob a parlé, tout cela semblait suffisant pour guérir la rupture entre les deux frères. La dernière fois où nous les voyons ensemble est quand ils enterrent leur père (Genèse 35:29); ainsi, tout le plan précédent d’Ésaü de tuer Jacob après l’enterrement fut enfin oublié.





14 Janvier

 

Joseph et ses frères



(page 27 du guide standard)

 

Tout comme Jacob méritait bien pire de son frère Ésaü après la façon dont il l’a traité, nous voyons quelque chose de semblable dans l’histoire de Joseph et ses frères.

 

Ici encore, nous voyons le frère haïr son frère à cause du fait que l’un a plus de faveur que l’autre (Genèse 37: 3, 4). La tunique multicolore n’était pas seulement faite de tissu rayé. Le mot d’origine implique qu’elle était une robe chère portée par les rois et aurait été couverte de riches broderies et de tissages colorés, dont la finition pouvait prendre jusqu’à une année. Puis, quand Joseph parlait de ses rêves à ses frères (Genèse 37: 5-11), il incita encore plus la haine et l’envie contre lui-même. Ainsi, à la première occasion, ils complotèrent pour se débarrasser de lui (Genèse 37:19, 20). Les frères doivent s’être félicités de la façon dont ce fut facile pour eux de l’enlever de leur vie. Aucun, cependant, n’avait la moindre idée de comment Dieu allait utiliser cette situation pour les sauver des années

 

plus tard.

 

Lisez  Genèse 45: 4-11. Quelle était la plus grande image que Joseph   a vue? Quel était son objectif principal?





Pensez à ce qui aurait traversé l’esprit de Joseph en tant qu’un garçon dans les chaînes, marchant derrière un chameau et regardant vers les collines de sa maison d’enfance quand ils disparaissaient dans la dis- tance. Puis, être mis sur le bloc de vente aux enchères et des acheteurs curieux le poussant en l’humiliant dans leur inspection minutieuse avant de l’acheter. Beaucoup ont renoncé à leur foi avec moins d’humiliation et de souffrance que cela.

 

Joseph aurait pu choisir de devenir amer et anti-Dieu, mais il a plutôt choisi de maintenir sa foi au milieu de cette lutte déchirante, le grand conflit se jouant dans sa propre vie de façon dramatique. Il fut ajusté à la maison de l’un des officiers, homme des plus importants dans le pays, et sous la bénédiction de Dieu, il gagna bientôt sa confiance (Genèse 39: 1-4). Finalement, l’esclave est devenu un leader en Égypte.





15 Janvier

 

(page 28 du guide standard)

 

Réflexion avancée: Sans aucun doute, comme le montrent ces histoires, la vie sur cette terre, au milieu du grand conflit, ne se joue pas toujours comme nous pourrions avoir voulu. Par exemple, Adam et Ève n’auraient pas pensé que l’un de leurs enfants tuerait l’autre, au moment où ils tenaient leurs nouveau-nés dans leurs bras. Séphora, quand elle épousait Moïse, n’a certainement pas envisagé l’avenir comme tel. Et pensez-vous que la vie conjugale de Léa était ce qu’elle avait rêvé, en tant qu’une très jeune fille? Et le jeune Jérémie – quels que soient ses espoirs et ses ambi- tions – ils n’incluaient sûrement pas le fait d’être rejeté, fustigé, et considéré comme un traitre par sa propre nation. Et que dire de David et Bethsabée? N’auraient-ils pas préféré un récit différent de celui qui s’est passé finale- ment (et sans doute, Urie aussi)? Qu’en est-il de Jésus? Bien sûr, Jésus est venu sur terre pour mourir; ce qui était l’objectif principal. Mais sur la base de Son côté humain, le côté né de la même argile que nous, le côté qui cria à Gethsémané, « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi! … » (Matt. 26:39, LSG) – être battu, méprisé, raillé, et crucifié à 33 ans n’était sûrement pas ce que quiconque aurait pu espérer. Nul doute, la vie peut nous jouer et nous joue de sales tours. Mais cela ne devrait pas être surprenant, n’est-ce pas? Qu’attendez-vous d’un monde déchu et pécheur – le paradis? Éden a disparu depuis longtemps. Mais il sera de retour, et quand il sera là, l’écart entre ce que notre vie est maintenant et ce qu’elle sera, sera alors infiniment plus grand que l’écart entre ce que nous avions espéré et ce que nous avons eu.




Discussion:



Histoire

 

Un rêve devenu réalité: deuxième partie

 

L’histoire jusqu’ici: Samantha est ravie de travailler dans la jungle amazonienne comme infirmière sur le bateau missionnaire Luzeiro et gère une clinique dans un village, offrant seulement une assistance médicale à des milliers de personnes le long de la rivière. Elle fait souvent face à des urgences médicales où elle doit dépendre entièrement de Dieu. Un soir, un homme est arrivé à la clinique en tenant sa main dans des bandages ensanglantés.

 

« Qu’est-il arrivé? » demanda-t-elle à l’homme.

 

« J’utilisais une affûteuse », répondit-il, « quand ma main a été prise dans la lame ». Samantha et son assistante, Gloria, nettoyèrent soigneusement la main, appliquèrent des antibiotiques et refirent hermétiquement des bandages propres. Elles prièrent avec l’homme, dont elles savaient avoir besoin d’un niveau de soins plus élevé que ce qu’elles étaient en mesure de fournir, et elles demandèrent l’aide de Dieu.

 

Quelques minutes plus tard, une mère, un père et leur fils de dix ans, se mon- trèrent en face de la clinique. Le garçon avait été mordu au pied par un Surucucu, une grosse vipère venimeuse – l’un des serpents les plus venimeux de l’Amazonie.

 

« Depuis combien de temps il a été mordu? » Demanda Samantha.

 

« Il y a environ cinq heures », répondirent-ils.

 

Samantha fut choquée. Selon toute la littérature médicale, le garçon aurait dû être mort depuis longtemps. Rapidement, elle fournit des soins d’urgence, fit tout ce qu’elle pouvait pour arrêter la propagation du venin.

 

La famille avait essayé de traiter le garçon, en mettant du café sur la morsure bandée et en lui faisant manger la queue du serpent, pensant que cela le protègerait. Comme il devenait plus faible, les parents ont décidé de l’amener à la clinique.

 

Samantha savait que ce ne fut que par un miracle que le garçon était en vie, et pour survivre, il continuera à avoir besoin de l’aide divine. Elle savait aussi que les deux, le garçon et l’homme, devaient être emmenés à l’hôpital – un voyage de huit heures pour l’hôpital le plus proche, en utilisant un bateau régulier, ou deux heures par bateau rapide – celui d’ADRA nommé Jessie Halliwell.

 

Alors que le bateau rapide était clairement la meilleure option, il prenait égale- ment le plus de carburant et épuiserait complètement la réserve de la clinique pour le mois. Le carburant en réserve était programmé pour des situations d’urgence qui pourraient découler d’une visite du bureau de la Division Sud-Américaine qui venait faire des aménagements à la clinique et au village.

 

Sachant que deux vies étaient en danger, Herber Kalbermatter, Directeur d’ADRA-Brésil pour la région de l’Amazonie, approcha le bureau, expliquant la situation. Immédiatement, ils lui ont dit d’utiliser le carburant et qu’ils feraient confiance en Dieu pour la protection.

 

Il faisait sombre et il pleuvait au moment où Samantha, ses deux patients, et la mère du garçon montaient dans le Jessie Halliwell pour un voyage rapide de deux heures à l’hôpital le plus proche. La pluie battante s’ajoutait aux flots de la rivière quand le petit bateau et son précieux chargement dévalaient la rivière. Samantha faisait de son mieux pour prendre soin de ses patients et en continuant à prier pour que Dieu intervienne.

 

À suivre ….



Ê Quelles sont les différences significatives entre les frères et sœurs qui ont gardé la foi en Dieu et ceux qui n’ont pas trouvé nécessaire de le faire?



Ë Lorsque les rivalités et les jalousies des frères et sœurs semblent dominer les plans de Dieu dans les familles d’aujourd’hui, com- ment est-ce possible pour ces gens de voir un lendemain positif? Qu’est-ce qui peut être fait pour les familles de votre église pour les aider à voir le plus grand dessein de Dieu pour chacun?



Ì Qu’est-ce qui peut être fait pour les gens dans votre église qui se sentent seuls dans le monde, et qui sentent comme si leurs vies sont vides de sens et sans valeur?



Í Même si votre vie ne se joue pas comme vous l’aviez espérée, comment la promesse de la vie éternelle peut-elle vous aider à ne pas laisser la déception vous accabler?

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: Genèse 28:15

 

Objectifs:

Savoir: Comprendre que Dieu promet d’être avec tous ceux qui acceptent Ses plans.

 

Ressentir: Prendre garde au mal qui se cache au fond de notre cœur. Agir: Apporter la guérison et la réconciliation aux relations brisées, y compris sa propre relation avec Dieu.

 

Plan:

  1. Savoir: Le grand conflit n’épargne même pas les frères et sœurs.

 

A Qu’est-ce qui fait de l’adoration, comme on le voit dans le cas de Caïn et Abel (et leurs sacrifices respectifs), une source principale de discorde

 

en leur temps et aussi dans le nôtre?

 

B Qu’est-ce que les questions « Où êtes-vous? » (Genèse 3: 9, LSG), en ce qui concerne Adam, et « Où est ton frère Abel » (Genèse 4: 9, LSG)

 

nous disent au sujet de Dieu?

 

C En considérant la raison donnée dans Genèse 6: 5, 6, 11 pour le déluge, qu’est-ce que cela révèle sur le locus du mal chez l’homme?

 

D Comment la vie de Jacob et Ésaü illustre-t-elle le thème du grand  conflit?



  1. Ressentir: Le mal est profondément enraciné chez les humains.

A Imaginez la douleur d’Adam et Ève enterrant leur fils Abel.

 

B Comment le récit du déluge donne-t-il un aperçu sur le mal qui vient du cœur humain?



III. Agir: Être un agent de guérison et de réconciliation.

A Qu’est-ce que je peux faire dans ma propre vie afin d’atténuer les effets du mal?

 

B Qu’est-ce que je peux faire pour aider les autres à se réconcilier avec Dieu?



Résumé: Les croyants sont assurés de la présence permanente de Dieu pour les guider et les bénir dans un monde plein de méchanceté humaine et des relations brisées. À travers tout cela, Dieu mène à bien Ses plans de salut pour tous ceux qui Lui font confiance.



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Développement

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Genèse 28:15



Concept clé de croissance spirituelle: Le grand conflit se  manifeste dans les relations humaines, parfois, malheureusement, en opposant les frères et sœurs entre eux. D’autre part, Dieu travaille gracieusement sur Son plan de salut dans la vie de chaque croyant, tout en apportant la guérison et la réconciliation.

 

Pour les moniteurs: Caïn a tué son frère Abel, c’est le premier meurtre rapporté dans la Bible. Les gens de la génération de Noé avaient sombré plus profondément dans la méchanceté jusqu’au moment où Dieu ne pouvait plus supporter, conduisant le monde à un déluge. Jacob a trompé son frère Ésaü qui ne soupçonnait rien en lui ravissant l’héritage de la famille, conduisant à l’aliénation de l’amour fraternel. L’obéissance de son grand-père Abraham, par comparai- son, se dresse comme une tasse d’eau froide au milieu d’un désert chaud, un modèle de la façon dont Dieu travaille dans la vie des êtres humains pécheurs pour les transformer en enfants de Son royaume. Après tout, par Sa grâce, Il est l’espoir pour chacun de nous pour sortir victorieux du conflit entre le bien et le mal qui fait rage.



Activité d’ouverture: Demandez aux membres de partager des témoi- gnages personnels qui racontent comment les familles sont fracturées par le péché. Invitez-les à relayer la façon dont ils lisent les histoires de Caïn et Abel, de la génération de Noé, de Jacob et Ésaü, de Joseph et ses frères, etc., pour eux-mêmes. En tant que moniteur, partagez une histoire que vous avez peut-être apprise, qui illustre les pièges et les dangers de la méchanceté de l’homme, d’un cœur de péché, d’un esprit de haine, du sectarisme, de la calomnie, et de leur destructivité des relations person- nelles ou interpersonnelles.

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Pour les moniteurs: En considérant les passages de cette semaine, encouragez les membres à aborder ces histoires comme si vous les lisiez pour la première fois. Aidez-les à imaginer comment cela doit avoir été pour Adam d’enterrer son fils Abel ou pour Joseph de pardonner ses frères qui l’avaient maltraité. Aidez les membres à personnaliser les histoires en les rapportant à leurs propres expériences ou à celles de quelqu’un qu’ils connaissent.

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Commentaire biblique

 

  1.  La mort frappe la première famille quand le grand conflit oppose un frère contre son frère (Relisez Genèse 4: 1-15 et 45: 4-11 avec votre classe.)

 

Ève pensait que son premier-né, Caïn, était le rédempteur promis (Genèse 4: 1). Le nom de Caïn vient d’un mot hébreu qui signifie « rache- ter » (en hébreu qānāh, avec Dieu comme sujet; cf. Exode 15 :16, Ps. 74: 2). Et, en effet, Ève reconnait qu’elle a acquis un homme, « Avec [l ‘aide] de Dieu ». Tel est le sens dans lequel Caïn a pu être considéré comme le rédempteur promis (Genèse 3:15). Que d’attentes élevées! Mais combien démoralisant que celui qui était supposé être le rédempteur promis se révèle être le premier meurtrier. Les parents dont les enfants n’ont pas été comme prévus (ou parfois même pire) peuvent facilement se rapporter au cœur brisé de déception d’Adam et Ève.

 

Le point de discorde au cœur de tous les fils narratifs du thème du grand conflit, y compris celui-ci, est l’adoration: faut-il adorer Dieu de la manière qu’Il a prescrite, ou suivre nos propres sentiments et préférences? Le sort d’Abel démontre que tous ceux qui aspirent à vivre pieusement s’attireront la persécution (2 Tim. 3:12).

 

En ce qui concerne Caïn, on peut espérer qu’après l’assassinat horrible de son frère, il pouvait sentir la douleur et le remords pour ses actions. Mais ici, il déçoit les attentes des parents encore une fois, cette fois de son Dieu. Quand Dieu lui demande: « Où est ton frère Abel? », il répond qu’il n’est pas le gardien de son frère. Si, il l’était. Si, nous le sommes.

 

Même après la perte d’Abel, Caïn étant devenu un meurtrier, Adam et Ève ne perdirent pas espoir. Leur fils Seth incarna en outre cette attente promise par Dieu de « mettre » (le même mot que « Seth », voir Genèse 5:

 

3) l’inimitié entre la femme et le serpent. La promesse d’un rédempteur ne devait pas échouer.



Considérez ceci: Bien que nous soyons dans une culture dans laquelle le meurtre est omniprésent à la télévision ou dans les presses, nous sommes encore en détresse quand la mort frappe. Discutez de la profondeur de la détresse d’Adam et Ève à la mort d’Abel.



  1. L’humanité enfonce dans le péché (Relisez Genèse 6: 1-13 avec votre classe.) En indiquant la raison du déluge, Dieu déclare: « toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6: 5,

 

LSG). Le mot hébreu rā’āh, traduit par « mal » dans Genèse 6: 5, inclut dans sa gamme des significations: « mauvaise intention de nuire aux autres », la

 

« perversité », et la « criminalité ». Le mot traduit par « pensées » (yatser)

 

implique les « intentions », les « impulsions » et les « tendances ». Le mot pour « pensées » (machshābāh) comprend les « idées » et les « intentions » du cœur (lēb, aussi le « moi intérieur », « siège des sentiments et des impul- sions », « siège des secrets dans le cœur », « l’esprit », le « caractère »,

 

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la « disposition », « l’inclinaison », la « loyauté », la « préoccupation »). Voir The Brown-Driver-Briggs Hebrew and English Lexicon (Peabody, Massachusetts: Hendrickson, 1999 [from 1906 edition]), pp. 364, 428, 523, 524. C’est comme si tous les noms qui décrivent le mal sont regroupés dans ce verset. Le résultat est que la terre est devenue corrompue et remplie de violence (Genèse 6:11).

 

Qui et ce que nous sommes vraiment dans notre être le plus intime est caracté- risé par l’une des deux possibilités: soit nous sommes habités par l’Esprit Saint ou infestés par le mal et le péché. Les choses que nous faisons dans la vie sont tout simplement des manifestations externes de ce que nous sommes au plus profond de notre être intérieur. L’intervention divine mit fin à toute chair, comme Dieu l’a déclaré à Noé (Genèse 6:13). Cependant, au milieu de cette méchanceté générali- sée, Noé trouva grâce (de l’hébreu, chēn) devant le Seigneur (Genèse 6: 8).

 

Questions de discussion:

Ê Considérant que Noé est resté fidèle à Dieu au milieu de la rébellion géné- ralisée et la méchanceté, qu’est-ce que cela nous apprend sur la perception de l’inéluctabilité du mal?

 

Ë En prenant Genèse 6: 8 comme la raison d’être du verset 9, qu’est-ce qui était la source de la justice de Noé?

 

III. Abraham voit le jour de Christ (Relisez Genèse 22 avec votre classe.)



En dirigeant ses jeunes hommes à rester avec l’âne tandis que lui et Isaac monteraient sur la montagne (Genèse 22: 5), Abraham a utilisé une forme ver- bale (le mode cohortatif) qui implique une certaine incertitude, la probabilité, ou la possibilité. Ses paroles peuvent être traduites: « Vous restez ici avec l’âne, alors que moi et le jeune homme [Isaac] irions là-bas. Nous espérons pouvoir adorer, et nous espérons revenir à vous ». Si nous admettons qu’Abraham ne pouvait pas garantir ou être absolument sûr de savoir s’il reviendrait avec Isaac, qu’est-ce que cela nous dit à propos de la foi et le courage d’Abraham à faire comme Dieu lui a demandé?

 

Considérez ceci: Quelle est la différence entre la foi et la certitude?

 

  1. Jacob et Ésaü, Joseph et ses frères (Relisez Genèse 28: 12-15 et 45: 4-11 avec votre classe.)

 

Dans Genèse 28: 13-16, Dieu renouvelle Son alliance avec Jacob. Dieu promet d’être « avec toi [Jacob] » (Gen. 28:15, LSG). À travers les méandres de la vie, la providence de Dieu conduit chaque croyant à accomplir Son plan de salut.

 

De même, l’histoire de Joseph est celle dans laquelle la providence de Dieu est à l’œuvre, en guidant le fidèle Joseph à devenir Premier Ministre de l’Égypte et pour sauver la jeune nation d’Israël grâce à sa position. Beaucoup de facteurs étaient sur place pour entraver les progrès dans le plan de Dieu de préserver Israël à travers Joseph. Qui sait quel genre de fin cette histoire aurait pu être si Dieu n’était pas avec eux?

 

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Considérez ceci: Comment peut-on assurer une fin heureuse à son his- toire?

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Pour les moniteurs: Jérémie 17: 9 dit que le cœur de l’être humain est tortueux. C’est ce que nous voyons dans la génération de Noé. Amenez vos membres à s’examiner eux-mêmes à la lumière de l’histoire de Caïn et Abel, Noé et sa génération, Jacob et Ésaü, et Joseph et ses frères.

 

Application:

 

Ê Qu’est-ce que la tournure des événements dans l’histoire de Joseph nous dit quand les choses ne semblent pas aller bien pour nous, ou quand cela semble prendre trop de temps? En quoi votre propre histoire de vie reflète-t-elle celles de Jacob et Ésaü, Joseph et ses frères?




Ë Comment l’histoire de Joseph et ses frères démontre-t-elle le grand conflit? La providence de Dieu?




Activité: Pour les membres individuels: écrivez une note à quelqu’un envers qui vous avez été jaloux (ou jalouse), en lui disant combien vous appréciez com- ment Dieu a béni sa vie. Mentionnez des bénédictions spécifiques.

 

Pour le groupe: en tant que classe, planifiez une visite chez ceux qui ont perdu la foi en Dieu ou qui ne viennent plus à l’église.

 

ÉTAPE 4—Créer

 

Pour les moniteurs: L’étude de cette semaine a porté sur la façon dont les êtres humains sont pécheurs jusqu’à la moelle et la façon dont la promesse de Dieu d’un Rédempteur donne de l’espoir. En tant qu’un moniteur, aidez les membres à revivre les expériences des patriarches, la détermination de suivre la volonté de Dieu en toutes choses.

 

Activité: Lisez un poème sur la jalousie, la rivalité fraternelle, la compas- sion, le pardon, ou la réconciliation. Donnez votre avis et résumez Genèse 6: 5. Si toutes ces qualités ont pu se trouver chez un même individu, alors qu’est-ce que cela vous dit à propos de la condition humaine et notre seul espoir pour la transcender?

 

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*16–22 Janvier



(page 30 du guide standard)



Conflit et Crise: les Juges





Sabbat aprèS-Midi

 

Étude de la semaine: Juges 4, Juges 6, Juges 14, Heb. 11:32, 1

 

Sam. 2:12–25, 8:1–7.

 

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Verset à mémoriser: « Anne  pria, et dit: Mon cœur se  réjouit en l’Éternel, Ma force a été relevée par l’Éternel; Ma bouche s’est ouverte contre mes ennemis, Car je me réjouis de ton secours » (1 Samuel 2: 1, LSG).



e temps des juges était une période chaotique de l’histoire sacrée. Le peuple de Dieu faisait mal aux yeux du Seigneur et   le Seigneur les « vendait » aux mains de l’oppresseur. Le peuple

 

criait au Seigneur, et le Seigneur suscitait un libérateur qui apportait la paix à leur pays. Autrement dit, jusqu’à ce que le même triste cycle ne recommence.

 

Déborah, une femme juge en Israël, fut remarquable pour la confiance qu’elle inspirait aux hommes autour d’elle. Elle et Jaël sont des héroïnes, au moment où les hommes avaient besoin d’encourage- ment en raison de leur timidité et leur manque de foi. Un sous-thème récurrent dans le grand conflit est aussi vu dans l’histoire de Gédéon, quand le peuple de Dieu faisait face aux difficultés inimaginables.

 

Samson était l’un des derniers juges. Après lui, la nation sombra dans l’anarchie et le désespoir. Il était héros malgré lui, étant plus intéressé à courtiser les femmes qu’à suivre Dieu, un parallèle à ses compatriotes qui étaient plus intéressés dans l’adoration des idoles que dans le ser- vice du Seigneur.

 

Samuel apporte de l’espoir à la nation. Sous lui, une nouvelle struc- ture du leadership des rois fut établie, et un de ses derniers actes était l’onction du futur roi David.

 

* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 23 Janvier.






Deborah

 

17 Janvier

 

(page 31 du guide standard)

 

L’histoire de Déborah ajoute des détails intéressants au thème du grand conflit. Ici, nous voyons le peuple de Dieu qui souffre d’oppres- sion et fait face aux souffrances inimaginables. Cela correspond à ce que nous avons vu dans Apocalypse 12, avec la guerre incroyablement déloyale entre un dragon à sept têtes et un nouveau-né (voir l’étude de mardi dans la leçon 1).

 

Les principaux personnages de cette histoire sont Jabin, roi de Canaan; Sisera, son chef de l’armée; et Déborah, une prophétesse et  un juge (celle qui résout les litiges civils entre les parties adverses) qui avaient un degré d’autorité très inhabituel et d’influence pour une femme de cette époque.

 

Lisez Juges 4. De quelles façons nous voyons le thème du grand conflit exprimé ici? En fin de compte, qui seul a apporté la victoire à Israël, malgré leur indignité?





L’héroïne de l’histoire est l’épouse de Heber, Jaël, qui n’a pas peur de s’identifier au peuple de Dieu et qui a joué un rôle crucial dans     la défaite des ennemis de Dieu. Évaluer ses actions de notre point de vue aujourd’hui n’est pas facile. La dernière chose que nous devrions faire, cependant, est d’utiliser ses actions pour justifier la tromperie  et la violence afin de parvenir à nos fins, peu importe combien justes ou non ces extrémités pourraient être.

 

Dans les discussions qui ont précédé le conflit, Deborah assure Barak que la bataille sera de Dieu (un écho au grand conflit, bien sûr). Deux verbes sont utilisés pour décrire comment Dieu le fera (Jg. 4: 7). Il

 

« attirera » Sisera (le mot suggère la capture des poissons dans un filet) à la rivière de Kishon, où Il le « livrera » aux mains de Barak. La chan- son d’actions de grâces de Déborah (Juges 5) révèle certains détails. Les chars de Sisera s’étaient enlisés dans les passages étroits près de la rivière de Kishon en raison de fortes pluies. Les cieux et les nuages se sont « fondus » en eau et les montagnes se sont « ébranlées » (Juges 5: 4, 5, LSG), produisant une inondation qui a balayé de nombreux soldats ennemis (Juges. 5:21), et Israël fut délivré.






Gédéon

 

18 Janvier

 

(page 32 du guide standard)

 

Lisez Juges 6: 1. Qu’est-ce qui se passe ici? Voir Juges 6:10.




Après Déborah, le pays a connu la paix pour les 40 années suivantes, mais bientôt, Israël était de retour aux mains des oppresseurs. Cette  fois, c’est les Madianites, qui, avec leurs alliés, ont envahi Israël en détruisant toutes les cultures nouvellement plantés et en volant le bétail (Jg. 6: 3-5.) Israël devint fortement appauvri et il cria à l’Éternel (Jg. 6: 6, 7). Ils ont remarqué que leurs dieux à la mode n’étaient d’aucune utilité.

 

Lisez Juges 6: 12-16. Qu’est-ce que l’ange de l’Éternel dit à Gédéon, et quelle fut la réaction de Gédéon? Ne devrait-il pas savoir pourquoi ils étaient confrontés à ces désastres? Voir Juges 6:7–10.





Malgré la plainte de Gédéon, qui était injustifiée (ils étaient déso- béissants; voilà pourquoi ils étaient opprimés), Dieu était prêt à les délivrer encore, mais cette fois par Gédéon. Combien intéressant que Dieu appelle Gédéon « un homme fort et vaillant », même si Gédéon se considère lui-même comme tout autre chose: « Ah! mon seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père. » (Jg. 6:15, LSG). Sans aucun doute, un élément crucial de la force de Gédéon était la compréhension de sa propre insignifiance et faiblesse.

 

Remarquez aussi ce que Gédéon avait demandé du Seigneur, dans Juges 6: 36-40. Autrement dit, étant conscient des adversités à leur égard et de sa propre faiblesse, il recherchait l’assurance spéciale de la présence de Dieu. Ainsi, nous voyons ici un homme qui réalise pleine- ment sa dépendance totale au Seigneur. Nous pouvons lire dans Juges 7 sur le succès incroyable de Gédéon contre les oppresseurs de son peuple et la délivrance de Dieu pour Israël.






Samson

 

19 Janvier

 

(page 33 du guide standard)

 

Les lignes du conflit entre le bien et le mal sont floues dans l’his- toire de Samson. Sa vie commence de façon impressionnante avec une annonce de « l’ange du Seigneur » qu’il sera consacré dès sa naissance. L’ange instruit les parents de Samson sur la façon de se préparer à leur bébé spécial. Il est recommandé à la mère de ne boire d’alcool ni manger d’aliments interdits (Juges 13: 4, 13, 14; voir aussi Lévitique 11). Dieu, en effet, avait des plans spéciaux pour Samson.

 

Malheureusement, les choses n’ont pas bien fonctionné comme pré- vues.

 

« Arrivé à l’âge viril, alors qu’il allait entrer dans sa divine mission et qu’il aurait dû être particulièrement fidèle au Seigneur, Samson se lia aux ennemis d’Israël! Il ne se demanda pas si, en épousant la personne de son choix, il allait glorifier Dieu ou si, au contraire, il ne rendait pas impossible la réalisation de sa vocation. Dieu a promis la sagesse aux hommes qui mettent sa volonté au-dessus de tout, et non à ceux qui sont résolus à suivre leurs caprices. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 551.



Lisez Juges 14: 1-4. Comment est-il possible que Dieu utilise la fai- blesse de Samson pour les femmes comme « une occasion de dis- pute de la part des Philistins? » (Jg. 14:4, LSG).





Samson « dispute » contre les Philistins dans un certain nombre de façons, chacune en réponse à la colère pour des affronts personnels. D’abord, il tue 30 hommes et prend leurs vêtements pour retourner à ses noces de mariage et payer une dette (Jg. 14:19). Puis il détruit leurs cultures quand sa femme est donnée à son meilleur compagnon (Jg. 14:20, 15: 1-5). Puis Samson tua beaucoup dans sa vengeance contre les Philistins, en tuant sa femme et son père (Jg. 15: 6-8). Quand les Philistins ont essayé de venger cette action (Jg. 15: 9, 10), il tua un millier avec une mâchoire d’âne (Jg. 15:14, 15). Enfin, il détruisit leur temple et tua trois mille pour venger ses yeux (Jg. 16:21, 28, 30).






Ruth



20 Janvier



(page 34 du guide standard)

 

Plutôt que de parler de vastes armées ennemies qui menacent le peuple de Dieu, l’histoire de Ruth parle de quelque chose de plus petit: une famille presque mourante, mais ravivée. Bien qu’elle comporte deux grands thèmes – la création de Dieu étant détruite et Son peuple menacé – l’histoire de Ruth parle aussi du grand conflit sur le plan personnel, où en réalité, il se joue toujours. Ce n’est pas surprenant que le pays de Juda ait subi une famine au cours du temps des juges (Ruth 1: 1, Deut 28:48, 32:24; voir également Jg 17: 6, 21:25). C’était un signe que le peuple de l’alliance avait abandonné Dieu. Le péché et la rébellion avaient réduit le pays où coulent le lait et le miel en un bol de poussière stérile, mais dans le livre de Ruth, Dieu a « visité » le pays et mis encore la vie en lui, « leur donnant du pain » à nouveau (Ruth 1: 6). Quand Elimelek, sa femme Naomi, et leurs deux jeunes fils étaient allés à Moab, ils l’ont fait parce qu’ils voulaient un avenir. Le territoire ennemi donnait un soulagement temporaire, mais avec la mort de son mari et de ses deux fils, Naomi a finalement décidé de rentrer au pays.

 

Lisez Ruth 1: 8, 16, 17. Quelle est la signification du fait que Ruth voulait aller avec Naomi?





Ruth était d’une nation ennemie qui avait à plusieurs reprises, tenté de détruire Israël, mais elle a choisi de s’identifier au peuple de Dieu et d’adorer son Dieu. En outre, elle trouva grâce dans son pays adoptif, non seulement par Boaz (Ruth 2:10), mais aussi par ceux qui connais- saient d’elle (Ruth 2:11). Boaz était confiant qu’elle aussi avait trouvé la faveur de Dieu (Ruth 2:12), et prenant son admiration pour elle un peu plus loin, il accepta de l’épouser (Ruth 3:10, 11).

 

Cependant, il y avait un plus proche parent que Boaz, qui avait le droit sur la terre de l’homme mort, s’il épousait Ruth. Ce plus proche parent n’était pas intéressé par une autre femme, cependant, c’est parce que cela compliquait sa situation financière (Ruth 4: 6). À ce stade,  l’assemblée des témoins bénit Ruth, la comparant aux grandes femmes de l’histoire d’Israël (Ruth 4:11, 12), ce qui fut accompli quand elle est devenue une ancêtre du Messie (Ruth 4:13, 17; Matthieu 1: 5, 6).

 

C’est une histoire de vie heureuse pour toujours. Malheureusement, ces genres d’histoires ne sont pas nombreux en dehors de la Bible. Bien sûr, on n’en trouve pas assez dans la vie. Ici aussi, cependant, nous pouvons voir comment malgré le flux et le reflux de la vie, la volonté de Dieu prévaudra à la fin; et c’est la bonne nouvelle pour tous ceux qui L’aiment et Lui font confiance.






Samuel

 

21 Janvier

 

(page 35 du guide standard)

 

Qu’est-ce que le début du livre de Samuel a à voir avec le grand conflit? Il n’y a aucune menace évidente pour l’ordre créé, et il n’y a pas de forces armées à la frontière. L’attaque du mal est plus subtile mais non moins réelle.

 

Lisez 1 Samuel 2:12–25. Comment voyons-nous la réalité du bien contre le mal révélée dans ces tristes versets?






« Malheureusement, ce haut magistrat [Éli] était incapable de diriger sa propre famille. Père indulgent, aimant la paix et la tranquillité, il ne savait pas user de son autorité pour corriger les mauvaises habitudes et réprimer les passions de ses enfants. Plutôt que de les punir, il préférait se taire et les laisser agir à leur guise. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 564.

 

Contrairement à eux, nous voyons un petit garçon habillé comme un prêtre (1 Sam. 2:18, 19), qui, comme Jésus, « continuait à grandir, et il était agréable à l’Éternel et aux hommes » (1 Sam 2:26, LSG; Luc 2:52). Ce Samuel, bien sûr, a continué à devenir un leader puissant et fidèle en Israël. « Tout Israël, depuis Dan jusqu’à Beer Schéba, recon- nut que Samuel était établi prophète de l’Éternel » (1 Sam. 3:20, LSG). Cela ne signifie pas, cependant, que tout allait bien. La nation alla en guerre contre les Philistins, et les deux fils d’Éli furent tués; les Philistins emportèrent l’arche de Dieu, et à 98 ans, Éli mourut en

 

apprenant ces tristes nouvelles (1 Sam. 4: 14-18).

 

Malheureusement, Samuel allait faire face au même problème qu’Éli: des fils qui ne suivent pas ses traces de loyauté et de fidélité (1 Sam. 8: 1-7).

 

Samuel a marqué un tournant dans l’histoire du peuple de Dieu. Il était le dernier des juges et un personnage clé dans le développement du grand conflit. Son influence stable a guidé le peuple à un moment critique. C’est dommage que ses fils n’aient pas suivi ses pas, mais Dieu ne dépend pas des dynasties humaines. À cause de leur apostasie, les anciens ont exigé un roi – pas le meilleur coup, comme des siècles d’histoire plus tard révéleraient.





22 Janvier

 

(page 36 du guide standard)

 

Réflexion  avancée: La  Bible est connue  pour sa fidélité, en  ne dissimulant pas le péché humain, le mal humain. Si elle le faisait, comment pourrait-elle présenter avec précision l’état de l’humanité? Une représentation particulièrement marquée du mal humain se trouve dans 1 Samuel 2: 12-25, quand les fils d’Éli sont présentés à la différence du jeune Samuel. 1 Samuel 2:12 dit: « Or, les fils d’Héli étaient des scélérats; ils ne connaissaient point l’Éternel. » (OR), d’autres versions parlent de fils de Bélial. Notez d’abord le contraste: la lignée joue un rôle important dans la vie biblique, et dans cette seule ligne « les fils d’Éli » sont mainte- nant devenus « les fils de Bélial ». Bélial est un mot riche, utilisé dans un certain nombre de formes et contextes, presque toujours négatifs. En fait, il est lié à l’hébreu bl et bli, qui signifie « non » ou « pas » ou « sans ». Belial lui-même signifie « sans valeur », « inutile » (cf. « des vauriens », BJ et SEM), et dans d’autres endroits, il est utilisé de la même manière que dans le cas des fils d’Éli. Ainsi, certains hommes étaient appelés « fils de Bélial ». (2 Chron. 13: 7, 1 Rois 21:13). Dans Proverbes 6:12, il est assimilé aux méchants. (Dans d’autres documents du Proche-Orient ancien, Bélial est considéré comme un autre nom pour Satan lui-même.) Dans presque chaque utilisation dans la Bible, il apparait comme négatif. En tant qu’êtres humains, créés à l’image de Dieu, ils ont été créés pour un but et un sens; et pourtant, selon la Bible, ces hommes étaient tous sans valeur, « fils inu- tiles ». Quel gâchis tragique de la vie! Nous sommes soit pour le Seigneur, en faisant quelque chose de sensé et d’objectif pour Lui, ou nous sommes, en fin de compte, sans valeur. Cela a du sens aussi, étant donné que toute notre existence et le but de la vie ne vient que de Lui.

 

Discussion:





Histoire

 

Un rêve devenu réalité: troisième partie

 

L’histoire jusqu’ici: Samantha est une infirmière dans la jungle amazo- nienne. Elle fait souvent face aux situations d’urgence où elle doit dépendre entièrement de Dieu. Une soirée, un homme est venu à la clinique dont la main avait été prise dans une affûteuse et un garçon qui avait été mordu par une vipère. Le seul moyen de sauver leur vie était de prendre le bateau rapide à l’hôpital le plus proche, à deux heures.

 

Enfin le petit groupe est arrivé à Manacapuru, la ville la plus proche. Le garçon fut admis à l’hôpital local, mais l’homme fut transporté à la grande ville de Manaus, un voyage de près de deux heures de plus, où il pouvait recevoir un traitement spécialisé.

 

Samantha n’a plus revu l’homme, mais après une semaine, elle a pu visiter le garçon à l’hôpital. « Il se portait bien! Et j’ai compris que notre participation d’urgence pour lui était cruciale pour sa vie. Si nous n’avions pas été là pour aider, il serait mort. Quand je vois le garçon maintenant, je pense à combien Jésus est merveilleux. Il a mis Sa main sur la situation pour sauver deux vies. Je ne sais pas comment exprimer combien Il est merveil- leux – c’était un vrai don de Jésus. Le garçon va bien maintenant, il aime jouer au football, et nous avons été capables de l’aider ».

 

La vie au village n’est pas facile avec l’eau et l’électricité très limitées (trois heures par jour), pas de téléphone ni d’internet, et très peu de contact avec le monde extérieur. Samantha fait souvent des semaines sans pouvoir se connecter avec sa famille.

 

Mais elle ne s’inquiète pas des inconvénients. « Juste au moment où je suis arrivée ici, j’ai senti que ma vie a changé, mon esprit et tout. Je me rends compte maintenant de ce qui est vraiment important dans la vie. Je comprends beaucoup plus au sujet de Jésus, et je crois qu’Il m’a amenée ici. Je peux aider les gens, je peux les secourir. Jésus m’utilise pour aider les autres, et alors Il me bénit même plus que ce que je peux donner! »

 

Samantha est actuellement dans la région amazonienne pour un an.

 

Ensuite, elle prévoit retourner à la maison, à moins que Dieu n’indique  le contraire.

 

« Je ne connais pas encore Ses plans », dit-elle. « Je veux juste entendre la voix de Jésus – tu dois rester, tu dois aller. Mais je sais que ma vie a changé et quand je reviens, je suis une personne différente. J’ai écouté Jésus, et je veux juste utiliser mes talents et mes soins infirmiers pour apporter le salut aux autres. »




Pour ceux qui envisagent le service missionnaire, Samantha partage quelques conseils: « Quand je pensais premièrement au service mission- naire, je pensais à peut-être juste une semaine ou un mois, mais ici, j’ai appris que le service missionnaire change votre vie entière et que Jésus       a un plan pour votre vie! J’ai l’habitude de penser à avoir un emploi bien rémunéré, une voiture, un appartement, tout ce qui était si important, mais maintenant je peux voir que c’est vraiment très peu par rapport à ce que Jésus a pour nous. Écoutez Jésus, et Il peut changer votre vie entière aussi ».



L

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: 1 Samuel 2:1

 

Objectifs:

Savoir: Comprendre comment des individus étaient utilisés par Dieu pour délivrer Son peuple des forces oppressives.

 

Ressentir: Apprécier la délivrance de Dieu à partir des circonstances apparemment insurmontables dans la vie quotidienne.

 

Agir: Se réjouir dans le salut de Dieu en partageant sa foi avec d’autres.

 

Plan:

  1. Savoir: Dieu délivre Son Peuple.

 

A Dans quelles circonstances pouvons-nous mieux nous identifier à la prière d’Anne dans 1 Samuel 2:1–10?

 

B Que pouvons-nous apprendre de l’histoire de Samson, (Juges 14) qui, en dépit de ses défauts, est encore considéré comme un héros dans le plan rédempteur de Dieu?

 

C Les enfants de Samuel n’avaient pas suivi fidèlement leur père. Qu’est-ce que cela nous enseigne sur le choix personnel?



  1. Ressentir: Combien il est bon d’être du côté des gagnants

A Nommez certaines des solutions auxquelles nous avons souvent recours afin d’avoir la délivrance de la dépendance, de l’oppression de toutes sortes, et d’autres circonstances personnelles débilitantes.

 

B Comment nos réponses, après avoir éprouvé les victoires person- nelles, sont-elles similaires à la prière d’Anne?



III.  Agir: Nous devons être en mesure de dire que nous faisons partie de l’équipe gagnante.

A De quelle manière notre joie au salut de Dieu peut-elle être manifestée aux gens autour de nous?

 

B Comment notre conscience de la victoire en étant avec Dieu affecte-t- elle notre partage de la foi (témoignage)?



Résumé: Le livre des Juges nous enseigne que Dieu répond quand l’être humain appelle à l’aide. Pour y parvenir, la délivrance de Dieu utilise les humains – aussi bien des hommes que des femmes faibles, qui ont eux-mêmes besoin de salut. Ainsi, la bataille appartient littéralement au Seigneur.




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Développement

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: 1 Samuel 2:1



Concept clé de croissance spirituelle: À bien des égards, l’his- toire d’Israël pendant la période des juges reflète nos propres expé- riences individuelles dans lesquelles nous désobéissons à Dieu avec des conséquences désastreuses (visibles ou invisibles). Toutefois, Dieu nous délivre de nos blessures auto-infligées.

 

Pour les moniteurs: La leçon de cette semaine comprend des histoires qui ont des éléments de violence: les gens sont tués. Les membres peuvent se demander comment une telle violence pouvait-elle être approuvée par Dieu. C’est là où le thème du grand conflit entre en jeu. Les cas de violence et d’effusion de sang doivent être entendus dans le contexte du conflit qui fait rage entre le bien et le mal. De plus, aidez chaque membre de votre classe à se voir lui-même ou elle-même en tant que joueur de l’un des côtés: soit du côté de Dieu ou soit du côté de Satan, dans tous les aspects de la vie.



Activité  d’ouverture:  Demandez à un membre de la classe de lire  la première partie de la prière d’Anne dans 1 Samuel 2: 1-10. Demandez ensuite comment chaque membre se voit concerné par le poème. Quels souvenirs le poème évoque-t-il dans leurs esprits? Quelles sont quelques équivalences modernes?



Considérez ceci: Et si Dieu avait dit quelque chose comme ceci: Puisqu’Israël a apporté cette souffrance (l’oppression par les étrangers) sur lui-même, qu’il en souffre! En quoi faisons-nous la même chose pour les gens que nous considérons comme étant responsables de leurs difficultés?

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Pour les moniteurs: L’histoire d’Israël pendant le temps des juges est remarquable pour son cycle clair de (1) apostasie, (2) oppression, (3) cri à l’aide, et (4) intervention divine. Les juges étaient des individus que Dieu a choisis comme instruments pour délivrer Israël de sa situation aux mains des puissances étrangères. La délivrance a pris la forme d’un conflit militaire réel. Le grand conflit se manifestait en termes militaires littéraux. C’est ce thème du grand conflit qui fournit une lentille à travers laquelle s’affichent les rencontres brutales et violentes qui mettent mal à l’aise les sensibilités modernes en imaginant comment un Dieu d’amour approuvait ces massacres d’individus ou des populations.

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Commentaire biblique

 

  1.  Les Cananéens oppriment Israël: Déborah la juge (revue Juges 4 avec votre classe.) Après la mort d’Éhud, Israël commença un autre cycle d’apostasie. Autrement dit, l’apostasie nationale est suivie de l’oppression aux mains des puissances étrangères. Ceci est suivi par un cri pour la délivrance.

 

Enfin, Dieu suscite un libérateur en la personne de l’un des juges.

 

Dans cette histoire, Jabin, roi de Canaan à Hatsor, qui terrorise Israël depuis 20 ans, arma ses troupes avec des artilleries de fer et 900 chars. C’est l’équivalent de la dernière technologie militaire, au moment où l’an- cien monde passe de l’âge d’airain à l’âge de fer. Éhud avait été remplacé à un moment donné par Déborah, une prophétesse, et épouse de Lapidoth. Déborah dit à Barak d’aller en guerre contre Sisera, commandant de l’ar- mée de Jabin, mais Barak pose une condition. Il irait seulement si Déborah venait avec lui au mont Thabor.

 

Le duel eut lieu au Thabor – avec l’armée de Sisera vaincue. Sisera  fuit à pied à la tente de Jaël, femme de Héber, le Kénien, comptant sur la bonne relation entre les Kéniens et les Cananéens. Ce que Sisera ne savait pas est que Jaël avait changé d’allégeance en étant désormais du côté de Dieu. La preuve que le Dieu d’Israël est le vrai Dieu est là pour tout voir, doit-elle avoir conclu.

 

Dans la tente de Jaël, Sisera fut recouvert et on lui donna du lait à boire. Jaël prit un piquet de la tente et l’enfonça dans sa tempe, à l’aide d’un marteau. Barak arrive à la tente de Jaël pour trouver le corps de Sisera  étendu sur le sol, dans une mare de sang, le pieu encore enfoncé dans son crâne. Ainsi fut subjugué Jabin. L’existence même du peuple de l’alliance de Dieu était menacée, et Dieu permit à Israël d’infliger une punition à la méchanceté des Cananéens.



Considérez ceci: Pourquoi est-il erroné de se référer aux tueries que nous voyons dans l’Ancien Testament comme un génocide, en considérant que le génocide est, d’abord et avant tout, un crime?



  1. Les Madianites terrorisent Israël: Gédéon le libérateur (relisez Juges 6 avec votre classe.)

 

Selon Juges 5 :31, Israël a jouit de paix et de tranquillité pendant 40 ans, grâce à Jaël. Juges 6, cependant, voit une autre chute dans l’apostasie. Cette fois, Dieu permet aux Madianites d’opprimer Israël, une oppres- sion qui continue pendant sept ans (6: 1). Les Israélites fuyaient dans   des tanières, des grottes, et des forteresses de montagne (6: 2), mais les Madianites venaient ravager le bétail et les cultures des Israélites.

 

Un jour, Dieu intervient pour délivrer Son peuple. Bien sûr, Dieu

 

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a toujours été là. Alors, l’ange de l’Éternel apparut à Gédéon (6 :11). Gédéon battait le blé, se cachant des Madianites. L’ange confia à Gédéon de sauver Israël des Madianites (6:14). Gédéon proteste que son clan est  le plus petit en Manassé, et lui, le plus faible dans la maison de son père (bêt’āb). Mais Dieu déclare à Gédéon, « Je serai avec toi » (6:16, LSG). C’est la raison pour laquelle nous aussi, nous sommes en mesure de conti- nuer: parce que Dieu est avec nous.



Considérez ceci: Comment Dieu se réfère-t-Il à Gédéon comme étant un vaillant héros quand lui-même s’évalue très différemment (Jg. 6:15)?

 

III.  Samson, un héros? (Relisez Juges 14 avec votre classe.)



N’eut été les circonstances de sa naissance et une mission divine claire pour sa vie (Juges 13: 4, 13,14; Lévitique 11), ce pouvait ne pas être clair quant à quel côté du grand conflit Samson combattait.  Et l’appeler un héros est la dernière chose à laquelle nous pourrions nous attendre; encore, Hébreux vient faire juste cela en intronisant sa foi au sein du panthéon divin (Heb. 11:32). Les enfants à l’âge adulte peuvent parfois ne pas suivre les instructions de leurs parents. Samson n’avait pas suivi l’instruction que ses parents lui avaient donnée. Toutefois, lorsque ce parent est Dieu, alors le refus de suivre Ses instructions est suivi d’un grand danger, comme la vie de Samson l’illustre très clairement.



Question à débattre: Comment Juges 14: 1-4 montre-t-il le fait que  Dieu peut nous utiliser, même à notre plus faible moment?

 

  1. L’arrivée de la royauté (Lisez 1 Samuel 2: 1, 12-25; 8: 1-7 avec votre classe.)

 

Samuel doit avoir eu le cœur brisé quand ses enfants ne suivaient pas ses traces. Il les fit juges, mais quel désastre. Joël et Abija étaient très loin de refléter la fidélité de leur père. Ils étaient corrompus, intéressés par le gain injuste; ils prenaient des pots de vin et la justice étaient pervertie (1 Sam.    8: 3). Cette corruption exaspérait les anciens d’Israël, ce qui les a amenés à demander un roi humain pour être comme les autres nations (1 Sam. 8: 5). Mais ce n’est pas qu’ils n’aient pas encore de roi: Dieu était leur roi tout au long (1 Sam. 8: 7). Malheureusement, la demande d’Israël pour un roi humain était un rejet de Dieu comme leur souverain national.



Considérez ceci: Qu’est-ce que cela signifie pour Dieu d’être le véritable chef d’État ou le roi de l’ancien Israël? Comment règne-t-Il en roi sur nous aujourd’hui? Quelle autorité a-t-Il en tant que souverain sur nos vies? De quelle manière Sa royauté nous habilite et nous oblige à la fois? Et à quels privilèges et responsabilités?



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ÉTAPE 3—Appliquer

 

Pour les moniteurs: En tant que croyants, nos expériences person- nelles reflètent souvent celles de la nation d’Israël pendant le temps des juges, complètes avec des cycles de déclin spirituel, des malheurs auto-in- fligés, des cris à Dieu pour la délivrance, et l’intervention d’amour et de pardon de Dieu. Heureusement, ce n’est pas l’expérience de tout le monde. En effet, comme Pierre le dit: « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu » (2 Pi. 1:3, LSG).

Application:

 

Ê Discutez si le cycle de « l’apostasie » à « l’oppression » et enfin, à « l’interven- tion divine », est inévitable dans la vie du chrétien.




Ë Comment ce cycle s’applique-t-il aux églises individuelles ou aux groupes d’églises aujourd’hui?




Ì Comment pouvons-nous discerner que Dieu cherche à nous utiliser comme Ses agents pour apporter la délivrance à l’église ou à la société?




Í Le grand conflit divise l’humanité en deux camps – bien que les individus dans un camp peuvent faire des choses qui promeuvent les intérêts du camp adverse, soit inconsciemment ou, dans certains cas, par la providence divine. Comment pou- vez-vous discerner de quel côté du conflit vous êtes? Est-ce que le côté auquel vous appartenez dépend-il d’un acte ici et là? Pourquoi ou pourquoi pas?




ÉTAPE  4—Créer

 

Pour les moniteurs: Contrairement à la plupart des manifestations du grand conflit, qui sont de nature spirituelles, nous voyons des mili- taires réels se battre dans le livre des Juges. Dans ce contexte, ces hymnes comme « Debout, sainte cohorte » (Hymnes et Louanges des Adventistes du Septième Jour, No. 347) prend un nouveau sens. Aidez vos membres à comprendre ce que cela signifie d’être un soldat pour Christ, enrôlés dans Son armée pour faire avancer Son royaume et lutter contre les forces des ténèbres et du mal.

Activité: Organisez une réunion de réveil pour le comité d’église. Comment l’étude de cette semaine devrait-elle apporter des informations pour la programmation d’un tel réveil?



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*23–29 Janvier



(page 38 du guide standard)

 

Le conflit Continue




Sabbat aprèS-Midi

 

Étude      de la   semaine: 1 Sam. 17:43–51, 2 Sam. 11:1–17,

 

1 Rois 18:21–39, 2 Rois 19:21–34, Esther 3:8–11, Néhémie 1.

 

Pourquoi avons-nous tendance à être si souvent méfiants à l’égard de ceux qui sont différents de nous? Pourquoi les puissantes vérités de la création et de la rédemption, vérités  qui révèlent la valeur de chaque être humain, devraient nous montrer à quel point cette attitude est mauvaise? Comment pouvons-nous purger nos cœurs de cette tendance terriblement défectueuse?

 

Verset à mémoriser: « Et je leur racontai comment la bonne main de mon Dieu avait été sur moi, et quelles paroles le roi m’avait adressées. Ils dirent: Levons-nous, et bâtissons! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution » (Néhémie 2:18, LSG).



orsque nous comparons la vie de David, Élie, Ézéchias, Esther, et Néhémie, des thèmes similaires font surface: Dieu est en mesure d’utiliser des gens « insignifiants » pour désamorcer la  marée du mal. Par certains de ces récits, nous pouvons voir que, mal- gré d’énormes obstacles, nous ne devons pas céder sous l’influence du mal en vogue. Au lieu de cela, nous pouvons nous tenir fermes, mais seulement dans la puissance de Dieu, qui est fidèle à Ses promesses d’alliance, promesses tenues pour nous en Jésus. Quand les enfants de Dieu endurent dans Sa force, ils verront que les forces du mal ne sont

 

pas assez puissantes pour prévaloir en fin de compte.

 

La tension et le défi nous poussent à nous réjouir de Sa délivrance. Cela ne fait pas toujours sens dans le contexte où nous affrontons sou- vent des défis très énormes, et quand nous nous trouvons parfois dans des défis qui sont tellement plus grands que nous-mêmes. Se réjouir de la délivrance de Dieu avant la délivrance vient comme est un acte de foi et d’adoration, plutôt que les conséquences logiques de ce qui se passe autour de nous. D’autre part, à cause de ce que Christ a fait pour nous, se confier en la fidélité de Dieu est vraiment la seule chose logique que nous puissions faire.

 

* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 30 Janvier.





24 Janvier

 

David: Goliath et Bethsabée



(page 39 du guide standard)

 

La vie est compliquée, et c’est parce que, en tant qu’êtres humains, nous sommes compliqués. Imaginez – des créatures faites à l’image  de Dieu, le Créateur de l’univers, qui se sont ensuite corrompues elles- mêmes. Pas étonnant que notre potentiel à la fois pour le bien et pour le mal, puisse atteindre des niveaux remarquables. Et alors que certaines personnes atteignent des niveaux de « bonté » élevés, d’autres par contre, et malheureusement, sombrent dans la dépravation extrême. Encore plus étonnant, les deux extrêmes peuvent se manifester chez la même per- sonne! La bonne nouvelle est que certains qui étaient au plus bas à un moment, ont par la grâce de Dieu, fait de grandes choses pour Lui et pour l’humanité. Bien entendu, l’inverse peut se produire aussi: ceux haut placés peuvent aussi tomber dans les profondeurs. Satan est réel, le grand conflit est réel, et à moins d’être attaché au Seigneur, même le meilleur d’entre nous peut être la proie de notre ennemi juré (1 Pierre 5: 8).



Lisez 1 Samuel 17: 43-51. Quelles paroles sont sorties de la bouche de David qui sont si essentielles à la compréhension de sa victoire? En revanche, lisez 2 Samuel 11: 1-17. Quel contraste frappant voyons- nous ici dans le même homme? Qu’est-ce qui a fait la différence?





Le même David qui a vaincu le géant Goliath est celui qui était vaincu par sa propre convoitise et son arrogance. Combien de femmes l’homme avait-il déjà? Et il voit une de plus, une femme mariée, et soudain, où est passé tout le discours sur « La victoire appartient à l’Éternel » (1 Sam. 17:47), ou « Et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu » (1 Sam. 17:46)? S’il y avait un temps où David devait non seulement savoir que la « vic- toire appartient à l’Éternel », mais aussi lutter pour cette victoire dans l’armure de Dieu, ce n’était pas sur la zone de guerre dans la vallée d’Elah, mais dans le creux de son propre cœur, où en chacun de nous, le grand conflit fait rage. Dès qu’il a retrouvé ses sens après cette terrible chute avec Bethsabée, David a eu une vie marquée par le chagrin et la culpabilité. Sa douleur l’a amené à écrire Psaume 51, dans lequel il plaide pour un cœur pur (1 Sam. 17:10) et la restauration de sa communion avec Dieu (1 Sam. 17: 11, 12). Dans la grande lutte cosmique, le vaillant homme est tout aussi vulnérable que la personne de grade le plus bas; pourtant, Dieu est prêt à travailler avec tous ceux qui se repentent vraiment.





25 Janvier

 

Pour transformer leurs cœurs



(page 40 du guide standard)

 

Élie, le Thischbite doit être l’un des personnages les plus colorés dans l’Écriture. Nous le voyons d’abord debout devant un roi tellement surpris qu’il n’y aurait pas de pluie pour les trois prochaines années (1 Rois 17: 1). Ce ne fut pas facile non plus d’aborder un roi ou de lui échapper, mais cet homme poilu avec sa ceinture de cuir (2 Rois 1: 8) glissa juste à travers la garde, livra le message de Dieu, se dirigea ensuite vers les montagnes, à environ 12 kilomètres de distance.

 

Les temps étaient bien tristes pour le royaume du nord d’Israël. La plu- part avaient abandonné le Seigneur Dieu (1 Rois 19:10) et adoraient les dieux de fertilité. Dire qu’il n’y aura pas de pluie était un défi direct à Baal, qui était supposé apporter la pluie pour garantir des cultures fertiles et pour élever le bétail, ce qui enrichissaient les agriculteurs. Les rites religieux dominants étaient axés sur la fertilité et le revenu.

 

Pendant les trois prochaines années, les dieux de fertilité étaient impuis- sants. Alors Élie confronte à nouveau le roi et demande un défi entre lui- même et tous les prophètes de Baal et la déesse Astarté (déesse de fertilité)

 

– un homme contre huit-cent-cinquante (1 Rois 18: 17-20).

 

Quand le jour arrive et les foules se rassemblent au sommet du mont Carmel, Élie s’adresse au peuple: « Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés? » (1 Rois 18:21, LSG). Des taureaux furent choisis et préparés pour la cène, et les gens attendent de voir quel dieu est assez puissant pour répondre par le feu du ciel. Le taureau était l’objet le plus puissant dans les anciennes religions de fertilité. Sûrement les dieux de fertilité montreraient leur puissance.

 

Lisez  1 Rois 18: 21-39. Malgré la réalité évidente du grand conflit    ici, qu’est-ce qu’Élie voulait vraiment voir se produire en Israël, et pourquoi est-ce pertinent pour nous aujourd’hui?





1 Rois 18:37 dit tout. Le miracle, assez impressionnant comme il l’était, ne fut pas la vraie finalité: la question était la fidélité d’Israël   à l’alliance. Remarquez aussi, qui avait tourné leurs cœurs. C’était le Seigneur Lui-même, avant même que le miracle lui-même ne se pro- duise. Mais Dieu ne force pas le cœur à retourner à Lui. Il envoie Son Saint-Esprit, et le peuple, répondant à l’appel de l’Esprit, a d’abord fait le choix de retourner à  Lui; seulement à ce moment-là, c’est par Sa force qu’ils peuvent agir sur ce choix. Ce n’est pas différent aujourd’hui. C’est la seule puissance de Dieu qui soutient le rythme de chaque cœur, mais Il ne force pas même un de ceux au cœur battant à le suivre.





26 Janvier

 

Paroles de défiance



(page 41 du guide standard)

 

Ézéchias régnait sur Juda quand la nouvelle superpuissance, l’Assy- rie, conquit le royaume du nord d’Israël et dispersa ses habitants à tra- vers la Mésopotamie (2 Rois 18: 9-12). « Ce qu’il ne pouvait plus faire par les Israélites au pays de leurs pères, il allait chercher à l’accomplir en les dispersant parmi les païens. Ce plan consistait à sauver tous ceux qui voudraient profiter du pardon offert par le Sauveur de l’humanité. Dans les preuves du peuple d’Israël, Dieu révélerait sa gloire aux nations de la terre » – Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 402.

 

Quelques années plus tard, le roi assyrien Sennachérib tourna son attention vers Juda et conquit toutes ses villes fortifiées et exigea un lourd tribut (2 Rois 18: 13-15). Bien qu’Ézéchias ait vidé le temple et les trésoreries du palais, le roi assyrien n’était pas satisfait et il envoya ses fonctionnaires pour négocier la reddition de Jérusalem.

 

Les Assyriens persiflèrent le peuple, en l’avertissant que, puisque les dieux des nations voisines n’ont pu les sauver des mains des Assyriens, qu’est-ce qui ferait penser aux Juifs que leur Dieu ferait mieux? (voir  2 Rois 18: 28-30, 33-35).

 

Ézéchias fit alors la seule chose possible pour lui – il pria (2 Rois 19: 15-19). Dieu avait déjà utilisé Ésaïe pour encourager Ézéchias (2 Rois 19: 6), et maintenant Dieu lui envoie le prophète à nouveau.

 

Lisez 2 Rois 19: 21-34, surtout les versets 21, 22. Quel est le message de Dieu à Son peuple au milieu de cette terrible crise?






Le résultat de tout cela fut observé lorsque l’énorme armée assy-  rienne campa autour des murs de Jérusalem. Les habitants effrayés de la ville assiégée se levèrent un matin, pour voir, non pas les actions finales de l’armée conquérante sur le point de déchirer les défenses   de la ville assiégée, mais plutôt, pour voir des soldats gisant éparpillés sur le sol dans un silence de mort aussi loin que l’œil pouvait voir (2 Rois 19:35). Le roi assyrien honteux retourna chez lui, seulement pour répondre à sa fin aux mains de deux de ses fils (2 Rois 19: 6, 37).






Décret de mort

 

27 Janvier

 

(page 42 du guide standard)

 

C’est assez difficile pour nous aujourd’hui (comme cela a sans doute été le cas pour les gens de diverses cultures à travers les siècles) de com- prendre les coutumes et traditions de l’ancien empire perse, où se déroule l’histoire d’Esther.

 

Cependant, une chose est certaine: le Seigneur avait utilisé cet empire dans le processus d’accomplissement des promesses d’alliance de la nation d’Israël, lesquelles promesses remontaient à Abraham (voir Genèse 12: 1-3, Esa 45: 1, 2 Chron. 36:23).

 

Esther, la jeune fille juive, se retrouvait en tant que reine. Bien que son accession se fasse par une voie assez différente de certains, par exemple, Joseph en Égypte ou Daniel à Babylone, elle était (comme Joseph et Daniel l’étaient) là où le Seigneur voulait qu’elle soit, et elle fut utilisée par Dieu d’une manière puissante, ce qui illustre comment le thème du grand conflit se joue dans l’histoire.

 

Lisez Esther 3: 8-11. En gardant à l’esprit ce que les plans de Dieu étaient pour le peuple juif, en particulier en ce qui concerne la venue du Messie, quelles auraient été les conséquences du succès de ce décret?




« Le roi était loin de se douter de la répercussion que cet édit pourrait avoir s’il était appliqué à la lettre. Satan, l’instigateur secret de ce com- plot, s’efforçait de débarrasser la terre de ce peuple qui avait conservé la connaissance du vrai Dieu ». – Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 829. Et de ce même peuple viendrait le Sauveur du monde.




Combien fascinant que la question a commencé sur l’adoration (voir Esther 3: 5, 8) et le refus d’un groupe distinct de personnes à suivre les lois et coutumes de ceux qui étaient au pouvoir. Bien que naturellement, le cadre sera différent à la fin des temps, la réalité derrière cela – le grand conflit entre Christ et Satan – est toujours la même, et ceux qui cherchent à être fidèles à la volonté de Dieu font face à quelque chose de semblable à ce que les Juifs ont eu ici. La Bible nous a averti que, dans les dernières scènes de l’histoire de la terre, un décret sera émis, déclarant que « tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête [soient] tués ». (Apo. 13:15). La seule chose que nous apprenons de l’histoire est que nous ne tirons pas les leçons de l’histoire.






Néhémie

 

28 Janvier

 

(page 43 du guide standard)

 

L’histoire de Néhémie vient aussi à un moment où la nation d’Israël n’existait plus en tant qu’entité politique, mais comme un vestige dispersé sur des territoires étrangers. Cependant, Dieu, comme toujours, est fidèle à Ses promesses d’alliance, même quand le peuple a trahi l’alliance.

 

Lisez Néhémie 1. Quelle est l’arrière-plan de sa prière? De quelle manière cela rappelle la prière de Daniel dans Daniel 9: 4-19? Dans les deux cas, quel est le problème, et comment cela se joue dans tout le drame du grand conflit?





Par la grâce du roi, Néhémie est autorisé à retourner à Jérusalem pour rebâtir la ville. À son retour, Néhémie passe les premiers jours en regardant tout autour. Il essaie de sonder la ville de nuit, mais les tas de décombres sont tellement vastes qu’il ne va pas bien loin (Neh. 2:14.); ainsi, il va à l’extérieur des murs pour les sonder à partir de là (Neh. 2:15).

 

Lisez Néhémie 2: 16-18. Comment pensez-vous que Néhémie ait convaincu les leaders à commencer à travailler sur quelque chose qu’ils croyaient impossible? Qu’est-ce que Néhémie pourrait enseigner à notre église aujourd’hui?




Bien que Néhémie n’ait pas d’abord dit aux dirigeants pourquoi il était venu, il y avait certaines personnes qui ne sont pas heureuses et faisaient tout ce qu’elles pouvaient pour éviter que tout travail n’améliore Jérusalem (Neh. 2:10, 19, 20). Lorsque les travaux de réparation des murs ont com- mencé (Néhémie 3), ces fonctionnaires étrangers étaient « furieux et indi- gnés » (Néhémie 4: 1), et ils raillèrent les efforts (Néhémie 4: 2, 3, LSG). Quand ils ont vu que le peuple de Dieu était sérieux avec le travail (Néhémie 4: 6), ils furent irrités et planifièrent une attaque (Néhémie 4: 7, 8).

 

Il aurait été si facile de faire marche arrière; pourtant, malgré toutes sortes de machinations contre leur travail, ils ont persisté. Se confiant en Dieu, Néhémie veilla sur la reconstruction des murs et confia les menaces de ses ennemis dans la main de Dieu (Neh. 6:14, 15).





29 Janvier

 

(page 44 du guide standard)

 

Réflexion avancée: Nul doute, la Parole de Dieu que nous avons étudiée cette semaine, montre encore et encore une fois la fidélité de Dieu envers Son peuple. Bien sûr, dans de nombreux cas, au moment où les choses difficiles se passaient, cette fidélité n’était pas toujours évidente. Dans les récits que nous avons examinés, nous avons pu voir le début et la fin; certains des personnages impliqués, comme Urie le Hittite, n’ont pas vu la fin. Aujourd’hui, nous sommes nous-mêmes impliqués dans le grand conflit tout aussi sûrement que l’étaient ceux que nous avons étudiés. Et non seulement eux, mais aussi, il y avait beaucoup d’autres tout aussi réels que ceux qui l’ont fait dans le texte, mais qui n’ont pas toujours vécu pour voir les choses fonctionner si bien. Voilà pourquoi il est si important pour nous, en tant que chrétiens, de retenir, surtout quand les temps sont durs (comme ils le sont si souvent), les merveilleuses paroles de Paul: « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invi- sibles sont éternelles. » (2 Cor. 4: 16-18, LSG). Ici, Paul cherche à nous indiquer quelque chose au-delà des fatigues quotidiennes, des échecs et des faiblesses de l’humanité, et vers le seul espoir qui fait de la vie ici quelque chose de plus qu’une farce cruelle.




Discussion:



Histoire

 

Trouver le vrai or: première partie

 

Amair est né à Manaus – capitale de la région amazonienne du Brésil. Peu de temps après sa naissance, ses parents ont divorcé et sa mère l’a emmené à Manacapuru, une ville située sur les rives de l’Amazonie. Puisque l’entre- prise familiale était l’agriculture, la mère d’Amair a finalement déménagé en amont d’un petit village où elle a acheté beaucoup de terres.

 

Pendant ce temps, Amair continuait de grandir et fut finalement amené pour le service militaire. Après avoir purgé sa tournée de 15 mois, Amair était prêt pour un autre type d’aventure à la recherche d’or! Au cours des années 1980, la fièvre de l’or eut lieu au Brésil, et les creuseurs affluaient dans les milieux où se trouvait l’or.

 

Le frère d’Amair vivait dans une de ces zones « d’or », et il invita Amair à venir rester avec lui. À l’insu d’Amair, son frère était devenu un Adventiste du Septième Jour. Comme ils travaillaient ensemble, le frère a commencé à partager sa foi avec Amair. Juste une semaine après son arrivée, le gouver- nement ferma tous les sites d’or, et Amair perdit son emploi.

 

Bien que très déçu, Amair resta avec son frère pour un temps et continua à apprendre. « Mon frère m’a parlé de Jésus, et cela m’a donné le bonheur. J’ai perdu l’or que je cherchais depuis, mais j’ai trouvé le vrai or! » Le frère d’Amair lui a donné une série d’études bibliques, et quelque temps après, Amair fut baptisé à l’Église Adventiste du Septième Jour.

 

Mais sa conscience commença à le déranger. Qu’en est-il du reste de sa famille? Qui va partager ce trésor céleste avec eux?

 

Il alla d’abord chez sa sœur qui vivait à Manaus. À sa grande surprise et de plaisir, elle aussi, était devenue une Adventiste. Il y resta pendant une année, au cours de laquelle sa sœur renforça sa foi.

 

C’était aussi à cette époque qu’Amair a rencontré une jeune femme nom- mée Francinette, qui n’était pas Adventiste. Ne sachant pas où cela allait conduire, Amair devint ami avec Francinette, et il était déterminé en disant:

 

« Je vais la chercher pour Dieu et pour moi! » Les deux restèrent amis pen- dant longtemps, et Amair étudia la Bible avec Francinette. « La première fois où elle a reçu la vérité, elle a commencé à me serrer dans ses bras aussi!

 

», explique Amair avec un sourire. Finalement, Francinette fut baptisée, et plus tard les deux se marièrent. Le couple déménagea dans un village le long des rives supérieures d’Amazonie, puis, plus tard, à l’invitation de la mère d’Amair, ils se déplacèrent dans le petit village où elle vivait.

 

Le village avait besoin d’un maitre d’école, et pendant ce temps le gou- vernement de la région amazonienne a dit que toute personne ayant accom- pli quatre années d’enseignement primaire pourrait se qualifier pour être un enseignant dans la communauté. Amair fut choisi pour être enseignant de la communauté du village.

 

Amair était un enseignant naturel, mais il a voulu partager plus que juste la lecture, l’écriture et l’arithmétique avec la communauté. Il voulait parta- ger « L’or de Dieu » qu’il avait trouvé!

 

À suivre ….




Q

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: Néhémie 2:18

 

Objectifs:

Savoir: Comprendre que Dieu est activement au combat en faveur de Ses fidèles.

 

Ressentir: Avoir la confiance que dans le temps, Dieu délivrera Son enfant de tous les obstacles du mal.

 

Agir: Prier et remplir son devoir actuel, en ayant confiance dans l’orien- tation gracieuse de Dieu.

 

Plan:

  1. Savoir: Dieu est directement impliqué quand Son peuple fait face aux obs- tacles insurmontables.

 

A Comment le thème du grand conflit se démontre-t-il dans les expé- riences de David et Goliath? Élie et les prophètes de Baal? Ézéchias et

 

Sennachérib? Esther et Mardochée face à la méchanceté d’Haman?

 

B Quelles leçons pouvons-nous apprendre de la résolution de Néhémie de rebâtir les murs de Jérusalem malgré l’opposition (Neh. 2:8, 18)?



  1. Ressentir: Être rassuré de la souveraineté de Dieu sur les forces du mal

A Comment auriez-vous ressenti si vous étiez Élie sur le Mont Carmel? Ou Ézéchias face aux envahisseurs assyriens? Ou Esther et Mardochée

 

face à la colère d’Haman?

 

B Comment la repentance de David, comme en témoigne sa prière de repentance dans le Psaume 51, s’avère-t-elle rassurante au milieu de nos

 

propres échecs?



III.Agir: Même face aux obstacles, le peuple de Dieu ne fait pas marche arrière.

A Quelles leçons sur la prière pouvons-nous apprendre de la prière d’Élie, d’Ézéchias, et de Néhémie?

 

B Comment Néhémie motive-t-il le peuple de manière à susciter la réponse: « Levons-nous, et bâtissons! » les murs de Jérusalem? (Neh.

 

2:18, LSG). Quelles sont quelques-unes des fonctions et responsabili- tés que nous abandonnons souvent à cause des obstacles?



Résumé: D’un moment à un autre, nous nous retrouvons tous face à l’opposition en voulant accomplir le service de Dieu, mais c’est de notre privilège de surmonter tous ces obstacles par Sa force.

 

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Développement

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Néhémie 2:18

 

Concept clé de  croissance spirituelle:  Face à l’opposition et aux obstacles, le peuple de Dieu doit se fonder sur Ses promesses qu’Il combat pour Ses enfants. Peu importe leurs défauts, les pécheurs repentants peuvent trouver le pardon.

 

Pour les moniteurs: Invitez les membres de la classe à réfléchir sur les expériences dans lesquelles ils sont confrontés à l’opposi- tion intimidante ou aux obstacles dans leurs voyages spirituels. Demandez-leur de relier leurs expériences aux histoires bibliques de cette semaine.



Activité d’ouverture: Encouragez trois ou quatre membres de la classe à partager leurs témoignages personnels sur ce qu’ils considèrent comme leurs moments les plus difficiles dans leur marche de foi. Ensuite, deman- dez aux membres de dire laquelle des histoires suivantes se rapporte le plus à eux et pourquoi: David et Goliath, Élie et les prophètes de Baal (deman- dez-leur de penser à ce que pourrait être aujourd’hui l’équivalent des pro- phètes de Baal), Ézéchias et Sennachérib, ou Esther et Haman.



Considérez ceci: Beaucoup de héros mentionnés dans les histoires ci-dessus ont affiché un comportement plus tard dans leur vie qui contredi- sait la fidélité que nous voyons ici dans leurs récits antérieurs. Par exemple, David a commis l’adultère avec Bethsabée et a essayé de couvrir son acte en provoquant la mort du mari de la femme, Urie. Après l’épreuve de force exaltante au mont Carmel qui a démontré qu’il y avait en effet un Dieu en Israël, Élie a fui Jézabel (1 Rois 19). Ézéchias, dans un vain étalage, a dévoilé sa richesse à la place de la bonté de Dieu, lors de la visite des émissaires de Babylone (2 Rois 20: 12-18). Il est clair que toutes victoires que nous ayons eues dans notre cheminement de foi sont toutes dues à notre Dieu, qui prend nos combats comme Siens. Comment ces histoires nous aident-elles à savoir à qui donner gloire pour toutes victoires que nous pouvons avoir sur la tentation, ou les réussites lors des campagnes d’évan- gélisation ou dans la réalisation de nos rêves dans la vie, etc.?

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Pour les moniteurs: Les récits de l’étude de cette semaine sont à la fois de la réussite et de l’échec. Mais plus encore, ce sont des récits de la fidélité de Dieu. Même si ces histoires sont familières à de nombreux membres de la cellule, il y a une puissance en lisant l’Écriture à haute voix (même un passage familier). Demandez aux membres de la classe de décrire comment le thème du grand conflit est représenté dans chaque passage.

 

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Commentaire biblique

 

  1. Le combat appartient au Seigneur: la délivrance dans les moments de crise (relisez 1 Samuel 17: 43-51, 1 Rois 18: 21-39, 2 Rois 19: 21-34, et Esther 3: 8-11 avec votre classe.)



David a fait face au géant philistin Goliath avec bravoure et l’a vaincu par la force de Dieu. La question était le nom de Dieu, Sa souveraineté, et Son élection d’Israël comme Son propre peuple de l’alliance.

 

De même, lors du défi au mont Carmel, Élie se trouvait confronté   aux prophètes de Baal. La cause ici était la seigneurie de Dieu. Qui était Seigneur? Quand les Assyriens ont entouré Jérusalem (après avoir pillé la plupart des villes environnantes), la question était la souveraineté de Dieu: qui était souverain, le dieu des Assyriens (comme ils le prétendent), ou le Saint d’Israël, comme Ésaïe a déclaré? Le thème du grand conflit est bien manifeste dans chaque exemple.

 

Quand Esther devait conjurer la menace d’Haman, l’enjeu était l’al- liance de Dieu avec Israël, si la communauté d’Israël serait exterminée  ou elle serait miraculeusement préservée afin d’être les témoins de Dieu dans le monde. Un thème qui traverse ces histoires est que Dieu a com- battu pour la cause de Son peuple, en faisant Sienne chaque bataille. Nos propres combats spirituels n’appartiennent pas moins à Dieu que quand  Il a aidé David à vaincre Goliath ou Élie à vaincre les prophètes de Baal.



Considérez ceci: Dans chacune de ces histoires, identifiez ce qui a contribué à une fin heureuse de l’histoire. Par exemple: la disposition de l’instrument humain, la prière, la foi en Dieu, etc.



  1.  Quand le peuple de Dieu avance la cause de l’ennemi (Lisez 2 Samuel 11: 1-17 avec votre classe.)



Peut-être le pire cauchemar de tout joueur de football serait d’amener accidentellement la balle dans son propre but. De manière analogue, David, qui était clairement du côté du Seigneur, semble se battre du côté de l’ennemi dans son affaire avec Bethsabée. En tant que chrétiens, nous pouvons, tout comme David, faire parfois des choses (par notre action ou inaction) qui font progresser les intérêts de l’ennemi plutôt que de Dieu. Heureusement, à qui nous appartenons – à Christ ou à Satan – n’est pas fonction d’un acte ici et d’un autre là. L’appartenance à Christ est basée sur notre foi en Christ, « foi qui est agissante par la charité » (Gal. 5: 6, LSG). Chaque pécheur qui se repent trouvera pardon et acceptation en tant que membre de la famille de Dieu.

 

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Considérez ceci: Tout en mettant en garde les représentants évangélistes contre la tromperie et en insistant sur la nécessité de l’intégrité dans les rela- tions d’affaires, Ellen White a écrit: « Un acte posé ne détermine pas le carac- tère, mais ouvre promptement la voie à la prochaine tentation. » – Conseil à l’Église, p. 64. Comment cette déclaration nous aide-t-elle à comprendre pourquoi David, et beaucoup d’entre nous, a eu la chance de se tenir encore debout du côté de Dieu, en dépit des faiblesses criardes?



III. Accomplir fidèlement son devoir au milieu de l’opposition (Relisez Néhémie 1 et 4: 1-8 avec votre classe.)

 

Nous ne pourrons jamais avoir une image complète de l’opposition à laquelle Néhémie fit face. Cependant, nous savons que ceux qui s’opposaient à lui étaient influents. Nous savons aussi que l’accusation qu’ils portaient contre Néhémie, qui pouvait facilement atteindre la capitale perse, était une accusation grave. Cela avait à voir avec la trahison. L’action de Néhémie aurait pu être interprétée comme un plan d’insurrection et de tentative de faire valoir l’indépendance de Juda.

 

Peut-être qu’il y avait un sentiment de fierté nationale qui motivait Néhémie. Ceux qui ont vécu à l’étranger savent comment on se sent quand on apprend des mauvaises nouvelles de « la maison », s’il y a des crises poli- tiques ou, comme dans le cas de Néhémie, du malheur, tels que les rapports sur l’état délabré des infrastructures ou des complications en ce qui concerne les structures nouvellement érigées. Fidèle à sa mission divine face à l’oppo- sition, Néhémie profita de sa proximité avec le roi pour demander une aide financière afin de construire les murs de Jérusalem.



Considérez ceci: Sans doute, les travaux de construction étaient une tâche intimidante – une tâche qui n’était pas pour les cœurs qui manquent de courage. Néhémie entra au travail avec détermination et engagement. Son dévouement était une motivation pour les autres à se joindre à lui. Il ne devait pas être dissuadé de la tâche par une force quelconque. Aussi devrions-nous être de même dans l’œuvre de construction du royaume de Dieu en nous. Rien ne doit primer sur notre préparation pour le royaume de Dieu. Selon Néhémie 4: 5, sur quelle base Néhémie implorait-il Dieu d’intervenir pour délivrer Jérusalem de la désolation?

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Pour les moniteurs: Il est réconfortant de savoir que, malgré nos défauts, Dieu nous considère toujours, nous qui croyons en Jésus- Christ, comme Son peuple. Dans le grand schéma du grand conflit, les croyants se battent et sont du côté des vainqueurs. Notre appartenance

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à Dieu, n’est pas à cause de nos œuvres, mais à cause de notre foi en Jésus-Christ. Certes, la foi agit par la charité, comme nous l’avons vu. Encore une fois les obstacles auxquels nous sommes confrontés doivent être compris dans le contexte du grand conflit. Dieu nous donnera la force pour appuyer les travaux de construction de notre vie spirituelle, quelle que soit l’opposition.

 

Application:

 

Ê En comprenant que c’est l’Esprit Saint qui transforme nos cœurs en les ramenant à Dieu chaque fois que nous nous éloignons, que devons-nous abandonner pour permettre à l’Esprit de faire Son œuvre?





Ë Comment l’adoration est-elle un facteur dans le conflit impliquant Élie et les prophètes de Baal et dans d’autres histoires de cette semaine? Comment ces histoires nourrissent-elles notre compréhension sur l’adora- tion aujourd’hui?




Activité: De quelles façons peut-on dire que nos combats contre les forces du mal ne sont pas moins dramatiques que le combat de David contre Goliath? Discutez.

 

ÉTAPE 4—Créer

 

Pour les moniteurs: Les récits de la leçon de cette semaine se prêtent à une présentation dramatique. Demandez aux volontaires de préparer des sketchs courts pour chacune des histoires étudiées cette semaine.

 

Activité: Demandez à certains des membres de la classe de téléchar- ger les peintures de David et Goliath sur internet, pour ceux qui ont la technologie telle que les iPad, les tablettes, les iPhones, etc., et projetez les images sur un écran. Faites aussi une recherche sur internet sur Élie sur le mont Carmel, ainsi que sur Esther et Haman. Quelles impressions tirez-vous de ces représentations visuelles?



Activité supplétive: Si cet équipement électronique n’est pas dispo- nible, demandez aux membres de préparer des sketches courts représentant des personnages dans une de ces histoires.



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Chercher À Restaurer, C’est le Vrai Ministère


















Un entrepreneur adven- tiste au Paraguay rénovant un vieux bâtiment en un nouveau centre d’influence, une jeune infirmière donnant des soins aux populations de l’Amazonie, un pasteur qui crée des églises grâce aux programmes radiophoniques

 

– tous cherchant à restaurer l’image de Dieu auprès des humains.

 

Voudriez-vous bien les rejoindre ce trimestre en supportant la Division de l’Amérique du Sud par votre offrande du troisième sab- bat?



Lisez ces histoires et d’autres encore dans la ru- brique Histoire de l’Ecole du Sabbat ou sur notre site web. Veuillez planifier à donner libéralement le 26 Mars ou à tout moment sur le site sécu- risé: www.giving.adventist- mission.org




















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* 30 Janvier –5 Février

(page 46 du guide standard)

La Victoire dans le Désert





Sabbat aprèS-Midi

 

Étude      de la semaine: Matt. 1:20–23, Jean 9:39, Matt. 3: 7–12, 4:1–10, Deut. 34:1–4, Apo. 21:10.

 

Comment ces raisons de la venue de Christ peuvent et doivent- elles améliorer votre vie et votre marche avec le Seigneur?

 

Verset à mémoriser: « Car le Fils de l’homme est venu cher- cher et sauver ce qui était perdu ». (Luc 19:10, LSG).



uand Satan apprit qu’il y aurait inimitié entre lui et la femme, entre sa postérité et la sienne, il comprit que son œuvre de dépravation sur la nature humaine allait être entravée, et que l’homme serait mis à même de résister à son ascendant. Mais lorsqu’il entendit un exposé plus complet du plan du salut, il se réjouit néan- moins à la pensée qu’ayant consommé la chute d’Adam, il avait réussi à obliger le Fils de Dieu à descendre de son trône, revêtu de la nature humaine. Fier de ce premier succès, il se flatta de triompher, et de mettre ainsi en échec la rédemption de l’homme. » – Ellen G. White,

 

Patriarches et prophètes, p. 45.

 

Cette semaine, dans le conflit au désert, nous pouvons voir, comme peut-être jamais aussi clairement révélé dans la Bible, le grand conflit entre Christ et Satan, car c’est ici qu’il est ouvertement combattu entre les deux. Satan avait revendiqué le monde comme sien, et Christ est venu le reconquérir. Et au centre de Sa reconquête était le plan du salut. Ayant échoué à tuer Jésus après Sa naissance, Satan essayait une autre stratégie pour saboter la rédemption en cours. C’est ce que nous voyons se dérouler dans les tentations au désert.

 

* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 6 Février.





31 Janvier

 

Emmanuel au secours



(page 47 du guide standard)

 

Les fidèles avaient  des idées fausses sur la nature profonde de la première venue du Seigneur. Comment les fidèles dans les derniers jours peuvent-ils éviter d’avoir des idées fausses sur la nature profonde de Sa seconde venue?

 

Lisez Matthieu 1: 20-23. Quelle est la signification du nom donné à Jésus: « Emmanuel »?







Pourquoi Jésus est-Il venu sur cette terre pour être « avec nous »? Tout d’abord, Il est venu restaurer la domination qu’Adam a perdue (Rom. 5:12, 15). Nous avons un aperçu de l’aspect royal de Jésus (ayant la domination) quand Il a inspiré les foules (5 000 personnes voulaient Le couronner roi) et quand les enfants ont chanté leurs hosannas (une forme de louange adressée à celui qui sauverait le peuple de ses ennemis). Nous voyons aussi Ses pouvoirs sur la créa- tion, tels que Sa capacité à restaurer les êtres humains brisés (par exemple, l’aveugle-né et la femme qui a saigné pendant 12 ans), et Son pouvoir sur la nature, tels que quand Il a calmé la tempête et ordonné au vent et aux vagues de cesser.

 

Deuxièmement, Il est venu apporter le jugement et détruire les œuvres du diable (Jean 9:39, 1 Jean 3: 8). Combien de fois nous demandons-nous pourquoi le mal prospère? Jésus a fait face à l’in- justice et nous rassure que la fin est proche. Jésus fut reconnu par    les démons comme ayant autorité sur eux. Ils criaient souvent Sa véritable identité, parfois avant que Jésus ne fusse prêt à se révéler. Il a donné la paix aux démoniaques et restauré leur santé mentale alors que les démons prenaient la fuite dans la peur.

 

Troisièmement, Jésus est venu dans le monde pour chercher et sauver ce qui était perdu (Luc 19:10) et ôter leurs péchés (Jean 1:29). Il a été fait comme nous, afin qu’Il puisse être un grand prêtre fidèle et ainsi nous ramener à Dieu (Heb. 2:17). « Résoudre le problème du péché, sauver l’homme, donner la grâce, le pardon, la justification,    la glorification, tout cela était le but de l’alliance unique depuis le début, maintenant accomplie en Jésus-Christ » – N. T. Wright, Justification: God’s Plan and Paul’s Vision (Downers Grove, Ill.: Inter Varsity Press, 2009), Kindle locations 1462–1463.

 

Enfin, Jésus est venu pour nous montrer à quoi ressemble Dieu, pour nous révéler – et à tout l’univers spectateur, ce qu’est Son véri- table caractère (Jean 14: 9).





1er Février



Le baptême de Jésus

 

(page 48 du guide standard)

 

L’apparition de Jean Baptiste a dû répercuter des excitations dans toute la région. Voilà quelqu’un qui ressemblait au prophète Élie (Matthieu 3: 4, 2 Rois 1: 8). Il était la première voix prophétique que le peuple entendait depuis 400 ans. Dieu n’avait jamais été si silencieux avant. Maintenant, Il parlait aux gens une fois de plus. Évidemment, quelque chose d’important allait se passer.

 

Lisez Matthieu 3: 7-12. Pourquoi  Jean-Baptiste liait-il les thèmes  du jugement – la colère à venir (Matthieu 3: 7), la hache mise à la racine des arbres (Matt. 3:10), le nettoyage soigneux de l’aire de battage (Matt. 3:12), et la paille brûlant dans un feu inextinguible (Matt. 3:12) dans son introduction au Messie?






Les gens pensaient qu’ils vivaient dans les derniers jours. Ils ont vu Jean venir du désert et les inciter à passer à travers les eaux du Jourdain par le baptême. Ce fut un peu comme un nouvel Exode, et se mouiller (plutôt que de marcher à travers un lit de rivière asséché) était nécessaire pour la purification et la préparation pour la nouvelle terre promise, avec le Messie Lui-même, les menant de la victoire sur les Romains à l’inauguration du royaume éternel de Dieu dont a parlé les prophètes. Du moins, c’est ce que beaucoup de gens pensaient.

 

Mais ni Jean ni Jésus ne menait un mouvement politique; c’était un événement du salut. L’explication par Luc de ce que Jean a fait est une citation d’Ésaïe, décrivant comment Dieu préparera une route pour les exilés pour retourner à la terre promise (Luc 3: 3-6). Jérémie explique la raison de cette route spéciale: la rendre praticable pour les plus vulné- rables de la société – l’aveugle, le boiteux, la femme enceinte, la mère avec un nouveau-né – et pour tous les autres qui voulaient revenir à la terre promise, d’être en mesure de le faire (Jérémie 31: 7-9). Pas étonnant que le peuple affluait vers Jean; leur espoir étant ravivé qu’eux aussi pou- vaient être prêts pour le grand jour de Dieu, qui viendra bientôt.




Il est venu, cependant, d’une manière que la plupart d’entre eux ne s’attendaient – pas parce qu’ils n’avaient pas été avertis, mais parce qu’ils ne comprenaient pas le sens des Écritures. (Luc 24:25–27).





2 Février



Des pierres en pain



(page 49 du guide standard)

 

Lisez Matthieu 4: 1-3. Qu’est-ce qui se passe, et pourquoi? Comment voyons-nous le grand conflit se jouer ici?




« Ce fut l’Esprit de Dieu qui conduisit Jésus au désert, pour y être tenté. Jésus n’allait pas à la recherche de la tentation. Il voulait être seul, méditer sur sa mission et son œuvre, et se préparer,  par le jeûne et la prière, à fouler le sentier ensanglanté. Mais Satan, sachant que le Sauveur était allé au désert, pensa que le moment était favorable pour s’approcher de lui. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 95.

 

Il y a des parallèles dramatiques entre le récit des tentations de Jésus et l’expérience des Israélites dans leurs errances de l’Exode. Après être sorti de l’eau, Jésus entra dans le désert, où Il ne mangea rien et fut  tenté pendant 40 jours. De même, les Israélites ont traversé l’eau (la Mer Rouge), entra dans le désert où ils n’avaient pas de pain, et ils y restèrent 40 ans. Remarquez comment cela est décrit dans Deutéronome 8: 2, 3 (LSG) « Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de l’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements. Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim, et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. »

 

Le récit évangélique dit qu’après 40 jours, Jésus eut faim (Matt. 4: 2). Puis, quelqu’un apparait avec de « sages » conseils, un peu comme les consolateurs de Job. Ce ne fut pas la première fois que Satan est repré- senté comme venant « soutenir » quelqu’un en crise. Zacharie 3 rapporte l’histoire du grand prêtre au temps de la reconstruction de Jérusalem après l’exil babylonien. Quand il se tenait devant Dieu dans la vision, quelqu’un était à sa droite. Quelqu’un qui se tient à la droite a toujours été le plus grand ami, pour protéger et prémunir contre quiconque voudrait l’attaquer. Mais l’homme de confiance à droite dans Zacharie 3 n’était nul autre que l’« accusateur », feignant d’être un ami de confiance.

 

La même chose est arrivée à Jésus dans le désert. Celui qui est venu pour « aider » se révéla lui-même quand il a dit: « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains », (Mt 4: 3, LSG). Un ange de Dieu n’aurait aucun doute sur la divinité de Jésus.




Encore une fois, remarquez comment Jésus a répondu (Matthieu 4: 4). C’est une citation liée à l’Exode. « [Dieu] t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. » (Deut. 8: 3, LSG).





3 Février

 

Une autre tentation



(page 50 du guide standard)

 

La première tentation a un parallèle à l’Exode, mais elle avait ses racines dans la chute en Éden. En plaçant la priorité sur la fidélité à Dieu, au lieu de donner la priorité à l’appétit, Jésus a récupéré le terrain qu’Adam avait perdu sur l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Cependant, pour combler complètement l’écart, d’où la race humaine était descendue depuis l’époque d’Adam, Jésus devait être soumis à deux autres tentations.

 

Selon Matthieu, la deuxième tentation consistait pour Satan d’amener Jésus à la partie la plus haute du temple, sans doute le coin sud-est qui donnait un ravin escarpé. Encore une fois vint la déclaration injurieuse,

 

« Si tu es le Fils de Dieu », ce qui montrait que le tentateur n’était pas un ami de Jésus.



Quel est l’objectif de Satan ici? Cela aurait tout prouvé si Jésus avait sauté? Matt. 4:5–7.





Jésus n’était pas intéressé à la théâtralité à bon marché. Sa confiance en Dieu était authentique, pas quelque chose pour impressionner les autres. La complète confiance de Jésus en Son père était manifeste depuis le ciel, en laissant Son trône pour devenir un être humain, souffrant l’indi- gnation, les faux témoignages, l’humiliation publique, et l’injustice de Sa mort (voir Philippiens 2: 5-8). C’était Son destin, et Il s’était entièrement préparé pour cela. Sa mission était de récupérer le monde qu’Adam et ses descendants avaient perdu. En Jésus, toutes les promesses d’alliance devaient être accomplies, et le monde aurait une occasion de salut.

 

De nouveau, Jésus répond par « Il est écrit », pour citer à nouveau Deutéronome, et pour lier à nouveau Son expérience à l’Exode: « Vous ne tenterez point l’Éternel, votre Dieu, comme vous l’avez tenté à Massa. » (Deut. 6:16, LSG). Massa était l’endroit où les Israélites s’étaient amère- ment plaints du manque d’eau, et Moïse avait frappé le rocher pour fournir de l’eau. Dans l’évaluation de cette expérience, Moïse a déclaré que le peuple avait « tenté l’Éternel, en disant: L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas? » (Exode 17: 7, LSG). Jésus, bien sûr, connaissait mieux et ne tomba pas dans le piège, même si cette fois, le diable L’a laissé entendre l’expression « Il est écrit » (Matt. 4:4, 6).







Adorer le diable

 

4 Février

 

(page 51 du guide standard)

 

Dans la version de Matthieu, tandis que la première tentation était axée sur l’appétit et la seconde, la manipulation de Dieu, la troisième était un défi direct à Christ Lui-même, à Sa royauté et à Sa mission ultime sur la terre.

 

Lisez Matthieu 4: 8-10, Deutéronome 34: 1-4, et Apocalypse 21:10. Quelle est la signification de la « montagne très élevée » où Satan  a amené Jésus?





À en juger par la façon dont la Bible utilise le thème de monter au sommet d’une très haute montagne pour voir les nations, nous pouvons voir que ce n’était pas une exploration touristique que Jésus faisait sur la ville. Il y a une vision prophétique qui se rattache à ce scénario.

 

Du sommet d’une montagne, Moïse a vu la terre promise comme elle sera plus tard, et Jean a vu plus tard, la Nouvelle Jérusalem à  venir. De même, Jésus voit plus que les royaumes de l’ancien monde romain. Notez que Satan montre tout sous son meilleur jour. Il montre la richesse et le charme, pas le crime, la souffrance et l’injustice.

 

Satan dit alors: « Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores » (Matthieu 4: 9, LSG). De la même manière que Satan avait dupé Adam et Ève qu’ils deviendraient comme Dieu (alors qu’ils étaient déjà créés à Son image), Satan prétendait qu’il était Dieu, et que la propriété des nations du monde était exclusivement sienne, et que, pour un petit hommage, il donnerait facilement tout à Jésus (cf. Luc 4: 6; comparez avec Ps. 2: 7, 8).

 

Ce test a porté sur la loyauté. À qui la race humaine devrait-elle donner la loyauté? En Éden, quand Adam et Ève ont cédé au serpent, ils donnaient vraiment leur première loyauté à Satan, et cette infection se propagea rapidement à travers chaque génération successive. Sans intervention divine directe, le grand conflit aurait été décidé en faveur de Satan. La race humaine, et peut-être même la vie sur terre, pourrait ne pas avoir continué. Les enjeux étaient si élevés.

 

Remarquez que Jésus, tout comme Joseph avec la femme de Putiphar, n’a pas permis au mal de rester près de Lui. Jésus a ordonné à Satan de s’en aller loin de Lui. Joseph ne pouvait pas le faire, alors il se retira de la scène du mal potentiel (Genèse 39:11, 12). Quelle leçon simple pour nous aussi.






5 Février

 

(page 52 du guide standard)

 

Réflexion  avancée: Bien  que l’on puisse  trouver des écrivains à travers les siècles qui parlent du thème du grand conflit, et même si certains évangélistes aujourd’hui analysent l’idée de plus près – personne n’a développé en profondeur la vision du monde du grand conflit comme l’a fait l’Église Adventiste du Septième Jour. Un conflit littéral, physique, moral et spirituel entre Christ et Satan est en effet, une caractéristique essentielle de la pensée adventiste. Et pas étonnant. Tout au long de la Bible, il y a ce qu’un écrivain évangéliste a appelé « le thème du conflit cosmique », et parfois tout comme dans la leçon de cette semaine sur les tentations dans le désert – ce thème apparait d’une manière très forte et ouverte. L’idée d’une guerre entre le bien et le mal peut être vue même en dehors d’un contexte nettement religieux. Le poète T. S. Eliot a écrit: « Le monde tourne et le monde change / Mais une chose ne change pas. / Dans toutes mes années, une chose ne change pas …/ Le conflit perpétuel entre le Bien et le Mal. » – The Complete Poems and Plays, 1909–1950 (New York: Harcourt Brace & Company, 1952), p.

 

  1. L’athée allemand Friedrich Nietzsche a écrit: « Nous concluons. Les deux valeurs opposées, ‘‘le bien et la méchanceté’’, ‘‘le bien et le mal’’, se sont engagées dans une lutte terrible sur la terre depuis des milliers d’an- nées. » – On the Genealogy of Morals and Ecce Homo (New York: Random House, 1967; Vintage Books, 1989), p. 52. L’Écriture, assistée de l’Esprit de prophétie, révèle plus que jamais, la vraie nature de ce conflit et les questions éternelles en jeu en lui.

 

Discussion:





Histoire

 

Trouver le vrai or: deuxième partie

 

L’histoire jusqu’ici: les parents d’Amair ont divorcé, et sa mère et lui ont démé- nagé dans un village dans l’Amazonie. Plus tard, il a servi dans l’armée. Ensuite, Amair est allé à la maison de son frère, à la recherche de l’or, mais il a trouvé plutôt

 

« l’or céleste ». Voulant partager ce trésor, il a visité sa sœur, se maria plus tard, et retourna à son village natal où il est devenu enseignant de la communauté.

 

Un ami Adventiste du Septième Jour apprit qu’Amair et Francinette avaient démé- nagé au village, et voulait les aider à commencer une église. Il se joignit à eux. Ils commencèrent à se réunir chaque sabbat sous des arbres près de la rivière. Bientôt, d’autres villageois commencèrent à les remarquer et voulurent se joindre à leur culte. Amair commença à donner des études bibliques, et le groupe continuait à croître.

 

Il n’a pas fallu longtemps pour que la chose atteigne la mère d’Amair. Elle était tellement honteuse d’apprendre que son fils était un Adventiste du Septième Jour au point de le maudire.

 

Amair et Francinette commencèrent à prier pour sa mère, mais les choses ne semblaient que s’empirer. Quand ils commencent à étudier la Bible avec quelqu’un, le prochain jour, la mère d’Amair se rendait chez la personne pour lui dire que ce qu’Amair disait était un mensonge.

 

« Mais nous avons cru que, au bon moment, Dieu ferait quelque chose », dit Amair. « Les gens étaient disposés, et ils acceptaient le message ».

 

De plus en plus de villageois partageaient avec d’autres la vérité qu’ils avaient trouvée à travers les études bibliques d’Amair, et la réunion du groupe sous l’arbre près de la rivière devint si grande qu’ils décidèrent de construire une Église Adventiste du Septième Jour.

 

Un pasteur du bureau de leur mission locale vint baptiser les nouveaux croyants et organiser officiellement l’église. Aujourd’hui, l’église qui a commencé avec juste une famille a maintenant 113 membres.

 

Quand la mère d’Amair voyait comment l’Église Adventiste croissait rapidement, elle contacta son prêtre et demanda qu’il établisse une église dans le village.

 

Cependant, sa vie personnelle était démêlée, et bientôt elle a divorcé encore. Découragée, la mère d’Amair décida d’abandonner. Étonnamment, cependant, les enseignements de la Bible qu’elle écoutait l’avaient influencée. Elle était venue à comprendre la vérité du sabbat du septième jour, mais avait honte de le garder. Mais une fois qu’elle a déménagé, elle commença à garder le sabbat en secret (« pour Dieu le Père », dit-elle), et elle continuait à aller à l’église le dimanche (« pour Jésus »).

 

Dieu continuait d’œuvrer dans son cœur, et après une série d’études bibliques, elle est venue à accepter la totalité du message adventiste et elle fut baptisée. Elle retourna ensuite dans son village pour encourager ses frères à accepter le « trésor » qu’elle et Amair avaient trouvé.

 

Un des projets du treizième sabbat est de construire une « grande église » pour atteindre plus de gens de ces villages éloignés de l’Amazonie.

 

Pour plus d’histoires et d’informations, visitez https://am.adventistmission.org/ mq-adult.




Gina Wahlen, Éditrice des publications trimestrielles de la mission.



Q

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: Luc 19:10

 

Objectifs:

Savoir: Comprendre pourquoi Jésus est venu dans ce monde: pour restau- rer la domination usurpée par Satan, détruire les œuvres du mal, sauver les pécheurs, et révéler Dieu à l’univers.

 

Ressentir: Se réjouir dans le salut que Christ a mis à la disposition de tous.

 

Agir: Accepter Christ comme son Seigneur et Sauveur.



Plan:

  1.  Savoir: Au désert de la tentation, le protagoniste et l’antagoniste se sont rencontré face à face.

 

A Discutez des raisons pour lesquelles Jésus est venu au monde.

 

B Comment le ministère de Jean-Baptiste démontre-t-il le thème du jugement? Discutez.

 

C Comment peut-on faire la différence entre la foi authentique et la présomption?

 

D Comment les Écritures ont-elles été une aide pour Jésus face à la tentation? Et comment peuvent-elles nous aider dans la nôtre?



  1. Ressentir: Réjouissez-vous dans le salut qu’apporte Jésus-Emmanuel .

A Comment l’histoire du salut vous fait sentir? Comment pouvons-nous éprouver la joie que l’on voit à la naissance de Jésus (comme rapportée dans Luc)?

 

B Qu’est-ce que le salut signifie pour vous?

 

III. Agir: que reste-t-il au chrétien?

A Quelles sont les tentations que vous devez surmonter par la puissance de Dieu?

 

B Comment pouvez-vous aider un frère ou une sœur qui est confronté(e) à la tentation de pécher?



Résumé: Jésus est venu sur cette terre pour restaurer ce qu’Adam avait perdu dans le jardin d’Éden, pour apporter le jugement contre le diable et ses adeptes, pour sauver les pécheurs de leurs péchés, et révéler le vrai carac- tère de Dieu à l’homme et à l’univers dans son ensemble.



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Développement

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Luc 19:10

 

Concept  clé de croissance  spirituelle: Chacun   de nous, peu importe notre expérience passée en tant que chrétiens, est perdu si nous sommes laissés à nous-mêmes. Nous ne pourrions rien faire contre les puissantes tentations qui nous assaillent quotidiennement. Nous avons besoin de Christ, qui, non seulement compatit à nos souf- frances, mais aussi, nous aide à surmonter les tentations.



Pour les moniteurs: Le thème du grand conflit est vécu par chaque croyant. Chacun doit reconnaitre son incapacité à résister à la ten- tation. Aidez chaque membre de la classe à se rendre compte qu’il ou elle doit compter sur Christ pour vaincre dans cette lutte.



Activité d’ouverture: Commencez par demander aux membres de la classe de partager ce que leurs expériences ont été lorsqu’ils avaient affaire à la tentation. Discutez de comment les chrétiens doivent gérer ceux qui tombent dans la tentation. D’autre part, qu’est-ce qui se passe quand les croyants résistent à la tentation? Quel est le secret pour surmonter la tentation?



Considérez ceci: Que le croyant puisse surmonter la tentation occa- sionnelle ou qu’il échoue en y tombant, le plan du salut est complet. Le salut ne repose pas sur un seul acte de péché, ou l’absence de celui-ci, mais plutôt sur notre dépendance, et notre confiance en la justice de Christ.

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Pour les moniteurs: L’étude de cette semaine se concentre sur Jésus comme Emmanuel (Dieu avec nous) et comment Il a surmonté les tentations du diable en notre faveur. Notre victoire ne se mesure pas aux actes occasionnels d’éviter les tentations – bien que la victoire devrait faire partie de notre expérience personnelle, c’est plutôt sur notre dépen- dance en la justice de Christ et en Sa victoire, accomplie comme la nôtre par la foi. Que l’on sente qu’il ou elle connait cette victoire, c’est par la foi qui agit par amour (Gal. 5: 6) que nous surmontons. Après tout, Christ est venu pour nous chercher et nous sauver. Il ne pouvait pas le faire si nous n’étions pas dans un besoin urgent.

 

Commentaire biblique

 

  1.  Hosanna au Fils de David (Relisez Matthieu 1: 21-23 avec votre classe.)

 

L’exclamation: « Hosanna » vient d’un mot hébreu qui signifie « Sauvez, s’il vous plait! » C’est la racine du même mot qui forme le nom « Jésus », ou

 

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« Yeshua » en hébreu. Lorsque, selon Matthieu 21: 9, la foule criait « Hosanna au Fils de David », ils étaient, peut-être inconsciemment, en train de reconnaitre Jésus comme le Messie roi. Il venait pour restaurer la domination qui avait été perdue au Jardin d’Éden, et ceci était donc approprié à la reconnaissance de Sa royauté. Il était venu arracher la domination chez Satan, qui se faisait pas- ser pour le prince de ce monde. Maintenant, le vrai Prince était venu – Jésus, le Sauveur. Il sauvera Son peuple du péché (Matt. 1:21). Cela signifiait une confrontation directe avec l’instigateur de tout péché. Christ avait lancé une offensive cosmique contre l’auteur du péché et de la mort, le diable lui-même.



Considérez ceci: Il est rassurant de constater que la mission de Christ est clairement énoncée dans l’Écriture. Christ est venu pour sauver les pécheurs. En Christ, Dieu a cherché et cherche à être avec les êtres humains déchus afin de les sauver. Qu’est-ce que cette pensée vous donne-t-elle comme information sur votre approche de l’évangélisation ou de témoignage?



  1. Il est venu en ce monde pour un jugement, (Relisez Matthieu 3: 7-12 avec votre classe.)



Jean-Baptiste utilise le langage de la récolte pour parler du jugement. Le jugement a à voir avec le fait de déterminer qui reçoit la vie ou la mort. Il a également à voir avec le règlement des conflits et des questions litigieuses.

 

Jean-Baptiste préparait le chemin pour Christ, qui réglerait le grand conflit une fois pour toute. Il prouvera que le diable est le menteur et le séducteur qu’il avait toujours été, tout en montrant que Dieu avait daigné  être avec les humains en offrant le salut à un si grand prix qu’est Lui-même. Ce coût était Son Fils unique. Seul un tel grand sacrifice assurerait que qui- conque croit en Lui sera sauvé. Au contraire, ceux qui ne croient pas en Lui seront sans excuse, en choisissant la mort plutôt que la vie. Le jugement a donc à voir avec la justification du caractère de Dieu, un caractère d’amour  et d’auto-sacrifice. Voilà le règlement définitif du grand conflit.



Considérez ceci: Quelle conclusion pouvons-nous tirer du fait que beaucoup de pharisiens et de sadducéens venaient à Jean pour être baptisés dans le Jourdain? Pourquoi est-il important que ce facteur ne soit pas perdu pour les lecteurs du Nouveau-Testament? Par exemple, l’impression est sou- vent créée que les Pharisiens étaient tous hostiles envers Jésus.



III.  Protagoniste et antagoniste se rencontrent face à face (Relisez Matthieu 4: 1-10 avec votre classe.)



Dans le désert, Jésus a affronté le diable face à face, ce dernier espérant que Jésus faille à Sa mission. Les enjeux étaient de taille.

 

Les traductions de la Bible donnent l’impression que le but de Jésus en étant conduit dans le désert par le Saint-Esprit était d’être tenté par le diable (Matthieu 4: 1, Luc 4: 1). Toutefois, cela n’est pas la seule lecture possible.



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Le verbe grec peirazo est utilisé dans sa forme signifiant « être tenté », peirasthe- nai, qui peut exprimer le but, peut également exprimer le résultat. En d’autres termes, si nous prenons l’option « résultat », Jésus n’est pas allé au désert pour être tenté par le diable, mais, plutôt, sa présence là est due au fait que le diable le tentait (quel que soit le but peut-être).

 

Le récit de Marc (1:13) peut être lu: « Et il était dans le désert durant  40 jours, tenté par Satan » (BJ) ou « Et il fut là au désert quarante jours, étant tenté par Satan » (OR), les deux versions de ce verset n’expriment pas le but. Cette interprétation s’accorde bien avec celle d’Ellen White. Elle déclare: « Ce fut l’Esprit de Dieu qui conduisit Jésus au désert, pour y être tenté. Jésus n’allait pas à la recherche de la tentation. Il voulait être seul, méditer sur sa mission et son œuvre, et se préparer, par le jeûne et la prière, à fouler le sentier ensanglanté. Mais Satan, sachant que le Sauveur était allé au désert, pensa que le moment était favorable pour s’approcher de lui. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 95.

 

Discussion:

Ê Quelles étaient les implications de chacune des tentations auxquelles le Sauveur fit face? Comment voyons-nous nos propres conflits reflétés dans ces tentations?




Ë Comment répondriez-vous à quelqu’un qui dit: « Eh bien, Jésus a vaincu les tentations seulement parce qu’Il était Dieu! », discutez cette notion à la lumière d’Hébreux 2:14, 17, 18 et 4 :15.




ÉTAPE 3—Appliquer

 

Pour les moniteurs: Dieu ne nous a pas laissés, en tant que croyants, à nos propres dispositifs au milieu des tentations qui nous entourent. C’est seule- ment quand nous sommes en relation avec Dieu, qui a tout fait pour être avec nous, que nous pouvons surmonter la tentation.

Application:

 

Ê Comment la prière « Ne nous induis pas en tentation » (Matt. 6:13, LSG) devient pertinente à la lumière de l’étude de cette semaine?






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Ë Comment le diable tirant avantage de l’exposition de Jésus au désert, où Il était affamé et seul – nous informe sur comment le diable saisit chaque occasion pour nous tenter à pécher?








Ì Comment le contexte plus large de Luc 19:10 fournit-il de l’espoir pour ceux qui sont tentés ou pour ceux qui se voient eux-mêmes comme des pécheurs?






Activité: Demandez à chaque membre du groupe de partager la façon dont cette étude l’aidera cette semaine à interagir avec d’autres croyants.

 

ÉTAPE 4—Créer

 

Pour les moniteurs: Beaucoup de chrétiens veulent souvent voir une preuve claire de victoire sur une tentation avant d’avoir l’assurance du salut. Que pouvez-vous dire à quelqu’un qui se demande pourquoi il ou elle continue de tomber dans la tentation?

 

Activité: Demandez à chaque membre de la classe, ou un certain nombre de volontaires, de partager des strophes, ou des hymnes ou des poèmes entiers, qui les aident à apprécier la puissance de Christ pour la victoire en Son nom.









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* 6–12 Février



(page 56 du guide standard)

 

Les Enseignements de Jésus   et le













Sabbat aprèS-Midi

 

Étude       de la   semaine: Matt. 11:29; Rom. 4:1–6; Matt. 13:3–8, 18–23; Matt. 7:21–27; Jacques 2:17; Matt. 7:1–5.

 

Verset à mémoriser:  « Venez à moi, vous tous  qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11:28, LSG).



Quelles sont les moyens, à part le sabbat, pour que nous puissions apprendre à apprécier le repos que Dieu nous offre? Comment pouvons-nous trouver du repos pour nos âmes en Jésus? Voir aussi Rom. 4: 1-6.

 

uand nous pensons au thème du grand conflit, nous avons ten- dance à penser à lui en termes généraux et vastes. Autrement dit, c’est une grande vue d’ensemble. Il peut être appelé un « méta-

 

récit », une histoire qui couvre et explique une grande partie de la réalité, par opposition à un récit local ou une histoire qui explique quelque chose beaucoup plus limitée. Par exemple, la fameuse chevauchée de Paul Révère est un récit local, contrairement à la grande histoire de la révolu- tion américaine elle-même.

 

Cependant, quel que grand et englobant soit le thème du grand conflit, et quelle que soit l’immensité des problèmes, il se joue tous les jours, ici sur terre, dans nos propres vies, dans la façon dont nous nous adressons à Dieu, à la tentation, et aux autres. Tout comme l’existence quotidienne des gens est touchée, parfois à un grand degré par les événements gran- dioses et plus grands de la politique et de l’économie, chacun de nous fait face à la même chose aussi avec le grand conflit.

 

Dans la leçon de cette semaine, nous allons examiner quelques-uns des enseignements de Jésus sur les questions très terre-à-terre et pratiques quand nous luttons tous pour connaitre et faire la volonté de Dieu au milieu du grand conflit.

 

* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 13 Février.





7 Février



Plusieurs types de repos



(page 57 du guide standard)

 

« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Matt. 11:29, LSG).

 

Comment le fait de prendre Son « joug » apportera-t-il du repos à nos âmes?





Cela offre des points à une dimension personnelle au milieu de la plus grande mission de Jésus, celle de libérer les humains des chaines de l’ennemi. Ses paroles sont effectivement adaptées de Jérémie, qui promet au peuple le repos pour leurs âmes s’ils reviennent à la religion de leurs pères, au lieu du paganisme des nations environnantes (Jer. 6:16).

 

Le concept de repos est très riche dans l’Écriture. Il commence avec Dieu Lui-même. Il s’est reposé quand Il a fini Son œuvre de création (Genèse 2: 2). Son repos a inauguré un repos du Sabbat qui était célébré hebdomadairement. Le repos était également célébré toute l’année pen- dant les fêtes annuelles (par exemple, Lev. 16:31), tous les sept ans lors du « sabbat de la terre » (Ex. 23:11), et tous les 50 ans lors du jubilé, quand les esclaves étaient libérés et des dettes remises (Lev. 25:10).

 

Le repos ne pouvait être apprécié qu’avec la présence de Dieu au milieu de Son peuple (Ex. 33:14), où il n’y avait point « d’adversaires, plus de calamités ». (1 Rois 5: 4, LSG), point d’ennemi (Deut. 25:19). Le repos était apprécié dans le pays que Dieu a donné à Son peuple (Jos. 1:13), en particulier quand le peuple était revenu de la captivité et de l’exil (Jer. 30:10). Le repos a également été partagé en matière d’hospi- talité avec des étrangers (Genèse 18: 4) et en jouissant d’une vie familiale stable (Ruth 1: 9, Prov 29:17).

 

Cependant, le repos est absent pour le peuple de Dieu en captivité (Exode 5: 4, 5, Lam. 1: 3). Le repos échappe au méchant, qui, étant semblable à la mer agitée, ne peut se reposer (Esa. 57:20). Le seul repos que ces personnes peuvent espérer est la mort et la tombe (Job 3:11, 13, 16, 17,18). Apocalypse 14:11 a également un puissant avertissement au sujet du repos pour ceux qui sont du mauvais côté du grand conflit dans les derniers jours.




Le repos que Jésus offre est un paquet très généreux. Il comprend le don du sabbat, nous laissant le temps avec le Créateur. L’offre du repos de Christ reconnait notre condition perdue et nous restitue dans tous les sens. Et lorsque nous tombons (comme nous le faisons souvent), nous avons encore l’assurance d’un lieu de repos à côté de notre Sauveur.






Semer et récolter

 

8 Février

 

(page 58 du guide standard)



Le thème du grand conflit est implicite dans la parabole du semeur. La liste des quatre types de réponses au message de l’Évangile indique qu’il y a plus que simplement des « bonnes » et « mauvaises » per- sonnes dans le monde. La vie est plus complexe que cela, et nous devons donc être prudents dans notre façon d’approcher ceux qui ne semblent pas répondre à l’Évangile que nous pensons qu’ils devraient accepter.

 

Lisez Matthieu 13: 3-8, puis Matthieu 13: 18-23. De quelles façons voyons-nous clairement la réalité du grand conflit révélée dans cette histoire?





La bataille pour les âmes est réelle, et l’ennemi utilise tout ce qu’il peut pour détourner les gens du salut. Par exemple, dans le contexte de la graine en train de tomber, Ellen White a écrit: « Satan et ses anges sont présents dans les assemblées où la parole est prêchée. Un combat se livre entre les anges du ciel qui s’efforcent de toucher les cœurs par le divin message et l’ennemi toujours en état d’alerte pour le rendre inefficace. Avec un zèle qui n’a d’égal que sa malice, il s’efforce d’enrayer l’œuvre de l’Esprit-Saint. Tandis que le Sauveur du monde attire les âmes à lui par son amour, Satan essaie par tous les moyens de détourner leur attention. Il place devant elles des projets mondains, les pousse à la critique, au doute et à l’incrédulité. » – Les paraboles de Jésus, p. 31.

 

On pourrait se demander, pourquoi l’agriculteur ne pouvait-il pas être plus prudent et ne pas perdre des semences en les jetant sur le chemin? Pourquoi ne pouvait-il pas être plus diligent en creusant dans les roches? Pourquoi n’a-t-il pas arraché plus de mauvaises herbes?

 

En semant l’Évangile, l’effort humain est toujours limité. Nous devons semer partout. Nous ne sommes pas le juge de ce qui est bon et mauvais sol. L’apparition de mauvaises herbes indique simplement que nous sommes incapables d’empêcher le mal de sauter dans les endroits les moins attendus. C’est le Seigneur de la récolte travaillant dans le fond qui assure que tous ceux qui peuvent être sauvés seront sauvés. Nous faisons notre travail et nous devons apprendre à Lui  faire confiance de faire le Sien.






9 Février

 

Construire sur le roc



(page 59 du guide standard)

 

La question de savoir où nous nous situons dans le conflit cosmique qui se déroule autour de nous est rendue très personnelle dans la para- bole de l’homme qui bâtit sa maison sur le roc.

 

Lisez Matthieu 7: 21-27. Qu’est-ce qui est si effrayant dans cette parabole?






Qu’est-ce qui vient à l’esprit quand vous pensez à cette histoire? Où est le roc et où est le sable? Pour certaines personnes, le sable se trouve seulement à la plage, mais cette histoire ne parle sans doute pas d’une résidence au bord de la mer. L’endroit le plus probable est parmi les douces collines sur lesquelles plusieurs villages étaient situés, sur le côté d’une vallée quelque part.

 

Jésus décrit deux maisons; l’un a construit juste à la surface tandis que l’autre a fait une fondation, allant jusqu’à la roche (Luc 6:48). Il n’y a pas de meilleure façon de faire la différence entre les deux maisons achevées jusqu’à ce qu’il ne pleuve dans les collines, et qu’un rugissement de crue envahisse la vallée. Pour l’un des constructeurs de maisons, il n’y a pas de problème, car la maison est solidement posée; mais pour l’autre, il y a un problème. Sans une base solide, la maison construite à la surface est une proie facile aux eaux de crue tourbillonnantes.

 

Jésus a partagé cette parabole, parce qu’Il savait combien nous nous trompons nous-mêmes. Il y a une lutte sérieuse qui se déroule, et sans aide, nous n’avons pas la force de résister. Jésus a vaincu le mal, et c’est pourquoi Il est appelé le Rocher.

 

Cette lutte personnelle contre le mal peut être gagnée, mais seulement si nous construisons notre vie fermement sur Lui, et nous ne pouvons construire sur Lui que par l’obéissance à Sa parole. « C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera sem- blable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. » (Matt. 7:24). C’est assez simple. Cependant beaucoup de foi est une composante cruciale – la foi sans les œuvres, la Bible dit, qu’elle est « morte » (voir Jacques 2:17, 20, 26), et dans cette parabole, nous voyons à quel point elle est vraiment morte.






Ne jugez pas

 

10 Février

 

(page 60 du guide standard)



Jésus a prononcé le sermon sur la montagne dans les premiers jours de Son ministère. Il était révolutionnaire. Pour commencer, Il a dit aux gens ordinaires qu’ils avaient de la valeur et qu’ils étaient bénis devant Dieu (Matthieu 5: 3-12) et qu’ils étaient le sel (Matt 5:13) et la lumière (Matthieu 5: 14-16) – Deux produits de base très prisés. Il a parlé de l’importance de la loi de Dieu (Matthieu 5: 17-19), en mettant en garde contre le fait d’essayer d’impressionner les autres avec son propre bon comportement (Matt. 5: 20). Jésus a également souligné que la morale est déterminée par ce qu’une personne pense, et non seulement par ses œuvres (Matt. 5: 21-28), bien que les œuvres aussi soient importantes (Matt. 5:29, 30). Quand on lit l’ensemble du sermon, on peut voir qu’il couvrait toute la gamme des relations de l’existence humaine (voir Matt. 5-7: 27).

 

Lisez Matthieu 7: 1-5. De quelles manières la réalité du grand conflit est révélée dans ces textes? Autrement dit, comment l’interaction entre le bien et le mal se manifeste-t-elle ici?





« Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés. Ne vous croyez pas meil- leurs que les autres, ne vous érigez pas en juges. Incapables comme vous l’êtes de discerner les mobiles, vous n’êtes pas qualifiés pour juger autrui. En faisant porter vos critiques sur quelqu’un, c’est votre propre sentence que vous prononcez; car vous montrez par là que  vous êtes un affilié de Satan, l’accusateur des frères. Le Seigneur dit:

 

« Examinez-vous vous-mêmes » pour voir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Voilà notre œuvre. » – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 303.

 

Quand Jésus dit à Son auditoire de ne pas juger, Il illustrait deux points importants. Le premier est que la raison pour laquelle nous jugeons les autres est que nous faisons la même chose pour laquelle nous les condamnons (Matt. 7: 1, 2). Nous tournons l’attention de nous-mêmes et veillons à ce que tout le monde autour de nous sache que nous condamnons quelqu’un plutôt que nous.

 

L’autre point que Jésus soulève est que le problème que nous voyons chez notre frère ou sœur est seulement une fraction de la taille de  notre propre problème – un problème dont nous pouvons même être inconscients. Il est si facile pour nous de voir un morceau de sciure de bois dans les yeux de quelqu’un, mais nous sommes incapables de voir la grande poutre dans les nôtres.





11 Février

 

« Je suis toujours avec vous »



(page 61 du guide standard)

 

Matthieu termine son récit évangélique avec certains des plus rassurantes Paroles de Jésus: « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matt. 28:20). Qu’est-ce que cela devrait signifier pour nous, en termes pratiques, dans notre propre vie, dans nos propres luttes, nos échecs, nos déceptions, et même quand nous sentons comme si Dieu nous a laissés loin?







C’est intéressant de noter que Matthieu commence son Évangile avec des paroles similaires. Après avoir énuméré tous les aïeux, et le récit d’un ange visitant premièrement Marie, et puis Joseph, Matthieu explique que le bébé à naitre sera appelé Emmanuel, Dieu avec nous (Matt. 1:23). La promesse de Dieu « je serai avec toi » se répète un certain nombre de fois dans l’Écriture. Il a promis d’être avec Isaac (Genèse 26:24), avec Jacob (Genèse 28:15), avec Jérémie (Jérémie 1: 8, 19), et avec les enfants d’Israël (Ésaïe 41:10, 43: 5). Le contexte de beaucoup de ces références est pendant les périodes de difficultés et de contrainte, lorsque les paroles de Dieu seraient plus pertinentes. Un verset parallèle utilise des mots semblables: « Je ne te délais- serai point, et je ne t’abandonnerai point. » (Heb. 13: 5, LSG). Juste quelques versets plus loin, il ajoute : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement » (Heb. 13: 8, LSG). Cette promesse, est aussi répétée un certain nombre de fois. Elle est liée à l’occasion où Moïse laissait le leadership à Josué (Deut. 31: 6, 8), et Dieu répète la phrase à Josué après la mort de Moïse, « Je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point » (Josué 1: 5, LSG). Quand David passait le royaume à Salomon, il a également dit que Dieu ne délaissera ni

 

n’abandonnera Salomon (1 Chron. 28:20).

 

Jésus, qui ne change jamais, qui est toujours avec nous, a donné  une forte assurance à nos ancêtres dans la foi. Ils faisaient face aux difficultés et aux épreuves ou étaient sur le point de se lancer dans le plus grand défi de leur vie; cependant, ils étaient assurés de la pré- sence continue de Dieu.

 

Pour l’église de Christ à la fin des temps, ces assurances sont significatives. La promesse de Jésus d’être avec nous jusqu’à la fin  est faite dans le contexte de faire des disciples en allant baptiser, et en enseignant. Ainsi, c’est là l’objet de la joie – l’accent est mis sur    la joie du salut des personnes, en cessant d’être du côté des perdants dans le grand conflit.





12 Février

 

(page 62 du guide standard)

 

Réflexion  avancée: L’auteur  Leon Wieseltier a écrit  à propos de ce qu’il disait être « l’une des histoires les plus tristes dans le monde ». Il parlait d’un Anglais, nommé « S. B. », qui avait été aveugle de naissance. Cependant, la bonne nouvelle était que, à 52 ans, S. B. a eu une greffe de la cornée qui lui a permis de voir. Pour la première fois de sa vie, S. B. a pu voir! Cela a dû être incroyablement excitant pour lui de voir enfin le monde qui mouvait tout autour de lui toute sa vie, mais qui était littéra- lement hors de la vue. Cependant, Wieseltier cite ensuite la source dans laquelle il a d’abord lu l’histoire. S. B., dit l’auteur, « a trouvé le monde terne, et fut bouleversé par les taches et les imperfections … Il a noté de plus en plus de choses imparfaites, et il examinait les petites irrégularités et des marques à la peinture ou au bois, qu’il a trouvé bouleversantes, attendant évidemment un monde plus parfait. Il aimait les couleurs vives, mais il fit une dépression quand la lumière devenait terne. Sa dépression devenait nette et générale. Il alla progressivement jusqu’à la vie active, et trois ans plus tard, il mourut » www.newrepublic.com/article/113312. Hou la la! Bien que ce soit difficile à comprendre sur un plan, sur un autre, il ne l’est pas. Notre monde est un endroit endommagé. Le grand conflit fait rage ici depuis environ six mille ans. Une guerre de 6000 ans va laisser beaucoup d’épaves dans son sillage. Et malgré toutes nos tentatives pour rendre ce monde meilleur, la trajectoire ne semble pas se diriger dans la bonne direction. En fait, cela ne va que s’empirer. Voilà pourquoi nous avons besoin de la promesse de la rédemption, qui nous vient seulement de la victoire de Christ dans le grand conflit, une victoire fixée à la croix et offerte gratuitement pour nous tous.




Discussion:



Histoire

 

La tragédie des siècles dans la maison d’un narcotrafiquant

 

Luis appartenait à un groupe de musique rock dans la ville brésilienne de Jequié. Lui et ses amis se livraient souvent aux drogues nocives dans leur recherche du plaisir.

 

Un jour, alors qu’il était dans la maison d’un trafiquant de drogue, Luis trouva une copie de La tragédie des siècles. Après avoir feuilleté précipi- tamment le livre, il demanda la permission de l’emprunter. Luis trouve le sujet fascinant. Quand ses amis et lui fumaient la marijuana, ils lurent tour   à tour le livre à haute voix. Certains aimaient ce qu’ils lisaient, d’autres non. Florisvaldo, un spiritualiste, a en particulier apprécié le livre.

 

Un jour, trois des amis gravirent une colline où ils s’assirent pour fumer et lire la Bible avec La tragédie des siècles. Soudain, Florisvaldo commença à crier: « je ne veux pas la Bible! » Reconnaissant que Florisvaldo était possédé par un esprit maléfique, l’autre ami s’enfuit dans la peur. Mais Luis continua à lire.

 

Il fit une pause seulement assez longue pour demander à son ami de penser au nom de Jésus. Bientôt, le mauvais esprit le quitta.

 

Réalisant que son ami avait besoin d’aide, Luis persuada Florisvaldo d’aller avec lui dans une Église Adventiste du Septième Jour. Une fois-là, les deux jeunes hommes apprécièrent un sermon prêché par un membre laïc. Plus tard, ils participèrent à un camp de la Jeunesse Adventiste, où ils étudièrent la Bible avec d’autres jeunes et se donnèrent complètement à Jésus.

 

Impossible de garder sa joie nouvelle pour lui-même, Luis envoya une copie de La tragédie des siècles à son cousin Thomas, un étudiant en jour- nalisme, dans la Ville côtière de Salvador. Étant un lecteur avide, Thomas parcourut le livre avec un intérêt de plus en plus croissant. À mi-chemin, il se sentait condamné à cause de sa vie pécheresse. Mais il ne pouvait pas laisser le livre jusqu’à ce qu’il trouve comment l’histoire finie. Sa conviction s’inten- sifia en lisant les derniers chapitres.

 

Lorsque le temps des vacances  arriva, Thomas alla à Jequié rendre visite à son cousin. Luis parla à Thomas de sa nouvelle foi et l’emmena à l’église. Volontiers, Thomas accepta Jésus et Sa promesse de pardon. Mais il faisait face maintenant à un autre conflit – son amie était contre son intérêt pour la religion.

 

Une nuit, en étant dans la maison d’une tante, Thomas rêva qu’il a vu Jésus voilé de lumière étincelante. Le lendemain matin, Thomas donna complète- ment sa vie à Christ. Ses habitudes changèrent. Il rompit avec son amie et commença à se préparer pour le baptême. Luis se réjouit de voir son cousin et plusieurs membres de son groupe de rock baptisés. Dix personnes sont baptisées grâce à l’œuvre de l’Esprit Saint à travers une copie de La tragédie des siècles trouvée dans la maison d’un narcotrafiquant.

 

Aujourd’hui, Florisvaldo, l’ancien spiritualiste, sert Dieu en tant que Représentant Évangéliste, et Thomas est devenu un pasteur de l’Église Adventiste du Septième Jour.

 

Nevil Gorski, ancien directeur de l’éducation, Division de l’Amérique du Sud.



D

 

Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org



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La leçon en bref



Texte clé: Matthieu 11:28

 

Objectifs:

Savoir: Examiner comment les enseignements de Jésus révèlent le thème du grand conflit dans les expériences de vie personnelle quotidienne.

 

Ressentir: Vivre l’assurance du salut que Jésus offre à tous ceux qui croient en Lui.

 

Agir: Pratiquer les principes de l’enseignement de Christ à travers une  vie de foi.

 

Plan:

  1. Savoir: Bâtir sur le roc

 

A Une clé importante pour la compréhension du mot « repos » dans  l’enseignement de Christ est d’étudier l’explication de Paul sur la façon

 

dont Abraham a été justifié par la foi (Rom. 4: 1-8). Pourquoi est-ce ainsi?

 

B Qu’est-ce que cela signifie de bâtir sur le roc?

 

C Que signifie « ne pas juger les autres »?

 

  1. Ressentir: Trouver le repos (assurance du salut) en Jésus

A Comment peut-on caractériser l’expérience de quelqu’un qui trouve le repos en Christ?

 

B Comment l’expérience du repos en Christ informe, par exemple, sur les méthodes que nous choisissons d’employer dans l’œuvre d’aider les

 

autres à reconnaitre leurs péchés?



III. Agir: La foi sans les œuvres est morte.

A Le groupe rejeté par Jésus dans Matthieu 7: 21-23 avait prophétisé et chassé les démons au nom de Jésus. Que devez-vous (et moi) faire afin

 

de ne pas faire face à cette déclaration surprenante: « Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matt. 7:23, OR)?

 

B Qu’est-ce que la parabole du semeur nous dit sur les choix indivi- duels quant à savoir le type de sol que nous sommes?



Résumé: Le grand conflit est combattu sur le champ de bataille des choix dans la vie quotidienne. Cependant, nous ne devons pas faire face à nos luttes et déceptions seuls; nous pouvons trouver le repos en Jésus.



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Développement

 

ÉTAPE 1—Motiver

 

Pleins feux sur l’Écriture: Matthieu 11:28

 

Concept clé de  croissance spirituelle:  Trouver le repos en Christ a à voir avec la foi en Sa bonté seule plutôt que d’en chercher par nos propres réalisations spirituelles.



Pour les moniteurs: Christ nous invite à trouver le repos en Lui; c’est-à-dire, à compter sur Sa bonté et Sa justice seule par laquelle nous sommes justifiés par la foi. C’est également ce que cela signifie de construire nos maisons spirituelles sur le Rocher solide.

 

Activité d’ouverture: Demandez aux membres de la classe de par- tager ce que cela signifie pour eux de se faire dire par Christ qu’Il ne les a jamais connus.

 

ÉTAPE 2—Explorer

 

Pour les moniteurs: L’accent mis dans cette étude est d’amener les membres à comprendre les luttes quotidiennes dans le grand conflit. En quoi les enseignements de Jésus, qui portent sur des choix individuels, déterminent-ils si l’on est dans la bonne terre, ou si l’on a sa maison spirituelle construite sur un rocher solide?

Commentaire biblique

 

  1. Trouver le repos en Christ (Relisez Matthieu 11:28 avec votre classe.)



L’invitation de Christ, dans Matthieu 11: 28-30, est rapportée seule- ment par Matthieu. Si l’accent est souvent mis sur le thème de « repos », il est encore plus important de souligner le mot « Moi » dans l’invitation:

 

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés » (Matt. 11:28 , LSG). Voici la raison pour le faire: dans l’Écriture précédente (Matt. 11:27), Jésus vient de déclarer, « Toutes choses m’ont été données par mon Père » (OR). Et que personne ne peut vraiment connaitre Dieu que par le Fils. Ceci ressemble beaucoup au thème si fréquent dans Jean (voir Jean 14: 9, 10). Par conséquent, nous venons à Lui parce qu’Il a tout ce dont nous avons besoin. Chaque quête humaine légitime est accomplie en Lui. Le trouver c’est trouver le repos pour le reste de la vie; à savoir, tout l’être (Matt. 11:29).

 

Le nom grec anapausis, « repos » (et sa forme verbale, au verset 28, « Je vous donnerai du repos »), est utilisé dans l’Ancien Testament en relation avec le jour du sabbat, comme un jour anapausis, « repos complet » (Ex. 16:23, 23:12, 31:15). Nous pouvons nous attendre à ce

 

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que les auditeurs de Jésus, dont la plupart étaient des Juifs, ne manquent pas cette connexion avec le sabbat. Matthieu 11: 28-30 ouvre la voie à l’affirmation de Jésus dans le chapitre suivant que le Fils de l’homme est le Seigneur du sabbat (Matt. 12: 1-8). La connexion que nous faisons entre le repos que Jésus donne selon notre passage et le repos du sabbat saute à vue d’œil, après tout. Par conséquent, Matthieu nous enseigne que la foi en Jésus est le vrai sens du repos du sabbat.



Considérez ceci: Comment l’idée de repos est-elle liée à la notion de justification par la foi? Discutez de cela à la lumière de Romains 4: 1-8.

 

  1. Devenir bon ou mauvais sol (Relisez Matthieu 13: 18-23 avec votre classe.)

 

Dans la parabole du semeur, la semence qui est tombée sur le chemin représente ceux qui ne parviennent pas à comprendre l’Évangile. Dans cet état, le diable peut facilement les confondre, et avant qu’ils ne se rendent compte, ils ont abandonné la foi. Cette connaissance impose une responsa- bilité à la fois aux lecteurs de la Bible et à ceux qui enseignent pour aider les étudiants à comprendre la Parole de Dieu.

 

Le deuxième groupe de croyants est représenté par la graine qui est tom- bée sur le sol rocailleux, où la racine ne peut croitre. Ce sont les croyants qui ne sont pas ancrés dans la vérité de la Parole de Dieu, en partie parce qu’ils n’ont pas passé du temps dans l’étude de la Parole pour eux-mêmes. Pour ceux-là, ce n’est pas un manque de compréhension, mais un échec à être ancré dans la Parole. Il faut juste un peu d’épreuve ou de tribulation ou tout ce qui rend la parole incommode, et ils quittent la foi.

 

Le troisième groupe est représenté par la semence tombée sur les épines. Ceux-ci ont peut-être entendu la Parole. Ils peuvent aussi avoir accepté la Bible comme la Parole de Dieu faisant autorité. Cependant, pour ce groupe, il y a une pression extérieure qui secoue leur foi en Dieu. Celle-ci a à voir avec la poursuite de la richesse (ils veulent vivre confortablement à la retraite), ou la poursuite de la connaissance terrestre dans les sciences et les lettres, ou le désir du pouvoir et d’influence politique. La pression peut également provenir des luttes avec les relations familiales, telles que les enfants ou un conjoint, ou ce peut être des luttes sur le lieu de travail. Ces choses absorbent toutes leurs énergies jusqu’à ce qu’il n’en reste rien pour rechercher une relation vitale avec le Seigneur Jésus-Christ.

 

Le quatrième groupe est représenté par la semence qui est tombée dans la bonne terre. Ceux-ci comprennent leur appel au discipulat, ils passent aussi du temps à cultiver leur véritable identité en Christ et sont enracinés dans Sa Parole. Ce quatrième groupe met également la poursuite de la richesse à sa juste place. En se fondant sur le Seigneur (en trouvant le repos en Christ comme nous l’avons vu ci-dessus), ils apprennent à ajuster les pressions de la vie, que ce soit à partir des familles ou entre amis. Ils comprennent le vrai but pour leurs vies. Ils portent beaucoup de fruit, le fruit de l’Esprit:

 

« l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la générosité, la fidélité, la douceur, la maitrise de soi » (Gal. 5:22, 23).

 

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Considérez ceci: Qui et qu’est-ce qui détermine le type de sol où une personne est?

 

III.  Faire la volonté de Dieu (Relisez Matthieu 7: 21-27 avec votre classe.)



Quand nous insistons sur la justification par la foi seule, comme s’oppo- sant à la justice que l’on cherche en essayant de garder la loi, nous ne disons pas que ce que les chrétiens font, et comment ils vivent, n’a rien à voir avec leur salut éternel. Paul a dû composer avec  ce malentendu potentiel quand il posait la question: « Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Loin de là! Au contraire, nous confirmons la loi. » (Rom. 3:31, LSG). « La foi sans les œuvres est stérile », a déclaré Jacques (2 :20, BJ). La foi authentique agit par amour, et quand la foi d’une personne travaille par amour, alors elle est un constructeur sage qui bâtit sa maison spirituelle sur le roc solide de Christ Lui-même.



Considérez ceci: Pourquoi est-il important de comprendre l’enseignement de Jésus sur les bonnes œuvres en relation étroite avec l’enseignement de Paul sur la justification par la foi?

 

  1. Ne pas juger les autres (Relisez Matthieu 7: 1-5 avec votre classe.)

 

Dans Matthieu 7: 1-5, Jésus met en garde contre le fait de juger les autres. Voici une invitation à effectuer une autoévaluation continue de nos actions  et motivations. Il est rare que nous regardions à nous-mêmes sérieusement, en nous critiquant nous-mêmes honnêtement. Nous nous faisons passer comme la norme pour tout le monde. Le problème est qu’il y a tellement de choses que nous ne faisons pas savoir ou comprendre à d’autres personnes. Il est trop facile pour nous de voir les erreurs chez d’autres. Comme une conséquence de notre tendance à juger d’autres, de nombreuses personnes ont été dénaturées. Des dénigrements sont jetés sur leurs caractères injuste- ment. Malheureusement, dans certains cas, ces personnes ont quitté l’église. Considérant les dommages spirituels que le fait de juger les autres peut coû- ter, l’enseignement de Christ est urgent. D’autre part, il y a ceux d’entre nous qui ont tendance à être trop durs et impitoyables sur eux-mêmes.

 

Considérez ceci: Que signifie « ne pas juger les autres »?

 

ÉTAPE 3—Appliquer

 

Pour les moniteurs: Cette étude devrait conduire chaque membre de la classe à se reposer en Christ. Cela signifie d’accepter Sa justice comme sienne par la foi. C’est ce que signifie construire sur le roc, trouver le repos, et faire la volonté de Dieu. La volonté de Dieu est que « vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:29, LSG).

Application:

 

Ê Pensez aux individus qui ont été jugés sévèrement et injustement par

 

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d’autres qui ont corrigé ce qu’ils ont considéré comme un comportement erroné. Qu’est-ce qui est arrivé comme résultat?





Ë Comment peut-on avoir la certitude qu’il ou elle a accepté la justice de Christ personnellement?





Ì Quelle est la place des bonnes œuvres dans la vie d’un chrétien?





Activité: Rappelez une histoire dans laquelle une personne a été jugée injustement par ses collègues. Connaissez-vous quelqu’un qui a quitté l’église à cause de fausses accusations et des calomnies ou traitement cruel, même si les accusations étaient vraies? Qu’est-il arrivé, et qu’est-ce que nous pouvons apprendre de cette histoire à propos du fait de juger les autres et comment nous devons traiter de tels cas?

 

ÉTAPE 4—Créer

 

Pour les moniteurs: Demandez aux membres de la classe de dessi- ner l’Éden et l’environnement calme et tranquille que cela représentait. Qu’ils recréent une impression à ce que cela ressemble au repos dans la quiétude édénique où le repos symbolise la confiance en Dieu. Pensez au « repos » comme un abandon du contrôle, la reconnaissance que, nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes.

 

Activité: Pour la semaine prochaine, demandez aux membres de la classe de dresser une liste de tous les anciens membres de l’église. Trouvez leurs coordonnées. Puis, cherchez à parler avec chacun d’eux afin de détermi- ner ce qui a pu les pousser à quitter l’église. Recherchez une occasion pour les inviter à nouveau.